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Il y a 4 ans et 73 jours

Valoriser le patrimoine culturel à travers la réalité augmentée : quels obstacles juridiques ?

La réalité augmentée (RA) est un outil de développement stratégique qui permet de développer certaines initiatives culturelles et éducatives, et offre nombre d’opportunités commerciales. Le droit d’auteur génère toutefois des obstacles juridiques qui peuvent compromettre la viabilité des initiatives fondées sur la RA. La RA consiste à superposer des éléments calculés par un système informatique à la réalité en temps réel. Cette technologie permet ainsi de voir, à l’aide d’un dispositif – tel qu’un smartphone – des images élaborées par un logiciel dans un contexte réel. Un exemple célèbre est le jeu des Pokemons, où les images en mouvement de ces personnages de fantaisie apparaissent aux joueurs munis d’un smartphone doué d’une application spécifique en des lieux spécifiques. Elle s’applique à différents secteurs, dont le patrimoine culturel. La RA peut jouer un rôle dans l’éducation à l’histoire et à l’art d’une communauté. Ces éléments sont fondamentaux pour mieux développer une identité, aussi bien au niveau individuel que communautaire. À travers la RA, il est possible de valoriser les sites où se trouvent des biens culturels, ainsi que les collections des musées ou des archives qui hébergent ces biens. Ainsi, une RA sur un ou plusieurs tableaux du Louvre pourrait valoriser non seulement le tableau, mais également la collection du musée. À travers des reproductions et représentations d’objets culturels, un public large peut alors accéder non seulement aux objets qui composent actuellement le patrimoine culturel, mais aussi à des informations sur l’histoire de ce bien, les techniques qui ont permis de l’élaborer, ou le contexte historique de sa création. L’expérience de visite devient ainsi plus exhaustive, interactive, enrichissante ; en un mot, plus attrayante. On peut émettre l’hypothèse que tout cela peut avoir des retombées positives sur le développement culturel, ainsi que de façon plus indirecte, sur d’autres éléments, tels que l’évolution du secteur touristique alentour, mais aussi un intérêt croissant des opérateurs du marché qui développent des solutions RA. Les exemples de RA appliquée aux biens culturels se multiplient en France et ailleurs : citons le pont d’Avignon), l’Ara Pacis Augustae à Rome), des pièces du musée d’art Islamique à Berlin), les tableaux du musée Van Gogh à Amsterdam, ainsi que quelques tableaux de la Tate à Londres, ou de la Art Gallery of Ontario à Toronto ; ou encore les dinosaures exposés au musée de Trento. À travers ces exemples, on note que les objets concernés par la RA sont plutôt anciens ; ou bien il s’agit d’objets qui présentent un intérêt scientifique, mais pas artistique. Cette précision factuelle permet de comprendre qu’il est plus simple de développer une application RA sur des objets anciens ou de caractère scientifique que sur des objets à caractère artistique et ce en raison de l’absence de droit d’auteur sur les premiers. S’agissant des biens culturels à caractère artistique, ils incorporent une œuvre de l’esprit, c’est-à-dire la forme expressive d’une idée. C’est le cas pour la sculpture, la peinture, la littérature. Ce type d’œuvre peut faire l’objet d’un droit d’auteur. Ce droit couvre les œuvres originales, c’est-à-dire découlant de l’effort intellectuel d’une personne physique ; ainsi les œuvres générées par une machine, par un logiciel, ne pourraient pas être protégées. La protection concerne les œuvres qui ne sont pas particulièrement anciennes. En France et en UE, ainsi qu’aux États-Unis, les œuvres originales sont protégeables jusqu’à soixante-dix ans après la mort de l’auteur ou du dernier auteur. Ainsi, un bien culturel artistique peut être protégé par le droit d’auteur si son créateur est décédé il y a moins de soixante-dix ans. C’est le cas, par exemple, des tableaux de Jackson Pollock. La protection offerte par le droit d’auteur permet de jouir d’un droit exclusif sur les œuvres de l’esprit, ce qui confère une position sur le marché plutôt forte à son titulaire. En effet, en principe la présence du droit exclusif empêche d’exploiter une œuvre en l’absence du consentement de son titulaire. La protection des bases de données D’autre part, les collections des instituts du patrimoine culturel, c’est-à-dire les musées, bibliothèques, archives et instituts de dépôt légal pour le matériel audiovisuel ou radiophonique peuvent être qualifiés en tant que bases de données, c’est-à-dire comme recueils de données, informations, contenus et autres matériels, organisés de façon méthodologique et systématique et au sein desquels on peut accéder aux éléments individuellement. À certaines conditions, les bases de données dans l’UE peuvent jouir d’une protection qui limite l’extraction et l’exploitation des données les composant : il s’agit du droit sui generis sur les bases de données, une forme de protection juridique supplémentaire par rapport à celle offerte – éventuellement – par le droit d’auteur. En sa présence, il sera nécessaire d’obtenir l’autorisation du titulaire du droit avant de pouvoir copier et coller des éléments de la base de données dans un autre contexte. Cette forme de protection sur les bases de données peut venir se rajouter à celle couvrant les éléments qu’une telle base de données contient. Ainsi, une collection d’archives est une base de données et les documents contenus dans la collection peuvent être des œuvres de l’esprit protégées par le droit d’auteur. À titre d’exemple, la collection du musée George Pompidou peut être qualifiée en tant que base de données et elle est protégeable par le droit d’auteur de façon globale, ainsi que par le droit sui generis sur les bases de données, tout comme les œuvres de Pollock qui y sont contenues et exposées sont protégées par le droit d’auteur. Comment faire si on veut développer une application RA autour des œuvres de Pollock, Koons et d’autres auteurs contemporains ou de l’histoire récente exposés au centre Pompidou ? Il faut alors obtenir l’autorisation d’exploitation des droits d’auteur et sui generis auprès des titulaires, tout en étant attentif au respect de la paternité et de l’intégrité des œuvres exploitées, si l’autorisation est donnée. Globalement, le droit d’auteur peut faire obstacle à des exploitations telles que les reproductions et représentations nécessaires à des applications en RA. En effet, il s’agit d’un droit exclusif, et donc en l’absence d’autorisation l’œuvre ne peut pas être exploitée. Le consentement doit être fourni par le titulaire des droits patrimoniaux, c’est-à-dire des droits qui peuvent faire l’objet d’un contrat et qui couvrent les activités de reproduction et de représentation. Or, en raison des règles d’attribution de ces droits, il n’est pas toujours facile d’identifier qui détient les prérogatives et peut donc contrôler toute reproduction ou représentation. De plus, le créateur de l’œuvre – qui parfois ne détient plus les droits patrimoniaux en raison de la possibilité de les céder pour les monétiser – a toujours le droit d’être reconnu comme « père » de l’œuvre, ainsi que le droit au respect de la forme et de l’esprit de l’œuvre : c’est ce qu’on appelle les droits moraux, qui ne peuvent pas être cédés par contrat et qui durent au-delà des soixante-dix ans après la mort de l’auteur. De même, le droit sur les bases de données étant exclusif et se cumulant à la protection sur les éléments individuels composant la base de données peut vraisemblablement constituer une limite au développement de telles initiatives. Comment procéder alors ? Exceptions au droit d’auteur Les réponses sur la viabilité d’application RA peuvent être cherchées dans certaines exceptions au droit d’auteur, c’est-à-dire dans les règles qui permettent une exploitation des œuvres de l’esprit – ainsi que des bases de données – protégées même en l’absence d’une autorisation. On songe notamment à l’exception de citation, mais également à l’exception pédagogique, ainsi qu’à celles moins mentionnées par la presse et les œuvres de divulgation, telles que les exceptions sur les œuvres orphelines, et, plus récemment, sur les œuvres hors commerce, ou sur le data mining. Les exceptions sont expressément listées par le code de propriété intellectuelle français – à l’art. 122-5 notamment – et par les textes nationaux homologues au sein de l’UE. Une lecture creusée de ces dispositions révélant que seules certaines activités de reproduction et représentation pourraient être justifiées en l’absence du consentement du titulaire des droits, cette solution ne saurait être que partielle. D’autres solutions semblent par ailleurs pouvoir découler des normes exogènes aux droits de propriété littéraires et artistiques. On songe notamment aux règles sur la réutilisation des données publiques, qui peuvent s’appliquer également aux informations gérées par les instituts du patrimoine culturel et par les administrations et établissements publics voués à la gestion du patrimoine culturel. Mais là encore, il ne s’agit que de solutions partielles, puisque les conditions pour que ces normes interviennent ne sont pas toujours remplies. Il est possible que la pratique bien intégrée par le système français des accords collectifs entre les instituts du patrimoine culturel, les administrations gérant les biens culturels et les sociétés de gestion collectives (telle que l’ADAGP par exemple) fournisse, à terme, une solution plus exhaustive et vienne soutenir le développement de la RA. Cristiana Sappa, Professeur associé en droit des affaires, IÉSEG School of Management Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Photo : A la Conciergerie, la réalité augmentée permet de découvrir les lieux sous un autre oeil. La Conciergerie, Paris
Il y a 4 ans et 74 jours

Que faut-il retenir sur les travaux de ravalement de façade?

Nous décidons de ravaler la façade de notre habitation pour diverses raisons. Le ravalement de façade se définit comme la remise en bon état des murs extérieurs d’une maison ou d’un immeuble. À ce titre, il n’a pas pour vocation de modifier l’aspect originel de ceux-ci. Malgré cela, leur réalisation doit obéir à certaines règles. Justement, nous allons partager avec vous dans cet article tout ce que vous devez retenir sur ce procédé. Pourquoi procéder au ravalement de la façade de son logement ? La façade est une pièce maitresse de l’habitation. Elle supporte l’ensemble de la toiture et met les habitants à l’abri des intempéries. Pourtant, elle est constamment exposée aux différentes agressions. Des travaux de ravalement sont donc entrepris afin de la maintenir en bon état. Ils impliquent la réparation des imperfections des murs (fissures, décollement de la peinture, joints endommagés, etc.). Parfois, les travaux sont exécutés dans un but purement esthétique. Grâce à ceux-ci, nous procurons une nouvelle jeunesse à notre bâtisse. Dans tous les cas, il est conseillé de solliciter les services d’un façadier pour avoir un résultat irréprochable. En outre, il faut savoir que le ravalement de façade est une obligation légale. Aux termes de l’article L132-1 du Code de la construction et de l’habitation, tout propriétaire d’immeuble doit réaliser des travaux une fois au moins tous les 10 ans. Cette loi vise particulièrement à préserver la sécurité d’autrui. Effectivement, une façade en mauvais état peut s’effondrer à tout moment. Par conséquent, l’omission à cette obligation est punissable d’une peine pécuniaire qui s’élève à 3 750 €. Faut-il obtenir une autorisation préalable avant de ravaler sa façade ? Généralement, aucune autorisation préalable n’est requise pour remettre à neuf une façade. Pour éviter les mauvaises surprises, il est cependant plus prudent de s’informer sur les démarches administratives à suivre. Dans la majorité des cas, une déclaration préalable des travaux devra être déposée en mairie avant le ravalement de la façade. C’est surtout le cas si votre commune est assujettie à un Plan Local d’Urbanisme (PLU). Il est essentiel de consulter ce document. Il est fréquent qu’il impose ou interdise l’utilisation de certains matériaux de construction. Par ailleurs, si votre immeuble se trouve dans un espace protégé ou s’il a été classifié parmi les monuments historiques, il faudra obtenir un permis de construire. La même règle s’applique en cas de changement significatif de l’aspect extérieur du bâtiment ou de création d’une ouverture. Comment s’opèrent les travaux de ravalement de façade ? En raison de leur complexité, ces travaux ne peuvent être pris à la légère. C’est pourquoi il est préférable de les confier à un façadier professionnel comme https://www.facadier-93.fr/  . Le recours aux services de cet artisan constitue d’ailleurs une garantie de la solidité et de la durabilité de la structure. Pour ce qui est de leur déroulement, ils sont impérativement précédés d’un diagnostic approfondi de la façade. Ceci permet de détecter ses éventuels problèmes et de définir, par conséquent, la solution à adopter pour y remédier. À l’issue de cette première intervention, le façadier procède au nettoyage de la façade. C’est ce qui va lui donner un meilleur aperçu des défauts du mur dissimulés par les souillures. Pour ce faire, il peut choisir entre différentes techniques de nettoyage. Le plus courant demeure néanmoins le nettoyage à haute pression. Une fois bien propres, il passe à la réparation des murs. On peut également appliquer un traitement spécial sur leur surface afin de lutter contre le développement des algues et des mousses. Il réalise enfin les travaux de finition. Ces derniers se matérialisent par l’habillage des murs, en l’occurrence la pose d’un bardage, l’application d’une peinture ou d’un crépi. En plus d’enjoliver la façade, ces travaux offrent une protection optimale à celle-ci.
Il y a 4 ans et 75 jours

Centre aquatique de Neufchâtel signé Po&Po, l’art et la lumière

L’agence Po&Po architectes a livré au printemps 2020 le nouveau Centre aquatique de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime). L’ouvrage de 2 509 m², construit pour 5,8 M€ HT pour la Communauté Bray-Eawy maître d’ouvrage, offre une spatialité lumineuse ouverte sur l’eau et le ciel. Communiqué. La ville de Neufchâtel-en-Bray pourtant maintes fois dévastée à travers son histoire est […] L’article Centre aquatique de Neufchâtel signé Po&Po, l’art et la lumière est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 75 jours

Le projet du bassin d'entraînement à Noisy-le-Sec pour les Jeux olympiques Paris 2024 est abandonné

"Suite aux conclusions d'un audit demandé en septembre dernier par la Solideo, le projet de piscine du Pont de Bondy, à Noisy-le-Sec, a été abandonné", a fait savoir la Solideo à l'issue d'un conseil d'administration, évoquant "des difficultés opérationnelles ne permettant pas de garantir la livraison de l'ouvrage dans les délais".Ce projet était subventionné à hauteur de 5 millions d'euros par la Solideo, organisme chargé de construire les ouvrages pérennes en lien avec Paris 2024.La piscine de Montreuil (Maurice Thorez) la remplacera comme site d'entraînement, avec à la clé un programme de rénovation (2,5 millions d'euros), a précisé la Solideo.A Aubervilliers, un autre projet de centre aquatique provoque actuellement des remous. Cette piscine qui doit aussi servir de bassin d'entraînement suscite la colère car il déloge et rabote une partie de jardins ouvriers.La Seine-Saint-Denis est très pauvre en infrastructures sportives. Elle "compte moins de 60 m2 de bassin de natation pour 10.000 habitants, contre plus de 160 m2 en moyenne en Ile-de-France", selon les acteurs des JO et le département.Outre le centre aquatique olympique (CAO) de Saint-Denis, plusieurs projets de piscines ont été actés, comme le futur centre aquatique de Marville, qui va remplacer l'actuelle piscine située dans le parc de la Courneuve, site d'entraînement pour le water-polo.Par ailleurs, trois bassins provisoires de natation de 50 mètres sont officiellement proposés aux collectivités de Seine-Saint-Denis.Deux de ces bassins (dont un d'échauffement) seront installés dans La Défense Arena à Nanterre pour les épreuves de natation, de para-natation, et la finale de water-polo des JO.Initialement ils devaient être accolés au CAO, mais ils ont migré dans l'ouest parisien pour des raisons d'économies. Le troisième bassin de 50 mètres est le bassin qui servira d'échauffement à proximité du CAO pour la natation synchronisée et le water-polo.Ces bassins peuvent être transformés et aménagés dans certaines limites, mais ces transformations seront à la charge de la collectivité qui le recevra, en plus du bâtiment en dur qui l'abritera lui aussi à la charge de la collectivité.Plusieurs collectivités ont déjà manifesté leur intérêt dont justement Noisy-le-Sec, Bagnolet et Bobigny via l'établissement public territorial Est Ensemble.
Il y a 4 ans et 75 jours

L’écosystème Somfy s'enrichit d’une nouvelle offre solaire avec Oximo® Solar io

Les avantages de l’énergie solaireDepuis quelques années, le marché de l’énergie connaît de profonds changements. Le soleil est une énergie naturelle, accessible et renouvelable. L’énergie solaire peut être exploitée en installant des panneaux thermiques ou des panneaux photovoltaïques.Recyclables, les panneaux solaires - qu’ils soient thermiques ou photovoltaïques - sont simples et rapides à installer. Ces systèmes sont fiables et stables, notamment grâce à leur résistance aux intempéries et aux variations de température, et ne nécessitent que très peu de maintenance.Les panneaux photovoltaïques monocristallins sont appréciés pour leur rendement (entre 16 et 21%) et ont une durée de vie estimée entre 25 et 30ans.**** Source : Ministère de l’Ecologie - SolaireDes réserves à prendre en compteSi les consommateurs sont désormais plus sensibilisés aux énergies renouvelables pour leur habitat, on identifie néanmoins des freins importants qui les dissuadent d’adopter le solaire pour la motorisation des volets roulants.En effet, bien que le marché du solaire soit en très forte croissance, certains consommateurs craignent encore un manque de fiabilité ou d’autonomie.Si les bénéfices des motorisations et automatismes en terme d’économies d’énergies sont réels, c’est un modèle qui doit encore être standardiséOximo® Solar ioOximo® Solar io est un nouveau système motorisé pour volet roulant éco-conçu et auto-alimenté par la lumière du jour.Ultra-performant, Oximo® Solar io fonctionne à la lumière naturelle (autonomie de 45jours sans lumière). Son installation est facilitée grâce à l’application Solar App.L’écosyteme Oximo® Solar io, c’est aussi une démarche responsable, conçue pour satisfaire aux exigences du label ACT FOR GREEN.Un nouveau moteur Oximo® Solar ioEn 2015, Somfy révolutionne le marché du volet roulant avec sa dernière génération de moteursS&S0 RS 100 io connectés, silencieux et éco-conçus. A l’instar des moteurs phares Somfy, le nouveau moteur Oximo® Solar io reprend les caractéristiques techniques qui ont fait le succès de la marque :La détection d’obstacleLe moteur s’arrête automatiquement en cas d’obstacle à la descente.La résistance à l’effractionRésistance au levage lorsque le tablier est baissé.Protection en cas de gelLe moteur se bloque en cas de gel à la remontée pour éviter toute détérioration.Soft stop & startUn démarrage et un accostage en douceur pour protéger le volet roulant.Somfy Drive ControlTMAnalyse électronique permanente du couple moteur pour limiter les efforts et permettre une longévité accrue de l’écosystème.En complément, Oximo® Solar io dispose d’une alerte batterie faible et donne le statut de la batterie (correcte ou faible) et du panneau solaire (fonctionnel ou défaut, par exemple, lorsque celui-ci a une ombre portée qui limite sa performance).Un panneau photovoltaïque pour capter la lumière du jourGrâce à sa fixation universelle, le panneau s’adapte à tous les types de coffres ou de murs.Quelle que soit l’orientation de la fenêtre, un seul panneau est nécessaire, et il peut se déporter en cas d’obstacle à la luminosité grâce aux rallonges de 1 et 5m.Batterie : 2 solutions pour chaque type d’installationLa lumière naturelle suffit à elle seule pour charger la batterie. En obscurité totale, elle est parfaitement autonome pendant 45 jours minimum, sur la base de 2 montées et 2 descentes par jour.2 solutions sont disponibles pour couvrir tous les besoins :Installation à l’intérieur du coffre avec une batterie sans coque permettant un encombrement optimisé.Installation à l’extérieur avec une batterie coque alu, se déclipsant et et démontant facilement en laissant les supports au mur.45 jours minimum d’autonomie (2 montées/2 descentes)Fonctionne de manière optimale entre -20°C et +60°CSolution de secours possible grâce au chargeur de batterie externe Somfy.Un large choix de pilotageTaHomaOximo® Solar io est compatible avec l’écosystème TaHoma, soit près de 300 types de produits de la maison (Somfy et les plus grandes marques de l’habitat ainsi que les assistants vocaux Amazon Alexa, Google Assistant et Apple HomeKit).En connectant Oximo® Solar io à la box TaHoma et à son écosystème de produits (alarmes, motorisations de portail, porte garage, stores extérieurs et intérieurs…), l’utilisateur pourra profiter d’une expérience unique et enrichie de la maison connectée.Ouverture des volets roulants, désactivation de l’alarme, déverrouillage de la porte d’entrée et ouverture du portail pourront être déclenchés de manière combinée lorsque l’utilisateur rentrera chez lui. Par exemple, le scénario « matin » programme l’ouverture des volets roulants à 7h et la désactivation de l’alarmeCommande murale sans filSmoove ioCommande murale mécanique ou tactilePour piloter 1 volet roulantTélécommande de centralisationNina ioPour piloter plusieurs équipements de manière individuelle ou groupéeLes volets motorisésLes stores Les brises soleils orientales
Il y a 4 ans et 75 jours

De la forêt à la charpente, la longue marche des chênes pour la reconstruction de Notre-Dame

Huit arbres d'exception repérés dans cette futaie - plus de vingt mètres de tronc utile et un mètre de diamètre - ont été sélectionnés vendredi par Philippe Villeneuve et Rémi Fromont, architectes en chef des monuments historiques.Destinés au tabouret de la flèche détruite dans l'incendie du 15 avril 2019, ainsi qu'aux charpentes du transept et travées adjacentes, ils assureront l'assise d'une structure de quelque 300 tonnes.Ici, tel chêne immense, marqué d'un chiffre 8 peint en rouge, sera épargné, car on y a découvert un noeud. Là, un autre géant porte la pancarte "arbre numéro un" et sera bientôt à terre."Un drone a fait des profils en 3D pour vérifier ceux qui convenaient", raconte à l'AFP Aymeric Albert, chef du département commercial de l'Office national des forêts (ONF). Ils doivent en effet être légèrement courbés, pour que les futures poutres suivent la courbure des voûtes, en reliant les piliers de la croisée du transept.Un millier de chênes de l'Hexagone ont été offerts. Ils sont issus pour moitié de forêts publiques, pour moitié de quelque 150 forêts privées. Et de nouvelles offres continuent d'affluer.Dans une phase ultérieure, il faudra refaire les charpentes médiévales de la nef et du choeur. Des milliers d'autres arbres, plus jeunes cette fois, seront sélectionnés. Des chênes ont déjà été aussi proposés par des donateurs étrangers."Récolte"La "récolte" de ces mille arbres, comme on nomme l'abattage en langue forestière, était déjà prévue pour 2021. Afin de permettre aux futaies de se régénérer naturellement.L'opération va s'achever ces prochains jours, plus vite que prévu, avant la montée de sève.Pendant six mois, les troncs seront laissés sur place "car l'arbre peut réagir, avec des vrilles, des courbures. Quand il a vrillé, alors on sait qu'il ne bougera plus", explique Aymeric Albert.Chaque arbre est identifié par un numéro permettant sa traçabilité.D'avril à juin, les troncs seront "débardés" (amenés au bord des chemins), puis au deuxième semestre, ils seront débités et transportés dans une vingtaine de scieries.Leur temps de séchage sera de 12 à 18 mois, jusqu'à ce qu'un taux d'humidité de moins de 30% soit atteint.Début 2023, ils seront transportés vers les ateliers des charpentiers, qui suivront les plans de l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc qui avait restauré Notre-Dame au 19e siècle, pour une reconstruction à l'identique.Répondant aux inquiétudes d'associations dénonçant l'abattage d'arbres centenaires, la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot, venue assister à ce moment symbolique, s'insurge: "Comment défendre la filière bois sans procéder à des coupes prévues en tout état de cause! Il n'y a aucune flibuste, aucun piratage, aucune amputation du patrimoine. Une forêt, ça se gère".Selon l'ONF, ces mille chênes représentent 0,1% de la récolte annuelle de bois de chêne destiné à la construction ou l'ameublement."Il pousse plus de chênes qu'on en récolte: 3 millions de mètres cubes, contre 2 millions, chaque année", estime Aymeric Albert.Leur sélection, s'est félicité l'architecte en chef Villeneuve, "est le début de la renaissance réelle de la cathédrale. On entre dans une phase où on va voir renaître des choses neuves". Même si la restauration ne débutera formellement qu'en septembre.Interrogé sur les risques d'un dépassement des délais de cinq ans du chantier, le général Jean-Louis Georgelin, président de l'Etablissement public chargé de Notre-Dame, les balaie: "nous sommes dans les temps pour rendre la cathédrale au culte en 2024. Même s'il restera "encore beaucoup de travail".Et de poursuivre : "En 2024, vous verrez dans le ciel de Paris briller la flèche qui ne sera plus la flèche de Viollet-Le-Duc mais de Philippe Villeneuve!".
Il y a 4 ans et 79 jours

CECIL PROFESSIONNEL : SOLUTIONS POUR RÉNOVER DES MURS TACHÉS PAR LA MOISISSURE OU L’HUMIDITÉ

Peinture en aérosol PA MTD, impression IP TD et peinture PE MTE Auréoles d’humidité suite à une infiltration d’eau, peintures écaillées liées à un dégât des eaux, traces de moisissures, de nicotine ou de fumée, petites taches de la vie quotidienne… sont autant de marques qui peuvent salir, abîmer ou nuire à l’esthétique des murs intérieurs et des plafonds. CECIL PROFESSIONNEL, marque référente en négoce sur le marché de la peinture, propose des solutions pour rénover ces murs. La peinture en aérosol PA MTD, un blanc malin idéal pour des retouches rapides, l’impression IP TD, une sous-couche pour supports dégradés, et la peinture de finition PE MTE, un blanc sans tension qui masque les taches les plus difficiles. Haute performance et à haut pouvoir couvrant, ces peintures techniques de qualité professionnelle sont de conception et de fabrication française.   PEINTURE BLANC MALIN – PA MTD Pour des retouches rapides sur les taches les plus difficiles Pour recouvrir les taches difficiles sans avoir à repeindre tout le pan de mur ou le plafond, la peinture en aérosol PA MTD CECIL PROFESSIONNEL est idéale. En effet, anti-tache, elle permet de réaliser efficacement des retouches rapides sur les surfaces tachées ou abîmées des murs et des plafonds intérieurs en plaques de plâtre, plâtre, béton, briques… Son pouvoir bloquant évite la réapparition des taches, notamment en cas d’humidité, et stoppe les remontées de tanin. Isolante, d’une très bonne opacité et d’un haut pouvoir couvrant, elle masque les traces d’humidité, de suie, de crayon… et peut être utilisée pour des petites retouches sur des murs peints abîmés par un choc. La peinture PA MTD peut être appliquée en sous-couche avant une mise en peinture puisqu’elle empêche la migration des taches dans les peintures et revêtements de finition. Ce blanc mat malin offre un beau tendu et sèche rapidement. Aucune tache ne reste visible dès la première couche de PA MTD. Elle ne jaunit pas et recouvre parfaitement toutes les taches. Avec sa bombe ergonomique, elle est très facile et agréable à utiliser. Conditionnement : 400 ml Prix de vente conseillé : 12,50 euros TTC Points de vente : Négoces en matériaux   IMPRESSION POUR SUPPORTS DÉGRADÉS –  IP TD Idéale pour les dégâts des eaux et les taches difficiles La couche d’impression régule l’absorption des fonds, prépare le support, améliore l’adhérence, l’esthétique et le rendu de la finition. Parfaite en rénovation et compatible avec toutes sortes de finitions, l’impression IP TD CECIL PROFESSIONNEL a été conçue pour adhérer aux supports dégradés, tachés ou humides. Sa formulation additivée ciment isole et bloque les taches les plus difficiles : auréoles d’humidité, moisissures, suie, nicotine, graisse… sur du plâtre et ses dérivés, le ciment, la brique, le bois… Par ailleurs, elle fixe les fonds anciens et consolide les murs. Performante, l’impression IP TD peut s’appliquer directement sur des murs humides, suite à des dégâts des eaux ou une infiltration d’eau par exemple. Conditionnements : 2,5 L – 5 L – Prix de vente conseillés 2,5 L : 49,95 euros TTC – 5 L : 76,95 euros TTC   PEINTURE SANS TENSION –  PE MTE Un revêtement isolant qui masque les taches Sans siccatif (substance destinée à accélérer le séchage), la peinture sans tension PE MTE CECIL PROFESSIONNEL répond efficacement aux problèmes de phénomène de tension et d’écaillage au moment du séchage. De très bonne opacité, ce blanc mat permet de recouvrir les anciens fonds sans risque de les décoller. Il isole et masque parfaitement les défauts du support et les taches les plus difficiles : humidité, moisissure, suie… ce qui le rend idéal en rénovation. Offrant un gain de temps sur les chantiers, PE MTE peut être appliquée « mouillé sur mouillé » sur des fonds douteux et instables (badigeons, vieux plâtres) et est recouvrable par toutes sortes de finitions et colles à papier peint. Son séchage long assure une application uniforme sans trace de reprise ni d’écaillage. Multisupport, cette peinture convient en application sur les murs, plafonds et menuiseries, en béton et dérivés, plâtre et dérivés, plaques de plâtre cartonnées, anciennes peintures. Conditionnements : 5 L – 10 L Rendement : 10 – 12 m2/ L Prix de vente conseillés 5 L : 89,95 euros TTC 10 L : 134,95 euros TTC Points de vente : Négoces en matériaux
Il y a 4 ans et 79 jours

FLATLINE, nouvel acteur français sur le marché de l’étanchéité des toitures-terrasses

L’année 2021 marquera la naissance de FLATLINE, spécialiste en solutions globales pour l’étanchéité des toitures-terrasses. FLATLINE est une société du Groupe ONDULINE, nouvelle société sœur d’ALWITRA, fabricant allemand de solutions d’étanchéité de hautes performances, suite à son rachat. Distributeur exclusif de l’ensemble des gammes ALWITRA (membranes EVALON, EVALASTIC…), FLATLINE a pour vocation d’accompagner les applicateurs, les architectes, bureaux d’étude et maîtres d’ouvrage dans la conception et la réalisation de systèmes d’étanchéité technique et environnementaux pour les toitures-terrasses. Une large gamme de produits adaptés au devenir du marché Végétalisée, comme support de panneaux solaires, autoprotégée ou accessible… à chaque type de toiture-terrasse sa membrane d’étanchéité et son application spécifique. L’entreprise FLATLINE, qui profite de toute l’expertise et des offres en membranes d’ALWITRA et d’industriels partenaires, propose des gammes de produits répondant à la plupart des vocations des toitures-terrasses autoprotégées, accessibles, végétalisées, coolroof, imitation zinc ou productrices d’énergie. L’offre FLATLINE se décline ainsi en un très large choix de membranes d’étanchéité, cassettes et tapis végétalisés, gamme complète pour le photovoltaïque, différents systèmes pour toitures-terrasses, joints debouts, couvertines d’acrotères, profilés de rives… Une équipe d’experts au service des donneurs d’ordre L’équipe FLATLINE, est constituée d’experts techniques couvrant l’ensemble du territoire et capables de répondre à tous les projets de toitures-terrasses. Pierre-Jean Guiffant, nommé à la direction de FLATLINE, conduira une nouvelle équipe de 4 ingénieurs commerciaux associés à 4 personnes, basées en France et dédiées au support technique ainsi qu’à l’animation commerciale. Fort de plus 20 ans d’expérience et de management dans le domaine du bâtiment dont 14 au service de la membrane synthétique, le nouveau Directeur général affirme : « Nous sommes convaincus de l’intérêt pour le marché de la création d’une activité de distribution de systèmes d’étanchéité de toitures avec un savoir-faire environnemental et technique. La société FLATLINE a pour vocation de développer et promouvoir des solutions globales d’étanchéité de toitures-terrasses environnementales au travers de la vente de membranes d’étanchéité synthétiques et coolroof, de systèmes de végétalisation, photovoltaïques et plus généralement de tous les constituants inhérents aux toitures- terrasses. Nos équipes supports et marketing travailleront dans le souci d’apporter une réponse adaptée et une optimisation des services et des produits proposés à nos clients. » Une plateforme logistique normande FLATLINE bénéficie de l’appui logistique d’ONDULINE. Sur la plateforme située en Normandie, 2500 m2 sont destinés au stockage des produits et matériels. La performance des équipes de l’entrepôt assure une préparation soignée des commandes et une livraison rapide. Des valeurs tournées vers le respect de l’environnement Végétalisation, panneaux photovoltaïques et coolroof sont autant de solutions pour toitures-terrasses qui contribuent au respect et à la protection de l’environnement. De plus, la majorité des produits distribués par FLATLINE bénéficient d’une Déclaration Environnementale de Produit (EPD). L’EPD certifie que le processus de fabrication du matériau est respectueux de l’environnement. Bénéficiant de l’expertise et des services de recherche et développement d’ALWITRA, l’innovation est une préoccupation majeure de FLATLINE. Sa connaissance technique et sa maîtrise, associées à un outil de production performant, favorisent le développement de solutions innovantes notamment dans le domaine des greenroofs et du photovoltaïque, et de qualité répondant aux nouvelles réglementations du marché. Chiffres clés ALWITRA/FLATLINE 2 usines spécialisées dans la production de membranes d’étanchéité en Allemagne + de 180 millions de m² de toitures étanchées avec des produits ALWITRA
Il y a 4 ans et 79 jours

Objectifs de la loi AGEC et RE 2020, quelle est la place de la santé ?

Certes, la RE 2020 impose enfin, pour seulement le résidentiel neuf, une obligation de vérification du fonctionnement correct du système de ventilation aux bouches, déterminant important d'une bonne qualité de l'air des bâtiments. Une approche sanitaire plus globale sera-t-elle reportée dans un label réglementaire, incitatif mais non obligatoire, comme si on ne construisait que pour l'environnement et pas encore pour l'Homme ?En février 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, dite loi AGEC, inscrit, dans son article 51, la priorité du réemploi des produits et matériaux lors de travaux de démolition ou réhabilitation significative. À défaut, leur valorisation par les filières de recyclage recommandées doit s'assurer de leur caractère réutilisable, mais les critères d'évaluation ne sont pas précisés. Peut-on espérer que leur impact sanitaire soit considéré ?La pression est donc forte pour favoriser le réemploi, la réutilisation, le recyclage, le local… Comme toute démarche nouvelle, l'économie circulaire soulève des enjeux économiques, de structuration de la filière, de compétences. Lorsqu'on évoque les questions du recyclage ou du réemploi, les freins le plus souvent cités par les professionnels du bâtiment et maîtres d'ouvrage sont le manque de connaissances des concepts et des modalités de mise en œuvre de ces matériaux ainsi que le problème d'assurabilité et les contraintes réglementaires. Outre ces diverses problématiques, la question sanitaire est rarement évoquée. Leur éventuel impact sur la qualité de l'air des bâtiments où ils seront utilisés n'est même pas abordé et ne fait donc pas l'objet de recommandations dans les labels et certifications des bâtiments.C'est pour aborder toutes ces questions que le prochain colloque LES DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ (24 juin 2021) centré sur « ÉCONOMIE CIRCUL'AIR, LA SANTÉ DANS LA BOUCLE » fera le point sur les actions, les innovations et les réalisations qui intègrent une réflexion sanitaire dans les opérations de recyclage, de réemploi et de réutilisation, dans le secteur des produits et équipements du bâtiment. Les matériaux bas carbone qu'ils soient biosourcés, recyclés, réemployés, réutilisés vont connaître un développement accéléré. Comment garantir qu'ils soient sains pour l'homme ?Économie circulaire, des matériaux plus sains ?"Au sein de la RE 2020, réduire l'impact environnemental des bâtiments neufs, en contrôlant leur empreinte carbone dès leur construction, tracer les matériaux qui seront utilisés ou encore améliorer le confort des habitants, en adaptant les logements au nouveau climat, comme les épisodes de forte canicule, sont des façons transversales de porter attention à la santé des usagers" témoigne Corinne Langlois, Architecte et urbaniste en chef de l'État, Sous-directrice de l'architecture, de la qualité de la construction et du cadre de vie Ministère de la Culture.À la différence des produits de construction ou de décoration, qu'ils contiennent ou non une fraction de matières premières secondaires, les matériaux issus du réemploi ne sont pas soumis à l'étiquetage obligatoire des émissions de polluants volatils (instauré par le décret n° 2011-321 du 23 mars 2011) ainsi qu'à la réglementation relative aux composés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques de catégories 1 et 2 (arrêtés des 30 avril et 28 mai 2009)."Lors des opérations de réemploi de matériaux, la santé doit être prise en compte : c'est d'ailleurs une exigence réglementaire de supprimer les produits contenant de l'amiante ou du plomb... Parmi les développements nécessaires et selon la date de mise en œuvre des produits, il faut notamment travailler sur l'évaluation des émissions de biocides, de composés volatils notamment du formaldéhyde" précise Stéphane Le Guirriec, Directeur général d'Agyre, hub d'accélération nationale de l'économie circulaire dans la construction, créé début 2020."Dans la loi AGEC, seuls les articles 13 et 14 abordent un aspect sanitaire", souligne Suzanne Déoux, docteur en médecine, initiatrice de l'ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain et des DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ. "En effet, afin d'informer les consommateurs, notamment les femmes enceintes, un article est inséré dans le code de la santé publique qui oblige d'apposer un pictogramme ou d'avoir recours à un autre moyen de marquage, d'étiquetage ou d'affichage sur certaines catégories de produits contenant des substances à caractère perturbateur endocrinien. Néanmoins cela ne concerne pas directement les produits issus du réemploi ou du recyclage. Cet aspect est cependant évoqué dans une des actions de la 2ème Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens (SNPE2) : ne pas recycler et remettre sur le marché des produits contenant des perturbateurs endocriniens et développer des filières d'élimination des déchets contenant des perturbateurs endocriniens".Certains supposent que les matériaux issus du réemploi sont favorables à la qualité de l'air et considèrent que les émissions de substances volatiles sont faibles car survenues lors de leur première utilisation. Or, Suzanne Déoux attire l'attention sur la nécessité d'une évaluation sanitaire lors du réemploi de certains produits : "Les panneaux à base de bois retenus dans une démarche de réemploi pourront entraîner des niveaux d'émission significatifs en formaldéhyde, d'abord selon le type de colle utilisé (c'est-dire-dire sa capacité à résister à l'hydrolyse), ensuite s'ils sont réemployés sous leur forme brute, et enfin, si le revêtement appliqué ne crée pas d'effet barrière. Des mesures des émissions, comme pour les produits neufs, doivent donc être réalisées et mentionnées dans les FDES des panneaux de bois de réemploi".Un défi collaboratif déjà engagéDans moins d'un an, un cadre réglementaire sera mis en place : la réglementation environnementale 2020 (RE 2020) pour prioriser la réduction de l'empreinte carbone des projets neufs. Ensuite, le décret d'application du diagnostic Produits-Matériaux-Déchets (PMD) prévoit d'estimer la nature et la quantité des éléments réemployables sur les opérations de démolition ou de réhabilitation lourde (plus de 1 000 m²).La filière s'organise donc concrètement et certains acteurs n'ont pas attendu : "les architectes travaillent depuis longtemps pour limiter les déchets. Il ne faut pas oublier que le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas ! Ils travaillent donc d'abord à transformer l'existant, l'adapter et éviter de le démolir. On retrouve la notion de bâtiment évolutif en fonction des besoins et des étapes de vie" précise Corinne Langlois, "pour construire, ils font souvent appel à des circuits courts. Beaucoup utilisent le chanvre, le bois, la terre, la paille… dans une logique de proximité. Bien sûr, ils peuvent utiliser aussi des matériaux recyclés, mais il ne faut pas oublier : les architectes engagent fortement leur responsabilité professionnelle sur les projets qu'ils conduisent. Ils sont donc très sensibles à la qualité des matériaux qu'ils utilisent. Les contrats d'assurance les encouragent à la prudence, et ce, aussi sur les risques sanitaires".Pour Nicolas Masson, Directeur général d'Evertree, une société spécialisée en chimie végétale, qui conçoit des résines biosourcées à destination des panneaux de bois, sans formaldéhyde et sans isocyanate, "l'initiative passe par le maître d'ouvrage public ou privé. Il est l'acteur-clé car à l'origine du projet et arbitre des financements. Mais il faut embarquer tous les acteurs ! Et pour cela, il y a deux volets complémentaires : la communication, qui passe par la sensibilisation, et la formation… Et puis, espérons que la prochaine réglementation, à l'horizon 2025, intègre la qualité de l'air intérieur dans les exigences !".
Il y a 4 ans et 80 jours

Nouveaux télémètres connectés GLM 50-27 C/CG professional : Une robustesse à toute épreuve et un transfert des données encore plus rapide grâce au cloud

Un design anti-choc au service des chantiers les plus exigeants Idéals pour les chantiers les plus rudes, les nouveaux télémètres GLM 50-27 C Professional (faisceau rouge) et GLM 50-27 CG Professional (faisceau vert) de Bosch offrent une meilleure visibilité du point de laser, notamment dans les zones avec une luminosité difficile, et effectuent des mesures de distance précises de ± 1,5 mm jusqu’à 50 m. Autre particularité, ils sont d’une conception extrêmement robuste. En effet, ils disposent d’un boîtier renforcé à 360° en caoutchouc, qui absorbe efficacement les chocs, et d’un écran incassable avec un clavier en silicone d’une grande résistance. Même après des chutes d’une hauteur de 1,50 m sur du béton, ils restent intacts. Certifiés IP65, ils résistent à la fois aux projections d’eau et à la poussière. Une interface utilisateur optimisée et des fonctions étendues L’interface utilisateur intelligente des télémètres GLM 50-27 C/CG Professional offre de nombreuses fonctions. Intuitive, grâce à une molette de sélection et de larges touches du clavier, l’utilisation de l’appareil est encore plus facile, même avec des gants de travail. Les différentes fonctions s’affichent par des symboles et des mots-clés tels que «Longueur», «Mesure continue» ou «Niveau». Les télémètres Bosch réalisent en toute simplicité des mesures indirectes, des calculs de surface et de volume. Dotés d’un capteur d’inclinaison, ils peuvent être utilisés pour mesurer les pentes et servir de niveau à bulle numérique. Les GLM 50-27 C/CG Professional disposent de nouvelles fonctions : – Assistance pour guider l’utilisateur lors de ses premiers pas avec l’outil en lui proposant des animations claires sur les différentes fonctions de mesures, – Mètre ruban pour simplifier la lecture des différentes mesures prises, – «Grands chiffres» pour prendre des mesures en série, – Annotation pour mesurer et marquer des distances très rapidement. D’autre part, les nouveaux télémètres Bosch offrent un maximum de lisibilité des données grâce à un écran couleur à contraste élevé. Celui-ci pivote automatiquement, comme sur les Smartphones, pour permettre à l’utilisateur de lire facilement les valeurs affichées dans n’importe quelle position. Par ailleurs, si l’écran est hors de vue de l’utilisateur, les GLM 50-27 C/CG Professional émettent un Bip sonore et des vibrations qui confirment que les mesures effectuées sont bien enregistrées. Enfin, l’autonomie de la batterie a été améliorée grâce à 2 piles AA et à l’optimisation des parties matérielle et logicielle. Traitement des données plus facile grâce à la connectivité Bluetooth et à la nouvelle application MeasureOn Bosch Grâce à l’interface Bluetooth, les télémètres GLM 50-27 C/CG Professional Bosch se synchronisent à la nouvelle application MeasureOn Bosch, qui fusionne le chantier avec le Smartphone. Les architectes, les peintres, les électriciens, les façadiers… peuvent ainsi établir rapidement et facilement de la documentation, créer des devis, calculer les besoins en matériel, la superficie de pièces et de murs, la pose d’éléments de fixation, ajuster des plans… Un véritable gain de temps ! En effet, le travail est plus efficace car les mesures enregistrées et les informations collectées peuvent être transférées directement vers l’application et traitées ultérieurement. Tout est archivé dans un seul endroit, un espace de travail numérique, pour avoir une meilleure vue d’ensemble de tous les projets. L’utilisateur peut organiser les informations en fonction de ses besoins et partager rapidement les données et les documents à des clients, des collègues… Avec l’application MeasureOn, les mesures peuvent être ajoutées aux photos, des plans organisés par pièces peuvent être dessinés rapidement et intuitivement avec un doigt, les photos et les notes peuvent être combinées dans une même vue… L’application calcule alors automatiquement les surfaces au sol, les surfaces des murs et la superficie de la pièce. Les erreurs de transmission manuelle sont éliminées par le transfert de données numériques et celles liées aux notes illisibles également. Gratuite et téléchargeable depuis l’App Store d’Apple et le Google Play Store, l’application MeasureOn est compatible avec tous les télémètres laser connectés Bosch. Les données stockées dans l’application peuvent être enregistrées dans le cloud afin que les informations soient automatiquement disponibles sur tous les appareils de l’utilisateur (tablette, smartphone, PC), quel que soit l’endroit où il se trouve (chantier, bureau, maison…). Le cloud est accessible sur le site dédié à l’application via tous les navigateurs internet. Un identifiant Bosch permet d’accéder à tous les services numériques Bosch. Prix de vente conseillés : GLM 50-27 C : 179 € H.T / GLM 50-27 CG : 199 € H.T Points de vente : Négoces en matériaux, Fournitures industrielles
Il y a 4 ans et 80 jours

Felix Clercx et Fiberdeck donnent naissance à… Felix Distribution

Il y a plus d’un an, le groupe français Forestia, principalement connu pour sa filiale de bois composite Fiberdeck a repris l’importateur de bois tropicaux néerlandais Felix Clercx, fondé en 1891. Malgré la pandémie de Coronavirus, l’année écoulée s’est avérée très fructueuse et les sociétés Felix Clercx (BV & Gmbh) et Fiberdeck (SAS) implantées aux Pays-Bas, en Allemagne et en France ont décidé d’unir leurs activités pour donner naissance à Felix Distribution. – Fiberdeck, spécialiste des bois composites co-extrudés à très longue durée de vie propose une gamme complète qui comprend des lames de terrasse, des clôtures et du bardage. – Felix Clercx, avec sa marque FelixWood®, apporte son savoir-faire unique et reconnu en matière d’importation de bois tropicaux et feuillus de qualité avec une certification de gestion durable. Felix Distribution devient le spécialiste des produits d’aménagement extérieur en bois et bois composite qu’il distribue en Europe avec ses marques : Fiberdeck® (bois composite), FelixWood® (bois exotique), Cobrafastner® (fixation & structure terrasse) et Owlialights® (éclairage terrasse). D’autres marques exclusives selon chaque pays complètent l’assortiment : Fiberon®, Newtechwood® (bois composite), Moso® (thermo-bambou) et Bfix® (fixation terrasse). « L’UNIFICATION DES GAMMES OFFRE À NOTRE CLIENTÈLE EUROPÉENNE UN PLUS LARGE CHOIX DE PRODUITS ATTRACTIFS ET BIOSOURCÉS. » Les valeurs des deux entreprises se reflètent également dans cette nouvelle entité. Chez Felix Distribution, l’humain est au centre de tous les projets. La qualité des relations avec ses différents partenaires, employés, clients, fournisseurs et prestataires est la priorité. Les efforts sont concentrés sur la satisfaction de leurs besoins en développant des services adaptés FELIX DITRIBUTION ASSURE UNE QUALITÉ DE SERVICE À TRAVERS TOUTE L’EUROPE Les synergies entre les plateformes logistiques de Helmond (NL) et Lille (FR) permettent d’améliorer la réactivité de livraison et d’offrir davantage de produits avec une préparation de commandes à la pièce. UN NOUVEAU SITE … Pour améliorer la communication, un nouveau site internet www.felixdistribution.com avec une plateforme BtoB facilite les échanges de données et d’informations avec les clients et partenaires. Cette plateforme BtoB s’est enrichie de nouvelles fonctionnalités comme une banque d’images multimarques, des fiches techniques, ainsi que des configurateurs de terrasses et de clôtures 3D : fr.mydeckplanner.com et fr.myfenceplanner.com. RENDRE LES PRODUITS PLUS ABORDABLES AVEC UN CONSEIL PERTINENT, MAIS AUSSI SIMPLIFIER LA RELATION CLIENT, TEL EST L’OBJECTIF. Notre planète a des ressources limitées. Felix Distribution a délibérément fait le choix de commercialiser des nouveaux produits pratiques, fonctionnels et à longue durée de vie, mais surtout respectueux de l’environnement. 100% des bois sont d’origine légales, et plus de 50% des volumes sont déjà certifiés FSC®. Tout est mis en œuvre pour proposer d’ici 5 ans 100% de bois certifiés. L’entreprise est exemplaire au Pays-Bas dans l’application de la législation EUTR et en tant que membre de l’association FSC® Tous les bois composites sont fabriqués avec 95% de matières plastiques recyclées. Sur l’année qui vient de s’écouler cela représente 6 500 tonnes de déchets plastiques qui ont été transformés en produits très durables. Tous les déchets de bois entrant dans la fabrication des lames composites sont certifiés FSC®. L’utilisation de polyéthylène recyclés d’origine européenne dans les bois composite permet de réduire de plus de 50% les émissions de CO2 par rapport à l’utilisation de plastique vierge. C’est une première étape dans la démarche de réduction de l’empreinte carbone du groupe. Évitons le gaspillage, en utilisant des produits éco-conçus, à longue durée de vie et respectueux de notre environnement. Felix Distribution : DES PRODUITS « SMART » ET UN COMMERCE ÉQUITABLE POUR L’HOMME ET L’ENVIRONNEMENT. FELIX WOOD Felix Clercx, fondée en 1891 à Helmond (Pays Bas) est une entreprise familiale qui a développé son savoir-faire à travers 3 générations dans l’importation et la distribution de bois exotiques. L’entreprise a été rachetée par le groupe Forestia en décembre 2019. La marque FelixWood® a été créée en 1992. Elle est reconnue dans l’univers des bois de jardin haut de gamme (terrasse et clôture). En provenance principalement d’Indonésie et d’Afrique, les bois tropicaux sélectionnés sont déjà à plus de 50% certifiés FSC® et 100% d’origine légale. Felixwood® propose aussi un bois feuillus européen : le Robinier (naturellement imputrescible) et une gamme de bois thermo-chauffés pour offrir une alternative aux bois exotiques. Les bois thermo-chauffés sont très stables et durables sans traitement chimique. Les bois FelixWood® sont sélectionnés selon un cahier des charges très strict avec un contrôle permanent de ses partenaires pour s’assurer d’une qualité homogène. www.felixwood.com FIBERDECK Fiberdeck® a été créée à Lille (France) en 2006 dans le but de développer des produits en bois composite pour l’aménagement extérieur. Les lames de terrasse, de bardage et de clôture distribuées par Fiberdeck® ont été développées à partir des dernières technologies de co-extrusion. La co-extrusion consiste à appliquer un film de protection de polyéthylène à la surface des lames. Cette technologie révolutionne le marché du bois composite. Elle permet de régler les problèmes récurrents de taches et de décoloration des lames composite de première génération. Avec un retour d’expérience de près de 10 ans, Fiberdeck garantie ses produits sur une durée de 20 ans en utilisation résidentielle et 10 ans en utilisation commerciale contre toute décoloration. Lancée en 2019, la première lame de bardage à claire-voie co-extrudée WEO est certifiée par le CSTB (Centre Scientifique Technique du Bâtiment- Paris) avec un ATEx (Avis Technique Expérimental). Une lame a l’aspect résolument moderne sans aucun entretien, avec une couleur d’origine garantie pendant 20 ans. Les produits Fiberdeck® sont simples à entretenir et durent très longtemps. Ils sont fabriqués à partir de 95% de déchets recyclés et n’utilisent pas de résines polymères vierges. Le bois, qui représente 60% du volume des produits provient de déchets (sciures) d’industrie du meuble. Il est certifié FSC. Réalisée à partir de déchets recyclés, la matière produite est 100% recyclable et ne libère aucun produit toxique. Les bois composite Fiberdeck® offrent ainsi une alternative séduisante par rapport à d’autres matériaux moins durables et moins simple à entretenir. www.fiberdeck.com COBRAFASTENER Les produits Cobrafastener® ont été mis au point pour faciliter la mise en œuvre des terrasses en bois et bois composite et augmenter la durée de vie de leur structure. Le dernier produit mis au point est le clip Cobra Hybrid. Il s’agit d’un clip universel qui permet de fixer les lames de terrasse en bois composite. Ce clip bi-matière est constitué d’une plaque en inox crantée et d’une vis pré-équipée dans le clip. Il permet un gain de temps à la pose de 30% par rapport à d’autres clips. Il s’ajuste à la rainure de la lame. Sa vis est compatible pour être utilisée sur des lambourdes en bois exotique ou aluminium. Cobrafastener®, est aussi une gamme de cales, plots réglables Nivo, d’un concept de structure aluminium Structural et des ancres de fondation. La gamme est complétée par des outils comme le redresseur de lame de terrasse, un gabarit de pose, des forêts, permettant de faciliter la mise en œuvre. Avec les produits Cobrafestener® la pose des terrasses en bois devient plus facile et plus durable. www.cobrafastener.com
Il y a 4 ans et 80 jours

Nouvel enduit de rénovation de façade 2 en 1

Pour compléter son offre et pour répondre à la demande spécifique de chantiers parisiens et franciliens SAINT-ASTIER propose “PC TEINTÉ”, un mortier plâtre chaux teinté 2 en 1 pour enduire, restaurer les maçonneries hourdées au plâtre et créer des moulures, des bandeaux et chaîne d’angles de façade. Le nouveau mortier assure à la fois la sous-couche et la finition pour un gain de temps sur chantier. Imaginé pour faciliter son application sur les chantiers de rénovation, ce mortier s’utilise aussi bien en enduit de forte ou de faible épaisseur. Composé de chaux naturelle, de plâtre gros, il contient également du sable sélectionné de granulométrie 0/1 mm pour une finesse du résultat final sans égal. Les pigments minéraux présents dans sa composition lui confèrent une parfaite homogénéité de teinte dans sa masse. Il offre ainsi les couleurs subtiles du bassin parisien permettant de révéler le caractère de l’ouvrage qu’il recouvre. Une solution complète, facile à mettre en œuvre et à travailler sur chantier grâce à son ouvrabilité de deux heures selon les conditions climatiques. 
Il y a 4 ans et 81 jours

Entre l’espace et le temps | Impressions optiques

L’architecture, sous toutes ses formes, est essentiellement un artefact, c’est-à-dire une construction artificielle. Elle participe à la fois aux sphères temporelle et spatiale et, en conséquence, procède de séquences embarquées qui fusionnent le temps et l’espace. Chroniques photos d’Erieta Attali. Le but de l’investigation photographique est d’explorer les relations entre le temps et l’espace. Le […] L’article Entre l’espace et le temps | Impressions optiques est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 81 jours

Digital Timesheets : le pointage digital pour le BTP par Traxxeo

Efficacité au bureau, facilité sur les chantiersLorsque vous choisissez une solution digitale, il est important de penser utilisateurs. Dans le BTP, il est essentiel que l'application soit à la fois performante, et bien adoptée sur le terrain. L'application mobile Digital Timesheets répond à la fois au besoin des travailleurs dans les bureaux et sur les chantiers.Voici une liste d'éléments clés pour une application de pointage sur chantier :Disponible sur tous les appareils & systèmes d'exploitation (iOS, Android, Windows)Fonctionnement hors-ligne Facile d'utilisation sur le terrainSuivi en temps réel depuis le bureauVues multiples : chef de chantier, compagnon, conducteur de travaux, RH, etc.Précision des données : aide à l'encodage, ergonomie, saisie unique, processus de validation, alertes, etc.Règles et paramétrages personnalisables : codes chantiers, statuts travailleurs, etc.Intégration et communication bidirectionnelle : ERP, logiciel paie, SIRH, etc.Ce qu'ils en disentUne des forces de la solution Digital Timesheets de Traxxeo, c'est sa grande adoption par les travailleurs. « La tablette ? Vous ne me l'enlèverez pas ! » assure Eric Le Naon, conducteur de chantier chez Eiffage Perrard. Dans les bureaux, Enza Da Silva, la responsable RH, témoigne de l'efficacité du nouveau processus de pointage : « Le logiciel nous permet de voir - en temps réel - toutes les anomalies ». Pourquoi une telle adoption ? La solution Digital Timesheets a été développée pour répondre aux nombreuses problématiques vécues sur le terrain et au siège social :Fini les tâches administratives chronophages sur le terrain,Fini les erreurs et les multiples ré-encodages pour les ressources humaines,Accès à une vue d'ensemble de la répartition des coûts par poste et par personne, pour la finance.Sa facilité de mise en œuvre en fait une solution digitale vite adoptée et un investissement rapidement rentabilisé.Vous souhaitez passer au pointage digital ? Contactez Traxxeo au +33 7 87 18 72 59
Il y a 4 ans et 82 jours

Jouplast lance une nouvelle plaque stabilisatrice de gravier

L’offre JOUPLAST® s’urbaniseL'urbanisation galopante et l'imperméabilisation des sols posent de nombreux problèmes liés à la gestion des eaux pluviales : inondation, ruissellement, réseaux sous-dimensionnés… Dans ce cadre, la solution la plus fiable consiste à utiliser des revêtements drainants pour rétablir la perméabilité des sols en zone urbaine. Avec URBANGRAVEL® de JOUPLAST®, les professionnels du BTP disposent d'une solution fiable et performante qui permet d'aménager facilement des surfaces gravillonnées.Haute résistance à la compressionPréconisées pour résoudre les problèmes d'imperméabilisation des sols, et donc les risques d'inondations ou de saturation des réseaux, les plaques alvéolées URBANGRAVEL® de JOUPLAST® assurent à la fois un parfait maintien des graviers et une résistance remarquable à la compression, autorisant le passage de véhicules lourds.Surface stable et perméableRésistantes et adaptées à de nombreux concepts de réalisations, les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST® favorisent le drainage naturel et optimal des eaux de pluie. En polyéthylène alvéolé 100% recyclé, elles permettent d'installer durablement une surface stable et perméable ne générant ni flaques, ni ruissellement, ni ornières, pour les aménagements gravillonnés.Système d'assemblage intégréFabriquées en France, les plaques URBANGRAVEL® structurées en nid d'abeilles sont simples et rapides à mettre en œuvre. Antidérapantes, légères et faciles à découper avec une disqueuse, elles disposent d'un système d'assemblage intégré pour un excellent maintien des plaques entre elles. Une pente de 5% maximum est tolérée pour les voies carrossables, chaque plaque étant alors maintenue au sol par quatre picots d'ancrage intégrés.À combler avec du gravier 8/16 mm, les plaques URBANGRAVEL® de JOUPLAST® supportent jusqu'à 600 tonnes au m². Elles peuvent ainsi être utilisées pour le passage de véhicules avec une charge à l'essieu de 20 tonnes et sont compatibles avec les voies accès pompiers.De plus, les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® de JOUPLAST® sont conformes à la circulation des personnes à mobilité réduite (dans le cadre d'une pose avec des graviers de type 8/16 et une finition à fleur).Enfin, les plaques stabilisatrices de gravier URBANGRAVEL® peuvent être associées à des plots de marquage blancs ou gris JOUPLAST®, vendus séparément, pour délimiter aisément un espace (des places de parking, par exemple).Plaque stabilisatrice de gravier en milieu urbain URBANGRAVEL® JOUPLAST®Matière : polyéthylène recycléCouleur : grisDimensions utiles : 591 mm x 378 mm x 40 mmSurface utile : 0,223 m²Poids : 0,850 kg soit 3,63 kg /m²Volume/poids gravier par m² : 33 litres - 48 kgRésistance en compression à vide : 112 T/m2 (soit 3 camions remplis)Résistance en compression remplie : 600 T/m2 (soit 30 camions remplis)Résistance aux températures : entre - 30 °C et + 60 °CConditionnement : 120 pièces/palette, préassemblées par 4Points de vente : négoces en matériauxPlot de marquage JOUPLAST®Couleurs : blanc/grisConditionnement : 40 pièces/cartonPoints de vente : négoces en matériaux
Il y a 4 ans et 82 jours

Le Groupe Knauf engage ses clients dans l’Économie Circulaire du PSE avec Knauf Circular®

Knauf Circular® : la réponse aux enjeux réglementaires, économiques et environnementaux du recyclage L’avenir du plastique, la gestion des déchets et l’économie circulaire constituent les sujets phares des nouvelles réglementations qui se développent en France et en Europe. Les bases de ces nouvelles réglementations avaient été initiées par la Feuille de Route Économie Circulaire (FREC). Dans ce contexte, l’AFIPEB (Association Française de l’Isolation en Polystyrène dans le Bâtiment) prenait déjà un engagement volontaire visant annuellement une valorisation de 2500 tonnes de PSE d’ici 2025. Membre d’Elipso (association des entreprises de l’emballage plastique fortement impliquée dans une dynamique d’économie circulaire), Knauf Industries s’est aussi engagée à réincorporer 4000 tonnes par an de polystyrène expansé recyclé dans ses calages industriels et emballages de manutention, et ce d’ici 2023. Promulguée le 10 février 2020, la Loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire, dite AGEC, entre en application au travers de la publication des différents décrets.Pour la filière emballage, l’AGEC, et en particulier son futur décret 3R, imposera le recyclage, la réutilisation ou le réemploi des emballages et la réduction de l’emploi de plastiques vierges. Son objectif est de tendre vers 100 % de plastiques recyclés en 2025. Pour la filière bâtiment, elle imposera à partir du 1er juillet 2021, à toute entreprise, d’intégrer dans ses devis les informations relatives à la gestion des déchets de travaux de construction : les modalités, leurs coûts, les installations dans lesquelles ils seront déposés en fonction de leur typologie. Dès le 1er janvier 2022, une Responsabilité Élargie du Producteur ainsi qu’une éco-contribution (création d’un éco-organisme chargé de la gestion des déchets pour accélérer leur valorisation) seront mises en place. L’éco-contribution sera financée par un système d’écotaxes, modulées en fonction de la performance environnementale du produit. Et, enfin, la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) ambitionne que la part du recyclage des déchets non dangereux devra atteindre les 65 % d’ici 2025. Knauf Circular®, en développant un service de collecte et de recyclage des déchets de PSE pour qu’ils soient réintroduits dans de nouveaux produits, répond totalement à ces exigences.Knauf Circular® : un service innovant pour la lutte contre le gaspillage, l’enfouissement ou la mise en décharge De par cette véritable opportunité économique et environnementale, le Groupe Knauf témoigne concrètement de son engagement en faveur de l’environnement et de sa volonté d’accompagner ses clients dans cette démarche. Knauf Circular® se destine à tous les utilisateurs de PSE : négoces en matériaux, entreprises du bâtiment, grandes surfaces de bricolage et alimentaires, professionnels de la mer, industriels et aussi déchetteries, permettant de collecter les PSE post consommation des ménages.Knauf Circular® opère la collecte sur sites des déchets propres de PSE : chutes de chantier d’isolation (hors déconstruction), caisses marée, emballages industriels et commerciaux, calages de protection…, commercialisés par Knauf ou non, pour les introduire dans une filière de collecte et de recyclage responsable, fiable, et garante de leur revalorisation en de nouveaux produits en polystyrène pour le bâtiment, l’emballage ou la vie courante. Pour s’assurer d’une valorisation optimale, vertueuse et suivie des déchets de PSE, il suffit pour l’entreprise qui souhaite bénéficier de Knauf Circular® de signer la convention prévue à cet effet. Cette prestation de service payante Knauf Circular® se traduit par la mise à disposition de sacs de 1 m³ de contenance (ou le cas échéant, d’un moyen de reprise plus conséquent) et de leur reprise sous 10 jours sur sites (chantiers, entreprises, points de regroupement...) pour un minima de sacs de PSE établi en fonction de la quantité de déchets de PSE générée par l’activité et le profil de l’entreprise (industriels, négoces, mareyeurs, déchetteries…). Knauf Circular® se veut d’une grande praticité d’utilisation au quotidien, avec des sacs faciles à porter, fermés et transparents qui seront enlevés sur site sur simple appel au numéro vert dédié. Lors de cette collecte, un bordereau de suivi des déchets sera délivré, pour preuve de traçabilité, justifiant du recyclage des déchets.Knauf Circular® : un service unique ouvert à tous les secteurs d’activité au niveau national qui apporte la garantie du recyclage du PSE Pour la phase pilote du quart Sud-Est de la France, Knauf Circular® s’est déjà traduit par la signature d’une cinquantaine de conventions en quelques mois et la mise à disposition de 10000 sacs dans les 4 usines pilotes du projet. Knauf Circular® s’impose à date comme la seule proposition de service de collecte et de recyclage du PSE en France avec un tel maillage du territoire et une telle proximité avec ses clients. Des investissements industriels d’un montant supérieur à 2 millions d’euros ont ainsi été engagés pour doter chacun des 18 sites en équipements de traitement du PSE collecté, offrant une capacité de recyclage annuelle de plusieurs milliers de tonnes de PSE. Knauf Circular® se traduit également par la création d’un poste au siège de l’entreprise en Alsace, pour assurer l’administration commune aux différentes entités Knauf de cette activité. Knauf Circular® apporte la preuve que le PSE est recyclable et recyclé. Il pérennise l’usage du PSE dans ses différentes applications en lui apportant une solution concrète de recyclage, totalement en adéquation avec les nouvelles réglementations. Cette action forte s’inscrit sur le long terme dans le cadre de la démarche de responsabilité sociétale du Groupe Knauf.« Nous développons les filières de collecte et de recyclage du PSE pour réduire l’utilisation de la matière vierge. Nos usines sont équipées de dispositifs de collecte et de recyclage des déchets d’emballages alimentaires et industriels et de chutes de chantiers du bâtiment. Grâce à la proximité géographique avec les clients, de plus en plus de déchets post-consommation et de chutes de production trouvent une seconde vie et entrent dans la composition de nouveaux produits Knauf, cales, panneaux d’isolation… Ceux qui s’avèrent impropres à une réintroduction dans nos productions seront retraités par des recycleurs partenaires en France ou en Europe pour devenir des biens de consommation courante ou des produits d’isolation pour le bâtiment. » Kurt Münder, PDG Knauf Industries« Le Groupe Knauf relève et relèvera plusieurs défis pour que la filière PSE entre concrètement dans l’économie circulaire. Aujourd’hui, avec Knauf Circular®, les utilisateurs sont assurés de la totale revalorisation de leurs déchets de PSE. D’autres programmes de recherche et développement viendront enrichir cette première initiative dans les années à venir. Des recherches sont en cours en matière d’écoconception pour favoriser le recyclage des matériaux en fin de vie. Knauf travaille également à augmenter la part de PSE recyclé dans ses produits neufs, qui doivent répondre aux exigences techniques et réglementaires de leur domaine d’application – bâtiment et emballage. De belles perspectives s’offrent à nous pour inscrire notre Groupe dans l’économie circulaire ! » Christine Muscat, DG Knauf FranceKnauf Circular® : un service simple et complet qui accompagne le client et valorise son action Toute l’actualité Knauf Circular® est à suivre sur le site dédié, www.knaufcircular.fr qui informe sur les modalités de reprises en fonction de la typologie de convention signée (négoces et entreprises de pose, professionnels de la mer, industriels et grandes surfaces, déchetteries) et sur les différents types de PSE collectés. Knauf y propose notamment une vidéo de présentation avec des témoignages clients issus des différentes activités (bâtiment, emballages, industrie). Le Groupe Knauf accompagne également les professionnels signataires de conventions Knauf Circular® pour qu’ils puissent porter haut les couleurs de leur engagement au travers de supports de communication dédiés ; des outils utiles et pragmatiques, qui reprennent les arguments justifiant de cette démarche concrète en faveur de l’économie circulaire du PSE.
Il y a 4 ans et 83 jours

Nouvelle génération de caméras Daitem : au service de la protection des locaux professionnels

Daitem lance une nouvelle génération de caméras de vidéosurveillance connectées à l'alarme ou en fonctionnement autonome. Nouvelle technologie avec une très haute qualité d'images en 4K, plus de fonctionnalités, plus d'accessoires… cette nouvelle gamme vidéo aux capacités étendues a été conçue pour répondre précisément aux besoins des professionnels pour la protection de leurs locaux.
Il y a 4 ans et 85 jours

Le Mondial du Bâtiment se réinvente pour son édition de 2022

L’édition 2022 du Mondial du Bâtiment marquera le grand retour de l’évènement à Paris, au Parc des expositions de la porte de Versailles. [©ACPresse] Faire table rase du passé pour revenir aux fondamentaux, tout en s’inscrivant dans les tendances actuelles et à venir. C’est exactement ce qu’est en train de faire Reed Expositions France, l’organisateur du Mondial du Bâtiment. Et d’annoncer la tenue de l’évènement, non plus cette année, mais du 3 au 6 octobre 2022. Avec une grande nouvelle : « Le Mondial du Bâtiment revient au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris », annonce Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Et de poursuivre : « Ce retour est plébiscité, puisque 93,6 % des exposants et 97,9 % des visiteurs ont exprimé leur intention de participer à la prochaine édition ».  Le rendez-vous qui réunit les salons Batimat, Idéobain et Interclima s’inscrira donc dans un Parc des expositions rénové. La première nouveauté pour les exposants est le format même des stands : limité à 99 m2 par société. Toutefois, il y aura possibilité d’intégrer un étage…  Des stands de 9 à 99 m2 Dans le détail, les surfaces proposées débuteront à 9 m2, pour échelonner par multiple de 9 : 18 m2, 36 m2, 54 m2 et 99 m2. Autre évolution, les exposants pourront choisir leur emplacement dès l’inscription. Premier arrivé, premier servi… Cette approche globale permet de rendre sa présence sur le salon plus économique. Car un stand plus petit ou limité en taille génère un moindre coût. D’autant plus que la durée de l’évènement ne sera plus que de 4 j. « Nous répondons à la demande des exposants de simplifier la préparation des salons. Tout en améliorant les flux logistiques autour de la porte de Versailles », reprend Guillaume Loizeaud. Octobre 2022 : la date est encore bien lointaine. Aussi, pour animer la communauté des professionnels exposants dès maintenant, le Mondial du Bâtiment a choisi de mettre en place des salons “augmentés”. Ceci, à travers un blog qui complétera les sites Internet dédiés aux salons physiques. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations. Il y aura aussi à leur disposition des fiches produits, un annuaire des fournisseurs. Mais aussi des show-rooms virtuels, des vidéos de démonstrations ou des contenus sur les métiers. « Ce blog sera mis en service dès le mois de mai 2021. » Des matinales sur Batiradio « Nous venons de faire le choix de nous engager sur des ambitions prioritaires pour faire du rendez-vous de 2022 une édition exemplaire », affirme Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. [©Reed Expositions France] Toujours en amont des salons physiques, et en parallèle du blog, sont initiés “Les rendez-vous du Mondial du Bâtiment. Et ce, sous la forme d’une matinale diffusée sur Batiradio. Mais aussi disponible en podcasts et en vidéos. « Ces rendez-vous décrypteront les grandes tendances de la construction pour favoriser les échanges entre les professionnels face aux enjeux du secteur », explique Guillaume Loizeaud. Les matinales sont programmées chaque premier vendredi du mois. Et doivent débuter le 2 avril 2021, entre 9 h 00 et 12 h 30. Toutes s’organiseront de la même matière. A savoir, le Rendez-vous France Relance, le Grand dossier du Mondial du Bâtiment, la Rénovation énergétique dans les territoires. Mais aussi, le Décryptage RE 2020, les Métiers, la Construction 4.0, les Tendances et le Design.  Pour l’année 2021, les thématiques du Grand dossier sont déjà en place. Le 2 avril, les débatteurs tenteront de répondre à la question : “En quoi la RE 2020 va-t-elle permettre de construire durable ?” Et au fil des mois, d’autres sujets seront égrenés [lire encadré]. Pour 2022, en revanche, le programme n’est pas encore déterminé. Mais une fois connu, il permettra de tenir jusqu’aux salons physiques. Ceux-ci occuperont six pavillons du Parc de la porte de Versailles, soit quelque 140 000 m2 d’expositions.  Batimat se déploiera sur 4 halls Batimat sera le mastodonte de l’évènement. Le pavillon 1 sera celui du gros œuvre, de la structure et de l’enveloppe. Les thèmes fédérateurs mis en avant par les exposants devraient être ceux du climat et de l’environnement. Construction Tech, le rendez-vous de l’innovation, des start-up et des “smart technologies”, et Interior&Garden, autrement dit les aménagements intérieurs et extérieurs, seront les deux autres points d’entrée de ce hall. Le matériel de chantier et l’outillage retrouveront le pavillon 4. Quant aux pavillons 5 et 6, ils concentreront les menuiseries et les fermetures. De son côté, Interclima, dédié aux équipements techniques pour le bâtiment, c’est au sein du pavillon 3 qu’il prendra ses quartiers. Avec l’entrée en application de la RE 2020, les sujets à balayer seront nombreux. Outre les enseignements de la nouvelle réglementation, les énergies renouvelables, la rénovation des bâtiments tertiaires. Ou encore la qualité de l’air intérieur seront des thèmes omniprésents dans les allées. Tout comme l’amélioration des logements et les solutions éco-responsables de confort d’été.  Réduire l’empreinte carbone du salon Le Mondial du Bâtiment occupera 6 halls du Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. [©Reed Expositions France] La préservation de l’environnement et la réduction de l’empreinte carbone constitueront donc un véritable leitmotiv pour les exposants comme pour les visiteurs. Et qu’en sera-t-il de l’organisateur lui-même ? Les cordonniers sont-ils les plus mal chaussés ? Ou bien, charité bien ordonnée commence par soi-même ? Reed Expositions France semble préférer le second dicton populaire. « Notre retour à la porte de Versailles et les nouvelles attentes du public sont l’occasion de lancer une démarche d’amélioration sur les sujets fondamentaux du RSE. Aussi, nous venons de faire le choix de nous engager sur quatre ambitions prioritaires pour faire du rendez-vous de 2022 une édition exemplaire », affirme Guillaume Loizeaud. Ainsi, l’organisateur s’engage, dès maintenant, à réduire son empreinte carbone. Du moins à la mesurer, tout en mettant des actions concrètes pour entamer cette démarche. Au programme : optimisation des process logistiques, accès au site privilégiant les mobilités écologique. Mais aussi éco-conception des aménagements, des zones communes et des stands. Un salon éco-responsable Reed Expositions France améliorera aussi la gestion des déchet. Avec, pour ambition, de les réduire d’au moins 10 % dès l’édition 2022. Par ailleurs, il souhaite accroître la circularité des matériaux utilisés, tout en améliorant le dispositif de tri. Ceci sera accompagné d’achats responsables qui privilégieront les produits, et des services éco-conçus et respectueux de l’environnement. Ou qui seront réalisés auprès du secteur du travail protégé et adapté (STPA). Enfin, la restauration sur place n’est pas oubliée. Là, Reed Expositions France veut mettre en place une offre limitant le gaspillage, gérant mieux les surplus et valorisant les bio-déchets. A la vue de toutes ces explications, l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment semble née sous une bonne étoile. Et, à bien y réfléchir, l’organisateur pourrait même réussir à transformer tout le désarroi amené par la crise de la Covid-19 en quelque chose de positif !  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 86 jours

CDVI enrichit son offre de contrôle d’accès haute sécurité ATRIUM KRYPTO avec Mobile-Pass KRYPTO, une solution de badges dématérialisés

Sur un marché du contrôle d’accès encore majoritairement dominé par les badges traditionnels, la technologie mobile gagne du terrain. Ainsi dans les prochaines années, 20% des entreprises devraient utiliser des smartphones contre 5% en 2016*. Fin 2020, CVDI lançait son système de contrôle d’accès hautement sécurisé ATRIUM KRYPTO pour répondre aux nouvelles exigences de lutte contre la cybercriminalité. Aujourd’hui, l’entreprise va encore plus loin et présente MobilePass KRYPTO, une solution de badges virtuels offrant le même niveau de sécurité que les méthodes type DESfire® EV2. Une solution de contrôle d’accès par smartphone hautement sécurisée Soucieux d’accompagner ses clients dans une transition en douceur vers la technologie mobile, CDVI a intégré, dès la conception de son système ATRIUM KRYPTO, un module BLE (Bluetooth Low Energy) dans ses lecteurs de badges K2 et K3 (avec digicode intégré) hautement sécurisés. Pour activer cette solution d’identification sur smartphone, il suffit au gestionnaire d’un établissement : d’acquérir une licence de 25 badges Mobile-PASS KRYPTO, d’attribuer des droits d’accès virtuels à un utilisateur au fur et à mesure des besoins via le logiciel de gestion, de lui envoyer à distance sur une plateforme ultra sécurisée. A réception, ce dernier récupère l’autorisation d’accès sur son smartphone qui devient un badge dématérialisé. En fonction de ses droits, il peut alors l’utiliser grâce à l’application mobile ATRIUM BT, téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store ou Google Play et compatible avec les montres connectées. Dès lors, différents modes d’identification sont possibles pour déverrouiller une porte : par appui sur le bouton « ouvrir la porte » de l’application, par balayage du smartphone devant le lecteur, en mode automatique « mains libres » ou par reconnaissance vocale « ouvrir la porte ». La solution s’adapte aux contraintes de l’accès ! Intégrant le chiffrement AES de « bout en bout » issu de la technologie DESfire® EV2, les badges virtuels développés par CDVI apporte un degré de sécurisation élevé qui est renforcé par les codes/ schémas de déverrouillage dont dispose la majorité des smartphones. Outre l’avantage de pallier aux négligences du facteur humain qui reste la principale faille de sécurité dans un bâtiment (oubli ou prêt d’un badge, entrée en même temps qu’un collègue…), cette solution dématérialisée présente en plus un intérêt essentiel pour respecter les protocoles sanitaires en vigueur actuellement. En effet, la fonction comptage/décomptage du système ATRIUM KRYPTO associée au Mobile-PASS KRYPTO, qui détecte l’ouverture de porte même si des employés rentrent à plusieurs en même temps dans une pièce, permet une gestion contrôlée des flux sans risque de dépasser le nombre de personnes autorisées dans un même endroit. Souplesse de gestion et simplicité d’utilisation Plus flexible qu’un système de contrôle d’accès par badges traditionnels, Mobile-PASS KRYPTO de CDVI offre une gestion dynamique des droits. En toute simplicité, le gestionnaire d’un bâtiment peut, à distance et en temps réel : activer/désactiver des badges avec des droits d’accès spécifiques à chaque utilisateur, programmer des badges temporaires, avec autorisation d’entrée à des horaires définies, suivre instantanément des événements d’accès pour modifier ou révoquer les droits si nécessaire. Idéale pour les administrations publiques et les collectivités (centre sportif, salle des fêtes…), cette solution dématérialisée s’avère particulièrement adaptée aux espaces de coworking qui, tout en facilitant l’accès des visiteurs, doivent garantir la sécurité des lieux. Transformant n’importe quelle marque de smartphone en trousseau de clé virtuel et intelligent, Mobile-PASS KRYPTO représente également un véritable gain de temps pour les utilisateurs qui n’ont plus besoin d’être présents pour retirer leur badge. *source cabinet d’analyse américain Gartner
Il y a 4 ans et 87 jours

SylSmart Connected Building : l’éclairage intelligent nouvelle génération

En 2020, les confinements et la généralisation du télétravail ont permis une réduction des consommations d’énergie du parc immobilier tertiaire. Mais ils ont aussi révélé un important gaspillage des bâtiments mal régulés. Et ce, alors même que la dernière directive européenne leur impose une réduction de 32,5% d’ici 2030 des dépenses énergétiques. Cette transition écologique est d’ailleurs inscrite dans le plan France Relance. 65% d’économies étant réalisables avec des luminaires basse consommation associés à une gestion intelligente, l’éclairage constitue un véritable enjeu pour réduire la facture énergétique des bâtiments tertiaires et commerciaux. Pour les aider à relever ce défi de l’éco-performance, Sylvania présente une nouvelle génération de sa solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected Building. Aux évolutions innovantes, ce système unique permet de délivrer la bonne quantité de lumière, au bon endroit, au bon moment. UNE INTELLIGENCE INTÉGRÉE POUR UN MAXIMUM DE CONFORT ET D’EFFICACITÉ Contrairement aux systèmes de gestion d’éclairage traditionnels, SylSmart Connected Building repose sur le principe de la technologie embarquée. Chaque luminaire LED intègre ainsi un capteur multifonctions avec module de communication sans fil, détecteur PIR, capteur de lumière naturelle, et désormais la mémoire et le microprocesseur qui rendent intelligents et réactifs tous les produits compatibles de la gamme tertiaire. Cette intelligence intégrée à chaque luminaire offre un degré de détection des mouvements plus précis et un contrôle extrêmement pointu pour adapter réellement le niveau d’éclairage aux besoins et ainsi améliorer le confort au maximum. Réunissant toutes les caractéristiques attendues d’une solution complète de gestion d’éclairage (détection de présence, prise en compte de l’apport de lumière naturelle…), SylSmart Connected Building apporte aux gestionnaires comme aux occupants une grande souplesse pour délivrer la bonne quantité de lumière, au bon endroit et au bon moment. Que ce soit au niveau d’un étage ou d’un bâtiment complet, tout est personnalisable en quelques clics grâce aux profils pré-configurés dans le système : environnement dynamique et réactif pour un open space, éclairage précis et convivial en salle de réunion… UNE GESTION DÉCENTRALISÉE ET SÉCURISÉE AU SERVICE D’UNE PLUS GRANDE FIABILITÉ Reposant sur une architecture décentralisée dans laquelle chaque luminaire est autonome, sans dépendre d’un contrôleur central, la nouvelle version SylSmart Connected Building garantit un fonctionnement extrêmement fiable. En cas de dysfonctionnement de l’un des points lumineux, il n’y a aucun risque de défaillance généralisée puisque la communication continue à passer entre les autres éléments du système. UNE INSTALLATION RAPIDE ET UNE MISE EN SERVICE ENCORE PLUS SIMPLE Sans fil, les luminaires SylSmart Connected Building s’installaient d’ores et déjà facilement sans aucun câblage supplémentaire. Aujourd’hui, Sylvania va encore plus loin en proposant un système plus simple à déployer grâce à : une configuration hors site via une plateforme web dédiée. Celle-ci permet de planifier et concevoir son projet en amont (définir ses besoins, créer des zones et scènes d’éclairage, effectuer tout le paramétrage des luminaires), une optimisation sur site via une application mobile spécialement conçue pour faciliter la mise en service des appareils. Il suffit de télécharger toutes les données au niveau de chaque luminaire et d’ajuster certains réglages si besoin (étalonnage de la lumière naturelle, variation des niveaux d’éclairage…). Intuitifs, à la prise en main simple et rapide, ces nouveaux outils garantissent un véritable gain de temps d’installation et un minimum de perturbations des occupants du bâtiment. Outre la configuration et la mise en œuvre aisées, la maintenance est également simplifiée. Grâce aux réglages sauvegardés dans le Cloud, contrôler le bon fonctionnement de l’éclairage dans le temps ou le reconfigurer en cas de réagencement de l’espace ne nécessite aucune intervention d’un technicien. Alliant une meilleure maîtrise des coûts (installation, mise en service, exploitation) et une maintenance réduite, SylSmart Connected Building constitue un véritable investissement sur le long terme. UN SYSTÈME ÉVOLUTIF TOURNÉ VERS L’AVENIR Fonctionnant auparavant en protocole fermé, les luminaires de la nouvelle version SylSmart Connected Building sont désormais connectés au sein d’un réseau maillé Bluetooth® Qualified mesh non propriétaire. Compatible avec de nombreuses plateformes, ce protocole de communication garantit la pérennité mais aussi l’évolutivité du système de gestion d’éclairage intelligent de Sylvania. En plus de sécuriser l’accès à la plateforme web et à l’application mobile grâce à un cryptage des données, il permet de définir pour chaque projet des autorisations selon les profils. Propriétaires, gestionnaires, installateurs et utilisateurs peuvent ainsi accéder à certaines fonctionnalités et interagir avec l’éclairage en fonction de leurs besoins. Performance élevée et gain de temps à l’installation, la nouvelle version SylSmart Connected Building est une solution de gestion d’éclairage résolument sans contrainte, idéale pour la modernisation de tous les bâtiments tertiaires. Avec un retour sur investissement moyen en moins de 5 ans, plus rapide que les systèmes DALI, elle permet de réaliser jusqu’à 68% d’économies d’énergie par rapport à des luminaires standards sans gestion. Associé à SmartServices, l’écosystème complet de services personnalisés proposé par Sylvania, SylSmart Connected Building se présente comme LE choix intelligent pour réussir à trouver le parfait équilibre entre efficacité énergétique et confort optimum des occupants.
Il y a 4 ans et 87 jours

Parrot choisi par la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour la fourniture de micro-drones ANAFI USA

Parrot, le premier Groupe européen de micro-drones, a été choisi par la DGA pour fournir son micro-drone ANAFI USA en vue d’équiper les 3 armées françaises (Air, Mer et Terre), dans le cadre de son appel d'offre lancé en février dernier.Ce succès est le fruit de deux années de travail pour développer, sécuriser et produire un micro-drone spécifiquement conçu pour répondre aux besoins des forces armées. Le drone ANAFI USA, spécialement adapté pour les Forces armées du monde entier, offre aux soldats un micro-drone quadricoptère de 500 g disposant de capacités d’observation de jour et de nuit. Avec 32 minutes de vol, il détient la meilleure performance de sa catégorie. Le contrat-cadre d’une durée de 5 ans s’entend pour plusieurs centaines de systèmes de drones, des équipements complémentaires, le développement d'adaptations et la formation de pilotes référents. Les premiers systèmes seront livrés dans les prochains mois. ANAFI USA permet d’étendre les capacités de reconnaissance des forces françaises. Grâce à son puissant zoom 32x, articulé autour de deux caméras 4K 21 mégapixels, la détection de cibles de taille humaine est possible jusqu’à 2 km de distance avec une précision de 13 cm de détail. Les images du zoom sont fusionnées avec celles obtenues par la caméra thermique FLIR Boson. Cette dernière permet de repérer les points chauds de jour comme de nuit. Déployable en 55 secondes, il est également très discret : avec une signature sonore de 79 dB à une distance de 1 m, il est inaudible dès 130 m.Grâce aux partenariats de développement logiciels mis en œuvre par Parrot avec des acteurs à la pointe dans leurs domaines, les utilisateurs peuvent également bénéficier de l'écosystème grandissant de logiciels compatibles. Ceux-ci permettent par exemple de gérer des flottes de drones en temps réel (Skyward, A Verizon company, DroneSense), de générer des photos/vidéos visibles et thermiques (Survae) et des cartographies tactiques (Pix4Dreact). Des prestations de R&D sont également prévues pour adapter ANAFI USA aux besoins des armées françaises. ANAFI USA est une révolution pour les organisations de Défense, issu de l’expertise développée par Parrot dans le grand public. Celles-ci cherchent désormais à mettre rapidement à disposition de leurs Hommes des technologies récentes, à la performance éprouvée, à un coût maitrisé.La technologie de la plateforme ANAFI, basée sur la banque de composants de la téléphonie mobile, atteint un niveau de fiabilité renforcée par les centaines de milliers d’heures de vol des drones grand public. Les choix technologiques de ANAFI USA offrent un coût d’acquisition et des performances sans commune mesure avec ceux de produits traditionnellement développés pour les forces armées.ANAFI USA a aussi répondu aux exigences de la DGA en termes de sécurité. Sécurisation de la liaison, sécurisation des données, sécurisation du firmware : il répond aux normes de cybersécurité les plus exigeantes. Une signature numérique protège de tentatives de modification malveillante du logiciel du drone.Le drone permet d’enregistrer les données de la mission uniquement sur le segment sol, et non dans le vecteur aérien, puis de les extraire pour analyse, par connexion physique. Le drone dispose d’une connexion WPA2 sécurisée et de protocoles ouverts qui garantissent la confiance dans l’interopérabilité des données enregistrées pour des missions sensibles.ANAFI USA est entièrement développé en France et produit aux États-Unis. Aucun composant essentiel n’est produit en Chine. Le drone et son application de pilotage fonctionnent sans nécessiter d'accès à Internet.Les traitements de données sont soumis aux normes les plus strictes du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Toutes les données du drone sont entièrement sous la maîtrise de l’utilisateur. Lorsqu'elles sont partagées, les données sont stockées sur des serveurs sécurisés en Europe.L’application de pilotage FreeFlight 6 auditée par l’entreprise privée Bishop Fox mondialement réputée pour ses services de sécurité offensive, confirme également la sécurité offerte aux utilisateurs et la protection de leurs données.ANAFI USA a aussi été sélectionné par des organisations partenaires du gouvernement fédéral américain dans le cadre du projet Blue sUAS. Il s’agit du seul drone d’une entreprise non américaine à être commercialisé sur la plateforme d’achat de l’armée, des agences gouvernementales et des forces de sécurité américaine : le « GSA Schedule ». Il est déjà commandé et utilisé par de nombreux policiers, agences fédérales et pompiers aux États-Unis et dans d’autres pays du monde.Le prototype de Parrot a également été finaliste dans la première tranche du programme SRR du ministère de la défense américain. Celui-ci continuera d’être évalué de manière indépendante par le gouvernement dans le cadre des mesures de réussites de l’« Other Transaction Agreement » (OTA). Le gouvernement américain fournira une notification séparée pour permettre à d'autres agences du DoD ou du gouvernement fédéral de passer d'éventuelles futures commandes.Parrot, pionnier et leader de l’industrie du drone en Europe, avec une R&D à Paris de 200 ingénieurs, se réjouit d’avoir été sélectionné par la DGA. Le Groupe qui s’appuie sur un total de plus 350 ingénieurs avec ses filiales en Europe et aux États-Unis, considère le marché de la Défense et de la Sécurité comme l’un des plus prometteurs.Le savoir-faire du Groupe Parrot s’articule principalement autour des micro-drones professionnels à marque Parrot, d’ailes volantes dédiées aux professionnels pour réaliser des missions plus longues (senseFly) et de solutions logiciels d’analyses et de mesures d’images (Pix4D) adaptées à un grand nombre de drones de toutes marques.Au-delà de la Défense et de la Sécurité, les autres domaines d’applications du Groupe Parrot sont la gestion et l’inspection des infrastructures d’énergie et de communication (lignes haute tension, tours de réseaux cellulaires, fermes solaires, centrales nucléaires et éoliennes, mines et carrières), la gestion et le suivi de chantiers (immobilier, routes, rails, ouvrage d’art), l’agriculture de précision (santé des cultures, hydrométrie, contrôles des parasites).Henri Seydoux, Président Directeur général, fondateur et principal actionnaire de Parrot conclut : « Nous sommes très fiers d’avoir gagné cet appel d’offre de la DGA et de continuer à travailler sur de nouvelles opportunités avec les États-Unis. C’est le fruit du travail minutieux accompli par nos équipes en France depuis plus de 2 ans, et celui de 10 ans d’expertises. En faisant le pari de développer la plateforme ANAFI, conçue pour le grand public, robustifiée pour les besoins des professionnels, et sécurisée pour les exigences des forces armées, nous avons franchi une étape importante pour le Groupe. Dans le monde actuel, Parrot est convaincu qu'il est clé pour les forces de sécurité, et les armées, de s’appuyer sur les puissants équipements issus de la high-tech grand public, et hautement sécurisés. ».
Il y a 4 ans et 88 jours

Le Haut conseil pour le climat publie un avis sur le projet de loi climat et résilience

Le Haut conseil pour le climat (HCC) publie aujourd’hui un avis, en amont du processus législatif, analysant la contribution du projet de loi à la transition bas-carbone et le processus d’évaluation du projet de loi au regard du climat.Dans cet avis, le Haut conseil pour le climat examine la portée des mesures proposées au regard de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), feuille de route de la France pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).Le projet de loi met l’accent sur les mesures de pilotage et de conduite de la transition bas-carbone, qui devraient renforcer la cohérence de l’action publique avec les objectifs climat, tel que recommandé par le HCC, et faciliter la mise en place de mesures ambitieuses.L’engagement de ces mesures aux changements structurels nécessaires à une transition de long-terme dépendra des actions concrètes prises par l’Etat ainsi que parles collectivités territoriales et nécessitera un suivi.Le projet de loi inscrit de nombreuses mesures visant à l’atténuation des émissions de GES. La plupart des vingt et une mesures quantifiées par l’étude d’impact ont un effet potentiel limité sur le niveau des émissions, soit à cause de leur périmètre d’application restreint ou des délais allongés de mise en œuvre.L’examen du texte par le Parlement devra permettre le renforcement des mesures retenues dans l’approche plus large de la stratégie de décarbonation. Une attention particulière devra être portée au calendrier de mise en œuvre des actions afin de tenir le rythme de baisse attendu à partir de 2024 et le budget carbone de la période 2024-2028. L’efficacité de ces mesures dépendra également des textes d’application qui seront pris ultérieurement par le gouvernement.D’autre part, le HCC a analysé la qualité de l’étude d’impact accompagnant le projet de loi. Cette dernière va plus loin dans l’évaluation des articles au regard du climat que celles des précédents projets de loi car elle se réfère à la SNBC, ce qui constitue une évolution positive.Néanmoins, le HCC regrette le manque de transparence méthodologique et de synthèse permettant de s’exprimer sur l’impact global attendu des mesures proposées sur la trajectoire de réduction des émissions de GES, ainsi que l’absence de discussion de la plus-value stratégique des réformes proposées. L’étude d’impact devra être mise à jour une fois la loi promulguée afin de guider la préparation des décrets d’application.Afin de garantir l’atteinte des objectifs climatiques en France, le dispositif de suivi et d’évaluation doit être inscrit dans le texte de loi, et son pilotage au sein de la stratégie d’ensemble du gouvernement doit être renforcé.
Il y a 4 ans et 88 jours

Loi climat : le Haut conseil pour le climat pour une obligation de rénovation énergétique

POLITIQUE. Dans son avis sur le projet de loi "climat et résilience", le HCC juge le texte "utile" malgré la "portée amoindrie" des mesures, par des calendriers d'application trop peu ambitieux, notamment en matière de performance énergétique des bâtiments.
Il y a 4 ans et 89 jours

STRETTO Huguenot : la 1ère tuile plate pour les faibles pentes signée EDILIANS

EDILIANS innove et présente la première tuile terre cuite plate dont l'application a été autorisée par le CSTB pour les toitures à faibles pentes.
Il y a 4 ans et 89 jours

Duffy London : Serenity

Le studio de design britannique Duffy London vient de sortir Serenity, une table aérienne jouant des volumes et des perspectives. Pour sa nouvelle création, Duffy London mise sur des lignes tranchées, une forme atypique et de belles matières. Ultra contemporaine, la console Serenity semble défier la gravité, en s’amusant avec notre perception. Inspirée des roches du Japon, la console invite à la contemplation. Cet assemblage de formes géométriques inégales semblent en équilibre les unes sur les autres, mais forment finalement un tout harmonieux et poétique. Un meuble original qui habille un intérieur avec style. Pour en savoir plus, visitez le site de Duffy London. Visuels : © Duffy London La rédaction
Il y a 4 ans et 89 jours

Bilan des sanctions prises par la DGCCRF en 2020 en matière de délais de paiement interprofessionnels

La DGCCRF contrôle chaque année le respect des délais de paiement légaux. En 2020, elle a contrôlé à ce titre plus de 900 établissements, dont 35 entreprises publiques et 278 entreprises ayant bénéficié d’un prêt garanti par l’Etat.Si toutes les entreprises sont tenues de respecter les délais légaux de paiement, il est tout particulièrement important de vérifier que tel est bien le cas de celles bénéficiaires d’un prêt garanti par l’Etat (PGE).Ce dispositif de soutien vise notamment à aider les entreprises à régler leurs fournisseurs dans le respect des délais légaux afin d’éviter une transmission des incidents de paiement à l’ensemble de l’économie.Lors de ces contrôles, il a été constaté que près de 30% des entreprises payaient une fraction non négligeable de leurs factures au-delà des délais légaux(2). À l’issue des contrôles, lorsque des manquements ont été mis en évidence, les suites ont consisté pour 40% en des avertissements, pour 20% en des injonctions – suites dites pédagogiques et correctives – et pour 40% en des procédures d’amende administrative. 182 procédures d’amende administrative, représentant au total plus de 29,9 millions d’euros ont ainsi été lancées en 2020, dont 91 décisions de sanction notifiées aux entreprises contrôlées (pour un montant total d’amendes de près de 9,4 millions d’euros), et 91 procédures de sanction en cours (pour un montant, non encore définitif, de plus de 20,5 millions d’euros).Depuis l’entrée en vigueur des sanctions administratives en 2014, 1.375 amendes administratives ont ainsi été notifiées par la DGCCRF, pour près de 91,3 millions d’euros au total.En 2020, plusieurs amendes d’un montant supérieur à l’ancien plafond de 375.000 euros (relevé à 2 millions d’euros par la loi «Transparence» du 9 décembre 2016) ont été prononcées à la suite de manquements à la législation relative aux délais de paiement :2.000.000 € à l’encontre de la société CORA, spécialisée dans la grande distribution1.230.000 € à l’encontre de la société XPO Distribution France, spécialisée dans le transport routier990.000 € à l’encontre de la société La Banque Postale, spécialisée dans la banque et les services financiers750.000 € à l’encontre de la société AGEFOS PME Ile-de-France, spécialisée dans la gestion des fonds de la formation professionnelle des entreprises530.000 € à l’encontre de la société Lubrizol France, spécialisée dans la fabrication de produits chimiques390.000 € à l’encontre de la société TEREOS France, spécialisée dans le transport et la transformation de la betterave en produits finis383.000 € à l’encontre de la société Nocibé France distribution, spécialisée dans le commerce de détail de parfumerie et de produits de beautéEn 2021, la DGCCRF continuera de mener une action résolue de lutte contre les retards de paiement, en ciblant particulièrement ses contrôles sur les grandes entreprises et ETI ayant bénéficié d’un prêt garanti par l’Etat.La DGCCRF saura également faire preuve de pragmatisme dans ses contrôles et les suites qu’elle leur donnera, en tenant compte dans chaque dossier, à la fois de la gravité des manquements relevés et de la situation financière de l’entreprise qui en est l’auteur.En application de la règlementation, ces sanctions pour retards de paiement font l’objet d’une publication sur le site internet de la DGCCRF : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/sanctions-delaispaiement.Pour renforcer la dimension préventive et dissuasive de son action, la DGCCRF communique plus spécifiquement sur les sanctions prononcées les plus importantes. Cette communication illustre la détermination du Gouvernement à lutter contre les retards de paiement de toutes les entreprises, y compris les entreprises publiques.(1) Voir rapports annuels de l’Observatoire des délais de paiement.(2) Une fiche pratique relative à la règlementation des délais de paiement peut être consultée à l’adresse suivante: https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/documentation/fiches_pratiques/fiches/delais-de-paiement.pdf
Il y a 4 ans et 89 jours

Concevoir autrement les enceintes de centrales nucléaires

Toujours en construction, l’EPR de Flamanville fait partie des centrales nucléaires dites “de nouvelle génération”. Ici, réalisation de la double enceinte du réacteur, encore avant la pose du dôme de couverture. [©ACPresse] La sécurité des enceintes de centrales nucléaires est un objectif sociétal des plus importants, qui fait l’objet de nombreuses polémiques. De manière très schématique, il existe deux grandes approches dans la conception de ces enceintes :• L’enceinte constituée d’une paroi unique de grande épaisseur en béton armé. Et revêtue sur sa face interne d’une fine paroi métallique (appelée “liner” en anglais) • L’enceinte dite “à double paroi”. L’une, interne, est coulée en béton fortement armé et précontraint dans les deux directions (verticale et horizontale). L’autre, externe, est constituée d’un béton armé classique. Une lame d’air d’une épaisseur de l’ordre de 2 m séparent l’une de l’autre les deux parois . L’espace annulaire séparant les enceintes externe (à gauche) et interne (à droite) présente une épaisseur de l’ordre de 2 m. [©ACPresse] I – Qu’est-ce qu’une enceinte simple paroi munie d’un liner métallique ? Cette conception est la plus ancienne. Elle repose sur une vision très simple du rôle de l’enceinte. La paroi en béton armé est dimensionnée pour reprendre toutes les sollicitations extérieures accidentelles ou non. De son côté, le “liner” métallique assure l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis de gaz radioactifs. Qui susceptibles de s’échapper du cœur du réacteur, en cas d’accident. A priori pertinente et performante, cette conception a malgré tout été remise en cause. Il y a plusieurs dizaines d’années, notamment par l’ingénierie française. La principale critique reposait sur l’utilisation du liner métallique. Les reproches formulés étaient de deux ordres. Tout d’abord, la mise en place du liner était considérée comme longue et coûteuse. Car il fallait exécuter, avec le plus grand soin les soudures des plaques métalliques le constituant.  Dans les centrales nucléaires de nouvelle génération, la paroi intérieure de l’enceinte interne est doublée d’un liner métallique pour assurer une parfaite étanchéité. [©LNG Dunkerque] Ensuite, le risque de corrosion était potentiellement important, en particulier au niveau des soudures (zones propices à ce type de dégradations). Il générait des inspections fréquentes, longues et coûteuses de l’enceinte. Aussi, l’ingénierie française a décidé de développer un autre concept : celui de l’enceinte dite “ double paroi en béton”. II – Qu’est-ce qu’une enceinte à double paroi en béton ?  De conception plus récente, l’enceinte à double paroi repose sur plusieurs idées fortes. En premier lieu, la paroi dite “interne” doit être fortement armée et précontrainte (dans les deux directions). Ce choix a pour objectif d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des pressions internes. Résultant de la rupture accidentelle du circuit primaire de réfrigération du cœur du réacteur (taux d’armatures important). Et l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis des fuites accidentelles de particules radioactives. Dans cette conception, la précontrainte bi-directionnelle est censée refermer toutes les fissures éventuelles générées lors du processus de durcissement du béton.  De son côté, la seconde paroi, dite “externe”, a pour rôle unique d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des sollicitations extérieures (séisme, tempête, explosion, chute d’avion…). Enfin, la lame d’air présente entre les deux parois, aussi appelée espace annulaire. Elle est mise en dépression par un système de ventilation et filtration. Elle est conçue pour confiner, en cas d’accident, les particules radioactives de l’air, puis de permettre leur extraction.   Le diamètre et la densité d’armatures passives nécessaires à la construction des parois des enceintes nucléaires restent très importants… [©ACPresse] Toutefois, un problème subsiste. Un certain nombre d’enceintes conçues de cette façon ont présenté une fissuration traversante (sur toute l’épaisseur de la paroi interne). Cette dernière a été mise en évidence lors des épreuves décennales qui consistent à mettre sous pression gazeuse l’enceinte interne. Cette fissuration devrait être colmatée. Opération coûteuse qui posait, en plus, la question de la fiabilité de ces enceintes nucléaires… En conséquence, l’ingénierie française a pris une décision, pour les centrales à venir, dites “nouvelle génération”. Les enceintes de confinement adopteront “la ceinture et les bretelles” ! C’est-à-dire la double enceinte en béton avec, côté paroi interne, la présence d’un liner métallique. Il va sans dire qu’une telle solution a des conséquences économiques importantes. Avec une augmentation substantielle du coût de ces enceintes. Tout d’abord lié à leur construction (temps de construction accru). Ensuite à leur stratégie de contrôle (il faut suivre avec beaucoup d’attention l’évolution des soudures du liner métallique). Toutefois, cumuler “ceinture et des bretelles” ne s’avère pas si sécure qu’on pourrait le penser. En effet, la fissuration traversante de la paroi interne n’est pas annulée. Et une corrosion des soudures peut toujours survenir. Sans compter que l’acier se comporte assez mal, quand il est soumis à de fortes températures…  III – Y a-t-il de nouvelles solutions ?  Aujourd’hui, il n’est pas déraisonnable de penser que cette solution coûteuse pourrait être concurrencée par d’autres conceptions plus innovantes. Ces dernières passent, principalement, par l’analyse critique de la conception française initiale. C’est-à-dire celle d’une paroi fortement armée et précontrainte bi-directionnelle. En effet, ce choix technique a conduit à l’existence de fissures traversantes. Il est peut-être fondé sur une approche abusive quant à l’utilisation de la précontrainte. D’un point de vue historique, le béton précontraint a été inventée au début du siècle dernier par l’ingénieur Eugène Freyssinet. De manière très schématique, il s’agit d’éliminer les contraintes de traction au sein de la structure. En introduisant une compression (due à la précontrainte) dans la zone tendue d’une structure fléchie (poutre, dalle, voussoir…). Ce sont ces contraintes de traction que le béton n’apprécie guère, car à l’origine des fissures créées. Cette technique permet de construire des structures en béton ayant de grandes portées (la portée est la distance entre deux appuis). En général, la précontrainte remplace toutes les armatures de flexion. Dans le cas d’une précontrainte totale ou une grande partie de ces armatures ou dans le cas d’une précontrainte partielle. Ce qui est peut-être abusif, dans le cas des enceintes de confinement “à la française”, est d’appliquer une précontrainte bidirectionnelle sur un béton déjà fortement armé dans deux directions ! “Le mieux est l’ennemi du bien” dit le dicton. Serait-ce le cas pour les enceintes ? Même en utilisant un béton auto-plaçant, assurer le coulage des parois des enceintes nucléaires est un exercice délicat. Et peut conduire à des faiblesses structurelles. Que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. [©ACPresse] Une structure fortement armée dans deux directions est une structure composite à fort degré d’hétérogénéité mécanique. Le module de Young des aciers est cinq fois supérieur à celui du béton. Lors du durcissement du béton (accompagné de mécanismes physico-chimiques), cette hétérogénéité mécanique induit l’apparition de microfissures dans le voisinage des aciers de renfort. On applique la précontrainte bi-directionnelle sur cette structure hétérogène micro-fissurée. Celle-ci ne va pas refermer les micro-fissures, mais, au contraire, les propager : création de fissures plus longues et plus ouvertes. Ceci, d’autant plus que les câbles de précontrainte ne peuvent pas, être parfaitement alignés, induisent des moments locaux.  Enfin, il est utile de signaler qu’il est toujours difficile de bétonner correctement une structure. Dans laquelle les armatures passives (aciers de béton armé) et actives (précontrainte) s’entremêlent. Même en utilisant un béton auto-plaçant. Cette difficulté peut conduire à des faiblesses que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. Par ailleurs, la mise en pression de l’enceinte. Une pression d’un peu plus de 3 bar peut être appliquée à l’enceinte. Soit un peu plus que dans le pneumatique d’une voiture. Une possible fissuration pourrait générer les macro-fissures traversantes (par propagation des fissures préexistantes.  IV – Et si on abandonnait la précontrainte au profit des fibres métalliques ? Les conceptions innovantes, ou pouvant l’être, reposent sur l’abandon de la précontrainte dans la paroi interne de l’enceinte. Elles s’appuient sur l’acceptation de l’existence potentielle de fissures, qui seront contrôlées de telle manière qu’elles ne seront jamais traversantes. La seule façon d’atteindre cet objectif est d’utiliser des bétons de fibres et, plus particulièrement, des bétons de fibres métalliques. Ceci en combinaison avec les armatures traditionnelles. Les fibres métalliques sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau. [©ACPresse] Les bétons de fibres métalliques ont une cinquantaine d’années d’existence. Ils sont aujourd’hui parfaitement connus et maîtrisés du point de vue technico-scientifique. De manière très schématique, les fibres jouent le même rôle que les armatures traditionnelles de béton armé vis-à-vis de la fissuration avec. Cependant, deux différences principales qui les distinguent :  • Les fibres sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau ;• Les fibres métalliques sont efficaces vis-à-vis de fissures plus fines que celles contrôlées par les armatures. Ainsi, les fibres métalliques sont plus pertinentes que les armatures. Vis-à-vis des fissures liées au comportement en service de la structure. Les voussoirs des tunnels des lignes du Grand Paris utilisent maintenant des bétons sans armatures, mais additionnés de fibres métalliques. Ces bétons spécifiques ont une cinquantaine d’années d’existence. [©ACPresse] Associer armatures et fibres conduit donc à concevoir une structure à renforcement multi-échelles. En l’occurrence celle des fibres et celle des armatures. Un procédé très efficace vis-à-vis de la maîtrise de la fissuration : depuis les fissures les plus fines jusqu’aux fissures beaucoup plus ouvertes. La littérature internationale montre que le comportement mécanique du béton armé fibré est supérieur à celui du béton armé seul. D’autre part, l’utilisation des fibres (à un pourcentage élevé, nécessaire dans le cas des enceintes de centrales nucléaires) conduit à un réseau de fissures fines très souvent non connectées. Ce constat favorise l’apparition du phénomène de cicatrisation. Dans le temps, des fissures qui n’advient que pour des fissures très fines.  V – L’innovation passera aussi par l’emploi du Bfup La conception et le dimensionnement de la paroi interne de l’enceinte en béton armé fibré en remplacement de celle en béton armé précontraint pourraient constituer une première étape dans l’innovation. Une étape d’innovation n° 2 (qui se cumule à la première étape) serait l’utilisation de “coffrages”. Collaborants en bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup). Ces composites cimentaires sont à la mode et de plus en plus utilisés à l’international depuis plus de 20 ans. Ce sont des bétons de fibres qui ont des propriétés mécaniques. Et une durabilité très accrues par rapport aux bétons de fibres classiques. Un phénomène lié à la très grande compacité de la matrice cimentaire et à l’utilisation d’un pourcentage très important de fibres. Elément fin, durable et hautement résistant, les panneaux en Bfup peuvent constituer un coffrage perdu collaborant, en mesure de remplacer le liner métallique. [©DR] L’idée du coffrage collaborant en Bfup a une triple conséquence positive :– Un gain important de temps de construction, car le coffrage de l’enceinte reste en place ;– Un apport mécanique significatif, du fait d’un coffrage collaboratif aux propriétés mécaniques accrues ;– Un gain important en durabilité de la paroi, car le coffrage constituera une “peau” très étanche vis-à-vis du transfert de substances radioactives. D’une certaine manière, il remplacera en même temps le liner métallique interne.  Bien évidemment, il reste à évaluer la pertinence de ces deux étapes d’innovation possible. Ces dernières constituent un champ de mises en œuvre des connaissances acquises dans le domaine de la recherche et des développements technologiques. Ne pas évaluer leur intérêt pour les enceintes de centrales nucléaires serait dommage du point de vue socio-économique et de la sécurité.   Pierre RossiDirecteur de rechercheDépartement Mast-EMCGU (Matériaux et structures – Expérimentation et modélisation pour le génie civil urbain) et l’Université Gustave Eiffel – Ifsttar
Il y a 4 ans et 92 jours

Suez et Bouyges Construction testent leurs premiers modèles d'assistant numérique pour les opérateurs de bâtiment et de l'industrie (Anobi®)

Supportant les projections, ce terminal est compatible avec le port des gants de sécurité, et l’écran a été spécialement conçu pour être lisible dans toutes les conditions extérieures possibles même les plus extrêmes. Ces caractéristiques techniques associées à une batterie à haute autonomie font de ce nouvel équipement une réponse efficace aux besoins et contraintes du terrain, aux exigences de sécurité et à la recherche de performance des acteurs de l’industrie.En 2017, après avoir travaillé deux ans au sein de Ideas Laboratory®, aux côtés d’Air Liquide et du CEA sur l’émergence du concept et sur plusieurs prototypes d’équipements connectés pour les opérateurs du terrain, SUEZ et la R&D de Bouygues Construction se sont concentrés sur le développement du manchon connecté, ANOBI®, les deux groupes ayant identifié de nombreux freins à l’utilisation de smartphones classiques par les opérateurs, tels que la nécessité de retirer ses gants pour la consultation ou la saisie d’informations dans leurs applications, des difficultés à lire l’écran selon la luminosité extérieure ou une fragilité en cas d’exposition à des projections. SUEZ et Bouygues Construction en partenariat avec le E-Lab, laboratoire d’innovation du groupe Bouygues et la société TXCUBE ont décidé de travailler à la conception et l’industrialisation d’un matériel connecté innovant répondant aux besoins de nombreux acteurs du secteur industriel.ANOBI® est ergonomique, il se fixe facilement à l’avant-bras de l’opérateur. Libre de ses mouvements, celui-ci peut réaliser les tâches du quotidien sans être gêné et consulter à tout moment ses applications chargées sur le terminal. La technologie E-Ink® (noir et blanc) retenue pour l’écran garantit une lisibilité optimale aussi bien en pleine obscurité qu’en cas de forte luminosité. Son principal atout est sa manipulation compatible avec le port des gants grâce à ses six boutons poussoirs, dont un dédié aux appels d’urgence pour les opérateurs isolés. L’opérateur a également la possibilité d’utiliser la fonctionnalité « appareil photo » pour notifier d’une situation en temps réel. Le scan de QR code, NFC ou RFID est également disponible. Enfin, les séries de tests et d’améliorations apportées pendant plusieurs mois ont permis d’aboutir à un modèle résistant aux projections de liquide, de matières, mais aussi à des températures extrêmes (de – 10° C à + 50° C) sans pour autant altérer l’autonomie de la batterie. SUEZ et Bouygues Construction ont déjà adopté ce terminal pour plusieurs de leurs activités. SUEZ l’expérimente actuellement dans les villes de Bordeaux, Dijon, et en Ile-de-France, avec une application métiers, pour recueillir en temps réel des données, par exemple le nombre de corbeilles collectées par jour, leur localisation, leur taux de remplissage, la qualité du tri ou encore les besoins de remplacements du mobilier urbain... Ces données renforcent la traçabilité des activités et améliorent leur performance, au bénéfice des équipes terrain et de leurs clients. Sur les chantiers de Bouygues Construction de Saclay pôle BPC et de Bobigny, ANOBI® facilite la gestion des approvisionnements en matières avec la lecture par QR code des bons de livraison et leur suivi (volume reçu, utilisé…), il rend aussi possible la consultation par les opérateurs des tâches à réaliser, l’affectation d’un état (démarrée, en pause, réalisée), ou encore du temps passé sur chacune. Connecté au Wifi des chantiers, ANOBI® permet également de localiser rapidement du matériel ou des équipements (les bennes à déchets ou extincteurs).Grâce à un système ouvert d’intégration d’applications, le champ d’utilisation d’ANOBI® est large et peut être utilisé par de multiples acteurs industriels, dans la logistique, l’énergie, le bâtiment, le transport. Au total, ce sont déjà six applications métiers que SUEZ et la R&D de Bouygues Construction ont développées et qui sont utilisées par les opérateurs avec ANOBI®. Basé sur une architecture Android, le développement d’applications supplémentaires est réalisable par les directions informatiques des entreprises utilisatrices ou par des sociétés spécialisées.
Il y a 4 ans et 92 jours

L’ambitieuse évolution digitale de Tryba

En 2020, la marque Alsacienne s’est lancée un défi ambitieux, digitaliser sa force de vente et ses Espaces-Conseil présents sur l’ensemble du territoire national.Pour répondre davantage aux attentes de ses commerciaux et concessionnaires, Tryba adécidé que 2020 serait l’année de la digitalisation. En cette fin d’année, le bilan est positifavec la mise en place d’une tablette-PC nouvelle génération, d’une application mobile et d’un pack digital. En cette période si particulière dûe à la Covid-19, cette évolution tombe à pic car elle permet à Tryba de s’adapter et surtout de garder un contact privilégié avec sesclients et futurs clients malgré le confinement.Une force de vente qui se digitaliseDepuis la rentrée de septembre, la force de vente Tryba a vu ses outils évoluer ! Exit lesdocuments papier, place à la tablette-PC nouvelle génération qui équipe désormais de plusen plus de commerciaux du réseau. Sur cette dernière, les équipes de Tryba retrouvent tousles outils métiers dont ils ont besoin sur un bureau unique : une technologie avancée,pensée pour être simple et efficace !En effet, cette tablette-PC et la nouvelle solution intégrée CRM* Métier qui va avec, annoncent véritablement la dynamique digitale du réseau, car en plus d’être des outils très performants, ils permettent aux concessionnaires et aux commerciaux d’avoir accès auxmêmes documents en un clic, et de pouvoir les modifier et les faire évoluer en fonction de l’avancée du dossier. Pour exemple, dorénavant, les clients signent électroniquement les éléments de leur dossier. Une nouveauté qui séduit véritablement les acheteurs notamment par sa facilité et sa rapidité.Enfin, Tryba a développé une nouvelle application mobile qui permet à sa force de vente deprendre en photo l’évolution des réalisations, en particulier les fins de chantier, et de lespublier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Un outil fédérateur qui donne desidées et des exemples d’utilisations et d’adaptabilité des produits Tryba. Un vrai plus pourdonner envie, tout en montrant la qualité et le design de la marque aux futurs clients.Le pack digital : Une visibilité assuréeGrâce au Pack Digital, lancé en début d’année, Tryba assure une réelle visibilité à sesEspaces-Conseil. En effet, via une présence web locale boostée, ce sont plus de 300concessions, réparties sur toute la France, qui deviennent incontournables !Au sein de ce pack, les équipes de Tryba ont réuni les méthodes indispensables pourgagner en visibilité au sein de sa zone de chalandise : la gestion du référencement web de la concession, des campagnes e-marketing et un accompagnement sur les réseaux sociaux.Grâce à ses trois leviers, les Espaces-Conseil ont affiché des résultats sans précédent :+30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.* Customer Relationship Management (gestion de la relation client)
Il y a 4 ans et 92 jours

Kévin Badia du réseau Vertikal®, lauréat de la décennie aux Trophées de l'IREF

C'est Kévin Badia, dirigeant d'Espace Façades l'entreprise fondatrice du réseau, qui a cette année représenté l'enseigne pour la 33ème édition du concours des "Meilleurs Franchisés & Partenaires de France".Il s'est vu décerné le plus grand prix décerné par l'IREF et également inédit : le Grand Prix "Lauréat de la décennie". Un titre d'honneur remporté par le jeune dirigeant sur le plateau de BFM Business en présence d'Emmanuel Lechypre, Editorialiste économique et Michel Kahn, Président de l'IREF. Sa progression constante ainsi que son exemplarité au sein du réseau VERTIKAL® en tant qu'entreprise vitrine du concept, ont ainsi été récompensées.Ce Grand Prix a également été l'occasion de saluer l'initiative solidaire du jeune dirigeant au printemps dernier, permettant au Réseau de reverser près de 32.000 € au profit des soignants de la Covid-19, partout en France.Le trophée inédit de Lauréat de la décennie reçu par Kévin Badia aux côtés des 56 autres lauréats primés lors de la cérémonie (parmi lesquels de grands noms de la franchise comme Alain Afflelou, Ixina, le réseau Temporis ou encore Carrefour Market), consacre la réussite du Groupement VERTIKAL® et plus spécifiquement celle de Kévin Badia. Il salue notamment ses performances au sein de son entreprise, Espace Façades, dans chacune des thématiques mises à l'honneur lors de la cérémonie :Développement commercial et économique : Espace Façades fait preuve d'une progression constante et détient notamment le record du plus grand nombre d'affaires traitées sur une année depuis l'origine de la marque VERTIKAL®.Transformation digitale : Depuis plusieurs années Kévin Badia capitalise sur les outils digitaux mis à sa disposition pour développer son entreprise. Autre record pour Espace Façades : celui du nombre d'action digitales menées et de retombées commerciales générées en conséquence.Management : Espace Façades, en tant qu'entreprise fondatrice du Réseau se positionne comme vitrine de la marque VERTIKAL®. Grâce à une mise en application exemplaire des clés du concept, le jeune dirigeant contribue notamment à la formation de ses pairs intégrant le Réseau.Qualité des prestations : Son exemplarité s'élève aussi sur la qualité des prestations de son entreprise. En effet, la première plateforme de notation clients de l'habitat, EldoTravo.fr, lui attribue une note de 4,9/5 sur 197 avis clients vérifiés, assortis de plus de 391 photos.Action Citoyenne et Solidaire : Au printemps dernier, Kévin Badia a pris la décision une décision pour le moins originale et surtout solidaire : reverser 5% de son chiffre d'affaires réalisé sur la période du 17 mars au 17 juin 2020. Dix de ses pairs au sein du Réseau VERTIKAL®, ont décidé de le suivre. Pour démontrer son soutien et appuyer les initiatives des entreprises de son groupement, l'enseigne VERTIKAL® a ajouté 20% au montant versé par chacune d'entre elles. Une initiative qui a permis de récolter au total 31 920 € en faveur du personnel soignant de la COVID-19 : « Nous faisons parties des entreprises qui ont la chance de à maintenir une activité alors que nous traversons une crise sans précédent », indique le jeune dirigeant.
Il y a 4 ans et 93 jours

La ville du quart d'heure, ou comment réconcilier les citadins avec la densité

Aménagement - L'organisation urbaine polycentrique théorisée par Carlos Moreno séduit les municipalités, même si son application se heurte à certaines limites.
Il y a 4 ans et 93 jours

Loi Agec : L’Unicem s’inquiète de la mise en place de la Rep

Aggneo est l’offre de granulats recyclés en économie circulaire de LafargeHolcim. [©ACPresse] La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) prévoit la création de nouvelles filières de Responsabilité élargie du producteur (Rep). Dont une pour le domaine du BTP. Ainsi, l’article 62 prévoit que les « déchets de construction ou de démolition [qui en sont issus] soient repris sans frais lorsqu’ils font l’objet d’une collecte séparée. Et afin qu’une traçabilité de ces déchets soit assurée ». Afin de mettre en place cette Rep, l’Ademe a remis une étude de faisabilité au gouvernement et aux acteurs du secteur. Pour l’Unicem, qui s’étonnait déjà du flou autour de ce dispositif, les conclusions ne vont pas dans le bon sens. « Le projet d’application de la loi Agec ignore à la fois la qualité des résultats obtenus et la réalité du fonctionnement de la filière minérale en matière d’économie circulaire, indique l’Unicem. Le risque est de créer un gigantesque et coûteux dispositif administratif, totalement éloigné du terrain et des réalités des chantiers. » En effet, c’est précisément sur l’article 62 que l’Unicem s’inquiète. Puisqu’à ce jour, et selon l’organisme, les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient déjà d’une filière de traitement solide. Avec un taux de valorisation de 76 % et 1 500 sites de traitement implantés sur le territoire. La gratuité, un faux sujet pour contrer les dépôts sauvages « Tout changement dans le recyclage des déchets inertes du bâtiment mérite d’être étudié dans le détail et la concertation avec les entreprises concernées, déclare Christophe Jozon, président de la commission économie circulaire de l’Unicem. La filière s’est construite, ces 25 dernières années, grâce à la seule volonté de ses industriels. Cela permet aujourd’hui à la France d’atteindre une excellente performance environnementale, en termes de recyclage des déchets inertes. Et ce, au-delà des objectifs fixés par l’Europe. Nous sommes convaincus de la nécessité de préserver les ressources minérales naturelles non renouvelables. » Pour l’Unicem, la mise en place de la Rep en l’état actuel pourrait complexifier et augmenter les coûts d’un flux qui concerne 33 Mt de déchets et près de 700 M€ de chiffre d’affaires. Mais aussi, menacer la pérennité et les emplois de nombreux sites « en majorité situés en zones rurale et péri-urbaine. L’industrie des carrières et matériaux regrette de ne pas être écoutée. Et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable. » L’Unicem déplore enfin « une vision faussée de la résorption des dépôts sauvages des déchets ». Pour l’Union, la gratuité de la reprise des déchets de construction ne répond pas à cette problématique. Pour les industriels de cette filière, ces exactions sont, dans la plupart des cas, le fait de particuliers ou d’entrepreneurs peu scrupuleux. Ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales et non professionnelles…
Il y a 4 ans et 93 jours

Le gouvernement annonce un report de 6 mois de la RE2020 et détaille les conditions d'entrée en vigueur

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du Logement, a réuni par visioconférence ce jeudi 18 février les principaux représentants du monde de la construction afin d'annoncer les dernières décisions concernant la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, la RE2020.Après l'annonce des principales orientations par Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon le 24 novembre dernier, ces dernières décisions viennent clore une phase de consultation riche et intense, au cours de laquelle le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) a rendu un avis et ses recommandations. Les ministres remercient l'ensemble des acteurs pour leurs contributions, qui ont permis de procéder à plusieurs ajustements du projet de réglementation afin d'en assurer sa mise en œuvre et son succès, tout en conservant son ambition initiale.En particulier, l'entrée en vigueur de la RE2020 sera finalement fixée au 1er janvier 2022, après une publication des textes d'ici la fin du premier semestre. Conservant un calendrier rapide de mise en œuvre, cette date laisse les quelques mois nécessaires à l'ensemble de la filière et notamment aux concepteurs et promoteurs pour mettre leurs projets à venir en conformité avec les nouvelles exigences. La mise en œuvre de la RE2020 sera par ailleurs l'occasion de simplifier les formalités administratives au moment du dépôt du permis de construire.De la même manière et afin d'assurer que la trajectoire fixée par la RE2020 permet aux innovations et développements industriels nécessaires de se déployer à temps, les autres jalons prévus par la RE2020 sont décalés d'un an (les dates de 2024, 2027 et 2030 devenant 2025, 2028 et 2031).Globalement, les exigences fixées par la RE2020, reflet des orientations du Gouvernement pour la transition écologique dans le secteur du bâtiment, demeurent inchangées, qu'il s'agisse de sobriété énergétique, de sortie des énergies fossiles, d'amélioration du confort d'été ou de décarbonation de la construction tout le long du cycle de vie. La concertation a permis de procéder à plusieurs ajustements.En matière d'énergiePour ménager la transition prévue à l'entrée en vigueur, des permis de construire pour des maisons individuelles chauffées au gaz pourront encore être obtenus jusqu'à fin 2023 lorsqu'un permis d'aménager prévoyant une desserte en gaz a déjà été délivré. Un régime spécifique sera également prévu pour encourager le développement des réseaux de chaleur, qui constitue un enjeu stratégique de la politique nationale de décarbonation du chauffage des bâtiments.En parallèle, la réflexion sur des mécanismes spécifiques de développement du biométhane pour les projets de construction se poursuivra.En matière de constructionLes ministres ont pu, lors des annonces du 24 novembre dernier, souligner la place croissante que seront amenés à prendre le bois et les matériaux biosourcés dans le futur de la construction. Emmanuelle Wargon a cependant tenu à souligner devant les acteurs réunis ce jour que la réglementation repose sur une exigence de résultat et non de moyens, permettra de faire place à la diversité des modes constructifs et favorisera la mixité des matériaux. Au-delà de l'usage de matériaux qui stockent le carbone (bois et biosourcés), cette nouvelle réglementation encouragera le recours aux matériaux géosourcés (comme la pierre de taille ou la terre crue) et aux matériaux plus usuels (brique et béton notamment) qui se seront décarbonnés, ainsi que l'introduction de davantage de mixité des matériaux.A cet égard, des ajustements concernant les seuils de l'impact carbone de la construction ont été présentés, qui, tout en conservant une pleine cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, permettent d'assurer qu'à l'horizon 2031 (dernier jalon fixé par la RE2020), des modes constructifs variés auront leur place et que, sous réserve de leurs engagements de décarbonation, tous les matériaux continueront d'être utilisés, selon leurs atouts respectifs.Des travaux de normalisation au niveau français et européen seront par ailleurs engagés sur la méthode d' « analyse en cycle de vie dynamique » retenue pour la réglementation pour décompter les émissions carbone tout au long de la durée de vie du bâtiment et prendre en compte le stockage temporaire du carbone.Afin d'accompagner la trajectoire ambitieuse que fixe la RE2020 et d'encourager l'innovation constructive, Emmanuelle Wargon annonce également l'ouverture d'un Appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié à la mixité des matériaux, financé par le Programme d'investissements d'avenir (PIA 4).Enfin, la réunion avec les parties prenantes a également été l'occasion d'échanger sur les enjeux d'industrialisation des processus et modes constructifs et des questions de compétitivité de la filière, à partir de la présentation par Robin Rivaton et Bernard Michel de leur rapport le sujet.Les professionnels du bâtiment vigilantsPour la FFB, les derniers arbitrages du gouvernement sur la règlementation environnementale 2020 (RE2020) vont dans le bon sens.De fait, affichant des ambitions qui restent très élevées, cette règlementation viendra renforcer la qualité environnementale des logements neufs et incitera les filières à innover. Elle constitue toutefois un pari sur l’avenir : certaines exigences à horizon 2028 / 2031 restent inatteignables avec les technologies actuelles et nécessitent de fortes évolutions de tous les métiers du bâtiment et dans l’industrie.Devant cette incertitude, la FFB se félicite de la mise en place d’une clause de revoyure « au fil de l’eau ». Elle permettra, en fonction des retours terrain recensés dans un observatoire ad hoc, d’adapter les exigences, à la hausse comme à la baisse.En revanche, la FFB regrette la stigmatisation du gaz et souhaite que les travaux pour la prise en compte du gaz vert se poursuivent.Pour Olivier Salleron, président de la FFB,« Dans sa nouvelle version, la RE2020 reste très ambitieuse et la FFB se félicite que la clause de revoyure permette, dans les prochaines années, d’adapter les exigences 2028 et 2031 à l’aune du retour d’expérience. Nous allons nous engager pour relever le challenge. Il faudra toutefois s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche et à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence. »Historique de la réglementation thermique (RT)La première réglementation thermique a vu le jour en 1974, à la suite du choc pétrolier, avec pour objectif de fixer des limites de consommation énergétique pour les bâtiments résidentiels neufs. Au rythme d'environ une par décennie, les réglementations thermiques se sont succédé jusqu'à la réglementation thermique 2012 (RT2012), en application depuis le 1er janvier 2013 et aujourd'hui toujours en vigueur. Ces réglementations sont devenues plus exigeantes avec le temps et ont couvert des champs de plus en plus vastes. Chauffage, surface vitrée, ventilation ou encore isolation, elles ont néanmoins toujours gardé pour objectif quasi exclusif de réduire les consommations énergétiques. En signant l'Accord de Paris en 2015, la France a pris un engagement important dans la lutte contre le changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer et l'effort se répartir parmi les différents secteurs. Cette ambition a été réaffirmée dans la loi énergie-climat qui prévoit d'atteindre la neutralité carbone en 2050. C'est un défi pour l'ensemble des secteurs et notamment celui du bâtiment, qui, représente plus de 25 % des émissions nationales en 2019, (en 2e position après les transports). Aussi, l'État, avec l'aide des acteurs du secteur, a lancé un projet inédit pour prendre en compte dans la réglementation non seulement les consommations d'énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment : la réglementation environnementale 2020 (RE2020). Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l'État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d'agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. La RT2012 s'était grandement inspirée d'une expérimentation qui l'a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). De la même manière, l'État a lancé en 2017 l'expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020.Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. La RE2020 est désormais prête pour entrer en vigueur au 1er janvier 2022.
Il y a 4 ans et 93 jours

RE 2020 reportée de 6 mois

Le gouvernement a rappelé vouloir favoriser la mixité des matériaux. [©ACPresse] Réunie avec les grandes fédérations de la construction, Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, a fait de nouvelles annonces autour de la RE 2020. En effet, la mise en place de la réglementation environnementale reste très tendue. Entre critiques et incompréhensions, de nombreux professionnels du secteur font entendre leur voix depuis plusieurs mois. Ainsi, la ministre a indiqué le report de l’application de la RE 2020. Elle est désormais prévue le 1er janvier 2022. Une nouvelle échéance qui implique aussi un décalage des seuils de réduction d’émissions de CO2 (- 30 % à terme) portés à 2025, puis 2028 et enfin, 2031. Par ailleurs, un observatoire, piloté par la DHUP avec le CSCEE, sera créé, afin d’étudier l’impact et le suivi de la réglementation. Une façon d’intégrer une clause de revoyure pour d’éventuels ajustements des paliers de 2028 et 2031. « Nous souhaitons maintenir les exigences de départ, tout en continuant à travailler sur les méthodes et leur appropriation », explique Emmanuelle Wargon. Gros sujet de discorde, l’ACV dynamique simplifiée est toujours à l’ordre du jour ! La crainte des surcoûts exprimée « L’ACV dynamique est conservée comme méthode, détaille Guillem Canneva, directeur du cabinet adjoint. Nous allons porter sa normalisation à l’échelle française et européenne à l’occasion de la présidence de l’Union européenne de la France. Il y aura une phase de consultation avec des ajustements, si besoin… » Sur la question de l’indicateur Bbio, les objectifs restent inchangés : – 30 % par rapport à la RT 2012. « C’est une moyenne qui est amenée à moduler en fonction de la situation géographique et de la surface de la réalisation pour éviter les surcoûts. » Parmi les professionnels présents, Jean Passini, président de la commission environnement et construction durable de la FFB « salue l’ambition et l’audace de la RE 2020 ». Si la fédération est satisfaite du report de l’entrée en vigueur et de la clause de revoyure, elle maintient ses craintes autour des surcoûts. « Il faudra s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche, explique Olivier Salleron, président de la FFB. Mais aussi, à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence. » Un changement de système d’exploitation De son côté, Emmanuelle Cosse, présidente de l’USH, rappelle l’importance de ce travail de consultation et d’échanges avec la profession. « Les concertations ont été menées à l’envers et ont amené des tensions. Les bailleurs sociaux partagent les ambitions et la volonté d’aller vers le bas carbone. Mais si la RE 2020 est trop technocratique, quid des usagers ? Nous avons un doute majeur sur notre capacité à tenir financièrement cette réglementation. » Un avis partagé par Alexis Rouque, délégué général de la Fédération des promoteurs immobiliers. « Nous avons du mal à évaluer les surcoûts. La RT 2012 était comme un changement de logiciel. Avec la RE 2020, nous sommes sur un changement de système d’exploitation ! Il faut de la soutenabilité financière et administrative. Nous ne souhaitons pas non plus nous enfermer dans des solutions techniques. » Il rappelle ainsi l’exemple de la voiture Diesel qui fut encouragée, puis sanctionnée ! « Il y a beaucoup de marge d’incertitudes. » A ces craintes, Emmanuelle Wargon estime que la nouvelle réglementation répond à des ambitions « écologiques et sociales ». Et que « la qualité des logements reste une priorité ». Le gouvernement a aussi rappelé vouloir favoriser la mixité des matériaux. Concernant les surcoûts, il compte sur « l’effet d’apprentissage des filières ». Et Guillem Canneva, directeur du cabinet adjoint, de conclure : « La préoccupation est plutôt sur les surcoûts immédiats. Mais selon les études, ces derniers sont estimés de + 3 % à + 4 %. »
Il y a 4 ans et 93 jours

Béton[s] le Magazine n° 92 saura vous rendre service !

Couverture de Béton[s] le Magazine n° 92 – Janvier/Février 2021. [©ACPresse] Retrouvez le n° 92 dans la boutique acpresse.fr. Ces dernières années, l’innovation touchant le béton a surtout été technique. Ainsi, entre Bap, BHP, Bis ou Bfup, le matériau est devenu pluriel. A présent, c’est le vocable “bas carbone” qui supervise ses évolutions. En revanche, côté services, les choses sont longtemps restées figées. Pour accéder au produit, chacun continue de téléphoner, d’envoyer une télécopie, parfois un mail. Puis, commence l’attente de la toupie. Mais où est-elle ? Elle est partie… Il y a longtemps ? … Il doit y avoir des embouteillages ! Et qu’en est-il de celui – particulier, artisan ou entrepreneur spécialisé – qui n’a besoin que de quelques dizaines de litres, à récupérer sous centrale ? Pas vraiment prévu dans l’organisation, car complexe à gérer. Le dossier “En Couverture” du Béton[s] le Magazine n° 92 a décidé de s’intéresser au sujet. Ainsi, pour répondre à la première attente, on voit que les industriels du BPE ont commencé à intégrer les innovations qu’offrent les nouvelles technologies. S’il est possible de commander un hamburger ou un jeans avec son smartphone, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir le faire pour son béton. Puis, de suivre la progression de la toupie via une application dédiée. Pour ce qui est des petits volumes, l’idée a aussi fait son chemin. On commence à parler “distribution automatique du béton”. Des mini-centrales autonomes font peu à peu leur apparition dans le paysage. Une borne permet de sélectionner son béton et de payer par carte bancaire. Avant de réceptionner sa commande. Tout est bon dans Béton[s] Retrouvez le n° 92 dans la boutique acpresse.fr. Côté “Acteurs”, Eqiom comme LafargeHolcim parlent “bas carbone”. Tandis qu’Anhydritec dévoile ses ambitions pour 2021. Mais l’occasion est surtout donné de découvrir Audemard, qui “rend possible l’impossible”. En effet, le groupe niçois vient de reprendre Teralta à l’Irlandais CRH ! La rubrique “Techniques & Architecture” nous emmène sur les bords du Rhône voir la rénovation des piles du viaduc autoroutier de Roquemaure. Puis, en Alsace, à la découverte d’un “lieu caché” : la maison de la jeunesse et des sports de Kintzheim. Un petit complexe imaginé par l’agence strasbourgeoise RHB Architectes. Dans le “Laboratoire de la Matière”, Paul Acker poursuit l’exploration de la fissuration des bétons, à travers l’exemple d’une dalle réalisée sur l’un des chantiers du Grand Paris. La partie “A la loupe” fait deux zooms produits : les logiciels pour les bétons et les rupteurs de ponts thermiques. Enfin, en cette période de crise sanitaire qui se poursuit, certains peuvent être amenés à s’interroger sur les responsabilités en cas de retard de chantier. Cette fois, c’est notre partenaire, le cabinet 1792 Avocats, qui apporte les bonnes réponses. Bonne lecture de ce nouveau numéro de Béton[s] le Magazine ! 
Il y a 4 ans et 93 jours

Le premier giratoire en béton isérois

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Aspect fini du giratoire sur la D 1015. [©MCA] ISERE. Situé sur la route principale d’accès à une cimenterie (celle de Vicat), le rond-point entre Montalieu-Vercieu et Porcieu-Amblagnieu, sur la D 1015, était arrivé en fin de vie. Ainsi, pour remplacer ce giratoire en enrobé, le département de l’Isère a fait un choix intéressant, un traitement de béton. Une première pour l’Isère. Géré par Sylvain Boyon, Mineral Concept Amenagement (MCA) en a effectué la mise en œuvre. « Pour répondre à la forte sollicitation due au trafic de la cimenterie, nous avons fait le choix d’un béton BC5G goujonné avec une finition balayée. Il s’agissait de couler 350 m3 d’un béton formulé sur la base d’un ciment CEM I 52-5 PEM ES et produit par la centrale Vicat de Pérouges. Les joints de retrait/flexion, dilatation ont été traités par la mise en place de paniers-porte-goujon et goujon. » Une première en Isère Mais c’est l’entreprise Favier TP qui avait, au préaable, effectuée la préparation du support, le rabotage, le reprofilage en grave bitume et la pose des bordures. « L’ensemble de l’opération a été réalisé en un mois, entre octobre et novembre 2020. Nous sommes une entreprise qui œuvre quotidiennement dans l’application de béton de sol, mais plutôt en béton décoratif ou aménagement urbain. Pour nous, ce chantier était l’occasion de montrer l’intérêt de construire des routes en béton. Là où un giratoire classique tient entre 10 et 20 ans, ce type de rond-points a une durabilité de 30 à 40 ans ! C’était une première pour l’Isère. Nous espérons qu’ils renouvelleront l’expérience et que d’autres départements comprendront leur intérêt », conclut Sylvain Boyon. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 93 jours

Vinci – Leonard : La marche en avant

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Promotion 2021 programme IA. [©Leonard] Depuis près de quatre ans, l’incubateur Leonard du groupe Vinci explore et contribue à l’émergence de nouveaux marchés et innovations. Que ce soit dans le domaine de la construction, de la mobilité ou encore de l’énergie et de l’immobilier. Il propose quatre programmes ouverts aux start-up, aux entreprises et aux entités et collaborateurs de Vinci. Il fonctionne de manière autonome, tout en stimulant les synergies apportées par ces acteurs avec les activités du groupe. « Le programme Seed est inspiré de Y Combinator1, explique Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Le programme est ouvert aux start-up et entreprises en phase de prototypage. » Seed comprend un accompagnement d’experts Vinci, une certification de l’université de Stanford, un apport en capital à hauteur de 30 000 € et une mise en relation avec des investisseurs. Mais aussi, un hébergement dans les locaux parisiens de Leonard. Soit 1 500 m2 de coworking et 3 000 m2 de bureaux. « Pour Seed, nous avons plusieurs missions qui s’enchevêtrent. Nous souhaitons être la marche manquante dans l’accompagnement de ces start-up. Et même si c’est un risque d’investir dans ce type d’entreprises, nous nous y retrouvons en étendant nos savoir-faire. En 2020, 150 start-up ont postulé au programme. » De son côté, le rôle du programme Catalyst est de repérer des entreprises innovantes en hyper-croissance, mais qui ne sont pas encore déployées à grande échelle. « L’idée est de les accompagner vers le haut et de maximiser les chances de collaboration avec les entités de Vinci. » Des programmes spécifiques Le parcours Intrapreneurs s’intéresse au développement de projets à l’initiative des collaborateurs du groupe. Il permet de faire émerger de nouvelles activités. Enfin, le programme IA se concentre, comme son nom l’indique, sur l’intelligence artificielle. Et a pour ambition d’accélérer l’utilisation de cette technologie dans les métiers de la construction, des opérations des bâtiments et des infrastructures. « Nous contribuons à une multitude d’initiatives pour partager notre voix et faciliter le recrutement à nos programmes. » Par exemple, Leonard co-organise avec Cemex Ventures la plus grosse compétition de start-up au monde. L’incubateur travaille aussi avec les incubateurs des écoles, un réseau de partenaires ou organise des échanges… Cette année, Leonard accueille donc une nouvelle promotion d’acteurs pour chacun de ses programmes. Promo 2021 Pour cette promotion 2021, Leonard a sélectionné 44 nouvelles entreprises. « Les trois grandes thématiques choisies pour cette année, sont l’environnement, la sécurité et la mobilité », détaille Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Parmi les entreprises sélectionnées, la start-up SustainEcho intègre Seed. Elle propose une solution d’automatisation du bilan carbone. Le Canadien Carbon Upcycling Technologies rejoint, quant à lui, Catalyst. L’industriel développe une technologie d’utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2… En résumé, les entreprises participantes aux différents programmes rassemblent des projets autour de : – L’automatisation des opérations de construction et d’exploitation (robotique, cobotique), – Du monitoring à distance des chantiers et des infrastructures (drones, satellites), – La maintenance prédictive, mais aussi d’aide à la conception et au pilotage de projets (design paramétrique, échéancier…), – Des plates-formes collaboratives de gestion de projets et de sourcing de matériaux, – L’optimisation de l’efficacité énergétique et de réduction de l’impact environnemental des projets. 1Entreprise californienne qui apporte un capital de base, du conseil et de la mise en relation aux start-up durant ses premières phases. Les lauréats du programme Seed : PaintUp robotise les tâches pénibles et dangereuses liées au traitement de façade. Les premières applications commercialisées sont le nettoyage et la peinture jusqu'à 30 m de hauteur. Les solutions d’Orok se concentrent sur l’automatisation des opérations sur le tarmac des aéroports. Et ce, grâce à un système complet, composé d’une flotte de véhicules autonomes et d’un serveur de supervision. SustainEcho accompagne les organisations et les projets qui veulent engager ou renforcer leur démarche environnementale, en proposant une solution d’automatisation du bilan carbone. Tellux développe des solutions d'analyse et de détection rapide de la pollution dans les sols et sédiments par imagerie hyper-spectrale. Roomies réalise une plate-forme SaaS de collaboration et de gestion de projets à destination des architectes. Caeli Energie conçoit et fabrique de climatiseurs à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte carbone pour les bâtiments résidentiels et le petit tertiaire. Rockease est une plate-forme en ligne, permettant de trouver la meilleure offre, de commander et de gérer la livraison de granulats sur chantier. Lokimo analyse et centralise des millions de données grâce à l'Intelligence artificielle, afin d'aider les professionnels de l'immobilier à identifier rapidement des zones à haut potentiel. Neoratceh développe des équipements de protection individuelle connectés pour les techniciens intervenant sur les réseaux électriques. Les lauréats du programme Catalyst : AI clearing (Pologne) travaille sur une plate-forme de suivi d’avancement de travaux d’infrastructures, basée sur des données géospatiales et alimentée par l’intelligence artificielle. Voyage Control (Royaume-Uni) est une solution logicielle destinée à améliorer la logistique de la construction et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Elle permet de rationaliser les processus, de renforcer la sécurité et de protéger l'environnement. vHive (Israël) est un logiciel qui permet aux entreprises de déployer des essaims de drones autonomes pour numériser leurs actifs et leurs opérations sur le terrain. Notamment pour l’inspection des tours télécoms, des grues, des façades et plus largement de tout type de constructions ou d’ouvrages d’art. Eave (Royaume-Uni) a développé un système complet de protection auditive pour les travailleurs de la construction, composé de protecteurs auditifs intelligents. Ils favorisent la conscience de leur environnement immédiat. Le système est renforcé d’une plate-forme en ligne pour surveiller les niveaux de bruit du chantier et l'exposition individuelle des travailleurs. Carbon Upcycling Technologies (Canada) développe une technologie d'utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2. Viibe (France) est une technologie d'assistance audio/vidéo sans téléchargement, dédiée aux centres de support technique assurant un diagnostic expert à distance. Infogrid (Royaume-Uni) combine les plus petits capteurs IoT du monde et la puissance de l’intelligence artificielle. Le tout dans le but d’optimiser et d’automatiser la gestion des bâtiments. Offrant ainsi un gain de temps, d’argent, de protection de l'environnement, tout en améliorant la sécurité. nPlan (Royaume-Uni) aide les entrepreneurs à identifier, prévenir et anticiper les retards dans les grands projets de construction, en s’appuyant sur l’analyse de plus de 500 000 plannings de construction. La solution permet ainsi d’identifier les risques de retard sur les projets pendant l'appel d'offres et l'exécution, en formulant des recommandations pour les livrer dans les délais. Utilis (Israël) offre des solutions d'évaluation et de surveillance des infrastructures, basées sur l'analyse satellite “L-band Sar.”. Plus spécifiquement dans les secteurs de l’approvisionnement en eau et des infrastructures de transport. Omniflow (Portugal) est un lampadaire IoT intelligent alimenté par l'énergie éolienne et solaire, qui propose des solutions durables pour les villes intelligentes. Ils alimentent des services à forte valeur ajoutée, tels que des cellules 5G, des caméras de sécurité ou des capteurs IoT. Les lauréats du parcours intrapreneurs : Carapace (France) développe des solutions de monitoring des digues. Aval Portal (Allemagne) conçoit une plate-forme Saas qui numérise le processus d'élimination des déchets, en facilitant l'échange de données entre les entreprises industrielles et les sociétés de gestion des déchets. Digital Ummspannwerk (Allemagne) travaille sur des solutions de numérisation des sous-stations pour améliorer la sécurité. Patou Data (France) développe un outil de prévention du risque environnemental, en collectant et en analysant les données en temps réel sur les sites de construction. H2 Free (France) imagine des solutions de construction d'infrastructures pour la production et le stockage d'hydrogène. CO2 Footprint App (Allemagne) est une application de calcul d'empreinte CO2 pour les employés. Greenwatt (France) propose une offre de travaux d'amélioration de la performance énergétique pour l'industrie. Visco (Allemagne) collecte de données sur les rues et l'environnement pour la gestion de la ville, en utilisant des caméras installées dans les véhicules de gestion des déchets. Renov'ON (France) se positionne sur les rénovations thermiques de bâtiments résidentiels. PureNest (France) développe des solutions de captation et de traitement des déchets plastiques dans les fleuves. Recy'Peru (Pérou) est une marketplace pour la gestion des déchets au Pérou et en Amérique latine. On Again (France) est une plate-forme consolidant les différentes sources de matériaux issus du réemploi à destination des grands acteurs de la construction. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 94 jours

Logiciels : Donner vie à la centrale

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Les logiciels d’aide à la production des bétons ne se limitent plus à piloter les automatismes des centrales. De la gestion des flottes en direct à la digitalisation des bons de livraison, en passant par l’analyse prédictive, ils sont un puits, encore sans fond, de gain de productivité. Amis : Une solution globale pour la préfabrication Arcade : Nouvelle version Command Alkon : Large choix Delta Automation : Pour toutes les installations d’un site Exxia : Nouveau venu Marcotte Systems : Solution complète RSAI : Nouvelle mouture Amis propose à ses clients Prefamis. Cet automatisme pour centrales à béton de préfabrication associe la robustesse sur les postes de production, à la puissance de l’informatique sur les postes de gestion déportés, à travers le logiciel Datamis. Dans les ateliers, les postes de production sont équipés d’automates programmables avec écrans tactiles industriels de marques réputées et internationalement distribuées. Dans les bureaux, Datamis est installé sur les postes de gestion (PC, serveur…) en réseau avec la production. Cette organisation permet la formulation des bétons, l’analyse complète de la production, mais aussi la traçabilité des alarmes de maintenance. Le logiciel Datamis est conçu pour s’intégrer pleinement avec les systèmes d’information (ERP). De son côté, Prefamis intègre la totalité des composantes de l’usine de production. Comme l’ensilage des granulats, les sécurités remplissages des silos, mais aussi la livraison béton par tout type de bennes-bus. Sans oublier, la maintenance, avec prise en main à distance par tablette. La solution globale Prefamis est aujourd’hui utilisée à la fois par des entreprises indépendantes et par des grands groupes de l’industrie du béton. La solution globale Prefamis permet la gestion de la production des sites de préfabrication.[©Amis] Le successeur du logiciel de laboratoire Wil se nomme Massia-Laboratoire.[©Arcade] Après le succès de Wil, Arcade a présenté son successeur Massia-Laboratoire, au cours de l’année dernière. Pour l’éditeur, 2020 a été remplie de projets. Qui ont enrichi ce logiciel de nouveautés fonctionnelles importantes. En collaboration avec Delta Automation, il propose désormais une solution clefs en main : de la conception des formules bétons jusqu’à la livraison sur chantier. En passant par le suivi production, le contrôle qualité et le suivi livraison. La gamme de logiciels Massia, c’est aussi Massia Labo Mobilité, l’application mobile qui permet de saisir les prélèvements et essais sur smartphone ou tablette. Massia #Portail qui partage les documents avec les clients et partenaires, et peut s’interfacer avec les logiciels et matériels. Le logiciel Wil continue cependant d’être maintenu et commercialisé, tout en gagnant en facilité avec son application “Mobilité”. Les progiciels Command Alkon s’appuient sur plusieurs modules, dont Conactive Process Control (CP) et Conactive Quality Control (CL). La solution d’automatisation Command Alkon CP a été, il y a peu, revue et modernisée. Permettant de gérer l’ensemble d’une centrale BPE, elle offre la possibilité d’améliorer la qualité de production et l’efficacité des opérations. Ceci, grâce à la visibilité constante offerte sur toutes les opérations de production. Le module CL est, lui, l’assistant intelligent du technicien de contrôle qualité. En un seul endroit, ce dernier pourra retrouver tous les outils nécessaires à la gestion des matériaux, les mélanges, les tolérances. Le tout avec les tests et les analyses disponibles sur une seule plate-forme. Et ce, afin d’optimiser les formulations en fonction des besoins de chaque coulée. Quant au Conactive Materials Manager, il permet de gérer l’approvisionnement en matériaux à travers la gestion des automates de transport. De son côté, et comme son nom l’indique, Maintenance Manager planifie les interventions de maintenance pour limiter les arrêts de centrales. Il offre aussi la possibilité de consulter le journal des tâches effectuées et l’ensemble de statistiques sur la centrale. Le BPE monégasque EMT vient d’opter pour la suite de logiciels Command Alkon. [©Command Alkon] Parmi les derniers arrivés sur le marché, Delta Automation cherche à se démarquer. Ceci, à travers son système Delta Mix. Ce sytème permet de suivre la production du béton, de l’édition du devis à l’inscription dans la comptabilité. En passant par la génération des bons de production, la fabrication de produits et la facturation. « Nos solutions évoluent en permanence, explique Pascal Parrain, gérant de Delta Automation. Nous proposons à nos clients un module générique, qui fonctionne pour toutes les entreprises. Si besoin, nous développons des solutions spécifiques à leurs problématiques. Nous nous demandons alors si cette réponse peut leur être utile. Dans ce cas-là, nous l’intégrons directement à notre logiciel général. » Pour se démarquer, Delta Automation embarque de l’intelligence artificielle pour l’analyse prévisionnelle des productions. Tout en intégrant des modules destinés aux silos, aux matériaux et aux bassins de décantation. Permettant de gérer l’ensemble des installations d’un site de production. Enfin, l’industriel travaille main dans la main avec Arcad [Lien]. Le but est d’inclure des solutions Delta dans la suite Arcade. Le logiciel Eazzy d’Exxia utilise l’intelligence artificielle pour réaliser des analyses prédictives. [©Exxia] Exxia est une société créée fin 2019, spécialisée dans la conception de progiciels pour la production et le contrôle du BPE. « Notre plate-forme web se nomme Eazzy et fonctionne pour les professionnels des granulats, du BPE, de la préfabrication ou de la construction routière, explique David Ortolan, président de l’entreprise. Il dispose d’un socle commun à toutes les entreprises, qui englobe le pilotage, l’administration des ventes, la gestion de la production, le contrôle qualité et la gestion de la logistique. En fonction des besoins, nous activons ou désactivons ces options. » Adopté en particulier par Béton Solutions Mobiles, Eazzy dispose de fonctionnalités de navigation spécifiques. « Nous intégrons la reconnaissance vocale, des interfaces tactiles mobiles, une messagerie interne, les plannings dynamiques ou encore le traitement graphique des données internes ou externes en temps réel. » Tout en projetant une grosse mise à jour en cours d’année, « nous travaillons à l’incorporation d’intelligence artificielle pour optimiser les coûts de nos clients. Grâce à l’analyse prédictive, nous pourrons orienter la production en temps réel, en jouant simultanément sur plusieurs variables comme la qualité, les ressources humaines, les ventes prévisionnelles, les disponibilités logistiques, l’anticipation du trafic ou encore la météo ». L’ensemble des solutions Marcotte Systems permet la gestion des centrales à béton, de leur flotte de véhicules et de leurs activités commerciales. Ainsi, le module Marcotte Batch permet d’ajuster la quantité de chaque constituant d’une formulation, même en pleine exécution de ce lot. Le tout, en préservant ses ratios clefs. Ensuite, Marcotte Dispatch comprend un ensemble de caractéristiques, qui allège beaucoup la tâche des agents techniques de production. Le contrôle de charge des centrales et d’occupation des véhicules, en temps réel, permet aux répartiteurs d’agir de suite sur leurs livraisons et d’assurer une qualité de service optimale. Puis vient Marcotte GPS & eTicket, qui donne un relevé des statuts et du positionnement, en temps réel, des camions, grâce à une simple application. Dans le même temps, la plate-forme web permet la digitalisation des bons de livraison. Enfin, avec Marcotte Insights, les utilisateurs ont accès à une plate-forme offrant des données clefs pour l’analyse des performances de livraison et d’exécution de la production. Ceci, pour effectuer d’éventuelles corrections ou prédire les futurs besoins, en lien avec le carnet de commandes. Les logiciels Marcotte Systems permettent la gestion et l’anticipation des besoins des centrales BPE.[©Marcotte Systems] Le logiciel RSA Dispatch vient s’ajouter à la suite de solutions de RSAI. [©RSAI] L’année 2020 a été celle du renouveau du site Internet de RSAI. Et du lancement d’une nouvelle mouture de son logiciel phare. Profitant d’une interface revue, le nouveau site Internet permet de composer rapidement le menu de ses besoins. Quant à la nouvelle version du logiciel, elle améliore la navigation de la suite, qui a déjà convaincu des entreprises dans huit pays francophones, en Europe et en Afrique. « Notre solution s’organise autour de plusieurs modules, dont le principal est RSA Beton, explique Rémi Gueugneau, responsable commercial BTP et carrière. Il s’agit là de la gestion complète des automatismes de la centrale, le tout via une interface épurée. RSA Gestion Commerciale permet d’éditer les devis, offres, factures avec des termes et des pratiques adaptés aux métiers de la construction. RSA Qualité centralise les choix en matière de formulation, de paramétrage et de gestion des droits, pour l’ensemble des centrales d’une même entreprise. RSA Demat permet aux chauffeurs d’envoyer des informations en direct sur leurs actions, aux clients d’obtenir des statistiques sur leurs différentes livraisons. Enfin, RSA Dispatch, complètement repensé avec une interface graphique intuitive, est un module de prise de commande pour le BPE et les granulats. Planifiant au passage les livraisons et la charge de travail des différents sites. » Sur la même base, RSAI propose des solutions pour la préfabrication et les carrières. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 94 jours

Les rupteurs de ponts thermiques

Le rupteur de ponts thermiques Isotec RT+ répond aux besoins croissants de réduire la consommation d’énergie des logements. [©Plaka] Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Placés au bon endroit, les rupteurs de ponts thermiques sont les amis des occupants d’un bâtiment. Ce sont eux qui permettent d’optimiser les performances techniques, en “comblant” les espaces où le froid et la chaleur peuvent s’immiscer. Structurels, non structurels, maçonnés ou encore parasismiques… Il existe une large offre selon le projet et la problématique du chantier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 95 jours

RECTOR enrichit son offre avec des Prémurs béton bas carbone pour réduire l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués

Dans le cadre de sa démarche RSE initiée en 2020, RECTOR, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, s’engage dans la réduction de l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués. Son offre s’enrichit d’un Prémur béton bas carbone, né de la collaboration entre l’unité de production de Rector située à Berre-L’Etang et Ecocem, 1er producteur européen indépendant de laitier moulu de haut-fourneau, basé à Fos/Mer. Une réduction de 35 à 40 % de l’empreinte carbone Pour la création de son nouveau Prémur bas carbone, la stratégie de Rector a reposé sur 3 objectifs majeurs : obtenir un Prémur bas carbone avec les mêmes qualités que le Prémur réalisé en béton standard afin de ne pas réduire son champ d’application, maîtriser son coût de revient pour continuer à proposer un produit aux prix du marché, réduire son impact environnemental au maximum. Fruit de la recherche interne de Rector sur les formulations béton réduisant fortement l’impact carbone, le nouveau Prémur affiche une réduction de l’ordre de 35% à 40%, suivant la classe d’exposition, par rapport aux bétons décrits dans la norme NF EN206. Pour parvenir à de tels résultats, Rector a substitué une part du ciment par du laitier de haut fourneau et du filler, deux matériaux aux émissions carbone faibles mais avec des performances de durabilité équivalentes à celles du ciment. Un travail sur l’adjuvantation et sur l’optimisation de l‘étuvage a également été réalisé en usine. Ces résultats, qui ont fait d’ores et déjà l’objet de nombreux tests en laboratoire et en usine, seront formalisés dans une FDES spécifique en cours d’élaboration. Un Prémur bas carbone réalisé en local Le nouveau Prémur bas carbone de Rector est né de la collaboration entre son unité de production située à Berre-L’Etang et le site voisin d’Ecocem de Fos/Mer qui lui fournit le laitier de haut fourneau. Les sous-produits de l’industrie sidérurgique sont ainsi revalorisés efficacement, en local, dans l’unité de production de Rector. Proposée dans un premier temps uniquement dans le Sud de la France, l’offre de prémurs bas carbone Rector sera prochainement disponible nationalement. Au-delà des Prémurs, Rector souhaite aujourd’hui ouvrir ces avancées techniques à ses Prédalles et à l’ensemble de ses produits en béton. Parce qu’une seule solution d’optimisation ne peut être envisagée, l’entreprise explore toutes les pistes menant à la décarbonation en bonne intelligence de son offre. Prémur Rector, une solution constructive préfabriquée aux multiples avantages Elément de structure préfabriqué industriellement, le Prémur Rector est une solution constructive qui offre de nombreux avantages par rapport au béton banché et à la préfabrication lourde. Il est constitué de deux parois minces en béton armé préfabriqué, assemblées en usine et de dimensions indépendantes, maintenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux. Une fois positionnés et stabilisés, les panneaux de Prémur font office de coffrage : des armatures de liaison y sont glissées et du béton prêt à l’emploi coulé, ce qui garantit la stabilité de la construction. Destiné aux murs intérieurs et extérieurs, le Prémur Rector bénéficie de nombreuses possibilités de configurations (intégration de poteaux, poutres, huisseries métalliques…) et présente des atouts majeurs : rapidité et facilité de pose, réduction des coûts et des délais d’exécution, qualité de parement simplifiant les finitions, solution idéale contre existant ou en cotes bloquées, réduction des terrassements en infrastructure, suppression des inconvénients du coffrage, amélioration des conditions de travail et de sécurité.
Il y a 4 ans et 95 jours

Pénurie et hausse des coûts des matières 1ères : Inoha alerte les pouvoirs publics et l’ensemble de la filière

Inoha, l’association professionnelle des Industriels du Nouvel Habitat, est en alerte avec l’ensemble des acteurs de la filière, ainsi que les pouvoirs publics, sur les risques que font peser la hausse des coûts et la pénurie des matières premières sur le secteur, mais aussi sur la relance de l’économie française. Alors que le marché du bricolage et de l’amélioration de l’habitat est porté par l’engouement des Français depuis le début de la pandémie, les industriels, impactés déjà par la hausse des coûts de productions de près de 20% liée à la crise sanitaire, sont maintenant confrontés, depuis octobre 2020, à une forte hausse des prix des matières premières (selon les métaux, hausse de 30% à 100%) sans compter le prix du transport, notamment des containers venant de chine dont le prix a été multiplié par 5. « A la hausse s’ajoute maintenant une véritable pénurie de matières premières qui va avoir de lourds impacts sur nos productions » déclare Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, les Industriels du Nouvel Habitat, qui a alerté, tout début Janvier 2021, la Fédération Nationale des Magasins de Bricolage (FMB) sur les risques de rupture d’approvisionnements et les conséquences sur les taux de service. En parallèle, Inoha a pris l’initiative de se rapprocher des pouvoirs publics pour les informer de leurs difficultés face aux lourdes conséquences que cela pourrait avoir sur leurs activités, et plus globalement sur celle de l’ensemble de la filière. A cet effet, un rendez-vous a eu lieu à Bercy le 8 février dernier entre le Cabinet de Madame Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie et l’équipe de direction d’Inoha qui a fait part de ses inquiétudes. Une autre rencontre est prévue la semaine prochaine avec le Cabinet d’Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises. Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, tient à rappeler « le sens des responsabilités qui anime chaque acteur de la filière pour faire face à cette situation qui pourrait avoir des effets négatifs sur l’ensemble de la filière ». Il est par ailleurs en contact étroit avec la FMB afin que « le dialogue entre les industriels et les distributeurs soit constructif car ces hausses, certes conjoncturelles, et ces tensions d’approvisionnement contraignent de manière significative les marges des industriels déjà impactées par les surcoûts liés à la crise du COVID et à la suractivité de ces derniers mois ». Pour cela, il rappelle que la filière Inoha / FMB peut s’appuyer sur la recommandation 19-1 de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) qui stipule que « le règlement des litiges liés à l’application des pénalités logistiques doivent être appréciés en tenant compte également, outre la force majeure, d’autres circonstances indépendantes de la volonté des parties et extérieures aux parties » et un peu plus loin précise que « certaines circonstances externes aux fournisseurs et aux distributeurs ne remplissant pas les conditions de le force majeure et perturbant les livraisons (par exemples, blocage des sites industriels ou d’entrepôt de stockage ou des axes de transport, pénurie avérée de matières premières avec délai de prévenance, crise sanitaire, aléa climatique d’une ampleur exceptionnelle, etc…) peuvent également constituer des causes d’exonération des pénalités ». Inoha souligne sa conviction que l’ensemble des acteurs de la filière fasse, une nouvelle fois, preuve de responsabilité et de solidarité.
Il y a 4 ans et 95 jours

Une nouvelle formule du DPE dès juillet pour lutter contre les passoires énergétiques

Le DPE, créé en 2006, renseigne sur une échelle de A à G sur la performance énergétique d'un logement et oriente notamment les choix en termes de travaux de rénovation.La méthode de calcul du DPE élimine désormais la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer "sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage", précise le ministère.Cette modification apportera "plus de fiabilité" et évitera des "DPE vierges" en l'absence de facture disponible qui représentent près de 20% des DPE réalisés, selon la même source.A partir du 1er juillet, ce nouveau DPE deviendra "opposable juridiquement" au même titre que les autres diagnostics du bâtiment, comme ceux relatifs à l'état des installations électriques ou la présence d'amiante ou de plomb, précise le ministère.Les étiquettes F et G de ce nouveau DPE désigneront dès son entrée en application les logements qualifiés de "passoires énergétiques". Leur nombre est évalué à 4,8 millions par la dernière étude du ministère de la Transition écologique.Ces deux catégories de logements devront être rénovées sous peine d'être exclues du marché locatif d'ici 2028, avec deux étapes intermédiaires: la première en 2023 avec une interdiction pour les logements les plus énergivores (plus de 450kWh au m2 par an) et une deuxième en 2025 pour les logements classés G.La nouvelle étiquette "énergie" tiendra compte "à la fois de la consommation d'énergie primaire et des émissions de gaz à effet de serre", précise le ministère.Le DPE comportera en outre des recommandations, qu'il s'agisse de travaux de rénovation ou de bons usages du logement et donnera une estimation du coût des travaux à entreprendre.Les DPE réalisés avant le 1er juillet et dans la limite de leur validité actuelle (10 ans) pourront néanmoins encore être utilisés pour conclure des ventes ou des baux immobiliers pendant une phase transitoire qui durera jusqu'au 31 décembre 2024, précise le ministère.Cette refonte du DPE était prévue dans la loi Elan (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) de 2018.
Il y a 4 ans et 95 jours

Anhydritec : « L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+ »

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Francis Augustin, directeur marketing et commercial Europe d’Anhydritec. [©Anhydritec]    Anhydritec existe depuis 7 années. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ? Et le futur ? Francis Augustin : Anhydritec s’inscrit dans la continuité de La Chape Liquide, marque née il y a 30 ans. Marque forte aussi, qui s’est “générisée” au fil du temps. Pour beaucoup, Chape Liquide et chape fluide sont des synonymes. Aujourd’hui, notre politique est de mettre en avant le nom Anhydritec et d’estomper La Chape Liquide, au profit des marques que sont Thermio+, Excelio, Initio Classic… En rejoignant le groupe espagnol Minersa, en 2013, nous nous sommes enrichis, réciproquement. Tout en réalisant une intégration verticale, aboutissant à une meilleure maîtrise de nos matières premières. Avec Minersa, nous sommes passés d’une approche par pays à une stratégie transversale. Chaque marché se nourrit des expériences de tous. Ainsi, Excelio en est un exemple emblématique : l’expérience sur les chapes adhérentes, répandues aux Pays-Bas, a été le point de départ du développement d’Excelio. A commencer par le Royaume-Uni, marché où ce type de solutions n’existait pas. Nous allons continuer notre stratégie d’innovation et de différenciation en Europe. La Slovaquie est le prochain pays sur notre liste. En revanche, en Allemagne, l’adoption de l’innovation est plus lente, car ce marché est très réglementé et apparaît plus conservateur. Pourtant, c’est là que sont nées les chapes fluides anhydrite, il y a plus de 50 ans. Enfin, en France, nous restons n° 1, dans notre domaine d’activité. Quelque 230 centrales à béton proposent nos solutions et près de 600 entreprises applicatrices sont agréées Anhydritec. Vous lancez des technologies additionnelles. En quoi consistent-elles ? SP ou “Sans pellicule/sans ponçage” est la première technologie additionnelle que nous avons lancée. C’est une solution intéressante, en termes de gain de temps pour les entreprises applicatrices. Ce principe est demandé ou attendu, en particulier par des pays matures, comme la France ou le Royaume-Uni. Nous en poursuivons le développement avec deux nouvelles technologies. Tout d’abord, la solution SA ou “Séchage accéléré”. Son développement a nécessité 3 années de travail, dont 2 ans de tests sur le terrain. SA est commercialisée depuis 2 ans maintenant. Son action : faire sécher la chape plus vite, en provoquant une évacuation plus rapide de l’humidité. Le processus se fait, entre autres, via une modification de la structure interne de la chape. L’autre technologie additionnelle s’appelle R+R ou “Recouvrement plus rapide”. Cette fois-ci, il s’agit de permettre de recouvrir la chape plus tôt, malgré une humidité résiduelle plus importante : 2 % dans le cas du carrelage contre 1 % pour les autres chapes anhydrite sans R+R. Cette solution est sous Avis technique depuis le printemps 2019. SA et R+R sont des complémentaires. Elles sont proposées avec les chapes fluides Classic et Thermio+. D’autres technologies additionnelles verront le jour dans le futur… Au-delà de ces “compléments”, Anhydritec prépare-t-il le lancement de nouvelles chapes fluides ? L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+. Cette chape fluide anhydrite avait été lancée à l’occasion de la mise en application de la RT 2012. Avec l’arrivée de la RE 2020, elle sera disponible dans une nouvelle génération. D’autres chapes sont aussi au programme, mais pour plus tard. Beaucoup de choses nouvelles sont proposées depuis quelques mois. Une innovation majeure par an est un bon rythme. Une nouveauté, c’est 50 % de recherche en laboratoire, 50 % de tests sur chantiers. A quoi il faut ajouter 50 % à 100 % de temps additionnels pour accompagner le déploiement sur le terrain ! Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 95 jours

Pénalités et indemnités : Les conséquences des retards de chantiers dus à la Covid-19

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Fermetures de chantiers et protocoles sanitaires stricts ont été le fruit de la crise liée à la Covid-19. [©ACPresse] La crise liée à la Covid-19 a imposé des fermetures de chantiers, puis la mise en place de protocoles sanitaires stricts. Autant de contraintes qui ont abouti, parfois, à des retards dans les travaux. Donc à des pénalités et des indemnisations. Toutefois, leur application diffère selon que les retards aient été pris jusqu’au 10 septembre 2020 ou postérieurement à cette date. Ceci, qu’ils aient été pris en raison de l’arrêt des chantiers ou de l’application des protocoles sanitaires… Les retards jusqu’au 10 septembre 2020 Trois textes du gouvernement ont pour but de “geler” les pénalités de retard dues à l’épidémie : les lois du 23 mars 2020 et du 11 mai 2020. Ainsi que l’ordonnance du 25 mars 2020. Principalement, la loi du 23 mars 2020 a fixé une période d’urgence sanitaire du 24 mars au 24 mai 2020. Ensuite étendue jusqu’au 10 juillet 2020 par la loi du 11 mai 2020… En substance, le gouvernement a estimé que la poursuite des travaux pendant la période du 12 mars au 10 septembre 2020 était assez difficile pour que les sanctions contractuelles de retards de livraison n’aient pas à s’appliquer. Aucune pénalité de retard n’est ainsi due pour la période du 12 mars au 10 septembre 20201. Il convient donc de distinguer trois situations : 1 – Le chantier devait se terminer entre le 12 mars et le 10 septembre 2020. Les pénalités de retard sont dues à compter du 11 septembre 2020. 2 – Le chantier devait se terminer avant le 12 mars 2020. Il n’y a pas de pénalités de retard pour la période allant du 12 mars au 10 septembre. Elles restent néanmoins dues pour les périodes antérieure et postérieure. 3 – Le chantier devait se terminer après le 10 septembre 2020. Malheureusement, le retard pris pendant la période d’urgence sanitaire est sans effet sur les pénalités dues. Outre les pénalités de retard, une livraison tardive peut aussi entraîner un préjudice – perte de loyers ou d’exploitation, avantage fiscal… -, dont l’indemnisation peut être demandée. Les textes sus-cités sont sans effet sur ces préjudices, dont l’indemnisation sera due à défaut de démonstration d’une cause classique d’exonération : force majeure, travaux supplémentaires, faute du client. Pour la force majeure, chaque situation doit être analysée au niveau individuel. Enfin, il faut aussi prendre en compte la stipulation d’une clause particulière au contrat. Retards postérieurs au 10 septembre 2020 Malheureusement, les retards pris depuis le 10 septembre dernier sont de la responsabilité de l’intervenant. Aucune disposition n’est intervenue pour bloquer les pénalités contractuelles pour la seconde période d’état d’urgence sanitaire2. Donc a priori, les pénalités de retard, tout comme l’indemnisation des préjudices, sont dues. Ceci, sauf démonstration d’une cause classique d’exonération ou la présence d’une clause contractuelle de “hardship3”, ou encore de prorogation du délai de livraison en plus de celle de report ou suspension du délai (intempéries, grèves…). La clause de “hardship” impose la renégociation de bonne foi en cas de circonstances exceptionnelles. Celle de prorogation retarde la livraison d’un temps supérieur (le double par exemple) à celui pendant lequel le chantier connaît des difficultés (arrêt partiel ou total). Par ailleurs, le respect des protocoles sanitaires génère des surcoûts. Les seules solutions sont les clauses contractuelles ou le cas d’une différence de coût très importante (art.1195 Code civil). Il faut aussi se tourner vers ses contrats d’assurance. Cependant, la majorité des contentieux naissent non pas en raison du retard lui-même, mais de l’absence de réponse du maître d’œuvre et/ou intervenant. Aussi, il est essentiel de maintenir la communication avec le commanditaire, en plus de revoir dès maintenant ses contrats (pour les dispositions concernant le présent comme pour les faire évoluer pour l’avenir). Pierre Lacoin Avocat à la Cour et co-fondateur du cabinet 1792 Avocats. 1Fin de l’état d’urgence sanitaire le 10/07/2020 + 1 mois (art. 1 ord. 25/03) + 1 mois (art. 4).2La seconde période d’urgence sanitaire a été fixée par décret et non par une loi.3Le terme anglais “hardship” signifie épreuve, adversité. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. [/abonnes]