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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

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Il y a 9 ans et 232 jours

Atelier Yann Arthus Bertrand : Lilongs Treasure

Nathalie Perakis-Valat vit à Shanghai depuis de longues années. Touchée par les aspects irréels d'une ville en profonde mutation, elle présente Lilongs Treasure un témoignage sensible réunissant photographie et trésors secrets de ces quartiers d'un Shanghai historique progressivement remplacés par un urbanisme galopant. Les Lilongs disparaissent peu à peu du paysage urbain de Shanghai. Témoins de l'histoire de la ville, ils sont détruits et font la place à une ville verticale portée par les ambitions d'une métropole tentaculaire. Les Lilongs sont des quartiers traditionnels de Shanghai formés en quartiers communautaires et constitués d'étroites ruelles flanquées de constructions basses, sombres et profondes. Nathalie Perakis-Valat est restée curieuse et à l'écoute de ce pays dans lequel elle vit depuis 2010. Au cours de Au cours de ses déambulations, son regard est attiré par une lumière, et elle est saisie par la beauté d'un auvent que vient transpercer un rayon de soleil. C'est le point de départ d'une démarche évolutive et riche qui débouche sur la série " Lilong Treasures ". La photographe part en quête de ces auvents fatigués, troués, rouillés, et en révèle la richesse de formes, de couleurs, de motifs, magnifiés par des tirages grand format. Pour accompagner chaque photographie, Nathalie Perakis-Valat confectionne une boîte à trésor comprenant une phrase, un poème, quelques mots parfois prosaïques recueillis auprès des habitants et écrits de leur propre main, ainsi que quelques menus objets ramassés dans les Lilongs. L'"uvre finale est un petit monde poétique unique, composé d'une photographie et d'une boîte transparente présentant les mots et les objets recueillis. "Pour moi les auvents sont symbole de protection, contre la pluie, contre le soleil, mais ils sont également les témoins de la vie qui se déroule en dessous. Une fois achevées mes prises de vue, j'ai senti qu'il leur manquait quelque chose. Je suis alors retournée dans les Lilongs, afin d'en interviewer les habitants et leur demander de me parler de leur vie, de leur culture. (...) J'ai été frappée de découvrir des poèmes chinois, des devinettes traditionnelles, et émue par de simples phrases écrites par les habitants eux-mêmes. J'ai également collecté de petits objets trouvés dans les Lilongs, comme une petite chaussure, une barrette, un lacet, une petite voiture, autant d'objets pour moi remplis de nostalgie. Picasso disait que l'art n'est pas création mais une forme de découverte. Ce qui compte, c'est la manière unique dont on perçoit les choses." Nathalie Perakis-Valat Lilongs Treasure offre le regard d'une photographe sur une mégalopole en pleine mutation, où des quartiers entiers de Lilongs, à l'architecture modeste mais pleine de sens et d'histoires, se voient détruits et remplacés par un urbanisme galopant et vertical. L'exposition Lilongs Treasure est présentée à l'Atelier Yann Arthus-Bertrand du mercredi 28 octobre 2015 au samedi 28 novembre 2015 Atelier Yann Arthus-Bertrand - 15 rue de Seine, 75006 Paris - du lundi au vendredi de 10h à 19h / samedi de 11h à 19h Pour en savoir plus, visitez le site de l'Atelier Yann Arthus-Bertrand et de Nathalie Perakis-Valat  
Il y a 9 ans et 232 jours

Nathalie Perakis-Valat : Photographe des Lilongs

A l'occasion de l'exposition de ses travaux photographiques Lilong Treasure au sein de l'Atelier Yann Arthus-Bertrand, Nathalie Perakis-Valat répond aux questions de la rédaction. Ses travaux constituent un témoignage artistique et sensible de ces quartiers qui disparaissent peu à peu du paysage urbain de Shanghai. Lilongs Treasure offre le regard d'une photographe sur une mégalopole en pleine mutation, où des quartiers entiers de Lilongs, à l'architecture modeste mais pleine de sens et d'histoires, se voient détruits et remplacés par un urbanisme galopant et vertical. L'exposition présentée à l'Atelier Yann Arthus-Bertrand présente une série de photographies chacune couplée à une série de messages et de pensées recueillis au sein des Lilongs de Shanghai. "Nous sommes à un virage décisif, une situation de vie ou de mort. Si nous n'agissons pas maintenant, tout aura disparu dans 10 ans" Zhang Xuemin, directeur du Centre de Recherche Culturelle sur les Shikumens de Shanghai MUUUZ Nathalie, vous vivez à Shanghai depuis 2010, une ville tentaculaire qui se développe et se transforme de manière spectaculaire. En cinq années, qu'avez-vous vu comme changements, comme bouleversements ? Que ressent-on dans une ville qui se transforme autant ? Nathalie Perakis-Valat Ce qui m'a frappée à mon arrivée à Shanghai, c'est l'aspect irréel de cette ville. J'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. C'est ce que j'ai voulu exprimer dans ma 1ère serie "Real Shanghai?".Aujourd'hui, je suis toujours aussi impressionnée par l'énergie avec laquelle cette ville va de l'avant. Elle se transforme encore et toujours à un rythme effréné. Des quartiers entiers sont rasés pour laisser place à de grandes tours modernes. C'est fascinant, mais cela donne le tournis. MUUUZ Les Lilongs sont détruits, et laissent la place à une urbanisation verticale et galopante, quel est le regard des Shanghaïens ? Ont-ils la même perception patrimoniale des quartiers anciens, que nous européens ? Quel est ensuite votre regard à vous, sur une société qui semble détruire son patrimoine au profit de son développement ? N.P.V. Cette notion de valeur patrimoniale des quartiers anciens se développe progressivement. La municipalité de Shanghai va demander le classement des maisons shikumen (maisons traditionnelles dans les Lilongs) au patrimoine mondial de l'UNESCO. Autrefois, la ville comprenait 200 000 shikumens. Aujourd'hui, il en reste à peine 50 000. Les chinois sont très pragmatiques. Beaucoup de résidents de ces Lilongs sont ravis de saisir l'opportunité d'une vie plus confortable sur le plan matériel. Il faut savoir que les logements dans les quartiers traditionnels sont dans l'ensemble très petits et vétustes. Avoir une salle de bain, une cuisine, plus d'espace... Cela fait rêver. Avec mon âme occidentale, je ne peux m'empêcher d'éprouver de la nostalgie. Ce n'est pas tant l'aspect architectural et patrimonial qui me touche. Ce sont les implications sur la société. En effet, c'est cette vie de quartier qui m'émeut : les résidents qui passent des heures à faire des parties au mahjong, les enfants qui jouent sous l'"il attentif des voisins, les femmes qui bavardent en épluchant leurs légumes sous le linge qui sèche... Tout cela disparaît. Mon intérêt pour les Lilongs a intrigué les chinois. Un petit documentaire sur mon travail fait par une société chinoise a été vu plus de 500 000 fois sur les réseaux sociaux. Je crois que les chinois redécouvrent eux-mêmes leur culture et leur patrimoine. MUUUZ Quel est le rôle de votre travail photographique sur les Lilongs ? Quel est votre message au travers de cette exposition et de ces travaux ? N.P.V. Mon projet a démarré en 2013 avec une démarche qui était avant tout esthétique. En flânant dans un Lilong par une belle journée ensoleillée, mon "il a été attiré par un petit auvent délabré. Avec mon appareil photo, j'ai mitraillé cet auvent et y ai trouvé une réelle beauté abstraite. Je suis alors partie dans de nombreux Lilongs de Shanghai à la recherche de matières, textures, couleurs différentes. Comme une chasse au trésor. Ce n'est que dans un deuxième temps que mon travail a pris une dimension plus sociologique. En effet, j'ai réalisé qu'en regardant au delà des craquelures et fissures de ces auvents, je pourrais trouver l'âme des Lilongs et de leurs habitants. Ces petits auvents, symboles de la protection et du temps qui passe, sont également les témoins silencieux de la vie de ces quartiers traditionnels.J'ai alors décidé de retourner dans les quartiers où j'avais pris les photos pour aller à la rencontre des habitants, découvrir leur vie et leur culture. Ils se sont ouverts à moi, me faisant part de leur vie, de leurs rêves... Ils m'ont fait découvrir des devinettes, des poèmes chinois... J'ai découvert la beauté de la culture et de l'âme chinoise. C'est donc une beauté à la fois esthétique et spirituelle que je souhaite partager avec le public. MUUUZ Quels sont les trésors de Lilongs ? Y a t'il une urgence dans votre travail : en garder une trace, une mémoire artistique au travers de la photographie avant qu'ils ne disparaissent complètement ? N.P.V. La série " Lilong Treasures " se compose des photos abstraites des auvents, accompagnées de petites boites à trésor que j'ai confectionnées à partir des témoignages d'habitants ainsi que quelques objets recueillis dans les lilongs. J'ai effectivement ressenti le besoin d'aller vite, de capturer ces instants, ces images avant qu'il ne soit trop tard.Zhang Xuemin, l'un des directeurs du Centre de Recherche Culturelle sur les Shikumens de Shanghai, l'affirme : " Nous sommes à un virage décisif, une situation de vie ou de mort. Si nous n'agissons pas maintenant, tout aura disparu dans 10 ans ". MUUUZ Si nous devions et pouvions ne garder qu'une seule chose de ces quartiers, quelle serait elle ? N.P.V. Je garderais ce témoignage très émouvant d'une jeune femme originaire de la grande ville de Chongqing, arrivée à Shanghai dans l'espoir d'y trouver une vie meilleure :"Si on se donne du mal, on n'est pas sûr de réussir, mais si on ne s'en donne pas, on est sûr d'échouer". Pour en savoir plus, visitez le site de l'Atelier Yann Arthus-Bertrand
Il y a 9 ans et 233 jours

OBBA : The Oasis

Les architectes coréens du studio OBBA " Office Beyond Boundaries Architecture a imaginé une architecture en travaillant sur la fluidité des limites. Le pavillon Oasis offre un refuge poétique aux badauds du parc de la ville de Yongin-si en Corée du Sud. Dans le cadre du projet d'art AmorePacific, développé par le musée d'art contemporain de la ville, les architectes de OBBA ont étés invités à créer un pavillon tissant les liens entre le monde de l'art et la vie quotidienne. Chaque année le projet AmorePacific offre à des artistes et des architectes la chance de développer leur imagination en un lieu différent. Cette année le studio d'architecture installe une architecture légère au milieu du parc de Yongin-si en Corée du Sud. OBBA présente Oasis, une architecture aux limites fluides constituées de lanières de tissu blanc flottant au grè du vent depuis un toit au plan courbe. Le pavillon offre un abri dont le toit est percé à la manière d'une clairière. L'ombre de la trémie se dessine et se projette sur ces lanières, tout en créant une poésie plastique entre intérieur et extérieur. Photographies : Kyung Roh Pour en savoir plus, visitez le site de OBBA  
Il y a 9 ans et 233 jours

standardarchitecture : Namchabawa

Amoureux de la noblesse de l'expression et de la texture des matériaux simples et traditionnels, les architectes du studio standardarchitecture ont livré, aux portes du Tibet, un centre dédié aux touristes. Incrusté à la topographie du lieu, le projet se lie au paysage avec la pierre qui le recouvre. L'échelle de ses volumes semble également respecter les reliefs alentour. Situé dans le petit village de Pai, aux portes du Tibet dans la région de Linzhi. Le centre touristique est implanté au pied de l'entrée des gorges de Yaluntzangpu, face à la rivière du même nom. Incrusté à la topographie du site le projet développe près de 1500 mètres carrés dédiés à l'accueil des visiteurs et aux expositions. Le programme se compose également de petites entités qui complètent les manques d'une région en plein développement touristique et économique. Il comprend une salle de réception, des toilettes publiques, un magasin d'alimentation, un cybercafé, un centre médical, un vestiaire pour les routards et les randonneurs, des salles de réunion, des bureaux pour les guides touristiques et les chauffeurs, un réservoir d'eau ainsi qu'un transformateur électrique central destiné à l'usage du village. Un programme hybride et complexe que les architectes ont mis en "uvre sous une architecture homogène parée de pierre locale. Le bâtiment prend forme avec une série de murs en pierre d'un mètre d'épaisseur accrochés à la pente du site. Sans fenêtres, l'architecture crée un paysage abstrait qui semble se fondre aux éléments naturels environnants. Depuis le parking, les visiteurs sont dirigés sur une voie dessinée par un mur de soutènement en pierre. Ils trouvent ensuite l'entrée principale vers la salle d'exposition. La salle principale est éclairée par une ouverture zénithale offrant une lumière diffuse. A chaque changement de pièce, le visiteur prend conscience de la taille des murs et franchit un seuil orchestré par l'architecte. A travers se projet, les architectes du studio standardarchitecture créent une porte d'entrée à un domaine naturel préservé. L'architecture de leur projet prend le parti de se révéler discrètement au milieu du paysage existant et abrite son programme d'une manière ferme mais réconfortante face aux caprices météorologiques de la région. Pour en savoir plus, visitez le site de standardarchitecture  
Il y a 9 ans et 234 jours

Thomas Vailly & Laura Lynn : 101,86° Color of the day

101,86° Color of the day offre de nouveaux jeux entre couleurs et lumières, inspirés par les propriétés polarisantes de l'étude des cristaux au microscope. Les designers Thomas Vailly & Laura Lynn ont créé un objet de décoration à la cinétique apaisante superposant les couleurs au fil du temps. Sorties du laboratoire, les recherches autour de ce phénomène naturel ont inspiré les designers pour un objet multicouche jouant avec le temps. Chacun des objets créés est composé de nombreuses couches optiques et aboutit à une série de motifs à la palette de couleurs unique. Pour en savoir plus, visitez le site de Thomas Vailly et de Laura Lynn  
Il y a 9 ans et 234 jours

MVRDV : The Couch

  MVRDV vient de livrer le clubhouse d'un club de tennis du quartier de iJburg à Amsterdam. Le toit rouge du projet crée une ondulation symétrique et permet d'offrir des assises en gradins aux spectateurs. À l'intérieur cette hybridation des fonctions dessine un volume original abritant les éléments du programme. Situé dans l'est de la ville d'Amsterdam, sur l'une des îles artificielles qui composent le quartier iJburg, le bâtiment offre une nouvelle installation pour un club de tennis créé en 2008, qui compte déjà 10 courts en terre battue et une école de tennis. Plutôt que de développer une structure rectiligne simple et orthogonale, le studio d'architecture MVRDV a senti que bâtiment pouvait également intégrer une estrade avec style. Ces dernières encourageant et invitant les visiteurs à grimper sur le toit et à s'installer pour contempler le jeu des joueurs. Pour permettre cela, le toit incurvé est soulevé sur le côté nord, et plonge jusqu'au niveau du sol au sud. Les architectes y voient un coin salon en forme de bowl, qui lui a valu son nom de baptême : The Couch. Photographies : Daria Scagliola et Stijn Brakkee Pour en savoir plus, visitez le site de MVRDV  
Il y a 9 ans et 237 jours

Atelier Yok Yok : Treedom

 Treedom est une installation emblématique du Sziget Festival 2015 réalisée par l'Atelier Yok. Lieu de détente et de rencontres, Treedom était à l'image de cet évènement musical annuel. Lors de la dernière édition du Sziget Festival qui s'est tenue du 10 au 17 aout 2015 à Budapest, l'atelier parisien Yok Yok a conçu une structure poétique en bois fabriquée avec des poteaux et des planches (de récupération ?). Treedom reproduit des troncs d'arbres et des branchages graphiques supportant des luminaires élaborés par Sammode qui éclairent cet endroit le rendant chaleureux et convivial. Des bancs installés entre les arbres fictifs permettaient de se poser pour profiter entre amis de l'ombre qu'offrait cet espace en journée. La nuit, Treedom était un point de repère pour les rendez-vous avant les concerts. La forêt géométrique a à tel point séduit les festivaliers qu'elle sera réinstallée pour les éditions suivantes ce qui laisse l'occasion de la (re)découvrir l'année prochaine lors de ces rencontres musicales. Visitez le site de l'Atelier Yok Yok  Visitez le site de Sammode 
Il y a 9 ans et 238 jours

Sanaa : The River

The River est le nouvel édifice conçu par le studio d'architecture japonais SANAA pour la Grace Farms, dans le Connecticut, USA. Le studio y crée un espace est en osmose avec les 32 hectares de nature où il a pris place au point de faire oublier sa fonction de bâtiment. Faisant partie intégrante du paysage, ce bâtiment offre à travers sa structure ouverte en béton, acier, bois et verre une véritable expérience de la nature. Le toit sinueux qui unifie les différentes parties du bâtiment semble flotter au-dessus du sol. L'ensemble épouse le paysage vallonné de Grace Farms à la manière d'un cours d'eau sans attirer l'attention sur lui-même. L'intérêt majeur lors de la conception de ce bâtiment a été de préserver la faune et la flore. Ainsi, les arbres coupés lors du chantier ont servi à fabriquer le mobilier. Cinquante-cinq puis géothermiques ont été forés sur la propriété pour le chauffage et le refroidissement. Et près des trois-quarts de la surface des prairies exploitées lors du chantier est de nouveau livrée à la nature. Ce bâtiment polyvalent est mis à disposition par la fondation Grace Farms à des organismes à but non lucratif. L'ensemble offre des espaces de réunion, d'exposition, de restauration, des salles de spectacles ainsi que des ateliers et des espaces dédiés à la pratique sportive. Ce lieu communautaire se veut ainsi un véritable havre de paix où les relations seront favorisées par le biais d'activités artistiques et sociales, le tout dans un cadre bucolique. Photographies de Dean Kaufman et d'Iwan Baan Visitez le site de SANAA 
Il y a 9 ans et 238 jours

La Bellevilloise : Grand salon d'art abordable

La 16ème édition du Grand salon d'art abordable aura lieu du 23 au 25 octobre à La Bellevilloise à Paris. Ce salon démocratise le marché de l'art en proposant des "uvres accessibles, variées et de qualité avec les artistes présents sur place. Le Grand salon de l'art abordable existe depuis 6 ans. Pour cette seizième édition (la dernière a eu lieu en mai 2015) la recette reste la même : un espace d'exposition décalé de 400m² propose près de 400 "uvres de 50 artistes issus de tous horizons " photographes, peintres, sculpteurs, graveurs, graphistes, etc. " qui seront présents pour échanger avec les visiteurs lors de ces trois journées. Le prix de vente des "uvres variant de 50¤ à 5000¤ les rend accessibles à un très large public. L'ambiance décontractée et conviviale participe également à la démocratisation du marché de l'art, avec des " Art'péritifs " en soirée plutôt qu'un vernissage officiel. Le prix d'entrée est petit lui aussi : 5¤ la journée. Proposant des "uvres aux univers et aux techniques très différents, le Grand salon de l'art abordable permet d'aller à la rencontre des artistes dans un lieu où la hiérarchie entre eux les visiteurs ne se fait plus sentir grâce à la proximité créée par une ambiance chaleureuse qui tourne le dos aux a priori sur l'art. Visitez le site du Grand salon d'art abordable    1 : Affiche du Grand salon d'art abordable 2 : Vue d'une des éditions précédentes du GSAA 3 : Lucie Travert " Apparition, encre, pigment, huile, glacis, monotype, marouflage sur toile de lin 116x73cm 4 : Zhang Xuewei 5 : Dérome " Sans titre, techniques mixtes sur papier 6 : Lemon " Dessin sur papier  
Il y a 9 ans et 239 jours

Won-min Park : Haze stools

Avec sa série Haze, le designer coréen Won-min Park nous propose un mobilier en résine colorée aux formes simples qui invitent à la médiation. Won-min Park a ouvert son studio de création en 2011 aux Pays-Bas où il a étudié à la Design Academy. Il crée depuis un mobilier en résine mate légèrement translucide aux couleurs pastel exaltées par la lumière qui nous plongent dans un univers à la fois épuré et onirique. Les tabourets de la série Haze éditées en 2015 sont composés de deux blocs parallélépipédiques aux couleurs harmonieuses qui sont fondues dans la résine et conçues comme des peintures abstraites. De cette géométrie se dégage un sentiment de pureté et de légèreté. Le travail de Won-min Park est actuellement visible à l'exposition Korea Now ! au Musée des Arts Décoratifs à Paris, qui a lieu jusqu'au 3 janvier 2016. Photographies de Wonmin Park et de Courtesy of Carpenters Workshop Gallery Visitez le site de Won-min Park  Visitez le site de l'exposition Korea Now ! 
Il y a 9 ans et 239 jours

Christian de Portzamparc : Dior Séoul

Christian de Portzamparc a imaginé, à Séoul, un nouveau lieu pour Dior profondément inspiré par le travail délicat du fondateur de la maison : Christian Dior qui sculptait les toiles pour ses vêtements. L'architecte a lui, sous des drapés architecturaux construits en fibre de verre, joué avec le jeu délicieux entre l'ombre et la lumière. La première partie du projet est féminine, elle se développe sous des formes et des surfaces d'apparence souples. La matière qui les compose est matricée de manière à créer l'illusion d'une toile de coton. Depuis le sol, elles ondulent et se projettent en direction du ciel. Cette première partie est la façade sur l'avenue, ses courbes la différencient de la géométrie rigoureuse des autres bâtiments de l'avenue. Elle incarne la métaphore de la légèreté et d'un envol presque floral. A l'arrière c'est un bâtiment aux lignes plus strictes qui complète le programme, elle évoque les collections masculines de Dior Homme. Photographies Nicolas Borel Pour en savoir plus, visitez le site de Christian de Portzamparc  
Il y a 9 ans et 240 jours

Jonas Rylander : #spider60 table

Jonas Rylander a imaginé une table aux 60 pieds pour un meuble au design unique. Un plateau en bois massif repose sur de nombreux pieds métalliques disposés en bouquets et s'ouvrant vers le haut. La multiplication de cet élément fin contraste avec le plateau et offre de la légèreté à l'ensemble. Le plateau en bois épais semble en impesanteur. Il offre une esthétique de stabilité franche contrastant avec le mouvement évoqué par les pieds.  
Il y a 9 ans et 240 jours

Arkitekt August Schmidt : Dikehaugen 12

Dikehaugen 12 est le projet d'une petite maison de famille implantée au c"ur d'une forêt à l'orée de la banlieue de la ville de Trondheim en Norvège. L'architecture du projet met en "uvre des matériaux et des concepts adaptés aux modes de construction durable. L'architecte a construit un bâtiment efficient, en privilégiant les circuits courts, et offrant confort et allure contemporaine. Le projet se compose de trois volumes : l'habitation, un sauna et une annexe, tous recouverts de bardeaux de pin. La maison est compacte mais l'architecte a laissé la place, au travers d'un plan libre, à la modularité des volumes et des espaces. Le bâtiment nécessitera un faible entretien, les surfaces extérieures ont été laissées nues, le bois blanchira avec le temps et n'aura pas besoin de traitement de surface. "With Diksehaugen I wanted to challenge standard solutions to technical building regulations, but sought to comply with the area plan. The area plan posed strict requirements for indoor area use, allowing a total maximum of 100 square meters indoor floor space, and defined the main shape of the volume as a low structure with a saddle roof, non-shiny materials and earthen colours. This framework resulted in a compact one-family home, which is aslo a good solution if you want an energy efficient house." August Schmidt L'architecte a conçu le projet entièrement en bois, mis un part un rez-de-chaussée semi-enterré en béton, servant également d'accroche et de base solide aux différents volumes. Le bois a offert des solutions particulièrement adaptées en matière de design, de lumière et de solution acoustique. Il permet également un emprisonnement du CO2 pendant toute la durée de vie du bâtiment. "Mine and my banks concern was that there were no buyers in Trondheim interested in a house with an uncompromising architecture, on an inconvenient plot, which emphasised alternative living qualities such as ecological materials and small, smart space (versus an expanse of space and high-tech, embellished design). In reality, the interest for the house was immense. The market offers very little innovative housing today. Most builders invest in standard solutions at a minimum cost and minimum quality, aimed at a large and general group on non-discriminative buyers. It is the responsibility of both investors and architects to provide the buyers the opportunity to make better and more sustainable choices." August Schmidt Photographies : August Schmidt Pour en savoir plus, visitez le site de Arkitekt August Schmidt  
Il y a 9 ans et 241 jours

standarchitecture : Micro-Hutong

Micro-Hutong est une expérimentation architecturale menée par le studio standarchitecture de Zhang Ke au c"ur d'un quartier de hutong, emblème urbain, populaire et communautaire de Pékin. Le but était de travailler sur les potentialités d'espaces et de volumes que peuvent offrir des lieux très contraints par leurs dimensions. Les hutongs sont des quartiers devenus emblèmes de l'urbanisme historique des villes chinoises, ils sont principalement caractérisés par leurs systèmes de vie communautaires et les parcelles étroites qu'ils proposent. Construits depuis de nombreuses années, ils sont devenus les ennemis des grandes campagnes de promotion immobilière qui, à la recherche de foncier au plus près des centres, les détruisent et les remplacent par un urbanisme aux échelles démesurées. Le projet du studio standarchitecture offre un regard critique, et permet de redorer une image désuète de ces quartiers. Le Micro-Hutong réinterprète l'échelle intime de l'hutong traditionnel, où une même maison est divisée entre plusieurs locataires autour d'espaces mutualisés. Le projet donne un nouveau souffle et une nouvelle vision à ces habitats partagés tout en améliorant ses spatialités. Une structure en acier et recouverte de panneaux de contreplaqué a permis une construction à faible coût. Les architectes du projet ont travaillé sur de nouvelles configurations offrant un nouvel avenir pour les hutongs à Pékin. Photographies : Chen Su + Su Shengliang + Zhang Yanping + Zhang Mingming  
Il y a 9 ans et 241 jours

Tailor Made arkitekter : Uppgrenna Naturhus

Au sud de la Suède, le paysage agricole autour du lac de Vättern est ponctué par une architecture rurale aux façades rouges. Le projet des architectes du studio Tailor Made arkitekter accompagne un nouveau développement économique dans la région en offrant un centre de conférences et de séminaires couplé à un spa. Le projet s'inspire de l'architecture régionale et du concept avant-gardiste des Naturhus, tout en assumant un nouveau programme et une allure contemporaine. Le projet s'installe sur la parcelle d'une ancienne grange rouge, qui a dû être démolie et remplacée par un nouveau bâtiment au rez-de-chaussée partiellement incrusté à la pente du terrain. Le niveau d'entrée supérieur est composé d'un bâtiment isolé et entouré par une serre non chauffée qui se prolonge et donne forme au toit du projet. La serre contient une grande partie offerte à des végétaux qui outre leur rôle esthétique, complètent également un système de traitement des eaux usées sur la base du concept suédois de Naturhus (maison nature). Le concept Naturhus a été développé par l'architecte Bengt Warne dans les années 1970. Les maisons se composent d'un noyau : un salon, entouré par une coque en verre, une serre. Elle abrite le noyau interne isolé au c"ur d'un microclimat plus chaud et fournit un espace extérieur éloigné du froid de l'hiver. La serre permet de préchauffer l'air nécessaire à la ventilation de la maison et offre la possibilité de cultiver des plantes ayant besoin d'un climat moins rude. La vision de l'architecte Bengt Warne était de construire une architecture efficiente et accessible, avec des espaces permettant d'introduire la réflexion et l'apprentissage des concepts du durable et ainsi influencer le comportement des habitants. Photographies : Ulf Celander Pour en savoir plus, visitez le site de Tailor Made arkitekter   tailor-made-uppgrenna-0   Tailor Made arkitekter : Uppgrenna Naturhus   Au sud de la Suède, le paysage agricole autour du lac de Vättern est ponctué par une architecture rurale aux façades rouges. Le projet des architectes du studio Tailor Made arkitekter accompagne un nouveau développement économique dans la région en offrant un centre de conférences et de séminaires couplé à un spa. Le projet s'inspire de l'architecture régionale et du concept avant-gardiste des Naturhus, tout en assumant un nouveau programme et une allure contemporaine.   Le projet s'installe sur la parcelle d'une ancienne grange rouge, qui a dû être démolie et remplacée par un nouveau bâtiment au rez-de-chaussée partiellement incrusté à la pente du terrain. Le niveau d'entrée supérieur est composé d'un bâtiment isolé et entouré par une serre non chauffée qui se prolonge et donne forme au toit du projet.   La serre contient une grande partie offerte à des végétaux qui outre leur rôle esthétique, complètent également un système de traitement des eaux usées sur la base du concept suédois de Naturhus (maison nature). Le concept Naturhus a été développé par l'architecte Bengt Warne dans les années 1970. Les maisons se composent d'un noyau : un salon, entouré par une coque en verre, une serre. Elle abrite le noyau interne isolé au c"ur d'un microclimat plus chaud et fournit un espace extérieur éloigné du froid de l'hiver. La serre permet de préchauffer l'air nécessaire à la ventilation de la maison et offre la possibilité de cultiver des plantes ayant besoin d'un climat moins rude.   La vision de l'architecte Bengt Warne était de construire une architecture efficiente et accessible, avec des espaces permettant d'introduire la réflexion et l'apprentissage des concepts du durable et ainsi influencer le comportement des habitants.   Photographies : Ulf Celander   Pour en savoir plus, visitez le site de Tailor Made arkitekter  http://tailor-made.se/
Il y a 9 ans et 245 jours

Norm. Architects : Drift

Une collaboration avec Sørensen Leather a permis à Norm Architects d'expérimenter l'utilisation du cuir autour de différentes applications pour leurs créations de design. Ensemble, ils ont conçu cinq lampes en cuir combinant ce nouveau matériau au laiton. Lorsque les matériaux se sont retrouvés combinés, les architectes se sont rendu compte que le cuir et le laiton généraient ensemble une lumière singulière qui les a inspirés pour la création de Drift. Les lampes Drift reflètent une lumière cuivrée et la forme de l'objet projette un halo lumineux au mur. En créant une composition avec plusieurs d'entre elles : une sculpture abstraite de lumière illumine la pièce d'une manière chaude et diffuse. Les câbles, restés volontairement apparents, sont inspirés par des bracelets en cuir fin et font partie intégrante de la plastique de la lampe. Pour en savoir plus, visitez le site de Norm. Architects et de Sørensen Leather  
Il y a 9 ans et 245 jours

Lukstudio : The Noodle Rack

Le bar à nouilles The Noodle Rack situé à Changsha en Chine a été conçu par Lukstudio dans une esthétique complètement originale composée de modules de béton et de métal traités de manière à créer un volume aérien à l'aspect tout à la fois rustique et moderne. The Noodle Rack a ouvert ses portes en juillet 2015 dans une artère commerciale de la ville. Sa façade en béton matricé par l'empreinte de bambous est percée d'une baie vitrée encadrée d'une cage métallique qui crée une impression de légèreté et invite à pénétrer à l'intérieur. L'emploi de matériaux industriels bruts se fait totalement oublier par leur traitement atypique. L'espace intérieur est complètement enveloppé d'une gracieuse structure en acier rouillé où s'emboitent des cases en bois offrant à la vue de fins vases en porcelaine. L'endroit est décoré en hauteur de fins fils métalliques suspendus en chainette rappelant ainsi le geste de la fabrication artisanale des repas qu'on y sert. Ce délicat ensemble est le support pour une multitude d'ampoules semblant être retenues par ce drapé suspendu. Ce cadre poétique donne davantage l'impression de se trouver dans une sorte de verrière que dans un intérieur. Lukstudio a réussi ici le pari d'aménager un lieu de restauration rapide haut de gamme en lui offrant une impression de volume au sein d'une surface restreinte de 50m², nous accompagnant ainsi dans un voyage culinaire hors du commun. Photographies de Peter Dixie Pour le savoir plus, visitez le site de Lukstudio 
Il y a 9 ans et 246 jours

Lama Architectura : Origo Coffee Shop

Café le jour, bar à cocktails la nuit, l'Origo Coffee Shop situé au c"ur de Bucarest a été rénové en 2013 par le cabinet roumain Lama Architecture. La bichromie de cet espace, générée par les murs noirs et l'utilisation abondante de bois clair, crée un contraste franc et apaisant pour un lieu aux utilisations multiples. L'Origo Coffee Shop est l'endroit idéal pour boire un verre avant ou après une journée de travail dans la capitale roumaine. L'idée des architectes était de créer une atmosphère détendue grâce à l'utilisation de matériaux naturels tout en ajoutant une tension formée par le contraste des couleurs. A ce titre, une partie de la charpente en bois a été dégagée après enlèvement du plafond en plâtre. Le long comptoir du bar est recouvert de feuilles de métal brut et surmonté d'un plateau en chêne massif. Sa hauteur peut se régler grâce à un système ingénieux qui permet de la fixer à 80 centimètres en journée et 110 cm en soirée. Au-dessus de celui-ci, 266 tasses blanches se détachant sur fond noir accrochées par de fines cordes forment un nuage qui semble être en apesanteur. Du côté salle, les mêmes tasses accrochées une par une au-dessus de chaque table se transforment en luminaires et éclairent avec douceur le mobilier de bois. Photographies de Radu Malasincu Pour en savoir plus, visitez le site de Lama Architectura
Il y a 9 ans et 246 jours

Perrine Vigneron & Marine Duhaut : La Canopée

Les Ateliers d'Aubusson, récemment créés, ont cherché à redonner un caractère et des traits actuels à la tapisserie d'Aubusson, qui bénéficie toujours d'une aura et d'une renommée mondiale. Les Ateliers ont invité deux designers, Perrine Vigneron et Marine Duhaut, à composer et dessiner une tapisserie réalisée au point plat. La tapisserie d'Aubusson est un art multiséculaire profondément ancré dans l'histoire, et évoque scènes de chasse et scènes paysagères. Les Ateliers d'Aubusson offrent une nouvelle vision en prenant le pari d'une direction artistique résolument contemporaine. La Canopée est une proposition des deux designers Perrine Vigneron et Marine Duhaut. Elles ont imaginé un paysage abstrait entre ciel et terre. Elles utilisent un fil fluorescent soulignant le dessin donnant vie à la tapisserie la nuit. Pour en savoir plus, visitez le site des Ateliers d'Aubusson  
Il y a 9 ans et 246 jours

Vonnegut Kraft : Crescent Lounge

Crescent Lounge est une banquette en bois imaginée par les designers new-yorkais Katrina Vonnegut et Brian Kraft. Pour en savoir plus, visitez le site de Vonnegut Kraft
Il y a 9 ans et 247 jours

Roz Barr Architects : Pool house in Granada

Le projet des architectes londoniens s'exprime par sa matérialité. Au travers de l'emploi de matériaux simples et emblématiques de la région de Grenade, en Espagne, le projet s'exprime par des textures minérales. Presque imbriquée dans la topographie du lieu, l'architecture se laisse découvrir au c"ur d'un paysage composé de vieux chênes et d'oliviers. Le Pool house, situé dans le jardin d'une ancienne ferme aux alentours de Grenade, a été réalisé par des artisans locaux n'utilisant que des matériaux et des techniques propres à leur région et à leur savoir-faire. L'architecte souhaitait défendre au travers de ce projet une idée contemporaine et moderne de l'architecture traditionnelle andalouse. Le projet est composé d'un pool house et d'un atelier de sculpture. Il abrite une cuisine extérieure, une salle d'eau ainsi que des vestiaires. La conception du projet a débuté avec un certain regard sur le paysage existant. Les murs en pierres naturelles, soutenant les champs d'oliviers, sont utilisés comme un point d'accroche au projet. Le toit du pool house est en continuité avec la terrasse supérieure, le projet devient le prolongement du talus. Au niveau du plan de l'atelier, les vues s'ouvrent et les ouvertures sont travaillées comme des cadres en direction de la Sierra Nevada. Pour en savoir plus, visitez le site de Roz Barr Architects  
Il y a 9 ans et 247 jours

Max Lamb : Planks

Conçue par le designer londonien Max Lamb, Planks est un couple de meuble comprenant une table et un banc avec à l'intérieur de chacun d'eux un coffre de rangement subtilement dissimulé. Planks est édité par Benchmark. Photographies : Petr Krejci  
Il y a 9 ans et 247 jours

Antoine Lesur : Huggy

Antoine Lesur a imaginé pour l'éditeur Made in Design une collection d'assises, de tables et de portemanteaux. Au travers d'un design épuré il revisite un mobilier de style bistro. La collection Huggy est conçue en aluminium et est recouverte de peinture poudre Epoxy. Pour en savoir plus, visitez le site de Antoine Lesur  
Il y a 9 ans et 248 jours

Nomad Studio : Green Varnish

Nomad Studio a conçu Green Varnish, une toile verte étendue au c"ur d'une cour d'un bâtiment de Saint-Louis aux Etats-Unis. Les architectes / paysagistes souhaitaient transformer l'espace de la cour en l'offrant à une sculpture pensée comme une tapisserie naturelle et constituée de milliers de plantes. Le projet a été réalisé par William E. Roberts et Laura Santín, fondateurs du Nomad Studio. Ils sont connus pour mêler au c"ur de leurs projets : art contemporain, design, et éléments naturels. Avec cette installation, en forme de tapis soulevé comme pour y cacher des choses que nous nous refusons de voir, William E. Roberts et Laura Santín veulent refléter une tendance de la société occidentale à ignorer et cacher toute information qui représenterait un inconvénient. "We live in denial within vanishing landscapes, refusing to accept reality. Landscapes are gradually ceasing to be operative in their ecological structures and therefore, will transition into a completely different landscape in search of a new ecological order. Deep inside the collective awareness, it is clear we need to overcome major changes in order to cope with climate change. Currently, our response is completely reactionary and we mainly express it in two different manners: pure rejection or some form of green shift that enables us to continue business as usual." William E. Roberts et Laura Santín Photographies : Jarred Gastreich et David Johnson Pour en savoir plus, visitez le site de Nomad Studio  
Il y a 9 ans et 248 jours

Vincent Eschalier : Maisons Richard et Lenoir

Deux hôtels particuliers contemporains ont été imaginés par l'architecte Vincent Eschalier. Le projet contraint par sa parcelle et ses règles de prospect associées joue avec la volumétrie de sa façade tout en s'intégrant à ses bâtiments voisins. Le projet a mis en scène un programme de logements haut de gamme situé sur le boulevard Richard Lenoir à Paris. Le projet se développe sur une parcelle en biseau mais le plan de l'architecte Vincent Eschalier permet aux logements d'offrir de belles surfaces et de sortir de cette contrainte, tout en jouant avec les angles imposés. Un jeu d'angles et de volumes qui se retrouve également en façade. Elle se dessine avec les surplombs plus ou moins importants qui créent et rythment un jeu d'ombres et de lumières. La façade est recouverte de pierre agrafée : de la pierre de Sébastopol pour la maison de droite, comme la plupart des bâtiments haussmanniens, et de la pierre de Buzey Bleu de teinte grise pour l'autre. La différence entre les deux maisons participe à la lisibilité du programme et crée un évènement contemporain dans l'alignement classique du boulevard. Le rez-de-chaussée a été pensé comme un socle translucide. Recouvert d'une maille métallique, il crée une limite franche entre le sol et les étages supérieurs, il filtre également les regards vers les entrées privatives. Le jeu de lumière offre une qualité mystérieuse aux espaces de vie secondaires qui y sont implantés : atelier, studio, et garage). Les étages, mis ainsi à distance du boulevard, sont généreusement éclairés par le jour, l'architecte a privilégié de grandes ouvertures apportant lumière et vues sur l'extérieur. Sur les toits se déploient de grandes terrasses accessibles directement depuis les logements, un écrin entouré de végétation, dialoguant entre le ciel et la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de Vincent Eschalier  
Il y a 9 ans et 248 jours

Caractère Spécial & NP2F : CNAC Centre National des Arts du Cirque

Le CNAC s'exprime par une architecture humble qui fabrique des hangars recouverts d'une peau grise et industrielle, mais les architectes ont construit là des hangars à imaginaire qui regorgent de vie parce que dédiés et adaptés aux possibles de l'école de cirque. Quel Cirque ?! A Châlons-en-Champagne s'est récemment ouvert l'extension et la réhabilitation du CNAC - Centre National des Arts du Cirque qui occupait, jusque-là timidement, un ancien site où silos et hangars agricoles trônaient. Les architectes des deux agences Caractère Spécial et NP2F architectes, se sont inspiré de cette architecture industrielle, témoin de l'histoire agricole de la Champagne. L'architecture du lieu se caractérise par les volumes des bâtiments créant à eux seul toute une partie du paysage urbain du bourg. Les architectes ont reproduit, pour l'extension du projet, ces événements volumétriques recouverts d'une peau unique : des panneaux ondulés de fibrociment. Le projet à lui seul redonne de la noblesse à un matériau simple et au langage industriel. Dans un souci d'économie mais aussi de continuité esthétique, les architectes ont fait le choix de recouvrir les bâtiments de panneaux ondulés en fibrociment. L'effet monolithique est rapidement essuyé par le découpage, presque vernaculaire, de l'ensemble du projet. Le cirque, et surtout l'école du cirque, a besoin d'espaces atypiques, permettant aux élèves d'évoluer dans des volumes ajustés à leurs mouvements. Des volumes importants, quinze mètres de haut sur autant de large, sont offerts à leurs acrobaties et numéros. Des espaces presque libérés de contraintes, leur sont dédiés et font battre le c"ur du plan. Les autres éléments du programme embrassent les grandes salles de cours et d'exercices. Vestiaires, salle de musculation et administration restent à proximité du lieu se concentrent les prouesses et la créativité des élèves et de leurs enseignants. Trois éléments créent la surprise dès l'entrée. Le premier est un escalier extérieur en béton, reliant un premier étage à un second où des assises en gradins offre un point de vue sans pareil sur le travail des élèves. Le lieu permet aussi un accès au gril technique. L'escalier balancé joue avec l'écriture architecturale, et offre une fantaisie assez juste à la plastique du lieu. Un escalier à l'échelle humaine semble signaler que les entrepôts ou hangars industriels sont désormais habités par un autre programme. Un changement de vie introduit par l'architecture. Le deuxième événement est une porte permettant d'ouvrir, presque en totalité, la grande salle sur l'extérieur. Un moyen d'ouvrir le cirque sur l'extérieur et de prolonger l'espace de cours sans limite. Le troisième élément est une installation, correspondant et judicieusement choisi pour les 1% artistiques. Elle occupe toute une façade du projet et par un dispositif lumineux annonce toute la vocation du lieu : Quel cirque ?! Photographies : Sébastien Normand et Christophe Manquillet Pour en savoir plus, visitez le site de Caractère Spécial  et de NP2F  
Il y a 9 ans et 251 jours

Graal architecture : Ecole Maternelle Les Alliés de Chavannes

L'école maternelle Les Alliés de Chavannes occupe un ilot enclavé entre la bretelle d'échangeur de l'autoroute de Normandie et la départementale Est de Mantes-la-Ville. Entre des contraintes topographiques et programmatiques les architectes livrent une extension exploitant les potentialités de son site. La configuration du bâtiment existant se caractérise par un volume en équerre situé entre deux niveaux altimétriques présentant une différence de 3 mètres environ : au sud la cour de récréation en contact avec les salles de classe et au nord en contrebas, un espace paysager servant de cour technique. Le principe retenu pour ce projet consiste à connecter plusieurs volumes à la circulation longitudinale de l'existant afin d'envisager les extensions comme des pavillons séparés. Les trois volumes nouvellement créés se raccordent à l'école pour abriter les nouveaux éléments du programme. Le corps de l'établissement existant est reconfiguré devenant ainsi l'épine dorsale du projet. Les trois volumes du projet d'extension, recouverts par un habillage métallique, se distinguent du bâtiment existant traité quant à lui en enduit de couleur blanche. Les extensions sont placées orthogonalement au plan du bâtiment existant. Deux extensions sur trois ont été implantées côté nord et sur pilotis. Un de ces volumes abrite une salle de motricité et l'autre une salle de lecture ainsi qu'une salle de classe. Ces deux pavillons se caractérisent par le soulèvement de leur toiture qui procure un apport important en lumière naturelle malgré leur enclavement. La pente de la toiture de la salle de motricité s'ouvre vers la végétation tandis que celle de la salle de lecture capte la lumière du sud à travers un shed positionné dans le pli de la toiture. Conçues comme des cabanes suspendues, ces deux extensions s'insèrent entre les arbres tout en ménageant des vues vers la ville et vers la végétation environnante de manière à permettre aux enfants de percevoir et de s'approprier entièrement l'environnement. Au Sud, la toiture de la dernière extension se déploie au-delà du volume d'une nouvelle salle de classe pour devenir un préau. Cet abri aux larges dimensions offre une nouvelle visibilité à l'entrée de l'école depuis la rue et créer un seuil qualitatif entre la cour et les espaces intérieurs. Avec ce projet, les architectes ont permis d'ouvrir l'école sur son environnement et d'augmenter sa surface de plancher tout en conservant les qualités du bâtiment l'existant : des circulations éclairées naturellement, une cour de récréation généreuse, ainsi que des espaces d'apprentissage en continuité avec l'extérieur. La peau métallique choisie par les architectes crée un jeu de reflets qui participe à l'ambiance ludique et chaleureuse de ce lieu des premiers apprentissages. Photographies : David Foessel Pour en savoir plus, visitez le site de Graal architecture  
Il y a 9 ans et 251 jours

MAM : Warhol Unlimited

L'exposition rétrospective du pape du pop art Andy Warhol débute ce 2 octobre 2015 et se poursuit jusqu'au 7 février 2016 au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. Au-delà de la série Shadows, présentée pour la première fois en Europe dans son intégralité, l'exposition Warhol Unlimited nous offre avant tout un parcours rétrospectif à travers le travail de l'artiste sur la série. Présenté à travers différentes sections rendant compte de l'ampleur et de la diversité de son "uvre, l'exposition véhicule la force de transgression et la capacité de subversion d'Andy Warhol. Dans la première salle de l'exposition les commissaires Sébastien Gokalp et Hervé Vanel ont choisi d'introduire le travail de Warhol au travers de sa très célèbre série Campbell's Soup ainsi que d'autoportraits sérigraphiés. La première, "uvre phare d'Andy Warhol, est le traitement d'un produit de consommation banal américain sous forme de motif, à la manière d'un papier peint. Quant aux autoportraits, ils sont l'illustration la plus pure de l'artiste par lui-même : "Si vous voulez tout savoir sur Andy Warhol, regardez simplement à la surface : de mes peintures, de mes fils et de moi, je suis là. Il n'y a rien derrière" Andy Warhol, The East Village Other, 1966 Le parcours s'enchaine avec une salle où sont projetés ses Screen Tests, sortes de " portraits filmés " de personnalités célèbres " comme Dali ou Bob Dylan " ou anonymes. Warhol a toujours eu une fascination pour le cinéma et il s?est beaucoup penché sur l'utilisation du hasard de la pellicule et de ses imperfections. A travers ses essais filmés, il a aussi questionné le temps, en distordant celui-ci dans ses projections : filmées à 24 images par seconde, il les projette à 16 images par seconde, ce qui crée une sensation de flottement irréel. S'en suit un espace dédié à sa série d'Electric Chairs, qui a été exposée en 1971 au Whitney Museum of American Art sur ce même papier peint, support par excellence de la répétition, représentant une tête vache rose fushia sur fond jaune fluo. La façade du MAM est habillée aux mêmes couleurs. Ce décor donne l'impression étrange d'être observé par ce motif répétitif au point d'inverser les rôles spectateur/"uvre d'art. Le contraste entre la gaieté de ce papier peint et les Electric Chairs fait référence aux grands questionnements que soulève Warhol sur la mort, notamment après l'assassinat de JF Kennedy en 1963 mais surtout après une tentative d'assassinat contre lui en 1668. Il utilise le même procédé pour le traitement de l'image de Jackie Kenny, la première dame. La répétition accentue et amoindrit à la fois le tragique de l'évènement. L'image en elle-même, son traitement, deviennent une îcone. "O'Brien : est-ce que vous croyez à la peine de mort ?Warhol : Pour l'amour de l'art, bien sûr !"Andy Warhol, High Times, 1977 L'artiste étendra son concept de séries aux oeuvres en trois dimensions, avec les Brillo Boxes et les Heinz Boxes fabriquées à la main mais à la chaîne. Cette ambivalence entre l'artisanat et l'industrie de l'art, élevant des sculptures à la gloire de produits de consommation, nous interroge sur notre rapport au quotidien. Est également présentée à cette rétrospective sa série Flowers où le motif, reproduit par dizaines, envahit la salle jusqu'à perdre sa signification et créer un environnement, tout comme ce sera le cas des Shadows. Après avoir passé une salle de projection à l'ambiance prenante d'un concert des Velvet Underground, groupe auquel Warhol crée un véritable environnement ce qui les propulse sur les devants de la scène, nous nous retrouvons dans un espace recréant l'environnement de la Silver Factory, le célèbre atelier de Warhol qu'il a créé en 1964, remplie de Silver Clouds, sortes de coussins argentés se déplaçant en apesanteur à leur gré dans la salle. "Je pensais vraiment, vraiment en avoir terminé, alors pour marquer la fin de ma carrière j'ai fait des coussins argentés que l'on pouvait gonfler et laisser s'envoler. [?] Mais en fin de compte, les Cousins argentés cosmiques ne se sont pas évaporés, et ma carrière non plus." Andy Warhol, The Philosophy of Andy Warhol (Form A to B and Black Again), 1975 C'est enfin dans la dernière salle de l'exposition qui s'étend sur près de 700m² que se trouve l'aboutissement de cette exposition et de tout l'"uvre de l'artiste. Sa monumentale série de Shadows, réalisée entre 1978 et 1979, est accrochée de manière à former un ruban ininterrompu de 130 mètres linéaires constitué de 102 toiles. C'est la première fois que la série Shadows, à l'origine réalisé pour la Dia Art Foudation, est exposé en Europe. Ces tableaux n'en sont pas vraiment : il faut davantage voir ce travail comme une installation, une performance, une réflexion aboutie sur la série, sur l'art ; pour Warhol, c'est plutôt un " décor disco ". On peut relier cette série Shadows au mythe de l'origine de la peinture raconté par Pline l'Ancien : la fille d'un potier, amoureuse d'un jeune homme qui partait pour l'étranger, entoura d'une ligne l'ombre de son visage projetée sur le mur par la lumière d'une lanterne. Son père appliqua l'argile sur l'esquisse, et en fit un relief. De la même manière, Les 102 tableaux de Shadows, par leurs effets de texture et de matière font émerger des formes nous invitant à la réflexion et à la contemplation.
Il y a 9 ans et 251 jours

Ronan & Erwan Bouroullec : Palissade

Palissade est une collection de meubles pour l'extérieur conçu par les frères Bouroullec pour l'éditeur danois Hay. Les pièces de la collection sont fabriquées en tubes de métal standards et conservent un principe formel commun entre toutes. La table, la banquette, la chaise et les autres éléments défendent la même esthétique. Les tubes utilisés pour la structure sont circulaires, ceux utilisés pour l'assise et le dossier ont une section rectangulaire. La collection comprend 13 meubles à destination d'espaces très variés : cafés, restaurants, jardins, terrasses et balcons. Des tubes industriels donnent vie à la collection, puis ils sont coupés, pliés, soudé, galvanisé et enduits de couleurs différentes. Pour en savoir plus, visitez le site de Ronan & Erwan Bouroullec et de l'éditeur danois Hay  
Il y a 9 ans et 251 jours

Bertrand Guillon : Fietje

Bertrand Guillon livre à Marseille la rénovation et la transformation d'un local en bar à bières. A l'intérieur les lignes droites et épurées d'une géométrie contemporaine contrastent avec un mur en pierre nettoyé de son enduit et laissé brut. L'architecte a laissé un sol en béton brut. Il laisse ainsi s'exprimer le matériau. D'autres pans de murs sont eux pourvus d'une finition au plâtre blanc aux angles marqués. De la couleur, un jaune et un violet, réchauffe l'atmosphère du lieu. Le fond d'une alcôve, où s'est introduite une banquette, est peint en jaune. Le mobilier met en scène des chaises qui semblent chinées, à des tables au piètement en bande d'acier laqué. Leur plateau est composé d'une épaisse pièce de bois dont la simplicité augmente la convivialité du lieu. A l'extérieur, l'architecte a placé la façade légèrement en retrait, libérant ainsi un espace occupé par une banquette maçonnée invitant à la flânerie en terrasse. Photographies : Julien Kerdraon Pour en savoir plus, visitez le site de Bertrand Guillon  
Il y a 9 ans et 253 jours

Felipe Assadi + Francisca Pulido : Four Programs Pavilion

Les architectes Felipe Assadi et Francisca Pulido ont imaginé une série de quatre pavillons d'un club de tennis de la ville de Los Vilos au Chili. Divisés, mais suivant le même plan en bande, ils accueillent chacun une partie du programme. Sauna, salle de sport, vestiaire et loge du gardien cohabitent sous une même architecture en béton matricé. A l'intérieur la matrice a été celle des planches de bois dessinées par le coffrage. Les n"uds et la fibre du bois ont laissé leurs empreintes. Les architectes ont installé le programme dans un plan en bande en utilisant un seul matériau pour l'écriture architecturale. Trois failles dans le bâtiment symbolisent la dissociation de chacune des entités et accueillent les entrées. Photographies : Fernando Alda Pour en savoir plus, visitez le site de Felipe Assadi  
Il y a 9 ans et 253 jours

AD Intérieurs 2015 : A l'avant-garde du style

La 6e édition de l'exposition AD Intérieurs, intitulée A l'avant-garde du style, s'est déroulée du 5 au 20 septembre 2015 au Palais d'Iéna à Paris. 15 designers, scénographes et décorateurs ont présenté 11 projets imaginant une architecture du futur adaptée aux nouveaux modes de vie. C'est dans une scénographie épurée conçue par Adrien Gardère composée de modules cubiques monumentaux au design minimal ponctuant la vaste salle hypostyle du Palais d'Iéna que sont présente les onze projets avant-gardistes de cette édition de AD Intérieur. Le thème de cette année cherche à proposer des réponses pratiques aux modes de vies qui ont évolué, que ce soit dans la manière de travailler ou dans la manière de vivre chez soi, en inventant les intérieurs de demain. Voici une sélection des projets ayant retenu l'attention du magazine. Patrick Norguet : la cuisine bibliothèque Le designer industriel Patrick Norguet repense entièrement l'espace de la cuisine en le fusionnant de manière improbable avec une bibliothèque moderne. Il crée ainsi un endroit se présentant comme un véritable lieu de vie multiple où l'on est invité non seulement à prendre nos repas mais aussi à passer de temps en communauté, lire, rêvasser en étant confortablement installé. La transparence du verre, largement employée dans ce projet, reflète la multiplicité d'usages de ce lieu singulier. Le site de Patrick Norguet Oitoemponto : Le bureau connecté Le duo de décorateurs franco-portugais Artur Miranda et Jacques de l'agence portugaise Oitoemponto ont imaginé un bureau répondant à l'aspiration de travailler chez soi tout en étant totalement connecté. Bien que cette idée ne soit pas nouvelle, l'agencement de ce bureau connecté dans une ambiance feutrée seventies dissimulant la technologie de pointe, comme par exemple un écran vidéo dissimulé dans la surface miroir du bureau, permet de réinventer un lieu de travail fonctionnel et familier. Le site de l'agence Oitoemponto Alexandre de Betak : Le salon de joie Cet espace " dans tous les sens du terme " scénographié par le français Alexandre de Betak, passionné de robots depuis son enfance, fait référence à un monde cosmique et futuriste hérité de la trilogie mythique Star Wars sans pour autant tomber dans l'enfantillage. Le papier peint représentant le sol lunaire qui se prolonge sur les coussins, donne à ce lieu une grandeur noble tempérée par la géométrie des cadres accrochés au mur ainsi qu'un mobilier plus fantaisiste. Le lieu invite au repos et au rêve dans une ambiance captivante. Le site d'Alexandre de Betak Damien Langlois-Meurinne : Le dressing-boudoir Ce lieu tout en rondeurs, avec des murs courbes, une coupole au plafond et l'omniprésence du cercle, a été élaboré par l'architecte d'intérieur Damien Langlois-Meurinne au travers de son agence DL-M. Le peu de mobilier participe à l'ambiance aérée et lumineuse contrastant avec l'idée qu'on se fait d'un dressing ou d'un boudoir. Néanmoins, cet espace féminin est conçu pour l'intimité et le bien-être, offrant de nombreux lieux de repos et de rangement conçus dans des matériaux raffinés. Le site de l'agence DL-M Photographies : Claire Israel Pour en savoir plus, la page de AD Intérieurs 2015   Les autres projets présentés : 1. Vue générale de l'exposition AD Intérieurs 2015 2. Daniel Suduca et Thierry Mérillou : La cellule monastic-chic 3. Thierry Lemaire : Le cabinet d'esthète 4. Gwenael Nicolas : Le salon de la perception 5. Luis Laplace : Le salon de lecture 6. Bismut & Bismut : Le salon d'étude 7. Dimore Studio : La salle à manger Miroir du temps 8. Isabelle Stanislas : La salle à manger-salon    
Il y a 9 ans et 253 jours

Urbicande : Cédric Dequidt

Les traits offerts à la lampe Urbicande par son designer, Cédric Dequidt, offrent l'illusion subtile de l'encastrement d'un cube dans son support. L'éclairage LED est finement incrusté à la structure de l'objet aux lignes minimalistes, renforçant ainsi l'illusion d'optique et donnant une impression de légèreté. La structure cubique, de la lampe Urbicande, en aluminium laqué semble s'enfoncer dans le sol ou dans la table. Son nom rend hommage à la bande dessinée "La fièvre d'Urbicande" de MM. François Schuiten et Benoît Peeters dans la série "les Cités obscures". La lampe Urbicande est éditée par Roche Bobois. Dimensions : 26x26 cm et 36x36 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Cédric Dequidt et de l'éditeur Roche Bobois
Il y a 9 ans et 253 jours

Léa Maleh : Artiste Designer

Le travail de Léa Maleh mêle la spontanéité de l'Art au pragmatisme du design. Installée à Paris, elle répond à nos questions tout en présentant une de ses dernières créations : la transcription contemporaine d'un objet liturgique. Une idée née lors d'un voyage à Lisbonne et inspirée par la richesse et la complexité de la forme et des savoir-faire des objets religieux traditionnels. "Mon métier serait un peu comme celui d'un chercheur qui récolte des informations, les analyse et les traduit en formes et en couleurs." Léa Maleh Léa Maleh est une artiste-designer basée à Paris. Née à Beyrouth où elle grandit, Léa Maleh commence sa carrière dans la capitale libanaise. Avant de produire ses propres pièces, elle a partagé ses activités entre l'aménagement d'intérieur et la conception de mobilier design hauts de gamme. Léa Maleh a toujours travaillé à mi-chemin entre art et design, une position riche d'idées qui l'aide à rendre ses projets uniques. Son approche sensible du design la mène sur des projets éclectiques, comme celui de la collection AMN (sélectionné dans le cadre du Prix d'art contemporain Arte Laguna Prize), du Gliding Bar, un bar en acier en porte-à-faux ou encore le Vice-Versa, un bureau en bois de padouk et inox. MUUUZ Léa, dans nos sociétés contemporaines quels rôles ont, pour vous, l'art et le design ? Léa Maleh Poser le débat et contribuer à l'évolution de la société. En tant qu'artistes et designers, je pense que notre mission est de continuellement remettre en question l'existant, au-delà de l'esthétisme ou de la fonction de l'objet, et de faire en sorte que l'"uvre présentée puisse porter un message et faire réfléchir. MUUUZ Vous vous définissez comme une artiste-designer, séparez-vous les deux pratiques, les deux disciplines (l'art et le design), ou bien s'influencent-elles au sein de vos projets ? Comment avec vos mots à vous définiriez-vous votre métier qui semble les réunir ? L.M. C'est assez difficile de répondre à cette question car, pour moi, les deux disciplines sont toutes les deux des activités de création. Néanmoins, le design est peut être plus pragmatique que l'art, avec une démarche plus structurée sur le choix des matériaux ou des méthodes de fabrication, alors que l'art est plus spontané, presque " brut de décoffrage ", centré sur le ressenti, les émotions. Dans mes projets, l'art et le design seraient plutôt complémentaires, de par ma formation d'architecte et de designer d'un côté, et mon envie de m'exprimer librement de l'autre. Mon métier serait un peu comme celui d'un chercheur qui récolte des informations, les analyse et les traduit en formes et en couleurs. MUUUZ Vous parlez de voyage, qu'est ce qui influence le plus votre travail, ou vous inspire le plus ? L.M. L'histoire et les traditions m'inspirent beaucoup. J'aime retourner à la source des objets, m'imprégner de leur histoire, et en même temps les retravailler de façon moderne pour les faire exister dans notre époque tout en rendant hommage au passé, comme pour leur donner une seconde vie. Cette recherche de contraste entre ancien et moderne vient surement de mon histoire personnelle. Ayant grandi à Beyrouth, dans un environnement éclectique, entre Orient et Occident, j'ai surement été influencée par la cohabitation des différences. MUUUZ Vos derniers travaux veulent rafraîchir une image vieillie de certains objets liturgiques, pourquoi vouloir leur offrir une transcription contemporaine ? Au c"ur de ce travail, que garde-t-on du passé pour imaginer les objets du présent ou du futur ? L.M. Tout est parti d'un coup de c"ur. Que ce soit le raffinement des détails, les matériaux utilisés ou les proportions, ces pièces sont absolument magnifiques. En réinterprétant ces objets, l'idée était de leur donner une seconde vie en dehors de toute connotation religieuse. J'ai également voulu rendre hommage aux artisans qui ont fait un travail absolument extraordinaire et dont le savoir-faire est, malheureusement, en voie de disparition. Je trouve que c'est important en général de se rappeler du chemin parcouru par l'homme pour mieux apprécier tout ce qui s'offre à nous aujourd'hui. MUUUZ Avez-vous déjà d'autres projets de "transcription contemporaine " ? L.M. Pour tout vous dire, la richesse des objets liturgiques fait que je vais plutôt dans les prochains mois m'atteler à créer de nouvelles pièces pour la collection AMN. En plus d'une troisième pièce sur pied, je développe actuellement des sculptures suspendues, inspirées des encensoirs, qui seront présentées en 2016. Léa Maleh dans son atelier. MUUUZ Vous utilisez pour la fabrication de ces objets une imprimante 3D, quels sont les avantages de ces nouveaux médiums dans leurs utilisations pour l'art et le design ? Est-ce que c'est une envie de liberté de création qui vous a poussé à utiliser ce processus de production ? L.M. J'ai en fait utilisé plusieurs techniques de fabrication pour les sculptures AMN, dont la stéréolithographie (ou impression 3D) par polymérisation pour les petites pièces ou encore le fraisage numérique pour les plus grandes. Utiliser des techniques de fabrication contemporaines était pour moi une autre façon d'adapter ces objets à notre époque avec une volonté d'explorer des nouveaux processus de production. Ce qui me pousse à continuer ces expérimentations c'est notamment le fait qu'à ma grande surprise, la main de l'homme est omniprésente et reste indispensable dans la fabrication numérique. Chacune des sculptures a nécessité plusieurs centaines d'heures de travail manuel, avant, pendant et après la production, pour arriver à l'objet final. C'est, pour moi, une nouvelle forme d'artisanat, que j'appelle artisanat 2.0 et dont on ne parle pas assez. Et, pour revenir à ce que je disais plus haut, le projet AMN est un exemple concret de contraste : entre le style manuélin et le style contemporain, l'artisanat traditionnel et l'artisanat 2.0, le bronze et les matériaux composites. Pour en savoir plus, visitez le site de Léa Maleh
Il y a 9 ans et 253 jours

Karim Fargeau : Archimède

La collection Archimède se compose d'une table modulable, au système breveté, et d'un tabouret associé. L'originalité de la table est son piètement articulé lui permettant d'offrir deux positions dans un mouvement très élégant. Dessinée et conçue par Karim Fargeau, Archimède est éditée par Boulon Blanc. Le plateau des deux meubles sont fabriqués en bois laqués, le piétement est en chêne massif. Dimensions : 95 x 74/40 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Boulon Blanc  
Il y a 9 ans et 254 jours

Cheshire Architects : Eyrie Houses

Eyrie Houses est le projet de deux cabanes contemporaines implantées face à un estuaire. Situées dans la région de Kaiwaka, les architectes ont travaillé en réponse à l'implantation d'un complexe hôtelier, sur le même littoral, et offrent ainsi une autre vision du développement de la région. L'anecdote raconte aussi que les architectes du projet Eyrie Houses ont eu plus de mal à faire valider leur permis de construire qu'un projet hôtelier de 1500 m2 situé à quelques kilomètres du site. Ces deux cabanes de 29 m2 s'inscrivent dans le paysage à la manière de deux monolithes rocheux recouvert d'un parement en bois brûlé. La poésie de ces deux prismes architecturaux les compare à de petits bateaux dansant au milieu d'une mer d'herbes hautes. Le dessin contemporain des cabanes est assumé, mais l'échelle choisie semble avoir instauré un dialogue équilibré entre l'Homme, son Architecture et la Nature. Photographies : Jeremy Toth Pour en savoir plus, visitez le site de Cheshire Architects  
Il y a 9 ans et 255 jours

Jean-Yves Allemand : Hommage à Pierre Paulin

Jean-Yves Allemand est un passeur, il dévoile, fait vivre ou refait vivre un patrimoine singulier autour de pièces rares du design du XXe siècle. Il est également le commissaire de l'exposition consacrée au designer Pierre Paulin lors des Puces du Design cet automne. Il répond à nos questions lors d'un court entretien qu'il nous a accordé. Pierre Paulin (1927-2009) est l'un des designers majeurs du 20° siècle. Ses créations, entrées dans les collections des plus grands musées du monde surtout à partir du milieu des années 2000, ponctuent chaque édition des Puces du Design depuis leur création en 1999 où elles rencontrent un public qui, pendant longtemps, n'a pas su apprécier à sa juste valeur ce travail moderne et novateur et le talent de leur concepteur. Alors qu'une rétrospective retracera le parcours de Pierre Paulin au Centre Pompidou au printemps 2016, Les Puces du Design s'associent au galeriste Jean-Yves Allemand, amoureux des lignes voluptueuses des assises de Pierre Paulin depuis de nombreuses années, pour présenter, dans un parcours pédagogique et complet un hommage à ce designer phare de la seconde moitié du 20° siècle. "Pierre Paulin est un créateur proposant des "uvres extrêmement ludiques, confortables, appropriées au monde dans lequel on vit. Son tempérament réservé et rigoureux a permis que son travail aille à l'essentiel." Le galeriste Jean-Yves Allemand et commissaire de l'exposition consacrée au designer Pierre Paulin a répondu aux questions de la rédaction du magazine. MUUUZ  Dans nos sociétés contemporaines quels rôles ont, pour vous, le design ? Avait-il un rôle et une importance différente pendant le mouvement moderne ? Jean-Yves Allemand Ce ne sont pas exactement des questions que je me pose en premier lieu, ces questions sont avant tout à poser aux designers. Le design doit être fonctionnel avant d'être beau. La notion esthétique arrive toujours dans un second temps. L'appellation même de design est d'ailleurs née tardivement. Avant la Première Guerre mondiale, les designers étaient des passionnés qui luttaient souvent pour survivre et imposer des idées nouvelles aux industriels.Pour démocratiser le mobilier et tordre le cou à l'exclusivité, certains architectes se sont penchés sur la grande série avec toujours l'idée de penser l'espace en fonction de l'humain. Plus besoin de faire appel aux ensembliers décorateurs (à un ébéniste pour fabriquer une chaise ou un ferronnier pour une lampe...). Ces designers pensent une sorte de sur-mesure démocratique, des pièces en série de standing où chacun peut se sentir bien. Depuis les années 50 il y a selon moi beaucoup de redites en termes de formes et esthétiques mais il existe une multitude d'évolutions de matières extrêmement novatrices (des matériaux plus légers, transparents...). Matali Crasset est par exemple une créatrice contemporaine sachant intégrer les références au passé tout en s'affranchissant de leurs contraintes, et en explorant toujours de nouveaux matériaux. MUUUZ Votre métier dévoile, et fait vivre ou refait vivre un patrimoine singulier, vous cherchez, trouvez et recherchez des pièces rares du design du XXe siècle. Comment définiriez-vous votre métier ? J.Y. A. Je me considère avant tout comme un passeur. Je trouve, j'achète et je restaure des meubles et des objets pour leur rendre vie, les sublimer et me réjouir de les voir évoluer dans un nouvel environnement. Au-delà de manipuler les pièces maîtresses d'un designer, j'apprécie plus encore de dénicher des éléments plus rares, tenter de trouver l'"uvre complète d'un artiste sous-estimé. Il y a également une forte part de satisfaction de la curiosité dans notre domaine. Dégarnir un fauteuil permet par exemple d'apprendre énormément sur les techniques de montage et de création. Elles sont datées et singulières, chaque meuble ayant un vécu différent. Il existe aussi une fonction d'éducation réciproque avec mes clients. J'étudie leurs goûts, ils sont force de suggestion ; j'affine les miens et j'éduque les leurs. En 14 ans de métier, j'ai découvert de nouveaux artistes dont les carrières m'intéressent. Pierre Paulin en fait partie. Les mobiliers hollandais ou scandinave sont par exemple des univers vastes et passionnants. Que ce soient des fauteuils, des meubles, des lampes ou n'importe quel objet insolite, on n'a jamais fait le tour d'un sujet. Dans notre métier, on peut toucher et côtoyer des éléments totalement à l'opposé de notre domaine de prédilection. Même dans ma spécialité, je suis toujours en quête d'apprentissage. Je ne m'ennuie jamais, je ne connaîtrai jamais tout et cela en fait un métier constamment en évolution et passionnant. MUUUZ Vous vous êtes spécialisé sur la période du XXe siècle, pourquoi avoir fait ce choix ? Pour vous, qu'est ce que le design au XXe siècle, le début d'une libération de l'objet ? Une révolution de l'objet ? Selon vous, qu'est ce que le XXe siècle a appris et léguera au monde du design ? J.Y. A.  J'ai toujours vécu dans un milieu où les meubles du XVIIIe et XIXe siècles avaient une place très importante : Compagnie des Indes, mobilier classique du XVIIIe, peintures lyonnaises, au mieux un ensemble de salons Majorelle du début du XXe siècle... Ma famille habite des espaces au mobilier essentiellement hérité. J'ai découvert le mobilier du XXe siècle par hasard il y a 16 ans dans la boutique de Gérald Baume à Avignon, je n'y étais pas du tout familiarisé. Les formes, les couleurs, l'esthétisme, la créativité... Tout cela n'avait rien à voir avec les Bergères sur lesquelles j'avais l'habitude de m'asseoir depuis l'enfance. Le mobilier du XXe siècle était jusque-là présent en creux, de manière diffuse, sans que j'y prête réellement attention (cabinet du médecin, collectivités...). J'ai adoré le voir mis en scène, présenté dans un ensemble pour lui-même. Je me suis pris au jeu en étudiant, en allant chiner chaque week-end au déballage lors de mes années d'études de commerce à Clermont-Ferrand (Les Salins, gare routière). A l'époque j'ai commencé à faire mes premières affaires. J'étais déjà en contradiction avec les enseignements prodigués par mon école, faire partie d'un rouage docile ne m'intéressait pas, je préférais être mon propre patron. Ce qui m'a décidé de faire de cette passion un métier, c'est que l'on y est en recherche permanente d'objets, comme en quête de trésors. La démocratisation du mobilier doublée d'un foisonnement créatif du début du 20e siècle nous lègue un véritable art de vivre. On prenait alors le temps de prendre l'humain en considération, on le plaçait en première ligne partout. Cette transformation des intérieurs par les designers et industriels qui les soutenaient a un côté pervers à l'heure actuelle, car on a dévié vers une obsolescence programmée des choses. La majeure différence entre les XXe et XXIe siècles réside selon moi dans une industrialisation qui dans un cas est durable, dans l'autre se dégradera vite. MUUUZ  Vous êtes le commissaire de l'exposition consacrée à Pierre Paulin lors des prochaines Puces du Design cet automne, si vous deviez décrire en quelques lignes, en quelques mots, sa vision du design ? J.Y. A.  Pierre Paulin est un créateur proposant des "uvres extrêmement ludiques, confortables, appropriées au monde dans lequel on vit. Son tempérament réservé et rigoureux a permis que son travail aille à l'essentiel. Il sait ce qu'il veut, il s'en donne toujours les moyens malgré les obstacles. Il va au bout de ses désirs et de ses idées, sachant trouver le soutien d'industriels bienveillants comme Artifort. Il approfondit des mélanges de techniques et de textures totalement inédits. MUUUZ Nous connaissons les travaux de Pierre Paulin, surtout par ses assises. Elles semblent toujours accueillantes, confortables et porteuses d'une grande sensualité. Pouvez-vous nous décrire la sensation que l'on ressent lorsque l'on a la chance de s'asseoir dans l'un de ses sièges ? Quel était le but de Pierre Paulin lorsqu'il concevait une assise ? J.Y. A.  Ses meubles sont rationnels, souriants, pleins de charme, d'esprit, de légèreté, de grâce, et d'harmonie. Cela vous parait beaucoup pour un seul fauteuil ? Asseyez-vous, vous comprendrez. Pierre Paulin a produit des sièges sensuels et élégants tout en étant extrêmement confortables et adaptés aux intérieurs de l'époque, en intégrant toutes les innovations techniques possibles. C'est d'abord un fauteuil généreux et accueillant. Contrairement au mobilier strict d'un Mies van der Rohe ou très froid d'un Bertoïa, le travail de Pierre Paulin est plein de courbes audacieuses qui ne font que suggérer le corps. Rondes et girondes mais jamais plantureuses. Organiques mais jamais vulgaires. Pierre Paulin accentue le côté très ludique de son travail grâce aux tissus employés. Pas de mollesse ici, un confort réconfortant et ferme. Relaxant sans avachissement. Par exemple, son modèle Mushroom est une splendide métamorphose des Crapauds du 19e. Tous ses fauteuils sont en mousse et tissu gainé. Le fauteuil n'épouse pas le squelette, il ne fait qu'évoquer sa présence. Il y a un côté retour au f"tus. Enveloppé dans un cocon, on y est bien en permanence. Sa carcasse ronde faite en mousse rappelle la chair, sensuelle et familière.Ce n'est pas un fauteuil à usage unique : on y discute, on y lit, on y améliore sa guitare, on y travaille ou on peut y piquer un somme. Pas de carcans, l'inventivité y est préférée et célébrée. Toute la famille se retrouve dans un Orange Lips. Qui n'a pas grandi avec en ritournelle parentale un " Retire tes pieds des bras du fauteuil ". Dans un fauteuil Paulin, cela n'a plus lieu d'être. On s'y sent bien dans toutes les positions car chaque corps y trouve rapidement sa position préférée sans contorsions. Plus que le corps lui-même c'est sa libération qui prévaut. MUUUZ Quel est l'héritage de Pierre Paulin aujourd'hui ? Son travail est-il intemporel ? Existe-t-il un écho dans la création contemporaine ? J.Y. A.  Il est quasiment impossible d'ouvrir une revue de déco actuelle sans trouver un élément signé Pierre Paulin. C'est un travail bien évidemment intemporel, nos intérieurs actuels tout comme ceux de l'époque y sont adaptés : il fait sourire les enfants et invite les humains à y prendre du bon temps.On observe un paradoxe : bien que peu distribué en France, Artifort étant resté confidentiel sur le territoire français, Pierre Paulin s'avère incontournable. De nombreux bâtiments administratifs continuent d'être meublés par Artifort et Pierre Paulin. Encore récemment à Poitiers, où j'ai ma galerie, on a intégré des Tongue Chair dans le CDI du lycée Kyoto. L'esprit de Pierre Paulin et ses formes continuent d'inspirer les créateurs d'aujourd'hui. Ses plus belles pièces sont dans tous les musées du monde. Il inspire des designers du 21e siècle comme les créations des frères Bourroullec ou de Konstantin Grcic par exemple... On est dans la redite permanente pour notre plus grand plaisir. Les Puces du Design se déroulent du 08 au 11 octobre 2015, entrée libre et gratuite, Place des vins de France, Paris XIIe. Jeudi 08 octobre : 14h - 18h puis vendredi 09, samedi 10 et dimanche 11 octobre de 10h à 19h. Pour en savoir plus, visitez le site des Puces du Design  
Il y a 9 ans et 255 jours

ArchiDesignClub Awards 2016 : Ouverture des inscriptions

La 3e édition des ADC Awards aura lieu le jeudi 3 mars 2016. Elle récompensera les réalisations architecturales livrées entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015. Vous êtes architecte, maitre d'ouvrage, ou acteur dans le monde du bâtiment et vous souhaitez soumettre et défendre un projet ? Vous avez jusqu'au 31 octobre pour envoyer vos candidatures. Les ArchiDesignClub Awards sont organisés par l'ArchiDesignClub qui fédère la première communauté française de professionnels de l'architecture et du design. Les ADC Awards récompensent chaque année les réalisations d'architecture et d'architecture intérieure les plus remarquables, valorisant ainsi la dynamique de la création architecturale en France. La Sélection des ADC Awards présente les réalisations de jeunes créateurs comme de talents confirmés, dans leur grande diversité de contextes, de budgets et de moyens. Les ADC Awards font l'objet d'une communication de grande ampleur destinée à promouvoir les projets nominés et à assurer une large participation de la communauté professionnelle : architectes, maîtres d'ouvrage publics et privés, maîtres d'"uvre, bureaux d'études, entreprises et fabricants. La compétition est animée par la rédaction du magazine Muuuz. L'événement sera également relayé cette année par le magazine d'a. Cliquez-ici pour inscrire et proposer un projet Pour en savoir plus, visitez le site des ArchiDesignClub Awards
Il y a 9 ans et 255 jours

Mario Tsai : Basket table

Le designer chinois Mario Tsai a imaginé un couple de tables qui, à la manière d'un panier, sont dotées d'une anse permettant de les déplacer avec une seule main. Une structure en métal porte un plateau en bois clair serti par une bande plus large de métal. Basket table est composé à la manière d'une étagère sur laquelle repose un plateau. La table semble instable, mais un travail fin sur l'équilibre de l'objet l'a rendu très stable. Léger, il peut être déplacé facilement. Pour en savoir plus, visitez le site de zzdesignstudio  
Il y a 9 ans et 258 jours

Humberto Conde : Correnteza 21

Humberto Conde, architecte installé à Lisbonne au Portugal, livre l'extension et la restauration d'une maison. Entre les anciens murs du bâtiment se glisse un projet contemporain recouvert de zinc offrant plus de volume à l'habitation. Le projet a maintenu en place les deux façades principales du bâtiment existant. Bien qu'elles ne représentent pas un très grand intérêt historique, les garder contribue au respect de la forme urbaine environnante. L'intervention contemporaine s'affirme tout en restant discrète. La maison est composée de deux niveaux, l'habitation propose deux chambres situées au rez-de-chaussée. L'étage est dédié aux pièces de vie et à la salle d'eau. Le plan a été dicté par l'organisation des ouvertures sur la façade existante. A l'intérieur, les angles de la nouvelle toiture sont soulignés par un revêtement laissé blanc qui laisse le nouveau volume s'exprimer pleinement. Photographies : João Morgado Pour en savoir plus, visitez le site de Humberto Conde    
Il y a 9 ans et 258 jours

Les Puces du Design 33e : Hommage à Pierre Paulin

Les 08, 09, 10 et 11 octobre 2015 se tient la 33e édition des Puces du Design Place des Vins de France à Bercy Village, à Paris dans le XIIe arrondissement. Pour cette édition, les Puces du Design s'associent au galeriste Jean-Yves Allemand pour proposer à l'automne 2015 une exposition hommage à Pierre Paulin, designer majeur du XXe siècle. Premier marché européen exclusivement consacré au design d'après-guerre, Les Puces du Design se sont construites, depuis 1999, une réputation internationale. Parmi les exposants des galeristes viennent de toute la France et de toute l'Europe jusqu'à Paris considérant Les Puces du Design comme un événement majeur sur la scène internationale du design vintage. Leurs sélections reflètent les tendances et spécificités de leur origine et apportent à l'événement une dimension unique. Spécialisés dans un style ou une époque, ils sélectionnent pour l'événement des pièces signées des plus grands designers. Les Puces du Design s'associent au galeriste Jean-Yves Allemand pour proposer, lors de l'édition de l'automne 2015, une exposition en hommage à Pierre Paulin. Designer majeur du 20° siècle, les créations du designer se sont distinguées depuis les années 1950 par la vision moderne et novatrice qu'elles portaient. Si certaines assises emblématiques de Pierre Paulin sont devenues iconiques et identifiables par beaucoup, les proposer dans des premières éditions, des finitions rares ou aux côtés de pièces plus confidentielles, permettra d'en souligner toute la richesse de conception.Une exposition à ciel ouvert et en accès libre et gratuit, sera proposée au public des Puces du Design, un hommage vivant rendu au designer majeur qu'est Pierre Paulin qui a traversé toutes les décennies de la création depuis les années 1950. Fabien BonilloFondateur et Organisateur des Puces du DesignAutodidacte, Fabien Bonillo s'intéresse très tôt au design et à la photographie. Il ouvre une galerie de mobilier du 20° siècle dans le tout récemment restauré Passage du Grand Cerf en 1997. Dans ce lieu parisien, classé et chargé d'histoire, à deux pas de la très animée rue Montorgueil, il est un des rares à l'époque à présenter des pièces datant des années 50, 60 et 70 aux côtés de pièces sélectionnées de design contemporain et d'"uvres d'art. A la fin des années '90, très peu de gens connaissaient les noms de Eames ou même de Paulin, mais le public est tout de suite très réceptif à cette esthétique et curieux d'en savoir davantage sur ces designers du passé. Ce sera une des raisons pour lesquelles Fabien Bonillo décidera en 1999 de créer ce qui est le premier marché du design du 20° siècle en Europe : Les Puces du Design. Dès l'origine, il fait le choix d'offrir un accès libre et gratuit : Les Puces du Design sont un événement véritablement ouvert à tous où beaucoup ont pu former leur regard. Les Puces du Design se déroulent du 08 au 11 octobre 2015, entrée libre et gratuite, Place des vins de France, Paris XIIe. Jeudi 08 octobre : 14h - 18h puis vendredi 09, samedi 10 et dimanche 11 octobre de 10h à 19h. Pour en savoir plus, visitez le site des Puces du Design
Il y a 9 ans et 258 jours

Justine Osiowski : Justineside

Basé à Paris et créé en 2013 par Justine Osiowski, Justineside propose des meubles, luminaires et objets design, chinés aux quatre coins de l'Europe. Elle sera présente aux Puces du Design de cet automne du 8 au 11 octobre 2015. Justineside propose des pièces de grands designers français, italiens, scandinaves, américains ou belges, avec pour mots d'ordre : qualité, authenticité, rareté et coup de c"ur. Justine accompagne et facilite la rencontre entre l'amateur de design, et la pièce de ses rêves, avec une prédilection amoureuse pour les années 1940¬ 1970. Basée à Paris, la société Justineside peut livrer dans le monde entier et les meubles sont visibles sur rendez-vous au showroom situé au 33, rue Tiquetonne à Paris 75002. Justineside sera présent aux Puces du Design de cet automne du 8 au 11 octobre 2015  - Stand 39 Pour en savoir plus, visitez le site de Justineside
Il y a 9 ans et 258 jours

L'Institut Supérieur des Arts Appliqués : LISAA

  L'Institut Supérieur des Arts Appliqués (LISAA) forme ses élèves aux différents métiers des arts appliqués depuis 1986. L'école possède 9 antennes avec 4 sites spécialisés à Paris, une à Rennes, une à Nantes, une à Strasbourg et deux en Inde. Situées au c"ur des villes, les élevés de LISAA acquièrent le savoir et la technique dans des ateliers à taille humaine leur permettant ensuite d'intégrer facilement le milieu professionnel. LISAA forme à des domaines très divers des arts appliqués. Un cycle est consacré aux métiers de l'illustration, du graphisme et du design web, les élèves y apprennent également la communication visuelle ce qui leur donne toutes les clés en main pour travailler dans la presse et la conception multimédia. Un autre cycle forme aux métiers de l'animation 2D et 3D afin de recouvrir largement le domaine des jeux vidéo et pouvoir exercer des métiers divers tels que directeur artistique, chef de projet, modélisateur 2D ou 3D, réalisateur, chef de projet animation, etc. Un troisième cycle est orienté vers les métiers du design d'espace et d'objets et plus généralement l'architecture et l'aménagement intérieurs englobant aussi bien le coté créatif " designer d'environnement, architecte commercial " que commercial " chargé d'étude, chargé évènementiel etc. Enfin, un dernier cycle prépare les étudiants aux métiers de la mode et du design textile et est axé sur le stylisme, les métiers du costume et de l'ameublement. Sont proposées des formations en 1, 2 ou 3 ans reconnues par le Ministère de la culture et de la communication mais aussi des classés préparatoires aux grandes écoles d'art appliqués ainsi que des Mises à Niveau et Art Appliqués (MANAA). L'enseignement se fait par le biais de petits ateliers dirigés par des professionnels du milieu qui encadrent les élèves, qui bénéficient ainsi d'un suivi pédagogique personnalisé avec un accent particulier mis sur le contact humain et le travail en groupe. L'Institut Supérieur des Arts Appliqués forme ses étudiants dans quatre domaines :- Le graphisme, l'illustration, la communication visuelle, le webdesign, le motion design- L'animation 2D, l'animation 3D, les jeux vidéo- Le design d'espace, le design produit, l'architecture intérieure- La mode, le design textile, le stylisme Il est possible de venir découvrir l'école durant les Portes ouvertes du 29 au 31 janvier et le 18 et 19 Mars 2016 à Nantes, Rennes et Strasbourg, et à Paris 6 et 7 février et 2 et 3 avril 2016. Le site de l'école d'arts appliqués LISAA, son Blog, sa page Facebook, son compte Twitter et sa chaîne Youtube    
Il y a 9 ans et 259 jours

Léon de Lange : #007 OffSize

Le designer néerlandais Léon de Lange s'est penché sur la question des nouvelles habitudes de travail et de la recherche de confort pour sa dernière création : la série de tabourets #007 OffSize éditée par Prooff et exposé à la Design Junction de cet automne. Combien de fois lors de rencontres spontanées ou de conversations brèves on se retrouve à utiliser un dossier de chaise pour s'appuyer, ou un coin de table pour s'accouder, sans vraiment prendre le temps de se mettre à l'aise ? Cette série de tabourets, suivant leur configuration, permet de répondre à la fois au besoin d'être assis, couché, accoudé ou appuyé. De fait, leur forme singulière permet de les placer contre un mur ou, à l'inverse, au milieu de la pièce, et ainsi de redéfinir l'espace en créant de nouvelles manières de l'appréhender et de l'utiliser à travers ce mobilier hybride, qui s'adapte à notre besoin de confort dans un mode de vie de plus en plus mouvant. Les finitions de ce mobilier recouvert de toile de couleur unie et leur légèreté permettent d'aborder avec facilité ces tabourets et de les déplacer et reconfigurer l'espace à votre guise en mettant l'accent tantôt sur la verticalité, tantôt sur l'horizontalité ou bien en combinant les deux suivant l'utilisation que vous souhaitez en faire. Dans le cadre de la 5ème édition de la Design Junction qui se déroule à Londres du 24 au 27 septembre, l'éditeur Prooff présente à The College, un des deux espaces d'exposition de l'événement, cette création de Léon de Lange. Pour en savoir plus, visitez la page dédiée aux créations de Léon de Lange sur Proof.com