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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 79 jours

Un projet européen pour diminuer le bilan carbone du ciment

Un projet éco-responsable CO2REDRES (Traitement de ressources secondaires pour une réduction des émissions de CO2 dans l'industrie de la construction) est financé pour 2 ans par le programme européen Interreg Grande Région. Son objectif est de chercher à produire localement de nouveaux ciments et bétons à faible impact environnemental. La voie suivie est celle des argiles calcinées. Ces matières réactives peuvent être additionnées au ciment ou au béton, pour remplacer les laitiers de hauts fourneaux ou les cendres volantes de centrales à charbon, aujourd’hui quasi-disparus de la Grande Région.Ces argiles sont cuites à 750°C environ, température nettement inférieure aux 1450°C nécessaires pour obtenir le clinker, constituant de base du ciment. En dégageant beaucoup moins de CO2 par rapport à un ciment 100% clinker, les liants intégrant des argiles calcinées pourraient abaisser d’environ 30% le bilan carbone du ciment.Conserver et améliorer les propriétés du ciment Ces nouveaux liants, connus sous l’appellation LC3 (Limestone Calcined Clay Cement) font partie des thématiques d’étude de l’équipe Matériaux pour le Génie Civil de l’Institut Jean Lamour à Nancy (laboratoire du CNRS et de l’Université de Lorraine). 50% du clinker y est remplacé par des argiles calcinées et du calcaire.L’équipe a cherché à optimiser les proportions d’argiles calcinées (type métakaolin) et de fillers calcaires dans les mélanges. Ceci afin de conserver, voire d’améliorer, les propriétés du ciment frais et durci, les leviers étant notamment la finesse des produits et la nature des hydrates spécifiques formés.Quatre ressources argileuses prometteuses Une quarantaine d’échantillons issus de boues de lavage des granulats et de déblais divers ont été fournis par les partenaires du projet. Leur caractérisation a permis d’identifier 4 ressources argileuses prometteuses. Elles ont subi des essais de calcination afin de déterminer pour chacune d’elles les conditions optimales de leur cuisson. Des tests dédiés ont permis de comparer leur réactivité finale. Ces 4 argiles calcinées ainsi que 2 métakaolins de référence (commercialisés dans d’autres régions françaises) et 2 fillers calcaires ont été mélangés à 4 ciments produits par des cimentiers de la Grande Région, partenaires du projet.L’agencement de ces composants a été étudié au cas par cas, car des argiles calcinées de même réactivité peuvent impacter plus ou moins fortement la maniabilité des bétons, selon la nature des autres constituants présents.Leur structure en feuillets imbriqués forme en effet des «amas» poreux qui peuvent mobiliser beaucoup d’eau, en plus de celle nécessaire à la mise en œuvre du béton. Cette eau excédentaire altère alors la résistance mécanique et la durabilité du composite, réduisant ainsi l’effet d’une bonne réactivité. L’ajustement de la finesse et des proportions de chaque constituant, tant sur le plan expérimental que théorique, a permis de mieux comprendre le rôle respectif des paramètres impliqués.Bientôt des bétons témoins Des essais et des analyses réalisés sur pâtes de ciment et sur mortiers ont alors conduit à la sélection de 2 argiles calcinées avec lesquelles des bétons témoins seront prochainement fabriqués. Enfin, une analyse du cycle de vie doit évaluer l’impact environnemental du processus complet.L’ensemble des résultats obtenus devrait permettre d’offrir aux acteurs de la construction dans la Grande Région la possibilité de fabriquer des ciments bas carbone viables, contenant des argiles calcinées issues de ressources secondaires et locales.
Il y a 3 ans et 79 jours

Panasonic solutions chauffage et refroidissement présente ses dernières innovations sur le Salon NordBat

Gennevilliers, le 18 mars 2022 – Panasonic solutions chauffage & refroidissement annonce sa présence à la 12ème édition du salon NordBat, le rendez-vous des acteurs de la construction des régions nord de France. Les 30, 31 mars et 1er avril, le fabricant présentera sur son stand les dernières évolutions de ses solutions destinées au résidentiel. […]
Il y a 3 ans et 79 jours

Ubbink présent sur le salon NORDBAT du 30 mars au 1er avril2022 –Lille, Grand-Palais STAND N°O35

Rendez-vous sur le stand O35 pour découvrir les produits d’Ubbink dans le domaine de la ventilation, l’énergie et le bâtiment. Les équipes d’Ubbink seront à votre disposition pour échanger sur les spécificités de ces solutions dédiées à la rénovation énergétique du bâtiment. Ubbink, spécialiste de la performance énergétique et du confort de l’habitat, donne rendez-vous […]
Il y a 3 ans et 79 jours

ATLANTEM RENFORCE SA GAMME DE PRODUITS POUR UNE MAISON INTELLIGENTE À VIVRE

 SALON NORDBAT – STAND J2  Le salon NORDBAT sera l’occasion pour ATLANTEM, activité menuiserie du Groupe HERIGE, de présenter de nouvelles solutions domotisées s’inscrivant dans l’univers de la maison connectée. Ces équipements motorisés et pilotables par smartphone s’intègrent dans la conception de l’habitat intelligent, de plus en plus plébiscité par les foyers en quête de […]
Il y a 3 ans et 79 jours

Ouverture du nouveau siège social d’HeidelbergCement France Tour Alto à Paris La Défense

HeidelbergCement France annonce l’ouverture ce 21 mars 2022 de son nouveau siège social au sein de la Tour Alto au coeur du quartier d’affaires de Paris La Défense. Auparavant installée à Guerville dans les Yvelines, la nouvelle localisation du siège à Paris La Défense, dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe, s’inscrit dans la transformation […]
Il y a 3 ans et 79 jours

Le loueur de matériel Kiloutou réalise sa "plus grosse acquisition" avec le rachat du danois GSV

L'acquisition de GSV, qui réalise des ventes annuelles de 130 millions d'euros, "va nous permettre d'approcher le milliard d'euros de chiffre d'affaires", a expliqué à l'AFP le Président exécutif de Kiloutou Olivier Colleau. "J'ai l'espoir que pendant l'année 2022 on dépassera ce cap".Kiloutou a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires de 793 millions d'euros, dont les deux tiers auprès de sociétés de construction du bâtiment ou des travaux publics.Cette opération représente à la fois "la plus grosse acquisition de Kiloutou", a affirmé le dirigeant de l'entreprise numéro 2 du marché en France et troisième au niveau européen.Elle est aussi majeure pour le fonds HLD, qui détient 69% du capital de la société, a ajouté auprès de l'AFP l'associé Jean-Hubert Vial. "Accompagné depuis 2018 par HLD et Dentressangle", Kiloutou franchit "une nouvelle étape dans son développement international en entrant sur le marché danois", a annoncé le groupe dans un communiqué publié mardi soir.GSV, leader du marché au Danemark (22% de parts de marché) qui compte 485 employés et 19 agences, rejoint les 5.000 employés et 550 sites du groupe déjà présent en France, en Pologne, en Espagne, en Italie et en Allemagne.Jusqu'ici de 18%, la part du chiffre d'affaires réalisée à l'étranger du groupe français va atteindre 30%: "une prise de risque modérée", selon Olivier Colleau alors que le Danemark est "une économie peu endettée et qui dans notre marché a des perspectives solides sur les prochaines années".Le montant de l'opération n'a pas été communiqué par le fonds d'investissement ni par la société, mais il est "autour de 300 millions d'euros", a indiqué une source proche du dossier à l'AFP. L'acquisition sera financée en puisant dans la trésorerie de Kiloutou et avec "des lignes de financement complémentaires" sans que les actionnaires ne rajoutent de fonds propres, a précisé Jean-Hubert Vial. De la dette sera émise sur les marchés financiers "dans un deuxième temps".L'équipe de GSV et la marque, "extrêmement connue des clients danois", resteront "en place", a précisé le dirigeant Olivier Colleau. L'actuel patron de la société danoise, Dan O. Vorsholt, entrera au Conseil exécutif de Kiloutou comme neuvième membre lorsque l'acquisition sera effective le 11 avril.
Il y a 3 ans et 80 jours

Les UVpro Abiotec comme alternative au tout air neuf

Grâce à l’intégration des lampes UV (UVpro FM 40) germicides en sortie des Centrales de Traitement d’Air (CTA), différents bactéries et virus (y compris le SARS-Cov-2) peuvent être éliminés dans les gaines de ventilation. La solution idéale pour tout type d’établissement (bureaux, hôtels, universités, théâtres etc.) afin d’améliorer la qualité d’air, continuer à utiliser l’air recyclé et garantir un environnement sain et purifié pour les salariés et les visiteurs.La désinfection de l’air recyclé par UVQue ce soit en entreprise ou dans un bâtiment destiné à recevoir du public, l’interaction avec les autres, ainsi que l’utilisation d’appareils communs, sont propices à la prolifération des bactéries ou autres éléments nocifs pour la santé. Afin d’apporter une solution efficace et rassurante, notamment en cette période de crise sanitaire, Abiotec commercialise un système de traitement d’air pour purifier l’air dans un bâtiment entier via le conduit de ventilation.Les lampes de la gamme UVpro sont installées dans les gaines de ventilation. Ainsi, le système réussit à éliminer 99,99% des agents pathogènes en suspension dans l’air. Moisissures, bactéries, virus, y compris le virus Covid, sont inactivés instantanément.Comment cela fonctionne ? Les lampes à haut rendement Abiotec UVpro traitent les agents pathogènes en suspension dans l’air distribués par les systèmes de climatisation et de ventilation. Lorsque l’air passe devant les lampes à très haute intensité, les agents nocifs aéroportés sont inactivés, ce qui réduit la transmission. Grâce à un dimensionnement précis par logiciel CFD, l‘installation délivre une dose UV qui assure l’inactivation des virus, garantissant l’efficacité du dispositif.L’installation est simple et rapide : avec des modules de 1 ou 2 lampes, elle s’adapte à toute Centrale de Traitement d’Air. Il est possible par conséquence de traiter en continu un flux d’air complet et minimiser le risque de transmission des éléments nocifs. Le système est complètement étanche (IP68) et à haute fiabilité, ce qui permet une installation sur la toiture ou dans un local technique.Système UV, une alternative sans chimie pour un air sainL’air sain est primordial pour le bien être des personnes qui fréquentent un établissement au quotidien et limiter l’absentéisme. Que ce soit dans un bureau, une salle de réunion, ou un cinéma, une bonne qualité d’air garantit un environnement pur et confortable.La désinfection de l’air par le système UV d’Abiotec permet de recycler l’air en toute sécurité et ainsi d’éviter le « tout air neuf » pour réaliser des économies d’énergie. Autre avantage, la désinfection UV ne créer pas de perte de charge contrairement au filtre HEPA. La maintenance se limite au simple remplacement des lampes UV toutes les 12 000 heures.La solution écologique de désinfection d’air Abiotec (traitement non chimique) garantit un flux d’air purifié en continu.Il s’agit d’un système sécurisé, qui est asservi à la CTA et peut être installé dans tous les établissements équipés d’un système de ventilation générale qui cherchent à détruire les agents pathogènes présents dans les conduits d'aération (établissement de santé, bureaux, cinémas, salles de spectacles, grande distribution, hôtel, restaurant, centres commerciaux...).L’estimation du prix se fait sur devis et l’installation doit être réalisée par un professionnel de la ventilation.
Il y a 3 ans et 80 jours

A Mont-de-Marsan, plateau technique pour Art&Build et Moon Safari

L’agence Art&Build, avec Moon Safari, a gagné en 2021 le concours pour le nouveau plateau technique du Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan (Landes). Surface : 8 700 m². Budget : 25,7 M€ HT.  Communiqué. Un plan agile C’est sur le nouveau site Layné que viendra s’implanter le plateau technique du Centre Hospitalier de Mont de Marsan. Lisibilité, […] L’article A Mont-de-Marsan, plateau technique pour Art&Build et Moon Safari est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 80 jours

Commandes de maisons et bénéfice en hausse pour Hexaom

Le résultat net de l'ancien Maisons France Confort s'est établi à 22,7 millions d'euros, en hausse de 15,2% par rapport à 2020, année où il avait déjà progressé malgré la pandémie et les confinements.Un indicateur de plus de l'engouement des Français pour les maisons individuelles, avec des permis de construire et des prix qui augmentent plus vite que la moyenne.Le groupe familial frôle le milliard d'euros de chiffre d'affaires : 997 millions, dont 719 pour sa branche construction de maisons.Les prises de commandes de cette branche représentent 1,15 milliard d'euros de chiffre d'affaires, selon le groupe.La direction de l'entreprise basée à Alençon (Orne) va se partager entre père et fils : Loïc Vandromme va devenir directeur général à partir du 1er juin, tandis que son père Patrick Vandromme, l'actuel PDG, conservera la présidence du conseil d'administration.Pour 2022, Hexaom prévoit "une production en croissance" mais "restera cependant très vigilant sur le maintien de ses marges dans un contexte de tensions sur les matériaux et la sous-traitance (inflation et disponibilité), ainsi que d'application de la nouvelle réglementation RE 2020".Entrée en vigueur au 1er janvier pour les logements neufs, la réglementation RE 2020 impose des normes plus strictes pour l'isolation thermique des bâtiments, l'impact environnemental de leur construction et de leur cycle de vie.Elle vise à diminuer la contribution au réchauffement climatique du bâtiment, qui représente près d'un quart des émissions de CO2 de la France.
Il y a 3 ans et 80 jours

Manteau de pierre massive pour neuf logements sociaux à Paris, par Raphaël Gabrion

Raphaël Gabrion est diplômé de l'Ensa Normandie en 2001. Depuis la création et la nomination aux Ajap de son agence en 2008, il privilégie le travail en petit comité. L'équipe, installée à Paris, travaille sur des projets choisis, pour davantage de maîtrise des processus de création et de construction.  […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 80 jours

Béton Solutions Mobiles : Le BPE le plus imposant de France

La nouvelle unité de production de BPE de Béton Solutions Mobiles s’inscrit dans un bâtiment fermé de 8 500 m2. [©ACPresse] Avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 150 M€ pour l’année 2021, la présence de quelque 185 collaborateurs et une production de béton supérieure à 1 Mm3/an, Béton Solutions Mobiles poursuit son développement d’une manière plus que soutenue. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un réseau de 31 centrales à béton, dont 12 mobiles », indique Philippe Tibère-Inglesse, président de BSM. Et de dévoiler : « 7 permis de construire sont déposés ou en cours de dépôt pour l’installation d’autant d’unités fixes supplémentaires ». Une stratégie qui va permettre à la marque de devenir le 1er acteur régional du BPE, devant Edycem et ses 33 centrales, dès la fin du 2e trimestre 2022. A l’échelle nationale, BSM arrivera à la 7e place des fournisseurs, derrière Colas qui est à la tête d’environ 67 unités de production. Belle performance pour une entreprise créée il y a tout juste de 8 ans. Dans le détail, BSM a prévu l’ouverture de 3 nouvelles centrales en Normandie et de 2 dans l’Oise, dont une en cours de montage à Beauvais. A cela s’ajouteront 2 unités en Ile-de-France : une au Sud et une à l’Est, à Lognes, siège de l’entreprise. « Cette dernière centrale sera une mobile que nous allons sédentariser, explique Maureen Pontié, responsable travaux neufs de BSM. Elle sera dédiée à la production exclusive de chapes fluides. » En effet, c’est une activité nouvelle que l’industriel a choisi de développer d’une manière importante. « Aujourd’hui, nous travaillons avec trois fournisseurs, reprend Philippe Tibère-Inglesse. A savoir, Bostik et sa Technis-R, Chryso Cemexa et ses Cemfloor, et Sika, avec ses Levelchape et ses Viscochape. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 80 jours

Limiter la construction neuve dans le cadre d’une transition bas carbone

« Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat » est une prospective de l’Ademe qui explore quatre scénarios pour atteindre la neutralité carbone en France en 2050. Ils visent à articuler les dimensions technico-économiques avec des réflexions sur les transformations de la société. Le rapport Transition(s) 2050, première étape de cet exercice, a été publié le 30 novembre 2021, aujourd’hui, l’Ademe étend ses analyses dans des feuilletons. Elle vient d’en présenter huit dont l’un d’eux aborde la modération de la construction neuve, il détaille les principaux enjeux pour les acteurs et propose des pistes pour accompagner les changements. Certains leviers de contribution des bâtiments à la transition écologique sont bien connus : isolation thermique, adoption d’énergies moins carbonées, évolution des modes de vie… Si les bâtiments neufs consomment de moins en moins d’énergie en phase d’usage grâce aux réglementations thermiques successives, les consommations d’énergie et émissions de CO2 associées à la fabrication des matériaux et des équipements imposent de reporter l’attention sur l’amont du cycle de vie d’un bâtiment. Selon les données issues de l’Observatoire E+C-2, les émissions d’un bâtiment sur sa durée de vie sont majoritairement liées aux produits de construction, qui représentent selon le type de bâtiment de 55 à 80 % des émissions totales. C’est pourquoi limiter la construction neuve est l’un des leviers à explorer dans le cadre d’une transition bas carbone. Cela permet également de contribuer à la lutte contre l’artificialisation des sols. La logique générale du scénario consiste à optimiser l’occupation du parc afin de limiter fortement la construction neuve : diminution des surfaces par personne, augmentation de l’intensité d’usage, transformation de résidences secondaires en résidences principales, résorption de la vacance, évolution des logements en fonction de la vie des ménages. Ces stratégies permettent de répondre à la demande (en logement, locaux…) tout en réduisant de façon significative les volumes construits et les pressions associées. Ce scénario voit un fort développement des matériaux et systèmes constructifs biosourcés, accompagné d’une décroissance des matériaux traditionnels tels que nous les connaissons aujourd’hui. L’industrie se transforme pour se décarboner. L’économie de la fonctionnalité et du réemploi se développe également de façon significative. Le scénario renforce le basculement des entreprises vers le marché de la rénovation. Télécharger le feuilleton… Cet article Limiter la construction neuve dans le cadre d’une transition bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 80 jours

Halle des Saveurs de L’Haÿ-les-Roses : Baltard réinventé par Greig & Stephenson ?

La Ville de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) a confié CITALLIOS la mission de construire une halle de marché « moderne, attractive, innovante et à l’architecture de qualité » afin de réinventer le marché historique. L’agence britannique Greig & Stephenson a donc ‘’réinventé’’ Baltard. Communiqué de l’aménageur. La Halle des Saveurs, qui a ouvert ses portes le 13 mars à […] L’article Halle des Saveurs de L’Haÿ-les-Roses : Baltard réinventé par Greig & Stephenson ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 81 jours

Pompe à chaleur 3 en 1 Qlima

Les pompes à chaleur (PAC) air/air connaissent un fort engouement en France. Ces systèmes, au mode de fonctionnement simple mais ingénieux, permettent d'allier confort et économies d'énergie, avec un impact moindre sur l'environnement. Assurant à la fois le chauffage de l'habitation et son rafraîchissement, les pompes à chaleur réversibles offrent un confort thermique idéal dans les régions où les hivers sont froids et les étés sont chauds.
Il y a 3 ans et 81 jours

A Saclay, un centre aquatique signé VenhoevenCS + Patriarche

Le Centre aquatique du Campus urbain Paris-Saclay sera conçu par VenhoevenCS* + Patriarche. Coûts de l’investissement : 22,6 M€, entièrement subventionnés par le ministère de tutelle de l’Université Paris-Saclay et l’Établissement public d’aménagement Paris-Saclay. Surface totale : 4 132 m² SDP. Début des travaux : été 2022. Livraison : rentrée 2024. Communiqué de l’EPA Paris-Saclay. […] L’article A Saclay, un centre aquatique signé VenhoevenCS + Patriarche est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 82 jours

Un programme de webinaires variés pour la Semaine de la prévention

Cette opération est destinée aux chefs d'entreprise, encadrants, compagnons, intérimaires voire apprentis qui, face aux risques professionnels présents dans le BTP, veulent renforcer leurs connaissances en matière de prévention et acquérir de bonnes pratiques afin d’améliorer la sécurité et les conditions de travail sur les chantiers.Elle reposera sur un programme varié de webinaires répartis sur une semaine avec 3 thèmes au choix :Risque de chutes de hauteur et plain-piedRisque chimique et poussièresRisque de troubles musculosquelettiques (TMS) et manutentions manuellesLa sensibilisation est renforcée cette année avec la possibilité, pour les chefs d’entreprise et encadrants, de suivre un webinaire faisant le focus sur un point clé pour chacun des thèmes:Risque de chutes de hauteur et plain-pied : quel échafaudage pour quel usage ?Risque chimique et poussières : comment mieux prévenir les risques liés à la silice cristalline alvéolaire ?Risques de troubles musculosquelettiques : quelle méthode d'analyse pour mieux maîtriser les TMS ?Action de prévention à part entière, la Semaine de la prévention s’inscrit pleinement dans la démarche de prévention de l’entreprise. Elle est une opportunité pour chaque chef d’entreprise de fédérer ses équipes ainsi que pour la FFB et ses partenaires, de promouvoir la prévention des risques professionnels.La Semaine de la prévention est organisée par la FFB et ses partenaires historiques, l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics), les SIST BTP (Services interentreprises de santé au travail du bâtiment et des travaux publics) et la CNAM (Caisse nationale de l’assurance maladie).
Il y a 3 ans et 82 jours

Réhabilitation responsable : 3ème colloque du CREBA

Le Centre de ressource sur la réhabilitation responsable du bâti ancien, CREBA, tiendra son 3ème colloque annuel le 29 mars de 9h à 17h à l’auditorium du musée des Abattoirs à Toulouse. Le bâti ancien, datant d’avant 1948, recouvre 1/3 du parc résidentiel existant, soit plus de dix millions de logements. Cette partie du parc résidentiel, construit en matériaux traditionnels (pierre, pan de bois, terre crue…), consomme en moyenne 200 kWh/m2/an. Les gisements d’économies d’énergie sont donc énormes au regard de la cible de 80 kWh/m2/an des labels et réglementations actuelles. Le CREBA est un outil destiné aux acteurs de la construction pour une approche globale et responsable de la réhabilitation du bâti ancien, associant la recherche équilibrée de la performance environnementale, du respect des valeurs patrimoniales et architecturales, par la mise à disposition de ressources techniques et scientifiques et de retours d’expériences existant sur ce sujet. Il rassemble une communauté de professionnels de la construction et des acteurs publics de l’aménagement des territoires. L’objectif du colloque 2022 est de présenter les conditions de réussites de projet de rénovation du bâti ancien. L’architecte enseignante Dominique Gauzin-Müller, reconnue pour son engagement pour une architecture écoresponsable, sera le grand témoin de cet évènement qui se déroulera à Toulouse. Plusieurs retours d’expériences seront partagés par les acteurs porteurs des politiques publiques, les maîtres d’ouvrages, les maîtres d’œuvre, les artisans, les entreprises du bâtiment et les usagers… avec des exemples locaux mais aussi un projet européen en Italie.. Le CREBA signera à cette occasion une convention avec Envirobat Occitanie. Cet article Réhabilitation responsable : 3ème colloque du CREBA est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 82 jours

Sto présente AimS : sa première ligne de produits vertueux à base d’huile de pin

À l’occasion de l’édition 2022 d’EnerJ-meeting qui aura lieu à Paris le 31 mars 2022, Sto présentera sa nouvelle gamme AimS® fabriquée à base de matières premières renouvelables et/ou disponibles en abondance. En remplaçant 30 % du liant hydrocarboné de ses produits par de l’huile de pin, le spécialiste de la façade contribue à préserver les ressources avec à la clé moins de consommation de pétrole, tout en maintenant la qualité reconnue de ses produits d’ITE. Disponible depuis février 2022, la nouvelle gamme AimS® intègre un sous-enduit, un enduit de finition taloché et une peinture d’entretien intégrant la technologie Lotus-Effect®, qui, ensemble, constituent le premier système ITE complet du marché respectueux de l’environnement.
Il y a 3 ans et 82 jours

#SaccageParis, de paria à interlocuteur de la mairie de Paris

Mardi 22 mars, Quentin Divernois, l'un des animateurs de ce qui est désormais communément qualifié de "mouvement", publie sur Twitter la photo d'un banc historique réduit en pièces sur un trottoir, victime apparente de travaux de voirie.La réponse d'Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, ne traîne pas. "C'est évidemment totalement inacceptable", répond-il, et "le prestataire va être rappelé à l'ordre".Le poids des 140 caractères, le choc des photos : la tendance #saccageparis, qui avait embrasé le réseau social début avril 2021, ne s'est jamais éteinte, régulièrement ravivée par les polémiques.Tout commence par le tronçonnage par les services municipaux, mi-mars 2021, de la glycine centenaire qui magnifiait la terrasse d'un restaurant de Montmartre.La mairie a eu beau réaffirmer que la plante grimpante était déjà morte, pour l'association FNE (France Nature Environnement) Paris, les services ont confondu mort et repos végétatif.Le 21 mars, le profil PanamePropre, tenu par un cinquantenaire qui tient depuis à rester anonyme, lance le hashtag #saccageparis. Le succès d'un contre-questionnaire sur l'esthétique parisienne, qui réunit quatre fois plus de participants que la consultation officielle de la mairie, et les photos d'une vague de déchets flottant dans le bassin de La Villette servent d'élément fédérateur, et de détonateur, aux opposants d'Anne Hidalgo : le 2 avril, le mot-clé surgit sur la twittosphère."Une campagne de dénigrement de la droite et de l'extrême-droite revancharde", commente un adjoint d'Anne Hidalgo qui accuse elle Pierre Liscia, proche de Valérie Pécresse, d'être derrière une "campagne très orchestrée"."Toutes les semaines, 10.000 signalements sont traités" via l'application Dans Ma Rue, se défend alors la mairie.En vain : selon le cabinet de conseil en relations publiques Saper Vedere, avec 2,3 millions de tweets, #SaccageParis a été la plus grosse crise numérique de 2021 en France.Si la mairie a d'abord parlé "d'astroturfing", une technique de marketing donnant l'impression d'un mouvement spontané et populaire, elle s'est ensuite "rétractée", dit ce cabinet belge qui observe autour du hashtag "une vraie diversité des bords politiques, une actualité renouvelée, de vraies images et surtout une volumétrie qui ne faiblit pas", avec plus de 100.000 tweets en janvier."Utile dans le repérage"Si les manifestations organisées par le mouvement informel, qui s'est structuré avec un site internet et une fédération de collectifs, l'Union Parisienne, ont peu mobilisé, l'Hôtel de Ville a donc dû changer de ton, reconnaissant une "prise de conscience" vis-à-vis de "lanceurs d'alerte"."Le mouvement a été utile dans le repérage" de certains dysfonctionnements, dit désormais Emmanuel Grégoire pour qui "SaccageParis a donné un écho plus large au manifeste sur l'esthétique".Restauration et protection des bancs historiques Davioud, fin des bancs modernes dits "Mikado" et des pieds d'arbre dits "parcs à cochons", des glissières en béton armé et des plots jaunes sur les pistes cyclables provisoires : toutes les mesures annoncées dans le cadre de ce manifeste par le premier adjoint correspondent à des revendications des "saccagistes".Mais pour l'adjoint à l'urbanisme, si le mouvement comprend des "gens de bonne foi", il subit aussi une "part d'instrumentalisation politique". "Dire que nous sacrifions le mobilier urbain historique, ce n'est pas vrai", assure l'élu socialiste, selon qui la moitié des bancs Mikado a déjà été retirée.Pour le conseiller LR Rudolph Granier, le succès de SaccageParis "met à mal tous les mécanismes de démocratie participative de la ville, tous les comités Théodule". L'exécutif n'a "rien vu venir", dit l'élu d'opposition."Parfois (les "saccagistes") sont excessifs et outranciers, parfois ils ont raison", pèse Ariel Weil, le maire PS de Paris Centre qui encourage les protestataires "à faire de la politique".Auteur du livre "La disparition de Paris", Didier Rykner, fondateur du magazine La Tribune de l'art, qui a rejoint la tendance en marche, rêve lui "d'une liste apolitique qui dise: +on va restaurer, entretenir, gérer Paris+".
Il y a 3 ans et 82 jours

"Le Bâtiment doit s'attaquer au carbone et au carbone incorporé", Cradle to Cradle

INTERVIEW. Cradle to Cradle est une démarche visant l'éco-conception, mais pas uniquement. Dans le Bâtiment, plus de 10.000 produits sont certifiés. Nouvellement nommée, à la tête du Cradle to Cradle Products Innovation Institute, Christina Raab nous parle de la nouvelle version de la certification ainsi que des défis pour le Bâtiment.
Il y a 3 ans et 82 jours

La filière du chauffage à eau chaude propose des mesures pour l'indépendance énergétique

APPROVISIONNEMENT. Après que le Gouvernement ait annoncé une hausse de Ma prime rénov' pour l'installation d'un équipement à énergie renouvelable ou hybride, mais dans le même temps aussi la fin de l'aide aux chaudières gaz, les professionnels du chauffage à eau chaude mettent en garde sur les conséquences de ces mesures. Ils présentent leurs propres propositions pour réduire la dépendance de la France au gaz russe dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Il y a 3 ans et 82 jours

Guerre en Ukraine et inflation : l'inquiétude monte chez les artisans et dirigeants des TPE du BTP

Ils sont 90% à constater un impact négatif sur leur activité. Avec l’inflation, la hausse du coûts des énergies et des matières premières et le début de la crise en Ukraine, on constate une baisse d’activité chez 54% des répondants, qui indiquent constater chez les consommateurs, un frein aux achats plaisir.Le constat est le pire pour les professionnels du BTP, particulièrement touchés : 88% des répondants de ce secteur, se retrouvent actuellement avec des bons de commandes signés sur la base d’un prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels ce qui entraîne une baisse massive de leur marge et pour certains, de leur rémunération…Pour compenser l’impact de ces hausses et maintenir leur activité et l’emploi de leurs salariés, les dirigeants ont réagi. Ils sont 83% à avoir dû augmenter leurs prix de vente (mais faiblement pour ne pas perdre de clientèle, elle aussi impactée) tout en baissant leurs marges (51% d’entre eux) et parfois même en baissant leur rémunération pour maintenir viable leur outil de travail (26%). Enfin, pour ceux n’ayant pas encore pris de mesures, 64% d’entre eux prévoient d’agir en conséquence et 87% comptent augmenter leur prix de vente dans les prochaines semaines si la situation reste tendue.Si la remise de 15 centimes par litre sur les prix du carburant est un premier geste, le Syndicat des Indépendants appuie pour la construction d’un véritable bouclier, protecteur des entreprises et respectueux des consommateurs.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Ce que nous enseigne cette étude est qu’il est devenu illusoire de compter sur la seule croissance pour absorber les charges nées pendant la crise sanitaire dans les délais requis. Des mesures pérennes et globales doivent être prises. Six millions d’entreprises, mobilisées et debout malgré le COVID, souffrent depuis deux ans et demandent de la part de l’État des dispositifs concrets pour que ni l’inflation, ni la crise ukrainienne ne signent l’arrêt de leur activité et entrainent la perte d’emploi de leurs salariés. Ces nouveaux dispositifs ne coûteraient pas un centime à l’État : -un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années -le renouvellement du dispositif d’étalement du paiement des charges sociales personnelles du chef d’entreprise sur 12 à 36 mois. »De plus, les défaillances d’entreprises sont systématiquement supérieures à 2021 depuis le début de l’année 2022, selon les statistiques hebdomadaires de la Banque de France. Une nette augmentation a été remarquée la dernière semaine.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Nous alertons les pouvoirs publics depuis plusieurs mois sur la forte dégradation des conditions d’exercice de leur activité par les petites entreprises. A la cinquième vague de Covid a succédé la guerre en Ukraine qui a renforcé la restriction de consommation dans les commerces physiques selon notre dernière enquête. La reprise des défaillances d’entreprises n'est que la partie émergée de l’iceberg. Depuis le début de l’année, nous constatons une augmentation de 35% des cessations volontaires d’activité avec près de 76.000 chefs d’entreprise qui ont baissé les bras au constat qu’ils n’auraient aucun soutien de la part des pouvoirs publics comme l’a démontré le Plan de résilience.Pour préserver l’avenir, nous demandons un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années ainsi qu’un nouvel étalement des charges sociales et fiscales sur 12 à 36 mois. Ces mesures ne coûtent rien à l’État et lui éviterait même de devoir rehausser fortement ses projections de défaillances sur les PGE alors que 45% des entreprises n’ont pas encore entamé le remboursement de ce prêt. »Principaux enseignementsPour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : «Enfin, au nom du pouvoir d’achat dont dépend la pérennité de leurs activités, nombre des participants à notre enquête indiquent que la baisse des charges sociales serait intégralement répercutée sur la rémunération nette de leurs salariés. Preuve que leur objectif est bien de vivre de leur travail et non de demander des subventions. Les candidats à l’élection présidentielle devraient s’inspirer de ces préconisations, eux qui semblent ignorer 98% des employeurs de France ».Remboursement du PGE et plan de résilienceIls sont aujourd’hui près de la moitié (45%) à avoir entamé des démarches ou envisager de le faire, pour obtenir un allongement de la durée de remboursement de leur PGE. Force est toutefois de constater que le dispositif actuellement en vigueur dans le prolongement des annonces de Bruno Le Maire du mois de janvier dernier est totalement inadapté et dénué d’intérêt : l’entreprise doit être au bord de la faillite, inscrite en rouge en Banque de France et doit ainsi renoncer à tout investissement à court et moyen terme. Quant au Plan de résilience, le constat est partagé : 41% des indépendants et TPE estiment que des mesures pour l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages dynamiseraient leur activité contre 31% qui pensent le contraire.L'impact de la hausse des matières premières sur le bâtiment Uniquement pour les travailleurs du BTP Avez-vous des chantiers en cours ou futurs dont les bons de commande ont été signés sur la base de prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels de vos fournisseurs ?Oui : 88%Non : 12%Ces chantiers représentent quelle proportion de votre chiffre d’affaires prévu sur le 1er semestre 2022 ?Moins de 10% : 7%De 10% à moins de 20% : 16%De 20% à moins de 30% : 23%De 30% à moins de 40% : 18%De 40% à moins de 50% : 13%De 50% à moins de 60% : 9%De 60% à moins de 70% : 5%De 70% à moins de 80% : 2%De 80% et plus : 7%Santé financière de l'entrepriseLa situation géopolitique actuelle vous inquiète-t-elle quant à votre capacité à poursuivre votre activité ?Oui tout à fait : 31%Oui plutôt : 46%Non pas vraiment : 18%Non pas du tout : 4%Je ne me sens pas concerné(e) : 1%Faites-vous face actuellement à des problèmes de trésorerie au sein de votre entreprise ?Oui : 35%Non : 65%Commentaires « Non mais ça ne va pas tarder avec la chute de fréquentation des centres-villes. » « Nous payons actuellement le retard des cotisations urssaf dû au COVID, et maintenant on se fait prendre le peu de trésorerie que nous avons avec les hausses de carburant. »« J'ai du reprendre le PGE que j'avais mis de côté. »Impact de la hausse des prix La hausse des prix des énergies (électricité, gaz, essence) et/ou des matières premières a-t-elle un impact négatif sur votre activité ?Oui : 90%Non : 10%Commentaires « On ne peut pas répercuter la baisse de marges sur nos clients qui souffrent déjà de la hausse des matières premières. »« Il est de plus en plus difficile de valider des devis qui explosent. »« La forte hausse des prix du textile et la hausse de tous les matériaux en général rendent nos ventes difficiles à cause de leur prix. Baisser nos marges comme nous l'avions fait durant la période Covid n'est pas envisageable. En plus de ça, notre recherche de nouveaux clients est impactée par l'augmentation du prix de l'essence qui nous empêche d'aller à la rencontre de nouveaux clients. »Avez-vous d’ores et déjà pris des mesures pour amortir ou compenser les conséquences de ces hausses sur votre marge ?Oui : 44%Non : 56%Quelle(s) mesure(s) avez-vous prise pour compenser l’impact des conséquences de la hausse des prix des énergies et/ou des matières sur votre activité (plusieurs réponses possibles) ?Hausse des prix de vente : 83%Baisse de votre marge : 51%Renonciation à un recrutement : 21%Licenciement : 5%Baisse de votre rémunération : 26%Autre : 9%Parmi les réponses « Autres » « On n'exclut pas le licenciement, car un grand nombre de nos clients s'opposent à une hausse des prix. »La dette PGE Avez-vous contracté un PGE non encore remboursé auprès de votre établissement bancaire ? Oui : 47%Non : 53%Pour les personnes ayant contracté un PGEAvez-vous entamé des démarches pour solliciter l’allongement de la durée de remboursement de votre PGE ?Oui : 17%Non : 55%Pas encore : 28%Pour les personnes n'ayant pas sollicité un allongement de remboursement du PGE. Pour quelle raison ?Absence de besoin : 33%Refus par principe : 21%Estime ne pas être éligible : 29%Autre : 17%Parmi les réponses « Autres » « Pour le moment la question ne se pose pas mais cela pourrait arriver. »« Je comptais le rembourser intégralement cette année. »« J'ai vraiment peur d'envoyer un mauvais signal aux banques et établissement de couverture de crédit qui risque de diminuer mes encours autorisés ce qui me bloquerait dans mon activité. »État d'esprit Quel est votre état d’esprit actuel ?Inquiet(e) : 57%En colère : 9%Désabusé(e) : 19%Optimiste : 3%Serein(e) : 3%Confiant(e) : 1%Déprimé(e) : 5%Autre : 3%Le gouvernement proposera prochainement un «plan résilience» à destination des entreprises et des particuliers. De votre point de vue de chef d’entreprise, quelle(s) mesure(s) devrait comporter ce plan pour les TPE ?« Prise en charge par le gouvernement des remboursements du PGE, des charges URSSAF 2021 que je paye avec un plan d'apurement en plus des cotisations 2022. Mon conjoint et moi-même sommes des TNS et pas du secteur S1 S1bis donc aucune aide depuis mai 2021 alors que le CA a baissé tout au long de 2021 à cause du Covid. »« Il faut bloquer le prix des carburants et des matières premières. »« Baisser les charges sociales quitte à les reverser au salarié pour augmenter leur pouvoir d'achat, et l'État gagne en contrepartie sur la collecte de TVA , aide sur les factures d'énergie. »« Remettre en place le chômage partiel. »
Il y a 3 ans et 82 jours

Foncia et Nexity s'engagent auprès du Plan bâtiment durable pour la rénovation du parc

PARTENARIAT. La rénovation énergétique des logements privés fait l'objet d'un partenariat entre des grands noms de l'immobilier et l'organisation Plan bâtiment durable. L'objectif ? Réduire le nombre de passoires thermiques et lutter contre le réchauffement climatique.
Il y a 3 ans et 82 jours

Le CESE formule des préconisations pour une transition énergétique choisie et non pas subie

Face à l’urgence climatique à nouveau soulignée par le dernier rapport du GIEC, la nécessité d’accélérer la transition énergétique en renforçant les investissements dans les énergies renouvelables semble partagée par le plus grand nombre. Et ce, à plus forte raison alors que la guerre en Ukraine met en évidence le problème de la dépendance aux énergies fossiles de l’Europe et de la France.Il apparaît néanmoins que la mise en œuvre de la transition énergétique s’accompagne de contestations locales. Plusieurs facteurs les sous-tendent : tout d’abord, un manque de coordination et de territorialisation de ces infrastructures qui sont pourtant très visibles et qui modifient l’équilibre d’un territoire et son paysage, notamment dans les espaces ruraux du fait de leur faible densité. Ensuite, un sentiment d’injustice entre des centres urbains qui consomment davantage d’énergie et des zones rurales dont la population peut avoir le sentiment de subir les inconvénients de la transition énergétique, sans y voir de bénéfices directs. Apparaît aussi un flou sur la compréhension des enjeux de la transition énergétique, sur la légitimité des projets d’EnR et la répartition équitable des efforts et des retombées.C’est pourquoi le Premier ministre a saisi le CESE de la question de l’acceptabilité des nouvelles infrastructures de transition énergétique. Dans son avis, le CESE formule 23 préconisations pour favoriser l’expression éclairée de tous les publics sur l’acceptabilité locale des projets, permettre leur appropriation éventuelle et engager une réflexion collective sur les choix nationaux et territoriaux de la transition énergétique, parmi lesquelles :Se doter d’une trajectoire lisible et partagée Le CESE recommande de planifier davantage le développement des EnR en amplifiant le rôle de stratège et planificateur de l’Etat sur les EnR via un programme national d’aménagement du territoire, garantissant l’intérêt général et la dimension de service public des EnR.Pointant un manque préjudiciable de concertation avec le public sur les orientations majeures de la transition énergétique et de lisibilité sur les évolutions du quotidien en 2030 puis 2050, le CESE préconise d’organiser un grand débat public national sur le sujet, en abordant concrètement le récit global de la transition énergétique et les évolutions possibles des modes de vie.Le CESE préconise de développer les filières industrielles et l’emploi, via des clauses d’appels d’offres par exemple, et de mesurer l’emploi correspondant.Favoriser une dynamique territorialeLe CESE recommande d’organiser à l’échelle des départements, de parcs naturels régionaux ou d’intercommunalités, des concertations volontaires énergie-climat-paysage, permettant aux parties prenantes du territoire d’orienter leurs choix entre les possibilités d’EnR et les efforts de sobriété.Le CESE préconise de systématiser une concertation préalable aux projets d’EnR quand aucun processus n’est imposé par le code de l’environnement. Une fois que celle-ci a trouvé un consensus, le CESE recommande de mettre en œuvre une procédure accélérée d’autorisation des projets.Le CESE demande la mise en place effective d’un médiateur de l’éolien et plus largement des EnR, s’inspirant des médiateurs de la consommation.Le CESE réitère sa recommandation aux pouvoirs publics de renforcer les moyens humains et financiers des services centraux et déconcentrés du ministère de la Transition écologique avec des délais suffisants pour exercer leur mission d’expertise, d’instruction et de contrôle.Définir un nouveau contrat social territorialLe CESE préconise de clarifier, dans les PPE régionalisées et la PPE nationale, la contribution des territoires aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone. Les nouveaux déséquilibres entre territoires induits par le développement des EnR dans des zones peu denses au bénéfice de la consommation nationale devraient faire l’objet de contrat de réciprocité.Le CESE recommande de consacrer une part du coût des chantiers des projets d’EnR à des entreprises et emplois locaux, de rééquilibrer les retombées fiscales par rapport aux impacts, de diversifier les modes de financement des projets et d’inciter à des cobénéfices environnementauxLe CESE préconise enfin de renforcer l’éducation à la transition écologique pour sensibiliser le plus grand nombre.
Il y a 3 ans et 82 jours

Acquisition de la start-up lyonnaise Warmango.fr, Marketplace pour les professionnels du bâtiment, par le groupe Belge Van Marcke

Le digital est au cœur de la croissance de tous les secteurs, sawiday.fr et vanmarcke.fr avec Blue, plateforme e-commerce (blue.vanmarcke.com), sont des bons exemples de l’excellence du groupe dans cet enjeu stratégique. Mais il fallait aller plus loin. Avec l’apparition d’une nouvelle concurrence, les pure players, il fallait que notre groupe réagisse et c’est pourquoi que je suis très heureuse de vous annoncer l’arrivée de Warmango dans la famille Van Marcke. Warmango.fr est la seule marketplace BtoB réservée aux professionnels du bâtiment au service des industriels. Nous référençons la plus large sélection de produits des fabricants européens et français en direct, au meilleur prix et livrés rapidement sur chantier. Fondée par Maxime Augiat et ses co-fondateurs qui l’ont rejoint, Lucas Maisse et Thibaud Dubouchet, warmango.fr doit sa réussite à une exécution très rapide de ses équipes au sein d’un marché à forte complexité opérationnelle et concurrentielle. Ce partenariat est une étape très importante dans le développement de la start-up.Maxime Augiat déclare : « Rejoindre le groupe Van Marcke, c’est une validation de la solidité de notre modèle dans un marché BtoB qui connaît de profonds bouleversements. C’est une grande satisfaction et une immense fierté du travail réalisé par les équipes. Nous avions besoin de trouver le bon partenaire pour atteindre plus rapidement une taille critique. Nous avons trouvé mieux, car avec le groupe Van Marcke nous avons des synergies extrêmement fortes. »Caroline Van Marcke conclut : « Je suis confiante dans notre capacité à rentrer dans le groupe de tête de l’équipement de sanitaire et de chauffage pour professionnel et grand public dans les trois prochaines années en France. Nous sommes leaders dans plusieurs pays européens, et nous sommes très dynamiques aussi sur le continent américain. Notre modèle d’entreprise familiale, prospère depuis 90 ans et notre gouvernance basée sur l’estime et la confiance, sont pleins d’avenir ! ».Warmango en chiffres :Une croissance exponentielle du chiffre d’affaires : +2024 de croissance de 2020 à 2021Une market place BtoB qui livre en 24 heures sur chantierPrès de 400 marques référencées+ de 50.000 références, en plomberie-chauffage-sanitaire, électricité et outillage1,4M de stock financé par les fournisseurs+ de 5000 clients pros dans toute la France30 Collaborateurs15.000 artisans inscrits sur la plateforme60 partenaires vendeurs
Il y a 3 ans et 82 jours

Dépendance au gaz : "Baissons les thermostats de 1°C", P. Portelli (Ignes)

ENTRETIEN. Dans les dernières annonces des pouvoirs publics pour diminuer la dépendance française au gaz russe, nulle mention du rôle que pourraient jouer les outils de pilotage de l'énergie. Un manque regrettable, assure Pascal Portelli, vice-président d'Ignes, organisation réunissant les industriels de solutions électriques et numériques du bâtiment.
Il y a 3 ans et 82 jours

Milliken présente sa nouvelle collection : Modern Movement

La nouvelle collection Modern Movement s’inspire de formes géométriques, de compositions asymétriques, de structures simples et angulaires et d’une esthétique minimaliste. Elle se décline en cinq versions monochromes ou colorées, imaginées par deux designers.Kathryn Tyms a d’abord imaginé le design « Crossing Lines », qui rappelle les principes de l’art moderne du milieu du siècle dernier. Mêlant lignes graphiques et texture organique, ce revêtement se caractérise par un jeu de superposition à dominante claire surmontée de lignes plus sombres ou inversement (Dark ou Light). Le second design, « Simple Lines », est signé par Helen Lloyd. Les inspirations sont similaires, mais les lames se distinguent par des lignes texturées et épurées continues, des tons neutres et des surfaces douces. Elles créent une continuité sur le sol qui contribue à ouvrir l’espace et élargir les perspectives. « Simple Lines » existe également en deux versions colorées, « Colour Pops » et « Light Colour Pops », qui utilisent la technologie d’impression Millitron.La collection Modern Movement apporte une nouvelle dynamique aux espaces. Chaque configuration est unique. Les lames intègrent une sous couche acoustique développée par Milliken, qui diminue considérablement les nuisances sonores, favorisant le bien-être et la concentration. Cette technologie réduit également la fatigue musculaire et prolonge la durée de vie de la moquette.Modern Movement est disponible avec TractionBack 2.0, une solution autoadhésive appliquée au dos des lames Milliken qui permet une pose propre, rapide et sans colle, améliorant la qualité de l’air intérieur et favorisant le réemploi futur. La collection Modern Movement est fabriquée au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001. Elle est certifiée TUV, CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur et fait l’objet d’une Environmental Product Declaration et FDES. Elle est également neutre en carbone comme l’ensemble des collections Milliken.Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.Notre priorité est de concevoir des produits innovants pour nos clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, nous permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de notre environnement : nous réduisons l’impact environnemental de l’ensemble de nos gammes de produits. L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication. De par notre engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations : nos clients et partenaires comme nos collaborateurs. En 2021, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la quinzième année consécutive.
Il y a 3 ans et 82 jours

Le programme FEEBAT poursuit son développement pour la formation des futurs professionnels du bâtiment

Volet fondamental du programme pour accompagner la montée en compétence des professionnels de demain, via leurs enseignants et formateurs, les ressources pédagogiques dédiées à la formation initiale par la voie scolaire et l’apprentissage, du CAP au BTS, seront prochainement déployées.2 étapes-clés viennent pour cela d’être franchies :L’organisation d’une nouvelle session test, grandeur nature, auprès d’apprentis de BTS et de Brevet Professionnel du CFA de Dijon, Le lancement d’un appel à habilitation auprès des organismes de formation intervenant dans la filière bâtiment. Ces derniers ont ainsi jusqu’au 8 avril pour candidater et s’engager dans la dynamique de formation, sur la rénovation énergétique performante, des enseignants et formateurs des futurs professionnels de demain.Pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 et la baisse des consommations d’énergie, la rénovation énergétique des bâtiments est fondamentale. Face à cet enjeu, la montée en compétence de tous les acteurs est essentielle. C’est dans ce contexte qu’a été créé le programme FEEBAT, dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Fédérant les acteurs du bâtiment et de l’architecture, de la formation et de l’enseignement (ministères, organisations professionnelles, institutionnels, etc.), FEEBAT conçoit des modules et parcours de formation à destination des professionnels en activité (formation continue), mais aussi des élèves, apprentis et étudiants, via leurs enseignants et formateurs (formation initiale). FEEBAT a ainsi développé des ressources pédagogiques spécifiquement dédiées à ce volet formation initiale, lesquelles seront prochainement déployées auprès des enseignants en lycée et formateurs en OFA, pour qu’ils forment à leur tour, dès 2023, les futurs professionnels du bâtiment. Dans ce contexte, FEEBAT vient de franchir deux étapes-clés :Lancement d’un appel à habilitation pour transmettre les premiers dispositifs et ressources de formation auprès des enseignants des lycées et formateurs des OFAFEEBAT vient de lancer un appel à habilitation auprès des organismes de formation intervenant dans la filière bâtiment. Objectif : recruter des organismes de formation et formateurs qui seront chargés de transmettre les dispositifs et ressources créés par FEEBAT sur les « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique ». La cible de ces formations : les enseignants des lycées et formateurs des OFA enseignant dans les diplômes concernés par FEEBAT, allant du CAP au BTS.Les organismes de formation ont jusqu’au 8 avril pour déposer leur dossier.Expérimentation des ressources pédagogiques auprès d’élèves et apprentis, dans le cadre de sessions pilotesEssentielles pour « tester » les ressources auprès des publics cibles, les sessions pilotes, grandeur nature, constituent des étapes-clés pour finaliser la conception, garantir la cohérence et l’efficience des formations.Deux sessions pilotes ont ainsi été organisées par FEEBAT, dont la dernière en date, le 10 février dernier, au sein du CFA de Dijon, site de formation du Bâtiment-OFA Bourgogne Franche-Comté.Une quarantaine d’élèves et apprentis de Brevet Professionnel et BTS ont expérimenté les séquences de cours, dédiées à la rénovation énergétique des bâtiments et portant sur les mêmes thématiques que l’appel à habilitation. Tous ont été conquis par la pertinence des contenus et la diversité des formats de cours proposés. Les formateurs de CFA présents ont compris l'intérêt de tels supports et parcours de formation, adaptés aux situations d'apprentissage rencontrées et qu’ils pourront facilement s'approprier. Les remarques formulées ont permis d’ajuster et / ou conforter les orientations pédagogiques prises.Cette seconde session marque une étape importante dans le processus de conception, puis de déploiement national de ces modules de formation.L’ambitieux volet du programme FEEBAT, dédié aux apprenants du secteur du bâtiment du niveau 3 (tels les CAP) au niveau 5 (comme les BTS), est ainsi maintenant parfaitement engagé : la réussite des deux sessions pilotes l’atteste et conforte les partenaires dans les choix effectués, en totale adéquation avec les attentes de la cible.Prochaines étapes-clés du volet Formation initiale de FEEBAT : A partir de mai : sessions d’appropriation du parcours par les formateurs de formateurs présélectionnés dans le cadre de l’appel à habilitation, puis confirmation d’habilitation auprès des organismes de formation et des formateurs de formateurs sélectionnés A partir d’octobre : déploiement des modules de formation « Enjeux de la rénovation énergétique » et « Principes de la performance énergétique » auprès des enseignants en lycée et formateurs en OFA.Début 2023, les futurs professionnels du bâtiment pourront bénéficier de ces premières ressources dédiées à la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 82 jours

A Saclay, résidence sociale pour étudiants signée Dietrich-Untertrifaller

En mars 2022 ont été lancés les travaux d’une résidence sociale pour étudiants de 9 974 m² dessinée Dietrich-Untertrifaller. Le projet, situé au sein du quartier de l’Ecole polytechnique du Campus urbain de Paris-Saclay, compte 312 logements répartis en six bâtiments. Maître d’ouvrage : CDC Habitat. Livraison prévue : 2024. Communiqué de l’aménageur. L’EPA Paris-Saclay signe […] L’article A Saclay, résidence sociale pour étudiants signée Dietrich-Untertrifaller est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 82 jours

BATP 44 rejoint Spie batignolles vallia

Dans ce cadre, elle est devenue en décembre dernier le nouvel actionnaire majoritaire de BATP 44, aux côtés de Laurent Blanloeil, associé et directeur d’exploitation de la société.BATP 44, basée à Carquefou, est une entreprise de travaux publics qui intervient dans les domaines du terrassement, de l’assainissement et des aménagements de voirie. En 2021, BATP 44 a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4.5 M€ et emploie 29 collaboratrices et collaborateurs.Cette opération vient confirmer la stratégie du groupe Spie batignolles, qui mise sur une alliance innovante des métiers du paysage et des travaux publics pour répondre au mieux aux évolutions des besoins et des marchés liés à l’aménagement durable des territoires.Pour Julien Chappaz, directeur général délégué de Spie batignolles vallia et directeur général de BATP 44 : « Spie batignolles vallia était déjà présente à Nantes en tant qu’entreprise du paysage au travers de sa filiale Vallois. Les savoir-faire complémentaires de BATP 44 vont nous permettre d’élargir localement notre offre de travaux, en matière d’aménagements urbains, paysagers et environnementaux. »
Il y a 3 ans et 83 jours

Pressions sur l'approvisionnement en acier et PVC

Tandis que le groupe Bacacier a annoncé le 16 mars une augmentation des prix de 8 à 15 % en raison de la conjoncture, l'EPPPA a annoncé le 17 mars des pressions sur l'approvisionnement en PVC.
Il y a 3 ans et 83 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 83 jours

Trois projets de rénovations esthétiques et durables avec Résineo

Pour chaque projet, le choix du coloris permet à Résineo de s’intégrer parfaitement dans l’environnement du lieu, tout en offrant aux propriétaires une solution durable, favorisant la perméabilité des sols.Effet de perspective pour une villa CorseDes lignes épurées qui soulignent une vue imprenable sur la Méditerranée : en Corse, ce projet de rénovation de 300m² sublime des espaces extérieurs grandioses. L’alliance de deux coloris Résineo marbre (nacré et gris volcan) permet la création de margelles à plat plus confortables, de pochoirs décoratifs sur-mesure, ainsi que la création d’une perspective unique dans les escaliers.Informations techniques : rénovation, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 300m².Piscine privée en nuances de grisA proximité de Limoges, pour la rénovation des extérieurs de cette maison moderne aux lignes simples et épurées, les propriétaires ont fait le choix de marier plusieurs coloris de Résineo marbre (coquillage et nuances de gris) pour sublimer l’olivier en bordure de piscine, pièce maitresse de la terrasse.Informations techniques : rénovation, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 140m², dont 37mL (ou 3,7m²) à la verticale (plinthes)Rénovation d’un ancien relai de Poste à Ussel (46)Dans le Lot, à Ussel, cet ancien relai de poste transformé en restaurant a fait le choix d’un revêtement Résineo coloris marbre coquillage pour la création de sa plage de piscine.Dans un esprit de bassin naturel, le projet s’intègre parfaitement dans son environnement tout en conservant le charme de ce lieu paisible.Informations techniques : création, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 70m².
Il y a 3 ans et 83 jours

Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme

Après 3 ans de recherche, Arcora présente Héméra, un nouveau système silencieux, compact et autonome, développé avec les chercheurs du laboratoire Navier de l’Ecole des Ponts ParisTech. Il s’agit du premier système de protection solaire actionné par un fil en alliage à mémoire de forme. Composés d’un alliage nickel-titane (NiTi), les Alliages à Mémoire de Forme sont fréquemment utilisés dans l’industrie biomédicale ou l’horlogerie. Ils possèdent deux propriétés exceptionnelles : la super-élasticité, qui peut atteindre dix fois celle de l’acier, et la mémoire de forme, car ils présentent la capacité de retrouver leur forme initiale, c’est-à-dire de se souvenir des traitements thermomécaniques qu’ils ont subis. Leurs propriétés exceptionnelles ont été le sujet d’étude de la thèse menée depuis 2015 par Philippe Hannequart, docteur et chargé de R&D chez Arcora, qui a abouti à Héméra, un système de protection solaire mobile avec des ventelles actionnées à la seule force du fil en alliage à mémoire de forme, stimulé par les températures extérieures. Le système est autonome en énergie grâce aux ventelles équipées de films photovoltaïques ASCA® composés de polymères organiques. Emmanuel Viglino précise : « Nous sommes convaincus que la mise en place de systèmes de protection solaire vertueux est une condition essentielle pour limiter l’empreinte carbone, tout en garantissantun confort aux utilisateurs. L’ajout de ventelles photovoltaïques est un atout considérable pour l’autonomie énergétique du système. ». Cet article Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 83 jours

David Macdonald remplace Henk Bassie à la direction générale de Kingspan Insulation

Henk Bassie, directeur général de Kingspan Insulation Europe continentale, a annoncé qu’il avait accepté une nouvelle mission chez Kingspan Insulation. À compter du 1er avril, il occupera le poste de directeur général de Kingspan Insulation pour la région Afrique, Moyen-Orient, Asie-Pacifique. David Macdonald lui succède, il prendra ses fonctions le 1er avril 2022. David connait très bien l’industrie des matériaux du bâtiment, il a de nombreuses années d’expérience chez Kingspan et y a occupé diverses fonctions. En plus de son rôle de directeur général de Kingspan Insulation Continental Europe, il sera toujours responsable des produits de l’ensemble de la gamme Kingspan Unidek .  
Il y a 3 ans et 83 jours

Décision sur la "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge en Syrie le 18 mai

L'audience à la chambre de l'instruction, présidée par le juge Eric Halphen, a duré environ trois heures, en présence de très nombreux avocats. Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes dont l'EI ainsi qu'à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.Le groupe avait obtenu de la cour d'appel de Paris en novembre 2019 l'annulation sa mise en examen en 2018 pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, avait cassé cette décision de la cour d'appel, ainsi que le maintien de la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Elle avait renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Dans ses réquisitions dont l'AFP a eu connaissance, le parquet général demandait le maintien de la mise en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge : il estime que l'entreprise "a financé, via des filiales, les activités de l'EI à hauteur de plusieurs millions de dollars, en connaissance précise des agissements".Le parquet a également requis l'annulation de la mise en examen de Lafarge pour "mise en danger de la vie d'autrui". A l'issue de l'audience, Me Christophe Ingrain, Rémi Lorrain et Paul Mallet, avocats du groupe Lafarge, n'ont pas souhaité faire de commentaires. Le groupe Lafarge avait estimé en septembre que la décision en cassation "ne présumait en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", avait-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".La Cour de cassation avait par ailleurs confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".Pour Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens, les avocats de Lafarge "ont nié l'existence de crimes contre l'humanité en Syrie" à la date des faits voire même "le concept de crimes contre l'humanité tel que défini en France depuis 50 ans".C'est selon lui "une défense sans subtilité", qualifiée également par l'avocat de la Ligue des droits de l'Homme Arié Alimi de "défense Robert Faurisson", en référence à l'universitaire négationniste mort en 2018.Si la cour suit les réquisitions du parquet général et la volonté des parties civiles, "plus rien ne s'opposera à ce que soit démontré de manière incontestable que le groupe Lafarge a en connaissance de cause financé l'Etat islamique et le Front Al Nosra alors qu'(ils) commettaient les pires exactions", a estimé de son côté Emmanuel Daoud, avocat de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).
Il y a 3 ans et 83 jours

La guerre en Ukraine assombrit les perspectives de l'économie française

Selon deux indicateurs qui mesurent la confiance des entreprises, le conflit a pour l'instant surtout affecté l'industrie, avec des chaînes d'approvisionnement perturbées, tandis que les services et encore davantage le bâtiment, moins exposés à l'international, ont continué en mars à bénéficier de la reprise de l'activité avec la sortie de la pandémie."Globalement la dégradation de la confiance des entreprises pour l'instant n'a pas été très forte", constate Charlotte de Montpellier, économiste à la banque ING.Le cabinet IHS Markit a même mesuré une accélération de la croissance du secteur privé au mois de mars, après deux mois de tassement liés à la progression du variant Omicron.Une accélération qui a "exclusivement reposé sur les performances des prestataires de services". La hausse de la production manufacturière, elle, a "fortement ralenti sous l'effet du maintien des perturbations sur les chaînes d'approvisionnement et, selon certaines entreprises interrogées, de la crise en Ukraine", détaille le cabinet dans un communiqué.En dehors de l'industrie, le secteur du commerce, et particulièrement du commerce de détail, a ainsi vu selon l'Insee la confiance des chefs d'entreprise chuter fortement, traduisant l'inquiétude des consommateurs. D'une manière générale, le climat des affaires s'est nettement détérioré par rapport à février, tout en restant encore à des niveaux historiquement élevés.Incertitude et inflationContrairement à Markit, l'Insee, dont l'échantillon d'entreprises interrogées est plus large, a mesuré un fléchissement du climat des affaires également dans les services."Les entreprises sont attentistes en observant une inflexion de la demande", analyse Philippe Waechter, économiste chez Ostrum Asset Management.La semaine dernière, l'Insee avait déjà constaté dans sa note de conjoncture que la guerre provoquait un choc de prix, d'incertitude et de confiance.La situation "risque de se détériorer dans les prochains mois si le conflit continue", selon Charlotte de Montpellier pour qui, à l'inverse, "si le conflit s'arrête, on aura un redressement des indicateurs".Pour l'instant, le marché du travail reste solide mais il "réagit toujours avec retard", prévient cette économiste.Si la guerre "s'inscrit dans la durée, on aura une inflexion de l'activité, mais la vraie rupture, ce sera si les entreprises commencent à réduire l'emploi", analyse Philippe Waechter pour lequel un tel retournement serait alors "vraiment préoccupant".L'inflation qui s'accélère pourrait dans un premier temps entraîner une hausse des commandes des entreprises, celles-ci craignant que les prix n'augmentent encore davantage à l'avenir.Dans un second temps, "d'ici quelques mois", le risque est de "conduire à une détérioration forte de l'activité économique" lorsque ces achats anticipés cesseront, prévient Charlotte de Montpellier.Craintes pour l'emploiPhilippe Waechter ne croit pas à une telle hausse des achats à court terme, ni pour les entreprises ni pour les ménages."Quand on regarde la confiance des ménages à l'échelle de l'Union européenne, on voit qu'elle baisse déjà de façon significative", ce qui va entraîner un ralentissement de la consommation, estime-t-il.L'inflation "commence manifestement à avoir un impact sur le comportement d'achat des entreprises donc aussi sur les perspectives économiques globales pour les prochains trimestres", met en garde Charlotte de Montpellier, selon laquelle "on ne peut exclure" d'avoir un PIB en baisse au deuxième trimestre.Les statistiques du moral des ménages et de l'inflation pour le mois de mars, qui seront publiées la semaine prochaine par l'Insee, sont très attendues par les économistes.
Il y a 3 ans et 83 jours

Guerre en Ukraine : face à la flambée des prix, l'inquiétude monte dans le BTP

CONJONCTURE. Les conséquences du conflit russo-ukrainien sur les approvisionnements en matières premières suscitent de plus en plus de craintes chez les entrepreneurs de la construction : leurs carnets de commandes signés il y a quelques mois sur la base de prix qui ont considérablement augmenté depuis, rogne d'autant leur marge aujourd'hui et, par répercussion, leur trésorerie.
Il y a 3 ans et 83 jours

Chatillon Architectes imagine la restructuration du Quadrilatère de Beauvais

ARCHITECTURE. Un ancien site industriel typique du XXe siècle, oeuvre d'André Hermant, va bénéficier d'un grand chantier de modernisation. Le bâtiment devrait être inauguré en 2024.
Il y a 3 ans et 83 jours

Téréva rachète un distributeur spécialisé en solaire photovoltaïque résidentiel

ACQUISITION. Le spécialiste de la distribution plomberie, sanitaire, chauffage, Téréva, annonce avoir mis la main sur Ned, distributeur français spécialisé en solaire photovoltaïque résidentiel.
Il y a 3 ans et 83 jours

"Des chantiers de maisons individuelles sont à l'arrêt", Sylvain Massonneau (Pôle Habitat de la FFB)

Pour le vice-président du Pôle Habitat de la FFB, la crise des matériaux pourrait contraindre les constructeurs de maisons individuelles à retirer des programmes de la phase de commercialisation. Les patrons d'entreprises doivent s'attendre à réaliser des marges nulles en 2022.
Il y a 3 ans et 83 jours

Résultat "exceptionnel" pour la Caisse des dépôts en 2021

CHIFFRES. La Caisse des dépôts enregistre une très bonne année 2021, ce qui n'est pas le cas de la Banque des territoires, qui a été très active dans le plan de relance du groupe, à la fois pour la construction et la rénovation de logements sociaux, qu'en direction des territoires Action coeur de ville.
Il y a 3 ans et 83 jours

Présidentielle 2022 : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte"

Important : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote. En synthèse : Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs). Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus. Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.Augmenter l'offre de logementTrois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales" Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements" Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national" Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution. Protéger les locatairesLes mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans compter que les loyers déjà encadrés seront revus à la baisse…Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs". Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés. NB : Depuis la réalisation de cette étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs. Favoriser l'accès à la propriété Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros" Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement" Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires. Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues" L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant. La fiscalité immobilièreL'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale" Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière" Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde" Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %. Rénovation énergétiqueLogement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession" Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée.Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel" Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants. L'habitat en zone ruraleA l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers.Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024" Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées… Le logement socialL'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)" Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. Méthodologie Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques.
Il y a 3 ans et 83 jours

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