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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87991 résultats)
Il y a 3 ans et 108 jours

Les travaux publics attendent toujours la relance des investissements en France

INFOGRAPHIE. Le secteur des travaux publics a bouclé une année 2021 en demi-teinte. A la veille de l'élection présidentielle, c'est toute une profession, composée de près de 8.000 entreprises et 260.000 salariés, qui espère un sursaut de la part des pouvoirs publics, en mettant en avant sa capacité à répondre aux enjeux de transition écologique.
Il y a 3 ans et 108 jours

Menuiseries de l’Atlantique modernise son outil productif

La filiale du Groupe Quéguiner a déménagé son usine de quelques centaines de mètres en septembre dernier. Elle bénéficie désormais d’un équipement dernier cri, où la santé et le confort de travail ont été particulièrement soignés.
Il y a 3 ans et 108 jours

WOLF lance LA CHAUDIERE A GAZ CGB-2-68/75/100 

Robustesse, flexibilité et praticité en utilisation intensive WOLF, expert en systèmes de chauffage et du traitement de l’air, innove en ce début d’année 2022 et propose une nouvelle chaudière gaz à condensation : la CGB-2-68/75/100. Se destinant particulièrement au secteur tertiaire, elle permet de répondre à des besoins intensifs d’utilisations, notamment grâce à son grand […]
Il y a 3 ans et 109 jours

Covid 19 : les UVpro Abiotec comme alternative au tout air neuf

 Un système à haute technologie UV pour désinfecter l’air dans un bâtiment entier  Dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19, le spécialiste des solutions UV, Abiotec, propose un système révolutionnaire de traitement d’air capable d’éviter le tout air neuf. Grâce à l’intégration des lampes UV (UVpro FM 40) germicides en sortie des Centrales […]
Il y a 3 ans et 109 jours

Résultats annuels 2021 de Kaufman & Broad

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a notamment déclaré : « Les résultats de l’exercice 2021 sont en ligne avec les guidances, et mieux qu’anticipé en termes de génération de trésorerie avec un excédent de 35,9 millions d’euros de trésorerie nette (hors dette IFRS 16) et une capacité financière de 439,5 millions d’euros. La demande de Logement, que ce soit de la part des particuliers ou des investisseurs institutionnels, est toujours soutenue. La croissance (+4,8 % des réservations en volume) est toujours limitée par la difficulté d’obtenir des permis de construire dont le rythme de délivrance reste encore lent même si une reprise a été constatée en 2021. Les engagements liés à la transition énergétique, associés aux tendances démographiques et sociologiques, continueront à soutenir la demande de logement. En effet, seul le logement neuf permet d’atteindre la neutralité carbone alors qu’une partie du marché locatif existant ne pourra plus répondre à terme, aux objectifs de performances énergétiques. La réserve foncière Logement s’établit à plus de 35 000 lots à fin novembre, soit environ 8,2 milliards d’euros TTC d’activité potentielle. A cela s’ajoutent les projets de réhabilitation de friches industrielles et tertiaires en cours de développement par notre filiale Aménagement et Territoires, qui représentent environ 700.000 m2 de projets soit un potentiel d’environ 10.000 logements. Kaufman & Broad a acquis 60 % du capital de la société Neoresid, gestionnaire de 13 résidences étudiants dans 11 villes représentant plus de 1 400 logements. La démarche RSE de Kaufman & Broad intégrée au cycle de production des projets est évaluée annuellement par des organismes indépendants (Vigeo, Gaia, CDP,…). Kaufman & Broad s'est engagé à réduire ses émissions de CO2d’ici à 2030, en alignement avec les accords de Paris. Cet engagement est soumis à évaluation et suivi par le SBTi (Science Based Targets initiative). En Immobilier d’entreprise, Kaufman & Broad a été désigné lauréat par le groupe EDF pour la réalisation de son campus tertiaire à Marseille pour une surface d’environ 26 000 m2, à laquelle viennent s’ajouter des surfaces commerciales pour STELLANTIS. Par ailleurs, trois opérations ont fait l’objet d’une vente en VEFA pour un total d’environ 18 000 m2 (Silva à Bordeaux, Wilton à Nantes et Prism à Montpellier). Ces projets démontrent la nécessité de concevoir des opérations adaptées aux nouveaux usages et d’une qualité environnementale élevée. Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Le pourvoi devant le Conseil d'Etat sur le projet de réaménagement de friches du quartier de la gare d’Austerlitz a pour seule conséquence, à ce jour, le décalage du démarrage des travaux à la date du jugement définitif. Les résultats de 2021, la solidité de la structure financière de Kaufman & Broad ainsi que le niveau historiquement élevé de son Backlog ont conduit le Conseil d’Administration à proposer à l’Assemblée Générale des Actionnaires qui se réunira le 5 mai prochain, un dividende de 1,95 euro par action au titre de l’exercice 2021. L’ensemble de ces perspectives repose sur une stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle. »Activité commercialePôle Logement En 2021, les réservations de logements en volume s’établissent à 6 609 logements, en hausse de 4,8 % par rapport à la même période de 2020 (6 305 logements). En valeur, elles s’élèvent à 1 404,5 millions d’euros (TTC), à comparer à 1 490,8 millions d’euros (TTC) en 2020.Répartition de la clientèle En 2021, les réservations en valeur (TTC) des accédants ont progressé de 83 % (primo-accédants) et de 72 % (secundo accédants). Les accédants représentent 20 % des ventes contre 11 % pour la même période de 2020. Les réservations en valeur réalisées auprès des investisseurs représentent 34 % des ventes (26 % pour le seul dispositif Pinel), en augmentation de 41 % par rapport à novembre 2020 où ils représentaient 22 % des ventes. La part des ventes en bloc a représenté 46 % des réservations de logements, soit 651 M€. Elles représentaient 67 % des réservations en 2020.Délai d’écoulement et offre commerciale Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 3,7 mois sur l’année 2021, contre 3,8 mois l’année précédente. L’offre commerciale s’élève à 2 011 logements à fin novembre 2021 (1 999 logements à fin novembre 2020). 93 % de logements concernent des programmes situés en zones tendues (A, Abis et B1).Pôle Tertiaire En 2021, le pôle tertiaire a enregistré des réservations nettes de 53,7 millions d’euros (TTC). Kaufman et Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 342 900 m² de projets tertiaires dont plus de 205 400 m² de surfaces de bureaux et environ 137 500 m² de surfaces logistiques.Par ailleurs, près de 93 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ainsi que plus de 42 100 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste environ de 100 800 m² de surfaces de bureaux dont les contrats sont en attentes de mise en vigueur. À fin novembre 2021, le backlog Tertiaire s’élève à 1 133,4 millions d’euros.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développement Au 30 novembre 2021, le Backlog Logement s’établit à 2 385,3 millions d’euros (HT), soit 25,8 mois d’activité. À la même date, Kaufman & Broad compte 146 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 011 logements (147 programmes pour 1 999 logements à fin 2020). Le Backlog total du groupe s’élève à près de 3,5 Mds€, dont 36,3 % du chiffre d’affaires restant à reconnaître est basé sur des terrains déjà acquis. Dans la part des opérations dont le terrain reste à acquérir, le projet de la gare d’Austerlitz A7/A8 représente à lui seul près de 28,6 % du Backlog global du groupe au 30 novembre 2021. Le portefeuille foncier Logement représente 35 149 lots. Il est stable par rapport à celui de fin novembre 2020 et correspond à un chiffre d’affaires potentiel de près de cinq années d’activité. Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 1.281,8 millions d’euros (HT), en progression de 10,2 % par rapport à la même période de 2020 (soit 1.163,1 millions d’euros (HT)). Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 1.109,1 millions d’euros (HT), contre 963,3 millions d’euros (HT) en 2020 (+15,1 %). Il représente 86,5 % du chiffre d’affaires du groupe. Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements augmente de 20,2 % et s’établit à 1.054,7 millions d’euros (HT) à comparer à 877,1 millions d’euros (HT) à la même période de 2020. Le chiffre d’affaires de l’activité Maisons individuelles en village s’établit à 54,4 millions d’euros (HT) contre 86,1 millions d’euros (HT) sur la même période de 2020. Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire s’établit à 165,5 millions d'euros (HT), à comparer à 194,4 millions d’euros sur la même période de 2020.Eléments de rentabilité Au 30 novembre 2021, la marge brute s’élève à 222,6 millions d’euros, à comparer à 207,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 7,5 %. Le taux de marge brute s’établit à 17,4 %, à comparer à 17,8 % en 2020. Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 124,2 millions d’euros (9,7 % du chiffre d’affaires), contre 127,0 millions d’euros pour la même période en 2020 (10,9 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 98,4 millions d’euros, à comparer à 80,1 millions d’euros en 2020. Le taux de marge opérationnelle courante s’élève à 7,7 % contre 6,9 % à la même période en 2020. En 2021, le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 66,3 millions d'euros (à comparer à 56,5 millions en 2020). Les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts des minoritaires) s'élèvent à 22,5 millions d’euros contre 16,4 millions d’euros en 2020. Le résultat net - part du groupe ressort à 43,9 millions d’euros (vs 40,1 millions d’euros sur l’année 2020).Structure financière et liquidité La trésorerie nette (hors impact dette IFRS 16) s’établit à 35,9 millions d’euros au 30 novembre 2021, à comparer à une trésorerie nette de 62,5 millions d’euros à fin 2020.La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 189,5 millions d’euros, à comparer à 215,2 millions d’euros au 30 novembre 2020.La capacité financière s’élève à 439,5 millions d’euros (465,2 millions d’euros au 30 novembre 2020). Le besoin en fonds de roulement au 30 novembre 2021 s’établit à 113,7 millions d’euros, soit 8,9 % du chiffre d’affaires sur 12 mois glissants, à comparer à 122,1 millions d’euros au 30 novembre 2020 (10,5 % du chiffre d’affaires). Dividendes Le Conseil d’Administration de Kaufman & Broad SA proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires du 5 mai 2022 la mise en paiement d’un dividende de 1,95 € par action. Réduction de capital par l’annulation de titres autodétenus Dans le cadre de l’autorisation conférée lors de l’Assemblée Générale du 6 mai 2021, le Conseil d’Administration du 26 janvier 2022 a procédé à une réduction de son capital par l’annulation de 400 000 titres autodétenus, portant ainsi le nombre de titres composant le capital social de la société de 21.713.023 à 21.313.023 actions. Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.
Il y a 3 ans et 109 jours

Le Mondial du Bâtiment revient Porte de Versailles à Paris du 3 au 6 octobre

Batimat, Interclima et Idéobain, les trois salons du Mondial du Bâtiment, feront le plein Porte de Versailles avec l’arrivée de nouveaux exposants et un programme très étoffé de conférences et d’ateliers.
Il y a 3 ans et 109 jours

Eiffage et Arcade-VYV signent un contrat de 7 milliards d'euros avec le ministère des Armées

Le groupement Eiffage / Arcade-VYV a annoncé le 14 février la signature d'un contrat de plus de 7 milliards d'euros étalé sur 35 ans pour gérer le parc de logements français du ministère des Armées.
Il y a 3 ans et 109 jours

ACO Showerdrain S+ : la solution idéale pour une douche à l’italienne raffinée en toute simplicité.

ACO enrichit sa gamme de caniveaux de douche et mise sur la simplicité avec le nouveau Showerdrain S+. Destinée au marché résidentiel, à l’habitat collectif, aux hôtels et spas, ACO Showerdrain S+ est une solution intelligente qui allie à la fois élégance, étanchéité parfaite et facilité d’installation. Purement élégant.  « ACO Showerdrain S+, c’est une autre […]
Il y a 3 ans et 109 jours

2e édition des Trophées Bâtiments Résilients : mettez en avant vos projets !

Après une première édition réussie, la Mission Risques Naturels, l’Agence Qualité Construction et Construction21 relancent leur concours. Celui-ci vise à promouvoir la construction résiliente en valorisant des bâtiments exemplaires conçus pour s’adapter à un ou plusieurs aléas naturels et climatiques. Pour amplifier leur action, les organisateurs ont créé un nouveau prix, étendu la zone géographique concernée, intégré de nouveaux partenaires… Comme en 2020, tous les types de risques auxquels les projets peuvent s’adapter (mono-aléa ou multi-aléa) sont acceptés : sécheresse géotechnique (aussi nommée retrait-gonflement des argiles), séismes, tornades, submersions, grêles, mouvements de terrains, avalanches, feux de forêts… Pour cette édition, on note une forte attente du jury concernant des projets intégrant à la fois le volet « atténuation » et le volet « adaptation » face au changement climatique. Rejoignez l’aventure : les candidatures sont ouvertes jusqu’au 6 mai https://www.construction21.org/france/project/h/trophees-batiments-resilients.html Cet article 2e édition des Trophées Bâtiments Résilients : mettez en avant vos projets ! est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 109 jours

Allo Volet service vise 200 artisans-experts en 2023 pour son réseau

Créé en 2009, Allo Volet Service est un réseau de professionnels spécialistes du dépannage et de la modernisation de volets roulants et de fermetures pour l’habitat (portes de garage, stores, portails, menuiseries). Affilié à SOPROFEN, fabricant leader sur le marché de la fermeture, il compte 80 artisans réparateurs qui bénéficient ainsi d’une véritable expertise métier pour assurer des interventions rapides et fiables chez les particuliers et les professionnels. En 2022, Allo Volet Service passe à la vitesse supérieure et dynamise son réseau, avec pour ambition de devenir un acteur incontournable du secteur. A la conquête de nouveaux adhérents Préserver leur indépendance et les aider à développer leur activité, c’est la promesse d’Allo Volet Service vis-à-vis de tous les professionnels qui rejoignent le réseau. Un concept qui a d’ores et déjà séduit près de 80 artisans de tous corps de métiers (poseur, électricien, serrurier…). Répartis sur toute la France, ils s’engagent dans un rayon de 50 km à : – dépanner rapidement au meilleur prix tous types d’installations de fermetures, – trouver une solution adaptée pour les réparer, au lieu de les remplacer, – les moderniser pour apporter plus de confort au quotidien. En plus du quart nord-ouest de la France, de la région Rhône Alpes et de grandes agglomérations (Toulouse, Strasbourg, Nice, Marseille…) déjà bien desservies, Allo Volet Service souhaite aujourd’hui étoffer son réseau pour couvrir toute la France et bénéficier d’un maillage territorial harmonieux. Pour cela, le spécialiste du dépannage recrute de nouveaux adhérents aux profils variés. Tous les artisans déjà installés, désireux de compléter leur activité principale peuvent ainsi rejoindre l’aventure, sans renoncer à leur identité. Seul pré-réquis : être motivé, posséder une philosophie de service et commerciale ainsi que des compétences techniques dans l’univers de la menuiserie et de la fermeture. En échange, Allo Volet Service les accompagne pour réussir sur ce marché du dépannage et de la modernisation. Une panoplie d’avantages attractifs En plus de profiter de la notoriété du réseau national Allo Volet Service, une fois membre, le professionnel accède à tous les services et outils destinés à augmenter sa visibilité et à accélérer son développement parmi lesquels : – des formations techniques régulièrement dispensées en centre de formation ou lors des rencontres régionales, – un référencement sur le nouveau site internet www.allo-volet-service.fr qui lui permet, grâce à une géolocalisation, d’être en contact direct avec le particulier en recherche de dépannage, – l’application Synchroteam® pour gagner du temps dans la gestion et la planification de ses interventions, – des conditions privilégiées pour acheter toutes ses pièces détachées sur la boutique en ligne www.avs-store.fr, – la mise à disposition de supports de communication (objets publicitaires et vêtements logotés), – ou encore l’accès à une hotline technique. Grâce à ce partenariat gagnant-gagnant soutenu par un parc installé de volets roulants à réparer estimé à plus de 4 millions par an, les artisans-experts d’Allo Volet Service bénéficient ainsi d’une belle opportunité de développement. Nul doute que le renouveau du réseau initié cette année devrait permettre à  Allo Volet Service d’atteindre son objectif de 200 adhérents d’ici 2023 et une couverture nationale optimale afin que les particuliers puissent trouver, au plus près de chez eux, un réparateur référent. Une proximité qui, associée à sa volonté de prolonger la durée de vie des équipements, s’inscrit dans une démarche éco-responsable. https://www.allo-volet-service.fr/
Il y a 3 ans et 109 jours

Construction bas carbone et RE2020 : Knauf facilite l’accès aux données

Avec des cahiers thématiques commandables gratuitement en ligne et un mini-site web dédié : bas-carbone-re2020.knauf.fr, Knauf souhaite faciliter l’accès aux données environnementales, donner des repères en proposant un tour d’horizon des réponses les plus adaptées pour la construction bas carbone et la RE2020. Originale et pragmatique, cette approche par type de bâtiment ou mode constructif pointe les solutions les plus adaptées par zone du bâti (sols, murs, toitures, aménagement intérieur…) en mettant en exergue un « best of » de 6 à 8 systèmes Knauf. Chaque solution mise en avant est ainsi présentée sous un angle environnemental avec son impact carbone (kg.CO2), sa contribution à certains objectifs de la RE2020, comme la réduction du BBio ou encore l’optimisation du confort d’été. Pour chacune de ces solutions Knauf, des renvois vers les diverses ressources s’avèrent disponibles (QR codes vers la fiche du produit, vers l’une des 128 FDES Knauf disponibles et le descriptif type pour les CCTP). Ces supports sont déjà disponibles. Ils seront complétés dès avril 2022 par les préconisations pour les « Logements collectifs », et la « Construction bois », en juin par celles relatives aux « Bâtiments non-résidentiels ». https://bas-carbone-re2020.knauf.fr   Cet article Construction bas carbone et RE2020 : Knauf facilite l’accès aux données est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 109 jours

Sika annonce des ventes et un bénéfice records pour 2021

Malgré la pandémie et les soucis d’approvisionnement, le chimiste du bâtiment suisse a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de 17,5 % et de son résultat d’exploitation 23,1 %.
Il y a 3 ans et 109 jours

Panneaux photovoltaïques colorés

Oscaro Power, spécialiste des kits solaire à monter soi-même, élargit son catalogue et propose une large gamme de panneaux colorés pour une intégration parfaite à toute installation. Les panneaux colorés Bisol Spectrum, conçus, fabriqués et certifiés en Slovénie, au cœur de l’UE, offrent de nombreux avantages. Ils ont été pensés pour se conformer à l’architecture existante, ou pour sublimer une construction moderne. Les couleurs disponibles se fondent dans les toits, les façades, les clôtures… Les modules conviennent également aux bâtiments en périmètre protégé des MH et même pour les bâtiments classés. Ils sont garantis 15 ans. Les quatre couleurs : Deep Red – 320 W : une couleur profonde rouge/marron. Terracotte Orange – 280 W : pour les toitures en tuiles. Forest Green – 300 W : une teinte qui se marie avec l’environnement naturel environnant, particulièrement les milieux boisés. Alabaster White – 220 W : pour une intégration en toitures plates ou en façade claires, tout en gardant les bâtiments plus frais. Cet article Panneaux photovoltaïques colorés est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 109 jours

Saint-Gobain Weber et Lhoist, partenaires autour de l’offre Tradical

Pour Saint-Gobain Weber, l’offre Tradicall va permettre d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. [©Saint-Gobain] A compter du 1er mai 2022, Saint-Gobain Weber France va commercialiser, en exclusivité sur le territoire français, les produits de la gamme Tradical. A savoir, des liants à base de chaux aérienne et de bétons de chanvre. En effet, l’industriel a signé avec le groupe belge Lhoist un accord de partenariat concernant l’offre Tradical de sa filiale BCB. Un partenariat gagnant/gagnant Côté Saint-Gobain Weber, il s’agit d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. La gamme Georges Weber, avec sa large palette de solutions au service du bâti ancien, va ainsi s’enrichir des produits à base de chaux aérienne Tradical. Ces derniers conserveront leur patronyme, mais aussi leur formulation. Par ailleurs, la branche “Bétons de chanvre” de BCC va permettre à Weber de continuer à renforcer sa gamme stratégique des produits et services “éco-engagés”, portée par l’hashtag “VertEtFier”, en faveur d’un habitat et de systèmes constructifs respectueux de l’environnement. Côté Lhoist, tout d’abord, c’est l’assurance de la continuité de la commercialisation des références Tradical aux côtés d’un industriel reconnu. Comme le souligne Jacques Chanteclair, vice-président et directeur général de Lhoist Europe du Sud, « la notoriété de la marque Tradical associée à l’expertise de Saint-Gobain Weber France sur ce secteur formeront une association bénéfique aux deux parties ainsi qu’aux clients professionnels du bâtiment ». Ensuite, cet accord s’inscrit en pleine cohérence avec l’engagement du groupe Lhoist à contribuer à la performance environnementale de ses activités et de celles de ses clients.
Il y a 3 ans et 109 jours

Mapei souffle ses 85 bougies

Entreprise italienne spécialisée dans la fabrication d’éléments de construction, Mapei fête cette année ses 85 ans d’existence. [©Mapei] Materiali Ausiliari per l’Edilizia e l’Industria, développé de l’acronyme Mapei, a été créée, en 1937. Ceci, par Rodolfo Squinzi dans la banlieue de Milan, en Italie. Avec seulement 7 employés, l’entreprise est devenue en peu de temps une multinationale, modèle de l’excellence italienne. Trois générations plus tard, Mapei est présente dans 57 pays à la tête de 84 usines de production. Et proposant 20 gammes de produits pour répondre aux différentes demandes. Avec son frère Giorgio, Laura Squinzi, l’actuelle présidente du conseil d’administration, a posé les pierres des piliers de Mapei. A savoir, internationalisation, recherche et développement, expertise et durabilité. Le conseil d’administration est aussi constitué par les enfants de Giorgio Squinzi : Veronica et Marco Squinzi. Tous les deux co-directeurs généraux du groupe. Par ailleurs, le soutien à la culture et au sport a permis d’établir des relations étroites entre Mapei, ses activités et les communautés. Ces liens constituent l’une des forces du groupe dans le monde entier. « Nous sommes prêts à relever de nouveaux défis, en sachant que nous pouvons compter sur une équipe expérimentée et engagée. Mapei est une entreprise, qui a le cœur en Italie et les yeux tournés vers le monde entier », déclare Veronica Squinzi. Tourné vers l’avenir Photo d’époque du premier siège social de Mapei, dans la banlieue de Milan, employant seulement 7 salariés. [©Mapei] La devise de Giorgio Squinzi : “Ne jamais s’arrêter de pédaler” est ancrée chez Mapei. Montrant ainsi le chemin à suivre dans les moments difficiles. En effet, dans le contexte lié à la pandémie de Covid-19, Mapei a prouvé qu’elle était une entreprise solide et agile, capable de s’adapter au changement, tout en restant fidèle à sa stratégie. « Notre engagement profond en faveur de l’innovation et de la recherche reste un élément majeur de la stratégie de Mapei. L’objectif de nos 32 laboratoires de recherche est de fournir des produits d’avant-garde pour rendre le bâtiment de plus en plus durable », indique Marco Squinzi. Dans cette démarche, le groupe s’engage à utiliser de plus en plus de matières premières à faible impact environnemental. De nombreux projets sont en cours de réalisation, comme la construction de 6 nouvelles usines dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis. En fêtant ses 85 années d’existence, Mapei retrace sa propre histoire et se tourne vers l’avenir, choisissant de relever de nouveaux défis. « Toujours en assurant le professionnalisme de ses équipes, l’engagement et la passion », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 109 jours

La poussière de silice dans tous ses états…

Le “Guide des actions de prévention pour les poussières de silice chez les maçons-finisseurs” [©OPPBTP] Le “Guide des actions de prévention pour les poussières de silice chez les maçons-finisseurs” a été rédigé par des membres du service de Santé au travail du BTP, des représentants d’entreprises et de partenaires institutionnels. Avant la rédaction de ce guide, une étude d’évaluation, a été réalisée à l’occasion des 35e journées nationales “Santé au travail dans le BTP”, en 2019. Résultant de cette analyse, le guide répond aux différentes problématiques soulevées, en termes de prévention et de sécurité. Ce document constitue une aide aux encadrants pour sensibiliser les maçons-finisseurs. Qu’est-ce que la poussière de silice ? On appelle silice la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2). La silice entre dans la composition de nombreux minéraux et se trouve en abondance à l’état naturel dans les roches et les minéraux. A l’état libre, la silice existe sous deux formes : cristalline : quartz, cristobalite, tridymite…amorphe : terre diatomée (naturelle), gel de silice (artificiel), silice colloïdale (artificielle)… La forme cristalline est présente dans de nombreuses roches, telles que le granit, le sable… Ainsi, elle se retrouve dans les produits dérivés comme les bétons, les mortiers… Elle est essentiellement absorbée par voie respiratoire. Les particules de silice cristalline contenues dans les poussières inhalées se déposent dans la trachée, les bronches et les poumons. A forte dose, la poussière respirée peut provoquer des maladies respiratoires, comme des bronchites chroniques, une insuffisance respiratoire, voire un cancer, ou d’une tuberculose. Une étude en amont… L’étude d’évaluation des expositions aux poussières de silice cristalline chez les maçons-finisseurs réalisée, en 2019, a permis d’estimer les risques. Et cela afin, d’optimiser les moyens de prévention et de protection des travailleurs. Les résultats révèlent que 55 % des poussières de silice cristalline sont constituées uniquement de quartz. Pour 7 %, les poussières sont composées de quartz et de cristobalite. On constate aussi que 63 % des employés ne bénéficient d’aucune protection collective. Cependant, 88 % des salariés portent un appareil de protection respiratoire individuel. Preuve de la prise de conscience sur la problématique des poussières. Les maçons-finisseurs effectuent toutes les reprises sur les ouvrages existants, après bétonnage. Ils effectuent, entre autres, les premiers travaux de finition après gros œuvre, ainsi que les finitions les plus abouties. … Un guide en aval Dans les métiers du BTP, l’exposition à la silice concerne surtout les chantiers de rénovation ou de démolition. Les poussières de silice cristalline sont émises lors d’opérations courantes comme la découpe, le percement ou le décapage, sur des matériaux aussi répandus que le béton, les pierres siliceuses ou les céramiques. Il est possible d’anticiper ce risque, en adoptant des moyens de prévention adaptés aux chantiers : utiliser des dispositifs de brumisation, installer des systèmes d’aspiration sur vos outils, porter des EPI… Après évaluation des risques, le guide préconise des actions de prévention pour différentes situations de travail. Les mesures sont adaptées en fonction des chantiers et de la faisabilité technique. Pour une dizaine de situations, le guide dévoile des mesures d’ordres techniques, organisationnelles et humaines. Par ailleurs, il rappelle que le port d’EPI et l’utilisation de matériels permettent de limiter les risques. Le document met enfin en avant les obligations pour les travailleurs et pour les entreprises. Le dossier complet est à retrouver par ici 
Il y a 3 ans et 109 jours

AGM TEC lance Perizoom, une nouvelle caméra high tech d'inspection de canalisations

Fondée en 2004 à Bessières dans la métropole toulousaine, AGM TEC est aujourd'hui un acteur français de la fabrication et de la distribution aux professionnels de caméras endoscopiques d'inspection de tuyauteries et canalisations.Aujourd'hui, AGM TEC étend sa gamme avec le lancement de la Perizoom. Equipée d'un zoom optique ultra puissant (x20) et d'un zoom numérique (x12), cette caméra d'inspection sur perche téléscopique en carbone permet un diagnostic rapide et efficace des anomalies dans les canalisations de gros diamètre (de 150 à 2000 mm). Le pack Perizoom comprend une tablette tactile 64 Go faisant office de régie : elle permet de contrôler, visualiser et enregistrer les images de la caméra périscope.Plus besoin de casser des sols, de creuser longuement ou de mobiliser des égoutiers pendant de longues heures : la perche télescopique de cette nouvelle caméra permet d'évaluer la situation jusqu'à 100 mètres de distance et d'effectuer un diagnostic devient un jeu d'enfant. Un outil indispensable qui permet de faciliter l'exploitation et l'entretien des réseaux d'assainissement, préserver la santé et la sécurité des professionnels.Performance et efficacitéLa Perizoom vient étoffer la gamme Tubicam composée de caméras d'inspection de canalisations sur jonc à pousser et têtes interchangeables : XL 360 HD, Duo, XL et R. Les caméras AGM TEC cumulent des prix abordables et un excellent rapport coût/efficacité, sans oublier une logistique performante. Grâce à un stock permanent, sur le matériel et les pièces détachées, AGM TEC garantit un traitement des demandes et une livraison sous 24 à 48h partout en France métropolitaine et dispose d'un SAV dédié.Avec ce nouveau produit high tech, AGM TEC confirme son engagement de longue date au service des professionnels du BTP, des travaux publics, de l'assainissement et des plombiers.
Il y a 3 ans et 109 jours

Fin du coup de pouce isolation : le secteur aurait perdu 13.000 emplois

EMPLOI. Le mouvement Symbiote estime à 13.000 le nombre de suppressions d'emploi du fait de la disparition progressive, depuis juillet 2021, du coup de pouce isolation financé par les certificats d'économie d'énergie (CEE).
Il y a 3 ans et 109 jours

Campus Vidal & Forum des Arènes, par TAA Toulouse

Taillandier Architectes Associés (TAA) a livré à Toulouse (Haute-Garonne) en avril 2021 un programme mixte comptant l’Ecole Vidal (3 417 m²), une résidence pour étudiants (5 346 m²) et le Forum des Arènes (6 300 m²), le tout pour un budget de 16,7 M€. Maîtres d’ouvrage : Enki, Nexity. Communiqué. Le projet a pour objet […] L’article Campus Vidal & Forum des Arènes, par TAA Toulouse est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 109 jours

Hidalgo desserre l'étau pour sa "zone apaisée" du centre de Paris

Ce projet-phare de la deuxième mandature de la maire PS Anne Hidalgo, réélue en 2020 après avoir gagné son bras de fer pour piétonniser les voies sur berge de la Seine, avait été annoncé en mai 2021 pour la mi-2022.Objectif de cette "zone à trafic limité" (ZTL), rebaptisée "zone apaisée" : réduire drastiquement la place de la voiture dans l'hypercentre de la capitale - quatre premiers arrondissements, plus les parties des Ve, VIe et VIIe situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine - via l'interdiction du trafic de transit, qui représente 50% du trafic actuel, a rappelé jeudi David Belliard, l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public.Il y a dans cette zone entre 350.000 et 550.000 déplacements par jour au total, a-t-il souligné.Mais pour "rassurer ceux qui sont inquiets", la majorité de gauche a décidé de reporter la mise en œuvre à début 2024, juste à temps pour les Jeux olympiques que la Ville Lumière doit accueillir, a annoncé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire.Le temps de saisir l'Autorité environnementale, de réaliser une étude d'impact pour éviter "les goulots d'étranglement par effets de report", selon M. Grégoire, et une enquête publique qui doit associer, outre le quidam, les autorités de transports, commerçants et grands magasins.VTC autorisés"Il leur a fallu plus de six mois pour se rendre compte que ce n'est pas faisable" dès 2022, a commenté à l'AFP Aurélien Véron, porte-parole des élus LR de la capitale. Le maire LR du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, a lui salué "une véritable enquête publique" alors que la concertation menée jusqu'ici "était très légère".Si la mairie prend son temps, elle a néanmoins une idée déjà assez précise de sa "zone apaisée" dans laquelle seront toujours autorisés les riverains, commerçants, personnes à mobilité réduite, employés ou personnes "se rendant au théâtre ou chez des amis", véhicules de secours, bus, vélos, taxis, VTC ou véhicules en autopartage, a listé David Belliard.L'acceptation des VTC sera conditionnée à un "engagement de la profession sur le verdissement de la flotte", a souligné M. Belliard. Sur ce point, salué par Uber, comme sur l'autorisation du "trafic de destination" - les véhicules extérieurs qui auront "quelque chose à faire dans la zone", résume David Belliard -, la mairie a finalement choisi "garder un peu d'oxygène dans ce serrage d'étau", estime M. Véron."N'importe qui dans le monde pourra venir dans le centre de Paris pour y venir faire ses courses", a ainsi clarifié le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire. "Il est apparu très clairement que c'était souhaité par une majorité de gens", a expliqué Ariel Weil, maire PS de Paris Centre qui rappelle avoir été élu sur ce projet.Le préfet est contrePour faire respecter cette zone apaisée, la mairie envisage des points de contrôle aléatoires à la sortie, sur justificatif (macarons, tickets de caisse ou de stationnement). M. Grégoire, qui veut "d'abord faire de la pédagogie avant de passer à la verbalisation", souhaite des systèmes de contrôle "les plus simples possibles"."C'est une ZTL light à laquelle je suis assez favorable", a commenté M. Lecoq. Pas le préfet de police Didier Lallement qui, en revanche, a fait immédiatement connaître ses "fortes réserves sur le projet tel qu'envisagé".Le représentant de l'Etat craint "des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone" et un "impact négatif pour l'activité économique de la capitale".Autre pierre d'achoppement : la mise en double sens du boulevard Saint-Germain à laquelle s'opposent les maires de droite concernés par cet axe. Une "hérésie totale", juge M. Lecoq pour qui l'on risque de "récréer un périphérique à l'intérieur de Paris".
Il y a 3 ans et 109 jours

Un an de prison pour avoir mis en danger la vie de ses locataires

Pierre-Yves Loiseau, 42 ans, va purger sa peine de prison en semi-liberté.Il se voit également interdit d'acheter un bien immobilier pendant dix ans, sa société civile immobilière (SCI) est condamnée à 100.000 euros d'amende.L'immeuble, frappé en 2012 d'un arrêté d'insalubrité puis en 2019 d'un arrêté de péril grave et imminent, a été confisqué.Entre 2008 et 2010, Pierre-Yves Loiseau avait acquis à Marseille de nombreux biens immobiliers, se retrouvant à la tête de 23 SCI, propriétaires de 80 logements, "une frénésie d'investissements sans aucune assise financière suffisante à l'époque", a relevé le tribunal dans son jugement lu à l'audience.Dans ce patrimoine acheté à crédit, l'immeuble du 315 rue de Lyon (15e arrondissement) composé de onze appartements avait fait l'objet en 2012 d'un arrêté d'insalubrité avec obligation d'exécuter des travaux pour y remédier.A l'audience, le 7 février, Pierre-Yves Loiseau avait expliqué que des locataires et des squatteurs l'avaient empêché de faire intervenir des entreprises. "Ils jouent au ballon et font des barbecues à l'intérieur", avait-il avancé.Le tribunal a estimé que des difficultés ont pu exister en raison d'occupations illicites mais il relève cependant que "Pierre-Yves Loiseau ne démontre aucune démarche pour entretenir ou tenter de remettre en état le bien", n'ayant fourni ni facture, ni devis.Plus largement, a souligné la présidente Laure Humeau, "le bien n'a jamais fait l'objet d'une gestion rigoureuse destinée à assurer aux occupants un logement salubre, décent et entretenu en contrepartie des loyers encaissés en grande partie par le versement des allocations logement sur le compte du propriétaire".Seuls deux anciens locataires, une mère et son fils ayant occupé l'immeuble jusqu'en 2016, s'étaient constitués partie civile. Le tribunal leur a alloué à chacun 25.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.L'ex-notaire se dit aujourd'hui sans aucun revenu, à la tête d'un patrimoine immobilier dont il ne tire pas de revenus et impossible à revendre, selon lui, car "préempté à moitié prix par la mairie".Trois de ses immeubles en mono propriété et quatre autres dans lesquels il possède un ou plusieurs lots font l'objet d'arrêtés de péril ou d'insalubrité et d'autant d'enquêtes ordonnées par le parquet de Marseille pour refus d'exécuter les travaux prescrits.
Il y a 3 ans et 109 jours

Habitat indigne : prison pour un ex-notaire qui mettait en danger ses locataires

JUSTICE. Un homme qui louait des appartements à Marseille a été condamné à un an de prison par le tribunal, ce lundi 21 février. Deux locataires se sont constitués partie civile.
Il y a 3 ans et 109 jours

Un bénéfice "sans précédent" pour Sika en 2021

RÉSULTATS. Le spécialiste suisse de la chimie, Sika, annonce des ventes et un bénéfice records pour 2021, et ce malgré un contexte compliqué de hausse de coûts de matières premières.
Il y a 3 ans et 109 jours

Le décret sur le Contrat d'engagement jeunes au Journal officiel

Le CEJ, qui prend le relais de la Garantie jeunes, s'adresse aux 16-25 ans (29 ans en cas de handicap) "ni en emploi, ni en études, ni en formation" et souvent hors des radars des institutions, auxquels il ouvre droit à une allocation mensuelle maximale de 500 euros s'ils respectent leurs obligations. "Le texte entre en vigueur le 1er mars 2022, à l'exception des dispositions relatives à la revalorisation de l'allocation versée au titre du contrat d'engagement jeune qui entrent en vigueur le 1er janvier 2023", précise le décret du 18 février.Le versement de l'allocation "peut être supprimé, tout ou partie, lorsque le jeune, sans motif légitime, est absent à une action prévue dans le cadre de son contrat d'engagement jeune ou ne peut justifier l'accomplissement d'actes positifs définis dans ce même cadre", souligne encore le texte.Selon l'Insee, le taux des 15-29 ans "ni en emploi, ni en études, ni en formation" était de 12,2% au quatrième trimestre 2021, soit près d'1,5 million de personnes.
Il y a 3 ans et 109 jours

France Relance : 1.200 bâtiments de l'Etat ont bénéficié d'une rénovation thermique

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE. 1.200 bâtiments appartenant à l'Etat ont bénéficié d'une rénovation thermique dans le cadre des financements prévus dans le plan de relance, a annoncé le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt.
Il y a 3 ans et 109 jours

SSI : "Les cotisants ont été parfaitement bien intégrés", D. Couillaud (CPSTI)

PROTECTION SOCIALE. Les sujets d'actualité ne manquent pas pour la nouvelle mandature du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants : loi en faveur de l'activité indépendante, réforme des retraites, part des micro-entrepreneurs dans le bâtiment... Son président fraîchement élu, Daniel Couillaud, revient pour Batiactu sur le rôle de son organisation au travers de tous ces dossiers.
Il y a 3 ans et 109 jours

Icade "dépasse ses prévisions" avec un chiffre d'affaires en hausse de 15% en 2021

RÉSULTATS. Chiffre d'affaires, investissements et revenus locatifs sont en hausse pour la foncière de promotion, qui prévoit plusieurs milliards d'euros d'investissements d'ici 2025.
Il y a 3 ans et 109 jours

Transports : la quasi-totalité des engagements du plan de relance approuvée

FINANCEMENT. Après validation de ses comptes pour 2021, l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit France) confirme une "hausse significative en engagements et en dépenses" sur l'année écoulée.
Il y a 3 ans et 109 jours

Toiture : le groupe Ondura dans le viseur de Kingspan

ACQUISITION. Le spécialiste de l'isolation et de l'enveloppe du Bâtiment, Kingspan, est en discussions exclusives avec Naxicap Partners et autres pour l'acquisition du groupe Ondura (Onduline, CB, Alwitra).
Il y a 3 ans et 109 jours

France Gaz Liquides adresse six propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022 en faveur de la transition énergétique des territoires

À travers ces 6 mesures, applicables immédiatement, l’objectif est d'accompagner les Français, les industriels et les professionnels dans la réduction de leur impact sur le climat grâce à l’utilisation des gaz liquides sur tout le territoire et au développement des biogaz liquides.Pour aider tous les Français dans leur transition écologiqueProposition 1 : Je soutiens les rénovations performantes au propane et au biopropane pour les particuliers.Proposition 2 : J’encourage les territoires isolés ou insulaires à utiliser les gaz liquides, une énergie moins polluante disponible localement.Moyens d’action : J’établis un outil d’incitation pour les équipements de chauffage à très haute performance énergétique (THPE) alimentés aux gaz liquides, substituables par leur équivalent d’origine renouvelable, comme le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour accompagner les industriels et les professionnels dans la poursuite de leur activitéProposition 3 : Je soutiens les rénovations des bâtiments des entreprises avec les gaz et biogaz liquides.Proposition 4 : Je permets le recours aux équipements qui ne peuvent fonctionner à l’électricité, sauvegardant la compétitivité et limitant l’impact climatique des entreprises grâce à l’utilisation des gaz et biogaz liquides.Moyens d’action : Pour les professionnels sur tout le territoire, j’établis une fiscalité réduite sur les gaz liquides, reflétant leur besoin local d’un recours à une énergie performante et compétitive, moins carbonée (cf. base carbone Ademe), plus propre, et progressivement renouvelable avec le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour soutenir la mobilité propre des personnes, des professionnels et des marchandisesProposition 5 : Je communique largement sur tous les carburants moins carbonés qui ont un effet immédiat sur la qualité de l’air, au premier rang desquels le GPL.Moyens d’action : J’établis une prime à la conversion de véhicules d’occasion vers les véhicules Crit’air 1, qu’ils soient neufs ou en seconde monte, pour permettre l’amélioration immédiate de la qualité de l’air et une réduction des émissions de GES.Je développe des incitations et des communications sur la mobilité qui incluent tous les carburants alternatifs : à côté du véhicule électrique ou, à long terme, à hydrogène, existe une offre de véhicules immédiatement moins polluants grâce au GPL, qui doit continuer d’exister pour intégrer toujours davantage de bioGPL.J’inclus de nouveau le GPL dans les carburants indispensables à mettre à disposition sur les stations d’autoroutes au même titre que les bornes de chargement électrique.Pour soutenir les biogaz liquidesProposition 6 : Je soutiens la filière des Gaz Liquides qui œuvre pour atteindre 100% de gaz liquides d’origine renouvelable sur le marché d’ici à 2050, à un prix compétitif pour le consommateur.Moyens d’action : Je soutiens la production de biogaz liquides et l’innovation industrielle : j’inclus le développement des biogaz liquides dans les appels à projets de France 2030. Je traduis dans la fiscalité la contribution des biogaz liquides à la décarbonation de la société française, et j’incite à leur utilisation par des dispositifs ciblés.L’énergie du gaz au service du mix énergétique français de demainLa filière des gaz et biogaz liquides est déterminée à être partie prenante des énergies qui contribueront à une plus grande décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2. Plusieurs scenarios énergétiques corroborent le rôle du renouvelable dans le mix énergétique français, incluant celui des biogaz liquides, qui ne souffrent pas d’intermittence et couvrent tout le territoire.Pour Joël Pedessac, Directeur Général de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable, est à sécuriser au sein d’un mix énergétique diversifié et tourné vers les énergies renouvelables. Déjà présents dans la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, c’est devenu impératif de participer à la transition de la filière des gaz liquides pour lui permettre d’évoluer. »Adaptée à l’impératif d’une transition écologique efficace et réaliste localement, l’énergie butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, et approvisionnent un total de 11 millions de consommateurs soit autant que le gaz naturel. Les gaz liquides constituent une énergie fondamentale pour l’ensemble des Français, la seule énergie disponible sur 100% du territoire qui peut devenir entièrement renouvelable. Avec le biopropane, les particuliers, artisans, hôteliers, restaurateurs et collectivités ont accès à une énergie performante, sans risque d’intermittence ni d’approvisionnement, et durable.En s’engageant dans une transformation innovante et créatrice d’emplois, implantée dans les territoires, les politiques contribuent au rayonnement de la France grâce à des entreprises sur le territoire mondialement reconnu dans leur domaine.Cette transformation nécessitera d’être appuyée par les pouvoirs publics sous différentes formes : accompagnement sur la reconversion des raffineries, financements pour la R&D et perspectives technico-économiques plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.
Il y a 3 ans et 109 jours

Isolation par soufflage : inquiets, des acteurs CEE avancent leurs propositions

MARCHE DES CEE. L'inquiétude des professionnels de la filière isolation par soufflage, et plus largement du domaine des certificats d'économie d'énergie (CEE), est au plus haut. Plusieurs solutions sont avancées et communiquées aux pouvoirs publics dans un appel à redresser rapidement la barre.
Il y a 3 ans et 109 jours

Planète Bâtiment n°67

Chers lecteurs, Découvrez le numéro 67 de Planète Bâtiment en parcourant quelques articles ci-dessous. Vous pouvez également le consulter en version numérique. Bonne lecture à tous. P.06 :Tribune : Valéry Laramé de Tannenberg P.08 : Actualités P.10 : Interview : François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est P.12 : Ville en chantier : Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété. P.16 : Construtech.club StartUP innovation : Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP P.19 : Dossier : Rénover les copropriétés P.22 : Rénovation énergétique et architecturale d’un immeuble Art déco P.28 : Eau potable : concilier performance et innocuité P.24 : Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante P.32 : Désenfumer, éclairer et ventiler P.34 : Plafond acoustique système plâtre P.38 : Béton : complément d’isolation P.42 : Photovoltaïque : la course au rendement P.46 : Photovoltaïque et autoconsommation P.48 : Nouveautés solutions et produits   Cet article Planète Bâtiment n°67 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 109 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 109 jours

Eau potable : concilier performance et innocuité

Côté magazine Côté magazine Eau potable : concilier performance et innocuité Les débats de la dernière décennie ont fait avancer le sujet de la qualité de l’eau potable dans les bâtiments. Pour preuve, la directive sur l’eau de décembre 2020. Comme tous les lots techniques du bâtiment, la distribution de l’eau se complexifie. Les raisons sont multiples : meilleure connaissance scientifique, prise en compte de nouveaux paramètres, retours d’expériences sur les installations… Au cours des années 1990, les débats portaient sur le plomb, les nitrates ; dans les années 2000, l’éclairage a été braqué sur les légionelles… Alors que la directive européenne de 1998 (98/83/CE) a connu plusieurs modifications, Parlement et Conseil européens ont refondu les textes dans une nouvelle directive adoptée le 16 décembre 2020. Évolution de la surveillance plomb Pour ce qui concerne l’eau au point de puisage, ce texte demande aux États membres de renforcer dans leur réglementation le contrôle des agents entéropathogènes (zéro germe…) et de la bactérie légionelle. La surveillance du plomb va évoluer : de 10 µg/l, la concentration doit être abaissée à 5 µg/l en 2036. À la suite des débats sur les perturbateurs endocriniens, seul le bisphénol A est retenu ; la limite admissible en 2026 est fixée à 2,5 µg/l. Deux autres devraient suivre dans une liste attendue en 2022 : le nonylphénol et le bêta-œstradiol. En 2024, d’autres listes indiqueront les microplastiques à rechercher, ainsi que des substances toxiques (alkylées, per- et poly-fluorées).  De manière générale, ce texte appelle à une remise à plat de la gestion européenne des aspects techniques, scientifiques et administratifs sur les matériaux entrant en contact avec les eaux destinées à la consommation humaine. Bernard Reinteau Une réglementation renforcée « Le sujet de la qualité de l’eau dans les bâtiments est d’actualité. La directive européenne du 16 décembre 2020 sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine prend en compte de nouveaux paramètres de qualité, renforce les mesures sur le plomb et les légionelles, suit les recommandations de l’OMS sur les perturbateurs endocriniens et souligne que le contact avec les matériaux ne doit pas altérer l’eau, ni compromettre la santé humaine. L’arrêté du 25 juin 2020 sur les matériaux et produits métalliques pour les réseaux de distribution d’eau potable améliore les installations, mais crée des contraintes. En réduisant la part de plomb dans les alliages comme le laiton, il oblige les industriels à travailler des métaux moins ductiles et à adapter les outils de décolletage. Les professionnels ont suivi toutes ces avancées. Le Costic* a rassemblé les spécialistes de l’hydraulique pour rédiger un guide technique sur la conception des réseaux bouclés d’eau chaude sanitaire**. Par ailleurs, se pose la question de la désinfection des réseaux. Avec Patrick Paris, président de Capris, nous avons mis sur pied un comité de travail sur ce sujet. Le but est de produire une annexe au DTU 61.11 sur les installations de plomberie sanitaire. » Roland Meskel physicien, professeur de génie thermique à l’université Claude-Bernard Lyon I, directeur technique , Caleffi France     Solution n° 1 Adoucisseurs : mieux gérer leur fonctionnement Les adoucisseurs réduisent la charge en calcaire et magnésium des eaux de ville afin de maîtriser l’entartrage des réseaux d’eau chaude sanitaire et des circuits de chauffage. Le constat est cependant souvent dressé : leur entretien et leur consommation d’eau peuvent peser sur les charges. Pour réduire ces postes de tâches et de dépenses, le constructeur d’adoucisseurs BWT s’est associé à deux sociétés pour compléter son matériel d’outils de pilotage efficaces : la start-up française Semlink, créée par le bureau d’études thermiques Enera Conseil ; et le développeur suisse de matériels de contrôle et de supervision Sauter. En 2019, BWT et Semlink ont procédé à une démonstration de leurs technologies sur un bâtiment de 69 logements de l’office HLM de Montreuil (93) pour offrir aux exploitants la maîtrise de l’installation. L’adoucisseur – BWT propose sa gamme Perla Pro XL conçue pour réduire les consommations de sel de 70 % et celles d’eau de rinçage de 50 % – est complété de capteurs pour mesurer la présence de sel dans le bac, la température de l’eau de ville et la présence de chlore dans le réseau pour traiter les légionelles. Ces données sont adressées sous protocole radio LoRaWAN (Long Range Wide Area Network) vers une page internet de supervision. Pour le bailleur social et l’exploitant, l’intérêt principal est de caler les interventions techniques au strict nécessaire. L’office HLM de Montreuil va lancer des appels d’offres pour étendre ce mode d’exploitation sur son parc. BWT et Sauter ont aussi proposé une solution similaire aux hôpitaux de Paris (APHP). Les données recueillies sur l’adoucisseur sont affichées en temps réel et stockées pour une analyse ultérieure du fonctionnement de l’équipement de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et de chauffage. Les appareils Perla Pro de BWT ont été conçus pour consommer moins de sel et d’eau de rinçage de la résine.         Solution n° 2 Réacteurs anticalcaire : les adapter aux nouvelles règles Dans la foulée de la publication du rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de janvier 2019 sur les procédés antitartre non conventionnels, Expertima Technologies, entreprise provençale qui fabrique ce type d’équipement depuis 2006, a fait évoluer ses produits. L’analyse des experts a publiquement révélé que le relargage de zinc par les anodes sacrificielles contenues dans ces réacteurs, additionné à celui des réseaux d’eau chaude en acier galvanisé, posait un réel problème de concentration à un niveau qui pouvait modifier le goût de l’eau. Les éléments en zinc ont été remplacés par des disques en matériaux de synthèse aux propriétés électrostatiques. Même s’ils restent controversés, ces systèmes antitartre répondent au besoin de sites où l’on souhaite que les propriétés minérales de l’eau soient respectées. Sans traitement chimique et sans consommation d’énergie, leur technologie est réputée modifier la structure du calcaire pour le rendre non incrustant aux canalisations. Ces solutions sont exploitées par des gestionnaires de parcs immobiliers, des services techniques d’hôpitaux et en industrie. Cependant, à la différence des adoucisseurs qui peuvent être installés par tous les plombiers, la prescription, le dimensionnement et la mise en œuvre des réacteurs demandent une expérience que les fournisseurs conservent jalousement. La pose est généralement accompagnée d’un contrat d’entretien. Ces réacteurs anticalcaire s’installent sur les réseaux sanitaires et de chauffage pour éviter l’entartrage. Leur durée de bon fonctionnement est de 10 à 12 ans. Les nouvelles versions de réacteurs anticalcaire sans zinc sont proposées en capacité de 660 l/h à 500 000 l/h (500 m3/h). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ?

Côté magazine Côté magazine Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? Maquettes 3D et applications digitales commencent à faire partie du quotidien des acteurs de la construction. Mais où en sommes-nous des innovations dites « hardware », tels les équipements, le matériel et l’outillage ? Trois solutions à découvrir soutenues par Constructech Club.     Plus mobile que les dalles tactiles existantes, facilitant l’usage horizontal, sur table, Adok permet de retrouver le confort d’utilisation des plans papier, avec tous les avantages du numérique. « Notre Hub tactile permet de mener des revues de plans, avec des personnes en présentiel et d’autres connectées à distance. »Photo : Adok 1/ Avec Adok, les chantiers sont au bout des doigts Adok a développé un Hub tactile mobile. C’est un produit 3 en 1 qui embarque un PC Windows 10, un picoprojecteur et un système tactile. Cette technologie permet de transformer toutes les surfaces planes en interface tactile. Paul Péretié, CEO d’Adok, est parti du constat que les appareils collaboratifs disponibles dans les salles de réunion ou sur les chantiers n’étaient pas au niveau de nos smartphones ou de nos tablettes, en termes de facilité d’usage, de flexibilité, de mobilité et d’interactivité. De plus, les investissements pour passer au BIM – avec pour objectif de remonter des informations terrain, d’avoir des plans toujours à jour et de suivre la progression du chantier – étaient énormes d’un point de vue logiciel, mais n’avaient pas forcément les interfaces et notamment les appareils « hardware » pour faciliter ce passage au BIM. Cet appareil Made in France permet de mener des revues de plans et des réunions collaboratives sur une table, dans un bureau, dans une base-vie de chantier, ou dans tous les environnements de travail habituels. Paul Péretié précise que le développement de cette technologie a nécessité trois ans de recherche. « Ce système tactile fonctionne par reconnaissance d’images, et permet de retrouver la même précision et réactivité qu’un écran tactile traditionnel. » 2/ Carlita, prévenir les risques TMS dans la pose de carrelage et dallage Proposée par la start-up Robotile, la Carlita est une machine mécanique d’assistance à la pose de carrelage et dallage permettant de minimiser les efforts du compagnon, ainsi que les positions douloureuses à l’origine de TMS (troubles musculo-squelettiques) lors de la pose d’éléments de grands formats sur de grandes surfaces. Elle permet également un gain de temps qui est variable selon le format mis en œuvre et l’organisation des tâches. Son fondateur, Serge Sémété, nous explique que le principal avantage de Carlita est le fait que l’utilisateur reste en position debout et ne supporte plus le poids de l’élément à poser. « Le bénéfice physique est complet pour les muscles et articulations sollicités lors de la pose au sol, avec une charge de 10 à 30 kg à déposer en porte-à-faux devant soi : jambes, bras, mains et dos sont préservés. Une étude avec des capteurs d’efforts sur une pose manuelle d’éléments de 80 x 80 (16 kg/u) et une pose identique avec la Carlita affiche une réduction d’effort pour tous les muscles sollicités. Notre système équilibre la charge qui est en “apesanteur”. » La Carlita, un système très simple, robuste, durable et si nécessaire réparable sur chantier. Le compagnon n’a plus qu’à se soucier du placement de son carreau. La préhension des éléments est réalisée par des ventouses. Celles-ci sont très résistantes et la technologie a été éprouvée sur les postes robotisés des usines des fabricants. Photo : Robotile 3/ Instavox, le smartphone devient un talkie-walkie professionnel Instavox permet de reproduire les fonctions d’un réseau talkie-walkie professionnel (appel instantané d’un groupe prédéfini de personnes sur simple appui d’un bouton) à partir d’un smartphone grand public ou durci en utilisant les réseaux des opérateurs ou les réseaux Wifi. L’avantage essentiel de cette technologie est la complémentarité entre le « software » et le « hardware ». La solution répond aux contraintes de limite de portée des talkies-walkies conventionnels tout en proposant du matériel pouvant être utilisé dans des conditions propres aux projets de construction qui sont parfois extrêmes ; tel est le cas des casques antibruit et des micros déportés. « Nos clients utilisent sur leurs chantiers nos casques antibruit connectés à notre application sur leur smartphone talkie- walkie. Équipés d’un connecteur professionnel raccordé à leur radio, ils utilisent la fonction “push to talk” d’Instavox pour communiquer sur le chantier. L’avantage de ce casque dans les environnements très bruyants est qu’il permet de communiquer de façon très claire et très audible », explique Nicolas Grante, CEO d’Instavox. Pour communiquer entre les chantiers, les différents intervenants utilisent l’application Instavox couplée à des micros déportés – Bluetooth ou filaire – connectés aux smartphones. « En effet, les gants de protection des intervenants sur le chantier ne permettent pas de naviguer sur un smartphone. Il faudrait retirer les gants chaque fois qu’ils souhaitent communiquer et cela n’est pas possible », précise Nicolas Grante. Instavox ajoute également des fonctionnalités de géolocalisation permettant de savoir à n’importe quel moment où se situe chaque utilisateur, mais aussi des fonctionnalités d’appel vidéo instantané permettant de réaliser des levées de doute immédiates. Comme pour un talkie-walkie, le gain de temps dans la communication opérationnelle est le principal avantage de la solution Instavox : plus besoin d’appeler les collaborateurs un par un pour communiquer une information. D’une simple touche sur le smartphone, on communique verbalement un message à l’ensemble de l’équipe. Photo : Instavox À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Diana Gonzalez À propos de Constructech Club  C’est une structure d’accompagnement qui aide à booster la productivité et la rentabilité des métiers du BTP, grâce à l’identification et à l’adoption de solutions technologiques. • Favoriser la montée en compétences des TPE et PME dans leurs transformations digitales. • Décrypter les innovations pour aider les chefs d’entreprise dans le processus de prise de décision. • Proposer 600 solutions référencées couvrant toute la vie du bâtiment.   Bilan du Club Le hardware – ou solution physique – fait son apparition également dans le secteur depuis quelque temps et se développe de plus en plus. Ce type d’innovation demande un panel important de métiers et de compétences (mécanique, technique, électrique, software) et des coûts importants en recherche et développement. La mise sur le marché est plus longue par rapport à une solution digitale et les investisseurs peuvent s’avérer plus frileux. On retrouve ce type d’innovation dans la sécurité des chantiers et des personnes travaillant sur les chantiers, dans la surveillance de bâtiments, dans la communication et dans bien d’autres domaines encore.  Des « business models » alternatifs à l’achat du matériel ou de l’équipement permettent de conquérir de nouveaux clients et ainsi sécuriser la pérennité et la croissance des start-up qui développent ce type de solution. On peut citer le « leasing » (location de longue durée) et le HAAS (Hardware-as-a-Service). Ce dernier fournit le matériel – ou la machine – accompagné d’autres composants complémentaires tels que logiciels, maintenance et support, dans le cadre d’une offre mensuelle prépackagée. Rubriques Rubriques Actualités Bâtiment digital Paroles d'experts Dossiers Produits Web TV Le magazine Cet article Quelle place pour le hardware dans les innovations BTP ? est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 109 jours

Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante

Côté magazine Côté magazine Équipements techniques efficients en complément d’une enveloppe performante À l’indispensable travail d’isolation de l’enveloppe – toitures, parois et changement des fenêtres – s’ajoutent les problématiques liées aux équipements techniques : chauffage individuel et collectif, régulation et ventilation. L’efficacité des travaux d’amélioration énergétique est conditionnée par une approche la plus globale possible de la rénovation, l’idéal étant de viser le niveau BBC rénovation, soit une consommation maximale de 80 kWh/m2/an en moyenne (variable selon les zones climatiques). Cela implique que les travaux soient parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou sur le plan technique. La première étape consiste donc, après audit du bâtiment, à bâtir le projet, et la seconde à recourir à des systèmes et à des équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étapes ou de façon globale, il est toujours recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins et sur le recours, vivement conseillé, aux énergies renouvelables et de récupération  (EnRR) : capteurs solaires, chaudière à granulés, géothermie, récupération sur eaux grises… Malheureusement, aujourd’hui encore, les EnRR restent souvent le parent pauvre des rénovations. Cela s’explique aussi bien par la persistance de freins culturels que par des problématiques liées aux coûts et à la réalisation de l’entretien et de la maintenance. S’il y a des retours négatifs, notamment en logements collectifs, il convient de les dépasser en agissant sur la formation des prestataires et sur la sensibilisation des maîtres d’ouvrage. Autre point indispensable, et ce quelles que soient les solutions techniques retenues : le rééquilibrage des réseaux hydrauliques et aérauliques. Pour que les travaux répondent aux attentes – confort et performance énergétique –, la maîtrise de la distribution des fluides est aussi importante que le choix de la production de chaleur ou que celui du système de ventilation. Dimensionné en fonction de l’enveloppe Au chapitre équipements techniques – chauffage et eau chaude sanitaire (ECS) –, l’audit pointe souvent des chaufferies anciennes qui, même si elles fonctionnent encore bien, sont énergivores. Lorsque des travaux d’isolation ont été réalisés, elles s’avèrent également souvent surdimensionnées par rapport aux besoins. L’autre intérêt d’utiliser un matériel de dernière génération est la possibilité d’affiner l’efficacité de l’installation. Ce qui veut dire au minimum des chaudières équipées d’une régulation avec sonde extérieure et de systèmes de régulation à l’intérieur des logements, un détail important pour une gestion fine à la demande. En outre, pourquoi ne pas profiter du changement pour installer une chaudière à granulés bois, une PAC gaz et/ou des panneaux solaires thermiques, pour l’eau chaude sanitaire par exemple ? Dans le cas du chauffage individuel se pose la question du remplacement des convecteurs électriques ou des chaudières, lesquelles fonctionnent en général au gaz de ville. Là aussi, il importe de prendre en compte le travail réalisé sur l’enveloppe de façon que l’ensemble soit correctement dimensionné. Point essentiel pour le portefeuille des copropriétaires : le matériel retenu devra être éligible aux aides de l’État et des collectivités locales. Autre poste à ne pas oublier : la ventilation. Celle-ci garantit un air intérieur de qualité indispensable à la santé et à la sécurité des occupants. Il s’agit d’éviter l’accumulation d’humidité et de mauvaises odeurs, tout en diminuant la concentration de polluants et de gaz toxiques. Son efficacité sera assurée en diffusant l’air dans toute la zone occupée, en évitant les zones de stagnation et l’écoulement de l’air soufflé dans l’extraction. En rénovation, deux cas de figure se présentent : le système de ventilation existe déjà, ou pas. Dans les deux cas, après des travaux d’isolation, tout est à revoir soit en utilisant et en modernisant le système existant, soit en créant un système neuf. Calorifugeage évolution réglementaire Jusqu’à maintenant, l’obtention de la prime des Certificats d’économies d’énergie (CEE) était conditionnée à l’utilisation d’un isolant de classe 3 pour les travaux de calorifugeage. Dans le cadre du 39e arrêté des CEE à paraître d’ici à la fin de l’année, cette caractéristique évoluera en 2022 : il deviendra impératif d’avoir recours à un isolant de classe supérieure ou égale à 4. Une exigence renforcée afin d’obtenir de meilleurs résultats et de réduire plus efficacement les consommations d’énergie de la résidence collective. Il s’agit là d’une évolution réglementaire importante dans le cadre d’une rénovation énergétique, notamment en copropriété. (Source : Hellio) Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco

Côté magazine Côté magazine Rénovation énergétique et architecturable d’un immeuble Art déco Angle Pierre grenier apres. Photo : A&M Architecture Nombre de copropriétés sont des immeubles avec une identité forte et une architecture remarquable. C’est le cas de cet ensemble résidentiel datant de 1932, situé à Boulogne (92), qui s’inscrit dans le mouvement Art déco des années 1930. Autrement dit, des immeubles particulièrement difficiles à rénover : « Jusqu’à quel point peut-on envisager la rénovation respectueuse de tels trésors du patrimoine, tout en optimisant les performances énergétiques et la réduction des gaz à effet de serre ? », questionne Philippe Alluin, dirigeant de ReeZome qui a accompagné cette copropriété tout au long du processus. Les travaux réalisés ici ont permis de résoudre cette équation. Non seulement l’ensemble affiche aujourd’hui une performance remarquable en termes de consommations, mais il a aussi retrouvé sa façade Art déco mise à mal par des rénovations hasardeuses dans les années 1990. Cette performance a été possible grâce à un travail méthodique au préalable : dans l’ordre un diagnostic technique et un audit énergétique, un montage juridique et financier, une synthèse des lots techniques et l’économie de projet pour la partie assistance maîtrise d’ouvrage assurée par ReeZome, et enfin la mission de maîtrise d’œuvre assurée par A&M Architecture. Photo : A&M Architecture 1/ Façades et toiture Abîmées, les façades sont quasiment toutes isolées par l’extérieur après réparation, mais les traitements sont différenciés pour ne pas dégrader l’architecture Art déco de l’ensemble. Ce qui a conduit à la mise en œuvre sur les parties les plus emblématiques d’un enduit extérieur innovant thermo-isolant : à base de chaux et d’agrégats d’aérogel très fins, il permet de combiner isolation et respect de l’architecture. D’autres solutions d’ITE plus conventionnelles ont été mises en œuvre, y compris un système mince avec panneau en mousse résolique pour certaines parties avec modénatures. En toiture, la principale problématique portait sur le confort d’été, notamment pour les appartements situés dans les combles. Une opération délicate sur le plan technique pour insérer l’isolant dans une toiture traditionnelle zinc et brisis en ardoise. Photo : A&M Architecture 2/ Équipements techniques Original, le bâtiment avait autrefois été équipé d’un chauffage par géothermie, abandonné dans les années 1990, car peu performant. ReeZome a proposé de revenir à cette solution pour chauffer les 205 logements. Les forages ont été remis en service et une nouvelle pompe à chaleur installée, avec une chaudière gaz en relais. « Calculée pour 80 % des besoins, elle en couvre en réalité 100 %. Nous n’aurions jamais obtenu cette performance si nous n’avions pas isolé correctement l’enveloppe », précise Philippe Alluin. La ventilation a aussi été totalement repensée avec un procédé de ventilation naturelle assistée. 3/ Performances Diminution de 52 % des consommations énergétiques, soit 92 kWhep/m2/an contre 195 kWhep/m2/an avant rénovation, soit un passage de D à C sur l’étiquette énergétique. Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 60 %, notamment grâce à la remise en service du chauffage par géothermie. « En copropriété, le plus important et le plus délicat est de définir un programme de travaux et un budget. Ce n’est pas un projet, mais bien un programme. Lequel comprend un audit global (DTG entre autres), qui inclut les problématiques énergétiques et celles du bâtiment, y compris dans ses caractéristiques architecturales. Petit à petit, nous agglomérons des choix consensuels avec les copropriétaires pour un programme coconstruit. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous faisons appel à un maître d’œuvre. » Philippe Allun Ingénieur et architecte, fondateur du réseau d'ingénieries, architecture et le développement durable ReeZome « L’analyse que nous réalisons comprend plusieurs phases. En premier lieu, la recherche des plans existants et de l’histoire du bâtiment : ce sont des données techniques qui nous permettent de trouver des solutions. Ensuite, l’analyse de l’architecture, les points forts, les points faibles, les éléments ordinaires et remarquables, puis l’analyse des pathologies (fissures, détérioration en façades…). Il faut réussir à faire comprendre aux copropriétaires que c’est par là que l’on commence pour faire un bon projet. Enfin, hypothèse de traitement, échange et concertation avec les copropriétaires pour définir le programme de travaux. » Véronique Javelle architecte, A&M Architecture Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

Rénover les copropriétés

Côté magazine Côté magazine Rénover les copropriétés C’est un enjeu d’utilité publique. En rénovant les copropriétés, on répond à toutes les problématiques du moment : réduction des gaz à effet de serre, amélioration du confort, réduction de la facture énergétique, valorisation du patrimoine… Essentiel pour que le projet réussisse : les travaux doivent être parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Sur ce point, les systèmes et équipements choisis devront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité, confort. Dossier réalisé par Stéphane Miget Photo : Marteau Apporter une réponse globale La réussite des travaux d’amélioration énergétique d’une copropriété repose sur une proposition globale, résultant d’une étude poussée sur l’ensemble des postes. Objectif : économie d’énergie, confort d’usage et requalification du patrimoine rénové… Sans parler d’une réponse aux enjeux climatiques. Le chantier de la rénovation énergétique des logements est colossal. Rien que pour les copropriétés, cela représente 8 millions de logements, dont les trois quarts ont été construits alors qu’il n’existait pas encore de réglementation thermique. Peu ou pas isolés, beaucoup de ces bâtiments sont aujourd’hui de véritables passoires thermiques. Une situation source d’inconfort et de dévalorisation du patrimoine, qui entraîne inévitablement une augmentation des charges. Et compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, la situation pour de nombreuses copropriétés va devenir intenable. Or, s’ils sont bien menés, les travaux peuvent réduire fortement les consommations d’énergie – jusqu’à 45 %, a-t-on pu entendre lors du dernier Salon de la copropriété en novembre 2021 – et faire bondir, par la même occasion, la valeur du patrimoine ainsi rénové.  Aujourd’hui, tout est en place pour que les copropriétaires se lancent enfin dans des travaux de rénovation de grande ampleur, la carotte et le bâton. Côté « bâton », à partir de 2025, sera obligatoire la rénovation énergétique des logements dont le diagnostic énergétique est classé G (F en 2028). Faute de quoi, ils ne pourront plus être loués. À noter : 15 % des logements collectifs ont une étiquette énergie F ou G. Côté « carotte », des aides et des accompagnements sur mesure existent pour faciliter le passage à l’acte et peuvent concerner directement la copropriété, et plus uniquement chaque copropriétaire. De même, dans le projet de loi de finances 2022, le Gouvernement prévoit une augmentation de 2 milliards d’euros d’aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Absence de stratégie Pourtant, force est de constater que les copropriétaires sont difficiles à mobiliser. L’important dispositif fiscal, juridique et réglementaire, mis en place depuis quelques années par les autorités publiques, n’a pas permis d’accroître significativement le nombre de rénovations globales et d’atteindre les objectifs annuels qui permettraient de porter l’ensemble du parc de logements français au standard BBC. Compte tenu de son mode d’organisation, la copropriété constitue une cible encore plus difficile à mobiliser pour des travaux d’efficacité énergétique. Chaque étape clé du projet (audit, mission de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux) est sanctionnée par un vote en assemblée générale. Trop souvent encore, il n’y a pas de stratégie, la programmation est peu construite. Par exemple cela peut commencer par un simple devis pour une fuite en couverture. Puis on s’aperçoit, après visite de l’entreprise, que la toiture est tellement abîmée qu’il faut tout enlever. Alors l’entreprise propose une nouvelle étanchéité doublée d’un complexe isolant pour améliorer les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment. Mais cela n’est pas suffisant pour être performant. Le mieux pour l’enveloppe serait de proposer une solution, couverture et façade. Outre le fait que cela sera plus efficace sur le plan thermique, notamment dans la gestion des ponts thermiques au niveau des liaisons acrotères et façades, cela permettra également d’optimiser le phasage des travaux, qui sont, la plupart du temps, réalisés en site occupé. Bâtir le projet Bref, on l’aura compris, la première étape, avant même de parler travaux, consiste à bâtir avec les copropriétaires le projet de rénovation. L’objectif est de faire émerger un consensus en répondant à toutes les interrogations. Il s’agit d’entrer dans une stratégie de participation dans la conduite de projet, voire de coconception avec de l’analyse, de l’accompagnement, de l’expertise. Et ce, afin de donner aux copropriétaires une vision de qualité et les amener en assemblée générale à retenir un programme qui fera consensus. Cette étape est indispensable pour que les travaux soient ensuite parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Concrètement, après le diagnostic technique global du bâtiment (DTG), il faut élaborer le projet avec, de préférence, un interlocuteur unique. Le processus repose sur une étude de faisabilité globale d’ingénierie technique et financière. Complétée par une étude thermique et énergétique, elle permet de dessiner un panorama complet de la copropriété, afin de définir la direction à prendre et le programme, ainsi que l’objectif à atteindre. Une chose est sûre, l’augmentation du coût de l’énergie joue en faveur de la rénovation énergétique et accélère le retour sur investissement des travaux.  La seconde étape consiste à recourir à des systèmes et équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des maîtres d’ouvrage et occupants : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étape ou de façon globale, il est recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins.  Sans étude thermique et énergétique, sans audit architectural, sans ingénierie financière et donc sans aide, il n’y a pas de déclenchement de travaux d’amélioration énergétique dans une copropriété. Photo : Plurial Novilia « Réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %. » Tanguy Dupont Directeur des solutions Hellio, L'Habitat Collectif Photo : Hellio   « Les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés sont très hétéroclites. Ils se résument souvent à des travaux isolés ou à des rénovations “geste par geste”, tels le calorifugeage, l’isolation des planchers ou des combles. Certes utiles, ces travaux restent insuffisants compte tenu des déperditions énergétiques importantes générées par le parc résidentiel. Pour aller plus loin, nous nous sommes donné comme objectif d’accompagner les copropriétés, notamment celles de plus de quinze ans, pour réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % : c’est le seuil de déclenchement des principales aides et des bonus comme les bonus “sortie de passoire énergétique” et “bâtiment basse consommation”. Ces copropriétés ont souvent des besoins déjà existants, comme une chaudière collective à rénover, des murs extérieurs qui nécessitent un ravalement, des fuites sur la toiture. Ce sont souvent les déclencheurs d’une rénovation énergétique plus globale. L’atteinte des 35 % n’est pas donnée à toutes les résidences et il est généralement nécessaire d’avoir au moins l’isolation thermique par l’extérieur et de la VMC ou la rénovation de la chaufferie collective, en plus d’autres travaux moins importants. »  Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

« La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. »

Côté magazine Côté magazine « La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. » François Liermann, gérant de Panoptique Architectes, président du conseil régional de l’ordre des architectes du Grand-Est, est intervenu en septembre dernier lors de la 9e édition du Congrès international du bâtiment durable « To build or not to build ». Un rappel salutaire de la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique. Quelle est la place de l’architecte dans les opérations de rénovation énergétique ? François Liermann – Malheureusement et paradoxalement, les architectes sont peu sollicités. Ce sont essentiellement les entreprises et les artisans, prescripteurs de leur lot, qui le sont. Résultat : les rénovations globales et performantes sont rares, réduisant d’autant le potentiel d’économies d’énergie que ce type de rénovation est susceptible d’atteindre. Cet état de fait génère aussi, comme le constate régulièrement l’Agence Qualité Contruction, des problèmes de pathologies et de salubrité des bâtiments : absence de ventilation, moisissures, condensation, etc. La boucle n’est pas vertueuse. Quelle serait la solution pour qu’elle le soit ? Au niveau de l’ordre des architectes, nous militons légitimement pour prendre notre place dans le processus. La rénovation demande compétence et expertise, et les architectes, en tant que généralistes, se positionnent au mieux. Or les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique mis en place par les gouvernements successifs n’intègrent pas la maîtrise d’œuvre, ce qui est une erreur manifeste. Cela signifie-t-il que les architectes doivent s’inscrire dans des processus tels que le programme Faire (Faciliter, accompagner et informer pour la rénovation énergétique) ? Oui, mais l’héritage des anciennes plates-formes énergie, où l’on ne parle que de résistance thermique, est encore très prégnant… Pourtant, nous avons des consœurs et confrères très expérimentés sur le plan local depuis longtemps, et Faire, c’est purement du local. C’est au moment des diagnostics et des premiers conseils que le conseiller Faire doit évoquer un besoin de maîtrise d’œuvre, ne serait-ce que pour respecter la loi lorsqu’il y a demande préalable et a fortiori besoin de permis de construire. De même, le diagnostic n’est souvent qu’énergétique, alors qu’il devrait être également patrimonial. Les bâtiments et maisons anciennes souffrent aussi de leur âge. Dès lors, comment les soigner et les transformer ? Le seul diagnostic thermique ne suffit pas pour répondre à ces questions. Il est donc essentiel d’inclure dans les diagnostics initiaux le spectre patrimonial et la vision de l’architecte : état des lieux, état de la structure, reconnaissance des matériaux, et bien sûr amélioration des espaces et du fonctionnement, besoins de confort… C’est la garantie d’un projet efficace sur le long terme, en performance, en valeur vénale et en usage. Pouvez-vous donner un exemple ? Les bourgs et les villages abritent nombre d’espaces vacants ; je pense notamment aux anciennes fermes, habitations et granges. La question est de savoir comment les transformer avant qu’il ne soit trop tard. Ce qui impose une réflexion en termes d’étude de faisabilité, de mixité d’usage, de partage des lieux, de cofinancements… On peut imaginer y créer, par exemple, un logement accessible pour une personne âgée, d’autres logements dans la maison, mais aussi des espaces de travail dans les granges… et c’est là qu’un acte d’architecture est indispensable pour apporter de la cohérence. Vous parlez aussi de responsabilité… Depuis dix ou quinze ans de pratiques délicates ou incomplètes uniquement centrées sur la performance énergétique, nous constatons de nombreuses pathologies et défigurations patrimoniales. Se pose alors la question de la responsabilité. L’architecte peut apporter un service complet au client, avec des responsabilités assumées et comprises. Il organise le travail, les appels d’offres concurrentiels, les compétences, et il est formé pour éviter ces pathologies et les atteintes aux paysages tant urbains que naturels. Aujourd’hui émerge la problématique du confort d’été. Quel est le rôle de l’architecte dans sa prise en compte ? Il est essentiel. L’architecture vernaculaire, ou plus récemment celle appelée « bioclimatique », a toujours pris en compte les microclimats. Mais, malheureusement, depuis cinq ou six décennies, nous en avons oublié la fonction et la force, car l’énergie abondante et accessible venait compenser les défauts de conception. En neuf comme en rénovation, le microclimat doit inspirer l’architecture, et non l’inverse. La connaissance du climat doit être remise au goût du jour pour économiser l’énergie et améliorer le confort. C’est aussi une façon de s’ancrer sur son territoire. Aujourd’hui, le problème réside dans le changement climatique en été, voire déjà à l’intersaison. Changement qui entraîne, de manière très rapide et très forte, des conséquences sur le confort, lorsque le bâtiment est mal conçu, mal orienté, etc.  Nous devons donc repérer tous ces risques d’inconfort, notamment sous les combles et en façades ouest. Des aspects que les architectes maîtrisent très bien et savent traiter. Écorénovation de bâti ancien dans les Vosges. Photo : Panoptique Architectes Pouvez-vous donner des exemples de bonnes pratiques dans le cadre d’une rénovation ? Les protections solaires et les volets sont souvent remplacés par des volets roulants qui, lorsqu’ils sont fermés, empêchent de ventiler. Pour éviter les problèmes engendrés par le manque de ventilation, il est préférable de prévoir des volets à jalousie, avec des lamelles qui permettent de ventiler l’été, de faire de l’ombre sur le vitrage, tout en laissant la fenêtre ouverte la nuit. Ainsi, l’air frais circule la nuit et vient ventiler de façon traversante le logement. Il est recommandé également de conserver de l’inertie à l’intérieur des bâtiments en évitant de doubler avec des systèmes plaque de plâtre et isolation par l’intérieur, qui détruisent le gisement de stockage de calories ou de frigories. Il convient aussi de beaucoup isoler la toiture ou les combles, pour avoir une protection par le haut, car la toiture est « la façade » qui reçoit le plus d’énergie solaire en été. Il ne faut surtout pas non plus se priver du renfort de la végétation : les plantes à feuilles caduques apporteront une excellente protection solaire en été, mais pas en hiver. Propos recueillis par Stéphane Miget Boulangerie bio Turlupain à Sallès (67). « Il y a aussi des messages  à passer en construction neuve, dans le sens de l’installation d’artisans de qualité dans les contrées reculées, en tant qu’apport de richesses et de dynamisme local, voire de création d’emplois. » Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
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Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
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Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

Equipements techniques et énergie

Côté magazine Côté magazine Equipements techniques et énergie Naturels ou mécaniques, les systèmes de désenfumage des bâtiments cumulent les fonctions. Au désenfumage, il faut désormais ajouter l’éclairage naturel et la ventilation. Une conception à prévoir en intégrant les nombreuses contraintes réglementaires. Désenfumer, éclairer et ventiler Les fumées sont la cause principale de décès lors d’un incendie. Les évacuer vers l’extérieur le plus rapidement possible est donc vital. C’est la fonction dévolue aux systèmes de désenfumage. Appelés « dispositifs d’évacuation naturelle de fumée et de chaleur » (DENFC), ils remplissent trois missions : rendre praticables les circulations pour l’évacuation ; faciliter l’accès des secours ; maintenir un taux d’oxygène correct dans les locaux le temps de l’évacuation. Pour le désenfumage, les options possibles sont de deux natures : naturel ou mécanique. Les deux méthodes étant combinables – naturel/naturel, naturel/mécanique, mécanique/naturel et mécanique/mécanique – en fonction des locaux. En effet, les exigences – et donc les matériels – ne seront pas les mêmes selon qu’il s’agit de désenfumer une gare, une cage d’escalier ou encore un IGH. Il existe, par exemple, une grande diversité d’exutoires : à vantaux pour les toitures à faible pente, dotés de lames à commandes mécanique, pneumatique ou électrique, ou encore ouvrants de façade. Ces deux systèmes étant eux-mêmes liés à deux grands principes de désenfumage : balayage de l’espace sinistré par de l’air neuf pour faciliter l’extraction des fumées et mise en dépression du local sinistré. Réglementation complexe La réglementation relative au désenfumage diffère selon l’utilisation et la fréquentation du bâtiment. Il y a lieu de distinguer les obligations légales – règlement de sécurité dans les ERP, Code du travail, Code de la construction… – et les règles d’ordre privé, comme les règles APSAD R17, qui relèvent d’un accord spécifique entre les parties. Première chose : le marquage des produits. L’arrêté du ministère de l’Équipement et du ministère de l’Industrie, datant du 2 juillet 2004 et publié au JO du 5 août 2004, rend obligatoire le marquage CE des DENFC. Ces derniers, toiture et façade, sont couverts par la norme NF EN 12 101-2. Le marquage « CE » permet de juger des performances et de la qualité du DENFC. En revanche, il ne permet pas de garantir sa capacité à s’intégrer dans le SSI (Système de sécurité incendie) régi par la NF S 61 937-1. La réglementation ERP impose, en effet, au fabricant de prouver la capacité des appareils à s’intégrer au SSI, avec les essais correspondants pour les exutoires et des PV d’essais pour les ouvrants en façade dans le cadre du marquage NF. Cas 1 Lanterneaux et exutoires Avec leur positionnement idéal sur le toit des bâtiments, les lanterneaux et exutoires de fumée dédiés au désenfumage sont les premiers d’entre eux : apportant l’indispensable lumière naturelle à l’intérieur des bâtiments, ils jouent également un rôle important dans le renouvellement d’air, ventilation naturelle. Ces dispositifs permettent de réaliser de 30 à 60 % d’économies d’énergie (éclairage et chauffage), dès lors qu’ils apportent un seuil minimal de 300 lux d’éclairage naturel pendant 50 % du temps d’utilisation du bâtiment, selon le Groupement des fabricants et fabricants-installateurs de matériel coupe-feu et d’évacuation des fumées (GIF). Les exutoires peuvent avoir une triple fonction : désenfumage, apport de lumière naturelle et ventilation. Photo : Bluetek Il n’existe pas de système unique, mais une diversité de matériels, adaptés au cas par cas et en fonction de la configuration des locaux à désenfumer. Photo : Souchier Cas 2 Ouvrants de désenfumage en façade En façade, la principale contrainte consiste à intégrer les ouvrants de désenfumage dans un projet architectural avec des produits réglementaires. Et ce, d’autant plus lorsque l’ouvrant à une double fonction, ventilation naturelle et désenfumage. Dans ce cas, il convient d’utiliser des châssis et des coffrets adaptés, qui permettent de ventiler selon le paramétrage défini à l’avance, mais qui gardent la priorité au risque. Ainsi le pilotage électrique des ouvrants de confort doit pouvoir s’effacer devant l’urgence, en cas d’incendie. Les châssis de désenfumage disposent généralement d’un moteur plus imposant permettant d’ouvrir en grand et rapidement alors que, en ventilation naturelle, ce même moteur peut ouvrir seulement partiellement ou en grand, à vitesse normale. Cas 3 Maintenance prédictive L’obligation de résultat est de rigueur pour le fonctionnement des installations de sécurité incendie. Pour prévenir les pannes se développe, comme avec les ascenseurs, la maintenance prédictive. Laquelle consiste à connecter l’ensemble des objets pour en suivre en direct le fonctionnement. Les outils développés exploitent l’intelligence importée dans les systèmes en surveillance. La maintenance prédictive vise à déterminer les facteurs de défaillance, à analyser l’évolution des installations et à diagnostiquer les besoins. Cela peut se concevoir dès le début avec des solutions « bimisées » qui intègrent dans la maquette numérique les données essentielles et permettent ainsi leur suivi en exploitation avec, comme maître mot, l’anticipation. Avec la maintenance prédictive, tous les éléments d’une installation – sprinkler, détecteur, écran de cantonnement, ouverture en façade, lanterneaux – peuvent être surveillés et analysés. Photo : Kingspan Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 109 jours

Peu de ventes de logements neufs en zones tendues en 2021

La commercialisation de logements neufs en 2021 est restée inférieure à son niveau d'avant la pandémie, selon les chiffres du ministère du Logement le 15 février, avec un marché à la peine dans les zones tendues.