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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87994 résultats)
Il y a 3 ans et 102 jours

Les ouvriers du secteur du Bâtiment du Grand Paris voient leurs salaires revalorisés

TRAVAIL. Les partenaires sociaux du Bâtiment de Paris et sa petite couronne ont signé des accords pour revaloriser les salaires minimaux cette année. La Fédération française du bâtiment (FFB) espère ainsi attirer des jeunes vers les métiers du secteur.
Il y a 3 ans et 102 jours

Les villes, en première ligne face au changement climatique

Les villes dans le monde font face à une myriade de risques liés au changement climatique, selon le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec).
Il y a 3 ans et 102 jours

Adjuvantation : “Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille”

Guillaume Francqueville, président de Master Builders Solutions France, alerte sur la pénurie des matières premières et l’importante hausse de leurs prix. [©MBCC Group] Pénurie, quand tu nous tiens… Comme bien des secteurs, le monde de la chimie est impacté d’une manière très importante par un manque de disponibilité des matières premières. Ceci, lié à un contexte mondial particulier consécutif à la crise du Covid et au ralentissement économique généralisé qui l’a accompagnée.  En effet, après deux années de pandémie, la reprise a été fulgurante, avec un redémarrage massif des marchés asiatiques et nord-américains. A elles seules, ces deux zones ont commencé à absorber une partie importante des ressources de matières premières, saturant au passage le transport maritime mondial. Ainsi, on a pu voir les prix des conteneurs de 40’’ multipliés par cinq, par huit. Et comme une plaie n’arrive jamais seule, le coût des énergies ne cesse de grimper. Entre avril 2020 et janvier 2022, le prix du baril de pétrole a presque quintuplé, passant de 18,50 $ à 86,50 $ (16,50 € à 77,10 €). Une situation qui ne va pas s’améliorer avec le contexte géopolitique actuel, dont l’évolution est des plus incertaine… Une reprise non anticipée et sous-estimée De longue dates, les adjuvantiers ont axé leur développement sur les chimies nouvelles. « Pour une grande partie de nos productions, nous utilisons des polymères, issus de monomères souches », rappelle Guillaume Francqueville, président de Master Builders Solutions France (MBCC Group). Souci, le secteur des plastiques fait appel aux mêmes matières premières (monomères) que les adjuvantiers.  Quant aux sources d’approvisionnement, elles sont limitées à une petite poignée de producteurs fournisseurs mondiaux, dont les outils industriels sont à saturation. « Avec le Covid, ils ont mis un gros coup de frein sur les développements, investissements et capacités de production. » A vrai dire, ces industriels, comme bien d’autres, n’ont pas anticipé un niveau de reprise aussi fort et rapide. En même temps, la crise du Covid était “seulement” sanitaire et non économique et certains l’ont peut-être oublié.  Les chimies “anciennes” touchées à leur tour Aujourd’hui, la situation est telle qu’elle est : il n’y a pas assez de matières premières pour contenter tout le monde. De fait, ceux qui acceptent de payer le prix fort sont servis en premier. « A ce niveau, la filière construction n’est pas toujours la mieux placée », analyse Guillaume Francqueville.  Cette pénurie de monomères/polymères existait déjà dans le passé (avant la crise du Covid), mais restait limitée, même si elle gênait les adjuvantiers. Aujourd’hui, la “nouveauté” vient d’une brusque évolution tarifaire à la hausse des chimies que l’on pourrait qualifier “d’anciennes”. « Il s’agit de dérivés du sucre, de l’azote, d’acides de base. Toutes ces chimies qui ont permis l’essor de l’adjuvantation pour bétons avant l’arrivée des polymères. » Les huiles végétales et autres matières biosourcées sont impactées de la même manière. « Les hausses oscillent entre + 15 % et + 150 %, confirme Guillaume Francqueville. Elles sont arrivées très tard, en fin d’année dernière, sans signes annonciateurs… » Ces chimies sont aussi captées par l’Asie. Et par de nouveaux entrants, qui ont identifié des débouchés inédits pour ces produits. Des utilisations à plus forte valeur ajoutée que celles de la construction ! Une hausse qui n’épargne aucun adjuvantier Même s’ils représentent une part minoritaire du chiffre d’affaires des adjuvantiers, les produits basés sur ces “anciennes” chimies n’en restent pas moins demandés et utilisés par les acteurs du béton. « On parle là de solutions éprouvées, qui répondent parfaitement à certains besoins pour lesquels les nouvelles réponses d’adjuvantation restent surdimensionnées. » Mais cette hausse substantielle, qui n’épargne aucun adjuvantier, pourrait rapidement rendre ces chimies beaucoup moins attractives dans les semaines ou mois qui viennent. Car – il ne faut pas se voiler la face -, il y aura une répercussion sur les prix finaux. « En 2021, nous avons déjà absorbé une bonne partie des hausses, mais cette nouvelle salve affiche des niveaux jamais atteints, auxquels nous ne pouvons plus faire face », insiste Guillaume Francqueville. En effet, comme toutes entreprises, celles du secteur de l’adjuvantation n’échappent pas aux règles de rentabilité dictées par l’économie de marché.  L’élégante formule de Jacques Chirac Dans ce contexte, les adjuvantiers ne vont pas rester les bras ballants. Ils travaillent déjà à plusieurs scénarii. Le premier consiste à revoir les formulations de leurs adjuvants de base, en continuant à utiliser les chimies “anciennes”. Le second – plus plausible – est de procéder à une montée en gamme, en remplaçant les gluconates et autres lignosulfonates par les polymères de dernière génération. Mais à des concentrations bien moindres que celles nécessaires pour les adjuvants les plus récents et performants. Autrement dit, de faire profiter des progrès les plus récents de la chimie à des adjuvants éprouvés. Une substitution rendue possible par un delta de prix de moins en moins important entre “anciennes” et “nouvelles” chimies.  Aujourd’hui, l’industrie de l’adjuvantation pour bétons semble être à la croisée des chemins, entre hausses de prix permanentes, pénuries de matières premières et difficultés pour identifier de nouveaux sourcings. De quoi lui permettre de reprendre à son compte l’élégante formule de Jacques Chirac : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ».  Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 102 jours

Changement climatique : bâtiments et infrastructures seraient en première ligne

ADAPTATION. Les bâtiments et infrastructures, et plus largement le milieu urbain, seraient frappés de plein fouet par les vagues de chaleur amenées à se multiplier avec le réchauffement planétaire, selon le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. C'est notamment sur l'isolation et la régulation de la température des bâtiments que devront se concentrer les efforts en la matière.
Il y a 3 ans et 102 jours

Amiante à Jussieu : les juges d'instruction ordonnent un non-lieu

JUSTICE. Les juges d'instruction du pôle de santé publique ont rendu une ordonnance de non-lieu sur le dossier de l'amiante à Jussieu. Une association représentant les victimes annonce qu'elle va faire appel.
Il y a 3 ans et 102 jours

Eco-matériaux : comment passer de l'exceptionnel à la norme ?

DÉBATS. Pour faire face à la "révolution" qui attend le secteur du Bâtiment en termes de matériaux et de techniques constructives, il faut développer et structurer les filières, estime l'Ordre des architectes, interrogé lors d'une table-ronde, en février. La Ville de Paris, elle, exige systématiquement l'utilisation de matériaux biosourcés pour ses rénovations de logements sociaux. Enfin, l'USH rappelle que la crise écologique ne doit pas faire oublier les crises sociales.
Il y a 3 ans et 102 jours

La commission des affaires économiques du Sénat propose 5 mesures d'urgence pour sortir de la dépendance française et européenne au gaz russe

Le gaz russe représente, en effet, 20 % de la consommation de gaz française, 50 % de celle allemande et 40 % de celle européenne. Or, entre le printemps 2020 et fin février, le prix de marché du gaz a déjà été multiplié par 3 ; il devrait croître encore, compte tenu des légitimes sanctions prises par les États européens à l’encontre de la Russie, mais aussi des éventuelles mesures de rétorsion que pourrait envisager cette dernière.Dans ce contexte, très perturbé pour notre sécurité d’approvisionnement énergétique, la commission des affaires économiques du Sénat plaide résolument pour 5 mesures d’urgence :Le principe du « coût marginal » régissant le marché européen de l’électricité, qui lie dans les faits le prix de l’électricité à celui du gaz, doit être révisé sans délai, faute de quoi la flambée du gaz fossile russe se répercutera inévitablement sur celle de notre électricité nucléaire décarbonée. Or, l’énergie nucléaire, qui constitue le pilier de notre sécurité d’approvisionnement, doit être protégée comme telle, comme l’ont récemment rappelé les rapporteurs de la mission d’information sur l’énergie et l’hydrogène nucléaires de la commission Daniel Gremillet, Jean-Pierre Moga et Jean-Jacques Michau.L’approvisionnement en gaz doit être diversifié. Pour pallier la suspension du gazoduc Nord Stream 2, il faut accélérer la mise en service de terminaux méthaniers, pouvant permettre des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), et reconstituer des stocks stratégiques pour les prochains hivers, les obligations de stockage devant être confortées, appliquées et contrôlées en France comme en Europe.La décarbonation du gaz doit être poursuivie, en substituant une production nationale de biogaz aux importations de gaz fossile russes. La France peut et doit agir en ce sens, car le biogaz ne représente que 0,44 % de sa consommation de gaz. Pire, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), publiée par le Gouvernement en 2020, ne respecte pas la loi « Énergie-Climat », adoptée par le Parlement en 2019 : la première vise un objectif entre 7 et 10 % de biogaz d’ici 2030, contre au moins 10 % pour la seconde ! Or, on dénombrait 1 164 projets d’injection de biogaz en attente, à l’automne dernier ! Il faut donc réviser la PPE et conforter les dispositifs de soutien pour débloquer ces projets salutaires. Nos agriculteurs ont un rôle clé à jouer pour favoriser cette production de biogaz, à travers leurs projets de méthanisation, qui doivent être facilités règlementairement et financièrement.Le « bouclier tarifaire » doit être consolidé. D’une part, les tarifs réglementés de vente de gaz (TRVG) ne sont bloqués que jusqu’au 30 juin 2022 et disparaîtront le 1er juillet 2023. Ils ne couvrent, d’ailleurs, que 7,5 % de la consommation de gaz française ! D’autre part, la baisse de taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) ne vise que les particuliers, et non les professionnels. Enfin, les pertes de recettes dues au blocage des TRVG seront compensées aux fournisseurs, par le biais des charges de service public de l’énergie (CSPE), ce qui augure de fortes hausses de prix pour les consommateurs. Il faut donc recalibrer le « bouclier tarifaire » à l’aune de la crise gazière, en offrant une solution globale et pérenne à tous les consommateurs (ménages, entreprises et collectivités territoriales).Les textes européens en cours doivent être ajustés. Tout d’abord, si le gaz bas-carbone a été intégré à la « taxonomie verte », il faut conditionner cette intégration, non seulement à un seuil d’émission, déjà prévu, mais aussi à un critère de provenance. De plus, le paquet « Ajustement à l’objectif 55 » doit pleinement favoriser le biogaz – dans la directive relative aux énergies renouvelables – et le GNL – dans le règlement afférent aux infrastructures de recharge –, comme l’ont récemment proposé les rapporteurs du volet « Énergie » de ce paquet pour la commission Daniel Gremillet et Dominique Estrosi Sassone. Enfin, le paquet « Gazier » doit être mobilisé à plein, pour mieux réguler le marché européen du gaz, en veillant à promouvoir sa décarbonation (par le biogaz et l’hydrogène), consolider son stockage et garantir sa provenance. Pour Sophie Primas : « La guerre en Ukraine a rappelé avec gravité le risque de dépendance énergétique de la France et de l’Europe. Pour conjurer ce risque, il nous faut tout mettre en œuvre afin de réduire la part des importations de gaz issus de pays producteurs, tels que la Russie, manifestement hostiles aux économies et aux valeurs des démocraties libérales européennes : c’est une nécessité économique et une exigence morale ! »Pour Daniel Gremillet : « Tous les leviers doivent être actionnés pour réduire la dépendance énergétique de la France et de l’Europe. La réforme du principe du “coût marginal”, pour laquelle nous avons plaidé dans notre récent rapport sur la sécurité d’approvisionnement électrique, doit mettre notre électricité nucléaire décarbonée à l’abri de la grave crise gazière. Au-delà, il faut substituer une production locale de biogaz aux importations de gaz fossile, comme nous l’avons demandé dans nos récents travaux sur le volet “Énergie” du paquet “Ajustement à l’objectif 55”. Enfin, nous devons consolider le “bouclier tarifaire”, permettre le recours au GNL et reconstituer les stockages stratégiques. Il y a urgence à agir ! »
Il y a 3 ans et 102 jours

Accord décarboné entre Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement

De droite à gauche : Jonathan Chemouil, directeur de l’innovation technique chez Demathieu Bard, Franck Becherel, directeur général en charge de la construction chez Demathieu Bard, Julien Blanchard, président du directoire d’Hoffmann Green Cement, et François Simon, prescripteur région Ile-de-France chez Hoffmann Green Cement. [©Yann Bresson] Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement ont signé un contrat de partenariat de 3 ans pour la fourniture de ciments décarbonés. Ainsi, le groupe de construction mosellan va utiliser des ciments décarbonés sans clinker issu des technologies H-UKR et H-Iona fournis par l’industriel vendéen. « Parce que le développement d’une activité pérenne passe par le respect des hommes et de leur environnement, ce partenariat avec engagements de volume matérialise la volonté de la part des deux entreprises de promouvoir la construction de bâtiments éco-responsables performants », commente le groupe. Et Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement, de déclarer : « Nous sommes ravis de signer ce contrat de fourniture avec Demathieu Bard, acteur à la fois historique dans l’environnement de la construction et de l’immobilier et innovant par ses actions en faveur d’une construction responsable et durable. Ce nouveau partenariat avec l’un des principaux acteurs du secteur démontre, une nouvelle fois, l’attractivité de nos technologies, dont notamment celle de la dernière en date, H-Iona. Et constitue aussi une formidable opportunité de participer à des chantiers d’envergure dès 2022 ».
Il y a 3 ans et 102 jours

Wargon lance deux nouveaux programmes CEE de soutien à la formation et à l'innovation dans le secteur du bâtiment

Pour faire face à l’urgence climatique, le Gouvernement s’est fixé des objectifs ambitieux pour faire baisser la consommation d’énergie de la France, notamment dans le secteur du bâtiment qui représente aujourd’hui 43 % de la consommation énergétique annuelle française et 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Une des conditions d’atteinte de ces objectifs est la mobilisation de l’ensemble des professionnels de la rénovation énergétique, la formation et l’innovation.Le programme « OSCAR » porté par l’Association Technique Energie Environnement (ATEE) et dont la Ministre a signé ce jour la convention de mise en œuvre, répond à la demande de formation des artisans et des entreprises du bâtiment sur les aides à la rénovation énergétique. Le programme formera environ 6 000 référents sur les aides à la rénovation, interlocuteurs directs des artisans et entreprises. Il créera plusieurs outils afin de faciliter l’intégration des aides dans l’ensemble de la gestion de leurs chantiers (du devis à la clôture du chantier). Ce programme bénéficie d’un financement de 16 M€.La Ministre a également signé la convention du programme PROFEEL 2, porté par l’Agence Qualité Construction (AQC) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) qui bénéficie d’un financement de 35 M€. Le programme s’appuie sur des outils déjà produits dans PROFEEL, bénéficiant d’un financement de 24,5 M€, de 2019 à 2021, et apporte des réponses innovantes adaptées aux besoins des professionnels de terrain par l’intermédiaire de 8 projets permettant de répondre à deux enjeux majeurs :Favoriser des décisions de rénovation performante et ainsi augmenter le volume de travaux de rénovation,Sécuriser l’atteinte des performances recherchées et améliorer la qualité des travaux de rénovation engagés.
Il y a 3 ans et 102 jours

Excel creuse vos dettes, découvrez 6 points clés pour choisir la bonne solution de gestion commerciale

Pourquoi ces PME du BTP choisissent encore Excel ?La facilité d’accès : Excel est une solution connue de tous. Pas besoin de recherche ni de formation chronophage pour commencer à gérer son entreprise dans un tableur. La flexibilité : Excel est vu comme un outil puissant et modulable. “J’ai créé mon propre logiciel, avec des macros. Ces modèles fonctionnent et cela me permet de voir les indicateurs nécessaires au suivi financier de mon activité”. Le prix : Excel est souvent perçu comme un logiciel gratuit, acheté avec le Pack Microsoft Office. Et pourtant… Le coût caché d’Excel : 3 dettes creusées chez les PME du BTP Utiliser Excel pour gérer l’activité de sa PME a des limites. L’impact de son usage au sein d’une entreprise en pleine croissance viendra creuser 3 dettes majeures, rendant périlleuse la continuité d’activité. La dette administrative Opposer l’opérationnel et la gestion est une erreur courante pour une PME. La priorité légitime est de trouver des affaires, des chantiers à réaliser pour se développer. Le premier réflexe est donc de structurer l’équipe “terrain” pour accompagner le développement du carnet de commandes tout en repoussant la remise à plat de l’organisation administrative. L’impact est un temps de saisie et de ressaisie dans les différents tableurs Excel qui gonflent et qui alimentent la charge mentale des équipes. Elles ont le sentiment d’être “sous l’eau”. Il est donc clé d’introduire une solution adaptée et robuste rapidement, et dont la prise en main est peu coûteuse, telle que Graneet. La dette financière Il est intéressant de commencer cette partie par un constat : en 3 ans d’activité chez Graneet, nous n’avons pas encore vu une entreprise avec au moins un chantier facturé à l’avancement dans Excel, ne comprenant pas une erreur. L’impact de ces erreurs, pour vous PME du BTP, va de l’allongement de la période d’encaissement à une perte sèche de cash. Dans les 2 cas, cela crée des tensions sur la trésorerie qui peuvent devenir fatales. La dette stratégique Piloter l’activité de son entreprise dans Excel est généralement synonyme de macros et de tableurs complexes à alimenter et à maintenir à jour. Ce manque de visibilité “en temps réel” de l’activité courante de l’entreprise ne facilite pas la projection à long terme. Savoir cibler la bonne typologie de clients ainsi que les chantiers les plus rentables est le résultat de la fine analyse de projets en cours et de ceux déjà clôturés. En d’autres termes, naviguer à vue avec Excel aujourd’hui aura un impact négatif sur la rentabilité de l’entreprise demain.Comment briser ce cercle vicieux ? Chaque dette qui se creuse alimente la suivante. Un processus administratif défaillant donne une mauvaise image. Elle est la preuve d’un manque de professionnalisme et entraîne une faible reconnaissance de l’expertise de l’entreprise. Dans un contexte concurrentiel fort, ce manque d’expertise perçu ne pourra être compensé que par un prix plus bas et donc une marge plus faible, brouillant ainsi la vision long terme de l’entreprise.Déployer un logiciel de gestion commerciale pour soutenir l’activité d’une entreprise en pleine croissance apparaît donc comme un des piliers indispensables à sa réussite. Se pose alors la question de choisir la solution la plus adaptée à son besoin. 6 points clés pour bien choisir son logiciel de gestion L’ergonomie La convivialité et la simplicité d’utilisation d’une solution de gestion est un point déterminant. Une prise en main rapide est synonyme de coût de formation réduit et de gain de temps au quotidien, ainsi que l’assurance d’une bonne adhésion des équipes au nouveau logiciel. Les fonctionnalités L’adage “qui peut le plus, peut le moins” s’adapte mal à l’univers du logiciel. Privilégiez un logiciel comprenant les fonctionnalités dont vous avez vraiment besoin plutôt qu’un millefeuille complexe de fonctionnalités que vous n’utiliserez pas, qui encombrera votre quotidien et freinera la prise en main par vos équipes. L’itinérance Un logiciel de type cloud* est un atout. Il permet d’utiliser l’application depuis n’importe quel ordinateur ou tablette, peu importe l’endroit où l’on se trouve. Il déplace également les coûts annexes: serveur et maintenance vers l’éditeur de la solution. Vous payez pour votre logiciel et rien de plus ! *un logiciel cloud est une solution accessible via un navigateur web et ne nécessitant qu’une simple connexion internet. Le service support Pouvoir bénéficier d’un service client dédié doit être un élément rassurant. Soyez vigilant sur les horaires de permanence du service ainsi que le délai moyen de réponse. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à demander les coordonnées de clients utilisant déjà la solution. Leurs retours sont toujours enrichissants. Le prix Privilégiez l’abonnement mensuel à la formule achat de licence. Ainsi après une période de test, vous pourrez vous désengager à moindre frais si le logiciel ne correspond pas à vos attentes. Le collaboratif L’enjeu d’un logiciel est de faciliter les échanges d’information entre l’opérationnel et la gestion. Faire collaborer les différents profils de collaborateurs au sein d’une même plateforme est un gage de succès. Choisissez donc les solutions de gestion illimitées en nombre d’utilisateurs.Nous avons créé Graneet dans le but de démocratiser l’utilisation des logiciels de gestion par les PME du BTP, les aider à mieux appréhender le suivi financier de leur activité et à booster leurs marges en leur fournissant une visibilité sur leurs affaires, en temps réel. Graneet, c’est plus d’une centaine de PME de tous les corps d’état qui travaillent 3x plus vite sur toutes les tâches liées au suivi financier et administratif de leurs chantiers comme en témoignent nos clients.Pour Rémi Chassagne, Dirigeant de H2O BTP : Pour le démarrage, ça allait de travailler sur Excel, tant que c'était seulement pour comptabiliser les factures. Mais aujourd'hui, pour monter en puissance on avait besoin d'un logiciel support autre qu'Excel.
Il y a 3 ans et 102 jours

Interview Aurélie Bareille, responsable de la division Certification et Évaluation

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 mars, nous mettons à l'honneur des collaboratrices du CSTB aux parcours et métiers diversifiés. Aurélie Bareille, responsable de la division Certification et Évaluation au sein de la Direction Enveloppe du Bâtiment, prend la parole. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je suis Aurélie Bareille. Avec mon diplôme d'ingénieur Matériaux en poche et l'expérience de mon stage de fin d'étude chez Saint-Gobain Glass, je suis arrivée en 2006 au CSTB en tant qu'ingénieure évaluation dans le domaine des façades. Je suis ensuite devenue Rapporteure de Groupe Spécialisé et responsable du pôle Façade. Depuis juillet 2021, je suis en charge de la division Certification et Évaluation au sein de la Direction Enveloppe du Bâtiment. Sur quels types d'essais/évaluations travaillez-vous dans le cadre de vos activités destinées à favoriser l'émergence d'innovations ? Au CSTB, j'ai toujours travaillé dans le domaine de l'évaluation et de la certification des produits et procédés. Au début dans le domaine de la façade légère en verre puis, de manière plus globale, pour l'ensemble des procédés qui constituent l'enveloppe du bâtiment. Notre mission est d'accompagner les différents acteurs de la construction et de favoriser la mise sur le marché de leurs produits et procédés innovants. En tant qu'ingénieure Évaluation et responsable de la division Certification et Évaluation de la direction Enveloppe du bâtiment au CSTB, comment percevez-vous l'égalité femmes/hommes et les actions mises en place pour l'améliorer en sein de l'entreprise ? Depuis mon arrivée au CSTB, je n'ai jamais ressenti de différence à mon égard sur le fait que je sois femme ingénieure. En 2006, j'étais pourtant la seule femme ingénieure au sein de l'équipe, à l'exception de la responsable de la division. Au CSTB, nous avons la chance de pouvoir mener en parallèle une vie professionnelle et une vie de famille. Être maman de jeunes enfants ne m'empêche pas de mener une carrière riche et épanouissante. Aujourd'hui, mon équipe est composée de 44 personnes, comprenant 25 femmes à des postes d'ingénieure, auditrice et assistante, ce qui démontre une réelle évolution depuis ces dernières années. Au CSTB, la part des femmes se renforce à tous les niveaux de l'organisation, et notamment dans l'encadrement. A vos yeux, en quoi est-ce une avancée majeure ? Le fait de ne plus cantonner les femmes à certains métiers, comme cela a été le cas pendant des décennies, est pour moi une avancée majeure. Cela démontre que le CSTB, organisme scientifique et technique, a pris conscience de cet enjeu. Certaines femmes au CSTB vont même suivre le 8 mars une formation de Negotraining visant à les former à la négociation salariale, dans le but de réduire l'écart salarial qui subsiste entre hommes et femmes. Grâce à la commission égalité professionnelle Hommes-Femmes, ces actions vont, je l'espère, continuer de se développer au CSTB. Le milieu du bâtiment et de la construction est souvent perçu comme étant majoritairement masculin. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Au début de ma carrière, lors des différentes réunions de travail, de normalisation, ou autre, les femmes étaient souvent en minorité. J'étais souvent la seule ! Depuis quelques années, le changement est réel et la mixité bien présente. Il me semble essentiel que les femmes puissent accéder à tous les métiers, même dans le monde du bâtiment et de la construction, souvent encore trop masculin. Cette mixité est essentielle pour notre société. Quelle femme vous inspire le plus et pourquoi ? Pour moi, Marie Curie est une femme inspirante. Jeune, elle a fui son pays pour pouvoir suivre des études supérieures à la faculté des sciences de Paris. En tant que physicienne et chimiste, détentrice du prix Nobel, elle a fait prendre conscience à la société que les sciences n'étaient pas réservées exclusivement aux hommes. Un modèle pour nous toutes !
Il y a 3 ans et 102 jours

Premier investissement majeur dans l'hydrogène "vert" en Europe par le fonds Hy24

Associé à la société de gestion Mirova, la Caisse de dépôts et placement du Québec et Technip Energies, le fonds a investi dans Hy2Gen, société pionnière de l'hydrogène vert basée à Wiesbaden en Allemagne.Le capital sera utilisé pour développer des sites industriels (deux au Canada, deux en France, un en Allemagne et un en Norvège) qui produiront de l'hydrogène notamment pour des carburants de synthèse dits "e-carburants" ou "efuels" destinés au transport maritime et terrestre, à l'aviation et à l'industrie."Pour s'assurer que l'électricité que nous utilisons pour fabriquer l'hydrogène par électrolyse de l'eau (opération qui permet de dissocier dans H2O, la formule chimique de l'eau, les molécules H de l'hydrogène des O2 de l'oxygène, NDR) est verte, nous avons deux cas de figure selon les projets" explique Cyril Dufau-Sansot, Pdg d'Hy2gen à l'AFP."Soit nous sommes en raccord direct avec des sociétés de production d'énergie renouvelable (hydro-électrique au Canada et en Norvège par exemple), soit nous prenons de l'électricité sur le réseau (France, Allemagne), mais après des accords avec des sociétés d'électricité verte" qui nous "garantissent" la simultanéité "de leur production et de notre consommation" a-t-il affirmé.En France, le projet Sunrhyse est situé sur le plateau de Signes dans le Var, il doit servir à alimenter en hydrogène divers usages maritimes ou routiers, avec une capacité de production de 12 tonnes d'hydrogène par jour, grâce à un accord avec le producteur photovoltaïque Voltalia.Le deuxième projet français, également en région PACA, s'appelle Hynovera. Il doit permettre la production de e-kérosène sur une friche industrielle de l'ancienne centrale à charbon de Gardanne."On fait venir de la biomasse sous forme de plaquettes forestières : du bois déchiqueté, que l'on utilise en combustion pour produire du monoxyde de carbone, auquel on rajoute de l'hydrogène dans une réaction de synthèse qui produit un e-carburant" explique M. Dufau-Sansot. "Et ainsi on produit une molécule qui dans son usage va éviter les émissions de gaz à effet de serre".Fondé en 2017, Hy2gen est un pionnier de la production d'hydrogène vert par électrolyse, avec des installations d'une capacité de 880 MW en cours de construction.Pour créer Hy24, le plus grand fonds d'infrastructure hydrogène propre au monde qui vise à terme 1,5 milliard d'euros de portefeuille, Air Liquide, TotalEnergies et Vinci se sont associés à des acteurs industriels internationaux, comme le pionnier américain de l'hydrogène Plug Power, le spécialiste américain de la liquéfaction Chart Industries et le groupe de services pétroliers Baker Hughes.
Il y a 3 ans et 102 jours

Le Groupe Bouyer Leroux a engagé des négociations exclusives pour l’acquisition du Groupe Riaux

Le Groupe Riaux compte 5 filiales : les sociétés de fabrication RIAUX Escaliers et MAUGES Escaliers ; les sociétés de pose CONCEPT & POSE et MENUISERIE MACAIROISE ; ESCA SERVICES qui regroupe les fonctions commerciales et supports du Groupe.Originaire de l’ouest de la France et fondé en 1977 par Monsieur Jean-Paul RIAUX, Compagnon du Tour de France, il dispose de 2 sites industriels (Bazouges La Pérouse-35 et La Pommeraye-49) et de 2 sociétés de pose qui lui permettent d’offrir une prestation globale de grande qualité intégrant la prise de cotes, la conception, la fabrication sur-mesure, la finition, la livraison et la pose des escaliers sur les chantiers. Il s’adresse à une clientèle de professionnels tels que les constructeurs de maisons individuelles et les artisans menuisiers via la société RIAUX Escaliers, et les promoteurs via la société MAUGES Escaliers. Il a créé récemment son réseau d’installateurs sous la marque Skali qui regroupe déjà une quarantaine d’artisans qualifiés et offre un fort potentiel de développement. Le Groupe RIAUX emploie environ 220 collaboratrices et collaborateurs dont 40 menuisiers – poseurs, et a réalisé un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros en 2021.Cette acquisition s’inscrit parfaitement dans la stratégie de développement équilibré et durable du Groupe BOUYER LEROUX, et elle permettra d’exploiter de nombreuses synergies entre les 2 Groupes. Elle permettra au Groupe Bouyer Leroux de renforcer son offre de solutions éco-performantes et de se développer dans l’aménagement intérieur des logements.Le Groupe BOUYER LEROUX et le Groupe RIAUX dont les cultures d’entreprises sont proches, travaillent à la réalisation de cette opération qui devrait être finalisée dans le courant du 1er semestre 2022.
Il y a 3 ans et 102 jours

Des Livrets A plus garnis en janvier, juste avant la hausse du taux

L'encours du Livret A a fortement progressé en janvier, porté par des effets de saisonnalité et d'aubaine avec le doublement de son taux annoncé en milieu de mois et effectif depuis le 1er février.
Il y a 3 ans et 102 jours

Wienerberger réalise un résultat record en 2021

Le groupe autrichien spécialisé notamment dans la fabrication de brique et de tuile en terre cuite a vu son chiffre d’affaires s’envoler de 18 % à près de 4 Md€.
Il y a 3 ans et 102 jours

Colas Rail, Thales et Egis remportent un contrat d'un milliard d'euros aux Philippines

"Colas Rail, mandataire d'un groupement comprenant Thales et Egis, a été choisi par Mitsubishi Corporation pour la conception et la construction clé en main du système ferroviaire de la première ligne souterraine du métro de Manille", a indiqué la société dans un communiqué."Le montant total du projet s'élève à environ 1 milliard d'euros", a-t-il précisé, dont 760 millions d'euros pour le seul Colas Rail.La ligne de métro doit desservir 15 stations sur 35 kilomètres, entre East Valenzuela, dans le nord de la capitale des Philippines, et l'aéroport Ninoy-Aquino, au sud de la capitale. Elle devrait ainsi permettre de gagner "plus d'une heure sur la totalité du tracé par rapport à un trajet identique en voiture", a assuré Colas Rail.La phase d'étude doit commencer en 2022 et la fin des travaux est prévue en 2027.Il s'agit du premier contrat remporté par Colas Rail aux Philippines. La société a indiqué qu'elle réaliserait "l'ingénierie et l'intégration système, les voies ferrées, la signalisation CBTC (Communication Based Train Control), la distribution d'énergie, la caténaire ainsi que les équipements du dépôt".Colas, qui appartient au groupe Bouygues, a affiché en 2021 un carnet de commandes record de 10,7 milliards d'euros, a indiqué jeudi Bouygues lors de la publication de ses résultats annuels. Cela est notamment lié à ce contrat aux Philippines, intégré dans le bilan du quatrième trimestre à hauteur de 680 millions d'euros, ou encore au contrat d'entretien de l'autoroute Area 9 au Royaume-Uni, d'un montant de 400 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 102 jours

CEE : « la filière isolation est à l’agonie », selon le Syndicat national de l'isolation

Alors que la filière isolation alerte sur la suppression de 13 000 emplois suite à la fin des coups de pouce dédiés à l’isolation, la section soufflage du SNI témoigne des difficultés concrètes vécues par les entreprises et leurs salariés.
Il y a 3 ans et 102 jours

Isolation sous dallage Knauf : de nouvelles possibilités en phase avec le DTU 13.3 révisé

En effet, le DTU 13.3 révisé autorise désormais l’augmentation des épaisseurs maximales des isolants mis en œuvre sous dallage pour certains types de bâtiments sans charges particulières et hors maisons individuelles. Il s’agit des logements collectifs, des bâtiments d’hébergement, des bureaux, des locaux de santé, scolaires ou universitaires avec une charge d’exploitation inférieure ou égale à 5 kN/m2 sans charges ponctuelles, ni charges roulantes. Ainsi, la gamme Knauf offre dorénavant, pour ces bâtiments, des épaisseurs et donc des résistances thermiques allant jusqu’à :4,80 à 7,00 m².K/W pour ses solutions PSE d’épaisseur 160 à 230 mm ;8,30 ou 10,00 m².K/W pour ses solutions PU en 2 couches de 90 ou 110 mm;10,30 m².K/W pour ses solutions XPS en 2 couches de 150 mm.Pour présenter les atouts de son offre dans le cadre de la révision du DTU 13.3, Knauf vient donc d’éditer une documentation spécifique téléchargeable et commandable sur knauf.fr. Celle-ci propose un guide de choix des solutions par type de bâtiment et par critère recherché : facilité de mise en œuvre, possibilité de recyclage des chutes avec Knauf Circular®, ou encore épaisseurs et dimensions de panneaux disponibles. Les acteurs du bâtiment pourront ainsi sélectionner rapidement la solution d’isolation sous dallage Knauf en fonction des exigences de leur chantier, et en particulier du niveau d’isolation requis.Pour Gérard Persuy, Responsable du Pôle Isolation gros-œuvre, « Cette nouvelle offre d’isolants sous dallage Knauf, adaptée à tous les types de bâtiment, répond parfaitement aux objectifs de réduction de consommation énergétique de la RE2020. Chaque prescripteur peut donc aisément s’en emparer grâce à la documentation que Knauf leur dédie. »
Il y a 3 ans et 103 jours

Faire appel au designer d’intérieur pour décorer sa maison

Faire décorer ou renouveler un intérieur peut rendre parfois inquiets les interlocuteurs étant donné que dans certains cas cela peut dépasser leurs budgets. C’est la raison pour laquelle de nombreux professionnels qui travaillent dans le domaine de la décoration d’intérieur proposent leurs services à l’exemple du designer d’intérieur. L’interlocuteur se pose sûrement la question de savoir ce qu’est un designer d’intérieur et son utilité. Les réponses sont nombreuses, mais surtout axées sur le fait que ce dernier gère la décoration du début à la fin. Qu’est ce que le design d’intérieur ? Avant de faire appel à un expert qu’est le designer d’intérieur à l’exemple d’un designer d intérieur, l’interlocuteur doit comprendre ce qu’est réellement le design d’intérieur. Pour cela, l’interlocuteur doit se rendre compte que l’exercice du design d’intérieur est un domaine beaucoup plus complexe qu’il ne paraît au premier abord. Pour se qualifier en tant que designer d’intérieur une personne se doit d’avoir au minimum un grand degré de connaissance ainsi que de savoir-faire pour accomplir le projet que l’interlocuteur lui aura confié. La raison en est tout simplement le fait qu’une décoration d’intérieur ne signifie pas seulement changer les objets de place et autres. Il existe de nombreuses étapes dans la réalisation du projet de décoration d’intérieur d’un interlocuteur. Ainsi, le designer d’intérieur doit prendre en compte les modifications à faire, les possibles rénovations de l’édifice. Il y a également de nombreuses autres données à prendre en compte comme la vocation de la pièce à décorer, la superficie de cette dernière ou encore sa valeur pour que le designer d’intérieur puisse en exploiter tout le potentiel. Prenons l’exemple d’une chambre pour enfant où il sera primordial d’adapter le mobilier en fonction de l’âge de l’enfant. Le travail du designer d’intérieur peut se montrer comme étant complémentaire à celui des ingénieurs et des architectes puisqu’il prend la relève pour apporter la touche finale à la création de ces derniers. Concernant le processus opéré par le designer d’intérieur Pour ce qui est du procédé de travail d’un designer d’intérieur, c’est à peu près la même méthode pour tous même si certains diffèrent avec leurs méthodes et savoir-faire à l’exemple d’un designer d’intérieur Montréal. Le processus général commence par la conception tout en allant jusqu’à l’occupation. Plus simplement, le professionnel du sujet va en premier lieu faire des recherches et analyser les besoins de l’interlocuteur qui lui demande de décorer son intérieur. Ainsi, le designer d’intérieur va commencer par une programmation. Cela va lui permettre dans un premier temps de rassembler les informations dont ont besoin les gens qui travaillent avec lui comme les maîtres d’ouvrages ou encore les maîtres d’œuvre en ce qui concerne l’élaboration de l’aménagement d’intérieur. Après la programmation vient la phase de composition qui peut être décrite comme étant la synthèse de toutes les informations que le designer d’intérieur a réunies. Bien entendu, le designer d’intérieur ne s’arrête pas là, il s’occupe également de la structuration rationnelle des espaces qui sont suivis de l’inspection des structures ou des modifications de cette dernière sans parler bien sûr du développement de l’œuvre dont est en charge le designer d’intérieur. L’interlocuteur peut se rassurer, le designer d’intérieur dispose d’une équipe d’expert sous sa direction pour ce qui est des travaux.
Il y a 3 ans et 103 jours

Contrat d'engagement jeune : la mission locale de Sénart prend les devants

Début février, Rayan, 20 ans, a intégré la Garantie jeune, un dispositif qui doit aider les 16-25 ans "décrocheurs" à trouver un emploi ou une formation, et qui sera remplacé au 1er mars par le Contrat d'engagement jeune (CEJ).Le jeune homme au survêtement gris et vert, cheveux bruns plaqués en arrière, a déjà travaillé dans la manutention ou comme livreur à vélo. Il aimerait trouver un poste "dans la vente d'équipements sportifs ou dans une salle de sport".Ce vendredi de mi-février, dans les locaux surchauffés de la mission locale, il n'a pas trouvé son bonheur mais Jessica Colotroc, une des conseillères, l'encourage à aller voir les entreprises présentes, "c'est toujours des contacts de pris pour plus tard", le remotive-t-elle.Le CEJ promet un suivi plus personnalisé que le dispositif précédent. A Moissy-Cramayel, la mission locale a pris les devants. Depuis février, elle est entrée en "phase test", explique le responsable du dispositif Cédric Ruel, avec une organisation proche de celle attendue dans le CEJ.Lors du premier mois, les jeunes viennent presque tous les jours à la mission locale et participent à des ateliers collectifs. Une fois le premier mois passé, ils participent plus sporadiquement aux ateliers, selon leurs besoins et leurs problématiques (logement, démarches administratives, passage du permis...)."Avant, les ateliers étaient les mêmes pour tout le monde", précise Cédric Ruel. Les échanges avec le "conseiller référent" sont aussi plus fréquents. Ce suivi est une garantie pour s'assurer de l'assiduité des bénéficiaires, qui conditionne le versement de l'allocation (jusqu'à 500 euros par mois)."J'y vais au talent"Certains jeunes ont des parcours de vie chaotiques, "en rupture familiale" ou en difficulté avec la justice, souligne Céline de Bock, une des trois conseillères Garantie jeunes. Mais elle fait tout pour garder le contact. "Grâce à des conversations Whatsapp nous avons déjà un suivi plus intensif (que demandé), expose-t-elle. On fait souvent des entretiens informels mais qui permettent de créer du lien, de la confiance".Ce vendredi matin, elle ne cesse de faire des allers-retours dans le couloir exigu, distribuant leurs CV aux postulants. "Quel beau costume !", s'exclame-t-elle devant certains jeunes venus sur leur 31."Nous avons participé à un atelier de boxe, ou un atelier théâtre pour être plus à l'aise face aux recruteurs, mais moi j'y vais au talent", fanfaronne Mohamed, 19 ans, bac pro commerce en poche qui recherche une alternance dans la vente. Malgré sa confiance apparente, la fébrilité du jeune homme transparaît. Il attend son tour dans la file d'attente qui ne cesse de s'allonger devant une petite salle où sont rassemblés des recruteurs. Entreprises, centres de formation, école de la deuxième chance ou agences d'intérim sont présentes pour rencontrer les jeunes.Dans cette file, Jemima, 22 ans, a besoin d'un revenu. "Mon contrat s'est terminé et je n'avais plus de travail. Je suis venue à la mission locale pour m'aider à m'orienter, soit vers l'emploi, soit vers l'alternance".Pour Cédric Ruel, l'un des avantages du CEJ est l'ouverture plus importante vers d'autres dispositifs d'accompagnement comme les écoles de la deuxième chance. "Ça va permettre à certains d'affiner leurs projets professionnels, notamment pour les plus jeunes qui ne sont pas assez mûrs pour qu'on les mette en lien directement avec les entreprises."L'objectif reste le même, "les faire travailler sur leurs valeurs, leurs centres d'intérêts à travers des ateliers", pour montrer qu'au-delà des diplômes, ces jeunes "décrocheurs" ont des compétences.
Il y a 3 ans et 103 jours

Art contemporain et architecture au cœur des futures gares du Grand Paris Express

Une trentaine d'architectes et 41 artistes contemporains doivent œuvrer à la réalisation des 68 futures gares de métro automatique qui seront mises en service entre 2024 et 2030, le chantier ayant pris du retard, dit à l'AFP la Société du Grand Paris (SGP) chargée de la gestion du projet dans son ensemble.Les onze projets présentés jeudi au ministère de la Culture sont encore à l'état d'images de synthèse ou de prototypes afin de tester les matériaux.Associée à l'architecte Jean-Paul Viguier pour la gare du Kremlin-Bicêtre, l'artiste française Eva Jospin a conçu "une oeuvre intérieure dans l'esprit de (ses) forêts en carton, sous vitrine, et une autre à l'extérieur: un grand mur minéral mangé par une végétation, en béton et en bronze", indique-t-elle à l'AFP."Ce qui est très intéressant dans cette collaboration, c'est de comprendre comment adapter une oeuvre artistique à des temps de chantier, des usages. Il faut beaucoup anticiper sur la pérennité pour arriver à une harmonie de couleurs, une fusion entre l'architecture et l'oeuvre d'art", ajoute-t-elle.Dans chacune des futures gares, "un artiste est invité à créer une œuvre en tandem avec l'architecte. Progressivement d'ici à 2030, 2 à 3 millions de voyageurs visiteront chaque jour cette collection unique d'art public et d'architecture à l'échelle du Grand Paris", explique à l'AFP Olivier Klein, à la tête du conseil de surveillance de la SGP et maire de Clichy-sous-Bois.A la gare de Clichy-Montfermeil, les visiteurs pourront ainsi admirer, dit-il, "une reproduction en céramique de la fresque réalisée par l'artiste français JR pour les habitants après les émeutes de 2005". Il sera associé à l'architecte Benedetta Tagliabue.La Société Grand Paris consacre "un millième de son budget aux commandes artistiques, soit 35 millions d'euros sur un budget global de 35 milliards d'euros, auxquels s'ajouteront des fonds privés de mécènes", précise à l'AFP M. Klein."Ce projet va contribuer grandement à la démocratisation de la culture et au rayonnement de nos artistes auprès des visiteurs du monde entier", a déclaré la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, citée dans un communiqué.Le directeur artistique de l'ensemble du projet est José Manuel Gonçalves, directeur de l'établissement public culturel parisien Cent-Quatre.Lancé à la fin des années 2000 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le Grand Paris Express reliera sur plus de 200 km des dizaines de communes de banlieue, les centres de recherche du plateau de Saclay ou encore les deux aéroports parisiens de Roissy au nord et d'Orly au sud.Parmi les autres futures gares intégrant le projet, l'aéroport du Bourget sera confié à Mona Hatoum et Jacques Pajot tandis que l'architecte François Tamisier et l'artiste Vhils oeuvreront à l'aéroport d'Orly.
Il y a 3 ans et 103 jours

LG va arrêter de produire des panneaux photovoltaïques

CLAP DE FIN. Le groupe LG Electronics Inc annonce se retirer de la production et la vente de panneaux photovoltaïques afin de se concentrer sur ces activités en croissance.
Il y a 3 ans et 103 jours

EDF promet que l'EPR de Flamanville fournira de l'électricité en 2023 malgré les problèmes de Taishan

"Ce qui est attendu, c'est la fourniture du premier kilowatt de Flamanville 3 en 2023", a assuré David Le Hir, directeur achèvement de cet EPR lors d'une commission locale d'information à La Hague, près de Flamanville.EDF avait annoncé en janvier un nouveau retard dans le chargement du combustible repoussé de fin 2022 au deuxième trimestre 2023 sans préciser quand le premier kwh serait produit."Le chargement du combustible au 2e trimestre 2023 (...) serait la première étape d'un processus de démarrage qui dure plusieurs mois", a précisé M. Le Hir. Le calendrier annoncé inclut l'impact des problèmes rencontrés par le réacteur EPR 1 à Taishan, assure-t-il.Pour Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires de Greenpeace France interrogé par l'AFP en marge de la réunion, ces adaptations vont nécessairement entraîner de nouveaux surcoûts, en plus de ceux annoncés en janvier.Interrogé sur ce point par l'AFP, M. Le Hir a répondu : "peut-être que oui, peut-être que non".Il a revanche démenti les affirmations mardi de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD), une association antinucléaire, selon lesquelles EDF allait "mettre à la poubelle" les combustibles destinés à l'EPR arrivés en 2021 à Flamanville, soit 250 millions d'euros, pour les remplacer par d'autres, renforcés pour éviter les problèmes rencontrés à Taishan."Les assemblages (de combustibles ndlr) qui sont actuellement stockés sur Flamanville seront utilisés sur Flamanville", a assuré M. Le Hir.EDF planche pour éviter à Flamanville deux problèmes techniques survenus à Taishan, a-t-il aussi précisé. Des ruptures de ressorts sur "quelques crayons" (barres de combustibles) ont conduit à leur "inétanchéité". Et par ailleurs, a été identifié "un phénomène de frottement localisé" entre les assemblages de combustibles et le "réflecteur lourd", un composant enveloppant le cœur qui permet de guider l'eau à l'intérieur de la cuve. Cela "ne remet pas en cause la conception de la cuve", selon M. Le Hir.Le Président Emmanuel Macron a annoncé le 10 février un programme de construction de six autres EPR en France. Celui de Flamanville cumule 11 ans de retard et son coût est monté à 12,7 mds selon EDF contre 3,3 mds annoncé en 2006.
Il y a 3 ans et 103 jours

La part des passoires énergétiques mises en vente a doublé sur certains sites

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. Le marché prend progressivement conscience du durcissement de la réglementation concernant la location des passoires énergétiques : la plateforme d'annonces immobilières Bien'ici constate un doublement des logements classés F et G mis à la vente en un an.
Il y a 3 ans et 103 jours

CEE : 51 millions d'euros mobilisés sur deux nouveaux programmes

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE. La ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon a lancé, le 25 février 2022, deux nouveaux programmes de certificats d'économies d'énergie à destination de la filière du bâtiment. Le premier, Profeel 2, s'inscrit dans la continuité du précédent éponyme portant sur des solutions innovantes. Le second, Oscar, se concentre sur l'accompagnement des artisans.
Il y a 3 ans et 103 jours

Holcim affiche des performances record et mise sur son segment Solutions & Produits

RÉSULTATS. Le cimentier suisse, Holcim, annonce des performances record pour l'année 2021, notamment grâce à son acquisition de Firestone Building Products, spécialiste des produits de toiture.
Il y a 3 ans et 103 jours

Mix énergétique : un rapport alerte sur les limites de l'éolien et le rôle du nucléaire

RENOUVELABLES. Dans un rapport commun consacré à la place de l'éolien dans le bouquet énergétique français, l'Académie des sciences, l'Académie des beaux-arts et l'Académie des sciences morales et politiques mettent en garde sur les limites technologiques et environnementales des aérogénérateurs, tout en insistant sur le rôle des centrales atomiques dans l'approvisionnement du pays.
Il y a 3 ans et 103 jours

Mickaël Nogal quitte la politique pour le privé

CARNET-NOMINATION. Le député LREM de Toulouse, auteur d'un rapport sur les relations locatives et président du Conseil national de l'habitat, a annoncé son départ pour le privé. Il dirigera l'Association nationale des industries alimentaires.
Il y a 3 ans et 103 jours

Valorisation des déchets : une majorité de professionnels jugent le sujet "prioritaire"

ETUDE. La valorisation des déchets et leur réemploi est une thématique grandissante dans la construction, au point que le secteur réfléchit à la nécessité de former les professionnels à de nouvelles compétences. Détails.
Il y a 3 ans et 103 jours

Stratégie française pour l'énergie et le climat : France Gaz Liquides publie son cahier d’acteur

Convaincue que les gaz et biogaz liquides ont dès aujourd’hui un rôle à jouer dans ce processus de décarbonation, France Gaz Liquides a activement participé aux groupes de travail initiés par le ministère pour élaborer cette nouvelle SFEC, et vient tout juste de publier son cahier d’acteur. Le chauffage au gaz propane, une solution pertinente en rénovation et possible dans le neuf« Le choix des consommateurs engagés dans la transition énergétique s’inscrit d’autant plus dans une contrainte économique qu’ils résident au sein des territoires non ou mal desservis par les réseaux de gaz naturel ou d’électricité », mentionne le cahier d’acteur, rappelant combien précarité énergétique et décarbonation sont des sujets d’attention pour la filière.Disponibles dès à présent sur 100% des territoires, le propane et le biopropane apparaissent comme une solution accessible, pertinente et économique dans le cadre de rénovations, affichant une réduction immédiate de 50% d’émissions de GES pour le propane et de 80% pour le biopropane dans le cadre d’une substitution d’un chauffage au fioul par une chaudière gaz à Très Haute Performance Energétique (THPE). En cela, les gaz et biogaz liquides sont forts d’un potentiel de décarbonation immédiat dans la rénovation.Dans le cadre de constructions neuves, France Gaz Liquides rappelle également que « les gaz liquides renouvelables présentent les mêmes atouts de performance et de disponibilité que leurs équivalents d’origine fossile (même molécule dans les deux cas) », puisqu’ils permettent d’atteindre les critères de performance environnementale fixés par la RE2020 avec ou sans mécanisme de compensation carbone. En complément de l’électricité, et à partir de systèmes hybrides, ils sont un allié de choix à prendre en compte. Lié à la création de bioraffineries aujourd’hui matures telles que celle de La Mède ou celle de Grands-Puits, la disponibilité du propane d’origine renouvelable, le biopropane – déjà d’1TWh en 2021 – nécessite à moyen terme l’appui de technologies de production innovantes pour diversifier les sources d’approvisionnement et réduire les coûts. En cela, « la filière se tient à disposition des pouvoirs publics pour étudier les solutions techniques et réglementaires nécessaires à mettre en œuvre pour permettre aux biogaz liquides de disposer d’un cadre permettant leur développement pour participer à la décarbonation de l’économie française. »Une énergie compétitive pour réduire l’impact climatique de nombreux professionnels dont c’est l’unique solution« Les industriels et les professionnels doivent partout en France, sans être dépendants de la présence d’un réseau de gaz, être en mesure de réduire leur consommation d’énergie et leur impact climatique. Pour tous leurs usages, chauffage comme process, il s’agit de leur permettre cette transition sans compromettre leur compétitivité ».Disponibles en tout point du territoire, aisément transportables et stockables et faciles d’utilisation, les gaz et biogaz liquides sont une réponse adaptée à la diversité des besoins énergétiques des professionnels en quête d’une solution énergétique faiblement carbonée, polyvalente, performante et autonome. Que ce soit pour les activités industrielles, agricoles, artisanales ou de tourisme, ils ont le potentiel de répondre dès à présent aux exigences liées à la rénovation des bâtiments, et d’assurer l’alimentation en énergie de milliers de professionnels dont ils sont la seule alternative énergétique efficiente pour allier production et qualité de l’air.Les équipements fonctionnant aux gaz liquides permettant d’intégrer sans aucune modification ni surcoût leur version renouvelable, les gaz et biogaz liquides sont définitivement un acteur clé à prendre en compte dans la décarbonation des milieux professionnels, tous secteurs confondus.L’opportunité d’une mobilité immédiatement abordable en préservant la qualité de l’air même dans les centres urbains, avec un carburant Crit’Air 1 : le GPL et le bioGPL.À l’heure où les prix des carburants flambent et où pouvoir d’achat et mobilité durable cohabitent difficilement, le GPL se présente comme une solution immédiatement disponible pour permettre l’accès à la mobilité verte des particuliers et professionnels, pour le transport des personnes comme des marchandises. Avec un prix à la pompe de 40% inférieur à celui du diesel et de 50% inférieur à celui de l’essence et 20% d’émissions de CO2 de moins que l’essence – et jusqu’à 80% de moins avec sa version renouvelable –, le GPL, classé Crit’Air 1, est l’un des carburants les moins chers et les moins polluants qui soient actuellement. Fort d’un maillage de 1 500 stations déjà en place sur tout le territoire et ne nécessitant aucun investissement supplémentaire pour accueillir le GPL renouvelable dans sa chaîne de distribution comme dans les véhicules, le GPL est clé dans la dynamique de verdissement du parc automobile en complément du développement des infrastructures, notamment électriques, non immédiatement disponibles.Décarbonés, souverains, accessibles, et abordables, avec 11 millions d’utilisateurs sur tout le territoire, et l’ambition de devenir 100% renouvelables à l’horizon 2050, les gaz liquides, déjà en transition vers le renouvelable, font partie intégrante des solutions à intégrer dans le mix énergétique de demain… dès à présent.
Il y a 3 ans et 103 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 103 jours

La mission d’accompagnement des entreprises en sortie de crise restera opérationnelle jusqu’au 30 juin 2022

Ce plan est destiné à proposer à chaque entreprise qui en aurait besoin une solution adaptée à sa situation autour de trois axes : détection anticipée des difficultés, orientation des entreprises en situation de fragilité et proposition d’une solution adaptée. Sous l’impulsion de Gérard Pfauwadel, ce plan a été pleinement déployé au niveau territorial au cours de l’automne dernier. Les comités départementaux se sont réunis et les conseillers départementaux à la sortie de crise, référents territoriaux du dispositif incarnés par le secrétaire permanent des CODEFI, ont été désignés dans chaque département. Un numéro unique a été mis en place afin de pouvoir répondre aux demandes des entreprises. Les premières informations issues du dispositif « signaux faibles » ont pu être diffusées aux conseillers départementaux. La pleine réussite de ce déploiement repose sur la mobilisation de l’ensemble des partenaires publics (URSSAF, Banque de France, Médiateur du crédit et Médiateur des entreprises, CCI France, BPI France et CMA France) et privés (fédérations professionnelles des entreprises, professionnels du droit et du chiffre et associations professionnelles de soutien aux entreprises en difficulté). Les conférences des chefs des juridictions judiciaires sont aussi associées au plan.Pleinement opérationnels, les conseillers départementaux et territoriaux à la sortie de crise sont devenus les interlocuteurs des entreprises en difficulté pour les orienter et les accompagner en fonction de leurs besoins. Les conseillers peuvent aussi orienter les entreprises qui en éprouveraient le besoin vers de nouveaux dispositifs, notamment le traitement de sortie de crise (redressement judiciaire simplifié), ainsi que le recours au Médiateur du crédit pour réaménager les PGE des petites entreprises en difficulté.Les derniers chiffres de l’emploi (67,5%) et du taux de croissance (7% en 2021) confirment aujourd’hui la reprise exceptionnelle de l’économie française dès 2021. Le Gouvernement est néanmoins conscient que cette reprise, et son rythme, peuvent poser de nouveaux défis aux entreprises. Dans certains secteurs encore impactés par des restrictions sanitaires, cette reprise peut être plus tardive. Dans d’autres secteurs, qui profitent pleinement d’une croissance exceptionnelle, le niveau soutenu de la demande, conjugué dans certains cas à des tensions d’approvisionnement, requièrent des besoins en fonds de roulement très importants. Enfin, la sortie du « quoi qu’il coûte » et le retour à des conditions normales de financement des entreprises nécessitent un accompagnement spécifique des entreprises plus vulnérables.C’est pourquoi, les ministres Bruno Le Maire et Eric Dupond-Moretti ont décidé de maintenir opérationnel, sous l’égide de Gérard Pfauwadel, le plan de sortie de crise jusqu’à fin juin 2022. Les conditions de fonctionnement de cette mission ont prouvé leur efficacité et seront donc maintenues.Pour Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance : « Alors que notre pays connait une reprise très forte, nous devons veiller à poursuivre notre accompagnement des entreprises qui connaitraient encore des difficultés. Nous avons donc souhaité maintenir jusque fin juin prochain le plan d’accompagnement des entreprises à la sortie de crise qui a fait ses preuves. Notre objectif est simple : aucun chef d’entreprise ne doit se retrouver seul face à ses difficultés »Pour Eric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, Ministre de la justice : « Il est impératif de maintenir la mobilisation autour de la détection et de l’accompagnement des entreprises en difficulté, qui doivent intervenir au stade le plus précoce possible. Cette mobilisation porte ses fruits : le recours aux procédures de prévention devant les tribunaux a quasiment doublé entre 2021 et 2020, alors que dans le même temps les procédures collectives ont chuté. »
Il y a 3 ans et 103 jours

La centrale de ventilation double flux Flair 225 de Brink obtient la NF

Délivrée par Eurovent Certita Certification, la certification NF permet de créer un socle commun de critères pour l'évaluation des produits, applicables à tous les fabricants et permet également aux fabricants d'atteindre des normes de qualité plus élevées et de se conformer aux exigences gouvernementales.Les prescripteurs et utilisateurs peuvent sélectionner des produits certifiés avec l'assurance de l'exactitude des données.En France la marque NF bénéficie d'une très grande notoriété, et est un gage de qualité et de confiance pour les utilisateurs. La NF est reconnue sur le marché car elle garantit tout à la fois la transparence et la conformité aux normes et aux performances annoncées, valorisant ainsi les produits certifiés.Appareil le plus performant de sa catégorie (
Il y a 3 ans et 103 jours

la Fédération de rugby condamnée à payer 150.000 euros suite à l'abandon du projet "Grand Stade"

La Fédération française de rugby (FFR) a été condamnée par le tribunal d'Evry à payer 150.000 € à Ibelys, qui devait gérer la réalisation des travaux du "Grand Stade", a-t-on appris le 18 février.
Il y a 3 ans et 103 jours

ABB ENRICHIT SES GAMMES DE MATÉRIELS ÉLECTRIQUES DANS LE LOGICIEL ELEC CALC™

Trace Software International, éditeur de logiciels pour le bâtiment et l’énergie, et ABB, leader des technologies numériques pour l’industrie, annoncent l’intégration de nouvelles références de matériels électriques dans le catalogue multi-fabricants du logiciel elec calc. Des milliers de références ABB disponibles dans le logiciel elec calc. Déjà présent dans le catalogue multi-fabricants d’elec calc, ABB propose désormais aux utilisateurs du logiciel l’accès à une base de données techniques enrichie de près de 5 000 nouvelles références de disjoncteurs dont celles de la gamme de disjoncteurs boitier moulé Tmax XT. Ce sont au total plus de 29 000 références ABB de disjoncteurs et autres composants qui sont disponibles dans le catalogue elec calc et qui permettent de proposer aux professionnels un large choix de références techniques. « Nous avons souhaité être référencés dans elec calc car ce logiciel représente un important relais d’informations pour faire découvrir nos produits directement aux bureaux d’études. De plus, Trace Software dispose d’un service dédié à l’enrichissement des bases de données de leur logiciel ce qui nous a fait gagner un temps précieux pour l’intégration de nos références. Nous savons que la cohérence des données techniques avec le logiciel est contrôlée et, pour nous, ce paramètre est essentiel en termes de sécurité. » Patrick Domange, ABB   « L’enrichissement des catalogues constructeurs est une démarche permanente qui assure à nos utilisateurs de disposer de nombreuses références à jour. Avec l’intégration des références d’un constructeur comme ABB, nous avons encore enrichi notre catalogue afin de proposer à nos utilisateurs un large choix de matériels. Ils bénéficient de données et de références à jour pouvant être directement exploitées dans les nomenclatures et les calculs » Martial Leroy, Trace Software Grâce à l’expertise reconnue d’ABB en distribution basse et moyenne tension et à l’expertise du calcul électrique de Trace Software avec elec calc, les professionnels peuvent réaliser leur conception avec une garantie de flexibilité et de conformité avec la norme électrique. A propos de Trace Software Depuis plus de 30 années Trace Software conçoit des logiciels pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires pour le bâtiment et l’industrie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins depuis le chargé d’affaires jusqu’à l’exploitation, en passant par le dimensionnement des réseaux. Trace Software est également présent sur le marché de la maquette numérique avec une plateforme complète de conception d’installations électriques en Open BIM. Trace Software est distribué en Europe, Afrique, Amérique du Sud et en Asie via des distributeurs et des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine.
Il y a 3 ans et 103 jours

Foncière Atland et PGGM annoncent le lancement des travaux de restructuration du 51 avenue Hoche à Paris

Cet ancien hôtel particulier situé en plein cœur du Quartier Central des Affaires de Paris fait l’objet d’un important programme de restructuration lui permettant de viser des labels environnementaux très exigeants. La livraison est prévue au 1er trimestre 2023, l’immeuble proposera 1 650 m² de bureaux et 350 m² d’espaces extérieurs.Luminosité, performance et élégance pour un actif primeEmblématique de l’architecture haussmannienne, cet immeuble a été réinventé, dans le respect de son élégance originelle avec l’ajout subtile d’éléments contemporains avec notamment :Un porche d’entrée repensé pour magnifier l’escalier d’honneur donnant accès au hall d’accueilLa construction de loggias, de paliers vitrés et d’une verrière au 5ème étage pour offrir une luminosité maximale des plateauxUne cour pavée prolongée d’un écrin de verdure pour profiter du cœur d’ilotLa création d’un espace événementiel flexible de 200 m² permettant de recevoir du public (classé ERP) ouvert sur le jardinÉléments environnementaux et traitement végétal Le 51 Hoche a entrepris une démarche environnementale exigeante en visant 3 certifications majeures :HQE rénovation : niveau très performantBREEAM : niveau Very GoodWIREDSCORE : niveau CertifiedUn intérêt particulier a été apporté au bilan carbone de l’opération avec un réemploi à 80% de la structure originelle de l’actif, un engagement de tri et de valorisation des déchets lors de la déconstruction et une performance cible conforme aux exigences fixées pour 2030 par le dispositif éco-énergie tertiaire.Le jardin paysagé accueille trois strates végétales - arbres, arbustes et plantes herbacées refuges à faune - qui participent au renforcement du patrimoine écologique et à la qualité de vie du lieu.Un actif idéalement situé à ParisSitué au cœur du QCA, prestigieux quartier d’affaire parisien, le 51 Hoche bénéficie d’une excellente desserte grâce au hub métro-RER de l’Étoile (Charles de Gaulle Étoile à 150 m, lignes de métro 1, 2 & 6 et RER A), facilitant l’accès à l’immeuble.Cette opération s’inscrit dans le cadre du partenariat établi entre Foncière ATLAND et PGGM en 2016. L’OPPCI géré par ATLAND Voisin (société de gestion réglementée, filiale d’ATLAND) a pour objectif d'investir dans des actifs de bureaux en Ile-de-France.Une opération imaginée avec le cabinet d’architecte BSTLL, réunissant l’agence Samuel Nageotte Architectures, l’Atelier Nicolas Salmeron pour l'architecture intérieure et JIGEN Interactive Studio pour les illustrations.
Il y a 3 ans et 103 jours

Les résultats d'Eiffage en 2021 dépassent ceux de 2019

L'activité travaux (plus de trois quarts de ses revenus) a dépassé le niveau de 2019, tandis que du côté des concessions autoroutières, le trafic, d'abord affecté par les confinements début 2021, rebondissait "fortement" au second semestre, explique le groupe.A 777 millions d'euros, Eiffage double ainsi son bénéfice par rapport à 2020. C'est aussi une hausse de 7,2% par rapport à 2019. Son chiffre d'affaires s'élève à 18,72 milliards d'euros, soit +14,7% et +3,2% respectivement par rapport à 2020 et 2019. La branche Infrastructures est particulièrement dynamique (6,84 milliards d'euros de chiffre d'affaires), notamment en France où elle a été portée par les projets du Grand Paris Express et d'un parc éolien offshore au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).Eiffage a profité à l'international du dynamisme du marché des infrastructures de transport en Allemagne et de la montée en puissance de la LGV HS2 au Royaume-Uni.Le groupe se dit "confiant" pour la suite, anticipant "une nouvelle augmentation des résultats en 2022" côté travaux comme côté concessions, notamment grâce à un bon renouvellement de son carnet de commandes, incluant plusieurs contrats pluriannuels.Le carnet de commandes des Travaux atteint ainsi 16,3 milliards d'euros, soit +1% par rapport à 2020, année au cours de laquelle plusieurs commandes importantes avaient été enregistrées (A79 en France, HS2 au Royaume-Uni, A3 en Allemagne), note Eiffage.Au-delà de 2022, le groupe insiste sur son positionnement sur des métiers liés à la transition écologique, ce qui lui "confère une excellente visibilité", dit-il, citant des succès récents comme le contrat pluriannuel de l'éclairage public de la ville de Paris (10 ans).
Il y a 3 ans et 103 jours

Au Mexique, Villa Pelicanos, la sérénité du yoga selon Main Office

Main Office a livré en octobre 2020 pour un client privé Villa Pelícanos, des maisons mexicaines traditionnelles transformées en retraite dans la jungle pour adeptes du yoga. Communiqué. Le studio Main Office, basé au Mexique et en Suède, a récemment agrandi et relancé la Villa Pelícanos, un complexe résidentiel datant des années ‘80 et niché […] L’article Au Mexique, Villa Pelicanos, la sérénité du yoga selon Main Office est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 103 jours

Construction française : Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle

Les associations Eugène Freyssinet, AFGC, AUGC, IMGC et UAFGC adressent une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 2022. [©DR] Quel avenir pour la construction française ? C’est cette question que soulève la lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 2022, co-signée par les associations Eugène Freyssinet, AFGC1, AUGC2, IMGC3 et UAFGC4. Ces associations s’indignent : pourquoi tant de critiques envers la construction française, et plus particulièrement, contre celle en béton ? Dénigrement du métier, environnement “bétonné”, épuisement des ressources… C’est oublier que cette construction a fait rayonner la France durant dix siècles dans le monde entier. Et qu’elle continue à le faire aujourd’hui. Une histoire de la construction française très riche Cette lettre ouverte reprend l’histoire de la construction : depuis les Gaulois jusqu’à nos jours. Et rappelle notamment qu’au XIXe siècle, c’est Louis Vicat qui a inventé le ciment artificiel, Joseph Monier, le béton armé, que François Hennebique a développé. Oui, nous avons des raisons d’être fiers de notre filière construction. Le béton restera le matériau du XXIe siècle. Une argumentation fallacieuse critique ce matériau au lieu de critiquer un mauvais usage, qui en est fait, et un manque d’entretien, dont il est parfois victime. Cette lettre ouverte revient aussi sur le rayonnement de la construction française, qui doit beaucoup à ses entrepreneurs, à ses ingénieurs et à ses architectes, et qui s’exporte partout dans le monde. « Avec ce document, nous voulons faire savoir que la construction française est un enjeu d’excellence pour les candidats à l’élection présidentielle et qu’il faut l’aider. Il faut valoriser auprès des jeunes l’image du génie civil, pour les motiver à venir construire l’avenir avec nous. Et combattre les clichés véhiculés par certains candidats ! », insiste Patrick Guiraud, directeur travaux publics chez Cimbéton. 1Association française de génie civil. 2Association universitaire de génie civil. 3Ingénierie de maintenance du génie civil. 4Union des associations françaises de génie civil.
Il y a 3 ans et 103 jours

Saint-Gobain annonce des résultats record en 2021 grâce à l'isolation des logements

Le groupe français a annoncé un chiffre d'affaires de 44,16 milliards d'euros en 2021, en hausse de 15,8% par rapport à celui de 2020.Son résultat net a quintuplé à 2,5 milliards d'euros contre 456 millions en 2020, et 1,4 milliard en 2019.Le résultat net courant s'inscrit à un "record historique" de 2,8 milliard d'euros. Et, "pour la première fois", le groupe a atteint "une marge à deux chiffres" (+10,2%), a indiqué son directeur-général Benoit Bazin au cours d'une conférence téléphonique.Le groupe a vécu une "très belle année 2021", a résumé M. Bazin qui a pris les rênes du groupe mi-2021, succédant à Pierre-André de Chalendar.Il attribue les résultats notamment à son modèle d'organisation local. Celui-ci lui permet de réagir au plus près des demandes de ses clients, et notamment de régler les problèmes d'approvisionnement qui se sont multipliés en 2021 avec la crise logistique qui a suivi les confinements, mis à profit par beaucoup de gens pour rénover leur intérieur ou isoler leur logement."35 millions de bâtiments à rénover en Europe""Il y a 35 millions de bâtiments à rénover et isoler en Europe d'ici 2030" pour faciliter la transition énergétique, a souligné M. Bazin, qui compte pour 2022 sur l'ouverture du marché de la rénovation des bâtiments publics en France, et sur l'ouverture de mesures de soutien dans la rénovation énergétique en Allemagne.En France, l'an passé, le groupe a tiré parti du dispositif de soutien aux ménages MaPrimeRenov' qui représente quelque 2 milliards d'euros distribués pour plus de 800.000 dossiers.Il a aussi bénéficié de "trois à cinq millions d'euros" de subventions distribuées dans le cadre du plan de relance pour investir sur des projets de décarbonation liés notamment à l'achat de fours électriques, a indiqué M.Bazin.Deuxième explication évoquée par le dirigeant pour expliquer les bons résultats : une "allocation rigoureuse et disciplinée du capital".En clair, le groupe s'est délesté l'an passé d'actifs jugés "sous performants" ou pas suffisamment dans ses priorités stratégiques, comme la chaine française d'ameublement Lapeyre, alors qu'il a investi dans des acquisitions jugées "rentables", notamment dans le secteur de la chimie de la construction.Enfin, Saint Gobain s'est aussi félicité de "fortes avancées" sur les aspects sociaux et environnementaux. En particulier il s'est dit "en ligne" avec son objectif de réduire de 33% ses émissions de gaz à effet de serre (scope 1 et 2) d'ici 2030, validé par l'organisme Science-Based target (SBT).Alors que les déchetteries sauvages liées aux déchets du bâtiment continuent de se multiplier en France, le groupe affirme avoir baissé de 24% le volume de ses déchets non valorisés depuis 2017.Il a aussi souligné que les investissements en Norvège visant à faire de son usine de Fredikstad la première usine du monde de plaques de plâtre neutre en carbone "ont bien progressé".Les actionnaires sont récompensés : le conseil d'administration de jeudi a décidé du versement d'un dividende de 1,63 euro par action, en hausse de 23% par rapport à celui de 2020, ce qui représente 30% du résultat net courant.Le groupe allouera aussi "au moins" 400 millions d'euros en rachat de ses propres actions en 2022 pour continuer à réduire le nombre de ses titres en circulation. Le prix d'achat sera relevé de 80 à 100 euros par action.
Il y a 3 ans et 106 jours

Investissement record pour le fluvial : VNF investira près de 345 millions d’euros en 2022

Cet investissement sans précédent est rendu possible grâce à l'augmentation de la dotation consacrée au fluvial dans le budget de l'Etat[1] et aux co-financements des projets fluviaux par les collectivités territoriales ou encore l'Union Européenne.Pour Thierry Guimbaud, Directeur Général de VNF, « nos capacités d'investissement records s'inscrivent directement dans le cadre du COP que nous avons signé l'an passé avec l'Etat et qui vise à faire du fluvial un pilier de la transition écologique. D'ici 2030, ce sont plus de 3 milliards d'euros qui sont envisagés d'être consacrés au réseau VNF sur la durée du contrat. Régénération, modernisation, développement, sécurisation des ouvrages, nous investissons partout où nous sommes présents pour mener à bien l'ensemble de nos missions de service public. Le fluvial est à la fois un écosystème vertueux offrant une réelle capacité de report modal pour une logistique plus sobre et plus sûre, une infrastructure au service de la cohésion et du développement durable des territoires, et il constitue enfin une réserve de plus en plus précieuse d'eau et de biodiversité ».Un investissement record pour VNF en 2022 grâce au plan de relanceVNF dispose pour 2022 d'un budget d'investissement qui atteint près de 345 millions d'euros pour fiabiliser, moderniser et développer ses infrastructures et renforcer le rôle du fluvial. En effet, après des décennies de sous investissements en faveur du réseau fluvial, VNF enregistre ces dernières années une hausse significative de ses crédits. Pour rappel, ils étaient de 170M€ en 2019. Sur la durée du contrat entre l'établissement et l'Etat les capacités d'investissements du fluvial seront de 300 millions d'euros en moyenne par an.Entre 2021 et 2023, l'établissement bénéficie d'une dotation de 175 millions d'euros dans le cadre du plan de relance de l'économie. Concrètement, ce budget complémentaire, permet d'accélérer la réalisation d'environ 100 projets de maintenance et de modernisation du réseau portés par l'établissement.C'est par exemple le cas du chantier en cours de confortement des berges du Canal du Centre sur plusieurs centaines de mètres à Ecuisses en Saône et Loire. C'est également le cas de l'écluse de Nourriguier qui connecte le port de plaisance de Beaucaire au Canal du Rhône à Sète et dont les travaux de réhabilitation d'un montant de 3 millions d'euros financés au plan de relance vont permettre la réouverture du secteur à la navigation d'ici l'été.D'importants travaux de régénération et de modernisation sur l'ensemble du réseauL'établissement consacre la grande majorité (trois quart) de son budget d'investissement à la régénération de ses infrastructures sur l'ensemble de son réseau.Cela se traduit par de nombreuses opérations de maintenance et d'entretien sur ses digues classées, ses écluses sur le petit comme sur le grand gabarit, ou encore ses barrages sur l'ensemble du réseau.Le réseau géré par VNF se caractérise par son étendue (6700km) mais aussi par un nombre élevé d'ouvrages (4000). Ce patrimoine comprend à la fois des ouvrages robustes mais très anciens, construits au XIXe siècle, notamment sur le réseau à petit gabarit et des ouvrages des années 1960-70 le plus souvent sur le grand gabarit dont les équipements industriels présentent des signes de vieillissement qu'il convient de régénérer.L'établissement porte en parallèle un ambitieux programme pluriannuel de modernisation du réseau intégrant la rénovation des infrastructures et l'intégration du numérique dans les modes de travail qui permettront une gestion du réseau plus moderne, un service plus réactif et performant et des conditions de travail plus sûres pour les personnels.Sur le grand gabarit, la commande et le contrôle des ouvrages (écluses et barrages) sont progressivement centralisées – c'est ce qu'on appelle la télé-conduite. Sur le petit gabarit, le réseau va être automatisé pour rendre l'offre plus attractive, donner plus de souplesse quant aux horaires de navigation et faciliter l'exploitation.A titre d'exemple, l'établissement engage cette année :le rehaussement du Pont de Carnon sur le canal du Rhône à Sète pour un montant de 2,3 millions d'euros ;le remplacement du barrage à aiguilles au Wacken à Stasbourg sur l'Ill canalisée pour un montant de 3,6 millions d'euros ;la reconstruction du barrage en rivière de Batardeau à Auxerre pour un montant global de 5 millions d'euros ;la restauration de la tête du tunnel-canal de Saint-Albin en Haute-Saône pour 7 millions d'euros ;la régénération des écluses de Gambsheim pour un montant global de 38 millions d'euros, avec le soutien financier de l'Europe.Et poursuit :la modernisation des barrages et le remplacement des portes des écluses sur la Moselle canalisée, pour un budget global de plus de 50 millions d'euros ;la mise en place de la téléconduite du réseau grand gabarit du Nord et du Pas-de-Calais pour un montant global de 36 millions d'euros.S'agissant de la gestion hydraulique, VNF poursuit ses investissements pour améliorer la supervision des niveaux d'eau afin de mieux anticiper la gestion quantitative et optimiser la ressource en eau pour assurer un meilleur partage de ses usages. Ainsi, VNF engagera 7 millions d'euros sur le Canal des deux mers pour la mise en place de capteurs de supervision des niveaux d'eau, la mécanisation et la télégestion des ouvrages hydrauliques d'ici 2025.VNF poursuit également les actions relatives à la sécurité des ouvrages hydrauliques avec environ 10 millions d'euros qui seront engagés cette année. A titre d'exemple, on notera le lancement des travaux de réfection du barrage réservoir de Bouzey alimentant le canal des Vosges à proximité d'Epinal.Seine Escaut, un investissement d'avenir pour les territoires européensComme en 2021, l'année sera ainsi marquée par une série de réalisations majeures visant à favoriser le développement de la logistique fluviale et notamment sur la partie française de la liaison européenne Seine Escaut, qui connectera à grand gabarit le bassin de la Seine avec le réseau fluvial de l'Europe du Nord, et favorisera le développement économique des territoires.En effet, l'axe Seine-Escaut, comprend la réalisation du Canal Seine Nord de 107km, pilotée par la Société du Canal Seine Nord, mais aussi la mise au grand gabarit de l'ensemble des canaux existants de l'axe logistique de la Seine à l'Escaut, soit 1000 km. VNF est maître d'ouvrage de toutes les autres parties françaises de l'axe. Ainsi, en 2022, ce sont de nouveau plus de 70M€ qui seront engagés notamment pour :Poursuivre : l'opération de remise en navigation du canal de Condé-Pommeroeul dans les Hauts de France ;les opérations de recalibrage de la Lys ;les opérations de recalibrage de La Deûle ;les travaux de modernisation des écluses de Méricourt ;la restauration de l'écluse de Denain (59) ;le chantier de modernisation pour un montant de 39 millions d'euros du barrage de Poses dans l'Eure, où plus de 6 millions de tonnes de marchandises et près de 10 000 bateaux transitent chaque année.Et lancer de nouveaux chantiers liés à la mise au gabarit de cet axe géostratégique, comme : l'allongement de l'écluse de Quesnoy-sur-Deûle (59), pour un budget global de 33 millions d'euros jusqu'en 2026 ;la rénovation des écluses de Bougival (78), représentant un budget de 7,2 million d'euros ;la réfection de la digue de Croissy-sur-Seine (78) pour plus de 10 millions d'euros ;la reconstruction du barrage de Beaulieu (10) pour un montant de 15,8 millions d'euros.VNF, avec l'appui de l'Europe et de la Région Hauts de France, aura ainsi investi près de 300 millions d'euros sur la période 2014-2022 pour le développement et la modernisation des 735 km de son réseau au sein de la liaison Seine-Escaut.[1] via l’Agence de financement des infrastructures de Transports de France – AFITF
Il y a 3 ans et 106 jours

Achat immobilier : quand de faux notaires détournent des dizaines de milliers d'euros

Contrairement à ce qu'elle croyait, le RIB que Corinne a transmis mi-janvier à sa banquière ne venait pas de l'assistante de son notaire, malgré l'entête et la signature, mais de pirates informatiques qui avaient eu accès à sa boîte mail.En prenant connaissance de tous les échanges liés à cette transaction immobilière, à savoir l'achat d'une résidence secondaire, les escrocs ont pu parfaire leur usurpation d'identité et l'ont rendue plus crédible."Quand vous consultez le mail sur votre téléphone, vous ne voyez que le nom de la personne", et pas l'adresse, se justifie Corinne, cadre dans une entreprise du CAC 40 et qui se dit "plutôt méfiante" en général."Si je reçois quelque chose que je n'attends pas, je ne clique pas", dit-elle. Sauf que cette fois-ci, elle attendait bien un mail en provenance de son notaire...Corinne a réussi à récupérer environ 100.000 euros, mais elle est aujourd'hui "folle de rage", notamment envers sa banque, avec qui elle est en situation de précontentieux. Elle a par ailleurs porté plainte contre X.Selon elle, sa banquière n'a pas fait les vérifications adéquates : outre l'adresse de l'expéditeur, suspecte, qui apparaissait noir sur blanc dans le mail transféré, la conseillère ne s'est pas rendu compte que le destinataire du virement n'était pas enregistré à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), comme cela était pourtant indiqué sur le faux RIB."Il faut vraiment que les conseillers financiers soient formés, parce qu'un notaire n'aura jamais un compte" ailleurs qu'à la CDC, explique une notaire des Hauts-de-Seine souhaitant préserver son anonymat. Selon elle, "au moindre doute, la banque devra effectuer un contre-appel (appel de vérification), procédé utilisé par les notaires eux-mêmes auprès des clients".Dans un courriel envoyé à sa banque, Corinne dénonce l'attitude de celle-ci : "Je suis contrainte par la banque de passer par la conseillère en agence pour mes virements les plus sensibles alors que le niveau d'authentification et de contrôle du destinataire est plus faible que lorsque je réalise moi-même un virement selon mon habitude par l'interface web".Connexions... de Côte d'IvoirePour Sébastien Dupond, patron de Cyber4U, une entreprise de cybersécurité qui accompagne les petites et moyennes entreprises et qui a décidé d'assister Corinne bénévolement, les responsabilités sont partagées entre plusieurs acteurs.Outre la banque qui n'a apparemment pas effectué les vérifications minimales avant de transférer plus de 160.000 euros, l'expert accuse l'opérateur de messagerie de n'avoir jamais averti Corinne de connexions suspectes sur son compte depuis la Côte d'Ivoire. La victime ne s'en est en effet rendu compte qu'après l'arnaque, en allant vérifier elle-même son historique de connexion.Enfin, dernier responsable, selon M. Dupond, l'office de notariat, qui envoie les RIB directement aux clients, sans passer par un système sécurisé."Les préconisations de la profession sont effectivement d'envoyer les RIB via une plateforme sécurisée, effectuer des contre-appels, alerter les clients", explique une notaire.Difficile de savoir précisément le nombre de victimes concernées par ce genre d'arnaques, mais selon une estimation obtenue par l'AFP dans le milieu notarial, cela pourrait représenter quelques dizaines de personnes depuis l'été dernier.Dans certains cas, ce serait le notaire qui se serait fait pirater sa boîte mail, les escrocs l'utilisant pour demander les fonds, en joignant un faux RIB.Dans une alerte publiée fin 2021 sur son site internet, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir cite le cas d'un particulier ayant perdu 50.000 euros et celui d'un couple s'étant fait dérober 30.000 euros."Sur la totalité des actes, cela ne représente presque rien, mais ce sont des situations qui sont la plupart du temps problématiques pour les clients", reconnaît le Conseil supérieur du notariat.Dématérialisation et cybersécuritéSi le premier confinement a considérablement ralenti l'activité du secteur immobilier, le rattrapage qui a suivi, combiné à la persistance de contraintes sanitaires, ont accru les risques de fraudes."Les clients et les professionnels de tous les secteurs, dans le contexte de dématérialisation accélérée qui est un corollaire de la crise sanitaire, sont exposés à des risques croissants de cybersécurité", constate le Conseil supérieur du notariat, qui a noté une recrudescence ces derniers mois."Nous recevons de nos instances professionnelles régulièrement des mails nous invitant à être encore plus vigilants que nous ne l'avons été", confirme un notaire exerçant en Seine-Saint-Denis et qui explique qu'avec la crise sanitaire, les RIB qui étaient auparavant remis en mains propres sont dorénavant envoyés par mail.Si le phénomène n'est pas nouveau, la France n'est pas non plus le seul pays touché : en 2018, l'AFP évoquait déjà de nombreuses victimes de telles arnaques recensées aux Etats-Unis.A la Banque de France, "on demande aux établissements de faire des campagnes d'informations régulières de leur clientèle professionnelle, et ça vaut pour les notaires, afin de rappeler tous les enjeux associés à la sécurité des identifiants", explique Julien Lasalle, responsable du service de surveillance des moyens scripturaux à la Banque de France. "Un changement d'identité bancaire d'un bénéficiaire, ce n'est pas une opération anodine", ajoute-t-il.Face au nombre d'arnaques en hausse, la caisse d'Ile-de-France du Crédit Agricole a décidé d'alerter ses clients, par mail ou par SMS, et affirme avoir mis en place "une procédure pour sécuriser les virements supérieurs à 100.000 euros demandés à distance".Parmi les mesures conseillées : le contre-appel. Même en cas de mail et de RIB qui semblent conformes, il est plus que conseillé de contacter directement l'office notarial avant de procéder au virement.
Il y a 3 ans et 106 jours

L'art entre dans les gares du Grand Paris Express

ART. Les architectes désignés pour réaliser les futures 68 gares du Grand Paris ont été invités à collaborer avec des artistes afin d'imaginer ensemble des projets artistiques spécifiques. Autant d'oeuvres singulières attachées à ces lieux, bientôt admirées par les millions de voyageurs qui emprunteront ces gares. Onze d'entre elles ont été dévoilées.
Il y a 3 ans et 106 jours

Le pouvoir d'achat des français a progressé de 1,9% en 2021

En 2020, malgré une récession historique de 8%, le pouvoir d'achat était resté stable, les mesures de soutien public déployées au plus fort de la pandémie de Covid-19 ayant permis de compenser les effets des restrictions sanitaires.En 2021, le rebond du pouvoir d'achat a été tiré par la hausse de 4% du revenu disponible des ménages, dont la progression est allée croissante au fil de l'année, "conséquence du rebond marqué des revenus d'activité" à mesure que la croissance accélérait, note l'Institut national de la statistique.Il a ainsi augmenté de +1,6% sur le seul dernier trimestre. Sur cette période, "les prestations sociales en espèces rebondissent fortement (+2,4% après -2,6% au troisième trimestre) avec le versement de l'indemnité inflation", explique l'Insee, qui ajoute que "les impôts sur le revenu et le patrimoine se replient légèrement (-0,2% après +3,5%) en raison de la poursuite de la réforme de la taxe d'habitation".L'inflation, qui a atteint en moyenne 1,6% l'an dernier, n'a donc pas effacé ces gains de revenus.Élément scruté par les économistes pour estimer le potentiel de consommation des ménages durant les trimestres à venir, le taux d'épargne est resté élevé en 2021, à 19,5%, en baisse de 1,9 point par rapport au niveau "historiquement haut de 2020", souligne encore l'Insee.Par ailleurs, l'institut a confirmé sa première estimation d'un rebond de l'économie de 7% l'an dernier, après la récession historique de 8% enregistrée en 2020, du fait de la crise sanitaire.