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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 94 jours

Une maison bioclimatique à Pluvigner en Bretagne – FR-56

En 2002, le souhait du 1er propriétaire était de construire une maison suivant la RT 2005, en mêlant : le métal et le bois, de grands volumes et un chauffage par géothermie. Une habitation devant s’intégrer dans un ancien verger sur la commune de Pluvigner. Pour répondre à ce programme une construction mixte a été […]
Il y a 3 ans et 95 jours

Guerre en Ukraine: pas besoin de stocker fioul et gazole "par précaution", selon des professionnels

Les entreprises "rencontrent des difficultés croissantes pour l'approvisionnement du marché des gazoles vrac" pour les transporteurs et les agriculteurs ainsi que "dans une moindre mesure, les livraisons de fioul de chauffage", indique la FF3C dans un communiqué.Pour les professionnels (transporteurs, agriculteurs, BTP), "les distributeurs recommandent de limiter le remplissage des stocks utilisateurs pour passer le cap des délais de réapprovisionnement en substitution de la ressource russe".Concernant le fioul de chauffage, "la fin de l'hiver étant proche, la profession recommande de limiter les commandes au nécessaire et ce d'autant plus que les prix atteignent des niveaux aberrants", note la fédération dans son communiqué."Les événements du passé enseignent que ces prix devenus exorbitants en raison des incertitudes géopolitiques et de la recherche de nouvelles routes d'approvisionnements finiront par retrouver, comme lors de précédentes crises, des niveaux normaux", estime Frédéric Plan, délégué général de la FF3C, cité dans le communiqué."Il est donc imprudent d'acheter par précaution des produits subissant actuellement une pression de marché aussi exceptionnelle", souligne-t-il.La FF3C représente le secteur de la distribution indépendante des énergies hors réseaux (fioul domestique, gazole non routier, gazole vrac, bois-énergie...) ainsi que les stations-service indépendantes.L'Ufip Énergies et Mobilités, qui représente pour sa part de gros acteurs du secteur pétrolier, avait estimé mercredi que la France pourrait trouver des alternatives au pétrole brut et au gazole russes si besoin."Nous avons les moyens de trouver des approvisionnements alternatifs, donc que nous ne sommes pas dans une situation de pénurie pétrolière", avait jugé son président, Olivier Gantois.
Il y a 3 ans et 95 jours

Lourdes conséquences de la guerre en Ukraine sur l'activité des aéroports français

Pour 2022, "les compagnies aériennes ont développé une offre (...) très très encourageante", en particulier depuis des aéroports hors région parisienne, a remarqué le président de l'Union des aéroports français (UAF) Thomas Juin."Les compagnies low-cost notamment sont très offensives, on note un développement supérieur à 2019", soit avant la crise sanitaire qui a gravement affecté le secteur, a ajouté M. Juin."C'est une confirmation du modèle low-cost, encore plus dans le cadre de cette sortie de crise qu'avant", a estimé le dirigeant.De fait, selon l'UAF, le trafic low-cost a représenté "un peu moins de 40% du trafic de la France métropolitaine" contre 35% en 2019.La grande inconnue reste cependant l'attitude des voyageurs, en particulier de loisirs, au moment où un conflit armé se déroule aux portes de l'Union européenne.Et ce alors que les déplacements aériens professionnels peinent à reprendre dans le contexte d'un développement du télétravail et des visioconférences.L'UAF, à l'unisson d'autres organisations du secteur, estime jusqu'ici que la France devrait retrouver cette année quelque 70% de ses voyageurs aériens de 2019. En 2021, les aéroports français ont accueilli 90,6 millions de passagers, mieux que les 70 millions de 2020 mais encore loin des 214 de 2019.La situation en Ukraine inquiète aussi les professionnels pour ses effets induits: la montée en flèche du prix des hydrocarbures va provoquer "un renchérissement du coût du transport aérien, qui va être considérable", certaines lignes risquant de ne plus être rentables selon l'UAF."Nous ne savons pas quelles vont être les conséquences, mais elles seront lourdes", a prévenu M. Juin, alors que les entreprises du secteur sortent de la crise avec des "trésoreries asséchées".A ce titre, l'UAF a repris son leitmotiv de la "compétitivité des aéroports français" comparé à ceux des autres pays et demandé en particulier à l'Etat de renoncer à demander aux aéroports le remboursement des avances de trésorerie pour assurer les missions de sûreté aéroportuaire.Celles-ci totaliseront 700 millions d'euros pour la période 2020-2022 et devront être remboursées sur sept ans à partir de 2024.
Il y a 3 ans et 95 jours

Lafarge dessine sa stratégie bas carbone et fait le bilan de ses innovations

STRATEGIE. La filiale du groupe Holcim, géant suisse des matériaux de construction, déploie son plan de diminution des émissions de CO2 de ses produits et activités. Pour cela, elle annonce avoir massivement investi dans certaines usines et développé plusieurs solutions bas carbone.
Il y a 3 ans et 95 jours

L’initiative "Rénovons !" réclame un "Bouclier Énergie" pour protéger l'économie française

Les bénéfices économiques qui découlent d’investissements dans la rénovation performante sont pourtant très importants pour les ménages, les entreprises, et toute l’économie française en général.Se chauffer au gaz ou à l’électricité, dans des logements peu performants énergétiquement, va devenir un luxe que beaucoup de ménages français ne pourront pas se permettre. Face à la hausse des tarifs des énergies - plus 41% pour le gaz et plus 3% pour l’électricité en 2021(selon l’Insee), avant même les conséquences de la guerre en Ukraine - les phénomènes de privations, d’inconfort liés au froid dans les logements et les difficultés à payer les factures augmentent en France. Une précarité énergétique qui touche déjà 5,8 millions de foyers, ceux-là même qui peinent à chauffer leur logement, malgré les aides reçues sous forme de chèque énergie. Pour beaucoup, ils se retrouvent piégés dans ces passoires énergétiques, faute de moyens suffisants pour les rénover ou déménager.Une crise qui va s’éterniserSi rien n’est fait, cette réalité sociale alarmante risque de s’aggraver : la crise énergétique mondiale à laquelle notre pays est confronté - augmentation de la demande, difficultés d’approvisionnements et hausse des prix - va avoir des répercussions pendant plusieurs années, aggravant toujours plus les restrictions volontaires ou privations que mettent en place les familles en précarité énergétique pour limiter les montants de factures. Ces privations augmentent très fortement les risques liés à la santé des habitants les plus modestes de ces logements sous-chauffés. Pour un grand nombre de français aux revenus moyens, déjà sur le fil chaque mois pour payer leurs factures, la hausse vertigineuse des prix de l’énergie va inéluctablement les faire basculer dans la précarité énergétique. Déjà en 2021, le nombre de coupures pour impayés s’établit au niveau record de 785 000 ce qui laisse présager du pire pour 2022.Le “Bouclier Énergie” est la seule solution à terme pour protéger les habitants et les entreprises grâce à la réduction des factures d’énergie dans le logement Des factures d'énergies diminuées de quatre à six fois leurs montants actuels, des dizaines de milliers d’emplois créés et des filières industrielles préservées en France : tout cela est possible si les forces politiques françaises s’engagent toutes résolument dans le soutien massif et de longue durée aux rénovations globales et performantes des logements des français.Selon le scénario Rénovons 2020 : la rénovation des 7 millions de passoires énergétiques en France dans les dix prochaines années permet de faire économiser plus de 10 milliards d’euros par an aux Français sur leurs factures de chauffage, soit près de 1100 euros par foyer/ an.Pour la France cela permettrait de réduire de plus de 2 milliards d’euros / an le déficit commercial énergétique soit autant d’argent supplémentaire à consacrer à la rénovation performantes des logements.
Il y a 3 ans et 95 jours

Bénéfice net en forte hausse pour Geberit en 2021

RÉSULTATS. Le fabricant suisse d'équipements sanitaires Geberit affiche un bénéfice net en forte augmentation sur l'année 2021. Cette performance s'explique notamment par un marché dynamique de la rénovation.
Il y a 3 ans et 95 jours

Les préconisations sanitaires ne s'appliqueront plus sur les chantiers dès le 14 mars

SANTÉ. Dans la foulée de l'annonce par le ministère du Travail de l'arrêt du protocole sanitaire en entreprise le 14 mars, l'organisme de prévention du bâtiment et des travaux publics indique fort logiquement que son guide de préconisations sanitaires ne s'appliquera également plus à compter de la même date.
Il y a 3 ans et 95 jours

Bâtiment et bailleurs sociaux veulent faire du logement la "grande cause" du quinquennat

PRÉSIDENTIELLE 2022. L'Union sociale pour l'habitat et la FFB ont reçu six candidats à la présidentielle pour qu'ils défendent leurs propositions sur le logement, notamment social, et la construction, le 9 mars.
Il y a 3 ans et 95 jours

Dans les Pays-de-la-Loire, 10 petites lignes bénéficieront d'un plan de sauvegarde

FERROVIAIRE. Dans le cadre des plans régionaux de sauvegarde des petites lignes ferroviaires, lancés en février 2020, l'Etat a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec une 7e région : les Pays-de-la-Loire. Dix lignes de desserte fine sont l'objet de ce plan d'actions.
Il y a 3 ans et 95 jours

Interview Alexandra Lebert, directrice de domaine d'Action Stratégique Recherche

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Alexandra Lebert, directrice de deux domaines d'Action Stratégique Recherche dédiés aux bâtiments et villes face au changement climatique et à l'économie circulaire, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis directrice de domaine d'Action Stratégique Recherche au CSTB, que j'ai intégré en 2007 après un DUT Génie Thermique et Énergie, puis une école d'ingénieur en Énergie et Environnement. Pour l'anecdote, pour mes choix post-bac, j'avais reçu le Prix de la Vocation Féminine qui encourage les lycéennes à suivre des filières à forte majorité masculine. J'ai commencé ma carrière au CSTB en tant qu'ingénieure d'étude et recherche. J'ai ensuite été responsable de l'équipe Environnement avant de rejoindre, début 2021, la direction de la Recherche. Sur quelles missions travaillez-vous dans le cadre de vos fonctions ? Mon rôle est de piloter deux domaines d'actions stratégiques : « Bâtiments et villes face au changement climatique » et « Économie circulaire et ressources pour le bâtiment ». Je coordonne le travail des équipes du CSTB pour faire progresser les connaissances et les réponses que nous pouvons apporter sur ces grands enjeux. En tant que directrice de domaine d'Action Stratégique Recherche, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes au sein de l'entreprise et des actions mises en place pour l'améliorer ? Je considère que nous sommes bien lotis au CSTB, avec des personnes investies côté direction et syndicats, ou au quotidien dans leurs métiers (technique ou encadrement) sur ces sujets d'égalité et de diversité (femmes/hommes, handicap, …). Mais nous baignons dans un monde qui a intégré comme normales ces inégalités, alors c'est avec nous-mêmes qu'il faut être vigilant : beaucoup d'entre nous ne les voient même pas ou n'identifient pas certaines situations comme relevant du sexisme ou comme étant inégales. Pour ma part, en 15 ans au CSTB, j'ai bénéficié deux fois de récupération de rémunération pour cause d'inégalité salariale. Le CSTB mène une politique volontaire et indispensable que nous pourrions encore accentuer pour que le sujet n'en soit plus un pour les générations à venir. Dans l'ensemble, je me considère comme chanceuse : j'évolue dans un milieu bienveillant, avec des collègues et une hiérarchie qui m'accordent leur confiance et qui me permettent de m'engager sur des sujets et des missions qui font sens pour moi. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Les choses évoluent effectivement dans le bon sens au CSTB, car les femmes représentent près de 42% des effectifs, mais trop d'inégalités subsistent encore dans le monde du travail de manière générale. Pourquoi, en 2022, des inégalités salariales entre hommes et femmes persisteraient-elles encore ? Pourquoi est-il encore compliqué de féminiser ou de masculiniser certains noms de métiers, comme rapporteuse, cheffe, directrice ou assistant, alors qu'il est naturel de dire directeur ou assistante ? Pourquoi confond-on encore universel et masculin quand on s'adresse à des groupes composés de femmes et d'hommes ? Le sexisme n'est pas toujours agressif, mais il est enfermant pour tous et toutes. Certains confondent parfois encore paternalisme, mansplaining, galanterie ou bienveillance. On a souvent tenu à m'expliquer des sujets, comme l'ACV, que je maîtrisais déjà parfaitement… Mais le sexisme est bien un fait collectif, hommes et femmes en sont co-responsables ! Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? Difficile de n'en choisir qu'une seule ! Catherine Destivelle, alpiniste française qui a reçu un Piolet d'Or pour sa carrière, son engagement, son courage et son endurance. Marie Marvingt, car je suis restée bouché bée le jour où j'ai découvert son palmarès sportif. La psychologue et psychanalyste Cynthia Fleury pour son érudition et sa capacité à formuler clairement et sans ambages une pensée construite. Dans un cercle professionnel plus proche, j'ai beaucoup de respect pour Dany Escudié, chercheure au CNRS, spécialiste de thermique et d'énergétique, et présidente du conseil scientifique du CSTB. C'est une femme droite et exigeante qui a cœur de nous faire progresser collectivement.
Il y a 3 ans et 95 jours

L'année 2022 sera "cruciale et stratégique" pour l'artisanat

CONJONCTURE. Les entreprises artisanales ont assurément su faire preuve d'adaptation depuis le déclenchement de la crise Covid : des restrictions sanitaires aux difficultés d'approvisionnement et à l'inflation engendrées par la reprise mondiale, elles ont dû repenser leur modèle économique. Le réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat, qui vient de présenter ses propositions dans le cadre de la campagne présidentielle, considère à ce titre l'année 2022 comme un tournant dans la stratégie des entrepreneurs.
Il y a 3 ans et 95 jours

Quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec le cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle, Caron Marketing, cette nouvelle édition confirme à nouveau la prédominance de la PAC – Pompe à Chaleur, utilisée dans plus d’1 maison sur 2, en France et en Île-de-France. Elle est suivie du gaz pour la région francilienne et de l’électricité associée à des panneaux rayonnants sur le territoire national. Focus sur les résultats.Lorsqu’un particulier lance un projet de construction de maison neuve, il est accompagné, tout au long du projet, par le constructeur qu’il a choisi au préalable. Celui-ci le conseille et le guide notamment sur le choix des matériaux, le type de toiture, mais aussi sur le type d’énergie de chauffage le plus adapté à son projet. C’est d’ailleurs cette thématique que Domexpo, en partenariat avec Caron Marketing, a choisi d’analyser pour son nouveau Baromètre dédié aux énergies de chauffage les plus utilisées dans les maisons livrées en 2020. 107.000 autorisations ont été délivrées pour la construction d’une maison individuelle en 2020 (dont près de 5.000 en Île-de-France). Globalement, les tendances restent les mêmes que l’année dernière dans la répartition des énergies de chauffage, avec notamment : La PAC – Pompe à chaleur, qui confirme son leadership : il s’agit aujourd’hui de l’équipement pour le chauffage le plus plébiscité en France et Île-de-France, avec respectivement 59% et 67% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées (vs 49% et 56% l’année dernière). Le gaz, avec 17% de part de marché, baisse en Île-de-France mais conserve toujours sa deuxième position, alors que l’électricité associée à des panneaux rayonnants devient l’outsider en France.Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « La PAC reste la solution de chauffage la plus plébiscitée en maison neuve. Il faut dire qu’elle présente de nombreux avantages : elle est facile d’utilisation et d’entretien (elle ne nécessite par exemple qu’un seul abonnement électrique et un seul raccordement) mais elle est aussi plus respectueuse de l’environnement et moins chère en consommation immédiate. En Île-de-France, c’est principalement la PAC Air/Air qui est privilégiée. Dans cette région, le prix du terrain dans le budget global est important : les particuliers privilégient donc plutôt des équipements peu onéreux. Faisons aussi un focus sur le gaz qui reste toujours une énergie très appréciée des particuliers mais on remarque que sa part tend à reculer, en France et en Île-de-France : les moteurs de calcul de la RE2020 ont depuis 2 ans, privilégié l’utilisation de la PAC, au détriment du gaz, afin d’anticiper les futures réglementations liées à la RE2020. On pourrait donc s’attendre à une nouvelle baisse dans les prochains mois, mais tout peut encore changer : la Commission européenne de Bruxelles vient en effet d’accorder un label « vert » au gaz notamment… A suivre donc pour que nous puissions, à l’avenir orienter et conseiller au mieux les clients Domexpo… »
Il y a 3 ans et 95 jours

Le Guide de préconisations de sécurité sanitaire de l’OPPBTP ne s’appliquera plus à partir du 14 mars prochain

Par conséquent, le guide de préconisations pour assurer la sécurité sanitaire sur les chantiers du BTP ne s’appliquera plus. L’OPPBTP appelle néanmoins les entreprises à la prudence et publiera un document de recommandations post-Covid.La fin du protocole sanitaire en entrepriseLe 8 mars dernier, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé que le protocole sanitaire en entreprise cessera de s’appliquer à partir du 14 mars prochain. Cette mesure fait suite à la décision gouvernementale de suspendre le passe vaccinal ce même et la fin du port obligatoire du masque dans les lieux fermés, à l’exception des transports publics et établissements de soins. Cette décision intervient dans un cadre de décrue importante et rapide des contaminations. En conséquence de ces mesures gouvernementales, l’application du guide de préconisations pour assurer la sécurité sanitaire sur les chantiers du BTP sera suspendue à cette date.Les règles d’hygiène toujours de miseL’OPPBTP invite toutefois les entreprises du secteur à rester prudentes et à continuer à appliquer des règles d’hygiène, comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l’aération des locaux. En effet, malgré le contexte favorable, le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 demeure relativement élevé, avec une moyenne hebdomadaire d’environ 50.000 cas quotidiens au mardi 8 mars 2022.Un guide de recommandations post-Covid publié par l’OPPBTPL’OPPBTP publiera d’ici peu un document de recommandations post-covid. Il ciblera les entreprises, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrages et salariés avec des messages axés sur les enseignements bénéfiques du Covid sur l’hygiène. Ce document insistera sur la poursuite des gestes développés par les acteurs du secteur pendant la pandémie : accès aux points d’eau, nettoyage des base-vie, port du masque en cas de risque de contagion, maintien d’un stock de matériel de protection sanitaire en cas de reprise de l’épidémie…En outre, les conseillers en prévention et les formateurs de l’OPPBTP restent disponibles sur le terrain ainsi qu’à distance grâce au service PréventionBTP En Direct. La base de Questions/Réponses spécifiques sur la Covid-19 est toujours à disposition sur le site PréventionBTP.« C’est avec un plaisir non dissimulé que l’OPPBTP annonce la suspension de l’application du guide Covid, en lieu et place d’une énième version ! Ceci est pour partie le fruit de la mobilisation des entreprises et des salariés du BTP pour faire obstacle à l’épidémie, réunis autour du guide de l’OPPBTP qui a posé un cadre d’action commun. Tout en savourant notre joie, restons prudents et prévoyants, gardons les bonnes habitudes d’hygiène acquises durant la crise, soyons attentifs à toujours conjuguer prévention et performance ! », se félicite Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP.
Il y a 3 ans et 95 jours

Immobilier Européen : quelles stratégies pour les investisseurs ?

L’immobilier européen va-t-il changer de visage en ce premier trimestre 2022 ? Le succès des campagnes de vaccination et les mesures de soutien à l’économie ont amorti les effets de la crise sanitaire et même permis au marché immobilier d’afficher jusqu’ici une certaine résilience. Mais si les mesures gouvernementales européennes (chômage partiel, soutien aux secteurs les plus exposés, etc.) ont favorisé un retour rapide aux niveaux de PIB d’avant crise tout en limitant les destructions d’emplois, les politiques monétaires accommodantes, les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement mondiale (notamment s'agissant des matières premières, de l’énergie et des semi-conducteurs) et une pénurie de main d'œuvre dans certains secteurs ont eu pour conséquence une résurgence de l’inflation. Dans ce contexte, certaines banques centrales sont tentées d’ajuster leurs politiques monétaires, ce qui pourrait impacter les taux à long-terme et avoir des conséquences sur les rendements immobiliers. À cela s’ajoute la situation internationale avec le conflit russo-ukrainien, source additionnelle d’incertitudes.Certains investisseurs adaptent leurs stratégies d’investissement en immobilier. En particulier, une partie des capitaux réorientée vers les actifs logistiques et résidentiels. Ce phénomène s’explique à la fois par des facteurs conjoncturels mais surtout par des tendances structurelles. Si l’on s’intéresse au secteur de la logistique, les ruptures de certaines chaînes d’approvisionnement ont conduit les acteurs à modifier leur gestion autrefois en flux tendus et donc à revoir leurs capacités de stockage. En parallèle, la progression du E-commerce génère des besoins additionnels importants, tant en logistique classique qu’en logistique urbaine dite du dernier kilomètre. Ceci explique que les 8 principaux marchés en Europe devraient connaître un nouveau record de demande placée en 2022 après deux années déjà très robustes. Une telle dynamique induit des perspectives de croissance des loyers, attirant les investisseurs à la recherche de rendements futurs.Côté résidentiel, c’est avant tout la croissance régulière des revenus alliée à des rendements désormais proches de l’immobilier tertiaire qui séduisent nombre d’acteurs. En effet, les loyers européens devraient croître de 2,6% par an en moyenne, jusqu’en 2026, soit plus rapidement que l’inflation. Ces prévisions visent essentiellement les actifs neufs, non concernés par l'encadrement des loyers. Il est toutefois à noter que la croissance locative dans les métropoles d’Europe du sud devrait être plus faible du fait d’une démographie moins dynamique.Concernant l’immobilier de bureau, la généralisation et l’intensification du recours au télétravail a réduit la visibilité des entreprises quant à leurs besoins futurs et a été un facteur d’attentisme depuis 24 mois. Pour autant, l’allègement des contraintes liées à la pandémie a confirmé le souhait des salariés d’un retour à une activité en présentiel à raison de 3 jours par semaine en moyenne. Conjugués à une dé-densification prévisible des espaces, les besoins en surfaces de bureaux ne devraient se réduire que d’environ 5% à 10% sur les 6 prochaines années alors que dans le même temps, le parc de bureaux devrait connaître une croissance modérée de l’ordre de 1% par an sur 5 ans. La conjonction de ces facteurs devrait limiter l’impact sur les vacances futures et ne pas induire une baisse généralisée des loyers. Par ailleurs, un certain rééquilibrage concernant les commerces pourrait se faire jour. Les confinements successifs, qui ont touché de plein fouet les enseignes, les poussant à rationaliser leurs implantations, ont entraîné une baisse significative des loyers prime tant pour les pieds d’immeuble (-16%) que pour les centres commerciaux (-20%). Cette adaptation structurelle du secteur rend les taux d’efforts plus soutenables et permet donc d’envisager à terme une stabilisation voire une progression de certaines valeurs locatives, une fois les contraintes sanitaires levées et la santé financière des locataires restaurée.Si on prend également en compte le réajustement des taux de rendement des actifs commerce intervenu ces dernières années, on comprend alors que les centres commerciaux prime affichent les meilleures perspectives de rendement global (7,4% par an) sur les cinq prochaines années grâce à la compression attendue des taux prime.On ne saurait évidemment conclure sans mentionner l’élément qui va transformer en profondeur notre industrie, toutes classes d’actifs confondues, à savoir la nécessité d’adapter notre parc immobilier aux exigences environnementales. Intégrer les risques climatiques dans nos stratégies d’investissement et de gestion afin de préserver durablement la valeur des actifs nécessitera des investissements importants qui devront être inclus dans les performances attendues et/ou exigées par les investisseurs. Cet ajustement des rendements aux risques climatiques, s’il paraît incontournable, ne semble pas pour autant réduire l’attractivité des marchés immobiliers. Comme en témoignent les volumes investis en 2021, l’appétit des investisseurs pour l’immobilier, qui offre résilience et protection contre l’inflation, ne semble pas encore sur le point de se tarir. Par Rob Wilkinson, CEO Europe de AEW
Il y a 3 ans et 95 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation internationale sans précédent sur le thème de la construction bas carbone

Parallèlement, le Mondial du Bâtiment déploie un programme spécial pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAINDepuis quelques années, le secteur de la construction innove pour proposer de nouveaux modes de construction en vue d’une décarbonation des bâtiments, un pré-requis pour atteindre la neutralité carbone dans de nombreux pays.Observatoire du secteur et de ses évolutions, les salons du Mondial du Bâtiment entendent être les porte-parole engagés dans les enjeux de la construction bas carbone. Objectif : valoriser des solutions, mettre en avant des exemples de projets portés par différents pays et croiser les bonnes pratiques.Première étape : aller à la rencontre des acteurs locaux grâce à l’organisation du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN. Celui-ci prévoit d’organiser, dans 12 pays (voir programme ci-après), une série de conférences et de moments d’échanges avec des experts locaux pour partager leurs visions globales et locales, et valoriser les solutions qui seront présentes sur les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, du 3 au 6 octobre prochain à Paris.Deuxième étape : accueillir les visiteurs internationaux en les accompagnant à la découverte des solutions contribuant à la neutralité carbone des bâtiments qui seront présentées dans les différents salons. Un espace d’échange sera également proposé en présence des experts rencontrés lors du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN,Autres temps forts proposés exclusivement sur BATIMAT :une conférence internationale sera organisée sur le thème de la construction bas carbone,un colloque international de la construction hors-site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone »,un programme de conférences organisé par l’École des Ponts, prévoyant 27 sessions en présence de 27 conférenciers internationaux et retransmises en digitale.Le programme de tournée du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAIN (sous réserve de modifications)DateVille – Pays26/04 au 28/04Madrid – Espagne05/05Milan – Italie11/05 au 12/05Abidjan – Côte d’Ivoire17/05Tunis – Tunisie19/05Lisbonne – Portugal24/05 au 25/05Yaoundé – Cameroun31/05Dakar – Sénégal07/06Casablanca – Maroc14/06 Munich – Allemagne21/06 Londres – UK28/06 Bruxelles - Belgique18/07 Istanbul – TurquieQuelques noms des experts identifiés : Elaine Toogood, Head of Architecture at the Concrete Center (Royaume-Uni), Alberto Boriani, CEO Isnova (Italie), Ignasi Pérez Arnal, Directeur Rebuild (Espagne), Ibtissem Bouattay, Membre de l’alliance Global ABC-UNEP (Tunisie).Le top 100 des cabinets d’architecture internationaux engagés dans le bas carbone présent à Paris du 3 au 6 octobre 2022Les salons du Mondial du Bâtiment ont pour objectif d’attirer du 3 au 6 octobre 2022, à Paris au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires. Ce dispositif sera déployé dans plusieurs pays et sera financé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, dans le cadre du plan Destination France, de PROMOSALONS et de RX France. Ils seront accueillis dans le cadre du Club International dédié aux délégations internationales situé dans le Pavillon 6.
Il y a 3 ans et 95 jours

Modénatures de façade sur mesure, sur ITE, pour une reconstruction à l'identique

La grande maison du 5 rue de l'Abbé Lemire, à Strasbourg, a connu une période tourmentée et a bien failli disparaître. Construite à la fin du XIX siècle, elle fut autrefois une école puis accueillit jusqu'en juin 2008 un service municipal d'accueil pour la petite enfance. Elle reste ensuite inoccupée quelques années avant qu'un nouveau projet voie le jour en 2013. Il s'agit d'intégrer ce bâtiment au centre d'hébergement et de réinsertion sociale de l'association Home Protestant, nouvellement construit juste à côté. L'opération est menée par le bailleur social Domial avec l'agence S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes qui obtient un permis de construire pour réaménager la bâtisse en quatre logements et une micro-crèche.Démolir et reconstruireMais au moment de démarrer les travaux, le bâtiment s'avère infesté par la mérule. Ce champignon a dévoré une grande partie du bois de la structure et la démolition s'impose. La mairie exige que la maison soit reconstruite avec un rendu esthétique identique. L'agence S&AA obtient en 2016 un nouveau permis de construire pour un bâtiment neuf qui respecte cette exigence, à l'exception de quelques nouvelles fenêtres créées en pignons et l'ajout d'un volume à l'arrière pour abriter l'escalier. Le projet reproduit notamment l'ornementation de la façade sur rue. Les chaînages d'angles, les encadrements de fenêtres et les décors des allèges du premier étage sont reproduits fidèlement et la niche de la façade avant est toujours là, même si elle a perdu sa profondeur. Isolation par l'extérieur, enduit taloché et étiquette B à la clé Le bâtiment est construit en béton et enveloppé d'un système d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) afin de répondre aux attentes de la réglementation RT 2012. Il obtiendra une étiquette énergétique B (consommation de 51 à 90 kWh d'énergie primaire par m2 et par an).Les travaux de façade sont confiés à la société Les Peintures Réunies qui travaille régulièrement avec les produits Sto. L'entreprise propose le système d'ITE StoTherm Vario 1 avec un enduit de finition organique Stolit K 1.5. Les panneaux de polystyrène expansé de 20 cm d'épaisseur sont collés sur le support en béton puis revêtus d'un sous-enduit mince StoLevell Uni armé d'un treillis en fibre de verre. La finition est assurée par l'application de l'enduit organique à base de résine acrylique Stolit K, d'aspect taloché. Sa teinte blanc cassé est la même que celle du bâtiment d'origine. L'architecte Patrick Schweitzer est satisfait : « Puisque l'exigence était de reconstruire le bâtiment à l'identique, nous devions choisir un enduit de finition lisse qui ressemble à l'enduit à la chaux de l'ancien bâtiment démoli. Le Stolit K1.5 remplit parfaitement cette mission ».Des modénatures fidèlement reproduitesLes modénatures de la façade ont été étudiées en amont du projet. Le service prescription de Sto prend très tôt contact avec le maître d'œuvre puis l'entreprise pour proposer de réaliser l'ensemble des éléments décoratifs avec les produits StoDeco. Fabriqués sur mesure dans un matériau minéral imputrescible et ininflammable à base de perlite expansée, le Vérolith, ces profils présentent une meilleure tenue dans le temps que les éléments en polystyrène revêtu de résine. Avec l'aide d'un géomètre, l'entreprise a au préalable réalisé des relevés et des moulages des décors d'origine. Puis, Sto l'accompagne dans le chiffrage de ces travaux peu courants. Après vérification des cotes sur le bâtiment construit, les modénatures sont fabriquées sur mesure et un technicien d'application assiste l'entreprise au démarrage de leur mise en œuvre. « Le chantier s'est ainsi très bien passé, souligne Patrick Schweitzer. Aucune reprise n'a été nécessaire ». Pour sa part, Barbara Boch, chargée d'opérations à la Direction de la Maîtrise d'Ouvrage de Domial, attendait une solution qui dure dans le temps : « Nous avons fait confiance à l'entreprise pour le choix des encadrements de fenêtres et des modénatures rapportées sur les façades. Il nous semble que les éléments StoDeco répondent à notre exigence de durabilité ».Profils collésLes profils sont collés sur la façade à l'aide du mortier-colle StoDeco Coll à base de liant hydraulique amélioré de résines synthétiques présenté sous forme de poudre à diluer.Ces éléments décoratifs ne restent pas à l'état brut. Ils sont recouverts de deux couches d'Irtop S V Mat, un revêtement souple d'imperméabilité. « Sa teinte a été choisie un peu plus soutenue que celle de l'enduit de façade afin de mieux souligner les motifs décoratifs », précise l'architecte.En juillet 2020, Domial a remis les clés du bâtiment terminé à l'association Home Protestant qui y accueille désormais des femmes isolées en grandes difficultés.Fiche technique Type de bâtiment : immeuble neuf à vocation mixte logements et crèche Localisation : 5 rue de l'Abbé Lemire, 67200 Strasbourg Surface de façade traitée : 300 m2 Maître d'ouvrage : Domial Maître d'œuvre : S&AA Patrick Schweitzer & Associés Architectes Entreprise applicatrice : Les Peintures Réunies Date de livraison : juillet 2020 Solutions utilisées : Système d'ITE StoTherm Vario 1 finition Stolit K1.5, modénatures et encadrements de fenêtres StoDeco
Il y a 3 ans et 95 jours

Traxxeo lève 3 millions d’euros et propulse sa plateforme de gestion des ressources

L’objectif de Traxxeo est d’aider les gestionnaires dans le suivi de leurs ressources en permettant une visibilité en temps réel de l’activité et en optimisant les plannings grâce aux meilleures technologies (apps mobiles, objets connectés et intelligence artificielle).Après une année 2021 placée sous le signe de l’accélération, Traxxeo a de l’ambition pour 2022. L’éditeur belge compte aujourd’hui parmi ses références des acteurs majeurs tels que Sendin, Fontanel, Cougnaud, Eiffage, Veolia et Equans mais également de nombreuses entreprises de taille moyenne (à partir de 50 salariés) et ambitionne de se développer fortement sur ce segment.La digitalisation, enjeu majeur de productivitéLa digitalisation fait le lien entre le chantier et les bureaux, et connecte les ressources humaines et matérielles afin d’en optimiser les performances, avec des gains de productivité de 5 à 10% sur le terrain et de 10 à 20% pour le siège central. Un des premiers freins à cette productivité dans le BTP est la fiabilité des données en provenance du terrain, encore trop souvent collectées à l'aide des supports dépassés (papier, Excel...) qui imposent des ressaisies chronophages et prônes aux erreurs.Structurer et enrichir la collecte des données permet en outre des analyses plus fines, tout en fournissant à tous une source unique d’information.Au final, c’est toute l’entreprise qui gagne en réactivité, grâce au raccourcissement des délais entre la collecte, le reporting et l’analyse des données :Les directions et équipes financières disposent d’une remontée des indicateurs clés de productivité, ainsi que des dépenses en temps réel.Les gestionnaires de projets gagnent du temps grâce à des outils ergonomiques et à une visibilité en temps réel sur les présences, les coûts engendrés et les exigences administratives du chantier.Les équipes de terrain gagnent en productivité et en réactivité, les outils digitaux leur permettant de communiquer rapidement les événements et anomalies rencontrées et de recevoir des réponses adaptées en temps voulu.Les sous-traitants et clients peuvent bénéficier de canaux de collaboration structurés afin d’accélérer le partage de données entre entreprises.Les départements ressources humaines gagnent en temps et en précision sur les données de présences, d’absences et de pointage et bénéficient d’une automatisation de nombreux traitements de données.Les responsables admin, QSE ou légaux bénéficient de la simplification de la gestion documentaire, du contrôle d’accès et le contrôle de présence pour obtenir une visibilité maximale et un monitoring en temps réel de la conformité des chantiers.Les gestionnaires matériels peuvent bénéficier d’une meilleure traçabilité de l’emplacement et de l’utilisation de ressources matérielles (équipement, engins, véhicules et outils), pour une gestion automatisée et une planification améliorée.Les responsables planning peuvent bénéficier d’une vue holistique sur les ressources nécessaires et disponibles permettant une allocation optimale.Une plateforme collaborativePour répondre à ce besoin de données fiables et partagées, Traxxeo a développé une suite de solutions digitales autour d’une plateforme unique, véritable outil de pilotage de l’ensemble des ressources de l’entreprise :Gestion des équipesGestion des temps et des activitésGestion des absencesPlanification des équipesGestion et partage des documents administratifs Gestion de chantierSuivi de productivité de chantierContrôle d’accèsGestion des présencesPlateforme en ligne de formation & certificationGestion de flotte et matérielGestion et suivi de matériel, avec assignation de responsabilitésGestion de flotte de véhiculesPlan d’affectationUn investissement croissant dans le collaboratifLes solutions connectées et collaboratives ont connu un engouement sans précédent ces 2 dernières années. Traxxeo a ainsi enregistré une croissance à 3 chiffres sur ses solutions collaboratives basées sur l’intelligence artificielle et les applications mobiles.Pour soutenir sa vision à long terme, son développement commercial et assurer son excellence technologique, Traxxeo annonce un renforcement de ses capacités financières de 3 millions d’euros grâce au soutien de ses partenaires historiques.
Il y a 3 ans et 95 jours

CNP Assurances rachète 2,4 milliards d'euros de logements à une filiale de la Caisse des Dépôts

La filiale de la Caisse des Dépôts (CDC), gestionnaire de plus de 525.000 logements, qualifie l'opération d'"exceptionnelle par son ampleur" et précise qu'elle a lieu "à l'issue d'un processus compétitif auquel ont participé une trentaine d'investisseurs français et étrangers".Le directeur des investissements de CNP Assurances Olivier Guigné, a de son côté affirmé aux journal Les Echos que "c'est la plus grosse opération qu'on a jamais faite en immobilier".Les 7.600 logements concernés se trouvent dans des "immeubles neufs", situés à 50% "en Ile-de-France à proximité des réseaux de transports structurants" et l'autre moitié dans les "principales métropoles françaises", détaille CDC Habitat.La transaction se fait "au bénéfice de la production de logements", d'après CDC Habitat, qui entend maintenir le rythme de production de logements "impulsé par les deux plans de relance, annoncés en 2020 et 2021, qui génèrent en moyenne plus de 20.000 livraisons de logements par an".
Il y a 3 ans et 95 jours

Equilibre des énergies craint une complexification du parcours d'aide à la rénovation

Equilibre des Energies, plate-forme qui fédère des entreprises de l'énergie, du bâtiment et de la mobilité, a indiqué ses réserves quant au décret qui encadre le dispositif Mon Accompagnateur Rénov' le 2 mars.
Il y a 3 ans et 95 jours

Un manifeste commun pour le patrimoine

Le G7 Patrimoine réunit les 7 grandes associations du patrimoine, reconnues d’utilité publique et agréées au titre de l’environnement. Poursuivant chacune un objet large, elles sont unies par une même vision du développement durable et de la valeur éducative du patrimoine. À l’occasion des élections présidentielles de 2022, elles publient un manifeste commun dont les revendications précises pourraient permettre aux différents candidats d’appréhender les principaux enjeux patrimoniaux des cinq prochaines années. Renouveler la gouvernance du patrimoine Engagement n° 1 : Une protection renforcée La protection du patrimoine recevra une reconnaissance constitutionnelle, comme en Italie. La Charte de l’Environnement, déclinée dans une loi organique du patrimoine, en sera le modèle. La priorité attachée à la protection du patrimoine sera garantie par une loi-programme. Les architectes des bâtiments de France retrouveront le pouvoir d’autorisation qui était le leur avant l’intervention de la loi ELAN. Engagement n° 2 : Une société civile mieux associée Redonner vie aux consultations de la société civile d’une manière générale, ratifier sans délai la Convention de Faro, renforcer l’indépendance des commissions départementales de la nature, des paysages et des sites prouveront la volonté réelle d’associer la société civile. Engagement n° 3 : Des droits de recours pleinement restaurés Quelle que soit la date de leur création, les associations doivent pouvoir agir en justice pour défendre le patrimoine. Ecorné par des restrictions récentes, ce droit fondamental sera restauré et renforcé par l’institution d’un référé protection du patrimoine, sur le modèle du référé-liberté. Assurer la protection effective du patrimoine Engagement n° 4 : Un moratoire national de l’éolien pendant 2 ans La transition écologique qui s’impose à tous ne peut se faire contre les populations. Répondant aux votes de nombreuses collectivités, un moratoire national de l’éolien d’une durée de deux ans sera décrété. Il permettra de refonder la transition écologique sur des bases transparentes. Nulle installation ne pourra être décidée en passant outre l’avis majoritaire des populations et de leurs élus. Sur terre, la distance minimale des installations aux habitations sera égale à 10 fois leur hauteur ; l’avis des ABF et des inspecteurs des sites s’imposera pour toute installation projetée dans un rayon de 10 kms autour d’un monument ou d’un site protégé. En mer, l’avis rendu en juin 2021 par la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages servira de guide aux futures installations1 : ainsi, l’éolien flottant à grande distance sera privilégié. Le bilan économique des installations en projet intégrera tous les coûts ainsi que l’impact sur le bien- être des populations. Les subventions au prix d’achat du kWh éolien seront supprimées pour toutes les installations. Le contentieux éolien sera désormais soumis aux règles de droit commun. Engagement n° 5 : La reconnaissance de la valeur du patrimoine de proximité Insuffisamment reconnu en dépit de sa richesse, le patrimoine de proximité sera inventorié, en vue d’être labellisé puis protégé autant que de besoin. Les communes et les intercommunalités auront l’obligation de le répertorier dans les documents d’urbanisme (PLU et PLUI). En matière de logement, le réemploi et la restauration de ce patrimoine seront privilégiés. Engagement n° 6 : Priorité à l’éducation et à la formation L’éducation au patrimoine bâti et paysager dans chaque école donnera une leçon d’histoire concrète et favorisera l’insertion de la jeunesse ainsi que la citoyenneté. Dans les programmes scolaires, les actions d’éducation au patrimoine seront systématisées. Dans les classes primaires, une demi-journée par mois sera consacrée à découvrir le patrimoine de proximité. Les collaborations entre culture et éducation seront renforcées. 10 % des lycées professionnels, à comparer à 3 % actuellement, proposeront une formation à la restauration du bâti ancien. Protéger le patrimoine dans la durée Engagement n° 7 : Stabiliser les moyens budgétaires sur le temps long Entretenir régulièrement le patrimoine est la meilleure manière de le préserver : les bonnes dépenses d’entretien éviteront demain de coûteux sauvetages. L’entretien sera une priorité durable au sein d’une enveloppe budgétaire globale, consolidée au niveau actuel. La part du patrimoine monumental privé dans les crédits de restauration sera portée à 20 %. Pérennisé, le Loto du Patrimoine privilégiera le patrimoine rural. L’assistance à maîtrise d’ouvrage sera généralisée. Engagement n° 8 : Accompagner la transition énergétique du patrimoine ancien Plus vite encore que les ravages du temps, une rénovation thermique inadaptée peut saper le patrimoine ancien. Respecter les matériaux anciens, former les accompagnateurs rénovation au bâti ancien, doter les DRAC de référents transition énergétique, mobiliser des moyens dédiés éviteront cette erreur en servant pleinement la cause du développement durable. Engagement n°9 : Conforter le modèle économique du patrimoine protégé Une révision des valeurs locatives, aux effets mal évalués, pourrait ruiner les efforts d’une fiscalité des monuments historiques qui a fait ses preuves par sa pérennité : les taux esquissés pour 2026, déconnectés de la réalité économique, devront être abaissés. La protection du patrimoine mobilier sera mieux assurée tandis que la notion d’ouverture au public s’adaptera aux pratiques actuelles. De nouvelles incitations faciliteront la transmission et la sauvegarde des monuments historiques.     Les associations qui composent le G7 Patrimoine : La Demeure Historique. Association nationale fondée en 1924, reconnue d’utilité publique en 1965. Comptant 3 000 adhérents, propriétaires gestionnaires, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine historique privé. Les 3 000 monuments et jardins protégés qu’elle accompagne et conseille accueillent chaque année 9 millions de visiteurs. Maisons paysannes de France. Association nationale créée en 1965, reconnue d’utilité publique en 1985. Comptant 7 000 adhérents, elle œuvre à la préservation du patrimoine culturel rural et des paysages ruraux en accompagnant, par le partage de son savoir-faire, la restauration du bâti ancien13 non protégé. Son centre de formation au bâti ancien, certifié qualiopi, propose un programme adaptable à la demande des acteurs du patrimoine. Patrimoine-Environnement. Fédération nationale née en 2013 de la fusion de la Ligue urbaine et rurale (1928) et de la FNASSEM (1967). Reconnue d’utilité publique en 201314 et agréée pour la protection de l’environnement. Regroupant 200 associations et 600 membres, elle représente 40 000 adhérents indirects (hors membres du G7). Elle se consacre à la défense juridique du patrimoine et à la sauvegarde du patrimoine de proximité. Sauvegarde de l’Art français. Née en 1921 sous forme d’association nationale, reconnue d’utilité publique en 1925 et transformée en fondation en 2019, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine religieux (églises et chapelles rurales notamment) ainsi qu’à la restauration des œuvres d’art du patrimoine français. Sites & Monuments (SPPEF). Association nationale créée en 1901, reconnue d’utilité publique en 1936 et agréée pour la protection de l’environnement. Elle mène devant les tribunaux, les enceintes politiques et médiatiques le combat pour la préservation du patrimoine naturel, bâti et mobilier. Union Rempart. Union nationale d’associations locales et régionales. Créée en 1966, reconnue d’utilité publique en 1982. Réunissant près de 200 associations, 10 000 citoyens engagés, 4 000 bénévoles et 20 000 jeunes scolaires, elle promeut la sauvegarde et la transmission du patrimoine par l’éducation populaire. VMF Patrimoine (Vieilles Maisons Françaises). Association nationale fondée en 1958, reconnue d’utilité publique en 1961. Comptant 17 000 adhérents propriétaires ou passionnés, elle se mobilise pour faire connaître, sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti et paysager.
Il y a 3 ans et 95 jours

Le “4/5/10”, la solution d'Isover pour répondre aux exigences de la RE 2020

La solution ISOVERUn renforcement de l’isolation de l’enveloppe des bâtiments de 20 %, sans aucune perte de surface habitable grâce à l’association de la triple résistance thermique “4/5/10”.Cette préconisation donne la priorité à la sobriété énergétique des nouvelles constructions, tout en garantissant le confort des habitants été comme hiver !Une réponse aux exigences en matière de performances énergétiquesL’association de la triple résistance thermique “4/5/10” de l’isolation aide à bâtir des logements à faible empreinte carbone, ainsi que des maisons passives qui dépensent très peu d’énergie.Une réponse aux exigences sur le cycle de vie du bâtiment depuis sa construction jusqu’à sa destructionProduit éco-conçu et recyclable à 100 % et à l’infini, la laine de verre ISOVER est fabriquée en France à partir de matières minérales entre 40 % et 80 % de verre recyclé (calcin). Chaque étape de son cycle de vie est optimisée pour avoir un impact le plus faible possible sur l’environnement. Sont pris en considération : la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la génération de déchets, l’intégration de laines de verre usagées dans le process de recyclage pour en refaire du calcin réinjecté ensuite dans le process de production. Les produits et systèmes ISOVER bénéficient de FDES, permettant un calcul aisé des impacts carbone via une ACV dynamique du bâtiment, nouveauté demandée dans le cadre de la RE 2020.Concernant l’isolation en fibre de bois, Isonat fabrique ses matériaux à partir du bois de résineux issus de la région forestière des plaines de la Loire, dans un rayon maximal de 60 km autour de son usine de Mably (42).Une réponse aux exigences en matière de confort thermique été comme hiver, sans perdre de surface habitableLa RE 2020 vise à améliorer le confort de vie des occupants. Le système “4/5/10” préconisé par ISOVER participe activement au renforcement de l’isolation thermique et phonique de l’enveloppe des bâtiments. Les panneaux en laine de verre de type GR 30 permettent, à performance thermique équivalente, de regagner de la surface habitable.Partenaire expert, ISOVER s’engage à accompagner les acteurs de la constructionISOVER, engagé dans la réduction de l'empreinte environnementale des bâtiments et l’habitat durable, accompagne les professionnels du bâtiment, maîtres d’ouvrage, constructeurs et bureaux d’études thermiques avec une offre évolutive et des formations adaptées. Son objectif : les aider à répondre aux exigences de réduction de l’impact environnemental de la construction, dont les conditions pour les bâtiments neufs seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.
Il y a 3 ans et 95 jours

En Charente, incroyable découverte d’une vaste grotte sépulcrale

La découverte fortuite d’un réseau souterrain menant à une impressionnante cavité occupée à l’âge du Bronze (2 200/800 av. J.C.), révèle l’existence d’une des plus vastes grottes sépulcrales connues à ce jour en France. Cumulant plus d’un kilomètre linéaire de galeries sous presque vingt mètres de profondeur, cette découverte baptisée « Réseau de la Licorne » par ses inventeurs revêt un caractère exceptionnel tant par sa richesse archéologique que par son état de conservation (traces de pas ; nombreuses céramiques dont plusieurs dizaines intactes : bols, vases, pots, assiettes… ; restes humains et animaux…). Il présente un potentiel scientifique remarquable, encore à déterminer mais probablement sous-estimé à ce jour, pour la documentation et la connaissance des traditions funéraires de l’âge du Bronze. La très grande dimension du site de la Licorne et sa fréquentation durant plus d’un millénaire suggèrent un contexte archéologique complexe dont l’étude représente, pour les années à venir, un défi scientifique. Découverte en février 2021 par des spéléologues, lors de travaux de voirie sur la commune déléguée de Saint-Projet-Saint-Constant (La Rochefoucauld-en-Angoumois) en Charente, une première expertise est diligentée début avril 2021 par le Service régional de l’Archéologie (SRA) de la Drac de Nouvelle-Aquitaine. Une fois authentifiée, cette découverte est baptisée « Réseau de la Licorne » par les membres de l’Association de recherches spéléologiques de La Rochefoucauld (ARS-LR), ses découvreurs. Les premières constatations confirment l’importance de la découverte et sa très probable datation à l’âge du Bronze. Une seconde expertise réunissant des protohistoriens s’est déroulée en juin 2021 pour documenter l’impressionnant contenu archéologique découvert et confirmer sa datation. L’implication et l’expertise des services de l’Etat dans la conservation de ce patrimoine archéologique, en lien avec les acteurs concernés, ont joué un rôle primordial. La priorité pour le ministère de la Culture est de préserver ce site exceptionnel, d’une très grande fragilité. Cela suppose de comprendre les conditions environnementales qui ont permis la conservation de ce site vieux de 3 à 4 millénaires, afin d’être capables de les maintenir. Photo : J. Primault – Drac Nouvelle-Aquitaine  
Il y a 3 ans et 95 jours

Pierre Pinsard, un langage sacral - Livre

Bien que l'œuvre de Pierre Pinsard ne soit pas ignorée, elle mérite d'être valorisée tant elle recèle de chefs-d'œuvre cachés, par-delà son bâtiment le plus fameux, le couvent des Dominicains de Lille (1955-1965). Comptant parmi les acteurs majeurs de l'Art sacré en France après la Seconde Guerre mondiale, l'architecte a construit une vingtaine d'églises, marquées par leur dépouillement extrême. À […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 96 jours

Xella, un industriel engagé qui investit

Plus grand producteur de béton cellulaire et de pierre silico-calcaire, le groupe Xella a à coeur d'améliorer sans cesse la durabilité de ses solutions constructives et de contribuer à réduire son empreinte carbone dans l'industrie de la construction. Préserver les ressources et limiter leur consommation, recycler les déchets, rechercher l'efficacité énergétique, valoriser l'économie circulaire, optimiser les process de fabrication et les outils de travail, garantir la sécurité de ses équipes… sont autant de piliers qui régissent la stratégie environnementale et sociétale de Xella.
Il y a 3 ans et 96 jours

Nouvelles bases à teinter CECIL PROFESSIONNEL

Les finitions couleur sont très tendance et permettent d'animer, décorer et personnaliser les intérieurs comme les extérieurs. Dynamique, le segment des peintures intérieures (blanc et finitions couleur) représente près de 54 % des parts de marché en France et les peintures façades 19 %*. CECIL PROFESSIONNEL offre un service de mise à la teinte, via ses concepts machine à teinter, qui permet d'obtenir des teintes sur-mesure.
Il y a 3 ans et 96 jours

Erlus renforce son équipe commerciale en France

Erlus renforce davantage son équipe commerciale en France. Le fabricant allemand de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique annonce l'arrivée de deux nouveaux collaborateurs. À la tête de l'équipe, Dominique Ginez, directeur commercial France depuis 2002 est toujours épaulé par Werner Haehnel, délégué commercial de la région Lorraine depuis 2006. Avec les arrivées de Cyrille Donna, délégué commercial de la région Alsace depuis novembre, et de Julia Amann, responsable service interne depuis le 1er février, Erlus entend donner une nouvelle impulsion à sa stratégie en France et dynamiser la reprise de son activité.
Il y a 3 ans et 96 jours

20 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain

Un an après le rapport sur la Qualité des logements sociaux (janvier 2021), l’alliance du ministère de la Culture et du Logement a porté ses fruits ! L’appel à manifestation d’intérêt national était lancé en octobre 2022. Plus de 200 candidatures ont été reçues à travers le territoire métropolitain et ultra-marin. Hier, les 97 lauréats ont été annoncés. Pour rappel, les enjeux étaient de proposer sous forme de programme d’expérimentation, des solutions innovantes combinant...
Il y a 3 ans et 96 jours

Le ministère du Logement et l'Ademe lancent une campagne pour encourager le recrutement

Cependant, la construction fait aujourd’hui face à un déficit de main d’œuvre, n’attirant pas assez les jeunes générations notamment. Afin de répondre aux besoins du secteur pour relever le défi de la transition écologique, en éradiquant les passoires thermiques et en permettant une rénovation efficace de l’ordre de 800 000 logements par an, l’ADEME et le ministère délégué au Logement lancent une campagne de valorisation des métiers de la rénovation énergétique, sous l'égide de France Rénov', avec pour objectif de faciliter 150 000 recrutements nécessaires au marché de la rénovation d’ici à 2023.Une campagne qui casse les codes La campagne, menée sous l'impulsion du ministère délégué au Logement et conçue en concertation avec les filières professionnelles du bâtiment et de la formation, est financée par « France Relance » afin d’accélérer la transition écologique dans le secteur du bâtiment. L'opération porte la bannière de France Rénov', la marque du service public de la rénovation de l’habitat. France Rénov facilite l'accès des particuliers à une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants pour leur projet de rénovation énergétique.Cette campagne entend mobiliser les professionnels en place et susciter des vocations nouvelles, en nombre suffisant pour répondre à une demande croissante, pour réaliser des travaux de rénovation de qualité. Le secteur du BTP offre de nombreuses opportunités, pour toutes et tous. La campagne vise à déconstruire les clichés, les préjugés asssociés au secteur du bâtiment, par méconnaissance des enjeux et des possibilités qu’offrent aujourd’hui ses entreprises. Cette campagne s’adresse prioritairement : aux jeunes, afin de susciter des vocations en grand nombre. La campagne s’inscrit dans la dynamique équivalente au dispositif gouvernemental « Un jeune, une solution ». aux professionnels du bâtiments, aux artisans en particulier, afin de les inciter à se former, à acquérir des spécialisations en rénovation énergétique des bâtiments. aux publics en voie de reconversion professionnelle et aux demandeurs d’emplois. La campagne France Renov’ comporte : Une campagne média avec : Des annonces « Sortons des clichés », dans la presse professionnelle et PQR, qui seront également déclinées sur les réseaux sociaux Deux spots radio Une activation minecraft -jeu vidéo- pour montrer le fonctionnement des chantiers d’une manière pédagogique sur la plateforme Twitch Un filtre Tiktok conçu pour l’occasion afin de permettre à tous de vivre une expérience et de s’intéresser au secteur. Une websérie « Les reconstucteurs » pour valoriser les métiers du BTP et de la rénovation, construite en partenariat avec le CCCA BTP La participation à des salons professionnels liés au recrutement et à la formation (Be Positive, Jeunes d’Avenir, Mondial du Bâtiment…) Une participation active au Big Tour initié par BPI France, afin de sillonner l'ensemble des territoires français Un Mooc pour démêler les clichés sur le secteur du bâtiment, présenter les différents métiers et inciter à la formation.Attirer les talents pour relever le défi écologique et le défi des compétencesLes professionnels du BTP ont un rôle clé dans la transition écologique : ils participeront à la mise en œuvre de la stratégie nationale bas carbone, tant pour la construction neuve que pour la rénovation des bâtiments existants. Le cadre national étant fixé, la traduction du niveau d’ambition de sobriété énergétique envisagé doit aboutir à un nombre de travaux de rénovation énergétique inédit, de l'ordre de 800 000 rénovations par an.La campagne a ainsi pour ambition d’attirer, former et développer des nouveaux entrants à un rythme deux fois supérieur au rythme actuel. A travers cette campagne, il s’agit aussi de donner une image et un sens nouveaux aux métiers du BTP. En effet, être professionnel du BTP, c’est une employabilité assurée au service du défi environnemental en participant à l’effort de rénovation et de relance verte souhaitée par une majorité de citoyens. Chiffres clés1 million de dossiers MaPrimeRénov’ déposés depuis 2020Une pénurie de main d’œuvre d’environ 150 000 recrutements d’ici à 2023, et de 300 000 pour le secteur du BTP dans son ensembleEn 2019, le secteur de la construction a vu ses recrutements baisser de 10% avec près de 252 000 salariés recrutés dont 126 000 nouveaux entrantsSeulement 32 000 jeunes de moins de 25 ans ont intégré le BTP en premier emploi en 2019.
Il y a 3 ans et 96 jours

Ukraine : Le plan économique et social sera "évolutif" et "en plusieurs temps" annonce Matignon

Le Premier ministre, chargé par le président Macron d'élaborer ce plan, a mené mardi après-midi près de cinq heures de réunions avec les représentants des filières économiques concernées, puis avec les organisations syndicales et patronales.Il s'agit d'apporter un "accompagnement" aux entreprises directement frappées par les sanctions contre la Russie, de "sécuriser les approvisionnements en matières premières" et surtout de trouver des solutions pour "faire face aux fortes hausses du coût de l'énergie", à savoir le gaz et le carburant, qui grèvent les finances des ménages et des entreprises, a détaillé Matignon.Selon le cabinet de M. Castex, les dernières touches à la réponse ne pourront être apportées qu'à l'issue du sommet européen informel de jeudi et vendredi à Versailles, qui devrait proposer "une évolution du cadre (communautaire) en matière d'aides d'Etat"."Ce sera déterminant pour calibrer les dispositifs en vue de la semaine prochaine", a-t-on précisé de même source.Face à la hausse des prix à la pompe, Emmanuel Macron a promis lundi d'"améliorer" les aides, évoquant de possibles mesures autour de l'indemnité kilométrique et de l'indemnité inflation. De sources gouvernementales concordantes, l'hypothèse d'une nouvelle indemnité inflation, plus resserrée que la précédente de 100 euros accordée à 38 millions de personne, tient la corde."On réfléchit sur l'outil", ont éludé les conseillers de M. Castex, rappelant que la France disposait de "trois mois de stocks stratégiques en carburant pour couvrir la totalité des importations" et qu'à ce titre "il ne faudrait pas qu'il y ait un mouvement de panique" dans les stations-services.Mais priorité sera tout de même accordée à l'endiguement de la hausse des prix du carburant.Le plan de résilience consistera en "une réponse en plusieurs temps, avec un paquet qui va d'abord traiter les ménages et une partie des (aides aux) entreprises".Pour les entreprises, les filières "n'ont pas demandé de dispositifs transverses mais plutôt ciblés", appelant "des réponses diverses", ont observé les conseillers de Matignon, citant le cas de l'aéronautique dont le premier fournisseur en titane est une société russe.Et le plan "devra sans doute être évolutif", d'autant qu'"on ne connaît pas encore toutes les contre-sanctions" que la Russie pourrait décider, ont argué les services du Premier ministre.Reçu avec les partenaires sociaux, le patron de la CFDT Laurent Berger, saluant la "grande unité" autour de la table, a insisté sur la nécessité d'aides sur-mesure, car "il n'est pas question d'arroser le sable". Et il faut "se servir de cette période là - même si ça prendra du temps - pour être moins dépendant énergétiquement", a-t-il encore plaidé auprès de l'AFP.Face à la hausse du prix des carburants, le président de la CFE-CGC François Hommeril a de son côté "rappelé qu'il n'était peut-être pas inutile d'examiner le principe de taxe flottante", même s'il a noté que "le gouvernement n'était pas trop chaud".
Il y a 3 ans et 96 jours

Matériaux de construction: RE2020 et renouvellement générationnel vont doper les embauches

FORMATION PROFESSIONNELLE. Le sacré coup de pouce donné au bois par la Réglementation environnementale 2020 et les vagues de départs à la retraite dans la filière des matériaux de construction conduiront les industriels à recruter plusieurs milliers de personnes au cours des prochaines années. Si certains métiers n'arrivent pas aujourd'hui à être pourvus, la stabilité n'est toutefois pas nécessairement au rendez-vous avec une prédominance de l'intérim et des CDD.
Il y a 3 ans et 96 jours

Isover débloque 120 millions d'euros pour augmenter ses capacités de production

INVESTISSEMENT. Le fabricant d'isolants, Isover, annonce investir 120 millions d'euros à partir de 2022 afin d'augmenter ses capacités de production en France et soutenir la demande du marché de la rénovation énergétique.
Il y a 3 ans et 96 jours

Rhône Ciments décroche la marque NF pour son CEM II/A-LL

L’usine de production de Rhône Ciments est basée à Portes-lès-Valence, dans la Drôme. [©Cem’In’Eu] Tout juste un an après sa mise en service à Portes-lès-Valence (26), l’unité de production de Rhône Ciments a obtenu la marque de qualité NF pour son ciment CEM II/A-LL 42,5 R. Un label qui complète la certification CE, en place depuis mai 2021. Pour la filiale de Cem’In’Eu, il s’agit là d’un jalon important dans son développement, au moment même où l’usine franchit le cap des 60 000 t de ciment vendu. Ceci, en seulement 7 mois d’activité et alors qu’elle vise le doublement de ce volume dès cette année. La marque NF obtenue préfigure déjà celle attendue, au printemps, pour les autres références de Rhône Ciments. A savoir, le CEM I 52,5 R et le CEM II/B-LL 32,5 R, proposés aussi bien en vrac et qu’en sac. De quoi garantir l’essor commercial de la marque sur son territoire, avec une production globale, à terme, de 240 000 t. Entre investissement et recrutements Pour accompagner le développement de Rhône Ciments et lui permettre d’atteindre ses objectifs de production, Cem’In’Eu a mis en place plusieurs actions stratégiques. La plus importante est un investissement de 4 M€, en cours de réalisation, en vue de doubler les capacités de stockage de la base logistique Cem’In’Log de Sète (34). Enfin, côté forces vives, Rhône Ciments tourne aujourd’hui en 3 x 8 et compte 21 collaborateurs. Un effectif amené à être augmenté de manière significative… L’objectif est à de pouvoir produire en continu, y compris le week-end, avec la mise en place d’une quatrième puis, d’une cinquième équipe, composées chacune de trois personnes au minimum. Des emplois de production proposés en CDI. A bon entendeur…
Il y a 3 ans et 96 jours

Bauma CTT Russia

Bauma CTT Russia est un salon international des équipements de construction et des technologies, qui existe depuis 20 ans. Il présente la plus grande exposition du secteur de la construction en Russie et la plus importante plate-forme de communication en Russie et dans l'Europe de l'Est. L'occasion pour les professionnels de faire découvir leurs nouveaux engins de construction.
Il y a 3 ans et 96 jours

Une campagne pour favoriser le recrutement dans le bâtiment

L’Ademe et le ministère du Logement ont lancé une campagne de valorisation des métiers du BTP et de la rénovation énergétique. [©Isolat] Le secteur de la construction fait face à un défi majeur. En France, le bâtiment est responsable de 47 % des consommations finales énergétiques et de 25 % des émissions de CO2. Un problème en amenant un autre, le milieu est confronté à un déficit de main-d’œuvre. Notamment, en raison du manque d’intérêt des jeunes générations pour les professions du secteur. Ainsi, l’Ademe et le ministère délégué au Logement lancent une campagne de valorisation des métiers du BTP et de la rénovation énergétique. Cela, afin de faciliter les 150 000 recrutements nécessaires au marché d’ici 2023. Et de répondre aux besoins du secteur pour relever le défi de la transition écologique. Une campagne nouvelle génération Pour la conception de la campagne média, l’Ademe et le ministère au Logement ont misé sur les tendances technologiques que les jeunes convoitent. Ainsi, elle comporte des annonces “Sortons des clichés” visibles dans la presse professionnelle et les réseaux sociaux. Mais aussi un filtre Tiktok conçu pour l’occasion et deux spots radio. Enfin, elle propose un “gameplay” sur le jeu vidéo Minecraft pour montrer le fonctionnement des chantiers d’une manière pédagogique sur la plate-forme Twitch. A cela s’ajoutent une websérie “Les reconstructeurs” pour valoriser les métiers du BTP et de la rénovation. Ou encore, la participation à des salons professionnels et au “Big Tour” initié par BPI France, afin de sillonner l’ensemble des territoires français. Lire aussi : Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii Pour mener à bien cette campagne, le plan “France Relance” finance le projet, afin d’accélérer la transition énergétique du bâtiment. L’opération porte aussi la bannière France Rénov’. De quoi faciliter l’accès aux particuliers à une information, un conseil et un accompagnement pour leur projet de rénovation. Elle s’adresse prioritairement aux jeunes pour susciter des vocations en grand nombre. Mais aussi aux professionnels du bâtiment, aux artisans, aux publics en voie de reconversion et aux demandeurs d’emploi.
Il y a 3 ans et 96 jours

Préventica Nantes

Préventica est un évènement de référence en matière de santé, sécurité et qualité de vie au travail. A travers des conférences et des ateliers, les exposants dévoilent leurs solutions. Prévenir les risques, (ré)inventer le travail, optimiser la reprise, voici les thématiques abordées pendant ce rendez-vous.
Il y a 3 ans et 96 jours

Les travaux de la piscine d'entraînement d'Aubervilliers de nouveau suspendus

JUSTICE. Le projet de centre aquatique estimé à 33 millions d'euros subit plusieurs revers. La justice demande pour la seconde fois la suspension du chantier.
Il y a 3 ans et 96 jours

Le cabinet d'architecture Weston Williamson + Partners rejoint Egis

Egis a annoncé le 9 mars l'acquisition d'une participation majoritaire dans le cabinet d'architecture britannique qui lui ouvre de nouvelles perspectives internationales et élargit ses compétences en design et architecture, notamment dans les secteurs du transport et du développement urbain.
Il y a 3 ans et 96 jours

Concrete Expo 2022

Concrete Expo est le salon anglais qui rassemble les technologies les plus innovantes pour le secteur du béton. Co-localisé avec le salon UK Construction Week, cet événement est une plate-forme de rencontres pour les acteurs du marché.
Il y a 3 ans et 96 jours

La guerre en Ukraine risque de faire "mettre un genou à terre" au bâtiment

CONJONCTURE. La crise russo-ukrainienne risque d'aggraver les difficultés d'approvisionnement en ressources premières et l'inflation qui va avec, exposant encore un peu plus les trésoreries des entreprises du bâtiment. Interpellé sur le sujet, Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), demande "un moratoire sur toutes les normes" en attendant que la situation s'améliore.
Il y a 3 ans et 96 jours

Copropriétés : quel est l'impact des nouvelles réglementations en matière de performance énergétique ?

Quel impact ces lois vont-elles avoir sur les propriétaires ? Comment ces derniers doivent-ils s’organiser ? Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ? Cotoit, syndic de copropriété en ligne, fait le point et explique les étapes à suivre pour être en phase.A quoi correspond la RE2020 ?La RE2020 vise une meilleure maîtrise des coûts de construction et une montée en compétence des professionnels via une transformation progressive des techniques de construction, des filières industrielles et des solutions énergétiques. Ses principales mesures :Ajout de critères de mesure de performance : en plus de l’isolation thermique des bâtiments et de la consommation énergétique (chauffage et eau), elle régulera la production d’énergie de ceux-ci et leur impact sur l’environnement (état et consommation des appareils installés) ;Objectif de performance énergétique rehaussé : la dépense énergétique des bâtiments neufs construits sous la RE 2020 devra être de 0 kWh/m²/an (contre 50 kWh/m²/an actuellement) ;Prise en compte de l’impact environnemental des matériaux qui seront utilisés pour la construction.Son but principal reste une meilleure performance énergétique et un confort accru des constructions, afin de diminuer leur impact carbone. Les énergies renouvelables ont donc une place toute particulière au sein de cette réglementation.La RE 2020 s’articule autour de trois axes principaux : améliorer la performance énergétique et diminuer la consommation des bâtiments neufs, notamment grâce à l’isolation, et ce quel que soit le mode de chauffage installé ;diminuer l’impact sur l’environnement des bâtiments neufs, en tenant compte de l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, de la phase de construction à la fin de vie ;adapter les bâtiments aux conditions climatiques extrêmes, notamment aux canicules que l’on prévoit de plus en plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.Quelles conséquences pour les copropriétaires et les syndics ?Deux nouveautés majeures en ressortent en matière de diagnostic de performance énergétique : À partir du 1er septembre 2022, les propriétaires vendant un logement appartenant aux classes énergétiques D, E, F ou G ayant une consommation énergétique primaire d’au minimum 331 kilowattheures par m² et par an devront réaliser un audit énergétique.La loi ÉLAN rend opposable le DPE pouvant servir de base à la réalisation de travaux de rénovation. ll s’agit d’inciter les propriétaires et bailleurs à entreprendre des travaux d’amélioration de la performance énergétique au sein de leur logement ou de leur copropriété.Dans ce contexte, les syndics de copropriété vont de plus en plus jouer le rôle de conseil et d’information auprès des copropriétaires. Ils auront également à leur charge la mise en place des travaux de rénovation énergétique nécessaires au sein des copropriétés.Réalisation du DPE : que faire s’il n’est pas bon ?Un diagnostic de performance énergétique (DPE), document qui permet d’estimer la consommation d’énergie et les taux d’émission de gaz à effet de serre d’un logement, devra être réalisé en cas de vente ou de location d’un logement et doit être intégré au dossier de diagnostic technique (DDT) remis à l’acquéreur ou au locataire.Si les conclusions du DPE ne sont pas bonnes, il faudra entreprendre des travaux dans le logement ou les parties communes concernées. Un logement ayant une classe énergie comprise entre E et G est considéré comme un logement énergivore, il est donc recommandé de procéder à des travaux, par exemple pour isoler des combles, des planchers, des murs ou de la toiture ou remplacer une chaudière, des fenêtres ou réaliser d’autres aménagements du logement.“En cas de travaux dans les parties privatives, c’est le copropriétaire, seul décisionnaire en la matière, qui devra en assumer la charge. A contrario, pour des travaux affectant les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, le coût sera réparti, après le vote - et la validation - de ces travaux en assemblée générale des copropriétaires”, mentionne Luigi Del Moral, Directeur Général chez Cotoit.Des exceptions sont toutefois prévues pour louer un bien en DPE E, F ou G. Si un copropriétaire souhaite faire des travaux mais que le reste de la copropriété ne le suit pas, il ne sera pas pénalisé. En revanche, il devra tout de même montrer patte blanche, en prouvant notamment qu’il a fait tous les travaux qui lui était possible de faire en parties privatives et en apportant les éléments démontrant qu’il a voté le projet de travaux collectif en AG ou qu’il a proposé ces travaux au syndic ou au conseil syndical.Quel rôle joue le syndic de copropriété dans ces démarches ?Le syndic de copropriété doit être présent pour conseiller les copropriétaires, les informer voire gérer la plupart des étapes pour tout ce qui concerne la réalisation du DPE, l’organisation des travaux, les votes en AG ou encore l’amélioration des performances énergétiques d’un logement…Il doit notamment :prendre en charge la réalisation du bilan énergétique (DPE ou audit énergétique) d’un logement, du vote de sa réalisation à sa présentation aux copropriétaires lors de l’assemblée générale, en passant par la mise en concurrence des prestataires ;si besoin, faire voter la réalisation des travaux d’économies d’énergie préconisés dans le DPE lors de l’AG ;trouver toutes les aides au financementfaire réaliser les travaux d’économies d’énergie qui ont été votés en AG et suivre le bon déroulé de l’ensemble du chantierassurer la réception des travaux d’économies d’énergie.
Il y a 3 ans et 96 jours

A Lyon, le nouveau siège social de Nexity, signé BGA, a bon teint bonne mine

L’agence Brenac et Gonzalez et Associés (BGA) a livré en 2022 à Lyon-Vaise (Rhône) le nouveau siège social de Nexity. Sur la ZAC de l’Industrie, ce bâtiment de bureaux de 13 000 m² semble avoir toujours été là. Un effet obtenu, selon les mots de Jean-Pierre Lévêque, architecte associé de l’agence, à l’issue d’une « belle […] L’article A Lyon, le nouveau siège social de Nexity, signé BGA, a bon teint bonne mine est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 96 jours

Vinci au Qatar : des "progrès" constatés en matière de droits des travailleurs

INTERNATIONAL. Dans le cadre d'un accord signé en 2017 avec la fédération internationale des travailleurs du bâtiment et du bois, l'IBB, un deuxième audit a été réalisé autour des chantiers menés par QDCV, filiale de Vinci Construction Grands Projets, au Qatar.
Il y a 3 ans et 96 jours

Hausse des tarifs de l’énergie et baisse des aides à la rénovation énergétique : où va la France ?

Bruno Le Maire prévoit une enveloppe de 24 milliards d'euros pour geler les prix du gaz et plafonner les tarifs de l'électricité mais, dans le même temps, un nouveau coup de rabot est annoncé dans les prochaines semaines sur les Certificats d'Economie d'Energie (ou prime énergie), qui représentent de loin le principal dispositif d'aide au financement de la rénovation énergétique des logements avec 4 milliards d'euros reversés aux Français chaque année (contre 2 milliards pour MaPrimeRenov’). Dans un contexte où les demandes d’aides sont plus nombreuses que jamais, les montants dont peuvent bénéficier les particuliers sont déjà à la baisse : -20% pour les pompes à chaleur, -50% pour les chaudières ou l’isolation... Face à l’enjeu climatique, face à la crise en Ukraine, quelle logique ?La rénovation énergétique des bâtiments coûte moins cher que la compensation des hausses des tarifs de l'énergie !Pour Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergie.fr, « il est essentiel que le gouvernement revoie à la hausse les ambitions fixées pour la période 2022-2025 dans le cadre du dispositif des Certificats d’Economie d’Energie, qui reste aujourd’hui le nerf de la guerre de ce volet fondamental de la transition énergétique, a fortiori au moment précis où un quart de la population rencontre des difficultés pour payer ses factures de gaz ou d’électricité qui ne vont certainement pas baisser au regard de la situation géopolitique… Pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui le financement des travaux de rénovation énergétique n’est pas à la hauteur des besoins. Peut-on espérer face aux enjeux climatique et géopolitique un engagement du type "quoi qu’il en coûte" pour la transition d’un secteur qui représente 40% des émissions de gaz à effet de serre ? Rappelons encore et toujours que l’énergie la moins coûteuse sur tous les plans est celle que l'on ne consomme pas ! ».Pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie, 88%* des Français estiment qu’il faut mettre la priorité notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments. Levier majeur aussi bien pour leur porte-monnaie que pour la transition énergétique du pays, la rénovation thermique est aujourd’hui indispensable pour atteindre nos objectifs environnementaux, le secteur du bâtiment représentant 44% de l’énergie consommée en France. C’est aussi un sujet majeur de l’élection présidentielle à venir, 71%* des Français souhaitant que la stratégie énergétique du pays soit soumise à référendum…* Étude OpinionWay pour PrimesEnergie.fr, janvier 2022
Il y a 3 ans et 96 jours

Interview Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Agathe Menay, gestionnaire de certifications à la Direction Sols et Revêtements au CSTB depuis mars 2018. Je travaille principalement sur les revêtements de sols en PVC, mais je m'occupe également de la certification des revêtements linoléum et stratifiés. Avant d'intégrer l'entreprise, j'ai suivi un Master professionnel en Sciences et Chimie des Matériaux. Sur quels types d'essais travaillez-vous dans le cadre de vos activités de certification ? Les produits sur lesquels je travaille sont principalement issus de la plasturgie. Nous réalisons des essais dimensionnels (épaisseurs, dimensions des dalles et lames, …), des essais de résistance (comportement à la chaleur, à l'eau, …), ainsi que des essais performanciels (simulation d'une chaise à roulettes ou d'un pied de meuble sur un revêtement de sol, abrasion, …). En tant que gestionnaire de certifications, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes et les actions mises en place pour l'améliorer au sein de l'entreprise ? À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le CSTB a organisé un ciné-débat autour de vidéos sur le thème de l'égalité femmes/hommes. J'ai trouvé cette initiative très positive : elle a permis aux collaboratrices de bénéficier d'un temps d'information spécifique et d'échanger autour de problématiques communes à toutes. En entreprise, les différentes campagnes en faveur de l'égalité salariale font partie des fondamentaux. Mais, selon moi, il faut maintenant s'attaquer à la partie immergée de l'iceberg. Certaines situations que nous rencontrons au quotidien font encore partie de la norme, alors qu'avec un questionnement approfondi, on s'aperçoit qu'on a, en réalité, fait face à un événement discriminant. Ainsi, développer les temps d'échanges, comme celui qui a été organisé le 8 mars au CSTB, peut aider l'entreprise et, à plus grande échelle, la société, à évoluer vers plus d'égalité entre les femmes et les hommes. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Il est très important d'avoir une représentation féminine dans l'encadrement. Inconsciemment, si cette représentation n'existe pas, les femmes ne se projettent pas dans ces métiers encore considérés comme réservés aux hommes. Les femmes bien représentées dans l'encadrement permettent à d'autres femmes de développer leur potentiel et les conduisent à évoluer vers des postes à responsabilités. On entre alors dans un cercle vertueux au bénéfice de tous. Le milieu du bâtiment et de la construction est souvent perçu comme étant majoritairement masculin. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Pendant mes études, dans ma vie personnelle ou professionnelle, on m'a souvent interrogée pour savoir comment je le vivais. J'ai auparavant travaillé dans le monde de l'automobile, donc j'ai toujours évolué dans un milieu professionnel considéré comme masculin. N'ayant connu que cet environnement, je m'y suis habituée. Le plus dur, c'est lorsqu'il faut faire comprendre ses problématiques, ses besoins ou imprévus. En tant que femme, j'ai toujours l'impression que cela pourrait être mal interprété. J'ai le sentiment de devoir être irréprochable, de devoir montrer que, je dois dépasser les attentes et prouver que je suis à ma place. Le fait d'avoir une femme comme responsable hiérarchique, ce qui est mon cas aujourd'hui, permet d'éviter certaines situations gênantes, quand on doit, par exemple, s'expliquer sur un congé ou un imprévu. Cela permet de travailler dans un environnement plus serein. Pour autant, il reste important d'être vigilante sur toute réaction discriminante rencontrée. Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? C'est étonnamment la question la plus difficile pour moi. Je pense que toutes les femmes sont inspirantes. Chacune a ses qualités, ses défauts, ses valeurs, ses réflexions… Tout est bon à prendre car c'est le reflet de l'époque dans laquelle nous vivons. Une époque en pleine évolution où les femmes méritent d'être entendues pour continuer de faire valoir leurs droits. Quand on voit certaines actualités, on observe que ces droits peuvent nous être retirés dans un contexte défavorable. Le féminisme et les femmes inspirantes doivent donc continuer d'exister pour maintenir les droits acquis et militer pour en acquérir de nouveaux.