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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

(5579 résultats)
Il y a 4 ans et 247 jours

Zoom sur : TIPTOE

Fondée en 2015 par Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada grâce à un financement participatif, la marque TIPTOE promeut une démarche écoresponsable et produit, en collaboration avec des designers, des meubles modulables et durables. Issu d’une famille d’artisans métalliers de la vallée de Chamonix (74), Matthieu Bourgeaux est passionné de design et d’architecture d’intérieur depuis toujours. Il a fait une école de commerce où il a rencontré Vincent Quesada. En 2015, après leurs études et des expériences professionnelles diverses, Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada décident de s’associer pour lancer leur marque écoresponsable de meubles. TIPTOE est née. « Nous rêvions de meubles durables, qui auraient plusieurs vies aux côtés de leurs propriétaires », Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada, fondateurs de TIPTOE. TIPTOE défend une approche écoresponsable du design et se revendique du Slow Design, une tendance qui consiste à faire moins mais mieux. « C’est encore peu connu, mais le secteur du mobilier est en retard sur la prise de conscience environnementale. Nous sommes donc très fiers d’être 100% made in Europe et d’essayer à notre échelle de faire bouger les choses, en proposant des objets mieux pensés, mieux produits, et faits pour durer toute la vie », explique Matthieu Bourgeaux. Les meubles TIPTOE – des tabourets, des chaises, des tables, des consoles et des étagères – sont donc produits en Europe avec des matériaux durables selon un mode de production responsable. L’entreprise familiale Bourgeaux et fils fabrique les pièces métalliques, comme les pieds et les équerres, en Haute-Savoie, tandis que les éléments en bois ou en plastique recyclé, comme les assises et les plateaux de table, sont produits en Europe. Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada ont toujours eu pour objectif de concevoir des meubles soignés, fonctionnels et simples, en minimisant au mieux leur impact environnemental. Présentée à l’ocassion de la Paris Design Week 2020 (3-12 septembre) dans leur pop-up store parisien, la chaise SSDr – Simple, Solide, Durable, recyclée – est emblématique de la démarche de la marque. L’assise et le dossier en plastique polypropylène recyclé sont produits en Europe par des entreprises qui s’engagent pour l’environnement. Les cinq éléments qui la composent sont tous remplaçables et recyclables, et s’assemblent en deux minutes avec une seule vis. Enthousiastes et engagés, les fondateurs de TIPTOE font bouger les lignes du monde du design en s’engageant dans la fabrication de meubles écologiques et durables. Jusqu’au 28 octobre, les meubles TIPTOE sont exposés dans le magasin éphémère de la marque. Pour en savoir plus, visitez le site de TIPTOE. Visuels : © TIPTOE.La Rédaction Pop-up store TIPTOE, 11 rue Debelleyme 75003 Paris
Il y a 4 ans et 247 jours

MIAW 2020 : Appel à candidatures

Organisés par le magazine Muuuz en partenariat avec le magazine d’a, les Muuuz International Awards récompensent chaque année les produits les plus remarquables de l'architecture, de l'agencement et de la décoration. L'appel à candidatures de l'édition 2020 est ouvert jusqu'au 15 novembre 2020. Pour la huitième année consécutive, les MIAW récompensent les produits les plus innovants de l'architecture et du design, et met en avant les fabricants les plus créatifs en assurant la promotion des nouveautés sélectionnées. Ils bénéficient d’un plan de communication de grande ampleur destiné à présenter les produits. Les lauréats disposent également du label « MIAW Winner 2020 » qu'ils peuvent utiliser dans leurs communications.Pour concourir, les produits doivent avoir été commercialisés sur le marché français après le 1er janvier 2019. Les lauréats pourront par la suite bénéficier d'une grande visibilité sur Muuuz et d'a, et ainsi assurer à leur produit le gage d'une belle reconnaissance.Pour participer, il vous suffit d’inscrire votre produit sur le site des Muuuz International Awards. Visuel : © Maxime BuotLa Rédaction
Il y a 4 ans et 249 jours

Friedmann & Versace : Boria

C’est au talentueux duo Friedmann & Versace que l’on doit le décor authentique et chaleureux de Boria, nouvelle table de la capitale. Inspirées par les univers de Madeleine Castaing, Yves Saint Laurent, David Lynch ou Virginia Woolf, Virginie Friedmann et Delphine Versace racontent toujours une histoire. Pour l’intérieur de Boria, elles évoquent les souvenirs d’une campagne fantasmatique et imaginent un intérieur chaleureux, où l’on peut déguster des spécialités du terroir.  « Nous avons voulu traduire l’authenticité et la convivialité des maisons de campagne », expliquent Virginie Friedmann et Delphine Versace. « Faire de Boria un lieu habité et empli d’une âme chaleureuse afin d’offrir un réel sentiment de chez soi », poursuivent-elles. L’atmosphère authentique de Boria résulte d’un savant mélange. Les décoratrices mettent en scène des couleurs désuètes – vert mousse, orange cuivré, terre brulée – et des beaux matériaux – bois, céramique, cannage, nacre, marbre –, et conjuguent du mobilier vintage, comme la grande table ovale d’inspiration Scarpa entourée de chaises chinées retapissées de velours, et des pièces dessinées sur-mesure, comme la cheminée en travertin, les canapés et les banquettes habillées de tissus Dedar, Pierre Frey ou Morris&Co. La piste du bar et les plateaux de table en marbre rouge Levanto apportent une touche de raffinement contemporain, tandis que les lampes quilles laquées aux abats jour brodés, les appliques Jean Roger ou encore les suspensions en nacre Verner Panton transforment le restaurant en un élégant cabinet de curiosités.Avec son décor au charme surrané, Boria est un rêve d’escapade à la campagne. Pour en savoir plus, visitez le site de Friedmann & Versace. Visuels : Hervé GoluzaLa Rédaction Boria, 43, rue du Château-des-Rentiers, 75013 Paris.
Il y a 4 ans et 254 jours

Rieder : Des façades en béton fibré pour les centrales géothermiques de Paris-Saclay

Avec ses éléments d’angles monolithiques sur les deux centrales énergétiques de ZAC Moulon et de ZAC Polytechnique, la façade en voile de béton concrete skin est non seulement remarquable par son architecture, mais aussi par sa durabilité et ses caractéristiques écologiques qui ont su séduire les concepteurs et les maîtres d’ouvrage. La ZAC Moulon et la ZAC Polytechnique font partie d’un réseau intelligent de chaleur et de froid à basse température utilisant de la géothermie profonde, et contribuent à faire de Paris-Saclay un éco-territoire à énergie positive. Bien évidemment, la maîtrise d’ouvrage a veillé à ce que les matériaux choisis pour ces bâtiments répondent à des exigences de durabilité et longévité. La façade en voile de béton concrete skin n’est pas interrompue par des fenêtres, et souligne ainsi la verticalité du projet et lui confère une apparence futuriste. Les éléments d’angle de la nouvelle gamme formparts fab en béton armé de fibres de verre et aux arêtes nettes impressionnent par leur modernité et leur élégance. Le jeu homogène de joints sur la façade est particulièrement exceptionnel. Les architectes de l’agence Fricout-Cassignol ont d’ailleurs attaché une grande importance à sa réalisation minutieuse. Un détail architectural très intéressant de l’ouvrage de la ZAC Moulon est la transition de la façade vers une partie semi-transparente, où elle se transforme en garde-corps pour le toit végétalisé, qui représente également la signature écologique du bâtiment.Pour Rieder, l’innovation et le développement durable sont deux des moteurs essentiels au perfectionnement constant de ses produits. Les panneaux plats en voile de béton ont une faible épaisseur de treize millimètres et réduisent ainsi le besoin en matières premières. Ils se déclinent en une multitude de coloris, surfaces et textures, et s’adaptent ainsi parfaitement à des projets architecturaux des plus variés. En renonçant à des composants superflus, le caractère et l’aspect authentique du béton est préservé. L’absence de produits polluants et dangereux comme le dioxyde de silicium cristallin en font un bardage dont l’usinage et la manipulation ne présente aucun danger – même en intérieur –, et rendent possible le recyclage complet des panneaux. Allant dans le sens d’une philosophie du zéro déchet, des technologies innovantes aident à optimiser les découpes et les déchets persistants sont en grande partie reconvertis en produits de plus petits formats. Afin de réduire son empreinte carbone, Rieder a mis en place une stratégie qui vise à systématiser l’utilisation d’énergies renouvelables pour la production, le remplacement d’une partie du ciment par d’autres liants plus écologiques et la compensation de l’empreinte carbone inévitable par des mesures supplémentaires sur lesquelles le groupe va communiquer prochainement.Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Rieder et visitier le site de Rieder, ainsi que son compte Instagram et sa page Facebook. Visuels : © Rieder La Rédaction
Il y a 4 ans et 257 jours

Young Moroccan Architecture Awards 2020 : Appel à candidatures

Créés par le groupe Archimedia, les Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) récompenseront la créativité des réalisations architecturales signées par des jeunes architectes marocains. L’appel à candidatures de la première édition est ouvert aux architectes de moins de 45 ans jusqu’au 10 octobre 2020. En 2020, les YMAA vont décerner des prix aux jeunes talents de l’architecture marocaine afin de mettre en valeur les réalisations architecturales les plus emblématiques du pays. Porté par le groupe de presse Archimedia, ce palmarès distinguera pour la première fois les projets des meilleurs architectes marocains dans 32 catégories, qui visent à rendre compte de l’ensemble des pratiques architecturales. Présidé par l’architecte de renom Taoufik El Oufir, le jury sera composé de professionnels du secteur comme l’architecte Christian de Portzamparc, et décernera trois distinctions dont deux prix qui récompenseront les projets de fin d'études d’étudiants marocains scolarisés au Maroc ou à l’étranger. La première édition des Young Moroccan Architecture Awards mettra à l’honneur l’architecture contemporaine marocaine, et assurera aux jeunes lauréats une reconnaissance importante dans le secteur et une couverture médiatique internationale Pour participer et tenter de remporter un prix, il vous suffit de vous inscrire sur le site des YMAA.Visuels : © YMAALa Rédaction
Il y a 4 ans et 257 jours

Prix d’architectures 2020 : Les lauréats

Porté par la revue d’a et décerné par un jury composé exclusivement d’architectes, le Prix d’architectures 10+1 a récompensé onze réalisations architecturales construites en France l’année passée. Pour la deuxième édition de son prix, la rédaction du magazine d’a a révélé son palmarès jeudi 17 septembre au Centre Georges Pompidou. Découvrez les lauréats 2020 ! Grand Prix d’architectures Parmi les onze lauréats, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou a reçu le Grand Prix d’architectures pour la station de pleine nature de Mandailles-Saint-Julien (15). Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés, Station de pleine nature à Mandailles-Saint-Julien (15) Pour la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés a transformé une ancienne école en une station de pleine nature, un espace pluriel voué à accueillir randonneurs et estivants. Les 10 Prix d'architectures Buzzo Spinelli architecture & Antoine Dufour Architectes, le Mantinum à Bastia (20)   CAB ARCHITECTES, Logements de la ZAC du Port à Pantin (93)   Abinal & Ropars, Logements sociaux boulevard Vincent Auriol à Paris (75) Grafton Architects, Toulouse School of Economics à Toulouse (31)   KAAN Architecten & Jean-Pierre Pranlas-Descours, Chambre des Métiers et de l’Artisanat à Lille (59)   Renzo Piano Building Workshop, Maison de l’Ordre des Avocats à Paris (75)   Charles-Henri Tachon, architecture & paysage, Logements de la Caserne de Reuilly à Paris (75)   Atelier Marc Barani, École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles (13)   GENS, Transformation d’une grange en commerce à Avricourt (57)   Sophie Delhay Architecte, 40 logements modulables à Dijon (21)   Pour en savoir plus, visitez le site de d’a et celui Prix d’architectures 10+1. Visuels : 1) © Benoît Alazard2) © Benoît Alazard3) © Corse Aerovision4) © Abinal & Ropars5) © Gilbert Dennis 6) © Fernando Guerra7) © Sergio Grazia8) © Gilles Bretin9) © Serge Demailly10) © Ludmilla Cerveny11) © Bertrand VerneyLa Rédaction
Il y a 4 ans et 258 jours

Zoom sur : Lisa Allegra

La jeune céramiste Lisa Allegra explore le contraste et l’équilibre de la matière avec ses pièces en terre cuite façonnées à la main. Pour la créatrice, la terre est un matériau singulier évoquant à la fois des souvenirs d’enfance et des objets anciens. À la croisée de l’artisanat et de l’art contemporain, ses collections « MOOR » et « APPAREL » nous invitent à découvrir son univers poétique. Diplômée de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg en design objet, Lisa Allegra (née en 1986) s’initie au travail de la terre au cours de ses études. Après avoir collaboré avec différents studios de design parisiens, elle quitte Paris en 2012 pour faire le tour du monde. À son retour, un an plus tard, elle fait ses armes dans la scénographie chez Diptyque à Paris. Aujourd’hui, elle vit et travaille à Barcelone (Espagne), où elle imagine et fabrique des objets et des meubles en céramique.« Changer d’échelle...Passer du travail de la main à celui du corps ... de l’espace de la table à celui de l’atelier me fait découvrir de nouvelles sensations, et en même temps me ramène à un engagement très intime, sans concession, total, presque obsessionnel. », Lisa Allegra, designer. Pour créer les pièces des collections « MOOR » et « APPAREL », Lisa Allegra a utilisé la même technique de modelage à la plaque mais a réalisé deux ensembles distincts. La collection « MOOR » rassemble des meubles contemporains aux formes sensuelles, tandis que la collection « APPAREL » réunit des vases figuratifs qui reproduisent des coupes de vêtements ou d’accessoires de mode. La collection « MOOR » comprend une table, un tabouret, trois lampes et des céramiques planters. Ces pièces en grès chamotté modelées à la main se démarquent par leur forme massive inspirée des bittes d’amarrage. À la fois objet fonctionnel et œuvre sculpturale, chaque pièce de la série retranscrit dans une forme minimale une certaine idée de l’équilibre. Conçus pendant le confinement, les neuf vases de la collection « APPAREL » sont des pièces uniques façonnées à la main de manière spontanée. En réfléchissant sur la mode, l’art et le design, Lisa Allegra a choisi de « travailler la terre comme une toile ou du cuir » pour « faire un patron, bâtir, coudre, plier, créer des bords bruts ou francs, puis figer par le feu, un tombé, un plissé ou une encolure... » Ainsi, chaque pièce de la collection marie des découpes franches et travaillés avec des détails audacieux nés de gestes spontanés et de mouvements aléatoires.À mi-chemin entre artisanat et art, les créations sculpturales de Lisa Allegra sont résolument contemporaines. Pour en savoir plus, visitez le site de Lisa Allegra. Visuels : Lisa AllegraLa Rédaction
Il y a 4 ans et 259 jours

Klai Juba Wald Architecture + Interiors : Pechanga Resort Casino

La conception de l'hospitalité dans les complexes avec casino est un enjeu de taille. Le concept même d'hospitalité signifie « se sentir bien » dans un endroit qui n'est pas votre maison mais qui vous donne l’impression d'être chez vous. Le spectre de l'hospitalité va au-delà des hôtels avec casinos haut de gamme, des restaurants étoilés au Michelin, des boutiques et des grandes marques. De nombreuses agences d'architecture et de design d'intérieur ont en tête cette même idée afin de créer et concevoir des lieux à la fois accueillant et moderne dans lesquels le visiteur se sentira bien accueilli. Pour le Pechanga Resort Casino, Klai Juba Wald Architecture + Interiors a relevé le défi de placer l’hospitalité au centre de ce complexe avec casino. L’incroyable travail de KJWA+ILorsque vous regardez le travail de Klai Juba Wald Architecture + Interiors, vous ne voudrez peut-être jamais quitter cet univers autonome de détente et de jeu que l'on trouve dans les complexes de casino tels que le Pechanga Resort Casino. Le casino a connu une expansion de Klai Juba Wald Architecture + Interiors, et grâce au travail des architectes, sa superficie a doublé. Aujourd’hui, la superficie totale du complexe est de 470 000 mètres carrés : c'est le plus grand complexe de la côte ouest des États-Unis ! L'extension de 68 000 mètres carrés comprend divers espaces pour accueillir les conférences et les événements, deux nouveaux restaurants, un spa autonome, une piscine, ainsi que 568 chambres et suites. En outre, le casino du Pechanga Resort possède le plus grand étage de casino de Californie, soit un total de 188 000 m². Le casino dispose de plus de 5000 machines à sous avec des jeux également disponibles sur des plateformes en ligne comme le casino en ligne Starvegas. En plus des machines à sous, il y a également 158 tables de jeux, une salle de poker non-fumeur de 38 tables et un bingo ultra moderne de 700 places. Le défi pour KJWA+I était de faire fusionner l'ancien avec le nouveau. La pierre naturelle qu'ils ont utilisée pour la façade se présente sous la forme de majestueux piliers monolithiques, et le foyer agrandi dispose désormais d’un sol en marbre, très élégant rapport au béton estampé antérieur. Dans le hall, des sièges flexibles ont également été ajoutés à côté des fenêtres, des changements de niveau et des installations artistiques pour apporter un sentiment d'intimité à cet espace volumineux. L'acajou et le merisier sont les riches finitions de l'ensemble du hall. De plus, dans le hall, un plafond à facettes de 30 mètres de haut comprend plus de 100 panneaux métalliques qui ressemblent au merisier. À l'intérieur et à l'extérieur du complexe, il est possible d'admirer une installation d'éclairage globulaire qui descend dans l'escalier sinueux du spa. Et au milieu de celui-ci, un ensemble de sculptures aux formes organiques se réfèrent à des plantes exotiques. Au-dessus du bar de la piscine, il y a des parapluies aigue-marine et un auvent qui fournit de l'ombre à l'une des quatre piscines du complexe de bien-être de 25 000 m². Dans le foyer, il y a également un ensemble de luminaires qui évoquent les feuilles qui tombent et la pluie. Dans le salon de manucure, des rideaux ont été ajoutés pour apporter un peu d'intimité. Dans l'une des suites d'angle, qui peut accueillir quatre personnes, des fenêtres allant du sol au plafond ont été ajoutées pour offrir une vue sur les montagnes de Temecula.Le développement de la conception du casinoLe travail de Klai Juba Wald Architecture + Interiors ne s'arrête pas là ! Ils ont également collaboré avec l'équipe de "Live !" à la réalisation de la plus grande installation de jeu du Maryland (États-Unis) et qui comprend un nouveau casino Live ! Hotel and Event Center, 310 chambres installées dans une tour de 17 étages, des espaces de conférence et de réception modulables, une salle de concert et une station thermale. Klai Juba Wald Architecture + Interiors a donné aux logements et aux espaces publics de la résidence une touche cosmopolite et un sens de divertissement.Dès l'entrée de Live ! Casino & Hotel, l'atmosphère de l'hôtel est à la fois élégante et animée. Pour obtenir une introduction au Live ! Experience, le hall d'entrée accueille les gens avec un espace haut de plafond qui se caractérise par un bois riche, du marbre ciré et des lustres remarquables. Le café-bar se caractérise par des carreaux avec des motifs classiques d’insectes, un plafond blanc vif, des gants en verre étincelants et des murs jaunes ensoleillés. Le complexe de 4000 places est doté d'une grande salle de bal, d'une scène intégrée et d'une technologie de pointe en matière de son et d'éclairage. Le spa de l'hôtel comprend également cinq salles de soins luxueuses avec des espaces de soins privés qui permettent à ses clients de s'évader et de se détendre. Pour les amateurs d'art et les conservateurs, si jamais ils viennent passer du temps au Live ! Casino & Hotel, ils seront heureux de constater que la propriété présente la collection d’œuvres d'art collectées des propriétaires de l'hôtel, qui compte notamment des œuvres d'Andy Warhol.Pour en savoir plus, visitez le site de Klai Juba Wald Architecture + Interiors.Visuels : DRLa Rédaction
Il y a 4 ans et 261 jours

Paf atelier : Candy Shop

À l’occasion de l’exposition de la nouvelle collection du studio BehaghelFoiny, Paf atelier transforme l’espace marseillais de la Maison Archik en un laboratoire chromatique aux formes organiques. Paf atelier a mis en scène un espace ludique, qui se déploie à l’intérieur et à l’extérieur de la galerie Archik à Marseille (13), dialoguant avec l’architecture du lieu et les objets tubulaires colorés signés BehaghelFoiny.En partenariat avec les éditions Pli, le studio d’architecture pluridisciplinaire Paf atelier a conçu une étonnante scénographie pour accueillir la première exposition des designers Antoine Behaghel et Alexis Foiny, lauréats de la première édition du Pli Public Workshop. Loin de s’effacer derrière les pièces présentées, le décor immersif invite les visiteurs à découvrir par les sens la collection « Tubulure », et à faire l’expérience de l’espace domestique alternatif de BehaghelFoiny. Une plongée dans l’univers pop du Studio BehaghelFoiny.Studio BehaghelFoiny, du 11 septembre au 10 décembre 2020, à la galerie Archik à Marseille. Pour en savoir plus, visitez le site d'Archik, le compte Instagram de BehaghelFoiny et le site de Paf atelier. Visuels : © Paf atelier La Rédaction
Il y a 4 ans et 261 jours

ADC Awards 2020 : Merci à nos partenaires !

Pour la septième année consécutive, les ADC Awards 2020 ont récompensé quatorze réalisations architecturales remarquables le mercredi 9 septembre au Carreau du Temple à Paris (11e), à l'occasion d’une cérémonie clôturant le salon Materials & Light. Aujourd’hui, la rédaction remercie vivement les partenaires de l’édition 2020 ! Terreal Inspirée depuis plus de 150 ans par la beauté et les qualités naturelles de la terre cuite, Terreal conçoit, produit et commercialise des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment à travers quatre activités : couverture, structure, solaire et façade-décoration.  lemoal lemoal architectes : Centre social et culturel Gonzague Saint-BrisImplanté en limite séparative, le projet devait s’intégrer dans son environnement sans déranger le voisinage. Une contrainte forte, finalement source d’inspiration pour les architectes qui ont imaginé de faire descendre la toiture en façade arrière afin de fermer l’espace. Une coque protectrice intégrale réalisée en tuile plate Pommard, dont le pureau brouillé donne l’illusion d’une superposition irrégulière qui apporte un relief singulier aux bâtiments. Son panachage de teintes, de rouge feu à brun presque noir, apporte chaleur, convivialité et mouvement en façade.   360° Architecture : Groupe Scolaire Las FonsèsTraitée ici sur de grands aplats détachés de la façade, la brique émaillée surprend le spectateur par son incroyable capacité à gérer la lumière, en la réfléchissant à la manière du verre mais aussi en s’en imprégnant. Au point que le bleu ose toutes les nuances et les variations au fil de la journée et des saisons. D’une couleur sourde et presque noire par temps d’orage, il devient azur lorsque le ciel est dégagé et révèle alors toute sa luminosité. ---Poly-PacPoly-Pac propose à tous ses interlocuteurs des solutions innovantes, globales et clefs en main au service des architectures intérieures et extérieures, de la translucidité et de la maîtrise de la lumière. Rudy Ricciotti et forma6 : Gare de NantesL’Arcoplus 932-7 connectable est un système en polycarbonate pour couverture qui allie isolation, technicité (grandes portées) et esthétisme. Grâce a un travail développé en amont avec Demathieu et Bard, nous avons pu répondre aux valeurs particulières de transmission lumineuse et de facteur solaire en élaborant une plaque spéciale pour ce projet. Le choix du polycarbonate c’est imposé en raison de sa légèreté. C'est une qualité majeure pour s’adapter à la charpente tridimensionnelle innovante du projet. ---TECHNALTECHNAL est une entreprise française proposant des systèmes constructifs aluminium : façades et murs-rideaux, portes, fenêtres, baies coulissantes... « Parce que l’harmonie est essentielle à votre quotidien, nous imaginons des menuiseries créatrices de bien-être et toujours plus performantes. » Aussi, les solutions TECHNAL sont sur mesure et s’adaptent à chaque projet, en offrant un design épuré et des performances maximales pour répondre aux nombreux besoins du marché du bâtiment et du résidentiel, en neuf comme en rénovation. TECHNAL propose ses menuiseries en aluminium recyclé Hydro CIRCAL, un pas de plus vers le bas carbone et l’économie circulaire. Taillandier Architectes Associés : Campus EnovaL’agence Taillandier Architectes Associés a imaginé un programme sobre et à l’écriture résolument industrielle pour le nouveau Campus ENOVA implanté à Labège, à proximité de Toulouse. Ce bâtiment graphique en forme de L, regroupe quatre écoles supérieures (ESARC Évolution, ESG Toulouse, Digital Campus et LISAA). La structure béton érigée sur trois niveaux revêt une enveloppe vitrée constituée de murs-rideaux GEODE et de châssis SOLEAL 65, aux profilés en aluminium fins et discrets. Ces solutions TECHNAL ont été prescrites pour leur minimalisme.  --- VitrocsaL’invention de Vitrocsa ne porte pas sur la fenêtre minimale en elle-même, mais bien sur la transposition de celle-ci dans les normes contemporaines. Vitrocsa a réinventé la fenêtre minimale, aussi bien sous l’angle de l’exigence technique que de son aboutissement esthétique... Nicolas Dahan : Villa en BoisLa gamme V32 est renforcée thermiquement avec un profilé en fibre de verre. Cette gamme est faite pour des ouvertures standards coulissants ou fixes et la finesse du profilé permet d’augmenter la luminosité dans la pièce. ---METAL DEPLOYE® Implanté à Montbard en Bourgogne depuis 1902, METAL DEPLOYE® est le leader français de la production et de la transformation de métal déployé pour l’architecture et l’industrie. Le métal déployé est issu d’un procédé unique de cisaillage et d’étirage synchronisés du métal qui ne génère pas de pertes de matière. Réalisé à froid par des presses mécaniques, ce procédé de fabrication nécessite peu d’énergie et les chutes métalliques dues aux réglages techniques sont recyclables à 100%. VIGUIER architecture, urbanisme et paysage : Identity OneFS+ est un concept de contrôle solaire développé par le bureau d’études et les services techniques de la société METAL DEPLOYE. FS+ c’est toutes les compétences et l’expérience acquises depuis de nombreuses années dans l’accompagnement et la réalisation de projets architecturaux qui sont combinées pour apporter une solution de contrôle solaire économique et performante. Pour Identity, le choix du produit a été fait sur deux critères : protéger les niveaux de bureaux des rayons du soleil tout en laissant entrer le plus de lumière possible. ---Everlite Concept, Architecture LumièreEverlite Concept, Architecture Lumière accompagne depuis 1987 les architectes pour faire de la lumière naturelle une source de confort et de bien-être. Everlite Concept conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de haute qualité d’éclairage naturel et d’isolation thermique translucides alliant esthétisme, innovation et performance. Le bureau d’études et toute l’équipe se mobilisent pour guider les architectes, des premières esquisses jusqu’à la réalisation. PCA-STREAM : MO.CO.Le Danpalon® BRV d’Everlite Concept habille la surélévation du nouveau Quartier Général de la création contemporaine pour la métropole de Montpellier : le MO.CO., hôtel des collections. Côté cour de l’ouvrage, cet espace minimaliste contemporain tranche avec le reste du bâtiment-outil datant du XIXe siècle. Avec les caractéristiques translucides du polycarbonate qui composent le Danpalon® BRV, l’ouvrage évolue au rythme des éclairages, de son environnement. Le rétroéclairage donne une toute autre identité la nuit et fait signe dans le paysage urbain de Montpellier. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez les lauréats de l’édition 2020. La Rédaction
Il y a 4 ans et 266 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Prix du public »

Pour la deuxième année consécutive, la catégorie « Prix du public » récompense le projet architectural ayant obtenu le plus de votes sur le magazine Muuuz. Le « Prix du public » valorise ainsi la participation de nos lecteurs aux ADC Awards. Parmi tous les projets sélectionnés par la rédaction, le nouveau chai de la Maison Delas Frères signé Carl Fredrik Svenstedt s’est distingué avec plus de 16 000 votes ! Catégorie « Prix du public » Prix du public : Chai Delas Frères, Tain-l'Hermitage (26) – Carl Fredrik Svenstedt ArchitecteLe nouveau chai de la Maison Delas Frères est un monolithe raffiné à la façade remarquable, installé au cœur de la commune de Tain l’Hermitage (26). Déjà implantée dans la région depuis des années, la Maison Delas Frères se voit désormais enrichie d’un ensemble destiné à la production et à l’accueil du public imaginé par l’agence Carl Fredrik Svenstedt Architecte. Leur intervention s’articule en deux temps : la réhabilitation d’un hôtel particulier existant en un lieu de réception et la création d’un chai vinicole.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection des ADC Awards 2020.La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Les lauréats, catégorie « Intérieur »

La catégorie « Intérieur » récompense les projets d’architecture d’intérieur les plus remarquables selon quatre sous-catégories : « Résidentiel », « Café, Bar, Restaurant », « Hôtel » et « Commerce ». Focus sur les quatre lauréats de l’édition 2020. Catégorie « Intérieur » Prix « Intérieur – Résidentiel » : Appartement Jules César, Paris (75) – Atelier StevePauline Borgia, la fondatrice de l’Atelier Steve, s’appuie sur son expérience d’architecte pour réaliser la rénovation et l’aménagement d’un appartement parisien de 90 mètres carrés. Elle imagine un intérieur coloré, fluide et lumineux, où le parquet en chevrons, les radiateurs en fonte et les cheminées historiques se marient brillamment avec des panneaux, naturels ou écologiques, hauts en couleur. Prix « Intérieur – Café, Bar, Restaurant » : Cuisine, Paris (9e) – Federico Masotto Niché dans le sud de Pigalle, rue Condorcet, l’établissement Cuisine fait peau neuve. Petite boucherie historique du 9ème arrondissement, Cuisine se réinvente en bistrot branché sous la houlette du chef japonais Takao Inazawa et de son acolyte, l'œnophile français Benoît Simon. A mi-chemin entre le troquet parisien et l’izakaya nippon, ce lieu convivial invite les gourmets à se délecter de petits plats fusion et de vins naturels dans un décor vintage signé par l’agence Federico Masotto Architecte. Prix « Intérieur – Hôtel » : Cour des Voges, Paris (2e) – Lecoadic-ScottoÉcrin de verdure luxueux de Paris, la place des Vosges se voit agrémentée d’un hôtel offrant des vues d’exception sur cette place emblématique de la capitale. Pour le « Cour des Vosges », les architectes de l’agence Lecoadic-Scotto investissent les murs de l’ancien hôtel de Montbrun et proposent une réécriture contemporaine de ces espaces jusqu’alors délabrés. Prix « Intérieur – Commerce » : Maison Damyel, Paris (17e) – Jessica Barouch et Francesco BalzanoÀ deux pas de la place des Ternes (17ème) se cache un petit boudoir où se ruent déjà tous les gourmands en quête de cadeaux sucrés. Pour sa sixième adresse parisienne, la maison Damyel a fait appel à l’architecte d’intérieur et galeriste Jessica Barouch et au designer Francesco Balzano. À la demande du chocolatier, les deux créateurs ont imaginé un écrin tout doux, où le traditionnel « trop » des chocolateries laisse place à l’épure.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Intérieur ».La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage »

La catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage » met à l’honneur des projets architecturaux divers qui valorisent le paysage urbain ou naturel. Découvrez le lauréat 2020 de cette catégorie ! Catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage » Prix « Aménagements extérieurs & Paysage » : Capitainerie, Piriac-sur-Mec (44) – THE architectesLa capitainerie de Piriac-sur-Mer (44) fait peau neuve ! L’agence parisienne THE architectes restructure cet équipement portuaire installé dans une villa balnéaire fin-de-siècle et construit un nouveau volume : « un socle habité », qui se fond harmonieusement dans le paysage urbain. Une rénovation réussie qui valorise à la fois le patrimoine architectural et le bâti existant. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage ».La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Sport »

Choisi parmi dix projets très différents, le lauréat 2020 de la catégorie « Sport » se démarque par son écriture architecturale atypique et ses matériaux respectueux de l’environnement. Catégorie « Sport » Prix « Sport » : Complexe de Longueil-Sainte-Marie, Longueil-Sainte-Marie (60) – d+h Architecture EnvironnementLa commune de Longueil-Sainte-Marie (60) se voit doté d’un nouveau complexe multifonction dissimulant divers équipements sportifs et une salle polyvalente. Un ensemble épurésignée d+h Architecture Environnement qui fait la part belle aux matériaux naturels.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Sport ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Les lauréats, catégorie « Logement »

La catégorie « Logement » nomine les réalisations architecturales les plus admirables en matière d'habitat individuel et collectif. Cette année, les jurys et les lecteurs ont récompensé une étonnante maison familiale situé à Cherbourg (50) et un ensemble de 71 logements sociaux à La Courneuve (93). Catégorie « Logement » Prix « Logement – Individuel » : Les parapluies de Cherbourg, Cherbourg (50) – Trapèze ArchitectureLes Parapluies de Cherbourg (1964), célèbre film de Jacques Demy, renvoie désormais aussi au projet de Trapèze Architecture qui réinvestit l’ancienne manufacture des Parapluie de Cherbourg et la transforme en un loft contemporain d’exception. Point de Catherine Deneuve ici, mais un logement lumineux au caractère industriel résolument contemporain. Prix « Logement – Collectif » : 71 logements sociaux, La Courneuve (93) – JTB.architecture et MaO architectes Symptôme de la crise du logement des années 1960, la Cité des 4000 de La Courneuve (93) est rapidement devenue l'un des points sensibles de Seine-Saint-Denis, entre délaissement politique, violence et délabrement ; un constat qui aura attendu près de 50 avant d'être remis en question maladroitement avec la destruction de la barre Balzac en 2011. C'est dans ce contexte complexe qu'interviennent aujourd'hui les équipes de JTB.architecture et MaO architectes en proposant la construction de 71 logements sociaux.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Logement ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Enseignement »

Pour la septième édition des ADC Awards, la catégorie « Enseignement » récompense un groupe scolaire original parmi une sélection de projets divers, des structures de la petite enfance aux établissements d’enseignement supérieur, en passant par des centres de recherche de haut vol. Catégorie « Enseignement » Prix « Enseignement » : Groupe scolaire, Ambrières-les-Vallées (53) – Onze04 et Tristan Brisard ArchitecteLes agences d’architecture Onze04 et Tristan Brisard s’associent pour réaliser l’extension et la restructuration du groupe scolaire d’Ambrières-les-Vallées (53). Dans le cadre de ce projet, les architectes convoquent matériaux bruts et démarche écologique pour métamorphoser l’ancien établissement en un ensemble ouvert et lumineux, adapté aux méthodes d’apprentissage de l’école d’aujourd’hui.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Enseignement ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Vie citoyenne »

Découvrez le lauréat primé dans la catégorie « Vie citoyenne » par un jury pluridisciplinaire composé d'experts.  Catégorie « Vie citoyenne » Prix « Vie citoyenne » : Office de tourisme, Plainfaing (88) – studioladaLe collectif nancéien studiolada imagine un office de tourisme tout de rose vêtu pour la commune de Plainfaing (88). Dans le cadre de ce projet, les architectes, missionnés par la communauté d’agglomérations de Saint-Dié-des-Vosges, réalisent une petite entité accueillante à partir de matériaux locaux.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Vie citoyenne ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Les lauréats, catégorie « Culture »

Cette année, la rédaction de Muuuz a récompensé les réalisations architecturales les plus remarquées dans deux domaines « Musées et espaces artistiques » et « Espaces culturels et loisirs ». Catégorie « Culture » Prix « Culture – Musées et espaces artistiques » : Fluctuart, Paris (7e) – Seine DesignPremier lieu d'exposition flottant, le Fluctuart est conçu par SEINE DESIGN, agence d'architecture fluviale notamment à l'origine du Rosa Bonheur sur Seine ou du bateau-restaurant d'Alain Ducasse. Inscrit dans le programme « Réinventer la Seine » lancé par la Mairie de Paris, le projet propose une programmation d'expositions de street-artistes internationaux dans un cadre inédit. Prix « Culture – Espaces culturels et loisirs » : École de musique d'Élancourt, Élancourt (78) – Opus 5 architectes Opus 5 architectes signe la reconversion de l'ancien centre œcuménique d'Élancourt (78) en une nouvelle école de musique pour la commune. La sérénité, l'art et la transmission... voilà les notions sur lesquelles les architectes de l'agence parisienne se sont appuyés pour donner vie à ce projet.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Culture ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Lieux de travail »

Découvrez le lauréat de la catégorie « Lieux de travail » distingué par les ADC Awards 2020. Catégorie « Lieux de travail » Prix « Lieux de travail » : Woody, Saint-Maurice (94) – Atelier du PontPour le siège Santé Publique France, l’Atelier du Pont imagine un écrin où le bois est roi. Installé à l’orée du Bois de Vincennes (94), l’établissement dialogue brillamment avec son environnement arboré. Justement nommée « Woody », la structure tire le meilleur d’un matériau. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Lieux de travail ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

ADC Awards 2020 : Les lauréats

Pour la septième année consécutive, le magazine Muuuz a décerné les ADC Awards. Suite à la pondération des votes des lecteurs et d'un jury pluridisciplinaire composé d’architectes, de critiques d’architecture, de designers, les ADC Awards 2020 ont récompensé quatorze réalisations architecturales remarquables construites en France et livrées entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2019. Les lauréats ont été primés le mercredi 9 septembre au Carreau du Temple à Paris (11e), à l'occasion d’une cérémonie clôturant le salon Materials & Light. Aujourd’hui, la rédaction du magazine Muuuz est heureuse de vous dévoiler les lauréats de l’édition 2020 ! Catégorie « Lieux de travail » Prix « Lieux de travail » : Woody, Saint-Maurice (94) – Atelier du PontCatégorie « Culture » Prix « Culture – Musées et espaces artistiques » : Fluctuart, Paris (7e) – Seine Design Prix « Culture – Espaces culturels et loisirs » : École de musique d'Élancourt, Élancourt (78) – Opus 5 architectesCatégorie « Vie citoyenne » Prix « Vie citoyenne » : Office de tourisme, Plainfaing (88) – studioladaCatégorie « Enseignement » Prix « Enseignement » : Groupe scolaire, Ambrières-les-Vallées (53) – Onze04 et Tristan Brisard ArchitecteCatégorie « Logement » Prix « Logement – Individuel » : Les parapluies de Cherbourg, Cherbourg (50) – Trapèze Architecture Prix « Logement – Collectif » : 71 logements sociaux, La Courneuve (93) – JTB.architecture et MaO architectesCatégorie « Sport » Prix « Sport » : Complexe de Longueil-Sainte-Marie, Longueil-Sainte-Marie (60) – d+h Architecture EnvironnementCatégorie « Aménagements extérieurs & Paysage » Prix « Aménagements extérieurs & Paysage » : Capitainerie, Piriac-sur-Mec (44) – THE architectesCatégorie « Intérieur » Prix « Intérieur – Résidentiel » : Appartement Jules César, Paris (75) – Atelier Steve Prix « Intérieur – Café, Bar, Restaurant » : Cuisine, Paris (9e) – Federico Masotto Prix « Intérieur – Hôtel » : Cour des Voges, Paris (2e) – Lecoadic-Scotto Prix « Intérieur – Commerce » : Maison Damyel, Paris (17e) – Jessica Barouch et Francesco BalzanoCatégorie « Prix du public » Prix du public : Chai Delas, Tain-l'Hermitage (26) – Carl Fredrik Svenstedt Architecte Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection des ADC Awards 2020. La Rédaction
Il y a 4 ans et 273 jours

a/LTA architectes : La Lyre

Dans le cadre du processus de rénovation urbaine (ANRU) du quartier de Villejean dans le nord de Rennes (35), l’agence a/LTA architectes vient de livrer l’édifice « La Lyre », un ensemble de vingt-six logements dont huit réservés aux seniors, un voué à accueillir une colocation d’étudiants et dix-sept dédiés aux familles. Retour sur un programme intergénérationnel. Installée au sein de la ZAC Normandie Saumurois, la résidence intergénérationnelle baptisée « La Lyre » s’inscrit dans le projet de rénovation urbaine (ANRU) de Villejean, et a pour vocation de favoriser l'entraide intergénérationnelle et la cohésion sociale à l’échelle du quartier. Composé de vingt-six logements répartis entre seniors, étudiants et familles, cet ensemble de 1 955 mètres carrés propose des nouvelles façons d’habiter. Missionnés par Archipel Habitat, les maîtres d’œuvre ont réfléchi sur les intentions, la sobriété structurelle, la rationalité d’usage et la pérennité de l’édifice pour respecter les contraintes financières du projet et le cahier des charges de la maîtrise d’ouvrage, ainsi que pour créer l’atmosphère chaleureuse de l’immeuble : « A cette écriture tramée et rigoureuse, nous proposons une "nervosité" en attique, évoquant des typologies de logements individuels, sorte de maisonnées à toits monopente, habillées de bardage type tôle ondulée », expliquent les fondateurs de l'agence a/LTA architectes Maxime Le Trionnaire et Gwénaël Le Chapelain. En superstructure, les façades minérales sombres mettent l’accent sur les imposants panneaux verticaux, scandés par des coursives en vitrage clair en façade Nord et des petites terrasses en façade Sud. Illustrant les intentions du programme intergénérationnel, le dispositif d’accès par coursives assure à tous les appartements d’être lumineux – traversant ou en double orientation –, et facilite les rencontres entre générations. En façade, au droit des fenêtres des chambre ou de la cuisine, des dispositifs invitent les habitants à végétaliser le bâti. Les garde-corps perforés en aluminium naturel assurent aux habitants intimité et confort tout en ouvrant l’intérieur sur l’extérieur.Avec « La Lyre », a/LTA architectes livre un ensemble atypique résolument social. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence a/LTA architectes. Photographies : © S. ChalmeauLa Rédaction
Il y a 4 ans et 275 jours

ciguë : Boutique Veja

La marque française de baskets écologiques et responsables Veja a missionné le studio ciguë pour concevoir sur mesure sa première boutique parisienne. Installée dans le Marais à Paris, cet espace de 80 mètres carrés a été envisagé par les architectes comme une coque brute et minimaliste. Depuis quinze ans, Veja repense la chaîne de production des sneakers en imposant dans l'industrie de la mode sa vision avant-gardiste de la fabrication responsable. Du choix des matières premières à la suppression de toute publicité invasive, en passant par l’attention portée aux conditions de travail et le respect de l’environnement, l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication d’une paire de baskets Veja prouve qu’il est possible de produire autrement. Fidèle à ses valeurs, la marque a fait appel à ciguë, un studio d'architecture basé à Montreuil (93) connu pour sa démarche responsable et sa pratique transdisciplinaire. À l’image de la marque, la boutique imaginée par ciguë promeut un dépouillement éthique et une remarquable économie de moyens. Située à l’angle des rues du Poitou et Debelleyme, l’espace bénéficie d’une implantation de choix et affiche une esthétique minimaliste bienvenue. Inspirés par l’univers de Veja et le célèbre adage « less is more », les architectes ont fait le choix d’une déconstruction pertinente pour préserver une partie de l’existant et faire évoluer le lieu. Le parquet de l’ancien commerce et la façade dessinée par le designer Raphael Navot ont été conservés, mais certains éléments d’architecture superflus ont été retirés. La déconstruction de l'espace est complétée par une décoration conçue selon une démarche d’écoconception. Tous les présentoirs de la boutique ont été dessinés sur mesure et fabriqués à partir de plateaux durables composés notamment de plâtre et de papier recyclé compressé, tandis que l’œuvre lumineuse créée par l'artiste brésilien Kleber Matheus est alimentée par ENERCOOP, un fournisseur français d’électricité verte. Les architectes ont ainsi réussi le tour de force d’incarner l’approche écoresponsable et les valeurs défendues par Veja.Avec ce projet, ciguë confirme son excellente réputation en faisant la démonstration de son expertise avisée et de sa capacité à toujours expérimenter.Pour en savoir plus, visitez le site de ciguë. Photographies : © ciguë / VejaLa Rédaction
Il y a 4 ans et 276 jours

Dossier : 3 collections design écoresponsables

À l’aune de la crise écologique, des designers et des marques réfléchissent sur un futur différent et défendent une création écoresponsable. Focus sur trois collections design qui témoignent d’une volonté de produire différemment. La collection « Thirsty » (Zuiver)La célèbre marque néerlandaise Zuiver s’engage en faveur d’un design écoresponsable et mise sur des méthodes de production respectueuses de l’environnement. Avec sa nouvelle collection « Thirsty », elle produit des chaises et des fauteuils en plastique recyclé. La gamme réunit des assises à l’épure formelle minimaliste qui prouvent que pour un rendu esthétique, nul besoin de miser sur des matériaux et des modes de fabrication polluants ! . La collection « Teşekkül » (Dahlia Subasi) L’architecte et créatrice engagée Dahlia Subasi imagine et fabrique des objets en mycélium de champignon et matériaux naturels. Après avoir longuement étudié le mycélium, elle a décidé d’utiliser cette matière organique pour créer des objets design – vases, lampes – à la texture étonnante. La collection « Teşekkül » est née. En travaillant sur un design responsable, Dahlia Subasi amène les amateurs et collectionneurs de design à s’intéresser à l’écoconception. . La collection « Trashformers » (Savvas Laz)Indigné par l’amoncèlement de déchets dans son pays natal, le designer grec Savvas Laz signe la série « Trashformers », une collection de mobilier conçue à partir de matériaux de récupération trouvés dans la rue. Savvas Laz récolte en effet des morceaux de styromousse issus d'appareils électroménagers et les transforme en objets du quotidien. Ainsi, cette gamme dénonce la pollution causée par l'industrie de l'emballage tout en mettant en avant les multiples possibilités du recyclage dans le secteur du design. La Rédaction
Il y a 4 ans et 280 jours

Muuuz vous invite au salon Materials & Light les 8 et 9 septembre !

Pour sa 6e édition, le salon MATERIALS & LIGHT vous donne rendez-vous les 8 et 9 septembre dans le cadre exceptionnel du Carreau du Temple à Paris pour deux jours d'exposition et de conférences dédiés aux solutions innovantes pour l'architecture. Materials & Light est un salon professionnel dédié aux produits et matériaux innovants pour l’architecture, l’agencement, l’éclairage et l’aménagement de l’espace public.Organisé par le magazine d’a, l’événement s’adresse en priorité aux architectes et designers mais plus largement à tous les professionnels impliqués dans le choix des produits et des matériaux.A la fois source d’inspiration, outil de veille et rendez-vous de networking, Muuuz vous recommande ce salon, à la fois instructif et festif, qui est devenu en quelques années un salon de référence pour la prescription.Parmi les exposants présents : AMBIANCE LUMIERE, ACTIVSKEEN, ADESOL, AGROB BUCHTAL, ARCH, BEGA, BOULENGER, CADAP, CLAREO, CNDB / CLUB OUI AU BOIS, COSENTINO, CUPA PIZARRAS, EURO-SHELTER, EVERLITE CONCEPT, GEBERIT, GHM-ECLATEC, HUBLER, IMAGE, INTENSION, LED's CHAT, LIGEO , MAILLE METAL DESIGN, MARVALWAY, MINERAL EXPERTISE, NEOLIFE, NOWATT LIGHTING, OOTI, PERFORMANCE IN LIGHTING, PLACOPLATRE, POLY-PAC, PRO URBA, PROGRESS ECO, RAGNI, WOODS LINES, SIKA, SINEU GRAFF, SOLARLUX, SOLUTINOX, SVF, TECHNILUM, TERREAL, TTM ROSSI, USM, VALMONT…Conférences, workshops, soirées… le salon propose un programme d’animations particulièrement riche.Voir le programme > https://ml.darchitectures.com/programme/vue-d-ensemble.htmlPour vous inscrire, cliquez ici > https://ml.darchitectures.com/visiter.htmlLes horaires : le salon vous accueille mardi 8 septembre de 14h-19h et mercredi 9 septembre de 11h à 19h.L’adresse : Le Carreau du Temple – 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris.--Voir la vidéo de présentation > https://youtu.be/jmxTv5h3x_k La Rédaction
Il y a 4 ans et 283 jours

CarréSol Éditions x Pierre Gonalons : L'Art du Bois Brûlé, Regards Croisés

À l’occasion de la Paris Design Week 2020, les Éditions CarréSol invitent le designer et architecte d’intérieur français Pierre Gonalons à partager sa vision de l’Art du Bois Brûlé. Rendez-vous le jeudi 10 septembre. Réservé à la presse spécialisée, aux architectes et aux designers, l’événement « L'Art du Bois Brûlé, Regards Croisés » – une conférence et un workshop, suivis d’un cocktail – se tiendra au 29 rue du Louvre dans le deuxième arrondissement, le jeudi 10 septembre à 18 heures. Dans le cadre de cette rencontre inédite, les Éditions CarréSol présenteront leur collection de parquets et panneaux muraux « Les Bois Brûlés », Pierre Gonalons partagera son regard sur la technique ancestrale du Shou Sugi Ban et son apport à la création et au design, puis leurs artisans brûleurs proposeront une démonstration de la technique de brûlage du bois et animeront un workshop auquel les invités pourront prendre part.En puisant leur inspiration dans les valeurs du Wabi-Sabi, les Éditions CarréSol ont conçu une collection de parquets et panneaux muraux avec leurs artisans brûleurs de bois au sein de leur atelier. La collection « Les Bois Brûlés » se démarque par sa patine si particulière ainsi que par ses infinies variations de reflets et de finitions conférées par le brûlage. Tout au long de la Paris Design Week 2020, les Éditions CarréSol seront heureuses de présenter au grand public cette collection ainsi que leur ligne de brûlage du bois, qui sera exceptionnellement déplacée dans leur flagship de la rue du Louvre à cette occasion. Pour en savoir plus, visitez le site des Éditions CarréSol et celui de Pierre Gonalons. Pour participer à l’événement, vous devez vous inscrire sur la billetterie en ligne ou contacter Marie-Angèle Muraccioli par email à contact@carresol-parquet.com. Visuels : © Éditions CarréSolLa Rédaction
Il y a 4 ans et 287 jours

Joris Poggioli : Villa Luce

L’architecte, décorateur d'intérieur et designer franco-italien Joris Poggioli a imaginé une villa fictive pour mettre en scène les pièces de ses collections « Primo Estate » et « Eden Paradiso », ainsi que celles de sa dernière collection capsule baptisée « Enamorados ». Dans cet intérieur fantasmé, il conjugue meubles contemporains, excentricité italienne et élégance française. Visite en images de cette villa virtuelle. Puisant ses multiples inspirations dans son héritage culturel franco-italien, Joris Poggioli crée depuis 2017 des pièces sculpturales, où la recherche de la forme prime sur le choix des matériaux. Dans les espaces fantasmés de la Villa Luce, il met en valeur les meubles de ses collections, et illustre ainsi l’économie de moyens, le design délicat et l’épure formelle sensuelle qu’il favorise dans toutes ses créations. Joris Poggioli imagine une villa élégamment meublée avec des meubles, œuvres et objets d’art dans un style sophistiqué. Située en plein milieu d’un paysage idyllique, la Villa Luce est un espace atemporel voué à être habité par un esthète à l’esprit fantasque, un dandy sexagénaire qui a des goûts sophistiqués. Inspiré par le grand-père italien du designer, ce personnage a été le point de départ, puis le fils conducteur de cette majestueuse villa où sont mise en évidence les créations de Joris Poggioli. Dans le salon, la table basse en marbre Idia, le cendrier en marbre Sirio et le canapé tubulaire Rose dialoguent avec des œuvres iconiques de l’histoire de l’art comme la Colonne sans fin de Constantin Brancusi. Dans le bureau, les meubles signés du décorateur – le banc en laine blanche Ari, la chaise en bois noir mat Rick, le bureau en noyer Orfeo – s’harmonisent avec l’architecture sobre et classique de la Villa Luce. Dans les autres espaces, la chaise Rick déclinée en résine rose bonbon, la sculpture en vieux chêne Cleo, ainsi que les consoles Henry et Constantin, respectivement en marbre et en vieux chêne, enrichissent cet intérieur sophistiqué, qui invite à la contemplation.Joris Poggioli crée une villa rêvée et atemporelle, dans laquelle ses créations sont parfaitement mises en évidence.Pour en savoir plus, visitez le site de Joris Poggioli.Photographies : © Joris PoggioliLa Rédaction
Il y a 4 ans et 287 jours

Amelia Tavella Architectes : Casa Santa Teresa

À Ajaccio, sur la route des Sanguinaires, Amelia Tavella a entièrement réinventé une villa des années 1950 ouverte sur la mer Méditerranée. À la Casa Santa Teresa, l’architecte corse s’inspire des douces soirées estivales de son enfance pour concevoir une maison de vacances à la fois sereine et chaleureuse. Pour une propriétaire aimant particulièrement les vacances en famille ou entre amis, l’architecte Amelia Tavella a insufflé un nouveau souffle à une demeure construite dans les années 1950 sur un terrain rocheux en bord de mer. L’idée de la rénovation est simple : imaginer une maison de vacances solaire et valoriser son implantation exceptionnelle, tout en favorisant la circulation de la lumière. Bâtie en surplomb de la Grande Bleue, la maison bénéfice d’un cadre idyllique, que l’architecte a souhaité mettre en évidence. Amelia Tavella a fait le choix, d’une part, de concevoir un habitat fonctionnel et, d’autre part, d’adoucir la frontière entre intérieur et extérieur pour conserver l’esprit de l’ancienne bâtisse et concevoir un habitat contemporain facile à vivre. Spacieuse, la maison s’étend sur 400 mètres carrés répartis sur quatre niveaux. Au rez-de-chaussée, la salle de séjour est rythmée par de grandes portes vitrées pivotantes, qui ouvrent la villa sur l’extérieur, laissent pénétrer la lumière et offrent une vue imprenable sur la baie d’Ajaccio. Ce grand volume épuré et lumineux, donne sur une charmante terrasse, complétée par une cuisine d’été, une piscine et un accès privatif à la plage. Au rez-de-jardin et dans les étages, les cinq chambres et salles de bains affichent un style authentique toujours réchauffé par une palette de couleurs chaudes. À l’intérieur comme à l’extérieur, des matériaux bruts et naturels – briques, zelligues de terre cuite émaillée, bois, cannages – croisent des pièces de mobilier aussi sobres qu’élégantes. Non loin de l’archipel des Sanguinaires, la Casa Santa Teresa est une maison de rêve, disponible à la location et pouvant accueillir jusqu’à douze personnes. Et si l’on posait ses valises en Corse cet été ?Pour en savoir plus, visitez le compte Instagram de l’agence Amelia Tavella Architectes ainsi que le site et le compte Instagram de la Casa Santa Teresa.Photographies : © Amelia Tavella ArchitectesLa Rédaction
Il y a 4 ans et 289 jours

Batiik Studio : Chez Amélie, l’Atelier

Batiik Studio a métamorphosé l’ancien atelier d’un artiste peintre en un appartement lumineux pour Amélie du Chalard. Situé au 8 rue Clauzel (9ème arrondissement) dans le même bâtiment que sa galerie Amélie, Maison d’art, ce triplex fait la démonstration d’une surprenante économie de moyens et met à l’honneur les œuvres acquises par la collectionneuse. Pour son appartement parisien, la galeriste Amélie du Chalard a souhaité valoriser la lumière et préserver le volume de l’ancien atelier. En collaborant une nouvelle fois avec Batiik Studio – l’agence d'architecture d'intérieur et de design fondée par Rebecca Benichou en 2014 –, elle a ainsi imaginé un espace minimaliste qui fait la part belle à sa collection personnelle d’œuvres et d’objets d’art. L’appartement est vaste – 140 mètres carrés répartis sur deux niveaux –, et articulé autour d’une pièce à vivre principale où la hauteur sous plafond est de 9 mètres. Sous la mezzanine où sont disposées la chambre, la salle de bains et le dressing, la salle de séjour accueille trois chambres et une cuisine ouverte sur un immense salon. Doté d’une grande verrière, celui-ci est le cœur de l’habitation. Bien que l’espace soit sobre par son all-over de blanc, bois, acier corten et cannage rendent plus intimiste et chaleureux sans pour autant prendre le dessus sur les nombreuses œuvres exposées. Un triplex sophistiqué qui fait la part belle à l’art. Pour en savoir plus, visitez le site de Batiik Studio.Photographies : © Giaime MeloniLa Rédaction
Il y a 4 ans et 289 jours

Zoom sur : Atelier Musset

C’est à l’occasion de la dernière foire COLLECTIBLE de Bruxelles (Belgique) que nous avons découvert l'œuvre de l’artisan et compagnon charpentier Timothée Musset, qui façonne des bois anciens pour créer des meubles contemporains. Fort de son expérience en tant que charpentier, Timothée Musset a lancé l’Atelier Musset pour offrir une seconde vie à des vieux bois de charpente. Installé dans une ancienne grange à Videlles (91), l’Atelier Musset fait de l’ébénisterie d’art, et promeut une approche responsable du design et des matériaux. Grâce à son expérience de compagnon charpentier et sa passion pour les beaux bois, Timothée Musset met l’accent sur la matérialité du bois à travers différents projets et collaborations. Entre douceur et brutalité, les pièces résolument contemporaines de l’Atelier Musset font la part belle aux bois ancestraux. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Musset.Photographies : © Atelier MussetLa Rédaction
Il y a 4 ans et 295 jours

rhb architectes : École maternelle Vauban

À Strasbourg (67), l’agence rhb architectes offre une seconde vie à l’école maternelle Vauban. Cette rénovation complexe menée avec brio par les architectes s’est articulée autour de la modernisation des salles de classes et de la bibliothèque, du réaménagement des espaces de repos et d’activité, ainsi que de la restructuration de la cantine et des sanitaires. À la demande de la Ville de Strasbourg, les maîtres d’œuvre ont rénové, restructuré et remis aux normes l’école maternelle Vauban, un établissement historique qui comprend un bâtiment principal construit au milieu des années 1950 et plusieurs extensions ajoutées dans les années 1990. À la croisée des quartiers de la Neustadt et du Port du Rhin, le complexe scolaire bénéficie d’une implantation privilégiée entre ville et port, particulièrement mise en valeur par les équipes de rhb architectes. Dans le cadre de cet ambitieux projet de rénovation, les architectes ont souhaité renforcer le dialogue entre intérieur et extérieur. Côté ville, une large rampe d’accès met l’accent sur l’entrée de l’établissement et sa dimension institutionnelle, tout en garantissant son accessibilité à tous les publics. Côté cour, la rotonde historique, ouverte à 360° sur un paysage arboré, accueille une salle de jeux. À l’extérieur, des zones d’activité ont été réaménagées. Dotée de nouveaux équipements comme une aire de jeux, un abri de rangement et une salle de classe en plein air, la cour est désormais un espace d’expérimentations propice à l’éveil des jeunes élèves.À l’intérieur, les qualités spatiales de l’établissement ont été revalorisées. Les maîtres d’œuvre ont en effet choisi de souligner la générosité de la circulation, la grande hauteur sous plafond et la monumentalité des escaliers en conjuguant des éléments d’architecture existants à des meubles en pin conçus sur mesure. Ce mobilier contemporain sert aussi bien aux usages des élèves et du corps professoral qu’à l’amélioration de l’acoustique et à la dissimulation des organes techniques. Pour ce réaménagement de l’école maternelle Vauban, rhb architectes ont ainsi cherché à magnifier l’architecture du bâtiment historique tout en apportant à l’ensemble une touche contemporaine. Pour en savoir plus, visitez le site de rhb architectes.Photographies : © rhb architectesLa Rédaction
Il y a 4 ans et 299 jours

Humbert & Poyet : South Pigalle

À deux pas de la place Saint Georges, dans le quartier de Pigalle, l’agence Humbert & Poyet a réuni plusieurs chambres de bonne situées au dernier étage d’un immeuble haussmannien pour créer un charmant appartement de 55 mètres carrés. Les architectes Christophe Poyet et Emil Humbert ont réussi le tour de force de transformer plusieurs chambres de bonnes indépendantes de moins de 10 mètres carrés en un appartement décloisonné, lumineux et chaleureux.Le duo de décorateurs a fait le choix d’organiser l’appartement comme une succession de pièces en enfilade, en redistribuant les espaces le long des fenêtres donnant sur la rue. Grâce à ce parti pris, l’appartement offre désormais une vue imprenable sur le basilique du Sacré-Cœur et la Butte Montmartre. Pour créer l’âme de l’appartement, le tandem a ajouté des éléments d’architecture décoratifs comme les corniches en staff, et a envisagé chaque pièce à vivre comme une entité à part entière. Dans la chambre conjugale, le bleu vient souligner les deux œuvres d’art accrochées aux murs, une lithographie de Victor Vasarely et l’œuvre Interférence bouclée de Jean-Luc Moulène. Dans la chambre d’amis semblable à un boudoir, c’est une palette inspirée des couleurs de Le Corbusier qui est convoquée. Dans la salle de bains, la sobriété prime : un carrelage en faïence blanche avec un liseré noir élégant habillent les murs, tandis qu’au sol se déploie une mosaïque de marbre aux motifs graphiques. Dans la salle de séjour qui fait office de salon et de salle à manger, des objets d’art dialoguent avec des meubles iconiques des années 1950-70. Un petit bijou d’élégance en plein Paris ! Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert & Poyet.Photographies : © Francis AmiandLa Rédaction
Il y a 4 ans et 300 jours

Zoom sur : Lou Carter

La galeriste-commissaire Lou Carter promeut la création contemporaine à travers des accrochages envisagés comme des installations immersives où il est toujours question d’espace, d’expérience esthétique et de destination de l’œuvre. À l’occasion de l’ouverture de son espace d’exposition à Paris en juin dernier, Lou Carter nous a révélé les ambitions et les axes de recherche de sa galerie. Formée à l’École nationale supérieure d'art et de design de Nancy et à l’École nationale supérieure de création industrielle–Les Ateliers, Lou Carter a été danseuse, puis chorégraphe, avant de fonder Lou Carter Gallery en 2019. Depuis la création de sa « galerie-commissaire », elle pose un regard affuté sur l'art contemporain, et organise des expositions collectives et individuelles qui sont des installations à part entière. Lou Carter a ouvert sa galerie avec un cycle d’expositions hors les murs. Conçues comme des décors vécus, les trois expositions de ce programme invitaient les spectateur·rice·s à vivre une expérience esthétique atypique dans des mises en scène de la vie quotidienne. Intitulée « The silencing dinner of : », l'exposition inaugurale rassemblait treize artistes dans une salle à manger scénographiée, où étaient visibles les traces du passage de dix hôtes imaginaires. Œuvre d’art totale, « Chamber of : » présentait des photographes de l’intime, notamment Lin Zhipeng, dans une chambre laissant deviner, subtilement, la mémoire et l’intimité de ses habitants fictifs. Le dernier accrochage proposait de découvrir des jeunes talents et des artistes confirmés dans une chambre pensée comme un espace vécu. Derrière chacune de ces mises en scène, la destination de l’œuvre se découvrait en filigrane.Au sortir du confinement, Lou Carter a choisi d’ouvrir son espace d’exposition dans le septième arrondissement, et a lancé un nouveau cycle d’expositions, mais cette fois-ci consacré à des artistes femmes émergentes qui repensent notre rapport à l’espace. La première exposition de cette programmation donnait à voir les métamorphoses de matières orchestrées par Alexia Chevrollier (née en 1989), et la deuxième proposait au public de découvrir les « micros architectures » créées par Paola Siri Renard (née en 1993). Ces deux expositions monographiques, présentées dans le black cube imaginé par Lou Carter, sont parvenues à happer le public tout en offrant une nouvelle perspective sur leur art. En septembre 2020, Lou Carter éditera les catalogues des expositions « Alexia Chevrollier : » et « Paola Siri Renard », participera à la Paris Design Week et exposera Sophie Pugnet. Pour en savoir plus, visitez le site de Lou Carter Gallery. Visuels : Courtesy Lou Carter GalleryLa Rédaction
Il y a 4 ans et 301 jours

Dossier : 3 restaurants pour s’évader à Paris cet été

À Paris, de nombreux restaurants nous entrainent dans des décors qui sentent bon l’été. Voici trois adresses à l’esprit estival pour un voyage dans les paysages paisibles du Sud de la France, de la forêt des Landes au littoral de la Côte d'Azur. Patrice Gardera : MarsanLe restaurant Marsan Hélène Darroze est un temple de la gastronomie qui prend place dans un écrin épuré signé Patrice Gardera. Bois chaleureux, palette sobre et mobilier contemporain invitent les gourmets de la capitale à vivre une expérience culinaire et architecturale aux accents de sud-ouest. À la demande la cheffe étoilée, Patrice Gardera imagine ici un lieu à la sobriété élégante et mise sur des matériaux naturels et un travail de la lumière marqué, déclinant les différents aspects géographiques des Landes. Friedmann & Versace : RivieraLe studio français d’architecture Friedmann & Versace, créé par les décoratrices Virginie Friedmann et Delphine Versace, imagine un décor aux accents méditerranéens pour le restaurant Riviera. Pour la nouvelle adresse parisienne des restaurateurs David et Lionel, le tandem féminin signe un intérieur estival aux allures de maison de vacances. L’ambiance estivale du restaurant se retrouve dans chaque détail de l’intérieur, du choix des coloris à la sélection de beaux matériaux, en passant par la conception de pièces de mobilier sur mesure. Simon Porte Jacquemus : Café CitronSitué aux Galeries Lafayette Champs-Élysées dans le huitième arrondissement, le café Citron invite le Sud dans votre assiette et dans le décor, pour le plaisir des yeux et des papilles ! Conçu par le jeune styliste français Simon Porte Jacquemus en collaboration étroite avec la Maison Caviar Kaspia, Citron nous plonge instantanément dans l'atmosphère si particulière des premiers jours d'été. L'odeur des citronniers, les grandes jarres en céramique, le mobilier en bois clair, les couleurs vives, les tapis de paille, l'art de la table... évoquent d'emblée le souvenir de vacances au bord de la Méditerranée.La Rédaction
Il y a 4 ans et 306 jours

Dominique Coulon & Associés : Marché couvert et espace d'exposition à Schiltigheim

Dans le cadre d’un projet de renouvellement urbain initié par la municipalité de Schiltigheim (67), l’agence Dominique Coulon & Associés a réhabilité un lieu emblématique de la ville. Par la transformation de ce site historique en un marché couvert et un espace d'exposition, les architectes ont préservé l’intégrité patrimoniale de l’architecture tout en lui offrant une seconde vie. Retour sur ce projet de réhabilitation lourde menée avec brio. À Schiltigheim, Dominique Coulon & Associés conjugue patrimoine bâti – quatre édifices caractéristiques de l’architecture traditionnelle alsacienne – et éléments contemporains. Les maîtres d’œuvre ont en effet réhabilité l’ancienne distillerie de la ville, transformée en coopérative des bouchers, puis acquise par la municipalité pour en faire un lieu culturel destiné à exposer des jeunes artistes et organiser des représentions théâtrales. Pendant dix ans, cet espace fut fermé car il ne répondait plus aux normes de sécurité des établissements recevant du public (ERP). Depuis la rénovation orchestrée par l’agence, ce lieu chargé d’histoire est devenu un espace public à usages multiples qui abrite un marché, des commerçants sédentaires, des espaces d’exposition, un atelier de création et un bar d'été. Conscients à la fois de l’importance du patrimoine bâti et de la nécessité d’un nouvel équipement culturel dans le centre-ville, les architectes ont cherché à inscrire le centre d’art et le marché couvert dans un contexte urbain constitué à la fois de parcelles en lanières et de différents édifices exemplaires de l'architecture vernaculaire alsacienne, mais en mettant l’accent sur la dimension contemporaine du nouveau lieu pour le faire subtilement dialoguer avec les bâtiments alentour. L’intérieur, quant à lui, se démarque par sa polyvalence spatiale, sa lumière modulable et son espace rythmé d’ouvertures travaillées, ainsi que par la grande diversité de ses usages. Dominique Coulon & Associés a réussi à métamorphoser ce site historique en un lieu de partage accessible à toutes et à tous. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Dominique Coulon & Associés. Photographies : © Eugeni Pons
Il y a 4 ans et 309 jours

Exposition : Christo et Jeanne-Claude. Paris !

Depuis le 1er juillet, le Centre Pompidou dédie une grande rétrospective au couple formé par Christo Vladimiroff Javacheff (1935-2020) et Jeanne-Claude Denat de Guillebon (1935-2009), mettant à l’honneur les œuvres les plus emblématiques de leur période parisienne. L’occasion de (re)découvrir la carrière, la démarche et le processus de création de ce couple, dont le travail a marqué les esprits !  « Mes projets sont des œuvres de site. » Voilà comment Christo définissait ses projets monumentaux, des empaquetages temporaires de monuments, tels l’empaquetage du Pont-Neuf à Paris (1985) et celui du Reichstag à Berlin (1995), aux interventions du duo dans le paysage comme le rideau de nylon orange reliant deux massifs dans le Colorado (1972), les îles encerclées de tissu rose fuchsia dans la baie de Biscayne en Floride (1983) ou encore le mastaba de barils installé sur le lac Serpentine au Royaume-Uni (2018). Loin de se limiter à la dimension spectaculaire de l’œuvre de Christo, l’exposition intitulée « Christo et Jeanne-Claude. Paris ! » au Centre Pompidou présente les œuvres parisiennes du couple dans un parcours dense, mais fluide. La commissaire Sophie Duplaix a choisi d’aborder la diversité des pratiques de Christo et Jeanne-Claude, en mettant l’accent sur leur période parisienne (1958-1964) et le projet The Pont-Neuf Wrapped (1975-1985). Réunissant près de 80 œuvres, la première partie de l’exposition retrace les débuts de Christo et Jeanne-Claude, de leur rencontre en 1958 à leur installation à New York en 1964. La deuxième section, quant à elle, rassemble un ensemble de 337 pièces – des dessins, des collages, des études, des documents d’archives, des objets, des photographies, une maquette – pour présenter la genèse de l’empaquetage du Pont-Neuf à Paris. Cette exposition didactique, centrée sur les années parisiennes de Christo, parvient à rendre compte assez justement de l’évolution du travail de ce couple iconique, et permet au public de comprendre la complexité de leur art. Un préambule à l’ambitieux empaquetage de l'Arc de Triomphe, prévu pour septembre 2021. Christo et Jeanne-Claude. Paris !, du 1er juillet au 19 octobre 2020, au Centre Pompidou (75004).Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou. Visuels : 1) The Pont-Neuf Wrapped, Paris, 1975-1985 © Christo 1985, Photo © Wolfgang Volz2) Mur provisoire de tonneaux métalliques – Le Rideau de fer, rue Visconti, Paris, 27 juin 1962 © Christo 1962, Photo © Jean-Dominique Lajoux3) Portrait empaqueté de Jeanne-Claude, 1963, polyéthylène, cordeau, huile sur toile signée Javacheff, montés sur panneau de bois peint, 78,5 × 51,1 × 5,1 cm, Collection Museum of Contemporary Art San Diego © Christo 1963, Photo © Christian Baur, Basel4) Purple Store Front, 1964, bois, Plexiglas, métal, peinture émaillée, tissu, papier, lumière électrique235 × 220 × 35,5 cm, Collection de l’artiste © Christo 1964, Photo © Wolfgang Volz5) The Pont-Neuf Wrapped, Paris, 1975-1985 © Christo 1985, Photo © Wolfgang Volz6) The Arc de Triumph (Project for Paris, Place de l'Etoile – Charles de Gaulle) Wrapped © Christo 2018, Photo © André GrossmannLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 310 jours

Frédéric Imbert : TRIBU

Sur une idée originale de la galeriste Jessica Barouch, l’architecte et designer français Frédéric Imbert a conçu les deux tables d’appoint de la collection « TRIBU ». Avec ces meubles sculptés à la main, Frédéric Imbert annonce le grand retour du béton. C’est en collaboration étroite avec la galeriste Jessica Barouch que Frédéric Imbert a dessiné, puis sculpté les deux tables d’appoint de la collection « TRIBU », où un équilibre parfait s’établit entre l’austérité du béton et la délicatesse du geste. À travers un subtil traitement de la matière, Frédéric Imbert a pour ambition de susciter une émotion. En révélant la finesse de ce matériau brut, le designer développe ainsi un langage poétique et explore toutes ses possibilités. Aujourd’hui, Jessica Barouch et Frédéric Imbert travaillent à une nouvelle série, qui sortira prochainement et comprendra notamment un banc et une table basse en béton, cette fois-ci associé à différents matériaux.Pour en savoir plus, visitez le site de Jessica Barouch, et celui de Frédéric Imbert. Visuels : Portrait © Pierre Edouard Vasseur / TRIBU © Vincent Leroux
Il y a 4 ans et 310 jours

Dossier : 5 intérieurs lumineux

Des architectes travaillent sur la lumière, et mettent ainsi au cœur de leurs projets l’éclairage. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous propose de découvrir cinq intérieurs fonctionnels parfaitement éclairés. Giada Forte x Robert Vattilana : Forte ForteLa griffe italienne Forte Forte a investi la rue de Grenelle (7ème arrondissement) pour sa toute première adresse parisienne pensée par sa fondatrice Giada Forte ainsi que son compagnon, le directeur artistique Robert Vattilina. Une boutique de 100 mètres carrés aux allures de boudoir qui irradie de lumière. . Ivy Studio : Les Nettoyeurs White’sSitué dans le quartier de Boucherville à Montréal (Canada), cet écrin de marbre et de laiton cache en réalité une blanchisserie haut de gamme au décor inspiré des appartements parisiens des beaux quartiers. Caractérisé par une esthétique minimaliste et léchée, l'établissement rénové par Ivy Studio reprend les codes des logements haussmanniens typiques de la capitale française en y ajoutant une touche de sophistication contemporaine. . Collectif Weekends : Le MalroTerre du cool parisien, le quartier du Marais accueille un nouveau spot gastronomique aux impressionnants volumes. Nommée le Malro, en hommage à André Malraux, l'adresse propose une carte méditerranéenne dans un cadre d'inspiration californienne, chic et lumineux. . Miguel Ángel Aragones : Rombo IVBien souvent guidées par un désir d'esthétique intemporelle et d'épuration presque totale, les résidences minimalistes ont parfois tendance à tomber dans une uniformisation froide, redondante. Un constat fait par l'architecte mexicain Miguel Ángel Aragones qui tente, dans son pays d'origine, de conjuguer design moderniste et folie contemporaine à travers Rombo IV, une villa de 1 102 mètres carrées caractérisée par une grande mise en valeur de la lumière naturelle, le jour, et un éclairage complexe composé de néons bleus, oranges, violets, roses et rouges, la nuit. . Archiee : EN SpaLa douceur nippone n'a pas encore dévoilé tous ses secrets... La première boutique de cosmétique EN Spa est un havre de paix japonais en plein cœur de Paris. Le rez-de-chaussée est divisé en deux parties : l'entrée, qui se fait par la porte est de la boutique, est directement prolongée par un escalier rétroéclairé menant au sous-sol, tandis que l'espace dédié aux soins et aux conseils prend place à l'ouest. Les différents luminaires qui ponctuent les différentes pièces confère à la boutique la quiétude attendue par sa clientèle en quête de relaxation. La Rédaction
Il y a 4 ans et 310 jours

Dimensions of Reality : Female Minimal

À la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin, l’exposition Dimensions of Reality : Female Minimal met à l’honneur quatorze artistes femmes pionnières de l'abstraction géométrique, qui sont longtemps restées dans l’ombre de leurs confrères masculins. Replacer ces artistes femmes dans l’histoire de l’art abstrait, et plus largement dans l’histoire de l’art, tel est l’objet de cet événement inédit. L’exposition Dimensions of Reality : Female Minimal réunit quatorze artistes femmes du XXe siècle mues par le même désir d’émancipation, qui ont contribué à bouleverser l'abstraction géométrique telle qu’elle a été portée par les hommes, mais qui ont été évincées de l’histoire de l’art et sont encore méconnues du grand public. À travers une sélection réfléchie d'œuvres datant des années 1920 au début des années 1980, les commissaires Anke Kempkes et Pierre-Henri Foulon ont choisi, d’une part, de différencier le « minimal » de « l’art minimal » pour élargir le cadre spatiotemporel habituel de ce mouvement né dans les années 1960 aux États-Unis, et, d’autre part, de contester les discours d’une histoire de l’art canonique masculine, en rendant visibles plusieurs artistes femmes remarquables qui ont joué un rôle central dans l’évolution de l’art abstrait en Europe et en Amérique. Malgré la pluralité des contextes historiques, géographiques et culturels dans lesquels chacune de ces artistes a créé, les œuvres présentées à la galerie donnent à voir un ensemble cohérent, qui révèle la dimension « émancipatrice » de leur approche de l’art abstrait tout en s’intéressant à des aires géographiques, qui avaient été jusque-là négligées, comme l’Europe de l'Est et l’Amérique latine. Au fil du parcours, le public découvre avec émerveillement les œuvres de Feliza Bursztyn, Rosemarie Castoro, Maria Lai, Liliane Lijn, Verena Loewensberg, Mary Miss, Kazuko Miyamoto, Vera Molnár, Marlow Moss, Lucia Moholy, Lydia Okumura, Loló Soldevilla, Magdalena Więcek et Shizuko YoshikawaL’exposition Dimensions of Reality : Female Minimal appelle à en finir avec une histoire de l’art discriminante, et a donc le mérite de réhabiliter quatorze artistes femmes qui sont injustement moins connues que les figures les plus célèbres de l’art minimal, telles Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd ou encore Sol LeWitt. L’initiative de la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin témoigne de la volonté récente de plusieurs lieux culturels de réévaluer la contribution des artistes femmes à la création en les inscrivant enfin dans une histoire de l’art décloisonnée. Dimensions of Reality : Female Minimal, du 22 février au 25 juillet 2020, à la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin (93500). Pour en savoir plus, visitez le site de la Galerie Thaddaeus Ropac. Photographies : © Charles Duprat, Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac London · Paris · SalzburgLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 322 jours

Dossier : 4 musées à l'architecture minimaliste

Des lieux culturels affichent une architecture minimaliste et font ainsi la part belle aux arts et aux œuvres présentés. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous invite à découvrir quatre nouveaux lieux culturels, musées et centres d’art, qui se démarquent par leur architecture épurée. Le Centre d’interprétation de l’art romanLe studio portugais d'architecture et de design Spaceworkers, fondé par les architectes Henrique Marques et Rui Dinis, et par la consultante financière Carla Duarte, conçoit un bâtiment tout en béton pour accueillir le Centre d’interprétation de l’art roman. Installée dans la ville de Lousada au Portugal, cet édifice est une réinterprétation du vocabulaire traditionnel de l’architecture romane. . Le Centre Pompidou x West Bund Museum ProjectAprès une implantation à Malaga, puis à Bruxelles, le Centre Pompidou s’exporte à Shanghai en Chine. Suite à l’inauguration de l’édifice construit par David Chipperfield, le musée vient d’ouvrir ses portes au public samedi dernier. Retour sur la genèse d’un projet d’ampleur favorisant les échanges culturels et économiques entre la France et la Chine. C’est sur la rive nord du fleuve Huangpu que s’élève l’écrin de verre réalisé par l’architecte britannique David Chipperfield. Installé sur une esplanade surélevée bordée par un parc, le bâtiment de 25 000 mètres carrés se divise en trois volumes, distincts et linéaires, organisés autour d’un hall central avec un atrium à double hauteur. . Le Musée Cantonal des Beaux-Arts de LausanneAlors qu’il occupait jusqu’alors le Palais de Rumine, le MCBA – Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (Suisse) bénéficie désormais de son propre bâtiment, un monolithe aux accents brutalistes signé Barozzi-Veiga. Installé en centre-ville, l’ensemble vise à donner naissance à un nouveau quartier des arts : Plateforme 10, qui devra rassembler à terme le MCBA, le Musée de Design et d’Arts appliqués (MUDAC) et le musée de l’Élysée, un établissement dédié à la photographie. . La MÉCALe trio d'architectes parisiens Freaks et les équipes du studio danois Bjarke Ingels Group emporte la ville de Bordeaux (33) dans une spirale créative avec la MÉCA, un centre culturel néo-aquitain de 18 000 mètres carrés posé sur la rive gauche de la belle endormie. Bordeaux s'enivre ainsi de culture avec la MÉCA, son tout nouveau temple de l'art. Investie par le Fond Régional d'Art Contemporain et deux agences dédiées au théâtre ainsi qu'au cinéma, cette Maison de l'Économie Créative et de la Culture en région Nouvelle-Aquitaine doit son imposante bâtisse à l'agence danoise BIG, réalisée en collaboration avec le studio français Freaks.La Rédaction
Il y a 4 ans et 323 jours

Richard Yasmine : HAWA Beirut

Pour sa nouvelle collection de meubles, l’architecte d’intérieur et designer libanais Richard Yasmine s’est inspiré des bâtiments historiques de son pays natal, et plus particulièrement des arcs si caractéristiques de ce patrimoine culturel. Avec sa collection de meubles « HAWA Beirut », Richard Yasmine réinterprète des formes architecturales libanaises traditionnelles avec audace. Mêlant l’héritage architectural du Liban, des beaux matériaux et des couleurs pastel, ces pièces de mobilier sont résolument contemporaines. La série « HAWA Beirut » comprend deux chaises, une table basse et un paravent décoratif. Parmi ces créations, le panneau de séparation est emblématique du style très personnel de Richard Yasmine, et représente également sa passion pour le mélange des genres. Tant par ses formes que par ses matériaux, la collection promeut une belle créativité et une grande prouesse technique. Pour en savoir plus, visitez le site de Richard Yasmine. Photographies : © BizarreBeirut
Il y a 4 ans et 325 jours

Atelier Leymarie Gourdon : Appartement Batignolles

Fondé par Chloé Leymarie et Eva Gourdon en 2014, l’Atelier Leymarie Gourdon a relevé le défi de réaménager un appartement né de la réunion de deux logements mitoyens. Pour cet appartement parisien voué à accueillir une famille, l’agence a ainsi repensé la distribution, la fonctionnalité et la cohérence de l’habitation. À la demande des propriétaires, un couple avec plusieurs enfants, le duo a mené un travail astucieux sur l’agencement pour métamorphoser cet appartement de 160 mètres carrés en une habitation familiale à la fois intime et chaleureuse. À la jonction des deux logements prend désormais place la salle de séjour, qui relie la chambre et la salle de bains parentales aux pièces dédiées aux enfants. Situées à chaque extrémité de l’appartement, ces deux zones sont dissociées. Les nouveaux propriétaires souhaitaient que la réorganisation de l’espace garantisse à chacun son intimité. Afin de créer l’ambiance conviviale de l’appartement, les architectes ont opté pour une salle de séjour composée d’une cuisine ouverte sur la salle à manger. Au centre de la cuisine, un îlot central minimaliste fluidifie la circulation et favorise les moments de partage autour de celui-ci. Ils ont également utilisé le bois comme fil conducteur. Les placards en bois semi-encastrés, qui dissimulent les rangements et l’électroménager, dialoguent avec la grande bibliothèque de la salle à manger. Dans les trois chambres, le bureau et le salon, on retrouve cette même trame à travers divers éléments en bois, notamment le parquet, les rangements, le mobilier. Une rénovation très réussie ! Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Leymarie Gourdon. Photographies : © BCDF
Il y a 4 ans et 326 jours

Dossier : 4 collections de papiers peints tendance

Oniriques, colorés, figuratifs ou abstraits, les papiers peints tendance de 2020 se proposent de réveiller notre intérieur. Zoom sur quatre collections de papiers peints à avoir absolument chez soi. La collection « Poème » (Tenue De Ville)En janvier 2020, la marque belge Tenue De Ville a lancé sa nouvelle collection de papiers peints haut de gamme. Tendance et figurative, la ligne « Poème » décline un univers onirique à travers quarante-et-une références. Certaines créations marient figures animales et motifs végétaux quand d’autres affichent des paysages panoramiques. Toutes parées de couleurs intenses, ces tapisseries d’exception proposent de rehausser la décoration de nos intérieurs. . La collection seventies signée Dupenny (Papier peint des années 70)La marque allemande Papier peint des années 70 réinterprète les motifs typiques des années 1970 pour les intégrer à des intérieurs contemporains. Faisant appel à une cinquantaine de créateurs, la marque propose des papiers peints audacieux mêlant inspirations rétro et motifs contemporains. Emily Dupen, la fondatrice de Dupenny, a ainsi créé pour Papier peint des années 70 une collection ludique et narrative. Dans certains papiers peints, elle met en scène des pin-up sensuelles, des sportifs burlesques ou des ménagères frivoles. Dans d’autres, elle raconte la légende des sirènes enchanteresses. . La collection « Volume 4 » (Les Dominotiers) Depuis 2015, l’éditeur Au fil des Couleurs propose aux amateurs de papiers peints des décors muraux panoramiques et sur-mesure d’exception. Une recherche créative toujours plus poussée qui encourage la marque à évoluer et à devenir Les Dominotiers, un concept alliant savoir-faire traditionnel, motifs et supports contemporains. Pour sa collection « Volume 4 », les équipes des Dominotiers se sont inspirées de différents univers champêtres, et ont conçu dix-huit décors panoramiques qui invitent tous à la rêverie. . La collection « CWC » (Wall&decò)Longtemps considéré comme vieillot, le papier peint fait un retour fracassant dans nos intérieurs, notamment grâce à de nouveaux designs. Un virage que la marque italienne Wall&decò a su prendre avec brio puisque sa collection « Contemporary Wallpaper Collection » compte des modèles uniques, allant du revêtement vintage aux papiers peints graphiques, en passant même par des panneaux adaptés à l’extérieur.La Rédaction
Il y a 4 ans et 326 jours

Rencontre avec : Paola Siri Renard

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2017, Paola Siri Renard (née en 1993) crée des œuvres qui s’apparentent à des « micro architectures ». Pour obtenir des formes spécifiques, la jeune artiste travaille différents matériaux en s’appuyant sur des « données abstraites », et s’impose ainsi des contraintes artistiques volontaires. Jusqu’au 17 juillet, elle expose ses sculptures à la galerie Lou Carter à Paris. À l’occasion de cette exposition personnelle, nous avons rencontrée Paola Siri Renard pour discuter avec elle de sa pratique si particulière de la sculpture. Muuuz : Quel a été votre parcours ? Paola Siri Renard : Après le baccalauréat, j’ai étudié à l’Atelier de Sèvres à Paris. L’année suivante, je suis entrée aux Beaux-Arts de Paris, et j’ai immédiatement intégré les ateliers de la plasticienne belge Ann Veronica Janssens. En 2017, dans le cadre d’un programme d’échange, je suis partie à Tokyo, où j’ai eu accès à des ateliers techniques incroyables. Je suis revenue à Paris pour passer mon DNSAP, puis je suis partie travailler à la Kunstakademie de Düsseldorf sur invitation de l’artiste et sculptrice américaine Rita McBride. Les deux années qui suivent le diplôme sont une période important durant laquelle j’ai développé de manière intensive ma pratique. Aujourd’hui, je vis et travaille entre Paris et Düsseldorf. Que vous a apporté votre année à Tokyo ? Mon séjour à Tokyo m’a confortée dans ma volonté de travailler à partir de données non visibles, abstraites. Grâce à cette résidence au Japon, j’ai en effet décidé de poursuivre le cheminement artistique que j’avais commencé à emprunter depuis mon entrée aux Beaux-Arts. Faites-vous uniquement de la sculpture ? Aux Beaux-Arts, j’ai fait surtout de la sculpture, et un tout petit peu de vidéo. J’ai eu la chance d’étudier la sculpture au sein des ateliers des artistes Ann Veronica Janssens et Emmanuel Saulnier, et d’apprendre différentes techniques. En 2016, juste avant mon départ au Japon, j’ai résidé au Cirva, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, où j’ai appris à travailler le verre.Quel rapport vos pièces entretiennent-elles avec l’espace ? Mes pièces résonnent toujours avec l’espace. Aujourd’hui, je fais moins de pièces in situ mais je crée des œuvres autonomes, qui impliquent toujours des rapports entre espace, architecture, objet et corps. Ma pièce en résine Untitled Récamier fait référence à la chaise longue LC4 de Le Corbusier par sa forme et au Modulor par ses dimensions. Ici, je réinjecte les différentes proportions du système architectural établi par Le Corbusier, et j’évoque aussi les poses des femmes alanguies sur des banquettes inconfortables dans certaines peintures. La matière et la forme rendent ma pièce très incommode, même si elle est visuellement attrayante. Les « données abstraites » sont au fondement de vos créations. Qu'entendez-vous par « données abstraites » ?Je collecte des données abstraites, des systèmes de mesures, et je les réinjecte dans certaines de mes pièces. Au Japon, j’ai réalisé un ensemble de cinq sculptures à partir des données du premier séisme que j’ai ressenti là-bas. Selon l'échelle de Richter, si la magnitude du séisme est supérieure à cinq, on ne peut plus se déplacer normalement dans l’espace. Dans Profundity 37 kilometers, la plaque de marbre se surélève de 3,7 centimètres car l’épicentre de ce tremblement se situait à 37 kilomètres de profondeur en-dessous de la surface de la terre. Dans ma sculpture 60 cm < 2 h + g < 64 cm (STEPS), je me réfère à la formule de Blondel. Cette formule, calculée sur la dimension d’un pas humain, permet de définir les dimensions des marches et des contremarches d’un escalier. J’ai collecté toutes les dimensions possibles de cette formule, j'ai travaillé un pattern antidérapant et j'ai déformé l’escalier traditionnel pour construire une croix. J'extrais ainsi des données de leur contexte habituel pour les mettre en lumière. Votre travail met en jeu un système de rapports entre forme, matière, architecture et espace, où le corps devient le sujet même de l'œuvre. Quelle est la place du corps dans vos créations ? En exposant mon travail, j’ai rapidement saisi leur dimension corporelle évidente, et j’ai eu envie de faire des pièces avec lesquelles le corps peut interagir. Ma sculpture récente Love to details est un support de performance. J’ai collecté des ornementations de colonnes corinthiennes, je les ais agrandies et j’ai créé une sculpture modulable composée de plusieurs éléments modulables sur lesquels on peut s'asseoir. Les ornementations des colonnes corinthiennes sont calculées sur les proportions d’un corps féminin et inspirées de formes organiques comme les feuilles d’acanthe. Dans ma pièce, ces ornementations sont agrandies à l'échelle du corps et dialoguent ainsi avec leur histoire. Je trouve cela très intéressant.&nbsp;Love to details est donc une sculpture fonctionnelle envisagée comme un support de performance. La pratique de la performance vous intéresse-t-elle ?&nbsp;Je commence à associer des performances à mes sculptures, et j'explore encore les possibilités de la performance. À terme, j'aimerais vraiment chorégraphier des performances pour mettre en scène, autour de mes pièces, différentes expériences telles que des dîners, des débats, des lectures, des rituels. Dans votre exposition personnelle à la galerie Lou Carter, cinq sculptures sont présentées. Pourquoi avez-vous choisi ces œuvres ? La sélection des pièces a été faite par Lou Carter et moi. Les deux pièces en verre ont été réalisées à Marseille en 2016 et les trois autres sculptures ont été créées à Tokyo en 2017. Les pièces exposées à la galerie sont très différentes et n’ont pas le même point de départ, mais elles fonctionnent bien ensemble. Ces cinq pièces relativement anciennes représentent également différents axes de mon travail. Je suis très attachée à elles. Aujourd’hui, vers quoi souhaitez-vous faire évoluer votre pratique artistique ? J’aimerais évoluer vers la performance, et donc collaborer avec des performeurs, des danseurs ou des chorégraphes. Je souhaiterais faire sortir la sculpture de son état statique pour que les visiteurs puissent entretenir une relation sensible avec mes oeuvres. Quelles sont vos prochaines expositions ?Je présenterai plusieurs de mes pièces dans une exposition collective qui se tiendra à ART Biesenthal, en Allemagne, du 15 août au 5 septembre. Et vos futurs projets ? Je suis en train de monter différents projets avec mon ami, l’artiste Max Blotas, qui crée des installations connectées. Son travail est complètement différent du mien mais nos oeuvres dialoguent bien les unes avec les autres.&nbsp; Pour en savoir plus, visitez le site de Paola Siri Renard, et celui de la galerie Lou Carter. Paola Siri Renard, du 2 au 18 juillet 2020, à la galerie Lou Carter (75007).Visuels des œuvres : © LouCarterGalleryLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 331 jours

Dossier : Ces jeunes talents qui réinventent le design

De nombreux jeunes designers partent à la conquête du monde du design. Qu’ils travaillent seuls ou en duo, ils s’intéressent aux enjeux du design de demain et redéfinissent la discipline. Zoom sur sept talents à suivre de (très) près. Charlotte KidgerExposée début mars à la dernière édition de la foire de design belge COLLECTIBLE, la designeuse britannique Charlotte Kidger s’est encore une nouvelle fois fait remarquer avec ses objets aussi beaux que responsables. Diplômée du Leeds College of Art (2014) et de Central Saint Martins (MA Material Futures, 2018), la jeune créatrice promeut un design écologique et durable. . Antonin Yuji Maeno et Kelsea Crawford (Cutwork)Fondé en 2016 par l'architecte franco-japonais Antonin Yuji Maeno et l'entrepreneuse américaine Kelsea Crawford, le studio d'architecture et de design Cutwork propose des solutions flexibles et fonctionnelles adaptées à la réalité de nos modes de vie contemporains. Tous leurs projets s'articulent autour d'une analyse poussée des nouveaux usages de la ville et de l’espace. . Marcin RusakL’artiste et un designer polonais Marcin Rusak s’intéresse à l’écoconception et à la poésie des objets. Sa dernière collection, baptisée « White Perma », emprisonne des végétaux dans des formes de résine hybride. « White Perma » intègre ainsi bourgeons, tiges, pétales et autres feuilles, issus des déchets des fleuristes, dans une bio-résine blanche, contenant elle-même des éléments végétaux. Cette série originale, qui comprend un banc semi-circulaire agrémenté d’une table d’appoint, un ensemble type « bureau » et une étagère, a fait sensation lors de la dernière édition de la foire Design Miami. . Chiho CheonLe designer coréen Chiho Cheon conçoit une série de meubles avec du carton ondulé, du ciment et de la laque. Inspiré par les sans-abris de Séoul (Corée), il réinterprète ainsi les matériaux de la gare de sa ville natale et les logements de fortune des habitants les moins aisés. Si la collection « Criteria » apparaît comme un ensemble positif et coloré, elle a également une forte dimension sociale car elle questionne ce que le designer appelle « la différence unidimensionnelle » entre les sans-abris et ceux qui ont un toit. . Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin (Studio B. Severin)Formé par le duo franco-allemand Guillaume Neu-Rinaudo et Birgit Severin, le Studio B. Severin défend une approche conceptuelle du design. Toujours conçues à partir d'une histoire, une expérience ou une recherche, leurs créations poétiques abordent la manière dont les objets se chargent de significations. Parmi leurs travaux les plus emblématiques, on remarque les vases Vanitas, qui s'inspirent du cycle de vie des fleurs, et la série « Design Impressionnisme », qui résulte d'une réflexion sur les rapports entre technique et création. La Rédaction