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Il y a 4 ans et 96 jours

Des bains-douches au lavoir numérique, une transformation signée Arteo

L’ancien Lavoir bains-douches de Gentilly (Val-de-Marne), fermé depuis les années 50, connaît une deuxième vie, profondément transformé par l’agence Arteo architectures (Anne Forgia, Didier Leneveu) et devenu « le lavoir numérique, pôle de l’image en mouvement et des écritures numériques », une institution culturelle unique en France. Découverte en vidéo. L’article Des bains-douches au lavoir numérique, une transformation signée Arteo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 97 jours

Adeo finalise la cession de DomPro au Groupe Mirwault

Fondé il y a près de 25 ans et basé à Roissy-en-France, DomPro est un groupement de distributeurs indépendants multi-spécialistes en quincaillerie, outillage et fournitures industrielles (QOFI) à destination des professionnels. Les activités de DomPro couvrent l'identification, la négociation et le référencement de produits QOFI ainsi qu'un ensemble de services de marketing et d'animation commerciale à ses adhérents et fournisseurs.DomPro propose plus de 35.000 références dans ses catalogues et dispose d'un réseau de plus de 110 adhérents regroupant environ 150 points de vente répartis sur toute la France et réalisant un chiffre d'affaires cumulé QOFI de 200M€, pour un périmètre total-chiffre d'affaires de ses adhérents de 450 M€.DomPro rejoint le Groupe Mirwault, groupe familial de négoce s'articulant autour de 2 pôles d'expertise distincts (i) un pôle cheval / nature spécialisé dans la distribution d'articles pour l'équipement du monde professionnel du cheval et (ii) un pôle Formusson Distribution, spécialisé en quincaillerie d'agencement, d'ameublement et de bâtiment, au travers de ses Réseaux nationaux Experts (Qama, Faille industrie, Arena, Hubert quincaillerie..) représentant un chiffre d'affaires de plus de 50 M€ pour environ 200 collaborateurs.Cette opération répond à la stratégie de Groupe Mirwault de poursuivre le développement de son pôle quincaillerie et de compléter son maillage territorial en "proximité", en lien avec le Réseau d'adhérents indépendants DomPro présent sur toute la France et en outre-mer. C'est également l'opportunité de mettre en place de nombreuses synergies logistiques, digitales et commerciales."Une nouvelle page du développement de DomPro va s'écrire avec le Groupe Mirwault. Nous sommes confiants dans l'expérience et le projet proposés par le groupe Mirwault qui, associés à des assets de tout premier ordre, une riche vision stratégique et des valeurs entrepreneuriales, devraient permettre à DomPro et l'ensemble des Adhérents du réseau de se projeter avec ambition dans le futur. Nous remercions et saluons l'engagement de tous et souhaitons à chacune et chacun plaisir et réussite sur ce nouveau chemin." Pierre-Louis Gras et Alain Giraud - Adeo"En lien avec les 110 adhérents du réseau, nous nous sommes préparés ces derniers mois à la reprise de la centrale DomPro afin de consolider ses actifs et ses savoir-faire déjà en place, d'amplifier ses partenariats avec plus de 300 fournisseurs-partenaires, de renfocer notre palette d'outils marketing et de lancer, courant 2021, un projet digital innovant adapté à nos adhérents. Nous améliorons également, dans les mois à venir, l'offre de notre plateforme logistique centrale afin de mieux répondre aux besoins des adhérents et de leurs clients dans la relation de proximité et d'expertise." Vincent Vuillaumié - Groupe Mirwault, nouveau Directeur Général DomPro
Il y a 4 ans et 99 jours

Le gouvernement prolonge le dispositif d'étalement des dépenses Covid-19 pour les collectivités locales

Un texte actualisant ce dispositif décrit par la circulaire du 24 août 2020 sera très prochainement adressé aux élus locaux pour mise en application par leurs services.Le mécanisme dérogatoire proposé aux collectivités locales en 2020 leur permettait d'étaler la charge budgétaire liée aux dépenses exceptionnelles COVID-19 sur une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans, au lieu de la faire peser entièrement sur un seul exercice budgétaire.Cette mesure est ouverte aux communes, EPCI, métropoles, départements et régions, aussi bien pour leur budget principal que pour leurs budgets annexes.Ce dispositif dérogatoire est prolongé jusqu’au 30 juin 2021.Toutes les dépenses directement liées à la gestion de la crise sanitaire, hors frais de personnel, sont éligibles à ce dispositif. Citons, notamment, les dépenses sociales exceptionnelles au titre du RSA, les frais de nettoyage des bâtiments et des transports en commun, ceux liés au matériel de protection des personnels et aux aménagements pour l’accueil du public, le soutien au tissu économique et aux associations et les surcoûts induits sur les contrats de la commande publique.« Les dépenses liées à l’aménagement et au fonctionnement des centres de vaccination1 sont évidemment concernées », précise Olivier DUSSOPT.« Cette dérogation aux règles budgétaires habituelles offre de la souplesse aux collectivités confrontées à des charges très importantes, en complément des aides sur le volet recettes », indique Jacqueline GOURAULT.
Il y a 4 ans et 99 jours

Leica Geosystems simplifie la capture de la réalité pour accompagner le secteur du bâtiment dans sa transition numérique

L’essor du BIM, qui permet aux professionnels de gagner en temps, en qualité, en sécurité et en rentabilité, nécessite en amont de disposer de données de mesure complètes et fiables.C’est l’objectif de la capture de la réalité, un secteur d’excellence pour Leica Geosystems qui multiplie les innovations alliant simplicité et précision afin de rendre accessibles à tous les métiers de la filière ces technologies de numérisation 3D.En parallèle, de nombreux acteurs ont fait leur apparition sur le marché pour accélérer cette mutation, à l’instar de Capture Solutions, distributeur agréé Leica Geosystems, qui accompagne les professionnels dans leurs projets de capture de la réalité et de traitement des données.La capture de la réalité dans la constructionÀ l’heure de la transition énergétique, de la neutralité carbone et des territoires intelligents, le secteur du BTP a pris le virage du digital et la maquette numérique collaborative s’impose progressivement dans les opérations de construction.Le déploiement du BIM (Building Information Modeling) et des outils digitaux, encouragé par les pouvoirs publics à travers le plan BIM 2022, a ouvert la voie à de nouvelles méthodes de travail permettant de fluidifier la collaboration des intervenants, d’améliorer la qualité des ouvrages et surtout, de gagner un temps précieux, gage de performance et de rentabilité pour les entreprises.Dans ce contexte, les données sont devenues essentielles pour améliorer l’acte de construire. Les solutions de capture de la réalité permettent de collecter des millions de points de données, de les transformer en nuages de points et de les intégrer à différents outils logiciels.Ce process de numérisation du réel permet d’obtenir des modèles 3D et jumeaux numériques qui seront utilisés à toutes les étapes des projets, de la conception à la construction et à l’exploitation des ouvrages.Les applications sont très nombreuses : lors de la conception, il est possible de capturer un ensemble de données complet et exact concernant la situation ou le paysage, pour produire un plan numérique détaillé du projet, lors de la construction, les maîtres d’œuvre peuvent comparer un nuage de points relevé sur site à une certaine étape du projet avec la maquette numérique de conception, et ainsi identifier les problèmes, éviter les retards...Toutes les parties peuvent collaborer tout au long des projets au moyen de modèles 3D à jour de l’existant et des plans de conception. En intégrant des données exactes et fiables qui font fusionner le monde réel et le monde numérique, les projets de construction bénéficient ainsi d’une meilleure planification, d’une meilleure conception et d’une meilleure exécution.Les solutions Leica Geosystems au service de la constructionToujours à l’écoute des attentes des professionnels, Leica Geosystems contribue par ses innovations à simplifier la capture de la réalité pour la rendre accessible à l’ensemble des métiers de la filière.Son offre, la plus étendue du marché, couvre en effet tous les besoins avec une large palette de solutions d’acquisition 3D statiques et dynamiques, à la fois agiles, précises et rapides.En quelques années, la technologie Leica Geosystems s’est développée pour offrir une vitesse d’acquisition et une précision accrues, des appareils toujours plus petits, plus légers, plus nomades mais également des fonctionnalités et des logiciels très aboutis, permettant aux professionnels de disposer de solutions performantes et simples d’utilisation, et de gagner un temps précieux.Les scanners laser Leica Geosystems permettent ainsi de collecter simplement et rapidement des millions de points de données de haute précision sous forme de nuages de points afin de créer des représentations exactes de la réalité à quelques millimètres près, aisément intégrables à différents outils logiciels.Systèmes complets, les solutions Leica Geosystems incluent également les outils logiciels, terrain et bureau, intégrant ainsi l’ensemble du flux de travail, de l’acquisition, au traitement des données et à la production de livrables.Parmi les innovations Leica GeosystemsLe scanner laser le plus rapide du marché (vitesse d’acquisition jusqu’à 2 millions de points par seconde), le Leica RTC360, combiné au logiciel terrain Cyclone FIELD 360 ainsi qu’au logiciel de bureau Cyclone Register 360, permet d’automatiser la collecte et l’assemblage des données.La solution la plus légère (1kg) et la plus simple d’utilisation avec un seul bouton, le Leica BLK360 est un scanner laser avec imagerie compact qui utilise un télémètre laser à 360° et des images panoramiques haute définition pour créer des nuages de points 3D.Compatible avec les logiciels Leica Geosystems et Autodesk, il simplifie le transfert des données et la production de livrables.Le Leica BLK2GO, scanner laser d’imagerie ultra mobile, permet d’effectuer un relevé 3D précis pendant que l’utilisateur est en mouvement. Il offre une mobilité accrue et simplifie ainsi la numérisation de lieux et d’objets jusqu’alors peu ou pas accessibles avec précision, rapidité et une exceptionnelle fluidité grâce aux technologies LiDAR (télédétection laser sur deux axes), SLAM (localisation et cartographie simultanées) et edge computing (traitement des données à la périphérie).Le point de vue d’un expert de la 3DDistributeur exclusif agréé Leica Geosystems, Capture Solutions accompagne depuis janvier 2020 les professionnels du secteur – bureaux d’étude, architectes, et plus largement tous les corps de métiers touchant à la construction et au patrimoine - dans leurs projets de capture de la réalité en région Île-de-France, Centre et Normandie. Créée par Romain Sommero et Jonathan Choinard, deux anciens collaborateurs Leica Geosystems experts des technologies 3D, Capture Solutions propose du matériel à la location et à la vente et intervient en conseil et formation.« L’arrivée de nouveaux capteurs a permis la démocratisation des solutions de numérisation 3D et notre rôle est de développer ce marché, de déceler les nouveaux besoins pour accompagner et accélérer la transition numérique du secteur de la construction » explique Romain SOMMERO, « Aujourd’hui, nous observons une évolution du besoin de nos clients. Nous souhaitons leur faciliter l’accès et la prise en main à ces technologies avec un service adapté. L’accompagnement que nous proposons permet de valoriser leurs chantiers et démocratise l’usage de la 3D. »
Il y a 4 ans et 100 jours

Comment éviter la déformation de la charpente?

Avec le temps, la toiture de notre demeure se dégrade. Elle peut se déformer, les tuiles finissent par ne plus s’aligner et des fissures apparaissent au niveau du plafond. Il s’agit là de signes apparents de la déformation de la charpente. Nombreuses sont les raisons qui expliquent ce phénomène. Mais dans une telle situation, l’intervention d’un professionnel est vivement recommandée. Grâce au diagnostic qu’il établit, il pourra déterminer la solution à adopter face à ce problème. Néanmoins, nous allons voir comment éviter la déformation de la charpente. Quelles sont les causes de la déformation de la charpente ? Les toitures des maisons disposent généralement d’une ossature en bois. Ce matériau est utilisé aussi bien pour la construction des charpentes traditionnelles que des charpentes industrielles ou fermettes. Bien que le bois soit traité au préalable, les intempéries, le temps ainsi que le poids des tuiles ont raison de lui. Outre ces éléments, il faut savoir que le bois est une matière vivante. En d’autres termes, il se gonfle et se rétracte en fonction du niveau d’humidité dans l’air. Comme les bois qui la composent sont constamment en mouvement, la charpente l’est donc également. Pourtant, la déformation de l’un de ses éléments vient déstabiliser l’ensemble de la toiture. Si vous faites face à une telle situation, nous vous préconisons de contacter rapidement un couvreur charpentier expérimenté comme https://www.couvreur-charpentier-64.fr/ . Quel type de déformation peut-on rencontrer sur les différentes sortes de charpentes ? La charpente traditionnelle se compose de gros bois dont l’assemblage ne nécessite aucun connecteur. Sa déformation est surtout due à la mauvaise qualité des bois. Elle a également lieu lorsqu’ils ne sont pas suffisamment secs au cours de leur pose. Cela peut, par conséquent, affecter la solidité de la charpente. Quant à la charpente industrielle, elle est composée de fermettes. Pour les assembler, des connecteurs sont utilisés. Cependant, il peut arriver qu’une section de bois soit trop courte. C’est ce qui entraine le flambage de la charpente. Concrètement, cette dernière va se déformer en courbe. À force, cette déformation peut engendrer sa rupture. Peu importe le type de charpente dont nous disposons, sa déformation peut être occasionnée par : L’aménagement des combles, notamment si les travaux nécessitent la modification de la charpente. Les problèmes apparaissent lorsqu’ils ne respectent pas les normes. Le défaut d’ancrage de la charpente sur le gros œuvre Le mauvais état des pièces en bois qui ébranle la stabilité de la structure. Comment prévenir et remédier à la déformation de la charpente ? Dans le cas où vous constatez que votre charpente s’est déformée, ne tardez pas à contacter un couvreur professionnel. Outre les raisons citées ci-dessus, sa déformation est due à différentes contraintes telles que le poids des tuiles, des lucarnes, de la neige ou du vent. Au cours de la mise en place de la charpente, il est donc essentiel de tenir compte de tous ces éléments. Si la déformation a été constatée alors que la garantie décennale est toujours valable, n’hésitez pas à faire appel à votre spécialiste en travaux de toiture pour qu’il constate les dégâts et pour qu’il les répare. Après avoir identifié les sources de cette déformation, il faut procéder à la consolidation et au renforcement des parties affaiblies. Pour cela, la mise en place de barres anti flambements est indispensable. Pour éviter les fléchissements, il faudra également prévoir la pose de contreventements et/ou d’entrecroises pour stabiliser l’ouvrage. En outre, la déformation de la charpente est due à une humidité excessive. De ce fait, il faudra réparer les fuites et assurer l’étanchéité de la toiture pour l’éviter. On peut également prévenir ce phénomène en utilisant des bois de bonne qualité pour la conception de la charpente, en appliquant des traitements préventifs contre l’humidité et les parasites sur celle-ci ou encore la fixant correctement aux gros œuvres.
Il y a 4 ans et 102 jours

Dossier : Le BTP fait sa fashion week

Sélection de la rédaction. Des EPI en jeans, protection ultime et plein de style. [©Armalith]Sélection de la rédaction. Une collection automne-hiver pleine de modernité par Lafont. [©Lafont]Sélection de la rédaction. Même sur un chantier, il faut avoir du style. [©Molinel]Sélection de la rédaction. Lafont nous montre son modernisme. [©Lafont]Sélection de la rédaction. Des chaussures de protection tendance et connectées, c’est la nouvelle gamme de Parade. [©Parade]Sélection de la rédaction. La technologie Armalith est utilisée pour des EPI modernes et tendance. [©Armalith] Le marché mondial du vêtement professionnel représente 7 Md€. En France, environ 8 M de personnes utilisent des vêtements professionnels, soit le tiers de la population active. Parce que les métiers du bâtiment et des travaux publics peuvent s’avérer dangereux, il est indispensable d’avoir une tenue adéquate pour travailler en toute sécurité. Tout en répondant aux exigences des différents métiers.Fabriqués de manière à résister à de nombreuses situations, les vêtements professionnels permettent d’être efficace, tout en travaillant confortablement. Défilé Calvin Klein Les marques déploient ainsi leur collection avec des gammes de produits de haute qualité et souvent éco-responsables. Et qui s’adaptent aux différents environnements de travail.Cela permet aux professionnels de travailler avec une tenue à la fois moderne et design, qui peut être portée à l’atelier comme en ville. Si, si…. En 2018, le créateur de mode Calvin Klein s’est inspiré des vêtements de travail pour proposer des pièces uniques et tendance. Dans un décor de chantier, les mannequins défilaient avec des bleus de travail, des bandes fluorescentes et même des cagoules de protection. Raf Simons, le directeur artistique de Calvin Klein, n’est pas le seul à emprunter les codes des EPI. Plusieurs expositions ont lieu en France, mettant toujours en avant ce vêtement si iconique. Pour son défilé de 2018, Calvin Klein a pioché son inspiration dans les vêtements de travail. [©Calvin Klein] Lafont a eu l’honneur de voir exposer ses pièces cultes. Il est le premier à avoir déposée en marque ses vêtements de travail. Son créateur, Adolphe Lafont, est celui qui a inventé la salopette, ainsi que la poche mètre. Il est en quelque mot le créateur de l’industrie du textile professionnel. C’est donc tout naturellement que le Mucem, à Marseille a sélectionné les vêtements Lafont pour son exposition “Vêtements modèles”. Lors de l’évènement “Bleu de travail”, on a pu retrouver des archives du monde du travail, des collections de vêtement et même des pièces de prêt-à-porter inspirées du “workwear”1. “L’atelier customise ton bleu” faisait partie de ce rendez-vous. Il proposait aux visiteurs de repartir avec une pièce de tissu, réalisé avec la même matière que les bleus de travail professionnel, totalement personnalisée. Ainsi, le vêtement de travail influence notre société. Les marques de prêt-à-porter haut de gamme s’emparent du phénomène, ainsi que des expositions.  L’exposition sur les bleus de travail au Mucem a su attirer du monde. [©Mucem] EPI, accessoires de mode… obligatoires Selon la dernière étude de l’Assurance Maladie – Risques Professionnels (2016), le nombre d’accidents de travail dans le secteur du BTP reste très largement supérieur à la moyenne, avec 60 accidents/j pour 1 000 salariés. Il est donc obligatoire et impératif de s’équiper en accessoires : les équipements de protection individuelle (EPI). Pour cela, les marques proposent une protection de la tête aux pieds et des services adaptés : casques, gants, genouillères… Le secteur compte nombre d’acteurs et nombre d’EPI. Tout est passé en revue chez les marques pour les professionnels, de la tête au pied. En France, il est obligatoire de s’équiper en vêtements de protection. Des entreprises comme Mewa renouvellent donc leur collection. [©Mewa] Aujourd’hui, l’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante du monde. Gaspillage, surconsommation, pollution des eaux… Toute n’est pourtant pas à mettre dans le même panier. Celle du vêtement professionnel ne s’est pas jetée à bras ouvert dans cette course à l’hyper-consommation textile. Bien au contraire. Les marques proposent des vêtements costauds et qui durent dans le temps. Dès ses débuts, le secteur en a produit des résistants, durables et techniques que les clients usent jusqu’au bout. Des tissus nouvelle génération « Le bleu de travail est un achat d’obligation, de raison et de sécurité qui privilégie la qualité et la technicité à la quantité. Le secteur des vêtements professionnels est beaucoup moins gaspillant que celui des vêtements de loisirs.  Il ne surproduit pas en masse et n’a pas besoin de renouveler toutes ses gammes de produits. En effet, en règle générale, seuls 10 à 12 % des produits du catalogue sont renouvelés chaque année. Certains produits peuvent même figurer depuis plus de 25 ans dans un catalogue. Aucune entreprise ne souhaite les changer tous les mois, surtout, s’il n’y a pas de destruction des invendus », explique Frédéric Jacquart, directeur commercial de Timberland Pro. Les marques de vêtements professionnels mettent tout en œuvre pour proposer le plus de produits à leurs clients. [©ChatardPro] De plus, certaines marques développent des tissus de nouvelle génération, comme l’Armalith 2.0, obtenu par l’assemblage d’une fibre de coton avec la fibre UHMWPE. Jusqu’à présent réservée aux applications spatiales, militaires et offshore, cette technologie exclusive est un authentique denim avec en son cœur, une armature, lui conférant les qualités mécaniques du cuir. L’Armalith propose le confort du jean stretch, la sécurité du cuir et les belles teintes de l’indigo. Un petit plus pour des vêtements anti-abrasion, toujours tendance. Une féminisation des collections En parallèle, certaines marques permettent la location de vêtements. Ainsi, l’entreprise est débarrassée de tout un ensemble de tâches, comme l’achat, le stockage et l’entretien des textiles. Mais aussi l’adaptation continuelle aux besoins. Comme, par exemple, lorsqu’une personne de l’équipe d’une entreprise a besoin d’un pantalon supplémentaire ou en cas d’embauche de nouveaux collaborateurs ou collaboratrices. D’autres privilégient la haute technologie, comme des chaussures intelligentes à détection de chute. Les chantiers se féminisent, les entreprises doivent donc proposer des vêtements pour les femmes. [©EPICenter] Et petit plus : dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, les équipes tendent à se féminiser. Attentif aux attentes spécifiques de ces utilisatrices et aux besoins de mixité des tenues dans les entreprises et les collectivités, les marques se sont lancées dans les gammes féminines. Coupes cintrées, taille réglable par système élastiqué pour un bon maintien au niveau des hanches, poches arrondies et ajustées… Chaque vêtement propose des tenues ergonomiques et adaptées à chacune des silhouettes. Confort, facilité de mouvements et sécurité au quotidien. Tout en permettant aux équipes d’être assorties côté style…  Nous allons vous faire découvrir la collection automne-hiver 2020-2021 de quelques marques, la liste n’étant pas exhaustive. Charline David et Muriel Carbonnet 1Vêtement de travail. Sommaire du Dossier : Aigle Pro : Deux nouveaux modèles de chaussures Buffalo : La chaussure de sécurité haute performance   Chatard : La veste de pluie Concept Tricots Bonnemaille : Une gamme de vêtements haute protection Damart accroît l’influence de DamartPro Dickies dévoile sa nouvelle gamme 2020-2021 Mewa Move : La nouvelle collection tendance de Mewa Milwaukee : De nouveaux vêtements s’ajoutent à la gamme M12 Molinel : Des EPI haute protection  Parade : La chaussure de sécurité connectée Rostaing : Elles leur vont comme des gants professionnels Uvex dévoile ses gants protecteurs et novateurs
Il y a 4 ans et 102 jours

Damart accroît l’influence de DamartPro

Les technologies de DamartPro assurent une sécurité et un confort aux professionnels. [©DamartPro] Les entreprises du secteur des EPI ont compris que le “workwear”1était un marché de croissance. Damart s’y est ainsi installé. Et cela en complément de son offre de sous-vêtements techniques. Cette activité est articulée autour de 3 gammes : protection anti-froid, anti-chaleur et anti-flamme. Ces vêtements de travail sont utilisés par l’Armée de l’air, les pompiers, la police belge… Ainsi que les professionnels du BTP. Damart s’est engagé depuis quelques années dans une démarche RSE et de recherche et développement. Son objectif est d’augmenter la production de textiles durables à base de fibres recyclées. Et de proposer une offre 100 % éco-conçue d’ici 2025.  Etant une filière de Damart, DamartPro, créée il y a 3 ans, s’appuie sur la cellule de R&D du groupe et propose des solutions innovantes et adaptées pour chaque métier. « Nous développons des réponses thermiques pour chaque besoin métier, ce qui nous distingue des grands groupes de l’équipement professionnel. Nous bénéficions de toute la puissance du groupe Damart », témoigne Loïc Bouquet, directeur du développement chez DamartPro .  L’offre de DamartPro  L’offre de DamartPro est aujourd’hui sur tous les fronts. La gamme de produits de la technologie Thermolactyl permet de protéger l’utilisateur des froids légers comme extrêmes. Cette technologie a d’ailleurs été nommée en 2020 aux Trophées Expo Protection. Elle procure une forte capacité d’isolation thermique, ainsi qu’un effet seconde peau. Nous trouvons ensuite la gamme Océalis qui assure une absorption de l’humidité corporelle et un séchage rapide. Les textiles sont fins et légers et promettent un confort optimal. Pour finir, DamartPro propose aux professionnels une gamme de sous-vêtements. Ces derniers peuvent être portés sous une tenue multi-risques complète. De plus, ils protègent des flammes, ainsi que des charges électrostatiques. Cela grâce à la composition des matières et d’un assemblage innovant. Damart Pro est la seule marque à permettre de trouver ces produits sur autant de canaux : magasins, catalogue et web. 1Vêtement de travail. Charline David
Il y a 4 ans et 103 jours

Chalet : Opter pour un parquet à la perfection imparfaite !

Le bois reste, en 2021, une tendance décorative majeure. Pour offrir à tous ceux qui prônent le wabi-sabi comme art de vivre et qui souhaitent faire entrer la nature dans leur intérieur, DESIGN PARQUET enrichit sa gamme Authentique avec CHALET, un parquet semi-massif en chêne à l’aspect fond de wagon, vieilli par le temps. Chalet, un parquet à la perfection imparfaite Empruntant l’aspect des fonds de wagons postaux, le nouveau parquet semi-massif en chêne CHALET affiche des marques d’usure (traces de sciage, bouchages noirs, décolorations et épaisseur irrégulière), caractéristiques du style wabi-sabi célébrant la perfection imparfaite. Brut, avec ses lames structurées et protégées par une finition huilée Natura ou incolore, il fait l’éloge de la nature dans son aspect le plus authentique. Sa patine et sa structure en surface vieillie par le temps sont autant de symboles de la durabilité de CHALET, parquet semi-massif Loft Pro sur support contreplaqué bouleau (parement de 4,5 mm). Arborant une teinte brune chaleureuse, il donne une dimension unique au sol et se marie autant avec des meubles contemporains qu’avec ceux chinés en brocante. Disponibles en 2 largeurs (130 et 220 mm) et en longueurs de 1000 à 2000 mm, le parquet CHALET se pose à l’anglaise. Son assemblage s’effectue par rainures et languettes. Il est compatible avec des sols chauffants rafraîchissants hydraulique basse température, en pose flottante ou collée. http://www.designparquet.fr/
Il y a 4 ans et 103 jours

Edilians et Adecco lancent un dispositif innovant d’envergure pour former des couvreurs-zingueurs

Même si le secteur du BTP a été impacté par la crise sanitaire, certaines professions continuent de faire face à une pénurie de main d’œuvre. C’est le cas des entreprises de couverture qui, entre les départs à la retraite sans trouver de repreneur et un métier jugé peu séduisant par les jeunes, peinent à trouver des profils qualifiés. Pour aider ces artisans du bâtiment à trouver les candidats nécessaires à la continuité et au développement de leur activité, Edilians se mobilise et s’associe à Adecco. Ensemble, ils lancent une opération d’envergure, inédite dans le secteur, visant à former et recruter les couvreurs-zingueurs de demain. FORMATION & RECRUTEMENT : précurseur, Edilians soutient le métier de couvreur-zingueur Partenaire d’Adecco depuis plus de 20 ans dans le cadre de la gestion des recrutements pour l’ensemble des 14 sites industriels d’Edilians, c’est tout naturellement que le leader français de la tuile terre cuite et le leader mondial des solutions de Ressources Humaines se sont rapprochés pour créer une véritable formation en alternance au métier de couvreur-zingueur, ouverte à tous (hommes et femmes). Entièrement pris en charge, ce programme d’enseignement est dispensé dans un premier temps à Lille, Lyon, Beauvais, Reims et Toulouse via la filiale formation Adecco Training, et en partenariat avec le réseau Greta, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France ainsi que l’INSTEP. D’une durée de 12 mois, il allie théorie et pratique à raison de 462 heures de cours, avec des modules dédiés à la pose des produits Edilians, et 1358 heures en entreprise en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. A l’issue de la formation, les candidats reçoivent un diplôme d’état Titre Professionnel niveau 3 de Couvreur-Zingueur et peuvent ainsi postuler à de nombreuses offres d’emploi partout en France, à une rémunération attractive ! Quant aux entreprises à la recherche de collaborateurs compétents et motivés, tout est mis en œuvre pour les accompagner dans leur processus de recrutement. Quel que soit le profil recherché, Adecco leur propose une solution clé en main, adaptée à leur besoin d’effectifs, et leur facilite la mise en relation avec les candidats grâce à une hotline et un interlocuteur dédié par ville. UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION à la hauteur de l’enjeu Pour annoncer cette initiative inédite, Edilians et Adecco déploient une importante campagne de communication. Officiellement lancée depuis le 26 janvier, elle s’adresse à : toutes les entreprises de couverture souhaitant être accompagnées dans leur problématique de formation et de recrutement, tous les candidats potentiels en vue d’une reconversion au métier de couvreur-zingueur, quel que soit leur profil (homme/femme, tous horizons, tous âges, en activité/au chômage). Outre la réalisation d’une vidéo par cible (entreprise/candidat) et la création d’une page web dédiée, cette opération de recrutement sera visible sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, LinkedIn, Facebook) ainsi que sur le site de petites annonces Le Bon Coin. Elle sera également relayée sur l’application Adecco & Moi par le biais de notification et via un emailing co-brandé ayant comme message clé : « formons ensemble les compétences de demain : couvreur-zingueur ». Avec pour objectif de former plusieurs milliers de personnes dans les 5 prochaines années à travers ce partenariat, cette démarche témoigne de la volonté d’Edilians de développer les compétences et la formation, et s’inscrit dans la démarche gouvernementale « 1 jeune 1 solution ». Elle illustre également l’ancrage territorial fort de l’entreprise et son profond attachement aux différentes régions de France dans laquelle elle est présente.
Il y a 4 ans et 103 jours

EAS SOLUTIONS, QUALIFIÉE RGE, OPTIMISE LA RÉNOVATION DE L’ÉCLAIRAGE PROFESSIONNEL

QUALIFIÉE RGE ÉTUDE, EAS SOLUTIONS PROPOSE AUX PROFESSIONNELS UNE OFFRE DE RÉNOVATION D’ÉCLAIRAGE OPTIMISÉE ET CLÉ EN MAIN AVEC DES SOLUTIONS LED ÉLIGIBLES AUX CERTIFICATS D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE Spécialiste de l’éclairage professionnel, EAS SOLUTIONS accompagne ses clients professionnels de l’industrie, de la logistique et du tertiaire dans le choix et l’installation de solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique pour réaliser jusqu’à 90% d’économie d’énergie. En 11 ans, EAS SOLUTIONS a permis à ses clients d’économiser 192 millions de kWh et 68 725 tonnes de C02. Soucieuse d’aller plus loin dans son engagement vis-à-vis des professionnels qui souhaitent rénover l’éclairage de leurs installations, EAS SOLUTIONS propose une offre globale « clé en main », éligible aux Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Les primes générées par les CEE contribuent de manière significative au financement de la rénovation comme le montrent les exemples de projets ci-dessous. COMMENT CETTE OFFRE FONCTIONNE-T-ELLE ? Avec l’obtention de sa qualification RGE Etude (Reconnu Garant de l’Environnement) dans le domaine de l’éclairage, EAS SOLUTIONS effectue l’étude préalable du projet qui dresse l’état des lieux avant et après la rénovation et mentionne notamment les économies d’énergie prévues.  Une fois l’étude acceptée par le client, EAS SOLUTIONS procède à la mise en place des luminaires LED éligibles aux CEE. Grâce au partenariat conclu avec OBJECTIF 54, EAS SOLUTIONS délègue la partie administrative à un spécialiste du domaine qui monte et suit le dossier jusqu’au versement de la prime. L’accompagnement d’OBJECTIF 54 consiste à vérifier les conditions d’éligibilité, évaluer le montant de la prime, déposer le dossier et enfin procéder au versement de la prime que le client bénéficiaire récupère soit en déduction du devis TTC soit par paiement direct.  Le montant de la prime peut être bonifié dans le cadre d’un CPE (Contrat de Performance Energétique), EAS SOLUTIONS s’engageant alors préalablement sur les économies d’énergie à réaliser. EXEMPLE DE PROJET TERTIAIRE : Le projet concerne la rénovation de l’éclairage d’une base logistique dédiée au commerce d’une superficie de 40 000M2. L’étude préalable de dimensionnement menée par EAS SOLUTIONS préconise la mise en place de 534 solutions LED intelligentes de 147 W avec détection de présence et de luminosité. Ce projet clé en main d’un montant de 360 000€ TTC comprend l’installation de luminaires LED dont l’éligibilité aux Certificats d’Economies d’Energie est vérifiée par OBJECTIF 54, prestataire partenaire qui, en l’espèce, estime à 20 000€ TTC le montant de la prime CEE. Prime bonifiée à 65 000€ dans le cadre d’un CPE (Contrat de performance), EAS SOLUTIONS s’engageant préalablement à réaliser 75% d’économie d’énergie chaque année pendant 5 ans. Le retour sur investissement est alors de 2 ans.  EXEMPLE DE PROJET INDUSTRIEL : Le projet concerne la rénovation de l’éclairage de 3 halls d’une superficie de 19 000 M2 dédiés à la production et à l’assemblage de matériel électrique. L’étude préalable de dimensionnement menée par EAS SOLUTIONS préconise la mise en place de 612 solutions LED intelligentes avec détection de présence et de luminosité totalisant une puissance de 60 862W. Ce projet clé en main d’un montant de 300 000€ TTC comprend l’installation de luminaires LED éligibles aux CEE. OBJECTIF 54 estime dans le cas présent à 14 700€ TTC le montant de la prime CEE. Prime qui est bonifiée à 25 700€ dans le cadre d’un CPE (bonification possible jusqu’au 31.12.2021), EAS SOLUTIONS s’engageant préalablement à réaliser 75% d’économie d’énergie chaque année pendant 5 ans. Le retour sur investissement est alors inférieur à 3 ans. . A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr . A propos d’OBJECTIF 54  Depuis 2008, OBJECTIF 54 est spécialisée dans les Certificats d’Economies d’Energie (CEE) et permet aux maîtres d’ouvrage (personnes physiques ou personnes morales) de bénéficier de primes CEE dans le cadre de la réalisation de travaux de rénovation et d’optimisation énergétique de leurs bâtiments ou process. Quel que soit le projet de travaux (petit ou grand), OBJECTIF 54 s’adapte aux besoins de chacun dans le but de diminuer les consommations d’énergies et les émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire, la société met à disposition son réseau national d’installateurs spécialisés sur différents métiers : isolation, thermie, équipement. Ces sociétés intègrent directement dans leurs offres les primes CEE qui sont déduites du coût final des travaux. L’équipe d’OBJECTIF 54 analyse les projets de travaux, vérifie l’éligibilité et estime les montants des primes CEE, étape essentielle pour garantir la viabilité du dossier de demande de CEE, tant sur le plan technique qu’administratif. objectif54.com
Il y a 4 ans et 103 jours

Les chantiers des JO-2024 de Paris dans les starting-blocks

"On est à un moment de bascule", explique Nicolas Ferrand, directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qualifier l'année 2021 qui va voir débarquer des dizaines de grues et des milliers d'ouvriers.Tout doit être bouclé pour décembre 2023.Les travaux du village olympique, pièce maîtresse de 300.000 mètres carrés, situé à Saint-Denis, Saint-Ouen et l'Ile-Saint-Denis, vont débuter en mars. "Les 26 permis de construire ont été obtenus et les ventes ont été signées", s'est réjoui M. Ferrand, grand ordonnateur de la Solideo, lors d'une conférence de presse cette semaine.Miracle, le Covid et le premier confinement n'ont fait prendre qu'à peine un mois de retard.Parmi ce que Nicolas Ferrand qualifie néanmoins de "belle difficulté": un investisseur canadien partenaire de Vinci s'est envolé en cours de route. 50.000 mètres carrés de bureaux attendent preneurs en plein milieu du village olympique, qui deviendra un quartier résidentiel en 2025.Un "gros ministère" est sur les rangs pour y installer son administration centrale, une fois les athlètes partis. L'appel d'offre est en cours.Non loin du village olympique, la construction du tout nouveau centre aquatique olympique, dit "CAO" dans le jargon olympique, va être lancé au printemps."Une belle bête""Une belle bête!", commente Patrick Ollier, président LR de la Métropole du Grand Paris, maître d'ouvrage de cette piscine construite par Bouygues, qui recevra plongeon, natation synchronisée et water-polo.Au total, la Solideo, qui a un budget d'argent public de près d'1,4 milliard d'euros (sur 3,2 milliards environ), supervise 62 ouvrages. Autre chantier d'ampleur: le village des médias, au nord du département, près de l'aéroport du Bourget. Il sera construit en deux étapes, une partie sera réalisée après les Jeux, avec au total 1.300 logements.La justice rejette le recours déposé contre le village des médias La justice a rejeté vendredi le recours déposé par des opposants à la cession d'une partie du parc départemental Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis, qui doit accueillir le village des médias pour les Jeux olympiques de Paris-2024 puis être transformé en éco-quartier, selon une décision consultée samedi par l'AFP.Dans ce recours en référé (mesure d'urgence) déposé le 28 janvier devant la cour administrative d'appel de Paris, le Mouvement national de lutte pour l'environnement (MNLE 93), le Collectif pour le Triangle de Gonesse et une dizaine d'usagers de cet immense parc demandaient l'annulation de la cession du terrain par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis."Ces parcelles, affectées depuis des dizaines d'années aux loisirs et sports, fêtes, ces espaces verts et boisés avec leur biodiversité, leur faune et flore seront détruits et cédés par lots à des bétonneurs et promoteurs", dénonçaient ces opposants.La vente d'une partie de l'"Aire des Vents", située sur la commune de Dugny, avait été votée le 10 décembre, au profit de la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) pour 6,9 millions d'euros.La zone, en partie bétonnée et qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, doit se transformer en vue des Jeux olympiques. Le projet prévoit d'y construire le village des médias, qui deviendra ensuite un écoquartier de 1.300 logements et commerces.Les opposants dénoncent une "artificialisation définitive" et "l'amputation" de ce parc de 400 hectares, situé en majeure partie sur la commune de la Courneuve, poumon vert d'un département très densément peuplé, où "la population s'accroît chaque année de 15.000 nouveaux habitants".Le collectif d'associations va déposer un nouveau recours en justice, cette fois contre l'autorisation environnementale délivrée par le préfet de la Seine-Saint-Denis, a indiqué samedi à l'AFP Jean-Marie Baty, président du MNLE 93.Les opposants ne comptent pas rendre les armes : "Nous avons déjà mené le combat contre Europacity -projet de megacomplexe de loisirs et de commerce qui devait s'installer sur les terres du Triangle de Gonesse, dans le Val-d'Oise-, dont on disait que c'était David contre Goliath, et nous l'avons gagné", fait valoir Jean-Marie Baty.
Il y a 4 ans et 103 jours

Finalcad One, la nouvelle plateforme collaborative de gestion de projets qui optimise le travail en équipe

Avec la pandémie de Covid-19, l'usage des outils de travail collaboratif s'est propagé à vitesse folle sur la planète. Le secteur du BTP et de la construction, nécessitant une coordination et une collaboration importantes des équipes, n'y a pas échappé. Répondant ainsi aux attentes des acteurs du marché mais aussi des industries périphériques, Finalcad One a pour ambition de permettre aux équipes d'optimiser leur collaboration ; ce qui revêt une importance toute particulière dans ce secteur où le manque de communication est la principale cause de retard de livraison d'un projet*.Genèse de Finalcad One : une application pensée sous angle collaboratifLancée il y a 10 ans, Finalcad est une société qui a construit son développement autour de solutions digitales pour répondre aux besoins principalement de la construction et accompagner les entreprises dans leur transformation digitale. L'objectif étant de faciliter la collaboration et la coordination sur un chantier entre les différentes parties prenantes. Au fil des années, ces solutions ont été largement enrichies car créées sur des technologies qui ont-elles-mêmes évoluées.Pour répondre toujours plus aux besoins de ses clients, Finalcad a décidé de lancer une toute nouvelle solution collaborative basée sur les dernières innovations technologiques et qui bénéficie également de l'expérience des solutions Finalcad qui ont accompagné plus 24 000 projets à travers le monde.Finalcad One, dotée d'une ergonomie innovante, s'adresse ainsi à tous les corps de métiers et à toutes les phases d'un projet, de son initialisation en passant par la phase de construction et jusqu'à la maintenance. Au-delà d'apporter des solutions métiers, cette nouvelle application totalement personnalisable a été pensée sous l'angle de la collaboration.Une expérience utilisateur unique en mode collaboratifChaque projet est unique et fait appel à de nombreuses parties prenantes : des entreprises et des équipes qui ne se connaissent pas toujours, mais qui doivent travailler ensemble depuis des sites différents et ce parfois dans plusieurs langues. L'Humain et la collaboration sont donc au centre de tout projet et déterminent la performance et la productivité. Une étude internationale montre d'ailleurs que 62% des professionnels interrogés* identifient le manque de communication comme première cause de retard de livraison d'un projet.Cette collaboration est d'autant plus essentielle dans le contexte sanitaire actuel de distanciation sociale qui s'accompagne de nouvelles restrictions et contraintes.Il était donc essentiel pour Finalcad, afin d'être toujours au plus près des besoins de ses clients, de proposer un outil collaboratif le plus facile d'utilisation possible : une solution BtoB répondant aux standards B2C permettant la création de groupes de travail s'inspirant du modèle des messageries instantanées avec en plus la possibilité d'interagir avec toutes les personnes rattachées à un projet quelles que soient leurs fonctions et ce à toutes les phases du projet. Qu'il s'agisse du partage d'information, de l'utilisation des formulaires de saisie ou encore du travail en équipe sur des observations réalisées sur site, Finalcad s'est inspiré des meilleures pratiques en termes d'expérience utilisateur pour maximiser l'adoption de la solution par les équipes de ses clients.Le mode Freemium pour un accès à la plateforme au plus grand nombreFinalcad One donne accès, en mode freemium, et de manière illimitée dans le temps à l'ensemble de ses fonctionnalités. Si l'utilisateur veut profiter pleinement des avantages de la digitalisation dans sa gestion de projets, des offres supérieures lui seront alors proposées lui permettant ainsi de d'accroitre considérablement son niveau d'usage de la plateforme.En levant la barrière financière, Finalcad a souhaité faciliter le quotidien des équipes et permettre à toutes personnes (artisans, architecte, chef de chantier, ...), quelle que soit la taille de son entreprise, de pouvoir collaborer à l'ensemble d'un projet et pendant toute sa durée.L'ambition est de pouvoir ainsi créer une importante communauté d'utilisateurs.Une application qui s'adapte à tous les secteurs d'activitéFinalcad One s'adresse à tous les secteurs gravitant autour d'un projet de construction (secteur historique de Finalcad), comme par exemple l'assurance, la distribution, l'immobilier, tourisme … mais aussi aux nouveaux métiers périphériques émergents pour répondre aux défis de la construction, comme la construction bas carbone.« Aujourd'hui, chaque utilisateur de smartphone dispose d'une multitude d'applications associées à des besoins particuliers. Avec Finalcad One, nous avons l'ambition de proposer une application unique afin de casser la barrière entre mondes professionnel et personnel. L'objectif est d'apporter un véritable confort au travail grâce à une application simple d'utilisation et tout en un, répondant aux besoins de chacun.Nous avons également souhaité proposer cette application en mode freemium pour dépasser les contraintes financières et permettre au plus grand nombre d'avoir y accès », s'enthousiasme Franck Le Tendre, CEO de Finalcad.* Étude de marché internationale menée par Finalcad et Coleman Parkes en Février 2020 auprès de 400 professionnels de la construction.
Il y a 4 ans et 104 jours

Saint-Gobain présente la nouvelle édition du Grand Memento du Vitrage

Il intègre les dernières innovations comme le nouveau miroir MIRALITE® PURE qui bannit le plomb, les formaldéhydes et les C.O.V., COOL-LITE® SKN183, le verre d’isolation thermique et de contrôle solaire le plus lumineux dans sa catégorie et la gamme de doubles vitrages la plus performante ECLAZ® confort sans oublier le verre décoratif au design géométrique MASTERFLEX, ainsi que les solutions en kits pour l’aménagement des douches et bains.Conçu pour être accessible à tous, le Grand Mémento du Vitrage est devenu l’outil de référence des acteurs de la filière. Il présente l’ensemble des produits et services relatifs au verre, activité emblématique de Saint-Gobain, dans une démarche pédagogique et didactique.Ce guide mis à jour recense les éléments réglementaires et techniques de la profession, présente les options pour sélectionner les solutions les plus adaptées en termes de confort et de design, en neuf comme en rénovation. Véritable outil d’aide à la décision, cette nouvelle version propose une lecture intuitive, agrémentée de nombreuses illustrations (schémas descriptifs, exemples de réalisations) pour une meilleure appréciation des gammes de produits.Le Grand Memento du Vitrage est également disponible en version digitale, à télécharger ou à consulter en ligne sur smartphone, tablette ou PC. Ce E-Memento est régulièrement actualisé et permet une recherche d’informations exhaustive, grâce à un index et des liens cliquables. Consulter Le Grand Memento du Vitrage
Il y a 4 ans et 104 jours

La gamme Knauf Fibra® évolue pour révolutionner l'isolation des sous-faces de dalles

Acteur en France des panneaux laine de bois pour l'isolation des sous-faces de dalles, Knauf repense sa gamme Knauf Fibra avec des innovations majeures tournées vers :Une garantie conformité/performances unique sur le marché pour les maîtres d'œuvre et à la pointe des dernières évolutions réglementaires, notamment relatives à la protection incendie, avec l'entrée en vigueur du « Guide 2016 » du CSTB.La simplification pour les poseurs, avec une mise en œuvre exclusive, source de gains de productivité sur les chantiers.Knauf Fibra® : des solutions en conformité avec les évolutions réglementaires récentes et des nouveautés exclusivesEn effet, la nouvelle réglementation, communément appelée « Guide 2016 », a un impact sur les panneaux laine de bois + isolant utilisés. Ce guide insiste notamment sur la continuité de l'isolation contre le feu, préconisant la mise en œuvre de panneaux à bords feuillurés, sauf si les essais permettent de prouver les performances feu des panneaux à bords droits. De même, ce guide exige une protection de l'isolant par un parement en laine de bois d'une épaisseur de 20 mm minimum, avec une justification de l'efficacité de cette protection par des essais.Reconnue depuis plusieurs années comme l'offre la plus exhaustive du marché pour l'isolation en sous-faces de dalles, Knauf Fibra associe parements en laine de bois et isolants de types laine de roche et polystyrène expansé gris haute performance XTherm. Jouant sur l'association de ces composants, ainsi que sur deux modes de mise en œuvre - en fond de coffrage ou rapportée, par fixation mécanique sous-dalles - Knauf Fibra s'adapte à tous les chantiers dans les bâtiments d'habitation, les ERP et bâtiments tertiaires... en dalle béton, prédalle, sous-face de plancher, plafond de parking, sous-sol, garage, cave, locaux techniques.Découverte des atouts des 3 nouveautés Knauf Fibra®De nouveaux essais et des produits certifiés, des performances thermiques encore améliorées dans les complexes laine de bois contenant du PSE, un nombre de fixations réduit par panneau : zoom en détails sur tout le potentiel de Fibra Ultra+, Fibrastyroc et Fibraroc Typ2.Fibra Ultra+ : une nouveauté avec une mise en œuvre exclusive simplifiéeKnauf a mené les essais nécessaires pour revendiquer la conformité, dans les bâtiments d'habitation de 1ère et 2ème familles, des panneaux Fibra Ultra+ à bords droits qui associent parements en laine de bois et PSE gris.Ces panneaux ayant prouvé toute leur efficacité, les bords droits des panneaux Fibra Ultra+ sont conservés dans la nouvelle gamme. Lors des essais, le panneau en laine de bois de 20 mm a démontré toute sa conformité pour la protection au feu de l'isolant PSE pendant 15 minutes, exigée dans les bâtiments visés.Pour servir au mieux la rentabilité et productivité des entreprises de pose, Knauf a développé Fibra Ultra+ avec pour objectif l'optimisation de cette nouveauté. Ainsi, seuls 6 points de fixation par panneau sont nécessaires lors de la pose rapportée, au lieu de 10 précédemment. Ce gain de 40 % assure une pose encore plus compétitive, du fait des économies d'accessoires (chevilles, forets) et d'une mise en œuvre plus rapide.Fibrastyroc : la solution haute performance polyvalente encore amélioréeLes nouvelles règles imposées par le Guide 2016 impactent également l'offre Fibrastyroc. Ces panneaux composites associent une âme en PSE gris haute performance XTherm, 40 mm de laine de roche et deux parements de laine de bois. Utilisables dans toutes les familles de bâtiments d'habitation et les ERP, les solutions Fibrastyroc se mettent en œuvre en fond de coffrage comme en fixation mécanique.Pour être conformes aux exigences de la nouvelle réglementation, les solutions Fibrastyroc ont su démontrer par l'essai leur résistance au feu avec un REI 90. Fibrastyroc a également passé avec succès les essais de protection de l'isolant au feu (APL) pendant 30 minutes, exigée pour leur usage dans les locaux visés.Les panneaux Fibrastyroc affichent une finition particulièrement soignée grâce à leurs bords biseautés et leur finition Clarté qui assure une réflexion à la lumière optimale, un atout qui vient s'ajouter à l'aspect esthétique reconnu des parements en laine de bois.Toujours dans cette volonté d'accompagnement des entreprises pour plus d'efficacité et rentabilité sur les chantiers, Knauf a réduit de 25% le nombre de fixations nécessaires à la pose rapportée des panneaux Fibrastyroc avec 6 fixations au lieu de 8 auparavant.Fibraroc Typ2 : également optimisé pour la rénovation, les locaux à risque...L'offre Fibraroc Typ2 de Knauf a, elle aussi, passé avec succès les essais justificatifs (REI*) des nouvelles règles du Guide 2016. Ce panneau dédié à la fixation mécanique allie un isolant en laine de roche (de 50 à 325 mm d'épaisseur) à un parement en laine de bois.Applicables également dans toutes les familles d'habitation, les ERP et locaux à risques, les panneaux Fibraroc Typ2 et Typ2 A2 (d'épaisseurs de 50 à 325 mm) garantissent un REI 120.Une solution tout autant esthétique que performante en termes d'isolation thermique avec un R du panneau seul pouvant atteindre 9,10 dans sa version Fibraroc Typ2 (325 mm).*REI : le REI indique la Résistance mécanique (stabilité du matériau au feu), l'Etanchéité aux gaz et flammes (fonction pare-flammes), et l'Isolation thermique (fonction coupe-feu). Il s'exprime en minutes.La laine de bois : performances techniques et environnementalesAvec ses performances acoustiques exceptionnelles, sa résistance au feu, à l'humidité et aux agressions mécaniques, la laine de bois des panneaux Knauf Fibra offre également une esthétique impeccable.Matériau résolument environnemental, la laine de bois constitue une ressource locale, renouvelable et biosourcée. S'intégrant dans une démarche HQE®, avec un taux d'émissions A+ pour une qualité de l'air respectée, la laine de bois revendique un impact carbone pouvant être mesuré dans l'optique de la RE2020 et de l'E+C-.Les panneaux Knauf Fibra disposent de FDES vérifiées, mesurant leur impact environnemental et attestant la quantité de matière biosourcée utilisée. Les panneaux sont entièrement fabriqués chez Knauf Fibre, la seule usine de laine de bois en France, implantée en Haute-Saône.Trouver la solution adaptée : suivez le guide !La nouvelle édition du Guide de Conception Knauf Fibra permet de trouver rapidement la solution d'isolation en sous-face de dalles par type de bâtiment, par application ou encore selon la mise en œuvre, tout en tenant compte des exigences en matière de sécurité incendie et de performances thermiques ou acoustiques. Véritable outil d'aide au choix, ce guide est consultable sur knauf.fr.Le mot de l'expert Jean-Marc Maria aux maîtres d'œuvre et poseurs« Cet enrichissement de la gamme Knauf Fibra permet de répondre en tous points aux exigences des nouvelles réglementations, en particulier feu avec une protection incendie conforme aux exigences feu des bâtiments (jusqu'à REI 180). Nos solutions s'inscrivent dans une approche système et vous offrent donc une gamme complète. Knauf Fibra apporte des performances thermiques élevées (R.max < 10) ainsi que des propriétés acoustiques (isolation et absorption). La gamme Knauf Fibra reste la plus large sur ce marché. Elle s'inscrit parfaitement dans une démarche à la fois qualitative, sécuritaire et économique. Les panneaux Knauf Fibra sont thermiquement les plus performants du marché de l'isolation des planchers bas. La qualité de la laine de bois garantit la pérennité dans le temps du produit, une esthétique impeccable, ainsi que des pouvoirs significatifs de réflexion de la lumière (parkings), le tout dans un cadre environnemental exemplaire. »
Il y a 4 ans et 106 jours

L'industrie des matériaux de construction demande au gouvernement une concertation réelle et sérieuse sur le recyclage des déchets inertes du bâtiment

Le projet d'application de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) ignore à la fois la qualité des résultats obtenus et la réalité du fonctionnement de la filière minérale en matière d'économie circulaire. Le risque est de créer un gigantesque et coûteux dispositif administratif, totalement éloigné du terrain et des réalités des chantiers.Conscients de leurs obligations et de leur rôle dans la préservation des ressources naturelles, les adhérents de l'UNICEM se sont engagés depuis de nombreuses années avec leurs partenaires, dont les entreprises de travaux publics routiers regroupées au sein de Routes de France et les entreprises de déconstruction affiliées au SEDDRe, dans des démarches responsables afin de gérer durablement et de façon raisonnée les ressources, dans une logique de circuit court et d'économie circulaire.Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d'une filière de reprise et traitement permettant une valorisation des déchets à hauteur de 76%. Un taux très élevé atteint grâce, notamment, aux 1 500 sites qui maillent l'ensemble du territoire auxquels s'ajoutent 471 usines d'enrobés qui recyclent 76% du stock des agrégats récupérés sur les chantiers routiers, et à une expertise reconnue.Le risque de créer un dispositif très couteux et de désorganiser une filière qui a fait ses preuvesMalgré les excellents résultats obtenus par la filière de recyclage du secteur, le Gouvernement vise à soumettre les déchets inertes* du bâtiment à la REP. Il prévoit, en particulier, la gratuité de la reprise des déchets de la construction et de la déconstruction sur les chantiers dont le financement serait assuré par le paiement d'une écocontribution par les metteurs sur le marché.La menace est réelle de déstabiliser une filière parfaitement organisée et de conduire à une ponction économique très importante de ses acteurs. En effet, l'UNICEM s'inquiète de la complexité et du coût du dispositif administratif à créer pour synchroniser la multitude de flux physiques (33 millions de tonnes de déchets) et financiers (près de 700 millions d'euros) et surtout de la déconnexion, du non-sens, de cette approche avec les réalités du terrain et des chantiers.L'industrie des carrières et matériaux regrette profondément de ne pas être écoutée et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable.Les conclusions de l'ADEME ignorent le réseau de 1 500 points de collecte de déchets inertes, ce qui pourrait, en outre, menacer la pérennité de nombreux sites avec de graves conséquences sur des emplois, majoritairement situés en zones rurale et péri-urbaine.Une vision faussée de la resorbption des dépôts sauvages de déchetsL'UNICEM et ses partenaires s'interrogent également sur le fondement même de cette REP et sur la vision du Gouvernement qui présente la reprise gratuite des déchets de produits et matériaux de construction comme la solution afin de réduire le nombre de dépôts sauvages. Un diagnostic erroné pour l'industrie des carrières et matériaux qui considère que les dépôts sauvages sont principalement le fait de particuliers ou d'entrepreneurs peu scrupuleux ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales (travail dissimulé) et non des professionnels du secteur. Par ailleurs, l'UNICEM met en place des actions concrètes pour lutter contre les décharges sauvages et elle se tient à la disposition des pouvoirs publics pour les rappeler au besoin.Au regard de ces différents points, l'UNICEM sollicite le Gouvernement pour la mise en place d'une concertation réelle et sérieuse avec tous les acteurs dont Routes de France et le SEDDRe et demande, en premier lieu, le retrait des déchets inertes du périmètre de la REP.« Tout changement dans le recyclage des déchets inertes du bâtiment mérite d'être étudié dans le détail et en concertation avec les entreprises concernées. En effet, la filière, qui permet aujourd'hui à la France d'atteindre une excellente performance environnementale en termes de recyclage des déchets inertes au-delà des objectifs fixés par l'Europe, s'est construite ces 25 dernières années grâce à la seule volonté de ses industriels, convaincus de la nécessité de préserver les ressources minérales naturelles non renouvelables. »Christophe Jozon, Président de la Commission Économie circulaire de l'UNICEM*Déchets minéraux issus des activités de construction et démolition.
Il y a 4 ans et 107 jours

Face à une "érosion" du télétravail, le Gouvernement hausse le ton

PROTOCOLE SANITAIRE. Alors que l'exécutif sursoit toujours à reconfiner, Élisabeth Borne a réaffirmé que le télétravail doit s'imposer partout où il est possible. La ministre du Travail appelle donc les entreprises à faire un effort supplémentaire en la matière, une situation toutefois délicate car nombre de salariés sont désireux de revenir sur leur lieu de travail. Le ministère a précisé que le BTP sera particulièrement surveillé pour la stricte application des mesures de prévention.
Il y a 4 ans et 107 jours

RE2020 : tous, ou presque, contre l’ACV dynamique

Le CSCEE a rendu son avis sur la RE2020. Il pr&eacute;conise un l&eacute;ger d&eacute;calage de l&rsquo;application et propose une exp&eacute;rimentation de l&rsquo;ACV dynamique seulement dans le cadre d&rsquo;un label volontaire.
Il y a 4 ans et 107 jours

JO de Paris : dans les jardins ouvriers d'Aubervilliers, on veut "des potirons, pas du béton"

Ces lopins avec cabanons et arbres fruitiers forment une enclave de verdure de 2,25 hectares d'où s'échappe parfois le chant d'un coq, tranchant avec les tours en arrière-plan et le parking attenant, dépotoir à ciel ouvert.C'est sur ce parking que doit pousser le futur centre aquatique de la ville, utilisé comme centre d'entraînement pour les JO. S'ajouteront des équipements de loisirs, dont un "solarium minéral et végétal", sur 4.000 m2 de jardins ouvriers."Un solarium minéral, en gros c'est une terrasse pour bronzer", grince Viviane Griveau-Genest, qui préfère "avoir les mains dans la terre" et récolter ses légumes.Comme cette trentenaire, certains jardiniers et défenseurs de l'environnement n'entendent pas abandonner si vite leurs 18 parcelles fin avril. "Des potirons, pas du béton", scandent-ils régulièrement.Ils doivent plaider leur cause mercredi devant Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JO-2024, lors d'une réunion qui traduit la fébrilité planant sur ce dossier.Virus de la "bétonnerie""On avait pas besoin de ça, on a déjà la pandémie, je dirai qu'on a un virus supplémentaire qui s'appelle la +bétonnerie+. Elle gagne partout", grogne Gérard Muller, vice-président de l'association des Jardins ouvriers des Vertus, qui existe depuis 85 ans.Rabotés au gré de l'urbanisation de cette ville populaire de 90.000 habitants au nord de Paris, les jardins actuels seront amputés d'un hectare au total. Après le centre aquatique, 6.000 m2 doivent être supprimés après 2024 pour une gare du Grand Paris Express.Ces opérations s'inscrivent plus largement dans l'aménagement du fort qui jouxtent les Vertus et d'autres jardins ouvriers voisins."Dans ce projet on a le maintien de ce patrimoine notamment des sept hectares de jardins, c'est un engagement de longue date", assure Camille Vienne-Thery, directrice de projet à Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain.Les jardiniers délogés seront d'abord accueillis dans ces jardins voisins, puis disposeront d'un autre site, "un terrain de foot qui est en friche sur lequel on propose de reconstituer les jardins", explique-t-elle."Le sol, je ne vais pas le récupérer à l'endroit où on va me mettre et les lombrics ils ne vont pas partir dans mes poches. Je n'ai pas de camion de déménagement à lombrics", lance Mme Griveau-Genest."La destruction de ces jardins n'est pas utile" car il suffirait de "mettre le solarium sur le toit", plaide aussi Yvan Fouquet, architecte et soutien des jardiniers."Compromis""Trop tard", répond Karine Franclet, la maire (UDI) d'Aubervilliers, qui estime que casser le marché public signifierait "4,7 millions d'euros" de pénalités. Modifier le projet signiferait aussi du retard, "et là on est déjà très juste dans les délais", souligne-t-elle."Si cet équipement est réalisé dans le calendrier, on sera ravi de l'utiliser", expliquent d'ailleurs à l'AFP les organisateurs des JO, qui rappellent qu'ils seront "l'un de utilisateurs ponctuels" de cet équipement public.Karine Franclet, qui dit avoir hérité d'un "dossier compliqué" initié par sa prédécesseure communiste, loue toutefois un équipement "essentiel", pour "faire partie de l'aventure" olympique et à visée pédagogique, dans un département où un enfant sur deux ne sait pas nager à son entrée en sixième.Pour bâtir le centre aquatique - 33,6 millions d'euros - la Ville, maître d'ouvrage, bénéficiera de subventions, dont environ 10 millions d'euros de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.Plusieurs défenseurs des jardins ont formulé le 16 décembre un recours gracieux de demande d'abrogation du Plan local d'urbanisme de Plaine Commune."Il faut arriver à une position de compromis" mais "il ne faut pas perdre de temps", glisse Mathieu Hanotin, président socialiste de l'intercommunalité.Aux yeux de Gérard Muller, qui continue de guetter l'apparition d'une mésange ou d'un hérisson dans son jardin, ce projet reste "une aberration qui est à contre-sens de l'histoire car on a besoin d'arbres, on a besoin de nature, écoutez on entend les oiseaux, c'est magnifique !"
Il y a 4 ans et 108 jours

Stretto Huguenot d’Edilians : la 1ère tuile plate pour les faibles pentes

Aujourd’hui, ces performances exceptionnelles sont confirmées par le CSTB qui vient de délivrer à EDILIANS un avis technique de type ATEx, autorisant sa mise en œuvre sur toiture à faible pente.L'unique tuile plate du marché autorisée pour les faibles pentesReconnaissance de la capacité d’innovation d’EDILIANS, cette ATEx de type a formule une appréciation favorable à l’utilisation de la tuile STRETTO Huguenot pour la réalisation de toitures à des pentes inférieures, et à des longueurs de rampants supérieures, à celles du DTU 40.23.Grâce à son design spécialement étudié, la tuile STRETTO Huguenot a passé avec succès tous les essais effectués par le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction. Démontrant ses performances exceptionnelles d’étanchéité, les résultats de ces tests ont conduit le comité d’experts réunis au sein du CSTB à émettre un avis favorable pour sa mise en œuvre en dehors des standards requis par le DTU. Ainsi, en zone géographique protégée ou normale, la tuile STRETTO Huguenot peut être posée avec des pentes plus faibles qui peuvent atteindre jusqu’à 40 % (avec écran de sous-toiture) pour des longueurs de rampants jusqu’à 8 m de projection horizontale. Selon les conditions d’application, elle peut même être installée pour des longueurs de rampants jusqu’à 12 m. Une première pour une tuile plate dont le domaine de pose interdit d’aller traditionnellement en-deça de 60 % de pente minimum (avec écran de sous-toiture) !STRETTO Huguenot, une véritable tuile plate, grande, design et performanteProduite sur le site de St Germer de Fly, la tuile XXL STRETTO Huguenot bénéficie des atouts reconnus de l’argile de Beauvais. D’une grande qualité de fabrication, elle associe une résistance mécanique exceptionnelle et une étanchéité optimale.Compatible avec les tuiles photovoltaïques EDILIANS et disponible avec une gamme d’accessoires spécifiques coordonnés (tuile de ventilation, tuile à douille 160 conforme VMC, tuile doublis de faîtage et tuile d’égout, 1⁄2 tuile, tuile 3⁄4, rive individuelle gauche et droite), la tuile STRETTO Huguenot se décline en coloris Flammé Rustique, Ardoisé et Vallée de Chevreuse.Premier fabricant à obtenir une ATEx sur une tuile plate pour une mise en œuvre en faible pente, EDILIANS invite les maîtres d’œuvre à repousser les limites de leur créativité. A l’esthétique résolument contemporaine, la tuile STRETTO Huguenot, sur des toitures à faible pente mais aussi en bardage, ouvre ainsi la voie à de nouvelles perspectives architecturales.Caractéristiques techniques tuile STRETTO HuguenotFormat : 265 x 370 mmLargeur utile : 265 mmPoids unitaire : 2,8 kgNombre de tuiles au m2 : de 25,15 à 26,95 selon recouvrementPureau : 140, 145, 150 mmType de pose : joints croisés
Il y a 4 ans et 108 jours

Nouveau colori pour panneaux fibres-ciment

Lancée en 2006, la gamme fibres-ciment EQUITONE [tectiva] connaît un succès croissant et ne cesse de se développer pour répondre aux attentes des architectes. Ces panneaux se distinguent par un aspect brut qui met en valeur le caractère originel du fibres-ciment. Equitone a consulté les architectes du monde entier pour développer le nouveau coloris EQUITONE [tectiva] TE85 Graphite. Sélection des pigments, stabilité de la couleur&#8230; toutes les options ont été validées lors de groupes de travail, afin de créer le coloris le plus sombre de la gamme. Teinté dans la masse,les panneaux se prêtent facilement à la créativité et permettent aux architectes de réaliser des designs inédits. Ce petit dernier de la famille bénéficie des mêmes spécifications techniques que ses ainés : Classification au feu A2,s1,d0 : Ininflammable, pas de propagation du feu. Insonorisant Résiste aux températures extrêmes et au gel Résiste à l&rsquo;eau (si conforme aux directives d&rsquo;application) Résiste à de nombreux organismes vivants (champignons, bactéries, insectes, vermines, etc.) Résiste à de nombreux produits chimiques Respectueux de l&rsquo;environnement, pas d&rsquo;émissions de gaz nocifs Panneaux robustes et rigides
Il y a 4 ans et 109 jours

GRÂCE AU SYSTÈME EXCLUSIF DE PROJECTION SANS BROUILLARD NESPRI, LES GALERIES LAFAYETTE DE SAINTES SE RÉNOVENT EN PLEIN JOUR

Programmés pendant la période estivale 2020, les travaux de rénovation des plafonds des Galeries Lafayette de Saintes imposaient un cahier des charges strict avec un impératif contextuel : avoir lieu pendant les heures d’ouverture du magasin sans bloquer les espaces d’achat. Repeindre les 2 700 m² de plafond de l’ensemble du magasin était donc un défi pour l’applicateur qui devait également respecter l’optimisation du délai d’intervention demandé par le maître d’ouvrage. &nbsp; Système complet et unique de peinture par projection sans brouillard, Nespri était la solution la mieux adaptée pour cette réalisation. En 3 jours seulement, tous les plafonds du magasin ont été repeints, sans couper l’accès aux rayons à proximité. Le peintre a pu intervenir par petites zones, simplement recouvertes de protections plastiques, sans déménager les stands ni empêcher la circulation autour. Système révolutionnaire et breveté, Nespri permet une projection sans brouillard à l’intérieur comme à l’extérieur, même en cas de vent ! Pour la rénovation des plafonds des Galeries Lafayette de Saintes, l’utilisation de la solution Nespri a permis : d’assurer un travail impeccable sans fermeture du lieu et sans gêne pour les clients ; de repeindre tous les plafonds en 3 jours seulement (contre plusieurs semaines avec une mise en œuvre traditionnelle) ; de réduire significativement la pénibilité pour l’applicateur et de lui assurer un gain de productivité. &nbsp; Côté environnement et santé, les plafonds ont été peints avec la peinture Nespri TeXX Mat classée A+ en émission pour l’intérieur grâce à sa teneur de moins de 1 g/L de COV. Son application est donc sans aucun danger pour les personnes autour. &nbsp; Un système complet développé par Caparol Pour assurer la qualité et la fiabilité de son système de projection sans brouillard, Caparol a associé 4 éléments de haute qualité : une machine de projection Nespri PRO, système airless à membrane à pression constante, de dernière génération; un tuyau chauffant à 40 °C de 30 m ; une buse équipée de 2 sorties et d’une rallonge pour mieux visualiser l’orientation de la projection ; des peintures brevetées Nespri pour un résultat parfait avec 1 couche seulement (selon les peintures). &nbsp; Des avantages uniques pour les applicateurs et pour les clients En proposant cette dernière génération de système par projection sans brouillard, Caparol répond à la fois aux impératifs de qualité et de performance des chantiers, mais également aux contraintes d’application pour les professionnels. Grâce au système Nespri, les gains de temps sont estimés à 35 % pour les applications intérieures et jusqu’à 50 % en extérieur (par rapport à une application traditionnelle au rouleau). La précision du système permet en outre de réduire les temps de préparation : une simple bande de masquage suffit à protéger les contours des fenêtres. Pour le peintre, Nespri permet une application plus confortable, sans avoir à se baisser ou à porter le pot de peinture. La machine à projection est directement alimentée et le tuyau de 30 m. permet une grande liberté de mouvement. Caparol a également pensé à la manutention avec une machine peu encombrante et maniable avec ses roues de transport. Grâce à la projection sans brouillard, fini les émanations accidentelles ou les équipements de protection superflus.
Il y a 4 ans et 109 jours

Nouveaux dispositifs d'ouverture sans contact Stylos Smart &amp; Smart Relay Iseo

ISEO, spécialiste des systèmes de sécurité, a développé, des solutions de déverrouillage sans contact, dotées des technologies RFID et Bluetooth. On y trouve le lecteur STYLOS SMART qui peut être activé aussi bien avec un badge qu'avec un Smartphone (jusqu'à 10 mètres de distance) grâce à l'application ARGO et à la technologie Bluetooth. Combiné aux serrures électriques et électronique, aux opérateurs d'ouverture de portes automatiques, aux portes et portails automatiques ou aux ascenseurs, STYLOS SMART représente une solution complète d'ouverture sans contact. Ce dispositif permet en effet de ne plus entrer en contact avec la surface d'un boitier pour composer un code, pousser une porte ou actionner une poignée. Conçu pour être positionné sur des points d'accès, STYLOS SMART trouve des applications dans de multiples lieux et établissements : commerces (points de vente, restaurants, centres de données, …), bureaux, usines, collectivités, habitations, copropriétés, …SMART RELAY est un autre dispositif de la gamme ISEO géré également avec l'application ARGO.Ce système qui se présente sous la forme d'un boîtier permet de piloter une serrure électrique, une porte motorisée ou tout autre actionneur électrique. Il est utilisé pour commander des équipements de contrôle d'accès en intérieur comme en extérieur : porte électrique, porte de garage, portail métallique, portillon, tourniquet d'entrée, …Généralement situé dans une partie cachée du matériel à piloter (faux plafond, coffret du matériel à piloter), il existe en deux versions pour répondre à toutes les configurations d'accès : avec une antenne BLE intégrée à son boitier ou avec une antenne déportée, positionnée à une distance de 3 mètres du boîtier. L'application ARGO permet au gestionnaire de programmer STYLO SMART et SMART RELAY sur site avec un Smartphone : les droits d'accès peuvent être ajoutés, supprimés ou modifiés. Surtout, elle permet d'envoyer à distance des droits d'accès à toute personne équipée d'un Smartphone lui fournissant ainsi une clé virtuelle.ARGO garantit une communication entièrement sécurisée. L'application se connecte directement au dispositif d'ouverture via Bluetooth, sans passer par une connexion Internet, assurant ainsi le plus haut niveau de sécurité grâce à une communication cryptée. ARGO garantit la confidentialité des données et l'authentification grâce à des techniques de cryptographie éprouvées basées sur la norme de chiffrement avancé AES128.
Il y a 4 ans et 109 jours

La pression toujours forte sur les prix du logement neuf malgré la crise sanitaire

La plupart des villes concernées par l'augmentation des prix du neufDepuis un an, les prix de l'immobilier neuf, sur le prix d'un appartement de trois-pièces, surface de référence dans la promotion immobilière, ont augmenté quasiment partout dans l'hexagone. Parmi les quelque 150 villes ayant au moins 5 programmes neufs en commercialisation, 6 villes sur 7 enregistrent des prix en hausse sur un an. Du jamais vu ! Seules 21 localités voient leur prix du neuf diminuer en un an.Hausse bien au-delà de l'inflationLe prix moyen d'un trois-pièces a ainsi augmenté de 5,4% en un an, soit bien au-delà de l'inflation, que l'Insee annonce à 0,5% pour 2020. En ce début 2021, il faut donc compter en moyenne 295 887 € pour acheter un trois-pièces dans le neuf en France.« La pénurie de logements neufs disponibles et la forte baisse des permis de construire délivrés avant même l'épidémie de coronavirus et que l'épidémie a accentué, sans oublier le statuquo imposé par le report du second tour des élections municipales expliquent cette pression sur les prix du neuf en 2020 », indique Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com. A ces différentes raisons, s'ajoute aussi l'attrait nouveau pour certaines villes moyennes.Pression sur les prix des villes moyennesUne année après le début de la crise du Covid, après avoir testé le télétravail à très grande échelle, après plusieurs périodes de confinement, les envies de vie au vert sont fortes et cela semble se confirmer par l'évolution des prix de l'immobilier neuf dans les villes moyennes, observée par Trouver-un-logement-neuf.com.Parmi les 10 localités enregistrant la plus forte augmentation des prix de l'immobilier neuf depuis un an, on voit des villes moyennes recherchées comme Reims : +19% à une heure de Paris en TGV ; mais aussi de nombreuses villes du grand ouest : Dinard, Vannes, Arras, Brest… « Une hausse qui peut aussi s'expliquer par la fin du Pinel dans ces villes de zone B2 où l'on a en quelque sorte créé la pénurie en freinant le lancement de nouveaux programmes immobiliers, faute de dispositif de défiscalisation », analyse Céline Coletto.A l'inverse, trois grandes métropoles enregistrent une baisse des prix sur le trois-pièces et cela parmi les 10 plus fortes baisses sur un an : Nice : -4,25%, Lille : -3,32% et même Paris : -3,19%. Reste que la capitale est toujours la ville la plus chère de France. Dans l'un de ses arrondissements, le 15e, il faut même débourser en moyenne 1 116 800 € pour acquérir un 3 pièces.Les tops 5 des prix du neufParmi les villes les plus chères de France, on trouve aussi, sans surprise, Issy-les-Moulineaux. En revanche, trois nouvelles localités font leur entrée dans le Top 5 des villes avec les prix du neuf les plus chers : Le Vésinet à 514 200 € après une hausse annuelle de +12% ou encore Clichy à 496 800 €, +14%. Divonne-les-Bains, dans le Genevois français, fait aussi partie de ce Top 5 avec un prix moyen de 451 000 € pour un trois-pièces neuf.A l'inverse, parmi les villes les plus abordables, malgré des prix tous en hausse sur un an, devenir propriétaire d'un trois-pièces à Liffré dans la seconde couronne rennaise est possible à partir de 172 500 €, comme à Saran au nord d'Orléans à 175 400 €. D'autres localités comme Perpignan, Tourcoing, Thionville, présents dans ce Top 5 des prix les plus accessibles ou même Mulhouse, malgré la plus forte hausse annuelle des prix : +33%, pourraient aussi tirer leur épingle du jeu dans cette recherche de villes moyennes à prix abordable.ConclusionEn dépit de la crise sanitaire et économique suite à la pandémie de coronavirus, malgré un recul des ventes aux particuliers de 30% selon les promoteurs de la FPI, les prix de l'immobilier neuf ont continué de grimper en France en 2020, comme le montre les données recueillies et analysées par le site dédié à l'habitat neuf : Trouver-un-logement-neuf.com. L'arrivée de nouvelles équipes municipales ou métropolitaines dans de nombreuses grandes villes a aussi freiné certains projets immobiliers. A voir maintenant si 2021 permettra de relancer la délivrance des permis de construire et surtout, à quel prix ?Les plus fortes évolutions de prix du neuf en France sur un anConsulter ici le prix de l'immobilier neuf ville par villeMéthodologie : une méthode de calcul en temps réelLe prix moyen actuel de l'immobilier neuf en France a été calculé le lundi 25 janvier 2021 pour un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 4 ans et 109 jours

Archéologie du présent, photographie de paysages engloutis

L’archéologie exige un engagement avec le paysage, or le paysage, c’est la culture. De la discussion « micro » de l’architecture à la discussion « macro » de la culture, chronique-photos d’Erieta Attali. Le degré auquel un bâtiment réagit avec la culture ou le paysage d&#8217;un lieu est principalement contrôlé par l&#8217;intention de la conception, [&#8230;] L’article Archéologie du présent, photographie de paysages engloutis est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 110 jours

D.Kube, le nouveau conditionnement recyclable et Eco Label qui remplace le pot de peinture

Pourquoi une brique ?Dans sa démarche citoyenne et en parallèle du strict respect de la règlementation Durieu réfléchit constamment aux moyens de rendre ses produits toujours plus en adéquation avec le respect de l'environnement, plus pratiques, plus simples à utiliser… Cela passe aussi bien par l'amélioration ou l'aménagement des formulations que par la recherche packaging.Dans cette optique les équipes de Durieu ont lancé une étude pour un nouveau type d'emballage à la fois pratique à utiliser et à stocker et plus eco-friendly.Les désagréments d'un pot de peinture classiqueDifficile à ouvrir, à refermer,Perte de produit lorsque l'on verse le pot dans un contenant,Coulures de peinture sur le pot…L'idée est donc née de changer complètement de concept pour offrir un nouvel emballage en forme de brique.Les avantages immédiats du D.KUBEÉquipé d'un bec verseur avec bouchon, le versement, l'ouverture, et la fermeture sont facilités.Le stockage est plus simple en magasin et chez le particulier : la forme en brique du nouveau D.KUBE permet de le ranger facilement, sans perdre de place.Recyclage simplifié de la brique une fois son utilisation terminée.Nouvel emballage pour un contenu 100% efficaceL'innovation packaging du D.KUBE n'éclipse en rien une formulation pointue : dans le D.KUBE, on retrouve toute la qualité De Keyn d'une peinture acrylique haut de gamme :Application simple avec un très bon pouvoir couvrant résultant d'une très bonne opacité.Grâce à la qualité de ses résines, la peinture est lavable et offre une résistance renforcée à l'usure du temps.Très beau rendu mat bien garnissant qui permet de masquer les aspérités et les défauts du mur.Le plus - Atout stockage : D.KUBE est parfaitement adapté à son nouveau contenant avec une très bonne stabilité des pigments et l'absence de sédimentation, ce qui permet de garder la peinture longtemps ouverte ou non.Explications : une fois ouverte D.KUBE se conserve très bien (plusieurs années) dans des conditions normales de stockage. En effet au fur et à mesure de l'utilisation, la poche à l'intérieur de la brique se dégonfle et évite l'entrée de l'oxygène qui pourrait oxyder la peinture restante. Le produit se trouve alors naturellement à l'abri de l'oxygène et des bactéries et se conserve ainsi encore plus longtemps.Déco infinie : 45 teintes hyper tendance, blanc inclus.
Il y a 4 ans et 110 jours

Bouygues retenu pour le chantier de rénovation de la gare du Nord

"Au terme d'un appel d'offres, nous avons retenu Bouygues Bâtiment Ile-de-France comme attributaire pressenti des travaux de rénovation qui représentent 600 millions sur les 900 millions du projet au total pour StatioNord, en y incluant l'aménagement des abords de la gare, les frais financiers, les taxes etc..", déclare Aude Landy-Berkowtiz, présidente du directoire de StatioNord.En ajoutant une passerelle piétonne et cyclable devant surplomber les voies qui ne relève pas du même budget, un parking souterrain et un nouveau bâtiment SNCF, le projet total dépassera la barre du milliard d'euros.Les travaux qui devraient être lancés d'ici juin, "sans attendre la délivrance du permis modificatif et la purge des recours, comme le droit de l'urbanisme nous le permet", dureront quatre ans, puis StatioNord exploitera les espaces commerciaux jusqu'en 2065, indique la dirigeante.Selon Mme Landy-Berkowitz, les travaux vont générer 450 emplois, puis 1.800 emplois directs permanents pour les diverses activités de la gare, hors SNCF.Un accord avait été conclu fin 2020 avec la mairie de Paris sur la forme finale de la gare qui devrait avoir un peu moins de surfaces commerciales et un peu plus de parkings à vélos qu'initialement prévu.Le Terminal TransManche, d'où part l'Eurostar, devrait être livré "à temps pour la Coupe du monde de rugby de 2023" et "tous les ouvrages ferroviaires seront opérationnels pour les Jeux Olympiques de 2024" prévus à Paris, ajoute-t-elle.Le projet comporte peu de démolitions, et le principe d'une construction en métal et verre, qui ne nécessite qu'un assemblage d'éléments, a été retenu pour accélérer le chantier et minimiser les nuances.Plus de 700.000 personnes transitent chaque jour dans cette gare aujourd'hui "et 900.000 sont prévus en 2030", selon Mme Landy-Berkowitz.
Il y a 4 ans et 110 jours

Pour 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima se réinventent

En proposant un format AUGMENTÉ grâce au digital, Reed Expositions France, l'Afisb[1] et Uniclima[2] entendent également accompagner les professionnels toute l'année pour les aider à saisir l'ensemble des opportunités du secteur et découvrir les innovations.Plus de convivialité : le Mondial du Bâtiment revient à ParisDepuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens : faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C'est chose faite pour l'édition 2022 qui réintègre donc le parc d'exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6% des exposants et 97,9% des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons[3].Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m² d'exposition.En un seul et même lieu, tous les professionnels auront accès aux innovations, conseils et démonstrations pour expérimenter et appréhender toutes les évolutions de leur secteur. Mais audelà de ces 4 jours, le Mondial du Bâtiment souhaite également animer la communauté des professionnels et créer du lien tout au long de l'année grâce à une stratégie qui mise sur la complémentarité du digital et de la présence physique.Plus économiques : les salons apportent un meilleur retour sur investissement pour les exposants Sur les six pavillons qu'occuperont les salons Batimat, Idéobain et Interclima, le nouveau format d'exposition limite la taille des stands à 99 m² par société, avec la possibilité d'inclure un étage. Il simplifie également l'implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s'échelonnent ainsi de 9 à 99 m² soit 9 m², 18 m², 36 m², 54 m² et 99 m².Cette refonte de l'implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l'emplacement dès l'inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d'exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons.Par ailleurs, les stands de 9, 18 et 36 m² seront proposés avec une gamme d'aménagement clés en main à personnaliser. Cette nouveauté répond à une demande des exposants de simplifier la préparation des salons, et permettra d'améliorer les flux logistiques autour de la porte de Versailles.Plus hybrides : les salons se digitalisent pour devenir des salons augmentésDepuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons Batimat, Idéobain et Interclima sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d'acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus.Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l'Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l'usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d'outils adaptés à leurs besoins :Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ;Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ;Des show-rooms virtuels ;Des vidéos démos ;Des contenus sur les métiers qu'ils retrouveront sur les salons physiques.Toujours en amont des salons physiques, Batimat, Idéobain et Interclima initient une matinale, « Les rendez-vous du Mondial du Bâtiment ». Diffusée sur Batiradio en podcasts et en format vidéo, elle décryptera les grandes tendances de la construction pour animer les communautés et favoriser les échanges entre professionnels face aux enjeux du secteur.Enfin, durant les 4 jours de l'édition 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima proposeront une expérience digitale permettant d'assister à distance à une grande partie des contenus des salons physiques.Les rendez-vous du Mondial du BâtimentÀ retrouver une fois par mois, chaque premier vendredi à partir du 2 avril de 9h00 à 12h30. Cette matinée, destinée à toute la communauté des professionnels du bâtiment, décrypte les sujets phares du secteur en présence des plus grands experts. Ces rendez-vous fédérateurs, préparés en partenariat avec l'Afisb, l'ACIM, CCCA-BTP, Construction 21, Hors-Site, Plan Bâtiment Durable, Uniclima.Chaque mois des thématiques récurrentes : Le rendez-vous France Relance ; Le Grand Dossier du Mondial du Bâtiment ; La rénovation énergétique dans les territoires ; Le décryptage RE2020 ; Les métiers ; La Construction 4.0 ; Les Tendances et le Design. Ce programme LIVE s'accompagne de vidéos de pitchs Innovation et d'un programme de replays.Les thématiques 2021 :2 avril : En quoi la RE2020 va-t-elle permettre de construire durable ?7 mai : REP : quels enjeux pour le secteur du bâtiment ?4 juin : Accessibilité : pourquoi le zéro ressaut en salle de bains impacte-t-il tout le bâtiment ?2 juillet : Quelles solutions pour réduire l'empreinte carbone des chantiers ?3 septembre : Énergies renouvelables1er octobre : Rénovation5 novembre : Industrialisation du bâtiment3 décembre : Qualité de l'air.Ce programme est conçu pour répondre aux souhaits des professionnels de disposer d'un rendez-vous périodique et synthétique pour suivre de manière régulière les toutes thématiques fortes de transformation du secteur.Plus engagés : les salons deviennent plus sobresL'arrivée à Porte de Versailles et les nouvelles attentes des visiteurs et des exposants sont aussi l'occasion pour le Mondial du Bâtiment de lancer une démarche d'amélioration sur des sujets RSE fondamentaux. Batimat, Idéobain et Interclima prennent leurs responsabilités et s'engagent sur 4 ambitions prioritaires pour faire de l'édition 2022 une édition exemplaire :Réduire l'empreinte carbone : dès 2022, les organisateurs du Mondial du Bâtiment mesureront l'empreinte carbone des salons et mettront en œuvre une série d'actions concrètes dont l'optimisation des process logistiques et de transport, l'accès au site privilégiant les mobilités écologiques, et l'écoconception des aménagements, des zones communes et des stands packagés.Améliorer la gestion des déchets : avec pour ambition d'atteindre à terme le zéro déchet, les organisateurs du Mondial du Bâtiment ont pour objectif de réduire les déchets des salons d'au moins 10% en 2022, d'accroître la circularité des matériaux utilisés, d'améliorer le dispositif de tri et de mieux gérer les déchets grâce à des systèmes d'analyse, de traçabilité et de pilotage.Mettre en place une offre de restauration responsable en luttant contre le gaspillage et en gérant les surplus, en valorisant les bio déchets et en adoptant des conditionnements et une alimentation responsables.Privilégier les achats responsables en favorisant les achats auprès du secteur du travail protégé et adapté (STPA), en intégrant des critères RSE aux politiques d'achats et notamment dans le choix des fournisseurs et en privilégiant des produits et des services écoconçus et respectueux de l'environnement.« Nous sommes convaincus que le bâtiment, la ville et les territoires seront au centre des transformations sociétales des dix prochaines années. Et nous sommes intimement persuadés que notre rôle est d'une part d'anticiper ces changements et d'autre part d'accompagner les professionnels chaque jour pour les aider à saisir toutes les opportunités qui peuvent s'offrir à eux. C'est avec cette ambition que nous avons repensé le Mondial du Bâtiment et ses 3 salons. »Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du BâtimentAvec cette stratégie innovante combinant physique et digital, les salons Batimat, Idéobain et Interclima souhaitent fédérer l'ensemble des professionnels du secteur du bâtiment et accroître le nombre d'exposants de 15% pour l'édition 2022.[1] Afisb, Association Française des Industries de la Salle de Bains, propriétaire du salon IDÉOBAIN.[2] Uniclima, Syndicat des industries Thermiques, Aérauliques et Frigorifiques, propriétaire du salon INTERCLIMA.[3] Sondage réalisé entre le 19 et le 26 janvier 2021. Bases contacts 2017 et 2019. Répondants : 141 exposants et 3507.
Il y a 4 ans et 111 jours

Sika lance le SikaFlex Pro-11 FC® et réinvente le polyuréthane avec la technologie Purform®

La technologie Purform® permet ainsi de répondre aux nouvelles réglementations comme la restriction sur le taux de diisocyanate présent dans les produits en polyuréthane, adoptées en août 2020, dans le cadre de la réglementation REACH et applicable dès 2023.Précurseur, Sika est allé plus loin dans le développement de cette technologie avec une formulation qui ajoute également des performances uniques au polyuréthane en matière de rapidité de remise en service, de durabilité et d'impact environnemental.Mise au point fin 2020, la technologie Purform® est d'ores et déjà appliquée au best-seller de la gamme de mastic-colle Sika : Sikaflex® Pro-11 FC.En parallèle, Sika lance sa nouvelle gamme de mastics-colles composée de 6 solutions répondant à toutes les spécialités de collage et de jointoiement pour les professionnels.La Technologie Purform® pour une nouvelle génération de mastics-colles haute performanceLa réglementation européenne REACH entrée en vigueur en 2007 a pour objectif d'améliorer la protection de la santé humaine et de l'environnement contre les risques liés aux produits chimiques. Dans le cadre de cette réglementation, une nouvelle restriction a été adoptée sur les diisocyanates, le 4 août 2020, et publiée dans le Journal Officiel de l'Union Européenne.Cette restriction exige que les produits concernés, dont les produits en polyuréthane, présentent une teneur en diisocyanate inférieure à 0,1 % à partir de 2023. Dans le cas contraire, les professionnels utilisant ces substances devront recevoir une formation et obtenir une certification avant de pouvoir les utiliser.Pour anticiper les besoins de demain et cette nouvelle restriction de la réglementation REACH, le département R&D de Sika a mis au point la technologie Purform®.Cette innovation réduit considérablement la teneur en diisocyanate dans ses produits et ajoute de la performance au polyuréthane. Il en résulte ainsi :Une remise en service plus rapide avec un temps de séchage amélioré ;Une meilleure durabilité avec un vieillissement amélioré en condition humide ou chaude ;Moins d'impact environnemental avec un taux de diisocyanate inférieur à 0,1%.Cette technologie conserve également les performances du polyuréthane, à savoir :une facilité d'application avec une extrusion facile, sans coulage et sans odeur ;une bonne adhérence sur la plupart des matériaux de construction ;une excellente résistance à la déchirure, à l'abrasion et aux intempéries ;une grande flexibilité et récupération élastique.Sikaflex® Pro-11 FC : le mastic-colle tout-en-un dernière générationPremier choix des professionnels pour les applications exigeantes de collage et d'étanchéité, le polyuréthane offre la résistance, la flexibilité et la durabilité nécessaires. Référence des professionnels pour l'étanchéité et le collage dans la construction, le mastic-colle Sikaflex® Pro-11 FC est le premier produit à intégrer la technologie Purform®.Mastic-colle multi-usage, Sikaflex® Pro-11 FC est la solution idéale pour tous les collages souples, en intérieur comme en extérieur : étanchéité des éléments de maçonnerie, façade, toiture, terrasse, collage d'éléments rapportés (carrelage, crédence, plinthe, détecteur de fumée…), rebouchage de fissures, calfeutrement des fenêtres…Il bénéficie des performances de la technologie Purform® et garantit :un collage puissant et pérenne;un joint élastique qui s'adapte aux variations de température pour une meilleure durabilité;une très bonne adhérence sur la plupart des matériaux (bois, béton, brique, céramique, pvc, aluminium…);une très bonne résistance en intérieur comme en extérieur;une remise en service rapide;une teneur en monomère très faible, sans solvant, incolore et niveau A+ "très faible émission”;une certification SNJF, label « façade ».Sikaflex : une nouvelle gamme professionnelle encore plus performanteSika dévoile sa nouvelle gamme de colles et mastics proposant une solution pour chaque application et répondant à toutes les spécialités de collage et de jointoiement recherchées par les professionnels. Elle se compose de solutions multi-usages, d'agencements et de spécialités approuvées, certifiées et reconnues par les professionnels.Les colles multi-usages :Sikaflex® High Tack, colle offrant un maintien puissant sans bande de maintien, ni clous, ni vis, sur de nombreux supports. Elle se caractérise également par une forte capacité de charge.Sikaflex®- 112 Crystal Clear, colle totalement transparente garantissant un maintien immédiat et une excellente adhérence sur de nombreux supports. Souple, elle absorbe les vibrations. Très résistante aux UV, elle supprime les changements de couleur.SikaBond®- 114 Contact, colle bâtiment multi-usages à prise rapide pour des applications en intérieur. Facile à utiliser sur support vertical ou horizontal, elle assure un maintien immédiat et puissant (500 kg/10 cm2). Elle permet de fixer sur de nombreux supports sans maintien complémentaire.La colle d'agencement :Sikabond®- 115 Déco Fix, colle destinée à la pose d'éléments décoratifs en intérieur ou en extérieur abrité. Elle garantit un collage durable et solide sur de nombreux supports et offre un maintien immédiat, sans clous, ni vis.Les colles de spécialité :Sikaflex®- 113 Turbo, colle d'assemblage à prise rapide offrant un maintien immédiat et une excellente adhérence sur le verre et le métal. Les éléments collés peuvent être sollicités après 20 minutes.Sikaflex®- 117 Métal Force, colle pour éléments métalliques. Elle assure un collage puissant et rapide avec une élasticité permanente pour suivre la dilatation des matériaux. Non corrosif pour les métaux, elle offre une bonne résistance au vieillissement naturel, à l'eau et à l'eau de mer, aux enduits de ciment et détergents en dispersion aqueuse.Le nouveau Sikaflex® Pro-11 FC et la nouvelle gamme collage seront disponibles dans les négoces dès mi-janvier 2021. Pour accompagner le lancement et offrir une belle visibilité, des outils de merchandising spécifiques sont créés. Ils habilleront les différents linéaires et permettront de théâtraliser les produits.De nombreuses documentations techniques sur les produits et sur la réglementation seront mis à disposition des négoces et des professionnels.
Il y a 4 ans et 111 jours

La métamorphose du Mondial du Bâtiment

Depuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens, faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C’est chose faite pour l’édition 2022 qui réintègre le parc d’exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6 % des exposants et 97,9 % des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons. Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m2 d’exposition. le nouveau format d’exposition limite la taille des stands à 99 m2 par société, avec la possibilité d’inclure un étage. Il simplifie également l’implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s’échelonnent ainsi de 9 à 99 m2 soit 9 m2, 18 m2, 36 m2, 54 m2 et 99 m2. Cette refonte de l’implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l’emplacement dès l’inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d’exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons. Les salons se digitalisent pour devenir des salons AUGMENTÉS Depuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d’acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus. Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l’Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l’usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d’outils adaptés à leurs besoins : &#8211; Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ; &#8211; Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ; &#8211; Des show-rooms virtuels ; &#8211; Des vidéos démos ; &#8211; Des contenus sur les métiers qu’ils retrouveront sur les salons physiques.
Il y a 4 ans et 112 jours

Stonart – Aerolithys : Se développer avec une technologie méconnue

Jackie Fronteau, fondateur de Stonart. [©Stonart] Lancé au début de l’année, le béton mousse Aerolithys s’installe petit à petit en France. L’objectif de Stonart, dépositaire de la marque dans l’Hexagone : faire connaître une technologie qui a déjà fait ses preuves dans d’autres pays. Créé en 2006 par Jackie et Didier Fronteau, Stonart se développe dans la décoration et la rénovation de façade avec l’application d’enduits Décopierre. Basée à Saint-Herblain (44), l’entreprise rayonne sur la Bretagne et le Pays de la Loire. Fort de cette activité pérenne, Stonart se lance un nouveau défi. «&nbsp;Depuis plusieurs années, l’activité des enduits tourne bien. Je voulais diversifier et donner un nouvel élan à l’entreprise&nbsp;», explique Jackie Fronteau. C’est dans cette trajectoire que la marque Aerolithys, spécialisée dans le béton mousse, voit le jour en France. «&nbsp;La technologie est déjà bien installée et connaît un fort succès aux Etats-Unis et dans plusieurs pays européens. Les projections du marché mondial de béton mousse sont à la hausse. En France, la technique, bien que déjà connue des majors du BTP, n’a jamais été exploitée malgré un potentiel évident.&nbsp;» C’est à la suite d’une rencontre avec l’Italien Isoltech, concepteur de machines et d’agents moussants pour la production de béton mousse, que Stonart se lance dans l’aventure. Et devient le distributeur exclusif pour la France. Ici, l’avantage est qu’Aerolithys est doté non seulement d’un savoir-faire propre, mais aussi de process industriels. Faible densité, isolant et auto-compactant Le béton mousse Aerolithys est composé de 80 % d’air. Il épouse les formes dans lesquelles il est coulé. [©Stonart] «&nbsp;L’intérêt est là, il y a un gros potentiel de marchés. Nous visons ceux des chapes de ravoirage et de l’isolation sous dallage, reprend Jackie Fronteau. Dans le monde du béton allégé, la seule alternative actuellement sur le marché est le béton de polystyrène. Mais ces billes présentent de nombreux inconvénients pour les centrales à béton et pour les applicateurs. Sans parler de l’empreinte carbone et de la difficulté de recyclage. Cette technique appartiendra bientôt au passé et le béton mousse apparaît comme une meilleure alternative ». L’industriel se concentre aussi sur le marché des remblais techniques. «&nbsp;Aux Etats-Unis, le béton mousse est utilisé pour combler les vides à l’arrière des voussoirs, des murs de soutènement, des culées de pont ou encore pour remplir des tranchées en milieu urbain. En France, nous communiquons beaucoup pour expliquer les avantages et bénéfices qu’offre le béton mousse. Des organisations, comme le Cerema ont bien compris l’intérêt du produit et nous avons déjà réalisé plusieurs chantiers avec des entreprises.&nbsp;» Les atouts du béton mousse reposent sur sa légèreté, ses capacités auto-compactantes et ses performances d’isolation. «&nbsp;Ce matériau demande moins de ressources, puisqu’il est composé de 80 % d’air. Aerolithys est facile à mettre en œuvre et épouse les espaces dans lesquels il est coulé. En termes de fabrication, nous avons une unité mobile de 32 t, qui intègre une trémie de stockage et un turbo-malaxeur.&nbsp;» L’intérêt de cette technique repose aussi sur ce process de fabrication. Il limite le transport de matières premières. Une configuration qui se prête bien aux chantiers urbains. «&nbsp;L’unité fonctionne comme une centrale à béton. Le système calcule et formule la densité voulue.&nbsp;»
Il y a 4 ans et 113 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique&nbsp;: l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux&nbsp;: une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l&rsquo;île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant&nbsp;: les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris&nbsp;? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte &#8211; partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social&nbsp;? Le plus célèbre&nbsp;: l’Ennis House L&rsquo;Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien&nbsp;? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House&nbsp;? Ouvrez les yeux… Le plus sombre&nbsp;: la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d&rsquo;Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L&rsquo;île d&rsquo;Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers&nbsp;: Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve&nbsp;: Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne&nbsp;: Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux&nbsp;: l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose&nbsp;: la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles&nbsp;: Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, «&nbsp;le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées&nbsp;». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut&nbsp;: le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l&rsquo;acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d&rsquo;étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton&nbsp;! Le plus important&nbsp;: le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies&nbsp;? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu&nbsp;? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 113 jours

MG Lilienfeld : La centrale, mais “Fabriquée en France”

« Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », indique Valentin Mazzocchi, président de MG Lillienfeld. [©MG Lilienfeld] Le “Fabriqué en France” est un peu la marque de qualité de MG Lilienfeld. Installé en Isère, l’industriel est un incontournable de la centrale à béton. A son actif, quelque 175 unités en service sur l’ensemble du territoire. Depuis bientôt trente ans, l’industriel MG Lilienfeld est un incontournable de la centrale à béton. L’entreprise est née en 1992, à Morestel, en Isère. «&nbsp;En tant que telle, la marque Lilienfeld existait déjà, puisque créée dans l’immédiat après-guerre pour construire, justement, des centrales&nbsp;», confie Valentin Mazzocchi, président de MG Lilienfeld. L’héritage et le savoir-faire sont donc très forts dans l’entreprise. Aujourd’hui, la centrale à béton continue à être le cœur de l’activité, dont le montant s’élève 3,4 M€ en 2020. « En moyenne, nous construisons six unités par an, qu’il s’agisse de centrales sur mesure ou d’installations dites “mobiles”. » Car, c’est là une des spécialités connexes de l’entreprise. La particularité de ces outils : une installation rapide avec un génie civil réduit. Sous 15 j, les premiers bétons sortent du malaxeur. A ce niveau, MG Lilienfeld travaille principalement avec Teka ou OMG Sicoma. « Mais toutes les marques sont accessibles, suivant la demande du client », précise Valentin Mazzocchi. Outre le malaxeur, MG Lilienfeld maîtrise l’ensemble de la production de ses centrales. Le process débute au sein du bureau d’études intégré où opèrent trois ingénieurs qualifiés. «&nbsp;Nous disposons d’un logiciel 3D qui permet de visualiser toutes les subtilités des pièces à produire.&nbsp;» C’est l’humain qui fait la qualité Les études sont réalisées en étroite collaboration avec les clients, afin de répondre au plus juste à leurs attentes. «&nbsp;Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction&nbsp;», insiste Valentin Mazzocchi. Avec plus de 3&nbsp;000 m2 d’atelier, complétés par une vaste zone de stockage extérieur d’une superficie de 2,6 ha, l’industriel dispose de toute la place nécessaire pour effectuer un travail de qualité. «&nbsp;Nous bénéficions d’outils de pointe pour assurer la fabrication, telles notre unité plasma HPI ou nos plieuses de 320 t.&nbsp;» L’atelier intègre aussi une cabine de peinture chauffée et ventilée. Mais surtout, c’est l’humain qui fait la qualité de la production.&nbsp;«&nbsp;Dix-neuf collaborateurs constituent les forces vives de l’entreprise. Ce sont toutes des personnes très qualifiées. Et celles travaillant dans l’atelier assurent aussi bien la fabrication des pièces que leur assemblage sur les unités en cours de fabrication.&nbsp;» Côté sous-ensembles, pour l’essentiel, MG Lilienfeld privilégie les industriels français. «&nbsp;Nous défendons le “Fabriqué en France” et nous mettons aussi en avant notre production locale, au cœur de notre territoire&nbsp;», reprend Valentin Mazzocchi. Cela permet une grande réactivité. Un élément qui caractérise l’entreprise, tant au niveau du montage des unités neuves que de la maintenance en cas de panne. Bien connaître la réglementation en vigueur «&nbsp;Nous avons nos propres équipes de montage. Il n’y a pas de sous-traitance.&nbsp;» Toujours le souci du meilleur service possible et l’écoute du client. Et le SAV, chacun est content lorsqu’il répond présent. Et s’il intervient tout de suite, c’est encore mieux. Des centrales à béton, MG Lilienfeld en comptabilise près de 175 en service sur le territoire national. Et quelques-unes aussi en dehors des frontières. «&nbsp;Nous savons accompagner nos clients à l’international. Nous l’avons déjà fait dans le passé.&nbsp;» Ceci, aussi bien pour installer des unités neuves que dans le cadre de réhabilitations. Une activité complémentaire, dont le chiffre d’affaires est variable d’une année à l’autre. «&nbsp;La rénovation peut être un thème complexe, car elle induit une notion de normes. Il est indispensable de bien connaître la réglementation. En tant que constructeur spécialisé, c’est un sujet que nous maîtrisons sur le bout des doigts&nbsp;», conclut Valentin Mazzocchi.
Il y a 4 ans et 114 jours

EMCI Group : « Nous avons relancé la centrale compacte Amazon »

A gauche, Thibault Castillo, directeur général d’EMCI Group. A droite, Régis Castillo, le président. [©EMCI Group/ACPresse]. EMCI a procédé à l’intégration d’Acom et Atec, en 2016. Quel est le rôle de ces deux structures aujourd’hui au sein d’EMCI Group&nbsp;? Thibault Castillo&nbsp;: Aujourd’hui Acom et Atec ont été placées sous la direction de Gilles Grosclaude, qui vient de nous rejoindre. Charge à lui de développer leur périmètre de compétences. Chacune de ces marques chapeaute une activité précise. Acom évolue dans la sphère des centrales mobiles et déplaçables standardisées. Des outils auxquels nous croyons beaucoup. Dans ce cadre, nous avons relancé la centrale Amazon, qui existait déjà chez Acom. De son côté, Atec est dédiée à la diffusion des pièces détachées et de rechange. En parallèle, elle assure la conception de petites centrales sur la base de sous-ensembles et d’équipements standards disponibles sur le marché. Pouvez-vous rappeler ce qu’est EMCI Group aujourd’hui&nbsp;? Régis Castillo&nbsp;: EMCI est une entreprise née en 1990, dans l’Est de la France. Ainsi, elle fête son 30e anniversaire durant l’année 2020&nbsp;! EMCI compte six entités. Comme précisé, Acom et Atec constituent nos deux unités commerciales, qui viennent en appui d’EMCI. Ainsi, tous trois sont en mesure d’engager des affaires à confier à nos ateliers de production. L’historique est situé à Ennery, en Moselle, spécialisé en chaudronnerie et assemblage de grosses pièces. Le deuxième est basé à Chavigny, dans la Vienne. Il intervient en mécanique et en mécano-soudure. Il répond à la dénomination Lacelle EMCI. Enfin, notre dernier atelier &#8211; Sibi &#8211; est localisé à côté de Szczecin, au Nord-Ouest de la Pologne. Il assure la construction des principaux sous-modules de nos centrales. A cet ensemble technico-commercial s’ajoutent nos deux bureaux d’études&nbsp;: l’un rattaché à Acom/Atec et le principal, installé au Luxembourg. T. C.&nbsp;: Afin de fédérer tous ces marques et ateliers, nous venons de procéder à une harmonisation visuelle des logos, qui reprennent la charte graphique et les couleurs rouge, grise et blanche de celui d’EMCI Group. Il est important que chacun de nos collaborateurs sente son appartenance au groupe, en plus de son attachement à telle ou telle marque. EMCI Group, ce ne sont pas que les centrales à béton. Quelles sont ses autres activités&nbsp;? Et vos ambitions&nbsp;? Centrale à béton EMCI Amazon installée sur un site de préfabrication, dans le cadre des travaux du Grand Paris. [©EMCI Group] R. C.&nbsp;: Cette année, nous avons constaté un léger recul de notre chiffre d’affaires. Toutefois, nous ambitionnons un retour à une moyenne à 15 M€ dès 2022&#8230; Ceci, via notre activité de construction de centrales, qui pèse plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Vient ensuite le “retrofit”, c’est-à-dire l’entretien et la rénovation d’outils industriels existants, voire leur transfert. Là, nous réalisons 25 % de notre activité. Enfin, EMCI Group intervient dans le domaine des équipements mécanosoudés, tels les passerelles piétonnes ou les aménagements de quais ferroviaires. A ce titre, nous sommes agréés SNCF. Nous lançons aussi une nouvelle activité en 2021&nbsp;: les équipements pour carrières. Une réponse à la demande de nombreux clients aussi bien présents dans le béton que dans le granulat. A terme, nous visons entre 3 et 5 M€ de chiffre d’affaires. C’est pourquoi nous cherchons dès aujourd’hui à étoffer nos équipes de chargés d’affaires, tout comme techniciens de bureaux d’études&#8230; Côté centrales, quelles sont les tendances actuelles&nbsp;? T. C.&nbsp;: Depuis une grosse année, la demande s’oriente de plus en plus sur des outils plus mobiles, plus compacts. Notre centrale standardisée Amazon y répond. Nous venons d’en installer deux, avec malaxeur de 3 m3, en Ile-de-France. Et une 3e est en préparation pour le Sud de la France. Qu’est-ce qui fait la force d’EMCI Group&nbsp;? R. C.&nbsp;: Nous avons une double culture de constructeur de centrales à béton sur mesure et standardisées. Notre expertise couvre toutes les étapes de la construction, depuis les esquisses préliminaires jusqu’à l’assemblage in situ. Ceci, en passant par toutes les études techniques et la construction en atelier, tout en assurant le suivi après-vente et l’entretien. Cette démarche impose une très grande flexibilité de nos équipes, donc de l’entreprise. Votre filiale polonaise Sibi vous permet-elle de vous développer sur ce territoire particulier, dans vos domaines de compétence&nbsp;? R. C.&nbsp;: Jusqu’à présent, nous n’avons pas vraiment cherché à nous développer sur ce pays. En effet, notre offre de centrales fixes sur mesure de fortes capacités n’étaiement pas en phase avec les attentes locales. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer grâce à l’évolution de notre offre. La centrale Amazon, tout comme les petites unités Atec semblent bien ciblées. Aussi, nous nous préparons à partir à la conquête de ce territoire. Le salon ICCX Central Europe, fin juin prochain à Varsovie, pourrait être un bon point de départ, si l’événement a lieu&#8230; Nous devons aussi trouver un chargé d’affaires parlant polonais. D’une manière plus large, il n’est pas exclu que nous opérions un développement sur l’Europe centrale. Seul ou avec un partenaire industriel qui pourrait, pourquoi pas, entrer au capital d’EMCI Group&nbsp;! Propos recueillis par Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 114 jours

La CAPEB dote le bâtiment de 2 nouvelles conventions collectives nationales inter-catégorielles

Ces nouvelles conventions collectives viennent remplacer des dispositions, pour certaines d'entre elles, datant de 1990 et permettent d'offrir aux entreprises du bâtiment un socle commun de règles révisées. Elles assurent aux entreprises sécurité juridique et concurrence sociale loyale sur l'ensemble du territoire, tout en renforçant l'attractivité du secteur dans l'objectif de maintenir l'emploi et d'attirer des salariés compétents dans les métiers du bâtiment.« La CAPEB est fière d'avoir pu mener une telle négociation avec les partenaires sociaux. Il était plus que nécessaire de réviser des dispositions qui, rappelons-le, dataient, pour certaines d'entre elles, d'il y a plus de 30 ans ! Cette négociation a également été l'occasion pour la CAPEB de mettre en pratique sa vision d'un dialogue social moderne, co-construit avec l'ensemble des partenaires sociaux qui partagent cette même vision. Ces 2 conventions collectives apportent plus de simplicité et d'efficacité pour les entreprises, qui, au final selon qu'elles emploient plus ou jusqu'à 10 salariés, n'auront plus qu'une seule convention à leur disposition. Ces conventions, qui répondent aux besoins actuels des employeurs et des salariés, contribuent, par leurs avancées sociales, à renforcer l'attractivité des métiers du bâtiment et permettront aux TPE d'occuper leur juste place dans le mode économique d'aujourd'hui. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB Un vent de modernité dans le dialogue socialAlors que des différends entre les partenaires sociaux avaient mené à la suspension des conventions collectives du 7 mars 2018, celles de 1990 pour les ouvriers, de 2004 pour les cadres, de 2006 pour les ETAM, s'appliquent donc toujours. La conclusion de ces deux conventions collectives nationales permet donc de réviser et d'adapter les dispositions existantes aux attentes et aux besoins actuels des employeurs et des salariés, de clarifier les dispositions des conventions collectives actuelles qui pouvaient être sources d'interprétation au quotidien et de définir, pour chacun des deux seuils d'effectifs, l'ensemble des dispositions applicables aux trois catégories de salariés qui peuvent être employés dans les entreprises du bâtiment.Cette négociation a été l'occasion pour la CAPEB de traduire concrètement sa volonté d'adapter les dispositions conventionnelles à la typologie des entreprises du bâtiment, et notamment aux 95% d'entre elles qui sont des entreprises employant jusqu'à 10 salariés. Parce qu'une entreprise de 5 salariés ne fonctionne pas comme une grande entreprise de 500 salariés, il était primordial d'en tenir compte. La mise en œuvre d'une seule convention collective nationale serait revenue à nier les spécificités de notre secteur et à amoindrir la défense des intérêts de la TPE.Les principales dispositions des nouvelles conventions collectivesLes principales évolutions concernent, pour les 2 seuils d'effectifs :L'augmentation du contingent annuel d'heures supplémentaires (220 heures annuel en substitution des 180 heures ou 145 heures) ;La mise en place du non-cumul, pour les ouvriers non sédentaires, de l'indemnité de trajet et du paiement du trajet en temps de travail ;La fixation du montant des indemnités de licenciement sur les dispositions légales pour les ouvriers ETAM et cadres ;La suppression dans le calcul de l'ancienneté des périodes de maladie non-professionnelle ;Le paiement du travail exceptionnel de nuit à 100% ;La suppression des jours de carence pour les seuls salariés qui comptent un an d'ancienneté dans l'entreprise et uniquement pour le 1er arrêt maladie sur 12 mois glissants ;L'allongement de la durée d'absence pour certains jours pour événements familiauxPour les entreprises jusqu'à 10 salariés, certaines spécificités ont été introduites comme par exemple :La possibilité de renouveler la période d'essai pour les ouvriers ;L'allongement de la période de préavis pour les ouvriers démissionnaires ;Une durée minimale pour les ETAM administratifs à temps partiel (20 heures au lieu de 24 heures) ;L'intégration dans un an de l'augmentation des jours pour évènements familiaux.Dans l'attente de l'extension par le GouvernementAvant leur application effective sur le terrain, ces deux conventions collectives nationales doivent encore être soumises à la procédure d'extension. Elles n'entreront en vigueur en effet pour l'ensemble des entreprises du bâtiment qu'à compter du 1er jour du mois suivant la publication de l'arrêté d'extension au journal officiel. Dans cette attente, restent en vigueur les conventions nationales collectives nationales des ouvriers du 8 octobre 1990, celle des ETAM du 12 juillet 2006 et des cadres du 1er juin 2004.« La CAPEB espère vivement que ces deux conventions collectives nationales, fruit d'un dialogue social moderne, ne feront pas l'objet d'une opposition de la part de certains partenaires sociaux, ce qui conduirait à contraindre le secteur du bâtiment à l'immobilisme. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 115 jours

L’Annuaire par Béton[s] le Magazine

Couverture de l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton. [©ACPress] Qui est qui dans le béton&nbsp;? Qui fait quoi&nbsp;dans le béton ? C’est un peu à ces questions que tend à répondre la toute nouvelle édition de l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton. Plus de 100 pages composent cet ouvrage de référence, qui se veut le plus complet possible, sans jouer le délicat exercice de l’exhaustivité&#8230; Ainsi, seulement 1&nbsp;400 entreprises et organismes sont référencés, pour aller à l’essentiel. D’où le choix de ne retenir que les coordonnées des sièges sociaux. Côté pratique, chaque fiche comprend l’adresse postale complète, le téléphone et, point primordial, les principaux secteurs d’activité dans lesquels œuvrent la société concernée. Et afin de garantir une mise à jour permanente, l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton est prolongé sur notre site d’informations acpresse.fr par notre&nbsp;Annuaire en ligne. Pour une consultation simple et rapide.&nbsp; Pour se procurer la version papier, rendez-vous sur notre boutique.
Il y a 4 ans et 116 jours

A Gentilly, les anciens bains-douches sont devenus le Lavoir numérique

EN IMAGES. L'ancien Lavoir bains-douches de Gentilly, en banlieue parisienne, fermé depuis les années 50, connaît une deuxième vie, profondément transformé par Arteo architectures pour un nouvel usage dédié au numérique.
Il y a 4 ans et 117 jours

Association pour le contrôle à distance des volets

Hager et Bubendorff lancent Link, une clé pour connecter et piloter facilement la plupart des volets radio Bubendorff. Branchée dans le contrôleur coviva, la clé USB Link de Hager et Bubendorff permet le pilotage de chez soi ou à distance. La clé Link offre une connexion d&rsquo;une large sélection de volets roulants et motorisations radio Bubendorff, en neuf comme en rénovation. La clé permet d&rsquo;ajouter jusqu&rsquo;à 30 volets dans l&rsquo;application Hager coviva et de les intégrer dans des scénarios du quotidien, appelés covigrams. Ceux-ci permettent d&rsquo;automatiser l&rsquo;ouverture et la fermeture des volets, ainsi que d&rsquo;interagir avec d&rsquo;autres éléments de l&rsquo;écosystème Hager : éclairage, chauffage, système d&rsquo;alarme&#8230; Pour l&rsquo;installateur, dix minutes suffisent pour connecter la clé Link dans l&rsquo;un des deux ports USB de la box coviva afin de reconnaître les volets et de les paramétrer en se laissant guider dans l&rsquo;application. Photo : © Hager &#8211; Bubendorff &nbsp;
Il y a 4 ans et 117 jours

Hager et Bubendorff lancent Link, la clé pour piloter facilement les volets roulants !

Hager et Bubendorff lancent Link, une clé pour connecter et piloter facilement la plupart des volets radio Bubendorff avec le contrôleur domotique connecté coviva de Hager. Alors que 75% des Français souhaitent intégrer la domotique dans leurs projets de rénovation[1], ce partenariat entre deux acteurs majeurs du marché de l’habitat s’inscrit dans la volonté de fournir aux installateurs des solutions connectées toujours plus accessibles pour leurs clients. [1] Observatoire Promotelec du confort dans l’habitat, “Les Français et la domotique”, novembre 2015 Branchée dans le contrôleur coviva, la clé USB Link de Hager et Bubendorff permet le pilotage des volets Bubendorff, de chez soi ou à distance. La clé Link offre une connexion et un paramétrage ultra-rapide d’une large sélection de volets roulants et motorisations radio Bubendorff, en neuf comme en rénovation. La clé permet d’ajouter jusqu’à 30 volets radio Bubendorff dans l’application Hager coviva et de les intégrer dans des scénarios du quotidien, appelés covigrams. Ceux-ci permettent d’automatiser l’ouverture et la fermeture des volets, ainsi que d’interagir avec d’autres éléments de l’écosystème Hager : éclairage, chauffage, système d’alarme… Installation simple et rapide Pour l’installateur, connecter ses volets Bubendorff n’a jamais été aussi rapide. Dix minutes suffisent pour connecter la clé Link dans l’un des deux ports USB de la box coviva afin de reconnaître les volets et de les paramétrer en se laissant guider dans l’application Hager coviva. L’utilisateur a ensuite tout le loisir de piloter ses produits et de personnaliser ses scénarios selon ses besoins et son mode de vie. Un partenariat, des valeurs communes Toutes deux entreprises familiales, le partenariat entre Hager et Bubendorff s’est formé très naturellement autour de valeurs incarnées et partagées par les deux marques, telles que la performance de produits de haute qualité pour la satisfaction de leurs clients. Cette volonté est renforcée par leur démarche commune visant à élargir la compatibilité de leurs produits pour y intégrer de nouvelles fonctionnalités. L’éco-système coviva enrichi Pour accompagner le marché de la maison connectée en pleine croissance, Hager a créé, en 2016, la gamme coviva : une solution radio (sans fils) dotée d’une application mobile. Le contrôleur coviva a depuis vu grandir son éco-système qui intègre désormais une multitude de fonctionnalités : pilotage de l’éclairage, des volets et stores, des systèmes d’alarmes, de détecteurs de fumée, du chauffage. Depuis 2018, coviva est également compatible avec les assistants vocaux de Google et Amazon. Sa technologie radio sans fil permet une mise en œuvre très simple, sans travaux, en proposant une solution connectée, en neuf comme en rénovation.  Comptabilité avec les volets Bubendorff La solution Link est compatible avec la plupart des volets roulants en motorisation radio Bubendorff, fabriqués depuis 2011. La solution est également compatible avec la motorisation de volets battants de la gamme « Solar by Bubendorff ». Retrouvez la compatibilité de votre installation sur www.bubendorff.com. Disponibilité La clé Link est désormais disponible via le réseau d’installateurs et revendeurs professionnels Bubendorff ou via les distributeurs de matériel électrique de la marque Hager. Données techniques Link Ref. Bubendorff                                                      229038 Ref. Hager :                                                             TKH190B Tension de fonctionnement :                                  5V Consommation énergétique :                                 Tx < 25mA, Rx < 5mA Interface USB :                                                        USB 2.0 Température de fonctionnement :                          -10 °C ➞ + 55 °C Classe de protection :                                             IP20 Fréquence :                                                             868,95MHz Emission de puissance :                                         2,5 mW Portée de transmission radio (champ libre) :         100 m Dimensions (LxHxl) :                                               64,8 x 20,5 x 6,6 mm Catégorie de récepteur :                                         2
Il y a 4 ans et 117 jours

L'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chômage liée à l'amélioration du marché de l'emploi

"Le gouvernement ne veut pas renoncer à sa réforme mais a compris que ce n'était pas le moment. Il nous dit que la mise en œuvre, ce ne sera pas au 1er avril, c'est certain, mais qu'il faut trouver les indicateurs pour la programmer quand ça ira mieux", a résumé Denis Gravouil pour la CGT, une des huit organisations syndicales et patronales reçues tout au long de la journée au ministère."L'idée est de définir des modalités d'entrée en vigueur pour arrêter avec les reports de trois mois en trois mois. Il reste un travail assez technique à effectuer sur les indicateurs à retenir: nombre de demandeurs d'emploi, offres d'emplois non pourvues, création d'emplois, etc.", a expliqué Eric Chevée (CPME)."Attention aux fausses bonnes idées. Ça va être le casse-tête de trouver les bons critères, le taux de chômage étant par exemple très hétérogène selon les régions", a prévenu Marylise Léon (CFDT). "Dans la tête de la ministre, ces indicateurs n'ont pas encore l'air bien définis", a jugé Michel Beaugas (FO).Ce travail va se poursuivre et devrait être présenté lors d'une réunion multilatérale autour de la mi-février.Décidée en juillet 2019 par le gouvernement Philippe après l'échec d'une négociation sociale très encadrée par l'exécutif, la réforme visait alors à réaliser 1 à 1,3 milliard d'économies par an, notamment en durcissant les règles d'indemnisation et en taxant le recours abusif aux contrats courts.La brutalité de la crise a contraint le gouvernement à suspendre son application cet été et à proposer à l'automne des aménagements sur les quatre grands paramètres: passage de 4 à 6 mois d'affiliation pour ouvrir des droits, mode de calcul de l'indemnisation, dégressivité de l'allocation et "bonus-malus" sur les cotisations des entreprises.Cela n'a pas suffi à changer l'opposition des syndicats, qui dénoncent unanimement "une baisse des droits des chômeurs" alors que l'Unédic a déjà pointé une diminution du taux de couverture des chômeurs, particulièrement des moins de 26 ans, du fait de l'application de la règle des six mois entre novembre 2019 et sa suspension en juillet 2020.L'exécutif est néanmoins déterminé à aller au bout car cela permettrait à Emmanuel Macron d'ajouter à son bilan la réalisation de cet engagement de campagne, alors que la relance de l'autre grande réforme sociale suspendue - celle des retraites - sera plus difficile.Quatre points contestésSur les points controversés, l'exécutif a proposé de revenir sur le passage de 4 à 6 mois de travail pour ouvrir des droits, mais uniquement pour les moins de 26 ans. La dégressivité de l'allocation (pour les demandeurs d'emploi au salaire supérieur à 4.500 euros brut) interviendrait au bout de huit mois - au lieu de six dans le projet initial - et toucherait moins de chômeurs âgés.Le point le plus contesté reste les nouvelles modalités de calcul de l'allocation, le cœur de la réforme, qui risque de pénaliser fortement, selon l'Unédic, les "permittents", souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts.Le gouvernement défend un enjeu "d'équité" et d'incitation à la reprise d'un emploi durable car le système actuel est plus favorable, pour le même nombre d'heures de travail, à celui qui alterne périodes de travail et chômage, qu'à celui qui travaille en continu.Ce point a été annulé fin novembre par le Conseil d'État car il créait "une différence de traitement manifestement disproportionnée" entre allocataires. Pour y remédier, Mme Borne travaille sur un plancher garantissant une rémunération minimale aux demandeurs d'emploi.Si le patronat soutient la réforme de l'indemnisation, il continue de contester l'instauration "absurde" d'un bonus-malus sur la cotisation d'assurance chômage dans sept secteurs grands consommateurs de contrats précaires (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports, plasturgie...). "Il n'est pas envisageable de l'appliquer à des secteurs particulièrement impactés comme l'hôtellerie-restauration", a dit M. Chevée.Le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, plaide pour que l'année de référence (pour compter le nombre de fins de contrats donnant lieu à inscription à Pôle emploi) "soit 2022, ce qui mettrait la réforme en place en 2023".Mais pour les syndicats, la mise en place du bonus-malus ne doit pas intervenir après celle des nouvelles règles d'indemnisation."Pas question qu'il y ait des baisses de droits des demandeurs d'emploi maintenant et un bonus-malus futur ou potentiel" , prévient Mme Léon (CFDT).
Il y a 4 ans et 119 jours

JO : centre aquatique de Marville pour BVL et ASB via GCC

Le marché global de performances du futur Centre aquatique de Marville (Seine-Saint-Denis), prévu pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, a été attribué fin novembre 2020 au groupement d’entreprises mené par GCC et composé notamment de BVL Architecture et ASB Architectures. Communiqué. Site d’entraînement pour le water-polo durant les Jeux, le Centre aquatique de [&#8230;] L’article JO : centre aquatique de Marville pour BVL et ASB via GCC est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 121 jours

Le gouvernement renforce le contrôle du travail détaché pour lutter contre la concurrence déloyale

La lutte contre la fraude au détachement international de salariés constitue une priorité du ministère. La fraude prive en effet souvent les salariés concernés de leurs droits, installe une concurrence déloyale entre entreprises et une perte de cotisations sociales pour la collectivité. Les agents de l'inspection du travail ont ainsi effectué 36 660 interventions en 2019 et 2020 malgré le contexte de crise sanitaire pour vérifier la bonne application de la règlementation : près de 1200 sanctions administratives ont été notifiées sur cette même période.Afin de faciliter les contrôles de l'inspection du travail, de mieux expliciter les règles applicables et leur articulation et de rappeler leurs obligations et responsabilités aux sociétés détachant des salariés et à leurs donneurs d'ordre, la Direction générale du travail a publié une nouvelle circulaire qui fait le point sur le droit applicable sur le sujet compte tenu des nombreuses évolutions législatives et réglementaires de ces dernières années.Règlementation renforcéeDepuis cette date, la réglementation du travail détaché a en effet été renforcée pour mieux encadrer le développement de cette pratique, garantir les droits des salariés, éviter les abus à l'origine de concurrence déloyale entre entreprises et combattre la fraude :lois de transposition des directives européennes de 2014 sur le contrôle de la régularité du détachement et la vigilance des donneurs d'ordre, et de 2018 sur l'égalité de rémunération entre travailleurs détachés et nationaux et la prise en charge des frais de transport et d'hébergement ;loi du 10 juillet 2014 sur la responsabilité des maîtres d'ouvrage et des donneurs d'ordres et le renforcement des sanctions en cas de fraude ;lois des 6 août 2015, 8 août 2016 et 5 septembre 2018 sur l'exercice effectif d'une activité dans le pays d'origine, la régularité du détachement, le montant et le paiement des amendes…Information exhaustive et actualiséeLa circulaire élaborée par la direction générale du travail s'articule en 5 grands points :le cadre juridique (européen et national) du détachement avec un rappel des différents cas de détachement (PSI, intragroupe, intérim et compte propre) ;les dispositions applicables aux salariés détachés notamment en matière de relations de travail, de temps de travail et de congés, de santé/sécurité, de rémunération, de frais professionnels ;les obligations des employeurs en matière de déclaration, de contrôle et de garantie financière ;les obligations de vigilance et de diligence du maitre d'ouvrage et du donneur d'ordre quant au respect de la licéité du détachement ou lors d'accidents du travail ;les sanctions administratives et pénales applicables à l'employeur et au donneur d'ordre en cas de manquement et les voies de recours pour les contester. En savoir plus sur le détachement des travailleursConsultez la rubrique « Détachement des travailleurs » du site internet du ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion qui a fait l'objet d'une profonde mise à jour pour expliquer de manière pédagogique et exhaustive les dispositions applicables en matière de détachement. Ces informations sont traduites en 8 langues : l'anglais, l'allemand, le portugais, l'espagnol, l'italien, le roumain, le polonais et le bulgare.
Il y a 4 ans et 122 jours

Manehome : un site unique de 22.400 m² pour regrouper 180 agents Enedis à Blois

Le lieu, à la Chaussée Saint-Victor près de Cap Ciné, a été choisi pour son potentiel en termes d’espace (22 400 m²) et de proximité avec l’autoroute A10. C’est clairement le choix de l’efficacité et de l’optimisation qui a été fait, choix qui se décline sur l’ensemble des points clés de ce projet.Réunir activités industrielles et tertiairesLe site a été conçu en arc de cercle, pour masquer l’intérieur, la cour et les équipements.La mixité des activités se traduit dans le concept même du bâtiment : une structure béton pour les bureaux et l’accueil du public, associée à une ossature métallique pour les locaux techniques. Un concept créé par Apside Architecture, qui allie les dimensions esthétiques et fonctionnelles, et qui a mis le cabinet de maîtrise d’œuvre du chantier, Manehome, face à des défis techniques de taille.3 défis techniques majeurs à releverSi le maître d’œuvre a un important rôle de coordination des équipes et d’organisation du chantier, il a en amont une mission délicate : apporter des solutions techniques qui vont permettre de concrétiser le concept architectural.La “signature” de ce bâtiment : une façade de 13 m de haut en béton apparentL’entrée principale donne sur un immense mur en béton gris, brut et épuré. Ce type de finition impose une solution technique innovante, le bétomur pour un rendu parfait. Ce sontdes murs béton préfabriqués avec isolation intégrée ce qui les rends ultra-performantsrépondant aux exigences de la RT 2012 et anticipant les futures réglementations de laRT 2020. Anticorrosion et étanche à l’air, le mur est également adapté à toute zone de sismicité 1 à 5. Les différents éléments, fabriqués hors site, sont assemblés sur place. Le coulage du béton vient consolider l’ensemble. Un assemblage qui demande une manipulation pointilleuse des différents modules, mais permet un important gain de temps sur le chantier et d’être moinstributaire des intempéries. Ces éléments, préfabriqués en région parisienne par SORIBA,sont en effet produits en intérieur, dans des conditions de travail optimales. Chaque élément est composé de deux parois béton préfabriquées servant de coffrage, d’une paroi isolante assurant l’isolation thermique par l’extérieur et d’un vide central permettant le coulage d’un noyau béton tout en limitant fortement les pertes thermiques.Faire cohabiter la structure béton et la structure à ossature métalliqueDifférentes solutions de jonction des structures en béton et en métal ont été étudiées enamont pour permettre d’assurer la jonction entre ses deux matériaux. C’est un véritabledilemme : l’évolution dans le temps des deux types de matériaux est très différente, ce qui ne permet pas de les lier. Pour autant, l’étanchéité doit être parfaite. Assurer la jonction entre l’ossature métallique bardée et les bétomurs doit donc être réalisé avec la plus grande rigueur afin d’assurer le calfeutrement entre les diverses zones. Pour optimiser cette jonction, bureaux d’études et entreprises intervenantes ont travaillé ensemble et choisi de mettre en attente les deux structures pour se coordonner et les achever simultanément, et non l’une avant l’autre. Finir l’une avant l’autre aurait pu créer des ponts thermiques et des défauts d’étanchéité.Pour prendre ce type de décision et coordonner les parties prenantes, il faut un véritable esprit collectif sur le chantier, une exigence qualité commune et un bon chef d’orchestre. C’est la mission du maître d’œuvre, Manehome, cabinet créé par Anthony Conte en 2014 qui relève quotidiennement ce type de défis : optimiser les solutions techniques, coordonner les intervenants sur les chantiers et assurer un véritable suivi sur le terrain.Aménagement modulaire des cloisons avec un haut niveau de traitement acoustiqueLe bâtiment est réalisé avec un niveau d’isolation acoustique élevé, rarement misen œuvre dans des locaux tertiaires. Ce qui a nécessité une étude préalable complexe.Le défi est cette fois de combiner un haut niveau d’isolation acoustique, avec des cloisons mobiles en verre qui permettent de redistribuer totalement les espaces de bureau et de réunion en cas de besoin et les réseaux électriques et informatiques qui passent en faux-plafond et faux-plancher.Il n’y a pas de cas préexistant auquel se référer. La solution a donc été tout d’abord calculée de manière théorique, puis mise en œuvre et testée dans une salle témoin. Les tests acoustiques ont validé la solution technique qui a alors été déployée sur les 3 450 m² de la partie tertiaire.Favoriser l'emploi local, les matériaux et les équipements françaisEnedis n’a pas vocation à être propriétaire de ses locaux. C’est donc un investisseur privé qui en est propriétaire et a délégué la construction au promoteur Essor. Essor a confié une partie de la maîtrise d’œuvre à Manehome, qui a piloté le chantier et coordonné les intervenants. Une vigilance toute particulière a été apportée au choix des prestataires, aussi bien pour les travaux que les équipements et matériaux. Sur le rapport qualité / prix de leur prestation, mais également sur leur proximité. Dans une logique responsable, les intervenants étaient des entreprises locales, de Blois ou des alentours, sauf pour deux prestations très spécifiques (faux-plancher et charpente couverture). Les matériaux et équipements made in France ont été privilégiés. Plus d’une centaine de personnes ont travaillé sur ce chantier pendant un an et demi, apportant une belle dynamique à l’emploi local et aux emplois induits.La maîtrise d'œuvre en univers incertainLe contraste est toujours saisissant entre la rigueur dont doit faire preuve une équipede maîtrise d’œuvre sur un projet de cette dimension et la diversité des aléas qui vontvenir perturber le chantier. Malgré une organisation méthodique et précise, le maître d’œuvre est amené à s’adapter sans cesse à des circonstances extérieuresinattendues. Un métier qui nécessite des nerfs en acier, surtout en 2020. Ainsi ce chantier a, tour à tour été : interrompu par un obus découvert sur site et qu’il a fallu désamorcer ; bouleversé par un accident quia fait quatre blessés avec arrêt immédiat des travaux par sécurité puis réorganisation ;ralentit par des intempéries ; et finalement bloqué par le confinement de mars-avril 2020.La crise sanitaire a nécessité une réinvention totale de l’organisation du travail sur siteManehome a pu reprendre les travaux dès la fin avril, en réorganisant totalement lesinterventions et le planning. Le respect des gestes barrière a limité le nombre d’intervenants en simultané sur le site. Pour optimiser une nouvelle organisation dans un contexte totalement inédit, il fallait : - bien connaître les spécificités des métiers de chacun pour proposer une organisation agileet efficace,- savoir conjuguer les impératifs du maître d’ouvrage et les contraintes multiples de laconstruction,- savoir parler le langage du client et celui du bâtiment, être la passerelle entre ces deuxunivers et maintenir le chantier dans un délai raisonnable sans compromis sur la qualité deréalisation.“Face à la crise Covid, il a été salvateur d’avoir des intervenants de proximité. Le planning est au cœur de leur métier et tout était à repenser. Cela les a amenés à prendre plus de responsabilités et d’initiatives, en relais avec nous qui avions une mobilité limitée en raison des restrictions de déplacement. La confiance a été primordiale.” Benoit Leroux, Directeur Travaux de la Maîtrise d’Ouvrage, groupe Essor
Il y a 4 ans et 122 jours

Décret tertiaire : plus de 2 bâtiments de bureaux sur 3 sont encore trop énergivores selon une étude

Avec deux tiers des sites actuellement trop énergivores, les gestionnaires d’actifs, les bailleurs se préparent à une véritable révolution pour lutter contre l’obsolescence de leur parc.Les modalités du décret tertiaire sont désormais complètes. Avec ce cadre règlementaire, le plus ambitieux en Europe, une trajectoire est à présent établie pour emmener le secteur vers un immobilier à faible consommation en énergie. La projection que nous avons réalisée démontre que les deux tiers des bâtiments sont trop gourmands en énergie. Si tous les acteurs sont sur un pied d’égalité pour se structurer, l’enjeu est crucial car les actifs qui ne rejoindraient pas la trajectoire perdront rapidement en valeur et en liquidité. Pour toutes les parties prenantes de l’immobilier tertiaire, c’est une révolution qui s’amorce. »Vincent Bryant, Président et co-fondateur de Deepki2 bâtiments de bureaux sur 3 sont aujourd’hui trop énergivoresDeepki vient de dévoiler une simulation menée auprès de 3.000 bâtiments de bureaux (France, toutes régions confondues, public & privé) pour analyser l’impact du décret tertiaire, dont les modalités d’application sont désormais établies. Pour se conformer au décret, les acteurs peuvent choisir entre deux objectifs : une baisse en pourcentage de leur consommation (-40% en 2030, -50% en 2040, etc.) ou l’atteinte de seuils de consommation en valeurs absolues (seuils dévoilés aujourd’hui). L’analyse d’impact révèle que deux tiers des actifs nécessiteront d’engager des efforts pour se conformer à la règlementation. Face à ce défi, Deepki observe une répartition équilibrée entre :Les sites déjà conformes aux seuils en valeurs absolues (30%) ;Les sites qui demanderont des efforts marginaux pour atteindre ces seuils (30%) ;Les sites les plus gourmands en énergie, qui nécessiteront des investissements plus massifs (40%). L’ensemble des efforts fournis par les professionnels permettrait de générer une baisse globale de 30% des consommations énergétiques, à l’échelle du secteur, d’ici 2030.Face au décret, pas de « mauvais élève » : toutes les typologies de bureaux font jeu égalAutre enseignement de cette analyse d’impact, toutes les typologies de bâtiments de bureaux – qu’il s’agisse d’immeubles haussmanniens, d’Immeuble Grande Hauteur (IGH), de bureaux publics etc. – devront fournir le même niveau d’efforts en matière d’économies d’énergies. En d’autres termes, aucune typologie d’actifs de bureaux, quelles que soient son année de construction, sa localisation, ou encore sa surface, ne serait privilégiée ou au contraire avantagée pour se conformer au décret. « Pour les propriétaires se posent désormais de nombreuses questions. Quelle part de mon patrimoine est conforme ? Quels bâtiments nécessiteront le plus d’efforts ? Que dois-je vérifier au moment d’acquérir un nouvel actif ? Si mon actif à vendre suit la trajectoire, comment le valoriser auprès des acquéreurs potentiels ? Pour les occupants et locataires, les défis sont tout aussi complexes. On comprend donc que le décret tertiaire va profondément bouleverser les stratégies immobilières et les acteurs doivent s’y préparer. La lutte contre l’obsolescence a démarré. »Emmanuel Blanchet, Directeur général et co-fondateur de Deepki
Il y a 4 ans et 122 jours

Borne reprendra la concertation sur l'assurance-chômage le 25 janvier

"La ministre veut écouter les partenaires sociaux un à un", a-t-on ajouté, avant d'organiser une réunion multilatérale sur les aménagements de cette réforme, décidée en 2019 mais dont l'application a été suspendue jusqu'en avril.Cette date d'entrée en vigueur, repoussée à plusieurs reprises, pourrait d'ailleurs être à nouveau en débat du fait de la prolongation de la crise, selon un syndicaliste.Mi-novembre, le ministère a proposé des amendements à sa réforme qui ont été jugés insuffisants par les syndicats.L'exécutif a notamment proposé de revenir sur le passage de 4 à 6 mois de travail pour ouvrir des droits, mais uniquement pour les jeunes de moins de 26 ans.Mais le point le plus contesté reste les modalités de calcul de l'allocation, le cœur de la réforme.Les syndicats ont pu se réjouir de la décision du Conseil d'État qui a annulé fin novembre le texte du gouvernement sur ce point car il "porte atteinte" au principe d'égalité entre allocataires.La réforme prévoyait que le salaire journalier de référence, base de l'allocation, soit calculé non plus sur le total des salaires divisé par les jours de travail des 24 derniers mois mais sur ce total divisé par l'ensemble des jours, y compris non travaillés, de la période.Pour le gouvernement, cette modification visait à corriger un système plus favorable, pour le même nombre d'heures de travail, à celui qui a des contrats fractionnés par rapport à celui qui a un temps partiel en continu.Mais cela pénalisait fortement les "permittents", ceux souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts."Du fait des règles retenues, le montant du salaire journalier de référence peut désormais, pour un même nombre d'heures de travail, varier du simple au quadruple", critique le Conseil d'État, y voyant "une différence de traitement manifestement disproportionnée".S'il veut maintenir ce point, le gouvernement devra donc proposer une nouvelle version plus atténuée.Le patronat va lui surveiller les intentions du gouvernement sur l'instauration d'un bonus-malus sur la cotisation d'assurance-chômage dans sept secteurs grands consommateurs de CDD courts (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports, plasturgie...).Le Conseil d'État a aussi annulé ce point mais pour une raison de pure forme déjà résolue. Mi-novembre, le gouvernement avait proposé de reporter d'un an son entrée en vigueur (à la cotisation 2023), ce qui avait été jugé inacceptable par les syndicats.