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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 113 jours

Les acteurs du réemploi solidaire et les ONG environnementales demandent un soutien pour le réemploi dans le bâtiment

Chiffres clés70%, c’est la part du BTP dans la production annuelle de déchets en France.224 millions de tonnes, c’est la production annuelle de déchets dans le BTP en France (dont 46 millions pour le seul bâtiment, soit l’équivalent de la quantité produite annuellement par les ménages en France).111 kg CO2e, c’est la quantité d’émissions évitées par tonne de déchets non dangereux collectés en mélange en pied de chantier envoyée en valorisation.90, c’est le nombre de structures de l’ESS engagées dans le diagnostic, la dépose et le réemploi des matériaux de construction.La loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) de février 2020 a mis en place une nouvelle filière à Responsabilité Elargie du Producteur (REP) dans le secteur du bâtiment, avec l’ambition d’appliquer le principe de pollueur-payeur à la gestion de ces déchets, mais aussi de prévenir leur production et de lutter contre les dépôts sauvages. Après un décret publié fin décembre, un arrêté portant sur le cahier des charges de la filière est en cours de finalisation, dont le projet s’avère décevant par rapport aux buts recherchés par le législateur et à l’urgence environnementale. Selon les acteurs du réemploi solidaire et les associations environnementales, il serait indispensable que ce cahier des charges serve à construire une stratégie ambitieuse pour encourager le réemploi dans le secteur et prévoie un fonds réemploi, comme le stipulait la loi AGEC et comme il en existe dans d’autres secteurs (textiles, équipements électriques et électroniques, meubles, jouets, etc.). Ce fonds permettrait de soutenir financièrement le réemploi et la réutilisation des matériaux de construction, activités qui permettent de réduire les déchets efficacement, et plus largement les impacts environnementaux du secteur de la construction (en matière climatique, de surconsommation des ressources et d’atteinte aux écosystèmes). Il s’agirait d’orienter une part de l’éco-contribution incluse dans le prix de vente des produits et matériaux de construction (selon le principe pollueur-payeur), vers les activités de réemploi portées par des structures de l’ESS. Cette activité de réemploi est d’autant plus importante qu’une pénurie de produits et matériaux de construction est actuellement à l’origine de multiples retards de chantiers. Dans le même temps, de plus en plus de collectivités territoriales veulent développer des ressourceries de matériaux sur leur territoire, notamment en réponse à l’augmentation de la fiscalité (TGAP) sur les opérations d’enfouissement et d’incinération. En plus d’apporter une solution concrète à ces pénuries, ces recycleries de matériaux contribuent aussi à la création d’emplois locaux non délocalisables. La création d’un fonds réemploi permettrait au secteur du bâtiment d’accélérer sa transition écologique, les chantiers de réhabilitation-déconstruction dépassant les 1 000 m2 ayant l’obligation (mais souvent pas les moyens) de réaliser un diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets visant à limiter la quantité de déchets produits et à privilégier le réemploi au recyclage.Pour Jérôme Saddier, président d’ESS France : « Le BTP est responsable de 70% de la production de déchets en France. Compte tenu de cet enjeu, il nous semble indispensable d’aider les acteurs du réemploi de cette filière, issus pour beaucoup de l’économie sociale et solidaire. L’impact positif d’un fonds réemploi serait non seulement environnemental, mais aussi social avec des créations d’emplois importantes sur nos territoires. »
Il y a 3 ans et 113 jours

Les défaillances d'entreprises sont légèrement reparties à la hausse en janvier

ÉCONOMIE. Le nombre de faillites de sociétés a encore reculé à fin janvier 2022 dans la plupart des secteurs, mais elles ont en revanche augmenté dans la construction et l'immobilier. Pour la Banque de France, il n'y a toutefois pas d'inquiétude à avoir sur une quelconque vague de défaillances.
Il y a 3 ans et 113 jours

Etat des lieux du secteur du négoce de matériaux de construction

GROS PLAN. Comment s'est porté le secteur du Négoce des matériaux de construction en 2020 ? Quel est le profil des salariés ? Quelles sont les perspectives d'emplois et les métiers recherchés ? Réponses avec le rapport de branche annuel de l'Observatoire des métiers du Négoce des matériaux de construction.
Il y a 3 ans et 113 jours

Dispositif de "carry back" pour le bâtiment : le gouvernement dit non

SOUTIEN AUX ENTREPRISES. Le ministère de l'Économie vient de doucher les espoirs du secteur du bâtiment, qui demandait l'entrée en vigueur d'une nouvelle mesure de soutien pour ses entreprises.
Il y a 3 ans et 113 jours

Crédit immobilier : quelles sont les évolutions d'un secteur toujours mouvant ?

Cependant, ce secteur est intrinsèquement soumis aux évolutions bancaires et réglementaires. La Centrale de Financement prévient sur les potentielles conséquences des changements à venir en 2022.La remontée des taux d’emprunt : une menace pour le pouvoir d’achat des ménagesAlors que l’année 2021 a été marquée par des taux bas records (1,2% en moyenne au second semestre 2021 enregistré par La Centrale de Financement pour une durée de 20 ans), plusieurs indicateurs montrent que les taux tendent à la hausse, entre 0,20% et 0,30%, pour le début de l’année 2022. La Centrale de Financement alerte les emprunteurs sur la nécessité de bien préparer leurs dossiers d’accession au prêt. Tandis que l’inflation touche tout le monde et plombe déjà le pouvoir d’achat des ménages, que l’on assiste à une augmentation des coûts de l’énergie et à la montée des prix sur le carburant, la bonne négociation d’un taux d’emprunt peut s’avérer primordiale et le différentiel de 35€ par mois n’est pas anodin.La Centrale de Financement, expert du prêt en immobilier, met alors l’accent sur l’importance de bien monter son dossier pour pouvoir négocier les meilleurs taux auprès des banques. Elle entend rappeler qu’une différence de taux, aussi minime soit-elle, peut peser sur le reste à vivre des emprunteurs à la fin de chaque mois. Le nouveau diagnostic de performances énergétique: un critère à prendre en compte avant l’acquisition d’un bienDepuis le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performances énergétique est opposable à tout propriétaire. C’est-à-dire qu’un propriétaire investisseur ayant un logement avec un DPE catastrophique ne pourra, d’ici peu, plus louer son bien. Pourtant, avec un taux d’endettement limité (le Haut Conseil de Stabilité Financière a fixé le taux maximum d’endettement des emprunteurs à 35%), le propriétaire du bien ne sera pas toujours en capacité d’emprunter afin d’y réaliser les travaux de rénovation énergétique. Ne pouvant ni le rénover et ni le louer, sa seule solution sera de le revendre, et ce, probablement à perte en raison des contraintes énoncées. Conseil : Un investisseur doit, avant l’achat du bien qu’il souhaite acquérir, prendre en compte son diagnostic énergétique. Cela lui permet d’envisager l’éventuel coût de sa rénovation énergétique et de pouvoir louer son bien en toute sérénité.Le nouveau diagnostic de performances énergétique permet aux ménages qui achètent leur résidence principale de s’orienter vers des biens sans besoin de rénovation, mais à des prix de marché probablement élevé ou d’anticiper le prix des travaux dans le budget global d’acquisition, ce qui induit une réflexion en amont de l’achat pour valider le plan de financement.Pour Sylvain Lefèvre, directeur général de La Centrale de Financement : « Dans un contexte immobilier tendu, les ménages avec un faible budget ont parfois tendance à se tourner vers des biens moins chers, situés plus loin des centres-villes. Ce type de logement est souvent moins bien isolé, plus énergivore. De plus, si le télétravail permet de travailler de son domicile plusieurs jours par semaine, cela n’est pas toujours le cas. Doit alors s’ajouter aux factures d’énergie une enveloppe dédiée au prix du carburant, toujours plus conséquente. Un ménage qui avait décidé de vivre loin des centres-villes en pensant avoir un reste à vivre plus conséquent grâce à un prêt moins élevé peut finalement se retrouver à payer un prix total énergie et carburant hors budget. Le nouveau DPE peut leur permettre d’éviter une mauvaise surprise en s’orientant vers un choix de logement principal moins énergivore, quitte à le payer un peu plus cher. »
Il y a 3 ans et 113 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation sans précédent pour répondre aux défis actuels et futurs du bâtiment

En phase avec toutes les grandes mutations du secteur, il s’affirme comme un événement incontournable pour tous les acteurs de la filière qui trouvent, au cœur des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, des sources précieuses d’information et de décryptage des tendances actuelles et futures. Grâce à une stratégie de transformation qui associe salons physiques et outils digitaux inédits, le Mondial du Bâtiment s’annonce déjà comme une édition exceptionnelle. Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Toute la filière s’est plus que jamais mobilisée pour que l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment soit une pleine réussite. Nous sommes très heureux de la confiance que les exposants nous accordent et de la présence de nombreux leaders dans tous les secteurs. A huit mois de l’ouverture des salons, nous sommes totalement engagés, avec tous nos partenaires et les exposants, pour apporter aux visiteurs toutes les réponses aux grands défis d’aujourd’hui et de demain auxquels ils sont confrontés. Nous avons hâte de tous nous retrouver à la Porte de Versailles au mois d’octobre. »La mobilisation de toutes les filières du bâtiment et de la construction Organisés par RX France, l’Afisb1 et Uniclima2 , le Mondial du Bâtiment et ses trois salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. A huit mois de l’ouverture des salons, ce sont déjà 968 exposants (listes en pièce jointe) qui ont répondu présents pour accueillir les visiteurs et leur apporter des réponses concrètes à toutes leurs interrogations.Le salon BATIMAT, organisé au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6, enregistre l’inscription de 711 exposants dont 37 % de nouveaux venus. 70 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon IDÉOBAIN, organisé dans le pavillon 2, enregistre l’inscription de 81 exposants dont 42 % de nouveaux venus. 71 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon INTERCLIMA, organisé dans le pavillon 3, enregistre l’inscription de 176 exposants dont 35 % de nouveaux venus. 82 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus. À noter que parmi ces exposants figurent 39 adhérents UNICLIMA.Le Mondial du Bâtiment se mobilise pour faire venir et accueillir les professionnelsPlus que jamais, le Mondial du Bâtiment met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière.Des services de transport pour les visiteursLes salons INTERCLIMA et BATIMAT organisent des voyages de groupe par train au départ de Marseille, Avignon, Aix en Provence, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rennes, Angers, Le Mans… 1 800 visiteurs pourront bénéficier de ce service. Par ailleurs, des bus sont affrétés depuis les régions (Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen) afin de transporter 3 200 visiteurs vers Paris.Des espaces conviviaux pour se retrouverLe Mondial du Bâtiment, ce sont aussi des moments d’échanges riches et de convivialité et des événements dans l’événement. Toute la filière se donne rendez-vous durant ces 4 jours et de nombreux institutionnels ont choisi de profiter de cette occasion unique pour organiser leurs événements à destination de leurs adhérents. Déjà plus de 15 rendez-vous sont programmés dans les deux espaces dédiés : L’Espace 2000 sur le Pavillon 1 et la Salle Océanie sur le Pavillon 4.Des anniversaires40 ans de l’AQC30 ans du Club de l’Amélioration de l’Habitat20 ans de l’AFPACDes réunions privéesFFB UMGCCPFFBDes colloques et des conférencesL’Ecole des Ponts : Programme du Mastère Spécialisée® (conférences traduites et hybrides) - Des sessions de conférences ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carboneJeudi 6 octobre : Industrie de la constructionConférences organisées par OPQIBIGroupe Métallerie Syndicat SFECEDes remises de prixLe Prix National de la Construction BoisLe Trophées des bâtiments résilientsLancement des Green Solutions Awards par CONSTRUCTION 21Trophées de l’installateurTrophées de l’ingénierie performanteUne offre de restauration vertueuseLes exposants et les visiteurs ont à disposition plus de 40 espaces de restauration, à l’intérieur comme à l’extérieur des pavillons. Parmi ceux-ci, une offre de food trucks mais aussi des restaurants tels que Le Perchoir, Mama Paris West ou Pedzouille la Grange. L’ensemble de ces espaces travaillent par ailleurs, avec les équipes du Mondial du Bâtiment, sur des repas préparés sur site, avec des produits locaux. Il est aussi prévu de réduire au maximum l’utilisation des plastiques et PET et de valoriser les déchets issus de la restauration.Le Mondial du Bâtiment à l’internationalLe Mondial du Bâtiment est un événement international qui mobilise de nombreux exposants et visiteurs étrangers. Afin de toucher ces publics en amont des salons, une tournée internationale, Low Carbon Construction Tour sera lancée à partir du mois d’avril. Elle est principalement centrée sur un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment, et plus largement pour le monde de la construction, et qui sera incarnée sur le Mondial du Bâtiment dans un espace « Low Carbon Construction » (Pavillon 1).Cette tournée se déroulera sur 5 mois et permettra aux équipes d’aller à la rencontre des organisations professionnelles, des grands donneurs d'ordres, des prescripteurs et des ministères en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc, en Allemagne, en Belgique, en Turquie et en Tunisie.Par ailleurs, un programme inédit d’invitation du Top100 des architectes et influenceurs du bas carbone en Europe et en Afrique complète ce dispositif.
Il y a 3 ans et 113 jours

Cour des comptes : l'équilibre financier des transports en commun franciliens en question

INFRASTRUCTURE. Dans son rapport public annuel 2022, la Cour des comptes a consacré un chapitre aux transports collectifs en Ile-de-France. Impacts de la crise sanitaire, rôle de l'Etat, maintien d'un haut niveau d'investissements y sont abordés, ainsi que des pistes pour assurer la soutenabilité financière fragilisée du système de transports.
Il y a 3 ans et 113 jours

Hausse du taux du livret A : la durée des prêts rallongée pour les bailleurs sociaux

Le taux du Livret est passé de 0,5% à 1% au premier février. La dernière hausse de rémunération du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'elle était passée de 2 à 2,25%. Son taux n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique.Les taux des prêts de la CDC étant notamment indexés sur celui du Livret A, la hausse de ce dernier augmente de fait le taux auquel la Caisse des dépôts prête aux bailleurs sociaux.La récente hausse du taux "peut susciter des inquiétudes chez les organismes de logement social et nous en avons conscience", a admis Eric Lombard, auditionné devant la commission des finances de l'Assemblée nationale."Cette contrainte financière n'est pas une bonne nouvelle pour le secteur évidemment" mais "peut être gérée et ce n'est pas ça qui limite le rythme de construction", a-t-il affirmé."Comme à chaque évolution - même si les évolutions à la hausse, ça faisait très longtemps qu'on n'en n'avait pas eu - on adapte automatiquement les échéances de remboursement par ce que nous appelons la double révisabilité, de telle sorte que cette hausse du taux d'intérêt ne pèse pas trop sur les finances du logement social", a-t-il indiqué, précisant que près de 140 milliards de prêts étaient indexés sur le taux du livret A."L'impact sur les charges du logement social est de 700 millions, mais l'impact sur la liquidité est de l'ordre de 250 millions d'euros. Donc tout est fait pour étaler l'impact, afin que les acteurs du logement social n'en souffrent pas trop", a ajouté M. Lombard."Nous faisons en sorte que les bailleurs puissent continuer non seulement à fonctionner mais aussi à construire. Cela veut dire qu'un nouveau logement social qu'on construit sera financé sur la base du nouveau taux du livret A, mais cela peut se gérer en rallongeant la durée des prêts, avec des nouveaux mécanismes", a réitéré le directeur général.
Il y a 3 ans et 113 jours

Nouveau Lève plaque à treuil Edmaplac Cable

Conçu pour un usage professionnel sur des chantiers jusqu’à 3,50 m de hauteur, le nouvel EDMAPLAC CABLE est très performant et supporte des charges allant jusqu’à 60 kg. Il lève la plaque en toute sécurité, en position horizontale et inclinée (sous pente), à l’aide d’un double câble pour la levée et la descente. Il est muni d’une poignée de basculement, qui facilite le chargement de la plaque sur sa tête, et de poulies à roulements à billes qui réduisent l’effort à fournir pour hisser la plaque. Sa tête rotative libre à 360° le rend ensuite particulièrement pratique pour ajuster le placement de cette dernière. Enfin, il présente un format réduit, léger et peu encombrant et il est livré quasi intégralement monté (hormis la tête), permettant ainsi de l’assembler en seulement 5 minutes. Son célèbre homologue l’EDMAPLAC 450, qui a bénéficié récemment de multiples améliorations (volant en magnésium, maniement silencieux…), est pourvu de son côté, d’un système à crémaillère pouvant être assisté par une visseuse. Il offre ainsi une précision et un confort de levée sans pareils. Sa hauteur (4.50 m avec rallonge) et sa charge (80 kg) maximales, associées à sa capacité de lever la plaque dans toutes les positions (y compris verticale), le rendent particulièrement performant pour un usage professionnel intensif. Il dispose également d’un système de frein à 2 manettes et d’une plateforme en bois.Ces deux lève plaques EDMA sont munis de pieds latéraux repliables et de 3 roues (dont 2 avec freins) permettant un passage aisé des portes. Ils sont conformes à toutes les exigences en matière de sécurité et de santé de la directive Europe «MACHINES» - 2006/42/CE, et sont approuvés par rapports de conformité du bureau Véritas et certifications CE.EDMAPLAC CABLE, lève plaque à treuil - Référence : 268655Prix de vente maximum conseillé : 540 € HT EDMAPLAC 450, lève plaque à crémaillère - Référence : 267355Prix de vente maximum conseillé : 780 € HTCes produits sont disponibles dans tous les points de vente spécialistes de l’outillage pour les plaquistes.
Il y a 3 ans et 113 jours

L'habitat choisi ou comment penser autrement la politique du logement

BONNES FEUILLES. Philippe Pelletier et Patrick Garnier publient aux éditions PC, "L'Habitat choisi, et si nous changions nos habitudes ?", un manifeste à destination des acteurs de l'habitat, qui interroge la politique du logement sur le long terme, propose des solutions aux crises qui l'agite et, en rappelle surtout l'essence première : sa vocation sociale.
Il y a 3 ans et 113 jours

Les produits Rockwool vendus en 2021 permettront d'économiser la consommation d'énergie de plus d'un million de foyers

Avec la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs RE2020 qui se met progressivement en place et le plan FranceRénov’ lancé par les pouvoirs publics qui souhaitent accélérer la rénovation énergétique, le verdissement de l’économie doit franchir un nouveau cap. Une ambition à laquelle le groupe ROCKWOOL contribue pleinement comme le montre le Rapport sur le Développement Durable 2021 qui décrit en détail la contribution des produits de l’entreprise à la concrétisation des objectifs environnementaux.Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL commente : « Les bâtiments sont responsables de 28 % des émissions mondiales de CO2 et ne serait-ce que dans l’Union Européenne, environ 75 % d’entre eux sont inefficaces sur le plan énergétique. Nos produits jouent donc un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L’isolation vendue en 2021 continuera ainsi à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, et ce pendant toute la durée de vie de l'isolation ».Entreprendre des rénovations profondes pour de meilleures économies d’énergiePour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu plus que n’importe quelle autre solution d’isolation.A propos de rénovations profondes chez ROCKWOOL, Jens Birgersson explique : « En 2021, nous avons bien progressé vers notre objectif d'efficacité énergétique dans nos propres locaux. Nous avons achevé la rénovation de cinq bâtiments supplémentaires, dont notre siège à Gladbeck, en Allemagne, où nous avons réussi à réduire la consommation d'énergie de 83 %. Ce que nous souhaitons prouver, c'est qu'il est possible de rénover des bâtiments existants jusqu'à atteindre les normes d'efficacité énergétique des bâtiments neufs ».Toujours en 2021, ROCKWOOL a pris des mesures importantes pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034. Des objectifs tous vérifiés et validés dans le cadre du projet Science Based Targets initiative (SBTi).Jens Birgersson déclare : « En 2021, nous avons converti trois lignes de production qui utilisent désormais la technologie de fusion et des sources d’énergie à faible intensité de carbone. Nous avons également annoncé les plans pour construire et convertir des lignes supplémentaires à faible émission de carbone. Les effets de réduction des émissions de ces postes et d’autres investissements prévus au cours des prochaines années nous aideront à atteindre nos ambitions de décarbonation ».Le Groupe ROCKWOOL en avance sur ses objectifsEn 2021, ROCKWOOL a atteint quatre de ses objectifs intermédiaires de développement durable avant l'échéance de 2022.L'un de ces objectifs concerne l'offre de valorisation des déchets de ROCKWOOL, Rockcycle. Ce service facilite la reprise des produits en laine de roche ROCKWOOL des chantiers de construction ou de démolition et garantit que le matériau est réutilisé ou recyclé. Ainsi, Rockcycle permet de relever le défi de réduction des déchets de construction qui représentent plus d'un tiers de tous les déchets solides dans le monde. Rockcycle opère désormais dans 17 pays, par rapport à l'objectif intermédiaire de 15 pays, avec un objectif à 2030 d'opérer dans 30 pays.En 2021, la part de ROCKWOOL dans les ventes nettes associées aux activités éligibles à la taxonomie a atteint 85%, soulignant ainsi la contribution positive de l'entreprise au développement durable en EuropeLa laine de roche utilisée dans la serriculture (culture sous serre des végétaux) en 2021 a permis aux producteurs d'utiliser 53% d'eau en moins et de produire 76% de rendement en plus par rapport aux solutions traditionnelles en solToujours en 2021, ROCKWOOL a été l'une des premières entreprises à évaluer ses produits selon la norme pilote Cradle to Cradle certifiée version 4.0. Les solutions acoustiques en laine de roche utilisée ont ainsi notamment permis d’améliorer les conditions d'apprentissage pour 1,7 million d'étudiants en 2021.Sur l’ensemble des sites ROCKWOOL dans le monde, de nombreux autres investissements sont d’ores et déjà prévus pour poursuivre la décarbonation des opérations du groupe et contribuer ainsi aux Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) à l’horizon 2050.Consultez le Rapport Développement Durable 2021 de ROCKWOOL à cette adresse.
Il y a 3 ans et 113 jours

Ralentissement du marché des CEE : le ministère "prend très au sérieux les alertes"

RÉACTION. Sollicité de toutes parts pour retoucher rapidement le niveau d'obligation pour la cinquième période des certificats d'économie d'énergie (CEE), le ministère de la Transition écologique a évoqué le sujet lors d'une conférence de presse, ce jeudi 17 février 2022.
Il y a 3 ans et 113 jours

Val-de-Marne : une nouvelle crèche départementale à Sucy-en-Brie courant 2025

Une enveloppe de 4,5 millions d’euros est allouée au projet de la future crèche de Sucy-en-Brie.
Il y a 3 ans et 113 jours

Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées

Le concours d’idées organisé par le SNBPE et le Cimbéton a cette année pour thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées”. [©SNBPE] Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées. Organisée chaque année, la compétition est réservée aux élèves en écoles d’ingénieurs et en IUT génie civil. Pour cette édition, les étudiants sont invités à réfléchir sur le thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées : la réduction des distances dans un monde post-TGV”. Par équipes de 2 à 6 élèves, les candidats peuvent déposer, dès maintenant, leur dossier et jusqu’au 5 septembre 2022. Composé de professionnels adhérents au SNBPE et au Cimbéton, le jury désignera deux lauréats. Un groupe sera choisi parmi les dossiers des écoles d’ingénieurs et un autre parmi ceux des IUT. Innover pour le futur A travers ce thème, les groupes devront concevoir un projet autour de deux réflexions au choix. A savoir, dresser un panorama d’innovations exploitant la logique de futur des infrastructures de transport. Cela, afin de concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton. Ou imaginer des méthodes de construction et des solutions innovantes, vertueuses et réalistes en béton, pouvant être développées au cours des prochaines décennies pour créer les transports post-TGV. Dans les deux cas, les dossiers devront mettre en lumière les dimensions environnementales et sociétales des apports du béton dans une logique d’économie circulaire et d’innovation. Par ailleurs, les étudiants pourront s’inspirer de certains projets déjà en cours. De quoi laisser parler l’imagination de la future génération d’ingénieurs. En effet, la question du transport et des infrastructures sont des enjeux majeurs de ces prochaines décennies. Aujourd’hui ,plusieurs sociétés travaillent sur des programmes novateurs. Tel, l’Hyperloop imaginé par Elon Musk en 2013 ou le SpaceTrain, inspiré par le projet d’aérotrain sur monorail de l’ingénieur Jean Bertin (1970). Le premier est un train “subsonique”, propulsé à une vitesse avoisinant les 1 220 km/h. Il pourrait relier Paris à Marseille en 40 mn. Il fonctionnera, d’une part, à l’énergie solaire et, d’autre part, avec des systèmes de sustentation électromagnétique. De son côté, le SpaceTrain, développé par une start-up française, circulera en lévitant sur des coussins d’air, grâce à des moteurs électriques. Il pourra se déplacer jusqu’à 700 km/h et permettrait d’aller de Paris à Orléans en 13 mn. Fonctionnant avec des turbines à hydrogène, il n’émettra pas de CO2.
Il y a 3 ans et 113 jours

Bouygues Construction reçoit la certification « Top Employer France » et « Top Employer Europe » 2022

Cette certification « Top Employer » vient récompenser les initiatives que Bouygues Construction déploie depuis de nombreuses années au sein de son organisation pour fournir le meilleur environnement de travail possible à ses collaborateurs à travers des pratiques RH innovantes. Le groupe est le seul acteur de la construction présent dans cette enquête.Le programme Top Employers Institute a ainsi évalué la politique RH de Bouygues Construction grâce à l’enquête « HR Best Practices Survey », qui couvre 6 grands domaines RH, répartie en 20 thématiques tels que la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, le Talent Acquisition, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Amélie Quidor, directrice des Ressources humaines de Bouygues Construction : « Nous sommes heureux d’être une nouvelle fois Top Employer Europe. Cette reconnaissance vient souligner notre volonté constante de toujours mieux accompagner nos collaborateurs et collaboratrices et de cultiver l’esprit d’équipe, même dans un contexte 2021 perturbé par la crise sanitaire. Au-delà de la certification, ce qui nous tient à cœur, ce sont les retours positifs de nos salarié(e)s, leurs propositions pour aller encore plus loin, dans un esprit d’échange, d’ouverture et de co-construction. Notre marque employeur doit se vivre et s’incarner au quotidien. Je suis très fière des équipes pour leur engagement au quotidien ! »En 2021, deux nouveautés ont été mises en avant par Bouygues Construction :Son nouvel entretien annuel d’échange qui favorise une préparation de qualité et des échanges plus riches.Son programme Chance to Meet qui permet de créer des rencontres entre le top management et les talents identifiés au sein de l’entreprise. Les plus jeunes peuvent ainsi découvrir des parcours inspirants et bénéficier de conseils, et les top managers peuvent ainsi recueillir des idées auprès des leaders de demain.Pour 2022, deux thématiques prioritaires seront complétées et enrichies suite au retour de l’enquête Top Employer :L’attractivité et la richesse de nos parcours professionnels, au travers d’une nouvelle offre de formation et d’une meilleure valorisation des mobilités professionnelles comme des passerelles inter-métiers.Le second sujet renforce notre ambition Diversité, avec la volonté de promouvoir encore plus fortement la diversité des parcours et des cultures au sein du Groupe, notamment au travers de nos programmes de mixité et de l’internationalisation de notre management comme de nos talents.
Il y a 3 ans et 113 jours

Liebherr enrichit sa gamme de chargeuses Compact

La nouvelle chargeuse Compact L 504 de Liebherr. [©Liebherr] Depuis son lancement en 2013, la gamme de chargeuses Compact, signée Liebherr, sert dans de nombreux secteurs d’activité. Aujourd’hui, l’industriel renforce son offre avec un nouveau modèle complémentaire : la Compact L 504. Parmi les principales évolutions, figure le nouvel aménagement de la cabine. Offrant de grandes surfaces vitrées, qui garantissent une meilleure visibilité pour le conducteur. De plus, le côté arrière dispose d’une vitre arrondie. De quoi améliorer davantage la clarté de la zone de recul pour l’usager. Liebherr a aussi optimisé le guidage parallèle du bras de levage pour un fonctionnement précis avec les outils. Liebherr renouvelle sa gamme Compact De plus, la société allemande a dévoilé les nouvelles innovations des anciens modèles de la gamme Compact. A la demande des clients, les chargeuses L 506 et L 508 sont désormais disponibles dans une version “Speeder”. Elles sont ainsi capables d’atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h. Liebherr propose aussi, sur demande, le bras de levage “High Lift” réservé uniquement pour ces deux modèles. Ce dernier est plus long et offre une meilleure portée, permettant d’utiliser les chargeuses pour le chargement de plus grands véhicules de transport. Enfin, l’industriel propose, pour ses 3 chargeuses, son système d’attache Likufix. Le procédé permet au conducteur de permuter, par simple pression d’un bouton, entre outils de travail mécaniques et hydrauliques. Et ce, sans quitter sa cabine. Cela réduit le risque d’accident et offre un gain de temps.
Il y a 3 ans et 113 jours

Deux pompes Schwing Stetter S 65 SXF pour ISP

ISP attend la livraison de deux pompes à béton automotrices Schwing Stetter S 65 SXF pour la rentrée 2022. [©Schwing Stetter] Ce n’est pas une, mais deux pompes automotrices Schwing Stetter S 65 SXF qu’attend Inter Service Pompe (ISP). Des équipements installés sur des porteurs Mercedes Benz pourvus de 6 essieux pour un PTAC de 64 t ! « Ce seront les deux plus imposantes pompes à béton disponibles sur le marché français », indique Antonio Agostinho, président d’ISP. Les clefs de la première machine devraient lui être remises sur la Bauma, fin octobre prochain. Et la livraison de la seconde suivra rapidement… Les pompes les plus pointues La S 65 SXF se caractérise par sa flèche à 5 bras d’un développé de 64,25 m à la verticale, d’une portée horizontale de 59,90 m depuis la tourelle et d’une longueur en négatif de 47,85 m. De quoi répondre aux besoins des chantiers les plus spectaculaires. « ISP se doit d’offrir à ses clients les machines les plus en pointe, en termes de performances et de capacités de travail », reprend Antonio Agostinho. Telle a toujours été la politique de la maison. A l’image des S 61 SX, dont sept exemplaires sont à présent disponibles pour répondre aux sollicitations des chantiers du Grand Paris, en particulier.  
Il y a 3 ans et 113 jours

Un collectif de six étages tout en bois en Bretagne

A Rennes, le chantier du bâtiment l'Île Ô Bois a démarré début 2022. Haut de 25 mètres et comportant 111 logements, réalisé en bois, il utilisera 80 à 90Kg/m2 de matériaux biosourcés.
Il y a 3 ans et 113 jours

La construction de la Tour Triangle à Paris a commencé

La construction de la Tour Triangle, projet chiffré à 660 millions d'euros, a débuté à Paris, a annoncé URW, promoteur du projet le 10 février.
Il y a 3 ans et 113 jours

Onze toupies électriques Volvo Trucks livrées au Danemark

Le Danois Unicon a passé commande de 11 toupies 100 % électriques Volvo Trucks. [©Volvo Trucks] Le 100 % électrique Volvo Trucks fait son entrée dans le monde du béton… au Danemark. C’est le producteur et fournisseur de BPE Unicon qui vient de franchir de pas. Ceci, en passant la plus grosse commande privée pour des camions électriques circulant sur les routes danoises. « Avec cette commande et notre accord de collaboration ambitieux, nous traduisons en actions concrètes nos objectifs de réduction de nos émissions de CO2 concernant la livraison de béton, explique Christian Elleby, directeur de la chaîne d’approvisionnement et des acquisitions chez Unicon. Cette démarche souligne notre rôle de précurseur dans le secteur de la construction, tant au Danemark que dans le monde. » Faisant partie d’Aalborg Portland Group (filiale de l’Italien Cementir Holding), Unicon attend la livraison à partir de la fin de cette année de 11 porteurs Volvo Trucks FM Electric. Ces véhicules doivent recevoir des toupies Liebherr de type HTM. La commande record l’Unicon est d’autant plus remarquable que les poids lourds de l’industrie du béton comptent parmi les plus difficiles à électrifier ! Vers la distribution de BPE sans carbone « Il s’agit d’une collaboration importante et tournée vers l’avenir, commente Peter Ericson, directeur général de Volvo Trucks au Danemark. Elle nous fait faire un grand pas vers le développement de solutions de distribution sans carburant fossile dans le secteur du béton. Secteur où l’électrification des véhicules de fort tonnage est un défi énorme, à cause du poids élevé du béton à transporter et des exigences de malaxage en continu. » Pour sa part, Unicon estime que les camions-malaxeurs électriques constituent la technologie la plus évidente pour réaliser des objectifs ambitieux de développement durable. Qu’il s’agisse de soutenir la distribution sans émission de béton prêt à l’emploi ou de créer un environnement de travail plus sûr sur les chantiers. Et Christian Elleby, de conclure : « Avec ces nouvelles toupies électriques, nous sommes prêts à faire face aux exigences de la ville de Copenhague et d’un certain nombre d’entrepreneurs et de constructeurs, qui nous demandent de ne pas émettre de CO2 sur les chantiers… » D’autant plus que d’autres villes dans le monde commencent à s’engager sur la même voie, à commencer par Paris !
Il y a 3 ans et 113 jours

Frédéric Guimbal, nouveau vice-président exécutif de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé vice-président exécutif de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé vice-président exécutif de Chryso (groupe Saint-Gobain) [lien article], en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et le développement de nouvelles solutions pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable. Nos technologies additives offrent de hautes performances et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions », a déclaré Frédéric Guimbal. Celui-ci apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.
Il y a 3 ans et 113 jours

Alphi dévoile son coffrage pour dalles HorizontAL

L’HorizontAL, le futur coffrage pour dalles signé Alphi. [©ACPresse] Pour l’industriel du coffrage Alphi, la Suisse constitue l’un de ses levers de croissance. D’autant plus que la frontière est très proche, située à moins de 70 km de son siège social, ce qui facilite les échanges. D’ailleurs, Alphi réalise déjà 15 % de son chiffre d’affaires dans ce pays. C’est donc pour aller plus loin qu’il développe depuis quelques mois déjà un nouvel outil coffrant, qui devrait arriver sur le marché dans les mois qui viennent. Son nom est déjà connu : l’HorizontAL. Lire aussi : Alphi : La maison du “prendre soin” Il s’agit d’un coffrage pour dalles inédit, dont la première particularité est d’être pré-équipé d’une peau coffrante. Alphi avait profité du salon Construction Days, organisé en septembre dernier, à Lyon, pour le dévoiler en avant-première. La seconde particularité de l’HorizontAL est d’intégrer une tête de décintrement. « Le produit est en phase de test, en particulier sur le chantier de l’opération To-Lyon, sous la conduite du groupe Vinci », détaille Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Destiné à remplacer le MaxiDalle L’élément centrale de l’HorizontAL est un panneau coffrant prêt à l’emploi de 150 cm x 100 cm, dont le poids est proche de 24 kg. Celui-ci est en mesure de reprendre une dalle de béton de 30 cm d’épaisseur. Et si l’entreprise veut aller au-delà et jusqu’à 50 cm, elle aura à sa disposition un panneau plus petit, de 100 cm x 75 cm. Destiné à une utilisation en bâtiment, l’HorizontAL pourra travailler jusqu’à une hauteur de 3,80 m. Et Alexandre Souvignet, de conclure : « Ce nouveau coffrage sera officiellement lancé à l’occasion du salon Batimat, tout début octobre prochain. A ce moment-là, nous aurons aussi un beau retour d’expérience… A terme, l’HorizontAl est destiné à remplacer le MaxiDalle. »
Il y a 3 ans et 113 jours

Premier liant zéro carbone signé Vicat

Le nouveau liant carbo-négatif de Vicat devrait être disponible dans le courant de l’année pour les premiers chantiers. [©Vicat] L’offre bas carbone Deca de Vicat s’enrichit aujourd’hui du premier liant carbo-négatif destiné à la formulation de bétons très bas carbone. Cette innovation renforce les engagements du groupe pour atteindre la neutralité carbone sur la chaîne de valeur d’ici 2050. Tout en répondant, dès à présent, aux enjeux de la RE 2020, tout juste entrée en application. Dans ce cadre, Vicat a développé un liant permettant de conserver l’ensemble des propriétés d’un ciment traditionnel et de ses usages. Ceci, tout en bénéficiant d’un bilan carbone correspondant à un niveau d’émissions nettes inférieur à 0 kgeqCO2/t ! Composé d’une matière biosourcée, ce liant “puits de carbone” s’inscrit pleinement dans la stratégie du groupe Vicat pour répondre aux réglementations, en termes d’abaissement de l’empreinte carbone de la construction. Un liant carbo-négatif en deux versions Disposant de modules d’informations environnementales vérifiés, ce nouveau liant atteint deux niveaux d’émissions nettes de CO2, selon sa composition. Ainsi, le liant “0133H” présente une valeur de – 15 kg CO2/t et affiche des performances techniques se rapprochant d’un ciment 42,5 R. Quant au liant “2402”, sa valeur est de – 310 kg CO2/t, pour des performances techniques comparables à un ciment 32,5 R. Vicat annonce que plusieurs démonstrateurs seront présentés au cours du printemps 2022, lors de la mise à disposition du produit. Les premiers chantiers pourront débuter aussi en cours d’année, après l’obtention de l’appréciation technique d’expérimentation (Atex). « Vicat confirme sa volonté d’être un acteur engagé, en innovant pour la construction du monde d’aujourd’hui et de demain. Le développement de ce liant est une réponse aux besoins de la RE 2020 et accompagne les filières du secteur vers la neutralité carbone », conclut Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat.
Il y a 3 ans et 113 jours

Milliken signe le projet de rénovation des bureaux du groupe Adecco

Le nouveau site devait être situé dans le prestigieux quartier de la Défense.Approche designLe cahier des charges exigeait la création d’un environnement de bureau unifié, qui permette aux différentes marques d'Adecco installées dans l'espace de refléter leurs identités individuelles. Le client souhaitait également que l'aménagement de l'espace de travail comprenne une série de zones de réunion, de collaboration et de travail flexible. Pour répondre à cette demande, plusieurs espaces de style différent ont été conçus, notamment des espaces contemporains, vintage, biophiles et scandinaves. Grâce à une sélection minutieuse du mobilier et des finitions, le projet fini offre un nouvel environnement de travail exceptionnel pour les employés d'Adecco.Flexibilité modulairePour une zone de collaboration d'inspiration vintage, la collection de dalles de moquette primée Artistic Liberties est apparue comme le choix idéal pour apporter une touche sophistiquée. Les volutes décoratives de Outspoken Tradition dans les tons mats de Masquerade sont combinés avec le design de Inset et l'uniformité douce de Without Reserve dans les teintes dorées de Charmed. Ces couleurs riches s'accordent parfaitement avec les revêtements muraux art-déco et le mobilier élégant. En résulte un espace de réunion et de relaxation élégant et informel.La flexibilité de la moquette modulaire Milliken a permis à Tétris de faire preuve d’audace dans cet espace, en séparant la zone d’assise du reste de la pièce avec des couleurs et des motifs qui évoquent parfaitement l'aspect vintage que l'équipe de conception souhaitait obtenir. Avec son dossier Comfort Lite, la moquette a également apporté une touche de confort et de luxe supplémentaire sous les pieds des utilisateurs de cet espace.Design biophilique Pour la zone de réception de l’une des marques d’Adecco, la moquette Field Study de la collection modulaire Tracing Landscapes de Milliken a été choisie pour créer une ambiance chaleureuse et accueillante. Inspiré par les couleurs et les textures du monde naturel, ce design s'accorde parfaitement avec l'esthétique biophile des finitions en bois naturel de la réception. Field Study a été installé dans les tons pierre de Etched Valley tout autour du bureau de réception. Les références biophiliques se poursuivent dans les salles de réunion, où l'esthétique douce et sculpturale du revêtement de sol Field Study complète les motifs graphiques des papiers peints à feuilles, les plantes vertes naturelles et les tissus d'ameublement d’un vert subtil. La teinte neutre et l'esthétique douce et sculpturale de la surface de la moquette, associées au support Comfort Lite des dalles, confèrent à ces espaces de réunion une atmosphère de confort et de calme. Fabriquée à partir de fils de nylon teintés dans la masse, la collection Tracing Landscapes offre une couleur uniforme et saturée, ainsi qu'une haute résistance aux taches. Pour les couleurs plus claires, avec une valeur de réflectance de la lumière supérieure à 20, comme Etched Valley, Milliken fournit une protection supplémentaire StainSmart®. Des designs neutres en carbone Les collections Artistic Liberties et Tracing Landscapes sont toutes deux fabriquées en nylon régénéré 100 % Econyl®. Avec leur support Comfort Lite fabriqué à partir de 90 % de matériaux recyclés, ces collections sont certifiées Carbon Neutral (2021), tout comme l’ensemble des gammes Milliken. Pour le projet d'Adecco, elles offrent d'excellentes références en matière de durabilité et de bien-être, avec la certification BRE, la vérification EPD, ainsi que la certification GuT et CRI Green Label Plus pour la qualité de l'air intérieur.
Il y a 3 ans et 114 jours

Plan jeunes : un succès "à relativiser" selon la Cour des comptes

Les sages de la rue Cambon rappellent que le plan, qui réunit "de multiples dispositifs" (accompagnement, aides à l'embauche, contrats aidés...) et dont le montant total "pourrait avoisiner 10 milliards d'euros", a été lancé "face à la perspective de l'arrivée sur le marché du travail" de 750.000 jeunes sortant du système scolaire et "dans un contexte économique dégradé par la crise sanitaire".Face aux conséquences potentielles de la crise sur l'emploi des jeunes, "une intervention des pouvoirs publics était légitime, mais celle-ci a été parfois mal proportionnée", jugent les sages, qui ajoutent que "malgré une forte mobilisation pour la mise en œuvre du plan, son succès est à relativiser".La Cour pointe notamment une "insuffisante prise en compte des besoins et des capacités des territoires". A titre d'exemple pour la garantie jeunes, "les valeurs cibles fixées ont été presque systématiquement doublées alors que la demande d'emploi locale des jeunes était très différente d'une région à l'autre".Les sages relèvent aussi "un effet apparemment limité des aides à l'embauche sur le nombre de jeunes en emploi".L'aide à l'embauche des jeunes (AEJ), pouvant aller jusqu'à 4.000 euros et qui a pris fin à la fin mai 2021, "aurait favorisé un déplacement de l'emploi des jeunes vers des CDD longs et des CDI, sans conduire à une hausse globale de leur taux d'emploi", note la Cour.Quant à l'aide à l'apprentissage (5.000 ou 8.000 euros selon l'âge des bénéficiaires), "mesure dont le coût est le plus élevé", elle "a certainement permis d'augmenter significativement le nombre d'apprentis, mais surtout au bénéfice de diplômés dont l'insertion sur le marché du travail n'est le plus souvent pas problématique. L'effet net sur l'emploi en volume est donc vraisemblablement faible".In fine, la Cour note que "la situation des jeunes sur le marché du travail apparaissait relativement préservée à l'automne 2021" (le taux de chômage des 15-24 ans "ne s'est pas aggravé en sortie de crise", à 20% au 3e trimestre 2021, contre 21,2% fin 2019, et leur taux d'activité atteignait 41,1% soit 3,2 points de plus que fin 2019).Cela "pourrait laisser augurer d'une réussite" des mesures du plan jeunes "grâce à une meilleure coordination des acteurs et une indéniable mobilisation de l'État et de ses partenaires", dit la Cour. Mais elle ajoute aussitôt que ce diagnostic mérite d'être "nuancé", relevant entre autres que "l'efficacité de certaines mesures sur l'emploi, notamment les plus coûteuses, n'est pas avérée".Dans sa réponse à la Cour, le Premier ministre Jean Castex souligne "le contexte d'urgence et d'incertitudes majeures sur le plan socioéconomique dans lequel le plan a été conçu". Il argue que "la situation de l'emploi des jeunes a été préservée et ce non pas dans le cadre d'un retrait du marché du travail de ces derniers, mais dans celui d'une augmentation de leur taux d'activité, particulièrement remarquable dans le contexte de crise", ce qui "semble de nature à caractériser l'impact très positif du plan".
Il y a 3 ans et 114 jours

Erosion: «Les communes ont besoin d’être soutenues financièrement pour réadapter les territoires», Sophie Panonacle, députée

L’élue LREM de Gironde (8e circonscription) et présidente du bureau du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) vient de déposer une proposition de loi, avec une cinquantaine de députés de la majorité présidentielle, afin de créer un fonds « érosion côtière » en vue d’accompagner les communes littorales dans leur adaptation aux changements climatiques.
Il y a 3 ans et 114 jours

La Fédération Cinov, actrice des transitions, interpelle les candidats à l’élection présidentielle

Alors que le prochain quinquennat sera décisif pour réussir les transitions numériques, écologiques et sociétales à l’œuvre, la Fédération Cinov entend interpeller le futur exécutif sur sa vision de la conduite du changement, l’inciter à rétablir la confiance et le dialogue, et l’encourager à favoriser la formation tout au long de la vie.Faire appel aux métiers de la prestation de services intellectuels pour accompagner les changementsS’appuyant sur une analyse des conséquences induites par l’épidémie de Covid-19 (digitalisation des activités professionnelles, mouvement de réindustrialisation du pays, révision du modèle de santé), la Fédération Cinov pose le constat d’une société complexe, traversée et transformée par des événements « imprévisibles », « inédits et radicaux ». Deux grands défis s’installent néanmoins durablement : la transformation numérique et la transition écologique. Pour la Fédération Cinov, ces dernières représentent « les deux éléments incontournables des transformations de notre époque ».Face à ce constat, les petites et moyennes entreprises du Conseil, de l’Ingénierie et du Numérique déclarent, par ce Manifeste, se retrouver « sur le devant de la scène pour accompagner les changements ». La Fédération Cinov rappelle en effet que la mission de ces entreprises est d’accompagner « les collectivités, les entreprises et les territoires dans la réalisation de leurs projets de transformation ».Repenser les enjeux de gouvernance pour donner plus de pouvoir aux acteurs de terrainPour la Fédération Cinov, les transformations décrites doivent être l’occasion de repenser le modèle de gouvernance français. En effet, elles annoncent « une société renouvelée » dans laquelle la parole des « acteurs de terrain, qui perçoivent les premiers signes du changement » est écoutée et valorisée. La Fédération Cinov invite à s’enrichir de la connaissance des petites entreprises pour « apprendre en permanence des situations et [...] apporter des réponses stratégiques et innovantes ». A travers son Manifeste, la fédération demande ainsi à ce que le futur exécutif « valorise la multiplicité des points de vue et les différents types d’expériences ».Cependant, « alors que les TPE-PME représentent plus de 95 % des entreprises et emploient environ 50 % des salariés », la Fédération Cinov regrette que les décomptes de représentativité favorisent excessivement les très grosses entreprises, « qui ne représentent que 5 % de celles-ci et n’emploient pas plus de la moitié des salariés. » Elle appelle les candidats à rapprocher la représentation de « la situation réelle des entreprises et des salariés », en s’appuyant pour cela sur les nouvelles potentialités offertes par le numérique, « qui permet de nouvelles formes de mobilisation et d’expression collectives. »Généraliser la formation professionnelle pour mieux s’adapter aux changementsConsidérant la formation tout au long de la vie comme « l’outil le plus efficace pour répondre aux transitions », la Fédération Cinov demande à ce que les politiques publiques de formation soient plus ambitieuses et mieux valorisées. Même si la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » en 2018 a permis des avancées pour la formation des demandeurs d’emploi, la fédération regrette que « cette évolution se soit faite au détriment des actifs occupés ». Pour une meilleure considération des enjeux liés à la formation, le Manifeste présidentiel préconise à nouveau d’écouter davantage les TPE-PME, notamment dans la formulation de leurs besoins.Face à la prise de conscience des exigences environnementales, et de la transformation des outils et méthodes de travail, le Manifeste de la Fédération Cinov rappelle que « la formation continue est indispensable, pour le développement des compétences de l’entreprise et l’adaptation de chacun à un monde en transition permanente ». Pour cela, le document invite le futur gouvernement à développer une formation concrète qui réponde aux besoins des TPE-PME, à rééquilibrer la formation initiale et continue et à repenser nos usages dans ce domaine.Une démarche de long terme avec la mise en place de sa plateforme « Parlons 2022 »La Fédération Cinov poursuit son travail au-delà de l’échéance présidentielle. Elle compte produire des propositions sur le long terme en associant l’ensemble des ressortissants de la branche à ce travail de réflexion. Elle a souhaité favoriser l’intelligence collective par la mise en place d’une plateforme collaborative : « Parlons 2022 ». Sur ce site, l’ensemble des propositions « Métiers » des différents syndicats peuvent ainsi être présentées, mais également commentées, amendées et discutées par tout professionnel désireux de faire entendre sa voix.
Il y a 3 ans et 114 jours

En pleine crise sanitaire, la logistique connaît une croissance fulgurante

ÉCONOMIE. La société de fonds d'investissement spécialisée dans la gestion d'entrepôts et de bâtiments logistiques Prologis a connu une année record en 2021. Dans l'ensemble, la filière enregistre des activités en hausse, en France comme à l'étranger.
Il y a 3 ans et 114 jours

La Ville de Paris réclamerait une taxe pour le chantier de Notre-Dame de Paris

CONTROVERSE. Un rapport épingle la maire de la capitale, Anne Hidalgo, sur sa volonté de taxer les travaux de restauration de la célèbre cathédrale.
Il y a 3 ans et 114 jours

L'artisanat demande aux candidats de l'équité, de la stabilité et de la simplification

PRÉSIDENTIELLE 2022. Le prochain quinquennat doit répondre à trois priorités pour le secteur du bâtiment : l'équité entre les différentes tailles d'entreprises, la stabilité des mesures fiscales et sociales, et la simplification administrative, affirme la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment. Marchés publics, inflation, transition numérique, RE2020, Ma prime rénov', RGE, REP, apprentissage, micro-entrepreneurs... En vue de l'échéance électorale d'avril, l'organisation formule ses propositions à destination des candidats.
Il y a 3 ans et 114 jours

Résultat net en hausse de plus de 30% pour Vicat

RÉSULTATS. Le cimentier Vicat affiche de belles performances en 2021 portées par une demande soutenue. Le résultat net a même bondi de 33,3% en 2021 par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 114 jours

Hausse du taux du livret A : la Caisse des dépôts allonge la durée des prêts pour les HLM

FINANCEMENT DU LOGEMENT SOCIAL. Les échéances de remboursement des prêts pour les bailleurs sociaux seront rallongées pour s'adapter au récent doublement du taux du Livret A, dont la principale mission est de financer le logement social, a indiqué, le 16 février, Eric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts (CDC).
Il y a 3 ans et 114 jours

Les chiffres mirobolants de la quatrième période des CEE

BILAN. Les pouvoirs publics viennent de communiquer les chiffres définitifs de la quatrième période des certificats d'économie d'énergie (CEE, 2018-2021).
Il y a 3 ans et 114 jours

"Dans le futur, le bâtiment sera une banque de matériaux", Tarkett

INTERVIEW. Le spécialiste des revêtements de sols, Tarkett, vient de lancer sa feuille de route "Climat 2030" dont l'objectif est de réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble de sa chaîne de valeur. Myriam Tryjefaczka, directrice développement durable et affaires publiques et Daphné Astaix, directrice marketing et technique nous en disent plus.
Il y a 3 ans et 114 jours

La CAPEB dévoile les grandes priorités des entreprises artisanales du bâtiment pour le prochain quinquennat

Équité entre toutes les entreprises, petites ou grandesLa CAPEB demande que les règles de calcul de la représentativité patronale soient modifiées pour que les TPE occupent la place qui leur revient dans le dialogue social, par l’application de la règle suivante : une entreprise = une voix.L’équité s’entend aussi en matière de marchés publics par un juste accès des TPE à la commande publique.Stabilité et lisibilité des mesures, notamment en matière fiscale et sociale La CAPEB demande que les règles, en matière fiscale, soient fixées une fois pour toute. Il en est ainsi, notamment, de MaPrimeRenov’, des CEE, de l’ECO PTZ et du PTZ accession qui ne doivent pas constamment évoluer au gré des Lois de FinancesSimplification du quotidien des entreprises en particulier concernant les aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilitéLa CAPEB appelle à davantage de lisibilité et de simplification du quotidien des entreprises artisanales du bâtiment, tant du point de vue des dispositifs administratifs les concernant que pour les dispositifs d’aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilité (MaPrimeRénov’, ECO PTZ, PTZ Accession…), pour la qualification RGE et des dispositifs CEE.Enfin, la CAPEB réaffirme sa mobilisation sur les questions de l’emploi, de la valorisation des déchets, de la TVA à 5,5% pour l’ensemble de la rénovation, de la mise en œuvre des ZFE, de la formation, de l’attractivité des métiers du bâtiment, de la lutte contre la concurrence déloyale, de l’accessibilité et du maintien à domicile des aînés.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Parce qu’elles ont été fortement impactées par le contexte sanitaire et que le secteur du bâtiment est en perpétuelle mutation, il est primordial que les entreprises artisanales du bâtiment puissent se faire entendre sur les principaux enjeux du secteur. C’est l’objectif du livre blanc que nous publions aujourd’hui pour une économie plus durable dans laquelle les entreprises artisanales du bâtiment doivent trouver toute leur place. »
Il y a 3 ans et 114 jours

REP Bâtiment : une filière en attente

Cette avancée réglementaire dans la mise en place effective du dispositif nécessite de la part de la filière des produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment de se mettre en ordre de marche sinon d’accélérer le mouvement.Tant attendu par les professionnels du secteur, le décret d’application n°2021-1941 du 31 décembre 2021, publié au Journal Officiel le 1er janvier 2022, est venu mettre sur pied la nouvelle REP bâtiment. Prévue par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, la filière de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les déchets issus du bâtiment a pour objectif d’apporter des solutions concrètes et durables à la problématique de gestion de la production de déchets et des dépôts sauvages, émis par la filière. Chaque année, le secteur du bâtiment génère plus de 42 Mt/an de déchets, soit l’équivalent de la quantité totale de déchets produits annuellement par les ménages en France.Si la nécessité de réduire cette forme de pollution fait consensus auprès des professionnels de la filière, les moyens et les coûts de sa mise en œuvre font toutefois débat.Un dispositif centré sur la collecte et le traitement des déchets L’objectif est clair : collecter et revaloriser les déchets générés lors de la destruction et la rénovation des bâtiments. Tous les efforts sont donc concentrés sur le traitement des déchets, à défaut de pouvoir réduire efficacement leur émission.Le dispositif en tant que tel repose sur deux piliers que sont le développement des filières de réemploi et la lutte contre les dépôts sauvages.Le renforcement du maillage territorial des installations destinées à recueillir les déchets est indispensable. Or, ce dernier n’est pas directement fixé par le décret qui donne seulement compétence aux éco-organismes agréés. Ceux-ci auront donc la charge d’établir un projet de maillage. Ce projet devra respecter les standards fixés par le décret et retranscrits à l’article R. 543-290-5 du code de l’environnement. Par exemple, à l’échelle régionale, la distance moyenne entre le lieu de production des déchets et l’installation de reprise des déchets doit être, en principe, de 10 kilomètres.Ces standards ont été salués par les acteurs du bâtiment, comme la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), car ils permettraient de limiter les coûts de transport, sous réserve qu’un projet de maillage soit mis en œuvre incessamment. A défaut, les dépôts sauvages continueront de croître et les dispositifs comme l’obligation de reprise des déchets perdront de leur efficacité.Si ce décret ne permettra pas de résoudre à lui seul cette question majeure, son apport est indéniable. Il permet en effet de fixer l’étendue des nouvelles obligations de reprise des déchets. Par ailleurs, en définissant les matériaux et producteurs concernés par la REP, ce décret ajoute une pierre à l’édifice au régime de responsabilité élargie des producteurs.Des retards dommageables dans la mise en œuvre du dispositifPour autant, et bien que le texte ait été salué par l’ensemble de la filière, sa mise en œuvre s’avère plus complexe que prévu. En effet, les concertations engagées avec les parties prenantes de la filière n’ont pas abouti dans les temps impartis par la réglementation applicable. A ce jour, aucun éco-organisme n’a été agréé alors que cet agrément est indispensable à la mise en place de la REP.Alors que la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020, prévoyait une mise en œuvre du dispositif au 1er janvier 2022, le gouvernement a annoncé un report pour partie au 1er janvier 2023. La filière du bâtiment se retrouve de fait dans une situation paradoxale où la REP a force obligatoire, nécessitant de se mobiliser afin d’être en conformité avec cette réglementation, alors que les moyens de traitement et de collecte des déchets n’ont toujours pas été précisément définis et déployés concrètement. Cela se traduira pour l’exercice 2022 par un rattrapage dont les modalités devront être ultérieurement précisées d’ici à 2023.Ainsi, bien que ce décret soit une avancée majeure, l’agrément d’un éco-organisme est encore indispensable. Plus la période entre la mise en vigueur de la REP et cet agrément sera longue, plus le rattrapage dans la structuration de la filière sera complexe à organiser.Tribune de Maître Adrien Fourmon, Counsel en Droit public, énergie et environnement au sein du cabinet Jeantet (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 114 jours

Passe Vaccinal en entreprise : que dit la loi ?

Depuis le 24 janvier 2022, un passe vaccinal est désormais prévu pour l’accès aux activités pour lesquelles était demandé auparavant un passe sanitaire. Le passe vaccinal est par conséquent obligatoire pour les salariés et les personnes qui interviennent dans ces lieux, tels que les cafés, restaurants, ou les transports longue distance.Attention pour autant, le passe vaccinal n’est pas une obligation vaccinale en tant que telle car ce passe est limité dans le temps. Il ne faut donc pas confondre le passe vaccinal et l’obligation vaccinale qui elle, existe toujours pour certains professionnels de santé notamment. Un salarié est-il autorisé à s’absenter pour se faire vacciner ?La loi du 5 août 2021 prévoit toujours à son article 17 que les salariés bénéficient d’une autorisation d’absence pour se rendre aux rendez-vous liés aux vaccinations contre la Covid-19.Le Ministère du travail a précisé, dans son question-réponse que l’employeur peut demander au salarié de justifier son absence en lui présentant la confirmation de rendez-vous de vaccination en amont ou le justificatif de la réalisation de l’injection a posteriori. Ce dernier a aussi ajouté qu’aucune durée maximale pour cette autorisation d’absence n’était fixée mais que la durée de l’absence devait toutefois être raisonnable au regard du temps de déplacement nécessaire pour le salarié.Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération. Elles sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par les intéressés au titre de leur ancienneté, et ne peuvent donc pas donner lieu à récupération.Par ailleurs, une autorisation d’absence peut également être accordée au salarié qui accompagne le mineur ou le majeur protégé dont il a la charge aux rendez-vous liés aux vaccinations contre la Covid-19.Est-il possible de licencier un salarié qui refuse de présenter son passe vaccinal?La jurisprudence a déjà admis le licenciement d’un salarié qui avait été engagé en qualité d’employé des pompes funèbres et qui avait refusé de se faire vacciner contre l’hépatite B alors que la vaccination était obligatoire. Si on transpose la jurisprudence au cas du salarié qui ne présente pas son passe vaccinal, on pourrait penser qu’il est possible de licencier le salarié pour cause réelle et sérieuse. Cependant le passe vaccinal n’est pas une mesure qui a vocation à durer dans le temps et la loi a prévu une procédure spécifique de suspension du contrat de travail à mettre en place en priorité.En conséquence, si un employeur décide de licencier un salarié avant même d’avoir mis en place la suspension du contrat de travail ou s’il décide de licencier le salarié après une courte période de suspension du contrat, le salarié pourrait surement faire reconnaître le licenciement sans cause réelle et sérieuse en cas de contentieux. Une autre possibilité de licenciement pourrait être envisagée si la période de suspension du contrat de travail du salarié était amenée à durer dans le temps. En effet, la jurisprudence admet le licenciement pour absences prolongées ou répétées qui perturbent le bon fonctionnement de l’entreprise. Dans ce cas, l’employeur doit prouver à la fois la perturbation de l’entreprise et la nécessité de remplacement définitif du salarié.Cette procédure n’est pas non plus sans risque. Si l’employeur licencie trop tôt le salarié pour absences prolongées perturbant le fonctionnement de l’entreprise, les juges pourraient estimer que le licenciement était sans cause réelle et sérieuse. Le licenciement dans l’un ou l’autre des cas envisagés reste risqué pour l’employeur. Étant donné qu’il est lié à la santé du salarié, un juge pourrait même considérer le licenciement comme nul. Un salarié dont le contrat de travail est suspendu pour défaut de présentation du passe vaccinal peut-il reprendre le travail s’il présente un certificat de rétablissement ?Le résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois est un document qui vaut passe vaccinal.La procédure de suspension du contrat de travail du salarié qui ne présente pas de passe vaccinal a vocation à s’appliquer jusqu’à ce que le salarié présente à l’employeur un justificatif qui vaille passe vaccinal.Ainsi, un salarié dont le contrat de travail était suspendu car il n’a pas de schéma vaccinal complet mais qui attrape la Covid-19 et qui peut présenter un certificat de rétablissement à son employeur peut reprendre le travail pour la durée de validité de ce certificat.A l'issue de sa durée de validité, l’employeur devra à nouveau se rapprocher du salarié pour savoir s’il a un autre justificatif qui vaille passe vaccinal. Si ce n’est pas le cas, l’employeur devra à nouveau mettre en œuvre la procédure de suspension du contrat de travail.Attention, un décret à paraître va ramener la durée de validité du certificat de rétablissement à 4 mois au 15 février 2022 (au lieu de 6 mois à l’heure actuelle).Est-il possible de rompre un CDD ou un contrat de mission en l’absence de présentation du passe vaccinal?A l’instar du CDI, le CDD ou le contrat de mission d’un salarié temporaire peut être suspendu à défaut de présentation du passe vaccinal. Par contre, l’employeur ne peut pas le rompre pour le seul motif de la non présentation du passe vaccinal. A l’arrivée du terme du CDD ou du contrat de travail temporaire, l’indemnité de fin de contrat ou de fin de mission reste due au salarié à l’exclusion de la période de suspension. A quelle date prend fin le dispositif de présentation d’un passe vaccinal pour les salariés ?La présentation d’un passe vaccinal obligatoire pour l’accès à certains lieux définis à l’article 1 de la loi s’applique aux salariés à partir du 24 janvier 2022. Auparavant, la loi « vigilance sanitaire » du 10 novembre 2021 avait modifié la loi n° 2021- 689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de la crise sanitaire. En effet, l’article 2, 1°, a modifié l’article 1, II, A de la loi du 31 mai 2021 pour prévoir que le gouvernement pouvait mettre en œuvre le passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 au lieu du 15 novembre 2021 initialement. Ainsi, l’obligation de présentation d’un passe sanitaire pour l’accès à certains lieux a été prolongée jusqu’au 31 juillet 2022. Le passe vaccinal ayant remplacé le passe sanitaire à compter du 24 janvier 2022, la durée d’obligation de présentation du passe vaccinal court pour l’instant jusqu’au 31 juillet 2022.
Il y a 3 ans et 114 jours

Transport fluvial : VNF investira près de 345 millions d’euros en 2022

Après avoir investi près de 320 millions d’euros en 2021 pour entretenir, moderniser et développer ses infrastructures (dont 100 millions au titre du plan de relance), Voies navigables de France (VNF) va y consacrer cette année une enveloppe de près de 345 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 114 jours

Paris, Rouen et Le Havre créent leur "catalyseur" pour les projets d'énergie renouvelable

Paris, Rouen et Le Havre ont entériné le 9 février la création d'une société d'économie mixte (SEM) chargée de fédérer les investissements sur des projets d'énergie renouvelable dans la vallée de la Seine.
Il y a 3 ans et 114 jours

A Winterthur, Schenker Stores recycle ses anciens BSO dans la rénovation circulaire et durable des bâtiment du projet K118

Pour mieux comprendre ce projet, en préambule, quelques mots sur sa genèse. Il y a près de 12 ans, la fondation Abendrot – qui est l’un des plus grands fonds de pension Suisse – achète à Sulzer Immobilier AG la zone industrielle désaffectée de Lagerplatz à Winterthur, district du canton de Zurich, pour y mener un projet de réaménagement. Accompagné par l’agence d’urbanisme Denkstatt, le cabinet d’architectes Baubüro In Situ et les usagers existants, Abendrot conçoit un projet de restauration architecturale et thermique des bâtiments qui se fonde sur un principe de rénovation circulaire et durable, pour ainsi dire laisser en l’état ce qui peut l’être, réparer si nécessaire et ne reconstruire que ce qui n’est pas réparable. Aussi, pour transformer et étendre les bâtiments industriels avec des éléments de structure de façade et d’intérieur de réemploi, l’équipe a fait le choix d’utiliser des matériaux issus pour la plupart de chantiers de déconstruction situés dans un rayon de 100 kilomètres autour du site en projet. Ils sont, autant que possible, réemployés en exploitant au maximum leurs propriétés, tout en minimisant l’investissement en temps et en énergie supplémentaire nécessaires à leur mise en œuvre. Le projet K118, de Baubüro In Situ, qui est le projet pilote de rénovation et de surélévation de l’extrémité de la Halle 118, s’est achevé fin 2021 et place la barre très haut en matière de construction circulaire et durable. DES STORES DURABLES Le bâtiment 118 se compose d’un soubassement existant de 3 niveaux en brique dont les façades, planchers intermédiaires et la structure intérieure ont été conservés au maximum et renforcés lorsque cela s’est avéré nécessaire, afin de tirer profit au maximum de l’existant et de minimiser les déchets du chantier. A cela s’ajoutent trois niveaux de surélévation en structure métallique et façade en bois et isolation paille. Les fenêtres et les stores, tout comme les façades, les radiateurs et les parquets en bois, viennent de bâtiments démantelés de la région de Winterthur et notamment de l’immeuble de bureaux Orion à Zurich-Ouest. Outre les nombreux éléments de façade, les brise-soleil orientables VR 90 de Schenker Stores qui équipaient le bâtiment Orion, ont également pu être réutilisés pour le K 118. Au regard des solutions de protection contre le soleil, l’Orion s’est avéré être un coup de chance ! Après leur démontage, chaque BSO, chaque lamelle, chaque support, chaque étrier et chaque butée de verrouillage ainsi que tous les basculateurs, tous les supports Texband et toutes les bandes-échelles ont été contrôlés pour vérifier leur état et leur fonctionnement, et réparés si nécessaire. Ce long travail minutieux de vérification et de réparation a demandé une expertise notable : valeur ajoutée indéniable dans ce processus de rénovation circulaire. Au total, plus de 2750 pièces détachées ont été inspectées. Le but était d’en laisser un maximum dans leur état d’origine. En temps normal, Schenker Stores fabrique des stores sur mesure, mais pour ce projet, ce fut l’inverse: les embrasures des fenêtres ont été adaptées aux dimensions des stores après consultation avec le constructeur de la façade et le charpentier. La situation initiale particulière de ce projet a demandé une gestion minutieusement coordonnée de la part de toutes les parties prenantes ainsi que plus du double de l’effort de coordination habituellement nécessaire. Outre les stores recyclés, Schenker Store a également monté de nouveaux BSO VR 90. Spécialement conçu pour résister au vent, ce store à lamelles reliées s’intègre à presque toutes les particularités architecturales, et se distingue par ailleurs par sa longue durée de vie. L’actionnement est le seul élément qui distingue les nouveaux modèles de VR 90 des anciens modèles. Une motorisation fait désormais le travail là où il fallait avant tourner un treuil. Doté de lamelles à la forme spéciale en Z, leur profil élégant habille esthétiquement les façades. Les lamelles en Z sont stables avec une largeur de 90 mm et une épaisseur d’environ 0,42 mm. Leur position est réglable librement, en fonction des besoins. La technique éprouvée des stores à lamelles reliées est facile à manœuvrer et silencieuse. Grâce à leur forme spéciale, elles offrent un contrôle précis et en continu de la lumière naturelle ainsi qu’un très bon obscurcissement. Conçues en composites, les lamelles, en position fermée, offrent d’excellentes propriétés isolantes permettant de réduire les dépenses énergétiques. Contrairement au principe du « décyclage », tous les matériaux de construction n’ont ici pas été d’abord retravaillés par un processus énergivore, mais directement réutilisés. Au total, près de 50 tonnes de CO2 ont ainsi pu être économisées. Alors que les émissions de CO2 de la construction ont pu être réduites de plus de moitié, les coûts financiers sont restés dans les limites de ce que peut représenter un nouveau bâtiment similaire. La différence réside dans le fait que la majeure partie des dépenses est allée directement dans la valeur ajoutée des artisans impliqués, car le matériau de réutilisation , peu coûteux, nécessite cependant un certain travail manuel et une certaine expertise avant de pouvoir être installé. Le projet K 118 a remporté l’or au concours international Global Holcim Award 2021 et obtient ainsi la plus haute distinction en matière de durabilité.
Il y a 3 ans et 114 jours

Autour du chantier de la Tour Triangle, riverains et commerçants parisiens sont partagés

Ils ont pris place en contrebas du périphérique, derrière une palissade, au milieu d'une rangée d'arbres à moitié épargnée : après deux mois de travaux préparatoires, l'arrivée lundi de dix silos de 16 mètres de hauteur, renfermant du béton liquide, a marqué le début officiel d'un chantier de quatre ans.A terme, une pyramide de 180 m de hauteur pour 42 étages, soit 95.000 m2, doit devenir le troisième édifice le plus haut de Paris, derrière les tours Eiffel et Montparnasse. "Trois fois par semaine, je m'arrête et j'imagine cette horreur", frémit Michèle Guittard-Golberin, qui habite à une centaine de mètres de là.Cette riveraine de longue date lutte contre ce projet "aberrant" au sein du Collectif contre la Tour Triangle. "On ne verra plus ce ciel", désespère la retraitée de 70 ans pour qui le futur gratte-ciel "va faire une sacrée ombre".Au milieu du Parc des expositions et sous le périphérique, personne ne prête trop attention aux premiers travaux sur cette artère qui relie Paris à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Mais chacun y va de son avis."Arrêter avec ces délires"Nassera, 53 ans, redoute "beaucoup de monde" dans le quartier. Pour Rémi, éducateur spécialisé de 34 ans, "il faut arrêter avec ces délires" car "il y a assez de tours comme ça". Un autre passant redoute lui des "problèmes d'embouteillage, de circulation, de transports en commun".Du côté des "pour", Thierry, 52 ans, pense que la tour va permettre "une transition entre Paris et Issy". "Il y a des grandes capitales internationales qui évoluent, comme Londres", juge cet Isséen pour qui le choix du site, sans vis-à-vis direct, a été fait "de manière intelligente".Le tour "va redynamiser le quartier", positive Anne, une propriétaire qui espère voir "monter le prix du m2".La tour ne commencera à sortir de terre qu'à l'été 2023, pour finir d'être érigée mi-2025 et livrée en 2026, selon le calendrier du promoteur, le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) qui anticipe 5.000 emplois directs et indirects pendant le chantier et 5.000 collaborateurs installés à terme.De quoi redonner espoir à des commerces à la peine après deux ans de crise sanitaire. "Tout le quartier vit avec les salons" du Parc des expositions, "c'est très dur pour nous", souligne Tran, gérante d'un restaurant de sushi."Depuis deux jours que le chantier est ouvert, on bosse bien le matin, les patron des sous-traitants payent le café", note une serveuse du Dupont qui redoute en revanche "la poussière en terrasse"."Réversibilité"Pour faire accepter son projet, URW met en avant les 1.000 m2 de panneaux photovoltaïques, le "béton bas carbone" et la "réversibilité" de la tour, critiquée pour faire la part belle à des bureaux (75% d'espaces de travail) pourtant mis à mal par le télétravail."Demain, on pourra si on le souhaite transformer 30.000 m2 de bureaux en logements", affirme URW.Pas de quoi convaincre Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement (FNE) Paris et SOS Paris, qui dénonce une "impasse verticale avec une pléthore d'ascenseurs" et "une tour-barre de 150 m de long". "C'est faux de dire qu'il n'y aura pas d'ombre", assure-t-elle."Sa forme a été définie pour ne pas générer d'ombre sur les riverains" mais en "majorité" sur le Parc des expos, répond Vincent Jean-Pierre, directeur du développement bureaux et projets mixtes chez URW.Les opposants espèrent toujours pouvoir arrêter le chantier, notamment grâce à l'enquête préliminaire pour "favoritisme" ouverte en juin 2021 autour de la concession.Jeudi 10 février, Patrice Maire, président de l'association Monts 14, a demandé à Emmanuel Macron un moratoire sur les travaux, s'appuyant sur un document récent de l'Unesco demandant à l'Etat de redéfinir la zone tampon entourant les Rives de Seine, classées au patrimoine mondial.
Il y a 3 ans et 114 jours

Une bonne année 2021 pour Vicat

Le cimentier français a réalisé un chiffre d'affaires de 3,12 milliards d'euros, en hausse de 16,2% par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 114 jours

Étienne Crépon, président du CSTB, "Grand Témoin" dans la revue Batimétiers

Dans la publication de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), Étienne Crépon revient sur le rôle du CSTB pour accompagner les mutations que vit la filière du bâtiment. Transition environnementale, révolution numérique, besoins de rénovation, performances des produits adaptés à l'usage, sécurisation de l'innovation..., découvrez la prise de parole du président du CSTB sur les enjeux majeurs d'aujourd'hui et de demain pour le secteur de la construction et de l'aménagement. Étienne Crépon partage sa vision pour aider les acteurs à répondre à ces défis, mettant compétences, pluridisciplinarité et approche systémique du bâtiment, « un objet complexe, remplissant une multiplicité de fonctions... », à leur service. En savoir plus : Lire l'article
Il y a 3 ans et 114 jours

Plus de soutien pour le réemploi

Alors que l’arrêté REP PMCB est en préparation au ministère de la transition écologique – un décret a été publié en décembre et un arrêté portant sur le cahier des charges de la filière est en cours de finalisation -, les acteurs du réemploi solidaire et les ONG environnementales* demandent plus d’ambition pour la nouvelle filière et un soutien financier pour les acteurs du réemploi, comme il en existe dans d’autres filières.