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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 72 jours

Demathieu Bard : Un projet de plus pour le Grand Paris Express

Chantier de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94). [©Demathieu Bard] Demathieu Bard, via sa filiale Demathieu Bard Bâtiment Ile-de-France, a remporté le marché d’aménagement de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94) pour la société du Grand Paris. Construite à 35 m de profondeur, la gare est implantée sur le tronçon de la ligne 15. A une dizaine de km du Centre d’Exploitation (CE), elle se situe à Champigny-sur-Marne (94). Le périmètre de ce marché comprend ainsi la réalisation du gros œuvre. Le groupe assurera aussi les travaux de l’enveloppe et de l’aménagement intérieur. Le projet s’élève à un montant de 27,3 M€. Et débutera en fin d’année pour une mise en service fin 2025. L’implication de Demathieu Bard Conçue par le cabinet d’architecture Valode et Pistre, la gare du Vert de Maisons dispose d’un puits de lumière qui s’élargit au fur et à mesure de la descente pour évoquer les anciennes carrières de calcaire de Maisons-Alfort. Ce rappel se matérialise par un parement en béton blanc de 4 000 m². Par ailleurs, la présence de la Seine impacte le projet et exige la mise en œuvre d’une congélation des sols1. Lire aussi : Accord décarboné entre Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement Cette technique sera alors exécutée avant la réalisation des terrassements en taupe et avant la mise en place de mesures anti-crues en phase chantier et de barrières anti-inondations. Avec ce projet, Demathieu Bard Construction montre son implication dans le Grand Paris Express. En témoignent les équipes du groupe qui réalisent la future ligne 17, les gares d’Orly et du Bourget. De plus, ce nouveau projet remporté affirme l’intérêt de Demathieu Bard sur les marchés à forts enjeux pour les territoires et à fortes contraintes techniques. 1 La congélation des sols consiste à transformer l’eau du sol en glace. Assurant ainsi une étanchéité et une résistance de la zone à traiter.
Il y a 3 ans et 72 jours

Silence, Izy Silence, Silencio et Compactéo Silence

 La ventilation ultra-silencieuse Autogyre    Dans tout logement, il est indispensable de créer une aération permanente pour bénéficier d’une bonne qualité de l’air intérieur et assurer un confort optimal aux habitants. Les fumées, les gaz de combustion, les odeurs, les produits ménagers, les moisissures, les bactéries… polluent l’air au quotidien, détériorent le bâti et nuisent à […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Accélérer le développement de la PAC hybride, une solution méconnue pour décarboner le bâtiment

L’occasion pour ces deux acteurs de rappeler les trois chantiers clés concernant le gaz dans le bâtiment pour atteindre la neutralité carbone à 2050 : la diminution drastique (de l’ordre de 60%) des consommations de gaz, le verdissement du gaz pour atteindre 100% de gaz renouvelable et le développement accéléré de la pompe à chaleur (PAC) hybride afin de limiter la pointe électrique hivernale. « Alors que la décarbonation dans le bâtiment est systématiquement associée à l’électrification massive des usages, il est urgent de rappeler que la France est le pays d’Europe le plus thermosensible électriquement » alerte Bernard Aulagne, Président de Coénove. Ne perdons pas de vue que le gaz, de plus en plus renouvelable, couvre actuellement jusqu’à 40% des besoins de puissance en hiver et que le bâtiment est responsable de 60 à 70% de la pointe électrique hivernale du fait du développement du chauffage électrique. Au-delà du fait que la technologie ne le permette pas dans toutes les configurations de bâtiment, le remplacement systématique des chaudières gaz par des PAC électriques dans les logements aurait donc des conséquences importantes sur l’équilibre offre/demande déjà tendu chaque année à l’approche de l’hiver. Il existe pourtant une solution méconnue, répondant à l’ensemble des enjeux de la transition énergétique en termes de résilience, de flexibilité, de souveraineté, de pouvoir d’achat et d’environnement : la pompe à chaleur hybride. La PAC hybride est d’ailleurs reconnue comme un vecteur indispensable à la réussite de la transition énergétique dans les visions prospectives à 2050 des acteurs majeurs de l’énergie (RTE, ADEME…). Cette solution, compatible avec le développement des énergies renouvelables, et notamment à l’utilisation de biométhane dans la chaudière, apporte aussi des bénéfices immédiats pour l'environnement, avec 30 à 40% de réduction des consommations et jusqu’à 80% des gaz à effets de serre. Elle bénéficie d’aides financières similaires à celles de la PAC électrique pour un service rendu supérieur à l’utilisateur et au système énergétique.Disposant d’une large gamme d’offres fabricants et d’un prix inférieur à celui d’une PAC électrique air-eau pour un confort équivalent, la PAC hybride peut s’appuyer sur une filière déjà opérationnelle : 15.000 entreprises « PG Professionnels Gaz » et 14 000 entreprises qualifiées « RGE PAC » dont plus de 1.000 entreprises d’ores et déjà titulaires de la mention « PAC hybride ».« La PAC hybride, c’est le meilleur des deux mondes pour un choix sans regret. Une solution compétitive qui apporte confort et sécurité d’approvisionnement pour l’utilisateur, indispensable à la résilience du système énergétique français et européen. C’est un équipement écologique qui permet de répondre aux ambitions de la rénovation tout en favorisant l’usage des énergies renouvelables locales » martèle Pascal Housset, Président de UMGCCP-FFB.
Il y a 3 ans et 72 jours

Open Energie facilite l’accès aux aides à la rénovation énergétique

Sur le marché de la rénovation énergétique, on dénombre près d’une dizaine d’aides financières mises en place par l’État ou des organismes publics afin de diminuer sa consommation énergétique. Elles peuvent concerner l’installation de panneaux photovoltaïques, d’une pompe à chaleur ou encore d’un ballon thermodynamique. La difficulté pour les porteurs de projet est de trouver […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Prix des matériaux : l'USH demande un effort partagé avec le négoce et les industriels

Dans un courrier adressé à Jean Castex, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), Emmanuelle Cosse, demande à ce que le négoce et les industriels contribuent à l'effort collectif visant à absorber les hausses de prix générées par la guerre en Ukraine. Elle estime que la situation est "déséquilibrée" et demande à ce que ces deux secteurs soient mis face à leurs responsabilités.
Il y a 3 ans et 72 jours

Le spécialiste français en géothermie Groupe Géotec fait l'acquisition de l'Italien CSI

Après un partenariat d'une quinzaine d'année, le Groupe Géotec finalise en janvier 2022 l’acquisition de CSI, société italienne de géotechnique spécialisée dans les forages profonds ou difficiles d’accès.
Il y a 3 ans et 72 jours

Relier les images aux récits : photo ? montage ?

Les traces fantomatiques du vent, impliquant le mouvement de l’eau ou du feuillage, suffisent généralement à l’évoquer de manière quasi synesthésique. Montage d’un élément narratif ? Chronique-photo d’Erieta Attali. Depuis mes débuts en tant que photographe, j’ai utilisé dans mon travail des éléments narratifs, des dispositifs qui soit créent des ambiances particulières pour susciter une réponse […] L’article Relier les images aux récits : photo ? montage ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 72 jours

Style raffiné et lignes gracieuses pour Casa Farnesina avec les robinets Taormina de Ritmonio

L'intervention reflète la rigueur et la fluidité qui ont toujours constitué la signature stylistique de l'Architecte Dennerlein : le défi de conception était de pouvoir façonner un « tissu brut » de son choix, répondant aux souhaits du propriétaire, un entrepreneur passionné par le nautisme. Dans le projet global, Taormina est le détail qui atteste la grande attention de Dennerlein aux matériaux de qualité, des finitions capables de dicter un nouvel équilibre entre forme et fonctionnalité : la série revisite des éléments classiques dans une touche contemporaine, avec des lignes gracieuses. S'inspirant clairement de la station balnéaire sicilienne enviée dans le monde entier pour son charme et sa beauté, Taormina rehausse le style du projet et incarne la véritable expression du Made in Italy de Ritmonio. Le corps du mitigeur rappelle la forme des colonnes caractéristiques du théâtre antique de Taormina et ses lignes douces font référence aux criques et vagues sinueuses de la mer Méditerranée. Design raffiné également pour l'ensemble de la robinetterie pour baignoire, qui permet une expérience de bien-être à 360 °. Une solution à multiples facettes et polyvalente, conforme aux goûts des propriétaires, respectueuse de l'histoire dans la modernité, adaptée à ceux qui recherchent un style avec un attrait contemporain qui dure dans le temps. De plus, la série fait partie des produits à économie d’eau de Ritmonio, caractérisés par le débit d'eau ECO, inférieur à 9 L / m, pour sensibiliser à une utilisation responsable des ressources environnementales. Des lignes continues et circulaires, des transparences et un apport maximal de lumière naturelle constituent la philosophie de conception de la maison dans son ensemble et rendent le design harmonieux et sophistiqué. Cette âme « coquille » se retrouve également dans les plafonds, sur lesquels sont sculptés de grands plafonds traités à la feuille d'argent pour refléter la lumière et souligner la rondeur de l'ensemble du projet. L'espace de vie se caractérise par la présence de grandes parois vitrées, qui favorisent la transition harmonieuse avec la terrasse adjacente, pour une conception osmotique de l'intérieur-extérieur. Aux murs un papier peint à la texture chaleureuse, qui fait référence à la ligne d'horizon de la mer et rappelle la rayure des coquillages. Le sol est uniforme dans toutes les pièces : un travertin beige, qui traverse tout l'appartement, comme s'il s'agissait d'une seule peau. Le chauffage au sol et le système domotique de dernière génération ne sont que deux des nombreuses fonctionnalités technologiques qui améliorent les performances et le confort de la résidence. Tous les accessoires intérieurs ont été conçus et fabriqués à la main, grâce à un travail de menuiserie de haut niveau : des meubles aux armoires, jusqu'à la cuisine et les portes, dont certaines sont en verre et escamotables, conçues comme des « diaphragmes » de liaison entre un chambre et l'autre. En pensant précisément aux petits espaces d'un bateau, l’architecte. Dennerlein a choisi d'optimiser l'espace : de grandes pilules et armoires agissent comme des ailes pour séparer les fonctions et les environnements. La qualité des matériaux, le souci du détail et l'adaptation du travail se poursuivent également dans la salle de bain, où les finitions sont d'une valeur absolue : la pierre gris foncé embrasse la baignoire, où l'on retrouve un motif grec décoratif taillé en clous de chouette.
Il y a 3 ans et 72 jours

Bieber présente une nouvelle baie vitrée en bois avec ouverture sur l’extérieur

Un système de fermeture unique sur le marché Fabriquée en France, la baie coulissante “Révolution” crée la différence : le vantail coulisse vers l’extérieur, permettant ainsi de renforcer la compression lorsqu’il est fermé. Cette innovation technique garantit une meilleure protection face au vent et aux intempéries pour des performances thermiques exceptionnelles. De plus, l’étanchéité est renforcée au niveau de la chicane grâce au joint central. Un style élégant et personnalisable Avec seulement 8 mm de déboîtement vers l’extérieur, le coulissant “Révolution” sait se faire discret. Ses masses centrales et latérales étroites offrent un clair de vitrage optimal et permettent ainsi de profiter d’un maximum de lumière naturelle. La baie coulissante s’adapte aux différentes configurations, même de grandes dimensions. Il est également possible de choisir une ouverture symétrique ou non pour plus de baie vitrée. Un large éventail de finitions et couleurs est disponible pour personnaliser la baie coulissante “Révolution” selon ses goûts et ses envies.Un grand confort d’utilisation “Révolution” dispose d’un seuil plat qui facilite le passage (il est adapté à tous les publics y compris les personnes à mobilité réduite) et qui offre une esthétique soignée de l’assemblage et de la finition. La manipulation de la baie coulissante est aisée grâce à une grande fluidité de manœuvre. Enfin, c’est un coulissant sécurisé qui inclut une butée de fin de course ainsi qu’une crémone équipée de 4 points de fermeture et de 3 points d’ancrage sur le meneau central.À noter : le coulissant Révolution de Bieber est certifié FCBA.Performances thermiques : A*4 E*9 V*C3 grâce aux joints de frappe placés sur la périphérie du vantail.Uw = 1,3 W/m2.K avec un double vitrageUw = 1,1 W/m2.KDouble vitrage à isolation renforcée en standard :6 – 20 Gaz – 4 Fe,Ug = 1,1 W/m2.KÉpaisseur de vitrage possible :de 24 à 32 mmÉpaisseur du dormant : 149 mm (montants et traverse haute), 183 mm (traverse basse)Épaisseur de l’ouvrant : 68 mmSécurité maximisée :Ferrage haut de gamme, points de fermeture retardataire d’effraction, renforcés par les points d’ancrage dormantClair de vitrage optimal :Masses centrales et latérales étroites
Il y a 3 ans et 72 jours

Calendrier, contenu, travaux : le point sur le futur label RE2020

RÉGLEMENTATION. Les travaux visant à définir le contenu du futur label RE2020 continuent. EnerJ-meeting Paris 2022 a été l'occasion d'établir un point d'étape à ce sujet, en présence des personnes en charge de sa réalisation, comme Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable.
Il y a 3 ans et 72 jours

Le panneau d’isolation thermique en polyuréthane accélère son positionnement sur le marché

C’est une nouvelle année record qu’annonce le SNPU pour le panneau d’isolation en mousse rigide de polyuréthane en 2021. Au total, 31,4 millions de m2 ont été posés en France, tout type de bâtiments et d’applications confondus, soit une augmentation de 15,3 % par rapport à 2019 et à 2020. Des résultats spectaculaires, malgré quelques […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Nouveau projecteur Concord RAIDEN : Un design unique et une qualité d’éclairage premium pour toutes les applications extérieures et sportives

Depuis plus de 50 ans, Concord de Sylvania repousse les limites de la performance pour proposer des solutions d’éclairage à la pointe de l’innovation tant d’un point de vue technique qu’esthétique. Devenue une marque de référence du secteur, elle reste fidèle à sa volonté d’atteindre l’excellence et lance aujourd’hui RAIDEN, une gamme complète de projecteurs […]
Il y a 3 ans et 72 jours

INNOVATION 2022 : Le groupe Aliaxis France et sa marque Nicoll by Aliaxis renforcent leur engagement dans l’économie circulaire en introduisant du PVC bio-sourcé dans leur production

Déjà engagés en faveur de l’économie circulaire avec la charte “Agissons à la source” et un engagement dans l’éco-organisme Valobat, Aliaxis France et sa marque Nicoll by Aliaxis poursuivent leur engagement dans le développement durable et la réduction de leur empreinte carbone en intégrant du PVC bio-sourcé dans leur production. UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE PVC […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Vinci signe pour étendre l'autoroute Athènes-Corinthe-Patras jusqu'à Pyrgos

Olympia Odos, filiale à 29,9% de Vinci Concessions, concessionnaire de l'autoroute reliant Athènes à Corinthe et Patras mise en service en 2017, a signé avec les autorités grecques une extension de la concession portant sur le prolongement de l'autoroute jusqu'à Pyrgos, dans l'ouest du Péloponnèse.Vinci Concessions et ses partenaires, Hochtief PPP Solutions, Avax SA, Aktor Concessions et Gek Terna, seront chargés "de la conception, du financement, de la construction de cette nouvelle section, puis de son exploitation jusqu'en 2044", est-il précisé dans le communiqué diffusé lundi.Le financement du projet, qui représente un investissement de 331 millions d'euros, comportera une contribution de 217 millions d'euros de l'État grec, le solde étant financé par un prêt bancaire à échéance de près de 15 ans, détaille le groupe.En parallèle, Olympia Odos "aura refinancé avec succès ses prêts bancaires existants, pour un montant d'environ 495 millions d'euros", ajoute-t-il. La nouvelle section, qui portera à 544 kilomètres le longueur totale du réseau exploité par Vinci en Grèce, devrait réduire d'environ 40 minutes le temps de trajet entre Patras et Pyrgos, renforcer les connexions avec les ports et faciliter l'accès au site historique de l'ancienne Olympie.
Il y a 3 ans et 72 jours

Des solutions innovantes pour faciliter la pose de carrelages grands formats

La Capeb, l'IRIS-ST et l'OPPBTP présentent les résultats d'un programme d'expérimentations mené sur chantier avec pour objectif d'améliorer les conditions de travail des carreleurs. (©Robotile)
Il y a 3 ans et 72 jours

EDMA acquiert topomesure, distributeur exclusif en France des instruments de mesure de la marque CONDTROL

EDMA étend son offre d’outillage pour les professionnels du BTP avec une large gamme d’instruments de mesure laser et de détection. EDMA a annoncé l’acquisition de la société Topomesure, distributeur  exclusif en France de la marque CONDTROL, l’un des leaders européens de l’instrumentation de mesure, dont le siège est basé en Allemagne et qui propose […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Les street-artistes Lek et Sowat s’exposent à Rueil-Malmaison

Lek et Sowat investissent l’atelier Grognard, à Rueil-Malmaison. [©Maya Angelse] Jusqu’au 3 juillet prochain, l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison (92) accueille l’exposition “Duography”. Une rétrospective dédiée au Street–Art du duo de graffeurs Lek (né en 1971) et Sowat (né en 1978). Ces derniers sont disciples de l’Urbex, ou exploration urbaine, qui consiste à sillonner la ville à la recherche de ruines contemporaines. Tout l’art est de trouver et de créer dans des lieux vierges et abandonnés. Des ruines modernes… Lek et Sowat, un duo depuis 2010 Lek et Sowat travaillent en binôme depuis 2010. Ils repoussent les limites du graffiti traditionnel vers des expérimentations in situ, qui réunissent vidéos, abstractions architecturales et installations éphémères. Créant ainsi une forme moderne de land art urbain. En collaboration avec la galerie photographique parisienne Polka, Lek et Sowat proposent dans l’exposition “Duography” un parcours immersif au cœur de leur travail. Ceci, à travers des photos, des esquisses et des croquis préparatoires, des films en stop motion. Mais aussi à travers des polaroids et des souvenirs ramenés du terrain, des fragments d’expositions et d’installations passées, des artefacts de murs, de toiles et de sculptures. Le tout patiemment collecté au fil des années et mis en scène sur les 650 m2 de l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison, de façon colorée, ludique et rythmée. Dans “Duography”, le public est ainsi invité à déambuler depuis les méandres du Mausolée aux sous-sols du Palais de Tokyo. En passant par le ciel éternellement bleu de la villa Médicis, à Rome. Ou encore, le chantier souterrain du futur Grand Paris de la ligne 14 et le parvis du Centre Pompidou. Toujours plus de lieux inédits Lek et Sowat sont à l’origine du projet “Mausolée”, résidence artistique clandestine et sauvage réalisée dans un supermarché abandonné de 40 000 m2 à Aubervilliers (93). « Lek connaissait très bien ce lieu, où il allait jeune avec ses parents. On y a vécu presque un an en secret. Nous y avons mené en quelque sorte une résidence artistique », se souvient Sowat. Là, ils invitent pendant près d’un an plus de 40 artistes. De ce projet, tenu secret jusqu’en 2012, découlera un livre, un film et une exposition collective. Répondant à l’invitation de Jean de Loisy, l’ancien président du Palais de Tokyo et l’actuel directeur des Beaux-Arts, Lek et Sowat investissent ensuite les sous-sols durant plus d’un an du Palais de Tokyo. Ceci, avec une cinquantaine d’artistes, initiant aux côtés du commissaire d’exposition Hugo Vitrani ce qui deviendra le “Lasco Project”. Fin 2013, à nouveau entourés d’une vingtaine d’artistes, dont Jacques Villeglé, ils réalisent le film “Tracés directs”. Grâce à ce projet, leur œuvre a été la première à rentrer dans la collection permanente du Centre Pompidou provenant d’artistes issus du graffiti. Ils ont également participé à la Tour Paris 13 et au projet des Bains Douches. Lek et Sowat ont été de plus les premiers graffeurs à pouvoir faire l’expérience de la villa Médicis, à Rome de septembre 2015 à août 2016. « Notre projet romain s’articulait autour du tunnelier de la nouvelle ligne 3 du métro. De plus, le mot graffiti vient du latin et on en retrouve déjà à Pompéi. Donc, tout concordait avec notre univers. Pour des raisons politiques, cette rencontre n’a pas eu lieu, mais nous gardions cela dans un coin de notre tête », explique Sowat. Lek & Sowat avec Dem189 et Seth – Mausolée, Paris 2011 [©Chrixcel]Mausolée by Lek & Sowat. [©Yann Skyronka]Underground doesn’t exist anymore par Lek & Sowat & Futura & Mode 2. [©Nicolas Gzeley Le tunnelier : Une expérience grâce à NGE De tous les projets que Lek et Sowat avaient à cœur de réaliser pendant leur année à la villa Médicis, le seul qu’ils n’aient pas pu mener à bien est la peinture d’un tunnelier. Ce n’est qu’en 2018, à la faveur de plusieurs rencontres avec le groupe NGE, et surtout avec Jérôme Jeanjean, directeur administratif et financier des grands projets, que le duo parvient à partir à l’assaut d’un monstre d’acier de 10 m de diamètre pour 100 m de long. « Je suis moi-même collectionneur d’art contemporain urbain. J’ai rencontré Lek et Sowat lors de vernissages par hasard et nous avons sympathisés. Nous nous sommes croisés plusieurs fois. Début 2018, le projet de peinture d’un tunnelier est venu dans la conversation. Et j’ai donc proposé à la direction de NGE un partenariat. J’en ai parlé à Orso Vesperini, notre directeur délégué à l’international et aux grands projets et Olivier Coly et Christophe Denat, alors directeurs des équipes de travaux souterrains », se souvient Jérôme Jeanjean. Et tout ce petit monde a dit « oui » à ce projet qui tenait très à cœur au duo. L’idée était d’offrir une carte blanche aux deux artistes. Seule contrainte : répondre à la charte couleur de la RATP. Ainsi, a débuté l’aventure qui s’est réalisée en plusieurs étapes. « Cela faisait sens pour nous, on retourne à la matrice. Et ce, dans un univers XXL. Et nous aimons tellement le béton », insiste Sowat. Direction l’Allemagne Dans un premier temps, ce projet les a amenés en Allemagne, à Schwanau, dans les hangars du constructeur Herrenknecht où ils ont peint le bouclier et divers éléments du tunnelier S1174 acquis par le groupe NGE. Aidés pour la logistique de l’association Xpo F.M.R. et sa présidente, Olivia Martinetti. Complétée par un lettrage “Subway Art” dessiné par leurs soins, cette première réalisation était à la fois un clin d’œil au livre éponyme de Martha Cooper et Henry Chalfant. Dont la publication dans les années 1980 a favorisé la diffusion de cet art à travers le monde. Mais aussi un hommage aux architectes, ingénieurs et ouvriers qui construisent ces innovations techniques gargantuesques. « Ils ont peint pendant 4 j d’affilée. Quinze j après, tout était prêt pour la livraison sur le site de la ligne 14. Et ça plaisait déjà beaucoup », reprend Jérôme Jeanjean. Koumba par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R. – Puits de Morangis, Paris 2019. [©Nicolas Gzeley]Subway Art Breakthrough par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R., Paris 2020 [©NGE Stéphane Bouquet] Direction la ligne 14 du métro parisien L’aventure s’est poursuivie ensuite en France, sur le chantier du prolongement de la ligne 14, où le tunnelier a été baptisé du prénom de Koumba Larroque, la vice-championne du monde de lutte. Par la réalisation de deux fresques peintes par Lek et Sowat sur les tympans d’entrée et de sortie du tunnelier. A 30 m de profondeur, les deux peintures se sont détruites à mesure que la machine poursuit son chemin dans les entrailles du Grand Paris. « C’est aussi ça le Street-Art, ça peut être éphémère. » Réalisée le 20 juillet 2020, l’ultime étape de ce projet pharaonique, appelé “Breakthrough”, a permis aux deux artistes d’assister en direct à la destruction et l’effondrement de leur travail. « Il y a eu une vraie alchimie, un véritable lien entre Lek, Sowat et NGE. Pour ma part, je pense que notre groupe a permis une réelle liberté d’exécution aux deux artistes. Une fois, la direction convaincue que c’était une bonne idée, elle a foncé », conclut Jérôme Jeanjean. Muriel Carbonnet Exposition présentée jusqu’au 3 juillet 2022Atelier Grognard6 avenue du Château de Malmaison92500 Rueil-MalmaisonTél : 01 47 14 11 63
Il y a 3 ans et 72 jours

Menuiserie aluminium : un marché contre vents et marées

Tensions sur les matières premières, hausse des coûts de transport, prix des énergies, indisponibilité des composants : la filière menuiserie aluminium tient coûte que coûte.
Il y a 3 ans et 72 jours

Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil

Début mars dernier, l’Association française du génie civil (AFGC) a créé la commission Patrimoine et Histoire du génie civil. Ici, le pont de Chazelet. [©François Houssin] « La commission Patrimoine et Histoire du génie civil de l’AFGC a été créée pour valoriser les hommes, les techniques et les matériaux. Mais aussi les ouvrages de génie civil, ainsi que leur histoire. Sans oublier la sauvegarde des ouvrages présentant un intérêt patrimonial », indique Patrick Guiraud, directeur des travaux publics chez Cimbéton, à l’initiative du projet. Et de poursuivre : « Il y avait un vrai besoin. Par le passé, nous avons déjà mené des actions pour sauver notamment de la destruction pure et simple la halle Freyssinet, dans le XIIIe arrondissement de Paris ». A destination des acteurs du patrimoine Bernard Quénée, directeur scientifique de Setec-Lerm, est le président de cette nouvelle commission. Celle-ci est composée d’une vingtaine de membres de l’AFGC et d’experts du patrimoine. C’est une association de conseils et d’expertise, qui met mettre au service des acteurs du patrimoine la richesse et le savoir-faire des adhérents de l’AFGC. Et ce, à destination des acteurs des services du patrimoine. « Nous allons couvrir tous les matériaux, toutes les époques et tout type d’ouvrages, ponts, barrages…. A court terme, le site de l’AFGC va être enrichi de données sur le patrimoine, de nouveaux articles et photos. Puis, dans un second temps, nous allons mettre en avant, lors des prochaines Journées du Patrimoine, en septembre prochain, la sauvegarde du pont de Chazelet, le premier pont en béton armé au monde. Enfin, nous allons organiser une journée technique, début octobre prochain, pour faire connaître le pont Albert Louppe. Aussi appelé pont de Plougastel signé Eugène Freyssinet. »
Il y a 3 ans et 72 jours

Précadres saillants pour extension d’une polyclinique à Caen

Le projet d’extension de la Polyclinique du Parc à Caen, entrepris par GCI Construction début 2019 et livré en octobre dernier, a pour ambition d’accompagner son développement médical et d’améliorer l’accueil des patients. D’une superficie de 5 360 m2 sur 5 niveaux, ce bâtiment héberge notamment 60 chambres d’hospitalisation supplémentaires (en ambulatoire et en hospitalisation), un pôle de douleur chronique et une salle de rééducation physique. Le programme constructif et l’insertion urbaine ont été imaginés par l’architecte Colin SUEUR, qui souhaitait créer en façades des jeux de volumes 3D. Cette enveloppe animée se compose de panneaux de béton brut en extrémité Ouest et d’un bardage, en position intermédiaire, assurant la liaison avec l’existant. 18 précadres d’habillage saillants « PrecHab Façade », verticaux et horizontaux, ont été fabriqués et livrés prêts à installer par LOUINEAU. Leurs dimensions variées et XXL (jusqu’à 8 400 mm de longueur et 8 600 mm de hauteur), conjuguées à une masse vue imposante de 220 mm, participent à la dynamique visuelle de ce bâtiment apparaissant comme une proue à l’angle de deux rues**. Le bureau d’études LOUINEAU et l’entreprise locale ALUTIL, qui les a mis en œuvre, ont travaillé de concert pour retranscrire à l’identique cette signature architecturale. Pour les 83 ouvertures sans précadre d’habillage, des bavettes en aluminium LOUINEAU recouvrent les appuis de fenêtre. Tous les châssis sont posés en applique, nécessitant l’utilisation de cornières filantes (CFIL) pour garantir la reprise de charge. Ces solutions de l’industriel disposent d’une rupture de pont thermique intégrée qui renforce les performances de l’ouvrage et le confort des occupants. Exploitant : Polyclinique du Parc – ELSAN Maîtres d’ouvrage : ICADE Santé – ELSAN Maître d’œuvre : GCI Construction Architecte : Colin SUEUR Entreprise de pose : ALUTIL Photo et menuiseries : LOUINEAU
Il y a 3 ans et 72 jours

Somfy signe un accord avec Elcia pour l'accompagner dans son développement européen

Partageant des valeurs communes d’innovation et de service clients, SOMFY et ELCIA souhaitent mettre en place ce partenariat pour répondre au double objectif de développement du groupe ELCIA en Europe et d’accompagnement des installateurs de menuiseries dans la vente de solutions connectées.Fondée en 1999, ELCIA rassemble 210 collaborateurs en France, et compte plus de 24 000 utilisateurs. Le Groupe commercialise notamment ProDevis, logiciel n°1 de chiffrage et de gestion commerciale pour les installateurs Menuiserie, Store et Fermeture, une solution permettant d’optimiser les échanges entre les industriels, leurs réseaux de vente et les clients particuliers.Accompagnement de la croissance d’ELCIA Cette opération va permettre d’accompagner l’ambition de croissance du groupe ELCIA en Europe, et notamment en Allemagne. Le groupe SOMFY y a développé un solide réseau d’experts depuis la création de sa filiale en 1969, et connaît les enjeux de ce marché, le plus important d’Europe dans le domaine de la menuiserie.Développement des outils digitaux nécessaires aux réseaux d’installation et de distribution Ce partenariat va également permettre de développer des outils digitaux innovants auprès des réseaux d’installation et de distribution de menuiseries. L’offre d’ELCIA s’est construite pour connecter l’univers de la menuiserie et répondre aux évolutions des besoins et des usages du secteur. Fort de cette expertise, ELCIA va enrichir ses solutions pour élargir sa proposition autour des menuiseries connectées, répondant ainsi aux grandes tendances d’évolution de l’habitat et de la maison connectée. Cette collaboration vise notamment à apporter un accompagnement approfondi de toute la chaîne de valeur dans sa digitalisation et permettre la poursuite de la structuration des réseaux d’installateurs pour garantir un service de grande qualité aux consommateurs.Sous réserve de la levée des conditions suspensives usuelles, cette prise de participation sera effective le 14 avril 2022. SOMFY financera cette prise de participation par sa trésorerie existante. « Le rapprochement avec SOMFY nous permet de bénéficier de l’expertise d’un Groupe industriel français tourné vers l’international, au capital stable et avec une vision long terme, pour notre développement en Europe, et va apporter de la valeur pour les clients en simplifiant la vie de tous les acteurs du marché grâce à nos solutions logicielles et des services innovants. » commente Franck Couturieux, Président-Fondateur d’ELCIA.« Nous nous réjouissons d’accompagner les équipes d’ELCIA au travers de cette prise de participation. L’innovation et le service clients sont des valeurs que nous partageons largement avec cette pépite française et cela va permettre de renforcer l’offre digitale pour les installateurs, optimisant la satisfaction des consommateurs » conclut Pierre Ribeiro, Directeur Général de SOMFY.
Il y a 3 ans et 72 jours

EHRET matérialise des panneaux de volets coulissants en mousse d’aluminium. Une prouesse sans pareil pour le nouveau centre de compétences de la société Materialise.

Il y a déjà quelques années que les mousses d’aluminium sont devenues des objets de design attrayant pour les surfaces. Mais c’est bien la toute première fois que des panneaux en plaques de mousse d’aluminium transformée sont utilisés à l’instar de protections solaires.  EHRET signe là une performance en matière de design. Inspirés de la […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes
Il y a 3 ans et 72 jours

Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire

En qualité de mandataire d’un groupement de conception réalisation, Spie batignolles grand-ouest conduit la réhabilitation énergétique du complexe sportif B9 de l’Université de Poitiers, au cœur de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet soutenu par l’Etat dans le cadre du plan France Relance, a pour première ambition d’améliorer nettement la performance énergétique du bâtiment, avec comme objectif une réduction de la consommation d’énergie primaire de 60 %, et d’énergie finale de 64 %. L’Université de Poitiers vise la réalisation d’un « éco-campus », et cela passe cette année entre autre par la rénovation de l’un des éléments phares de son équipement sportif. Elle a opté pour l’expertise et la proximité de l’équipe constituée autour de Spie batignolles grand-ouest qui comprend le cabinet Créature Architectes, le bureau d’études Climat Conseil et la société d’ingénierie 3Ia. La réhabilitation debutera par l’isolation des façades qui recevront une ITE en laine de bois, un enduit décoratif, un bardage en matériaux composite ou une maille métallique anti graffiti selon la localisation. Les menuiseries actuelles en simple vitrage seront remplacées par des ensembles en aluminium double vitrage. La couverture qui a bénéficié de travaux d’entretien récents et dispose déjà d’un bon niveau de performance, sera conservée en l’état, dans le cadre d’une démarche qui vise à optimiser le ratio coût, performance. Des travaux de rénovation de la chaufferie prévoient la dépose des chaudières gaz existantes, la pose d’un nouveau ballon d’eau chaude sanitaire électrique, le changement de l’armoire électrique et l’installation de centrales de traitement d’air double flux. Des robinets thermostatiques seront placés sur chaque émetteur intérieur pour une utilisation plus raisonnée et la mise en place d’une GTC permettra le pilotage et le contrôle en temps réel des différentes consommations énergétiques. Les éclairages existants seront remplacés par des luminaires LED au rendement énergétique supérieur. Sur les toitures des bureaux seront installés environ 100 m² de panneaux photovoltaïques venant se rajouter aux travaux déjà prévus dans le marché initial. Visuel : Créature Architectes Cet article Rénovation énergétique d’un gymnase universitaire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 73 jours

A Saclay, l’IPHE – incubateur pépinière et hôtel d’entreprises – d’Ignacio Prego

Ignacio Prego Architectures a livré en septembre 2021 à Palaiseau (Essonne), sur le plateau de Saclay, un IPHE, c’est-à-dire un « Incubateur, pépinière et hôtel d’entreprise » de 6 400m², pour un coût de 18,07 M € un ensemble destiné à devenir un lieu emblématique de l’entrepreneuriat et de l’innovation à Paris-Saclay. Communiqué. Le monde du travail […] L’article A Saclay, l’IPHE – incubateur pépinière et hôtel d’entreprises – d’Ignacio Prego est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 73 jours

Au Val-Fourré, la foudre perdue de la tour Jupiter, coulée par les impayés

"Ça se dégrade mais malgré tout, on est bien ici, on a vécu ici, on y restera", ne démord pas Madeleine Lino, 51 ans, jogging gris et bras croisés.La concierge a "sacrifié" le poste qu'elle partageait avec son mari. Elle espérait soulager Jupiter gangrénée par les charges impayées et rester dans "sa tour", "la seule du Val-Fourré avec des fleurs" à ses pieds. Quelques tulipes orangées, jacinthes et rosiers jouxtant des poubelles pleines.Malgré ces ornements, Jupiter ne peut tenir la concurrence imposée par Neptune.Tout juste ravalée, celle-ci domine, en face, la froide dalle de béton qui tient lieu de forum public. Sa façade d'un blanc éclatant détonne dans la palette de gris de l'immense cité: 6.000 logements dont 5.000 sociaux, tassés sur les bord de Seine.A elle deux, les tours quasi-jumelles illustrent ces rêves urbains des années 1960 rattrapés par la pauvreté, ces copropriétés torpillées par des copropriétaires mauvais payeurs et des marchands de sommeil.Charges impayéesElles sont aujourd'hui au coeur de l'une des quatre opérations franciliennes de requalification des copropriétés dégradées d'intérêt national (Orcod-In): un plan de sauvetage exceptionnel, piloté par l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France (Epfif). Plus largement, 400 millions d'euros sont prévus pour "ouvrir sur la ville" ce quartier prioritaire d'ici 2030.Neptune, majoritairement occupée par des propriétaires, sera maintenue à flot. Jupiter, de plus petites surfaces habitées à 80% par des locataires, doit disparaître."Quand j'ai acheté en 1982, on m'a vendu qu'ici c'était le XVIe arrondissement de Paris mais à Mantes-la-Jolie", assure Mohamed Hzeg. Le quartier est "calme" et le F4, acquis pour l'équivalent de 35.000 euros actuels, parfait pour ses enfants, songe alors l'ingénieur géomètre. "Il y avait une bijouterie, des marchands de costumes, c'était un bon standing", abonde Jean Bégué, président du syndic et fondateur en 1975, au rez-de-chaussée, d'un laboratoire d'analyses médicales encore en activité."On n'était pas au courant des comptes de la copropriété en achetant. A un moment, on se réveille et on comprend qu'il y a autant d'impayés, et là, on a commencé à tirer la langue", explique M. Hzeg, 80 ans, toujours dans son confortable F4.La situation s'est dégradée "petit à petit". Les procédures en justice, chronophages, n'y font rien, pas plus que les relances. Certains débiteurs renflouent, une dizaine non. Les charges s'alourdissent, 1.000 euros par trimestre pour un 82 m2. Les impayés dépassent les 200.000 euros fin 2020."Délabré, ça ?Alors que le quartier entame sa mue dans les années 1990 en faisant tomber les tours HLM pour dédensifier la zone, des bouées financières publiques sont lancées à Jupiter et Neptune."On a réalisé les travaux. Regardez les peintures, les boîtes aux lettres, c'est délabré ça ?", désignent les propriétaires dans des étages globalement propres.Il y a des cafards, des habitats indignes, rétorque l'Epfif, sans compter "les cas de suroccupation assez importants" et les "installations électriques insalubres". "Il n'y a plus d'autres options" que la destruction annoncée à l'automne pour 2026, assure Guillaume Idier, directeur de la communication de l'Epfif.Déjà quatorze propriétaires ont vendu leurs biens, sur la base "des prix du marché et de la valeur d'usage".Vendre à l'Epfif un 90 m2 pour, au mieux, 75.000 euros ? Lahcen Tioual s'y oppose. "Je ne vendrai pas pour des miettes", martèle l'ex-ouvrier de l'usine Simca de Poissy qui dit s'être "serré la ceinture" pour acheter neuf des 105 appartements de la résidence.Il s'affirme d'autant plus spolié que les propriétaires de Neptune n'ont déboursé en moyenne que 700 euros chacun, à comparer aux 3,3 millions injectés pour rénover cette passoire thermique.Dans Neptune aujourd'hui, "c'est beaucoup mieux", confirme sous le couvert de l'anonymat une de ses locataires. Même si l'un des deux ascenseurs est "hors service depuis trois ans" et que "ceux qui ne payaient pas leurs charges hier ne paieront pas demain".
Il y a 3 ans et 73 jours

Un nouveau directeur à la tête de l'activité "Construction & grand public" de Bostik

CARNET-NOMINATION. Spécialisé dans les solutions adhésives, Bostik (groupe Arkema) dispose d'un nouveau directeur France de l'activité "Construction & grand public" en la personne de Morgan Malecotte.
Il y a 3 ans et 73 jours

Quatre mois de prison pour les propriétaires d'un immeuble marseillais menaçant de s'effondrer

Les deux prévenus, condamnés par le tribunal correctionnel de Marseille pour mise en danger de la vie d'autrui, devront en outre s'acquitter d'une amende de 15.000 euros, soit le maximum possible, qui a été retenu "au regard de leurs motivations financières et de leur patrimoine conséquent", selon le jugement.Leur société civile immobilière (SCI) a été condamnée à une amende de 75.000 euros.Situé en plein centre de Marseille, l'immeuble de trois étages dont ils étaient propriétaires, très dégradé et rongé par l'humidité, présentait, selon le tribunal, "un risque avéré et immédiat d'effondrement, à l'image d'un château de cartes".L'alerte avait été donnée par un locataire en novembre 2018, quelques jours après le drame de la rue d'Aubagne --qui a fait huit morts dans l'effondrement de deux immeubles en plein centre-ville de Marseille--, précipitant l'évacuation des occupants et la fermeture de la pizzeria installée au rez-de-chaussée.Depuis des années, des fissures étaient apparues sur les façades et dans les appartements, trahissant un basculement de l'immeuble vers l'avant.L'expert désigné par le tribunal administratif, dans le cadre d'une procédure de péril grave et imminent, avait estimé que l'immeuble avait vocation à être démoli. Mais les propriétaires, sur la base de diagnostics moins alarmistes, avaient finalement obtenu des subventions publiques à hauteur de 400.000 euros pour des travaux structurels d'importance.Observant que la loi impose aux propriétaires de remettre à leurs locataires un logement décent, le tribunal a pointé du doigt leur "incurie", soulignant qu'ils n'avaient "pas réalisé les travaux d'envergure nécessaires à la sécurité de l'immeuble, et ce dans une démarche de maximisation de la rentabilité de leur bien". Les travaux et l'entretien n'étaient réalisés qu'a minima, ont noté les juges.La propriétaire occupant le dernier étage de l'immeuble a été relaxée, le tribunal considérant que les obligations de sécurité ne s'imposaient pas à elle. Elle avait alerté la SCI propriétaire du reste de l'immeuble.Outre le pizzaiolo, trois locataires évacués de l'immeuble ont été reçus comme parties civiles, leur indemnisation étant renvoyée à une audience le 9 décembre. Leurs avocats avaient plaidé que, sans les mesures de sécurité immédiate prises, notamment l'installation d'une "véritable cage métallique pour maintenir l'immeuble, il se serait effondré comme à la rue d'Aubagne".
Il y a 3 ans et 73 jours

Une serre horticole se modernise en salle d'hospitalité à Paris

ARCHITECTURE. L'agence d'architecture Forme a porté la réhabilitation d'une serre dans un quartier fortuné de la capitale. Elle a cherché à préserver le patrimoine existant en modernisant le bâtiment pour que ce dernier puisse accueillir diverses activités.
Il y a 3 ans et 73 jours

La CAPEB, l'IRIS-ST et l'OPPBTP présentent des solutions innovantes pour faciliter la pose de carrelages grands format

Ce programme, issu d’une étude menée depuis 2019, a pour objectif d’améliorer les conditions de travail des carreleurs confrontés à une augmentation des dimensions des carrelages. L’OPPBTP a mené une étude ergonomique avec la CAPEB et l’IRIS-ST en collaboration avec des équipementiers, afin d’identifier des solutions innovantes améliorant significativement les conditions de pose en préservant la performance.Le 25 mars, l’UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB, l’IRIS-ST, l’OPPBTP et les équipementiers présentent à des apprentis carreleurs du CFA d’Angers des solutions techniques pour améliorer les conditions de travail et faciliter la pose des grands carreaux.Une évolution majeure des formats de carrelage à prendre en compteDepuis quelques années, la tendance est au format XXL pour les carrelages. Il s’agit de carreaux dont les dimensions sont supérieures à 60 cm x 60 cm et peuvent même souvent dépasser le m2. Ces augmentations de format crées des difficultés aux carreleurs en termes de transport, manutention, découpe et pose. Elles imposent souvent d’avoir recours à deux personnes pour manipuler les carreaux et les poser. Ces contraintes peuvent même parfois conduire les artisans à décliner ce type de chantier.Face à ce constat, l’UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB et l’IRIS-ST ont engagé, en partenariat avec l’OPPBTP, une étude ergonomique sur les conditions de travail des carreleurs pour la pose de carreaux de grand format début 2019. Cette étude avait pour principal objectif de lister les problématiques rencontrées par les artisans carreleurs mais surtout de réfléchir aux moyens d’améliorer leurs conditions de travail. Pour cela, les partenaires ont décidé de collaborer avec des équipementiers pour trouver des solutions adaptées.L’observation, une étape fondamentaleEn 2019, une première phase observatoire a été lancée directement sur deux chantiers et menée avec un ergonome de l’OPPBTP. En parallèle, un relevé des caractéristiques des chantiers (neuf/rénovation – individuel/collectif), des matériaux mis en œuvre ainsi qu’un recensement des équipements existants ont été réalisés. Cela a permis d’obtenir des résultats concrets sur l’organisation d’un chantier, les postures de travail des carreleurs et les contraintes rencontrées. À l’issue de cette première phase de bibliographie et d’analyse du travail, l’UNA Maçonnerie Carrelage, l’IRIS-ST et l’OPPBTP ont réuni des équipementiers, des industriels et des start-ups afin de présenter les résultats de l’étude ergonomique et les constats établis.A ce stade il s’agissait essentiellement d’alerter et de sensibiliser les acteurs de la profession, et de déterminer l’appétence de chacun à s’engager sur le sujet en vue de trouver des solutions aux difficultés identifiées. L’ensemble des équipementiers, a confirmé son intérêt pour cette problématique et trois d’entre eux, Probst, Robotile et Raimondi, se sont engagés à collaborer dans la recherche de solutions.Identifier des solutions concrètesDifférents équipements, présents aux catalogues de Probst, Robotile et Raimondi, ont été expérimentés sur trois chantiers en 2021. Ce sont ces solutions qui sont présentées au CFA d’Angers le 25 mars.RobotileCarlita : machine d’assistance à la pose de carreaux de grands formats. Réduit les efforts liés à la pose des grands carreaux en permettant aux carreleurs de ne pas avoir à porter le poids des carreaux à l’encollage et à la mise en place.Tire-colle express : permet l’application de colle au sol en position debout donc en réduisant les contraintes posturales et en gagnant du temps.Probst :FXAH-120 : L’entreprise distribue des ventouses électriques pour faciliter la préhension manuelle (portage, positionnement). Elle conçoit et fabrique des accessoires (Solo et Duo sets) s’adaptant à ces ventouses et permettant la manipulation et la mise en place des carreaux en position debout.Raimondi :L’Easy move 150 associé au Only One est un dispositif de manutention et de mobilisation de carreaux de grands et très grands formats permettant de réduire les contraintes des carreleurs en facilitant la préhension et réduisant les charges à porter puisqu’une partie du poids est porté par des roulettes.Le Raizor est un outil de découpe de grands et très grands carreaux (jusqu’à 450 cm) se posant sur le carreau à découper et permettant ainsi d’éviter d’avoir à porter le carreau pour l’insérer dans la carrelette.Le Tyrrel, petit chariot permettant le déplacement des grands carreaux entre zone de stockage et zone de préparation, par une seule personne et évitant le déplacement sous charge.La publication d’un rapport de synthèse sur l’étude et ses résultats est prévue pour le second semestre 2022 en vue de faire connaître largement ces solutions.Pour Thierry Toffoli, Président de l’UNA Maçonnerie Carrelage de la CAPEB : « Les professionnels posent de plus en plus de carreaux grands formats qui sont très appréciés des clients. Ainsi, les apprentis sont amenés à mettre en œuvre ces produits lorsqu’ils sont en entreprise alors que l’enseignement qu’ils reçoivent en CFA ne le prévoit pas. Présenter les innovations auxquelles nous sommes parvenus en travaillant avec les fabricants est ainsi pour nous un moyen de faire avancer les choses, de rassurer les jeunes sur l’adéquation de leur formation avec l’évolution de leur métier et de leur montrer que leurs aînés s’emploient à la renforcer. Il importe que les innovations et ces progrès constants soient connus des futurs professionnels du carrelage, qui sont pour beaucoup les futurs chefs d’entreprise de l’artisanat du bâtiment. C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à présenter les résultats de notre étude métier au sein du CFA BTP d’Angers. »Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Faire évoluer les produits et les techniques de mise en œuvre est un objectif constant de la CAPEB et l’objet d’un grand nombre des partenariats qu’elle noue avec les fabricants du bâtiment. C’est aussi l’objectif des études métiers que nous réalisons avec l’OPPBTP en vue d’améliorer les conditions de travail dans nos professions. Nous nous réjouissons que les innovations qui découlent de ces travaux soient dévoilées en avant-première à celles et ceux qui apprennent le métier au sein d’un BTP CFA. Une initiative que nous approuvons d’autant plus que la CAPEB vient de signer avec le CCCA-BTP une convention de partenariat qui vise précisément à intégrer l’innovation dans la pédagogie afin que nos métiers soient toujours à la pointe des connaissances et deviennent encore plus attractifs pour les jeunes en recherche d’orientation. »Pour Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP : « L’ingénierie prévention des métiers de demain avec l’objectif d’une prévention intégrée portée par l’innovation est l’une des 5 priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’Organisme. Cette étude menée en partenariat avec la CAPEB et l’IRIS-ST a suscité l’adhésion d'équipementiers et d’industriels. Leur engagement a permis de développer des solutions novatrices très opérationnelles, intégrant pleinement la dimension « prévention et performance » et répondant ainsi à des enjeux très concrets du métier de carreleur. Former les jeunes et les nouveaux arrivants dans le BTP en leur assurant un haut niveau de compétence est une autre priorité stratégique de l’Organisme. Présenter ces solutions novatrices aux futurs professionnels du BTP, est donc une opportunité pour porter un message positif sur les métiers du BTP et montrer que ces acteurs accompagnés de l’OPPBTP sont engagés pour un avenir plus sûr pour le BTP »
Il y a 3 ans et 73 jours

Somfy va entrer au capital d'Elcia

PRISE DE PARTICIPATION. Le spécialiste de l'automatisation des ouvertures et des fermetures pour la maison, Somfy, annonce avoir prendre une participation dans Elcia, un expert des solutions et logiciels pour le secteur menuiserie, store et fermeture.
Il y a 3 ans et 73 jours

Atonie du marché des CEE : la ministre reconnaît qu'il y a un "problème"

RÉACTION. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a une nouvelle fois évoqué le sujet des débuts particulièrement timides de la cinquième période des certificats d'économie d'énergie (CEE). Elle assure que l'État travaille le sujet et que les difficultés devraient se "résorber".
Il y a 3 ans et 73 jours

La construction métallique entre optimisme et inquiétude

Entre optimisme et inquiétude liés au conflit en Ukraine ou à l’emploi, Roger Briand, président du Syndicat de la construction métallique de France fait un point sur la situation du secteur et revient sur la RE2020 et la REP PMCB.
Il y a 3 ans et 73 jours

Renforcer les solidarités : 4ème appel à projets de la fondation Paris Habitat

La Fondation d’entreprise du groupe Paris Habitat a lancé un appel à projets pour soutenir des projets de recherche-action ou des expérimentations visant à renforcer les solidarités de proximité sur le territoire de la métropole du Grand Paris. Jusqu’au 30 avril 2022. A l’échelle des quartiers, des rues ou des résidences, des initiatives de solidarités […] L’article Renforcer les solidarités : 4ème appel à projets de la fondation Paris Habitat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 73 jours

CDC Habitat a un nouveau directeur général

CARNET-NOMINATION. Vincent Mahé, ancien directeur général de la filiale d'habitation de la Caisse des dépôts, a démissionné. Anne-Sophie Grave conserve son poste de présidente du directoire.
Il y a 3 ans et 73 jours

Arnaud Leroy va quitter l'Ademe

Le président de l'Agence de la transition écologique a annoncé le 31 mars dans un communiqué qu'il quitterait ses fonctions le 9 juin prochain à l'issue du prochain Conseil d'administration.
Il y a 3 ans et 73 jours

Le solaire pourrait fournir rapidement l'équivalent d'un à deux EPR, selon la filière

La prise de conscience de nos besoins en énergie, sur fond de flambée des prix du gaz et du pétrole, de centrales nucléaires vieillissantes puis de guerre en Ukraine, est l'occasion d'accélérer le développement des ressources renouvelables, souligne Daniel Bour, président d'Enerplan, le syndicat des professionnels du solaire."La France détient le record d'Europe de la lenteur", relève-t-il.De fait, malgré une année 2021 record avec plus de 2 gigawatts (GW) d'installations nouvelles, elle accuse un retard criant dans la réalisation de ses objectifs solaires, fixés par l'État.Le pays, qui prévoit 20 GW de capacités installées en 2023, n'en est qu'à 13 GW - mélange de résidentiel, de toitures et d'ombrières grandes et moyennes et de centrales au sol (pour 60%).Le président Emmanuel Macron a proposé en février à Belfort de décupler les projets pour atteindre 100 GW en 2050.Mais pour Daniel Bour, Belfort "c'était avant l'Ukraine et la prise de conscience de la dépendance au gaz. Le solaire peut faire plus": 200 GW au moins.Et pour l'immédiat, il a un plan: réaliser 25 GW supplémentaires d'ici 2025, l'équivalent d'un à deux réacteurs EPR - quand la France ne prévoit pas d'inaugurer de nouveau réacteur avant 2037 (hors EPR de Flamanville en chantier depuis 2012).Pour le secteur du solaire, l'objectif n'a rien d'extraordinaire: "L'Allemagne, l'Italie... ont déjà fait 10 GW en un an"."Car les gouvernements avaient une volonté claire de les pousser", souligne Daniel Bour. "En France, l'enjeu n'était pas le même: le pays était plus décarboné", via le nucléaire. "Sauf qu'aujourd'hui, ça a évolué".Usines en EuropePour montrer son efficacité, la profession propose de se concentrer d'abord sur les terrains dégradés, avec une simplification de la procédure d'instruction pour ces sites aujourd'hui soumis aux mêmes contraintes administratives que les sites naturels sensibles.Anciennes carrières, anciennes mines, zones de déchets enfouis, terrains délaissés d'autoroutes, autour d'aéroports ou de voies de chemin de fer... "l'armée en a aussi", souligne-t-ilEnerplan appelle à "des mesures dérogatoires, pour un temps limité", par directive ou par la loi, pour accélérer le processus d'attribution des permis."Le solaire est soumis à trois codes - de l'environnement, de l'énergie, de l'urbanisme - qui peuvent se contredire entre eux et il y a de telles couches d'obligations que cela aboutit à des blocages", décrit Daniel Bour."Fonçons là où on peut foncer!", dit le responsable, qui veut aussi rassurer: "quand des terrains posent problème, pas question de dérogation. Mais il y a des terrains dégradés ou pollués pour lesquels on en fait trop; pour ceux-là, il y aurait toujours une étude environnementale, mais abrégée", suggère-t-il.Le solaire "est facilement mobilisable, et c'est un investissement quasi exclusivement privé", plaide-t-il encore. L'État en a longtemps garanti les prix, mais au niveau actuel du marché de l'électricité, il est désormais bénéficiaire net.Au fur et à mesure que les panneaux photovoltaïques s'étendent, le secteur ne craint-il pas une montée des réticences, comme pour l'éolien?"On a besoin d'ici 2025 d'environ 13.000 hectares, 120 ha par département, c'est raisonnable", répond Daniel Bour. "Mais oui, il faut faire attention, ne pas concurrencer l'agriculture, discuter avec la population, s'insérer dans le paysage. Et puis, à quelques exceptions près, on ne favorise pas le modèle des très grandes centrales".Enfin, le solaire a un autre argument, un autre impératif en fait: l'installation en Europe d'usines de panneaux solaires, insiste-t-il.Mais le continent n'a-t-il pas déjà perdu la bataille face aux Chinois?"Pas du tout!" répond Daniel Bour: "La technologie bouge sans cesse, on la trouve partout. Et la crise a surenchéri le coût du transport, s'installer en Europe devient rentable"."La Chine a inondé le marché car elle disposait d'un grand marché intérieur. Si ici il y a plus de volume, tout naturellement les industriels viendront".
Il y a 3 ans et 73 jours

L'environnement économique des sociétés d'architecture, thème du Printemps de l'Unsfa

ENTREPRISES. Le principal syndicat des architectes a centré sa journée annuelle d'échanges et de débats sur le rôle de l'architecte en tant que responsable d'entreprise. La formation de l'Université Paris Dauphine sur le management des sociétés d'architecture a été mise à l'honneur.
Il y a 3 ans et 73 jours

Le permis de construire de la gare sur les champs du Triangle de Gonesse maintenu par la justice

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rejeté le recours de neuf associations qui contestent le permis de construire de la future gare de métro sur les champs du Triangle de Gonesse, au nord-est de Paris.
Il y a 3 ans et 73 jours

Région par région : où les Français aimeraient-ils investir dans l’immobilier locatif ?

TOP des régions françaises privilégiées En fonction de leur position géographique, les Français ont des envies d’investissement immobilier bien différentes, mais 6 régions se distinguent clairement comme étant des destinations préférées : Auvergne Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Ile-de-France et Nouvelle Aquitaine. Ainsi, la région PACA est choisie par trois régions : Bourgogne Franche-Comté, Corse et Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Les Français qui habitent en Auvergne Rhône-Alpes, Centre - Val de Loire et Nouvelle Aquitaine sont davantage attirés par l’Auvergne Rhône-Alpes. L’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée est la région privilégiée par les habitants du Grand Est et de la Normandie. Les Franciliens et les habitants du Pays-de-Loire choisissent plutôt la région Nouvelle Aquitaine. De leur côté, la région PACA et les Hauts-de-France investissent d’abord en Ile-de-France. Enfin, la Bretagne préfère opter pour des projets immobiliers dans sa propre région. Les Français toujours en recherche… même en vacances ! D’où qu’ils viennent, les Français adorent l’immobilier. En effet, plus de 79 % déclarent qu’ils profitent de leurs congés pour se renseigner sur les investissements immobiliers locaux. Dans le détail, 56 % le font systématiquement et 23 % de façon ponctuelle. Web firstParmi tous les moyens possibles pour effectuer leurs recherches, 68 % des Français utilisent prioritairement le web. En deuxième choix, 21 % préfèrent leur entourage et le bouche-à-oreille et enfin 11 % font appel à une agence immobilière. Encore peu d’investisseurs Même si l’intérêt des Français pour l’investissement immobilier locatif n’est plus à démontrer, seulement 29 % avouent en avoir déjà réalisé un. Un contexte compliqué… mais pas pour l’immobilier !Malgré la crise sanitaire mondiale qui bouleverse énormément l’économie et la vie de tous les jours, 59 % des Français considèrent que la période est tout de même propice pour réaliser des investissements immobiliers. Pourquoi les Français veulent-ils investir dans l’immobilier locatif ? A la question « Pour quel motif principal désirez-vous investir dans l’immobilier locatif ? », la retraite arrive en tête des réponses de 33 % des Français. Elle est suivie par la volonté de générer un complément de revenus à 27 % puis d’utiliser judicieusement des fonds disponibles à 21 %. Enfin, pour 18 % des répondants, il s’agit de protéger leurs finances avec un investissement dans la pierre. * Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 458 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 17 au 23 février 2022. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 3 ans et 73 jours

La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons

Eqiom Bétons reçoit le plus haut niveau du label RSE pour ses agences situées en Alsace, en Bourgogne, en Ile-de-France et au Nord-Pas-de-Calais. [Eqiom Bétons] L’Unicem récompense les bons élèves. Eqiom Bétons reçoit le plus haut niveau du label RSE pour ses agences situées en Alsace, en Bourgogne, en Ile-de-France et au Nord-Pas-de-Calais. L’union leur a ainsi délivré la certification “Exemplarité”, le plus haut niveau d’exigence du label. Cette distinction reconnaît la performance des initiatives sociales et environnementales du groupe. Quant aux agences de la Franche-Comté et de la Lorraine, elles conservent le même niveau d’excellence obtenu auparavant. L’attribution du label RSE s’est faite suite à une série d’audits externes dirigée par le Cérib sur chaque thématique de la charte du label (gouvernance, environnement, capital humain…). L’exemplarité RSE d’Eqiom Bétons Et il semble qu’Eqiom Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. « L’obtention de cette certification est une fierté pour Eqiom Bétons, déclare Anne-Lise Mignot, coordinatrice RSE et environnement Eqiom Bétons. Elle reconnaît notre engagement sociétal, l’implication de nos équipes. Mais aussi, la mutualisation de nos bonnes pratiques et la performance de notre politique RSE, appliquée depuis plusieurs années par l’ensemble de nos agences. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Tous nos efforts portent leurs fruits et se voient aujourd’hui récompensés. Ce résultat motive et stimule tous nos collaborateurs qui s’investissent davantage chaque année pour le bien commun. » De plus, l’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être salué par le niveau “Maturité”. La prise en compte des remarques des évaluateurs, le partage des valeurs entre les agences et la mobilisation de tous les collaborateurs ont ainsi permis à Eqiom Bétons de remplir les conditions requises.
Il y a 3 ans et 73 jours

Vivre ailleurs que chez soi malgré l'âge ? Le dilemme des logements inadaptés

"Je n'ai pas envie de changer, je me débrouille comme ça", s'obstine l'ancienne comptable très attachée à la luminosité de son appartement. Elle y est locataire depuis 1987, et "ne se voit pas" ailleurs.Pourtant, son cercle d'amis, malades, diminue. La moindre marche est devenue un obstacle pour cette ex-randonneuse, rendant inatteignables les commerces ou la bibliothèque. Même le médecin ne se déplace plus chez elle.Le logement même devient "vraiment compliqué". Depuis deux ans, la retraitée réclame à son bailleur une barre de maintien dans sa douche. Elle avait également déposé un dossier pour obtenir un logement en rez-de-chaussée, "j'ai renouvelé une fois et puis j'ai oublié de refaire la demande", dit-elle préférant rester là, et seule comme 2,4 millions des plus de 75 ans en France.Le cas de Maribel est loin d'être isolé. "On n'a pas forcément l'offre pour répondre aux besoins", explique Thierry Asselin de l'Union sociale pour l'Habitat. Cette fédération de HLM préconise toutefois à ses membres d'"anticiper au maximum" la perte d'autonomie, alors que plus de 30% des locataires du parc social ont plus de 60 ans.La problématique de l'adaptation du logement aux seniors est d'autant plus brûlante en Seine-Saint-Denis que "l'accélération du vieillissement sera particulièrement forte dans le département le plus pauvre de la métropole, un territoire très dense, avec beaucoup de tours, où la précarité fait que les gens vont connaître la perte d'autonomie plus tôt", souligne Théo Petton, chargé de projets au Conseil départemental.Habitat inclusifPour relever les défis du grand âge, cette collectivité suit deux grands axes.Le premier, le "quartier inclusif", consiste à profiter des opérations de rénovation urbaine pour intégrer la problématique de la perte d'autonomie. Le département a sélectionné une douzaine de quartiers prioritaires et y fait dialoguer bailleurs, sociologues, designers et riverains afin de repenser les quartiers, entre trottoirs plus larges, bancs publics ou espaces de verdure accessibles.L'autre piste est l'habitat partagé, décliné sous diverses formes, de la collocation au béguinage, ces regroupements d'entraide de femmes créés au XIIe siècle. La Seine-Saint-Denis est l'un des 70 départements -le premier département francilien-, à s'être emparé de l'aide à la vie partagée (AVP) prévue dans la la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021. Pour 2022, la Caisse nationale de la Solidarité pour l'autonomie a réservé plus de 20 millions d'euros en 2022 pour son déploiement."On en est aux prémices. Mais si on veut s'adresser à des seniors potentiellement précaires et isolés, il faut être porteur de projets", explique M. Petton. Car "quand on a passé toute sa vie dans un logement privatif, ce n'est pas facile de passer à la collocation à 70 ans".Le Conseil départemental doit sélectionner d'ici mai 30 porteurs de projets. Parmi les candidats, l'association des Petits Frères des Pauvres souhaite installer dans un immeuble social une douzaine de logements et une salle collective. Les habitants mutualiseraient les services d'une personne à mi-temps chargée d'entretenir cette pièce et de la faire vivre, avec des activités ou les services d'acteurs médicosociaux.L'idée est de bâtir des "anti-maison de retraite", avec pour l'instant un objectif assez faible: 103 seniors bénéficiaires des 10.000 euros annuels de l'APV d'ici 2024."Si l'on veut vieillir chez soi, il faut peut-être accepter de changer de chez-soi", estime Laurent Nowik, responsable de l'unité de recherche sur le vieillissement à la Caisse nationale d'assurance vieillesse. Mais cette mobilité est parfois "très contrainte" pour des retraités aux revenus faibles qui ne peuvent pas non plus se payer les résidences services privées qui se multiplient, surtout sur le littoral.Dans cette mosaïque d'alternatives naissantes, il faut selon M. Nowik, "une politique des pouvoirs publics pour encourager l'adaptation de l'habitat au vieillissement. Dans le fond, si c'est pour toucher six à huit personnes à chaque fois qu'on fait un habitat inclusif, c'est beaucoup d'argent pour qu'au final, dans 15 ans, ça ne concerne que très peu de monde".
Il y a 3 ans et 73 jours

Le Groupe BOUYER LEROUX renonce à l’acquisition du Groupe RIAUX

Le Groupe BOUYER LEROUX renonce à l’acquisition du Groupe RIAUX, leader sur le marché de l’escalier sur-mesure, à cause du contexte géopolitique actuel. Cette acquisition qui s’inscrivait dans la stratégie de développement du Groupe devait lui permettre de renforcer son offre de solutions éco-performantes et de se développer dans l’aménagement intérieur des logements. Le Groupe affiche, fin février, 5ème mois de son exercice 2021- 2022, une croissance de 22% de ses activités et se dit confiant quant à sa capacité à être résilient face au ralentissement des marchés de la construction. Un ambitieux programme de transition énergétique permettra au leader français des briques de mur en terre cuite de décarboner 90% de sa production à horizon 2025-2027.
Il y a 3 ans et 73 jours

Une "hausse des prix sans précédent" alerte l'industrie de la chimie de formulation

Dans un communiqué le 28 mars, la Fipec appelle à une "solidarité de filière" pour faire face aux tensions d'approvisionnements des matières premières et à la hausse des prix.