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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(88082 résultats)
Il y a 3 ans et 53 jours

Un outil numérique pour mieux conseiller ses clients lors de travaux de rénovation

Le programme PROFEEL met à disposition des entreprises et artisans du bâtiment un nouvel outil numérique pour les aider à orienter leurs clients dans leur démarche de rénovation énergétique. Gratuit, ergonomique, ce service permet en quelques clics de déterminer et prioriser les impacts de travaux de rénovation énergétique sur d’autres lots de travaux. Lors d’une première visite chez un client, cet outil permet à un artisan ou une entreprise d’évaluer en quelques minutes, l’état et la performance de chaque composant du logement : isolation des murs, du plancher bas, de la toiture, menuiseries, système de chauffage, ECS ou de la ventilation, etc. Des questionnaires simples et rapides, le guide pas à pas dans ce process. A l’issue de cette évaluation, l’outil identifie et priorise automatiquement les impacts des travaux envisagés sur les autres lots du logement. Il dispose alors d’un rapport d’évaluation, incluant des recommandations de travaux argumentées qui pourront être partagées à son client. Accessible sur www.strategiereno.fr, cet outil se transforme en application en créant un bouton d’accès directement sur l’écran d’accueil de votre smartphone. Cet article Un outil numérique pour mieux conseiller ses clients lors de travaux de rénovation est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 53 jours

Val-d’Oise : Crédit Agricole construit une résidence à Cergy

Le chantier de la résidence Bellarea, financé par Crédit Agricole Immobilier, vient de commencer.
Il y a 3 ans et 53 jours

Zehnder se renforce dans le domaine de la ventilation

ACQUISITION. Le groupe Zehnder, spécialiste de la ventilation, du rafraîchissement, du chauffage et de la purification d'air, annonce avoir fait l'acquisition de Filtech, un expert des filtres à air de haute qualité.
Il y a 3 ans et 53 jours

La startup Waste Marketplace lève 2 millions d’euros pour financer son développement commercial et sa solution digitale

Fondée en 2018 dans le cadre du programme d'intrapreneuriat de VINCI, Waste Marketplace propose une application qui simplifie la gestion des déchets de chantiers et industriels. Waste Marketplace mutualise les recherches et les audits chez les prestataires et sélectionne, pour ses clients, le meilleur rapport taux de valorisation/prix et localisation, pour chaque type de déchets.Waste Marketplace s’occupe de tout pour ses clients : démarches administratives, devis des prestataires, reporting précis sur les émissions de carbone générées, traçabilité des contenants. Tout est accessible en 1 clic sur l’application.SMABTP a fait le choix d’entrer au tour de table de Waste Marketplace pour participer au développement d’une offre de service utile à ses clients, acteurs du BTP. VINCI Construction reste un soutien actif dans le développement de la startup.L’objectif de cette levée de fonds par augmentation de capital, est de poursuivre le développement commercial de Waste Marketplace sur tout le territoire national et de continuer le développement fonctionnel et technologique de sa plate-forme digitale.Pour Jérôme de Tomasi, CEO de Waste Marketplace : "Cette levée de fond va nous permettre de développer davantage notre force commerciale pour mailler encore plus finement le territoire national afin de proposer le prestataire le plus adapté pour chaque besoin. Les fonds serviront également à perfectionner l’outil digital, notamment sur la traçabilité des déchets pris en charge."Pour Hervé Leblanc, directeur général adjoint grands comptes et international, groupe SMA : "Les échanges que nous avons eus avec Waste Marketplace nous ont permis de constater que cette société présente un intérêt indéniable pour les professionnels du BTP. Elle leur permet de simplifier la gestion de leurs déchets, un véritable enjeu pour le secteur qui doit intégrer le renforcement de la réglementation dans ce domaine. C’est pourquoi, nous avons fait le choix d’accompagner cette startup afin de soutenir une solution utile à la protection de l’environnement et à nos sociétaires."Pour Thierry Mirville, président de VINCI Construction Invest : "VINCI Construction fait de l’économie circulaire un axe fort de son développement et de ses savoir-faire techniques. Nous sommes particulièrement fiers du développement ambitieux de Waste Marketplace qui démontre que pour favoriser le réemploi et le recyclage des matériaux depuis et sur nos chantiers, il faut des solutions simples, économiques, locales et intégrant la traçabilité de leur origine à leur mise en œuvre."Pour Julien Villalongue, directeur, Leonard : "Parmi les nouvelles filiales et activités du groupe VINCI nées du parcours Intrapreneurs animé par Leonard, Waste Marketplace a rapidement trouvé son marché grâce à son excellente adéquation avec les besoins des acteurs du BTP et de l’industrie, pour qui l’enjeu environnemental s’affirme désormais comme une priorité."Chiffres clés :400 chantiers et site industriels actifs500 prestatairesPrès de 3.000 mouvements par moisPlus de 5.000 tonnes de déchets traitées chaque mois87% de valorisation en moyenne+263% : croissance du CA entre 2020 et 2021
Il y a 3 ans et 53 jours

Puy-de-Dôme : un projet de création d'un tiers-lieu en centre-ville d'Issoire

À Issoire (Puy-de-Dôme), un nouvel espace de travail partagé verra le jour dans la rue de la Berbiziale.
Il y a 3 ans et 53 jours

Arcadis enjambe les voies de la Gare d’Austerlitz

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, dévoile le pont de franchissement du faisceau ferré de la gare d’Austerlitz, visant à désenclaver le quartier de la Gare d’Austerlitz. Ce tablier en acier de 2 100 tonnes a été poussé, pour la seconde fois, au-dessus des voies ferrées avec une vitesse moyenne de 2m à l’heure entre samedi 16 et dimanche 17 avril. Par sécurité, le trafic ferroviaire a été complètement interrompu sur 7 voies. « Lancer le pont au-dessus des voies avec un seul point d’appui intermédiaire est à la fois une grande prouesse technique et une opération emblématique qui vient concrétiser le travail de plusieurs années. » déclare Arnaud NAËL, Directeur de projet chez Arcadis. Les équipes Arcadis ont dû faire face à des contraintes fortes liées aux infrastructures existantes (voies ferrées, ligne 10 du métro, hôpital de la Salpêtrière…) sans en impacter le fonctionnement quotidien. Au-delà de la complexité structurelle liée à l’architecture du pont, l’autre défi de taille était d’insérer harmonieusement la nouvelle liaison dans un contexte architectural très divers : de nombreux bâtiments historiques dont la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière côté boulevard de l’Hôpital et des nouveaux bâtiments dont le siège du groupe Le Monde côté avenue Pierre Mendès-France. Enfin, des obstacles climatiques ont donné du fil à retordre aux équipes : la crue du Rhin en juillet 2021 a ralenti le transport par voie fluviale de la charpente métallique, préassemblée dans l’usine de Lauterbourg en Alsace et acheminée sur site pour y être finalisée.D’une longueur de 87 mètres et d’une largeur variable de 19 à 32 mètres, le pont a été pensé comme une place publique visant à créer un nouveau lien piéton, cycliste et routier entre deux quartiers de Paris Rive Gauche en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz. En tant que maître d’œuvre (mandataire), Arcadis a remporté, aux côtés de Wilkinson Eyre Architects et Arpentère (paysagiste), le concours lancé en 2016 par la SEMAPA (aménageur de la ZAC Paris Rive Gauche) et la Ville de Paris, pour la réalisation du pont reliant les deux secteurs du quartier Austerlitz de part et d’autre des voies ferrées. « Avec le pont Mère-Teresa qui franchit le faisceau Saint-Lazare, nous sommes les concepteurs des deux derniers ponts enjambant des faisceaux ferrés parisiens : des opérations complexes et peu courantes dans un environnement bâti extrêmement dense. Notre maîtrise de l’opération dans son ensemble et notre expérience éprouvée avec le pont Mère-Teresa nous ont permis d’accompagner la SEMAPA dans ce projet emblématique qui constitue un défi à la fois technique, architectural et urbain, dont nous sommes très fiers. » déclare Claire RAVETTI, Cheffe de projet chez Arcadis. Le chantier, qui a démarré en juin 2020, devrait prendre fin courant 2023 avec les travaux d’accostage et d’aménagement de surface. En attendant l’ouverture du pont au public à l’issue des travaux du secteur Austerlitz, la SEMAPA a salué cette dernière grande opération de lançage. « Relier les berges de Seine aux quartiers existants du XIIIème arrondissement de Paris en franchissant l’obstacle du faisceau ferroviaire de la gare d’Austerlitz est une véritable prouesse technique et offre une ouverture du quartier Austerlitz-Gare. Une fois mis en service, le nouveau pont devrait permettre aux piétons de gagner 15 minutes de marche ! » conclut la SEMAPA.Arcadis possède une expertise reconnue dans la conception d’ouvrages d’art et les projets d’ingénierie civile complexes avec des réalisations majeures comme le Viaduc de Millau, la couverture du périphérique à Porte de Vanves ou en encore les bâtiments-ponts tels que la Tour de la Biodiversité dans le 13ème arrondissement de Paris et l’ensemble immobilier « Les Vergers » à Cergy-Pontoise.
Il y a 3 ans et 53 jours

La certification A2P dévoile les résultats du premier Baromètre A2P de la Protection contre les Cambriolages

Après avoir lancé en 2021 une campagne de communication nationale avec un site internet dédié, au discours structuré, fédérateur et vulgarisateur, à destination tant des professionnels que des particuliers, la certification A2P initie en 2022 l’édition régulière d’un Baromètre A2P de la Protection contre les Cambriolages. Cette étude a été mandatée auprès de Kantar. 1010 […]
Il y a 3 ans et 53 jours

BYSprong, l’innovation de Bouygues Construction pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments

Son caractère innovant : des solutions industrialisées pour réduire les coûts et la durée des travaux tout en augmentant la performance énergétique du bâti.Développée par la direction Recherche & Développement de Bouygues Construction, BYSprong apporte une réponse industrialisée pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier. Une offre qui permet à la fois aux clients de transformer un bâtiment énergivore en bâtiment à énergie positive, et aux occupants de respecter leur confort, grâce à une exécution des travaux dans un délai optimisé.Comment ? L’offre BYSprong repose sur 5 solutions majeures. Industrialisées et standardisées, ces solutions de rénovation énergétique apportent des économies d’échelle aux clients et peuvent être mises en place collectivement ou séparément selon les besoins :Automatisation des études : le bâtiment est scanné. Les données 3D obtenues sont traitées informatiquement pour produire un bilan carbone, une étude thermique, une analyse des coûts et des plans de fabrication.Préfabrication de l’enveloppe isolante en atelier : BYSprong fait appel à des partenaires locaux et recourt à des matériaux biosourcés pour réaliser une enveloppe sur mesure à assembler sur site.Optimisation de la production et de la consommation énergétique : un module énergétique « tout en un » est intégré. Il assure la production du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, la ventilation et la gestion de l’éventuelle installation photovoltaïque. Il est accessible pour la maintenance sans gêner l’occupant.Compensation de la consommation énergétique par la production d’électricité issue de panneaux photovoltaïques.Contrôle et pilotage de la consommation : Le locataire, le bailleur et le mainteneur peuvent surveiller et optimiser la consommation. La détection en temps réel de tout dysfonctionnement permet une intervention extrêmement rapide.Pour Nicolas Borit, directeur général délégué de Bouygues Construction : « Le parc social français représente cinq millions de logements, dont 25% sont dits « énergivores ». La réhabilitation de ce patrimoine est essentielle pour répondre à l’urgence climatique et notre volonté avec BYSprong est clairement de contribuer à cet enjeu majeur. »D’abord mise en œuvre sur plusieurs opérations (exemple dans l’encadré ci-après), l’offre BYSprong peut maintenant être déployée massivement. Deux projets vont notamment commencer en 2022 : 207 logements pour Vilogia à Hem (département du Nord, 59) et de 318 logements pour Maisons & Cités dans les Hauts-de-France.Un exemple concret de rénovation énergétique avec BYSprong à Longueau près d'AmiensCe premier projet BYSprong a permis de rénover douze maisons des années 1960, près d’Amiens, en les rendant autonomes en énergie.Le projet, qui couvrait les phases conception, réalisation, exploitation et maintenance, a été mené par les équipes de Bouygues Bâtiment Grand Ouest et par Dalkia (groupe EDF) pour la maintenance.Les équipes ont réalisé le scan 3D des façades d’origine pour permettre la production d’une enveloppe préfabriquée (40 cm d’épaisseur) et adaptée à l’existant.Les systèmes énergétiques ont été installés dans un module à l’extérieur des maisons, et mutualisés pour des ensembles de trois logements.Grâce à ces améliorations, les logements affichent un niveau A de Diagnostic de Performance Energétique (DPE), contre D ou E avant les travaux.La production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques en toiture (7 000 kWh par logement) couvre la consommation énergétique des habitants.Chiffres clés :7 000 kWh /par logement. C’est la production annuelle d’électricité par les capteurs photovoltaïques.30 ans de garantie de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 53 jours

L’Unis met au défi le futur gouvernement

L’Union des syndicats de l’immobilier (Unis) milite pour la création d’un ministère de l’Habitat.
Il y a 3 ans et 53 jours

La gamme Inspirio d'Argeton : une source de créativité pour des façades en terre cuite inédites

6 collections inspirées des éléments de la nature composent la gamme Inspirio (minéral, métal, béton, nature, classique et graphique) et se déclinent dans une grande variété de coloris. La gamme Inspirio bénéficie de tous les avantages de la terre cuite : économe en énergie pour sa fabrication, recyclable et résistante au temps.Inspirio, une nouvelle créativitéGrâce à la grande diversité esthétique et technique de ses bardages en terre cuite, Argeton a su, ces dernières années, donner une dimension de modernité aux systèmes d’habillage de façades.Aujourd’hui, Argeton va plus loin en propulsant la créativité dans une nouvelle dimension, celle de l'Engobe Digital Inspirio.Innovante, la gamme de bardage en terre cuite Inspirio exploite la technologie d’engobe digital, pour proposer de nouveaux designs et l’ouverture vers la concrétisation d’idées créatives inédites pour tous les projets architecturaux.Les engobes sont des pigments minéraux de surface de haute qualité appliqués sur les bardeaux en terre cuite avant le processus de cuisson.L’avantage de l’application des pigments minéraux et de leur cuisson est que tous les composants sont fusionnés ensemble : contrairement aux revêtements organiques, les surfaces ne peuvent pas se délaver ou se décolorer avec le temps. Cela confère aux façades Inspirio d’Argeton une qualité et une finition haut de gamme.Enfin, en associant les propriétés naturelles des matériaux de construction en terre cuite aux nouvelles esthétiques innovantes et respectueuses de l’environnement d'aujourd'hui, les bardeaux Inspirio sont adaptés pour toute démarche de construction durable.Inspirio, des expressions uniques pour les façadesConçue pour offrir un choix illimité en matière de formes, de surfaces et de coloris, la gamme Inspirio d’Argeton se compose de 6 collections inspirées des éléments issus de la nature. Elles comprennent à ce jour 41 modèles disponibles et se déclinent à l’infini grâce à la possibilité de créer des décors sur-mesure.Spécialiste des systèmes de bardage en terre cuite, Argeton de Wienerberger innove avec la gamme Inspirio. Celle-ci s’appuie sur la technologie de l’engobage digital afin de proposer une source inégalée de créativité pour tous les projets architecturaux. 6 collections inspirées des éléments de la nature composent la gamme Inspirio (minéral, métal, béton, nature, classique et graphique) et se déclinent dans une grande variété de coloris. La gamme Inspirio bénéficie de tous les avantages de la terre cuite : économe en énergie pour sa fabrication, recyclable et résistante au temps.Fondé à Vienne en 1819, Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier Européen. Présent dans 28 pays, ses usines emploient plus 17 624 personnes à travers le monde. En France, 749 collaborateurs travaillent dans les 8 usines de tuiles et de briques détenues par le Groupe. Le chiffre d’affaires 2021 atteint 202 240 millions d’euros avec 6 marques reconnues : Aléonard (solutions toiture), Argeton (solutions façade), Climamur (solution à isolation répartie),Koramic (solutions toiture et façade), Porotherm (solutions mur) et Terca (solutions façade). La terre cuite, matériau sain, économique et écologique, répond idéalement aux projets de construction à haute performance énergétique. Matériaux écoresponsables, les briques et les tuiles terres cuites ont une durée de vie minimum de 100 ans.Inspiration minéraleLa collection "Inspiration minérale" offre subtilement l’aspect de la pierre naturelle. Les bardages reproduisent fidèlement les veines subtiles et les motifs présents dans ce matériau. La collection se compose de 6 modèles (Venere, Travertino , Sandro, Maestro, Palazzo et Juno) et se décline dans 9 coloris : light grey, dark grey, blue grey, white, red, rose, brown, orange brown et beige.Inspiration métalLa collection "Inspiration métal" exprime toute la puissance esthétique de ce matériau vivant. Les reflets subtils et les ombres sur les nombreuses facettes confèrent aux surfaces du bardage une valeur esthétique très forte. Tout en représentant les aspects du métal, la collection bénéficie des avantages de la terre cuite contre la corrosion, l'abrasion, la longévité des couleurs, ainsi que son respect de l’environnement. La collection "Inspiration métal" se compose de 3 modèles (Comet, Patino, Verona) et se décline dans 6 coloris : rusty, blue, rusty blue, rusty orange, grey, light grey.Inspiration bétonLa collection "Inspiration béton" simule l’esthétique du béton brut. Les travaux de transformation tels que l'acidification, le sablage, le lavage et le ponçage apparaissent aussi réalistes grâce à l’engobage numérique qu'avec le béton coulé. Grâce à ce nouveau design, il est enfin possible de bénéficier d’une esthétique béton tout en profitant du naturel de la terre cuite et des avantages d’une façade ventilée.La collection "Inspiration béton" se compose de 4 modèles (Marbeto, Griseo, Terrazzo, Marlo) et se décline dans 6 coloris : grey, light grey, medium grey, warm grey, dark grey, cream.Inspiration natureLa collection "Inspiration Nature" associe le charme et la chaleur des surfaces naturelles à une touche d’ingéniosité humaine. Les nuances de couleurs, les nœuds et les stries sont reproduits si fidèlement sur le bardage en terre cuite qu’ils n’ont rien à envier aux sources d’inspiration. La collection "Inspiration Nature" se compose de 4 modèles (Quercia, Ebano, Carbone, Rustico) et se décline dans 7 coloris : brown, medium brown, light brown, reddish brown, black, ash grey et washed out grey.Inspiration classiqueLa collection "Inspiration classique" offre une façade rustique et minimaliste. Bénéficiant des avantages de durabilité et économe en énergie de la terre cuite, « Inspiration classique" est résistante aux chocs, facile à nettoyer et pratiquement sans entretien. Elle se compose d’un modèle (Aurea) décliné dans 3 coloris : (light grey, dark grey et reddish brown).Inspiration graphiqueLa collection "Inspiration graphique" a été réalisée en collaboration avec des architectes pour créer des visuels inédits basés sur des lignes géométriques ou des formes organiques et donner ainsi aux façades une vivacité et une profondeur particulière. La collection "Inspiration graphique" se compose d’un modèle (Génio) décliné dans 4 coloris : mars, blue marble, blue triangle et beige circle.
Il y a 3 ans et 53 jours

Xella recycle les chutes de production

lus grand producteur de béton cellulaire et de pierre silico-calcaire, le groupe Xella a à cœur d’améliorer sans cesse la durabilité de ses solutions constructives et de contribuer à réduire son empreinte carbone dans l’industrie de la construction. Son site de production de Saint-Savin, situé dans la région de Lyon, fabrique et commercialise les blocs en béton cellulaire Ytong et Siporex. Ce matériau 100 % minéral est composé de ressources naturelles locales : eau, sable (60 %), chaux (15 %), ciment (15 %) et anhydrite (10 %), sa production est peu énergivore car elle se limite à la mise en pression des autoclaves. Dans le cadre de son plan de modernisation 2020-2022, Xella a investi 1,1 million d’euros dans la chaîne de production de Saint-Savin. L’objectif est de limiter la consommation des ressources et leurs coûts, et recycler les déchets issus de la production en les réinjectant. Les 170 000 m3 de béton cellulaire fabriqués annuellement génèrent des poudres issues du perçage et de l’usinage des blocs de chaînage (environ 30 000 m3) et des chutes de matériaux. Ces chutes de production étaient jusqu’alors expédiées vers d’autres sites. Les équipes de l’usine ont donc travaillé sur une recette qui permettrait de substituer 15 % de sable par de la poudre de béton cellulaire recyclé. Aujourd’hui, cette poudre entre dans la composition du béton cellulaire. Les chutes sont revalorisées grâce à un investissement de 1,1 million d’euros dans un nouveau système concasseur et crible. La mise en place de cette nouvelle recette et l’investissement dans les équipements permettent de réduire de 15 à 20 % la consommation de sable nécessaire à la production de béton cellulaire. Le recyclage de reliquats de béton cellulaire permet de réaliser des économies de transport. Pour les rebuts : 1 camion par jour, au lieu de 2 camions auparavant, ce qui permet une réduction de 220 camions par an. Pour le sable : Pratiquement 2 camions sur 10 par jour en termes de trajets de réapprovisionnement entre la carrière de sable et l’usine. Cet article Xella recycle les chutes de production est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 53 jours

Grafton Architects, lauréates du prix Mies 2022

L’agence allemande cofondée en 1978 par les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara a reçu le Prix d’architecture contemporaine de l’Union européenne 2022 pour son projet commandé par l’Université de Kingston à Londres : Town House. À côté d’elles, est récompensé dans la catégorie Architecture émergente le collectif barcelonais LACOL arquitectura cooperativa, pour son projet d’habitat coopératif à Barcelone : La Borda (d’a 279). La cérémonie de remise des...
Il y a 3 ans et 53 jours

Au Japon, le roi des cerisiers fait de l'ombre à la diversité

La période provoque chaque année une effervescence nationale au Japon, où les médias rivalisent de prévisions sur le calendrier précis de la pleine floraison des cerisiers ("sakura") et où les badauds s'adonnent à la coutume festive du "hanami" - l'admiration de leurs fleurs.Les Somei Yoshino représentent plus de 90% des cerisiers ornementaux plantés au Japon. Leur floraison, qui dure environ une semaine, tend à se déclencher simultanément sur les arbres d'une région donnée car ce sont des clones d'un seul spécimen.Prisée pour sa pousse rapide, cette variété a conquis tout le Japon lors de l'urbanisation effrénée du pays entre les années 1950 et 1980. Mais elle est aussi plus exposée que d'autres à des maladies et tend à prendre beaucoup de place en grandissant."Le secret c'est de planter la bonne variété au bon endroit", estime Hideaki Tanaka, un expert des cerisiers ornementaux qui aimerait davantage de diversité en la matière au Japon."Il y a toutes sortes de sakura, pas seulement le Somei Yoshino. Je veux aider à recréer les temps anciens, quand il y avait une grande variété à admirer" avec des périodes de floraison différentes, ajoute-t-il.Sa ferme horticole à Yuki, dans le département d'Ibaraki (nord-est de Tokyo), présente environ un millier de cerisiers de 400 variétés différentes afin d'inciter les municipalités de tout le pays à envisager des alternatives au Somei Yoshino.Son exploitation a aussi distribué plus de trois millions de jeunes plants de sakura, dont des Somei Yoshino, mais elle fait désormais la promotion d'une autre variété, le "Jindai Akebono", un cerisier plus résistant aux infections et moins volumineux quand il grandit, le rendant ainsi plus facile à tailler.Un lien affectif fortPendant des décennies, d'innombrables Somei Yoshino n'ont pas été correctement taillés, les laissant vulnérables à une infection appelée la "maladie du balai de sorcière", qui forme des grappes de rameaux disgracieux et nuit à la floraison.Les Somei Yoshino deviennent aussi très grands et très larges, ce qui peut représenter un danger en cas de typhon ou autre catastrophe naturelle au Japon, et leurs racines volumineuses peuvent fissurer les trottoirs.Malgré tous ces inconvénients, remplacer cette variété reine n'est pas facile pour les municipalités, car les habitants sont souvent très attachés aux cerisiers de leur quartier.A Kunitachi par exemple, dans la banlieue ouest de Tokyo, la ville a mis trois décennies pour enlever environ 80 Somei Yoshino sur 210 censés être remplacés.Avec leurs branches étendues, ces arbres forment un tunnel floral que les habitants du quartier veulent préserver. "Des gens avaient emménagé ici pour les admirer", explique Ryusuke Endo, un responsable des services de voirie de Kunitachi.A Yokohama (sud-ouest de Tokyo), le projet d'abattre 300 cerisiers Somei Yoshino bordant une avenue fréquentée a aussi récemment provoqué un tollé et fait du bruit dans les médias locaux."Le Somei Yoshino sera toujours la principale attraction", reconnaît lui-même l'horticulteur Hideaki Tanaka. "Mais j'aimerais aider les communautés à créer d'autres espaces où les gens peuvent admirer toutes sortes de variétés de cerisiers".A Kunitachi, où la municipalité a commencé à planter des Jindai Akebono, la variété dont M. Tanaka fait la promotion, "les gens commencent à se rendre compte que ces arbres-là sont beaux également", veut croire M. Endo.
Il y a 3 ans et 53 jours

Le Cercle de Zaha, un réseau de femmes dans la construction, l'architecture et le paysage

TRAVAIL. Une association d'origine lyonnaise composée d'une centaine de membres oeuvre à promouvoir le leadership féminin dans ces secteurs souvent très masculins. Si ses cofondatrices refusent l'étiquette de réseau "féministe", elles affirment vouloir promouvoir l'égalité femme-homme et permettre le développement des relations d'affaires.
Il y a 3 ans et 53 jours

A Issy-les-Moulineaux, Altarea livre un coeur de ville mixte et relié à la géothermie

INNOVATIONS. Sur une ancienne friche tertiaire en plein centre-ville, au sud-ouest de Paris, voit le jour un quartier mixte bureaux-commerces-logements. Innovation principale : Engie Solutions y a installé un réseau de chaud et froid alimenté par la géothermie, qui desservira aussi les logements.
Il y a 3 ans et 53 jours

Les inondations en Afrique du Sud, triste révélateur d'une crise aiguë du logement

Les crues et les glissements de terrain causés par une semaine de fortes pluies dans la province du KwaZulu-Natal (KZN, est), ouverte sur l'océan Indien, ont fait au moins 435 morts et laissé des milliers de personnes sans toit. Les quartiers les plus démunis ont été dramatiquement touchés.Thulisile Ntobela, 31 ans, vivait autrefois dans un appartement. Mais lorsque son loyer a augmenté, cette mère de cinq enfants, sans emploi, n'a pas pu suivre et elle a du déménager.Sur ce bout de terrain vague, elle a construit une cabane il y a cinq ans. Ici, pas de loyer, "on construit notre maison et on s'installe", dit-elle. Auparavant plantée de gommiers, la zone d'eNkanini est aujourd'hui occupée par des centaines de baraques en tôle, vulnérables aux intempéries. Quelque 87 constructions ont été détruites par les récentes inondations.En Afrique du Sud, environ 13% des près de 60 millions d'habitants vivent dans des logements informels, selon les statistiques officielles. Sur des terrains souvent non constructibles et parfois inondables."J'avais tellement peur. Je tenais mon bébé dans mes bras. Les gens criaient" pendant la tempête, raconte Thulisile Ntobela. Le plus jeune de ses enfants, un nourrisson de huit mois, est accroché dans son dos. Par miracle, aucun d'entre eux n'a été blessé, ils se sont réfugiés chez un voisin lorsqu'ils ont senti le sol bouger.Héritage de l'apartheid"Nous n'avons pas de maison. C'est chez nous ici", dit simplement Mzwandile Hlatshwayo, 25 ans, qui vit aussi dans le township. Il est venu d'un coin rural de la province pour chercher du travail. "S'il y avait la moindre chance d'obtenir un logement social, nous irions", dit-il.Le pays manque de 3,7 millions de logements, selon le Centre pour le financement du logement abordable en Afrique (CAHF). L'exode rural pour des raisons économique a accentué la pression sur le logement dans les centres urbains.Un autre facteur est que la majorité des terres sont détenues par les 8% de Sud-Africains blancs, héritage d'une politique d'expropriation de la population noire pendant l'apartheid.Trente ans après la fin du régime raciste, la question de la redistribution des terres n'est toujours pas résolue dans un pays classé comme le plus inégalitaire du monde par la Banque mondiale.Selon les secouristes qui ont passé des jours dans les townships de la ville à récupérer des corps enfouis dans les coulées de boue, les cabanes construites sans tenir compte du terrain étaient exposées à un risque accru aux inondations.Les autorités ont déclaré commencer à aménager des espaces dans le quartier voisin de Ndwedwe, afin de construire des logements temporaires pour les victimes des intempéries. Des solutions à plus long terme sont encore à l'étude.Cette catastrophe naturelle sans précédent dans le pays est l'occasion pour le gouvernement de s'attaquer enfin au problème des sans-terre et de la pauvreté, estime Sbu Zikode, de l'organisation locale de défense des terres et du logement, Abahlali baseMjondolo (habitants des cabanes, en zoulou)."Le pays et le monde nous regardent pour savoir comment nous allons faire face à la catastrophe", dit-il. "Le gouvernement est obligé d'agir et de fournir des terres".
Il y a 3 ans et 53 jours

Bouygues Construction veut atteindre 10% de ses effectifs français en alternance en 2025

RECRUTEMENT. Le groupe Bouygues Construction lance pour la 4e année consécutive une campagne nationale à destination des alternants. Il espère convaincre 1.000 étudiants de rejoindre ses rangs.
Il y a 3 ans et 54 jours

L'Etat accorde une dotation de 10 millions d'euros à la Monnaie de Paris

La Monnaie de Paris souffre depuis plusieurs années d'une baisse des commandes de l'État: en 10 ans, elles ont été divisées par deux, l'argent liquide étant de moins en moins utilisé au profit d'autres moyens de paiement, comme le sans contact ou les applications sur smartphone.L'établissement a donc entamé une stratégie de diversification, grâce notamment à l'édition de pièces thématiques autour de personnages réels ou fictifs comme Napoléon ou Harry Potter, qui lui a permis l'an dernier de redevenir profitable.Présent à Paris et dans la banlieue bordelaise (Gironde), il souhaite également exploiter des terrains lui appartenant en menant des projets immobiliers.Dans un récent entretien au quotidien régional Sud Ouest, son PDG Marc Schwartz, indiquait ainsi vouloir s'"assurer des revenus complémentaires en créant des locaux" sur un de ses sites à Pessac, près de Bordeaux, pour les louer à des entreprises.
Il y a 3 ans et 54 jours

Immobilier logistique : un 1er trimestre 2022 dans l’élan de 2021

Le marché utilisateurs : un 1er trimestre 2022 dans la continuité de 2021Avec près d’1 M de m² placés en logistique à l’échelle de la France (978 700 m²), le 1er trimestre s’inscrit dans le prolongement de la fin 2021, avec une hausse de 23 % par rapport au 1er trimestre 2021 et se positionne plus globalement comme un très bon trimestre. L’agro-alimentaire a été particulièrement actif au cours de ce 1er trimestre témoignant du dynamisme de ce secteur économique, et son corollaire la poursuite de la réorganisation de leur supply chain dans un environnement concurrentiel, avec, en particulier, plusieurs transactions XXL recensées. « Les besoins des utilisateurs sont réels mais le climat géopolitique en pousse certains à davantage de prudence dans les prises de décision, en particulier pour les plus grands projets », commente Pierre-Louis Dumont, Directeur Exécutif Agence I&L France.La tension sur l’offre continue de brider certains marchés comme Rhône-Alpes ou bien encore PACA qui pousse les entreprises à se positionner sur des localisations alternatives de 2ème voire 3ème couronne de métropoles. « Ce phénomène de report témoigne des besoins et de l’envie de faire des utilisateurs malgré une offre lacunaire. Néanmoins, cet éloignement croissant des barycentres de distribution se fait au prix de coûts de transport supplémentaires et d’un impact environnemental non souhaité », ajoute Pierre-Louis Dumont.L’investissement surfe sur le dynamisme du marché utilisateurs Les fondamentaux du marché de la logistique restent très bons. « Dns ce contexte d’incertitude, les produits avec des flux locatifs sécurisés à long terme sont toujours recherchés par la majeure partie des investisseurs. » Les produits en blanc ou avec des durées de baux courtes continuent d’intéresser ceux cherchant à capturer les croissances des valeurs locatives et générant ainsi des rendements supérieurs ces prochaines années », commente François-Régis de Causans, Directeur Investissement I&L. Toutefois, au-delà de l’attrait structurel et long terme de cette classe d’actif, le climat actuel est particulièrement complexe et les tendances à court et moyen termes ne sont pas clairement identifiées.
Il y a 3 ans et 54 jours

Le Village des athlètes à Saint-Ouen mélange le béton, le béton bas carbone et le bois

Construit pour les jeux olympiques et paralympiques 2024, le Village des athlètes prend corps. Le secteur E, piloté par Eiffage Immobilier, rassemble logements, bureaux et commerces.
Il y a 3 ans et 54 jours

« Que continuité politique rime avec stabilité normative », Olivier Salleron (FFB)

La Fédération française du bâtiment (FBB), aux côtés d’autres fédérations du secteur, appelait en mars dernier les candidats à la présidentielle à « faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir ». Son président Olivier Salleron commente la réélection d’Emmanuel Macron.
Il y a 3 ans et 54 jours

"Il faut prendre en compte nos 500.000 entreprises artisanales", J.-C. Repon (Capeb)

ARTISANAT. Réunis en congrès à Paris ce 22 avril, les représentants de l'artisanat du bâtiment ont réaffirmé leur rôle dans l'économie nationale. En amont de l'évènement, son président Jean-Christophe Repon est revenu auprès de Batiactu sur les problématiques des professionnels du secteur, à commencer par les hausses de prix.
Il y a 3 ans et 54 jours

Ouverture du procès de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge

JUSTICE. Le 25 avril 2022, près de neuf ans après les faits, débute au tribunal d'Evry le procès de l'accident ferroviaire du train Paris-Limoges, en gare de Brétigny-sur-Orge. Il doit durer 8 semaines. La SNCF, SNCF Réseau et un cadre sont mis en cause. La question de la maintenance des voies sera au coeur des discussions. Rappel des faits et calendrier.
Il y a 3 ans et 54 jours

L’Alliance HQE-GBC France édite un guide des bonnes pratiques du bâtiment durable et de la commande publique

Des dizaines d’experts de huit pays de l’Union Européenne se sont engagés dans la préparation du guide dans le cadre du projet Life Level(s), qui met en avant les différents degrés de durabilité des bâtiments.Le projet encourage les pays de l’Union Européenne à intégrer dans leur législation les critères d’évaluation de performance des bâtiments en matière de durabilité issus du cadre de travail Level(s) de l’UE. Ce dernier tient compte du cycle de vie complet d’un bâtiment, en couvrant les étapes de fabrication des matériaux, de construction, d'exploitation du bâtiment, de déconstruction et de démolition.Le Guide établit que la commande publique durable doit se construire autour de trois indicateurs clés : l’Analyse du Cyclede Vie (ACV), le Coût Global et la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Sur le critère de l’ACV, la France s’illustre avec les projets portés par le bailleur social Lille Métropole Habitat et le CD2E à Villeneuve d’Ascq et Wavrin. Pionniers, ces projets ont intégrés dès 2019, neuf indicateurs d’ACV dans leur appel d’offres en se basant sur l’expérimentation E+C-, ce qui a permis de connaître les performances environnementales du projet et de développer des stratégies d’écoconception.« L’Alliance HQE-GBC France, avec son principe de Haute Qualité Environnementale place l’intérêt général au cœur de ses préoccupations. Afin que les bâtiments de demain soient durables et contribuent à la protection de la santé de tous, nous devons dès aujourd’hui mettre en place les mesures nécessaires pour assurer leur performance environnementale, économique et la qualité de vie en leur sein. De la maison individuelle à l’écoquartier, des immeubles de bureaux aux complexes sportifs, les indicateurs de performance appuyés par Life Level(s) doivent nous permettre d’aiguiller nos choix de construction. En diffusant alors les bonnes pratiques, nous parviendrons par un effort commun à atteindre nos objectifs, » dit Estelle Réveillard, directrice de l’Alliance HQE-GBC France. Elle ajoute que la collaboration européenne au sein du projet Life Level(s) permet de développer un cadre de travail robuste et d’amplifier les retombées du travail accompli.En guise d’avancée concrète, L’Alliance HQE-GBC France a préparé une lettre d’engagement pour les autorités publiques et les entreprises qui souhaitent intégrer les indicateurs LIFE Level(s) de durabilité dans leurs appels d’offres et contribuer ainsi de manière concrète à la préservation de l’environnement et de la santé.Guide consultable via ce lien.
Il y a 3 ans et 54 jours

L’Alliance HQE-GBC France édite un guide des bonnes pratique du bâtiment durable et de la commande publique

Des dizaines d’experts de huit pays de l’Union Européenne se sont engagés dans la préparation du guide dans le cadre du projet Life Level(s), qui met en avant les différents degrés de durabilité des bâtiments.Le projet encourage les pays de l’Union Européenne à intégrer dans leur législation les critères d’évaluation de performance des bâtiments en matière de durabilité issus du cadre de travail Level(s) de l’UE. Ce dernier tient compte du cycle de vie complet d’un bâtiment, en couvrant les étapes de fabrication des matériaux, de construction, d'exploitation du bâtiment, de déconstruction et de démolition.Le Guide établit que la commande publique durable doit se construire autour de trois indicateurs clés : l’Analyse du Cyclede Vie (ACV), le Coût Global et la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Sur le critère de l’ACV, la France s’illustre avec les projets portés par le bailleur social Lille Métropole Habitat et le CD2E à Villeneuve d’Ascq et Wavrin. Pionniers, ces projets ont intégrés dès 2019, neuf indicateurs d’ACV dans leur appel d’offres en se basant sur l’expérimentation E+C-, ce qui a permis de connaître les performances environnementales du projet et de développer des stratégies d’écoconception.« L’Alliance HQE-GBC France, avec son principe de Haute Qualité Environnementale place l’intérêt général au cœur de ses préoccupations. Afin que les bâtiments de demain soient durables et contribuent à la protection de la santé de tous, nous devons dès aujourd’hui mettre en place les mesures nécessaires pour assurer leur performance environnementale, économique et la qualité de vie en leur sein. De la maison individuelle à l’écoquartier, des immeubles de bureaux aux complexes sportifs, les indicateurs de performance appuyés par Life Level(s) doivent nous permettre d’aiguiller nos choix de construction. En diffusant alors les bonnes pratiques, nous parviendrons par un effort commun à atteindre nos objectifs, » dit Estelle Réveillard, directrice de l’Alliance HQE-GBC France. Elle ajoute que la collaboration européenne au sein du projet Life Level(s) permet de développer un cadre de travail robuste et d’amplifier les retombées du travail accompli.En guise d’avancée concrète, L’Alliance HQE-GBC France a préparé une lettre d’engagement pour les autorités publiques et les entreprises qui souhaitent intégrer les indicateurs LIFE Level(s) de durabilité dans leurs appels d’offres et contribuer ainsi de manière concrète à la préservation de l’environnement et de la santé.Guide consultable via ce lien.
Il y a 3 ans et 54 jours

Airina, un nouveau purificateur d'air professionnel autonome et silencieux 100% Made in France

Les chiffres sont éloquents. Alors que nous passons près de 90% du temps dans des espaces clos (maison, travail, transports en commun...), l'air intérieur est 8 fois plus pollué que l'air extérieur. Une situation qui n'est pas sans conséquence sur notre organisme : 20 000 décès prématurés chaque année sont causés par les polluants présents dans l'air intérieur, qui provoque aussi 28% des AVC, 17% de cancers et de nombreuses pathologies (asthme, allergies respiratoires, fatigue, vertiges, maux de tête...). C'est pour cela que l'Anses considère aujourd'hui qu'il s'agit d'un véritable enjeu de santé publique (source) et que certains ERP ont l'obligation de surveiller la qualité de l'air intérieur (QAI). Oui mais... en pratique comment faire pour garantir un air pur et sain lorsque les surfaces sont importantes ? Les appareils actuels sont complexes à utiliser, souvent bruyants et fabriqués à l'autre bout de la planète. D'où l'innovation apportée par Airina, un purificateur d’air professionnel développé et produit en France, qui améliore en continu la qualité de l’air intérieur sur de larges superficies en détectant et filtrant 99.995% des particules fines, virus & bactéries, germes & moisissures, COV, allergènes & odeurs. Un concentré d'innovation pour purifier vite et bien jusqu'à 200m² Airina est le fruit de plus de 40 années d'expérience dans le traitement de l'air. Ce purificateur d'air "nouvelle génération" est d'ailleurs né bien avant la pandémie : il a été conçu à l'origine pour répondre à la réglementation édictée par le décret 2015 – 1000, relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l'air intérieur dans certains établissements recevant du public (en priorité les crèches, écoles maternelles et primaires). Le gouvernement souhaite en effet limiter les concentrations de polluants et impose aux ERP certains seuils à ne pas dépasser pour le Formaldéhyde, le Benzène et le CO2. Mais au-delà de cette obligation, offrir aux usagers, clients et collaborateurs une bonne qualité de l'intérieur doit être une priorité pour toutes les organisations, notamment dans le cadre de leur démarche RSE. Toutes les études montrent en effet un impact positif sur la santé et la réduction des maladies, le bien-être, l'attention et par conséquent sur le taux d'absentéisme. Aujourd'hui, Airina accompagne les écoles/lycées, restaurants, lieux de culture, entreprises, collectivités et établissement disposant de salles d'attentes et/ou de réception en leur permettant de les informer sur la qualité de l'air intérieur et de le purifier efficacement sur de grands espaces. "Airina peut réaliser jusqu'à 5 renouvellements d’air complets par heure (en lien avec la recommandation de la haute autorité de la santé) et donc 200 m2, ce qui en fait un purificateur à haute performance." Un appareil "plug & work" qui sait se faire discret Pour utiliser Airina, rien de plus simple : il suffit de le placer dans la zone à traiter, de le brancher et de l'allumer. Et c'est tout ! Grâce à sa petite taille (67 cm longueur, 69.1 cm largeur et 112.8 cm hauteur) et à ses roulettes, le purificateur est mobile et il se positionne sans problème à l'endroit souhaité. Avec une garantie de résultats : le renouvellement intégral de l'air est effectué en 15 minutes à peine, pour éliminer plus de 99,99% des virus et bactéries en mode "zéro prise de tête". Car Airina se fait facilement oublier. Ultra-silencieux (47 dB(A) à 1 m), il peut aussi être totalement personnalisé (couleurs, motifs, etc.) pour se fondre dans le décor. Un must pour ne pas perturber la concentration des équipes ou altérer le confort de la clientèle, ni nuire au design des lieux. Une utilisation intuitive qui simplifie le quotidien La troisième et dernière version d'Airina a été spécialement conçue pour mettre le meilleur de la technologie au service des utilisateurs. En quelques clics sur son interface tactile, il est ainsi possible de :Visualiser rapidement tous les indices de la qualité de l'air (indicateur visuel - selon ATMO)Mesurer la qualité de l'air intérieur : taux de CO2 en temps réel, informations sur les particules fines, quantité d'air traitée, évolution détaillée de la QAI sur 12h ;Contrôler le purificateur, en adaptant notamment sa vitesse de purification ;Sélectionner le mode auto pour que sa vitesse s'adapte à la qualité de l'air environnant ;Programmer les horaires de fonctionnement de l'appareil ;Choisir de recevoir des alertes SMS (maintenance & qualité de l'air) ; Airina, une marque française du groupe NEU-JKF Delta NEU Le purificateur d'air Airina est conçu et fabriqué en France, à La Chapelle-D'armentières, juste à côté de Lille. Cette marque dynamique appartient au groupe NEU-JKF Delta NEU, expert dans le captage et le traitement de l'air en milieu industriel depuis plus de 60 ans. "Airina est née de notre solide expérience industrielle à destination de tous les professionnels recevant du public et souhaitant les protéger." Le groupe représente aujourd'hui plus de 650 collaborateurs, 10 filiales dans le monde, 1 centre de formation, 1 station d’essai et accompagne plus de 35 000 clients. Il est membre de la French Lab qui regroupe les acteurs industriels français défendant le savoir-faire français et la fabrication française.
Il y a 3 ans et 54 jours

Forte de 30 ans d’actions, l'UNICEM demande aux pouvoirs publics la reconnaissance de son Label RSE sectoriel

Elle profite de cet anniversaire pour réitérer l’appel de la profession auprès des pouvoirs publics d’une reconnaissance de son Label sectoriel RSE.Pour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. »Les industries de carrières et matériaux de construction extraient et produisent les matériaux minéraux nécessaires aux secteurs de la construction et des travaux publics. L’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction), qui représente la profession, rassemble près de 1400 entreprises, TPE, ETI patrimoniales, groupes d’envergure internationale, qui font fonctionner plus de 7000 sites répartis sur l’ensemble du territoire.Par ce maillage territorial, ces entreprises participent pleinement au maintien de l’activité économique, industrielle et de l’emploi au cœur des régions. Il permet aussi d’établir une proximité géographique entre les sites d’extraction, de production et les zones de mise en œuvre (chantiers), diminuant, de fait, les distances et donc l’empreinte carbone liée au transport des matériaux. Conscients de leur responsabilité sociétale et environnementale et soucieux de contribuer positivement aux enjeux de développement durable, la filière et ses acteurs, font de ces sujets une priorité et déploient, depuis trois décennies déjà, de nombreuses actions...La célébration, symbolique, de ces 30 ans d’engagement en matière de développement durable, est l’occasion de revenir sur les temps forts qui ont jalonné ces années : les actions mises en place, les progrès enregistrés et les résultats obtenus. C’est aussi l’occasion pour la profession de lancer un appel, auprès des instances publiques, tant nationales qu’européennes à la reconnaissance des labels sectoriels RSE,et au soutien des PME qui s’engagent dans la RSE.1992-2022 : 30 ans de progrès en matière de développement durable1992 : Création de la charte professionnelle des producteurs de granulatsDès 1992, les producteurs de granulats, soucieux de mieux cerner l’impact environnemental lié à leur activité d’exploitation de carrières, se mobilisent et créent la charte professionnelle des producteurs de granulats. Grâce à l’adhésion de nombreux sites et en partenariat avec des centres de recherche reconnus*, plus d’une centaine d’études** scientifiques sont menées sur un peu plus de 10 ans. Ces études ont permis d’aboutir à des recommandations et à la rédaction d’un socle commun de bonnes pratiques portant, entre autres, sur la préservation de la ressource en eau, l’amélioration de l’insertion paysagère, le respect de la biodiversité, la réduction des émissions de poussière, la maîtrise de l’énergie, l’organisation de concertations avec les parties prenantes.* Les partenaires de ces études : BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières), Cemagref (Centre d’Étude du Machinisme Agricole et du Génie Rural des Eaux et Forêts (CEMAGREF), CNRS (Centre National de Recherche Scientifique), Muséum national d’histoire naturelle, Laboratoire des ponts et chaussées, INERIS (institut national de l’environnement industriel et des risques) et plusieurs universités.** Ces études sont aujourd’hui regroupées dans un catalogue mis à la disposition via ce lien2004 : La Charte environnement des industries de carrièresDans le prolongement des recommandations et bonnes pratiques formulées par la charte professionnelle des producteurs de granulats et afin d’encourager la progression des acteurs du secteur des industries de carrières sur le plan environnemental, un référentiel est créé : la Charte environnement des industries de carrières dont l’objectif est d’évaluer, d’une part et valoriser, ensuite, les progrès effectués par les industriels en matière de développement durable. Plus de 900 sites se sont engagés dans cette démarche. Ils ont pu à ce titre bénéficier d’un accompagnement qui leur aura permis de progresser dans la maîtrise de l’impact environnemental et développer, grâce à des recommandations et formations spécifiques, leurs compétences et celles de leurs collaborateurs.2017 : Création d’UNICEM entreprises engagéesAprès plusieurs décennies d’actions engagées et déployées sur le terrain, c’est de la volonté de rassembler les différents acteurs des industries de carrières et matériaux de construction qu’est née UNICEM entreprises engagées.Afin de faciliter et favoriser l’intégration de la RSE dans la stratégie et les pratiques des acteurs de la filière, UNICEM entreprises engagées lance la Charte RSE à destination de ses adhérents, un référentiel solide, évalué par des organismes tiers indépendants. Déployée dans un premier temps au sein des entreprises productrices de béton prêt à l’emploi, la Charte RSE est étendue à l’activité extractive en 2018.UNICEM entreprises engagées partenaire de la Plateforme RSE En 2018, l’UNICEM est retenue par les instances publiques pour participer à une expérimentation nationale pilotée par la Plateforme RSE (organisme gouvernemental directement rattaché au premier ministre) sur les labels sectoriels RSE. Le référentiel RSE porté par UNICEM entreprises engagées a su répondre aux préconisations de la plateforme et contribue à la reconnaissance de la filière comme un acteur engagé en faveur de la RSE.2021 : Label RSE et CAP Environnement, les nouvelles signatures des engagements de la professionL’association UNICEM entreprises engagées se dote d’une charte d’engagement et formalise ainsi la vision et les valeurs communes à l’ensemble de ses adhérents, ainsi que les objectifs qu’ils poursuivent. En parallèle, le nom des démarches évolue. La Charte environnement des industries de carrières devient Cap environnement et la charte RSE prend le nom de Label RSE.CAP Environnement signe les engagements de la professionCap environnement, la démarche de progrès des industries de carrières, repose sur un référentiel environnemental appliqué site par site par les adhérents de l’association, avec l’intervention d’un auditeur conseil externe.Ce cadre rigoureux mis en place afin d’allier au mieux développement économique et respect de l’écosystème tout en favorisant une écoute mutuelle et constructive avec les acteurs locaux a permis des progrès considérables au sein de la profession : meilleure maîtrise et réduction des impacts, valorisation de la biodiversité, réaménagements et amélioration de sites, développement de l’économie circulaire, renforcement de la concertation…Evalués par des organismes tiers, plus de 600 sites de carrières sont, à ce jour, engagés dans la démarche Cap environnement.Nombre de sites engagés dans la démarche Cap environnement (avril 2022)635 sites / 262 entreprises50% de la production de l'UNPGLe Label RSE : une reconnaissance pour la professionL’engagement des entreprises dans la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) correspond à une attente renforcée par la crise sanitaire. Appelant les entreprises, quelle que soit leur taille, à plus de résilience, la RSE devient un réel gage de performance qui doit être promu par des démarches sectorielles et volontaires.Les entreprises qui s’engagent dans cette démarche réalisent d’abord une auto-évaluation de leurs pratiques et de leurs performances suivant les 35 items du référentiel. Elles font ensuite l’objet d’une évaluation plus poussée effectuée sur site par un organisme tiers indépendant (OTI), sur l’ensemble des grandes thématiques du label :GouvernanceCapital humainEnvironnementClients consommateurs fournisseursAncrage localUn comité d’évaluation associant des parties prenantes externes valide le niveau attribué par l’OTI.À ce jour plus de 1000 sites sont engagés dans la démarche du label RSE de l’UNICEM.Nombre de sites engagés dans le label RSE (avril 2022)Béton Prêt à l’Emploi : 685 sites, 47% de la production du SNBPECarrières et Recyclage d’inertes : 406 sites / 28% de la production de l’UNPG Les facteurs de réussiteOutils, formations et accompagnementAfin d’encourager et aider les entreprises à s’investir toujours plus dans ses démarches, UNICEM entreprises engagées a développé une forte culture de l’accompagnement par la mise en place de nombreuses méthodes et outils :Publication de guides pédagogiques accessibles via un espace internet réservé aux adhérents,Organisation de sessions régionales de formation ciblées,Programmation régulière de webinaires,Déploiement en régions d’opérations pilotes d’accompagnement à la RSE.Concertation et dialogue avec les parties prenantesLe dialogue avec les parties prenantes (collectivités territoriales, associations…) est au cœur des démarches portées par UNICEM entreprises engagées. Des partenariats ont été développés dans ce sens avec notamment l’association Humanité et Biodiversité. Un comité des parties prenantes est réuni au moins une fois par an. De nombreuses initiatives locales et territoriales sont également mises en œuvre (journées portes ouvertes et découverte, sensibilisation auprès des écoles, chantiers nature solidaires).Témoignage Sandrine Bélier, Humanité et Biodiversité En tant que membre du comité des parties prenantes et du comité d’évaluation du label RSE de l’UNICEM, que pensez-vous de ce label ? « Je pense que c’est un outil très intéressant et important d’amélioration continue tant sur les aspects environnementaux que sociaux. C’est un label exigeant, sérieux et robuste. »Qu’apporte-t-il aux entreprises ? « Je pense que cela apporte de la crédibilité à l’entreprise tant vis-à-vis de ses salariés, que de ses clients mais aussi vis-à-vis des acteurs du territoire où elle est implantée. Par cet engagement, elle peut participer à créer de la valeur éthique. »Quel est votre rôle en tant que partie prenante ? « J’ai été, au nom d’« Humanité et Biodiversité » associée à toutes les étapes d’élaboration de ce label, dès sa création et nos propositions pour faire évoluer le référentiel d’évaluation ont été prises en compte et intégrées. Je participe, avec exigence, au processus d’évaluation des entreprises candidates au label RSE de l’UNICEM et veille au sérieux et à la réalité des démarches engagées par ces entreprises. »Et demain ? Perspectives et objectifs pour les années à venirPour Louis Natter, président UNICEM entreprises engagées : « En 30 ans, nous avons démontré notre capacité à répondre efficacement aux enjeux environnementaux et sociétaux liés à nos activités. Nous l’avons fait progressivement et collectivement, en accueillant au sein de l’association des entreprises toujours unies par cette volonté d’améliorer constamment leurs pratiques. L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions. Si les attentes de nos parties prenantes, notamment celles de nos clients, nous confortent dans cet élan, la complexité des obligations réglementaires et normatives auxquelles nous devrons tous répondre demain ne nous facilitera pas la tâche. Les évolutions en matière d’information extra-financière et de transparence illustrent bien ce point. Nous porterons donc une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME, en les aidant à anticiper ces changements. Immanquablement, nous ajusterons nos référentiels et nos programmes de formations ; nous veillerons aussi à établir, dès que possible, un maximum d’équivalence entre nos démarches et les systèmes d’évaluation RSE, publics ou privés, toujours plus nombreux et exigeants. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite. En particulier, après avoir participé aux expérimentations conduites par la Plateforme RSE, nous sommes impatients de voir ce label sectoriel reconnu - enfin ! - par les pouvoirs publics. »Fédérer et élargir le cercle des entreprises engagéesUNICEM entreprises engagées (UEE) entend, dans les années à venir, fédérer davantage de PME et d’entreprises familiales dans ses actions et élargir la typologie des activités concernées.Dans cet objectif, elle développe différents outils et met en place des opérations d’accompagnement. Elle a ainsi publié, en 2020, un guide méthodologique à destination des PME afin de faciliter leur engagement dans la RSE et va, prochainement, éditer un recueil des bonnes pratiques RSE et proposer, sous forme de quiz, une approche pédagogique de sensibilisation à la RSE.S’investissant aussi sur le terrain, UNICEM entreprises engagées a lancé en 2021 une opération d’accompagnement dans six régions. Depuis le début de l’année 2022, une cinquantaine de nouveaux sites issus de PME et d’entreprises familiales ont ainsi rejoint la démarche. Ces dernières représentent à ce jour près de 70% des entreprises adhérentes au label RSE.L’association entend également élargir la typologie des activités qu’elle représente. Aujourd’hui, peuvent s’engager dans le label RSE les industries extractives, les plateformes de recyclage de déchets inertes et unités de production de béton prêt à l’emploi. Les récentes évolutions apportées au référentiel le rende désormais applicable à l’activité « roches ornementales » et les premiers granitiers vont rejoindre, prochainement, la démarche.UNICEM entreprises engagées reste prête à accompagner toute autre activité de la filière minérale afin de faciliter son engagement dans le label RSE.Quelques témoignages Stephan HELMBACHER, PDG des Sablières et ballastières Helmbacher Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Après plus de 10 ans d’engagement dans la Charte Environnement, nous avons souhaité nous remettre en question et nous réinventer à travers le label RSE qui présentait une vision plus large de nos responsabilités. »Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « En interne, les premiers résultats sont la belle capacité à mobiliser une équipe. Plus globalement, la démarche nous permet de gagner en crédibilité et en respectabilité auprès de nos parties prenantes. »Pierre-Yves BEAULIEU, Directeur, Carrières et Béton B. BRONZO Pourquoi vous êtes-vous engagés dans le label RSE ? « Étant engagé dans la démarche de la Charte Environnement depuis le début en 1992, l’engagement dans le label RSE est pour nous un prolongement. Tous les items de la démarche font déjà parti de notre quotidien. » Quels sont les résultats / bénéfices de cette labellisation ? « Je reste convaincu qu’à moyen terme cela fera la différence en termes d’embauche, de pérennité des emplois et de regard de nos parties prenantes, collectivités locales, riverains, fournisseurs. Nos relations seront plus sereines et plus durables tout en montrant que notre profession est sincèrement Responsable. »Encourager l’engagement des PME-TPE dans la démarche RSETrès souvent le manque de temps et de moyens se révèlent un frein pour les PME-TPE dans le déploiement de la RSE. Partant de ce constat et de leurs observations, UNICEM entreprises engagées souhaite que les pouvoirs publics apportent un soutien au développement de la RSE dans les PME en :Finançant en partie l’accompagnement d’un expert pour réaliser un état des lieux, construire un plan d’action puis le mettre en œuvre,Facilitant l’accès aux dispositifs d’aides publiques octroyées par certaines régions (comme celle des Pays de la Loire* ) aux entreprises qui s’engagent dans un label RSE,Encourageant la création d’un prêt RSE aux conditions avantageuses (taux d’intérêt inférieurs ou sans garantie) à l’image du prêt vert financé par BPI France et l’ADEME pour les TPE-PME* Sous réserve d’éligibilité, la Région peut cofinancer cet accompagnement, par le biais d’une subvention de 50% maximum du montant hors taxes (H.T.) des coûts de l’étude, et ceci dans une limite de 15.000 €. Plus d’informations à cette adresse.Accélérer la reconnaissance du label RSEUNICEM entreprises engagées plaide pour une reconnaissance par les pouvoirs publics des labels sectoriels répondant aux préconisations formulées dans les rapports publiés suite à la loi PACTE et demande la mise en place d’une charte publique qui servira de cadre à la reconnaissance de ces labels.En complément, UNICEM entreprises engagées souhaite que les entreprises labellisées RSE soient dispensées de répondre aux questionnaires des donneurs d’ordre sur les aspects RSE. SNCF Réseau s’est montrée pionnière en la matière : les prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation.Le label RSE de l’UNICEM reconnu par SNCF RéseauPour Bérangère GALLAND, Chef du Département RSE & Communication DGFA - DIRECTION DES ACHATS SNCF RESEAU : « L’évaluation réalisée dans le cadre du label RSE UNICEM entreprises engagées par un organisme tiers indépendant permet de répondre à l’obligation de diagnostic des performances RSE demandée par SNCF Réseau à ses fournisseurs. Ainsi, nos prestataires de matériaux bénéficiant du Label RSE UNICEM peuvent se prévaloir de ce référentiel sans avoir à passer par un autre mode d’évaluation. »UNICEM entreprises engagées demande, depuis plusieurs années, que la commande publique soit un véritable levier pour encourager la RSE. Pour répondre à cet enjeu, l’UNICEM propose que l’État et les collectivités territoriales soient encouragés à recourir aux entreprises labellisées RSE.En parallèle, le débat doit être réengagé sur les règles européennes des marchés publics, afin d’autoriser les donneurs d’ordre à valoriser les prestataires labellisés RSE.Enfin, pour aller plus loin, UNICEM entreprises engagées propose, aussi, que les entreprises labellisées RSE puissent bénéficier :D’une bonification des aides publiques relatives à l’innovation, la transition écologique, la décarbonation ;De garanties publiques permettant de limiter les cautions à fournir vis à vis des banques et assurances ;D’un allègement du montant des garanties financières au titre de la remise en état (carrières, installations de traitement des déchets) ;De taux privilégiés auprès des banques et des assurances.
Il y a 3 ans et 54 jours

L’échangeur d’Agen opérationnel à la fin de l’année

Le futur échangeur 6.1 de l’A62 au niveau d’Agen Ouest est en cours de travaux. Il est le deuxième en chantier du plan d’investissement signé le 26 janvier 2017 entre l’État et Vinci Autoroutes. Sa mise en service est prévue fin 2022.
Il y a 3 ans et 54 jours

Ingérop acquiert Acterra, un cabinet précurseur dans le domaine du changement climatique

Cette acquisition répond à la volonté d’Ingérop de renforcer son offre d’ingénierie et de conseil par des expertises pointues et d’amplifier son action dans toutes ses activités en faveur de la transition écologique, axe prioritaire de sa stratégie d’entreprise « Vision 2025 ».Acterra, précurseur de l’adaptation et de la résilience au changement climatiqueDepuis plus de 15 ans, Acterra accompagne ses clients à chaque étape de leur action : apport d’expertise dans les phases de diagnostic des impacts du changement climatique, définition de stratégies et de programmes d’actions, accompagnement du changement et assistance à la maîtrise d’ouvrage, réformes institutionnelles et organisationnelles, suivi et évaluation de politiques et projets, accès à la finance climat, recherche & innovation. Le cabinet intervient auprès de bailleurs de fonds (AFD, GIZ, FFEM, Banque Mondiale, etc.), d’organisations internationales (PNUE, PNUD, FAO, Green Climate Fund), de gouvernements et d’agences nationales (ADEME, Agences de l’Eau, OFB, Ministères de l’Ecologie), de collectivités locales (Métropole Aix-Marseille, Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise) et d’entreprises privées.Basé à Marseille, le cabinet Acterra emploie 8 personnes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 1,2 million d’euros, en progression constante depuis sa création.Un rapprochement synonyme de synergie, de complémentarité et d’engagementTout en restant une entité indépendante, pilotée par son dirigeant actuel, Stéphane Simonet, Acterra rejoindra Ingérop Méditerranée, dont le siège est également basé à Marseille, faisant jouer de ce fait pleinement la synergie et la complémentarité des équipes.L’expertise de l’entreprise viendra naturellement irriguer l’ensemble des projets portés par Ingérop dans ses différentes missions et activités (bâtiment, eau, énergie, industrie, infrastructures & mobilité, transport, ville) et permettra ainsi à Acterra d’élargir son champ d’action. En effet, la capacité d’adaptation et de résilience au changement climatique est un enjeu primordial aujourd’hui, quel que soit le projet - public ou privé, son échelle - locale à internationale, ou la nature de la mission confiée.Enfin, Acterra renforcera le savoir-faire d’Ingérop en matière de recherche et de développement de services climatiques, comme de formation, pour renforcer l’expertise de l’ensemble des collaborateurs et clients du groupe.« Je me réjouis de ce rapprochement avec le cabinet Acterra, qui s’inscrit parfaitement dans notre vision stratégique 2025. En effet, les enjeux liés au changement climatique sont aujourd’hui au cœur des préoccupations de tous nos clients et des projets que nous portons. L’expertise des équipes d’Acterra et la reconnaissance de leur savoir-faire au niveau international sont pour nous de véritables atouts pour l’avenir. », précise Yves Metz, président d’Ingérop.Pour Stéphane Simonet, dirigeant du Cabinet Acterra: « Acterra a connu ces dernières années une croissance importante de ses activités en France comme à l’international. Le rapprochement avec Ingérop va nous permettre de poursuivre ce développement et d’enrichir notre gamme de services et de solutions grâce aux synergies créées avec les différentes entités du groupe. Il s’agit donc pour nous de la bonne décision, au regard de l’urgence climatique et des besoins en constante évolution de nos clients, et du bon partenaire, dont la stratégie, les valeurs et le modèle de gouvernance s’inscrivent pleinement dans notre vision entrepreneuriale. »
Il y a 3 ans et 54 jours

EDF lance un "plan hydrogène" pour devenir un des leaders européens du secteur d'ici 2030

EDF a lancé le 13 avrili un "plan hydrogène" pour devenir "un des leaders" de la production d'hydrogène bas carbone en Europe d'ici 2030, moyennant un investissement de deux à trois milliards d'euros. (Photo : la station AuxHYGen, à Auxerre © EDF)
Il y a 3 ans et 54 jours

Sur les routes de la mobilité électrique

Le boom du marché des véhicules électriques accélère le déploiement du réseau de bornes de recharge, partout où la voiture individuelle circule en masse : les grands axes autoroutiers, les parkings publics, les garages résidentiels, et jusqu’aux portes des hypermarchés. A côté des compagnies pétrolières ou des grands énergéticiens, de nouveaux acteurs émergent.
Il y a 3 ans et 54 jours

Le négoce bois-panneaux à l’orée de la crise

La demande est forte, mais les hausses de prix oscillent entre 20 et 110 % en ce début d’année 2022, selon les produits et les essences. De quoi freiner la demande, craignent les négociants en bois-panneaux, qui observent des premiers signaux de ralentissement.
Il y a 3 ans et 54 jours

L'architecte Jean-Michel Wilmotte dessine la Maison virtuelle de l’Ukraine

La Cité internationale ne dispose pas d’une Maison de l’Ukraine mais, pour offrir à ces personnes les meilleures conditions d’accueil, elle a demandé à l’architecte Jean-Michel Wilmotte d’imaginer une Maison virtuelle de l’Ukraine. Ce projet, hautement symbolique mais ancré dans la réalité, vise trois objectifs : offrir aux étudiants, chercheurs et universitaires un logement au sein des 43 maisons que compte le campus, les accompagner tout au long de leur séjour et préparer l’avenir de la jeunesse et de la communauté universitaire ukrainienne. Afin de financer ce projet, la Cité internationale lance une campagne d’appel aux dons, une vente en NFT de 3 dessins de Jean-Michel Wilmotte ainsi qu’une vente aux enchères chez Sotheby’s des dessins et d’une œuvre conçue par Jean-Michel Wilmotte.Une Maison virtuelle de l’Ukraine pour accueillir les talents de demain, accompagner leur réussite et préparer leur avenirAccueillir les talents de demainPremier site d’accueil des étudiants et chercheurs internationaux à Paris depuis bientôt 100 ans, la Cité internationale universitaire de Paris est solidaire du peuple ukrainien. Il n’existe pas de Maison de l’Ukraine sur le campus, mais le projet de Maison virtuelle de l’Ukraine permet de pallier effectivement cette absence. Grâce à ce projet, d’ici le mois de juin 2022, des étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre seront accueillis au fil de l’eau dans les chambres qui se libèreront sur le campus puis, à compter de la rentrée 2022, ils le seront dans des hébergements réservés au sein des 43 maisons du campus.Accompagner leur réussiteLes étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre seront accompagnés dans leurs démarches. Ils pourront bénéficier gratuitement de toute notre offre d’accompagnement : soutien financier, social, psychologique, médical et linguistique. Ils pourront également trouver un appui dans l’offre culturelle et artistique proposée sur le campus. Ils partageront la vie quotidienne de près de 7 000 résidents de 150 nationalités. En lien avec les universités et les grandes écoles franciliennes, nous accompagnerons également les étudiants ukrainiens logés dans d’autres résidences en Île-de-France pour constituer une communauté ukrainienne bien réelle mais symboliquement réunie sous cette bannière de la maison de l’Ukraine. La Cité internationale se place ainsi en pivot de l’accueil en lien avec l’opérateur Campus France, les Crous et les établissements d’enseignement supérieurs franciliens.Protéger et préparer leur avenirLa Maison virtuelle de l’Ukraine symbolise l’espoir d’un renouveau fondé sur la connaissance et les valeurs de tolérance. Elle permettra de préserver l’avenir des étudiants, chercheurs et universitaires en exil dans une perspective de moyen terme : préserver la jeunesse et la communauté universitaire et académique ukrainienne. L’université ukrainienne ne doit pas être sacrifiée et toute une génération d’étudiants venant de ce pays meurtri doit retrouver sa place au milieu de la jeunesse du monde et de ce campus international unique chargé d’histoire qu’est la Cité internationale universitaire de Paris. Le talent de Jean-Michel Wilmotte au service d’une œuvre collectiveL’architecte Jean-Michel Wilmotte a accepté de participer à ce projet innovant et d’accompagner la Cité internationale, haut lieu architectural chargé d’histoire, dont il partage l’ambition d’accompagner et de préparer l’avenir de la communauté universitaire et académique ukrainienne en pariant sur la jeunesse, le savoir et la raison.L’agence Wilmotte & Associés a imaginé un pavillon, réminiscence de l’architecture constructiviste, dont les volumes et l’utilisation des matériaux rappellent le drapeau ukrainien. Cette œuvre numérique est aussi une façon de mettre en avant l’art et la culture comme réponse au fracas et aux destructions de la guerre. Trois œuvres ont été dessinées : la façade de la maison, une chambre et un espace collectif avec un piano.Une campagne d’appel aux dons, une vente en NFT et aux enchèresPour concrétiser son projet, la Cité internationale lance :Le 19 avril une campagne d’appel aux dons et une vente en NFT des 3 dessins de Jean-Michel Wilmotte,Le 9 juin une vente aux enchères chez Sotheby’s France, Europe et New-York des 3 dessins et d’une œuvre conçue par Jean-Michel Wilmotte.Les fonds recueillis permettront d’héberger jusqu’à 500 étudiants, chercheurs et universitaires touchés par la guerre en Ukraine dans les 43 maisons du campus, de les accompagner tout au long de leur séjour (aides administratives, suivi médical et psychologique, apprentissage du français, offre culturelle…) et de constituer un fonds d’aide d’urgence. Ce dispositif s’adresse également aux résidents ukrainiens présents sur le campus au moment du déclenchement de la guerre et à leurs familles proches qui les auront rejoints.Faire un don ou acheter une œuvre en NFT : maisondelukraine.fr
Il y a 3 ans et 54 jours

Isolation biosourcée : levée de fonds pour Gramitherm

Le fabricant de panneaux isolants à base d'herbe de prairie annonce un tour de table et un nouvel actionnaire de référence.
Il y a 3 ans et 55 jours

Comment stocker vos marchandises et entreposer vos machines ?

Le désordre peut s’installer très vite lorsqu’on ne prête pas attention aux systèmes de stockage des marchandises dans une entreprise. En effet, le flux des produits à vendre mélangé avec les stocks ainsi que les machines de production vont devenir ingérables si on ne choisit pas une méthode qui s’adapte à nos produits. L’espace de stockage doit être facile d’accès et bien organisé pour pouvoir optimiser au maximum son exploitation. Quels sont donc les méthodes de stockage de marchandises et les systèmes utilisés pour entreposer les machines ? Les différents types de méthodes pour stocker les marchandises Un espace se doit d’être bien organisé pour que son exploitation soit pratique et opérationnelle. Pour y arriver, il faut prendre en compte la nature des produits, leur importance et leurs caractéristiques. –      La méthode de stockage ABC Il s’agit d’une technique de gestion de stock qui va mettre de l’ordre dans un entrepôt par l’intermédiaire du classement des produits par leur degré d’importance. Ainsi, les marchandises seront catégorisées en 3 classes à savoir A, B et C. Les marchandises qui sont dans la classe A sont celles qui ont le plus de valeur, pendant que la classe B renferme la valeur moyenne et la classe C celles de moindre valeur. Pour que la chaîne logistique soit efficace, il faut que la méthode de stockage suive certaines règles. Entre autres, les marchandises dans la classe A, les plus demandées doivent être placées dans les rayons qui sont au milieu de l’entrepôt. Celles qui sont dans la classe B ou C peuvent être sur le côté ou en arrière-plan. Par la suite, les produits les plus importants doivent être placés le plus proche des entrées et des sorties. Ceci va permettre de diminuer les va-et-vient et va améliorer le flux de marchandises. –      Les méthodes de stockage LIFO et FIFO Notons que l’acronyme FIFO signifie First In First Out. Ce qui veut dire « premier entré, premier sorti ». Le principe est de gérer le système de rayonnage de telle sorte que les marchandises arrivent d’un côté et sont prélevées de l’autre côté des rayons. Il s’agit donc d’une méthode qui respecte l’ordre d’arrivée des produits. Ce qui rend ce système idéal pour gérer les produits comestibles. Pour avoir plus de rapidité, il est possible d’avoir une manutention en double accès c’est-à-dire que l’accès aux produits peut s’effectuer des deux côtés du rayon, à savoir l’entrée et la sortie. Quant au système LIFO, le principe est tout le contraire de FIFO. Notons d’abord que LIFO veut dire Last In, First Out. Ainsi, les derniers arrivés sont les premiers à sortir. Ce système est adapté pour les produits qui ne périssent pas et qui n’ont pas de date de limite de consommation. Il va permettre de limiter l’empilement des marchandises. Les différents types de rayonnages dans les bâtiments de stockage Le système de stockage par l’intermédiaire des rayonnages permet d’optimiser l’espace et d’exploiter chaque mètre carré disponible. Cependant, il existe plusieurs types de rayonnages en fonction des dimensions et des rotations des produits. Le système est également choisi en fonction du type de bâtiment, si il est démontable comme les tentes industrielles ou un bâtiment en dur équipé logistiquement. Ainsi, pour un stockage industriel, le choix va se faire entre le système à accès direct et le système compact en prenant en compte le nombre de références avec la quantité de produits pour chaque référence et la fréquence du flux. –      Le système de rayonnage à accès direct Les rayonnages à accès direct bénéficient d’un accès facile car les produits de base ou les produits récupérés fréquemment sont placés dans les allées de travail. Sauf que, ce système va rapidement encombrer les rayons principaux en cas d’une gestion de stock non maitrisée. Par ailleurs, ce type de système comprend trois catégories de rayonnages. –      Le rack à palettes qui peut être à simple ou à double profondeur : il s’agit d’un système de stockage pratique que ce soit pour un entrepôt de petite, de moyenne ou de grande taille. En effet, les racks à palettes peuvent s’adapter à n’importe quelle charge et à n’importe quel volume de produits. –      Le rayonnage qui est sur des bases mobiles : la mobilité est acquise par l’intermédiaire des rails. Aussi, les rayons sont équipés de moteurs avec un dispositif de contrôle pour sécuriser le déplacement des racks. Ce système est surtout employé dans les entrepôts frigorifiques. –      Les rayonnages cantilever: il s’agit du système utilisé pour stocker les machines industrielles dans les grands bâtiments de stockage. En fait, les rayons sont composés de colonnes où des bras en porte à faux facilement emboitables se fixent pour pouvoir supporter le poids des charges importantes. Ces derniers vont permettre aux rayons d’accueillir des tuyaux, des profilés en métal ou des machines surdimensionnés. Ce système est utilisé par les entreprises dans le secteur de l’automobile ou dans la fabrication des machines industrielles et des pièces détachées. –      Le système de rayonnage compact Ce système de stockage va permettre de disposer d’une plus grande capacité de stockage par rapport au système à accès direct. Ainsi, on peut distinguer le rayonnage drive-in ou drive-through qui consiste à introduire une allée dans les rayonnages pour permettre aux chariots élévateurs de déposer les charges. Ces allées comportent des rails pour faciliter le va-et-vient des machines. Ensuite, il y a les rayonnages push-back qui consistent à incliner légèrement les canaux de stockage pour que le retrait des palettes se fasse par la gravité. En effet, la partie en avant est construite avec une hauteur plus faible. D’autre part, le rayonnage avec le système Pallet Shuttle assure le chargement et le déchargement des palettes avec une navette motorisée. D’un autre côté, le rayonnage dynamique se caractérise par des canaux à rouleaux qui sont légèrement inclinés pour faciliter le déplacement des palettes. Même si celui-ci se fait suivant la gravité, la vitesse peut être contrôlée. Enfin, il est possible d’automatiser les différents types de rayonnages par l’intermédiaire des transstockeurs. Il s’agit d’utiliser des navettes de transfert placées à chaque niveau de rayon pour augmenter la fréquence du flux des marchandises.
Il y a 3 ans et 56 jours

Succès du 11e Forum International Bois Construction

Avec pour objectif d’être une nouvelle fois au plus près de l’actualité constructive de la filière bois et biosourcée, et des enjeux environnementaux, la 11e édition du Forum International Bois Construction, qui s’est déroulée du 6 au 8 avril 2022 à Epinal et à Nancy, a été un véritable succès. Ce rendez-vous annuel de la filière bois a rassemblé plus de 4000 participants, doublant ainsi la fréquentation de sa dernière édition du Grand Est, en 2019. Pendant 3 jours, le Forum a été rythmé par plus de 160 conférences, 4 expositions majeures et un salon qui a réuni plus de 150 exposants, répartis dans les 3 halls du Centre Prouvé de Nancy. Grâce au soutien de l’ADEME, le Forum Bois Construction s’affirme comme le premier Forum éco-conçu de par sa scénographie en bois de France, sa table de replantation et la réduction continue de ses émissions de carbone. Le 11e Forum Bois Construction a réussi à réduire son empreinte carbone par rapport à celle de l’édition parisienne de 2021, atteignant ainsi 49 teq CO2. Les émissions incompressibles seront quant à elles neutralisées par le financement de la plantation de 2 000 arbres sur la parcelle de La Chapelle-aux-Bois, située dans la forêt d’exception de Darney-la-Vôge près d’Epinal et qui a été dévastée par les scolytes. Retrouvez toutes les vidéos tournées par l’équipe Batijournal TV lors de l’événement… Photo : Jad Sylla – FBC Cet article Succès du 11e Forum International Bois Construction est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 56 jours

Architecture en bois et nature pour le siège social d’ASI Reisen

L’entreprise ASI Reisen (Alpin-Schule Innsbruck), spécialiste des vacances écologiques actives et des voyages d’aventures, propose à ses clients un programme alternatif à mille lieues de l’« overtourisme » et de l’industrie des croisières. Afin de communiquer ces valeurs même à l’extérieur, le cabinet international d’architectes Snøhetta a conçu un bâtiment en bois original pour le siège social de l’entreprise à Natters. ASI Reisen s’est installé dans un coin tranquille au beau milieu de la forêt et des champs, littéralement bien nommé « Au calme ». L’intérieur du bâtiment prolonge cette tranquillité promise. Les concepteurs ont habillé les plafonds avec des panneaux acoustiques Ligno® Acoustique light. Les espaces « open office » généreux sont ainsi préservés du bruit et du stress. Le profil irrégulier « nature » des panneaux ennoblit l’espace intérieur avec une surface de lattes esthétique en sapin blanc clair. Les fenêtres généreuses offrent une vue imprenable sur la forêt et les montagnes du Tyrol. Les clients et les visiteurs sont accueillis dans le Base Camp, un hall d’entrée représentatif sur deux étages. La partie centrale de la zone de bureaux s’élève sur plusieurs étages à travers des galeries ouvertes. Elle comprend des espaces de travail individuels, des niches de réunions, une pièce de repos et une cafétéria. Son intérieur à la conception essentiellement ouverte offre au bâtiment une grande flexibilité aux besoins futurs. La façade en bois utilise une méthode de finition issue du Japon. La technique Shou Sugi Ban (Yakisugi) conserve le bois grâce à la carbonisation. Le bois clair des espaces intérieurs forme ainsi un contraste élégant avec la façade sombre. Photo : Lignotrend Maître d’ouvrage : ASI Reisen – Alpinschule Innsbruck GmbH Maîtrise d’œuvre : Cabinet d’architectes Snøhetta, Osl
Il y a 3 ans et 56 jours

Antoine THEBAULT prend la présidence du groupe familial

Le Groupe THEBAULT, ETI industrielle familiale française spécialiste des panneaux de contreplaqué en Pin Maritime, Peuplier et Okoumé, annonce la nomination d’Antoine THEBAULT à la présidence du groupe. Antoine THEBAULT, petit-fils du fondateur, représente la 3ème génération à la direction de l’entreprise familiale. A 42 ans, diplômé de l’école d’ingénieurs ESITC de Paris, il a occupé, pendant 14 années, des fonctions d’encadrement dans des groupes internationaux du BTP comme EIFFAGE puis NGE. En 2016, il rejoint le groupe familial alors dirigé par son père Jean-Charles THEBAULT et ses deux oncles Benoit et Henri-Jean THEBAULT. Après un parcours d’intégration à différents postes au sein du groupe, il prend la direction du site de fabrication de contreplaqués Pin Maritime de Solférino (40) pendant deux années, participe au déploiement de l’unité de Bois Déroulés de Champagne de Marigny-le-Châtel (10) avant d’intégrer la direction opérationnelle du groupe en 2020 à Magné (79).
Il y a 3 ans et 56 jours

En Normandie, les transports en commun passent au vert avec l'essor du BioGNV

En 2021, la production de gaz vert « Made in Normandie » prend un nouvel élan avec l'essor du réseau de méthaniseurs : à ce jour, 19 unités injectent dans les réseaux et contribuent à desservir 24 stations d'avitaillement en GNV/BioGNV. Et ces chiffres devraient doubler en 2022 ! A l'occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité, GRDF en Normandie dresse un état des lieux de cette révolution verte dans les transports normands. GRDF soutient la révolution verte des transports normands Aujourd'hui, un bus sur quatre vendu en France circule au GNV/bioGNV. Les collectivités normandes plébiscitent largement ce carburant pour verdir leurs flottes de bus. Cette année, par exemple, Caen la Mer et Le Havre ont respectivement commandé 200 et 55 bus fonctionnant au GNV pour renouveler leur parc de véhicules de transports en commun. A Caen, la mise en service des premiers bus GNV est effective depuis septembre. A Argentan dans l'Orne, première agglomération normande autonome en été en gaz vert depuis l'année dernière, les transports publics se modernisent. En charge de la compétence mobilité depuis le 1er juillet 2021, Argentan Intercom a mis en service ses trois premiers bus au GNV le 30 août. « Nous avons investi sur le bus au GNV. C'est plus propre, avec un carburant produit localement, et c'est un moyen non négligeable de faire des économies. Par rapport au gazole, nous faisons 36 % d'économies sur le coût du carburant. » explique Frédéric Leveillé, Président de l'intercommunalité.En Normandie, 15 stations privées et 9 stations publiques d'avitaillement sont d'ores et déjà opérationnelles, une dizaine de nouvelles stations est en cours d'étude pour renforcer la demande La mise en service de stations d'avitaillement se multiplie dans la région pour suivre la montée en puissance de ce carburant alternatif. Récemment, une nouvelle station multi-énergies (gaz, hydrogène, électricité) au sud d'Evreux (à la croisée de la N154 et N13, un carrefour logistique important dans le département) a vu le jour. LE SDEM Syndicat d'Energies de la Manche a aussi en projet une station GNV/bioGNV pour alimenter les transporteurs de l'agglomération de Carentan les Marais (zone élargie de la baie du cotentin : Carentan, Isigny, Sainte-Mère-Eglise, etc.) En Normandie, 19 unités de méthanisation injectent déjà dans les réseaux GRDF, et une quarantaine de projets devrait voir le jour en 2022 ! Le bioGNV est obtenu par la méthanisation de déchets organiques divers et parfois combinés : ordures ménagères, boues des stations d'épuration, produits agricoles et tontes des espaces verts... Tous les véhicules GNV sont compatibles avec le BioGNV, ce qui permet une interchangeabilité simple. C'est une énergie locale et renouvelable. A ce jour, la Normandie compte 19 méthaniseurs en injection. En 2022, ce réseau devrait connaitre une forte croissance avec 40 nouveaux projets, en partenariat avec les agriculteurs locaux.Pour Aymeric Cotrel, Directeur GRDF en Normandie : « L'agriculture joue un rôle essentiel dans la production d'énergie et particulièrement en ce qui concerne la méthanisation où plus de 90% de la production est issue du monde agricole. Cette filière est indispensable pour la transition écologique du territoire normand. La méthanisation crée une passerelle entre le monde agricole et le monde urbain. En approvisionnant les véhicules bien sûr, mais aussi en créant de la ressource énergétique pour injecter du gaz pour chauffer les foyers ou les équipements publics. Nous accompagnons quotidiennement les agriculteurs dans cette diversification de leur métier. »Mathieu Deschamps, agriculteur-méthaniseur, bientôt « avitailleur »Niché dans un petit village de Seine Maritime à Cléville, Mathieu Deschamps éleveur, est aussi méthaniseur depuis 10 ans. Le biométhane que son unité produit, est injecté dans les réseaux de GRDF depuis juin 2021 et dessert l'équivalent de la consommation annuelle de 2 000 logements ou de 100 bus roulant au GNV. Convaincu par les avantages de cette énergie verte, l'agriculteur envisage de créer une station d'avitaillement avec des partenaires à quelques kilomètres de son site de méthanisation. Ce projet devrait voir le jour à l'automne prochain. « Notre démarche est centrée sur l'économie circulaire et la production locale. Ce projet de point d'avitaillement nous permet d'ancrer notre activité de méthanisation localement. »
Il y a 3 ans et 56 jours

Démanteler les éoliennes ? Plutôt "accélérer" la transition, estime le président d'Engie

"L'enjeu aujourd'hui, ce n'est pas de ralentir la transition énergétique et encore moins de partir en marche arrière, c'est au contraire d'accélérer", a-t-il répondu à un actionnaire l'interrogeant sur "le démantèlement des éoliennes" prôné par la candidate d'extrême droite, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle de l'entreprise."L'idée qu'on puisse démanteler des éoliennes lorsqu'elles sont en fin de vie ça fait partie de nos obligations de le faire, sinon ça me paraît plutôt une forme d'aberration", a déclaré M. Clamadieu."Il faut que nos projets de développements renouvelables s'intègrent dans leur environnement local, mais je pense que la priorité pour nous, c'est vraiment d'avancer ; le nous étant Engie mais aussi la France et l'Europe", a conclu le dirigeant, dont le groupe est désormais un acteur important des énergies renouvelables. La candidate d'extrême droite et finaliste de l'élection présidentielle propose dans son programme "un moratoire sur la construction de toute nouvelle éolienne, sur terre ou mer", tandis que leur démantèlement serait "engagé progressivement".
Il y a 3 ans et 56 jours

Bercy-Charenton : François Leclercq réconcilie la majorité parisienne

URBANISME. C'est une majorité municipale unie qui a présenté, le 21 avril, les grandes orientations d'un projet Bercy-Charenton "entièrement revu" avec l'aide de l'agence François Leclercq Associés. Cette enclave au sud-est de la capitale voit sa programmation divisée par deux.
Il y a 3 ans et 56 jours

Un nouveau directeur des opérations pour Wicona France

La marque, filiale du groupe Hydro, choisit la promotion interne pour la direction des opérations en France.
Il y a 3 ans et 57 jours

Journée de la Terre : selon une nouvelle étude, 1 Français sur 5 est climatosceptique

Dans le même temps, l’environnement, supposé être l’une des préoccupations majeures des Français (sondage Elabe), n’a été que peu abordé dans le cadre des débats à la Présidentielle. Si certains experts évoquent une forme de déni collectif sur le sujet, d’autres une méconnaissance persistante ou encore un enjeu tellement intériorisé qu’il ne représenterait plus véritablement une bataille à mener, qu’en est-il réellement ? L’urgence climatique est-elle perçue comme telle par les Français ? Sont-ils prêts à changer ou pensent-ils qu’il est simplement trop tard et qu’il faudra « faire avec » ? Décryptage de l’étude OpinionWay réalisée pour PrimesEnergie.fr, principal financeur privé de la transition énergétique.« Nous entendons régulièrement une petite musique qui nous raconte que l’enjeu climatique est désormais intégré par le plus grand nombre, les résultats de l’étude nous montrent que ce n’est pas tout à fait vrai. Non seulement 1 Français sur 5 ne croit pas au réchauffement climatique, mais parmi les autres, la moitié ne semble pas prendre la mesure du défi qui nous attend », constate Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergie.fr.« Une part significative des répondants ne fait pas de lien direct entre le dérèglement climatique et les thématiques sociales et pourtant, les périodes de sècheresse de plus en plus intense en France et dans le monde, comme actuellement dans l'Ouest des Etats-Unis, vont avoir des conséquences directes sur la production alimentaire et donc générer ou renforcer une inflation préexistante. Opposer la lutte pour le climat aux enjeux sociaux est un contresens total, le niveau de réchauffement sur lequel nous pouvons agir aujourd’hui va totalement conditionner l’ensemble des autres sujets jugés plus prioritaires par la majorité des Français ».1 Français sur 5 est climatosceptique21% des Français sont climatosceptiques avec des différences très sensibles selon la région et l’âge.Les habitants du Sud-Est, particulièrement confrontés à des phénomènes météorologiques extrêmes ne sont « que » 18% à ne pas croire au réchauffement climatique. Une proportion qui monte à 26% soit plus d’1 Français sur 4 dans le Nord-Ouest du pays.Les plus climatosceptiques (25%) vivent dans des communes de 2 000 à 20 000 habitants contre 20% dans les zones rurales et 18% en région parisienne. Le critère de l’âge est le plus déterminant avec des écarts de 15 points entre les plus climatosceptiques (29% des 35-49 ans) et les moins climatosceptiques (14% des + de 65 ans). En revanche pas de différence significative entre les femmes et les hommes (respectivement 21% et 20%).Conflit générationnel ?Si une majorité de Français (79%) ne doutent pas du réchauffement du climat, ils sont toutefois 63% à considérer qu’il y a des sujets plus prioritaires (emploi, sécurité, pouvoir d’achat, santé). A nouveau, le critère le plus déterminant pour observer des différences de perception est générationnel avec 71% des 35-49 ans qui considèrent que d’autres sujets sont prioritaires contre 52% des 18-25 ans, soit près de 20 points d’écart.Lutter pour le climat… sans changer nos modes de vie ?Par ailleurs, 75% considèrent qu’il est possible de concilier lutte pour le climat, croissance économique et mode de vie des pays développés en réalisant des économies d’énergie. A nouveau, les 35-49 ans sont les plus enclins à penser cela possible (81% contre 70% chez 25-34 ans et chez les 50 – 64 ans).Dans le même temps, près de la moitié des Français (47% des personnes interrogées) pensent qu’il est trop tard pour inverser le cours du réchauffement climatique et même 57% pour les 35-49 ans.A contrario, 44% des jeunes de 18 à 24 ans et seulement 39% des + de 65 ans pensent qu’il est trop tard. Les plus jeunes et les plus anciens se rejoignent dans une forme d’optimisme.Méthodologie : étude et analyse réalisée au 1er trimestre 2022 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1022 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 3 ans et 57 jours

Présidentielles : qui est le plus eco-responsable ?

En chiffrant le poids carbone de chaque mesure, elle fait apparaître l’influence déterminante du choix pro-nucléaire des candidats, et les lacunes de Marine Le Pen dans les autres domaines. Son choix de privilégier le pouvoir d’achat n'intègre pas l’impératif de décarbonation.En matière d’énergie nucléaire, les deux candidats font le choix de nouveaux réacteurs pour accélérer la décarbonation, avec un léger avantage pour Marine Le Pen: le programme d'Emmanuel Macron prévoit 6 nouveaux réacteurs pour économiser 32 Mt CO2 éq par an, soit de 7% de l’empreinte totale de la France, contre 10 nouveaux réacteurs pour Marine Le Pen, et une économie potentielle 54 Mt CO2 éq par an, soit 12% de l’empreinte nationale annuelle une fois les centrales actives.En matière de renouvelables, Marine Le Pen recule sur les éoliennes, avec un excès potentiel de 6 Mt CO2 éq de plus par an, soit 1,5% de l’empreinte nationale annuelle, alors qu'Emmanuel Macron propose de poursuivre leur développement.En matière d’énergies fossiles, Emmanuel Macron propose la fin du charbon, pour une économie potentielle de 14 Mt CO2 éq par an, ce qui représente 3,2% de l’empreinte nationale annuelle. Marine Le Pen ne s’engage pas.Pour décarboner l’industrie, Emmanuel Macron propose un investissement de plus de 5 milliards d’euros, qui ferait économiser 5 Mt CO2 éq, soit 1,1% de l’empreinte carbone annuelle. Mme Le Pen ne se prononce pas sur le sujet.Pour réduire les émissions des transports, Emmanuel Macron et Marine Le Pen souhaitent développer les technologies hydrogène. Cette dernière propose de remonter la limite de vitesse à 90 km/h, ce qui engendrerait des émissions estimées à 0,4 Mt CO2 éq, soit 0,1% de l’empreinte carbone annuelle de la France.En matière de logement, les deux programmes manquent de précision pour bien chiffrer l’impact, même si Emmanuel Macron avance plus d'objectifs sur la rénovation des logements, et que Marine Le Pen évoque simplement un prêt d’aide à la rénovation.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "La campagne présidentielle est encore une occasion manquée de sensibiliser les Français aux enjeux climatiques qui assombrissent pourtant leur avenir. Dans son sixième rapport paru le 4 avril 2022, le GIEC a présenté une feuille de route complète des actions à mettre en œuvre dès à présent, pour limiter efficacement le réchauffement à 1.5° degrés."Malgré la clarté des propositions et l’urgence, les discussions sur le climat n’ont représenté que 2,7% du temps de parole des candidats. Stratégie délibérée ou faible niveau de conscience, les candidats n’ont pas souhaité utiliser ce temps de débat privilégié pour sensibiliser leurs électeurs. Il ne reste que peu d’études qui ont tenté d’évaluer l’impact climatique des propositions des candidats.Pour Alexis Normand, CEO de Greenly : "Les experts climats de Greenly ont souhaité pallier ce manque d’information en chiffrant les propositions des candidats du second tour. L’étude mesure l’impact des propositions des candidats par secteur, au regard de la trajectoire sectorielle prescrites par GIEC et des recommandations."Le GIEC évoque une fenêtre de tir de trois ans pour agir avant que l’objectif des 1.5° devienne inatteignable. Les programmes des candidats sont-ils de taille pour affronter le problème majeur de ce siècle ?MéthodologieCet exercice de chiffrage s’est concentré sur les propositions les plus précises, en donnant des ordres de grandeur étayés par des hypothèses scientifiques, sur l’impact estimé pour chacun des secteurs les plus émissifs : Énergie, Industrie, Transports, Construction/Logements.