Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

(5579 résultats)
Il y a 4 ans et 133 jours

Frederik Kurzweg : Superpose

Pour la marque danoise Normann Copenhagen, le designer allemand Frederik Kurzweg a dessiné une lampe sculpturale tout en courbes. À la demande de Normann Copenhagen, le créateur Frederik Kurzweg a imaginé une suspension sculpturale. Constituée de trois plaques en acier, la lampe Superpose se distingue par sa silhouette éthérée et sa forme graphique, dessinées par des lignes tranchées et des formes géométriques créant des jeux de contrastes. Cet effet est d’ailleurs renforcé par les motifs de perforations, qui habillent les surfaces du luminaire.La lampe Superpose diffuse un éclairage direct vers le bas, mais aussi une lumière douce et enveloppante vers l’extérieur en projetant les ombres des perforations aux murs. Entre art et design, cette lampe habille un intérieur tout en lui conférant une ambiance feutrée. Pour en savoir plus, visitez les sites de Frederik Kurzweg et Normann Copenhagen.Visuels : © Normann CopenhagenLa rédaction
Il y a 4 ans et 139 jours

Hous3 : Santo Tirso House

À Santo Tirso (Portugal), l’agence d’architecture Hous3 réinterprète la maison traditionnelle portugaise avec un regard contemporain. Érigée sur une petite colline, la Santo Tirso House imaginée par Hous3 offre une vue imprenable sur la ville de Santo Tirso. Cette maison contemporaine de 286 mètres carrés se caractérise par des lignes simples et des grands volumes, ainsi que par un toit à pignon emblématique de l’architecture traditionnelle portugaise. Orientée dans le sens longitudinal du terrain, la maison est articulée autour d’un volume principal, qui divise la maison en deux espaces distincts : l’espace privé, qui est doté d’un couloir desservant les chambres et le bureau, et l’espace de vie décloisonné, qui comprend un salon, une salle à manger et une cuisine. Les architectes ont pensé l’organisation spatiale de la maison de sorte que chaque pièce soit baignée par la lumière naturelle et ouverte sur le jardin grâce à de larges baies vitrées, tout en créant un intérieur chaleureux et contemporain. En raison de la simplicité de son intérieur et de l’originalité de son agencement, la maison propose un cadre de vie à la fois paisible et convivial à ses habitants. Pour en savoir plus, visitez le site de Hous3. Visuels : © ivo tavares studioLa rédaction
Il y a 4 ans et 141 jours

Guillaume Alan : Appartement Victor Hugo

Au cœur du 16ème arrondissement, le décorateur d’intérieur Guillaume Alan signe un appartement intemporel. Ce beau projet de rénovation mené par Guillaume Alan s’est articulé autour de la réorganisation spatiale, la décoration des espaces et la création d’une atmosphère sereine. Inscrit dans l’héritage des décorateurs ensembliers, l’appartement Victor Hugo mêle des pièces de mobilier uniques et des éléments d’architecture contemporains.Guillaume Alan a aménagé, pour des propriétaires passionnés par l’Asie, un intérieur zen tout en sobriété, avec une entrée majestueuse et un salon minimaliste. Sans ostentation, ni fioritures superflues, le décorateur prône simplicité et élégance en mariant des tonalités sobres et des beaux matériaux dans cet appartement chic et dépouillé. Une recherche d’authenticité qui se retrouve dans les meubles dessinés sur mesure par Guillaume Alan. Un havre de paix en plein Paris. Pour en savoir plus, visitez le site de Guillaume Alan. Visuels : © Guillaume Alan La rédaction
Il y a 4 ans et 147 jours

Dossier : Petits espaces, grandes idées

Difficiles à aménager, les petits espaces inspirent les architectes et décorateurs les plus aguerris. Cette semaine, la rédaction vous dévoile quatre petits intérieurs fonctionnels, confortables et tendance. Un studio d’étudiant par StudiokokumiDe l'art de ne modifier que l'essentiel. Ainsi pourrait être résumée l'œuvre du Studiokokumi, qui signe la restructuration d'un petit appartement parisien de 25 mètres carrés dans le 4ème arrondissement de Paris. Le principe ? N'intervenir que sur la moitié de la surface pour optimiser l'intégralité du bien. . Un petit appartement par Ubalt ArchitectesÀ Paris, dans le 20ème arrondissement, les architectes Mylène Vasse et Nastasia Potel ont réinventé un appartement de 62 mètres carrés avec fantaisie. Attentives au potentiel de ce petit espace, les architectes ont valorisé sa distribution, sa luminosité et sa vue sur la ville, en créant transparences, reflets et perspectives. . Une garçonnière par eliiÀ Madrid (Espagne), l'agence elii transforme un studio de 34 mètres carrés en un petit appartement convivial et contemporain. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son nom l'indique « Yojigen Poketto », littéralement « poche en quatre dimensions » en japonais. Un qualificatif tout trouvé... . Un penthouse par AMOOÀ Barcelone (Espagne), dans le quartier de Gràcia, l’agence d’architecture AMOO vient de rénover un penthouse de 60 mètres carrés. Niché au dernier étage d’un édifice historique, le penthouse Providència, rénové par Aureli Mora et Omar Ornaque, est un rectangle divisé en deux espaces distincts : la salle de séjour et les espaces de vie intime. La rédaction
Il y a 4 ans et 147 jours

Zoom sur : Superette

Suite à l’inondation de son espace du 10ème arrondissement cet automne, Superette se réinvente avec sa galerie en ligne : Superettegallery.store. Aperçu. Les productrices Armelle et Frederika ont fondé la galerie Superette en 2012. Solène les a rejointes il y a quelques années. Ensemble, elles défendent une programmation riche et transversale, ainsi qu’une approche collaborative de la production audiovisuelle et photographique. La galerie Superette a lancé la carrière de photographes émergents, notamment Julien Mignot, Dean Chalkley et Guillaume Chiron. Elle a aussi accueilli les showcases de Clara Luciani, Rodolphe Burger, Slove et Kumisolo dans son espace de la rue du Faubourg Poissonnière. Aujourd’hui, Superette se transforme en une plateforme en ligne : le Superettegallery.store. Celle-ci a pour ambition de rendre visible les artistes de la galerie avec des ventes accessibles à toutes et tous. Créé le 30 novembre 2020, le Superettegallery.store présente actuellement une sélection de photographies signées par Simon Betite, Dean Chalkley, Guillaume Chiron, Marie Genin, Sophie Ebrard, Alexandre Leglise, Catherine Louis, Guillaume Nadaud, Meska, Julien Mignot, Charles Petit, Amélie Pichon, François Prost et Kathia Saul. La galerie propose ainsi à la vente des petits tirages en édition limitée à des prix abordables. Suite logique de Superette, le Superettegallery.store défend une approche curatoriale décloisonnée, accessible en ligne. Pour en savoir plus, visitez le site de Superettegallery.store. Visuels : © Superettegallery.storeLa rédaction
Il y a 4 ans et 152 jours

Rencontre avec : Friedmann & Versace

Virginie Friedmann et Delphine Versace se sont fait remarquer il y a deux ans en réinventant l’intérieur du Bistrot Rougemont. Avec de nombreuses réalisations à leur actif, elles ont réussi à s’imposer rapidement dans le paysage architectural français. Rencontre. Avant de se tourner vers l’architecture d’intérieur, Delphine Versace a fait ses armes comme scénographe dans le milieu de l’art contemporain et Virginie Friedmann s’est formée auprès de marques de luxe. Elles se rencontrent dans l’agence de Michael Malapert en 2017, puis décident de fonder le studio Friedmann & Versace en 2019. C’est ensemble qu’elles se consacre depuis à la création d’intérieurs élégants : le club Baby Doll, les restaurant La Riviera, Matilda et Ferona, entre autres. Muuuz : Chacun de vos intérieurs est inspiré par un ou plusieurs récits. Pourquoi ? Friedmann & Versace : Dès la création de l'agence, nous avons voulu raconter des histoires en multipliant des sources d’inspiration. La narration vient toujours nourrir nos concepts décoratifs et nos projets. Dans le club Baby Doll, plusieurs récits se croisent. L’univers de Serge Gainsbourg est distillé un peu partout. Celui-ci est mixé avec les histoires du Studio 54 et du Palace. L’idée était de recréer l’effervescence, la fête et la joie de vivre des nuits parisiennes des années 1970 et 1980 en injectant des références à cette époque. Vos projets sont divers : villas, appartements, restaurants, boutiques, hôtel. Qu’est-ce qui les lie ? Avez-vous l’impression de diffuser un style personnel ? Nous travaillons toujours sur mesure, avec des matériaux nobles et un nouveau concept, en collaborant avec des artisans. Nous voulons mixer les époques et créer une certaine intemporalité, sans imposer une patte Friedmann & Versace. Nous voulons sortir des cadres et combiner des éléments très différents. En ce moment, nous travaillons sur un projet où s’entremêlent des styles années 1950 et 1960 et des objets résolument contemporains. Nous aimons les intérieurs intemporels, qui ne s’inscrivent pas dans leur époque. Pour le restaurant La Riviera, nous avons porté notre attention sur l’ambiance solaire de l’établissement, sans chercher à l’inscrire dans une tendance. Quelles sont vos sources d'inspiration ? Pour créer, nous explorons l’architecture et la décoration, mais aussi d’autres disciplines. Nous sommes influencées par les univers très différents de personnalités du monde de l’art. Artistes, musiciens, écrivains… Nous aimons David Bowie, Virginia Woolf et Madeleine Castaing, par exemple. Yves Saint Laurent compte aussi beaucoup pour nous car il a accompagné l’émancipation des femmes avec audace. Vous aimez jouer sur différents registres et mêler les références. Quelle ambiance cherchez-vous à insuffler à un intérieur ?Nous essayons de créer des lieux habités, avec de la personnalité et une force narrative. Nous aimons faire cohabiter les styles et créer des distorsions temporelles, tout en essayant de rendre l’histoire cohérente et perceptible dans chaque détail.Quelle est la place des matériaux dans vos réalisations ?Le travail de composition, d’association des matières est très important dans notre démarche. Nous sommes sensibles aux matières nobles comme le bronze et l'onyx. Nous aimons associer ces beaux matériaux avec des matières naturelles comme le sisal, la paille… Cette alliance renforce la présence de chacune d’elle et apporte une vraie richesse.Quels projets rêveriez-vous de réaliser ? Nous aimerions faire revivre un hôtel désuet de style Belle Époque, qui est installé face à la mer Ligurienne, à Rapallo. Quelles sont vos chantiers en cours ? Nous travaillons sur trois restaurants, à Paris, Megève et Doha, ainsi que sur deux résidences privées. Pour en savoir plus, visitez le site du studio Friedmann & Versace.Visuels : © Hervé GoluzaLa rédaction
Il y a 4 ans et 156 jours

Dossier : Les expositions qui ont marqué 2020

Compte tenu de la crise sanitaire, les lieux culturels sont actuellement fermés. En cette fin d’année bien particulière, Muuuz revient sur cinq expositions qui ont marqué 2020. Christo et Jeanne-Claude. Paris ! au Centre PompidouEn 2020, le Centre Pompidou a consacré une rétrospective au couple formé par Christo Vladimiroff Javacheff (1935-2020) et Jeanne-Claude Denat de Guillebon (1935-2009), mettant à l’honneur les œuvres les plus emblématiques de leur période parisienne. . Le Milieu est bleu au Palais de TokyoAu Palais de Tokyo, l’artiste plasticienne allemande Ulla von Brandenburg (née en 1974) a créé des mondes fictionnels marins et ruraux où elle accorde une grande place à l’imaginaire. Orchestrée par Ulla von Brandenburg en collaboration avec le commissaire Yoann Gourmel, l’exposition invitait les visiteurs à plonger dans l’univers onirique si particulier de la plasticienne. . Dimensions of Reality : Female Minimal à la Galerie Thaddaeus Ropac de PantinÀ la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin, l’exposition Dimensions of Reality : Female Minimal mettait à l’honneur quatorze artistes femmes pionnières de l'abstraction géométrique, longtemps restées dans l’ombre de leurs confrères masculins. Replacer ces artistes femmes dans l’histoire de l’art abstrait, et plus largement dans l’histoire de l’art, tel était l’objet de cet événement inédit. . Erwin Wurm, photographs à la Maison Européenne de la PhotographieÀ la Maison Européenne de la Photographie, l’exposition Erwin Wurm, photographs, la première grande rétrospective consacrée au travail photographique de l’artiste autrichien Erwin Wurm (né en 1954), invitait à découvrir en images son univers absurde, et ses sculptures aussi drôles que réflexives. . Nocturnes à la Fondation Henri Cartier BressonConçue en collaboration avec la galerie kamel mennour, l’exposition Nocturnes à la Fondation Henri Cartier Bresson présentait un corpus inédit d’œuvres de l’artiste espagnole Marie Bovo (née en 1967) : des photographies issues de cinq séries différentes, toutes prises à la tombée de la nuit, magnifiant des villes désertées et des espaces faussement dépeuplés. La rédaction
Il y a 4 ans et 161 jours

Zoom sur : LABINAC

Installé à Berlin (Allemagne), le collectif LABINAC défend depuis 2019 un design qui se veut écologique et politique. L’artiste brésilienne Maria Thereza Alves (née en 1961) et le sculpteur américain Jimmie Durham (né en 1940) ont fondé leur studio de design en 2019, et créent depuis lors des objets sensoriels, qui font écho à leurs engagements politiques. Maria Thereza Alves a toujours lutté pour les droits des peuples autochtones d’Amérique latine et la protection de l’environnement, tandis que Jimmie Durham s’est battu pour la reconnaissance des Amérindiens aux États-Unis. Aujourd’hui, ils célèbrent l’artisanat, pratiquent l’écoconception et mettent en avant une création décloisonnée. Tant par le geste que par le choix des matériaux, Maria Thereza Alves et Jimmie Durham ont voulu développer un design responsable, qui est indissociable de leurs recherches écologiques et artistiques. Beaucoup de leurs créations sont inspirées des formes organiques de la nature et fabriquées avec des matériaux bruts ou de récupération. Avec leurs collections « Glass », « Iron », « Stone » et « Wood », Maria Thereza Alves et Jimmie Durham conçoivent des pièces de mobilier sculpturales et poétiques, travaillant notamment le verre, le métal, la pierre et le bois. Composée d’une chaise, de deux tables et d'étagères, la collection « Iron » marie le métal avec la pierre. Dans la série « Wood », c’est le bois qui est mis à l’honneur. Jimmie Durham a en effet fabriqué des tables et des bancs en remployant des vieux bois de charpente ou des bois d’arbres récemment tombés. Pour la collection « Glass », Maria Thereza Alves travaille le verre avec la même finesse que les maîtres verriers de Berlin Art Glas (Allemagne) et obtient des formes délicates qui semblent insaisissables. Avec chacune de leurs collections, Maria Thereza Alves et Jimmie Durham engagent les spectateurs dans une réflexion sur leur rapport au monde.Pour en savoir plus, visitez le site de LABINAC. Visuels : © LABINACLa rédaction
Il y a 4 ans et 163 jours

Atelier POEM : La chapelle des larmes

À l’occasion de la cinquième édition du Festival des cabanes aux sources du Lac d'Annecy (74), les architectes Alice Cecchini et Roman Joliy, les fondateurs d’Atelier POEM, ont réalisé la chapelle des larmes. Aperçu d’un lieu spirituel original. Installée dans une clairière en plein cœur de la montagne à Saint-Ferréol en Haute-Savoie, la chapelle des larmes d’Atelier POEM est un petit pavillon en bois de 10 mètres carrés. Cette cabane tout de bois vêtue est une « chapelle laïque », autrement dit un abri propice à la réflexion et à la méditation.Construite par les architectes en collaboration avec des locaux bénévoles, la chapelle des larmes témoigne d’une admirable économie de moyens. Il s’agit d’un parallélépipède haut et étroit, une structure en bois taillée longitudinalement en son centre. Cette faille de 20 centimètres traverse le toit mais joint les deux ouvertures. Celles-ci font office de porte d’entrée et de fenêtre. Les façades latérales, parallèles au ruisseau, sont aveugles et rythmées par une alternance de tasseaux de bois. L’extérieur de la cabane traité selon la technique japonaise du bois brûlé, « shou sugi ban » ou « yakisugi », contraste avec les teintes claires du bois naturel de l’intérieur. Lors du concours, la cabane d’Atelier POEM s’est démarquée par sa simplicité formelle et son usage du bois. La chapelle des larmes invite les visiteurs à faire l’expérience sensible du lieu et de la nature environnante.Pour en savoir plus, visitez le site d’Atelier POEM.  Visuels : ©David FoesselLa rédaction
Il y a 4 ans et 169 jours

Collectif studiolada : Espace Marie et Mathias

À Ancy-Dorno (57), le collectif d’architectes studiolada a construit une halle et aménagé un parc touristique de loisirs. Affirmant son approche responsable de l’architecture, il signe un projet, dans un style sobre et fonctionnel, qui vante l’usage de matériaux locaux. À la demande de la Marie d’Ancy-Dornot, le collectif Studiolada a conçu une architecture aérienne et épurée, où cohabitent plusieurs infrastructures. Sous la halle de l’Espace Mathias et Marie, un espace sportif (volley, basket, hand, skateboard, bicross), un espace culturel (événements, spectacles à et un espace commercial (marchés divers). Le projet, sobre et fonctionnel, mise sur la flexibilité et la modularité, et s’adapte ainsi à la diversité des événements que l’équipement accueillera.Monumentale, la halle de 836 mètres carrés est composée de 9 travées de 4 mètres reposant sur 20 massifs en béton. Le sol est une grande dalle de béton lisse adapté à la pluridisciplinarité du lieu. La structure primaire est en douglas lamellé collé, tandis que le bardage et le voligeage ont été réalisés avec du pin noir issu des forêts communales. Les façades, quant à elles, sont rythmées par des fines plaques de polycarbonate transparent de la couverture et des bâches amovibles dessinées sur mesure. La grande halle, pouvant accueillir jusqu’à 500 personnes assises, est aussi dotée de châssis de désenfumage et d’éclairages supplémentaires, afin de rendre l’édifice modulable et le transformer en fonction des besoins de la commune. Pour en savoir plus, visitez le site du collectif Studiolada.Visuels : © Olivier MathiotteLa rédaction
Il y a 4 ans et 170 jours

Rotunno Justman architectes : créer autrement

Au cœur de la capitale, dans le Marais, les architectes de Rotunno Justman ont transformé un ancien local commercial de 90 mètres carrés en espace de travail épuré. L’agence franco-italienne Rotunno Justman est née en 2018 de la rencontre entre deux architectes, Maria-Giulia Rotunno et Ary Justman. Passionnés par la culture japonaise, les deux associés, qui ont fait leurs armes auprès de Shigeru Ban Europe et Sou Fujimoto Paris, défendent aujourd’hui une architecture sociale et écologique, et développent une approche conceptuelle, à travers des projets variés. Leur dernière réalisation illustre bien leur démarche exigeante et leur esthétique minimaliste. Dans le projet de réhabilitation « créer autrement », Maria-Giulia Rotunno et Ary Justman conjuguent éléments architecturaux du passé et pièces audacieuses très contemporaines. « Nous avons essayé de retrouver la noblesse du lieu en redonnant aux matériaux leur essence initiale : terrazzo, mur en pierre. », explique le duo. Les architectes ont amélioré les qualités spatiales de l’ancien local afin que chaque espace de travail soit dédié à une activité. Ils ont remplacé les portes et certaines cloisons par des rideaux à lanières PVC opaques ou transparentes pour laisser circuler la lumière. Les différents espaces peuvent ainsi être compartimentés, sans être cloisonnés.Un lieu aussi accueillant que fonctionnel. Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Rotunno Justman.Visuels : © Giaime MeloniLa rédaction
Il y a 4 ans et 174 jours

Benoît Rotteleur Architecte : rénovation et extension d’une maison en meulière

À Saint-Leu-la-Forêt (95), l’agence Benoît Rotteleur Architecte a rénové une maison en Meulière datant du début du XXe siècle. À la demande de la propriétaire Cécile, les architectes ont répondu par une intervention subtile. Les architectes Benoit Rotteleur (né en 1987) et Julien Blatteau (né en 1995) ont choisi de préserver l’esprit industriel de la demeure tout en lui apportant une touche contemporaine. Dotée de grandes baies vitrées, la nouvelle extension rappelle l’esthétique industrielle de l’ancienne verrière, et ouvre la maison sur le jardin. Pour ce projet, les architectes ont joué des volumes et des matériaux pour faire écho à la maison existante en misant sur des revêtements et des aménagements sobres. À l’intérieur, le bois apparent réchauffe les pièces immaculées et les châssis noirs des fenêtres. Les jonctions entre les espaces traitées en frêne, comme la banquette du patio et la verrière de la cuisine, donnent du cachet aux espaces de vie, tandis que les murs en brique de la façade s’inscrit dans la continuité de la bâtisse existante. L’agence Benoît Rotteleur Architecte signe une extension contemporaine aussi élégante que fonctionnelle. Pour en savoir plus, visitez le site de Benoît Rotteleur. Visuels : © Antoine Seguin La rédaction
Il y a 4 ans et 174 jours

Éditions Parenthèses : Le Style années 1950, l’intégrale

Les Éditions Parenthèses publient pour la première fois un ouvrage consacré au design des années 1950 et 1960, et revient sur les créations les plus iconiques de l’après-guerre consumériste. Panorama du meilleur du style années fifties. Placé sous la direction de Dominic Bradbury, l’ouvrage Le Style années 1950, l’intégrale retrace l'histoire du design de l’époque à travers une sélection de visuels inédits et d'articles signés par des spécialistes du design. Ce livre, très documenté et richement illustré, revient sur les créations les plus emblématiques du style années 1950, de la Vespa à l’Instamatic aux meubles Knoll, en passant par la police suisse Helvetica et la maison Rose Seidler (Australie). La publication rend également compte de l’effervescence créative des ateliers, des studios et des designers, qui inventent les formes d’un monde nouveau, en mettant à l’honneur les grands noms de l’architecture et du design comme Arne Jacobsen, Harry Bertoia, Joe Colombo, Jean Prouvé et Harry Seidler. Le Style années 1950, l’intégrale est l’occasion de redécouvrir une période foisonnante, qui continue d’inspirer les designers contemporains. Pour en savoir, plus visitez le site des Éditions Parenthèses. Visuels : 1) La salle à manger d’une maison conçue par Richard Dorman à Mulholland Drive, Los Angeles, 1958.© Richard Powers2) La salle à manger d’une maison conçue par Richard Dorman à Mulholland Drive, Los Angeles, 1958.© Richard Powers3) Affiche de la marque SmarTee montrant des mannequins en Vespa, 1960.© Piaggio Archive4) Maison Rose Seidler, Australie, 1950. La terrasse est dominée par une peinture murale colorée de style corbuséen par Harry Seidler. Le fauteuil Grasshopper dans le salon est de Eero Saarinen.© Richard Powers5) Motifs aux tonalités Pop Art des tissus de la marque Marimekko6) Dominic Bradbury (dir.), Le style des années 50, Éditions Parenthèses, p. 544 La rédaction
Il y a 4 ans et 177 jours

Anne Marie Laureys : L'art de la céramique

La céramiste belge Anne Marie Laureys (née en 1962) travaille l’argile et crée des œuvres sculpturales. Aperçu de son univers artistique singulier. Anne Marie Laureys a étudié la céramique au Hoger Kunst Instituut Sint Lucas de Gand, et explore depuis lors les possibilités de l’argile. Son outil, c’est le tour. Son langage, c’est l’émotion. Avec ses formes abstraites délicates, elle insuffle sa propre sensibilité à la terre. « Mes céramiques, sont des métaphores de sensations », explique-t-elle. Pour réussir à appréhender son œuvre, il faut d’abord comprendre son processus de création expérimental, car Anne Marie Laureys explore la matérialité de l’argile en donnant forme à ses émotions. Elle commence par tourner un pot classique. Puis, alors que la terre est encore malléable et humide, elle l’étire, la plie, la perce. Selon elle, le processus de création artistique est une expérience sensible : « C’est une exploration physique du processus, un phénomène d’action réaction entre la main, le cerveau et la matière. »Dans ses séries « Høst », « Clay e Motion», « Push » et « Connect », Anne Marie Laureys évoque ce moment où se cristallise une émotion. Ces créations, qu’elle baptise « métaphores des sentiments », sont des sculptures entrelacées et formées de vides, semblables à des dunes de sable sculptées par le vent. Saluées par la critique, ces créations poétiques et expressives ont été acquises par des collectionneurs et des instituions, et sont régulièrement exposées. En 2021, elles seront notamment visibles dans son solo show à la Taste Contemporary à Genève et l’exposition « Colors, etc. » au Tripostal de Lille. Pour en savoir plus, visitez le site de la céramiste Anne Marie Laureys. Visuels : © Anne Marie LaureysLa rédaction
Il y a 4 ans et 180 jours

Portrait : Hadrien Durand-Baïssas

Hadrien Durand-Baïssas (né en 1992) expérimente de nouvelles manières de créer et imagine des installations immersives qui nous plongent dans des univers enchanteurs. Rencontre. Après avoir travaillé pendant des années sur la figuration, à travers le dessin et la peinture, Hadrien Durand-Baïssas se consacre désormais à la conception d'installations immersives. Avec l’aide d’un logiciel de modélisation 3D, il imagine d'abord un décor mêlant sculptures, lumières et projections, dans lequel se dessine un parcours faisant de l’observateur le sujet central de la pièce. Une fois produites, ces installations immersives transcendent la réalité et évoquent des mondes fantasmatiques, témoignant ainsi d'un regain d'intérêt dans l'art contemporain pour le rêve. Muuuz : Quel est l'objectif de vos installations ? Hadrien Durand-Baïssas : Mes décors doivent ensuite prendre vie dans un lieu. Il s’agit d’aménager une salle telle qu’elle est représentée dans la modélisation 3D. Les lumières sont fabriquées à la main : composées par un ensemble de leds, de blocs d'acrylique et d’une puce de type arduino programmée pour réagir aux sons et aux mouvements des visiteurs. Si l’espace le permet, l’exposition pourra être organisée sous la forme d’un labyrinthe, un parcours ou une odyssée où le visiteur pourra voyager et interagir avec différentes installations, lumières et interactions dans une ambiance sonore adaptée. Quelle est l'atmosphère de tes installations ? Imaginez que vous vous promenez dans un rêve. Vous faites un reality check et vous réalisez que vous êtes conscient. Cependant, vos pieds sont bien ancrés sur le sol. Est-ce un rêve lucide ? Non, vous venez d’entrer dans un nouveau type d’exposition, celle d’une nouvelle génération, à mi-chemin entre une pièce de James Turrell, un brouillard d’Olafur Eliasson et un film de Christopher Nolan. J’essaie de réaliser les expositions que j’aimerais voir. Ce format interactif commence à être apprécié dans certaines villes, comme à New York où j’ai vécu pendant trois ans. À New York, dans des lieux comme la Artechouse ou le Zerospace, les limites entre art, technologie et réel deviennent floues.Pourquoi crées-tu des installations immersives ? J'aime le sentiment de vie. Tant que l'on est en mouvement, on est vivant. L'interaction est un principe qui n’a pas été suffisamment développé dans l’art. Aujourd'hui, avec tous les moyens dont les artistes disposent, il y a tant de possibilités qui s’offrent à nous, tant de combinaisons possibles dans ce monde en mutation. Je pense que nous sommes à l’aube de voir l’art profondément évoluer. Si un personnage du Cinquième élément ou de Blade Runner allait voir une exposition, je pense qu’il découvrirait des œuvres dans des décors immersifs hyper futuristes et très esthétiques. C’est en rêvant à expositions imaginaires que je crée des installations immersives qui plongent le spectateur dans des mondes envoûtants. Pour en savoir plus, visitez le profil Instagram et le site de Hadrien Durand-Baïssas.Visuels : © Hadrien Durand-BaïssasLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 181 jours

Zoom sur : Studio Sain

Namuun Zimmermann et Martijn Rigters pratiquent un design conceptuel à travers des recherches menées en deux temps. Il y a, d’une part, leur travail sur le concept et, d'autre part, leur approche expérimentale de la conception d'objets. Entre Vienne et Londres, les fondateurs du Studio Sain bouleversent les codes du design. Une audace créative déployée au fur et à mesure de leurs différents projets. Après s’être rencontrés à Londres sur les bancs du Royal College of Art, Namuun Zimmermann et Martijn Rigters fondent Studio Sain en 2018, et portent depuis des projets dans les domaines du design, de la recherche et de l'éducation. Des entreprises toujours simples et réfléchies qui leur ont permis de collaborer avec des structures prestigieuses et de se faire remarquer à l'international. Simples et sculpturales, les objets du Studio Sain attestent d'une économie de moyens et d'une pensée conceptuelle. Abordant le processus de création comme une recherche sensible, les designers conçoivent des pièces originales qui se distinguent par leur esthétique atypique. Touche-à-tout, le studio a déjà produit plusieurs meubles en passe de devenir iconiques, tels que une table d'appoint en tôles d'aluminium anodisé (Dee Table), des miroirs sculpturaux (Fade Mirrors) et des lampes tout en courbes (Bulbous). Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Sain.Visuels : © Studio SainLa rédaction
Il y a 4 ans et 183 jours

CORE Architectures x studiokokumi : Appartement V

En collaboration étroite avec l’agence CORE Architectures, le studiokokumi a restructuré l’intérieur d’un appartement parisien dans un esprit minimaliste assumé. Dans le quartier de Clignancourt, au cœur du 18ème arrondissement, les agences CORE Architectures et studiokokumi ont entièrement repensé l’agencement d’un appartement hausmannien de 60 mètres carrés, et ont ainsi créé une habitation atypique. Les architectes ont travaillé les couleurs et les volumes en regroupant la cuisine, la salle de bain et les sanitaires dans un bloc noir. Au centre de l’habitation s’élève désormais un impressionnant cube monolithique. Un choix audacieux, car ce volume dégage la salle de séjour et donne du cachet à l’appartement À l’intérieur du cube, le noir brillant fait place à des teintes claires. Pour la salle de bain, les architectes ont choisi des revêtements en béton ciré blanc, tandis que la cuisine s’habille de marbre de Carrare. À rebours du style haussmanien traditionnel, les architectes ont apporté une touche résolument contemporaine à l'appartement. Pour en savoir plus, visitez le site des agences CORE Architectures et studiokokumi.Visuels : © Mario Simon LafleurLa rédaction
Il y a 4 ans et 188 jours

Portrait : Paola Siri Renard

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2017, Paola Siri Renard (née en 1993) crée des œuvres qui s’apparentent à des « micro architectures », parfois activées grâce à différentes corporéités. Paola Siri Renard défend une pratique très personnelle de la sculpture. Pour obtenir des formes sculpturales spécifiques, la jeune artiste travaille différents matériaux – le verre, le marbre, le métal ou la résine – en s’appuyant sur des « architectures et designs invisibles ». À ses débuts, elle collecte des mesures issues de différents registres scientifiques et les injecte dans son processus de création, comme c’est le cas dans sa pièce Profundity 37 kilometers (2017) réalisée lors de sa résidence à Tokyo à partir de données relatives à un séisme, dans sa sculpture Weight of light, weight of black (2016) créée au CIRVA grâce au soutien de la Fondation Hermès ou encore dans sa sculpture 60 cm < 2 h + g < 64 cm (STEPS) (2017) où elle déconstruit la formule de Blondel. À rebours d’un hasard créatif apparent, l’artiste utilise des mesures spécifiques qu’elle nomme « données abstraites » et les retranscrit méticuleusement jusqu’à leur donner une forme artistique concrète.C’est en exposant son travail aux Beaux-Arts de Paris pendant ses études que Paola Siri Renard prend conscience de la « dimension corporelle évidente » de ses pièces. Elle crée depuis lors des sculptures in situ ou autonomes, qui impliquent toujours des rapports entre corps, matière et espace, puisque le corps devient le sujet même de l'œuvre. Œuvre transitoire, sa pièce en résine Untitled Récamier (2017) se réfère à la chaise longue LC4 de Le Corbusier par sa forme et au Modulor par ses dimensions, mais évoque aussi les femmes alanguies de la peinture. S’asseoir sur cette méridienne, c’est faire l’expérience incommode et pénible de ces modèles qui ont traversé l’histoire de l’art.Plus radicale, sa sculpture Love to details (Who Means Well ?) (2019) est un support de performance, qui pousse jusqu’à son paroxysme l’idée de l’artiste d’impliquer le corps. Agrandissement d’une volute corinthienne, dont les lignes s’inspiraient à la fois des feuilles d’acanthe – plante hermaphrodite – et des courbes corporelles. Cette pièce anthropomorphique de plus de quatre mètres de long a été conçue pour être associée à diverses interactions et performances. De ces échanges résultent une sculpture vivante et ritualisée, dont l’activation rompt avec la sculpture classique. L’abord des œuvres de Paola Siri Renard est sensible. Chez elle, la sculpture devient un prolongement du corps, une forme qui s’appréhende physiquement.Pour en savoir plus, visitez le site de Paola Siri Renard. Visuels :&nbsp;© Paola Siri Renard Léa Pagnier
Il y a 4 ans et 188 jours

Rencontre avec : Pierre-Emmanuel Lyet

Attaché à Paris, et plus particulièrement au quartier de Belleville, l’artiste Pierre-Emmanuel Lyet nous plonge dans une ville festive, lumineuse et joyeuse à travers des dessins colorés. Entre fantasme et réalité, sa série « Mirages », qui était exposée en octobre à la SLOW galerie, évoque les paysages des noctambules et nous invite à rester positif en ces temps troublés. Rencontre. Muuuz : Quel est votre parcours ?Pierre-Emmanuel Lyet : J’ai fait les Arts Décoratifs de Paris, en section animation et design graphique. Après mon diplôme, j’ai travaillé pendant dix ans sur des projets en animation, notamment des courts métrages (Parade en 2009, La Nuit Américaine d’Angélique en 2016), des programmes courts pour des institutions ou la télévision (Pierre et le loup en 2015) et des clips (Origami pour Rone en 2018). Je travaillais une écriture graphique minimale, avec beaucoup de typographie, et j’ai appris énormément sur la direction artistique et le fait de se mettre au service d’un projet global.Aujourd’hui, vous dessinez beaucoup. Quelle place occupe le dessin dans votre pratique artistique ?Il y a cinq ans, je suis parti en voyage à New York et je me suis remis au dessin. Je n’avais pas de pression particulière, c’était vraiment pour mon plaisir. J’avais envie de revenir à quelque chose de plus organique. Je voulais travailler une écriture personnelle qui serait directement couchée sur le papier avec peu d’interventions numériques. Cela m’a conduit à exposer mon travail à plusieurs reprises, notamment dans les expositions « Let Go » en 2016, « Temps Retrouvés » en 2018 et « Mirages » en 2020. Ce qui était au départ un à-côté a pris peu à peu plus de place dans mon activité professionnelle : j’ai eu des commandes venant de la presse d’abord, puis de l’édition. Aujourd’hui, je partage mon temps entre l'illustration et l’animation. Ce sont deux pratiques qui se nourrissent mutuellement. Selon vous, la série « Mirages » est « une exploration ». Pourquoi ?C’est d’abord une exploration urbaine. J’ai voulu m’aventurer dans le Paris où je vis, celui que je connais bien, celui des hauts de Belleville et de la colline de Ménilmontant. C’est un environnement très attachant, parfois un peu crade, mais c’est ma ville. Je suis né et j’ai grandi à Paris. Avec « Mirages », je crois que j’avais besoin de dessiner des choses que l’on ne voit pas souvent, d’une fenêtre de bus embuée à une terrasse de bar bondée, d’un toit de faubourg aux architectures disparates du 20ème arrondissement, mais en les explorant en nocturne. Ce sont des images qui me hantent, qui sont en moi.Quelle est l'originalité de cette série ?Plus j’avançais et plus j’avais envie de pousser les limites du médium que j’utilise : les crayons de couleurs. Je voulais voir jusqu’où je pouvais aller. Je voulais insuffler une dose de fantastique et je me suis tourné vers des couleurs fluorescentes qui ajoutaient une certaine étrangeté à mes images. Je pense que grâce à ces couleurs, les dessins ne sont pas naturalistes et qu’ils laissent planer le doute sur la véracité de ces instants. C’était surtout cette frontière entre fantasme et réalité qui m’intéressait.À quoi son titre fait-il référence ?Les « mirages », ce sont ces instants perdus dans nos mémoires, ces petits moments anodins dont on se souvient et dont on n’est plus si sûr de la véracité. Ai-je vu ces deux jeunes sur le toit de l’immeuble ? Je ne crois pas. Mais j’ai pourtant l’impression de l’avoir vécu, si bien que je le dessine. Le dessin permet, quelque part, d’inventer sa propre réalité.Vous habitez à Belleville. La vie quotidienne de ce quartier vous inspire, et souvent vous représentez des scènes quotidiennes dans des paysages urbains. Quel est votre rapport à l'architecture ? Quelle est sa place dans vos œuvres ?Quand j’ai commencé mes études d’art, je préférais les cours de perspective. On se baladait dans Paris, on se trouvait un bout de trottoir et on dessinait. J’adorais cette simplicité. D’une manière générale, j'ai toujours été sensible à l’architecture et à l’identité des villes : quand j’ai commencé à travailler, je me suis installé dans le 19ème arrondissement, et ce fut un choc visuel. Ayant grandi Rive gauche, je découvrais ces quartiers où les constructions modernes côtoient les immeubles haussmanniens ou de faubourg. D’aucuns trouvent que c’est parfois aberrant ou moche. Moi, j’y vois une certaine beauté : une diversité qui fonctionne aussi en miroir avec ses habitants. Je découvre toujours de nouvelles choses dans ces quartiers et c’est très riche visuellement, comme un grand terrain de jeu – et humainement aussi. Cette dimension, j’avais envie de l’inclure dans l’exposition, en dessinant par exemple la rue de Belleville et son effervescence nocturne ou les immeubles de la rue Pixérécourt qui est un bon exemple de cette diversité. Entre fiction et réalité, vos dessins nous plongent dans des scènes de vie joyeuses. Quelles émotions souhaitez-vous susciter chez les spectateurs ?Je crois que ces derniers mois ont été difficiles pour les parisiens. Nous sommes très attachés à nos cafés, nos rues, nos espaces publics. Malgré tous les maux qu’on reproche à cette ville et à ses habitants, nous aimons la fête et la chaleur des contacts humains. J’ai eu envie de parler de ça dans mes dessins. Dans Palo Alto, on voit des trentenaires en terrasse de ce bar qui discutent, rigolent ou fument des clopes. Au premier plan, j’ai dessiné cette jeune femme dont le visage est coupé à moitié. On ne voit que air inquiet et son regard qui regarde vers le ciel. Peut-être se demande-t-elle ce qui risque encore de nous tomber dessus ? Je voulais toucher au cœur ceux qui connaissent ces quartiers et cette ville telle que je la connais, et donner à voir aux autres sa singularité. Une partie des dessins ont été réalisés pendant le confinement. Paradoxalement, c’est à cette période que sont venus les dessins les plus amplis d’espoir et de joie. J’ai dessiné ce que j’avais besoin de ressentir. J’ai fini ma série « Mirages » à la fin de l’été avec Célébrations. Dessiner tous ses gens en train de faire la fête, chez eux, sur les toits, dans la rue, c’était presque cathartique. J’avais l’impression de partager cela avec pleins de gens et de me libérer de la pression du confinement. Aujourd’hui, beaucoup de gens me parlent de cette image comme un remède à la déprime. Ça me fait super plaisir !Pour en savoir plus, visitez le site de Pierre-Emmanuel Lyet. Visuels : © Pierre-Emmanuel LyetLa rédaction
Il y a 4 ans et 194 jours

Zoom sur : Thomas Ballouhey

Diplômé de la Design Academy d'Eindhoven en 2016, Thomas Ballouhey porte son attention sur les matériaux. Zoom sur un jeune designer inspiré. Thomas Ballouhey s’intéresse aux matériaux et à leurs infinies possibilités. Dans sa série « Ways of Altering » (2016), il marie des objets industriels – bancs, tabourets, tréteaux – avec des matériaux divers – carton, élastiques, polystyrène – et enduit le tout d'époxy et de sable. Le résultat ? Des meubles étranges semblables à des vestiges sauvés des eaux. Plus récente, sa collection « Free Hand » rassemble des étagères en aluminium tout en courbes qui font office de miroirs déformants. Ces pièces sculpturales, en altérant notre perception de la réalité, nous invitent à redécouvrir notre intérieur. Avec ses séries expérimentales, Thomas Ballouhey prend le risque de l'expérience et réussit à nous surprendre. Pour en savoir plus, visitez le site de Thomas Ballouhey.Visuels : © Thomas BallouheyLa rédaction
Il y a 4 ans et 194 jours

ARCHIK : un nouveau lieu à Paris

Après Marseille (13) et Toulouse (31), l’agence pluridisciplinaire ARCHIK s’exporte à Paris avec son lieu transversal et audacieux : la Maison ARCHIK. Située en plein cœur du Haut Marais, la Maison ARCHIK est la nouvelle adresse tendance vouée à accueillir les passionnés d'architecture et de design. L’antenne parisienne de la Maison ARCHIK est un vaste espace de 170 mètres carrés répartis sur deux étages qui fait la part belle à l’architecture et au design. Au rez-de-chaussée, une galerie met à l’honneur des jeunes créateurs à travers des accrochages temporaires. Après le confinement, l’exposition inaugurale « Carnations » présentera les pièces organiques du Studio FOAM. Les autres espaces proposent des aménagements différents qui font écho à l’univers de l’agence. La cuisine tout en inox, le salon chaleureux et les bureaux ouverts distillent ainsi le style ARCHIK en mariant des objets édités par l’agence avec des pièces signés par des créateurs contemporains. Parmi les œuvres exposées figurent entre autres les meubles en noyer de Kann Design, les céramiques&nbsp;« Les Noirs » d’Hélène Labadie et les toiles texturées de l’artiste Gauthier Rimbault-Joffard. Avec sa nouvelle adresse, l’agence marseillaise ARCHIK exporte son art de vivre à Paris et révèle les créateurs, artistes et artisans du moment. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence ARCHIK.Visuels : © ARCHIK La rédaction
Il y a 4 ans et 195 jours

Évènement : une balade-discussion dans l’exposition de Sarah Sze

À l’occasion de sa deuxième exposition personnelle à la Fondation Cartier, l’artiste américaine Sarah Sze (née en 1969) a créé deux installations immersives qui dialoguent avec l’édifice tout en transparence de Jean Nouvel. Si l’exposition « De nuit en jour » est actuellement fermée en raison de la crise sanitaire, la Fondation Cartier propose de la découvrir virtuellement à travers une balade-discussion animée par Sarah Sze et Bruno Latour. À rebours de l’esthétique « less is more » et l’économie de moyens prônés par l’art minimaliste américain, Sarah Sze sublime des objets issus d’un quotidien volontiers trivial. Dans l’exposition « De nuit en jour » à la Fondation Cartier, elle métamorphose l’architecture imaginée par Jean Nouvel en un cosmos fantasmatique avec deux installations créées in situ. Ces œuvres composites faites de divers objets et matériaux, à travers une profusion d’images et de choses, se font l’écho de notre monde technologique, puisqu’il est saturé de données digitales, d’informations visuelles et de produits manufacturés. Quelques jours avant l’ouverture de l’exposition, en octobre, Sarah Sze et le sociologue français Bruno Latour ont animé une balade-discussion autour des oeuvres. Le film est désormais disponible sur internet, ce qui permet de découvrir l’accrochage malgré le confinement. « De nuit en jour », du 24 octobre 2020 au 7 mars 2021, à la Fondation Cartier, à Paris.&nbsp;Pour en savoir plus, visitez le site de la Fondation Cartier et de Sarah Sze.Visuels : © Sarah Sze Photo © Luc BoeglyLa Rédaction
Il y a 4 ans et 195 jours

Zoom sur : Yakusha Design

Fondé par l’architecte et designeuse Victoria Yakusha en 2006, le studio ukrainien Yakusha Design allie simplicité et élégance. Yakusha Design est un studio multidisciplinaire de design basé à Kiev (Ukraine) qui promeut un design authentique et épuré. Inspirée par la diversité de son pays natal, Victoria Yakusha conjugue des inspirations traditionnelles et des linges très contemporaines afin de faire la part belle à la créativité et au savoir-faire artisanal ukrainiens. À mi-chemin entre artisanat traditionnel ukrainien et design contemporain, les objets dessinés par le studio Yakusha Design mêle des matières brutes, des couleurs naturelles et des lignes contemporaines. Les pièces sont éditées par Faina, la marque créée par Victoria Yakusha, et se veulent emblématiques du design ukrainien. Des objets contemporains aussi poétiques que fonctionnels. Pour en savoir plus, visitez le site du studio Yakusha Design.Visuels : © Yakusha DesignLa Rédaction
Il y a 4 ans et 198 jours

DI.BI. : Di.Big

Di.Big est une porte d’entrée sur pivot avec insert central vitré qui combine design et sécurité pour les grandes ouvertures. En concevant la maison de vos rêves, vous imaginez sûrement un endroit confortable, élégant et surtout sécurisé. Di.Big peut vous garantir tout cela : il s’agit d’une porte d'entrée sécurisée et pivotante. La porte est posée en tunnel avec le cadre, et dispose d’un système de pênes latéraux sur les deux côtés du vantail.Les matériaux de haute qualité, le soin apporté aux détails et le design élégant font de la porte Di.Big un composant idéal pour l’ameublement. De plus, grâce à ses performances thermo-acoustiques et à la résistance à la pression du vent et l’étanchéité à l'eau, la porte Di.Big peut aussi être installée à l’extérieur.La porte d'entrée sur pivot Di.Big est disponible avec trois solutions de pose : standard, en tunnel avec le cadre intérieur pour boiserie et en tunnel avec le cadre extérieur.Pour en savoir plus, visitez le site de l’entreprise DI.BI.Visuels : © DI.BI. La Rédaction
Il y a 4 ans et 199 jours

Floret Arquitectura : Gólgota

À Porto (Portugal), l’agence Floret Arquitectura a rénové une demeure historique des Caminhos do Romântico avec un regard contemporain. Les architectes de l’agence Floret Arquitectura ont entièrement réinventé une ancienne maison portuane, qui avait été laissée en ruines. Jouant avec les volumes, les couleurs et les matériaux, ils ont redonné ses lettres de noblesse à l’édifice tout en lui insufflant un vent de modernité.&nbsp; Située dans la zone des Caminhos do Romântico, caractérisée par ses maisons en vieilles pierres, ses grands espaces arborés et le fleuve Douro en arrière-plan, le projet « Gólgota » s’ouvre sur l’extérieur. Les architectes ont rénové la bâtisse existante et l’ont agrandie en construisant une extension en bois et en béton. Étendue sur deux niveaux et dotée de grandes fenêtres et baies vitrées, cette entité contemporaine offre des vues imprenables sur le Douro, le jardin et le nouveau couloir de nage. Côté intérieur, l’extension accueille les espaces de vie, comme l'entrée, la cuisine, la salle de séjour, tandis que la maison historique abrite les espaces privés, tels que la chambre parentale, les chambres des enfants et les salles d’eau. Toutes les pièces ont été aménagées dans un esprit minimaliste contemporain, et sont des espaces chaleureux et fonctionnels. Les architectes ont réussi le tour de force d’agrandir la surface habitable du bâtiment grâce à une extension en veillant à son intégration dans le site. Pour en savoir plus, visitez le site de Floret Arquitectura. Visuels : © ivo tavares studioLa Rédaction
Il y a 4 ans et 202 jours

Zoom sur : Studio BISKT

Le Studio BISKT est né en 2018 de la rencontre entre la céramiste française Charlotte (née en 1989) et le designer industriel belge Martin (né en 1990). Au carrefour de l'art et du design, le studio réinterprète la céramique traditionnelle et imagine un processus de fabrication&nbsp;hybride entre production industrielle et artisanat. Charlotte et Martin s’intéressent à la manière dont nos objets du quotidien sont fabriqués. Depuis 2018, ils travaillent des formes nouvelles à partir de terre extrudée, et réinventent ainsi la céramique. Tulumba, leur premier projet en terre extrudée produit à quatre mains&nbsp;décline une forme de churros sucrés en différents formats. De cette expérience de la matière résultent des vases créatifs aux assemblages multiples. Puis, après avoir effectué une recherche approfondie sur l’extrusion de l’argile, ils ont créé une collection de mobilier baptisée « Balik ». Si le produit phare de la gamme est un banc, qui se compose d’une assise en terre extrudée émaillée, posée sur un piètement en métal, l’assise peut également se transformer en balançoire ou en étagère selon la créativité. À mi-chemin entre design et art, les créations sculpturales du Studio BISKR insuffle un vent de modernité à la céramique.&nbsp; Pour en savoir plus, visitez le site du Studio BISKT.Visuels : © Studio BISKT La Rédaction&nbsp;
Il y a 4 ans et 202 jours

Dossier : 4 photographes d’architecture à connaître

Des photographes contemporains subliment l’architecture à travers des clichés publiés sur leur compte Instagram. Voici quatre profils inspirants à découvrir sur le réseau social et à suivre sans plus attendre. Daniel Rueda et Anna Devís (@drcuerda)Originaire de Valence (Espagne), le duo de photographes immortalise les paysages urbains hispaniques à travers des clichés pop. Se mettant tour à tour en scène devant les bâtiments les plus iconiques de la ville, Daniel Rueda et Anna Devís racontent leurs promenades architecturales en images et les publie sur Instagram. . Macenzo (@macenzo)Le photographe néerlandais Macenzo s'illustre à travers un style qu'il nomme lui-même « Photographic », contraction des termes anglais « photography » et « graphic » résumant parfaitement le style de ses prises de vues. Après avoir travaillé avec différents appareils photo argentiques, il enrichit désormais son « portfolio » Instagram de clichés d'architecture originaux réalisés avec son iPhone et retouchés grâce à des applications dédiées. . Camille Gharbi (@camille.gharbi)Repérée à l’édition 2019 du festival Circulation(s) à Paris grâce à sa série « Preuves d’amour », l’architecte et photographe française Camille Gharbi photographie des architectures, des personnes ou encore des objets, et les aborde toujours avec un regard critique, comme c’est le cas dans « Lieux de vie », où elle présente des habitats de fortune du camp de lande mais en les décontextualisant. À mi-chemin entre photographie documentaire et photographie plasticienne, les images de Camille Gharbi sont aussi attrayantes que dérangeantes, et ainsi nous interpellent. . Laurent Kronental (@laurentkronental)Laurent Kronental s’est fait remarqué grâce à deux séries qui subliment les grands ensembles de la région parisienne. La première, intitulée « Souvenir d'un Futur », donne à voir les bâtiments les plus avant-gardistes dispersés autour de Paris, dans la petite couronne et la grande couronne, comme les célèbres tours Aillaud à Nanterre, dans le quartier Pablo-Picasso à Nanterre (92), ou les remarquables Étoiles de Jean Renaudie et Renée Gailhoustet à Ivry-sur-Seine (94). La seconde, « Les Yeux des Tours », nous présente ces constructions emblématiques à travers leurs fenêtres. En portant un regard sensible sur ces architectures, il rappelle que ce sont aussi et surtout des espaces vécus. La Rédaction
Il y a 4 ans et 204 jours

Exercice : Pylône

Le studio de création français Exercice développe des projets à la croisée de l’architecture, du design et de l’art. Avec « Pylône », il signe une ligne de meubles modulables qui conjugue simplicité et élégance. La collection « Pylône » est une série de tables à l’écriture minimaliste. Très contemporaines, ces tables résultent d’un assemblage de tôles et de tubes en aluminium brut de différentes dimensions. Le système de fixation du piétement est le même pour chaque pièce afin que tous les plateaux de la série soient interchangeables. Derrière l’apparente froideur de l’aluminium se cache une étonnante douceur. Les designers ont subtilement travaillé ce matériau brut pour jouer sur les contrastes, et ainsi donner du cachet à la collection. La finition polis du plateau offre un toucher soyeux, tandis que la rigueur des lignes du piètement est adoucie par les angles arrondis. Les tables « Pylône » sont réduites à l’essentiel, et témoignent d’une belle recherche sur la simplicité des formes et l’économie de moyens. Pour en savoir plus, visitez le site du studio Exercice.Visuels : © ExerciceLa Rédaction
Il y a 4 ans et 205 jours

anthropie studio : Appartement MAL

À Paris, l'architecte My-Linh Tôn , à la tête de la jeune agence anthropie studio, a rénové un appartement haussmannien de 78 mètres carrés dans un esprit minimaliste, en travaillant les couleurs et les volumes. Fondée en 2019 par l’architecte My-Linh Tôn, anthropie studio a rapidement su imposer sa vision de l’architecture grâce à des projets divers toujours travaillés de manière décloisonnée. Forte de ses expériences auprès de Lina Ghotmeh, puis de Nicolas Dorval-Bory, My-Linh Tôn défend aujourd’hui une approche transversale de l’architecture et envisage chaque espace comme un objet d’art total. Pour l’appartement MAL, elle a entièrement joué sur les volumes, travaillé les couleurs, simplifié les lignes et optimisé l’espace. Ce petit appartement haussmannien se démarque par une organisation spatiale fragmentée. Située au centre de l’appartement, la cage d’escalier le divise en deux parties distinctes : les espaces de vie et les espaces privés. Il a donc fallu tenir compte de la cage d’escalier, de la façade unique et mono-orientée et du plan rectangulaire pour repenser l’organisation spatiale, la circulation de la lumière et l’identité de l’habitation. En se réappropriant la transversalité haussmannienne de l’appartement, My-Linh Tôn a fait le choix de revaloriser la distribution en enfilade en créant un jeu de portes ouvertes et fermées, ce qui permet de réunir les espaces ou de les dissocier à sa guise. L’architecte a ainsi créé un noyau central dont les différents espaces sont délimités par une grande baie vitrée. Dessinée sur-mesure et sculptée dans un chêne massif, cette verrière sépare la cuisine de la chambre-bibliothèque tout en laissant la lumière naturelle circuler. Les tonalités blanches et naturelles se déclinent sur toutes les surfaces, et renforcent les lignes tranchées des volumes. Une deuxième galerie d’un vert olive profond signale les transitions entre extérieur et intérieur, entre espaces partagés et espaces intimes, et parachève l’identité de l’appartement. Pour en savoir plus, visitez le site et le compte Instagram d’anthropie studio. Visuels : © Juliette AlexandreLa Rédaction
Il y a 4 ans et 208 jours

MELJAC : Collection Cannelée

Leader des interrupteurs haut de gamme, MELJAC expose sa gamme d’appareillages électriques en laiton massif : la collection Cannelée. Dessinée en partenariat avec l’architecte et designer français Jean-Michel Wilmotte, et labellisée OFG, cette ligne de produits, qui se caractérise par sa surface ondulée, illustre le savoir-faire de la marque. Fabriquée en France, la collection Cannelée se démarque par les vagues régulières de sa surface, travaillée directement dans du laiton massif d’une épaisseur de 5,5 millimètres. Les patines – 15 finitions au choix – sont réalisées à la main et présentent des reflets qui varient en fonction de la lumière ambiante.Plusieurs leviers design sont disponibles, et différentes finitions de peinture RAL sont possibles. Chaque interrupteur de la gamme est adaptable sur boîtiers standards français et boîtiers suisses. Entièrement personnalisable grâce à des gravures et des combinaisons de mécanismes (interrupteurs, prises de courant, USB, RJ45, liseuses, panneau de commandes « Z », etc.), la collection Cannelée résulte de l’utilisation d’outils numériques de pointe et de l’irremplaçable main de l’homme. Des pièces d’exception aussi esthétiques que fonctionnelles ! Pour en savoir plus, visitez le site de MELJAC.Visuels : © MELJAC La Rédaction
Il y a 4 ans et 209 jours

stu.dere : Armazém Morinha

Le studio d’architecture et de design portugais stu.dere métamorphose un entrepôt en une boutique de jouets. À la demande des propriétaires, les architectes répondent par un espace lumineux, ouvert et ludique dédié aux enfants. Fondé en 2016 à Vila Meã (Portugal) par Ulisses Costa, stu.dere allie qualité et créativité dans des projets atypiques. Le studio promeut une approche multidisciplinaire originale et établit des partenariats inédits avec des artisans pour imposer un style personnel et imaginer des intérieurs créatifs. Pour le projet Armazém Morinha, le studio stu.dere repense complètement l’organisation spatiale d'un entrepôt et crée un espace ludique inattendu semblable à un labyrinthe. Le grillage métallique, qui agit comme une barrière physique mais non visuelle, divise l’espace tout en laissant chaque fragment ouvert. En plus des espaces dédiés à l'exposition et au stockage des jouets, le rez-de-chaussée comprend un bureau et un local. Au premier étage, se trouve un studio photo habillé de bois.&nbsp;À côté des escaliers menant à l'étage, un petit espace à double hauteur, destiné aux enfants, est recouvert de plaques de polycarbonate dans lesquelles se reflètent les lampes de la boutique. Ces jeux de reflets évoquent les mondes magiques de l’enfance. Avec Armazém Morinha, le studio stu.dere propose aux vendeurs de travailler dans un cadre exceptionnel et invite les familles à profiter d’une expérience inédite.Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence stu.dere. Visuels : © ivo tavares studioLa Rédaction
Il y a 4 ans et 209 jours

Taillandier Architectes Associés : Solvéo

L’agence Taillandier Architectes Associés, en collaboration étroite avec Laurent Cambedouzou, vient de livrer le projet « Solvéo ». Installé dans un immeuble construit par l’architecte Philippe Vigneu pour la compagnie aérienne Air France dans les années 1990, ce nouvel ensemble tertiaire a un double objectif : moderniser le bâti existant et offrir des espaces de travail attractifs aux équipes de la société Solvéo. Filiale de Matéos électricité, spécialisée dans la production d’énergies renouvelables, la société Solvéo est installée dans l'ancien siège d'Air France, devenu celui du groupe. À sa demande, l’agence Taillandier Architectes Associés a conçu un ensemble de bureaux de 1 421 mètres carrés largement vitré qui s’insère subtilement à l’immeuble de Philippe Vigneu. L’idée du projet est de repenser le bâti existant pour l’adapter à ses nouvelles activités. Les architectes de Taillandier Architectes Associés ont construit un nouvel espace de stockage, ajouté une surélévation sur deux niveaux et restructuré le rez-de-chaussée afin de créer une entrée indépendante dédiée à la société.&nbsp;L’organisation en plan est simple et rationnelle. Le nouveau bâtiment comprend un patio central autour duquel s’articulent les deux niveaux supplémentaires. Ce parti pris permet non seulement de créer un espace confortable doté d’un jardin suspendu, mais aussi d’offrir aux salariés des vues exceptionnelles sur le paysage arboré alentour. L'ensemble joue sur la transparence et s'ouvre sur l’extérieur.&nbsp;Avec le projet « Solvéo », l’agence Taillandier Architectes Associés réussit le tour de force d'insuffler modernité et légèreté à un immeuble ancien sans le dénaturer.Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Taillandier Architectes Associés.Visuels : © Luc BoeglyLa Rédaction &nbsp;
Il y a 4 ans et 212 jours

Galerie MICA x Studio Briand & Berthereau : Askorn

La Galerie MICA collabore avec le Studio Briand & Berthereau pour créer une collection de tables modulables, intemporelles et fonctionnelles. La galerie et le studio misent sur une belle économie de moyens et dévoilent cet automne la collection « Askorn », une gamme de tables créatives. Le projet « Askorn », littéralement « os » en breton, résulte d’une réflexion collaborative entre la Galerie MICA, fondée en 2001 par Michaël Cheneau à Saint-Grégoire (35), et le Studio Briand & Berthesur, créé en 2011 par Joran Briand et Arnaud Berthereau, sur l’économie de moyen et la fonctionnalité des objets. De ces échanges est née une pièce personnalisable, une « dorsale » simple pouvant s’assembler différemment avec des pieds en fonte et être à chaque fois unique. Sans fioritures, ni éléments superflus, Asksans s’assemble d’abord à lui-même pour devenir une simple table basse. Le plateau transparent et sa base réfléchissante sont ajoutés seulement pour magnifier la pièce en fonte principale. Une collection aussi créative que responsable. Pour en savoir plus, visitez les sites de la Galerie Mica et du Studio Briand & Berthereau. Visuels : © Lise GaudaireLa Rédaction
Il y a 4 ans et 215 jours

Rencontre avec : Warren & Laetitia

Warren et Laetitia se sont rencontrés sur les bancs de l’université Panthéon-Sorbonne, puis sont partis étudier à l’université de Strasbourg. Après l’obtention de leur diplôme de master en design, Waren s’est formé dans l'agence de l’architecte et designer Antoine Phelouzat à Paris, Laetitia a fait ses armes auprès de la designeuse industrielle Irena Übler au Portugal. En 2018, ils décident de travailler ensemble et fondent le studio warren & laetitia. Muuuz : Quand et pourquoi avez-vous choisi de créer ensemble votre studio de design ?Warren et Laetitia : Nous avons décidé de nous associer en 2019, un an après la fin de nos études. Suite à nos expériences professionnelles respectives, nous avons ressenti le besoin de créer notre propre studio de design et eu envie de continuer à travailler ensemble comme nous avions pu le faire à plusieurs reprises durant nos études.Quels objets avez-vous commencé par imaginer et fabriquer ?Notre premier objet imaginé ensemble pour notre studio est la soucoupe pour plantes baptisée « flocflac ». Aujourd’hui édité par batch.works, cet objet n’est pas fabriqué par notre studio. Notre premier objet produit en auto-édition est le double bougeoir 2.20.Vous fabriquez principalement des objets imprimés en 3D à partir de matériaux recyclés et recyclables. Pourquoi avez-vous choisi ce mode de production ?Dans un premier temps, nous n’avions pas envisagé l’impression 3D comme un mode de production. C’est d’ailleurs pourquoi la soucoupe Flocflac a évolué entre le prototype que nous avions réalisé et l’objet produit par batch.works. Nous avons dû redessiner la soucoupe pour l'adapter à la production en impression 3D. C’est comme ça que nous avons commencé à concevoir des objets spécifiquement pour être produits en impression 3D. Ce mode de production nous permet de produire nos objets nous-même et donc de garder la main sur la qualité et le contrôle de la chaine de production.Le choix de matériaux s’est fait assez naturellement car nous ne voulions pas travailler avec des matériaux non recyclables. Assez rapidement, nous avons commencé à collaborer avec Reflow qui produit du filament pour impression 3D recyclé à 95% et recyclable jusqu’à dix fois. Cela nous semble être une bonne alternative, car le plastique est un matériau de moins en moins apprécié, on l’associe directement au plastique à usage unique qui est une énorme source de pollution. Travailler en collaboration avec Reflow, qui recycle justement du plastique à usage unique, nous permet de produire des objets en plastique recyclé à usage multiples. Cette démarche a beaucoup de sens pour nous.Quels sont les avantages de l’impression 3D ? L’impression 3D comme mode de production a différents avantages. Elle nous permet notamment de travailler avec très peu de stock et de posséder nos propres machines. Aujourd’hui, nous travaillons avec quatre imprimantes qui nous permettent de répondre assez rapidement à nos commandes d’autant plus que nous imaginons nos objets en prenant toujours en compte leur temps de fabrication afin d’optimiser au mieux notre production.Et ses inconvénients ?Selon nous, les principaux inconvénients de l’impression 3D sont liés à nos choix de conception. Nous essayons de concevoir autant que possible des objets « rapides » à produire. Les imprimantes 3D sont parfois un peu capricieuses surtout quand nous cherchons à obtenir un rendu précis. Nous passons donc beaucoup de temps à affiner les réglages de nos machines mais c’est cool et satisfaisant. C’est sûrement notre côté un peu nerd.Vous fabriquez des objets du quotidien, et proposer de les concevoir selon trois principes : la modularité, la possibilité de réglage ou d’ajustement, et l'appropriation. C'est-à-dire ?Oui, nous aimons concevoir des objets du quotidien, tout en y intégrant certains principes auxquels nous tenons beaucoup. Par exemple, le demi-vase Mimo est une extension de bocal alimentaire. Chaque demi-vase est compatible avec au moins deux diamètres de bocaux, ce qui permet une certaine flexibilité. C’est ce processus d’appropriation de l’objet qui nous intéresse. On peut choisir son bocal avec lequel on veut faire un vase et le changer ou non. La notion de choix est centrale dans notre studio car nous souhaitais laisser aux utilisateurs le choix de l’usage. Le double bougeoir est un autre exemple, c’est un seul objet pour deux usages potentiels, pas radicalement différent l’un de l’autre, mais quand même différent. Tous nos objets ne sont pas pensés en suivant systématiquement ces principes, mais dès que l’on peut on essaie de leur appliquer. C’est une méthode de travail assez intéressante parce que cela peut donner naissance à des formes nouvelles. Depuis 2019, vous travaillez avec batch.works. Comment abordez-vous cette collaboration ?Nous avons beaucoup de chance de collaborer avec batch.works car ce partenariat a commencé très peu de temps après la création de notre studio. Batch.works nous a contacté pour éditer notre premier objet : la soucoupe pour plantes Flocflac. C’est une collaboration qui s’est fait rapidement et c’était chouette car cela nous a permis de participer au London design festival en 2019.Quelle est votre démarche créative ?C’est une bonne question ! Nous dessinons assez peu surtout parce que nous avons la possibilité de prototyper très tôt et très vite grâce à l’impression 3D. La plupart du temps, nous faisons plusieurs prototypes imprimés en 3D et nous échangeons beaucoup entre nous sur les changements à apporter. C’est d’ailleurs la seule chose que nous faisons vraiment à deux, car c’est dans l’échange que nous trouvons les réponses aux problèmes qui se posent lors de la création de nos objets. De plus, le fait de passer par l’impression 3D lors du prototypage nous permet aussi d’anticiper toutes les questions liées à la production du futur objet, car nous utilisons la même machine pour prototyper et produire nos objets.Pouvez-vous nous parler de votre approche écoresponsable du design ?Nous avons un peu de mal avec l’adjectif écoresponsable, c’est d’ailleurs pourquoi nous ne l’employons jamais pour qualifier notre travail. Nous faisons des choix qui nous semblent évidents comme la production locale, les matériaux recyclés et recyclables français ou européens, et nous ne proposons pas d’expédition en dehors de l’Europe. Nous allons d’ailleurs bientôt pouvoir proposer une livraison à vélo à Paris. Mais cela ne fait pas partie d’une stratégie qu’on pourrait qualifier d’écoresponsable parce que c’est juste du bon sens pour nous et on ne se voit pas faire autrement. Le terme « écoresponsable » est polysémique et ses critères réels restent flous. Nous ne préférons donc pas l’utiliser par peur de tomber dans le champ lexical du greenwashing. Et après ?Aujourd’hui, nous avons plusieurs idées de projets auxquelles nous réfléchissons et que nous souhaiterions développer mais, comme nous travaillons souvent en autoédition, la production de nos objets nous prend beaucoup de temps. Nous aimerions beaucoup fabriquer notre propre plastique recyclé, mais c’est assez complexe surtout pour obtenir un matériau stable donc c’est plutôt de l’ordre du rêve… Sinon nous souhaiterions proposer des objets composés uniquement de matériaux recyclés. Pour certaines couleurs, nous ne trouvons pas de matériaux recyclés. Pour en savoir plus, visitez le site du studio warren & laetitia. Visuels : © warren & laetitiaLa Rédaction &nbsp;
Il y a 4 ans et 219 jours

Barrisol Normalu : Les nouveautés

Barrisol Normalu® est le leader mondial des plafonds tendus. Barrisol Normalu® allie tradition, innovation et technologie pour vous offrir les meilleures solutions pour vos murs et plafonds : acoustiques, lumineuses, imprimées, 3D et climatisées. Toutes les gammes de produits Barrisol Normalu® sont classées A+ et conformes aux normes européennes et internationales les plus strictes concernant la sécurité incendie. Ces produits contribuent au respect de l’environnement en étant 100% recyclables et certifiés Origine France Garantie. Depuis la création de l’entreprise, il y a plus de 50 ans, Barrisol Normalu® déposé plus de 100 brevets, reçu plus de 50 récompenses dans de nombreux pays.Barrisol Clim®, pour un air sain et un confort optimal, est un système de climatisation froid/chaud – Confort thermique AAA froid et AAA chaud selon la norme ISO 7730 – à travers le plafond, invisible, silencieux et homogène. Il peut être lumineux, acoustique et imprimé. Barrisol Clim®, c’est aussi la désinfection de l’air par la stérilisation UV qui permet de détruire jusqu’à 99,9% des germes, bactéries et virus. Il est conçu de 70% de matériaux recyclés. La toile Biossourcée® autant que la structure aluminium sont également 100% recyclables. Barrisol Clim® est ainsi idéal pour les lieux privés et publics (bureaux, écoles, aéroports, etc.).Barrisol Clim® a été primé à plusieurs reprises : l’entreprise a reçu le Janus de l’Industrie 2017 (France), le Solar Decathlon Middle East 2018 (Dubaï) dans le cadre d’un partenariat avec « Le projet Baitykool » pour sa climatisation invisible, silencieuse et homogène (1ère place en Développement Durable et 1ère place en Efficacité Énergétique), et l’AIT, Prix Spécial du Jury 2020 (Allemagne). Bureaux Bulthaup Koln Barrisol Clim®La société Bulthaup a choisi Barrisol Clim® pour ses bureaux. Ainsi, ils sont chauffés, climatisés et ventilées dans un silence total et sans courants d’air perceptibles. Le système Barrisol Clim® offre un confort inégalé aux employés, enveloppés par une agréable et douce sensation de fraîcheur ou de chaleur procurant un bien-être optimal. En été comme en hiver, le flux d’air conditionné effleure les parois extérieures. Les phénomènes désagréables de parois chaudes ou froides disparaissent. Un mouvement d’air naturel se crée dans le volume de la pièce, à des vitesses très lentes, quasi-imperceptibles. Il vous permet de vous débarrasser de tous les systèmes disgracieux et de libérer tout l’espace dans vos pièces.L’Ecole maternelle et le collège de la Wantzenau ornementent leurs plafonds de cadres Arcolis® Barrisol®Le bureau d'architecture DRLW a fait appel aux équipes de Barrisol Normalu® pour les salles de classe de l'école maternelle et le collège de la Wantzenau. Chaque salle de classe a été personnalisée avec une couleur spécifique et des photos adaptées (Print your Mind®) en fonction de l’âge des élèves. Dans les salles de classe maternelle, on y retrouve des images imprimées d’animaux en origami. En classe primaire, trois images représentant le passé (plumier), le futur (robot) et la nature (paysages) décorent les salles. Cette personnalisation accompagne le concept de M. Dietschy, qui souhaite que les élèves, en regardant les cadres, pensent à l’histoire et au futur tout en respectant la nature. Avec ses cadres décoratifs acoustiques Arcolis®, la solution Barrisol® offre tant aux élèves qu’aux professeurs un confort de travail optimal avec une performance jusqu’à aw : 1.0. Ces décors donnent envie d’aller à l’école. Les formats de panneaux et baffles acoustiques Arcolis® vous sont proposés à l’infini. Ils s’adaptent à tous les lieux ou supports et se parent d’un choix exceptionnel de millions de couleurs. Personnalisables à l’envie avec votre logo, votre texte ou votre visuel, les cadres Arcolis® deviennent vecteurs de communication, d’image et de bien-être. Vous pouvez nous fournir vos visuels pour votre projet sur-mesure.Avec ses produits innovants, Barrisol Normalu® vous apporte bien-être et créativité. Pour en savoir plus, visitez le site de Barrisol Normalu®. Visuels : 1-4) École Wantzenau - Architecte : DRLW 5-9) Bureaux Bulthaup Koln Barrisol Clim® - Réalisation : Barrisol® Wieler Raumkonzepte La Rédaction
Il y a 4 ans et 222 jours

Rencontre avec : Arnaud Sarteur

Après plusieurs années passées en Amérique Latine, l’architecte et designer français Arnaud Sarteur est revenu en France et se consacre depuis à la conception d’une architecture autonome innovante : la Station C.I.E.L. Rencontre avec un créateur inspiré. À la suite de plusieurs expériences de construction de maison à ossature bois traditionnelle, Arnaud Sarteur s’est intéressé à la simplification, la flexibilité et la qualité architecturale d’un habitat à moindre coût. Avec sa Station C.I.E.L., habitat clef en main innovant, écoresponsable, modulaire et multifonctionnel, il crée un lieu de vie facile à vivre et adapté à notre mode de vie contemporain. Muuuz : Comment est née la Station C.I.E.L. ? Arnaud Sarteur : L'idée était de faire un clin d'œil à la station spatiale, et d’envisager mon projet comme « une station terrestre ». J’ai créé des modules qui peuvent se connecter et s'assembler pour améliorer, au fur et à mesure, leur fonction et leur usage, et s'adapter à un mode de vie contemporain plus mobile, plus proche de la nature. J’ai pensé un habitat accessible pour tous, une construction moins onéreuse et de qualité qui s'adapte à l'évolution de la vie de chacun. La Station C.I.E.L. résulte aussi d’une réflexion sur les modes de production. Pour cette architecture, toutes les étapes de fabrication sont réalisées en un seul et même atelier afin de mieux gérer la maîtrise d'œuvre. Le module terminé est livré sur le terrain par camion. Les matériaux secs choisis s’inscrivent dans une démarche responsable : ils réduisent la production de déchets et la consommation d'eau sur le chantier. Avec la Station C.I.E.L., j’ai voulu créer un bâtiment à échelle humaine, un cocon personnalisable et éco-conçu. D'où vient son nom ?Le choix du bardage en revêtement « effet miroir », qui réfléchit le ciel et la nature environnante, fait de la Station C.I.E.L. un « objet-maison futuriste sculptural et mystérieux ». La Station C.I.E.L. tire donc son nom du bardage, mais aussi de l’acronyme C.I.E.L. : Construction Itinérante Extensible Légère. Votre expérience en Amérique du Sud a-t-elle inspirée ce projet ? Mon expérience en Amérique du Sud a fait évoluer mon regard sur l'habitat. Là-bas, les grands espaces sont disponibles, les paysages sont immenses et sauvages, les déplacements et les distances ne sont pas comptés. Ce séjour m’a vraiment donné envie d'habiter dans des espaces naturels, avec le souci de ne pas les dégrader et de les quitter sans impact. Quelques expériences de construction Wood Framing ont été mes premières approches de cette architecture. Le prototype de la Station C.I.E.L. a donc été conçu pour être extensible et connectable à d'autres modules. La structure bois s'assemble, et elle est reliée par des poutres métalliques. Chaque module est personnalisé et l'aménagement intérieur est proposé sur option, selon les besoins de chaque client. Avec quels artisans avez-vous collaboré pour ce projet ? Aujourd'hui, le défi de tout architecte est d'intégrer « le faire », et non pas uniquement le « penser ». J’ai donc pris part personnellement et activement au projet en expérimentant, en étudiant les matériaux et en réalisant un prototype, au sein du Fab lab collaboratif Made In Marseille. J'ai travaillé en collaboration et en partenariat avec les menuisiers-charpentiers, ferronniers résidents à Ici Marseille et des artisans locaux.Pourquoi avoir choisi le métal et le bois comme matériaux principaux ? J'ai aimé créer un contraste entre le côté futuriste métallique du bardage et de la couverture en métal poli miroir à l'extérieur et l’authenticité chaleureuse du bois à l'intérieur en laissant la charpente apparente.Selon vous, que signifie habiter l'espace ? L'être humain est marqué par ses habitats successifs. « Habiter l’espace » a une dimension existentielle. Comment imaginez-vous l'architecture du futur ?Je souhaite participer à la construction d’une planète habitable pour tous. L’homme et l'architecture vont commencer à s'effacer un peu afin de redonner de la place à la nature, et de rééquilibrer le rapport entre l'homme et son environnement. La nature va pouvoir réapparaitre dans sa splendeur, plus propre, plus harmonieuse, plus respectée. La Station C.I.E.L. s’inscrit dans cette démarche. Elle renvoie la lumière et se fond dans le paysage pour minimiser l'intrusion du bâtiment dans le paysage, comme un camouflage. La crise sanitaire a également été révélatrice de l'importance de la qualité architecturale : la hauteur sous plafond, les ouvertures, la lumière, le confort thermique participent à « être bien chez soi » et en harmonie avec la nature environnante. Dans mon architecture du futur, les matériaux de construction seront donc sélectionnés pour leurs qualités écologiques, leur résistance, leur pouvoir d'isolation, leur impact environnemental, des matériaux biosourcés locaux ou en circuit court. Devenir des architectes éco-responsable, voilà notre mission. La maison de demain sera une architecture simple et adaptative, un abri confortable et résilient facilement transformable avec une certaine autonomie de fonctionnement.Pour en savoir plus, visitez le compte Instagram de la Station C.I.E.L. La Station C.I.E.L. est exposée et ouverte aux visites sur rendez-vous au Parc Foresta à Marseille (13).Visuels : DRLa Rédaction
Il y a 4 ans et 223 jours

Exposition : Tsuyoshi Tane, Archaeology Of The Future

Du 17 octobre 2020 au 28 février 2021, le S AM Musée Suisse d’Architecture (Bâle) accueille l’exposition « Tsuyoshi Tane : Archéologie du Futur », et présente pour la première fois en Europe les réalisations de l’Atelier Tsuyoshi Tane Architects, agence d’architecture fondée en 2017 et basée à Paris. L'occasion de découvrir le travail et la démarche de son fondateur, l’architecte japonais Tsuyoshi Tane. Quel rôle l’architecture joue-t-elle dans la médiation entre passé et futur ? C’est la question à laquelle l’architecte japonais Tsuyoshi Tane (né en 1979) répond dans ses différents projets. Il débute chaque chantier par une phase de recherche, et inclut toujours l’histoire du site dans son processus de création. À rebours d’une architecture fonctionnelle, il défend une architecte référencée, envisagée comme une « archéologie du futur ». « Nous pensons que la mémoire n'appartient pas au passé mais qu'elle est une force motrice pour créer l'architecture du futur. »&nbsp;Tsuyoshi Tane, architecteAprès deux premières éditions, une à Tokyo (Japon) en 2018 et l'autre à São Paulo (Brésil) en 2019, c’est au tour du S AM Musée Suisse d’Architecture d’accueillir l’exposition « Tsuyoshi Tane : Archéologie du Futur ». La manifestation, qui présente treize projets à travers des maquettes, des croquis, des moodboards et des vidéos, révèle le travail de Tsuyoshi Tane, à la fois créatif, conceptuel et poétique. L’architecte japonais viendra enrichir son propos en présentant son approche originale de l’architecture lors de deux événements inédits : la conférence « Archaeology of the Future » (26 novembre 2020, 19 h, Ackermannshof, Bâle) et la table ronde « Context, Pretext, Subtext » avec Emanuel Christ (Christ & Gantenbein) et Catherine Gay (GayMenzel) (4 février 2021, 19h, SILO by TALENT, Bâle). « Exposition : Tsuyoshi Tane, Archaeology Of The Future », du 17 octobre 2020 au 28 février 2021, au S AM Musée Suisse d’Architecture, Bâle (Suisse). Pour en savoir plus, visitez le site du S AM Musée Suisse d’Architecture.Visuels : 1) Musée National Estonien, 2016. Tsuyoshi Tane et DGT Architects2) Hirosaki Museum, Japon, 2020. © Daici Ano3) Archaeology of the future. Inspiration wall. © ATTALa Rédaction
Il y a 4 ans et 226 jours

Birce Birgen et Tom Nacach : Carré de pêche

Depuis 2016, la communauté des communes des Sources du Lac d'Annecy (74), qui réunit Chevaline, Val de chaise, Doussard, Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Faverges-Seythenex, organise le Festival des cabanes aux sources du Lac d'Annecy. En 2020, le jury a notamment primé le projet de Birce Birgen et Tom Nacach. Ouvert aux étudiants en architecture et aux architectes diplômés, le Festival des cabanes aux sources du Lac d'Annecy est un concours qui a pour objectif de valoriser les paysages exceptionnels de la Haute-Savoie, ainsi que la matérialité des éléments qui s’inscrivent au sein du territoire. Pour la cinquième édition du festival, deux étudiants en architecture, Tom Nacach et Birce Birgen, ont construit une cabane en bois. « Ici, j’appartiens à l’eau et au ciel. Je ne suis qu’un ensemble de traits estompés avec des lignes en bois dans le paysage. »&nbsp;Tom Nacach et Birce Birgen, étudiants en architectureInstallé sur le plan d’eau de Marlens à Val de Chaise, la cabane d’Atelier Volpe est une construction, constituée de lattes de bois disposées verticalement et obliquement, qui marque une rupture dans la ligne horizontale du plan d’eau. C’est à la fois une structure ajourée qui offre des vues imprenables sur la nature environnante, un abri ouvert sur l’eau, un refuge où méditer et un carré de pêche.Avec la volonté d’'inscrire leur ouvrage dans le paysage, les étudiants ont conçu un carré de pêche discret et écoresponsable destiné à sensibiliser les locaux et les touristes à l’architecture, en plus d’accueillir les pêcheurs de la région. Pour en savoir plus, visitez le site du Festival des cabanes. Visuels : © David FoesselLa Rédaction
Il y a 4 ans et 231 jours

Rencontre avec : Inger Marie Jensen Hansen

En septembre dernier, l’éditeur de mobilier danois Carl Hansen & Søn a ouvert sa première boutique parisienne. Rencontre avec Inger Marie Jensen Hansen, responsable des accessoires, des boutiques et des sites de la marque. En 2017, après avoir pris sa retraite de son poste de médecin-cheffe du service des maladies rhumatismales et de directrice de la recherche à l’Hôpital universitaire d’Odense, Inger Marie Jensen Hansen, l’épouse de Knud Erik Hansen – l’actuel dirigeant de Carl Hansen & Søn – a rejoint la société. Aujourd’hui, elle est responsable des lignes d’accessoires, de tous les flagship stores et des boutiques en ligne. À l’occasion de l’ouverture de la première boutique parisienne de Carl Hansen & Søn, Inger Marie Jensen Hansen s’est confiée à la rédaction de Muuuz. Muuuz : Pouvez-vous nous raconter l’histoire de Carl Hansen & Søn ?Inger Marie Jensen Hansen : Depuis plus de 112 ans, nous sommes spécialisés dans la fabrication artisanale de meubles d’exception qui donne vie à des concepts de design visionnaires. Notre histoire remonte à 1908, lorsque l’ébéniste danois Carl Hansen ouvre un petit atelier de meubles sur l’île danoise de Fionie. Depuis lors, le succès de l’entreprise repose sur deux idées fondamentales : un engagement sans compromis en faveur du meilleur savoir-faire artisanal et des alliances avec des designers talentueux qui réinventent et affinent sans cesse le concept de design moderne. En 1934, le fils de Carl, Holger Hansen, reprend l’entreprise. À seulement 23 ans, Holger se révèle être la personne qu’il fallait, au bon endroit, au bon moment. Sa formation en ébénisterie, combinée à son ambition et au courage lié à son jeune âge, lui permet de développer l’entreprise en augmentant la productivité et en participant à des salons internationaux. En 1962, après avoir dirigé avec succès l’entreprise de son père pendant près de trois décennies, Holger meurt subitement d’une crise cardiaque. Les fils de Holger, Knud Erik et Jørgen Gerner, n’ont respectivement que 11 et 16 ans – trop jeunes pour lui succéder. La femme de Holger, Ella Hansen, prend la décision courageuse de reprendre l’entreprise familiale jusqu’à ce que ses jeunes fils atteignent l’âge adulte – une décision audacieuse pour une femme sans éducation en 1962. Le fils aîné, Jørgen Gerner, entre dans l’entreprise en 1973 et succède à sa mère en tant que directeur général en 1988. Le fils cadet, Knud Erik Hansen, prend la relève en 2002 et aujourd’hui, la petite menuiserie créée à Odense il y a plus d’un siècle est devenue une entreprise internationale de design.Quel a été le cheminement parcouru depuis la création de l’entreprise ? Aujourd’hui, quelle est sa démarche ?Depuis que Knud Erik Hansen, le petit-fils de Carl Hansen, est devenu la troisième génération à la tête de l’entreprise familiale en 2002, Carl Hansen & Søn a considérablement étendu sa présence internationale. Aujourd’hui, les meubles que nous fabriquons sont disponibles partout dans le monde et nous avons des flagship stores et des showrooms à New York, San Francisco, Tokyo, Osaka, Paris, Londres (Belgravia et Clerkenwell), Milan, Stockholm, Oslo, Copenhague et Gelsted, ainsi que des filiales commerciales en Europe, au Moyen-Orient, aux États-Unis, au Japon et à Hong Kong. Dans les années à venir, nous prévoyons d’en ouvrir d’autres dans un plus grand nombre de villes. Pourtant, malgré tous ces changements, notre engagement centenaire à produire des meubles classiques d’envergure internationale n’a pas évolué. Notre siège social se trouve maintenant dans la ville de Gelsted, sur l’île danoise de Fionie, et nous fabriquons également nos meubles dans nos sites de production voisins afin de garantir la meilleure qualité possible. Nous utilisons une combinaison de techniques traditionnelles et de nouvelles technologies pour créer un design moderne et intemporel. Depuis le début de la fabrication jusqu’au moment où nos meubles prennent place dans un nouvel espace intérieur, nous sommes guidés par le dévouement à des pratiques honnêtes et durables qui respectent l’héritage de notre fondateur et de nos designers. Quel est le processus de développement de vos meubles ?Depuis 2002, le PDG de Carl Hansen & Søn, Knud Erik Hansen a préservé l’héritage de cette dernière en matière de design, élaboré une stratégie pour les nouveaux talents et trouvé l’équilibre idéal entre artisanat et technologie. En pratique, cela signifie que Carl Hansen & Søn a automatisé le dur labeur qui épuisait auparavant les ébénistes, tout en veillant à ce que l’artisanat joue un rôle clé dans la production de classiques du design. Une fois que les machines informatisées ont découpé les différents éléments du meuble et assuré une qualité uniforme en vue du traitement ultérieur, les ébénistes prennent le relais pour assembler, polir, huiler, rembourrer, tisser et donner à chaque pièce cette finition particulière que seul un artisan qualifié peut apporter. Carl Hansen & Søn continue à respecter les traditions de l’artisanat et à s’appuyer sur les connaissances et l’expérience acquises au fil des générations. Les ébénistes et les tapissiers expérimentés continuent à exercer leurs métiers respectifs, tandis que les maîtres tisserands emploient un large éventail de techniques pour la production des sièges et des dossiers. L’étroite collaboration entre le nouveau designer et le fabricant aboutit à une culture où les défis de l’artisanat continuent à stimuler le développement de nouveaux designs.Depuis la création de l’entreprise, quelle est la relation entre Carl Hansen & Søn et les différents designers avec lesquels elle collabore ? Holger Hansen, fils de Carl Hansen, avait un œil sur Hans J. Wegner dans les années 1940, quand Wegner était encore un jeune ébéniste danois peu connu. En 1949, après avoir terminé ses dessins de nouvelles chaises, Wegner fait le trajet à bicyclette de Copenhague à Odense – une journée entière de trajet – où se trouvait l’entreprise de meubles de la famille Hansen. Une fois sur place, Wegner s’installe dans la villa de la famille Hansen, et dort dans la chambre du plus jeune fils, Knud Erik. Dès le début, les créations de Wegner sont uniques et sans précédent. Au cours de ses trois premières semaines, Wegner conçoit quatre chaises – CH22, CH23, CH24 et CH25. Wegner utilise des éléments modernes tels que des dossiers cintrés à la vapeur, des formes organiques, des bois clairs et des sièges tissés dans des constructions complexes qui aboutissent à des objets simples et élégants. La première collection de Wegner pour Carl Hansen & Søn est dévoilée en 1950 et connaît un succès immédiat. Malgré les premières réactions mitigées de la part des clients, la chaise Wishbone est ensuite surnommée « chaise nationale du Danemark », ce qui démontre la nature visionnaire du design de Wegner. L’intérêt pour la première collection ne se limite pas au Danemark et, en 1952, Holger Hansen crée un réseau de distributeurs agréés aux États-Unis. Avec ce succès commercial, Holger Hansen – qui a misé sur le jeune architecte – peut pousser un soupir de soulagement. Aujourd’hui, Carl Hansen & Søn continue à travailler en étroite collaboration avec le Hans J. Wegner Design Studio, en tant que premier fabricant mondial de meubles Wegner. Outre Wegner, Carl Hansen & Søn collabore également avec des designers et architectes célèbres tels que Kaare Klint, Børge Mogensen, Ole Wanscher, Nanna Ditzel et bien d’autres.Comment choisissez-vous les designers pour les nouvelles collaborations ? Quelles sont vos dernières collaborations ?Au fil des ans, Carl Hansen & Søn s’est attaché à préserver les classiques du design danois tout en continuant à élargir sa collection pour représenter de nouveaux créateurs influents. Notre objectif : réunir sous un même toit la crème des designs de meubles modernes les plus emblématiques. Nous nous associons également à des designers contemporains qui défendent les principes fondamentaux de la modernité danoise, à savoir la simplicité, la fonctionnalité et l’artisanat, tout en insufflant une nouvelle vie aux espaces modernes. Ces collaborations sont ancrées dans un respect commun pour une conception et une production réfléchies, et dans des perspectives qui apportent de nouvelles dimensions à notre catalogue. Notre partenariat avec le designer danois Rikke Frost, avec lequel nous avons lancé le canapé Sideways en septembre 2020, incarne ces valeurs.Et comment trouver et choisir des pièces dans les archives ?Nous recherchons dans les archives en étroite collaboration avec les proches des créateurs. Naturellement, nous tenons également compte de la demande et de notre collection, afin que le nouveau produit ait un sens. Pouvez-vous nous parler de la ligne d'accessoires ? La ligne d’accessoires Carl Hansen & Søn enrichit notre gamme de produits existante avec des articles uniques et inspirants provenant du Danemark et du monde entier. Tous les accessoires de Carl Hansen & Søn partagent un design de qualité, des couvertures tissées à la main jusqu’aux vases audacieux en verre, en passant par les chemins de table complexes cousus à la main et les miroirs fabriqués de mains d’expert. Chaque pièce est choisie avec soin pour apporter beauté, charme et chaleur aux intérieurs. Pourquoi avez-vous choisi d'installer votre flagship store à Paris ? Quels sont les défis et les objectifs de ce nouveau lieu ?Paris est un haut lieu du design. Les lignes classiques de notre collection correspondent bien au goût parisien. Aussi, comme la France est un marché émergent pour nous, avec des clients exigeant une qualité et un savoir-faire artisanal haut gamme, nous avons estimé qu’il était temps d’investir dans un lieu de vente, conformément à notre stratégie d’expansion internationale dans les grandes villes du monde, afin de pouvoir faire connaître Carl Hansen & Søn à un public plus large. Avec un flagship store, nous pouvons être en contact direct avec nos clients, ce qui nous permet de leurs offrir une expérience d’achat encore meilleure et de mieux comprendre le marché. Pour en savoir plus, visitez le site de Carl Hansen & Søn. Visuels : © Carl Hansen & SønLa Rédaction
Il y a 4 ans et 233 jours

Margaux Keller : Pin Parasol

Formes organiques, lignes sensuelles, multiples références à la Provence… la troisième collection de la designeuse Margaux Keller est un hommage au sud de la France. Diplômée de l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art Olivier de Serres et de l'École Boulle, Margaux Keller a fait ses armes dans des grandes agences, de Philippe Starck à la Fabrica. En 2012, elle retourne à Marseille (13), sa vie natale, pour y fonder son agence de design global, et collabore alors avec des marques prestigieuses telles que Yves Saint Laurent Beauté, Dior Parfums, Roche Bobois, Cartier, Made.com, La Redoute Intérieurs, Habitat. En 2015, elle devient directrice artistique de l'éditeur Bibelo, sans cesser ses activités à l’agence. Forte de son expérience, elle lance sa propre marque d’objets en 2019. Co-fondée avec Anaïs Fretigny, Margaux Keller Collections propose depuis des objets dessinés par Margaux Keller, fabriqués localement par des artisans, édités en série limitée et vendus en ligne sur le site de la marque. Cet automne, Margaux Keller a lancé sa série 03. Dessinée pendant le confinement, la collection « Pin Parasol » est inspirée de cet arbre iconique du bassin azuréen. « J’ai rêvé pendant ces soixante jours à un grand Pin Parasol : sa majesté, ses courbes, le vert profond de ses épines, son parfum envoûtant », raconte la créatrice. « Cette série 03 est une invitation à la contemplation, un hommage à cet arbre si emblématique d’un art de vivre dans le sud de la France », poursuit-elle. Sa troisième collection est composée du tabouret Fani, de l’étagère murale Pinède, des bougeoirs Honorine et Panisse et des verres Parasol, tous inspirés par ce conifère majestueux. Pour en savoir plus, visitez le site de Margaux Keller Collections. Visuels : © Margaux Keller CollectionsLa Rédaction
Il y a 4 ans et 234 jours

Zoom sur : ARCHIK

Installée à Marseille (13), Toulouse (31) et Paris (75), l’agence pluridisciplinaire ARCHIK cherche à « replacer l’architecture au centre de l’immobilier » en proposant à la vente des biens « à vivre » ou « à rénover ». Zoom sur une agence qui fait bouger les lignes de l’immobilier, de l’architecture et du design. Fondée par Amandine et Sébastien Coquerel en 2015, ARCHIK est une agence pluridisciplinaire qui apporte des compétences transversales alliant expertise immobilière, maîtrise d’œuvre architecturale et édition de mobilier. De l’achat d’un bien à la décoration d’intérieur, en passant parfois par une rénovation, ARCHIK accompagne ses clients à chaque étape de leur projet d’achat immobilier. ARCHIK sélectionne des biens immobiliers à forte valeur ajoutée, et propose ensuite à la vente ces biens « à vivre » ou « à rénover ». Les architectures « à vivre » sont des logements clés en main tels que des appartements décorés par des architectes d’intérieur et des maisons atypiques construites par des architectes. Les architectures « à rénover » rassemblent des biens de caractère qui nécessitent des travaux, comme des appartements et des maisons à rénover, ou des anciennes usines à réhabiliter en loft. Lors de la vente de ces biens « à rénover », ARCHIK met en relation les propriétaires avec des architectes et des décorateurs, qui imaginent un intérieur à leur image. En plus de ses deux activités principales, ARCHIK édite des créations signées de designers invités. Au gré de ces cartes blanches, les créateurs se prêtent au jeu de la cocréation et conçoivent une pièce inédite, fabriquée en France et éditée par ARCHIK en série limitée. De ses collaborations sont nés le bureau Opu(s) signé Nova Obiecta, le tabouret Modulo créé par Binôme, le miroir Kihcra imaginé par Charlotte Juillard, les baladeuses Dota dessinées par Samy Rio et la suspension Onde(s) du StudioFoam. Actuellement niché dans un espace éphémère dans le Haut-Marais, l’antenne parisienne ARCHIK ouvrira prochainement un lieu hybride, qui réunira une agence et une galerie. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence ARCHIK.Visuels : © ARCHIKLa Rédaction
Il y a 4 ans et 237 jours

AMOO : Providència

À Barcelone (Espagne), dans le quartier de Gràcia, l’agence d’architecture AMOO vient de rénover un penthouse de 60 mètres carrés. Niché au dernier étage d’un édifice historique de Barcelone, le penthouse Providència, rénové par Aureli Mora et Omar Ornaque, est un rectangle divisé en deux espaces distincts. À rebours de la tradition, les architectes ont créé un appartement très contemporain en inversant la distribution et les fonctions habituelles de chacune des pièces du penthouse. À la demande la propriétaire, les maîtres d’œuvre ont abattu les cloisons, puis ouvert l’espace. La chambre, désormais dotée d’une salle de bain et d’un dressing, est un grand espace d’intimité. Lumineuse et spacieuse, la salle de séjour est une pièce à vivre modulaire et multifonctionnelle, qui réunit le bureau, le salon, la salle à manger et la cuisine. Les confortables banquettes et les bibliothèques renforcent l’ambiance chaleureuse de la pièce. Le pilier ionique en marbre rose, plaqué sur le bord du mur porteur, apporte une touche d’originalité à l’espace. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence d’architecture AMOO. Visuels : © José HeviaLa Rédaction
Il y a 4 ans et 238 jours

Bolia : Comment sera le monde en 2040 ?

Depuis sa création en 2000, la marque danoise Bolia défend un design contemporain en collaborant avec des designers passionnés. À l’occasion de son vingtième anniversaire, elle invite neuf personnalités à partager leur approche de la création et leur vision du monde dans une série de podcasts inspirants. La société danoise Bolia met à l’honneur la création et le design dans des podcasts qui abordent l’avenir. Lancés en 2020, dans une période marquée par la crise sanitaire, les podcasts produits par Bolia donnent la parole à neuf personnalités. Ces artistes contemporains s’interrogent, explorent différentes problématiques sociétales et tentent de déterminer les défis des « vingt prochaines années ». Ils abordent différents sujets comme l’alimentation, le travail ou encore le beau, et imaginent comment sera le monde en 2040.Les neuf épisodes, disponibles sur le site de Bolia, évoquent différentes thématiques relatives aux possibilités, aux espoirs et aux rêves de demain. Le typographe autrichien Stefan Sagmeister définit les effets positifs du beau sur le bien-être. Aubrey de Grey, gérontologiste biomédical britannique et directeur scientifique de la fondation de recherche SENS, étudie la médecine régénérative et s'intéresse au prolongement de la vie. Le consultant danois Martin Lindstrøm dresse une typologie des consommateurs de demain et aborde les changements comportementaux liés à la Covid-19. À la tête de l'entreprise New Ways of Working, Louise Opprud s'intéresse à l'influence de l'intelligence artificielle et de l'automatisation sur les espaces de travail et de vie. Diplômée de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Copenhague, Maja Malou Lyse parle de l’avenir de la sexualité. Le chef canadien David Zilber anticipe les habitudes alimentaires des vingt prochaines années. L’architecte et designer James Ludwig imagine les espaces de travail de demain. Christian Groes, anthropologue et chercheur en études sur le genre à l'université de Roskilde, se passionne pour les relations du futur. Et Tor Nørretranders envisage l’échelle de résonnance des vingt ans à venir. Bonne écoute ! Pour en savoir plus et écoutez les podcasts, visitez le site de Bolia. Visuels : © Bolia La Rédaction
Il y a 4 ans et 244 jours

Guillaume Alan : Appartement Trocadéro

Guillaume Alan conjugue des éléments d’architecture classiques et des matériaux nobles avec des meubles très contemporains dans un appartement haussmannien du 16e arrondissement. Niché à deux pas du Trocadéro, dans le 16e arrondissement, l’appartement est spacieux, lumineux et chic. Conscient du potentiel de l’endroit, Guillaume Alan a entièrement réorganisé et réinterprété cet appartement en valorisant son harmonie visuelle et son identité. Chaque pièce de l’appartement a été pensée comme une entité inscrite dans un tout, où des beaux matériaux aux teintes sobres et des meubles dessinés sur-mesure se marient parfaitement.Dans l’entrée spectaculaire se succèdent désormais des arches en pierre brute dans lesquelles des miroirs sont encastrés. Dans le salon, l’ambiance est à la fois feutrée et accueillante : des voûtes accentuent la hauteur sous plafond et la grande baie vitrée dessinée sur mesure laisse entrer la lumière. Au sol, des lames de marbre côtoient du parquet en chêne brossé. Dans la salle à manger et dans la cuisine, des lignes tranchées contrastent avec les courbes organiques du mobilier. La chambre parentale donne sur la salle de bain. Sans fioritures, ni ornements superflus, la salle de bain affiche une simplicité sophistiquée, et se démarque par son sol marbre au veinage discret. Partout dans l’appartement, Guillaume Alan a décliné une palette de couleurs sobres et minérales, et distillé des meubles sophistiqués. Un espace minimaliste tout en volume et lumière. Pour en savoir plus, visitez le site de Guillaume Alan. Visuels : © Guillaume Alan La Rédaction