Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87991 résultats)
Il y a 3 ans et 109 jours

268 M€ d’investissements pour les domaines skiables français en 2021

Dans ce contexte, l’hiver 2020-2021, contraint par la fermeture administrative des remontées mécaniques, pouvait laisser craindre le pire. Que nenni ! Avec 268 M€ d’investissements pour l’année 2021, les opérateurs de domaines skiables français affichent leur dynamisme et conservent un solide niveau d’investissements. Cela représente 85 % de la moyenne annuelle à l’échelle de la décennie 2011-2020. C’est l’enseignement premier de l’enquête annuelle menée par le magazine Montagne Leaders, en partenariat avec Atout France et Domaines skiables de France. Ce total doit être principalement associé au secteur des remontées mécaniques, et particulièrement dans les Alpes où se sont concentrées les nouvelles installations. Le poste phare de cette économie totalise plus de la moitié des investissements 2021, bien aidé par plusieurs lignes de télécabines, des appareils structurants dont la réalisation s’est parfois étalée sur deux voire trois exercices. Le haut niveau d’optimisation des appareils existants est l’autre enseignement de cet exercice : ce poste est en progrès (+28 %).Pour Damien Zisswiller, de la délégation Montagne d’Atout France : « Ces indicateurs nationaux témoignent d’un bon dynamisme, compte tenu de la saison blanche 2020-2021 des exploitants de domaines skiables. Pour mémoire, le chiffre d’affaires des domaines skiables français, au cours de la saison hivernale passée, s’est élevé à moins de 1% du CA avant la pandémie. »Le président de Domaines Skiables de France, Alexandre Maulin, voit dans ce bilan d’investissements 2021 le fruit de deux forces conjuguées : « Les efforts des entreprises publiques et privées de domaines skiables d’une part, qui n’ont pas baissé les bras dans l’adversité, et le soutien des collectivités locales d’autre part : Régions, Départements et communes qui veulent consolider l’atout tourisme de leur territoire. »
Il y a 3 ans et 109 jours

Un bénéfice net de 3,7 milliards d'euros en 2021 pour Engie

Engie a renoué avec les bénéfices avec un bénéfice net de 3,7 milliards d'euros en 2021, contre une perte de 1,5 milliard en 2020.
Il y a 3 ans et 109 jours

Kingspan prêt à acquérir le groupe Ondura

Le fonds Naxicap Capital Partners cédera Ondura (maison-mère d'Onduline) au groupe irlandais Kingspan.
Il y a 3 ans et 109 jours

Matterport présente Axis, nouveau support motorisé mains libres pour la capture 3D de précision sur smartphone

Cette solution pratique produit des résultats fiable et de grande qualité en un clic. Des maisons aux bureaux, en passant par des hôtels, des locations, des magasins ou encore des ateliers, Matterport Axis est le moyen le plus abordable de capturer un espace en 3D en utilisant seulement son téléphone et l'application Matterport Capture. Avec Axis, l'entreprise vise à accélérer la transformation digitale du monde bâti en permettant à tous les propriétaires de smartphone de digitaliser n'importe quel espace avec un niveau inédit de précision et une facilité d'utilisation.Depuis le 8 février, Matterport Axis est disponible en pré-commande sur Matterport.com au prix spécial de 59€. Le lancement officiel est prévu pour le 1er avril et Matterport Axis sera alors disponible à partir de 79€. Toutes les pré-commandes reçues avant le 31 mars inclus seront admissibles à la tarification préférentielle, sous réserve des modalités. Matterport a également fait appel à ses principaux partenaires e-commerce, Adorama et B&H, pour commercialiser Matterport Axis. Le prix spécial de pré-lancement est également disponible sur ces deux sites depuis le 8 février.Les clients de diverses industries utilisent Matterport pour virtuellement mesurer, documenter, gérer et promouvoir leurs propriétés en ligne. Aujourd'hui, avec Matterport Axis, les organisations du monde entier peuvent intensifier leurs efforts pour capturer facilement des jumeaux digitaux de grande qualité partout dans le monde. Les équipes obtiennent des résultats fiables et cohérents à partir de leur smartphone, et Axis veille à ce que chaque scan de chaque lieu atteigne le même niveau de précision. Matterport Axis simplifie les déploiements dans tous les secteurs dont :Le retail et l'hôtellerie. Les employés sur place peuvent utiliser Matterport Axis et leur smartphone dans leur poche pour capturer de manière fiable un jumeau digital de chaque emplacement à travers une chaîne de propriétés. Cela permet aux équipes merchandising et aux gestionnaires des installations de virtuellement inspecter, planifier et gérer plusieurs emplacements en ligne, éliminant les déplacements et les visites inutiles tout en augmentant rapidement la productivité.L'immobilier. Les professionnels, gestionnaires immobiliers et les propriétaires de locations de vacances peuvent maintenant créer un jumeau digital avec plus de rapidité et de facilité grâce à la capture 3D mains libres et abordable d'Axis, et publier de superbes visites virtuelles en ligne en moins d'une heure.La construction et l'assurance. Les constructeurs et les experts en assurance peuvent facilement déployer plusieurs unités Axis sur le terrain pour numériser avec précision et partager des jumeaux numériques détaillés à partir de n'importe quel smartphone compatible, à chaque étape du travail. Cela permet l'inspection, le suivi et la gestion à distance avec les entrepreneurs et les spécialistes du bâtiment partout dans le monde.« Chez Matterport, notre mission est de rendre chaque espace plus accessible, et d'en augmenter la valeur. Avec Matterport Axis, nous sommes heureux d'aider nos clients à mettre leurs propriétés en ligne afin qu'ils puissent les gérer n'importe quand, n'importe où. » a déclaré Japjit Tulsi, Chief Technology Officer à Matterport. « Nous avons démocratisé la capture 3D en rendant l'application Matterport Capture disponible pour des milliards d'utilisateurs Android et d'iOS. En combinaison avec Matterport Axis, nous facilitons encore son usage pour les particuliers, les petites entreprises et les grandes entreprises gérant de multiples propriétés, en leur permettant d'adopter rapidement, de manière fiable et à un prix abordable la technologie des jumeaux numériques. »Pour en apprendre plus sur Matterport Axis et accéder à la pré-commande, cliquez ici
Il y a 3 ans et 109 jours

Carrier achète l’activité climatisation, froid et pompes à chaleur de Toshiba Carrier Corporation

L’annonce du rachat de TCC (Toshiba Carrier Corp) par Carrier clarifie le paysage mondial de l’industrie de la climatisation et du froid. En France, Carrier gère un important portefeuille de marques.
Il y a 3 ans et 109 jours

Kebony Clear habille une maison avant-gardiste pleinement intégrée dans l’Alentejo et signée Gonçalo Bonniz

Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. Le bois durable Kebony Clear fait partie intégrante de la maison FdP, située dans l’Alto Alentejo – une région reculée du Portugal – signée par l’architecte portugais Gonçalo Bonniz. Avec un design avant-gardiste et des lignes très épurées, la maison s’intègre parfaitement au paysage de l’Alentejo, à la morphologie du terrain et à son environnement ; un objectif atteint grâce à l’utilisation de matériaux s’harmonisant avec les couleurs locales, dans une combinaison idéale de béton et de bois Kebony Clear. « L’une de nos motivations principales était d’ériger une maison qui dominerait le paysage. Ce projet est fortement inspiré par le lieu, avec pour lignes directrices la morphologie du terrain, l’orientation solaire, la vue, les couleurs ainsi que la préservation des arbres, laquelle a contribué à sculpter la maison et à favoriser son intégration », explique Gonçalo Bonniz. Cette intégration chromatique « a été un facteur important de la dissimulation de la maison dans ce paysage rural, une connexion réussie grâce à la présence d’ardoises multicolores, grises et brunes, de béton avec pigments gris et de bois Kebony Clear », poursuit l’architecte.Le bois Kebony Clear a été appliqué sur la façade sans traitement de surface. Il présente une teinte brun foncé qui deviendra gris argenté au fil du temps et de l’exposition aux éléments, ce qui lui permettra de se fondre avec le béton armé utilisé dans la construction du bâtiment. Ce mariage des couleurs n’était que l’une des nombreuses raisons ayant motivé le choix d’un bois Kebony pour l’extérieur de cette maison particulière. Il convient également de souligner sa durabilité et sa stabilité, particulièrement importantes dans une région au climat rigoureux, ainsi que son vieillissement contrôlé et la non-nécessité d’opérations d’entretien.Le bois Kebony Clear est également très présent dans l’intérieur de la maison FdP. En plus de son application sur la façade extérieure et la terrasse, ce bois a également été choisi pour une grande partie du mobilier de la maison, y compris l’espace cuisine, ainsi que pour les armoires et les espaces de circulation, avec des portes de plus de trois mètres de haut. Tous les travaux de construction de Kebony Clear ont été réalisés par Matriz – Sociedade de Construções, Lda. Ce bois est facile à manipuler, très résistant, et sa douceur au toucher permet une finition de qualité supérieure, sans ajout de produit. « Cette application polyvalente du bois Kebony sur les façades, les terrasses et les meubles reflète la résistance et la stabilité de ce matériau, mais aussi son esthétique attrayante et ses qualités durables. La maison FdP est d’ores et déjà une référence majeure dans le portfolio Kebony », commente l’ingénieur du bois Mário Neves, représentant de Kebony au Portugal. Kebony, qui intègre la gamme Clear, est un bois durable et de haute qualité, qui bénéficie d’une certification FSC. Il se distingue par son aspect attrayant, sa dureté, sa stabilité et sa résistance, ainsi que par sa facilité d’entretien. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical.
Il y a 3 ans et 109 jours

Le groupe Reynaers Aluminium fait face à la croissance

Le groupe Reynaers Aluminium, fournisseur de systèmes de menuiserie aluminium pour le secteur de la construction au niveau européen, a innauguré fin décembre 2021 une nouvelle extension de 5 400m2 à Brouchy en Picardie.
Il y a 3 ans et 110 jours

Valérie Gourvès, nouvelle Directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu du CSTB

Évoluant dans l’univers de l’habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d’essais et de certification, successivement dans l’industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu’elle met aujourd’hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l’ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l’approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l’opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l’intérêt général.Valérie Gourvès, femme de convictionsIngénieur chimiste, Valérie Gourvès est diplômée de l’École Nationale Supérieure de Chimie (ENSCM) de Montpellier et de l’institut d’administration des entreprises (IAE Paris). En 1996, après une première expérience dans le domaine de la production de peinture dédiée aux artistes, elle rejoint le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement, aujourd’hui devenu FCBA. Elle y pilote plusieurs activités, notamment dès 2003, le laboratoire d’essais de réaction au feu, avant de prendre la direction de l’unité certification, puis du pôle multi-activités « Ameublement et Aménagement des Espaces de vie ».Elle rejoint aujourd’hui le CSTB au poste de Directrice opérationnelle Sécurité, Structures et Feu :Pour Valérie Gourvès, directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu : « La Direction Sécurité – Structures – Feu travaille sur des enjeux fondamentaux de la construction, notamment la maîtrise des risques, et contribue, avec toutes les équipes du CSTB, à faire progresser les connaissances au service de la filière et de l’intérêt général. Face aux défis environnementaux, démographiques et à l’évolution des modes de vie, l'adaptation du parc de bâtiments au contexte et aux besoins de demain est une nécessité pour les acteurs du bâtiment et de l'immobilier. Avec mon équipe, je suis particulièrement mobilisée pour les accompagner dans l’innovation afin de répondre à ces enjeux clés. Évaluer un nouveau matériau pour son aptitude en structure ne peut plus se faire sans penser aux enjeux environnementaux, à la fin de vie de ce matériau et à sa contribution à d’autres axes comme le confort, l’acoustique, la qualité de l’air… En cela, le CSTB qui a une approche holistique et pluridisciplinaire à l’échelle des composants, du bâtiment et de l’urbain, est pour moi précurseur. Je suis ravie de rejoindre le CSTB et de prendre la direction d’une très belle équipe, qui rassemble des compétences riches et témoigne d’un engagement fort au service de nos clients et partenaires, en vue de contribuer à faire de la construction un secteur à impact positif. »
Il y a 3 ans et 110 jours

A Grenoble, Climat Planète par Serero Architectes

L’agence parisienne Serero Architectes (David Serero) a livré en octobre 2021, pour l’Université Grenoble Alpes (Isère), Climat Planète, une plateforme de recherche sur le climat avec laboratoires, data center et salle de virtualisation de calcul numérique. L’ouvrage de 3 200 m² (coût 5,43 M€ HT) est également doté d’un auditorium. Communiqué. Le bâtiment Climat Planète […] L’article A Grenoble, Climat Planète par Serero Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 110 jours

Présidentielles : le livre blanc de la Capeb

La Capeb vient de publier un livre blanc en vue de la présidentielle et des législatives qui vont suivre. 29 pages de propositions et de rappels concernant le rôle des entreprises artisanales du bâtiment. Parmi les vœux de la confédération, un souhait que les règles, en matière fiscale, soient fixées une fois pour toute, notamment, de MaPrimeRenov’, des CEE, de l’ECO PTZ et du PTZ accession qui ne doivent pas constamment évoluer au gré des Lois de Finances. La Capeb appelle également à davantage de lisibilité et de simplification du quotidien des entreprises artisanales du bâtiment, tant du point de vue des dispositifs administratifs les concernant que pour les dispositifs d’aides aux ménages pour les travaux de rénovation et d’accessibilité, pour la qualification RGE et des dispositifs CEE. Découvrez les autres propositions de la Capeb en téléchargeant son livre blanc… https://www.capeb.fr/www/capeb/media/document/livre-blanc-capeb-2022.pdf
Il y a 3 ans et 110 jours

SIDIANE, UNE NOUVELLE ORGANISATION PROFESSIONNELLE POUR LA FILIÈRE DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

SIDIANE, LA NOUVELLE ORGANISATION PROFESSIONNELLE POUR LA FILIÈRE DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS EST EN ORDRE DE MARCHE. Paris, le 10 février 2022 – SIDIANE a désigné Jean-Christophe PROTAIS comme président et s’est structuré pour entamer 2022, une année clé pour tous les acteurs de la filière du diagnostic immobilier. Ses […]
Il y a 3 ans et 110 jours

AGC investit dans une nouvelle ligne de verre feuilleté à l'usine d'Osterweddingen en Allemagne

Un investissement en accord avec les besoins des clientsLa Division Verres architecturaux d'AGC constate un intérêt croissant pour le bien-être dans les espaces intérieurs des bâtiments. Les usagers sont en demande de sécurité, confort acoustique, lumière naturelle et vitrages à hautes performances. Afin d'accorder ses capacités de production aux besoins de plus en plus exigeants de la part de ses clients, AGC a décidé de procéder à un investissement majeur sur le marché le plus important de l'UE, l'Allemagne, porteur de croissance pour le verre feuilleté de sécurité (grâce notamment à la récente version revue de la norme allemande DIN 18008). L'usine d'Osterweddingen d'AGC est stratégiquement située au cœur de l'Europe, entre les marchés du DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et ceux de l'Europe Centrale (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie).La nouvelle ligne de production de verre feuilleté contribuera également à une rationalisation du transport routier en Europe, réduisant ainsi l'empreinte carbone d'AGC de 1 100 tonnes d'émissions de CO2 par an.Cet investissement fera d'Osterweddingen une usine totalement intégrée, où le verre standard et extra-clair produit sur la ligne de float existante pourra ensuite être transformé en produits à valeur ajoutée dans le coater, sur les lignes de transformation pour les applications solaires, et sous peu sur la nouvelle ligne de verre feuilleté. Avec cette dernière ligne, à grande capacité et moderne, AGC disposera d'un outil flexible qui lui permettra de produire sa gamme complète de verres feuilletés, du DLF à dimensionnement individualisé « Tailor Made Size » au Jumbo « taille XXL », avec ou sans couches à hautes performances.Enrico Ceriani, VP Primary Glass, AGC Glass Europe, précise : « Chez AGC, le client est au cœur de notre démarche, dans laquelle nous nous focalisons sur ses attentes et besoins spécifiques. Notre nouvel investissement stratégique répond à la demande croissante de confort et de bien-être chez soi, au travail et partout ailleurs. Un des atouts imbattables du verre est qu'il s'agit d'une matière où des qualités telles que la sûreté, la sécurité, l'isolation phonique et les économies d'énergie peuvent être intégrées dans des vitrages toujours impeccablement transparents, qui ne font jamais perdre aux occupants et usagers le lien avec l'environnement extérieur ! »La nouvelle ligne de verre feuilleté, dont les travaux préparatoires ont dès à présent commencé sur le site, sera opérationnelle fin 2023.
Il y a 3 ans et 110 jours

TOUPRET ÉDITE SON PREMIER LIVRE BLANC

« COMMENT GAGNER EN PRODUCTIVITÉ SUR LES CHANTIERS NEUFS ? » Le 10 février 2022 – Alors que l’amélioration de la productivité sur les chantiers est plus que jamais un critère essentiel, TOUPRET annonce la parution de son premier livre blanc « Comment gagner en productivité sur les chantiers neufs ? ». Véritable recueil de conseils et d’astuces dédié à l’enduisage sur […]
Il y a 3 ans et 110 jours

FRANÇOISE VAN DE VEN, ELUE PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION TECHNIQUE INTERNATIONALE DU BOIS TROPICAL

Paris, le 10 février 2022 – Le 28 janvier 2022, l’Assemblée Générale des membres de l’Association Technique Internationale du Bois Tropical (ATIBT) a entériné le vote du Conseil d’administration confirmant l’élection de Françoise Van de Ven en tant que Présidente. Elue pour deux ans, elle remplace M. Olman Serrano, dont le mandat touchait à sa […]
Il y a 3 ans et 110 jours

Soldes et affluence : un bâtiment réaménagé suite à la COVID-19 présente-t-il un risque de sécurité incendie ?

Tous les propriétaires de bâtiments tertiaires ont tout intérêt à penser à la façon dont ils vont utiliser leur espace pour assurer la sécurité des employés et du public. La mise en application de la distanciation sociale à court et moyen terme (voire éventuellement à long terme) s’impose. Cela signifie que l’agencement et la façon dont les personnes se déplacent dans l’espace doivent être modifiées simultanément.Les réglementations en matière de construction stipulent généralement que toute modification apportée à un bâtiment, implique une réévaluation du risque incendie. Suite aux changements d’agencement des bâtiments, de nombreuses structures internes et externes temporaires telles que les barrières et vitres de protection, la détection d’incendie et l’alarme incendie, l’éclairage de sécurité pour la signalisation des voies et issues de secours doivent être repensées.Chemins d’évacuationLa plupart des commerces et hôtels ont mis en place une circulation à sens unique, soit avec des flèches indiquant le sens de déplacement, soit en bloquant certains accès. Mais si le bâtiment doit être évacué en urgence, ces aménagements peuvent modifier les chemins d’évacuation, créer de la confusion, et peuvent même empêcher les personnes d’accéder facilement aux issues de secours.Cela peut, en conséquence, entraîner des conséquences sur le positionnement des luminaires d’éclairage de sécurité pour la signalisation des sorties de secours, dont certaines peuvent désormais être mal situées pour une évacuation simple et en toute sécurité. La présence d’extincteurs au niveau de chacun de ces nouveaux chemins d’évacuation doit impérativement être vérifiée.Avertissement : zones cloisonnéesEn cas de construction de nouvelles pièces, de cloisonnement de zones ou de modification de l’agencement pour séparer les personnes, des détecteurs d’incendie doivent être installés dans chaque nouvel espace et les personnes doivent pouvoir entendre et/ou voir les alarmes incendie lorsqu’elles sont à l’intérieur, afin de rester conforme avec la réglementation. Certains cloisonnements accentuent même le risque d’incendie, par exemple lorsque des matières plastiques sont utilisées pour créer des séparations (le plastique entraînant une grande quantité de fumée en cas d’incendie). Ces cloisonnements peuvent également altérer l’efficacité des réseaux d’extincteurs automatiques à eau. Dans les magasins, de nombreuses caisses sont séparées par une structure temporaire en bois et en plastique transparent ou en Perspex® pour assurer la distanciation sociale, mais ces caisses sont généralement situées à proximité des sorties. Si le pire devait se produire et qu’un incendie se déclarait, une voie d’évacuation pourrait être bloquée, et si cette structure devait prendre feu, cela peut accentuer le risque pour les personnes (par exemple : une fumée plus épaisse et toxique).Évaluation des risquesLa mise en œuvre d’un grand nombre de ces mesures est requise dans les bureaux. Mais il est également du devoir des propriétaires et employeurs de prendre en compte l’ensemble des risques auxquels les employés et le public peuvent être confrontés dans les espaces sous leur responsabilité. Cela signifie, en particulier, qu’une adaptation ou une modification des systèmes de sécurité incendie et d’éclairage de sécurité peut être nécessaire afin de pouvoir atténuer les risques liés à ces nouvelles mesures. Cela peut également amener une réflexion sur certains choix comme celui des matériaux utilisés pour construire des cloisons.Planifier la sécurité incendie en intégrant les risques de réaménagementsPour les nouveaux projets de construction et de rénovation, il est judicieux de planifier les systèmes de sécurité axés sur la flexibilité. Il est de plus en plus probable que les bâtiments doivent être rendus plus flexibles et que leur utilisation et leur agencement soient régulièrement modifiés à l’avenir. La façon dont nous travaillons et vivons va probablement changer.Prescrire et installer des systèmes de sécurité incendie et d’éclairage de Sécurité axés sur la flexibilité, en prenant en compte la technologie d’évacuation adaptative, c’est protéger l’avenir des bâtiments, de leurs responsables et surtout les personnes à l’intérieur. Si les bâtiments deviennent plus adaptables et modulaires, les moyens mis en œuvre pour la sécurité des occupants doivent l’être également.Tribune de Claude Boyer, Directeur Activités Life & Safety chez Eaton (LinkedIn).
Il y a 3 ans et 110 jours

La ville de Los Angeles va interdire tout nouveau forage pétrolier sur son territoire

Même s'ils font partie du paysage et de l'histoire de Los Angeles depuis des décennies, la présence de ces forages est de moins en moins acceptée par les habitants et militants écologistes, pour lesquels ils présentent un risque sanitaire et environnemental important.Le conseil municipal les a entendus et, outre l'interdiction de nouveaux forages qu'elle va mettre en œuvre, a demandé une étude visant à trouver les modalités pour faire disparaître les puits actuels dans les vingt ans à venir."Les forages pétroliers à Los Angeles avaient peut-être une raison d'être au début du 20e siècle mais ça n'en a certainement plus maintenant que nous sommes devenus une mégalopole", a déclaré le conseiller municipal Paul Krekorian.L'étude demandée par la ville doit notamment déterminer si les sociétés pétrolières exploitant ces installations ont amorti leur investissement pour chaque site. Si tel est le cas, la municipalité pourra agir pour obtenir leur démantèlement et leur sécurisation.D'après les services d'urbanisme de Los Angeles, la ville compte plus de 5.200 puits de pétrole et de gaz. Ils sont essentiellement situés dans des zones habitées par des minorités ethniques et culturelles, qui sont les premières à souffrir de l'impact sanitaire, relèvent les partisans de la fermeture des puits.Une étude publiée l'an dernier par l'Université de Californie du Sud a établi un lien entre la proximité de ces puits et des troubles respiratoires et pulmonaires, dans certains cas comparables à ceux du tabagisme passif.Les exploitants sont de leur côté opposé à cette mesure d'interdiction, affirmant que cela va priver la ville de ressources énergétiques et fiscales. Ils arguent en outre que cela rendra les Etats-Unis plus dépendants du pétrole provenant de pays qui, selon eux, ne respectent pas les mêmes règles en matière de protection de l'environnement et des droits humains.Le comté de Los Angeles s'est déjà prononcé l'an dernier pour des mesures similaires à celles que la ville vient de prendre.
Il y a 3 ans et 111 jours

A Cergy, Graal signe restructuration et extension du restaurant Universitaire

L’agence parisienne Graal (Carlo Grispello et Nadine Lebeau) a livré en novembre 2021 à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) l’extension et réhabilitation du restaurant scolaire du CROUS de Versailles, maître d’ouvrage, et la création d’un kiosque. Surface : 2 300 m². Budget : 4,7 M€ HT. Communiqué. Prenant place au cœur du parc de la préfecture de Cergy, […] L’article A Cergy, Graal signe restructuration et extension du restaurant Universitaire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 112 jours

20 ans des Journées Européennes des Métiers d’Art

Plus de 6 000 événements sont prévus pour les 20 ans des Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA). Ateliers, établissements de formation, Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV), musées et monuments ouvriront leurs portes pour la du 28 mars au 3 avril 2022, autour de la thématique « Nos mains à l’unisson ». L’événement, coordonné par l’Institut National des Métiers d’Art (INMA), mettra à l’honneur la diversité des métiers d’art : céramistes, couturiers, designers, restaurateurs-conservateurs, ou encore luthiers et plumassiers. En cette Année  internationale  du  verre  proclamée  par  l’ONU, l’événement prendra une ampleur toute particulière et célèbrera, plus que jamais, les artisans verriers, vitraillistes, souffleurs de verre ou encore graveurs. https://www.journeesdesmetiersdart.fr  
Il y a 3 ans et 112 jours

Le Groupe ADP prévoit un retour dans le vert cette année

Contrôlé par l'Etat français, le groupe qui exploite au total 29 aéroports dans le monde a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 30% l'année dernière à 2,78 milliards d'euros, encore loin toutefois des 4,7 milliards de 2019, avant la crise du Covid-19 qui a torpillé l'ensemble du secteur. Ce choc s'est encore fait sentir sur le trafic de passagers du Groupe ADP en 2021 : au total ses installations ont accueilli 160 millions de passagers, une hausse de 37,2% sur un an, mais ne permettant de retrouver que 45,6% du niveau de 2019.Les aéroports de Roissy et Orly desservant la région parisienne se sont moins bien comportés que la moyenne, avec 38,8% du niveau de 2019, malgré une augmentation de 26,8% sur un an à 42 millions de passagers."Les mois de janvier à mai 2021 ont été marqués par une résurgence de la pandémie de Covid-19 qui a affecté l'ensemble des activités du groupe", a remarqué son PDG Augustin de Romanet, cité dans un communiqué. "La reprise de l'activité amorcée à partir de mi-mai s'est poursuivie jusqu'à la fin de l'année", a-t-il ajouté.L'exercice 2021 n'a que peu souffert du variant Omicron du Covid-19, identifié fin novembre et dont la forte contagiosité a temporairement provoqué de nouvelles restrictions de déplacement à travers le monde."Omicron aura produit ses effets entre 15 décembre et le 15 février", a estimé M. de Romanet dans un entretien avec l'AFP. Son impact "a quand même été fort", a-t-il ajouté, évoquant une chute du trafic "d'une douzaine de points" de pourcentage.Mesure préventive sur les actionsMais "janvier est un petit mois" pour la fréquentation des aéroports, "donc cela n'impactera pas trop nos prévisions annuelles", a-t-il affirmé. Pour 2022, le groupe a fait état de son optimisme, comptant retrouver "entre 70% et 80%" du trafic de 2019 pour l'ensemble de ses aéroports, une fourchette qui serait située "entre 65% et 75%" pour les installations parisiennes.Depuis le début de la crise en 2020, ADP a multiplié les mesures d'économies : investissements réduits, fermeture de terminaux et plan de départs volontaires.M. de Romanet a salué "l'effort de solidarité" des employés qui a permis "de faire des économies très substantielles".ADP a pu abaisser son "point mort", c'est-à-dire le volume de passagers à partir duquel il ne perd plus d'argent. L'entreprise estime pouvoir réaliser en 2022 une marge d'excédent brut d'exploitation (EBITDA) "entre 30% et 35% du chiffre d'affaires".ADP compte revenir cette année à un "résultat net positif" pour la première fois depuis 2019. Il avait perdu 1,17 milliard d'euros en 2020. A plus long terme, ADP pense que ses installations parisiennes retrouveront le trafic de 2019 entre 2024 et 2026, tandis que pour l'ensemble des aéroports du groupe, cette échéance arriverait plus tôt, entre 2023 et 2024.Sorti endetté de la crise (8 milliards d'euros de dette nette à fin 2021 contre 5,3 en 2019), ADP juge être en mesure de faire face à ses échéances et de faire passer son ratio de dette sur EBITDA de 6 à 7 en 2022 à une fourchette de 4,5 à 5 en 2025.L'année 2025 est aussi l'horizon du nouveau plan stratégique d'ADP, qui vise une forte progression des dépenses par passager dans les aéroports parisiens via une montée en gamme des services proposés.Enfin, ADP a annoncé avoir approuvé une mesure pour pouvoir contrôler les 8% de son capital que la société gestionnaire de l'aéroport de Schiphol (Pays-Bas) doit céder dans le cadre de la fin de leurs participations croisées, conformément à des accords préexistants.Il s'agit d'une "mesure d'anticipation, de protection éventuelle" pour pouvoir "préempter nos titres si les solutions retenues par Schiphol n'étaient pas complètement en ligne avec les intérêts de l'entreprise", a expliqué Philippe Pascal, directeur général adjoint chargé des finances.ADP, en l'état, ne prévoit pas de racheter ces actions, d'une valeur de quelque 1,3 milliard d'euros, a-t-il poursuivi.
Il y a 3 ans et 112 jours

L'agglomération de Dax accepte finalement le co-financement de la LGV Sud-Ouest

Les élus dacquois ont validé une participation directe de 12,8 millions d'euros, soit 10 millions de moins que ce qui leur était initialement demandé dans le cadre du plan de financement de ce projet.A la mi-décembre, l'agglomération avait d'abord refusé de contribuer, réclamant notamment la participation de davantage de collectivités locales au tour de table financier."Quand on négocie un compromis chacun doit faire un pas vers l'autre", a défendu mercredi soir le président de l'agglomération du Grand Dax Julien Dubois (centre-droit), pro-LGV, deux semaines après qu'une collectivité voisine, non prévue dans le plan de financement initial, a ajouté 10 millions d'euros de participation.Ce projet de ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux, qui doit faire gagner une heure de trajet de Paris vers Toulouse et 20 minutes vers Dax, est estimé à 14,3 milliards d'euros, avec un financement prévu à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne.Si les collectivités d'Occitanie s'étaient rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros de contributions nettes, celles de Nouvelle-Aquitaine ont tardé à rassembler l'ensemble du 1,7 milliard d'euros demandé.Début février, la région avait débloqué une contribution supplémentaire de 225,6 millions d'euros pour pallier les refus de la communauté d'agglomération Pays basque et des départements de Lot-et-Garonne et de Gironde de participer au projet, tandis que les Pyrénées-Atlantiques et désormais, l'agglomération de Dax, ont engagé une participation plus faible qu'attendue.Ce plan de financement, très critiqué localement par les élus écologistes et une dizaine d'associations environnementales opposés au projet, sera transmis le 22 février au Conseil d'État, qui doit ouvrir la voie à la création de l'établissement public chargé de piloter le projet, a indiqué la région.
Il y a 3 ans et 112 jours

Valérie Gourvès, Directrice opérationnelle Sécurité – Structures – Feu

Étienne Crépon, Président du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment – CSTB, confie la Direction opérationnelle Sécurité – Structures – Feu à Valérie Gourvès, ingénieur chimiste de formation. Évoluant dans l'univers de l'habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d'essais et de certification, successivement dans l'industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu'elle met aujourd'hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l'ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l'approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l'opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l'intérêt général. En savoir plus : Communiqué de presse février 2022
Il y a 3 ans et 112 jours

Vicat sur Béton Direct

En ce début d’année 2022, Vicat annonce avoir rejoint Béton Direct, la plateforme numérique de vente en ligne de béton prêt-à-l’emploi destinée aux particuliers. L’association de ces deux entreprises représente une opportunité d’asseoir leurs positions respectives sur un marché en plein développement : celui des particuliers, à travers une technologie éprouvée de e-commerce. Béton Direct est une plateforme indépendante complémentaire aux activités du groupe Vicat.
Il y a 3 ans et 112 jours

Les chantiers des JO de Paris 2024 vont être "impactés" par l'inflation

Auditionné à l'Assemblée par le groupe de travail sur les JO et interrogé sur l'impact de l'inflation des coûts de la construction et des matières premières, M. Ferrand a répondu : "j'aimerais que les chantiers de la Solideo ne soient pas impactés, malheureusement ils le sont".La Solideo est chargée de construire ou de rénover des ouvrages pour les JO, qui vont du village des athlètes, en passant par la rénovation de gymnases ou des échangeurs ou ponts routiers, ce qui représente une soixantaine d'ouvrages.Elle a un budget de 4 milliards en euros courants, a rappelé M. Ferrand, dont 1,5 milliard d'euros d'argent public."On a un travail qu'on est en train d'initier aujourd'hui qui est d'évaluer l'impact effectif de l'évolution de ces indices sur chacun des chantiers pour les dépenses futures et de voir si on tient toujours avec l'actualisation de la maquette (financière, ndlr) ou s'il faut revenir dessus", a-t-il dit.En juillet 2021, la Solideo avait revu son budget en raison de l'inflation. Cette révision avait conduit à augmenter la partie publique de 175 millions d'euros pour la faire passer de 1,38 milliard à 1,55 milliard d'euros."La mission qu'on nous a donnée c'est en euros constants 2016 vous ne sortez pas de la maquette financière exprimée en euros constants, les effets de l'inflation vous sont extérieurs", a-t-il expliqué. "Ça, on le tient absolument", a-t-il affirmé. "J'insiste, hors inflation, il n'y a pas de dérive, il n'y pas d'éléments en plus, pas d'éléphant blanc, les évolutions de maquette sont exclusivement liées à l'inflation", a-t-il ajouté.Faisant le point sur les ouvrages, M. Ferrand a aussi évoqué un "nouveau chantier" qui est "le raccordement de Bercy au réseau de froid de la ville de Paris", "un sujet indispensable pour les Jeux". "Aujourd'hui Bercy n'enchaîne pas plusieurs compétitions dans la même journée et ne fonctionne pas au mois d'août", a-t-il dit."On est en train de travailler avec la ville de Paris pour bien cadrer les montants financiers, qui sont en jeu autour de 5 millions d'euros", a-t-il dit.Le 10 février dernier, les écologistes, alliés turbulents de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, avaient souligné le poids des Jeux olympiques de 2024 pour les finances de la Ville, passées en revue par un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC). Anne Hidalgo est présidente de la Solideo.
Il y a 3 ans et 112 jours

Sécurité au travail dans le BTP : les couches de sous-traitance complexifient les choses

CONDITIONS DE TRAVAIL. Un syndicaliste spécialisé dans le BTP et une inspectrice du travail ont apporté leur témoignage à un secteur encore marqué par un grand nombre d'accidents du travail. L'un des problèmes qu'ils pointent reste celui de la sous-traitance.
Il y a 3 ans et 112 jours

Les constructeurs en chanvre publient leurs propositions de décarbonation du bâtiment

PRÉSIDENTIELLE 2022. Déplorant que des freins au développement de leur filière persistent malgré l'entrée en vigueur de la Réglementation environnementale 2020, les constructeurs en chanvre publient cinq propositions pour attirer l'attention des candidats sur les atouts de leur matériau à l'heure de la transition écologique.
Il y a 3 ans et 112 jours

Barbara Pompili annonce un investissement de près de 100 millions d'euros dans 5 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) déclenche près de 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Il a connu des évolutions importantes depuis 2018, avec la création de programmes d’accompagnement de grande ampleur, notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments ou le développement du vélo. Un nouvel appel à programmes d’accompagnement a été lancé en novembre 2021, par le ministère de la Transition écologique. Parmi les programmes d’économies d’énergie lauréats : Le programme SONUM – SObriété NUMérique (15 M€), ayant pour objectif de réduire les consommations d’énergie liées à l’usage du numérique, grâce à des actions de sensibilisation et de formation, ainsi que la création d’un label, d’une base de données publiques, de référentiels et d’outils de mesure, ainsi que d’un code de conduite « sobriété numérique ». Porté par l’ADEME en lien avec le CNRS et l’INRIA, il fédère un grand nombre d’acteurs du numérique. SONUM va former 300 enseignants du supérieur, 2 000 ambassadeurs en entreprises, et 650 ambassadeurs en collectivités. L’objectif est que ceux-ci sensibilisent 400 000 élèves du supérieur, 10 000 personnes en entreprises et 1 000 collectivités. Le numérique est considéré comme étant responsable de 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre et représente 10,3 % de la consommation d’électricité française (données ADEME / Arcep 2021). Le programme Baisse les Watts (26 M€), visant à sensibiliser 700 000 PME et TPE pour réduire leurs consommations d'électricité avec, pour 61 000 d’entre elles, un accompagnement personnalisé et adapté au métier de l’entreprise qui lui permettra de développer sa compétence et son autonomie. Il est porté par La Poste. A l’issue du programme, 245 000 TPE-PME auront ouvert un carnet de bord Energie. Des programmes sur le secteur des transports, qui seront présentés par le ministre délégué en charge des Transports dans les prochains jours. Les projets ont été sélectionnés en fonction de leur degré de maturité, de leur périmètre ainsi que de leur efficience. Par ailleurs, afin d’accompagner les collectivités locales dans la rénovation de l’éclairage public et ainsi de faire des économies d’électricité, Barbara Pompili lance le programme « Lum’ACTE », porté par la FNCCR. Avec un parc avoisinant les 10 millions de points lumineux, l’éclairage public représente plus de 40 % des consommations d’électricité des collectivités, et pèse notamment sur la pointe de demande en électricité lors de l’allumage en début de soirée. Doté de 10 millions d’euros, ce programme permettra de soutenir les collectivités territoriales pour diagnostiquer, d’ici 2 ans, 3 à 4 millions de points d’éclairage répartis dans une zone géographique couvrant la moitié de la population française, et en rénover au moins 70 %. Enfin, à l’aube de la 5ème période d’obligation du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) qui vient de débuter, un point d’étape complet du dispositif a été publié. Il présente de manière détaillée et illustrée les grandes évolutions opérées depuis 2018 et les principaux résultats obtenus pour ce dispositif qui a déclenché entre 1 et 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Un renforcement très fort des aides pour les ménages, notamment à partir de 2019 avec le coup de pouce chauffage, a permis d’engager 1 million de travaux de remplacement de chauffage en 3 ans. Ces travaux permettront aux ménages concernés d’économiser chaque année 600 millions d’euros sur leurs factures énergétiques, et d’éviter chaque année l’émission de près de 3 millions de tonnes de CO2. Des programmes d’accompagnement de grande ampleur ont été déployés sur le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments : FEEBAT qui développe et soutient la formation initiale et continue des professionnels du bâtiment, ACTEE qui accompagne les collectivités pour la massification de la rénovation énergétique et la substitution du fioul dans les bâtiments publics, SARE qui déploie le réseau de guichets France Rénov’, SLIME qui repère et accompagne les ménages en situation de précarité énergétique, etc. Les CEE ont également apporté un accompagnement très fort du développement du transport à vélo, en s’insérant dans le cadre du plan vélo du Gouvernement : ALVEOLE qui cofinance des stationnements sécurisés, Colis Activ’ qui subventionne la livraison décarbonée de colis en zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), Employeur Pro Vélo qui engage les employeurs publics et privés, etc. D’autres évolutions notables ont été apportées, telles que l’ouverture en 2019 du dispositif aux actions réalisées dans l'industrie soumise à quotas carbone, l’accroissement des contrôles avec un nouveau cadre posé en 2019-2020, l’ouverture d’un chantier de simplification en 2020-2021, etc.
Il y a 3 ans et 112 jours

Plastor Fond dur et Huile parquet Effet bois nu

Un résultat totalement invisible pour préserver la beauté naturelle et brute du bois Chaleureux, le parquet en bois est très tendance. Chaque essence dispose d’une couleur, d’un veinage et d’un rendu qui lui est propre et qui apporte une authenticité unique aux lieux. Pour perdurer, ce revêtement a besoin d’être protégé contre le trafic, les taches et l’humidité. Mais bien souvent les vitrificateurs et les huiles réhaussent la teinte du bois et jaunissent fortement à cause des remontées de tanins. Pour tous ceux qui souhaitent préserver l’aspect brut du bois, Plastor, spécialiste depuis plus de 50 ans dans la fabrication de finitions pour la protection de sols, a développé une nouvelle gamme avec 2 produits pour parquet, totalement invisibles : le Fond dur et l’Huile Effet bois nu. Fabriquées en France dans le Jura, ces nouveautés Effet bois nu Plastor conservent et protégent la beauté naturelle du bois, sans réchauffer ni blanchir le bois d’origine. Simples et rapides à appliquer, elles limitent les contraintes de chantiers pour les professionnels du parquet. PRÉPARATION NOUVEAU – FOND DUR EFFET BOIS NU – Sous-couche d’accrochage Pour assurer une finition parfaite aux parquets clairs ou bruts, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor imprègne le bois en profondeur, bloque les remontées de tanin tout en conservant complètement sa couleur pour lui laisser un aspect totalement naturel. Cette sous-couche d’accrochage s’utilise en système avec tous les vitrificateurs en phase aqueuse PUR-T® Plastor. Il est conseillé de l’appliquer avec le vitrificateur PUR-T®3 DUO mat pour garder un rendu totalement invisible. Prête à l’emploi et facile à utiliser, sa formulation fluide permet une application uniforme et sans traces de reprises. Ainsi, le nouveau Fond dur Effet bois nu Plastor offre des conditions de travail agréables aux artisans parqueteurs. Il sèche très rapidement, en 1 à 2 h entre couches, et ne nécessite pas d’égrenage. Il est conseillé d’appliquer 2 couches de sous-couche et 1 couche de vitrificateur.   Rendement : 10 m2/L par couche Existe en 1L et 5L FINITION NOUVEAU – HUILE PARQUET EFFET BOIS NU – Protège la nature du bois Totalement invisible, l’Huile Effet bois nu Plastor préserve efficacement les parquets tout en mettant en valeur l’authenticité et le toucher naturel des essences de bois. En phase aqueuse, sa formulation haute qualité nourrit en profondeur le bois et protège durablement tous les parquets neufs ou anciens des agressions quotidiennes, des taches et de l’humidité. Prête à l’emploi, cette nouveauté assure le huilage complet d’un parquet en 1 journée, avec un seul égrenage entre la 2ème et la 3ème couche et un séchage de 1 à 2 h entre 2 couches. Cette application sans lustrage permet ainsi aux parqueteurs d’effectuer 3 couches dans la journée, un véritable gain de temps, appréciable sur les chantiers. Sans odeur gênante, cette huile pour parquet qui dégage seulement 25 g/L de COV est très agréable à appliquer. Excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense, l’Huile pour parquet Effet bois nu Plastor leur confère une excellente résistance à l’usure et facilite leur entretien. Rendement : 15 m2/L par couche Existe en 1L et 5L
Il y a 3 ans et 112 jours

Filière de reprise des déchets : Valobat intègre six nouveaux associés

ÉCONOMIE CIRCULAIRE. Le candidat principal au statut d'éco-organisme de la filière BTP, Valobat, signale l'entrée dans son capital de six nouveaux associés, dont certains représentants de la filière biosourcée.
Il y a 3 ans et 112 jours

Le Parlement adopte la réforme de l'assurance emprunteur

Portée par la députée Patricia Lemoine (Agir) et soutenue par le gouvernement, la proposition de loi "pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur" visait initialement à introduire davantage de concurrence dans le secteur bancaire, en position de force dans ce domaine (88% de part de marché), et celui des assurances, afin de faire baisser les coûts pour le consommateur.Elle ouvre la possibilité de changer d'assurance emprunteur sans frais à tout moment, et non plus seulement à la date anniversaire. Cette disposition entrera en vigueur le 1er juin pour les nouveaux contrats, et à compter du 1er septembre pour les autres.Conformément au souhait du Sénat, qui s'était dans un premier temps opposé à cette mesure, les assureurs devront informer les emprunteurs chaque année de leur droit et de ses modalités de mise en oeuvre."Cette proposition de loi représente un véritable gain de pouvoir d'achat pour nos compatriotes", a assuré le ministre chargé des Comptes publics Olivier Dussopt, chiffrant ce gain à "environ 550 millions d'euros pas an". Un chiffrage toutefois contesté par la présidente de la commission des Affaires économiques du Sénat Sophie Primas (LR).À l'initiative des sénateurs, le volet santé de la proposition de loi a par ailleurs été musclé.Le questionnaire médical est supprimé pour les prêts immobiliers inférieurs à 200.000 euros par personne (soit 400.000 euros pour un couple) et dont le terme intervient avant le 60e anniversaire de l'emprunteur. Ces seuils pourront être modulés par décret, uniquement dans un sens favorable à l'emprunteur, a précisé le rapporteur du texte au Sénat Daniel Gremillet (LR).Le délai du "droit à l'oubli" pour les cancers et l'hépatite C est réduit de dix à cinq ans. "'C'était une mesure réclamée par les associations de malades depuis plusieurs années", a rappelé Mme Lemoine lors du dernier vote à l'Assemblée nationale mardi. Le "droit à l'oubli" permet aujourd'hui aux anciens malades de cancer de ne plus avoir à déclarer leur maladie à leur assureur dix ans après la fin de leur protocole thérapeutique.Les signataires de la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) auront en outre l'obligation d'engager d'ici 31 juillet 2022 une négociation sur les pathologies autres que cancéreuses."C'est une loi qui va changer la vie de nombreux propriétaires", s'est félicitée Mme Lemoine. "Nous avons fait oeuvre utile et nous pouvons en être fiers", a renchéri M. Gremillet.Le marché de l'assurance emprunteur est évalué à près de 10 milliards d'euros de cotisations par an, et concerne près de sept millions de propriétaires ayant un crédit en cours.
Il y a 3 ans et 112 jours

Indépendants et auto-entrepreneurs se mobilisent pour "une réforme ambitieuse"

PRÉSIDENTIELLE 2022. Face à un certain engouement pour l'auto-entrepreneuriat probablement renforcé par la crise sanitaire, l'Union des indépendants et l'Union des auto-entrepreneurs s'associent pour interpeller les candidats autour de sept propositions censées faciliter l'activité indépendante. Les mesures portent notamment sur l'encadrement juridique et la protection sociale.
Il y a 3 ans et 112 jours

Chômage à 7,4% : au plus bas "depuis près de 15 ans", Borne salue une "excellente nouvelle"

"Personne n'imaginait qu'on puisse avoir de tels résultats en sortant d'une des crises économiques les plus graves qu'on ait connues au cours des dernières décennies", a déclaré Mme Borne sur France Inter, pointant également un taux de chômage des jeunes au plus bas "depuis près de 40 ans".Les chiffres publiés vendredi par l'Insee font état d'un taux de chômage en forte baisse au quatrième trimestre 2021 (-0,6 point par rapport au trimestre précédent) à 7,4% de la population active en France (hors Mayotte).L'Institut souligne que le taux "est inférieur de 0,8 point à son niveau d'avant-crise (fin 2019) et à son plus bas niveau depuis 2008, si l'on excepte la baisse ponctuelle en trompe-l'oeil du printemps 2020, liée à la crise sanitaire" lorsque beaucoup de gens s'étaient arrêtés de chercher du travail.Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes diminue fortement (-3,6 points) et atteint 15,9%, rejoignant ainsi "les plus bas niveaux des cycles précédents à la fin des années 80 et 90", ajoute l'Insee.Mme Borne a rappelé que le gouvernement avait lancé dès l'été 2020 le plan "un jeune, une solution" ayant en tête que pendant la crise de 2008-2009, le taux de chômage des jeunes avait "explosé", augmentant de "30%"."Là, on est à près de cinq points plus bas qu'avant la crise", a-t-elle insisté.Alors que la Cour des comptes a estimé cette semaine dans son rapport annuel que le succès du plan "un jeune, une solution" était à "relativiser", elle a estimé que "les chiffres parlent d'eux-mêmes".
Il y a 3 ans et 112 jours

Présidentielle : les entreprises de proximité et les artisans veulent être mieux représentés

La priorité de l'organisation patronale qui dit parler au nom de 3 millions d'entreprises est ainsi de réformer le calcul de la représentativité dans les branches professionnelles, pour le rendre plus favorable aux petites entreprises."En l'état actuel des règles de mesures de la représentativité patronale, la voix des plus petites entreprises est confisquée par les plus grandes", affirme l'U2P dans un document présentant ses demandes pour le prochain quinquennat.Selon la mesure de l'audience patronale réalisée l'an dernier par le ministère du Travail, l'U2P compte 203.715 entreprises adhérentes, soit plus que le Medef (125.929). Mais les entreprises affiliées au Medef regroupent plus de 9,3 millions de salariés, contre seulement un peu plus de 700.000 pour l'U2P.Afin de "conforter et pérenniser la baisse du coût du travail", l'U2P aimerait par ailleurs que "le plafond des allègements généraux de charges sociales soit porté à 3 Smic" contre 2,5 Smic actuellement.Au moment où beaucoup d'entreprises peinent à recruter, l'U2P demande aussi au futur locataire de l'Elysée d'agir pour "mieux anticiper les besoins en compétences des entreprises" et à Pôle Emploi "d'orienter les actifs en recherche d'emploi vers les métiers en tension".Constatant "qu'un nombre considérable de petites entreprises ne trouvent pas de repreneur", l'Union souhaite "la création d'un fonds d'aide à la création-reprise des entreprises de proximité" ainsi que d'un autre fonds pour soutenir leur "transformation écologique et numérique".L'U2P veut également que soient amplifiées "les actions de revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs" et que l'accès au haut débit soit "effectif en tous points du territoire".Enfin, l'organisation patronale des TPE souhaite "un modèle de société qui valorise le travail indépendant autant que le salariat". Toutefois, opposée de longue date au statut d'auto-entrepreneur, elle demande que ce dernier soit "limité à deux ans pour les personnes exerçant leur activité à titre principal".
Il y a 3 ans et 112 jours

Pénuries de matières premières : "La situation reste tendue", O. Salleron (FFB)

ÉCONOMIE. La Fédération française du bâtiment (FFB) estime que la crise des matériaux devrait encore durer, au moins jusqu'au printemps. L'explosion des prix de l'énergie a accentué le phénomène, qui dure depuis presque un an et touche tout le secteur.
Il y a 3 ans et 112 jours

Antea Group et batiRIM®, Groupe SUEZ, mettent le digital au service de la valorisation des déchets du BTP

Celui-ci proposera aux acteurs du BTP une solution de déconstruction sélective afin de maximiser le réemploi et le recyclage des déchets. Cette démarche s’appuie sur un outil de modélisation unique, RIM® (Ressource Information Modeling) qui permettra à Antea Group d’élargir son offre de services pour les projets de déconstruction et de réhabilitation au service de l’économie circulaire.Les outils numériques sont incontournables pour optimiser la déconstruction sélective d’un bâtit et assurer cette mutation. C’est pourquoi Antea Group a choisi de s’associer à batiRIM® et de proposer le diagnostic digitalisé des Produits-Equipements-Matériaux-Déchets avec l’outil RIM® dans son offre de service. Ce diagnostic permettra de quantifier, qualifier et cartographier les flux de produits et de matières issus de bâtiments en rénovation, réaménagement ou déconstruction et d’évaluer, avant même le début des travaux, leur potentiel de réemploi, de réutilisation et de recyclage. Ce diagnostic est la pièce maîtresse pour définir la stratégie Economie Circulaire grâce à l’utilisation des données collectées sur le terrain, et ainsi répondre aux nouveaux enjeux réglementaires.Grâce à cet outil, Antea Group sera en mesure d’utiliser les données, les référentiels et les plans constitués lors du diagnostic PEMD digitalisé pour organiser le chantier de curage ou de déconstruction sélective avec les différents intervenants. L’outil permet également d’intégrer les plans des bâtiments dans une interface numérique, en 2D ou 3D, et de restituer les données acquises dans une base de données interactive et sécurisée, au sein de la plateforme batiRIM®, partagée avec l’ensemble des parties prenantes du chantier. Ce diagnostic permettra de réaliser un suivi des flux de produits et matériaux (fenêtres, sols, portes, etc.) jusqu’à leur possible incorporation dans de nouvelles constructions. Il pourra également assurer la traçabilité et la gestion facilitée de la déconstruction sélective, établir le bilan carbone tout en fournissant des données fiabilisées à ses clients.Pascal Voyeau, Directeur Général d’Antea Group en France, déclare : « Diminuer l’impact environnemental des chantiers de nos clients et développer avec eux l’économie circulaire sont les ambitions que nous nous fixons. Pour y parvenir, nous nous appuyons sur des technologies avancées : le partenariat avec batiRIM® est un facteur clé de succès de notre démarche ».Yann Vincent, Président Directeur Général de batiRIM® et Directeur Général des Services aux Entreprises SUEZ Recyclage et Valorisation France, ajoute : « Acteur de la préservation de l’environnement, SUEZ mobilise les parties prenantes pour réussir la transition environnementale, en développant des modèles d’économie circulaire. La solution proposée par batiRIM® à Antea Group en est un exemple concret qui s’appuie à la fois sur des référentiels métiers, des outils numériques pour réaliser la modélisation des bâtiments à déconstruire et sur l’expertise d’une équipe ».
Il y a 3 ans et 112 jours

Caméléo, le système plancher dalle modulable et respectueux de l’environnement

La structure plancher dalle préfabriquée et interchangeable Créer un bâtiment qui s’adaptera aux usages de demain, c’est désormais possible avec le système constructif préfabriqué Caméléo ! Caméléo est un système plancher-dalle préfabriqué par Rector qui consiste en un assemblage de poteaux.Grâce à sa structure en béton réduite à minima, profitez de volumes intérieurs ouverts, de plafonds lisses et dites adieu aux contraintes liées aux murs porteurs. Les éléments intégrés dans nos prédalles SPD, notamment les armatures anti-poinçonnement et les points de clefs du ferraillage vous assurent une mise en œuvre qualitative et moins pénible. Ainsi, le bâtiment construit aujourd’hui peut sans difficulté s’adapter à de nouveaux usages demain : la distribution de l’espace au sein du bâtiment est libre et les volumes sont personnalisables en fonction de vos besoins de construction. La structure plancher dalle adaptée aux nouveaux enjeux environnementaux Les prédalles SPD sont les éléments centraux du système plancher dalle : elles intègrent toutes les armatures nécessaires à leur tenue, sans avoir recours à des poutres porteuses. Désormais fabriquées en béton bas carbone, elles permettent de réduire considérablement votre empreinte carbone. Le système plancher dalle Caméléo s’inscrit dans une démarche d’écoconception. Le bâtiment n’est pas construit pour être détruit mais transformé ce qui permet des économies importantes de matériaux et par conséquent des émissions carbone lors de sa reconversion. De plus, le choix d’éléments comme des matériaux biosourcés pour construire les façades non-porteuses ou les cloisons intérieures permet de diminuer davantage votre bilan carbone. La structure plancher dalle qui vous fait gagner du tempsEn liaison avec le maître d’œuvre et/ou l’entreprise de gros œuvre, notre service logistique vous assure une livraison cadencée en fonction de l’avancement de vos travaux. Enfin, la grande adaptabilité de Caméléo vous assure un temps de mise en œuvre réduit de 25% en moyenne.
Il y a 3 ans et 112 jours

Restauration de la salle du serment du Jeu de Paume de Versailles

Un épisode majeur de la révolution françaiseSituée à quelques mètres du château de Versailles, la salle du Jeu de Paume a été construite en 1686, à l'initiative de Nicolas Cretté, premier paumier de Louis XIV. Le jeu de paume, ancêtre du tennis, était, en effet, très en vogue à cette époque.Cette salle de sport entre dans l'histoire le 20 juin 1789, lorsque plus de 500 députés se trouvant à Versailles pour les États Généraux convoqués par Louis XVI, s'y réunissent et prêtent un serment devenu célèbre :« Nous jurons de ne jamais nous séparer et de nous réunir partout où les circonstances l’exigeraient, jusqu’à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides. »Cet acte fondateur de la démocratie française est un épisode très présent dans la mémoire nationale, notamment grâce à l'œuvre mondialement connue, et pourtant inachevée, du peintre Jacques Louis David.Une histoire mouvementéeTrès rapidement après le Serment, la salle du Jeu de Paume est considérée comme un lieu symbolique. Elle est acquise par la Nation et déclarée domaine national dès le 1er novembre 1793 (11 Brumaire an II). Sans usage précis, elle sert successivement d’entrepôt ou d'atelier de peintres (Antoine-Jean Gros, Horace Vernet). En 1848, le lieu est classé parmi les Monuments Historiques. Sous le Second Empire, la salle retrouve son usage d'origine de terrain de jeu de paume.1880 marque une nouvelle étape dans le destin du lieu qui devient, par la volonté de la IIIe République, le musée de la Révolution française. Il est inauguré le 20 juin 1883 par Jules Ferry (président du Conseil et ministre de l'instruction publique).Après une nouvelle période de relatif oubli, la salle est à nouveau mise en lumière lors des commémorations du Bicentenaire de la Révolution en 1989.Depuis cette période, elle est ouverte au public, notamment grâce à l’engagement fort du château de Versailles pour faire mieux connaître le cadre de cet événement emblématique de l’histoire de France...Une restauration nécessaireL'état du bâtiment nécessitait une nouvelle intervention pour sa conservation et sa mise en valeur. Les opérations, menées sous la maîtrise d'oeuvre de Pierre Bortolussi, Architecte en Chef des Monuments Historiques, ont suivi l'état de référence du musée de 1883. Durant 8 mois, la toiture, la charpente, les menuiseries, le décor peint de la salle et le sol ont été restaurés. Des opérations ont également été conduites sur la toile monumentale représentant le Serment du Jeu de Paume par Luc-Olivier Merson (l'artiste parachevant l'oeuvre de David) et sur tout le décor sculpté de la salle. Ce chantier de grande ampleur a pu être mené grâce à la mobilisation des élus de l’Assemblée Nationale - députés ou anciens députés - et de mécènes particuliers. Il a également bénéficé des crédits du plan France Relance. La salle sera ouverte en visite guidée, ainsi que pour le public scolaire, à partir du 1er avril 2022.Un podcastÀ l'occasion de cette restauration, le château de Versailles met en lumière l’histoire complexe du lieu en proposant un podcast inédit. Sous forme de fiction, il retrace la création du musée de la Révolution française en 1883 et le travail du peintre Luc-Olivier Merson chargé par la IIIe République de parachever le projet de David pour orner la salle du Jeu de Paume.
Il y a 3 ans et 112 jours

Réhabilitation du 13U Sciences Po par Atelier Aconcept

Atelier Aconcept a livré à Paris (VIIe) en novembre 2021 pour la Fondation Nationale des Sciences Politiques, maître d’ouvrage, la réhabilitation du 13U Sciences Po. L’opération, d’une surface de 1 300 m² pour un budget de 3,1 M€ HT, inclut la signalétique et le mobilier. Communiqué. Le projet porte à la fois sur le réaménagement […] L’article Réhabilitation du 13U Sciences Po par Atelier Aconcept est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 112 jours

Macron veut implanter 50 parcs éoliens en mer pour 2050

Le Président a annoncé le 10 février l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer et de multiplier par deux la capacité de l'éolien terrestre.
Il y a 3 ans et 113 jours

Kompozite, la plateforme digitale d’aide à la décision pour les professionnels du bâtiment bas carbone

Pour Damien Cuny, cofondateur de Kompozite : « Nous avons construit des bâtiments pendant des décennies sans nous poser la question du carbone. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est une réalité urgente. La réglementation environnementale RE2020, les différentes mesures législatives et les politiques publiques locales obligent les acteurs du secteur à construire différemment. »Cette start-up française, créée en 2020, incubée par le « CSTB Lab » et Station F, apporte une solution unique de comparaison de systèmes constructifs qui dépasse la simple évaluation de matériaux. La plateforme digitale et automatisée propose via le « generative design», des combinaisons constructives optimisées en construction comme en rénovation, selon les contraintes techniques du projet immobilier. Et ce, tout en calculant l’empreinte carbone des systèmes générés par Kompozite. En effet, une fois les quelques données renseignées, les produits qui ne fonctionnent pas sont écartés et ne sont proposés que les matériaux et combinaisons les plus adaptés. « En quelques clics, l’utilisateur connaît l’impact carbone de n’importe quel matériau mais également ses conditions d’utilisation », ajoute Damien Cuny. Un outil d’aide à la décision objectif et efficace La plateforme Kompozite permet aux architectes, bureaux d’études, maîtrises d’ouvrage, bailleurs, promoteurs et constructeurs, d’être soutenus dans leur choix de conception, de façon indépendante, rapide et optimisée. Ses avantages sont multiples : la solution favorise la prise de décisions techniques dès la phase de conception du bâtiment, tout en maîtrisant les contraintes réglementaires et les risques d’assurabilité. Cette aide à la conception fiabilise les arbitrages entre systèmes constructifs, en précisant les conditions de mise en œuvre à performances comparables. De plus, Kompozite permet de faire émerger l’innovation matériaux bas carbone, car elle recense de façon continue les données des nouveaux produits du marché. La solution héberge sa propre base de données de plusieurs milliers de références produits pour la façade et l’enveloppe. Elle devrait très vite s’étendre à la structure et à la toiture afin de proposer une offre complète à l’ensemble du bâtiment. Au-delà des lots architecturaux, les lots techniques seront insérés. Demain, l’intégration dans le BIM sera proposée pour permettre les échanges de données, ou de simplifier les saisies d’entrées.La plateforme Kompozite se distingue également par l’élégance de son design graphique et une expérience utilisateur unique, pour simplifier le quotidien des professionnels.Un projet soutenu par les pouvoirs publics, les acteurs de la filière et les fonds d’investissements La start-up, qui figure parmi les 40 projets les plus prometteurs de 2022 nommés par Station F, a été labellisée GreenTech Verte par le Ministère de la Transition Écologique.Une cinquantaine d’acteurs de la filière ont testé et approuvé une version bêta (dont le BE Pouget Consultant, Vinci Construction, Woodeum...) ce qui a permis son lancement. Des fonds d’investissement engagés dans la réduction des risques liés au climat accélèrent les ambitions de Kompozite. La start-up réunit près de 1,4 million d’euros auprès d’un consortium composé des investisseurs historiques et de nouveaux entrants : Citizen Capital, l’acteur de référence de l’investissement impact en France depuis 2008. Sa mission est de mobiliser des fonds pour relever les défis sociaux et environnementaux de notre époque. Citizen Capital finance et accompagne des projets et des entreprises à fort potentiel qui répondent à des besoins fondamentaux et apportent des solutions innovantes qui transforment leur marché. Société indépendante, Citizen Capital gère plusieurs véhicules d’investissement dédiés au financement de l’early stage, du growth et de l’agriculture. La société a la qualité de Société à mission, est certifiée B Corp, est adhérente aux UN-PRI et membre fondateur de la communauté des entreprises à mission. AFI Ventures, nouveau véhicule d’investissement impact notamment porté par le célèbre fonds Ventech. Foundamental, fonds d’investissement allemand spécialisé sur le secteur construction et dont Kompozite a été le premier investisseur en France.En 2020, une première levée de 200.000 euros avait déjà été réalisée auprès de cinq business angels prestigieux issus du monde de la finance et des nouvelles technologies. Au-delà de la profondeur du problème, les investisseurs ont été séduits par l’approche innovante de l’équipe et sa capacité à mettre en œuvre ses ambitions. Une version bêta avait par ailleurs déjà été testée et approuvée par une cinquantaine d’acteurs de la filière. Les fonds ont permis d’embaucher une équipe désormais composée de 9 personnes : ingénieurs du Bâtiment, développeurs web et deux docteurs : le premier en mathématiques appliqués, le second en physique des matériaux. L’ambition porte désormais sur une diffusion très large du produit sur tous les métiers de la conception des bâtiments en France. Depuis janvier 2022, la plateforme est accessible gratuitement pour la donnée carbone lissée des produits de construction. Comptez ensuite entre 79 à 149 euros HT par mois pour l’abonnement, selon la formule choisie. De beaux débuts pour cette start-up qui innove pour la neutralité carbone des bâtiments.
Il y a 3 ans et 113 jours

Tout Faire 2022 : une nouvelle ère se dessine pour le 1er groupement indépendant de négoce

Retransmis en direct auprès de plus de 500 personnes et de 1000 personnes présentes lors de la soirée, il a été l’occasion de présenter ses ambitions et ses grands axes stratégiques de développement pour cette nouvelle année qui s’annonce pleine de promesses.Cette année sera l’année de l’innovation, du changement et de la transformation pour le groupement de négoces qui souhaite se restructurer sur différents points.Une nouvelle identité graphique simplifiée et épurée, mais qui conserve son authenticitéTout Faire Matériaux réalise une refonte de sa charte graphique, et devient désormais Tout Faire ! Depuis sa création, le groupement a fortement évolué et s’est diversifié. Au-delà de leur qualité de négociant, les adhérents proposent à leur client particulier et pro tout un éventail de solutions pour la maison. Puisque chaque adhérent est unique, Tout Faire souhaite que chacun conserve son indépendance et sa personnalité qui lui est propre. Pour cela, le nom du point de vente sera également davantage mis en avant sous le logo du groupement.Les couleurs symboliques jaune et noir, ainsi que le symbole de la maison propre à Tout Faire sont conservés mais le logo a été simplifié, épuré et modernisé.Un nouveau concept magasin pour être encore plus proche de ses clientsTout Faire a conçu, avec un cabinet d’architecte, de nouveaux aménagements pratiques et intelligents pour ses magasins afin de répondre aux nouvelles attentes des professionnels et des particuliers. Ils ont été pensés à l’image du groupement pour être encore plus accueillants et chaleureux. Chaque magasin sera organisé sous forme de module pour clarifier les offres et les services proposés pour un parcours client plus facile et plus compréhensif. Ce nouveau concept sera flexible et adaptable à toutes les situations pour que chaque adhérent s’y retrouve et s’y sente bien. Les magasins ne sont pas seulement la vitrine des produits, ils sont aussi l’incarnation même des valeurs du groupement et de chacun de ses adhérents.Et le service a une place toute particulière puisqu’elle fait partie de l’ADN de Tout Faire. C’est pourquoi, ce nouveau concept magasin met particulièrement l’accent sur des outils simples et pratiques qui ont pour but de simplifier la vie des clients : un système de box collect sera mis à la disposition devant les magasins pour retirer ses commandes plus facilement et plus librement. Le comptoir d’accueil sera réaménagé pour une meilleure prise de contact, et des espaces de travail seront mis à la disposition des particuliers et des professionnels afin de construire ensemble, leurs projets futurs.Ces premiers concepts magasins seront mis en place à Angoulême et à Valence.Des magasins qui passent au vert pour devenir des acteurs écologiques actifs et dynamiquesLe vert : une troisième couleur à intégrer au nouveau Tout Faire. Pour cela, le groupement veut dépasser les attentes réglementaires pour devenir une référence dans la réduction de leur impact écologique et de la rénovation écologique.La consommation d’énergie des bâtiments sera réduite avec la révision des systèmes de chauffage et de luminaires. Une énergie verte sera créée avec la disposition de panneaux voltaïques sur les toits des 480 points de vente et sur les parkings.Pour accompagner ses adhérents dans cette nouvelle ère plus verte, Tout Faire a identifié un bureau d’études expert pour les aider à entreprendre les démarches administratives, les études techniques, les déclarations diverses et le montage du dossier de financement.L’empreinte plus verte du groupement passera également par la valorisation des produits Made in France, du savoir-faire français et des valeurs de ruralité et de proximité auprès des locaux. L’empreinte carbone est ainsi réduite. Il prône également la réduction de son impact environnemental en choisissant des matériaux biosourcés.L’école Tout Faire valorise, forme et accompagne ses talents de demainL’école Tout Faire fait son grand retour ! Le groupement souhaite ainsi assurer la transmission des savoir-faire des métiers de négoce. Ces formations assureront ainsi aux fournisseurs et aux partenaires que leurs produits et leurs innovations seront mis en valeur auprès de la clientèle. Elles permettront d’accueillir les nouveaux collaborateurs et de les familiariser avec les valeurs du groupement. Plusieurs formations, reconnues et certifiées par l’État, seront proposées à partir de mars, dont celle pour devenir chef d’agence de niveau Bac+2 ou bien la formation commerciale, de niveau Bac.Ce sera l’occasion pour les collaborateurs actuels et futurs de partager leurs meilleures pratiques et de développer leur expertise. Ces formations garantissent ainsi aux fournisseurs et aux partenaires que leurs produits et leurs innovations soient mis en valeur auprès de la clientèle. Elles seront sous forme de classrooms, soit en physique, soit en e-learning digitale ou en mode mixte.Après ces annonces, place à l’action ! Ces dispositifs seront pour certains à découvrir dans les prochains mois et progressivement pour l’ensemble des adhérents Tout Faire.
Il y a 3 ans et 113 jours

Jolie réhabilitation d’un moulin à vent de la campagne polonaise

Cette rénovation très réussie d’un vieux moulin à vent a été effectuée par Tomasz Padło et Michał Kucharski en Pologne dans la ville de Lubartów. [De l’architecte] Les fondations de ce projet ont été créées dans le cadre du concours international « Contemporary House 2014 – Village House ». Le travail de Tomasz Padło et Michał Kucharski […]
Il y a 3 ans et 113 jours

Le groupe SMA muscle son offre

Assurances - Modes constructifs différents, rénovations énergétiques, cyberrisques : face aux dernières mutations du BTP, l'assureur crée des offres pour couvrir tous les risques. Et conforter sa position.
Il y a 3 ans et 113 jours

Le bois se donne en spectacle

Structure - Le bâtiment qui accueillera bientôt la salle polyvalente de Chanteloup-les-Vignes sera entièrement charpenté.
Il y a 3 ans et 113 jours

Procès du balcon effondré : "un jour ou l'autre", il serait tombé, selon les experts

"On peut penser à une forme de bricolage", lâche Pierre Lemaire, devant les magistrats d'Angers, qui jugent cinq prévenus pour homicides et blessures involontaires. L'ingénieur conseil, expert agréé par la cour de Cassation, résume d'un mot l'"environnement général" des travaux réalisés en 1997-1998 sur la résidence Le Surcouf : "médiocre".A la demande des juges d'instruction, M. Lemaire et son confrère Gérard Caussé-Giovancarli ont réalisé l'expertise principale sur l'effondrement de ce balcon, lors d'une pendaison de crémaillère, le 15 octobre 2016.Le béton, à la porosité "très élevée", a ainsi été "mouillé", c'est-à-dire qu'"il y a eu des ajouts d'eau au moment du moulage pour faciliter sa mise en oeuvre", ont expliqué les experts. "Toutes les entreprises savent très bien qu'on n'a pas le droit de le faire", a souligné M. Lemaire.De mauvaise qualité, "pas correctement vibré", ce béton contenait également "de nombreuses bulles d'air".Les aciers, qui ont "un rôle prépondérant dans la stabilité de la dalle", étaient en outre "très mal positionnés" car "beaucoup trop bas", ont aussi souligné les ingénieurs conseils.Enfin, la reprise de bétonnage entre le bâtiment et le balcon a été mal réalisée. Or, "la reprise de bétonnage joue un rôle essentiel dans ce genre d'accident", a noté M. Caussé-Giovancarli, qui avait rencontré une situation similaire après la chute du balcon du député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (UDF), en janvier 2007. Le balcon en avait à l'époque entraîné six autres dans sa chute, sans faire de victimes."Aciers rouillés et dégradés"A Angers, la surface était "lisse au niveau du collage", alors qu'elle aurait dû être en biseau avec des aspérités pour permettre une meilleure adhérence. Au fil des ans, une fissure s'est ouverte, laissant l'eau s'infiltrer et les aciers s'oxyder."Les aciers étaient plus que rouillés, ils étaient dégradés dans leur masse", a souligné M. Lemaire. Du fait de cette "corrosion progressive", "le balcon serait tombé tout seul, quelques années plus tard", a-t-il ajouté."Un jour ou l'autre, sous son propre poids, la dalle de béton risquait de tomber", a confirmé M. Causse-Giovancarli.Pour couronner le tout, les travaux ont été menés sans respecter les plans de l'ingénieur béton, qui avaient été conçus pour des balcons préfabriqués et non pour des balcons coulés sur place. Si ces plans avaient été suivis, le balcon aurait pu supporter 35 personnes, soit près de deux fois le nombre de victimes le soir du drame."Dès le début de la construction de l'immeuble, on a donc décidé de mettre les plans à la benne ?", a interrogé Me Louis-René Penneau, avocat des parties civiles."Quasiment au début du chantier", a confirmé M. Causse-Giovancarli. "Pendant des mois, les aciers étaient au vu de tout le monde, ça aurait dû attirer l'oeil" sur ce changement de mode de construction, a-t-il en outre pointé.D'autant que le cabinet de l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, "avait une mission complète de maîtrise d'oeuvre", comprenant la direction des travaux et lui demandant de "viser les plans d'exécution de l'entreprise", a souligné l'expert.A l'ouverture du procès, M. Rolland s'était présenté comme un "homme de l'art", tourné "exclusivement sur la recherche de la création d'un concept"."A aucun moment je ne fais de calcul de dalles et de ferraillage", avait-il assuré.Le procès doit se terminer le 4 mars.