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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 172 jours

Plus de retraits que de dépôts en novembre pour les livrets A

Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) s'est retrouvé dans une situation semblable, avec une décollecte de 270 millions d'euros, portant le total des deux livrets à -360 millions d'euros.Depuis 2009, novembre a souvent fini dans le rouge pour ces deux produits d'épargne, la collecte n'ayant été positive qu'à cinq reprises ce mois-là au cours de ces douze années.Ils font toutefois mieux qu'en octobre, lorsque les deux livrets avaient enregistré leur plus forte décollecte depuis fin 2014, à -3,4 milliards d'euros.En dépit d'un niveau de rémunération au plus bas, à 0,5%, le Livret A, qui sert notamment à financer le logement social en France, est devenu un placement refuge pour les épargnants pendant la crise sanitaire.Depuis mai 2021 cependant, avec l'allègement des restrictions sanitaires et la reprise de la consommation, les épargnants mettent moins d'argent de côté, voire piochent dans leur bas de laine.Cependant, "pour les prochains mois, l'évolution du Livret A risque d'être affectée par la résurgence de l'épidémie" et "la baisse du moral des ménages pourrait conduire au retour de fortes collectes", a souligné dans une note Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne.Au total, entre janvier et novembre 2021, la collecte nette du Livret A et du LDDS s'élève en cumulé à 20,28 milliards d'euros, contre environ 35 milliards l'année dernière sur la même période, indique la Caisse des dépôts.L'encours total sur les deux produits atteint 468,6 milliards d'euros à fin novembre, soit une hausse de 5,1% sur un an.Leur taux de rémunération, identique, devrait augmenter en début d'année 2022, a annoncé mi-décembre le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, afin de prendre en compte la forte inflation constatée en France au cours des derniers mois.
Il y a 3 ans et 173 jours

Travail dissimulé : démantèlement d'un réseau ayant blanchi "plusieurs millions d'euros"

TRAVAIL ILLÉGAL. Un réseau dirigé par des Pakistanais et qui aurait permis de blanchir "plusieurs millions d'euros" pour alimenter des entreprises de la construction et du nettoyage travaillant au noir a été démantelé mi-décembre. Les transferts d'argent s'effectuaient sous couvert de fausses factures de sous-traitance.
Il y a 3 ans et 173 jours

Du blanc à la couleur, magnifier les intérieurs et créer son univers unique

Règle d’or : préparation adaptée, étapes respectées, qualité jamais rognéeDans un budget travaux le poste peinture peut vite monter et la tentation de le minimiser est grande. Phase de nettoyage ou application d’un primaire peuvent paraître superflues, mais leur étape est néanmoins décisive dans la réussite de la rénovation ou de la mise en œuvre de la phase finale d’un chantier.En effet, lors d’une rénovation, on a souvent à faire à des murs ou plafonds ayant captés diverses contaminations : pollution, graisse, tache, fumée : ils sont sales et la case nettoyage devient primordiale ?De même avec un support hétérogène comportant éventuellement des parties de métal ou de bois ou encore des raccords d’enduits, il faut absolument égaliser et uniformiser l’aspect et donc appliquer un primaire avant la finition.Quels risques si l'on décide de laisser de côté ces étapes ?Sans nettoyage et avec une peinture appliquée en direct, la finition va rapidement montrer des signes de décollement, faïençage, laisser apparaître des cloques ou des picots... Tous ces désagréments en surface sont la résultante de la présence d’anciennes taches, de résidus de silicone arrivés par la pollution ambiante, d’amalgames de poussières qui empêchent chacun la bonne adhérence de la finition.Sans un primaire sur support au fond incertain, la résultante sera similaire. La peinture de finition ne va pas adhérer correctement et ne tardera pas à se décoller en s’écaillant par endroits, en cloquant...La préparation des supports constitue donc l’une des clés de la réussite d’une rénovation ou de la finition d’une installation afin que l’ultime phase de finition soit durable.Parmi ses spécialités, Durieu propose quelques solutions très ciblées pour répondre à ces exigences.Nettoyer, dégraisser, décrasser :Un support propre = la moitié de la mission en phase rénovation. Oxi propose avec DÉCRASSANT ABSOLUE une solution unique qui permet de débarrasser murs et plafonds des résidus de pollutions diverses, taches de graisse, de fumée, ...Ce nettoyant s’adapte à toutes les situations, ses agents nettoyants sont puissants et il suffit de doser la dilution en fonction de la salissure pour obtenir une surface nette. DÉCRASSANT ABSOLUE est particulièrement adapté pour les environnements soumis à des ambiances difficiles comme celui d’une cuisine.Préparer, uniformiser, égaliser le support :Pour permettre une adhérence parfaite et uniforme de la finition : SOUS-COUCHE UNIVERSELLE ABSOLUE d’Oxi remplit pleinement le contrat. Ce primaire aux qualités étonnantes bénéficie d’une composition unique assurant imprégnation et adhérence optimale sur le support pour l’application de la finition :Les liants gras imprègnent parfaitement le support et permettent notamment aux matériaux poreux ou farineux (plâtres, enduits instables, ...) de recevoir directement une finition, sans préparation lourde (ponçage, grattage, enduits...).Grâce à la combinaison de résines très techniques, la sous-couche laisse un film sur le support qui garantit l’adhérence parfaite d’une finition sur des matériaux lisses comme le cuivre, galva, bois vernis, pâte de verre ou le PVC.Ses qualités couvrantes et garnissantes permettent de masquer les taches disgracieuses.Le plus : Protection anticorrosionGrâce à l’action combinée de pigments de haute qualité et de ses résines techniques SOUS-COUCHE UNIVERSELLE ABSOLUE confère également au support des qualités anti corrosion. L’action de la rouille est bloquée grâce un fini « tuilé » : idéal lorsque l’on travaille sur des fonds humides ou soumis aux agressions de l’humidité.Les éventuelles remontées disgracieuses de rouille, tanins ou humidité sont elles aussi bloquées.Magnifier, décorer : étape finale des murs propres et préparés :Pour le passage à la finition, là aussi le bon choix s’impose. N’importe quelle peinture ne fait pas l’affaire si l’on veut un résultat durable. Durieu offre avec la gamme CARACTÈRE de Linitop une solution à part avec un rendu magnifié. Un crédeau : qualité, résistance et durabilité ; qualité et rendu magnifié.Qualité et résistance :Les résines acryliques de très haute qualité intégrées dans la formule de Linitop CARACTÈRE confèrent la résistance chimique au film pour endurer les accrocs de la vie quotidienne : chocs, griffures...Parallèlement l’adhérence est aussi très bonne ce qui fait de Linitop CARACTÈRE une très belle peinture pour réaliser des rénovations.Le plus : L’adjonction de particules de cires à la formule apporte une résistance supplémentaire pour protéger le film contre les impacts ou les coulures d’eau.Qualité et rendu :Linitop intègre des pigments premium qui donnent une couleur profonde et un rendu très « garnissant ».De plus, la qualité des pigments offre un vrai confort d’application car ils autorisent un temps d’ouverture confortable pour l’utilisateur.Les résines alkydes très performantes donnent au fini son aspect riche et mat à la fois, avec le fameux toucher velours.Enfin la qualité du pigment blanc utilisé est un vrai atout pour les teintes blanches. Souvent le blanc est une couleur qui n’est pas assez couvrante ou qui jaunit dans le temps. Les blancs de Linitop offrent des teintes blanches superbes une sorte de blanc absolu
Il y a 3 ans et 173 jours

Pénurie de matériaux : “La grande débrouille”

La FFB a donc présenté ses prévisions pour l’année 2022. Une année de transition entre la période Covid et les défis à venir. [©FFB] La crise du Covid a impacté de manière significative le bâtiment. Depuis, le secteur peine à revenir aux performances de 2019. D’après la FFB, l’année 2021 aura tout de même permis d’éviter la casse avec – 5 % de baisse d’activité par rapport à 2019, tous segments confondus. Mais c’est sans compter sur 2022, qui devrait être l’année de “transition”. Pour dresser ses perspectives d’évolution, la Fédération a plutôt tablé sur 2019 comme année de référence. Dans ce cadre, elle prévoit une diminution de – 0,9 % en 2022, malgré une croissance de + 4,3 %. Le logement neuf augmenterait de + 7,3 %, soit + 1,5 %. Quant au non résidentiel, les chiffres espérés sont en hausse, mais restent timides avec une augmentation de + 4,7 %. En comparaison avec l’avant-pandémie, ce secteur reste en dessous avec – 5,8 % d’activités. Dans le domaine de l’amélioration-entretien, la production permettrait de revenir à hauteur des données de 2019 (environ 80 M€). Du côté de l’emploi, la création de postes pourrait dépasser les + 7 %, en comparaison avec l’année 2019. « La pénurie est un vrai problème » Malgré ces prévisions encourageantes, le secteur du bâtiment fait face à de nombreux défis. En effet, Olivier Salleron, président de la FFB, remarque un paradoxe entre l’activité et l’emploi. Le bâtiment fait toujours face à des difficultés d’embauche, entraînant un delta entre le niveau d’activité et la main-d’œuvre disponible. Par ailleurs, la crise des matériaux frappe toujours lourdement le secteur. Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” Depuis 2021, le bâtiment est confronté aux hausses des prix, voire à des ruptures de fournitures et de composants électroniques. De plus, selon la FFB, avec l’explosion des coûts de l’énergie, certains matériaux très énergivores comme le ciment voient aussi leurs tarifs impactés. Olivier Salleron est clair : « La fin de la crise des matériaux n’est pas encore d’actualité ». Et de poursuivre : « la situation financière des entreprises est très inquiétante. La hausse des prix a causé une nette chute au 3e trimestre 2021. La pénurie est un vrai problème ». Assurer la reprise du secteur du bâtiment Pour accompagner les professionnels, la FFB demande plusieurs mesures pour assurer la reprise du secteur. Tout d’abord, la Fédération souhaite le versement immédiat des créances de carry back1. Permettant ainsi de placer les déficits de 2021 sur les années précédentes et d’avoir une situation financière plus soutenable. Elle demande aussi une majoration du Pinel à compter de 2023 pour les logements. Cela, afin de bénéficier d’une facilité pour construire tout en diminuant les coûts. Lire aussi : L’équipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024 Et enfin, la FFB souhaite des aides financières pour compenser les effets de la RE 2020 et de l’objectif Zéro artificialisation nette. En effet, en plus de la crise des matériaux, la Fédération prévoit différents surcoûts liés à l’application de ces nouvelles réglementations : + 3,5 % pour la RE 2020 et + 5 % liés à la future Rep en 2023. Pour la FFB, l’ensemble de ces demandes permettraient d’endiguer la crise des logements collectifs dans les zones tendues. En effet, ce segment souffre d’un manque de demandes de permis de construire (- 8 %), là où la maison individuelle se maintient. Cette année 2022 pourrait bien être l’année de tous les défis… 1 Le carry-back permet d’imputer les déficits de l’exercice sur les bénéfices des années précédentes et de constituer une créance d’impôt sur les sociétés égal à l’excédent versé antérieurement.
Il y a 3 ans et 173 jours

L’équipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024

La FFB et la FNTP ont créé l’équipe de France du BTP pour la compétition des métiers WorldSkills. [©FFB] La FFB et la FNTP ont créé l’équipe de France du BTP pour la compétition des métiers WorldSkills. Cette 47e édition se tiendra à Lyon, en septembre 2024. Plus de 1 600 compétiteurs de 80 pays différents s’affronteront autour de 65 métiers, dont 16 du BTP. Ces fédérations ont décidé de s’investir dans ce tournoi international pour mettre en lumière les jeunes talents du secteur. Mais avant de partir à la conquête du monde, il faut trouver les pépites qui représenteront le pays. Pour cela, des milliers de jeunes participeront à des compétitions au niveau national dès 2022. Les meilleurs seront alors intégrés dans cette équipe de France du BTP. De quoi montrer l’engagement et la polyvalence de la jeunesse française à travers cette compétition. L’équipe de France du BTP bien encadrée « Nos métiers forment chaque jour des jeunes, qui ont courage, talent et ambition, explique Olivier Salleron, président de la FFB. Ces fers de lance de la profession méritent d’être portés tels des champions. Ensemble, révélons la richesse de nos métiers, montrons au monde entier le savoir-faire de nos compagnons ! » Une chose est sûre, les WorldSkills ne seront pas de tout repos. Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” Et qui de mieux pour coacher la crème de la crème que Christophe Urios, ancien joueur de rugby et actuel directeur sportif de l’Union Bordeaux Bègles. La FFB et la FNTP mettent donc les moyens pour exceller sur le plan international. Mais ce n’est pas tout ! Les fédérations ont constitué dans chaque région de France un réseau de chefs d’entreprise. Ce dernier a pour objectif de porter le “projet WorldSkills” partout sur le territoire. Une campagne de communication a aussi été mise en place pour sensibiliser les jeunes à ces “jeux olympiques des métiers”. Allez les bleus !
Il y a 3 ans et 173 jours

La formation au coeur de la santé-prévention du BTP

De gauche à droite : Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP, Giovanni Verrecchia, président de l’OPPBTP, Éric Routier, président du CCCA-BTP et Didier Bouvelle, secrétaire général du CCCA-BTP. [©CCCA-BTP] Le CCCA-BTP et l’OPPBTP ont signé un nouveau partenariat. Ce dernier s’engage en faveur de la prévention des risques dans la formation aux métiers du BTP. Ainsi, tous les organismes d’apprentissage devront intégrer cette démarche dans leurs axes de développement. Ce partenariat comprend plusieurs thématiques dites “prioritaires”. Tout d’abord, le CCCA-BTP et l’OPPBTP souhaitent intégrer la prévention des risques dans la formation, via des guides d’accompagnement et de nouveaux diplômes. Ils s’engagent aussi dans la qualité de l’apprentissage aux métiers du BTP. Et proposeront d’ailleurs des actions de formation pour favoriser la montée en compétence des formateurs. La prévention dans la formation en plusieurs étapes De plus, des appels à projets et à candidatures assimilant la dimension santé et sécurité au travail seront organisés. Des démarches pédagogiques comme BTP-BTP ou Zoom Chantiers seront proposées.D’autre part, les deux partenaires soumettront leurs outils dans leurs offres de services. Le CCCA-BTP élaborera des ressources pédagogiques avec des modalités immersives. Lire aussi : Le CCCA-BTP lance les Trophées de l’innovation Winlab’ De son côté, l’OPPBTP mobilisera ses équipes pour contribuer au déroulé des modules de formation. Enfin, les organismes s’engageront dans l’accompagnement des entreprises de la construction dans leurs démarches novatrices de prévention. Pour cela, ils favoriseront la diffusion des innovations menées pour le module santé-prévention du BTP. La direction et les équipes pédagogiques inscriront ce travail au cœur de leur enseignement. D’après le CCCA-BTP et l’OPPBTP, la prévention des risques est un élément indispensable pour les compétences professionnelles. De plus, elle est porteuse d’innovation et de performance globale des entreprises du BTP.
Il y a 3 ans et 173 jours

Des cadeaux en béton pour notre wishlist de Noël 2021

Charline, assistante marketing Table avec plateau pivotant en béton. [©LyonBeton] Pour Noël, quoi de mieux qu’une bonne table basse avec son plateau en béton surélevé de Lyon Béton ? Alors, vous devez vous demander : « quelle est l’utilité d’acheter une table avec du béton pour Noël ? » La réponse est simple : pour son côté pratique ! Je m’imagine bien en train de préparer un petit apéritif pour mes amis. Et, au lieu de choisir entre plonger la main dans le bol de cacahuètes ou saisir son verre de champagne (avec modération), les deux options deviennent possibles en même temps, grâce au plateau tournant sur 360°. Mais ce n’est pas tout, on peut aussi profiter de cet élément pour faire bien d’autres choses. Par exemple, poser son ordinateur pour “chiller” devant Netflix. Ou encore, s’en servir pour jouer aux cartes. Pour ma part, j’adore passer du temps avec ma famille et mes amis. Que ce soit pour manger, travailler, jouer, la table basse est un point central dans mon salon. C’est pourquoi je compte bien me procurer la création d’Alexandre Dubreuil pour profiter des gens qui comptent pour moi. Après tout, c’est un peu ça aussi la magie de Noël. Charly, chargé de clientèle Vide poche en béton [©BbyNC] Etre en retard parce que nous n’avons pas trouvé nos clefs, nous l’avons tous vécu ! En particulier moi, qui suis très désordonné… A partir de maintenant, ça n’arrivera plus ! Je compte bien me procurer ce vide-poche en béton. Je le convoite d’un côté, pour son utilité. Il y a de la place pour mettre ses clefs, son téléphone (et peut-être même son cerveau). Mais aussi pour son côté esthétique avec sa ligne sobre et élégante. En plus, la basilique Notre-Dame de la Garde de Marseille vient embellir ce vide-poche. Et, petit détail qui fait plaisir, vous trouverez dans la boîte d’emballage quatre petits pieds pour ne pas abîmer votre mobilier. Astucieux non ? Esther, assistante marketing Crayon en béton [©Loftboutik] Fan de dessin ? Ce crayon en béton est fait pour vous. Ayant une grande passion pour cet art, je ne pouvais pas passer à côté de cet objet. Ce crayon regroupe toutes les caractéristiques, dont un dessinateur a besoin. De la robustesse, avec un mélange de béton et de métal qui offre une solidité à toute épreuve. Son design brut le rend très esthétique et offre un vrai plaisir pour l’œil. Il peut ainsi servir de décoration sur une table ou un bureau. Une façon de montrer votre collection insolite de crayons en béton. Et le plus important, sa mine grise permet d’avoir une précision indispensable pour réaliser les meilleurs dessins. Un incontournable pour tous les artistes. Frédéric, directeur des publications Poème en béton [©Archives Jean Cocteau] Ces fêtes de fin d’année seront placées sous le thème de la poésie. Je vous propose de jeter un petit coup d’œil au poème de Jean Cocteau intitulé “Le chevalier béton”. Ce dernier a été publié pour la première fois en 1960, dans une plaquette promotionnelle éditée par la Chambre syndicale des constructeurs en ciment armé de France et de l’Union française. Dans ses vers, le poète place le béton au cœur de ses paroles (logique après tout). Une façon de méditer sur toutes les possibilités que ce matériau peut apporter à l’homme. Il est d’ailleurs mentionné « sous l’aspect d’un chevalier inhumain ». En effet, le béton peut être considéré comme le héros d’aujourd’hui. C’est bien pour ça que nous avons créé notre magazine à son effigie. Julien, chef de publicité Chambre d’hôtel en béton [©Das Park Hotel] Noël, ce sont des surprises, des cadeaux. Pour ma part, je mise sur l’insolite. Avec la crise Covid, voyager à l’étranger est devenu compliqué. Mais je vais quand même vous proposer de faire un petit tour à Linz, en Autriche, au Das Park Hotel. Cet établissement a la particularité de proposer des chambres installées dans des tuyaux en béton ! Non, vous ne rêvez pas, il est possible de dormir dans un tube, et dans un confort optimal. Après tout, la chambre est parfaitement équipée pour passer une bonne nuit. Et en plus d’un cadre idéal, vous serez en sécurité. Eh oui, bouger une structure en béton de plusieurs tonnes n’est pas une chose facile ! Vous pourrez donc profiter d’un bon moment entre amoureux, en mélangeant insolite et confort. Il me tarde de pouvoir partir et d’essayer cette chambre à coucher pour le moins… atypique. Mariola, directrice générale Cadre photo en béton [©Pexels] Noël, c’est avant tout des souvenirs. Tous les bons moments passés avec nos proches nous rappellent l’importance de ces fêtes. C’est pour cela que j’aimerais que le père Noël me ramène un cadre-photos en béton. Vous imaginez bien pourquoi j’ai choisi cet objet. Quoi de mieux qu’une image pour immortaliser un moment. Chaque photographie peut être intemporelle, précieuse et nous permet de nous remémorer des instants uniques. Je ne pourrai sûrement pas mettre toutes les photos que je possède dans le cadre… Mais si le père Noël estime que j’ai été assez sage cette année, peut-être m’en donnera-t-il plusieurs, qui sait ? J’aurai de quoi envahir mon salon de souvenirs… et de béton ! Mone, chargée de clientèle Luminaire en béton [©Junny] Etant très animée par la décoration intérieure, je me suis penchée sur le travail de Justine, la créatrice de Junny. Et j’ai tout de suite été conquise par son travail. Grâce à son savoir-faire artisanal, on en voit de toutes les couleurs. C’est le cas de le dire, avec la collection de luminaires en béton. Ainsi, Junny propose des lampes en béton 100 % made in France. Ces éléments se distinguent par leurs couleurs acidulées et leurs formes géométriques élégantes. Le choix est multiple et difficile à faire. Pour Justine, le savoir-faire du béton, c’est une affaire de famille. En effet, son grand-père et son père ont tous les deux travaillé dans l’industrie du béton. La créatrice a ainsi hérité de précieuses connaissances qui se reflètent dans ses œuvres. Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai hâte de décorer mon intérieur avec ces lampes qui viendront illuminer mon sapin. Parce que oui, ne l’oublions pas, Noël c’est aussi l’occasion de se faire plaisir. Muriel, secrétaire de rédaction/journaliste Bagues en or et argent en béton. [©Patrice Fabre] Un peu de “bling-bling”, ça vous dit ? Pour cette wishlist de Noël, je vous propose cette bague signée Patrice Fabre, faite d’or et de béton. J’adore ce modèle pour son côté précieux, illuminé par l’or. Mais aussi parce que son côté brut du béton m’attire tout particulièrement. Les deux s’allient parfaitement et donnent une réalisation à la fois minérale et organique. C’est en tout cas ce qu’a voulu montrer le créateur, et c’est plutôt réussi. Une très bonne idée cadeau pour les fans de bijoux insolites. On n’en trouvera pas partout des accessoires dans ce genre ! Lire aussi : Patrice Fabre : Le joiaillier du béton Nadia, responsable abonnement Le 97ème numéro de Béton[s] le Magazine [©AC Presse] Pour cette année, je vise la simplicité, la détente et l’actualité… du béton ! Avec la sortie de notre 97e édition ce début décembre, c’est l’occasion rêvée pour commander un petit abonnement à Béton[s] le Magazine. Avec cet abonnement, j’aurai accès à tous les futurs numéros, mais aussi aux archives disponibles sur ACPresse.fr. Pour les professionnels et passionnés de la construction, c’est le cadeau idéal ! Je compte bien en profiter pour lire les magazines, en dégustant une tasse de thé avec un plaid bien chaud, devant mon sapin. Et par la suite, me tenir informée des dernières actualités du béton. Sivagami, journaliste Diffuseur en béton [©Dilio] Le béton a été utilisé pour de multiples objets différents. Mais aujourd’hui, je vous propose une idée de cadeaux pour le moins originale : un diffuseur de parfum en béton. Dilio a misé sur l’esthétique. Ses formes montagneuses ne vous rappellent-elles pas les paysages vus dans Le Seigneur des Anneaux ? Ou les décors d’Interstellar ? D’ailleurs, le diffuseur dispose d’un petit astronaute seul, entouré de vide et de montagne. Je trouve cela poétique et surtout apaisant. Et puis avant tout, Dilio a réalisé un diffuseur de parfum avec un mix de fragrances soignées. L’objectif étant de proposer un accessoire beau à regarder et agréable à sentir. Pour le côté senteur, j’ai hâte de le découvrir. En tout cas, le modèle mérite le détour. Tom, journaliste Enceintes audio en béton [©Concrete Audio] La musique est une de mes grandes passions. J’en écoute tous les jours et me sert de cet art pour en pratiquer un autre : la danse. Quand j’ai vu que la marque Concrete Audio a sorti des enceintes en béton, j’en ai tout de suite inscrit une dans ma liste au père Noël. Les caractéristiques de ces enceintes sont étonnantes. Elles affichent plusieurs kilos sur la balance, offrent un son puissant et dévoilent un design sobre, mais efficace. Cet accessoire musical est parfait pour les petites soirées entre amis. De quoi profiter pleinement du dancefloor ! Côté puissance, cette machine envoie du lourd. Et son bloc en béton nous permet d’avoir des performances acoustiques impressionnantes. Vivement Noël ! Yann, journaliste Kit de créations en béton [©TheFrenchVikings] Je suis actuellement en train de rénover ma véranda. Et pour cela, j’ai besoin de couleurs et d’originalité. J’ai découvert ce kit de création de tuiles en béton des French Viking. Il ne nécessite que trois étapes. Dans un premier temps, il faut choisir son moule. Il en existe de nombreux modèles, avec des formes carrées, rectangulaires, en hexagone… Ensuite, on ajoute le béton au panier. Et enfin, il suffit de choisir les couleurs que l’on souhaite pour venir égayer notre intérieur. J’adore le concept et il me tarde de laisser ma créativité s’exprimer. Lire aussi : The French Vikings, bienvenue au Drakkar
Il y a 3 ans et 173 jours

Oknoplast adopte une nouvelle identité graphique et lance une nouvelle campagne TV

Relever les défis avec une nouvelle déterminationÊtre parmi les leaders du marché dans le secteur de la menuiserie ne signifie pas seulement fournir des produits de qualité supérieure, sûrs, conformes aux tendances et orientés vers le design. Les pionniers du marché se concentrent avant tout sur les préférences de leurs clients, pour qui les fenêtres sont souvent plus qu'un simple complément nécessaire à une façade. La nouvelle campagne Oknoplast est une réponse aux exigences croissantes des consommateurs et à l'adaptation à leurs besoins.La nouvelle philosophie Oknoplast est également une réponse aux nouveaux défis d'un marché en mutation, qui a été particulièrement touché par les conséquences de la pandémie que nous traversons encore. L'évolution du rythme de vie et la méfiance croissante des consommateurs ont entraîné des attentes plus élevées en matière de promesse de marque. Dans cette nouvelle réalité, une entreprise doit non seulement faire face à l'intérêt des clients dans la définition de son offre, mais aussi démontrer sa capacité à connaître son public encore mieux qu'avant – expliquent Pauline Papillon et Anaëlle Monchâtre chargées de Marketing et Communication Oknoplast France.Une nouvelle approche créativeLa nouvelle philosophie de la marque est de venir mettre le produit au cœur de ses communications. L’objectif étant de montrer que nous comprenons la vie quotidienne de nos clients, ainsi que leurs différents besoins.Dans les messages, nous nous concentrons sur les valeurs attribuées aux produits :PIXEL. conçue pour le DESIGNCHARME MINI. conçue pour la LUMIEREPRISMATIC. conçue pour L’HARMONIEHST. conçue pour L’ESPACENous montrons les avantages des fenêtres de manière plus pragmatique, en utilisant le langage des bénéfices, et expliquons comment ils se traduisent par une amélioration du bien-être, du travail quotidien, du temps libre en famille ou de la recherche d'inspiration.Une nouvelle campagne TVA partir du 29 novembre et jusqu’au 19 décembre les téléspectateurs sont invités à venir découvrir la toute nouvelle campagne TV OKNOPLAST. Au programme, 3 semaines de diffusion sur les grandes chaînes nationales et un complément en replay : TF1, France 2, France 3, France 5, Canal +, RMC et BFMTV.Découvrez tous les spots de la campagne OKNOPLAST directement sur la chaîne YouTube Oknoplast France.
Il y a 3 ans et 173 jours

La région Nouvelle-Aquitaine dit oui aux LGV Sud-Ouest mais les opposants se font entendre

Les élus régionaux ont décidé d'affecter 710 millions d'euros à l'établissement public chargé de financer le Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) qui prévoit la création de ces nouvelles lignes dans le prolongement de la LGV Paris-Bordeaux.Le président (PS) de la région Alain Rousset s'est félicité d'un vote "à une large majorité" - seuls les groupes écologistes et RN s'étaient prononcés contre - qui engage "la vie de la région pour aujourd'hui, demain et après-demain".L'objectif du GPSO, vieux projet relancé cette année par le gouvernement, est de faire gagner une heure de trajet vers Toulouse, mettant la 4e ville de France à 3h10 de Paris, et 20 minutes vers Dax.Sa facture estimée à 14,3 milliards d'euros doit être réglée à 40% par l'État, qui débloquera 4,1 milliards pour Bordeaux-Toulouse mais ne s'est pas encore engagé sur Bordeaux-Dax, à 40% par les collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et à 20% par l'Union européenne.Son plan de financement doit être finalisé ces jours-ci, ce qui permettra la création par ordonnance d'ici au mois d'avril de l'établissement public de financement.Si les 16 collectivités d'Occitanie concernées se sont rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros, cela n'a pas été le cas pour les onze collectivités de Nouvelle-Aquitaine, qui doivent rassembler 1,7 milliard d'euros.Les départements de Lot-et-Garonne et de la Gironde ont préféré financer des "trains du quotidien".Cette semaine, les communautés d'agglomération de Dax, Agen et Pau, et le département des Pyrénées-Atlantiques, pourraient rejoindre le camp des "pour".Le Pays basque vote contre la LGV Sud-OuestEn revanche la communauté d'agglomération Pays Basque a affirmé son refus face à ce projet lors d'un vote de principe avec les élus communautaires.En séance du conseil communautaire, des élus basques ont dénoncé un projet qui "ne fera pas disparaître le mur de camions" qui passe la frontière depuis et vers l'Espagne.Le président Jean-René Etchegaray, maire (UDI) de Bayonne, a estimé que la LGV reviendrait à "exproprier une partie de notre population qui ne pourra plus se loger" en raison d'une hausse des prix de l'immobilier, déjà très élevés.Au final, 150 millions d'euros pourraient manquer au pot commun néo-aquitain, ce qui n'est pas "insurmontable", estimait la semaine dernière M. Rousset.Venues de Lot-et-Garonne et de Gironde, quelque 150 personnes - dont une vingtaine d'élus locaux en écharpe tricolore - ont manifesté lundi 20 décembre matin à Bordeaux devant l'hôtel de région, lancant en l'air "10 milliards d'euros" en billets de Monopoly, symbole selon eux de la "gabegie" d'argent public du projet.Ces manifestants ont aussi dénoncé la création d'un "impôt LGV" qui touchera les particuliers et les entreprises vivant à moins d'une heure des futures lignes.En séance, l'élu écologiste lot-et-garonnaise Maryse Combres a accusé le GPSO de "gonfler les chiffres pour justifier ses nouvelles lignes" et stigmatisé "un projet d'un autre temps" qui va affecter "5.000 hectares d'espaces naturels, 236 hectares de zones humides et huit zones Natura 2000".
Il y a 3 ans et 173 jours

Bilan des agréments de logements sociaux en 2021 : un protocole pour rien ou presque

Ce mauvais résultat n’est pas une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui attendent un logement HLM.Ce bilan était prévisible, tant les conditions économiques n’étaient, ne sont pas, réunies pour créer un vrai choc de l’offre : la baisse des recettes des organismes d’HLM à cause de la RLS, l’augmentation des coûts de construction, la rareté et le coût du foncier… autant de freins à une hausse de la construction.La Fédération des Offices Publics de l’Habitat n’a pas signé ce protocole sur la production de logements. Parce qu’il affiche des ambitions irréalistes et parce qu’il ne prend pas en compte les autres priorités fixées également par le gouvernement : la rénovation urbaine et la réhabilitation thermique, avec des objectifs très forts puisqu’il faut aller vers la neutralité carbone tout en éliminant dès 2025 les étiquettes G, les F en 2028 et enfin les E en 2034.Pour parvenir à conjuguer ces trois priorités qui concernent tous les organismes du logement social, il est indispensable selon la Fédération, d’avoir une vision de long terme partagée avec les Pouvoirs publics, pas d’accords circonstanciels qui ne contribuent pas à créer un choc de confiance.En revanche, pour les offices, les chiffres* de la réhabilitation thermique seront très bons en 2021 : le nombre de logements concernés augmente de 57 %, passant ainsi de 71.000 à 108.000 (comprenant 49.000 puis 62.000 changements d’étiquette énergétique).Plus de 10.000 logements ont également été démolis sur un total de 16.500 pour l’ensemble du secteur HLM, participant ainsi à la recomposition du patrimoine en zone détendue et dans les périmètres de renouvellement urbain.Enfin, les derniers chiffres connus montrent que le nombre d’agréments déposés par les offices a crû de 3 % (hors production « ANRU »), comme pour l’autre grande famille HLM. Il est même en hausse de 7 % pour atteindre 30.000 en incluant la production dans les secteurs « ANRU » (contre 4 % pour les ESH), et ce malgré un nombre d’offices en diminution.Selon Marcel Rogemont, Président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat : « Il faut amplifier et inscrire dans la durée ces résultats encourageants mais insuffisants. C’est pour cela, j’insiste, qu’il faut rediscuter, principalement, de l’impact négatif de la RLS et de la baisse du taux de TVA à 5,5 % sur l’ensemble des investissements HLM. »*Les données sont issues de l’Observatoire de la Production Locative, à fin septembre 2021.
Il y a 3 ans et 173 jours

Cetih veut renforcer son activité fenêtre

RAPPROCHEMENT. Le spécialiste de de l'enveloppe de l'habitat, Cetih (BeL'M, Zilten, Swao...), indique être en rapprochement avec l'entreprise Bignon, fabricant de fenêtres notamment bois et mixtes.
Il y a 3 ans et 173 jours

La rénovation énergétique, "nouveau chantier de la criminalité organisée"

ARNAQUES. Les méthodes employées par certains réseaux d'éco-délinquance dans le secteur de la rénovation énergétique s'apparentent à celles de la "criminalité organisée", a assuré un responsable de la gendarmerie lors d'un récent webinaire ministériel sur le sujet.
Il y a 3 ans et 173 jours

Saint-Gobain va racheter Rockwool India

ACQUISITION. Saint-Gobain annonce vouloir acquérir RockwoolIndia, spécialiste de la laine de roche pour l'isolation, implanté en Inde.
Il y a 3 ans et 173 jours

Bilan du Projet SEREINE : une méthode simple et rapide pour évaluer la performance énergétique d'une maison individuelle

Alors que les recherches vont se poursuivre jusqu’en 2024, dans le cadre de SEREINE 2, au sein du programme PROFEEL 2, l’équipe projet a réuni toute la filière de la construction et de la rénovation, le 16 décembre 2021, pour présenter son bilan final. Plus de 100 professionnels du bâtiment, bureaux d’études, maîtres d’ouvrage et opérateurs ont été conviés, à distance, aux 2 présentations et 2 tables rondes sur ces outils inédits, leurs enjeux, leur apport, leur mise en œuvre et leur avenir.Deux solutions inédites pour évaluer la performance énergétique réelle d’un bâtimentUn enjeu, deux outils et objectif atteintsPour objectiver la qualité des travaux de rénovation ou de construction et les gains en efficacité énergétique, le projet SEREINE a développé avec succès deux solutions inédites pour la maison individuelle neuve ou rénovée : une méthode pour mesurer la performance thermique de l’enveloppe de la construction dans des délais records et une application pour évaluer la performance énergétique de tous ses systèmes de chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, ventilation et éclairage.Pour Philippe Estingoy, Directeur général de l’Agence Qualité Construction : « Malgré la crise sanitaire qui a fortement ralenti les expérimentations sur le terrain, nous avons atteint nos objectifs. La mesure de la performance de l’enveloppe peut se faire aujourd’hui en 24 h, ce qui est unique au monde et les outils de mesure ont été optimisés pour que les opérateurs puissent les utiliser facilement. Quant à l’application interactive qui permet d’évaluer tous les systèmes, elle est aujourd’hui accessible à tous, en téléchargement, et les non-qualités y sont listées par ordre de gravité, ce qui permet de les corriger. Nous avons ainsi relevé plusieurs grands défis scientifiques et nous allons pouvoir développer encore plus cette performance avec SEREINE 2 ».Pour Pierre Oberlé, Responsable de tâches, contributeur technique de SEREINE et Expert Performance énergétique du bâtiment à l’INES : « Au vu des enjeux climatiques inédits, nous avons la responsabilité de faire des bâtiments réellement performants : le projet SEREINE y a contribué et va continuer à le faire, en apportant aux professionnels du bâtiment de nouveaux outils de caractérisation de la performance réelle de l’enveloppe comme des systèmes ».C’est à ce titre que SEREINE a été le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d’innovation PROFEEL. Doté d’un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il a embarqué toute la filière de la rénovation énergétique, c’est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d’études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maîtres d’ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.SEREINE enveloppe : une gamme simple et fiable pour mesurer la performance thermique d'une maison en 24h ou 48hUne mesure en 24 h ou 48 h selon le type d’isolationSEREINE est une gamme simple de méthodes opérationnelles permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d’une maison neuve ou rénovée dans des délais acceptables. Les travaux conduits par l’équipe projets ont permis de réduire ce délai à 24 h pour les maisons isolées par l’intérieur et 48 h pour celles isolées par l’extérieur. Lorsque la température extérieure est inférieure à 8 °C. Au-delà, les durées sont multipliées par deux. La mesure reste bien entendu impossible en cas de canicule ou de vents importants.Pour Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Directrice adjointe de la direction Énergie Environnement au CSTB : « SEREINE propose aujourd’hui une gamme complète de protocoles pour la mesure du niveau d’isolation thermique des maisons individuelles. Une gamme qui se décline en fonction du type d’isolation et de la saison. La mesure est ainsi accessible à une très large part des marchés de l’habitat individuel, qu’il soit neuf ou rénové. »Une mise en œuvre simple et rapide grâce à du matériel optimiséLe déroulement d’une mesure SEREINE est simple. L’opérateur, préalablement formé, doit dans un premier temps préparer sa campagne en ligne. Pour ce faire, il documente les caractéristiques du logement et définit l’emplacement des capteurs. Une fois sur place, dans la maison vidée de ses occupants, il obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme très élaboré génère alors des modèles numériques adaptés à chaque type de bâti, et calcule à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique.Pour que tous les opérateurs puissent s’approprier rapidement ce protocole, le kit de mesure a été optimisé et son volume réduit. Il suffit désormais d’un smartphone pour préparer, lancer et suivre la mesure à distance.À l’extérieur, le nombre de capteurs a été réduit de 10 à 3 et la sonde d’irradiation a été supprimée au profit de données météorologiques, récupérées automatiquement. À l’intérieur, pour chaque pièce de la maison, l’opérateur dispose désormais d’un module de 13 x 20 x 30 cm contenant un chauffage avec ventilateur intégré et une sonde de température sur perche télescopique. Le nombre de ces modules a été porté de 7 à 10 pour pouvoir équiper toutes les pièces de certaines grandes maisons.Pour Rémi BOUCHIE, Contributeur technique de SEREINE, Chef de division au CSTB : « Notre priorité était de faciliter l’utilisation du kit et de la rendre la plus fluide possible, pour que les opérateurs se l’approprient intuitivement. Grâce à leurs retours d’expérience, nous avons pu à la fois réduire son encombrement et simplifier sa mise en place, tout en préservant la fiabilité de la mesure. Son installation se fait aujourd’hui beaucoup plus rapidement, ce qui réduit le coût humain d’intervention sur site. »Des indicateurs visuels accessibles à tousQu’il s’agisse d’une maison neuve ou rénovée, le résultat de la mesure est exprimé en Watt/Kelvin, accompagné d’un intervalle de confiance. Mais pour être plus concret et accessible à tous, il est interprété de façon graphique. En cas de rénovation, SEREINE positionne la maison par rapport à l’échelle isolation du nouveau DPE avec le même code couleur. Pour le neuf, SEREINE affiche un feu tricolore qui matérialise l’écart entre la performance mesurée et la performance calculée lors de la conception. Lorsque le feu est vert, la performance attendue a été atteinte. S’il est rouge, c’est qu’elle n’est pas au rendez-vous.SEREINE systèmes : une application interactive pour évaluer la performance énergétique de tous les systèmes de la maisonUne application mobile pour évaluer tous les systèmesContrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, les systèmes font l’objet d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents. Pour ce faire, l’équipe SEREINE, a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Cette solution est aujourd’hui la seule qui couvre tous les systèmes énergétiques d’un bâtiment de façon exhaustive.Une évaluation en deux tempsRépartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel il met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures.Téléchargeable depuis le 16 décembre, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ils peuvent réaliser l’audit à leur rythme et dans l’ordre qu’ils veulent, sur tablette, smartphone ou ordinateur et ce même sans être connectés à un réseau.Des indicateurs tournés vers l’actionUne fois l’audit terminé, l’application génère un rapport automatique avec une synthèse et des résultats détaillés. Parce que certaines informations peuvent manquer ou parce que certaines vérifications peuvent avoir été impossibles à effectuer, la synthèse présente tout d’abord un taux de complétude, exprimé en %. Ce taux indique le niveau de représentativité de l’évaluation.Tournés vers l’action, les indicateurs qui suivent se présentent sous la forme d’une liste de défauts, classés par ordre de gravité, comme dans un contrôle technique automobile. Avec des défauts dits critiques, des défauts majeurs et des défauts mineurs. Ce qui permet de visualiser les problèmes en un clin d’œil.Les résultats détaillés retracent quant à eux toutes les vérifications faites, qu’il y ait un défaut ou pas. Avec, à chaque fois, ce qui a été observé, la réponse de référence ainsi que les éventuels écarts, leur cause et leur incidence.SEREINE 2Compte tenu de ces résultats prometteurs et des nombreuses pistes qui se dessinent, SEREINE va être reconduit pour 3 ans (2022-2024). Doté d’un nouveau budget de 5 millions €, SEREINE 2 se déploiera toujours au sein du programme PROFEEL qui sera lui aussi prolongé.Pour Aurélien LOPES, porteur de projet SEREINE à l’AQC : « L’objectif est de massifier les expérimentations sur l’enveloppe comme sur les systèmes et, pour SEREINE Enveloppe, de réduire encore le temps de mesure, d’identifier les non-qualités et de finaliser la méthode pour le collectif. Pour SEREINE Systèmes, il s’agira de finaliser et nourrir la plateforme de données ouvertes ».
Il y a 3 ans et 173 jours

Un budget 2022 à 3,2 milliards d'euros pour le changement d'échelle de l'agence nationale de l'habitat

Le dernier Conseil d’administration de l’année a été introduit par la Ministre déléguée en charge du Logement, Mme Emmanuelle Wargon. Il a notamment permis l’adoption d’un budget en hausse et la création de MaPrimeRénov’ Sérénité, qui devient le programme de référence pour financer les rénovations globales les plus ambitieuses, des ménages aux revenus modestes et très modestes. Ce budget permettra d’accompagner les particuliers dans leur parcours de travaux avec France Rénov’ et d’accélérer la rénovation du parc privé, avec une aide unique et universelle, MaPrimeRénov’. Ce budget conforte donc l’Agence dans ses missions et lui donne les moyens de déployer dès janvier 2022 France Rénov, le service public de la rénovation de l’habitat, afin de permettre l’information et l’accompagnement d’un maximum de ménage et ainsi d’accélérer la rénovation du parc de logements privés.Des objectifs 2021 atteintsEn 2021, l’activité de l’Anah conserve une forte dynamique sur l’ensemble de ses programmes, avec des résultats déjà supérieurs à 2020 à la même période, qui témoignent des attentes fortes des citoyens en matière d’amélioration de l’habitat. L’Agence sera donc en mesure d’atteindre ses objectifs pour la troisième année consécutive.3,2 milliards d’euros pour l’amélioration du parc privé en 2022Le budget 2022 de l’Anah dépasse les 3,2 milliards d’euros pour la rénovation des logements privés. Il accompagne ainsi le succès de MaPrimeRénov’, avec un objectif de 685 000 primes distribuées, la réussite du Plan Initiative Copropriétés, avec un objectif de 60 000 logements rénovés en copropriété, l’adaptation des logements à la perte d’autonomie, avec un objectif de 24 000 logements adaptés et le déploiement des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain grâce au financement d’ingénierie pour les collectivités.Au total, ce sont plus de 800 000 logements dont la rénovation sera financée par l’Agence en 2022.Habiter mieux devient MaPrimeRénov’ SérénitéAfin de simplifier les aides et de renforcer la lutte contre la précarité énergétique, le programme Habiter Mieux de l’Anah devient MaPrimeRénov’ Sérénité. Destinée aux 5,5 millions de propriétaires aux revenus modestes et très modestes, cette nouvelle aide financera la rénovation globale de leur logement, permettant un gain énergétique de plus de 35%. Le taux de financement pourra aller jusqu’à 50% du montant des travaux, avec un accompagnement technique, social et financier obligatoire pour les ménages. MaPrimeRénov’ Sérénité sera cumulable à compter du 1er juillet 2022 avec les CEE et les aides locales afin de réduire le reste à charge des ménages. Un bonus pour les sorties de passoires énergétiques et un autre pour les rénovations atteignant l’étiquette A ou B complètent le dispositif.Conseiller et accompagner les ménages dans leur projet de rénovationAfin d’accompagner les ménages dans leur projet de rénovation, l’Anah déploiera à partir du 1e janvier 2022 France Rénov’, le service public de la rénovation de l’habitat. Réunissant l’expertise du réseau FAIRE et celle du réseau de l’Anah, France Rénov’ permettra d’informer, conseiller et d’orienter les particuliers vers les travaux les plus performants et les aides les mieux adaptées à leur projet. France Rénov’ va permettre un parcours usager fluide et sans couture pour faciliter le passage à l’acte des ménages. Il s’agira de :plus de 450 guichets présents sur l’ensemble du territoire ;un site web unique : France-renov.gouv.fr ;un numéro de téléphone unique : 0808 800 700un service public de proximité, qui se déploie grâce aux collectivités territoriales.Pour Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée au logement : « La lutte contre le réchauffement climatique ne pourra se faire sans la massification de la rénovation de l’habitat, et la lutte contre les passoires thermiques. Afin de répondre aux ambitions de la loi Climat et Résilience et pour promouvoir les rénovations globales et performantes l’Anah dispose de moyens supplémentaires pour garantir une offre plus visible et plus claire pour tous avec MaPrimeRénov’, et permettre à chacun d’être accompagné dans son projet avec le déploiement de FranceRénov’ ».Pour Thierry Repentin, Président de l’Anah : « Depuis 50 ans, l’Anah agit pour l’amélioration du parc privé et lutte contre le mal logement. Elle a su se transformer pour réussir à massifier les aides à la rénovation énergétique. Le succès de MaPrimeRénov’ est au rendez-vous, et les objectifs fixés par le gouvernement ont largement été dépassés. Demain, dans tous les territoires, l’Anah amplifie son action pour accompagner tous les Français dans leur projet avec France Rénov’, le service public de la rénovation de l’habitat. Les objectifs sont ambitieux, et ils répondent aux besoins des Français en matière d’accompagnement et de simplification pour réussir la transition énergétique ».
Il y a 3 ans et 173 jours

Vers un retour en force du télétravail pour faire face à Omicron

Déjà début décembre, le Premier ministre Jean Castex avait appelé, pour contrer le virus, à étendre le télétravail à raison de deux à trois jours par semaine là où c'est possible, jusqu'à trois jours dans la fonction publique d'Etat.Et lundi20 décembre, à l'issue d'une réunion avec les partenaires sociaux destinée à regarder "les leviers" face à Omicron, "beaucoup plus contagieux", la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a fait état d'un "relatif consensus sur le fait de remonter la cible actuelle à trois, quatre jours de télétravail par semaine".En revanche, selon un porte-parle du Medef, "tout le monde a dit presque unanimement que le retour du télétravail à 100% n'était pas une option qui convient".Au nom de la CFDT, Marylise Léon est favorable à ce que le protocole sanitaire en entreprise, qui donne actuellement un objectif, "soit plus directif". "Remettre en place une obligation, ça peut notamment être utile pour les petites entreprises, là où il n'y a pas forcément de négociations".A l'heure actuelle, le protocole prévoit que "les employeurs fixent, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours" au télétravail, ajoutant que "dans le contexte de reprise épidémique, la cible doit être de deux à trois jours" par semaine.Interrogée sur une adaptation de ce document de référence, Mme Borne a jugé que "cela paraît raisonnable". "Avec le variant, réduire les interactions est vraiment nécessaire", a-t-elle insisté. "C'est le virus qui commande"Le protocole avait imposé pendant plusieurs mois le télétravail comme une règle à compter d'octobre 2020, précisant alors qu'il devait être "porté à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l'ensemble de leurs tâches à distance", avant d'être assoupli par étapes.Selon les dernières données officielles (Dares), 20% des salariés ont été au moins un jour en télétravail en octobre 2021, une proportion stable sur un mois après une baisse continue entre avril et août (-7 points).Malgré les écueils du télétravail pointés par certains salariés (isolement, logement inapproprié, intensification de la charge de travail...), des entreprises anticipent déjà la question du retour des troupes après la trêve des confiseurs.Un grande entreprise de presse à Paris a ainsi invité ses effectifs "à observer dans la mesure du possible une semaine de télétravail après les festivités". Manière d'éviter un effet cascade des "retrouvailles en famille et entre amis".A la SNCF, "depuis la semaine dernière, on recommande trois jours de télétravail par semaine et cela jusqu'à fin janvier", a indiqué le service de presse. Idem à la préfecture du Val-d'Oise qui demande à ses agents de passer à trois jours de télétravail si possible dès à présent.Le télétravail fait l'objet d'un nombre d'accords croissant: 2.720 en 2021, selon les chiffres du ministère du Travail au 15 novembre, après 1.980 sur l'ensemble de 2020.Mais vu la situation sanitaire, nombre d'entreprises permettent à leurs salariés de télétravailler même s'ils n'ont pas signé d'avenant à leur contrat de travail: c'est le cas de Malakoff Humanis, à raison de 1 à 3 jours par semaine depuis début décembre, et peut-être jusqu'à 4 jours après les fêtes.Reste que l'hypothèse d'un retour au télétravail massif "réjouit modérément" le vice-président de l'Association nationale des DRH Benoît Serre, qui pointe un "effet dévastateur" pour les gens et les entreprises. "Si on doit y repartir - c'est le virus qui commande - ça va remettre un foutoir pas possible dans les organisations", dit-il à l'AFP.Pour lui, le gouvernement revient à cette option après s'être "rendu compte que le pass sanitaire en entreprise ne passerait jamais". L'exécutif décidera, ou pas, d'inclure le pass sanitaire en entreprise dans le texte sur le pass vaccinal après avoir rencontré les élus locaux et les groupes parlementaires mardi 21 décembre après-midi.Faute de "consensus", cette mesure ne figurera d'ailleurs pas dans le projet de loi sur le pass vaccinal, mais pourrait être introduite par amendement, ont indiqué mardi des sources parlementaires, à l'issue d'une consultation menée par Jean Castex.Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a relevé qu'un consensus s'était en revanche "nettement dessiné" sur "la nécessité de renforcer le télétravail".
Il y a 3 ans et 173 jours

L'artisanat du bâtiment veut de "l'ambition" et de "l'innovation" pour l'apprentissage

FORMATION PROFESSIONNELLE. Dans l'optique de se donner toutes les chances pour relever les nombreux défis qui attendent le secteur de la construction et de faire monter en compétences les jeunes générations, les entreprises artisanales de la filière viennent de ratifier une convention de partenariat avec le Comité de concertation et de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP). Détails.
Il y a 3 ans et 174 jours

Chatillon Architectes signe la restauration des emblématiques Bains municipaux de Strasbourg

Construits par l’architecte Fritz Beblo à partir de 1905, les Bains municipaux de Strasbourg sont un lieu emblématique de la ville. Très cher à ses habitants, le bâtiment nécessitait à la fois une restauration, une réhabilitation et la création de nouveaux espaces afin de lui permettre de redevenir une piscine ancrée dans son temps et tournée vers l’avenir. Cette mission a été confiée au groupement composé de Chatillon Architectes, TNA Architectes, Eiffage, Equalia et Quadriplus.
Il y a 3 ans et 174 jours

Les professionnels de la construction partent en campagne auprès des jeunes

Dans les métiers de la construction, chaque jour est un nouveau défi… Pour le faire savoir, à l’initiative de l’ensemble des fédérations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés réunies au sein du conseil d’administration du CCCA-BTP, les professionnels de la construction partent en campagne avec « La Construction. Demain s’invente avec nous ».Cette campagne nationale s’adresse aux jeunes, pour leur faire découvrir la diversité et la richesse des métiers du bâtiment et des travaux publics et leur donner envie de rejoindre le secteur, en s’y formant par l’apprentissage. Lancée le 13 décembre 2021, elle se déploiera jusqu’au mois de juin 2022. La campagne s’inscrit dans le cadre de la dynamique de développement de l’apprentissage BTP du CCCA-BTP, au profit de l’ensemble des professionnels du bâtiment et des travaux publics, pour susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes en quête d’orientation, futures forces vives du secteur de la construction.L’objectif de cette campagne ? Faire découvrir aux jeunes les atouts d’un secteur dynamique et innovant, qui offre à chaque talent de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de sa vie professionnelle, la garantie d’un emploi hautement qualifié et, surtout, que dans les métiers de la construction, chaque jour est un nouveau défi.Un casting de jeunes professionnels pour partager la fierté de leurs métiersParce que les professionnels de la construction sont les meilleurs porte-parole pour promouvoir leur métier auprès des jeunes en recherche d’une orientation, six jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics, venus de toute la France et retenu parmi les 200 candidats ayant participé à l’appel à candidatures « La Construction fait son casting ».Monteur de réseaux électriques, installateur thermique, couvreur, carreleur-mosaïste, maçon et menuisier aluminium-verre... Tous ont moins de 30 ans, sont apprentis, chef d'entreprise ou salariés.Leur point commun : l’envie de partager la passion et la fierté d’exercer leur métier au quotidien et d’en montrer toute la diversité !Les ambassadeurs de la campagne :Antoine : couvreur, apprenti, formé à BTP CFA Gironde (Blanquefort)Benjamin : maçon, salarié, formé chez les Compagnons du devoir et du Tour de FranceCallum : monteur de réseaux électriques, salarié, formé au CFCTP d’ÉgletonsDinis : menuisier aluminium-verre, apprenti, formé à BTP CFA Gironde (Blanquefort)Justine : carreleuse-mosaïste, salariée, formée à BTP CFA Vendée (La Roche-sur-Yon)Sébastien : installateur thermique, chef d’entreprise, formé à BTP CFA AntibesUn dispositif de communication à la hauteur des ambitions de la campagneLe dispositif de communication pluri média mis en place est à la hauteur des ambitions des professionnels : six films publicitaires diffusés à la télévision et sur Internet, un plan média et une animation sur les réseaux sociaux, un site internet dédié, un module de découverte ludique et interactive des métiers de la construction, une opération au sein des territoires…Six films publicitairesLes six films publicitaires, d’une durée de 30 secondes, mettent chacun en scène un métier : carreleur-mosaïste, couvreur, installateur thermique, maçon, menuisier aluminium-verre et monteur de réseaux électriques. Chacun montre qu’en exerçant un métier de la construction, chaque jour est différent, grâce à la diversité des situations de chantier.Trois vagues de deux semaines sont organisées pour la diffusion des six films en télévision sur les chaînes C8 et CStar, NRJ12, 6ter et W9, TFX et L’Équipe : du 13 au 26 décembre 2021, du 24 janvier au 6 février 2022 et du 5 au 19 mars 2022. Le dispositif est complété par un plan média digital sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux.Un site Internet dédié : laconstruction.frLe site internet laconstruction.fr propose de nombreux contenus, pour répondre aux interrogations des jeunes et les accompagner dans leur orientation professionnelle, notamment avec un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire, un formulaire d’inscription, en lien avec l’opération de recrutement du CCCA-BTP « Boost apprentissage BTP », des fiches métiers, ou encore des vidéos de témoignages de professionnels.Un kit de communication de tous les supports de la campagne (affiches, flyer, fiches métiers, bannières Internet, vignettes pour les réseaux sociaux, etc.) est également mis à disposition, pour permettre à tous les organismes de formation aux métiers du BTP et prescripteurs de l’orientation et de l’emploi de relayer et d’être acteurs de la campagne sur leur territoire.Construction City, le module de découverte des métiers, disponible sur laconstruction.frConstruction City est un quiz sur les métiers du bâtiment et des travaux publics accessible via le site laconstruction.fr, pour faire découvrir leur diversité aux jeunes de façon interactive et ludique. Il peut être utilisé individuellement ou collectivement en classe, ou lors des portes ouvertes dans un CFA par exemple.Dans un univers urbain imaginaire créé en 3D, l’utilisateur découvre les métiers de la construction en cliquant sur différentes zones de construction, dans lesquelles les professionnels peuvent être amenés à intervenir, et répond à un quiz sur chacun des métiers. Pour répondre correctement, il peut s’appuyer l’ensemble des informations mises à sa disposition (fiches métiers, vidéos, etc.).Une opération de mobilisation nationale pour créer l’événement autour de l’apprentissage BTPDu 5 au 19 mars 2022, une opération spéciale de mobilisation #PassionConstruction sera organisée pour mettre un coup de projecteur sur les métiers de la construction et l’apprentissage comme voie d’excellence pour s’y former.L’occasion de donner plus de visibilité à tous les événements pouvant être organisés à cette période par les organismes de formation aux métiers du BTP, entreprises et prescripteurs de l’orientation, comme les journées portes ouvertes, pour promouvoir les métiers de la construction et la voie de l’apprentissage.Pour accompagner cette opération, une journée spéciale sur l’antenne d’une radio nationale, de la publicité digitale, à la télévision et en radio, une campagne d’affichage…
Il y a 3 ans et 174 jours

Margny-lès-Compiègne : poursuite des travaux retenus dans le cadre du budget participatif 2020

La majorité des chantiers inscrits dans le cadre du budget participatif 2020 portent sur l’aménagement d’espaces publics à Margny-lès-Compiègne.
Il y a 3 ans et 174 jours

La Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse investit 500 k€ dans la rénovation énergétique de ses infrastructures

La Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse et Veolia ont signé un marché global de performance énergétique, ciblant les infrastructures de la collectivité.
Il y a 3 ans et 174 jours

Antoine Dupont, nouveau phénomène du rugby mondial, ambassadeur du groupe Sika France

Stratège, puissant et considéré, à seulement 25 ans, comme l’un des joueurs de rugby le plus brillant de sa génération, Antoine DUPONT prône l’esprit de créativité, le leadership et le respect sur le terrain et en dehors pour réussir. Des valeurs pleinement incarnées par les 1400 collaborateurs du Groupe Sika France, connu pour sa capacité d’innovation et sa proximité sur le terrain pour accompagner la réussite de ses clients.En tant qu’ambassadeur, Antoine DUPONT sera présent aux cotés des marques Sika et Parexlanko lors de nombreux évènements et temps forts qui se dérouleront jusqu’au 31 décembre 2023."Nous sommes très fiers qu’Antoine DUPONT ait accepté de représenter nos marques dédiées au monde de la construction et de l’industrie et de l’accueillir au sein de notre équipe. Nous l'avons choisi pour les valeurs qu’il incarne et que nous partageons : l’excellence, la créativité, l'esprit d’équipe, le leadership ainsi que le respect de l’environnement, nous appelons cela le Sika Spirit. Merci à Antoine de nous accompagner jusqu’à la Coupe du Monde de rugby qui aura lieu en France en 2023 ” précise Pascal MALAFOSSE, Directeur Général de Sika France SAS et ParexGroup SAS."C’est un grand honneur pour moi de devenir l’Ambassadeur du Groupe Sika France et de ses marques, reconnues pour leurs hautes valeurs ajoutées techniques. J'ai été séduit par ce projet, en raison de nos valeurs communes et de la puissance du Groupe Sika France, référent incontournable sur les marchés du bâtiment et du bricolage" indique Antoine DUPONT.* Élu meilleur joueur européen de la saison 2020-2021, meilleur joueur du tournoi des 6 nations 2020, meilleur joueur du Top 14 saison 20-21, meilleur joueur international français 20-21
Il y a 3 ans et 174 jours

Les terrains pour habitats légers avec domiciliation

Comment gérer collectivement un terrain qui a vocation à intégrer un collectif d’habitats légers (type village tiny house ou hameau léger) sur un terrain dit familial ?  Les terrains familiaux pour résidences mobiles constituant l’habitat permanent des gens du voyage. Le décret n°2015-482 du 27 avril 2015 pris en application de la loi n°2014-366 du […]
Il y a 3 ans et 174 jours

Après la COP26, l'espoir de respecter la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C s’éloigne

Tel est le constat mitigé de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable dans un rapport prolongeant la résolution du Sénat consacrée aux négociations climatiques, adoptée le 2 novembre 2021.La COP26 a permis un léger relèvement de l’ambition climatique (-0,3°C), principalement grâce au dépôt de contributions déterminées au niveau national (CDN), nouvelles ou actualisées. Insuffisante, cette avancée de l’ambition ne permettra toutefois pas de respecter les objectifs de l’Accord de Paris : les engagements de court terme placeraient au mieux la planète sur une trajectoire d’augmentation des températures de 2,3°C, loin de la cible de 1,5°C. De plus, la capacité et la volonté des États à respecter leur propre CDN sera déterminante pour y parvenir, ce qui est loin d’être garanti en dépit de l’adoption des règles de transparence. Des pas en avant en matière de gouvernance sont en revanche à souligner : accord sur les règles de transparence – qui devraient permettre de mieux comparer les contributions de chaque État et de contrôler la réalité et l’efficacité des actions entreprises – et accélération de l’agenda climatique, par la demande faite aux États de revoir et de renforcer leur CDN dès la COP27 de 2022 – de nature à amplifier l’ambition collective dès l’année prochaine.La commission identifie un motif d’inquiétude bien réel lié aux progrès insuffisants en matière de finance climatique. D’une part, les efforts des pays développés pour financer l’atténuation et l’adaptation au changement climatique d’ici 2020, dans les pays en développement, n’ont pas été à la hauteur de l’engagement de 100 milliards de dollars par an pris en 2009. D’autre part, la COP26 n’a pas permis de trouver de solutions de financement pour les « pertes et préjudices ». Sans réponse rapide de la communauté internationale à ces problématiques, la crise de confiance entre pays développés et pays en développement pourrait s’ancrer plus encore et paralyser durablement la négociation climatique. L’absence de solidarité des pays développés pourrait également conforter l’alliance entre les pays en développement et des « grands émergents » (Chine, Inde), alliance qui participe à limiter l’ambition générale. La commission appelle donc la France et l’Union européenne à avancer sur ce volet de la négociation climatique dans la perspective de la COP27.
Il y a 3 ans et 174 jours

Une nouvelle acquisition pour Kiloutou en France

ACQUISITION. Le loueur d'engins de chantier, Kiloutou, annonce avoir racheté la société AB Matériels, un spécialiste de la location de matériels pour le bâtiment et les travaux publics implanté dans le Vaucluse.
Il y a 3 ans et 174 jours

Auto Béton Contrôles – ABC recrute un Responsable Agence H/F en CDI

RESPONSABLE AGENCE H/F TEMPS PLEIN – CDI Vos missions : Gérer l’agence sur les aspects managérial et techniqueSuperviser l’équipe de collaborateursDévelopper et fidéliser la clientèle du secteur IDF / NormandieValider et rédiger les rapports techniques (convenances, radar, ferroscan…)Assurer le reporting et l’enregistrement des interventionsOrganiser le planning d’interventions de l’équipeÉtablir la préparation de facturation de l’agenceContrôler et valider les pointages de vos collaborateurs Votre profil : Formation BAC+2 minimumExpérience similaire de 3 ans minimum en laboratoire de contrôle dans le domaine du BTPExpérience réussie dans le management d’équipeSens du service à la clientèleRigoureux et organisé Localisation du poste : Conflans-Sainte-Honorine (78) Rémunération proposée : 28 à 35 K€ selon profil et expérience Si vous vous reconnaissez dans ce profil, n’hésitez pas à nous faire parvenir votre candidature à : admin@auto-beton-controles.fr
Il y a 3 ans et 174 jours

Étanchéité d’une toiture plate : comment la garantir?

Il existe principalement deux formes de toiture. D’une part, il y a la toiture en pente et ; d’autre part, la toiture plate. La première permet facilement à l’eau de pluie de s’écouler vers les gouttières. En revanche, l’humidité a tendance à stagner sur la seconde. En raison de sa faible inclinaison, l’évacuation des eaux de pluie ne se fait pas de façon optimale sur un toit plat. Pour éviter qu’elles s’infiltrent, il est primordial d’assurer son étanchéité. Mais de quelle manière ? Nous allons justement en parler dans les lignes suivantes. En quoi est-il crucial d’avoir une toiture plate parfaitement étanche ? Également connues sous l’appellation « toitures-terrasses », les toitures plates sont très répandues en zones urbaines et en zones industrielles. En dessous de celles-ci existe souvent un espace qui peut éventuellement être habitable. Mais peu importe sa destination (ex. : stockage, garage, pièce chauffée, etc.), les infiltrations d’eau par la toiture sont à éviter. Cela passe par un système d’étanchéité efficace. Rappelons que l’humidité occasionne : Des dommages au niveau de la toiture et des éléments la composant (ex. : charpente, isolants, revêtement) ; Des dégâts des eaux au sein de l’habitat ; Des problèmes d’humidité sans fin débouchant sur le développement des moisissures sur les murs et la dégradation de leur revêtement, des traces sur le plafond et des mauvaises odeurs à l’intérieur de la maison Ce sont des signes qui témoignent de l’infiltration d’eau par la toiture. De ce fait, ils ne doivent pas être négligés. Faire appel à une entreprise d’étanchéité de toiture comme sur ce site : https://www.entreprise-etancheite-83.fr/ est donc la chose à faire. Comment faire l’étanchéité d’une toiture plate ? Pour garantir l’étanchéité d’une toiture plate, il est nécessaire qu’elle soit suffisamment inclinée. C’est cette inclinaison qui permettra l’écoulement des eaux de pluie vers les gouttières. Toutefois, on peut faire l’étanchéité d’une telle toiture en mettant en place le bon isolant. À ce titre, on peut citer : L’asphalte ; Les produits bitumés ; Les films multicouches qui se présentent soit sous la forme de feuilles de bitume armées soit sous la forme de bitume coulé. Ici encore, le recours aux services d’une entreprise d’étanchéité de toiture est recommandé. Un professionnel saura mieux vous guider quant aux choix de vos isolants. Il est d’ailleurs le mieux qualifié pour les installer. Quelques solutions pour réaliser l’étanchéité de la toiture plate À côté des trois systèmes d’étanchéité cités ci-dessus, les spécialistes du domaine peuvent proposer d’autres alternatives. En l’occurrence, il y a : La membrane d’étanchéité bitumeuse Des feuilles ou des rouleaux de bitume sont posés sur la surface du toit. Cette opération nécessite l’usage d’un appareil à flamme comme le chalumeau. Il existe cependant des modèles qui ne requièrent pas l’utilisation d’un tel outil. En l’espèce, une colle spéciale sera utilisée pour fixer les feuilles bitumeuses sur les zones concernées. La membrane d’étanchéité photovoltaïque De nos jours, on peut acheter des membranes qui intègrent des modules photovoltaïques souples ou des plots. Ce qui rend possible la mise en place de modules photovoltaïques rigides. On peut également recourir à des plots que l’on installe directement sur l’étanchéité, et ce sans qu’on ait besoin d’utiliser un traitement spécifique. Si de cette façon on génère de l’énergie solaire, il est à noter que ce système présente une faille. Comme les panneaux ne sont pas fixés sur la toiture, cela peut poser problème en cas de vent violent. La bâche EPDM Il s’agit d’un élastomère résistant et étanche. Il est produit en usine par la vulcanisation des lés EPDM. Un robot spécifique assure par la suite son pressage pour qu’il soit parfaitement étanche et inaltérable. Le système d’étanchéité liquide  ou SEL C’est la solution à adopter pour étanchéifier les zones difficiles d’accès. Ce produit est fait à base de résine. La même matière est utilisée pour la fabrication des membranes continues à épaisseur régulière.
Il y a 3 ans et 174 jours

L'Institut français de la mode rajeunit avec un nouveau campus dans Paris

ARCHITECTURE. Au bord de la Seine, l'institution représentative du secteur de la mode dans l'enseignement se renouvelle avec un programme de réhabilitation et de réaménagement intérieur. Un projet qui donne plus de chaleur et de luminosité à un bâtiment typiquement industriel.
Il y a 3 ans et 174 jours

A Hyères, la Banque de France se convertit en musée des Cultures et du Paysage

REPORTAGE. La commune varoise a réinventé une ancienne antenne de la Banque de France en musée honorant la Provence. Batiactu a visité ce nouveau site culturel dont le patrimoine a été restauré et magnifié.
Il y a 3 ans et 174 jours

Qui sont les acheteurs immobiliers français en 2021 ?

Cette étude prend en considération tout type de projet : achat de résidence principale, secondaire et investissement locatif.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'année 2021 est exceptionnelle à bien des titres : tirée par une envie de changement des Français, elle a vu une production de crédit sans précédent, résultat d'un niveau record de transactions immobilières. Face à cette demande très soutenue, les assouplissements accordés en début d'année par le HCSF ont aussi joué leur rôle dans la réalisation des projets, les primo-accédants n'étant pas en reste".Dans ce contexte, Pretto a souhaité dresser le portrait-robot des acheteurs français en 2021, que ce soit pour l'achat de résidence principale, secondaire ou la réalisation d'un investissement locatif. L'étude s'intéresse également au profil de l'acheteur parisien, qui diffère sur de nombreux points (revenus, apport, prix du bien...).Un apport en hausse de 5% pour l'achat de résidence principaleEn 2021, les acquéreurs de résidence principale ont en moyenne 34 ans et sont locataires à 70%. Ils achètent seuls à 54% et gagnent en moyenne 3.700€. Leur apport représente 16% du prix du bien, soit 44.600€ pour un achat de 268.000€. Leur taux d'endettement est supérieur à 35% dans 25% des cas, et 45% de ces acheteurs ont entre 20.000 et 40.000€ de revenus nets annuels.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "L'achat de résidence principale a tiré le marché en 2021, les Français étant à la recherche de plus de confort dans un contexte de crise sanitaire. L'apport demandé a augmenté de 5% par rapport à 2020, mais cela ne signifie pas que la surface achetée est identique, les prix immobiliers ont augmenté. Les ménages doivent aussi ajuster leur projet en conséquence."Du côté des acheteurs parisiens, l'apport est pratiquement 2 fois plus élevé (81.000€) pour un bien de 397.000€ en moyenne, et des revenus mensuels nets de 5.000€. Les acquéreurs ont en moyenne 33 ans, sont locataires dans 75% des cas, et emprunteurs seuls à plus de 50%.70% des primo-accédants sur le marché des résidences principalesCadres à 38%, les primo-accédants, qui représentent 70% des acheteurs de résidence principale en 2021, sont 52% à acheter en couple. Le prix du bien est de 264.000€ en moyenne, pour un salaire mensuel net de 3.800€ et un apport de 43.000€. Pour moitié avec des revenus nets de moins de 40.000€ annuels, leur taux d'endettement est compris entre 30 et 35% dans 40% des cas, et dans 21% des cas, leur taux d'endettement dépasse 35%.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La moitié des primo-accédants est issue de la classe moyenne (revenus jusqu'à 40 000€ par an). L'assouplissement du HCSF a clairement bénéficié à ces ménages qui ont pu devenir propriétaires cette année, sans compter les taux bas qui ont favorisé tous les profils d'emprunteurs. Les banques restent aussi particulièrement vigilantes à privilégier l'achat de résidence principale pour cette catégorie d'emprunteurs, notamment grâce à leur marge de manœuvre."L'investissement locatif profite aux revenus élevésEn dépit de l'amour continu des Français pour la pierre, obtenir un financement pour un investissement locatif est de plus en plus difficile. Ainsi, la finançabilité de ces projets ne retrouve pas ses niveaux de 2019 : 55 points en 2021, contre 59 points en 2019. A l'inverse, la finançabilité globale a gagné 1 point, tirée par la bonne santé du crédit immobilier destiné aux résidences principales.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "La fin du calcul différentiel, qui avantageait grandement les investisseurs ayant déjà un crédit, impacte les possibilités de financement. Un projet sur deux ne peut aboutir. Les conditions se sont durcies et il faut répondre aux attentes des banques sous tous les aspects : apport, épargne résiduelle, taux d'endettement..."En 2021, l'investisseur locatif, 38 ans, est seul à 54%. Avec un revenu mensuel de 4.900€, il achète un bien principalement dans l'ancien de 200.000€ en moyenne et présente un apport de 33.000€ - soit 17%. A noter que l'apport qui avait déjà bondi de 25% entre 2019 et 2020, continue d'augmenter : +10% cette année.74% des dossiers présentent un taux d'endettement inférieur à 35%, contre 26% au-delà. Les investisseurs locatifs sont avant tout propriétaires (54%), contre 30% de locataires, de plus en plus intéressés par ce type de placement, en particulier pour les locataires parisiens. Cette catégorie d'investisseurs privilégie des villes comme Marseille, Lille, Toulouse, Nantes ou encore Bordeaux.A Paris, l'investisseur locatif, cadre dans 67% des cas, est célibataire à près de 70%. Il dispose d'un apport moyen de 37.000€ pour un bien de 225.000€.La PACA, région n°1 pour une résidence secondaire en 2021L'attrait pour les résidences secondaires ne s'est pas démenti en 2021 : la finançabilité a bondi de 10 points entre 2020 et 2021, passant de 45 à 55, preuve que les banques ont traité de nombreux dossiers. Sans surprise, les acquéreurs de résidence secondaire sont plus âgés : 45 ans en moyenne. Ils achètent à 2 dans 62% des cas un bien de 212.000 €. L'apport est de 63.000€ (contre 60.000€ en 2020) et les revenus nets mensuels sont de 6.200€. 50% des acheteurs présentent des revenus au-delà de 60.000€ nets annuels. Parmi les régions les plus prisées figurent la PACA (14%), l'Occitanie (13%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (12%).A titre de comparaison, l'acheteur de résidence secondaire parisien a 41 ans et est en couple. Cadre, son foyer gagne 7.200 € nets mensuels, avec un apport de 68.000 € pour un bien à 256.000 €. Il est propriétaire dans 46 % des cas et présente un taux d'endettement de moins de 35% à 70%. Les Parisiens visent l'Ile-de-France (18%), la Normandie (16%) et la région PACA (11%) pour l'achat de leur résidence secondaire.Pour Pierre Chapon, président de Pretto : "Depuis le 1er confinement en 2020, les demandes de résidence secondaire ont explosé, facilitées par l'essor du télétravail. En conséquence, certains marchés immobiliers sont tendus : l'offre de biens est rare, voire inexistante, et les prix se sont envolés. Il faudra attendre 2022 pour assister à une possible accalmie."
Il y a 3 ans et 174 jours

Les principales mesures de la proposition de loi pour "accélérer l'égalité économique et professionnelle"

QuotasDes quotas de femmes seront instaurés parmi les cadres dirigeants et les instances dirigeantes des entreprises de plus de 1.000 salariés, avec une proportion d'au moins 30% de femmes d'ici 2027, et de 40% d'ici 2030.A compter de 2030, les entreprises auront deux années supplémentaires pour se mettre en conformité. A défaut, une pénalité financière est prévue, plafonnée à 1% de la masse salariale de l'entreprise.Dans une logique de "name and shame" (nommer et blâmer), ces entreprises devront également publier chaque année sur le site du ministère du Travail les écarts de représentation hommes-femmes. Cette obligation s'appliquera deux ans après la publication de la loi. Indicateurs d'égalité professionnelleEst inscrite dans la loi l'obligation pour les entreprises de plus de 50 salariés de publier les résultats obtenus à chacun des indicateurs composant l'index de l'égalité professionnelle (écart de rémunération entre les hommes et les femmes, écart de promotion...). Ainsi que les objectifs de progression de chacun de ces indicateurs.Autonomie financièreLe salaire et les prestations sociales individuelles devront désormais être versés sur un compte bancaire dont le salarié est le détenteur ou codétenteur et ne pourront plus l'être sur le compte d'un tiers. L'objectif est d'empêcher qu'un membre du couple ne prenne le contrôle des ressources de l'autre.Ce n'est que depuis 1965 que les femmes sont autorisées à ouvrir un compte en banque à leur nom et à travailler sans le consentement de leur mari.Crèches, formationLes bénéficiaires de la prestation partagée d'éducation de l'enfant, en grande majorité des femmes, auront la garantie d'un droit de formation afin de favoriser la reprise ultérieure d'une activité professionnelle.Les places en crèches aujourd'hui réservées aux enfants de parents engagés dans un parcours d'insertion professionnelle seront accessibles aux familles monoparentales, constituées à 85% de femmes.Grossesse et télétravailPour faciliter l'accès au télétravail des femmes en fin de grossesse, l'accord d'entreprise ou la charte sur le télétravail devra préciser les conditions dans lesquelles les salariées enceintes peuvent bénéficier de ce mode de travail.Les parlementaires ont renoncé à inscrire dans la loi un droit au télétravail opposable à l'employeur.FinancementAfin d'augmenter le financement de l'entrepreneuriat des femmes, le texte comprend des "objectifs de mixité" dans le soutien aux entreprises de la banque publique BpiFrance. Il fixe un quota de 30% de membres de chaque sexe au sein des comités d'investissement de Bpifrance afin de lutter contre les biais de sélection.Enseignement supérieurUn "index de l'égalité" sera mis en place dans les établissements d'enseignement du supérieur et les établissements publics de recherche, comme dans les entreprises.Les jurys d'admission pour l'accès à l'enseignement supérieur devront être composés d'au moins 30% de personnes de chaque sexe.La commission des titres d'ingénieur, qui accrédite les formations dispensant des formations d'ingénierie, devra veiller "à la juste représentation des femmes et des hommes, à la diversité des origines géographiques et sociales, à la lutte contre toutes les formes de discrimination et à la prise en compte de la situation de handicap".
Il y a 3 ans et 174 jours

L’État demande à EDF de prendre des mesures pour renforcer la sécurité d'approvisionnement électrique

La ministre a demandé à EDF de prendre toutes les mesures pertinentes pour renforcer à court terme la sécurité d’approvisionnement, ainsi que de mener un audit indépendant sur la maitrise industrielle et l’optimisation des arrêts de réacteurs, afin de renforcer la disponibilité du parc nucléaire français à moyen terme.Dans un contexte où RTE a récemment indiqué que la sécurité d’approvisionnement reste sous « vigilance particulière », notamment en janvier et février prochains en cas de vague de froid importante et de conditions défavorables sur le parc de production, EDF a annoncé mi-décembre mettre ou maintenir à l’arrêt 4 réacteurs de conception analogue afin de réaliser des contrôles de sûreté. L’ASN, gendarme de la sûreté nucléaire, a indiqué que cette décision était appropriée à la situation. Cet événement va accentuer la vigilance sur la sécurité d’approvisionnement électrique, dont les prévisions seront très prochainement actualisées.Le ministère de la Transition écologique veille en effet en permanence à ce que toutes les dispositions soient prises pour assurer la sécurité d’approvisionnement en électricité et suit régulièrement l’évolution de la disponibilité du parc électrique français, et en particulier du parc nucléaire compte tenu de sa part dans la production électrique. Il a notamment renforcé l’appel d’offre effacements, dont le volume est nettement supérieur à celui de l’année dernière, ce qui permettra de concourir à la sécurité d’approvisionnement.Barbara Pompili a demandé à Jean-Bernard Levy de mettre en œuvre tous les moyens pertinents pour accroitre la disponibilité des moyens de production d’EDF et rechercher par ailleurs à favoriser la flexibilité de ses clients consommateurs.Elle a également demandé à l’entreprise de mener un audit indépendant sur la maitrise industrielle des arrêts de réacteurs. Un point d’étape est attendu avant mi-mars. Cet audit visera à identifier les pistes qui permettraient d’optimiser les arrêts de réacteurs et leur planification, en étudiant notamment les enjeux relatifs aux moyens humains, à la disponibilité d’équipements critiques et aux ressources d’ingénierie, et à identifier des améliorations qui pourraient être déployées dès les prochains hivers. Il visera également à tenir compte des bonnes pratiques mises en œuvre sur d’autres parcs nucléaires à l’international ou sur d’autres activités de maintenance sensibles.
Il y a 3 ans et 174 jours

Une ressource diversifiée et abondante

Les nouvelles stratégies bas carbone et la RE2020 offrent un levier de développement à la filière bois française. À l'heure des Assises de la forêt et du bois, celle-ci poursuit activement sa structuration.
Il y a 3 ans et 175 jours

Sauvons nos monuments 2021

Pleins feux sur l’abri conique anti-aérien en béton de Villenoy (77). [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] La Région Ile-de-France contribue à la préservation de son patrimoine. Elle va aussi apporter son aide aux 8 sites sélectionnés dans le cadre de l’opération organisée avec Le Parisien et le site de financement participatif dartagnans.fr en octobre-novembre 2021. Rappelons qu’entre 2016 et 2021, la Région a consacré 200 M€ au patrimoine sous tous les angles : restauration, valorisation, emploi et formation. Et enfin, recherche et innovation. Ainsi, plus de 15 000 internautes ont voté pour désigner, dans chaque département, un monument en péril à sauver en priorité (sur les 2 en lice à chaque fois). Cette opération se poursuit avec la possibilité pour le public, jusqu’au 31 décembre prochain, de contribuer à la restauration des 8 sites gagnants. Le fruit de ces collectes complétera les aides de la Région. De plus, cette dernière a proposé les monuments sélectionnés non classés au titre des Monuments historiques le label francilien “Patrimoine d’intérêt régional”. Cette labellisation permet aux propriétaires de sites, qui racontent discrètement l’histoire de l’Ile-de-France, de bénéficier d’aides. L’abri conique anti-aérien en béton de Villenoy Parmi les 8 sites plébiscités figurent l’église Notre-Dame-du-Bon-Conseil (75), l’orgue de l’église Saint-Béat à Epône (78), le boudoir d’Eugénie Renique à Bagneux (78), l’église Sainte-Agnès à Maisons-Alfort (94)… Nous avons retenu l’abri conique anti-aérien en béton de Villenoy (77). Visible au fond du parc de l’Hôtel de ville, ce bâtiment haut de 18 m en forme de cône a été réalisé entre 1938 et 1940. Ceci, pour protéger des attaques aériennes le personnel de la sucrerie de Villenoy et les habitants tout proches. Car la proximité de la Marne et du Rutel, son affluent, empêchait une construction en sous-sol. Les qualités aérodynamiques de la forme conique permettent de résister à l’effet de souffle en cas d’explosion d’une bombe à proximité. Cet abri a remporté d’une courte tête, avec 51 %, le duel face au costume de la première représentation de Cyrano de Bergerac en 1897. Avec les 15 000 € de souscription qu’elle demande, la commune de Villenoy espère pouvoir ouvrir au public ce lieu unique. Le complément participatif s’élève à 5 000 €. A vos dons… Retrouvez bientôt dans Béton[s] le Magazine l’article complet consacré à l’abri conique de Villenoy dans notre rubrique Béton d’Antan.
Il y a 3 ans et 175 jours

Vinci met en service le Contournement Ouest de Strasbourg (A355)

L’A355 a été inaugurée à Ittenheim le 11 décembre 2021 par M. Jean Castex, Premier ministre, et Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes et directeur général adjoint de VINCI, en présence de Xavier Huillard, président-directeur général de VINCI et de nombreux élus du territoire.VINCI Autoroutes, maître d’ouvrage du projet, a financé celui-ci pour un montant de 561 millions d’euros, et assurera l’exploitation, l’entretien et la maintenance de la nouvelle autoroute dans le cadre d’un contrat de concession d’une durée de 54 ans.Cette mise en service marque l’aboutissement d’un chantier lancé en octobre 2018, après trois ans d’études et de travaux préparatoires, qui aura mobilisé 6 000 personnes et plus de 300 entreprises, dont un tiers sont alsaciennes. La conception et la construction ont été confiées au groupement constitué de VINCI Construction (Dodin Campenon Bernard, mandataire, VINCI Construction Terrassement, VINCI Construction France, Eurovia), de VINCI Energies (Cegelec Mobility) et d’Ingerop Conseil & Ingénierie.En délestant l’ex-autoroute urbaine A35 de son important trafic de transit, l’A355 fluidifiera le trafic au sein de l’Eurométropole de Strasbourg et de son territoire - avec à la clé 10 millions d’heures gagnées chaque année - et facilitera le développement des mobilités partagées et décarbonées, contribuant ainsi à la réduction de la pollution atmosphérique et sonore, et à l’amélioration de la qualité de vie des habitants.Par sa conception, sa construction, et son mode d’exploitation, l’A355 constitue une réalisation sans précédent en France parmi les infrastructures de transport routier, en matière de transparence écologique et d’intégration environnementale. 1 315 hectares de compensations environnementales ont ainsi été mises en œuvre – soit plus de 4,5 fois la surface de l’emprise définitive de l’autoroute – et 130 passages à faune ont été aménagés, soit en moyenne un ouvrage tous les 200 mètres – une densité 20 fois supérieure aux autres réseaux autoroutiers en France.Dans le même temps, un rassemblement d'opposants à cette autoroute s'est tenu près d'une autre portion, rassemblant "une centaine" de personnes selon les organisateurs, dont plusieurs maires des communes alentours.La maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a boycotté, comme d'autres élus métropolitains, la cérémonie d'inauguration, qualifiant le projet d'"inutile" et de "catastrophe écologique", dans des déclarations au quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace.En juillet, le tribunal administratif de Strasbourg, saisi par l'association Alsace Nature, avait reconnu des "insuffisances" dans le dossier de demande d'autorisation du chantier, notamment sur les effets de l'A355 "sur la santé humaine", la "qualité de l'air" ou l'impact "sur les sols et sous-sols".Le juge avait imposé la suspension de la mise en service, mais l'Etat avait formulé un recours, et la Cour d'appel avait annulé cette suspension, sans se prononcer sur les insuffisances.
Il y a 3 ans et 175 jours

Presles-en-Brie : une seconde vie pour le bâtiment de l’ancienne Poste

D’ici 2023, l’ancien bâtiment des services de la Poste de Presles-en-Brie sera entièrement reconstruit
Il y a 3 ans et 175 jours

Rubis rachète le producteur d'énergie photovoltaïque Photosol

Rubis va racheter 80% du capital de Photosol pour 376 millions d'euros auprès des fondateurs et dirigeants de la société qui conserveront une part minoritaire, indique un communiqué de Rubis.A la suite de cette opération, qui devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2022, Rubis créera une nouvelle division intitulée "Rubis Renouvelables". Elle devrait atteindre plus d'un gigawatt (GW) de capacité installée en 2025 et plus de 2,5 GW d'ici 2030.Photosol, qui possède 313 mégawatts (MW) de capacité opérationnelle et 101 MW en construction, contribuera à hauteur de 25 millions d'euros à l'excédent brut d'exploitation de Rubis en 2022.Grâce à cette acquisition, "Rubis franchit une étape stratégique vers la transition dans les énergies renouvelables", a commenté Jacques Riou, dirigeant du groupe, cité dans le communiqué."Le savoir-faire de Rubis combiné avec l'expertise des équipes de Photosol nous permettra de développer de nouveaux projets et de devenir un leader en France dans les centrales solaires installées au sol ou en toiture", a ajouté Clarisse Gobin-Swiecznik, directrice générale déléguée de Rubis.Rubis a entamé sa diversification vers des énergies plus propres en juin 2021, en prenant une participation dans Hydrogène de France, société spécialisée dans les infrastructures de production d'électricité à partir d'hydrogène issu d'énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 175 jours

Les gares font de la place pour l'arrivée de la concurrence

Le gestionnaire des gares doit trouver des mètres carrés dans ses bâtiments pour caser des guichets, des automates, des locaux techniques et des espaces de repos pour les employés. Il faut aussi adapter la signalétique.En l'occurrence, Trenitalia va installer, comme en Italie, des petits kiosques mobiles où les clients peuvent acheter des billets. Gare de Lyon à Paris, la compagnie italienne garde la petite boutique qu'avait Thello (sa filiale française, rebaptisée depuis Trenitalia France) du temps des trains de nuit.L'information des voyageurs doit aussi être adaptée. "En situation perturbée, on va parler en italien. On a dû former des agents", relève la patronne des gares."Ils paient le même péage que les autres, puisque le Document de référence des gares est le même pour tous les transporteurs ferroviaires", insiste Mme Dolveck."C'est le même prix au mètre carré. On n'a pas le droit de favoriser un opérateur au détriment d'un autre, et on est contrôlés par le régulateur", ajoute-t-elle, notant que la SNCF "paie, et beaucoup plus cher" pour ses vastes espaces Gare de Lyon."Le sujet dans la durée, ça va être l'espace. Si on se projette dans dix ans, avec plusieurs transporteurs, est-ce qu'il ne faudra pas mutualiser les espaces de vente, comme dans les aéroports?", s'interroge-t-elle.Après Trenitalia, d'autres compagnies ont annoncé leur intention de défier la SNCF sur les rails français ces prochaines années, comme la coopérative Railcoop, Midnight Trains, des trains de nuit haut de gamme, ou l'espagnole Renfe.Le retour en vogue des trains de nuit, aussi, devrait amener les gares à s'adapter. En installant des douches comme à Paris-Austerlitz, ou prosaïquement en s'arrangeant pour offrir des services de restauration disponibles aux heures de départ des trains."Nos services devront être adaptés", insiste Mme Dolveck."Bienvenue aux nouveaux opérateurs", a lancé mercredi au Sénat le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, dont la "double casquette" comprend à la fois la tutelle de la compagnie ferroviaire désormais défiée (SNCF Voyageurs) et celle de SNCF Réseaux et Gares & Connexions, dont le rôle est d'accueillir tout le monde."Je dois veiller à ce qu'ils soient accueillis avec la plus grande équité. Ils doivent avoir accès au réseau et accès aux gares de la même manière que la SNCF-transporteur a accès à ces facilités essentielles. J'y fais très attention, et on y arrive", a-t-il dit.
Il y a 3 ans et 175 jours

L’impact de la sécheresse sur les bâtiments en forte augmentation avec un coût de 14 milliards d’euros en 30 ans

Leur coût annuel moyen a quadruplé entre la période 2001-2015 et 2016-2020 et ils représentent sur les 30 dernières années plus du tiers des sinistres tous périls. Le cabinet d’expertise Saretec livre une radiographie inédite de ce phénomène reposant sur l’analyse de plusieurs milliers de rapports et de déclarations de sinistres.Ces dernières années, la France a connu plusieurs épisodes exceptionnels de sécheresse avec des périodes estivales capitalisant des déficits de précipitation et de fortes chaleurs. L’alternance de ces périodes très sèches en été et de réhydratation des sols le reste de l’année entraine des phénomènes de retrait-gonflement des argiles (RGA) jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. Le manque d’eau induit le retrait des argiles et cette perte de volume provoque des mouvements différentiels entrainant des affaissements de sol sous les fondations et les dallages des bâtiments. De nombreux désordres apparaissent, avec notamment des fissures sur les murs et sur les sols, ou encore des affaissements de dallage. D’autres dommages indirects peuvent également apparaitre à la suite de ruptures de canalisations enterrées.Des sinistres coûteux et croissants, amplifiés pour le réchauffement climatiqueDeuxième poste d’indemnisation après les inondations, ces phénomènes sont passés d’un coût annuel moyen de 231 millions d’euros sur la période 2001-2015 à 885 millions d’euros sur la période 2016-2020. En cumulé, sur la période allant de 1982 à 2019, 8.000 communes françaises ont été reconnues au moins une fois en état de catastrophe naturelle pour le phénomène de sécheresse, pour un coût représentant 13,8 milliards d’euros, soit 36% des sinistres tous périls.Les données de Saretec font ressortir que, sur ces 5 dernières années, les arrétés sécheresses ont majoritairement touché les territoires centraux (Puy-de-Dôme, Cher) et l’est de la France (Moselle, Meurthe-et-Moselle). En 2016 et 2017, les sinistres ont par contre majoritairement été localisés dans le sud (pourtour méditerranéen, Gironde, Dordogne).85% des désordres non imputables à la sécheresseLes désordres liés à la sécheresse sont majoritairement des fissures et des affaissements. Selon les données de Saretec, ces désordres apparaissent principalement sur les façades (à 45%) à l’extérieur d’un bâtiment et sur les murs (34%) et sols (24%) à l’intérieur. Les façades est et sud, plus exposées au soleil et aux variations de températures, sont également les plus touchées. Les fissures en escalier ou en forme de sifflet sont les plus symptomatiques d’un retrait-gonflement des argiles.Ces désordres peuvent néanmoins être provoqués par d’autres phénomènes non garantis : des fortes chaleurs provoquant des déformations des matériaux de construction (ossatures métalliques ou charpentes en bois par exemple), des fuites de canalisation provoquant un mouvement de tassement différentiel non imputable à la sécheresse, une transformation du bâtiment impliquant de nouvelles charges mal supportées par la structure… Ainsi, 85% des fissures ou affaissements ne sont pas imputables à la sécheresses et ne relèvent pas du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.Pour les missions garanties, les fissures sont traitées dans 54% des cas, dans 23% il y a réparation des fondations ou des structures aériennes et dans 21% des cas des fondations spéciales sont créées pour stabiliser les sols.Les maisons individuelles principalement concernéesReprésentant 56 % des résidences principales françaises, les maisons sont sur- représentées selon les données de Saretec. 90 % des bâtiments concernés par la sécheresse sont en effet des logements individuels. Les désordres observés sur ce type d’habitation nécessitent entre 4.000 et 5.000 € de réparation et de mise en place de mesures conservatoires, loin derrière les corps de ferme et granges représentant un coût moyen de 12.000 €.Par ailleurs, dans plus de la moitié des cas de sécheresse (55%), les désordres provoqués par le phénomène de retrait-gonflement des argiles sont observables dans le voisinage immédiat ou plus lointain.
Il y a 3 ans et 175 jours

La Banque de France à peine moins optimiste pour l'économie française, malgré la 5e vague et Omicron

L'institution a dévoilé dimanche ses projections macroéconomiques à horizon 2024, dans lesquelles elle abaisse très légèrement (de 0,1 point) sa prévision de croissance pour 2022, anticipant désormais une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 3,6%, après 6,7% en 2021.Un chiffre plus prudent que les 4% encore avancés par le gouvernement, mais loin du coup de tonnerre adressé en Allemagne par la Bundesbank qui a abaissé d'un point à 4,2% sa prévision de croissance pour l'économie allemande."Nous prévoyons un léger ralentissement début 2022 lié à la nouvelle vague Covid, mais ensuite la croissance reprendrait", a déclaré aux Echos le gouverneur de la banque centrale, François Villeroy de Galhau.Une croissance qui restera "très solide", a estimé Olivier Garnier, le directeur général de l'institution, lors d'une conférence de presse.Et ce qui n'aura pas été gagné l'an prochain sera rattrapé l'année suivante, anticipe la banque centrale française, puisqu'elle a relevé de 0,3 point, à 2,2%, sa prévision de croissance pour 2023.Avec une progression du PIB prévue de 1,4% en 2024, "on rejoint progressivement la tendance de croissance qui était celle d'avant-crise", ce qui n'avait pas été le cas après la crise financière de 2008, a souligné Olivier Garnier.Pas de "cicatrice"Cela signifie que "la crise n'a pas laissé de cicatrice en terme de niveau de production et de production potentielle", grâce notamment au plan de relance et au plan d'investissement France 2030, ainsi qu'au "dynamisme du marché du travail".Mais ce serait insuffisant pour amorcer le désendettement du pays, prévient M. Garnier: en 2024, le déficit public resterait encore proche de 3,5% du PIB et la dette stable autour de 115% du PIB, malgré l'arrêt des dépenses liées à l'épidémie.Pour avoir plus de croissance sur le long terme, il faut augmenter "l'offre de travail" et "les compétences disponibles pour les entreprises" qui "devront faire une meilleure place aux seniors", selon M. Villeroy de Galhau, qui appelle aussi à "aller plus loin sur l'apprentissage".En attendant, le retour à la trajectoire de croissance d'avant-crise sera porté par une consommation "plus soutenue", les ménages commençant à puiser dans le surplus d'épargne de 170 milliards d'euros engrangé pendant la crise, selon la Banque de France, qui estime qu'ils devraient en avoir dépensé un cinquième d'ici 2024.Les entreprises devraient aussi maintenir un niveau d'investissement élevé grâce à des marges préservées pendant la pandémie.A l'inverse, la contribution du commerce extérieur, toujours à la traîne dans certains secteurs, "ne se redresserait pas en 2022".Nouveau régime d'inflationLa croissance se traduirait également par une hausse de l'emploi, avec un taux de chômage autour de 7,9% en 2022, ainsi qu'une progression du pouvoir d'achat, soutenu par des hausses de salaires.La Banque de France souligne toutefois l'incertitude liée à l'évolution de la situation sanitaire. Elle présente d'ailleurs un scénario alternatif, en cas d'imposition de restrictions supplémentaires au premier semestre 2022, qui conduirait à une croissance plus faible l'an prochain en France (environ +2,2%), mais qui se rattraperait en 2023 (+3,5%).Les difficultés d'approvisionnement et de recrutement pourraient également ternir la trajectoire si elles durent plus longtemps qu'anticipé.Quant à l'inflation, dont la poussée ces derniers mois est devenue la "première préoccupation" du ministre de l'Economie Bruno Le Maire, et contre laquelle le gouvernement a multiplié les gestes à destination des ménages, en particulier modestes (chèque énergie supplémentaire, indemnité inflation, gel du prix du gaz, etc.), la Banque de France voit deux phases se succéder.Après un pic à 3,5% fin 2021 du taux harmonisé d'inflation (utilisé pour permettre des comparaisons européennes, et intégrant davantage les prix de l'énergie que l'indice publié par l'Insee en France), l'inflation resterait à un niveau supérieur à 2% une grande partie de 2022, avant un reflux autour de 1,5% en 2024, soit un niveau supérieur à celui d'avant-crise et plutôt identique à celui observé avant la crise financière de 2008.
Il y a 3 ans et 175 jours

Richard Rogers, co-créateur du centre Pompidou, s'est éteint

DISPARITION. Le co-créateur du centre Pompidou Paris est décédé à l'âge de 88 ans. Il laisse derrière lui de nombreux ouvrages emblématiques, tel que le bâtiment de la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg.
Il y a 3 ans et 175 jours

Comment maîtriser le coût de l'assurance habitation ?

Surface et lieu de résidenceLe prix d’une assurance habitation est directement corrélé à la surface du logement. Un facteur pouvant creuser de manière significative les écarts de prix entre les régions. La dernière étude de l’UFC-Que choisir révèle ainsi une différence de prix qui frôle les 200 euros pour un logement de 5 pièces. L'Île-de-France et l’Occitanie font généralement partie des régions où la moyenne des primes est la plus chère, alors que la Bretagne affiche les prix les plus attractifs. En cause, l'occurrence des sinistres couverts qui diffèrent à travers le territoire.Nature du risqueLes sinistres couramment indemnisés par les assureurs sont liés aux risques climatiques et aux cambriolages. Deux dangers inégalement répartis sur le territoire. Les habitations situées dans les communes de l'Hérault sont ainsi régulièrement exposées au risque d'inondations, tandis que l’Île-de-France et l'Occitanie enregistrent des probabilités de cambriolages importantes. Autant de circonstances pouvant faire grimper ou baisser le montant de la prime en dehors de toute considération sur le profil du bénéficiaire.Statut du bénéficiaire et biens assurésLe contrat d’assurance habitation est obligatoire pour les locataires et recommandé pour les propriétaires qui ne sont pas soumis à l'obligation légale de souscription. Le statut du bénéficiaire peut faire varier les prix selon les assureurs. L’assurance du locataire couvre essentiellement les dommages causés par un incendie, un dégât des eaux ou une explosion. Les propriétaires tendent à couvrir l’ensemble de leurs biens de valeur avec des contrats multirisques habitation (MRH), également ouverts aux locataires.Comment agir sur le prix de son assurance habitation ?Pour maîtriser le montant de sa prime d’assurance, le bénéficiaire dispose d’une marge de manœuvre serrée. Ses principaux leviers consistent à comparer les assureurs et les offres avant la souscription et à faire le tri dans les garanties afin de ne conserver que celles visant des risques réels dans sa région. Attention également aux doublons, notamment pour l'assurance des biens de valeurs, pouvant être pris en charge par d’autres garanties.
Il y a 3 ans et 175 jours

Minima sous le Smic depuis janvier : environ "un tiers" des branches désormais en conformité

Sur la quarantaine de branches qui avaient des minima en dessous du Smic avant la revalorisation automatique du 1er octobre et appelées par le gouvernement à négocier, "environ un tiers" ont des minima conventionnels "au moins égaux au Smic", a indiqué Mme Borne, à l'issue d'une réunion avec les représentants de ces branches."Il faut saluer les branches qui ont conclu des accords dans des délais qui sont contraints", a-t-elle ajouté, citant notamment l'esthétique ou l'intérim ainsi que l'accord ouvert à la signature jeudi dans les hôtels-cafés-restaurants, avec des hausses mises sur la table qui "ne sont pas négligeables".La ministre a ajouté qu'"une grosse moitié" des branches étaient encore en train de négocier, indiquant que leurs discussions continueraient à être suivies "de près".Elle a aussi cité "trois branches dans lesquels le dialogue social apparaît clairement défaillant": la coiffure (106.000 salariés), les grands magasins (36.900) et le bois négoce (7.200), invitant les partenaires sociaux à "faire preuve de responsabilité" et prévoyant un "suivi rapproché".L'enjeu, a-t-elle souligné, "c'est l'attractivité des métiers dans un contexte par ailleurs marqué par des tensions de recrutement importantes".Les hausses successives du Smic ont pour effet de "tasser" les grilles salariales. Si le minimum conventionnel est inférieur au Smic, l'employeur doit combler l'écart. Mais lorsque les minima de branches sont rattrapés par le Smic, cela génère souvent une concentration accrue de salariés dont le salaire devient ancré sur le Smic. Autrement dit, même avec l'ancienneté, le salarié reste au salaire minimum.Avec la revalorisation automatique du Smic intervenue au 1er octobre, 89 branches se sont ajoutées aux branches non conformes. Et avec la nouvelle hausse automatique prévue au 1er janvier (+0,9%), 22 nouvelles branches vont s'ajouter à celles ayant un coefficient inférieur au Smic, a précisé le ministère du Travail.In fine, à ce jour, 63 branches, soit 36,8% des 171 branches suivies (4,7 millions de salariés) disposent d'une grille intégralement conforme.A l'inverse, 108 branches, soit 63,2% (près de 6,6 millions de salariés) ont une grille comportant au moins un coefficient inférieur au Smic, selon le bilan du ministère.
Il y a 3 ans et 175 jours

LGV Sud-Ouest: le plan de financement du GPSO est bouclé à 94%

Le préfet d’Occitanie, Etienne Guyot, coordonnateur du Grand Projet Sud-Ouest, la ligne à grande vitesse vers Toulouse et Dax, a annoncé qu’au 18 décembre, les collectivités d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine avaient délibéré et que le plan de financement était quasiment bouclé.