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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 144 jours

Kingspan rejoint l’équipe Mercedes-AMG Petronas Formule 1 comme partenaire officiel

Kingspan pilotera le nouveau groupe de travail sur le développement durable pour l’équipe Mercedes. La mission de ce groupe de travail sera de rassembler l’expertise de divers domaines pour contribuer à atteindre l’objectif de l’équipe : réduire les émissions de CO2 dans le sport automobile grâce à de nouvelles approches et technologies. Toto Wolff, directeur d'équipe et PDG de l'équipe de Formule 1 Mercedes-AMG PETRONAS : « Nous sommes ravis d'accueillir Kingspan dans notre équipe à la fois en tant que partenaire et en tant que président de notre nouveau groupe de travail sur le développement durable. Trouver une entreprise dont les ambitions sont de proposer des solutions durables qui visent à réduire les émissions de carbone dans leur industrie correspond exactement à notre vision et représente une réelle opportunité pour les deux partenaires. Nous faisons de réels progrès dans la transformation de notre entreprise pour qu'elle fonctionne de manière plus durable. La capacité de partager l'expertise, les ressources et l'inspiration avec Kingspan via notre nouveau groupe de travail sur la durabilité contribuera véritablement à accélérer le changement et la sensibilisation au sein de notre équipe et, espérons-le, de notre sport. »Basé en Irlande, Kingspan est l’un des acteurs mondiaux en matière de solutions d'isolation et d'enveloppe du bâtiment pour des bâtiments à haute performance énergétique et à faible émission de carbone. Après avoir lancé son premier programme de développement durable (Net Zero Energy) en 2011, le groupe poursuit le déploiement de son plan d’action climatique « Planet Passionate », qui s'appuie sur des objectifs scientifiques d’envergure alignés sur le scénario de 1,5 degré du GIEC. Kingspan vise la neutralité carbone d'ici 2030, avec notamment une politique d’achat et d’approvisionnement responsable pour réduire l’empreinte carbone de ses activités (optimisation de la chaine logistique avec la mise en place de circuits courts et recours aux énergies renouvelables).De son côté, l'équipe Mercedes-AMG Petronas F1 s'est fixé pour objectif de réduire de 50% les émissions de CO2 dans ses opérations d'ici 2022 et travaille sur des objectifs ambitieux pour atteindre la neutralité carbone. L'usine de châssis de haute technologie de l'équipe à Brackley, au Royaume-Uni, utilise déjà des énergies renouvelables pour alimenter toutes ses opérations, tandis que son centre technologique de Brixworth dans le Northamptonshire produit plus de la moitié de son électricité à l'aide de panneaux solaires et d'une usine CCHP sur site.Cet engagement fait écho aux produits, systèmes et technologies de Kingspan qui répondent aux défis critiques de l'environnement bâti, notamment l'amélioration de l'efficacité énergétique, la réduction du carbone incorporé, l’économie circulaire et la préservation des ressources naturelles en particulier l’eau.Les produits Kingspan ont été utilisés pour aider à créer des bâtiments haute performance dans le monde entier pour la société mère de l'équipe, Mercedes-Benz.Gene Murtagh, PDG de Kingspan Group : « Deux des grands défis de notre époque sont la décarbonisation des transports et la décarbonation de l'environnement bâti. Kingspan et l'équipe de Formule 1 Mercedes AMG Petronas partagent la même détermination à relever ces défis grâce à la technologie, l'innovation et le travail d'équipe. Je suis ravi de transmettre ce message à un public de 500 millions de fans de Formule Un. »La haute performance, la durabilité, le travail d'équipe et l’innovation sont les thèmes clés de ce nouveau partenariat. Le logo Kingspan sera présent sur les voitures de l’équipe lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite, alors que Lewis Hamilton se bat pour le championnat des pilotes et que Mercedes-AMG Petronas vise le prix des constructeurs.
Il y a 3 ans et 144 jours

Europan 16 : Symbiotic Boom ! projet lauréat à Bassens

Le parcours de l'architecte Edmond Lay est remarquable et fascinant. Pourtant, l'œuvre de celui qui a été récompensé par le grand prix national de l'Architecture en 1984 demeure mal connue (lire Référence dans AMC n°296). Profondément marqué par l'architecture organique de Frank Lloyd Wright, Edmond […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 144 jours

Aux Etats-Unis, les locataires défavorisés cibles des incendies mortels

Dans le quartier populaire du Bronx à New York, dimanche 9 janvier, un feu provoqué par un radiateur électrique a tué 17 personnes, dont huit enfants, dans un immeuble en brique de type HLM.Mercredi dernier, un terrible incendie dans une habitation à Philadelphie avait fait 12 morts, dont huit enfants.Ces deux tragédies constituent les pires catastrophes à cause d'un feu que ces deux villes aient connues depuis des années. Leur emplacement - dans des appartements construits pour les ménages défavorisés - n'est pas une coïncidence, selon des défenseurs du droit au logement."Quand j'ai lu les infos, je me suis dit, vu le quartier et le type de bâtiment, ce sont des logements sociaux", remarque Jenna Collins, une avocate des services sociaux de Philadelphie, à propos de l'incendie de New York."J'étais encore moins surprise quand j'ai entendu qu'un chauffage d'appoint électrique était en cause", a-t-elle ajouté, expliquant que les appartements financés par l'Etat ne sont souvent pas suffisamment chauffés en hiver.Pendant la pandémie, les prix de l'immobilier ont atteint des niveaux record. Cette hausse a éloigné encore un peu plus la perspective de s'acheter un logement pour de nombreux Américains.Dans le même temps, la réserve de logements subventionnés pâtit, dans de nombreuses villes, des retards dans les travaux et entretiens, qui créent les conditions pour de tels désastres."Ce type d'habitation a été plus négligé que tout autre", souligne Lena Afridi,directrice par intérim du Pratt Center for Community Development à New York. "Les gens vivent où ils peuvent, et dans les deux cas, ils se sont installés dans des lieux qui n'étaient pas sûrs parce que cela semblait préférable à dormir dans la rue. Mais cela ne devrait pas être la seule alternative."Des années d'attenteAucun Etat ni ville américaine majeure ne disposait l'année dernière de suffisamment de logements disponibles pour les ménages ayant des moyens très réduits, d'après la National Low Income Housing Coalition, une ONG.En centre-ville à New York et Philadelphie, il y avait moins d'habitations abordables que la moyenne nationale de 37 de ces logements pour 100 locataires défavorisés.Cette pénurie conduit à des situations comme celle de Philadelphie, où l'habitation qui a brûlé abritait environ 26 personnes, 8 au rez-de-chaussée et 18 aux premier et deuxième étages, selon un pompier.La ville a assuré dans un communiqué que les détecteurs de fumée fonctionnaient lors de l'inspection au printemps l'année dernière. Mais ils n'ont pas marché au moment du feu."C'est parce que ce bâtiment était surpeuplé qu'autant de vies ont été perdues", insiste Jenna Collins.A Philadelphie, la liste d'attente pour des logements sociaux est fermée depuis des années aux nouveaux candidats. Et certains qui ont réussi à s'inscrire attendent depuis des décennies.Construire, mais aussi réparerA New York, l'immeuble de 19 étages qui a pris feu hébergeait de nombreux habitants qui dépendent des aides du gouvernement, selon les médias américains.Lena Afridi pense que le manque de travaux de maintenance a contribué à la catastrophe, évoquant des témoignages de locataires qui utilisaient des radiateurs électriques mobiles et avaient pris l'habitude d'ignorer les alarmes à incendie à cause des nombreuses fausses alertes.Le président des Etats-Unis Joe Biden entend investir des milliards de dollars dans les logements sociaux, via un vaste plan social et environnemental de 1.800 milliards de dollars. Mais le texte, baptisé "Build Back Better" (Reconstruire en mieux), est dans l'impasse au Congrès.Ce n'est de toute façon qu'une partie de la solution, note Lena Afridi. "Il s'agit moins de construire que de nous assurer que les bâtiments existants soient sûrs", affirme-t-elle.
Il y a 3 ans et 144 jours

Les 46e finales nationales de l'Olympiade des métiers se sont achevées

PALMARÈS. Les finales nationales de la 46e édition de la compétition des métiers WorldSkills France se sont officiellement terminées ce 16 janvier 2022. Quelque 600 jeunes champions ont participé pendant trois jours à des épreuves pour chacun des 64 métiers représentés. Découvrez les lauréats du secteur du bâtiment.
Il y a 3 ans et 144 jours

A l'heure du post-Covid, des architectes invitent à repenser le logement

HABITAT. Les confinements successifs et le recours au télétravail ont modifié la perception des ménages français sur leur habitation. Plusieurs acteurs du secteur du logement ont fait le bilan de la période actuelle en évoquant les éléments à prendre en compte pour construire mieux.
Il y a 3 ans et 144 jours

Face à la hausse des prix de l'énergie, le gouvernement engage des mesures exceptionnelles

En complément des mesures déjà engagées, le Gouvernement a décidé d’augmenter à titre exceptionnel de 20 TWh le volume d’ARENH qui sera livré en 2022, afin que l’ensemble des consommateurs bénéficie de la compétitivité du parc électronucléaire français. Ces volumes seront accessibles à tous les consommateurs, particuliers, collectivités comme professionnels, via leur fournisseur selon des modalités qui seront précisées très prochainement. Les fournisseurs répercuteront intégralement l’avantage retiré au bénéfice des consommateurs. Ce point fera l’objet d’une surveillance étroite, en lien avec la Commission de régulation de l’énergie.La révision des volumes additionnels d'ARENH Dans le même temps, afin d’assurer une juste rémunération de l’outil de production qui contribue à la protection de l’ensemble des consommateurs français face à cette hausse de prix, le prix de ces volumes additionnels d’ARENH sera révisé à 46,2€/MWh. Les autorités européennes ont été informées de cette décision qui s’inscrit dans le cadre des mesures exceptionnelles d’adaptation à la situation de crise des prix de l’énergie qui touche l’ensemble des pays européens. Ce relèvement du plafond de l’ARENH s’ajoute à la baisse pour un an de la taxe portant sur l’électricité (TICFE) à son niveau minimum prévu par le droit européen à compter du 1er février prochain. Cette baisse représente un coût budgétaire pour l’Etat de 8 milliards d’euros. Combinée au relèvement du plafond de l’ARENH, elle apportera un soutien massif au pouvoir d’achat de tous les consommateurs. Ces mesures permettront de sécuriser la mise en œuvre du bouclier tarifaire pour l’électricité annoncé par le Premier ministre et inscrite dans la loi de finances pour 2022. En effet, comme il s’y était engagé, le Gouvernement bloquera la hausse des tarifs réglementés de vente de l’électricité à 4% TTC au 1er février pour les consommateurs résidentiels alors que, sans intervention de sa part, la hausse aurait atteint 35%.Le gouvernement étend le bouclier tarifaire Compte tenu de la situation exceptionnelle, le Gouvernement a également décidé d’étendre le bouclier tarifaire en limitant la hausse des tarifs réglementés de vente d’électricité à 4% pour les petits consommateurs professionnels qui en bénéficient en métropole, ainsi que pour l’ensemble des consommateurs professionnels des territoires ultramarins et de la Corse (zones non interconnectées) qui bénéficient de ces tarifs. Ces mesures viennent en complément de l’action résolue du Gouvernement depuis plusieurs mois pour atténuer les conséquences de la hausse des prix des énergies pour l’ensemble des consommateurs, et notamment les plus modestes, qui s’est traduite par des mesures d’accompagnement fortes :Un chèque énergie exceptionnel de 100 € a été distribué au cours du mois de décembre 2021. Ce nouveau chèque aide les 5,8 millions de ménages qui avaient déjà reçu un chèque énergie d’un montant moyen de 150€ en avril 2021 à régler leurs factures d’énergie. Ce soutien ciblé sur les ménages les plus en modestes représente une aide de près de 600 M€.Un bouclier tarifaire a été mis en place pour les prix du gaz, pour lequel les tarifs réglementés ont été gelés à leur niveau du mois d’octobre 2021 durant toute la durée de l’hiver et au besoin jusqu’à la fin de l’année 2022. L’État prendra en charge le surcoût induit par ce gel pour les fournisseurs, conformément aux dispositions prévues dans la loi de finances pour 2022.Enfin, une indemnité inflation, d’un montant de 100 €, est attribuée aux 38 millions de personnes résidant en France dont le revenu net mensuel est inférieur à 2 000 €, entre décembre 2021 et février 2022, soit un soutien additionnel de l’État de 3,8 Md€. L’aide est versée en une fois par les employeurs aux salariés, ceux-ci étant intégralement compensés par l’État de ces versements via une aide au paiement de leurs charges sociales. Le Gouvernement continuera à suivre avec la plus grande attention l’évolution de la situation des marchés de l’énergie au cours des prochaines semaines et veillera à ce que les mesures prises aujourd’hui soient pleinement répercutées par les fournisseurs à leurs clients.Pour Barbara Pompili, ministre de la Transition Écologique : « Nous restons mobilisés, comme nous le sommes depuis le début de la crise, pour protéger tous les consommateurs face à la hausse exceptionnelle des prix de l’énergie et sécuriser notre tissu économique et industriel. Cette situation nous rappelle l’importance d’investir dans les économies d’énergie, comme nous le faisons notamment grâce 2 milliards d’euros prévus en 2022 pour les aides à la rénovation énergétique des logements. Dans le même temps, nous préparons l’avenir et sommes engagés pour faire évoluer au niveau européen les marchés de l’énergie vers un fonctionnement qui soutienne une transition énergétique juste. » Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance : « Ces mesures complémentaires et massives traduisent l’engagement total de ce Gouvernement en faveur du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité des entreprises. Elles sont rendues possibles par la compétitivité du parc nucléaire français, qui permet de bénéficier d’une énergie peu chère et totalement décarbonée. »
Il y a 3 ans et 144 jours

Comment rendre plus vertueux les projets immobiliers et urbains ?

APPEL A CONTRIBUTIONS. Le groupe de travail "Réflexion bâtiments responsables et territoires" (RBR-T) vient de lancer un appel à contribution pour rendre les projets immobiliers et urbains "plus vertueux".
Il y a 3 ans et 144 jours

Présidentielle : les gaziers braquent les projecteurs sur les renouvelables

INDUSTRIE. À trois mois de l'élection présidentielle, la filière gazière publie son "manifeste", un document recensant une douzaine de propositions en faveur d'une transition énergétique "réussie". Les professionnels demandent notamment un véritable équilibre du bouquet énergétique, un développement massif de l'hydrogène et autres gaz renouvelables ainsi qu'un renforcement de l'efficacité énergétique des logements. Ce qui passerait, entre autres, par un maintien des aides aux chaudières gaz pour les ménages modestes.
Il y a 3 ans et 144 jours

Ricardo Bofill s’en est allé

Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand (93). [©Chabe01/Wikimedia Commons]Aujourd’hui, la Fàbrica évoque non seulement les ruines des maisons imaginaires de l’artiste Giovanni Battista Piranesi (XVIIIe siècle), mais aussi des décors d’un film de Rainer Werner Fassbinder. [©Courtesy of Ricardo Bofill Taller de Arquitectura]Les Échelles du Baroque ont été construites à Paris, en 1985 sous la direction de Ricardo Bofill. [©piotr iłowiecki/Wikimedia Commons]A Montpellier, Ricardo Boffil s’est plongé dans la Grèce antique pour le quartier d’Antigone. [©Cérib] Agé de 82 ans, l’architecte espagnol Ricardo Bofill s’en est allé, suite à des complications liées au Covid-19. La “starchitecte” a marqué le paysage international avec de très nombreuses réalisations dans une cinquantaine de pays. Et notamment en France avec plusieurs bâtiments remarquables. Ricardo Bofill est né en 1939 à Barcelone. [©Reexporta/Wikimedia Commons] Né en 1939 à Barcelone, en pleine période franquiste, Ricardo Bofill suit les traces de son père architecte et intègre l’école d’architecture de sa ville en 1957, puis celle de Genève, en Suisse. En 1963, il fonde son propre atelier (la Fàbrica) pluridisciplinaire, la Ricardo Bofill Taller de Arquitectura (RBTA). Il investira d’ailleurs une ancienne cimenterie dès 1973 pour en faire un espace de travail à son image. Lire aussi :Ricardo Bofill : Ciment(rêv)erie En effet, le dessin de l’architecte fait référence à différentes périodes, mêlant post-modernisme et utopie sociale. Ses bâtiments font la part belle aux formes géométriques, mais se concentrent aussi sur l’optimisation de l’espace. Par exemple, Ricardo Bofill prend à cœur de créer des logements confortables, tournés vers l’idée de communauté et adaptables aux différents modes de vie que peuvent accueillir ces bâtiments. Des citations architecturales riches C’est le cas de la structure en nid d’abeilles de Walden 7, à Saint-Just Desvern, au Sud de Barcelone. Pour Ricardo Bofill, l’architecture est une langue universelle centrée sur l’humain. Ce “nomade”, comme il aimait se définir, a ainsi laissé son empreinte en France. A Noisy-le-Grand (93), il imagine les Espaces d’Abraxas. Avec son allure rétro-futuriste en béton, le complexe a ainsi servi de décors à plusieurs films, comme Brazil de Terry Gilliam ou, plus récemment, Hunger Games de Francis Lawrence. Lire aussi :Les lieux emblématiques en béton du cinéma A Montpellier (34), Ricardo Bofill s’est plongé dans la Grèce antique. Le quartier d’Antigone s’étend comme la colonne vertébrale de la ville sur près de 36 ha et représente l’un de ses plus grands projets urbains. Près de la gare Montparnasse, à Paris (75), l’architecte rend, cette fois-ci, hommage à la piazza italienne mêlant colonnades baroques et verres miroirs. La pluralité de ces projets et des centaines autres réalisés à travers le monde montre bien l’intelligence et la diversité culturelle du dessin de Ricardo Bofill. En cela, il a toujours su se réinventer, laissant ainsi une œuvre forte, témoin de son passage…
Il y a 3 ans et 144 jours

Portalp intègre la société Deveugle, leader français des systèmes de fermeture en acier jansen

Domont, le 3 janvier 2022 – L’entreprise familiale indépendante Portalp, leader français dans la fabrication et l’installation de portes automatiques piétonnes, enrichit son offre de menuiseries en aluminium et en acier grâce à l’intégration de Deveugle. Le groupe renforce ainsi sa capacité de production afin de proposer une gamme de fournitures complète aux serruriers et menuisiers ayant besoin de réactivité et de qualité. « Portalp, qui fête ses 60 ans en 2022, se réjouit d’accueillir Deveugle : une entreprise familiale et historique de la métropole lilloise créée en 1858 » annonce Maxime Duponchel, vice-président de Portalp. Dirigé par Louis Deveugle depuis près de 40 ans, Deveugle est le leader français des systèmes de fermeture en acier JANSEN feu et non feu dédiés au « prêt à poser ». Avec 43 employés sur son site de production de 3.000 m2, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2021. Deveugle rejoint la famille métiers « menuiserie » du groupe Portalp qui comprend déjà la société Delebecque pour l’aluminium. Elles sont réparties sur deux sites de production dans le Nord (Wavrin et Neuville-en-Ferrain). Grâce à cette intégration, Portalp propose désormais, une gamme complète de menuiseries feu et non feu « prêtes à poser », pour tous les professionnels de la fermeture du bâtiment, en acier ou en aluminium. Une fabrication toujours en France, une organisation à taille humaine et un service de qualité pour ses clients, ce sont les fondements qui rassemblent aujourd’hui toutes les sociétés du groupe Portalp. http://www.portalp.com/
Il y a 3 ans et 144 jours

Les chambres de commerce et d'industrie présentent leurs propositions pour les élections présidentielles

Parmi les propositions des CCI, on retrouve la nécessité de former les jeunes, notamment dans les métiers en tension, mais également le rôle important des commerces de proximité dans la « reconquête » des centres ruraux et urbains et la protection du tissu productif français ainsi que son soutien pour doper les exportations françaises.Les CCI, qui représentent 3,8 millions d'entreprises du commerce, de l'industrie et des services, attendent donc un soutien à l'alternance et à l'apprentissage avec par exemple des aides pour les entreprises et les centres de formation mais aussi pour la mise en avant de la formation continue.Selon les CCI, l'entrepreneuriat doit être un enseignement de spécialité lors du baccalauréat et un dispositif de « conduite accompagnée » pour ceux qui souhaitent lancer ou reprendre une entreprise doit être créer.Afin de lutter contre la concurrence du commerce en ligne, les CCI proposent la création d'un « fonds d'aide national dédié au commerce de centralité urbaine et rurale » et attendent une « équité fiscale » et un « différenciation tarifaire » pour soutenir les commerces physiques.Elles proposent également de mobiliser des fonds publics pour aider à « structurer » les filières industrielles et de « multiplier les plateformes technologiques partagées à disposition des TPE-PME » dans le cadre de la réindustrialisation du pays.Enfin, pour augmenter les exportations françaises, les CCI ont proposé « l'instauration d'un crédit d'impôt pour les PME proportionnel à l'accroissement de leur chiffre d'affaires à l'export ».Cette liste de propositions comporte aussi des suggestions de financer la digitalisation des entreprises et leur transition écologique, ou encore d'inciter à la consommation de produits Made in France.
Il y a 3 ans et 144 jours

Le Plan Bâtiment Durable veut enrichir sa « note » sur le design économique

Risques climatiques et coût du foncier font partie des sujets traités dans la dernière note du Plan Bâtiment Durable.
Il y a 3 ans et 144 jours

Les 5 grandes tendances du CES 2022 qui devraient impacter les secteurs du bâtiment et de la ville

Dans ce cadre, Construction Tech a créé différentes actions tels que le Challenge Start-Ups Construction Tech, qui vient de dévoiler les lauréats de sa 4ème édition, l’Annuaire des Start-Ups enrichi régulièrement ou encore l’espace Construction Tech installé tous les deux ans au salon BATIMAT.Construction Tech® décrypte par ailleurs les grandes tendances du secteur du bâtiment et l’impact des innovations sur l’évolution du marché à travers des observatoires et des études réguliers. Dans ce cadre, Construction Tech propose chaque année une analyse des tendances émergentes du CES de Las Vegas.Malgré un contexte sanitaire difficile, l’événement s’est tenu du 5 au 8 janvier 2022 et a, encore une fois, fait éclore de nouvelles idées et de nouveaux concepts.Nul doute que la crise sanitaire actuelle a accéléré certains développements mais les forts enjeux climatiques sont aussi à l’origine d’une proposition de technologies prometteuses. Construction Tech dévoile les 5 tendances phares repérées au CES 2022, dont les applications auront des répercussions profondes sur l’usage des bâtiments mais aussi plus largement sur la manière de vivre la ville.Smart Home 2.0 : Une petite révolution grâce à de nouveaux protocoles de communicationJusqu’à présent, l’un des principaux freins au déploiement de la domotique est la grande diversité des protocoles de communication incompatibles les uns avec les autres. Le rêve d’un langage unique qui permettrait à chaque solution d’interagir avec une autre, voire avec plusieurs autres solutions, semble toutefois à portée de main.Protocole de communication sans fil, Thread a déjà été adopté par de nombreux grands groupes tels que Amazon, Belkin, Schneider Electric, Aqara (filiale de Xiaomi) ... qui ont profité du CES 2022 pour l’annoncer. Thread ne comporte toutefois pas de couche d’application, domaine de Matter qui peut, lui, être transporté par de multiples réseaux compatibles tel que Thread mais aussi par WiFi ou Bluetooth par exemple. Matter permet ainsi de rendre compatibles entre eux des objets connectés de différentes marques. De son côté, le BLE ou Bluetooth Low Energy offre une grande simplicité d’emploi pour les utilisateurs et fonctionne parfaitement pour la configuration appareil par appareil dans un logement.La course à l’IA et aux robots les plus performantsSi l’IA offre un large champ à l’imaginaire, elle est aussi une formidable opportunité d’aide au quotidien. La multiplicité des usages mais aussi le travail des développeurs et des fabricants pour proposer des solutions accessibles au plus grand nombre permettent aujourd’hui d’envisager un déploiement massif de cette technologie.Des exemples très concrets ont été repérés au CES 2022 de Las Vegas. Ainsi, la start-up française Niryo commercialise des robots destinés à l’éducation, la formation et la R&D afin de répondre aux besoins d’une industrie 4.0 en plein essor. Toujours dans le secteur de l’automation industrielle, ITRI lance un bras robotisé intelligent et doté de captures 3D. De son côté, Nvidia propose une plateforme ouverte, Omniverse, conçue pour la collaboration virtuelle et les simulations en temps réel. Une thématique aussi développée par Ansys qui développe des IA de simulation des bruits, vibrations et autres aléas environnementaux sur les véhicules électriques. Des solutions dont l’utilisation dans le BIM et la conception semble envisageable.Le boom des healthtechsCorollaire d’une crise sanitaire qui perdure, les solutions de smart home en lien avec les préoccupations autour de la santé des habitants se multiplient. Amélioration de la qualité d’air, protection de la santé des personnes, obstacle à la propagation des germes... autant de problématiques qui trouvent leurs réponses dans la mise en place de solutions adaptées, comme la fonctionnalité « touchless » mise en place par de nombreux fabricants pour leurs produits tel que le robinet intelligent Moen Smart Faucet. La qualité de l’air des habitations et des bureaux est aussi une problématique phare dont les industriels s’emparent en proposant de nombreux purificateurs d’air pour tous types d’espaces, comme chez LG avec le PuriCare Aero Tower ou comme la solution Lod Protect dont la promesse est de désinfecter l’air à 99 % grâce aux UV-C produits par ses éclairages.Climat et environnement : la promesse du tout électrique décarboné et produit localementLes solutions de production d’énergie se font enfin une place remarquée au sein du CES 2022. En lien direct avec les préoccupations liées au climat et à l’environnement, les propositions autour de la production et de la gestion d’énergie connaissent un véritable essor. Ainsi, les voiles photovoltaïques d’Héole sont capables d’alimenter en énergie des bateaux, mais aussi des bâtiments et sont parfaitement adaptées à la construction bioclimatique. Pour la production d’hydrogène, Doosan développe un système de production « Trigen hydrogen fuel cell » basé sur la pyrolyse de plastique issu du recyclage. De son côté Schneider Electric propose un tableau électrique intelligent, “Wiser Energy Center” qui permet de collecter et d’analyser les données de consommation électrique du foyer pour mieux la piloter et l’optimiser. Finz, start-up française, développe une solution d’aide à la décision du financement des projets d’eau, d’énergie ou d’adaptation climatique en contexte de smart cities/ports/agriculture par la prédiction des risques cognitifs humains, climatiques, géopolitiques, une garantie blockchain et la mesure de l’impact carbone.La e-mobilité arrive sur le chantierLa mobilité est toujours un sujet phare du CES 2022. Elle est aussi liée au développement des véhicules électriques et gagne du terrain notamment sur les chantiers où la recherche d’un travail plus vertueux s’impose petit à petit. Véhicule 100 % électrique, Pickwheel présente par ailleurs la particularité de n’être piloté qu’à l’aide des pieds, libérant ainsi les mains des opérateurs pour d’autres tâches. Toujours dans ce segment d’utilitaires électriques, Goupil développe des véhicules électriques adaptés à différentes activités (maintenance, collecte des déchets, logistique...). Qui dit véhicules électriques dit besoin de recharger. ChargePoly a créé une solution de charge rapide et multi-véhicules.Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du salon Batimat : « Les enjeux liés à la transformation de l’acte de construire et de l’habitat offrent une réelle opportunité aux géants de la tech mais aussi aux entrepreneurs. On le voit, ces nouvelles technologies qui apparaissent dans un premier temps sur les marchés grand public, émergent deux à trois ans plus tard sur les marchés professionnels. On observe ces phénomènes pour l’IA, la robotique, la mobilité ou la commande sans contact. Les enjeux environnementaux jouent aussi leur rôle dans le développement de solutions autour de la décarbonation de l’énergie. Du côté du smart home, l’ouverture des protocoles de communication et leur interopérabilité élargit le champ des potentiels. Bien évidemment, on ne peut passer sous silence la pandémie mondiale qui s’est déclarée en 2020 et qui a aussi accéléré un certain nombre de développements notamment sur le marché des healthtechs. »
Il y a 3 ans et 144 jours

La banque ne peut pas accepter une construction sans garantie de livraison

Un banquier n'a pas le droit de financer la construction d'une maison individuelle sans l'assurance de garantie de livraison.
Il y a 3 ans et 144 jours

Profitez de l’automne pour nettoyer votre toit

Nettoyer un toit demande de la préparation. L’opération ne doit pas non plus se faire n’importe comment ou n’importe quand. Vous devez intervenir au bon moment pour profiter d’un bon résultat. Vous pouvez par exemple profiter de l’automne pour procéder au nettoyage. Il suffit de faire les choses correctement et vous n’aurez aucun souci à vous faire. Pourquoi nettoyer votre toit en automne ? Intervenir en automne permet avant tout de préparer votre toit à l’arrivée des pluies ainsi que les chutes des feuilles. Vous allez de ce fait vous débarrasser efficacement de la mousse ainsi que les champignons qui pourront se former. Ces éléments peuvent devenir dangereux pour le revêtement de votre toiture si vous n’y prenez pas attention. Vous devez de ce fait agir efficacement pour éviter que la pluie fasse des ravages sur votre habitation. Il vous est conseillé d’engager un expert en nettoyage de toiture. Ainsi, vous aurez droit à une intervention répondant parfaitement à vos attentes. Il ne faut pas oublier que vous allez réaliser un nettoyage préventif. Vous aurez aussi l’occasion de revoir l’état de chaque composant de la construction. Il n’y a pas que la période de pluie que vous allez anticiper en intervenant en automne. En effet, cela permet en même temps de préparer la toiture pour l’hiver. Quels types de toits nettoyer en automne ? Le nettoyage de certains toits peut s’avérer plus avantageux pendant l’automne. Cela est en premier lieu le cas pour l’ardoise. Une méthode à basse pression est recommandée pour réussir votre intervention. Notez que cette matière possède une importante résistance aux intempéries. Vient ensuite l’ardoise fibro-ciment qui se nettoie à l’aide d’un karcher à basse pression. Vous devez alors agir délicatement pour ne pas détériorer votre toiture. Il ne faut pas non plus oublier le style avec du ciment ou du béton. Il suffit de trouver les produits qu’il faut pour prendre soin de votre habitation. Vous pouvez aussi avoir un revêtement en tuiles qui sont connues pour leur fragilité. N’oubliez pas que la formation de mousses peut favoriser la détérioration de la couverture dans un bref délai. L’entretien peut s’avérer indispensable pour assurer sa durée de vie. Contacter une entreprise spécialisée pour faciliter les choses Il ne faut pas hésiter à appeler une entreprise de nettoyage de toiture pour réaliser votre projet. Celle-ci vous enverra rapidement un artisan pour faire un état des lieux tout en discutant des conditions de réalisation. Ainsi, vous ne risquerez pas d’avoir une toiture en mauvais état. Il faut noter qu’un spécialiste dans le domaine prendra certains critères en compte avant d’intervenir. Il ne se résumera pas à vérifier l’état de votre toit. Il peut aussi vérifier le matériau de fabrication pour faciliter le choix de produits à utiliser. D’ailleurs, l’artisan peut vous proposer différentes méthodes tout en vous aidant à prendre la bonne décision. N’oubliez pas non plus que vous avez la possibilité de demander un devis auprès de l’entreprise que vous choisirez. Ce document est rapide et facile à obtenir. En effet, vous pouvez l’avoir gratuitement. Vous saurez de ce fait le montant exact à préparer pour la réalisation des travaux.
Il y a 3 ans et 144 jours

Energie: Rubis rachète le producteur d'énergie photovoltaïque Photosol

Rubis, groupe français spécialisé dans le stockage et la distribution de produits pétroliers, a annoncé le 16 décembre l'acquisition de 80% du capital du producteur d'énergie photovoltaïque Photosol. (Photo Jcom)
Il y a 3 ans et 144 jours

L’alliance HQE-GBC France livre les résultats du programme de recherche NZC Rénovation

Si rien ne s’impose aujourd’hui aux bâtiments existants, 500.000 d’entre eux * devraient néanmoins être amenés à évoluer chaque année, dans l’hypothèse d’une massification de la rénovation conforme à la stratégie nationale. Par ailleurs, le cadre de la trajectoire nationale bas-carbone fixe à 3% la part de parc tertiaire à rénover par an ** et le décret tertiaire fixe l’objectif de -40 % de réduction des consommations énergétiques à atteindre dès 2030 pour les bâtiments soumis à son obligation***.Or contribuer efficacement à des bâtiments toujours plus performants implique de nouvelles manières de penser l’Analyse du Cycle de Vie du bâtiment dans sa globalité, l’enjeu environnemental de la rénovation ne pouvant se réduire au volet énergétique.C’est pourquoi l’Alliance HQE-GBC France, dans la logique d’innovation collaborative qui lui est chère, pilote depuis 2 ans le programme de recherche NZC Rénovation (Net Zéro Carbone Rénovation ), financé par la Fondation REDEVCO, et organisé en collaboration étroite avec AIA ENVIRONNEMENT. Ce programme vise à identifier une méthode cohérente pour augmenter la performance des bâtiments existants sur l’ensemble du cycle de vie.A l’issue d’une phase de tests menés sur 7 familles de projets représentatives, le programme de recherche NZC Rénovation livre aujourd’hui des clés de lecture et des enseignements : il apporte une définition du concept de neutralité carbone dans un projet de rénovation, montre précisément que le concept peut être illustré par un indicateur de temps de retour carbone et met en évidence les leviers bas-carbone, efficaces et concrets, pour la réduction des émissions de carbone sur le marché français de la rénovation.Pour Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France : « La route vers la massification de la rénovation est enfin pavée ! Le projet de recherche NZC Rénovation s’inscrit logiquement dans l’évolution du secteur du bâtiment. Dans un monde où l’on vise les 2 degrés, recourir à ces informations est vital pour la prise de décisions et pour se faire, l’acculturation massive des acteurs de la construction à ce type de modélisation est indispensable. »*et **Scénario SNBC révisé (neutralité carbone), mars 2020*** Décret tertiaire, Arrêté du 10 avril 2020La notion de temps de retour carbone : un indicateur pertinent pour mesurer les ACV.Dans la durée de vie du bâtiment, la notion de temps de retour carbone est le point d’équilibre carbone à surveiller : le palier à partir du duquel les émissions de GES évitées apparaissent, soit le moment où les bénéfices de la rénovation compensent l’investissement initial en matière de carbone.A l’échelle du temps, plus ce point apparaît tôt, mieux c’est ! C’est ce qu’on appelle le temps de retour carbone et il doit être le plus faible possible. Selon les cas étudiés, si aucune attention n’est portée à cet indicateur, le temps de retour carbone peut excéder les 50 ans pour un bâtiment rénové selon la réglementation actuelle !Les leviers bas-carbone identifiés pour la rénovation :Pour que l’indicateur carbone en rénovation soit le plus faible possible, le projet NZC a permis d’identifier 5 leviers à la lumière des enseignements mesurés lors des expérimentations :La tacticité, ou comment rechercher un juste équilibre entre préservation de l’existant et gain de performance sur le long terme? Et maximiser durablement la valeur d’usage tout en minimisant le recours à des matériaux inutiles.La circularité, ou comment s’appuyer sur l’économie circulaire : une façon d’inscrire le projet dans une stratégie ambitieuse d’économie circulaire en maximisant la partie réemployée des matériaux et en privilégiant le réemploi in situ ou à proximité.La matérialité, ou l’étude du poids carbone des matériaux et équipements : la mixité constructive : intégrer le bon matériau au bon endroit en s’appuyant sur les singularités du bâti existant et de son contexte.La technicité, ou la nécessité de s’attarder sur les interactions que le bâtiment peut avoir avec son environnement : afin de choisir la bonne technologie avec discernement, en évitant les dispositifs complexes ou surajoutés.L’externalité, c’est-à-dire s’interroger sur les externalités positives que peut avoir la rénovation. Par exemple, comment contribuer à réduire les déplacements quotidiens et plus largement inciter à de nouveaux modes de vie bas-carbone à l’échelle du quartier ?Le projet de recherche NZC Rénovation livre donc des enseignements précieux sur le poids carbone de la rénovation. Il ouvre également des perspectives pour donner suite aux optimisations NZC réalisées sur les 7 familles de projets.En s’appuyant demain sur le réseau du World GBC qui permettra une communication plus large du projet, et soutenu financièrement par la Fondation REDEVCO, l’Alliance HQE-GBC France est désormais sur le point de diffuser ses travaux à l’International en mettant à disposition en anglais la méthodologie et les études de cas réalisés : une valorisation du savoir-français au-delà de nos frontières !
Il y a 3 ans et 144 jours

Concours Archi’bois 2022 : participez !

« Composer avec le Vivant : quand l’architecture emprunte à la Nature pour construire » est le thème choisi pour la 4e édition du concours Archi’bois, organisé depuis 2019 par le Fonds Archimbaud pour l’Homme et la Forêt, et l’ENSA Paris Val-de-Seine, en partenariat avec le fond de dotation Plantons pour l’Avenir et le CNDB. Ouvert aux étudiants architectes, paysagistes et ingénieurs, ce concours d’idées donne aux candidats carte blanche pour imaginer une structure durable conçue à partir des potentialités qu’offrent le matériau bois et les ressources locales. La compétition est présidée cette année par Anouck Legendre, co-fondatrice de l’agence XTU Architects. Rendu des projets jusqu’au 6 mars. Remise des prix le 19 mai 2022. www.concours-archibois.com    
Il y a 3 ans et 144 jours

Flashback : Bofill, le "nouveau philosophe"

Dans le cadre de la construction du Village des athlètes des Jeux Olympiques de Paris 2024, la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solidéo) lance deux appels à création artistique autour des thèmes « Symbiose » et « Seuils ». Il s’agit d’imaginer des projets singuliers invitant à un nouveau regard […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 144 jours

LCA Construction Bois achève son 4ème chantier de rénovation énergétique pour un établissement scolaire

Pendant 9 mois durant, Les Charpentiers de l’Atlantique ont ainsi déployé leur savoir-faire sur la partie murs manteaux, bardage bois et ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) avec en fil rouge, la réduction de la consommation en énergie de l’établissement.Pour Edouard Bonnin, Directeur Général LCA Construction Bois : « Nous sommes très heureux de peaufiner notre expertise sur les marchés de rénovation énergétique avec cette 4ème réalisation. Nous sommes plus que prêt pour répondre aux attentes gouvernementales concernant le décret tertiaire. »Lutter contre les passoires thermiquesLe nombre de « passoires thermiques » en France en 2021 est estimé à près de 5 millions et ce, sans compter les bâtiments publics, le tertiaire et les commerces, les établissements scolaires construits dans les années 60, sont très énergivores et le Collège du Galinet, bâti en 1969, ne fait pas exception.Ce chantier de rénovation thermique (réhabilitation globale) s’inscrit donc pleinement dans l’actualité de la Loi Climat et des nouvelles normes en matières d’isolation thermique. En effet, les travaux de réhabilitation énergétique sur le bâti et les systèmes mis en place permettent de limiter les déperditions de chaleur et donc de réduire les consommations énergétiques de plus de 60% par rapport à l’état initial.L’objectif programmatique était d’atteindre, à minima, le niveau « BBC rénovation 2009 » tel que défini par l’arrêté du 29 septembre 2009 pour les bâtiments dont les façades et les toitures sont isolées lors des travaux (bâtiments A, C et G). Il s’agit donc d’obtenir, après travaux, un coefficient conventionnel de consommation Cep ≤ Cepréf-40% d’après les règles de calcul ThCE-Ex. Les travaux effectués sur le Collège du Galinet permettent désormais la labélisation des bâtiments A et C en BBC Rénovation. Améliorer le confort des usagers par un savoir-faire éprouvéLe projet de rénovation thermique (réhabilitation globale) du collège, de réorganisation de l’espace restauration ainsi que d’extension de la salle de restaurant s’est déroulé en site occupé, avec toutes les problématiques qu’une telle organisation représente (gestion des nuisances sonores liées chantier, sécurité des usagers). Les travaux ont consisté en la mise en place d’un dispositif de façade global. Ce dernier comprend l’habillage des façades sur leur face extérieure -composé de caissons en bois préfabriqués en atelier intégrant l’isolation- et les nouvelles menuiseries extérieures en aluminium. Les caissons ont été assemblés sur l’ensemble des façades et revêtus de lames de bardage bois (essence robinier) au rez-de-chaussée et d’un bardage caissettes métallique aux tonalités bronze sur les étages. Le logement de fonction, situé à l’entrée, a quant à lui été traité différemment avec un bardage métallique en écailles aux tonalités bronze et champagne. La composition des façades déploie enfin une stratégie solaire sous la forme d’une façade filtrante avec la mise en œuvre de troncs planés en robinier. Ce dispositif évoque un univers forestier et naturel, en adéquation avec son environnement puisque l’établissement se trouve à proximité de la forêt du Gâvres. La mise en scène est ludique, elle cherche à provoquer des émotions, elle puise dans l’expérience sensible de chacun. Le but de cette rénovation est de réduire les coûts de consommation énergétique de l’établissement, mais également d’améliorer le confort thermique des usagers que ce soit en hiver comme en été. Les vagues de fortes chaleurs connues ces dernières années impliquent un risque sur la santé des enfants et peuvent également causer des difficultés de concentration et d’organisation dans leur apprentissage. L’opération livrée pour la rentrée de septembre permet donc aux 735 élèves et au personnel de profiter de leur premier hiver dans un collège rénové et chaleureux. Construire durable et responsableDu choix des essences à l’origine des matériaux, ce projet de rénovation thermique se veut cohérent sur toute la ligne. Le choix du bois s’est porté sur le Robinier (acacia). Il s’agit d’une des rares essences européennes admise naturellement en classe 4, à l’état brut et sans aucun traitement chimique. Un matériau imputrescible qui résiste donc parfaitement aux différents types d’attaques pouvant affecter le bois (insectes, champignons parasitaires, intempéries…). Cette essence est donc idéalement adaptée aux ouvrages extérieurs qui sont soumis à l’humidité et aux agressions liées à l’environnement et la météo. Sa longévité est de 25 à 40 ans quand il est en contact avec le sol et peut même aller jusqu’à 80 ans s’il n’est pas en contact direct. En milieu sec, il peut atteindre 500 à 1000 ans.Enfin, outre ses propriétés intrinsèques, cette essence présente un autre avantage, très utile aux vues de l’actualité : sa disponibilité locale. En effet, les forets du Grand Ouest sont très riches en acacia.Chiffres clés4ème opération de rénovation énergétique pour LCA2.400 heures passées en bureau d’études15 collaborateurs sur le projet9 mois d’intervention de juillet 2020 à avril 20212.100m² de MOB500m² d’ITE1.250m² de bardage robinier393 menuiseries extérieures aluminium posées en atelier1,9M d’euros investis dans le chantier245m² d’extension sur le restaurant scolaire
Il y a 3 ans et 144 jours

Construction, géométrie, maths et mesures…

L’étalonnage est un processus de certification de la fiabilité des instruments de mesure et de leur niveau de précision. Dans le BTP, l’étalonnage des techniques et du matériel de construction est une nécessité. En effet, c’est ce procédé qui garantit la qualité des ouvrages et leur durabilité dans le temps. Quels sont les avantages d’un étalonnage régulier et pourquoi est-il important de disposer des équipements d’étalonnage au sein de l’entreprise ? Quelle est l’importance des équipements d’étalonnage dans une entreprise de BTP ? L’étalonnage permet de comparer deux types d’appareils. Le premier instrument est celui que l’on souhaite étalonner. Le second quant à lui est une sonde de référence de température. C’est elle qui permet de définir le niveau de précision de votre appareil. Procéder à un étalonnage de vos instruments permet de garantir leur précision en rapport avec la mesure. Les équipements comme les thermocouples embarqués font régulièrement l’objet d’étalonnage. Pour ce faire, le recours à une sonde de température de référence est un impératif. À la suite de leur usure normale liée au temps qui passe, les appareils de mesure connaissent une dérivation au fil du temps. C’est pourquoi ces derniers nécessitent un étalonnage régulier. Le niveau de stabilité des sondes RTD est supérieur à celui des thermocouples. Autrement dit, leur pourcentage de dérivation est faible comparé à celui des thermocouples qui s’accroît à mesure que le temps passe. Que la tendance en matière de dérivation soit faible ou élevée, la nécessité s’impose de procéder à un étalonnage régulier de vos appareils de mesure. Cela permet de maintenir constamment une meilleure qualité des produits fabriqués et la fiabilité des données recueillies. L’indispensable étalonnage dans les techniques de construction L’utilisation et l’environnement déterminent la fréquence d’étalonnage des équipements. Cela va sans dire, les ondes dérivent plus rapidement dans des environnements difficiles et moins vite dans un environnement ayant moins de contraintes. Pour définir la nécessité d’un étalonnage, vous devez également prendre en compte la précision de la mesure. L’importance de l’étalonnage dépend en effet de la spécificité et du niveau de précision attendu lors du paramétrage de la mesure. L’étalonnage des instruments doit intervenir dans le cadre d’une procédure opérationnelle standard (SOP). Ce procédé peut d’ailleurs impacter de manière significative le résultat de la mesure au cas où un dysfonctionnement de la sonde survient. Dans un tel cas de figure, il peut advenir que de petits écarts soient constatés. Dans le BTP, le processus de fabrication des matériaux implique le maintien des températures. Un faible pourcentage d’écart de celle-ci pouvant entraîner des dommages irréparables telle la mauvaise qualité des produits ou carrément la perte d’un lot entier. Inspection et étalonnage des équipements de BTP Les grues et les appareils de levage sont parmi les équipements de BTP qui nécessitent une inspection constante. Cette précaution permet de s’assurer que les équipements de levage présents sur le chantier sont en parfait état de fonctionnement. L’évaluation de la conformité des grues et des appareils de levage peut se faire dans un cadre légal ou volontaire. En sollicitant l’expertise des organismes de certification agréés, vous pouvez bénéficier des formations ou des recyclages destinés à vos salariés exerçant comme opérateurs de grues ou de plateformes élévatrices. L’inspection des appareils proprement dite comporte différentes étapes. On peut citer pêle-mêle : l’inspection du matériel de levage, le contrôle des niveaux de ligne, la vérification des poutres de grues, des embrayages, des freins, des poulies, etc. En faisant contrôler régulièrement vos grues et appareils de levage, vous garantissez la fiabilité de vos équipements et la sécurité de toutes les personnes qui interviennent sur les sites des différents chantiers. Ces opérations permettent également d’assurer la conformité de vos équipements par rapport aux normes réglementaires. Étalonnage et certification des équipements dans l’univers de la construction En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à un service de certification et d’étalonnage agréé. Parmi les missions assignées à ces organismes, il y a la garantie de conformité de vos équipements aux directives et normes en vigueur. Fabricants et importateurs des biens industriels doivent donc veiller à ce que leurs équipements soient conformes aux directives nationales et internationales. Vous êtes propriétaire de grues, d’appareils de levage ou vous exploitez simplement ces équipements ? Quoiqu’il en soit, assurez-vous de la fiabilité de leur utilisation et de leur conformité aux exigences légales. Cela peut se faire au travers d’une inspection réalisée par les équipes assermentées sur les grues et les appareils de levage. Faire appel à un organisme agréé pour des besoins de cette nature est d’une extrême nécessité. Le contrôle, l’inspection, la vérification et la certification font partie des missions dévolues à ces experts. Il s’agit en réalité d’une expertise de haut niveau conjuguée à une expérience certaine et des outils de pointe qui permettent de réaliser des diagnostics de toutes natures. Ces inspections concernent aussi bien le dispositif de manutention des matériaux que ceux destinés aux déplacements du personnel.
Il y a 3 ans et 144 jours

Ricardo Bofill (1939-2022)

  Dans les environs de Barcelone, sous les tentures de la mythique « Fabrique », cimenterie devenue agence d'architecture luxuriante, il a conçu des projets titanesques livrés aux quatre coins du monde. En France, de Noisy-le-Grand à Montpellier, en passant par Paris, l'architecte Ricardo Bofill, fieffé homme d'affaires, a […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 145 jours

Production, innovation, qualité... Le logement au rapport !

L'année 2021 restera une année d'interrogations sur le logement. La question a été explorée à travers plusieurs études et rapports, venus au chevet d'un habitat en crise, et ce, bien avant la tempête sanitaire. Que peut-on retenir de cette production éditoriale foisonnante émanant d'horizons divers ? Le logement, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 145 jours

100 millions d’euros supplémentaires pour le recyclage des friches

Entre 20 000 et 30 000 hectares sont aujourd’hui grignotés chaque année sur la nature et les terres agricoles dans notre pays. La loi Climat et Résilience a l’objectif Zéro Artificialisation Nette en 2050, et de réduire par deux la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2032. 650 millions d’euros du Plan de Relance ont déjà été mobilisés pour recycler les friches et le foncier artificialisé. Plébiscité par les élus locaux et les acteurs économiques, le fonds a été plus que doublé en juillet 2021. Le Premier ministre, en déplacement à Amiens aux côtés de la ministre de la Transition écologique et la ministre déléguée chargée du Logement, a décidé de redéployer 100 millions d’euros supplémentaires du Plan de Relance à destination de ce fonds friches. Ce fonds finance l’acquisition, la dépollution et la démolition de friches dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain. Ces projets sont sélectionnés à l’issue d’appels à projets (AAP) régionaux « recyclage foncier » pilotés par les Préfets de Région, mais aussi, la reconversion de friches polluées issues d’anciens sites industriels ou miniers, dans le cadre d’appels à projets de l’ADEME. 503 projets ont déjà été sélectionnés lors de la 2ème édition de ces AAP, pour un total de 280 millions d’euros de subventions octroyées. Plusieurs exemples concrets de projets en cours de réalisation sont consultables en cliquant ici, et la carte de l’intégralité des lauréats est accessible ici. 21 nouveaux lauréats viennent d’être dévoilés au titre des projets financés par l’ADEME. Bénéficiaires de 18 millions d’euros d’aides, ces projets vont générer plus de 85 000 m² de logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, et près de 250 000 m² de surfaces économiques dont la moitié dédiée aux activités industrielles.
Il y a 3 ans et 145 jours

La plateforme France-renov.gouv.fr est en ligne

France Rénov’, le service public de la rénovation de l’habitat, est le point d’entrée unique pour tous les parcours de travaux : il oriente les particuliers tout au long de leur projet de rénovation, et assure également une mission d’accompagnement spécifique auprès des ménages aux revenus les plus modestes. Ce réseau est organisé territorialement, avec le concours des collectivités locales, et notamment des Régions, et s’articule de façon complémentaire avec les programmes locaux d’amélioration de l’habitat conduits par les collectivités territoriales. Les informations et conseils sont neutres, gratuits et personnalisés, afin de sécuriser le parcours de rénovation, faciliter la mobilisation des aides financières et mieux orienter les ménages vers les professionnels. Avec France Rénov’, les ménages disposent de plusieurs canaux pour préparer et sécuriser leur projet de rénovation : – la nouvelle plateforme web (france-renov.gouv.fr) sur laquelle ils peuvent trouver des informations utiles au sujet de la rénovation de l’habitat, un outil de simulation permettant d’identifier les aides financières disponibles pour la rénovation énergétique de son logement, ainsi qu’un annuaire des artisans qualifiés RGE ; – Un numéro de téléphone national unique (0 808 800 700) pour joindre les conseillers France Rénov’ ; – Un réseau de plus de 450 guichets uniques « Espaces Conseil France Rénov’ », répartis sur l’ensemble du territoire, pour informer et conseiller les ménages. Ce réseau, qui fusionne les anciens Espaces Conseil FAIRE et les Points rénovation information de l’Anah (PRIS), poursuivra son déploiement en partenariat avec les collectivités locales. Une campagne de communication débutera dès le 17 janvier pour mieux faire connaître ce service public aux Français. Cet article La plateforme France-renov.gouv.fr est en ligne est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 145 jours

Terreal, Bouyer Leroux et Edilians s’allient pour la valorisation des terres de chantier du métro de Toulouse

Possédant des sites à proximité immédiate du chantier, les trois sociétés unissent ainsi leurs efforts au sein d’un Groupement Momentané d’Entreprises (GME) afin de proposer l’expérimentation de la valorisation des matières excavées par intégration au processus de fabrication de matériaux en terre cuite.TISSEO-INGENIERIE, maître d’ouvrage délégué représentant le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération toulousaine, a lancé cette procédure collaborative en vue du lancement d’appels d’offres pour la valorisation de 2,8 millions de m3 de terres excavées des ouvrages souterrains dans le respect de la réglementation environnementale.Face aux enjeux environnementaux de ce chantier de taille, les sociétés BOUYER LEROUX, EDILIANS et TERREAL ont groupé leurs capacités d’accueil pour proposer :la valorisation de la matière par son introduction dans les matériaux de construction en terre cuite pour le gros-œuvre et la toiture, en cohérence avec la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi n° 2020-105 du 10 février 2020) ;la valorisation en remblais de carrière.La distance maximale de 10km de ces sites (tuilerie et briqueteries) à la gare de Colomiers permettra également d’assurer un bilan carbone limité en matière de transport.Pour Martin Piotte, Mandataire du Groupement : « Ancrées dans leur territoire et fortement engagés dans une démarche d’économie circulaire, nos entreprises participent à leur niveau à la conservation et la gestion responsable des ressources naturelles, notamment en se mobilisant afin de réduire l’impact de leurs activités sur les écosystèmes. »
Il y a 3 ans et 145 jours

Europan 16 : École des arts de la terre, projet lauréat à Auneuil

L'année 2021 restera une année d'interrogations sur le logement. La question a été explorée à travers plusieurs études et rapports, venus au chevet d'un habitat en crise, et ce, bien avant la tempête sanitaire. Que peut-on retenir de cette production éditoriale foisonnante émanant d'horizons divers ? Le logement, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 145 jours

La préfabrication peut-elle rendre la construction plus écologique et abordable ?

On peut définir le concept de préfabrication par la production en usine d’éléments, de parties ou de bâtiments entiers transportés sur un chantier pour une installation rapide. Alors, quel est son impact pour l’environnement et les coûts de construction ? Cela représente de nombreux avantages par rapport aux méthodes de construction traditionnelles, par sa rapidité, sa précision […]
Il y a 3 ans et 146 jours

Les puces de Montreuil à l'est de Paris auront lieu 4 jours par semaine pendant les travaux

Outre la transformation du rond-point situé au-dessus du périphérique en esplanade végétalisée, le projet porté par la mairie, pour un coût estimé à 100 millions d'euros, prévoit la construction d'une double halle à la place du parking extérieur occupé aujourd'hui trois jours par semaine par les puces.A partir de juin 2023 et pendant quatre ans, les puciers iront occuper 320 emplacements tout le long d'une avenue voisine menant à la porte de Vincennes, a indiqué Olivia Polski, l'adjointe au commerce de la maire PS Anne Hidalgo.Alors que ce marché se tient aujourd'hui du samedi au lundi, les commerçants pourront pendant la phase transitoire aussi exercer le vendredi, afin de "s'y retrouver économiquement" et que la délégation de service public (DSP) soit "équilibrée" entre les recettes des droits de place et les charges, a expliqué Mme Polski.Le redéménagement vers la halle, qui doit être livrée à l'automne 2026, est prévu pour mai ou juin 2027, selon l'adjointe socialiste qui mettra en place une commission de règlement à l'amiable (CRA), comme sur les chantiers du tramway, pour compenser sur justificatif les éventuelles pertes de recettes des commerçants.La halle, qui suscite l'inquiétude des quelque 390 commerçants, dont 250 titulaires et 140 "volants", doit permettre "de garder les commerçants et d'améliorer la présentation et l'attractivité pour le client", a affirmé à l'AFP le maire du XXe arrondissement Eric Pliez."On ne veut en faire ni un centre commercial ni un marché de luxe", a insisté le maire, qui veut que les puces, connues des amateurs de fripes et de brocante, "gardent un caractère populaire".Le projet présenté fin 2021, qui prévoyait 240 emplacements dans la halle en contrepartie d'une ouverture cinq jours sur six, sera rediscuté à partir de fin janvier, selon le président du syndicat des puciers Djamel Zidani, qui veut aboutir à un "vrai marché aux puces avec 350 emplacements".La mairie doit vendre le terrain au promoteur Nexity qui construira le lot, racheté ensuite pour 26 millions d'euros par la mairie.
Il y a 3 ans et 147 jours

A Orly, atterrissage en douceur pour la salle des fêtes de Graal

En juin 2021, l’agence parisienne Graal (Carlo Grispello et Nadine Lebeau) a livré à la ville d’Orly (Val-de-Marne), maître d’ouvrage, pour un budget de 1,2 M€ HT, une salle des fêtes de 630 m² pour trois salles modulables. Un volume capable simple, chapeauté par une toiture pliée en huit pans. Communiqué. Le territoire d’Orly, connu […] L’article A Orly, atterrissage en douceur pour la salle des fêtes de Graal est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 147 jours

Castex inaugure deux nouvelles stations de métro en hommage aux femmes

"Les femmes sont à l'honneur ce (jeudi) matin. Et quelles dames! Et quelles dames!", s'est exclamé le chef du gouvernement lors d'une cérémonie à Bagneux.Barbara et Lucie Aubrac furent "des femmes extraordinaires qui, chacune à leur façon, ont profondément marqué l'Histoire de notre pays", "(unissant) des valeurs, des combats communs pour notre République", a-t-il dit."Je suis également heureux que ces deux stations contribuent à féminiser, et de quelle manière!, un réseau de transport francilien, qui (...) avait jusque-là, il faut bien le dire, plus fait de place aux grands hommes qu'à nos grandes femmes", a remarqué M. Castex. "Voilà une erreur qui commence à être réparée!"Réalisé par la RATP, à laquelle le Premier ministre a rendu hommage pour sa résilience pendant la crise sanitaire, le prolongement de la ligne 4 du métro parisien doit apporter 37.000 passagers supplémentaires tous les jours, renforçant sa deuxième place en termes de fréquentation avec 700.000 voyageurs quotidiens (avant la pandémie de Covid-19).Inauguré avec deux ans de retard, il a coûté 406 millions d'euros, apportés à 60% par la région Ile-de-France, 25,7% par l'Etat et 14,3% par le département des Hauts-de-Seine.A la frontière de Montrouge et Bagneux, la profonde station Barbara dessert le cimetière où est enterrée la chanteuse. Au terminus de Bagneux-Lucie Aubrac, un éco-quartier doit sortir de terre une fois que seront rebouchés les stigmates du double chantier du prolongement de la ligne 4 et de la construction de la ligne 15 du métro du Grand Paris annoncée pour fin 2025.Les travaux ne sont pas pour autant finis sur la ligne 4, puisque son automatisation est en cours. Les premiers métros automatiques doivent y circuler à partir de l'été 2022, avant la disparition des rames avec conducteurs fin 2023.Avant cela, le prochain prolongement du métro parisien concernera la ligne 12, jusqu'à la mairie d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), promis "avant l'été" par la RATP.Jean Castex, qui ne manque pas une occasion de clamer son amour des trains et des transports publics, a qualifié le prolongement du jour de "très, très belle pièce d'un vaste puzzle" qui se poursuivra notamment avec le métro du Grand Paris, qui doit irriguer la banlieue parisienne."Les transports collectifs, parce qu'ils sont (...) au carrefour des enjeux majeurs de transition écologique, d'aménagement du territoire, de politique industrielle et d'innovation technologique, de grands travaux publics, sont au coeur de nos politiques publiques", a-t-il affirmé.M. Castex s'était auparavant rendu à la gare de Chessy (Seine-et-Marne) avec les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et des Transports Jean-Baptiste Djebbari, pour s'entretenir avec les forces de l'ordre et des agents de sécurité de la RATP et la SNCF."L'Etat a consenti des efforts significatifs" dans la police des transports, a relevé le Premier ministre devant des journalistes, notant que "rien que l'année dernière, nous avons augmenté de 170, soit +20%, les effectifs"."Sur la France entière, notre objectif est de passer de 2.000 à 4.000 les effectifs spécialisés de la police nationale affectés à la sécurité des transports, avec une priorité particulière concernant les agressions dont sont victimes les femmes", a-t-il ajouté.
Il y a 3 ans et 147 jours

Décès du célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill

"L'architecture est la victoire de l'homme sur l'irrationnel", aimait-il dire, porté par l'obsession de créer un "langage" architectural différent organisant l'espace autour de l'être humain.Au fil de sa carrière, Bofill est entré dans le club très fermé des "architectes-stars" dont font partie Norman Foster, Renzo Piano ou Jean Nouvel."Le +star system+ m'a attrapé en France en 1974. A cette époque, les architectes commençaient à être importants, à avoir un rôle prépondérant dans la société, et cela m'a forgé une grande réputation", affirmait-il dans un entretien publié en mai 2020 par le quotidien espagnol ABC.Anti-franquisteNé le 5 décembre 1939 à Barcelone (nord-est de l'Espagne) d'un père architecte catalan et d'une mère vénitienne, Ricardo Bofill Levi entre en 1957 à l'Ecole d'architecture de la ville, d'où il est exclu pour militantisme anti-franquiste, avant de poursuivre ses études à Genève (Suisse).De retour dans sa ville natale, dans une Espagne toujours sous la coupe du dictateur Francisco Franco (de 1936 à 1975), il fait partie avec d'autres jeunes intellectuels (architectes, ingénieurs, écrivains, cinéastes, sociologues et philosophes) d'un groupe baptisé la "Gauche divine" et crée en 1963 son atelier d'architecture, le "Ricardo Bofill Taller de Arquitectura".Cet atelier, installé dans une vieille cimenterie de la périphérie de Barcelone, avec des antennes à Paris, Montpellier (France), New York (Etats-unis), Tokyo, Chicago (Etats-Unis) ou Pékin, a signé plus de 1.000 projets dans le monde entier.Quartiers entiers en FranceOn doit notamment à l'atelier de Ricardo Bofill l'aéroport de Barcelone, le Théâtre national de Catalogne, le Palais des Congrès à Madrid ou les gratte-ciel Donnelley et Dearborn à Chicago.En France, où il est particulièrement apprécié, Bofill a signé de grands ensembles d'habitat social, comme les Espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand, en banlieue de Paris, où ont été tournées plusieurs scènes de "Brazil", film culte d'anticipation de Terry Gilliam (1985), ou le quartier Antigone à Montpellier (sud).Avec pour ambition de créer des utopies urbaines "dans un langage classique hautement monumental à une échelle jamais vue auparavant", écrit Douglas Murphy dans le livre "Ricardo Bofill: Visions of Architecture". Mais sur le terrain, dégradés et critiqués par certains habitants, les Espaces d'Abraxas ont bien failli être démolis."Les démolir serait un manque de culture", avait estimé Ricardo Bofill dans un entretien au quotidien français Le Monde en 2014. Tout en reconnaissant n'avoir "pas réussi à changer la ville".Fait docteur honoris causa par l'Université polytechnique de Catalogne en septembre dernier, Bofill avait alors souligné que "face au modèle de ville dortoir", il avait fait "le pari de créer des quartiers avec des fonctions mêlées, mais toujours en défendant la continuité urbaine, la rue et la place" comme lieu de vie sociale.A un moment où, aux Etats-Unis en particulier, les centre-villes disparaissaient pour laisser la place à la voiture et à des centres commerciaux.Villages touaregsObsédé par l'organisation de l'espace, Ricardo Bofill s'est inspiré notamment de l'architecte italien Andrea Palladio, de la Renaissance, ou encore des architectes français des XVIIe et XVIIIe siècles François Mansart et Claude-Nicolas Ledoux. Mais aussi de villages touaregs où ce "nomade" autoproclamé est allé chercher des idées au début de sa carrière. "Je crois savoir faire deux choses: (...) concevoir des villes (...) et tenter d'inventer des langages architectoniques différents et ne jamais les répéter", soulignait-il en juin dernier lors d'une conférence à Barcelone.Un rejet de la répétition qui lui faisait aimer Antonio Gaudí, Catalan comme lui, qu'il qualifiait de "plus grand génie de l'histoire" qui "ne répétait jamais deux éléments ou formes". Récompensé par de nombreux prix d'architecture internationaux, Ricardo Bofill était officier de l'ordre des Arts et des Lettres français.
Il y a 3 ans et 147 jours

Le taux du Livret A va augmenter, une première en plus de dix ans

Le Livret A "va passer de 0,5% à 1%", a annoncé Bruno Le Maire, invité au journal de 13H de TF1. "Pour le Livret d'épargne populaire (LEP), c'est plus qu'un doublement, il va passer de 1% à 2,2%", a continué le ministre de l'Economie.Le gouvernement a ainsi choisi de suivre les recommandations faites plus tôt dans la journée par le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, en charge du calcul de ces taux.Un taux de rémunération à 1% "serait de nature à mieux assurer la rémunération des détenteurs du Livret A, sans pour autant créer un surcoût trop important, afin de préserver le financement du logement social", une des missions de ce produit d'épargne, très apprécié des Français, a justifié le gouverneur dans un communiqué.La dernière hausse du Livret A remontait à août 2011, lorsqu'il était passé de 2 à 2,25%. Il n'a fait que stagner ou baisser depuis, pour tomber en février 2020 à 0,50%, un plancher historique."Geste symbolique"Le taux du livret A est calculé deux fois par an en faisant la moyenne entre, d'une part, le taux d'inflation moyen des six derniers mois et, d'autre part, la moyenne des taux interbancaires, auxquels les banques s'échangent de l'argent à court terme.Or l'inflation a nettement accéléré ces derniers mois, atteignant +2,8% en décembre sur un an, selon un chiffre publié vendredi par l'Insee.Avec une hausse de 1% du taux du Livret A, la rémunération nette de l'épargne est donc fortement négative (-1,8%), ce qui signifie que la valeur des dépots se déprécie.L'application mécanique de la formule "aboutirait à un taux du Livret A de 0,8%", explique encore la Banque de France, qui a choisi "au vu de l'inflation au deuxième semestre 2021" d'arrondir la hausse proposée à 1%.L'arrondi "est la seule surprise", a réagi auprès de l'AFP Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, le ministre ayant déjà annoncé en décembre que le taux serait amené à augmenter sans préciser de combien."C'est un coup de pouce à la veille de l'élection présidentielle, un petit geste symbolique", reprend M. Crevel.La rémunération annuelle totale passera par exemple cette année de 76,5 euros à 153 euros pour un titulaire disposant de 15.000 euros d'encours, a calculé le Cercle de l'épargne, si toutefois le taux venait à être maintenu au 1er août.Le LEP dopéEn dépit d'un niveau de rémunération relativement bas, le Livret A est devenu un placement refuge pour les épargnants pendant la crise sanitaire qui a vu bondir son encours.Il était à fin novembre de 343,4 milliards d'euros, selon les derniers chiffres de la Caisse des Dépôts (CDC). Au 31 décembre 2020, le nombre de Livrets A s'élevait à 55,7 millions, d'après la Banque de France.Le ministre de l'Economie a par ailleurs insisté sur l'importance du LEP, placement réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 20.296 euros annuels pour une personne seule)."Nous allons demander aux banques de faire la promotion de ce livret et nous enverrons dans les prochains jours (...) un mail à tous les Français qui y ont droit", a expliqué M. Le Maire, précisant que celui-ci protègeait mieux contre l'inflation.Le LEP bénéficie d'un taux d'intérêt garanti et est exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Il est plafonné à 7.700 euros de versements (hors intérêts).
Il y a 3 ans et 147 jours

Décès de l'architecte espagnol Ricardo Bofill

HOMMAGE. L'architecte espagnol Ricardo Bofill, connu en France notamment pour la conception des espaces Abraxas à Noisy-le-Grand et le quartier Antigone à Montpellier, est mort ce vendredi, a annoncé sa famille à l'AFP.
Il y a 3 ans et 147 jours

Hitachi se sépare de près de 25% de sa filiale d'engins de chantier

CESSION. Le conglomérat industriel japonais, Hitachi, a annoncé se séparer de la moitié de ses parts dans Hitachi Construction Machinery, spécialiste des engins de chantier.
Il y a 3 ans et 147 jours

La Banque Mondiale sanctionne ADP et Bouygues pour des irrégularités sur des marchés

Aux termes d'accords avec la Banque Mondiale, certaines des sociétés concernées ne pourront pas participer à des appels d'offre financés par celle-ci jusqu'à début 2023, une affaire relevée par le journal Le Monde.Les faits reprochés remontent à 2015, quand un consortium formé par des entités d'ADP, gestionnaire des aéroports de Paris, du groupe de BTP Bouygues et de la filiale de ce dernier, Colas, négociait un contrat de rénovation et d'extension des aéroports malgaches d'Antananarivo-Ivato et Nosy Be-Fascene.Pendant l'appel d'offre de concession, finalement remporté par le consortium, les sociétés sanctionnées "ont eu des réunions inappropriées avec des responsables gouvernementaux" malgaches, a précisé la Banque Mondiale dans un communiqué.Après audit, les sociétés en cause - ADP International S.A., Bouygues Bâtiment International et Colas Madagascar S.A - ont reconnu des faits et accepté les sanctions, selon la même source.ADP International et ses filiales sont exclues pendant un an des marchés financés par l'organisation internationale, avec une année supplémentaire de mise à l'épreuve.Cette décision punit également des faits de "pratiques frauduleuses" d'ADP International lors de la négociation du contrat de concession de l'aéroport de Zagreb: selon la Banque Mondiale, des honoraires ont été "partiellement transférés à un consultant qui n'était pas sous contrat" entre juin 2011 et mars 2014.Dans le dossier malgache, Bouygues Bâtiment International a accepté une mise à l'épreuve d'un an, tandis que Colas Madagascar est exclue pendant deux ans des marchés financés par l'institution.L'avocat du consortium, Antonin Lévy, a confirmé les accords et qualifié les rencontres reprochées de "réunions techniques avec le donneur d'ordre, relatives à des aspects du projet", soit un "manquement aux règles éthiques de la Banque Mondiale, car quand on est en appel d'offres on ne doit pas parler avec le client".Me Lévy a assuré à l'AFP que "l'enquête n'a(vait) pas démontré d'impact sur le marché" et le résultat de l'appel d'offre.Contactés par l'AFP vendredi, ni le Groupe ADP, ni Bouygues n'ont souhaité faire de commentaire sur les éventuelles conséquences de cette affaire pour leurs finances.ADP, qui comme Bouygues n'a pas publié d'avertissement sur résultats, a précisé dans un communiqué avoir collaboré à l'audit et souligné que l'exclusion des marchés ne concernait qu'ADP International et pas d'autres filiales du groupe, telle la turque TAV.
Il y a 3 ans et 147 jours

Tout-électrique, décarbonation, robotique... les tendances de la construction tech en 2022

INNOVATION. Cinq grandes tendances technologiques vont marquer le secteur de la construction cette année. Les porte-paroles de Bpifrance et du salon Batimat ont scruté les innovations technologiques présentées lors du salon CES à Las Vegas.
Il y a 3 ans et 147 jours

Artisanat : les véhicules Mercedes-Benz désormais mieux référencés et plus accessibles

CONDITIONS DE TRAVAIL. Une convention de partenariat vient d'être signée entre la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) et le distributeur automobile Mercedes-Benz France afin de mieux référencer et de faciliter l'accès aux véhicules utilitaires légers de la marque allemande.
Il y a 3 ans et 147 jours

Worldskills : pourquoi un tel engouement auprès des jeunes du BTP ?

COMPÉTITION. Après plusieurs reports, les finales nationales de WorldSkills France ont enfin pu se tenir du 13 au 15 janvier à Lyon. Cette compétition, qui challenge des jeunes de moins de 23 ans dans la pratique de leur métier, rencontre un réel succès dans le secteur du BTP. Batiactu est allé à la rencontre des compétiteurs pour comprendre pourquoi.
Il y a 3 ans et 147 jours

Maisons et régions : le duo gagnant d'une nouvelle année record pour l'immobilier ancien

Si les très bons résultats du second semestre 2020 laissaient espérer une année 2021 plus sereine, personne ne s'attendait en revanche à un tel volume de transactions, qui signe une nouvelle année record !Le marché immobilier apparaît comme préservé de la crise, dans un contexte de reprise économique. Le chômage et les taux d'intérêt, tous deux au plus bas, participent incontestablement à cette dynamique, tout comme l'organisation des entreprises, avec la progression du télétravail. Le logement revient au centre des préoccupations des Français. La notion de résidence semi-secondaire, issue des confinements, s'est encore accentuée en 2021, notamment dans les villes moyennes et rurales, qui attirent des Français disposant d'un fort pouvoir d'achat immobilier. En région, les maisons, prises d'assaut, tirent le marché vers le haut, tandis que l'offre continue de s'assécher sur l'ensemble du territoire.La demande de logements de plus en plus pressanteLa demande continue d'accélérer pour atteindre + 18 % au national par rapport à 2020, année qui était certes entachée par les confinements, mais déjà extrêmement dynamique. Les investisseurs restent très actifs, représentant un quart des intentions d'achat. L'immobilier conserve son statut de valeur refuge grâce, notamment, à des taux d'intérêt qui se stabilisent autour de 1 %. Et ce sont les maisons qui profitent le plus de cet intérêt, avec + 19 % enregistrés sur ce type de bien en 2021 contre « seulement » + 9 % pour les appartements.Sur Paris, la demande a été clairement relancée en 2021 (+ 18 %), après une année 2020 morose. On reste néanmoins en dessous du niveau habituel. Une situation liée, en partie, à l'absence de la clientèle internationale mais aussi aux interrogations des investisseurs face à de nombreux sujets : encadrement des loyers, impacts de la loi Climat et Résilience... Avec une hausse de 14 % de la demande, l'Île-de-France confirme, cette année encore, son rôle de marché de report pour les Parisiens en quête d'espace. Il s'agit principalement de propriétaires ayant revendu leur bien et profitant de la plus-value pour trouver une maison avec jardin ou un appartement avec extérieur tout en étant désireux de rester dans le même bassin de vie.Dans les régions, les villes moyennes sont à l'évidence les grandes gagnantes de cette année 2021 sur le plan de la demande (+ 19 %). Les habitants des grandes agglomérations ont mal vécu les confinements successifs et aspirent à plus d'espace et de qualité de vie.Une offre à bout de souffleAprès 4 années historiques en volumes de transactions, qui ont contribué à assécher les stocks sur l'ensemble du territoire, l'offre affiche un nouveau recul de 15 % par rapport à 2020. Si tous les types de biens sont concernés par cette pénurie, ce sont les maisons qui sont les plus impactées, avec une diminution de 16 % des mises en vente (contre - 4 % pour les appartements). Paris fait toutefois exception, avec un marché qui s'est détendu tout au long de l'année, débouchant sur une offre qui s'est reconstituée à hauteur de 24 %. Rappelons toutefois que cette hausse ne représente dans la réalité que 2 biens supplémentaires dans le portefeuille d'une agence immobilière. En Île-de-France, deux tendances s'entrechoquent, avec d'un côté un stock d'appartements qui se reconstitue progressivement, et de l'autre une offre de maisons qui recule fortement, conduisant à un juste équilibre, soit - 1 % de variation du niveau de l'offre par rapport à 2020. C'est dans les régions que la baisse des mises en vente est la plus spectaculaire (- 23 %), après une année 2020 déjà marquée par un fort recul. Jamais les stocks n'ont été aussi bas.Globalement, cette réduction de l'offre de biens se situe au croisement de plusieurs tendances. En amont, un marché du neuf à la peine, avec l'arrêt de nombreux chantiers en 2020 et, aujourd'hui, des difficultés d'approvisionnement en matériaux. Ensuite, les propriétaires d'un logement avec de l'espace et un extérieur ont parfois renoncé à vendre pour conserver ces privilèges aujourd'hui enviés par beaucoup de Français.Une nouvelle année record en matière de transactions+ 20 % par rapport à une année 2020 affectée par les confinements et la crise sanitaire, c'est la croissance record du volume de transactions constatée en 2021 au sein du réseau Laforêt. Une hausse qui s'établit même à + 3,6 % par rapport à 2019, pourtant la meilleure année de tous les temps dans l'immobilier ancien. Les Français profitent pleinement de taux d'emprunt très faibles pour acquérir un logement plus spacieux, réaliser un investissement locatif ou s'offrir une résidence secondaire.Paris retrouve une activité positive (+ 27 %), même si capitale marque un recul par rapport à son niveau d'avant-crise (- 8 % vs 2019). Les transactions en Île-de-France progressent dans les mêmes proportions que le marché au national (+ 20 %), freinées par la réduction des stocks. Enfin, le volume de transactions en région s'établit à + 21 %, bien que l'on perçoive un léger ralentissement de cette dynamique sur le dernier trimestre 2021 en comparaison avec le deuxième semestre 2020, accentué par l'effet de rattrapage post-confinement.En région, les citadins en quête d'espace et de verdure font grimper les prix !En 2021, les prix restent orientés à la hausse (+ 6,1 % au national, à 3 394 €/m2) sauf dans la capitale qui enregistre un léger recul (- 1,4 %), mais reste au niveau d'avant-crise à 10 376 €/m2. Et c'est là encore sur les maisons que la hausse est la plus significative : + 7,9 % contre + 4,5 % pour les appartements. Malgré un léger tassement cet été, les prix restent donc sur une tendance haussière du fait d'un effet de rareté et d'une demande qui ne cesse de progresser.En région, cette croissance atteint même + 8,2 % (à 2 430 €/m2). Dans certaines villes, les prix s'envolent, comme à La Rochelle (+ 9 % sur le prix du m2), mais aussi dans les agglomérations situées à proximité de l'Île-de-France, comme Orléans (+ 7 %). La Bretagne et la Normandie sont également très prisées depuis 18 mois, enregistrant des progressions de prix dans l'immobilier ancien significatives, comme au Havre (+ 8 %) ou à Brest (+ 9 %). Dans les grandes métropoles, comme Bordeaux et Lyon, la hausse reste contenue sous la barre des 2 %. Seule Marseille fait exception : la cité phocéenne a ainsi vu le prix de son m² augmenter de 7 % en 2021.Des ventes réalisées en moins de 3 mois, partout en FranceTraduisant la très forte dynamique du marché, les délais de vente passent au national sous la barre des 80 jours (79 exactement), soit 2 semaines de moins qu'en 2020. Tout se vend, et vite, y compris dans les régions (83 jours). À titre de comparaison, il fallait compter 97 jours en moyenne en 2019 pour signer une transaction en dehors de Paris ou de l'Île-de-France. Les acquéreurs se décident rapidement et il n'est désormais plus rare de voir plusieurs offres d'achat simultanées sur un même logement.À Paris, les délais de vente se stabilisent à 77 jours. Toutefois, il faut rappeler qu'ils n'étaient que de 59 jours en 2019. Enfin, l'Île-de-France profite pleinement du report des Parisiens sur son territoire, avec des délais de vente qui accélèrent de manière significative (67 jours), soit 11 jours de moins qu'en 2019. Des chiffres qui traduisent, là encore, l'attractivité de cette région qui concentre de nombreux avantages : bassin économique, infrastructures de transport, pôles éducatifs et culturels de référence.Les marges de négociation se maintiennentAu national, l'écart entre le prix de vente et celui acté à l'achat s'élève à 4,5 % en 2021 (contre 4,4 % en 2020). On entre dans une phase de normalisation de la négociation. Au sein du réseau Laforêt, la pression a été ressentie de façon plus forte au cours du premier semestre avec des écarts de prix encore plus faibles, notamment sur les maisons. Sur Paris, cet écart s'établit à 2,90 % contre 3,10 % en 2020. Le marché a repris des couleurs et la baisse modérée des prix a encouragé les Parisiens à se montrer plus mesurés dans leurs négociations. En Île-de-France, avec un écart de 3 %, les acheteurs négocient moins qu'en 2020 (3,7 %). Enfin, en région, la négociation se réduit sensiblement par rapport à ce qu'elle était en 2020, soit 4,70 % contre 5,60 % l'an dernier.Perspectives du marché immobilier ancien en 2022 : entre menaces et opportunitésL'avenir se dessine aujourd'hui entre menaces et opportunités. À quelques mois de l'échéance, les élections présidentielles ne semblent pas inquiéter nos concitoyens. En revanche, l'inflation du coût de la vie en général, et de l'énergie en particulier, est un sujet de préoccupation. D'autant que la hausse des taux d'intérêt pourrait être envisagée comme solution pour juguler cette tendance inflationniste, même si la Banque Centrale Européenne se veut rassurante. Un tel scénario aurait un impact direct sur le nombre de ménages éligibles à l'achat et sur les enveloppes de financement allouées par les banques. Elle servirait en revanche les prix des biens, qui pourraient atterrir, voire régresser, permettant à de nouveaux acquéreurs de venir ou de revenir sur le marché.Autre menace identifiée, celle que fait peser la loi Climat et Résilience sur le parc immobilier existant. Les investisseurs pourraient en effet repenser leurs projets, anticipant les coûts élevés engendrés par l'obligation de rénover les logements énergivores à visée locative. La probable hausse de la taxe foncière ou la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires pourraient également impacter les décisions immobilières des Français. L'absence d'une vision de l'aménagement et du développement des territoires reste un sujet d'inquiétude pour 2022 : un débat jusqu'à maintenant totalement absent de la campagne présidentielle. Enfin, les banques, qui n'avaient jusqu'à présent que des recommandations à suivre en matière de conditions d'octroi de crédits, auront demain l'obligation de ne pas dépasser 35 % d'endettement et 25 ans de durée d'emprunt, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les investisseurs et les ménages les plus modestes.Face à ces contraintes, 2022 laisse néanmoins apparaître de véritables opportunités. Le télétravail qui s'organise dans beaucoup d'entreprises, encourage la mobilité résidentielle et permet à de nombreux français de s'éloigner des métropoles pour accéder à des logements plus grands et à une autre qualité de vie. Par ailleurs, l'offre limitée d'immobilier neuf, à la peine depuis plusieurs années et fortement impacté par l'arrêt des chantiers en 2020, ainsi que par les difficultés d'approvisionnement en matières premières et par la flambée de leurs prix, pousse les acquéreurs vers le parc existant.La croissance économique que nous connaissons, gage de confiance, avec la France qui se situe dans le peloton de tête des pays européens en matière de reprise, devrait stimuler l'achat ou l'investissement immobilier. Le marché devrait donc poursuivre sur un rythme soutenu en 2022, la rareté de l'offre pesant encore sur les prix.
Il y a 3 ans et 147 jours

Des économistes veulent remettre les enjeux de demain au cœur de la campagne présidentielle

Jeudi, le Cercle des économistes, qui regroupe une centaine de membres, a adressé dans ce but aux prétendants à la présidence de la République 20 questions sur des sujets qu'ils estiment incontournables.Six d'entre eux ont présenté devant des journalistes leur point de vue personnel sur certaines de ces problématiques: Comment financer les énormes besoins en investissements dans la numérisation, la santé, la transition énergétique? Que faire si l'inflation se maintient durablement à niveau élevé?De quelle manière attirer plus d'immigrants qualifiés pour promouvoir l'innovation? Comment augmenter l'emploi des jeunes et des seniors?"Nous allons avoir un énorme besoin d'investissement", constate Patrick Artus, directeur de la recherche et des études chez Natixis, qui chiffre les besoins de la transition énergétique à 4,2% du produit intérieur brut (PIB), soit au moins 100 milliards d'euros par an pendant les 30 prochaines années.Mais pour moderniser notre économie, "nous ne produisons pas assez et nous importons trop", selon M. Artus, notamment en raison, selon lui, d'un taux d'emploi qui est dix points de pourcentage plus bas" que celui de l'Allemagne ou des pays d'Europe du Nord."Nous n'avons pas les moyens des investissements que nous devons faire", résume cet économiste, qui met en cause la part trop importante des retraites dans le PIB et des prix trop élevés de l'immobilier. Il demande aux candidats, au-delà du coût du financement de telle ou telle mesure, "un cadrage complet des finances publiques".Le logement est un problème pour "la jeunesse, qui a été la grande sacrifiée des deux dernières années" marquées par la pandémie, a souligné Jean-Hervé Lorenzi, fondateur du Cercle des économistes.Attirer les talentsNathalie Chusseau, professeure à l'université de Lille, a insisté sur la mauvaise insertion économique et sociale des jeunes qui "constitue un immense gâchis" et "représente un coût pour les finances publiques estimé à plus de 22 milliards d'euros". L'intégration sur le marché du travail des jeunes exclus permettrait d'augmenter le taux de croissance de 0,4 point de pourcentage, selon elle.Du côté des seniors, si leur taux d'emploi est en hausse, il reste toutefois "très inférieur à la moyenne européenne", regrette Mme Chusseau, en soulignant que l'employabilité dépend des compétences, donc de la formation initiale et tout au long de la vie.Des compétences que la France rechigne plus que d'autres pays à aller chercher à l'étranger, déplore Emmanuelle Auriol, professeure à l'École d'économie de Toulouse et autrice d'une récente note du Conseil d'analyse économique sur le sujet: en France, "on compte les immigrés comme on compte les morts sur la route", ce qui rend le pays moins attractif pour les étrangers qualifiés qui pourraient y créer des entreprises et y déposer des brevets, dit-elle.La capacité à innover est en effet liée à celle d'attirer des immigrés talentueux, comme l'ont montré les succès des start-up américaine Moderna ou allemande BioNTech dans la course au vaccin contre le Covid-19.Patrice Geoffron, qui dirige l'équipe énergie-climat de l'université de Paris-Dauphine, constate pour sa part "une très grande absence dans la campagne (électorale), en tout cas à ce stade", des problématiques liées à l'environnement.Pourtant, à la suite des engagements européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre, "on a devant nous une décennie d'accélération de révolutions et sans doute d'instabilité, qui ne transparaît pas" dans les discours des candidats au-delà du débat sur la place du nucléaire, regrette-t-il.La transition écologique devrait aussi contribuer à soutenir l'inflation sur le long terme. Aussi le président du Cercle des économistes Hippolyte d'Albis appelle-t-il les candidats à se demander "ce qu'on pourrait faire si elle devenait forte et durable".La réponse dépend aussi de la nature de la hausse des prix. "Si l'inflation est portée par les produits alimentaires, elle pénalisera d'autant plus les ménages les plus modestes" qui y consacrent une plus grande partie de leur budget, alors que la hausse des prix de l'énergie "pénalisera plus la classe moyenne".
Il y a 3 ans et 147 jours

Les "réunions inappropriées" d'ADP, Bouygues et Colas avec le gouvernement malgache

ADP International S.A., Bouygues Bâtiment International et Colas Madagascar S.A ont été sanctionnées par la Banque Mondiale pour pratiques irrégulières lors de la négociation de marchés.
Il y a 3 ans et 147 jours

Des filiales d'ADP et de Bouygues sanctionnées par la Banque mondiale

IRRÉGULARITÉS. La Banque mondiale a relevé des pratiques irrégulières lors de la négociation du marché de concession de deux aéroports malgaches, en 2015.
Il y a 3 ans et 147 jours

Le bâtiment a terminé 2021 sur une note positive et encourageante pour 2022

ÉCONOMIE. Le secteur de la construction a vu son activité se maintenir au mois de décembre 2021, tout en affichant des carnets de commandes toujours bien garnis. Sur cette lancée, les chefs d'entreprises prévoient une activité stable pour le début d'année 2022. Une conjoncture favorable qui se retrouve jusque dans les chiffres des faillites de sociétés, qui continuent de s'effondrer.