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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(88061 résultats)
Il y a 3 ans et 76 jours

Yséis digitalise sur toute la ligne

Prévention - La société de conseil développe de nouveaux outils de formation et d'accompagnement de ses clients sur les chantiers.
Il y a 3 ans et 76 jours

Encore Heureux remporte le bâtiment des Ateliers Médicis

Le 15 mars 2022, l’agence Encore heureux est désignée lauréate du concours lancé en 2018 pour concevoir le futur bâtiment des Ateliers Médicis. Le premier lieu d’installation avait été construit en 2018 par cette même agence à Clichy-sous-Bois. La livraison de cette construction de 5000 m2 est annoncée pour 2025. Elle prendra place face à la future gare du Grand Paris Express de Montfermeil. Ce projet a été établit en cohérence avec celui des habitants et des partenaires des...
Il y a 3 ans et 77 jours

Une démonstration vaut tous les discours : Solarlux et Warema montrent grâce au show room qu’ils ont lancé à la Garenne Colombes (92) toutes leurs possibilités pour les architectes.

Nous avons été invités à une visite privée du  show room  Solarlux et Warema, Il y a quelques jours. Leader des systèmes de vitrages en mouvement pour balcons et façades, créateur de grandes baies vitrées et innovateur d’extensions d’habitat, Solarlux propose des systèmes alliant performance et esthétisme qui répondent aux exigences architecturales les plus élevées du marché. […]
Il y a 3 ans et 77 jours

Nucléaire ou EnR : un débat de société qui oppose jeunes et séniors

Dans un contexte de hausse des prix du gaz et de l’électricité, vers quel camp penchent-ils ?« Le monde de demain sera plus électrique (...) Nous devons être en mesure de produire jusqu'à 60% d'électricité en plus qu'aujourd'hui. Et la clé, pour faire cela de la manière la plus sûre, c'est de développer les énergies renouvelables et le nucléaire", déclarait Emmanuel Macron le 10 février dernier à Belfort, dévoilant à cette occasion son ambition de construire 14 nouveaux réacteurs d’ici à 2050, dont 6 d’ici à 2035.Développer le nucléaire : oui mais pas en prioritéConstituant un témoignage de l'évolution des mentalités, si le pouvoir d'achat reste la principale préoccupation des Français en termes de consommation énergétique (92%), leur confort thermique ainsi que la réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre sont pour eux des points d’attention quasiment aussi importants (90% ex æquo).Ainsi, le trio des principales mesures à mettre en œuvre pour faire face aux augmentations du prix de l’énergie sont pour eux :Assurer la souveraineté énergétique de la France (89%),Réduire notre consommation d'énergie grâce à la rénovation énergétique des bâtiments ou le renforcement des transports en commun (88%),Développer les énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien et l’hydraulique (82%).Au pied du podium semblant moins stratégique en comparaison, la relance du nucléaire n’est une priorité que pour 66% des Français. S’ils sont globalement d’accords pour affirmer qu’il est essentiel de ne pas dépendre totalement du nucléaire (85%), dans le détail sont observées quelques divergences de points de vue entre les générations quant au recours à cette source d’énergie. Moins enthousiastes que les séniors, les jeunes font montre d’une méfiance globale plus importante, mettant en lumière une certaine inquiétude vis-à-vis des risques sur la santé humaine et l'environnement, aujourd'hui et pour les générations futures.A noter, les écarts de perception entre les jeunes et les séniors se retrouvent également sur d’autres aspects. Ainsi, les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus nombreuses (64%) que celles de 18-24 ans (52%) à considérer qu’il y a aujourd’hui des sujets plus importants que la transition énergétique, comme l'emploi, la sécurité, le pouvoir d'achat ou la santé.De même, elles se montrent également plus pessimistes quant à nos chances de concilier lutte pour le climat, croissance économique et modes de vie modernes (65% des 50-64 et 52% des 65 ans et + versus 44% des 18- 24 ans).Méthodologie : étude et analyse réalisée au 1er trimestre 2022 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1022 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 3 ans et 77 jours

Amélioration des délais de paiement des entreprises en 2021 mais l'impact de la crise sanitaire n'est pas encore neutralisé

Dans le détail, le secteur de la restauration et les grandes entreprises affichent aujourd’hui les délais les plus longs. Tandis qu’à l’échelle des territoires, les entreprises de Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comté forment le top 3 des « meilleurs payeurs ».Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le vaste plan de soutien aux entreprises de 230 milliards d’euros déployé pour faire face à la crise Covid a permis de maintenir les activités et les emplois. Il a aussi soulagé les trésoreries des entreprises qui ont pu continuer à régler leurs factures à temps. Si le pic d’activité de l’été 2020 au lendemain du premier confinement a fait flamber les délais de paiement, la solidarité entre les entreprises et le travail du comité de crise - mis en place dès mars 2020 pour dénouer les cas les plus difficiles - ont contribué à un retour rapide à des comportements de paiement plus vertueux. Un sentiment de soulagement prévalait donc à l’issue de 2021 après avoir surmonté une crise inédite, révélant au passage l’extraordinaire résilience de nos entreprises. Mais l’enthousiasme doit aujourd’hui laisser place à la sobriété et la prudence au regard de ce début d’année 2022 et du contexte de la guerre en Ukraine. Au drame humain qui se noue à nos portes s’ajoutent les conséquences économiques indirectes pesant sur les capacités de production, les chiffres d’affaires, les marges et donc les trésoreries et les délais de paiement. L’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, la confiance érodée des consommateurs pourraient aussi fragiliser la reprise des secteurs le plus durement fragilisés par la crise sanitaire comme la restauration et le commerce. Il est donc encore trop tôt pour savoir si dans ce contexte, les factures pourront être réglées à l’échéance des 60 jours de délais maximum. » L’impact de la crise sanitaire pas encore neutralisé mais la France rejoint les bons élèves européens Après un bond des retards à l’été 2020 (14 jours) lorsque l’économie connaissait un très fort rebond post confinement, la situation des délais de paiement s’est améliorée tout au long de 2021 pour atteindre 12,5 jours de retard en moyenne. Si la France ne renoue pas encore avec ses niveaux d’avant crise sanitaire, elle se détache de nouveau très nettement de la moyenne européenne (13,6 jours). Les délais s’améliorent dans tous les secteurs, à l’exception de la restauration durement touchée par la crise et les confinements successifs L’industrie et la construction étaient parvenues à contenir la flambée des délais de paiement en 2020 en dépit du contexte sanitaire. En 2021, les deux secteurs se démarquent avec des retards moyens qui touchent la barre symbolique des 10 jours, et passent même en deçà pour la construction. Le commerce affiche des retards de règlement sous 14 jours en 2021 après avoir dépassé 15 jours au cours de l’été 2020, voire 20 jours pour les ETI du secteur. Le secteur des services aux entreprises, qui présentait un retard de paiement moyen de plus de 18 jours à l’été 2020 s’améliore très nettement tout au long de 2021 pour repasser sous la barre des 15 jours (14,6 jours). La branche information-communication a franchi la barre des 20 jours de retard en été 2020. En 2021, le délai moyen retombe sous 15 jours. Une dynamique portée en particulier par les activités d’édition et de services informatiques. Les transports logistiques, qui affichaient plus de 18 jours de retard en moyenne en été 2020 ont amélioré leurs délais de plus de deux jours en 2021. Le secteur hébergement-restauration a sans conteste été le plus impacté par la crise sanitaire. Alors qu’on y observe traditionnellement des retards supérieurs de 3 à 4 jours à la moyenne de l’ensemble des activités, l’écart s’est encore creusé pendant la crise. A l’été 2020, alors que les retards moyens dépassent 14 jours à l’échelle nationale, ils grimpent à 21 jours dans le secteur. La situation s’améliore progressivement mais les délais de paiement dépassent toujours 20 jours au terme de 2021. Le secteur des services aux particuliers présentait des retards tout juste sous le seuil de 20 jours durant l’été 2020. Grâce aux bonnes performances des activités coiffeurs, soins de beauté et corporels, le secteur revient à des retards moyens inférieurs à 16 jours au terme de 2021. A échelle régionale, la Bretagne meilleure élève, l’Ile-de-France ferme la marche Au pic des difficultés à l’été 2020, les comportements de paiement d’une région à l’autre étaient très hétérogènes avec des retards moyens pouvant varier du simple au double. La Bretagne maintenait ainsi des délais de report de règlement aux alentours de 11 jours tandis que l’Ile de France affichait un retard moyen de plus de 20 jours. En 2021, caractérisée par une dynamique générale d’amélioration, les comportements tendent à s’homogénéiser. La Bretagne reste la « meilleure élève » avec un retard moyen qui passe sous la barre des 10 jours. Elle est suivie des régions Pays de la Loire, Bourgogne Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire, qui présentent toutes des seuils inférieurs à 11 jours. L’Ile-de-France ferme la marche avec 17,5 jours de retard en moyenne, précédée de près par la Corse (16 jours). La région PACA (13 jours) et les Hauts-de-France (12,4 jours) restent également au-dessus de la moyenne nationale. Des délais de plus en plus contrastés entre petites et grandes entreprisesA l’été 2020, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ont vu leurs délais de paiement s’emballer. Amorcée dès l’automne 2020, l’amélioration de ces délais s’est poursuivie en 2021, à des rythmes cependant variables. Sur l’année, les retards reculent dans les entreprises de moins de 200 salariés, se stabilisent pour celles de 200 à 999 salariés, mais augmentent chez les plus grandes. Dans ces conditions, les délais de paiement sont de plus en plus contrastés selon la taille des entreprises. On observe ainsi un écart de 5 jours de retard en 2021 entre les structures de moins de 50 salariés et celles de plus de 1000 salariés (vs. 4,4 en 2020).Comment la facturation électronique pourrait diminuer les retards de paiement, en particulier chez les grandes entreprises ? Traditionnellement, le respect des délais de paiement est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise. Entre une structure de moins de 3 salariés et une organisation de plus de 1000 salariés, on observera généralement un écart de retard de paiement de 4 à 5 jours. Ces comportements sont cependant liés à des réalités différentes. Un retard de 3 à 4 semaines est a fortiori le signe de tensions de trésorerie pour une petite entreprise. A l’inverse, pour les entreprises de grandes tailles, il pourrait être lié à des process de facturation excluant des anomalies d’écritures ou des documents incomplets. L’obligation de passer à la facturation électronique – qui concernera l’ensemble des acteurs économiques à l’horizon 2026 - pourrait donc en réalité permettre de réduire ces délais. Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises traitant avec le secteur public, quelle que soit leur taille, doivent transmettre leurs factures sous format électronique ; une exigence bientôt généralisée au secteur privé. A partir de juillet 2024, la facturation électronique s'imposera à l’ensemble des échanges B2B. Toutes les entreprises devront alors être en mesure de recevoir une facture électronique. Les grandes entreprises auront également obligation d'émettre des factures électroniques. Cette obligation sera étendue aux ETI à partir du 1er janvier 2025 et aux TPE-PME au 1er janvier 2026. Outre une réduction des coûts, cette mesure devrait aussi permettre de fluidifier les échanges et potentiellement de réduire les retards de paiement. »Note de contexte : la mesure des retards de paiement par AltaresAltares et les membres du réseau mondial Dun & Bradstreet ont initié un programme exclusif de collecte et d’analyse des retards de paiement des clients. Depuis près de 50 ans aux États-Unis et 40 ans en France et en Europe, le programme DunTrade® s’alimente des informations provenant directement de la comptabilité-client de 15 000 sociétés participantes.Il s’appuie sur une observation factuelle de la réalité des paiements par une analyse en permanence des retards de paiement par rapport aux conditions contractuelles. Le périmètre international compte plus de 650 millions d’expériences commerciales réelles par an (relations fournisseur client). En France, chaque année, plus de 35 millions d'expériences commerciales sont analysées couvrant ainsi les comportements de paiement de plus de 2 millions d'entreprises. Altares est contributeur du Rapport de l’Observatoire des délais de paiement édité par la Banque de France et qui dresse chaque année un état des lieux de l’évolution des conditions de paiement des entreprises et acteurs publics.
Il y a 3 ans et 77 jours

La filière construction demande, d'une seule voix, un grand ministère du Logement

PRÉSIDENTIELLE. Dans un courrier commun, la quasi-intégralité des organisations professionnelles du secteur construction-immobilier formulent une demande emblématique à destination du prochain président de la République.
Il y a 3 ans et 77 jours

Bouyer Leroux renonce au rachat de Riaux

Le groupe industriel avait annoncé en février 2022 l’acquisition du premier fabricant d’escalier sur-mesure en France.
Il y a 3 ans et 77 jours

Impacté par des crises successives depuis 2 ans, le Bâtiment demande un soutien renforcé du secteur

Dans un contexte de crise des matériaux et de guerre en Ukraine, l’élection présidentielle à venir doit permettre de traiter la question de l’aménagement des territoires et de la construction en général en intégrant les questions du cadre de vie, du logement et des mobilités.La FFB relève notamment que les ventes de maisons individuelles abandonnent 15 % en glissement annuel sur le cumul décembre 2021-février 2022. Un fléchissement de l'activité bâtiment s'en suivra dans les prochains mois. Ce constat résulte très certainement du contrecoup de l’anticipation de la RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, peut-être aussi de la réglementation du Haut Conseil de stabilité financière sur le crédit immobilier.S’y ajoutent également les premiers effets du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), certaines collectivités traduisant l’objectif en arrêt immédiat de toute construction. Il faut bien dire que l’hyper-technicité des échanges autour de la définition même de l’artificialisation incite aux raccourcis, certes parfois abusifs, mais au moins compréhensibles. De fait, comment expliquer que le potager attenant à la maison de monsieur tout le monde est une surface artificialisée alors que le champ de pleine culture de l’autre côté du chemin ne l’est pas ? On peut d'ailleurs craindre que le législateur ne s’y retrouve pas non plus, lui qui avait mis en avant son intention claire d’exclure des espaces artificialisés les parcs, jardins de maisons individuelles ou espaces végétalisés à proximité des bâtiments d’habitation, parce qu’ils se révèlent souvent source d’une grande biodiversité. Alors que la mise en œuvre du ZAN appuyée sur la nouvelle définition claire de l’artificialisation des sols interviendra en 2031, la FFB demande à ce qu’on prenne le temps d’un débat serein pour déboucher sur un mécanisme opérationnel parce que compréhensible par tous. A contrario, la précipitation conduit irrémédiablement vers un système inapplicable et contestable, ce qu’il faut à tout prix éviter.La conjoncture à fin mars 2022En 2021, sur deux ans, les mises en chantier de logements se stabilisent quasiment, à 390.000 unités. Plus récemment, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, la situation se dégrade côté mises en chantier (-3,9 %) mais reste bien orientée côté autorisations (+6,8 %) grâce à l’individuel (+28,9 %), conséquence de l’afflux des dépôts de permis avant l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1er janvier 2022. Toutefois, la contrepartie de ce mouvement s’observe d’ores et déjà dans l’effondrement des ventes de près de 15 % en cumul de décembre 2021 à février 2022 par rapport à la même période deux ans auparavant.Les surfaces commencées de bâtiments non résidentiels neufs chutent, quant à elles, de 11,8 % entre 2019 et 2021, pour tomber à 25,1 millions de m², un niveau inférieur de près de 7 millions à la moyenne de long terme. Sur la période récente, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, les surfaces commencées et autorisées abandonnent encore 3,8 % et 11,9 %. Seuls les bâtiments industriels et assimilés, ainsi que les commerces tirent leur épingle du jeu, avec des niveaux en hausse.Quant à l’activité en amélioration-entretien, elle recule de 2,5 % entre 2019 et 2021. La rénovation énergétique continue toutefois de porter ce marché, à +1,0 %, et plus particulièrement dans le logement, à +3,9 %.Au global, l’activité bâtiment abandonne 4,9 % en volume entre 2019 et 2021, soit une évolution très proche de notre prévision de décembre 2020 (-5,6 %).Paradoxalement, sur la même période, l’emploi progresse de 55.700 unités, malgré la destruction de 6.500 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Le décalage entre évolutions de l’activité et de l’emploi reste donc de pleine actualité et s’explique pour une bonne part au moins par des carnets de commandes toujours pleins.Par ailleurs, les marges opérationnelles continuent de se dégrader dans la construction entre les troisième et quatrième trimestres 2021. Il en va de même des trésoreries des artisans, alors qu’elles se sont maintenues chez les plus de dix salariés, après la baisse de l’automne. Or, les problèmes d’approvisionnement se renforcent et les prix des matériaux s’envolent à nouveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, alors même que le bâtiment doit faire face à une progression substantielle du poste salaires, du fait d’une accélération de l’inflation et de difficultés de recrutement toujours prégnantes. Sans solidarité de filière renforcée, la situation financière des entreprises risque donc de se fragiliser rapidement.Un durcissement récent lié à la guerre en Ukraine Le rebond qui avait suivi les premiers confinements peinait à se transformer en véritable reprise, le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le paysage et sans doute cassé la dynamique. Aux premières annonces de pénuries chez les fournisseurs, pas véritablement confirmées depuis, ont rapidement succédé des hausses de prix vertigineuses et parfois répétées. En un mois, les membres de la FBB collectent régulièrement des progressions annoncées à deux chiffres. Et la quasi-totalité des matériaux se trouve concernée, soit parce que leur production nécessite beaucoup d’énergie, facteur dont les prix connaissent des variations erratiques autour d’une tendance nettement haussière, soit parce qu’ils dépendent eux-mêmes de matières premières ou de demi-produits pénalisés par la guerre.La FFB appelle à la solidarité de la filière depuis plus d’un an pour qu’un véritable partage des surcoûts se mette en place. Le mouvement s’est révélé trop timide l’année dernière et se solde sur une hausse de coûts bâtiment de 5,4 % sur un an à fin décembre 2021 tous marchés et toutes tailles d’entreprises confondues, selon l’index BT01. C’est deux fois plus que l’inflation générale. Ce partage devient totalement indispensable aujourd’hui. À défaut, l’envolée se révèle telle que nombre des acteurs du secteur de l'immobilier et de la construction ne pourront plus honorer les contrats signés ou aller chercher de nouveaux marchés dont ils savent qu’ils finiront à perte. Les artisans et entreprises du bâtiment ont impérativement besoin de fournisseurs qui donnent un peu de visibilité et prennent leur part de l’effort, d’une part. D’autre part, dans un monde qui redevient inflationniste, ils ont aussi besoin de clients qui, jusqu’au bout de la chaîne, réintègrent des clauses de variations de prix sur tous les marchés. Enfin, la FFB demande aussi au gouvernement un soutien renforcé au secteur. Le BTP a été intégré au « Plan résilience », ce qui donne un cadre d’action ; en revanche, la case bâtiment reste largement à compléter. Dans l’immédiat, cela passe par deux mesures fortes, mais transitoires : le gel des pénalités de retard jusqu’en bout de chaîne sur tous les marchés et la prise en charge intégrale de l’activité partielle. Il s’agit de mesures indispensables pour permettre le retour à un peu de sérénité. En complément, pour soutenir les artisans et entreprises dans la tempête, la FFB réitère sa demande relative au versement immédiat des créances de carry back ou de toute autre aide à la trésorerie qui ne passe pas par du crédit, déjà largement mobilisé avec le PGE.Un ministère pour la filière Ce contexte rebat les cartes de la campagne présidentielle.C’est la raison pour laquelle les acteurs clés de la filière souhaitent appeler l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité de faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir.En effet, les constats sont aujourd’hui posés et les enjeux sont clairs pour :permettre à nos concitoyens, en particulier les plus démunis d’entre eux, de se loger dans les meilleures conditions, de confort, de sécurité et de santé. Le logement, premier poste de dépenses des ménages, doit être un outil en faveur du pouvoir d’achat ;répondre positivement aux enjeux prioritaires de la transition écologique qui ne pourra pas être réalisée sans une stratégie forte en partenariat avec tous les acteurs de la filière. La construction et la rénovation, en particulier énergétique et environnementale, doivent être des outils centraux de lutte contre le réchauffement climatique ;reconnaître et accompagner la dynamique d’une filière stratégique qui contribue au bien commun de la nation, sur le plan économique, industriel et social avec la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur tous les territoires ;veiller à la cohérence et la lisibilité des règlementations, promouvoir l’emploi durable et lutter contre la fraudeCes enjeux imposent une mesure forte pour inscrire dans la durée une véritable stratégie sur la construction, la rénovation, la lutte contre la fracture territoriale, la mise en œuvre concrète des projets de renouvellement urbain comme de revitalisation des centres villes et bourgs, ainsi que l’aménagement des territoires. Cette approche doit se développer en concertation étroite avec tous les acteurs de la filière, pour répondre à l’ensemble des besoins et aux mutations en cours, tel que le lien emploi-logement, par exemple.C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière construction-immobilier demandent aux candidats à l’élection présidentielle de créer, pour le prochain quinquennat, un ministère, de plein exercice, dédié à « la construction durable et à l'aménagement du territoire ».Un tel ministère permettrait de regrouper l'actuel ministère du Logement, de la Ville et de la Cohésion des territoires pour dégager une vision d'ensemble et une stratégie dans le domaine de la construction, de l’habitat, des mobilités, des infrastructures et de l'aménagement des territoires.Les acteurs de la filière construction-immobilier, signataires de cet engagement, représentent une :force de frappe économique de premier ordre avec plusieurs centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel sur l’ensemble du territoire national, réalisés par des centaines de milliers d’entreprises de toutes tailles ;filière d’excellence avec un nombre d’emplois en France de l’ordre de 4 millions, gage de la cohésion sociale de la nation.C’est en effet ensemble que l’activité et les emplois pourront être maintenus et développés par la filière, qui œuvre au quotidien pour le maintien de l’activité économique, la préservation de la biodiversité, le développement de l’économie circulaire, des compétences, la cohésion sociale et l’attractivité des territoires en France.
Il y a 3 ans et 77 jours

Les producteurs de matériaux minéraux présentent leurs propositions pour maintenir une industrie locale et durable

1er axe : favoriser les filières localesLes sites de l’UNICEM (carrières, usines de transformation, unités de production de béton prêt à l’emploi, ateliers de taille de pierres…), répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, permettent une grande réactivité, favorisent les circuits courts et contribuent de façon positive à diminuer l’empreinte carbone liée au transport. Ce maillage de proximité participe également à la création et au maintien de l’emploi dans de nombreux territoires ruraux. La crise sanitaire a mis en évidence les limites de la mondialisation et le conflit actuel en Europe montre, tragiquement, la nécessité d’assurer un approvisionnement en matières premières locales, y compris en matériaux.Afin de maintenir la capacité de la France à s’approvisionner localement et durablement, la filière demande que des mesures soient prises pour :Valoriser davantage, dans les appels d’offres, les productions en boucles courtes et nationales ainsi que les entreprises fortement engagées dans une démarche RSE ;Utiliser le levier de la commande publique qui représente 10% du PIB, soit environ 200 milliards d’euros, pour atteindre ces objectifs.2ème axe : soutenir une industrie mobilisée et engagée pour la transition écologiqueLa lutte contre le changement climatique nécessite de favoriser l’emploi du bon matériau au bon endroit et à la juste quantité en ayant notamment recours à la mixité des matériaux.L’UNICEM souhaite que soit reconsidérée la méthode de l’ACV dynamique simplifiée qui sert de base aux calculs du poids carbone des ouvrages. Cette méthode, imposée contre l’avis du secteur du bâtiment, de la société et des experts scientifiques, minore les émissions prévues dans 50 ans, et donne ainsi un avantage aux produits biosourcés et au bois en particulier.Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, la filière développe le béton « bas carbone » qui offre des performances de qualités d’usage et de durabilité équivalentes au matériau classique, tout en émettant moins de gaz à effet de serre, avec pour objectif de concourir avec les autres matériaux de construction, et l’ensemble des acteurs de la construction, à l’offre d’ouvrages décarbonés.Par ailleurs, la filière poursuivra les efforts engagés depuis de nombreuses années en matière de recyclage des déchets inertes issus de la déconstruction. L’objectif est d’atteindre 90% des déchets inertes recyclés en 2028 (contre 76% aujourd’hui). Néanmoins, ni le recours à des matériaux alternatifs, ni le recours aux matériaux recyclés ne permettra de couvrir la totalité des besoins de la construction et des travaux publics dans les années à venir. Il sera toujours nécessaire d’avoir dans l’ensemble des territoires des carrières pour assurer leurs approvisionnements en matériaux. Les carrières sont des installations classées pour la protection de l’environnement, soumis à un régime particulier puisque la durée de leurs autorisations d’activités est limitée à 30 ans par le code de l’environnement et, concrètement dans la majorité des cas, à 15 ans par les DREAL. Afin d’apporter aux entreprises davantage de sécurité juridique, de permettre une optimisation des investissements et un allègement des contraintes administratives, la filière demande que les autorisations de carrières soient accordées pour la durée nécessaire à la complète exploitation des gisements, sans préjudice pour les autorités préfectorales d’adapter les prescriptions.3ème axe : accompagner la modernisation de l'industrie de la pierre de constructionLa France est riche d’un sous-sol très varié qui permet à près de 500 carrières d’extraire des roches ornementales et de construction sur l’ensemble du territoire : pierres calcaires, granits, schistes, marbres, grès, laves, gneiss… La filière extractive et de transformation de la pierre, constituée essentiellement de TPE de PME, alimente tous les secteurs du bâtiment, de la voirie, de l’aménagement urbain, du funéraire et aussi du patrimoine. Elle a permis, à travers le temps, la construction d’un patrimoine architectural riche et propre à chaque région, un patrimoine qui contribue à l’attrait touristique de la France. Tout ceci avec un impact climatique et environnemental très réduit : peu de consommations énergétiques, des qualités environnementales intrinsèques, la possibilité d’un recyclage ou d’une réutilisation quasi infinie.Or, pour de nombreux chantiers, ce sont des produits d’importation qui sont choisis pour des raisons de coûts et de délais. Les importations ont entraîné entre 2010 et 2018, la disparition de 20 % des entreprises de la profession de la pierre.Pour la survie de l’industrie française, l’UNICEM demande la mise en place d’un grand plan d’investissement au niveau national, qui permettra aux PME et TPE de la filière, de se doter d’usines de transformation au meilleur état de l’art. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : « A l’occasion des élections présidentielles, l’UNICEM interpelle les candidates et candidats sur la nécessité de maintenir une industrie française des matériaux minéraux forte, dans une double perspective économique et écologique. Notre objectif est de sensibiliser les futurs exécutifs. Le soutien à l’industrie des matériaux minéraux est déterminant pour maintenir la capacité de la France à s’approvisionner en matériaux locaux et durables. »
Il y a 3 ans et 77 jours

Alkern en forme

Sur son exercice 2021, le fabricant de béton préfabriqué a enregistré une croissance de 11 % de son chiffre d’affaires à 247 M€. Pour 202, il prévoit une augmentation de prix mais pas de pénurie.
Il y a 3 ans et 77 jours

Début des envois des chèques énergie pour l’année 2022 aux 5,8 millions de ménages bénéficiaires

Il est envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles selon leurs revenus et la composition de leur ménage. Aucune démarche n’est nécessaire pour le recevoir, il suffit d’avoir déclaré ses revenus l’année précédente. Le montant moyen de ce chèque s’élève à 150 euros en moyenne, et peut atteindre 277 euros selon les revenus et la composition du ménage en question. Cette année, les chèques énergie seront envoyés au domicile des bénéficiaires entre le 30 mars et le 30 avril 2022. Le calendrier d’envoi des chèques par département est disponible ici, les délais entre l’envoi et la réception étant en général compris entre 2 et 4 jours. S’ils sont toujours bénéficiaires, les ménages qui ont déjà choisi d’attribuer automatiquement leur chèque énergie à leur fournisseur d’électricité ou de gaz naturel recevront une confirmation de la transmission de leur chèque 2022 entre le 11 et le 22 avril 2022. Par ailleurs, un espace « bénéficiaire » sera disponible dès le début du mois d’avril sur le site internet dédié au chèque énergie. Il permettra aux bénéficiaires de mieux gérer leurs démarches liées au chèque énergie :Utiliser le chèque énergie en ligne ;Gérer les protections associées (vérification des contrats protégés, activation, modification) ;Gérer la pré-affectation (synthèse de situation, création, modification, suppression) ;Suivre le statut de son chèque énergie et de ses réclamations ;Déclarer une perte ou un vol. Que peuvent régler les ménages bénéficiaires avec leur chèque énergie ? Les factures des fournisseurs d’électricité, de gaz naturel, d’autres combustibles de chauffage (bois, fioul domestique, etc.) ; Les charges de chauffage incluses dans les redevances de logements-foyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL), ainsi que dans les EHPAD, les EHPA, les résidences autonomie, les établissements et les unités de soins de longue durée (USLD) ; Certaines dépenses liées à la rénovation énergétique du logement, réalisées par un professionnel certifié « Reconnu garant de l’environnement » (RGE). Tous les professionnels des secteurs concernés sont tenus d’accepter le chèque énergie. Pour l’utiliser, les bénéficiaires peuvent le présenter à leurs fournisseurs d’énergie en ligne ou par courrier, jusqu’au 31 mars 2023.
Il y a 3 ans et 77 jours

Il reste des opportunités CEE à saisir pour les industriels

Une transition en faveur d’économies d’énergie réellesLa 5ème période des CEE a été articulée autour d’objectifs importants pour les acteurs industriels. L’enjeu majeur est de favoriser les opérations avec de réelles économies d’énergie même si ces opérations peuvent être plus complexes. Dans l’industrie, cela se traduit notamment par la volonté de développer davantage les opérations dites spécifiques. Cela se traduit aussi par une montée en puissance des contrôles CEE sur des opérations standardisées. Par exemple, dès 2022, la récupération de chaleur sur groupes froids et sur tours aéroréfrigérantes sera soumise à des contrôles sur site. Maintien et renforcement des opérations standardiséesLe changement de période n’implique pas une remise en cause de l’ensemble du dispositif. La majorité des opérations standardisées reste en vigueur. C’est par exemple le cas des fiches sur les moteurs, sur l’isolation ou encore sur le suivi des usages énergétiques significatifs. Autant d’opportunités que peuvent saisir les industriels lorsqu’ils souhaitent renouveler leurs équipements ou réduire les déperditions thermiques sur leurs sites. Pour compléter le catalogue, de nouvelles fiches d’opportunités sont également en réflexion. Récupération de chaleur fatale, groupe froid à haute performance énergétique, pompe à chaleur haute température… De nouvelles aides pourraient arriver en cours de période et se révéler intéressantes pour les acteurs industriels.Une complémentarité forte avec d’autres dispositifsComme l’ont montré les différentes aides lancées dans le cadre du Plan France Relance, le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie n’est pas le seul dispositif pour les industriels qui souhaitent réduire leurs factures énergétiques ou diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec France 2030, cette logique semble continuer. Les industriels peuvent saisir les opportunités pour décarboner leurs sites et utiliser le CEE comme un complément pour pouvoir lancer effectivement leurs projets. Nous sommes convaincus chez CertiNergy & Solutions que cette complémentarité entre les différents mécanismes est un véritable atout pour les industriels et que ces prochaines années seront propices au lancement de projets ambitieux et performants. Tribune d’Aurélien Giraud, Directeur du Pôle Industrie chez CertiNergy & Solutions (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 77 jours

Un projet de bâtiment bioclimatique confié à Demathieu Bard

CONTRAT. Dans le cadre du projet de construction d'un nouveau bâtiment sur le site du Commissariat à l'énergie atomique de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône, le groupe Demathieu Bard a remporté un marché global de performance.
Il y a 3 ans et 77 jours

«Haerens ouvre de nombreuses opportunités à Pyrométal et VD-Industry», Olivier Schaal (Haerens)

Le spécialiste français des menuiseries vitrées résistant au feu VD-Industry et sa filiale de pose Pyrométal entrent dans le giron du belge Haerens. Olivier Schaal, ancien directeur général de Pyrométal, prend les rênes de l’entité française basée à Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges).
Il y a 3 ans et 77 jours

Signature du nouveau contrat de service public entre l'Etat et RTE

Ce nouveau contrat de service public s’inscrit dans un contexte de profonde transformation du système énergétique, dans lequel RTE fait face à la nécessité d’accélérer le renouvellement du réseau de transport d’électricité et de l’adapter aux évolutions du mix énergétique, dans la perspective de l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone que la France s’est fixé.Ce contrat de service public fixe des objectifs stratégiques importants, comme le raccordement le plus rapide possible des installations éoliennes en mer et celui des sites industriels, le développement des flexibilités de consommation, la limitation de l’impact environnemental des activités de RTE et la sécurité d’approvisionnement électrique à court et long termes.Les 40 objectifs stratégiques définis dans le contrat sont répartis selon trois grands axes, correspondant aux défis principaux que RTE doit relever.D’une part, rendre possible la transition énergétique par la transformation du réseau de transport d’électricité, en favorisant l’acceptabilité sociétale et le développement des territoires, avec, par exemple : La mise en place d’une planification à long terme des futurs projets d’énergies renouvelables en mer,La création d’un fonds d’accompagnement, le FAREMER, financé par RTE, qui accompagnera la réalisation de chaque projet de création d’infrastructures de réseau en mer,L’accompagnement de la décarbonation des processus industriels,La poursuite de la limitation de l’empreinte carbone et environnementale du réseau.D’autre part, exploiter le réseau et garantir sa résilience, en s’adaptant aux mutations du système électrique, avec, notamment :L’élargissement de l’éventail des flexibilités de consommation en cas de déséquilibre du système,La mise à jour des instruments de gestion de crise,La participation au développement des interconnexions électriques avec nos voisins européens.Enfin, le contrat de service public rappelle également le rôle central de RTE dans la modélisation du mix électrique et de l’équilibre offre-demande de moyen et long termes, permettant d’éclairer les choix de politique énergétique des pouvoirs publics, à travers deux objectifs :Assurer un rôle d’expert et d'aide à la décision auprès de l’Etat,Mettre à disposition des territoires et des citoyens les informations et les outils facilitant la compréhension de leur contexte énergétique.
Il y a 3 ans et 77 jours

Feuille de route de décarbonation du bâtiment : les travaux sont lancés

ANNONCE. Le secteur du bâtiment va devoir rédiger sa propre feuille de route de décarbonation. Le gouvernement a demandé au Plan bâtiment durable et au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) de s'y pencher.
Il y a 3 ans et 77 jours

2021, l'année des records pour Egis

Avec 1,16 milliard d'euros de chiffre d'affaires et un résultat net de 40 millions d'euros, le groupe Egis a réalisé une année 2021 record. Son EBITDA s'élève d'ailleurs à 144 millions d'euros, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 77 jours

La tarification du carbone met en jeu la "survie" de certaines industries en Europe, selon une étude

La tarification future des émissions de CO2 en France et en Europe menacerait la survie de certains secteurs industriels, notamment liés aux métaux (acier) et aux minéraux (ciment, verre), qui doivent donc investir rapidement pour faire baisser leurs émissions, analyse une étude du cabinet Deloitte et de La Fabrique de l'Industrie.
Il y a 3 ans et 77 jours

Pas de permis de construire pour un projet controversé de lotissement catholique en Touraine

Le projet de Monasphère, situé à proximité d'un lieu de pèlerinage géré par la Communauté de l'Emmanuel dans cette commune d'environ 1.500 habitants, devait initialement accueillir 17 pavillons. Il avait créé la polémique, soulevant des accusations de communautarisme.Les promoteurs s'en étaient défendus en janvier, avançant que leur "offre d'habitat thématique auprès de lieux spirituels chrétiens est universelle et ouverte à tous". Ils n'avaient pas répondu aux sollicitations de l'AFP mercredi matin.La maire de la commune, Nathalie Vigneau, indique dans un communiqué que sa décision suit un avis défavorable du Service départemental d'incendie et de secours d'Indre-et-Loire.Dans cet avis du 25 février 2022, le SDIS estime, en effet, que "les moyens de lutte contre l'incendie sont insuffisants dans le secteur pour assurer la sécurité des biens et des personnes", selon la maire."Le projet a donc été jugé (...) de nature à porter atteinte à la sécurité publique et ne pouvant, de ce fait, être réalisé", poursuit-elle. "Dans le cadre de la construction d'un lotissement, il appartient à l'aménageur de réaliser les travaux nécessaires à la desserte de la défense incendie. Cela n'ayant pas été prévu dans le dossier du permis de construire de Monasphère, qui n'a pas non plus répondu à la demande de cette pièce complémentaire avant la date butoir du délai d'instruction, un refus de ce permis a dû être opéré", conclut l'élue.Un collectif contre ce projet avait rassemblé une centaine de personnes lundi soir lors d'une réunion publique dans le village.
Il y a 3 ans et 77 jours

Le Groupe Duval prend une participation au capital de Maison Demeurance et acquiert le constructeur de maisons individuelles Bessin

Maison Demeurance s'est ainsi récemment illustrée dans la construction de maisons passives innovantes.Ces acquisitions permettront, par ailleurs, de continuer à répondre aux besoins des bailleurs sociaux tout en développant une nouvelle offre de rénovation énergétique des maisons individuelles.Cette alliance illustre par ailleurs la volonté du Groupe Duval de renforcer sa position d’acteur-clé de l'immobilier au cœur des territoires au service des collectivités.Pour Eric Duval, Président-Directeur Général du Groupe Duval : « Ce rapprochement entrepreneurial crée une alliance stratégique pour notre Groupe qui affirme ainsi son ambition d’associer à la puissance de ses métiers liés à la promotion immobilière la pertinence du modèle des maisons individuelles responsables ».Pour Louis-Victor Duval, Directeur Général Adjoint : « Cette nouvelle étape stratégique va offrir une puissance supplémentaire à nos ambitions de développement territorial. Nous sommes heureux d'entretenir la dynamique d'impact de notre Groupe familial avec des entrepreneurs régionaux incontournables et responsables dont nous partageons les valeurs ».Chiffres clés :Forts de 30 ans d’expériencePlus de 5000 maisons déjà construites, soit 500.000 m² avec des maisons allant jusqu’à 300 m²Une quinzaine d’agences réparties en Normandie, en Bretagne et en Loire-AtlantiqueUn réseau de 200 artisansUn carnet de commandes de 50 M€ de chiffre d’affaires (contrat de maisons individuelles) cette annéeL'objectif : 200 M€ annuel de chiffres d’affaires grâce à une extension des zones géographiques d'intervention, le développement du logement social et de la rénovation énergétique dont la demande ne cesse de croître.
Il y a 3 ans et 77 jours

Une plate-forme pour les entreprises impactées par la guerre en Ukraine

Pour y voir plus clair suite à l'annonce du plan de résilience économique, une plateforme de contact spécifique pour les entreprises a été mise en place le 21 mars sur le site de la CCI.
Il y a 3 ans et 77 jours

Peri lance ses premiers escaliers de chantier

Peri lance ses premiers escaliers de chantier. [©Peri] Peri diversifie son offre. En plus de la fabrication et de la distribution de coffrages, d’échafaudages et d’étaiements, l’industriel souhaitait apporter encore plus de sécurité sur les chantiers. Ceci, à travers une ligne inédite d’équipements durables et qualitatifs. C’est dans ce cadre que s’inscrivent ses nouveaux escaliers de chantiers, intégrés à la gamme Sécurité. Cette dernière comprend déjà les barrières Prokit ou encore les tapis de circulation, lancés fin 2021. Les escaliers Peri permettent une circulation sécurisée entre les différents étages d’un bâtiment en construction. Ou encore le franchissement simple des talus. Avec leur largeur de 1 m, ils offrent beaucoup d’aisance dans les déplacements, sans aucune contrainte d’espace. Ceci, contrairement aux solutions standards qui affichent une largeur de 70 cm… Ici, c’est un vrai confort qui est offert au quotidien à l’utilisateur. L’ensemble des pièces constitutives est galvanisé à chaud pour assurer une protection anti-corrosion et donc assurer une plus grande durabilité. Ces escaliers sont repliables pour faciliter le transport et la manutention. Ils existent en différents modèles, déclinés en 3, 6, 9, 12, 15 et 18 marches. Petit plus : ces escaliers peuvent se connecter entre eux pour répondre à toutes des configurations de chantiers.
Il y a 3 ans et 77 jours

La construction modulaire se sent pousser des ailes

En colloque à Nantes, le secteur de la construction modulaire voit la vie en rose. Sa gestion naturellement économe des ressources et la capacité de réemploi de ses produits la place dans l’air du temps. Reste de nouvelles priorités : renforcer l’isolation de ses bâtiments, travailler sur le « confort d’été » et apprendre à « compter carbone ».
Il y a 3 ans et 77 jours

La rigueur et la liberté, 8 logements en pierre à Paris par Jean-Christophe Quinton

    La généralisation de l'isolation par l'extérieur, le besoin de protection solaire, la recherche d'une plus grande durabilité des matériaux, associés à la volonté fréquente d'afficher en façade une image signifiante, concourent à faire du travail sur l'enveloppe du bâtiment un sujet […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 77 jours

Matériels : 2021 reste l’année du rebond post-épidémie

En 2021, les ventes de toupies ont progressé de plus de 29 % en France. [©ACPresse] A ne pas en douter, l’année 2021 fut celle de la reprise pour les constructeurs de matériels. Il est vrai qu’après le passage à vide de 2020 – pour cause de pandémie mondiale -, il ne pouvait pas en être autrement. Après tout, nous n’étions pas dans une crise conjoncturelle, mais plutôt dans une mise entre parenthèses forcée de l’activité. Ainsi, les ventes d’équipements pour la construction ont augmenté de 24 % sur la période, selon les données du Cece (Comité européen des équipements de construction). Dans le détail, ce sont les machines routières qui ont le plus progressé, avec une hausse de 30,3 % en comparaison à 2020. Elles sont suivies de très près par les équipements pour bétons, qui plafonnent à + 29,5 %. Le Cece distingue aussi les outils de vibration du béton, qui affichent une augmentation de leur vente de 21,5 %. A titre indicatif, la plus faible croissance a été celle des machines de terrassements compactes, avec un “modeste” + 18,4 %. L’Allemagne : n° 1 européen Côté perspectives dans le domaine plus particulier des équipements pour bétons, les industriels tablent sur une année 2022 stable en matière de ventes. Du moins sur le premier semestre. Seulement 24 % des intéressés attendent une hausse, mais limitée à 10 %. Tandis que 4 % des industriels pensent qu’un recul, de l’ordre 10 % est à prévoir… Pour l’année 2021, toujours selon les données du Cece, l’Allemagne s’octroie la première place, avec 23 % de parts de marché, toutes ventes de matériels confondues. Avec 13 %, le Royaume-Uni monte sur la deuxième marche, suivi de très près par la France et ses 12 % de parts de marché. Toutefois, la guerre en Ukraine devrait largement modifier ce classement et, sans doute, les perspectives de vente. Ainsi, les 8 % de parts de marché russes seront très certainement corrigés à la baisse ! Au niveau de la France, l’évolution du marché sur les douze mois de l’année 2021 a été de 11 %. Les industriels y ont écoulé quelque 54 000 machines, pour un chiffre d’affaires d’environ 2,7 Md€. Soit une hausse de 12,5 %, estime le Seimat. Un joli rebond par rapport à 2020, même si la comparaison devrait se faire vis-à-vis de 2019. Année qui avait vu s’écouler pas moins de 60 000 unités… Les toupies ont le mieux progressé Durant 2021, ce sont les toupies qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu, avec une progression de plus de 29 %. Et presque 900 toupies de vendues, mais moins bien que les 1 150 unités qui ont trouvé preneur en 2019 ! Les centrales à béton ont connu une hausse tout aussi belle, bien que moindre, car limitée à “seulement” 20 %. Sur l’année 2021, quelque 42 unités de production de béton ont été vendues, contre 35 en 2020 et 43 en 2019. Enfin, les pompes à béton ont connu une embellie de + 10,1 %, pour 76 équipements livrés chez les utilisateurs. En 2020, les ventes ont été à peine plus mauvaises, stabilisées à 76 unités. L’année 2019 reste plus l’heure, la référence, avec 84 pompes vendues en France. Et l’avenir ? Concernant 2022, le Seimat reste souriant, estimant la progression du marché à environ 5 %. Mais ça, c’était une conclusion qui date d’avant le début de la guerre de Poutine. Là aussi, la donne pourrait changer, mais pas forcément en bien.
Il y a 3 ans et 77 jours

Présidentielles : L’Ordre des architectes publie son plaidoyer

L’Ordre des architectes dévoile son plaidoyer “Habitats, Villes, Territoires, l’architecture comme solution”. [©DR] L’Ordre des architectes a rendu public un plaidoyer “Habitats, Villes, Territoires, l’architecture comme solution”, en faveur de la création architecturale. L’objectif est de replacer l’intérêt public au cœur de la fabrication de la ville. Le syndicat professionnel entend défendre un nouveau modèle. Il propose un programme structuré autour de cinq grands axes : renforcer les territoires pour permettre un développement mieux équilibré ;passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat ;réparer la ville, en donnant la priorité à la réhabilitation ;faire évoluer les pratiques face au changement climatique. Lire aussi : Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 30 000 architectes Ainsi, pour Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes, « la création architecturale apporte des solutions au service des habitants et de la planète, qui ont été jusqu’ici trop peu exploitées par les décideurs publics. Elle permet de concevoir des bâtiments qui répondent aux nouvelles contraintes climatiques, en “renaturant” les sols. Mais aussi de rénover le bâti dans le respect du patrimoine. En pensant l’aménagement en lien avec la société, l’architecture devient un levier économique majeur et territorialisé. Ces solutions doivent désormais être entendues et appliquées, car l’heure est à l’action ». Lire aussi : Les propositions de la Filière Béton aux candidats à la présidentielle Ainsi, à travers ses conseils régionaux, l’Ordre des architectes présentera aux décideurs locaux ce plaidoyer dans lequel ces acteurs pourront puiser des solutions pratiques à l’appui de stratégies locales ambitieuses. Retrouvez ici le plaidoyer : https://www.architectes.org/actualites/habitats-villes-territoires-l-architecture-comme-solution-l-ordre-publie-son-plaidoyer
Il y a 3 ans et 77 jours

Éric Stroppiana élu président de l'Union Française du Levage (UFL)

Lors de son assemblée générale le 16 mars 2022, l'UFL a élu son nouveau président, Éric Stroppiana, du groupe Foselev.
Il y a 3 ans et 77 jours

Procore annonce son arrivée en France pour soutenir la transformation numérique du secteur de la construction

De l’avant-projet à la clôture et au-delà, les maîtres d'ouvrages et maîtres d'œuvres, ainsi que les entreprises générales et spécialisées, ont accès à une source de données unifiée et unique pour obtenir des informations précises et en temps réel tout au long du cycle de vie du projet.Un besoin de visibilité et de contrôle renforcé sur les projets de constructionLes professionnels de la construction en France accélèrent leur transformation digitale et recherchent de nouvelles solutions pour optimiser leur gestion des projets, qu’il s’agisse de gérer les délais ou leurs performances, tout en permettant une collaboration simplifiée entre toutes les parties prenantes. Pour soutenir cette transformation et l'ensemble des acteurs de l'industrie de la construction en Europe, Procore lance désormais sa plateforme en France.Pour Laurence Caron, Directrice Principale, Responsable Ventes en Europe du Sud chez Procore : “Procore a été conçu par des professionnels de la construction pour les professionnels de la construction afin d’améliorer leur quotidien. Nous sommes ravis de pouvoir aujourd’hui contribuer à soutenir le secteur français de la construction. Procore est une plateforme de gestion de projets de construction qui permet à tous les acteurs du secteur d’unifier leurs données tout au long de leurs projets. Procore propose une expérience simple et unique depuis la conceptualisation jusqu’à la livraison, permettant aux professionnels d’avoir une vue d’ensemble en temps réel sur leurs projets.” Procore rassemble les équipes de projets et les données en une seule plateformeAujourd’hui, Procore est le logiciel de gestion de construction le plus utilisé du monde, avec plus de 12.000 clients impliqués dans plus d’un million de projets, à travers 150 pays. Depuis sa création en 2002, Procore a été développé autour d’une seule philosophie : c’est en connectant toutes les personnes, tous les systèmes et toutes les données sur une seule plateforme que nous pouvons réaliser le plein potentiel des technologies de construction. Procore est une plateforme de gestion de construction tout-en-un qui connecte les équipes et les données en offrant une expérience utilisateur simple et unique du début à la fin d’un projet (de l’appel d’offre jusqu’à la livraison).Chaque professionnel du secteur de la construction a besoin de visibilité, de traçabilité, de simplicité d’utilisation et d’interopérabilité avec ses outils habituels pour favoriser la collaboration et avancer plus sûrement et plus efficacement.Pour Tooey Courtemanche, fondateur et PDG de Procore : "Depuis ces 20 dernières années, nous avons œuvré à relier tous les acteurs de la construction sur une plateforme mondiale. Procore est aujourd'hui utilisé dans plus de 150 pays, et nombreux sont nos clients qui ont des projets en cours en France. S'étendre officiellement en France permettra à Procore d'être le meilleur partenaire des leaders de la construction dans cette région et dans le monde entier."Première participation officielle à un grand salon professionnel français : BIM WorldLa première rencontre officielle de Procore avec l'industrie française aura lieu au BIM World (5 & 6 avril, Paris), grand salon des professionnels et des collectivités utilisant le Building Information Modeling et les technologies numériques au service de la construction, de l'immobilier et de l'aménagement urbain. A cette occasion, Laurence Caron tiendra une conférence axée sur l'approche de la plateforme tout-en-un de Procore pour soutenir les projets de construction français le 5 avril à 12h00. Les participants pourront également assister à des démonstrations en direct des solutions.
Il y a 3 ans et 77 jours

Édition Spéciale depuis EnerJ-Meeting : revivez nos émissions TV

RETOUR EN VIDÉO. À l'occasion du salon EnerJ-Meeting, la rédaction de Batiactu vous a proposé des émissions TV en live du salon. Devant nos caméras, Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Durable, Denis Valode de l'agence Valode & Pistre mais aussi des débats sur les matériaux biosourcés et traditionnels, sur l'énergie ainsi que des zooms innovations et des chroniques de la rédaction. Revivez les moments forts.
Il y a 3 ans et 78 jours

Les mesures concernant le retour au travail après un problème de santé sont renforcées

Ces mesures contre "la désinsertion professionnelle" sont détaillées dans deux décrets parus au Journal officiel jeudi en application de la loi santé au travail adoptée cet été, qui transpose un accord national interprofessionnel.Selon une estimation de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), 1 à 2 millions de salariés, soit 5 à 10% d'entre eux, sont à court ou moyen terme exposés à ce risque de "désinsertion professionnelle".Alors que 100.000 personnes sont licenciées chaque année pour inaptitude professionnelle, la loi "nous fournit une boîte à outils qui va nous permettre de mieux anticiper les situations difficiles", selon M. Pietraszewski.Concrètement, pour anticiper davantage ces situations à risque, la loi instaure "un rendez-vous de liaison" qui permettra - avec l'aval du salarié - un échange après 30 jours d'arrêt avec l'employeur et le service de santé au travail pour préparer le retour à l'emploi et les adaptations éventuelles."Aujourd'hui, il n'y a pas d'échange pendant l'arrêt, on a une sorte de tunnel. Pendant ce tunnel, l'employeur ne connait pas la situation du salarié et le salarié n'a pas conscience des difficultés le jour J", explique-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat."C'est un point d'information, pas une visite médicale. L'objectif c'est de renouer le contact avec l'accord du salarié", insiste-t-on.La loi, qui crée une visite médicale de mi-carrière, prévoit aussi que la visite de pré-reprise intervienne pour les arrêts de plus d'un mois au lieu de trois mois aujourd'hui."Il y a 840.000 arrêts de travail par an de plus de trois mois et 1,7 million de plus d'un mois. Aujourd'hui il y a 300.000 visites de pré-reprise, on peut les doubler", a-t-on souligné."Cela ne va pas se faire dès la première semaine d'application des textes mais nous pensons que c'est absorbable car la loi va permettre de dégager du temps médical en déléguant des tâches aux infirmières de santé au travail", juge-t-on.Enfin, la loi élargit l'accès à la "convention de rééducation professionnelle en entreprise" (CRPE), jusqu'ici réservée aux travailleurs handicapés, aux salariés jugés inaptes ou à risque par un médecin du travail.Ces derniers pourront désormais bénéficier de ce dispositif pour se former jusqu'à 18 mois à un autre métier au sein de leur entreprise d'origine ou une autre, tout en conservant leur contrat de travail et leur rémunération.
Il y a 3 ans et 78 jours

Les gaz renouvelables au cœur du système énergétique français d’aujourd’hui et de demain

La maîtrise des consommations passe dès aujourd’hui par la sobriété énergétique La crise actuelle rappelle qu’il faut pour toutes les énergies, dès aujourd’hui, consommer moins et de manière plus efficace. C’est pourquoi Laurence Poirier-Dietz a souligné lors de sa prise de parole qu’il était primordial de s’engager dans une logique de sobriété à la fois pour le climat, pour le pouvoir d’achat mais aussi pour l’équilibre du système énergétique. Au-delà des mesures volontaires d’économies d’énergie que chaque citoyen peut appliquer - comme réduire la température de son logement -, le compteur communicant gaz permet de suivre sa consommation de gaz et de réaliser des économies d’énergie. Laurence Poirier-Dietz a attiré l’attention des pouvoirs publics sur les discussions en cours quant aux futures réglementations et perspectives énergétiques : « La question du pouvoir d’achat est centrale. Prendre des décisions rapides sans en mesurer les effets à long terme, c’est risquer demain de faire basculer un grand nombre de Français dans la précarité énergétique. »Maintenir une diversité de solutions, indispensable pour atteindre l’objectif de neutralité carbone à un coût acceptable pour le consommateurDans les logements collectifs chauffés au gaz, la généralisation de la chaudière à très haute performance énergétique est la solution pertinente compte tenu des contraintes techniques s’opposant à l’installation de pompes à chaleur (PAC). Elle permet de réduire immédiatement de 30 % les consommations, les émissions de gaz à effet de serre et la facture des particuliers et des entreprises. Dans les logements individuels déjà raccordés au gaz, et dans les bâtiments neufs à proximité du réseau de gaz, l’installation de PAC hybride permet de décarboner les bâtiments au moins aussi efficacement qu’une PAC électrique seule, à un coût moindre à l’échelle de l’ensemble du système énergétique. Laurence Poirier-Dietz a mis en avant la dynamique des gaz verts dans les territoires français en insistant sur le fait que « la mise en œuvre de la décarbonation des bâtiments sera plus rapide, moins coûteuse et moins risquée si elle laisse aux gaz verts un rôle significatif dans la couverture des besoins de chauffage, en complémentarité avec une électrification raisonnée des usages reposant notamment sur le déploiement de solutions hybrides. »Libérer le potentiel bien réel des gaz renouvelables : une nécessité absolue pour atteindre 20 % dès 2030 Les gaz renouvelables, en premier lieu le biométhane, sont une opportunité pour décarboner et relocaliser une part de la production au service de la souveraineté énergétique. Le potentiel réaliste de 420 TWh/an de gaz verts à horizon 2050 peut largement dépasser la consommation de gaz française à cette échéance. La filière porte des mesures efficaces qui ne peuvent attendre : raccourcissement des délais d’obtention des autorisations administratives, allongement de la durée réglementairement autorisée pour mettre en service les installations, certificats de production de biogaz et appel d’offres pour les grandes installations. Les gaz verts pèsent peu sur les finances publiques et profitent de réseaux déjà dimensionnés et adaptés.
Il y a 3 ans et 78 jours

Des travailleurs sans-papiers sur un chantier des Jeux olympiques de Paris

ILLÉGALITÉ. La CGT a alerté l'inspection du travail sur une activité illégale concernant un chantier des JO de 2024. L'ensemble de la filière se trouve "sous-effectif", affirme un membre du conseil d'administration de la Solideo.
Il y a 3 ans et 78 jours

Crise des matériaux : la FFB veut revoir la composition des index

La FFB annonce travailler sur la composition des index, parfois jugés déconnectés de la réalité.
Il y a 3 ans et 78 jours

Alkern se veut responsable, social et environnemental

L'industriel spécialisé dans les produits en béton préfabriqués s'apprête à publier un rapport RSE dont le président du groupe Xavier Janin a présenté les grandes lignes mercredi 30 mars.
Il y a 3 ans et 78 jours

Bâtir durable : nouveau catalogue matériaux naturels ISOLATION de France Matériaux

Alliant confort d’hiver, confort d’été et faible empreinte carbone, les isolants biosourcés sont portés par la RE 2020 et sont de plus en plus utilisés dans la construction et la rénovation durable des bâtiments. Pour présenter son offre sur cette famille de produits, France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, lance son premier catalogue dédié aux isolants biosourcés. Véritable guide de choix, le nouveau catalogue consacré aux isolants biosourcés de France Matériaux a pour objectif d’aider les professionnels à bâtir durablement. Conçu pour une recherche facilitée en fonction des besoins du chantier, il décline l’offre produits en 6 thématiques : • la fibre de bois en panneaux semi-rigides, rigides ou en vrac pour le doublage de mur par l’intérieur, l’isolation thermique par l’extérieur, la toiture, le plancher et les combles ; • la ouate de cellulose en panneaux semi-rigides ou en vrac pour l’isolation des murs et des combles perdus ; • le chanvre, en vrac ou en panneaux rigides, pour conjuguer isolation thermique et perspirance du bâtiment ; • la chaux, qui associée au chanvre, offre des qualités d’isolation thermique pour les maisons en pierre ou aux murs maçonnés ; • le liège, doté de performances thermiques et acoustiques, présenté en panneaux ou en vrac, pour le remplissage des murs et des combles, par exemple ; • les accessoires associés aux différents isolants biosourcés pour une pose dans les règles de l’art : pare-vapeurs, ruban adhésif, … Pour simplifier la sélection, chaque descriptif est accompagné de pictogrammes représentant la destination du produit : combles aménagés, combles perdus, mur intérieur, mur extérieur, plancher, ITE. A la fin du catalogue, une carte de France et le nouveau site internet https://www.france-materiaux.fr/ permettent au client de retrouver le point de vente le plus proche de chez lui parmi les 242 négoces indépendants du groupement. LE BUREAU DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE : UN SERVICE FRANCE MATÉRIAUX ASSOCIÉ Toujours dans un souci d’accompagnement de ses clients disposant du label RGE, rappelons que France Matériaux met à leur disposition un service, le Bureau de la Performance Energétique, pour les conseiller, les former et les accompagner à constituer leurs dossiers d’aide à la rénovation énergétique (MaPrime Rénov, dispositif CEE). Pour en bénéficier, il suffit de le contacter par mail – contact@bpe-france-materiaux.fr ou par téléphone au 04 79 62 75 57
Il y a 3 ans et 78 jours

Présidentielle : quelle place pour l’efficacité énergétique dans les programmes des candidats

C’est sous ce prisme que Sonergia a souhaité analyser les programmes des principaux candidats à l’élection présidentielle 2022. Les mesures et actions proposées par les 6 candidats ayant le plus d’intention de voix ont ainsi été passées au crible et un podium établi sur la base d’informations factuelles (présence ou non de mesures en lien avec l’efficacité énergétique).Quelle appropriation de l’efficacité énergétique par les candidats ?Une approche en entonnoir a été adoptée pour juger de la place donnée par chaque candidat à l’efficacité énergétique. Sujet relativement technique, voire de spécialistes, il a donc été regardé dans un premier temps quelle était la place de l’écologie dans le programme de chaque candidat. La réponse est sans appel et certains clichés ont encore de beaux jours devant eux : la place donnée à l’écologie reste très directement liée à la tendance politique et les partis de gauche en font en thème central quand la droite et l’extrême droite l’abordent en dernier ressort, voire ne l’abordent pas.En affinant l’analyse sur les sujets énergétiques, un premier constat se dégage : si tous les candidats abordent le sujet de l’énergie dans leur programme, c’est avant tout sous l’angle des moyens de production (nucléaire, EnR…) et non dans une logique de réduction des consommations. Cette thématique de l’énergie est également amenée, au niveau de l’Etat sous l’angle de la souveraineté et donc de l’indépendance quand elle est vue pour les professionnels sous l’angle de la compétitivité et pour les ménages sous l’angle du pouvoir d’achat. L’énergie est donc en bonne place dans les programmes des candidats mais pas sous l’angle de la réduction de sa consommation.Pour preuve, peu de candidats se sont au final appropriés le champ lexical de l’efficacité énergétique. L’expression ‘économies d’énergie’ n’est présente dans aucun programme et celle de ‘rénovation énergétique’ se limite à quelques occurrences. La ‘sobriété’ est presque inexistante et sans surprise, les certificats d’économies d’énergie sont inexistants. Par contre, les candidats sont nombreux à proposer des mesures que nous pourrions qualifier de pansements pour limiter l’impact de la hausse du prix de l’énergie sur le portefeuille des ménages. Baisse de TVA, réhausse du chèque énergie, 1ers KWh gratuits ou encore élargissement de la prise en charge des trajets domicile-travail : les mesures de compensation sont nombreuses mais ne vont pas résoudre le problème de fond lié à la consommation.Comme mentionné précédemment pour réduire les consommations, il faut attaquer le problème à la base : si le changement des comportements peut permettre un gain dépassant les 10% (voir bilan programme ECORCE), les travaux de rénovation énergétique restent l’action de long terme privilégiée. Mise en avant par le plan de relance Covid 19, la rénovation est depuis le fer de lance des politiques publiques. Il est donc naturel de retrouver cette mesure en bonne place dans le programme des candidats :Le constat est moins reluisant concernant les bâtiments tertiaires, qui, s’ils ne peuvent prétendre être les grands oubliés des programmes, ne sont que peu mis en avant. L’attendue « exemplarité de l’Etat » qui possède un patrimoine très important de bâtiments n’est jamais abordée, que ce soit sur ce sujet de l’efficacité énergétique ou plus largement sur les autres thèmes des programmes.Autre sujet très parlant dans le quotidien des Français, le transport, qui est par ailleurs une source d’émissions de gaz à effet de serre à réduire drastiquement. C’est une quasi-unanimité des candidats sur le sujet et plus précisément sur la question de rail. Qu’il s’agisse de fret de marchandises ou encore de transport de personnes, les candidats s’accordent sur la place centrale du réseau ferré dans les décennies à venir. Les mobilités douces sont plus boudées, même si le co-voiturage et la pratique du vélo restent valorisés chez 2 candidats :Sortant de ce spectre du bâtiment et des transports qui parlent très directement aux Français et donc aux électeurs, les autres pans de l’efficacité énergétique sont à la peine. Clairement, aucun des candidats ne dévoilent de mesures concernant l’agriculture et les réseaux. Il y a bien entendu des propositions sur ce thème mais elle ne concerne nullement le spectre des économies d’énergie. L’industrie est un peu plus chanceuse, considérée comme fleuron de notre pays sur certaines activités et très empreinte de décarbonation. La mise en place d’un Ministère commun Industrie-Energie ou encore de feuille de route spécifique pour faire évoluer les filières sont des mesures sur la table. Le spectre pris est donc celui du pilotage et de la planification, plus que des actions concrètes et de soutien dans un premier temps.Quels sont les enseignements transversaux de l’analyse des programmes des candidats ?L’ensemble de ces mesures et engagements mériteraient d’être passés au crible de la faisabilité technique & économique : principe de réalitéLe sujet de l’énergie est bel et bien présent dans chaque programme mais généralement pris sous le prisme de la production et non de la réduction des consommationsQuand la réduction durable des consommations d’énergie est affichée par les candidats, c’est très majoritairement sous le prisme du gain de pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité pour les entreprisesLes candidats ont une approche de l’électorat en tant qu’individu, au sein d’un ménage, et non dans le cadre de leur secteur d’activité professionnelle : de fait les mesures sur l’industrie, l’agriculture ou encore les réseaux sont sous-représentéesLa rénovation énergétique, mise en lumière dans le cadre du plan de relance Covid-19, est clairement le sujet de positionnement partagé par tous les candidats quand il s’agit de parler d’économie d’énergieMême si les sujets de transition écologique ne se réclament d’aucun parti, force est de constater que l’ancrage historique du sujet au sein des gauches tend à perdurerAlors, qui serait le président de l’efficacité énergétique ? Afin de ne pas tomber dans le jugement et de rester le plus factuel possible, une grille d’analyse a été travaillée afin de distribuer une note non contestable aux candidats. Elle est basée sur des questions fermées relatives à la présence ou la place de telle ou telle mesure dans le programme. Cette grille d’analyse est la suivante :Ne voulant pas être pénalisant, il a été retenu que la présence d’une mesure par sujet était suffisante pour obtenir le point. Il convient donc de garder en tête que cette notation ne relève de la profondeur du candidat sur un sujet mais dans un premier temps du fait qu’il l’ait traité ou non.Cette grille donne ainsi le podium suivant :Yannick Jadot sort donc en tête de la prise en compte des mesures d’efficacité énergétique dans son programme, suivi d’assez près par Jean-Luc Mélenchon. Le président candidat Macron obtient la moyenne et se classe en 3ème position sur le podium. A noter que si ces scores permettent aux candidats d’être sur le podium, ils ne sont pas non plus exceptionnels et qu’ils posent une question de fond de la prise en compte du sujet dans les politiques publiques.Les candidats auraient-ils pu faire mieux ?Très vraisemblablement. Le spectre de l’efficacité énergétique n’a pas été porté comme un sujet fort dans le programme des candidats alors même que la question de la dépendance énergétique de notre pays est sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines. Mais il n’est pas trop tard et heureusement que le programme d’actions des candidats pour le quinquennat ne se résume pas aux quelques pages publiées sur internet dans le cadre de la campagne présidentielle. Sonergia souhaite donc transmettre les quelques messages forts suivants, sous forme de propositions à tous les candidats et plus largement toutes personnes s’intéressant au sujet de l’efficacité énergétique :
Il y a 3 ans et 78 jours

L’Insee réduit les délais de production des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction

L’institut a développé une nouvelle méthodologie pour réduire les délais de publication des index Bâtiment, Travaux publics et divers de la construction (Index BT-TP). Ces derniers sont principalement utilisés par les professionnels à des fins d’indexation des contrats et des marchés publics.Les index BT-TP : un outil très important pour les professionnelsLes index Bâtiment, travaux publics et divers de la construction sont des indices composites de coûts de différentes activités ou sous-activité du secteur de la construction. Au nombre de 78, ils sont calculés comme une somme pondérée d’indices très détaillés représentatifs des différents postes de dépenses des professionnels (travail, énergie, matériaux, services, transports, déchets). Ils sont destinés à l’actualisation et à la révision des prix des marchés de construction. Ils servent notamment à indexer des contrats et particulièrement les marchés publics et les contrats de construction de maison individuelle.Une réduction des délais pour refléter plus rapidement les variations de prix, notamment des matières premièresLes index BT-TP sont diffusés mensuellement sur le site de l’Insee et au Journal officiel. Ils sont actuellement publiés avec un délai de 80 jours environ après la fin du mois considéré (M + 80), sans révision ultérieure. Les index seront désormais publiés avec une réduction des délais de publication à 45 jours après la fin du mois considéré (M + 45). Ce changement de calendrier est rendu possible par une évolution de la méthodologie tout en conservant sa qualité.Un calendrier à M + 45 jours après une phase transitoireLa dernière publication des index relatifs au mois de décembre 2021 a été diffusée au 15 mars 2022. Les prochaines publications des index interviendront le 21 avril 2022 pour les index de janvier 2022 (date déjà annoncée), le 3 mai pour les index de février 2022 (au lieu du 19 mai) et le 13 mai 2022 pour les index de mars 2022 (au lieu du 16 juin), puis de façon pérenne à M + 45.
Il y a 3 ans et 78 jours

Bientôt un "3ème coup d'arrêt" à la rénovation énergétique, alertent plusieurs acteurs

LETTRE OUVERTE. Un collectif d'acteurs du secteur de la rénovation énergétique demande un geste au Premier ministre afin de relancer le marché.
Il y a 3 ans et 78 jours

L'immobilier à usage professionnel doit s'adapter à la transition énergétique

Les bonnes intentions sont parfois difficiles à mettre en œuvre, mais le secteur de l’immobilier commercial va devoir se pencher sur ce sujet, si l’Europe veut atteindre ses objectifs "zéro émission nette". Les promoteurs et propriétaires de bâtiments devront prochainement se conformer à des réglementations, nouvelles ou actualisées, visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone. Celles-ci sont principalement issues du programme législatif "Fit for 55" de l’UE et pourraient permettre aux entreprises d’y trouver un intérêt financier.En effet, la possibilité de réduire rapidement et définitivement les coûts énergétiques en développant une stratégie axée sur des bâtiments commerciaux durables pour soutenir la production d’énergie renouvelable sur site ou le stockage de l’énergie représente un excellent exemple de résultat immédiat.Le concept de transition énergétique est en train de s’imposer et la législation et la réglementation, aussi bien au sein de l’UE qu’en dehors, sont sur le point d’accélérer le processus. Deux ensembles d’initiatives sont à l’avant-plan : le Pacte vert pour l’Europe, lancé en 2019, et le plan législatif Fit-for-55, publié en 2021.Respecter les délaisLe Pacte vert engage les États membres à la neutralité climatique d’ici à 2050. L’accord Fit-for-55 vient soutenir ce plan en encourageant la législation européenne sur le climat et l’énergie à se conformer à l’objectif de réduction de 55% des émissions carbone, par rapport aux niveaux de 1990, d’ici à 2030. Pour tenir les engagements du Pacte vert et de l’accord Fit-for-55, les promoteurs et propriétaires de bâtiments commerciaux vont devoir respecter des délais serrés, en particulier pour l’objectif de 2030, qui devra être rempli en seulement huit ans. Les bâtiments représentent environ 40% de la consommation d’énergie totale de l’UE, c’est pourquoi ils devront contribuer à une grande partie de la réduction imposée dans le cadre de l’accord Fit-for-55.Pour le secteur des bâtiments commerciaux, l’accord Fit-for-55 va permettre de réviser certaines règlementations telles que L’AFIR (qui était jusqu’à peu connu sous le nom d’AFID, la Directive sur les infrastructures pour carburants alternatifs) qui vont impacter les promoteurs et propriétaires de bâtiments. En effet, cette règlementation sera désormais applicable dans les États membres et affectera directement les bornes de recharge « accessibles au public », incluant probablement celles situées sur des terrains privés, bien que la définition de l’expression « accessible au public » n’ait pas encore été confirmée.Développer une stratégie Fit-for-55Les échéances réglementaires sont cruciales, tant pour la planification de nouvelles constructions que pour la préparation de rénovations. Celles-ci soulèvent donc plusieurs questions pour les professionnels du secteur. Concernant l’accord Fit-for-55 par exemple, il est important de savoir quand le chauffage à combustible fossile appartiendra au passé, dans quelle mesure les systèmes de ventilation et de climatisation seront affectés, et l’énergie nécessaire pour prendre en charge le nombre croissant d’appareils intelligents.La question n’est plus de savoir s’il faut ou non installer des bornes de recharge pour véhicules électriques, mais plutôt combien d’entre elles seront nécessaires, ainsi que la vitesse et la provenance de l’énergie fournie.Une approche stratégique est essentielle pour entreprendre la transition énergétique dès maintenant plutôt que d’attendre l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations, d’autant plus qu’il existe des avantages immédiats. Un point de départ simple est de stocker de l’énergie peu chère pour l’utiliser lorsque les prix sont élevés : il s’agit d’un moyen sûr de faire des économies tout en répartissant la charge, réduisant ainsi l’encombrement de réseau.La technologie de stockage d’énergie a fait ses preuves et peut être installée dans la plupart des établissements commerciaux. On commence désormais à prendre conscience de son potentiel dans la transition énergétique, notamment pour aider à réduire l’encombrement réseau. Couplage sectorielSi le stockage de l’énergie est si utile pour aider les bâtiments à s’adapter à la transition énergétique, c’est grâce au "couplage sectoriel", qui permet d’utiliser l’énergie, en particulier l’énergie renouvelable, de manière plus efficace en associant la consommation à la production. Le lissage des pics et creux de la demande qui en résulte contribue également à équilibrer le réseau.Dans un bâtiment commercial, le couplage sectoriel implique souvent de combiner le stockage de l’énergie avec la production sur site et l’infrastructure de recharge pour véhicule électrique (qui peut stocker de l’énergie et la consommer, permettant au propriétaire du bâtiment de facturer les frais de recharge de véhicules). Ce type de stratégie fournit aux bâtiments un certain degré d’autosuffisance, ce qui permet de réduire la quantité d’énergie achetée sur le réseau, de stocker de l’énergie à faible coût pour l’utiliser lorsque les prix sont plus élevés, et bien entendu, de se conformer à de nombreuses réglementations susceptibles d’entrer en vigueur avec l’accord Fit-for-55.Les propriétaires de bâtiments doivent toujours vérifier la conformité aux réglementations locales, en gardant à l’esprit que les pays européens hors de l’UE, comme la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni, mettent en place leurs propres réglementations afin de lutter contre le changement climatique. La législation et les réglementations font partie d’initiatives politiques complexes et risquent donc d’être interprétées de différentes manières.Cependant, opter dès maintenant pour une approche axée sur la transition énergétique permettra aux constructeurs de chaque bâtiment construit de manière appropriée de faire un pas de plus vers la neutralité carbone.Tribune de Christophe Bourgueil - Business Developer des solutions de transition énergétique et de stockage d’énergie chez Eaton (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 78 jours

Reckli et Keim invitent les maîtres d’œuvre au “Concrete Show”

Les responsables d’opérations Reckli France et les chargés d’affaires Keim France, dont (au centre face) Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France, et (centre, gauche) Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France. [©Photocall] « Reckli fabrique des matrices de coffrages et Keim, des peintures et des lasures minérales. Nous avons uni nos savoir-faire pour lancer un procédé appelé Reckli Color by Keim », explique Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France. Et Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France, de poursuivre : « C’est assez naturellement que ce partenariat entre Reckli et Keim s’est noué. Deux PME allemandes, qui se retrouvaient souvent sur des chantiers. Un accord entre un fabricant de couleurs et un industriel des textures. Nous avons formulé un produit adapté à leur matrice et au béton matricé, qui est très texturé. C’est un procédé global, pour accompagner la maîtrise d’œuvre dans la sélection de sa matrice de coffrage et dans l’application d’une lasure pour embellir le béton. Mais aussi le protéger ». Un afterwork convivial Ainsi, courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. « Nous avons décidé de faire trois évènements dans l’année : un à Paris en mars, un à Nantes en juin et un dernier à Marseille en octobre. Des rendez-vous à destination des maîtres d’œuvre. Le but est de promouvoir un nouveau produit pensé par rapport aux besoins des architectes », reprend Cécile Moura. A la galerie Sakura, se mêlaient exposition du moment, échantillons de matrices et de bétons, photos de projets. Très conviviale, la soirée a privilégié le contact entre les responsables d’opérations Reckli France, les chargés d’affaires Keim France et les prescripteurs. A suivre en juin… pour les maîtres d’œuvre qui ont manqué la session parisienne. Courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]
Il y a 3 ans et 78 jours

Engie poursuit son désengagement de GTT

Engie, qui cherche à recentrer ses activités, a annoncé le 23 mars une nouvelle réduction de sa participation dans GTT, entreprise spécialiste des systèmes de confinement pour le gaz liquéfié.
Il y a 3 ans et 78 jours

BIM : création du Dictionnaire de données de l’Industrie du Béton

Une dynamique sectorielle en faveur de la transition numérique portée par la FIB et le CERIB Dans ce cadre, l’Industrie du Béton s’est lancée dès 2015 dans un travail pionnier d’exploration du BIM pour inscrire la numérisation dans la construction et créer une dynamique sectorielle en faveur de la transition numérique. Cet engagement a été porté par la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) et le CERIB (Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton). Ces travaux aboutissent aujourd’hui à la constitution d’un premier dictionnaire de données portant sur la description des systèmes constructifs proposés par les industriels des produits préfabriqués en béton. Le rapport « Retour d’expérience autour de la création d’un dictionnaire de données pour l’Industrie du Béton », qui vient d’être publié, rend compte des travaux effectués par le CERIB, avec le soutien de la FIB et le concours de nombreux industriels du béton. Il constitue avant tout un état de compréhension de l’impact du numérique et du BIM sur une filière industrielle de la construction et la manière dont celle-ci s’est emparée du sujet pour en faire un projet collectif de développement et d’innovation. Il souligne que l’intégration du BIM, parfaitement adapté aux systèmes préfabriqués en béton, permettra à tous les acteurs d’être plus efficaces et de mieux échanger pour rationnaliser toutes les étapes de la construction. Ce document a pour objectif d’exposer la compréhension du « BIM sémantique » par l’Industrie du Béton, qui s’attache avant tout à la qualification des objets en vue d’être utilisés dans des maquettes numériques. Il est illustré par les retours d’expériences des travaux menés, propres au développement de l’Industrie du Béton, mais aussi capables d’être transposés vers d’autres filières industrielles. Il témoigne de la volonté de l’Industrie du Béton d’encourager la dynamique numérique, en intégrant intelligemment toutes les dimensions du BIM, à travers la maquette numérique et les données utiles et structurées qu’elle embarque. Le rapport d’une trentaine de pages décrit les principes de base d’un dictionnaire de données, clarifie les notions de modèle et objet dans un processus BIM, explicite le processus de création de modèles d’objets BIM dans un dictionnaire de données. Il présente le catalogue d’objets BIM de l’Industrie du Béton et la classification actuelle des produits en béton préfabriqués, tels que disponibles dans la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton (17 familles contenant une quarantaine de sous-familles) comme une manière de ranger des livres dans un bibliothèque. Le développement de la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton C’est la notion de l’objet et des données allouées qui ont permis de faire le lien entre l’Industrie du Béton et le BIM : un objet assimilable à un produit industriel, la plupart du temps utilisé avec d’autres pour former des systèmes constructifs. Ainsi, les premiers travaux ont débuté autour du développement d’objets BIM, calqués sur les habitudes de descriptions des produits par les industriels dans leurs catalogues. C’est à partir de ces éléments qu’a été développée la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton : la BDD BIM G.IB. Ces travaux ont été complétés par la participation du CERIB au projet POBIM, lancé par la Plan de Transition Numérique du Bâtiment (PTNB) et piloté par l’AFNOR et qui se poursuit avec le Plan BIM 2022. La BDD BIM G.IB est composée de deux entités distinctes qui se complètent :Un ensemble de propriétés et de modèles d’objets, assimilés par la suite au Dictionnaire de données de l’Industrie du Béton ;Un catalogue d’objets, issus de modèles d’objets enrichis de valeurs génériques, permettant de définir les composants et les systèmes génériques propres à l’Industrie du Béton. Centrés sur la caractérisation des propriétés des objets génériques, les travaux ne faisaient initialement pas de distinction entre les objets et les modèles d’objets, qui n’intervenait qu’une fois les produits à intégrer dans la base étaient sélectionnés, décrits et caractérisés comme des objets BIM. Les travaux du CERIB et de la FIB ont permis dans un second temps de distinguer modèles et objets afin que l’ensemble de la filière de la construction puisse plus facilement assimiler la démarche. Une réponse aux besoins métiers de tous les acteurs de la construction La somme des travaux réalisés par le CERIB et la FIB autour des bases de données d’objets numériques s’inscrit dans une vision résolument globale pour impliquer l’ensemble des acteurs gravitant dans l’environnement de l’Industrie du Béton. Ces travaux mettent en évidence la nécessité de partager avec tous les professionnels de la construction leur gestion et de mutualiser leur utilisation. Cette dynamique s’inscrit dans une profonde évolution des pratiques méthodologiques développées dans les projets de construction. L’ingénierie système devient, dès lors, une condition nécessaire à l’industrialisation de la filière de la construction, qui loin d’une contrainte, doit être perçue comme une formidable opportunité de structurer et rationaliser les pratiques métiers. Et dans un contexte où les nouvelles exigences environnementales complexifient les analyses techniques, la mise à disposition de bases de données objets s’avère aujourd’hui encore plus indispensable. En figurant l’ouvrage réel, grâce à son jumeau numérique, et en intégrant l’ensemble des informations nécessaires aux calculs, par exemple ceux de la RE2020, cette démarche de recensement s’appuie aussi sur l’expertise des industriels. L’Industrie du Béton est fière de l’avoir impulsée pour répondre au plus près aux besoins métiers de tous les acteurs de la construction.
Il y a 3 ans et 78 jours

Seine-et-Marne : la maîtrise d’œuvre pour le projet de rénovation et d’extension du tribunal de Meaux est attribuée à Atelier du Pont

Les travaux de réhabilitation et d’agrandissement du tribunal de Meaux débuteront en 2024, avec une fin de chantier programmée pour 2027.
Il y a 3 ans et 78 jours

Les écologistes parisiens veulent "rehausser" l'ambition du PLU

URBANISME. Plus une tour, plus un mètre carré de bureau : le groupe écologiste au Conseil de Paris demande que le futur PLU de la capitale, dont le PADD (document programmatique), est mis à la consultation du public, ait des ambitions environnementales "largement réhaussées" par rapport à la version proposée.