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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Architecture

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Il y a 2 ans et 311 jours

Mecalac présente une toute nouvelle gamme de chargeuses compactes

Une gamme de 6 machines pour répondre à tous les besoinsLa nouvelle gamme Mecalac MCL comprend 6 modèles, de 1,74 t à 2,85 t :4 modèles à flèche longue (standard), adaptés aux besoins du segment agricole. 2 modèles à flèche courte, particulièrement adaptés aux besoins du segment de la construction.MCL2 : Son petit gabarit et sa transmission à moteurs roues lui permet d’évoluer avec agilité sur tous les terrains. Plus petite machine de la gamme MCL mais dotée de performances maximales, elle possède toutes les caractéristiques des grandes. Son poste de conduite moderne et ergonomique, protégé par un canopy, est également disponible en version cabine.MCL4 : Elle offre un excellent compromis entre compacité et performances de levage. Avec son moteur de 18,4 kW, c’est aussi la machine idéale pour les parcs de location qui souhaitent une machine performante et durable. Son poids de transport réduit permet de transporter la machine sur une remorque routière.MCL6 : Le meilleur de la MCL4 mais avec encore plus de puissance, son moteur de 36 kW lui permet notamment d’atteindre des vitesses élevées sur route. Son haut débit hydraulique et sa rapidité d’exécution permettent d’augmenter considérablement la productivité sur les chantiers.MCL8 : Puissance, grande hauteur de déversement et capacité de levage sont les maitres mots qui ont guidées la conception de cette machine. Elle est à l’aise dans toutes les circonstances que ce soit pour charger, manutentionner ou entrainer des accessoires hydrauliques.MCL4+ / MCL6+ : Des versions bras courts pour répondre aux besoins particuliers des différentes applications notamment pour le secteur de la construction en offrant une charge de basculement accrue.Toutes les machines seront disponibles en 3 versions : canopy, canopy avec toit escamotable ou cabine.Équipements et options exclusifsLes nouvelles chargeuses MCL pourront être équipées des dernières technologies Mecalac en matière de confort et d’assistance à la conduite parmi lesquelles :M-Drive : transforme votre machine en un porte-outil, vous pouvez contrôler la vitesse de la machine à la pédale à un régime moteur donné (accélérateur manuel)Speed-control : redéfinissez à la demande la plage de vitesse utilisable via la pédale d’avancement. Un choix d’une vitesse réduite permettra par exemple de réaliser des travaux de grande précisionMyMecalac Connected Services : maximisez l’utilisation de vos machines grâce à des données optimisées et accessibles, des temps d’arrêt réduits et une meilleure gestion de la flotteDigicode de démarrage : un clavier permettant de mieux contrôler l’utilisation de la machineCette nouvelle ligne de produits renforce encore la position de Mecalac sur le marché des chargeuses et permet d’accélérer le développement des segments de clientèles tels que les secteurs agricoles, du paysagisme ou de la location.
Il y a 2 ans et 312 jours

Cohabitation ou éradication : à Paris, le sort des rats divise les élus

Le dernier épisode a débuté par un vœu proposé par Paul Hatte, élu d'opposition (LR) du XVIIe arrondissement, lors du Conseil de Paris du 7 juillet. Rejeté par la majorité, ce vœu demandait un audit des mesures mises en place par les bailleurs sociaux pour lutter contre la prolifération des rats dans les parties communes des logements."La dératisation est totalement oubliée par la mairie de Paris", souligne M. Hatte auprès de l'AFP. Depuis 2018, les élus du XVIIe, dans le nord-ouest de la capitale, sont particulièrement mobilisés sur la lutte contre les rongeurs, avec la création de brigades citoyennes et le lancement d'un site de signalement."L'exécutif ne met pas les moyens politiques et techniques nécessaires", ajoute M. Hatte, reprochant à la mairie centrale de ne pas laisser assez de liberté aux maires d'arrondissement dans la politique de dératisation.La Ville de Paris défend quant à elle "un plan d'action à grande échelle lancé en 2017 pour limiter le nombre de rats bruns". Le plan se traduit en deux axes : une lutte directe pour en réduire la population (pièges, raticides...) et des actions pour limiter leur accès aux déchets (nouveaux conteneurs et poubelles, campagne de sensibilisation auprès du public).La politique de dératisation de la Ville a également fait l'objet de critiques de la part de Douchka Markovic, élue du Parti animaliste dans le XVIIIe arrondissement. Lors du Conseil du 7 juillet, elle a regretté l'emploi de méthodes létales contre les rats.Sa prise de parole, lorsqu'elle a tenu à désigner les rats par leur nom - réel - de "surmulot" et à "légitimer leur place dans les villes", a entraîné critiques et railleries sur les réseaux sociaux.L'Académie nationale de médecine a dénoncé "l'ingénuité de ces propos", rappelant que le rat reste une menace pour l'homme en raison "de nombreuses zoonoses transmissibles par ses exoparasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures".Ces risques sanitaires sont nuancés par la Ville de Paris qui rappelle que "le rat, très peureux, n'est pas un prédateur par nature". Elle estime que les transmissions sont réduites car "il faut en effet qu'il y ait un contact direct ou indirect entre l'homme et l'animal, et les contacts directs sont rarissimes".Garder le rat sous terre"L'humain a toujours essayé d'éradiquer les rats mais c'est impossible. Il faut réfléchir à d'autres méthodes", expose à l'AFP Douchka Markovic qui pointe également le coût de la dératisation. En 2017, la Ville de Paris avait estimé le coût annuel à 1,5 million d'euros ; un coût englobant l'ensemble des mesures (campagnes de dératisation, actions de propreté, changement de mobilier urbain, etc.)"C'est un sujet très sensible politiquement", juge Grégory Moreau, adjoint (EELV) dans le XIe arrondissement, qui regrette "la frilosité de l'Hôtel de Ville" où la question est tiraillée entre plusieurs délégations (propreté de l'espace public, santé, condition animale...)."On essaie de développer des méthodes non létales en parallèle des techniques traditionnelles", assure Christophe Najdovski, adjoint en charge de la végétalisation de l'espace public, des espaces verts, de la biodiversité et de la condition animale.M. Najdovski insiste sur la nécessité d'agir en amont, "pour faire en sorte que les rats n'aient pas accès à la nourriture", et sur le "civisme" nécessaire pour réduire les déchets dans l'espace public.Des expérimentations sont également prévues dans les XIe et XIIe arrondissements. Parmi les pistes d'essai, "les nettoyages seront effectués sur quelques sites en fin de journée plutôt que le matin", précise M. Moreau, à l'initiative de ce projet mené en partenariat avec des chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle.Le but est de limiter les sorties nocturnes des rongeurs alors que leur présence permet de réduire la quantité de déchets dans les égouts.Parmi les raisons de la remontée à la surface des rats se trouvent les (nombreux) travaux engagés dans la capitale. A deux ans des JO de Paris, le feuilleton politique devrait donc se poursuivre.
Il y a 2 ans et 312 jours

Présentation de TH, entreprise qui conçoit et construit des habitats modulaires bas carbone en structure bois

Le saviez-vous ?Le bâtiment est le 2ème secteur le plus polluant, juste derrière les transports. Les émissions du bâtiment représentent, selon l’ONU, près de 40 % du total des émissions humaines mondiales.Avec la nouvelle réglementation environnementale pour les bâtiments neufs qui impose de privilégier les matériaux bas carbone, la construction en bois a le vent en poupe. Le bois constitue une alternative très intéressante au béton de ciment de par plusieurs facteurs : il est stockeur de carbone, produit peu de déchets, a des performances d’isolation thermiques et acoustiques remarquables et une régulation naturelle de l’humidité.*Spécialisée dans la construction à impact environnemental et sociétal positif, TH conçoit et construit des habitats modulaires bas carbone en bois, sans eau et sans déchet depuis 2014 dans sa première fabrique de 5.000 m2 implantée à Dole en Bourgogne-Franche-Comté. En choisissant le bois, issu de forêts gérées durablement, comme matière première, TH apporte une solution au gâchis environnemental de la construction en béton beaucoup plus émettrice de gaz à effet de serre. Les habitats TH émettent en effet 35% de GES en moins par rapport à une construction en maçonnerie traditionnelle.*https://www.lafabriqueecologique.fr/le-beton-mis-au-defi-des-enjeux-environnementaux/Les constructions en bois présentent plusieurs avantages :Légèreté : La structure cellulaire du bois le rend léger tout en étant très solide. Son faible poids permet également d'optimiser l'énergie consommée pour sa transformation et son transport. De plus, sa légèreté permet de construire sur tous types de terrains contrairement au béton ;Isolation : Les complexes des murs en bois assurent une bonne isolation thermique. Les modules TH nécessitent une très faible consommation énergétique grâce à une isolation quasiment passive jusqu’à 800m d’altitude ;Rapidité : Le temps de production des modules TH est divisé par 4 et la durée de chantier divisée par 10. Les modules TH étant préfabriqués dans leur fabrique, le temps de montage sur le lieu du chantier est réduit ;Recyclabilité : Contrairement aux matériaux de construction traditionnels, le bois est un matériau dont la revalorisation et le recyclage sont possibles ;Techniques sèches : les constructions en bois ne nécessitent pas d’utilisation d’eau.Répondant à une forte demande, TH continue son expansion en prouvant que la reconfiguration du secteur de la construction est possible. L’entreprise compte aujourd’hui 60 employés et réalise un chiffre d’affaires de 7 Mn€ (2022). En 2023 une nouvelle fabrique de 10.000 m2 ouvrira ses portes dans les Hauts-de-France. Pour 2026, TH ambitionne de livrer 1.000 logements par an avec un déploiement national sur plusieurs sites.
Il y a 2 ans et 312 jours

Le Jones Beach Energy & Nature Center s’équipe d’une terrasse en bois Kebony

Le hameau de Wantagh, dans l’état de New York, abrite le Jones Beach Energy & Nature Center. Il s’agit d’une organisation éducative unique centrée sur l’interconnexion entre la vie humaine, l’utilisation des énergies et la préservation de l’environnement. Le Jones Beach Energy & Nature Center propose une variété de programmes et d’événements qui apprennent aux visiteurs comment devenir des gardiens dévoués de l’environnement.L’une des raisons ayant motivé le choix du bois Kebony Clear pour toute la terrasse du site est son alignement sur le modèle de construction Net Zéro du centre. La technologie Kebony, née en Norvège, consiste en effet à modifier les bois résineux issus de sources durables afin de leur conférer les propriétés de durabilité, de dureté et de stabilité dimensionnelle des bois durs tropicaux. Ce procédé unique est respectueux de l’environnement et permet aux structures de ne nécessiter aucun entretien, tout en leur offrant une grande résistance aux aléas climatiques et aux passages répétés : autant de caractéristiques faisant de Kebony le bois idéal pour ce projet.Le centre est un lieu inspirant qui constitue, d’après les visiteurs, l’une des meilleures activités familiales de la région. De nombreuses expositions interactives y sont organisées, destinées aux enfants comme aux adultes. Situé à l’extrémité ouest de la plage de Jones Beach, le centre surplombe l’océan et les dunes. Ainsi, les lames de bois Kebony Clear lui permettent de s’intégrer harmonieusement dans cet environnement naturel fragile, sans le dénaturer.Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier.La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 2 ans et 313 jours

Bercy annonce des vaches maigres aux collectivités

Les concours de l’Etat aux collectivités locales devraient alimenter de nouvelles tensions à la rentrée. Dans son rapport sur les plafonds de dépenses du projet de loi de finances 2023 publié le 8 août, le ministère de l’Economie et des Finances annonce, certes, une hausse de 0,6 milliard en euros courants. Mais la progression nominale de moins de 1 % cache une diminution substantielle.
Il y a 2 ans et 313 jours

Val-de-Marne : des panneaux solaires sur le toit du futur immeuble administratif Eiffel à Créteil

À Créteil, le futur bâtiment administratif Eiffel a été équipé de panneaux photovoltaïques dans le cadre de la politique énergétique menée par le département du Val-de-Marne.
Il y a 2 ans et 313 jours

Loire-Atlantique : Habitat 44 a créé 33 nouveaux logements à La Chapelle-sur-Erdre

À La Chapelle-sur-Erdre, la résidence Gaïa et les Villas Gaïa viennent d’être livrées. Il s’agit de projets immobiliers portés par Habitat 44.
Il y a 2 ans et 313 jours

La légitimité des géomètres-experts consacrée en matière de copropriété par la Cour de Cassation

En quoi cet arrêt de la Cour de cassation est-il important ?Pour Maître Bertrand Périer : « Plusieurs éléments traduisent l’importance de cet arrêt. D’abord le fait que la Cour de cassation ait décidé de le publier à son Bulletin. La Cour de cassation ne publie au bulletin que les arrêts dont elle estime qu’ils ont une valeur de principe au-delà du cas d’espèce qu’ils tranchent. Il s’agit d’une toute petite minorité de ses arrêts. La publication montre qu’il s’agit d’une décision qui n’est pas de pure espèce. Autre élément : la Cour de cassation a rédigé un « sommaire » pour accompagner la publication de cet arrêt. C’est en quelque sorte le résumé par la Cour de cassation de son propre arrêt. Il est assez clair puisqu’après avoir cité les articles 1 1° et 2 de la loi du 7 mai 1946, elle écrit : « viole ces textes la cour d'appel qui, pour dire qu'un plan annexé aux actes d'une copropriété est régulier et s'impose aux copropriétaires successifs, retient qu'il importe peu qu'il n'ait pas été réalisé par un géomètre-expert, alors que le plan annexé aux actes de copropriété délimite les droits fonciers des copropriétaires ».Avec ce sommaire, la Cour de cassation n’entend-elle pas donner une portée très générale à son arrêt ?Pour Maître Bertrand Périer : « Effectivement. Cet arrêt s’étend donc à tous les plans annexés aux actes de copropriété. Ainsi, lorsque le plan annexé aux actes de copropriété délimite les droits fonciers, il ne peut être que l’œuvre d’un géomètre-expert. A défaut, il est inopposable. La généralité des termes employés montre que la Cour de cassation n’entend pas cantonner cette solution à une copropriété horizontale ou à la situation très particulière de l’espèce, à savoir une copropriété à deux. La solution est applicable à toutes copropriétés quels que soient leur nature ou le nombre de copropriétaires… »Cet arrêt limite-t-il de fait le monopole des géomètres aux seuls plans délimitant les droits fonciers ?Pour Maître Bertrand Périer : « Tout à fait. A l’inverse, les plans qui ne délimitent pas les droits fonciers, par exemple parce qu’ils ne sont pas annexés aux actes de copropriété ou pas publiés, ne relèvent pas du monopole. Relèvent du monopole les plans annexés et qui délimitent les droits fonciers. Cette décision ne crée pas un « nouveau monopole » comme j’ai pu le lire. Il s’agit de la simple application à la copropriété d’un principe très ancien selon lequel tout plan ayant vocation à délimiter des droits fonciers ne peut être réalisé que par un géomètre-expert. Il n’y a là rien de nouveau ! La Cour de cassation ne fait que tirer les conséquences des articles 1.1° et 2 de la loi de 1946 : la loi réservant aux géomètres-experts l’établissement des documents délimitant les droits fonciers, relèvent nécessairement de ce monopole les plans annexés aux actes de copropriété ayant une telle finalité de délimitation ».Dès lors, quelles sont les finalités de ce monopole ?Pour Maître Bertrand Périer : « Les raisons et justifications de ce monopole sont connues et consacrées de longue date par la jurisprudence : il s’agit de réserver à une profession réglementée, contrôlée, dont l’exercice suppose l’acquisition et le maintien d’une compétence et le respect d’une déontologie, les actes délimitant les biens fonciers, afin de sécuriser et de protéger le droit de propriété et les droits des propriétaires ». Plus que jamais les géomètres-experts s’affirment comme des acteurs reconnus et légitimes pour exercer toutes les missions inhérentes au droit foncier. Pour les particuliers, c’est aussi la garantie de pouvoir s’appuyer sur un expert fiable qui sécurise leurs droits en tant que propriétaires.
Il y a 2 ans et 313 jours

Seine-Saint-Denis : l’avenue Michelet à Saint-Ouen-sur-Seine commencera sa mue en 2023

À Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le nouvel aménagement de l’avenue Michelet est en cours de conception. Le projet définitif sera prêt d’ici à la fin de l’année 2022 pour permettre le lancement des travaux à partir de 2023.
Il y a 2 ans et 313 jours

Terre, eau, feu, air.

De la terre, mélangée à de l’eau, cuite par le feu et séchée à l’air. Le ...More about Cet article Terre, eau, feu, air. est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 313 jours

Würth France au salon Batimat

L’ensemble des experts guidera les professionnels à travers le stand pour leur faire découvrir les dernières innovations produits, ainsi que les systèmes & solutions consacrés aux applications et métiers de la construction. Venez découvrir de nombreuses démonstrations en fonction des univers : Visserie bois et autoforeuses, rivets autoperçantsCarottage et clouage,Forets métaux et multimatériaux,Test d’arrachement chevilles,Solutions de gestions de stocks connectées.Profitez également de votre présence pour tester l’expérience immersive de la réalité virtuelle tout en découvrant les initiatives RSE de Würth France !Chaque jour, les professionnels pourront également participer à un jeu concours pour tenter de remporter des lots exceptionnels et notamment une servante aux couleurs de la France. Enfin, du 3 au 31 octobre 2022, une brochure promotionnelle sera proposée aux clients et un coupon de réduction « BATIMAT20 » sera saisissable sur l’e-shop du 1er septembre au 16 octobre pour bénéficier de 20€ de réduction à partir de 100€ d’achat.Toute l’équipe se réjouit de pouvoir accueillir tous les professionnels de la construction afin de passer un moment convivial et de vivre une expérience inédite au sein de l’univers Construction de Würth France. Retrouvez Würth au pavillon 4 - stand N° G120 !Commandez votre badge gratuitement avec le code : BEX129764 sur batimat.com**Enregistrez-vous sur le site internet batimat.com et cliquez sur « Mon badge ».
Il y a 2 ans et 313 jours

AA a visité : l’exposition « Les Aliénés » au Mobilier national

L'exposition Les Aliénés s'est tenue au Mobilier national du 10 au 21 juin dernier. Parmi la ...More about Cet article AA a visité : l’exposition « Les Aliénés » au Mobilier national est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 313 jours

Le Groupe em2c annonce la livraison du programme Carré Lison, au cœur de Charbonnière-les-Bains (69)

La résidence Carré Lison se compose, sur près de 1.000 m2 de SdP, de 11 logements neufs allant du studio aux 4 pièces et d’une pharmacie en pied d’immeuble. Seul un T4 reste encore disponible.Le Groupe em2c, accompagné de l’architecte Olivier Gaudy, de A’Studio, propose ici une résidence intimiste, aux surfaces et volumes généreux, baignés de lumière naturelle grâce à ses larges ouvertures. Le promoteur immobilier fait également la promesse d’un cadre d’exception et d’une ambiance apaisée d’une ville-nature puisque 25% du territoire est en bois classé.La Résidence Carré Lison en quelques points clés :Près de 1.000 m² de surface de plancher en R+211 logements neufs allant du studio au T4Un local commercial en rez-de-chausséeLivraison : mai 2022
Il y a 2 ans et 314 jours

Val-de-Marne : à Vincennes, le projet du centre culturel et sportif Georges-Pompidou vient d’être dévoilé au public

Les travaux de restructuration du centre culturel et sportif Georges-Pompidou, à Vincennes, commenceront d’ici à 2023.
Il y a 2 ans et 314 jours

Var : Bormes-les-Mimosas, des travaux pour valoriser les espaces végétalisés

À Bormes-les-Mimosas (Var), l’amphithéâtre et la promenade de la plage de la Favière seront aménagés. Un nouvel espace botanique est également prévu.
Il y a 2 ans et 314 jours

Seine-et-Marne : un futur cinéma en centre-ville de Melun d’ici à 2024

En Seine-et-Marne, le futur cinéma de Melun sera un établissement culturel moderne en centre-ville.
Il y a 2 ans et 314 jours

AGC Glass Europe annonce une nouvelle gamme de verres bas carbone

Cette approche de développement durable, le Groupe la mène un pas plus loin en annonçant une nouvelle gamme de verres qui se distingue par une empreinte carbone significativement moindre, et qui sera lancée fin 2022. Les détails de la nouvelle offre seront communiqués lors d’une conférence de presse au salon glasstec 2022 qui aura lieu à Düsseldorf en septembre.La feuille de route vers la neutralité carbone d’AGC prévoit une réorientation vers de nouvelles technologies fondamentales, le recours à des matières premières durables, des énergies alternatives et un recyclage accru du verre afin de réduire, voire d’éliminer, les émissions à la fois indirectes et celles liées directement à la fabrication. Suite à un cycle de tests approfondis et des essais en production réussis, AGC pourra ainsi proposer une nouvelle gamme de verres bas carbone, les premières commandes devant être satisfaites fin 2022.La feuille de route d’AGC vers la neutralité carboneAGC a déjà fait connaître son engagement pour la neutralité carbone à l’horizon 2050, accompagné d’un objectif intérimaire de réduction de ses émissions directes et indirectes de CO2 de 30% d’ici 2030*. La feuille de route menant à la réalisation de ces buts, comprenant la réduction des émissions indirectes de CO2 , prévoit toute une série d’actions au cours des prochaines années sur la base d’une approche intégrée – allant de la recherche-développement au sourçage et à la production, en passant par toute la chaîne d’approvisionnement et du transport, pour fermer le cercle de la démarche Cradle to Cradle.« Parvenir à la neutralité carbone demande une transformation holistique de notre production de verre », indique Davide Cappellino, Président de la division Architectural Glass Europe and Americas d’AGC. « C’est une démarche qui va du sourçage et de l’utilisation de matières premières durables et de l’augmentation de la teneur en groisil aux méthodes de fusion du verre, par le recours à de nouvelles technologies, d’énergies alternatives et d’un accroissement de la part d’électricité renouvelable dans le processus de production – sans oublier la conception et les usages utiles de nos produits en vue d’optimiser leurs avantages climatiques pendant leur cycle de vie. »Une première gamme de verres bas carboneLa mise en œuvre d’un ensemble combiné de mesures sur plusieurs fours récemment rénovés a permis de réduire l’empreinte carbone d’une bonne part de la production du Groupe. « Je suis très heureux d’annoncer que, grâce à nos progrès constants sur la voie de la décarbonisation, AGC pourra lancer sa première gamme de verres bas carbone d’ici fin 2022.Pour Davide Cappellino : « C’est un jalon de première importance sur notre feuille de route vers la neutralité carbone. »* Emissions scope 1, 2 et 3 par comparaison avec 2019. Plus d’info ici.Contexte : AGC s’engage pour la construction durableDepuis maintenant de longues années, AGC Glass Europe consacre 50% de son budget de R&D à l’étude de produits et de solutions durables, susceptibles de donner à l’entreprise une empreinte climatique positive à l’avenir. Pour cela, AGC évalue le caractère durable de sa gamme très étendue de produits en recourant à une approche holistique, reposant sur trois piliers éprouvés :Déclarations environnementales de produit (FDES) et Analyses de cycle de vie : le parcours d’AGC Glass Europe en matière de qualité environnementale certifiée a débuté en 2009 avec la première FDES pour son verre float. Aujourd’hui, la plupart des produits AGC disposent d’une FDES.Empreinte carbone des activités de l’entreprise : le premier calcul d’empreinte carbone d’AGC a eu lieu en 2009 et a été répété tous les trois ans jusqu’en 2020. Aujourd’hui, l’empreinte est calculée tous les ans, pour une plus grande transparence des progrès sur la feuille de route de décarbonisation qu'AGC s'est tracée. Actuellement, pour chaque tonne de CO₂ émise par les activités d’AGC Glass Europe, plus de neuf tonnes de CO₂ sont économisées grâce à l’utilisation de produits à haute efficacité énergétique.
Il y a 2 ans et 314 jours

Le Sénat américain adopte le plan d'investissements sur le climat

Le Sénat américain a adopté ce 8 août le plan d'investissements de Joe Biden sur le climat et la santé. Le vote final est prévu la semaine prochaine à la Chambre des représentants. Ce texte vise notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici à 2030, avec une enveloppe de 370 Mds$.
Il y a 2 ans et 317 jours

La collection Organic s'enrichit de nouvelles baffles acoustiques

En neuf comme en rénovation, Organic Claustra et Organic Factory se destinent tout particulièrement aux ERP (hôtels, brasseries, restaurants…), et aux bâtiments tertiaires (bureaux, open space, locaux d’entreprises...), hors locaux humides. La collection Organic sera à découvrir sur BATIMAT, (Pavillon 1, espace K66), du 3 au 6 octobre prochain à la Porte de Versailles. Organic Claustra : une séparation esthétique des espaces doublée d’une absorption acoustique idéale Baffle acoustique rectangulaire sur câbles, superposable et modulable, Organic Claustra séduit d’emblée par l’étendue de ses possibilités. Permettant tout à la fois de rythmer les espaces, les personnaliser à souhait, cette nouvelle solution Knauf traite efficacement l’acoustique.Disponibles dans l’éventail des 25 coloris de la collection Organic, mais également en Organic Creative Impression (personnalisation par impression monochome ou polychrome de motifs) ces nouvelles baffles Organic sont proposées en plusieurs dimensions (1955/1155/955 x 295/600) pour une épaisseur de 35 mm. Le champ des possibles est ainsi varié pour répondre à toutes les envies de créations audacieuses.Avec une masse surfacique de 17 kg/m2, Organic Claustra revendique une réaction au feu B-s1, d0, ainsi qu’une réflexion à la lumière allant jusqu’à 75 % pour le coloris White.De plus, ces nouvelles baffles Organic Claustra affichent des performances acoustiques allant jusqu’à aw 0,50 pour améliorer le confort sonore des usagers.S’adaptant à tous types de supports, ces baffles offrent également une grande facilité d’installation grâce à un ingénieux et discret kit de suspension comprenant deux câbles fixés au sol et au plafond, vendus séparément (câbles de 4 mètres de long, avec deux fixations déco plafond et 2 fixations déco sol), les dalles étant maintenues sur les côtés.Organic Factory : des baffles acoustiques verticales suspendues en toute légèreté Autre innovation signée Knauf, Organic Factory, un nouveau système de baffles acoustiques de plafonds sur câbles, au style industriel, minimaliste et épuré, jouant à 100 % l’effet matière.Le prescripteur et l’acousticien pourront donc à loisir rythmer et jouer sur les divers formats proposés pour des créations uniques qui se démarquent et se remarquent, tout en étant des sources de confort sonore et visuel.Disponibles en plusieurs dimensions (1000/1200/2000 x 600/295 x 35 mm), les baffles Organic Factory se déclinent dans l’intégralité de la palette de couleurs du nuancier Organic, pour toujours plus d’audace architecturale.Les baffles Organic Factory sont équipées en usine de 2 fixations permettant une installation aisée, sûre et pérenne grâce au kit de câbles et de fixation (vendus séparément) qui comporte deux fixations déco plafonds, 2 câbles de 1 mètre et 2 embouts déco tarraudés M6.Côté performances, Organic Factory affiche le même niveau d’exigences et de résultats qu’Organic Claustra, à savoir, une absorption acoustique allant jusqu’à w 0,50, une réaction feu B-s1, d0, ainsi qu’une réflexion à la lumière allant jusqu’à 75 % pour la référence White.Organic, une gamme biosourcée et fabriquée dans la seule usine de laine de bois en France Les dalles Organic sont issues de la seule usine de laine de bois en France, implantée en Haute-Saône. Organic est un produit biosourcé (laine de bois d’épicéa de 1 mm issue d’exploitations locales situées à moins de 200 km du site de production, minéralisée et enrobée de liant ciment/chaux blanche). Ces dalles sont particulièrement appréciées et prescrites de plus en plus, en particulier dans le cadre de chantiers à approche environnementale.Organic répond totalement aux exigences des constructions HQE®, LEED et BREEAM, et justifie du label Zone Verte Excell Gold et de la meilleure classe d’émission française dans l’air intérieur A+. Outre ses qualités esthétiques, avec une large palette de couleurs et la personnalisation à souhait, Organic est aussi reconnu pour ses qualités techniques. D’un point de vue acoustique, la laine de bois permet en effet de maîtriser la réverbération des bruits et garantit ainsi un confort acoustique remarquable dans toutes les situations données.Organic sur Knaufstudio.fr, comme source d’inspiration La collection Organic est à retrouver sur le site Knaufstudio.fr. Cet espace, dédié aux acteurs de la prescription, fait la part belle à l’esthétique, la matière, l’inspiration et la créativité pour les accompagner dans la signature de projets architecturaux uniques.Pour Emmanuel Blaudez, Chef de Marché Plafonds : « Avec Organic Claustra et Organic Factory, Knauf offre aux prescripteurs de nouvelles perspectives dans l’univers des baffles acoustiques, pour des réalisations qui conjuguent créativité et performances. L’origine naturelle et biosourcée d’Organic répond également aux attentes des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre pour des bâtiments plus responsables. »
Il y a 2 ans et 317 jours

Sites Seveso : des accidents réguliers, le réchauffement climatique à prendre en compte

Plus de 1.000 sites SevesoChimie, raffinage, munitions, engrais...: la France comptait 1.302 établissements Seveso sur son territoire en 2021, dont 691 dits "seuil haut". Ce seuil est fonction de la quantité totale de matières dangereuses présentes sur site.Cette classification des sites dangereux prend le nom de la ville italienne de Seveso, qui a connu un rejet accidentel de dioxine en 1976.Cet accident "a incité les États européens à se doter, à travers la mise en œuvre de la directive +Seveso+, d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs", rappelle le gouvernement.Cette directive a été adoptée initialement en 1982 puis révisée deux fois, la dernière version (SEVESO 3) datant de 2012.La France s'est aussi dotée d'une loi "risques" en 2003, à la suite de la catastrophe du site AZF, qui a tué 31 personnes à Toulouse en 2001. Elle s'est notamment traduite par une remise à plat de l'urbanisme existant autour des sites à haut risque - avec parfois des expropriations de riverains - et un renforcement de la réglementation."Il y a eu un travail significatif effectué dans la plupart des sites Seveso, qui a pris un temps fou, pour certains 10 ou 15 ans, pour recenser tous les facteurs de risques", explique Patrick Chaskiel, chercheur spécialisé dans les risques technologiques à l'université de Toulouse. "Désormais on ne prend plus en considération un seul facteur de risque, on en prend parfois 500 ou 600".Des accidents réguliers"Bien qu'en légère augmentation, les accidents majeurs restent de l'ordre d'une demi-douzaine par an" dans les établissements Seveso, conclut le gouvernement dans son inventaire des accidents pour l'année 2021.Ce sont ainsi 78 accidents et 6 accidents "majeurs" qui ont été recensés l'an dernier.Pour expliquer leur survenue dans les installations classées, l'inventaire distingue les causes premières des causes profondes. Les premières sont des écarts matériels (71% des cas), les interventions humaines (29% des cas) et les pertes de contrôle des procédés (23,5% des cas).Les causes profondes, lorsqu'elles sont identifiées, ressortent en premier lieu de l'"organisation des contrôles", "l'identification des risques" et le "choix des équipements et procédés".Les accidents les plus graves sont toutefois beaucoup plus rares: le dernier en date est l'incendie sur le site Lubrizol à Rouen en 2019."Pour réduire le nombre d'accidents, on a comme solution de faire se conjuguer une double pression", intérieure et extérieure à l'entreprise (associations de riverains, ONG, élus...), avance Patrick Chaskiel. "Ou alors il y a la solution radicale, qui est de supprimer toutes les usines dangereuses !".Le rôle de la chaleur ?"Dans les installations industrielles, les fortes chaleurs, qu'elles soient caniculaires ou supérieures aux températures observées à la même période, sont à l'origine de nombreux événements industriels, qu'elles en soient la cause ou un facteur aggravant", rappelait le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels (BARPI) dans une note publiée en mai."Le principal phénomène rencontré est l'incendie", soulignait cet organisme gouvernemental.Dans le cas de l'accident de la poudrerie Eurenco de Bergerac mercredi, les causes ne sont toutefois pour l'instant pas avérées. "On ne peut pas dire que c'est à cause du réchauffement climatique", a indiqué jeudi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.Mais "personne ne peut nier qu'on a un réchauffement qui met à l'épreuve les hommes, la nature et les infrastructures. Et donc que c'est toute notre procédure de prévention des risques qui doit être renforcée à l'aune de ce réchauffement", a-t-il ajouté."C'est un sujet mais à multiples facettes", estime Patrick Chaskiel. Il observe que la chaleur a de multiples effets, par exemple sur la capacité des ouvriers à porter des équipements de protection lourds."La chaleur est un facteur à prendre en considération sur différents plans, pas seulement sur celui du réchauffement des matières dangereuses; ça peut aussi être à prendre en considération sur l'organisation du travail", observe-t-il.
Il y a 2 ans et 317 jours

Centre commercial GINKO 2, un projet hors norme sur Bordeaux

Dessiné et conçu par le cabinet international L35 Architecture, ce projet hors norme a fait l’objet d’un traitement particulier par l’entreprise COVERIS, spécialiste dans la fabrication et la mise en œuvre de solutions à hautes valeurs techniques et architecturales. Le savoir-faire de l’entreprise s’est particulièrement concentré sur la réalisation des façades mur rideau vitrées, notamment sur les espaces commerciaux et de restauration des lots P7, P5, P4 et P3. Comme le souligne Damien ROMANI, directeur commercial et développement chez Coveris, « l’objectif était d’avoir une façade lisse, proche de l’aspect VEC, en intégrant différentes contraintes et notamment le calcul des verres bombés qui se situent sur un des îlots tout en ayant une économie de projet qui permettait d’y répondre favorablement ».Des façades aux vitrages bombés et clamés de grande dimensionAfin d’obtenir une façade vitrée lisse de type VEC, le choix s’est orienté vers le système CW60 SC à vitrage clamé qui offre l’avantage d’une structure porteuse à la vue d’aluminium réduite de 60mm de largeur. « L’utilisation du système à vitrage à clamer permet de s’adapter parfaitement à l’esthétique recherchée d’une façade lisse. Cette solution reste une solution intermédiaire intéressante entre la façade mur rideau à serrage et la façade VEC » précise Damien ROMANI. Le caractère hors norme du projet se traduit notamment par la mise en œuvre de vitrages de 5m de haut allant jusqu’à 1,8m de large, ayant un poids unitaire de 440kg. L’exigence de performance thermique élevée a trouvé sa réponse par l’intégration de triples virages, à l’image de la zone de restauration du lot P4. Comme précisé par le responsable technique « une attention particulière a été portée sur les aspects environnementaux du projet, ce qui a donné lieu à l’obtention d’une certification BREEAM pour les commerces.Le caractère singulier du projet provient également des vitrages des murs rideaux qui ont nécessité une étude approfondie. Le principe mis en œuvre est un patchwork de 2 à 3 couches de sérigraphie en bande filante verticale sur chaque vitrage, avec des zones de positionnement qui se chevauchent et d’autres ouvertes procurant ainsi, côté extérieur, une véritable sensation de volume et de profondeur aux façades des bâtiments. Des adaptations spécifiques pour le traitement des façades mur rideauDestiné à recevoir un large éventail de marques commerciales, les façades mur rideau des différents lots ont fait l’objet d’adaptations spécifiques et notamment l’intégration dans la structure porteuse de points d’ancrage pour la mise en œuvre de la signalétique de chaque enseigne. Afin de conserver la cohérence architecturale de l’aspect lisse et continue de la façade CW60 SC, des pièces de fixation ont été conçues, garantissant ainsi la parfaite résistance des garde-corps situés sur le rooftop du bâtiment P7.L’aboutissement d’un travail conjointLa solution technique de la façade mur rideau CW60 SC utilisée sur le projet Ginko 2 est issue de la collaboration entre Reynaers Aluminium et l’entreprise Coveris. Comme le souligne Damien ROMANI « le système technique existait dans la gamme des solutions proposées par le groupe Reynaers, mais demandait des adaptations afin de répondre aux réglementations et aux exigences du marché Français ». Le traitement des façades avec le mur rideau à clamer est le résultat d’une collaboration qui s’est exprimée sur de précédentes opérations qui ont donné lieu à plusieurs ATEX. « On a fait valoir ces expériences communes en s’appuyant sur les justifications des ATEX précédentes. Cette réalisation est une forme de capitalisation sur les développements que nous avons faits ensemble sur la base du système CW60 SC » précise le responsable technique du projet Ginko 2.Informations ProjetsCalendrier du projet :2017-2018 : études techniques façades2019-2020 : fabrication et pose des façades2020-2021 : livraison Intervenants :Maître d’ouvrage : Bouygues ImmobilierAgence d’architecture : cabinet L35 Architecture (Paris)Maîtrise d’oeuvre d’exécution : EGIS Bâtiment Sud OuestAMO certification : ELAN Bureau d’études structure : BET Le Joncour et SSOEntreprise de menuiseries : société COVERISSolutions techniques utilisées :Façade mur rideau à clamer CW60 SC Pièces de fixation spécifiquesRAL 9007
Il y a 2 ans et 318 jours

La modification au Sénat des modalités de l'aide d'urgence provoque un tollé de la gauche et d'associations

La prime de rentrée exceptionnelle, d'un montant de 100 euros, devait s'adresser aux personnes en situation de précarité qui touchent les minima sociaux, comme le RSA, l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ou l'allocation spécifique aux personnes âgées (Aspa), selon le projet initial du gouvernement.Le Sénat, à majorité de droite, a voté pour cette aide d'urgence soit remplacée par une majoration de 150 euros de la prime d'activité, qui s'adresse uniquement aux travailleurs aux ressources modestes. Les bénéficiaires de l'AAH y auront toutefois droit.L'amendement du rapporteur général du budget Jean-François Husson (LR) proposant cette modification a été adopté par le Sénat, dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2022.Pour le rapporteur, il s'agit "de faire en sorte que les Français qui occupent un travail, travailleurs pauvres ou modestes, trouvent au moment de la rentrée un soutien exceptionnel de 150 euros par foyer". "Il faut donner un signal" à ces travailleurs qui "souvent passent à côté" des aides, a-t-il ajouté.Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a donné un avis défavorable à cet amendement qui "reviendrait à retirer le bénéfice de l'aide à 4 millions de foyers pauvres"."Vous profitez de la nuit pour vous permettre de taper une fois de plus sur les plus pauvres", a accusé l'écologiste Thomas Dossus, le socialiste Rémi Féraud fustigeant un "amendement très idéologique".Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité qui regroupe des centaines d'associations spécialisées dans la lutte contre l'exclusion, voit dans cette décision du Sénat "une manière d'opposer" les travailleurs modestes et ceux qui ne travaillent pas."C'est dangereux", estime-t-il auprès de l'AFP. "Il faut à la fois traiter les difficultés de la classe moyenne et accompagner les personnes en situation de pauvreté".L'amendement a été adopté par les groupes LR et centriste, à l'exception d'une poignée d'entre eux. "Pour moi c'est non", a déclaré la sénatrice Elisabeth Doineau (Union centriste), "hostile" à une mesure qui "exclut notamment des femmes seules avec des enfants".
Il y a 2 ans et 318 jours

Groupe Géotec traverse les Alpes avec le rachat de l'italien CSI

Pour le Groupe, cette croissance externe permet de mettre un pied en Italie, avec l'ambition de faire monter CSI progressivement en compétence sur les autres métiers du Groupe.CSI, un acteur expérimenté sur un métier de nicheCSI a été créé il y a une vingtaine d'années par 3 ingénieurs et géologues. Les fondateurs ont choisi dès le départ de spécialiser leur entreprise autour de deux compétences rares : les sondages profonds, de 100 à 1 000 mètres, et les sondages en accès difficiles, en montagne ou à partir de galeries, par exemple. Dans l'univers de la géotechnique, CSI exerce un métier de niche, mais essentiel dans des configurations critiques, comme le forage d'un puits à grande profondeur, les reconnaissances à l'avancement d'un chantier de tunnel ou l'évaluation du potentiel d'un projet minier.« CSI dispose d'un savoir-faire rare, qui associe une équipe très expérimentée et des équipements particulièrement développés pour des approches spécifiques. En France, il n'existe que très peu d'acteurs à ce niveau de compétence. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecInstallé entre Milan et Pavie, CSI compte aujourd'hui 12 salariés, dont 5 sondeurs très expérimentés. L'entreprise intervient en Italie, en Suisse et en France. CSI réalise 20 % de son chiffre d'affaires dans notre pays, presque exclusivement à travers des marchés en commun avec Groupe Géotec.Ce partenariat très étroit est à la base de la discussion qui s'est engagée entre Groupe Géotec et CSI. Les créateurs ont en effet atteint l'âge de partir à la retraite et souhaitaient une transmission qui garantissent la pérennité de l'activité.CSI, base transalpine de Groupe GéotecL'intégration au sein de Groupe Géotec apporte ainsi à CSI l'assurance de la conservation de son savoir-faire rare. Mais c'est aussi une opération offensive, qui vise à un développement de CSI en Italie, en France et en Suisse.Pour Groupe Géotec, ce rachat permet de franchir les Alpes pour la première fois, avec l'idée d'ouvrir progressivement la palette des capacités d'intervention de CSI. Mais alors que le percement du tunnel principal de la future ligne Lyon-Turin commence, il était également stratégique que la compétence en sondages profonds ou en environnements difficiles soit préservée au sein de Groupe Géotec.« Nous allons devenir administrateurs de CSI avec mon frère Frédéric Barnoud, Directeur Général de Groupe Géotec, et Jean-Yves Lacombe, Chef de Projets Grands Travaux chez nous. Et Luca Pescio, Italien d'origine et passé dans les rangs de Groupe Géotec, devient responsable d'exploitation de CSI. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecL'idée est bien sûr que les créateurs de CSI puissent rester encore plusieurs mois dans l'entreprise pour accompagner les premiers pas de la nouvelle configuration.Le tunnel ferroviaire Lyon-Turin, trait d'union de CSI et de Groupe GéotecLe chantier du tunnel ferroviaire Lyon-Turin a été lancé en 2001. Il s'agit d'un chantier gigantesque, qui doit prendre fin en 2030 et employer un pic de 2 800 ouvriers. Le début du percement du tunnel principal, qui reliera la France à l'Italie, est prévu pour 2023. Groupe Géotec, côté français, a participé à la réalisation des études préalables. L'entreprise a également remporté le marché du suivi des nappes sur le tracé.« Le tunnel Lyon-Turin est un projet hors normes, une vitrine de nombreux savoir-faire au coeur de l'Europe. C'est une fierté pour nous que de pouvoir prendre part à sa réalisation. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes principaux lots des travaux concernent le tunnel principal de la ligne et sont attribués depuis quelques mois pour le côté français. Les besoins de reconnaissances géologiques et hydrogéologiques, tant depuis la surface qu'en galerie à l'avancement, sont autant d'opportunités pour Groupe Géotec et CSI de démontrer leur expertise. Cette mission exige une grande expérience et une grande technicité, avec des forages verticaux et horizontaux, parfois effectués sous sas. Il faut aussi souvent mettre en oeuvre des équipements spécifiques, compacts. Ce genre de contexte constitue précisément le coeur de métier de CSI.Pour Groupe Géotec, la dynamique de croissance externe s'ajoute à une activité organique très soutenueGroupe Géotec a atteint un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros en 2021, ce qui représente une croissance de l'ordre de 18%.« En particulier, notre filiale Rocca e Terra profite des nouveaux équipements dont nous l'avons dotée, à savoir un laboratoire sur place, pour progresser très vivement, avec un bond de chiffre d'affaires de 50 %. » Olivier Barnoud, Président de Groupe GéotecLes deux grands projets du premier semestre, en dehors du Tunnel Lyon-Turin, sont un gros chantier en environnement maritime à Porto-Vecchio et une mission d'ingénierie, comprenant le dimensionnement des ouvrages, pour le projet AFNT (Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse) en prévision de la LGV Bordeaux Toulouse.
Il y a 2 ans et 318 jours

L'architecte français Thomas Coldefy remporte le Concours International d'Architecture pour la reconstruction du Parlement européen à Bruxelles

Sur les 132 candidatures internationales déposées auprès du Parlement européen dont celles de Renzo Piano, Shigeru Ban et Snøhetta, Coldefy et Associés Architectes Urbanistes a réussi à séduire le jury du Parlement européen en présentant un projet innovant, pensé et réfléchi avec quatre autres partenaires et co-lauréats : Carlo Ratti (Italie), JDS Architects (Belgique), Ensamble Studio (Espagne), et NL Architects (Pays-Bas). Dans son projet, Thomas Coldefy et ses partenaires ont exprimé la volonté de faire de cet édifice emblématique un modèle d'architecture vertueuse, écologique, ouverte sur la ville et qui reconnecte l'urbain et la nature.Le budget prévu pour la "régénération" de cette édifice de 84.000 mètres carrés – surnommé "le Caprice des Dieux" – est évalué à près de 500 millions d'euros.Thomas Coldefy compte plusieurs réalisations internationales majeures à son palmarès comme le mémorial de la tuerie d'Orlando aux Etats-Unis, le Hong Kong Design Institute à Hong Kong (déjà été livré), le méga centre culturel culturel et artistique de Bao-Han à Shenzhen en Chine (en cours de chantier). Il fait aussi partie du classement "The Good Life Magazine" des architectes qui font rayonner la France dans le monde.Cette annonce du Parlement européen vient renforcer la renommée du savoir-faire architectural français et son rayonnement à travers le monde, à l'instar d'autres grands noms de l'architecture hexagonale comme Jean Nouvel ou Jean-Michel Wilmotte.
Il y a 2 ans et 318 jours

Une résille métallique pour l’immeuble URBAN de DCA à Montreuil

Fondée par Nicolas Chausson et Jiaoyang Huang en 2008, l’agence Design Crew for Architecture (DCA) livrera ...More about Cet article Une résille métallique pour l’immeuble URBAN de DCA à Montreuil est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 319 jours

Hommage à Lucien Kroll, architecte et citoyen

L'architecte belge Lucien Kroll, né à Bruxelles en 1927, est décédé le mardi 2 août à ...More about Cet article Hommage à Lucien Kroll, architecte et citoyen est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 319 jours

Les professionnels de la rénovation énergétique réagissent à la hausse de l'obligation des CEE

Pour EffyLa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher et le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, lançaient il y a quelques jours le groupe de travail "Logement", qui réunit les acteurs privés et publics du logement pour contribuer au grand Plan Sobriété Énergétique annoncé par le président de la République le 14 juillet.A cette occasion a été annoncé un renforcement du dispositif des Certificats d’Economies d’Energies (CEE), à hauteur de 4,8 milliards d’euros. Il implique une hausse de 25% du niveau de l’obligation des CEE et étend immédiatement le « Coup de pouce chauffage » aux logements collectifs pour recourir à des dispositifs de chauffage vertueux (réseaux chaleur, PAC, chaudière biomasse). Un appel à programme de 150 millions d’euros est lancé pour aider spécifiquement les familles en situation de fragilité dans leurs travaux d’économie d’énergie.Effy, qui appelait depuis de longs mois à une revalorisation du niveau de l’obligation CEE, salue cette première étape qui devra rapidement en appeler d’autres pour impulser une vraie dynamique de reprise de la demande de travaux de rénovation énergétique. Depuis 18 mois, les primes CEE (Certificats d’Economies d’Energie) baissent. En particulier celles qui incitent aux travaux d’isolation et celles destinées aux ménages très modestes (qui ont été divisées par près 3 en moins d’un an). La baisse de ces aides aux travaux de rénovation énergétique arrive au plus mauvais moment. Alors que l’inflation fragilise de plus en plus le pouvoir d’achat des Français, la hausse des prix de l’énergie devient insoutenable pour les familles les plus modestes. Or, ces primes CEE ont depuis longtemps prouvé leur efficacité pour inciter à lancer des travaux d’économie d’énergie, sans peser sur les finances publiques. C’est le principal levier pour les fournisseurs d’énergie et de carburant de remplir les obligations d’économies d’énergie que l’Etat leur impose. La logique est mathématique. En relevant ces niveaux, il faut faire plus de travaux et pour cela, les fournisseurs augmentent les primes pour en déclencher. Si l’État pilote le dispositif, les financements CEE sont donc apportés par des entreprises privées. Une hausse de l’obligation d’économies d’énergie était attendue depuis plus de 6 mois par les artisans et entreprises de la filière. Le gouvernement y répond en augmentant de 25 % le niveau d’obligation pour la période 2022-25.Pour Frédéric Utzmann, Président du groupe Effy : « La sobriété ne peut se limiter à éteindre la lumière, laver son linge la nuit ou fermer la porte lorsque l’on climatise… elle doit aller au-delà. Il faut pouvoir financer des actions de fond et rentables comme des travaux d’économie d’énergie ! Le dispositif dévoilé aujourd’hui par le gouvernement va dans le bon sens, et nous saurons, dans quelques semaines, s’il est assez ambitieux car la France a pris du retard depuis un an. »Effy regrette fortement que ne soit pas prévu un encadrement des prix du CEE. Une initiative attendue et nécessaire pour donner plus de stabilité au montant des primes dont bénéficient les ménages, plus de visibilité pour tous les acteurs de la rénovation énergétique et moins de volatilité pour les obligés qui financent le dispositif… Une occasion manquée pour le gouvernement qui aurait enfin pu clarifier sur quel niveau il souhaite stabiliser les prix.Ces annonces sont donc à notre sens une première étape qui va dans le bon sens, mais qui doit rapidement en appeler d’autres si elle ne s’avère pas rapidement suffisante pour que le marché redémarre.Pour Teskial Face au ralentissement observé au premier semestre 2022 des travaux de rénovation énergétique aidés par les Certificats d’Economies d’Energie (CEE), TEKSIAL prend acte de l’annonce faite par le Gouvernement à l’occasion du lancement du groupe de travail « Logement » du Plan de « sobriété énergétique », le 27 juillet 2022, d’augmenter le volume d’obligation pour la 5ème période. Cette rehausse a pour objectif de tendre vers le haut les prix des CEE et ainsi de relancer la filière. Une augmentation qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période et qui est à mettre en perspective avec le Plan de « sobriété énergétique » visant à réduire de 10% la consommation d’énergie sur les deux prochaines années. Rehausse à mettre également en regard avec le nouvel objectif européen de 36% de réduction de la consommation d’ici à 2030. TEKSIAL, acteur dédié depuis plus de 35 ans à l’accompagnement dans la maîtrise des consommations énergétiques, l’efficacité et la rénovation énergétique, suit de près les évolutions du marché des CEE. TEKSIAL salue l’annonce du Ministère d’un « renforcement significatif » des CEE, avec « une hausse de 25% du niveau d’obligation des CEE », soit d’environ 600 TWhc. Cette annonce était attendue depuis plusieurs mois par les acteurs du marché de l’efficacité énergétique dans un contexte de transition chaotique entre la 4ème (2018-2021) et la 5ème période des CEE (2022-2025). Une rehausse qui irait au-delà du surplus technique observé en fin de 4ème période qui a donné lieu à un marché secondaire moribond Depuis 2021, il avait été anticipé un excédent de CEE en fin de 4ème période, dont l’obligation était fixée à 2.133 TWhc. Plusieurs variables viennent expliquer cette surproduction, qui serait estimée environ à 400 TWhc, soit environ 16% de l’obligation totale de la 5ème période des CEE. Parmi les explications, on trouve le surdimensionnement de certains coups de pouce qui, bien que nécessaires notamment pour les ménages en situation de précarité énergétique, ont conduit à une bulle semblable à celle du photovoltaïque du début des années 2000. La rehausse de l’obligation, telle qu’annoncée le 27 juillet 2022 par le Ministère de la Transition énergétique permettrait ainsi de combler cet excédent de production, ce dont TEKSIAL se félicite, mais aussi probablement de revaloriser certaines aides, notamment pour les plus précaires qui se retrouvaient jusqu’alors pénalisés. TEKSIAL espère que la filière pourra retrouver un niveau qui permettra de donner de l’ampleur aux projets de rénovation et d’efficacité énergétique. Le marché doit aujourd’hui être orienté par une véritable boussole pour atteindre les ambitions françaises de sobriété et ce dans les conditions critiques que nous connaissons depuis plusieurs mois : crise énergétique, crise des matériaux et des transports dans le secteur du BTP, projets de travaux des Français mis en stand-by. Des orientations européennes qui pourraient également avoir un impact sur le niveau des objectifs d’efficacité énergétique de la France à moyen terme Le Fit-for-55 est un ensemble de textes de la plus haute importance. Le Conseil de l’Union européenne a adopté en juin dernier, de nouvelles orientations générales parmi lesquelles la réduction de 36% au moins de la consommation finale d’énergie européenne d’ici 2030. De ce nouvel objectif relevé, initialement fixé à 32,5%, vont découler des révisions de directives européennes qui elles-mêmes se traduiront par de nouveaux textes pour chaque Etat membre. C’est aussi probablement dans ce contexte que les pouvoirs publics ont souhaité reconsidérer les niveaux d’obligation des CEE, dispositif qui participe pleinement de la réduction des émissions de carbone.Pour Hellio Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie, qui militait en faveur d’un doublement du volume d’obligation depuis plusieurs mois, salue cette décision et espère que cette hausse du niveau de l’obligation permettra de relancer la rénovation énergétique dans tous les secteurs : Pour Pierre Maillard, PDG de Hellio : « Nous saluons la hausse de l’obligation CEE de 25% et notamment qu’elle soit également à destination des secteurs tertiaires privés et publics, industriels, agricoles et transports que nous accompagnons au quotidien. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est un dispositif vertueux pour tous les maillons de la chaîne du bâtiment, primordial alors que la France subit une hausse des prix de l’énergie sans précédent, avec, en ligne de mire, une tension énergétique. Notre volonté restera toujours d’accompagner nos clients dans l’atteinte d’économies d’énergie réelles avec une prise de responsabilité des acteurs, tel que Hellio. Condition sans quoi, la transition énergétique ne se fera qu’à petits pas. »Pour le Syndicat des fabricants de ouate de cellulose Pour Charles Kirié, Président de l’ECIMA qui avait lancé l’alerte en février dernier, suivi par les grands acteurs de la filière isolation : « Cette annonce est une excellente nouvelle et attendue depuis plusieurs mois par les acteurs de la filière isolation. L’augmentation de la production de KWhc va permettre de relancer un marché en difficulté depuis l’arrêt de l’offre Coup de Pouce. Nous ne relâchons pas pour autant la pression, car il y a un véritable enjeu énergétique qui doit être pris en compte. Les travaux de rénovation globale doivent intégrer les travaux d’isolation des combles, avec des matériaux à forte inertie thermique. Nous souhaitons également toujours limiter l’effet yoyo en annualisant les objectifs des obligés (actuellement fixés sur 3 ou 4 ans). Cela préserverait les entreprises de la filière isolation. »
Il y a 2 ans et 319 jours

Le Dévéhat Vuarnesson Architectes transforme le Centre de tri du Syctom à Nanterre (92)

La restructuration du centre de tri de Nanterre est révélatrice de l’approche de l’agence LVA. En effet, bien qu’il s’agisse ici d’un bâtiment industriel, il est aujourd’hui ouvert sur le quartier. Un soin particulier a été donnée aux qualités spatiales, aux qualités d’usages et aux conditions de travail des employés au-delà de la réponse stricte de la mise aux normes ergonomique et de sécurité.Ce projet de 12.000 m² SP, réalisé en mission complète en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés pour le Syctom, maître d’ouvrage, est guidé par trois principes architecturaux majeurs : faire pénétrer la lumière naturelle dans les bâtiments, développer les espaces extérieurs directement accessibles depuis les salles de travail et de repos, contribuer au développement d’espaces naturels.Sur une parcelle densément construite et contrainte (PPRI), les enjeux de la réhabilitation résidaient dans l’augmentation de la capacité de réception et de traitement de la matière (passant de 40.000 à 55.000 tonnes par an), dans la réorganisation du fonctionnement global du site et dans la mise aux normes et la rénovation thermique et environnementale des bâtiments. LVA a organisé un fonctionnement fluide et clair tout en conservant un maximum de constructions existantes.Le traitement architectural contemporain du centre de tri exprime la mixité des activités : industrielles et tertiaires. Le site s’inscrit dans un tissu urbain en « fabrication » et participe à sa définition. Quartier anciennement dédié à l’activité industrielle, l’aménagement de la ZAC des Guilleraies introduit de nombreuses activités tertiaires tout en confortant sa vocation d’origine. D’où l’importance de la relation du centre de tri à l’aménagement urbain et paysager du nouveau quartier. L’ouvrage devient aisément appropriable par les riverains, et sa relation au quartier est apaisée.La présence d’espaces végétalisés évoluant au fil des saisons, la pénétration de la lumière naturelle, les nouveaux espaces extérieurs et les nouvelles vues créées valorisent les conditions de travail en offrant une nouvelle relation au site et au paysage. Les nuisances visuelles, acoustiques et olfactives sont traitées à l’échelle du bâtiment, pour le confort des employés et pour un impact urbain adouci.Le principe volumétrique du centre, adapté aux différentes fonctions, a été conservé : le bâtiment A accueille les locaux administratifs, sociaux et les ateliers ; les bâtiments E, B, C et D, le déversement, la réception et le stockage de la matière collectée, le tri, le conditionnement et l’évacuation de la matière triée. La restructuration de la zone d’accès des véhicules et de la zone de réception des matériaux a nécessité la démolition et la reconstruction du bâtiment E et la démolition du petit bâtiment d’isolement des matières radioactives.La résille est l’élément structurant du projet, un balcon s’y accroche, la végétation commence à y grimper, elle joue avec le soleil et dessine de grandes ombres sur les façades, elle est la cohérence de l’outil industriel. Fiche technique Maître d’ouvrage : Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, acteur public majeur de la gestion des déchets en Île-de-FranceÉquipe : Le Dévéhat Vuarnesson Architectes en association avec La Superstructure, Patrice Gobert architecte et associés et Thierry Dalcant paysagiste ; Paprec group mandataire-gestionnaire ; Cathelain Entreprise Génie Civil ; Ar-Val Process ; Inddigo BET ; Sim BET acousticien ; Area BET Fluides ; Olfacto (dépoussiérage-désodorisation) Mission : Marché de conception, de réalisation et d’exploitation ou de maintenance (CREM)Programme : Restructuration d’un centre de tri de collecte sélectiveCapacité : 55.000 T/anSurface : 12.000 m2 SPSurface de la parcelle : 18.500 m²Calendrier : Livré en novembre 2021Budget conception réalisation : 40,6 M€ HT (y compris process, hors exploitation)Opération réalisée en BIM
Il y a 2 ans et 320 jours

Equans, TF1-M6 : Bouygues maintient le cap sur ses opérations de fusion-acquisition malgré leurs coûts

Bouygues a annoncé pour le 1er semestre un résultat d'exploitation courant en amélioration de 21 millions d'euros par rapport au 1er semestre, à 492 millions d'euros, mais un résultat net part du groupe de 147 millions d'euros, divisé par trois par rapport à celui de début 2021.Celui-ci intègre une charge exceptionnelle de 44 millions d'euros comprenant surtout des frais d'avocats et d'économistes liés aux deux grosses opérations structurantes dans lesquelles il est engagé : l'acquisition d'Equans auprès du groupe Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952, et le rapprochement entre TF1 et M6.La fusion-acquisition "c'est un sport de riche" a commenté le directeur général Olivier Roussat en annonçant lors d'un entretien téléphonique que le second semestre comportera encore "45 millions d'euros" de coûts exceptionnels : un tiers pour le dossier TF1-M6, et deux-tiers pour l'opération Equans. Le 19 juillet, Bouygues a obtenu le feu vert de la commission européenne pour le rachat d'Equans pour 7,1 milliards d'euros, sous réserve de la cession d'une filiale Colas Rail Belgium qui risquait de détenir une position dominante en Belgique.Mais le même jour, au Royaume-Uni, l'autorité de concurrence britannique CMA a considéré que l'opération était susceptible de conduire à un affaiblissement de la concurrence sur un appel d'offres en cours pour une ligne à grand vitesse en construction.Le groupe a déposé le 26 juillet des propositions de remèdes "sur lesquelles la CMA devrait statuer très prochainement" a indiqué Bouygues. Le bouclage du rachat d'Equans, regroupant des services techniques allant de la gestion de l'énergie dans les bâtiments à la sécurité-incendie en passant par la ventilation, climatisation, chauffage ou le numérique, annoncé le 12 mai, reste toujours attendu au 2e semestre 2022, a indiqué Bouygues, se disant "assez serein" sur ce calendrier projeté.Logement : demande de mesures incitativesPour ce qui est de la fusion envisagée entre TF1 et M6, le groupe espère convaincre le collège de l'autorité de la concurrence les 5 et 6 septembre de revenir sur les réserves émises par ses propres services d'instruction considérant que l'opération soulève des problèmes de concurrence significatifs sur le marché de la publicité."On a un certain nombre d'arguments à faire valoir" notamment pour demander que les marchés pertinents à prendre en compte pour jauger de la concurrence ne se cantonnent pas aux seules télévisions, mais intègrent aussi les plateformes "où la publicité est en train de naître", a dit M. Roussat."Netflix a annoncé qu'il mettait de la pub dans son offre, cela n'existait pas il y a encore un an" a-t-il fait valoir, citant aussi Amazon qui a diffusé des matches importants de Roland Garros. "Le monde a changé" a-t-il dit.Globalement pour l'ensemble de 2022, le groupe a confirmé ses ambitions : il attend une "nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant", ainsi que la validation par le Science Based Target Initiative (SBTI) de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Il a relevé ses objectifs financiers pour sa filiale telecoms, qui a lancé des partenariats stratégiques avec Ericsson ou Nokia concernant des réseaux d'entreprise 5G.Au 1er semestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires total de 18,5 milliards d'euros, en hausse de 6% par rapport à 2021.L'activité de construction, tirée par Colas et l'international, a vu ses ventes progresser de 7% à 13,7 milliards d'euros, malgré un recul de 11% de Bouygues immobilier. Le chiffre d'affaires de TF1 a progressé de 5% à 1,18 milliard d'euros, ainsi que celui de Bouygues Telecom, à 3,63 milliards d'euros.Bouygues souligne que le marché de la construction de logements résidentiel est "sous-offreur en France". "Globalement, il faudrait faire 500.000 logements, et on en fait un peu moins de 300.000, il y a un besoin assez important" a commenté le groupe qui demande des "mesures incitatives" notamment pour transformer des bureaux en logements.Peu avant 12H00, le titre Bouygues, qui a perdu 7% depuis le 1er janvier, progressait de 0,65% à la bourse de Paris, à 29,47 euros.
Il y a 2 ans et 320 jours

LA SOCIÉTÉ RAIRIES MONTRIEUX présente au salon BATIMAT en octobre prochain

C’est une nouvelle qui réjouit les professionnels de la construction et de l’architecture : le retour de la société Rairies Montrieux à l’édition 2022 du salon Batimat PAV.1-R036. Batimat est depuis 60 ans le rendez-vous des professionnels du bâtiment. Véritable lieu d’échange et de rencontres, le salon Batimat est un évènement incontournable pour présenter et […]
Il y a 2 ans et 321 jours

Le Château Louis XIV, somptueuse propriété de MBS, conçue par un cousin de Khashoggi

Louveciennes, ville cossue des Yvelines située à quelques encablures de Versailles et à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Paris, est connue pour son aqueduc, qui servait sous Louis XIV à acheminer l'eau de la Seine vers les jardins du Château de Versailles.Cette proximité avec le palais du Roi Soleil a inspiré le promoteur Cogemad, fondé et dirigé par l'homme d'affaires né au Liban, Emad Khashoggi. Emad Khashoggi est un cousin du journaliste saoudien de Jamal Khashoggi, critique du pouvoir saoudien, sauvagement assassiné en 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul. Un crime dans lequel le renseignement américain a vu la responsabilité de Mohammed ben Salmane, ce qui a valu à MBS d'être ostracisé par les pays occidentaux.Le président américain Joe Biden lui a rendu visite le 15 juillet et MBS doit dîner jeudi soir avec Emmanuel Macron à l'Elysée, malgré la vive colère des défenseurs des droits de l'Homme qui jugent cette visite hautement inappropriée.En construisant le Château Louis XIV à Louveciennes, Emad Khashoggi a voulu rendre "hommage à l'architecture du XVIIe siècle", en faisant de son œuvre la "vitrine internationale de la splendeur du savoir-faire français", selon le site de Cogemad.Autour de ce luxueux palais de 7.000 mètres carrés, sorte de "petit" Château de Versailles, s'étendent 23 hectares de jardins à la française, conçus "en accord avec les théories d'André Le Nôtre concernant le Château de Versailles"."On y trouve des parterres de fleurs et des haies de buis brodées, des jeux de perspective, des ifs topiaires taillés en petites pyramides, un labyrinthe d'arbres, une petite ferme avec des chèvres, et des écuries", liste le site de Cogemad.Une centaine d'ouvriers ont travaillé sur cette demeure, construite entre 2008 et 2011."C'est du sur-mesure à 100%. On vend le projet de A à Z clé en main, mobilier compris", expliquait Emad Khashoggi dans la presse à l'époque.En 2015, le flamboyant édifice a été cédé à MBS pour 275 millions d'euros, devenant la propriété la plus chère du monde.Aux moulures, dorures et sculptures d'antan, elle allie fontaines connectées, salle de cinéma privée, aquarium géant..., offrant "les fastes de Versailles sous la révolution high tech".Le château comporte également plusieurs piscines et une cave à vin.
Il y a 2 ans et 321 jours

Le Sénat alerte sur les risques d’une interdiction européenne du plomb pour les métiers du patrimoine

L’Agence chimique européenne (ECHA) a en effet lancé au printemps une consultation sur l’inclusion du plomb à l’annexe XIV du règlement REACH (qui concerne l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques), concernant les substances dites « particulièrement préoccupantes ».La procédure d’autorisation très lourde que cela impliquerait, puis l’interdiction qui suivrait au terme de quelques années, représenterait un coût prohibitif pour les entreprises (TPE et PME) françaises du secteur du patrimoine culturel. Leur survie même serait mise en cause à court terme. Les sénateurs ont été saisis par les maîtres verriers et la chambre syndicale nationale du vitrail, mobilisés pour la consultation européenne : « Ils sont légitimement inquiets, car la fabrication et la conservation du vitrail sont indissociables de l’usage du plomb », a déclaré Catherine Morin-Desailly, rapporteure, devant la commission des affaires européennes. La France concentre plus de 60% du patrimoine de vitraux européens et abrite la plus grande surface de vitraux au monde.Les facteurs d’orgue sont également concernés, ainsi que les organistes puisque cet instrument est en partie constitué de plomb. Malgré de nombreux essais de substitution depuis le XIXe siècle, la sonorité de l’orgue est indissociable de la part de plomb qui forme l’alliage de ses tuyaux, dans une proportion variant de 10% à 95% environ. Sur près de 10.000 orgues recensés en France, près de 1600 sont classés au titre des monuments historiques.Le risque est réél, pour les métiers concernés, de voir les activités de restauration péricliter ou se délocaliser en dehors de l’Union européenne.La malléabilité et la durabilité du plomb concourent aussi à la conservation de long terme des bâtiments anciens. « L’impact le plus lourd porterait sur l’ensemble des professions liées à la restauration et à la conservation des monuments historiques » a ajouté Louis-Jean de Nicolaÿ, co-rapporteur, en soulignant que « la prévention du risque plomb est une préoccupation de longue date de tous les secteurs du patrimoine » et que « toutes les entreprises concernées y sont sensibilisées et ont pris les mesures de prévention indispensables. »Conscients de la toxicité du plomb, les rapporteurs constatent qu’aucune étude scientifique ne fait état de problèmes de santé caractérisés ou massifs liés au plomb chez les artisans et ouvriers du patrimoine et déplorent « qu’il n’existe aucune donnée épidémiologique fiable mettant en question en France et en Europe la santé des travailleurs exposés au plomb dans le domaine du patrimoine culturel. » Ils appellent à la réalisation de telles études scientifiques sur crédits européens et à un Protocole national et européen de prévention du risque plomb sur les chantiers des monuments historiques. Pour les sénateurs, cette voie est bien préférable à une révision du règlement « REACH ».Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes, a constaté que « des précédents d’exemptions relatives à l’interdiction de recourir au plomb pour un secteur déterminé ont déjà eu lieu dans certains domaines », notamment le cristal. Les sénateurs plaident en conséquence pour une exception patrimoniale en faveur des métiers concernés.La proposition de résolution adoptée en commission des affaires européennes deviendra définitivement résolution européenne du Sénat à l’expiration du délai procédural de trois semaines. Un avis politique, reprenant les termes de cette proposition de résolution, est adressé dès à présent par le président Jean-François Rapin à la Commission européenne, dans le cadre du dialogue politique entre celle-ci et les parlements nationaux.
Il y a 2 ans et 321 jours

3 nouvelles entreprises pour le réseau Vertikal

Une expansion qui témoigne de la force de la cooptation au sein de ce réseau spécialiste de la rénovation de façades de maisons individuelles et petits collectifs, qui se démarque par la rigueur de son concept et la formation de ses franchisés, toujours dans la perspective de proposer des prestations de qualité à ses clients finaux.Avec ces trois nouvelles ouvertures, le réseau VERTIKAL renforce sa présence en Île-de-France (5 implantations), sur la région Pays-de-la-Loire (4 implantations) et en PACA (3 implantations), et porte à 29 le nombre de ses Applicateurs Exclusifs implantés partout en France.Viennent de rejoindre le réseau :Pictural Façades, Applicateur Exclusif sur le sud-ouest de la Loire-Atlantique dirigée par Marwène Souissi, issu du domaine du BTP, ancien technicien couvreur et peintre en bâtiment.Ravalement du Var, née de l’association entre Mathieu Chouteau, Applicateur Exclusif historique du groupement d’entreprises VERTIKAL à la tête de Façades du Var depuis 2016, et Théo Duval, ancien électricien et désormais plus jeune Applicateur du Réseau.Trianon Façades, dirigée par Paul Lindemann, issu du domaine du marketing, ancien technicien-commercial d’une entreprise historique du groupement: Ravalement du Roy. Implantée en Ile-de-France, Trianon Façades intervient sur le nord-est des Yvelines.Pour Christian Badia, Fondateur de VERTIKAL : « Deux de ces trois nouvelles ouvertures sont issues de la cooptation au sein même du réseau. Le concept VERTIKAL, sa rigueur et la qualité de l’accompagnement que nous apportons à nos franchisés, amènent nos Applicateurs Exclusifs à recommander à leur entourage de nous rejoindre. Aussi, la force de VERTIKAL passe par notre programme de formation/reconversion. Elle permet à tout un chacun, quel que soit le secteur d’activités dont il est issu, d’avoir l’ambition de réussir en tant qu’Applicateur VERTIKAL. »En Gironde, l’entreprise Atelier Façades vient d’être reprise par Emmanuel Blanc, ancien chef d'entreprise en rénovation d'habitat désormais reconverti dans la rénovation de façades de maisons individuelles et petits collectifs, intervenant sur le centre-ouest du département de la Gironde.
Il y a 2 ans et 321 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Numérique et Télécommunications »

Le mois dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique. Avec un objectif : réduire nos consommations d’énergie de 10% en deux ans pour, à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles. Objectifs confirmés par le Président de la République dans son allocution du 14 juillet dernier.Les engagements des acteurs du numérique et des télécommunicationsCette première réunion du groupe de travail « Numérique et télécommunications » a permis aux ministres de rappeler leur volonté d’une action ambitieuse. Etaient représentés : le Comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », la Fédération Française des Télécoms et notamment les quatre principaux opérateurs de télécommunications, représentants de l’écosystème French Tech, France Digitale, Numeum et Start Industrie.Collectivement, ces acteurs s’engagent, avec les instances représentatives du personnel, à mieux faire connaître et appliquer les obligations légales, en miroir de la demande d’exemplarité de la Première ministre auprès de l’administration, en matière d’éclairage des lieux de commerce (éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l'activité) et des températures de consignes des bâtiments (mettre en œuvre les moyens de baisser la température et ne pas dépasser 19°C maximum pour optimiser la consommation énergétique). La possibilité d’une organisation du travail permettant de limiter les consommations énergétiques, dont le télétravail, sera également explorée.Les participants ont également fait part de leur volonté de partager et d’amplifier les bonnes pratiques, notamment sur les évolutions technologiques les plus récentes qui permettent de réduire l’empreinte énergétique de certaines activités.A titre d’exemple, la consommation énergétique des lignes fixes a été divisée par trois avec le passage à la fibre. De plus, malgré un usage mobile toujours plus important, le passage à la 5G, dans les zones très denses, entraînera une amélioration de l’efficacité énergétique d’un facteur 10 par rapport à la 4G, et d’un facteur 50 par rapport à la 3G[1]. Enfin, la mise en place de la facture électronique ou le développement de filières de reconditionnement et l’allongement de la durée de vie des terminaux sont autant de pratiques que les représentants, présents ce jour, ont mentionnées.Au-delà, le secteur numérique est un outil au service de l’efficacité énergétique. Par exemple, dans le secteur du bâtiment, un simple programmateur de chaudière peut faire baisser de 10% la consommation d’énergie, les outils de gestions techniques de bâtiments de 30%.Les outils numériques facilitent également la décarbonation de l’énergie, par exemple dans la gestion des énergies renouvelables intermittentes.Le secteur réfléchit également à l’utilisation de capteurs déjà installés pour d’autres usages, afin qu’ils assurent le suivi et le contrôle de la consommation d’énergie dans des bâtiments. Cela pourra réduire instantanément les consommations de 10 à 15%.En ce sens, les appels à projets de la French Tech, et notamment le programme Green20, soutiennent les innovations de rupture en faveur de la transition écologique et énergétique.Une méthode de consultation pour identifier des mesures prioritaires spécifiques à chaque secteurTous les acteurs présents ont confirmé leur volonté de diminuer de 10% la consommation d’énergie d’ici deux ans. Pour y parvenir, les travaux se poursuivront en distinguant les acteurs disposant d’infrastructures techniques des acteurs de l’économie numérique, pour prendre en compte chacune de leurs spécificités.Les acteurs disposant d’infrastructures techniques (opérateurs de télécommunications et startups dans l’industrie) vont, par exemple, étudier la mise en place de mesures d’optimisation de la consommation énergétique des réseaux mobiles ;Les acteurs de l’économie numérique (notamment le Next40 et les capitales French Tech) réfléchiront à établir leur bilan carbone, préciser leurs engagements net zéro et à engager une démarche de mesure d'impact. Ils travailleront également à identifier des initiatives d’architecture technique des sites Internet à usage commercial pour que leur conception soit la plus légère possible en données.Les ministres poursuivront ces travaux avec le groupe « Numérique et télécommunications », aux côtés d’experts. Un plan d’actions de mesures simples et opérationnelles sera partagé fin septembre.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Pour faire de la sobriété énergétique une réalité, nous devons miser sur le numérique et les systèmes connectés. Ce sont autant d’outils pour mieux piloter notre consommation d’énergie. Nous devons nous appuyer collectivement sur l’expertise et la capacité d’innovation des acteurs du numérique, tout en les accompagnant dans l’accélération de leur propre feuille de route de décarbonation. »Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition Numérique et des Télécommunications, a déclaré : « Je salue les engagements pris par les acteurs du numérique et des télécommunications en réponse à l'appel à la sobriété énergétique. La concertation initiée aujourd'hui est la première étape d'une ambition collective que nous voulons porter avec Bruno Le Maire. C'est grâce à la contribution de tous que nous répondrons à l’urgence climatique. Dès septembre, de nouvelles mesures seront présentées pour réduire la consommation d'énergie du secteur. »[1] Étude économique 2020, Fédération Française des Télécoms
Il y a 2 ans et 321 jours

ADEME [Finance Climact] - Présentation des Plans de transition sectoriels

Chacune de ces feuilles de route s’articule en quatre volets – Technologique, Financement, Marché/emploi et Plan d’actions publiques et privées – et s’appuie sur une collaboration étroite avec les principaux acteurs du secteur concerné (fédérations et majors des secteurs).Un Plan de Transition Sectoriel se déroule sur une durée de 12 à 18 mois selon la complexité du secteur, et est rythmé par des échanges avec les industriels (collectifs et bilatéraux) ainsi que des réunions élargies avec les parties prenantes de la filière.Concertation et modélisation au cœur de la méthodologieTravail bibliographique et échanges pour dessiner l’état des lieux technico-économique du secteurDéfinition et validation d’usines de référence sur le parc industriel françaisModélisation de chemins technologiques évaluant la capacité de réduction d’émissions et les besoins d’investissement à l’échelle du parcAnalyse de la demande en matériaux et évolutions liées à la transitionAnalyse du marché de l’emplois et des compétencesConcertation et élaboration d’un plan d’actions, publiques et privées, permettant une décarbonation viable du secteurPlusieurs livrables seront mis à disposition des pouvoirs publics, des industriels et des institutions financières tout au long du projet et serviront de support dans les processus de décisions.Les 9 secteurs concernés sont : acier, aluminium, ciment, ammoniac, chlore, éthylène, papier-carton, sucre, verre.
Il y a 2 ans et 321 jours

Casino va céder le contrôle de sa filiale énergie GreenYellow à Ardian

Ardian va devenir d'ici la fin 2022 actionnaire majoritaire de l'entreprise spécialisée dans l'énergie : le fonds a signé un accord en ce sens avec Casino, la société d'investissement Tikehau Capital et la banque publique Bpifrance qui, en octobre 2018, avaient acquis ensemble 24% du capital de GreenYellow pour 150 millions d'euros au total.Mathieu Badjeck, co-responsable du fonds de transition énergétique de Tikehau Capital, s'est félicité auprès de l'AFP d'une "très belle opération pour nous comme pour l'ensemble des parties autour de la table". Il a précisé que le fonds avait initialement investi 100 millions d'euros et la Bpi 50 dans GreenYellow, "un acteur pionnier dans la transition énergétique". "C'était vrai il y a 3 ou 4 ans, c'est d'autant plus vrai aujourd'hui".Tikehau, qui a ultérieurement précisé avoir empoché 1,9 fois sa mise, conserve une part minoritaire de Greenyellow, de même que Bpifrance et Casino. Le PDG du groupe de distribution, Jean-Charles Naouri, a ainsi dit jeudi vouloir rester "associé durablement à la création de valeur de l'entreprise".Vaste plan de cessionsCréé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de "réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone", via l'installation de panneaux solaires, ainsi que "des contrats de performance énergétique" et des services comme le conseil ou l'achat d'énergie.Son nom a fait l'actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité ciblée par une action de groupe pilotée par Consommation Logement Cadre de vie (CLCV). L'association de défense des consommateurs reproche à l'entreprise des "pratiques trompeuses" pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l'énergie.Casino espère percevoir 600 millions d'euros de la vente, qui entrera dans le cadre de son vaste plan de cession d'actifs de 4,5 milliards d'euros, engagé en juillet 2018 et dont l'échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée à "au plus tard fin 2023".Le plan de cessions s'inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession d'actifs "non stratégiques".Beaumanoir veut SarenzaDe manière plus marginale, le distributeur stéphanois dit avoir 27 millions d'euros de "cessions diverses sécurisées ou sous promesses", citant Sarenza et des opérations immobilières.Le groupe spécialisé dans le prêt-à-porter Beaumanoir a annoncé le même jour être entré en négociations exclusives avec Monoprix, enseigne du groupe Casino, pour le rachat de l'e-commerçant Sarenza. Le montant potentiel de l'opération n'a pas été divulgué.Au terme de la cession de GreenYellow, Casino dit devoir encore céder pour 500 millions d'euros d'actifs, sans préciser lesquels. Il détient notamment le site d'e-commerce CDiscount, les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine.En attendant, Casino a accru lors du premier semestre 2022 sa perte nette, de 24,5% à 259 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires en progression et légèrement supérieur aux attentes, à 15,9 milliards d'euros. Le groupe profite notamment du retour des touristes en région parisienne, où il est fortement implanté via ses enseignes Monoprix ou Franprix.La dette nette s'est également accrue au premier semestre de plus de 18% par rapport à la même période 2021, à 7,5 milliards, dont 5,1 en France et 2,4 en Amérique latine.A la Bourse de Paris, le titre du groupe a ouvert la séance en hausse, mais est vite repassé dans le rouge et a terminé en baisse de 1,18% à 11,76 euros, dans un marché en hausse de 1,30%.Il a perdu près de la moitié de sa valorisation depuis le début de l'année. Début 2020, avant le déclenchement de l'épidémie de Covid-19, l'action s'échangeait encore aux alentours de 40 euros.
Il y a 2 ans et 321 jours

Les professionnels appellent à préciser d’urgence les modalités pratiques de mise en œuvre des aides financières sur le fioul domestique

Pour le fioul domestique, le prix moyen en 2021 s’élevait à 0,90 € par litre. Ce prix moyen est passé à 1,44 € par litre au premier semestre 2022 et a même atteint un pic de 1,69 € par litre en juin 2022. Actuellement en retrait à 1,57 € par litre, il reste cher en valeur absolue. La consommation moyenne des maisons individuelles se situe à 2 000 litres/an et concerne 3 millions de maisons individuelles en résidence principale. L’effort budgétaire engagé est louable, il correspond à l’excédent de TVA encaissé du seul fait de la hausse du prix au seul premier semestre 2022 (+ 9 cts par litre) et ne tient donc pas compte des recettes excédentaires de TVA à venir pour le second semestre 2022. L’apport en recette de TVA supplémentaire liée à la hausse du prix du fioul domestique peut être estimé à plus de 500 millions d’euros pour 2022. En attendant la prise d’effet de cette mesure, les commandes d’approvisionnement sont à l’arrêt. Les consommateurs attendent la concrétisation des annonces. II est donc urgent de connaître les modalités pratiques et la période pendant laquelle la réduction sera appliquée. Selon les statistiques de mises à la consommation*, la réduction de prix devrait représenter a minima 12 cts du litre TTC pour les volumes à livrer jusqu’en fin d’année, compte tenu de l’enveloppe budgétaire, soit environ 7 % sur le prix de vente actuel. Le seul mécanisme pouvant rapidement être mis en œuvre est analogue au dispositif portant sur les carburants qui vient d’être prolongé jusqu’à fin août, dans l’attente des décisions gouvernementales pour l’étendre jusqu’à la fin de l’année. Le fioul domestique F30 (biofioul F30), dont la mise sur le marché est prévue avant fin août pour l’alimentation des chaudières neuves, sera intégré au dispositif de réduction de prix.* Statistiques du Comité Professionnel du Pétrole
Il y a 2 ans et 322 jours

Pouvoir d'achat : feu vert des sénateurs en commission au budget rectificatif

Le premier volet, le projet de loi "d'urgence" pour le pouvoir d'achat, est lui en discussion depuis jeudi matin dans ce même hémicycle.Le projet de budget rectifié ouvre 44 milliards d'euros de crédits, dont 9,7 pour financer la renationalisation à 100% d'EDF.Les sénateurs ont adopté en commission 21 amendements du rapporteur général du budget Jean-François Husson, selon un communiqué de la commission des Finances.Ils souhaitent notamment rendre pérenne la hausse à 7.500 euros du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires, votée par l'Assemblée nationale pour 2022.Actuellement, les heures supplémentaires sont défiscalisées jusqu'à un plafond de 5.000 euros par an, avec un maximum de 220 heures effectuées sur une année, hors accord de branche, d'entreprise ou convention collective spécifiques.Ils ont remplacé la prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros, réservée aux minima sociaux, par "une majoration exceptionnelle +coup de pouce+" de 150 euros aux bénéficiaires de la prime d'activité.Ils ont également prévu une enveloppe "exceptionnelle de 40 millions d'euros" pour les banques alimentaires, "soumises à d'importantes difficultés d'approvisionnement compte tenu notamment de l'inflation".Le rapporteur n'a pas remis en cause la suppression discutée de la redevance audiovisuelle. Mais les sénateurs ont borné au 31 décembre 2024 l'affectation d'une fraction du produit de TVA pour assurer le financement de l'audiovisuel public, "ce délai laissant le temps de la mise en place d'une véritable réforme du secteur".Ils ont encore décidé d'"améliorer le dispositif" pour soutenir les communes les plus fragilisées financièrement.Restera à aborder lundi la question très délicate de la possible instauration d'une taxe sur les "superprofits" des grandes entreprises. Rejetée de peu le week-end dernier par l'Assemblée nationale, cette "contribution exceptionnelle de solidarité" sera portée au Sénat par le groupe centriste.Les sénateurs centristes proposeront d'appliquer aux entreprises dont le bénéfice net aurait été en 2021 supérieur de 20% à la moyenne des trois années 2017, 2018 et 2019 une contribution à hauteur de 20% calculée sur la différence entre les deux montants.
Il y a 2 ans et 324 jours

L'architecte Odile Decq remporte le Prix SIT du design mobilier

Le dossier et l'assise du fauteuil sont conçus dans une forme complexe de torsion continue. Ce sont des pièces séparées, reliées par une structure en acier inoxydable qui descend, utilisée comme pieds."Confident" sera également redéveloppé en résine pour être utilisé à l'extérieur et à l'intérieur.Studio Odile Decq est un cabinet international d'une quinzaine de personnes représenté par Odile Decq, établi depuis le début des années 80. L'architecture du Studio Odile Decq, reconnue et publiée dans le monde entier, a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux. Malgré sa notoriété, le Studio intègre la technique, la recherche et l’innovation en gardant une échelle humaine, proche des projets, où le dialogue est primordial.
Il y a 2 ans et 324 jours

Le Conseil des architectes d’Europe manifeste son soutien aux Ukrainiens

Fondatrice du bureau Viceversa Architektur+Medien à Stuttgart en 2006, l’architecte allemande Ruth Schagemann a pris les ...More about Cet article Le Conseil des architectes d’Europe manifeste son soutien aux Ukrainiens est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 324 jours

Le prince héritier saoudien dévoile les plans de sa mégapole futuriste NEOM

Appelés "The Line", les deux immenses gratte-ciels parallèles de 500 mètres de haut formeront le centre de la ville sur la mer Rouge, projet phare de plusieurs centaines de milliards de dollars de Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, qui cherche à diversifier l'économie du pays pétrolier.Avec ses taxis volants et robots domestiques, NEOM a fait beaucoup parler d'elle depuis sa première annonce en 2017, même si des architectes et des économistes ont mis en doute sa faisabilité.Au départ, NEOM a été présentée comme une "Silicon Valley" régionale, un centre de la biotechnologie et du numérique s'étendant sur 26.500 kilomètres carrés.Mais lors de la présentation lundi soir de "The Line", le prince a esquissé une vision encore plus ambitieuse, décrivant une ville utopique sans voitures, la plus vivable "sur toute la planète".L'idée est de repenser la vie urbaine sur une surface de seulement 34 kilomètres carrés pour répondre aux "crises de l'habitabilité et de l'environnement", a-t-il ajouté, suscitant une nouvelle fois le scepticisme chez certains."Le concept a tellement évolué depuis sa conception initiale qu'il est parfois difficile de déterminer sa direction", commente Robert Mogielnicki de l'Arab Gulf States Institute à Washington.Boom démographiqueLes autorités ont évoqué dans le passé le chiffre d'un million d'habitants à NEOM.Le prince héritier a désormais fixé la barre à 1,2 million d'habitants d'ici 2030 et neuf millions à l'horizon 2045, en misant sur un boom démographique nécessaire, selon lui, pour faire de l'Arabie saoudite une puissance économique capable de rivaliser dans tous les secteurs.A l'échelle nationale, l'objectif est d'atteindre 100 millions d'habitants en 2040, "près de 30 millions de Saoudiens et 70 millions ou plus d'étrangers", contre environ 34 millions d'habitants aujourd'hui, a déclaré Mohammed ben Salmane."C'est l'intérêt principal de la construction de NEOM : augmenter la capacité (démographique, ndlr) de l'Arabie saoudite (...). Et puisque nous le faisons à partir de zéro, pourquoi copier les villes normales ?".D'une largeur de 200 mètres seulement, "The Line" doit répondre à l'étalement urbain incontrôlé et nuisible à l'environnement, en superposant maisons, écoles et parcs, selon le modèle de "l'urbanisme à gravité zéro". Les résidents auront accès à "tous leurs besoins quotidiens" en cinq minutes à pied, ainsi qu'à d'autres facilités comme des pistes de ski en plein air et "un train à grande vitesse avec un trajet de bout en bout (de la ville) de 20 minutes", selon le communiqué de presse publié lundi.NEOM devrait aussi être régie par sa propre loi, en cours d'élaboration, mais les responsables saoudiens ont d'ores et déjà affirmé qu'ils n'avaient pas l'intention de lever l'interdiction de l'alcool imposée dans le royaume conservateur.Trouver des fondsAutre défi pour NEOM : respecter les promesses en matière de protection de l'environnement du pays qui s'est engagé -sans convaincre les défenseurs de l'environnement- à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Selon une vidéo promotionnelle publiée lundi, le site sera totalement alimenté par des énergies renouvelables et présentera "un microclimat tempéré toute l'année avec une ventilation naturelle".NEOM est bien positionnée pour bénéficier de l'énergie solaire et éolienne, et la ville devrait accueillir la plus grande usine d'hydrogène vert du monde, note Torbjorn Soltvedt, du cabinet de conseil Verisk Maplecroft. "Mais la faisabilité de NEOM dans son ensemble n'est pas claire étant donnée l'ampleur et le coût sans précédent du projet".Le coût de la "première phase", qui s'étend jusqu'en 2030, est évalué à 1.200 milliards de riyals saoudiens (environ 319 milliards de dollars), selon le prince Mohammed.Outre les subventions gouvernementales, les fonds devraient provenir du secteur privé et de l'introduction en bourse de NEOM prévue en 2024.Le financement reste un défi potentiel, même si le contexte actuel, marqué par la flambée des prix du pétrole, est plus favorable pour le royaume que durant la pandémie de Covid-19.Par ailleurs, "le financement n'est qu'une partie de l'équation", souligne Robert Mogielnicki."La demande est plus difficile à acheter, surtout quand on demande aux gens de participer à une expérience sur la vie et le travail dans le futur."
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Le concours Pool Design Awards revient lors du salon Piscine Global Europe 2022 !

Vous êtes architecte, designer ou constructeur, et avez réalisé une piscine au design remarquable ? Faites découvrir votre projet sur… Cet article Le concours Pool Design Awards revient lors du salon Piscine Global Europe 2022 ! est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.