Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

Le Vaulted Cork Pavillion a été imaginé dans le cadre de Concreta 2013, une biennale dédiée au bâtiment se déroulant à Porto. Pour le fabricant Amorim Isolamentos Lda, les trois étudiants à l'origine du projet, Pedro de Azambuja Varela, Maria João de Oliveira et Emmanuel Novo ont travaillé sur cette voûte créée en aggloméré de liège, un matériau inhabituel qui a donné naissance à cette installation aux courbes organiques et inspiré de l'art Cinétique. Le volume ondule et trouble la perception du passant, lui donnant l'illusion du mouvement. Creusé, il accueille un petit banc sur toute sa longueur pour inviter le visiteur à s'y installer et quitter le tumulte du salon grâce aux qualités acoustiques du liège. La Vaulted Cork Pavillion se compose centaines de blocs de liège découpées, qui forme ce tunnel apaisant et cette forme inattendue dans les travées d'und'un salon.   Sur ce projet, Amorim Isolamentos Lda précise : "This architecture and research project was developed by Pedro de Azambuja Varela, Maria João de Oliveira and Emmanuel Novo, who were sponsored by Amorim Isolamentos Lda. while studying in the Digital Architecture Advanced Studies Course (CEAAD), a joint venture between ISCTE-IULisboa and FAUPorto. All the fabrication was carried out at VFABLAB-IUL, and the coordination was carried out by Professors Alexandra Paio and José Pedro Sousa. This construction started out as challenge to materialize concepts and investigation developed within CEAAD 2012/2013, all related with expanded cork agglomerate. These concepts are: the possibility to span vaults with cork alone, a compound translucent cork material, and a system for radiation and acoustic optimization. All these concepts ought to be shown within the pavillion in a symbiotic relation formalized by the continuous and metamorphic shape. Architectonic space lies within an inter-relation between inner and outer space, promoting dynamic fluxes and circulation all around the construction. The outside provides circulation and rest areas, where people can relax in benches or wavy forms. The inside is a tunnel like space that has a continuous bench and an exhibition space, where people can find shelter from the trade fair harsh noise and lights. All this was formalized as a shape that grows from the floor creating a smooth transition between the floor and vaulted roof. Cork characteristics were a main driving force to the space conception. The floor and walls are smooth and soft, and the smell is very particular. Inside the space one has the feeling of being inside another environment, such is the effect of changing light, sound, smell and touch. The grass in the exterior - showing the possibility of using cork on living roofs - creates a symbiosis of living plants and cork bark. After a starting phase of brainstorming, an algorithm was created to test different variations of the form in a parametric level, with many variables responsible for curvatures and dimensions. Once the shape was agreed upon, another algorithm was crafted to automatically create the geometry of the hundreds of unique blocks that were to be CNC cut at the VFABLAB. All the blocks were labelled with a meaningful system, easing the work of the Amorim Isolamentos Lda. team while assembling the various pieces." Photographies : Joao Morgado " Architecture Photography Pour en savoir plus, visitez le site d'Amorim Isolamentos Lda. 

Le paravent "Kakine" est une création du designer Japonais Yasutoshi Mifune, un entrelacs de bandes de papiers ciselées qui donne naissance à des formes complexes et graphiques. Edité par le studio de design Mifune, "Kakine" et ses formes irrégulières jouent avec les sources lumineuses, projetant ombres et lumières dans son environnement. Léger, cet assemblage de papier aux forts accents nippon, laisse dépasser de petits ergots pouvant servir d'espaces de rangements et d'expositions pour photos et papiers, une solution idéale dans un bureau. "Kakine" est création entre le design et l'art, multifonctionnelle et élégante.   Dimensions (L x h) : 108 - 190 cm Sur ce projet, le designer Yasutoshi Mifune précise : "It is a screen which can be changed to various shapes and sizes by assembling sheets of paper of the same shape. Multiple complicated forms create a shape by overlapping each other and they change their impression depending on the brightness of the surrounding." Pour en savoir plus, visitez le site de Yasutoshi Mifune. 

Les architectes de l'agence colombienne MEMA Arquitectos ont imaginé "El Fabuloso", un bar à Bogota en Colombie. Situé sur le toit d'un immeuble du centre ville, le bar s'habille de bois et de matériaux bruts pour créer une ambiance à la fois rustique et contemporaine. Le bar "El Fabuloso" est imaginé comme une grande cabane de bois au 7ème étage, un volume qui semble émerger de la structure et qui s'entoure de terrasses, autant de vigies sur les différents quartiers de la ville. Ces terrasses répondent à la façade pour donner naissance à des micro-paysages à l'abri du tumulte urbain. A l'intérieur, le plafond est entièrement plaqué de bois dans un enchevêtrement désordonné et à l'esthétique forte. L'espace bar est complété par une salle restauration qui accueille une grande cuisine ouverte au centre de la pièce. Pour créer ce lieu atypique, les architectes ont laissé les matériaux bruts et sont intervenus à minima, un travail comme une exploration de la matière où le bois répond au béton et au métal dans une alchimie chaleureuse.   Photographies: Mauricio Mendoza Pour en savoir plus, visitez le site de Mema Arquitectos.  Source 

Edité par Erik Jørgensen, le canapé "Toward" est une création de la designer danoise Anne Boysen. Modulable au gré des envies de l'utilisateur, ce sofa se transforme de multiples façons avec ses coussins repositionnables. Tantôt fauteuil, chaise longue, ou vis-à-vis, ses quatre coussins de tailles et de formes différentes permettent de modeler ses courbes généreuses selon les besoins. Confortable, il se composé d'une assise perché sur de fins pieds de bois brut, et se voit surmonté par de petits dômes aux formes joufflues et rebondies qui sonnent comme un appel à la détente. Le canapé est disponible en trois combinaisons de couleurs: gris clair, gris foncé et des tons bruns, et la texture des tissus choisis est-elle aussi personnalisable.   Pour en savoir plus, visitez le site d'Anne Boysen et celui de l'éditeur Erik Jørgensen.  

A Concoret, en Loire-Atlantique, l'agence Nomade Architectes vient de livrer un "Établissement d'hébergement pour personnes âgées". Composé de 44 appartements de type T1 et T2, cette structure apporte confort et indépendance à chaque résident. Pour ce projet, les architectes on du répondre à deux problématiques fortes, d'un part pour favoriser l'accueil et l'intégration des résidents dans un environnement social et stimulant tout en respectant une forme d'intimité et d'indépendance, et d'autre par en développant la structure dans une démarche de maîtrise énergétique performante. Dans ce site privilégié, rural et naturel, le volume profite des déclivités du terrain pour s'organiser en niveaux autonomes et limiter son emprise au sol. Il s'adosse à la pente et s'ouvre généreusement sur tous ses niveaux. Sa structure mixte béton et bois l'intègre dans son environnement immédiat, le parement de bois permettant d'unifier l'enveloppe bâtie. Pour cela les architectes ont sélectionné deux essences locales, le robinier et le châtaignier qui se déclinent en deux teintes, gris et bois naturel, et se patineront avec le temps. Sur la façade nord, des ouvertures ponctuent la structure pour y faire pénétrer une lumière douce et homogène, tandis qu'au sud, elle se compose de terrasses et de balcons. Pour parfaire l'intégration du bâtiment, la toiture végétalisée se développe et complète la cinquième façade de ce bâtiment labélisé BBC Effinergie. Avec ce projet, Nomade Architectes a placé l'humain au centre leur réflexion architecturale, le volume offre des espaces optimisés, privés et collectifs, intérieurs et extérieurs, pour le bien être du résident au quotidien, celle du visiteur mais également celle du personnel.   Photographies : Luc Boegly Pour en savoir plus, visitez le site de Nomade Architectes. 

L'agence de paysagisme chinoise Turenscape a réalisé ce projet de terrasse encaissée dans le Qiao Yuan Park dans la ville de Tianjin. Le mobilier à été intégré directement au projet et délimite les plates-bandes pour créer un parcours dans l'espace, orienter le visiteur et modeler l'espace. Dans la partie centrale du jardin, les visiteurs peuvent se couper du tumulte dans cet espace en contrebas bordé de bancs qui serpentent le long de la terrasse, délimitant l'espace réservé à la végétation et celui aux visiteurs. Bordé de rouge vif, ce banc contraste avec le jardin pour donner naissance à un espace ou le visiteur et la végétation communie sans s'importuner.   Pour en savoir plus, visitez le site de Turenscape.  Source 

Dans le village de Megalochori sur l'île Grecque de Santorin, l'agence MPLUSM Architects a dessiné la "Villa Anemolia". Une architecture simple et épurée dans le style de cette île des Cyclades. Le volume creusé plonge le visiteur dans un monde caverneux à la géométrie organique. La lumière pénètre dans l'espace via la façade sur la cour et les nombreux puits de lumières creusés par les architectes dans l'existant. Afin de retrouver une rigueur dans les formes et l'agencement, du mobilier de bois encadre l'espace et s'intègre directement aux murs, à l'image des canapés et des couchettes du salon. Pour contraster avec les murs immaculés et le bois brut, le sol se pare de ciment avec une finition mate, traditionnelle dans l'île. Sur ce projet, l'agence MPLUSM Architects précise : "Megalochori is an introverted and quiet village in Santorini, one of the few to have retained its traditional character intact. Villa Anemolia is near the beginning of the central winding footpath that descends gradually towards the village's square. With the privacy of a walled courtyard and away from the island's jostling summer crowds, this villa has all the prerequisites for a peaceful stay of guests. The preexisting house required a renovation in order to address hospitality requirements and to reach a level of heightened architectural simplicity. The three rooms were preserved with minimum alterations "allowing for two bedrooms with an interconnecting door and a living area to be shared. Their vaulted ceilings belong to a long tradition of such traditional structures in Santorini, when long wooden beams weren't available in order to bridge the span of rooms. Thus interiors in the island are typically cavernous, embedded in the volcanic soil with light coming only from the façade towards the courtyard. Villa Anemolia is no exception "we supplemented this with new skylights and with embedded lights in small wall recesses so as to offer a dispersal of luminosity. The plan of the villa "typical for the traditional cavernous spaces of the island- retains this organic geometry which departs from the orthogonal. This made us replace all previous free standing furniture with built-in beds that seemingly continue the cement floor, a matte finish that is traditional for the island. The new wardrobes merge with the walls while wooden sofa beds flank the common living area. A large mirror next to one of the wardrobe areas extends the oblique geometry of the rooms. New planted areas in the courtyard and roof terrace upgrade all outdoor areas and become the primary backdrop for a pleasant stay." Photographies : MPLUSM / Andreas Sellinidis Pour en savoir plus, visitez le site de MPLUSM Architects. 

Le designer Stéphanois récemment récompensé par le Prix du Mérite aux Shenzen Design Award for Young Talents pour Animali Domesticki (retrouvez notre article ici), nous présente sa dernière création, "Mont Penrose". Un centre de table extensible en béton. Composé d'une unique pièce répétée trois fois, ce centre de table s'inspire du triangle de Penrose imaginé dans les années 50 par le mathématicien Roger Penrose pour donner naissance à un paysage mathématique. Les trois pièces s'adaptent à la taille de l'objet supporté en s'éloignant ou se regroupant, tandis que leurs arrêtes supérieures horizontales permettent d'assurer la stabilité de l'ensemble. Fabriqué par le designer, "Mont Penrose" est disponible en finition brut et teintée. Pour en savoir plus, visitez le site de Jean-Sébastien Poncet. 

"The Shed" est une construction temporaire pour le Théâtre Nationale de la London's South Bank. De par sa durée de vie, ce projet imaginé par l'agence d'architecture Haworth Tompkins s'envisage plus comme une structure événementielle que comme un bâtiment à part entière. Pour concevoir ce volume éphémère, les architectes ont travaillé en étroite collaboration avec le Théâtre National et les artistes amenés à s'y produire. Paré d'un rouge brillant sur toute sa surface, The Shed est un monolithe monochrome sans porte ni fenêtre, et surmonté de 4 petites tours. Une apparition énigmatique au c"ur de la ville qui accueille un auditorium de 225 places en acier brut et contreplaqué, minimal et industriel.   Sur ce projet, les architectes de l'agence Haworth Tompkins précisent : "The Shed is a temporary venue for the National Theatre on London's South Bank. It will give the NT a third auditorium while the Cottesloe is closed for a year during the NT Future redevelopment, also designed by Haworth Tompkins. The artistic programme for The Shed, recently announced by the Director of the National Theatre, Nicholas Hytner, pushes creative boundaries, giving the NT the opportunity to explore new ways of making theatre. In the same way, The Shed has been a test bed for experiment by the architectural design team. Conceived by Haworth Tompkins and theatre consultants Charcoalblue, it was then designed and built in little more than a year, a collaborative process between the building designers, the National Theatre, and theatre-makers who will work in the space, in a way that more closely resembled a theatre show than a conventional construction project. Its temporary nature, building on Haworth Tompkins' earlier temporary projects like the Almeida Theatre at Gainsborough Studios and King's Cross, permits a structure that can be seen less as a building than as an event or installation - a vibrant intervention on London's South Bank designed to entrance, and sometimes bewilder, passers-by for a period of twelve months. The Shed occupies Theatre Square, at the front of the National Theatre, beside the river. Its simple form houses a 225-seat auditorium made of raw steel and plywood. The rough sawn timber cladding refers to the National Theatre's iconic board-marked concrete, and the modelling of the auditorium and its corner towers complement the bold geometries of the NT itself. A temporary foyer has been carved out from the space beneath the NT's external terraces and provides easy connection to the existing foyers. The Shed's brilliant red colour covering the entire mass of a form without doors or windows, announces its arrival boldly against the geometric concrete forms of the NT, giving it a startling and enigmatic presence. The Shed also represents another step in Haworth Tompkins' ongoing project to research sustainable ways of making theatres. Built of materials that can be 100% recycled and fitted out with re-used seating, The Shed is naturally ventilated, with the four towers that draw air through the building providing its distinctive form." Photographies : Philip Vile / Helene Binet / Haworth Tompkins Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence d'architecture Haworth Tompkins. 

Créée pour l'éditeur Formabilio par le designer Italien Giancarlo Cutello, "Ivetta" est une chaise à structure de feutre et de hêtre qui se décline en chaise et en rocking chair. Une unique bande de feutre vient enserrer la structure bois brut pour former un petit espace confortable et accueillant. Livrée à plat et à assembler soi-même, Ivetta modernise les codes traditionnels de la chaise à bascule, la transformant en cocon douillet, disponible en bleu ou beige clair.   Sur ce projet, Giancarlo Cutello précise : "Le siège, fabriqué d'une seule pièce, est fixé à la structure des pieds au moyen de deux chevilles de vis en bois, ce qui élimine la nécessité d'utiliser un adhésif et permet un réglage périodique du siège." Pour en savoir plus, visitez le site de l'éditeur Formabilio. 

Découvert sur Interieurs.fr présentée par Anthony Van Den Bossche, le concept "Business Playground" du designer Mathieu Lehanneur réinvente les salles de réunion de l'Hôtel Pullman London St Pancras. Réduisant la frontière entre le monde du travail et la sphère privée, cette salle détourne les codes du monde de l'entreprise, y ajoutant des éléments plus ludiques et confortables. Cette nouvelle vision du designer plonge le visiteur dans un environnement où se conjuguent performance et plaisir. La table de réunion s'envisage comme une table poker avec ses rebords de cuir. Pour le designer, ce mélange des genres incitera à prendre part à la réunion comme on participerait à une partie de poker, toujours attentif et prêt à réagir. Fabriquée en fibre de verre, cuir beige et Corian, cette table transformera la réunion en expérience, en jeu. Autre espace pensé par Mathieu Lehanneur, la "Canopy Break" est une salle plus informelle, dédiée à la détente et aux instants de pause et de repos. Organisée comme un petit salon, la pièce dispose d'une canopée virtuelle diffusant des images de forêt, une bulle végétale dans laquelle se plonger et se ressourcer. Enfin, les "Curiosity Boxes" agissent comme sources d'inspirations. Ces cabinets de curiosités renferment livres et objets insolites qui visent à stimuler la créativité et l'évasion au cours de ces journées studieuses. Sur ce projet, Mathieu Lehanneur précise :  "Il y a deux façons de se tenir à une table : en retrait, appuyé sur le dossier de sa chaise ou en avant, appuyé sur ses avant-bras. Cette différence n'est pas anodine. Elle conditionne absolument notre rapport aux autres et à ce qui est en train de se produire. En ramenant le confort et le moelleux sur la table même, j'ai voulu donner à chacun l'envie de participer et d'être au c"ur des échanges, du spectateur à l'acteur? Par un glissement de la table de casino vers la table de réunion, la " Poker Table " Pullman donne aux réunions une nouvelle dynamique et réconcilie le travail et le jeu ! Entre deux réunions, la " Canopy Break " Pullman propose une fuite à la fois végétale et digitale. Pensée pour le repos mais aussi la prolongation informelle de la réunion, la " Canopy Break " Pullman est comme un ailleurs? en plein air, à l'ombre des arbres. Être curieux est le plus sûr moyen pour rester inspiré ! Pour stimuler cette curiosité, des écrins lumineux ponctuent l'espace et accueillent livres et objets. Inspirés par les intérieurs de savants, d'esthètes ou de collectionneurs, les " Curiosity Boxes " sont des fenêtres ouvertes vers d'autres mondes, d'autres préoccupations et d'autres solutions?" Pour l'heure en exclusivité au Pullman London St Pancras, la salle " Business Playground " sera progressivement déployée dans le réseau d'hôtels Pullman à partir de 2014. Photographies : Didier Delmas Pour en savoir plus, visitez le site de Mathieu Lehanneur, celui des hôtels Pullman et celui de l'émission Intérieurs.   

Installé aux Etats-Unis, le designer Dino Sanchez nous présente sa lampe "Bracket" réalisée pour sa maison d'édition Dino Sanchez LLC. Ce petit luminaire sobre se compose d'un angle de bois de chêne dans lequel un cordon vient suspendre la source lumineuse. Ce petit assemblage de deux pièces de bois croisées est traversé par le cordon d'alimentation qui vient laisse flotter la source lumineuse. Fabriquée et assemblée aux Etats-Unis, cette applique murale simple et élégante se décline en noir, blanc et bleu.   Pour en savoir plus, visitez le site du designer Dino Sanchez. 

Iwoodlove nous présente sa dernière création, "l'Arche", un sous-espace chaleureux et confortable à échelle humaine. Cette étonnante structure de bois à destination des espaces tertiaires permet d'y apporter un confort et une ambiance plus intimiste en modulant l'espace. Idéale pour créer une petite salle de réunion, de repos ou un coin café, "l'Arche" répondra aux besoins de calme, de concentration ou de collaboration. Utilisée seule ou démultipliée pour former un véritable village de cabanes, "l'Arche" et sa conception modulaire s'adaptera en fonction des usages et des lieux, associant les matières, accueillant des panneaux acoustiques... La production artisanale de la marque Iwoodlove propose toute une gamme développée dans son atelier. Des éléments innovants, composés de matières nobles et fabriqués localement. Ces produits sont conçus pour être facilement adaptables à différents espaces. Les dimensions, matériaux et finitions, spécifiques à chaque projet, font de chaque pièce une création unique.   Pour en savoir plus, visitez le site d'Iwoodlove. 

Poursuivant ses travaux autour des assises, le designer et ébéniste lyonnais, Paul Venaille nous présente sa dernière réalisation, la chaise "Baby Pop". Une création qui fait suite à la chaise "Baby Blue" (article à retrouver ici), "Baby Pop" se tourne vers une pureté des lignes et des matériaux et s'agrémente de notes colorées et chaleureuses. A mi-chemin entre le fauteuil et la chaise, "Baby Pop" est fabriquée en fibre de verre et de résine, perché sur des pieds en sycomore, essence que l'on retrouve plaquée sur le haut du dossier. Hommage au travail de Georges Rousse sur l'anamorphose, la chaise Baby Pop dévoile lorsqu'elle s'envisage sous un angle précis, un carré rouge. Le sycomore a été choisi pour sa teinte claire qui fait ressortir le rouge du carré, une couleur chaude qui contraste avec le bois. Cet élément graphique et géométrique s'oppose aux courbes douces de l'assise, troublant notre perception. Cette assise est disponible avec l'empreinte du carré au sol, elle peut être un tapis, un sticker ou un simple panneau de bois pour renforcer cette anamorphose.   Sur ce projet, le designer Paul Venaille précise : "Baby pop est une chaise de salon à mi-chemin entre le fauteuil et la chaise. Elle est fabriquée en fibre de verre et résine. Les pieds sont en sycomore ainsi que le haut du dossier qui est plaqué avec cette même essence de bois. Cette chaise est un clin d'"il à George Rousse. En tournant autour de la chaise, le carré rouge se dévoile à l'utilisateur qui ne peut le voir qu'à un endroit précis. Le sycomore a été choisi pour son côté clair et dans le but de faire ressortir le rouge : Une couleur chaude et franche qui permet un contraste avec le bois et qui donne à la chaise un aspect doux et chaleureux. L'anamorphose du carré renforce encore ce contraste. La géométrie perturbe l'harmonie des lignes arrondies de la chaise et perturbe l'observateur. La couleur quant à elle met l'accent sur les courbes de l'assise, la chaise se perd alors dans la couleur puis s'en détache lorsque l'utilisateur change de position. L'empreinte du carré au sol (facultatif) peut être un tapis, un sticker ou un panneau de bois. Cette anamorphose donne un côté ludique et graphique à la chaise." Photographies : Cécile et Guillaume Van Santen Pour en savoir plus, visitez le site de Paul Venaille. 

Créé par l'agence Anglaise Platform 5 Architects, "Shoffice" est un petit pavillon de jardin abritant un bureau et une remise dans le jardin d'une habitation. Cette petite construction développe des lignes courbes et organiques pour offrir un espace de vie supplémentaire aux habitants. Cet objet sculptural s'envisage en deux parties, d'une part, un petit espace bureau vitré, de l'autre, une surface gazonnée surplombée par un toit évidé qui laisse pénétrer la lumière. La structure légère est composée de deux poutres en acier, de bois et de verre. Ce volume semble s'enrouler sur lui-même et donne naissance à une terrasse qui vient s'insérer harmonieusement dans le jardinet.   Sur ce projet, l'agence Platform 5 Architects précise : "'Shoffice' (shed + office) is a garden pavilion containing a small office alongside garden storage space located to the rear of a1950's terraced house in St John's Wood. The brief required the shoffice to be conceived of as a sculptural object that flowed into the garden space. A glazed office space nestles into an extruded timber elliptical shell, which curls over itself like a wood shaving, and forms a small terrace in the lawn. The interior is oak lined and fitted out with storage and a cantilevered desk. Two rooflights - one glazed above the desk with another open to the sky outside the office bring light into the work space. The project was a close collaboration between Architect, Structural Engineer and Contractor. The lightweight structure, formed with two steel ring beams, timber ribs and a stressed plywood skin, sits on minimal pad foundations. Much of the project was prefabricated to reduce the amount of material that needed to be moved through the house during construction." Photographies : Alan Williams Photography Pour en savoir plus, visitez le site de Platform 5 Architects. 

Dans le cadre de l'exposition Design Made In France présentée par la jeune maison brestoise Minimalist Editions, le concours "10jours10designers" rassemble 10 designers sur un thème commun durant 10 jours. L'objectif est de créer un vide poche fonctionnel à partir d'une planche de chêne massif, et en transformant à minima le support initial. Parmi les pièces présentées à Brest, on retrouve les créations "Arrée" de Florent Degourc, "Sloak" de Paul Venaille, "Hexagone" de Jonathan Le Monnier, "Super Tanker" de Pierre Dubourg, "Level" de Mickael Dejean, "Mihi" de Maxime Abela, "Tangram" de Bertrand Besnard, "Pavo" de Lionel Dinis Salazar, "Labour" de Romain Jung et Lili Cheng et enfin "le bordélique" de Tony Bougaran. En partant d'un socle commun, ce concours permet au visiteur de découvrir une grande variété d'approches reflétant la sensibilité et les inspirations de ces 10 designers. Le lauréat de ce concours verra sa pièce édité dans la prochaine collection de Minimalist Editions, tandis que certains projets seront produits en édition limitée.   Pour voter pour votre projet favori, cliquez ici.  L'exposition Design Made In France se déroule à la ZAC de Brest, 50 rue Albert Louppe du 20 novembre au 15 décembre 2013. Pour en savoir plus, visitez le site de l'exposition Design Made In France de Minimalist Editions. 

Pour l'école nationale supérieure d'arts et métiers Paristech, l'agence d'architecture de Patrick Mauger est intervenue sur deux des quatre halles technologiques du campus de Paris afin d'en augmenter les surfaces dédiées aux étudiants et chercheurs. Ce projet, vitrine de cette grande école d'ingénierie française vise à favoriser la création de plateformes technologiques tout en mettant en valeur le patrimoine des halles. En densifiant les surfaces aménageables, les architectes ont cherché à favoriser les échanges et la convivialité entre les étudiants, les professeurs et les chercheurs. Chaque halle est conçue sur le même canevas et chacune d'elles accueille un laboratoire. La halle numéro 1 accueille le Laboratoire conception de produits et innovation, tandis que la halle numéro 2 accueille le Laboratoire de biomécanique. Afin de conserver l'esprit du lieu, les poteaux, poutres, contreventements, goussets neufs sont visibles pour respecter l'image industrielle et l'intégrité architecturale des halles.   Photographies : ®Didier Boy de la Tour / ®Frederic Delangle Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence d'architecture Patrick Mauger. 

"Open Source" est une collection de mobilier imaginée par les designers du studio Japonais Nosigner. Editée par Espace Loggia, cette série comprend une table et une étagère, initialement conçue pour l'agencement de la Mozilla Factory au Japon. Basée sur le principe du design collaboratif, Open Source est une collection libre de droit, une démarche qui consiste à mettre en production des produits aux plans librement disponibles sur Internet. Ces tables et étagères en bois se structurent autour d'un unique module métallique polyvalent et coloré. Disponibles en différentes essences (chêne, pin, bambou) et en médium, avec des modules proposés dans une large palette de couleurs, ces tables et ces étagères sont aussi personnalisables en dimensions, pour s'adapter à tous les projets.   Pour en savoir plus, visitez le site de Nosigner et celui d'Espace Loggia.

A Valenton dans le Val-de-Marne, les architectes Matthieu Gelin et David Lafon de l'agence Gelin-Lafon viennent de livrer le projet de 70 logements sociaux et 3 commerces "Fenêtres sur cour". Les bâtiments, tourné sur eux-même via la cour centrale, s'apparentent à un familistère contemporain. Situé dans la ZAC Pompadour, un quartier au dessin régulier proposant des bâtiments alignés sur une route départementale, Fenêtres sur cour se compose de deux bâtiments, l'un avec quatre niveaux de logements sur un socle de commerces, l'autre avec trois niveaux de logements. Presque tous les types d'appartements sont présents dans ce programme, petits, grands, en attique, en duplex, ces logements proposent différentes manières d'habiter et coexistent dans le projet. Au centre de cette parcelle, les architectes ont placé une cour, un jardin très arboré pour effectuer la liaison entre les espaces et les habitants. Les deux volumes se parent d'une peau en céramique émaillée et de larges menuiseries bois pour s'intégrer harmonieusement dans l'environnement et brouiller les codes de l'habitat social.   Pour en savoir plus, visitez le site des architectes Gelin-Lafon. 

Le designer suédois Asa Kärner nous présente son projet d'assise "Silk Chair". Editée par Alvidesign, cette chaise est composée d'une assise de fils de soie tendue autour d'un cadre de chêne. Astucieusement tissés les fils de soie offrent une assise à la fois confortable et résistante. La transparence de l'ensemble apporte au projet une grande légèreté, et le jeu d'ombre et de lumière projeté rend ce projet à la fois graphique et ingénieux.   Dimensions : (h x l x p) : 100 x 70 x 80 cm Pour en savoir plus, visitez le site d'Alvidesign. 

Le nouveau studio de design FØLSOM à réalisé la scénographie d'exposition consacrée à l'agence de l'architecte Patrick Schweitzer, S&AA, à la Galerie de l'Architecture à Paris. Les réalisations de l'agence sont entourées de plantes, d'éléments naturels et d'un surprenant plafond fait de 6000 crayons de couleur, un écho à la philosophie de S&AA. Cette scénographie végétale répond à l'approche des architectes dont les constructions s'articulent autour d'espaces verts et jouissent d'une approche écologique. Les designers ont utilisé le bois brut pour mettre en scène l'exposition et le clou de cette scénographie est une installation zénithale faite de quatre teintes de crayons de couleur verts. 6 000 crayons qui créent un étonnant plafond de camouflage.   Sur ce projet, les designers de FØLSOM précisent : "For the S&AA architecture agency show, we based our scenography on their will to bring plants and natural elements into all of their realizations. This eco-friendly spirit is part of their approach; building spaces around plants and shared or inner gardens. In this exhibition, we wanted to put forward this very important green approach and use plants through the entire space. Also, for the displays we used raw Wood in an organized and constructed way in response to this free nature hanging all over the gallery. To crown it all, we designed a zenithal installation made out of four shades of green pencils. These 6 000 pencils have been kindly provided by Faber Castell. By using different colors and thousands of pencils, the idea was to create a camouflage ceiling. This working tool normally used by the architects to draw, are here, plants. All the tables where the books, ipads, samples and models are displayed were created by us, as well as the armchairs & the zenithal installation and made by young craftsman from Ateliers Seewhy. Therefore, we designed all the scenography, the furniture, the graphic design and the Book of the S&AA agency editd by Archibooks." Photographies : © FØLSOM et S&AA Pour en savoir plus, visitez le site de FØLSOM et celui de S&AA.  

L'architecte et designer Kristian Gavoille signe pour l'éditeur Design Heure la lampe "Nénuphar". Un luminaire aux dimensions peu habituelles et aux lignes douces et géométriques, qui offre trois fonctions en une. Avec son abat-jour en percaline de coton et son éclairage LED, "Nénuphar" s'apparente à une sculpture lumineuse qui habille murs et plafonds. Elément décoratif, mur acoustique et luminaire, cette pièce colorée permet de créer ses propres compositions en multipliant les éléments et en orientant le flux lumineux selon ses besoins et ses envies. Dimensions (L x l) : 115 x 75 cm Pour en savoir plus, visitez le site de Kristian Gavoille et celui de l'éditeur Design Heure.  

Les architectes Emmanuel Combarel et Dominique Marrec d'ECDM Architectes viennent de livrer cet ensemble immobilier de 40 logements situé dans la ZAC Port Marianne de Montpellier. Imaginé comme un objet architectural, ce volume se pare d'une double façade, rythmée par des loggias. Sur une surface de 2 997 m², ces 40 logements émergent du sol en une enceinte de béton brut et texturée. Dynamiques, la double façade et le travail de percements rythmés laissent percevoir à minima l'ossature du bâtiment. L'enveloppe s'articule autour de l'alternance d'espaces intérieurs et extérieurs via de larges balcons qui protègent les habitats du soleil et des fortes températures. Pour en savoir plus, visitez le site d'ECDM Architectes. 

Dans le cadre du projet "Des livres à soi, des livres chez soi" organisé par le Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, les designers Arnaud et Aki Cooren ont créé une bibliothèque à destination des enfants. Fabriquée en bois et métal, elle offre de nombreuses fonctionnalités. Partant du constat que beaucoup d'enfants ne possède ni livres, ni bibliothèque, ni lieu pour lire, les designers ont mis au point cette bibliothèque comme un lieu à part entière. Le petit module accueille un espace bibliothèque accessible, un petit espace de rangement en fils tendus, un emplacement pour suspendre le luminaire May Day de Flos et une planche à dessin. Une création multifonction qui place la lecture dans un univers complet et cohérent pour inciter les plus jeunes à lire.   Le Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil se déroule du 27 novembre au 2 décembre à Montreuil. Pour en savoir plus, visitez le site d'A+A Cooren et celui du Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil.  

A Vilnius en Lituanie, les architectes du studio Inblum ont réhabilité ce loft spacieux et lumineux. Au caractère industriel affirmé, les architectes ont ajouté des éléments plus chaleureux pour créer un habile mélange d'inspirations. Dans cet espace sobre et épuré, les murs sont laissés bruts rappelant l'ancienne fonction du lieu. Le style industriel se développe avec simplicité dans cet ensemble minimaliste. Les espaces ouverts créent l'unité dans ce logement qui abrite une chambre sur la mezzanine et un hamac dans le salon.   Sur ce projet, les architectes d'Inblum précisent : "With minimal means and resources, a truly functional and innovative living space was created. The successful realization of the project has significantly promoted the idea of lofts as living and working spaces in Lithuania." Pour en savoir plus, visitez le site des architectes Inblum. 

Pour l'éditeur Odesi, le designer Hollandais Erik Remmers a imaginé les tables d'appoint "Level". Perché sur un piétement d'acier laqué et coloré, le plateau de chêne massif se fera table d'appoint, bout de canapé et même tabouret. Les lignes courbes de son piétement viennent se perdre dans le plateau de chêne. "Level" se décline en trois modèles et permet de créer des îlots coloré ou une table salon modulable et originale. Disponible en orange, cyan ou noir, la table "Level" répondra d'une manière sobre et élégante à de nombreux usages.   Dimensions (ø x H) : 70 x 23 cm (Petite), 90 x 30 cm (Moyenne), 40 x 46 cm (Grande) Sur ce projet, Erik Remmers précise : "Avec la table d'appoint Level, j'ai voulu créer un meuble qui soit le reflet de ma personnalité, un meuble simple, authentique et joyeux. Pas de fioritures, ni d'éléments venant troubler la pureté du design. Seulement un plateau monté sur pieds. La technique d'encastrement des pieds dans le plateau exige savoir-faire et précision lors du processus de production. C'est ce détail qui confère à Level son look espiègle et qui donne l'impression que plateau et piètement ne font qu'un. Level est idéale seule, en bout de canapé, mais si vous en accolez plusieurs (de même format ou de format différent), vous serez surpris de l'effet ainsi créé. Son piètement est disponible en plusieurs coloris, ce qui permet de mettre le meuble au diapason de tout intérieur." Pour en savoir plus, visitez le site d'Erik Remmers et celui d'Odesi.  

Dans le cadre de son extension urbaine, la ville de Jinzhou en Chine a créé un grand parc public de 176 Ha. Pour l'aménager, la ville a fait appel à 20 designers internationaux pour y concevoir 20 projets architecturaux. L'agence Casanova + Hernandez architects, a réalisé dans ce cadre le projet de parc "Mosaic". Un bâtiment et un jardin à la géométrie et aux surfaces craquelées. Le Musée de la Céramique est conçu comme une extension du parc. Il s'habille des mêmes carreaux de céramique utilisés pour le pavement du parc, qui sont combinés dans la façade du bâtiment percée de baies vitrées suivant des motifs irréguliers. Ce projet au caractère hybride mêle architecture et paysage dans un même ensemble cohérent et créent une unité dans le programme. La façade du musée se pare de pièces de céramique cassées et évoque la tradition de la mosaïque qui était répandue dans toute l'Europe. La géométrie du parc s'inspire elle du le vernis craquelé de la porcelaine chinoise, un projet dans lequel l'orient et l'occident se rencontrent. Ce programme accueillera expositions et manifestations publiques mais sera aussi un nouveau point de rencontre pour les citoyens.   Photographies : Casanova + Hernandez architects, Ben McMillan Pour en savoir plus, visitez le site de Casanova + Hernandez architects. 

En collaboration avec la galerie Kamel Mennour, la Granville Gallery organise "Travaux Spécifiques", la première exposition commune des artistes Daniel Buren et Côme Mosta-Heirt. Pour ces deux créateurs, l'"uvre d'art doit se penser en dehors des cadres préconçus et s'approprier l'espace d'exposition dans lequel elle s'inscrit. Cette exposition est la rencontre de deux univers, les bandes verticales et colorées chères à Daniel Buren dialoguent avec la réflexion autour de la question de la picturalité dans l'espace que mène Côme Mosta-Heirt. Ce travail commun a donné naissance à un ensemble spécifique et radical pour l'espace de la galerie, qui associe des "uvres in situ de Buren aux Pièces mont(r)ées de Mosta-Heirt.   L?exposition "Travaux spécifiques" est à découvrir jusqu'au 21 décembre 2013 à la Granville Gallery, 23 rue du départ, 75014 Paris. Photographies : Grégory Copitet Pour en savoir plus, visitez le site de la Granville Gallery. 

En plein c"ur de Montréal, l'agence MU Architecture vient de livrer la résidence Mentana, un appartement en duplex imaginé comme une petite maison de ville. Spacieux et lumineux, cet appartement se compose de deux chambres à coucher, d'un espace de vie ouvert, d'espaces de détente en mezzanine et d'une terrasse aménagée. Pour concevoir ce projet, les architectes ont cherché à répondre aux besoins d'espace d'une famille grandissante tout en harmonisant le volume avec le style des résidences ouvrières en briques rouges d'origine. L'intérieur vaste et lumineux mêle les styles et les matériaux, l'acier brut dialogue avec le plancher radiant en béton poli, tandis que l'escalier de bois apporte une touche de chaleur à l'ensemble. La transparence du verre s'associe à une organisation spatiale simple, basée sur un axe de circulation traversant. A l'étage, la chambre des maîtres communique directement avec une petite terrasse orientée plein est. Celle-ci abrite un espace dinette, un barbecue et coin jacuzzi, logé dans un retrait de la terrasse et recouvert d'une pergola de bois. Le plancher et le garde-corps en cèdre select enveloppent ce volume monolithique entièrement couvert de lattes de cèdre rouge qui s'emboîte harmonieusement sur le bâtiment existant.   Pour en savoir plus, visitez le site de MU Architecture. 

La designer Tina Rugelj nous présente son fauteuil de jardin en ciment fibré issu de sa collection de mobilier d'extérieur "My Concrete Garden" éditée par les slovènes d'Esal. Une approche douce et poétique qui entre en collision avec ce matériau traditionnellement brut. La fine structure de ce fauteuil développe des courbes limpides et légères. Avec cette création, la designer Tina Rugelj parvient à utiliser et à associer les qualités esthétiques du matériau ainsi que ses propriétés de résistance et de durabilité. Mince et dévoilant des formes élégantes, ce fauteuil est disponible avec un unique accoudoir à gauche ou à droite, permettant de créer un petit banc en combinant deux pièces.   Dimensions (L x l x h) : 80 x 73.5 x 65 cm Pour en savoir plus et découvrir l'intégralité de la collection "My Concrete Garden", visitez le site de Tina Rugelj et celui de l'éditeur Esal.  

L'architecte d'intérieur et Designer Margaux Béja a imaginé le vide poche "Pocket". Une petite pièce de chêne massif rythmée par un élastique coloré. "Pocket" se constitue d'un étonnant mélange de matériaux, à la fois nobles et usuels. Le plateau de bois se creuse dans une courbe douce, transformant la surface en vide poche tandis que le tissage d'élastiques permet d'y glisser papiers, cartes ou smartphone. Le vide poche "Pocket" se décline en deux tailles, la petite est ficelée d'élastique noir et d'élastique rose pour le grand modèle.   Sur ce projet, Margaux Béja précise : "Pocket est un vide poche réalisé en chêne massif. Rythmé par un élastique coloré, il offre différentes options de rangement et permet de dissimuler les choses que l'on souhaite cacher. La courbe du bois révèle aux usagers une surface lisse où déposer des objets et écrire des messages. Graphique et fonctionnel, Pocket s'intègre parfaitement dans une entrée ou sur une table." Pour en savoir plus, visitez le site de Margaux Béja. 

Les architectes de l'agence Polonaise Mode:lina viennent de finaliser l'aménagement intérieur du concept store "run colors". Une boutique de 100 m² dédiée à l'univers de la sneakers et dans lequel les architectes ont créé une installation multicolore, inspirée de la dynamique du mouvement rapide d'un sportif. Dans le centre commercial Stary Browar en Pologne, la boutique "Run Colors" est traversée par des lacets colorés qui parcourent l'espace et rebondissent contre les murs dans une création dynamique. Ces cordons viennent encadrer les rayonnages pour les mettres en valeur et guider le visiteur. Fusionnés dans le sols, ils serpentent le long des murs pour s'élancer vers le plafond et parcourir tout l'espace. Dans un environnement très neutre, composé de mobilier ancien noirs et de murs monochromes gris foncés, ces cables attirent le regard sur les chaussures tout en reprenant l'univers graphique de la marque. Avec ce projet, les architectes de l'agence Mode:lina proposent au visiteur un aménagement de boutique vivant et animé dans un cadre sobre et feutré.   Sur ce projet, les architectes du studio Mode:lina précisent : "Encouraged by their successful Warsaw-based store and internet store " owners of RunColors decided to show their offer of limited series of Nike, Adidas, New Balance shoes to citizens of Pozna?. Designers created a concept for their new store in Stary Browar shopping centre as a space with strong connection to recognizable RunColors name and logo " ?running colors" theme. Shoelace " a feature distinctive for the brand - inspired mode:lina designers to create a dynamic and multicolor installation made of colorful ropes that remind of shoelaces. Their prismatic shape refers to a fast movement of a runner " colorful lines bounce from one wall to another also merging into floor space. Dark grey walls make a great background for a wide range of shoes in different colors as well as colorful rope installation. Store interior is furnished with dark grey painted antiques " it is an echo of Warsaw-based shop. Massive old furniture with tiny colorful touches makes a good counterpoint for light rope installation." Photographies : Marcin Ratajczak Pour en savoir plus, visitez le site de Mode:Lina. 

Les frères Ronan et Erwan Bouroullec ont remporté en 2011 un concours lancé par le château de Versailles pour concevoir une "uvre destinée à mettre en valeur et éclairer l'escalier Gabriel. Les designers ont imaginé le "Chandelier Gabriel", un lustre de cordes monumental composé de 800 blocs de cristal Swarowski illuminés par des LED. Le "Chandelier Gabriel" est la première pièce contemporaine à pénétrer dans le château de Versailles de manière permanente. Haut de 12 mètres et pesant plus de 500kg, il est formé de trois cordes de cristal et illumine l'escalier d'une manière douce et enveloppante. Dévoilant d'interminables lignes souples, il forme une composition organique qui dialogue avec les lois de la pesanteur. Pour assurer la flexibilité de ces cordes de cristal, les designers ont assemblé chaque bloc avec des joints en plastiques qui font office de vertèbres. Le lustre est formé de trois cordes, chacune constituée de centaines de blocs de cristal illuminés par des LEDs qui diffusent une lumière douce et enveloppante.   Sur ce projet, Ronan & Erwan Bouroullec précisent : "Nous devions produire une pièce ayant un certain caractère mais qui, à la différence des quelques initiatives en art contemporain ayant eu lieu auparavant, n'est pas une pièce temporaire, ni une "uvre d'art, ni une exposition. Il s'agit d'un projet de design, d'un lustre, d'un objet pensé pour éclairer cet escalier Gabriel. [...] Nous avons pensé qu'en fin de compte il ne fallait peut-être pas donner une forme dessinée à ce luminaire, mais plutôt essayer de faire en sorte que naturellement cette forme trouve son tracé par la gravité. C'est ainsi que s'est développée cette idée de lacets de cristal suspendus depuis quatre points au plafond et dessinant des boucles qui se subdivisent en arborescences organiques. Cette forme est venue comme quelque chose de presque naturel en fin de compte." Photographies : Studio Bouroullec Pour en savoir plus, visitez le site des designers Ronan et Erwan Bouroullec et celui du château de Versailles.  

Le "Tapis Huichol" de la designer Elissa Medina est une pièce contemporaine inspirée de la culture folklorique mexicaine et fabriqué à la main à Mexico. Des tapis en laine qui dévoilent une silhouette de peau de bête, graphique et pixelisée. Les Huichol sont une population indigène vivant au centre-ouest du Mexique et qui sont connus pour leur art coloré. Empruntant leur nom, les tapis Huichol s'inspirent de cette tradition artistique et reflète la dichotomie que vit le Mexique aujourd'hui. Reprenant une forme de peau de bête, comme un trophée de chasse, la designer Elissa Medina réalise ces tapis contemporains faits de pixels colorés. Le dessin des pièces assisté par ordinateur facilite la production de ces pièces qui nécessitent 80 heures de travaux de couture et 2,5 km de fil chacune. Cette conception à la main, rend chaque pièce unique et permet de personnaliser sa chaque pièce en fonction de ses goûts et préférences.   Pour en savoir plus, visitez le site d'Elissa Medina. 

Imaginé par l'agence Nantaise Topos Architecture, le bâtiment "Petite enfance" de la ville de Mayenne dans l'ouest de la France est un volume à l'architecture douce et contemporaine. Conçu pour assurer l'accueil d'enfants en bas âge, ce programme fait la part belle au bois et à l'éclairage naturel. Situé sur une ancienne friche ferroviaire, ce nouvel équipement s'étend sur 1300 m². Pour favoriser l'intégration du bâtiment dans le quartier et affirmer son caractère d'équipement public, les architectes ont opté pour une création aux airs domestiques et apaisants. L'utilisation du bois en façade apporte une unité chaleureuse à l'ensemble, tandis que les grandes ouvertures vitrées et les patios de bois et d'aluminium laissent largement pénétrer la lumière naturelle A l'entrée de l'édifice, la toiture double-pente apporte une touche familiale et douce. L'intérieur du bâtiment en partitionné en trois espaces distincts, les espaces "enfants" situés côté jardin, à l'abri du bruit et des regards qui se composent de salles de vie, salles d'activité, salles de changes et salles de repos, les espaces communs et leurs patios et enfin les espaces servants, situés côté rue. Pour faciliter l'utilisation et la flexibilité du lieu, les architectes ont créés de grands volumes simples et harmonieux pour assurer l'accueil d'une centaine d'enfants.   Photographies : Jérôme BLIN - Collectif Bellavieza Pour en savoir plus, visitez le site de Topos Architecture. 

Pour les magasins Habitat, le studio de design composé de Léa Padovani et Sébastien Kieffer, a dessiné la lampe "Parasol". Ce petit luminaire instable se compose d'un abat-jour en métal peint et d'un pied de cuivre ou de métal. Informelle, elle s'apparente à un parasol posé à même le sol. L'équilibre atteint entre le pied et l'abat-jour permet à l'utilisateur d'orienter le flux lumineux en fonction des usages et des besoins. Dimensions (L x h) : 42 x 38 cm La lampe "Parasol" sera disponible en janvier 2014 dans les magasins Habitat. Pour en savoir plus, visitez le site de Pool et celui d'Habitat.

Pour leur première collaboration avec l'éditeur Harto, les designers Florent Bouhey Fayolle et Roman Pan ont imaginé le "concierge Alfred". Un système de rangement mural qui s'inspire des panneaux perforés utilisés dans les ateliers. Cette approche permet une grande modularité et flexibilité pour l'utilisateur pour façonner la création selon ses besoins. Avec sa structure finement grillagée, le concierge Alfred laisse l'utilisateur libre d'accrocher, de suspendre, de ranger, ou même de dissimiler ses objets selon ses envies. Tous les éléments sont amovibles et peuvent se placer n'importe où sur la grille. Les pièces disponibles sont une étagère "boite", une étagère "tablette", des patères et un petit miroir rond. Ces pièces de métal pliées se déclinent dans des teintes acidulées et mats qui tranchent avec la sobriété du cadre.   Dimensions (L x h x e) : 65 x 45 x 3 cm (cadre) Pour en savoir plus, visitez le site de l'éditeur Harto.  Source : La revue du Design 

A Braga au Portugal, L'architecte Tiago Do Vale vient de finaliser la réhabilitation de cette petite habitation sur trois étages datant du XIXème siècle. "Three Cups Chalet" s'apparente à un chalet minimaliste au c"ur de la ville, un bâtiment traité comme un loft avec des espaces ouverts au maximum pour favoriser l'apport lumineux. Le bâtiment aux accents sud-américain souligne l'influence qu'à eu la culture brésilienne sur l'architecture portugaise du 19ème siècle. Avec des proportions étroites, de hautes fenêtres, des toits en pente et son avant-toit décoré, cette habitation intègre tous les codes de cette époque. De part son intérêt historique, l'architecte a souhaité conserver au maximum l'identité du bâtiment tout en clarifiant les espaces et les fonctions. Ainsi, le degré d'intimité grandit à mesure que l'on monte l'escalier dans ce volume qui mise sur la transparence et la transversalité des espaces. Epuré, l'intérieur retrouve de la chaleur au dernier étage, le plancher de bois est laissé naturel, tandis que la salle de bain intégralement en marbre apporte une touche de minéralité. Sur ce projet, l'architecte Tiago do Vale précise : "Even as we visited it for the first time it became quite apparent what this building was desperately asking for. On one hand, it had to be free from all the gratuitous add-ons that suffocated it and compromised the clarity and logic of its original spaces. And on the other hand (even if it is, in many ways, a symptom of the same malady) to allow light to permeate its spaces. Darkness ended up as the ultimate consequence of the systematic compartmentalization that the building was subjected to. We needed to maximize both transparency and light to allow it to breathe. The building's original typology, typical of the eight-hundreds -and considering that the building was already designed with flexibility of use in mind- is, in itself, quite permissive and open, fit to answer almost any kind or architectural program. Being so we never thought of another path besides being faithful to the building's original nature, as much on its architecture as on its technical solutions and spacial and programatic distribution. We recovered nor only the original materials but also the original uses of each space. And even when we introduced new materials such as the Estremoz marble, we did it with the criteria of it being right for the building nature and historic context. In this particular case, time wasn't generous with it [the building]. Sometimes an architect finds himself divided, trying to respond to the challenges of a requalification, seduced between the conceptual honesty of a strict, blind restoration and the conceptually dishonest freedom to lie a little bit about it, to make way for the project to go a bit further on any particular matter. As always, the best compromise lay in between both extremes, informed by them both: a strict, blind restoration can produce a beautiful and interesting architectural object, but something has to give so that the building is able to respond to the requests of the contemporary way of living. The way we live has changed dramatically over the last 120 years. That response is, in the end, a building's ultimate mission (and the life it breathes). When the passing of time is generous, it qualifies and values a building, adding to its original qualities and taking note of it's path through time. It shows how the way we relate with our homes (the way we live them) steadily changes and evolves, which is enormously enriching and a marvelous architectural experience. So, returning to this particular case, we tried to commit the tender dishonesty of offering this building a happier story, with a more generous path than the one it actually suffered. We recovered and highlighted its very interesting original characteristics while introducing elements and ideas that could transport, step by step, this home from its foundation times to the present day, perfectly adjusted to the contemporary ways of life. At it most basic, our option was to reclaim the original intent and conditions of the building but with the (fundamental) subtlety of providing an added something beyond a blind restoration. Something that could return the building to a function, to a use (whereby people could inhabit it and live a life of genuine quality), to present day, to the street, to the city, and with enough flexibility to keep it going for an extra 120 years. This is a delicate matter, though, as function, use, people, streets, cities are all things that relentlessly, unforgivingly, keep changing the way they relate with their built surroundings." Photographies : João Morgado  Pour en savoir plus, visitez le site de Tiago do Vale Architects.  

Le designer stéphanois François Mangeol nous présente sa petite étagère murale "UP". Livrée à plat, elle dévoile ses plis qui indiquent comme une évidence la marche à suivre pour sa mise en forme. Composée d'un panneau composite Aluminium, "UP" se fixe directement au mur à l'aide de deux vis. Disponible en noir, mat et brillant, sa sobriété permet à l'utilisateur d'exposer et de mettre en valeur les objets qui lui sont chers. Sa finesse et ses lignes nettes permettent à "UP" de s'utiliser librement, seule ou dans une composition qui habillera un mur, à l'intérieur comme à l'extérieur.   Certains visuels proviennent de l'installation réalisée François Mangeol durant les Designer's Days 2013 pour le showroom Boffi Paris. Pour en savoir plus, visitez le site du designer François Mangeol. 

Dans les Jardins de l'Albertine dans le centre de Bruxelles, le designer Polonais Pawel Gobelny a créé le banc "Monolit". Sculpturale, cette création de contre-plaqué et d'aluminium étire ses courbes pour venir se lover entre les haies taillées du jardin. Situé dans un site exceptionnel, entre la Bibliothèque Royale Albert Ier et le Mont des Arts, ce jardin de style français est très ordonnancé et donc source de contraintes pour l'intégration de mobilier urbain. Le designer a donc opté pour des lignes syncopée, qui respectent la géométrie presque militaire du jardin mais rappellent aussi l'architecture des bâtiments alentours. Pawel Grobelny a pris le parti de concevoir une assise dont la forme et les dimensions suivent les règles de composition et les échelles de l'Albertine pour s'intégrer harmonieusement dans le paysage.   Dimensions (L x l x h) : 280 x 85 x 80 cm Pour en savoir plus, visitez le site du designer Pawel Grobelny. 

  A Bakou en Azerbaïdjan, la célèbre architecte Zaha Hadid vient de livrer le "Centre Culturel Heydar Aliyev". Développant d'interminables courbes, ce nouveau volume tranche dans l'environnement architectural de l'ancienne ville d'Union Soviétique. La continuité semble avoir été le moteur ce projet. La conception du Centre s'intègre dans une relation fluide et continue avec la place qui l'accueille. La surface de la place semble se soulever pour faire émerger de terre cette structure organique et immaculée. Pour créer ce bloc de béton sans colonne apparente, les architectes ont dissimulés les éléments de structure verticaux en les absorbant dans l'enveloppe. Fluide, ce projet brouille les notions d'intérieur et d'extérieur, les plis et les ondulations de l'enveloppe créent un paysage architectural qui s'inspire des calligraphies et des styles islamiques historiquement présents dans la région. Sur ce projet, les architectes précisent : "As part of the former Soviet Union, the urbanism and architecture of Baku, the capital of Azerbaijan on the Western coast of the Caspian Sea, was heavily influenced by the planning of that era. Since its independence in 1991, Azerbaijan has invested heavily in modernising and developing Baku's infrastructure and architecture, departing from its legacy of normative Soviet Modernism. Zaha Hadid Architects was appointed as design architects of the Heydar Aliyev Center following a competition in 2007. The Center, designed to become the primary building for the nation's cultural programs, breaks from the rigid and often monumental Soviet architecture that is so prevalent in Baku, aspiring instead to express the sensibilities of Azeri culture and the optimism of a nation that looks to the future. Design concept The design of the Heydar Aliyev Center establishes a continuous, fluid relationship between its surrounding plaza and the building's interior. The plaza, as the ground surface; accessible to all as part of Baku's urban fabric, rises to envelop an equally public interior space and define a sequence of event spaces dedicated to the collective celebration of contemporary and traditional Azeri culture. Elaborate formations such as undulations, bifurcations, folds, and inflections modify this plaza surface into an architectural landscape that performs a multitude of functions: welcoming, embracing, and directing visitors through different levels of the interior. With this gesture, the building blurs the conventional differentiation between architectural object and urban landscape, building envelope and urban plaza, figure and ground, interior and exterior. Fluidity in architecture is not new to this region. In historical Islamic architecture, rows, grids, or sequences of columns flow to infinity like trees in a forest, establishing non-hierarchical space. Continuous calligraphic and ornamental patterns flow from carpets to walls, walls to ceilings, ceilings to domes, establishing seamless relationships and blurring distinctions between architectural elements and the ground they inhabit. Our intention was to relate to that historical understanding of architecture, not through the use of mimicry or a limiting adherence to the iconography of the past, but rather by developing a firmly contemporary interpretation, reflecting a more nuanced understanding. Responding to the topographic sheer drop that formerly split the site in two, the project introduces a precisely terraced landscape that establishes alternative connections and routes between public plaza, building, and underground parking. This solution avoids additional excavation and landfill, and successfully converts an initial disadvantage of the site into a key design feature. Geometry, structure, materiality One of the most critical yet challenging elements of the project was the architectural development of the building's skin. Our ambition to achieve a surface so continuous that it appears homogenous, required a broad range of different functions, construction logics and technical systems had to be brought together and integrated into the building's envelope. Advanced computing allowed for the continuous control and communication of these complexities among the numerous project participants. The Heydar Aliyev Center principally consists of two collaborating systems: a concrete structure combined with a space frame system. In order to achieve large-scale column-free spaces that allow the visitor to experience the fluidity of the interior, vertical structural elements are absorbed by the envelope and curtain wall system. The particular surface geometry fosters unconventional structural solutions, such as the introduction of curved ?boot columns' to achieve the inverse peel of the surface from the ground to the West of the building, and the ?dovetail' tapering of the cantilever beams that support the building envelope to the East of the site. The space frame system enabled the construction of a free-form structure and saved significant time throughout the construction process, while the substructure was developed to incorporate a flexible relationship between the rigid grid of the space frame and the free-formed exterior cladding seams. These seams were derived from a process of rationalizing the complex geometry, usage, and aesthetics of the project. Glass Fibre Reinforced Concrete (GFRC) and Glass Fibre Reinforced Polyester (GFRP) were chosen as ideal cladding materials, as they allow for the powerful plasticity of the building's design while responding to very different functional demands related to a variety of situations: plaza, transitional zones and envelope. Continued In this architectural composition, if the surface is the music, then the seams between the panels are the rhythm. Numerous studies were carried out on the surface geometry to rationalize the panels while maintaining continuity throughout the building and landscape. The seams promote a greater understanding of the project's scale. They emphasize the continual transformation and implied motion of its fluid geometry, offering a pragmatic solution to practical construction issues such as manufacturing, handling, transportation and assembly; and answering technical concerns such as accommodating movement due to deflection, external loads, temperature change, seismic activity and wind loading. To emphasize the continuous relationship between the building's exterior and interior, the lighting of the Heydar Aliyev Center has been very carefully considered. The lighting design strategy differentiates the day and night reading of the building. During the day, the building's volume reflects light, constantly altering the Center's appearance according to the time of day and viewing perspective. The use of semi-reflective glass gives tantalizing glimpses within, arousing curiosity without revealing the fluid trajectory of spaces inside. At night, this character is gradually transformed by means of lighting that washes from the interior onto the exterior surfaces, unfolding the formal composition to reveal its content and maintaining the fluidity between interior and exterior. As with all of our work, the Heydar Aliyev Center's design evolved from our investigations and research of the site's topography and the Center's role within its broader cultural landscape. By employing these articulate relationships, the design is embedded within this context; unfolding the future cultural possibilities for the nation." Photographies : Helene Binet, Iwan Baan, Hufton and Crow    Pour en savoir plus, visitez le site de Zaha Hadid. 

Les architectes suisses du Bureau A nous présentent l'étonnant projet "Ta 'i "tô", une micro-architecture juchée sur une bicyclette. Habituée à travailler à Hanoï, l'agence a créé ce concept pour s'adapter aux spécificités du pays, où les déplacements à vélo et la street food font partie du patrimoine local. Dans une ville comme Hanoï où le gain d'espace est primordial, les architectes ont donné naissance au projet "Ta 'i "tô". Une construction mouvante laissée à l'appréciation de l'utilisateur qui y verra tantôt un stand de street food, tantôt un étal de marché, tantôt un podium pour des performances improvisées.   Sur ce projet, le Bureau A précise : "Everything is dense in Hanoi, including the milk in your coffee. Everything is used. In unexpected ways "things" live different lives, they reincarnate continuously into new functions, passing from one life to another without a moment of respite. In Hanoi, this magic of creativity ends up in everyday life as opposed to art museums. The blue, a vertical Bia Hoi for Tadioto accompanies this creative movement. Conceived as a support for small pieces of lives, as an ephemeral house or as a vertical street food restaurant, it might deviate from its original yet wide function and become something else, an unexpected urban animal. A mini-concert hall? A poetry podium ? It probably just needs to circulate, to stroll around the busy streets of Hanoi and then it'll decide by itself which disguise to adopt..." Photographies : Boris Zuliani  Pour en savoir plus, visitez le site des architectes du Bureau A. 

Ebéniste de formation, le jeune designer Paul Renauldon nous présente "Mag'Z", un système de range magazines mural en bois. En contreplaqué de sycomore moulé, les pièces s'assemblent entre elles pour former une composition graphique et sculpturale. Les plis formés par l'assemble des différents éléments de bois créés des interstices dans lesquelles l'utilisateur viendra glisser ses lectures, façonnant l'ensemble et lui donnant vie. La partie de l'étagère en porte à faux se fixe au mur via un discret système d'équerres qui assure la stabilité de cette pièce conçue essentiellement grâce aux techniques d'ébénisterie contemporaine.   Sur ce projet, le designer Paul Renauldon précise : "Le magazine ne dispose pas de place précise. En effet il traîne au pied de nos lits, sur nos bureaux, en équilibre sur les rebords des tables basses. Mag'Z propose à l'utilisateur de ranger, ordonner ses lectures dans le but de les valoriser. S'organisant sous forme de pli, le magazine vient se coincer dans les crans, dessus ou dessous. Les revues viennent sculpter le meuble au rythme du magazinophile. Il peut aussi pincer sa lecture ouverte afin de marquer sa page pour la reprendre plus tard. Le meuble reprend la diversité des magazines par ses panneaux trapézoïdaux comme pour les décalages de plis du contreplaqué présents sur le haut des pans. Mag'Z valorise les lectures papier durement concurrencées par le numériques? Ce projet, réalisé le plus "manuellement" possible, avec le moins de machines nécessaires, afin de rester en concordance avec le concept d'origine : l'ère digitale ne cesse de progresser et le savoir manuel se perd. Mon but était de montrer qu'une pièce de design contemporaine pouvait être fabriquée avec des techniques d'ébénisterie traditionnelles." Pour en savoir plus, visitez le site de Paul Renauldon. 

A l'est de la Grèce, l'agence A31 Architecture a livré cet atelier d'artiste, une coquille de béton ciselée qui semble présente depuis des siècles au milieu des oliviers et de la nature. Cette structure monolithique se divise en trois segments distincts : un balcon en porte à faux et l'entrée au sud, l'espace de travail et enfin le grenier au niveau supérieur. Un escalier droit incrusté dans le mur relie les deux étages dans cet édifice à la hauteur sous plafond importante pour répondre aux besoins de l'artiste. L'espace est ouvert et simple, baigné de lumière par l'imposante baie vitrée orientée plein sud et les incisions réalisées dans l'enveloppe de béton. Autre point clé dans le travail des architectes, l'intégration de la nouvelle structure avec la nature environnante, avec son dôme intemporel, dans l'esprit du paysage grec.   Pour en savoir plus, visitez le site d'A31 architecture.