Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18313 résultats)
Il y a 2 ans et 139 jours

LOXAM ET BOUYGUES ENERGIES; services signent un partenariat stratégique pour accélérer la filière hydrogène

Dans le cadre du salon HyVolution, le groupe Loxam, leader français et européen, 4e acteur mondial du marché de la location de matériels et outillage, et Bouygues Energies & Services, acteur clé de la transition énergétique et digitale des territoires, des industries et des bâtiments, annoncent la signature d’un accord de partenariat stratégique pour le […]
Il y a 2 ans et 139 jours

daikin multi la solution 3 en 1 chauffage rafraichissement et ecs

Face à l'augmentation du coût des énergies, la gamme Multi+ de Daikin couvre les besoins en production d'Eau Chaude Sanitaire, de rafraîchissement et de chauffage pour les petits foyers ou tertiaires, qu’il s’agisse de projets neufs ou en rénovation énergétique, pour garantir de faibles consommations toute l’année...
Il y a 2 ans et 139 jours

Retraites : moins de grévistes mardi, pour le 3e jour de grèves

Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent continuer à mettre la pression sur l'exécutif, après avoir réussi à mobiliser les 19 et 31 janvier plus d'un million de manifestants dans les rues selon les autorités, le double selon les syndicats, alors que les députés ont entamé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale.Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février. EducationLe taux d'enseignants grévistes était de 14,17%, dont 14,60% dans le primaire et 13,75% dans le secondaire (collèges et lycées), selon le ministère de l'Education nationale.Ces chiffres ne prennent pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances scolaires.Les syndicats enseignants n'ont pas donné à ce stade de chiffres de mobilisation.Le 31 janvier, le taux d'enseignants grévistes avait été de 25,92%, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50% de grévistes.Aux universités de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi.TransportsLe trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF mardi, mais moins que lors des deux journées d'action précédentes, la mobilisation semblant reculer, avec 25% de grévistes contre 36% le 31 janvier et 46% le 19, de direction estimait le taux de grévistes à plutôt 56% des opérateurs des équipes du matin, contre 55% le 31 janvier et 65% le 19.Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.Engie relevait mardi en milieu de journée 24,6% de grévistes sous statut spécifique d'électriciens et gaziers, contre 40% le 19 janvier et 34,3% le 31, sans conséquences prévisibles pour ses clients.Côté électricité, il y avait 30,3% de grévistes parmi l'effectif global à la mi-journée chez EDF selon la direction, en nette baisse (40,3% le 31 janvier).La production électrique était réduite de 4.120 MW en fin de matinée, l'équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures, selon le site internet du groupe.La CGT en Loire-Atlantique a revendiqué une mise "en sobriété énergétique" d'une vingtaine de radars routiers du département. Fonction publiqueUn peu plus de 11% des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 19,4% lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites, et 28% lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique.Autres secteursA La Poste, la direction relevait 4,69% de grévistes à la mi-journée.A l'usine Bel de Sablé-sur-Sarthe, qui produit notamment Kiri, Boursin et Cousteron, les lignes de production "tournent au ralenti: "On est mobilisés", a indiqué Xavier Darondeau, élu CFDT au CSE.
Il y a 2 ans et 139 jours

Agrivoltaïsme : "le tout début" d'une filière mondiale, assure un chercheur

Ces installations, répandues au Japon ou en Corée du Sud, suscitent un engouement croissant dans le monde mais des réticences du monde agricole qui redoute ses conséquences sur les prix du foncier et pour la productivité des exploitations.Fervent partisan, Christian Dupraz, 64 ans, chercheur à Montpellier à l'Institut national de recherche pour l'agriculture et l'environnement (INRAE) et ex-élu régional EELV, assure au contraire que cela apporte de "vrais outils agricoles au même titre que les systèmes d'irrigation".QUESTION : Pourquoi des panneaux solaires dans les champs et pas ailleurs ?REPONSE : "L'idée nous est venue car on constate, comme agronomes, que les plantes n'utilisent qu'une faible fraction du rayonnement du soleil: elles ne capturent en gros que 30% du rayonnement solaire.Donc, à condition de laisser la lumière aux plantes au moment où elles en ont besoin, il y a là un gisement très important d'énergie solaire sans pénaliser l'agriculture.Les simulations montrent qu'avec moins de 2% de la surface agricole utilisée en France (30 millions d'hectares), on pourrait produire autant d'électricité que le parc nucléaire français actuel, ce n'est donc pas anecdotique et à mon avis, ce sera un des composants majeurs du mix énergétique du futur.J'insiste: aujourd'hui, il y a un million d'hectares consacrés aux agrocarburants et qui sont en compétition avec la production alimentaire. Si on remplace ça par de l'électricité agrivoltaïque, on prendra moins de surface et ce sera plus efficace."Q : Ces installations font-elles débat ? R : "Aujourd'hui, il y a des débats techniques sur où on l'autorise, comment on l'autorise et comment on évite que cela crée de la spéculation sur les terres agricoles.La loi est très intéressante en ce qu'elle interdit les panneaux photovoltaïques au sol sur les terrains agricoles, sauf pour des friches de très longue durée, à savoir des terrains agricoles qui seraient abandonnés depuis très longtemps. C'est très important.La loi n'autorise que l'agrivoltaïsme qui est défini comme un outil au service de la production agricole pour la protéger contre le changement climatique.C'est quasiment imperceptible dans le paysage. C'est pour cela qu'il n'y avait pas de raison de restreindre l'implantation des centrales agrivoltaïques à des +zones d'accélération+ définies par les maires comme le fait la loi. C'est la porte ouverte à toutes les embrouilles."Q : Quel est l'intérêt agricole de ces installations ? R : "Dans un vrai projet agrivoltaïque, la culture produit autant qu'avant voire mieux.C'est une activité à la fois commerciale (NDLR : portée par des industriels comme EDF Renouvelables, Engie Green, TSE, Valeco, Valorem, Solar Cloth, Urbasolar, Technique Solaire, etc.) et en faveur des cultures.Cela permet jusqu'à 30% de réduction d'évapotranspiration sous les panneaux selon leur densité, leur orientation, leur pilotage, et une protection contre le gel en mettant les panneaux horizontaux la nuit. L'été, la baisse de température au sol peut aller jusqu'à 20°C degrés.On peut faire pousser des arbres fruitiers sous les panneaux, avec du maraîchage, et entourer les projets de haie.Donc c'est vraiment agricole, au même titre que des filets contre la grêle, des systèmes d'irrigations ou des ombrières.Il y a plein d'innovations: des panneaux qui bougent, se plient, se déplacent, servent de haies, s'adaptent aux serres ou à la culture en plein champ, ou qui ne laissent passer que la longueur d'onde de la photosynthèse et transforment le reste en électricité.Il existe déjà une cinquantaine de centrales agrivoltaïques en France en service ou en construction, et qui font en général deux à trois hectares. Ca reste une installation coûteuse, la loi donne un coup de fouet, c'est le tout tout début."
Il y a 2 ans et 139 jours

chauffe eau solaire thermodynamique fonctionnement du dispositif

Un chauffe-eau solaire thermodynamique fonctionne avec la combinaison de deux systèmes : un chauffe-eau solaire et un chauffe-eau thermodynamique.
Il y a 2 ans et 139 jours

La mairie de Paris va installer 6.000m² de panneaux solaires sur ses bâtiments publics

ÉNERGIE. La Ville de Paris lance son programme "Energiculteurs", pour dynamiser l'installation de panneaux solaires sur les toits de bâtiments publics municipaux. La municipalité compte ainsi accélérer le développement des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 139 jours

Vinci Construction crée Sogea Environnement

Vinci Construction regroupe aujourd’hui ses activités du secteur de l’hydraulique au sein de Sogea Environnement. [©Actophoto/Sogea Environnement – Syndicat Intercommunal des Eaux des Monts du Lyonnais] Vinci Construction regroupe aujourd’hui ses activités du secteur de l’hydraulique au sein de Sogea Environnement. Ceci, pour répondre aux enjeux de la gestion et de la préservation de la ressource en eau. Cette nouvelle entité interviendra pour tous les métiers des réseaux hydrauliques en conception, construction, réhabilitation, maintenance et exploitation. Fort d’un savoir-faire reconnu, ses équipes contribueront à structurer le territoire avec la réalisation et l’entretien d’équipements au service du mieux-vivre. Lire aussi : Vinci Construction France : Le bas carbone comme feuille de route Un fort ancrage territorial Doté d’un fort ancrage territorial grâce à ses 70 agences réparties dans toutes les régions, Sogea Environnement couvre un champ d’expertises dans tous les métiers du cycle de l’eau. Il interviendra aussi sur tous les métiers de réseaux enterrés, tels que les réseaux secs (fibre optique, gaz…) ou les réseaux de chaleur et de froid. Les coopérations transversales des équipes réunies au sein d’une même organisation permettront une consolidation des savoir-faire, la mutualisation du matériel et des formations. Mais aussi, le partage des bonnes pratiques, ainsi que la mise en commun et le développement des idées innovantes au service des projets, des clients et de la préservation de la ressource en eau. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 139 jours

Rexel et Point P accélèrent sur le photovoltaïque

Le marché du photovoltaïque est en pleine expansion, du coup Rexel et Point P s’organisent pour mieux accompagner leurs clients sur les diverses technologies disponibles.
Il y a 2 ans et 139 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 139 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 139 jours

2022 : la transition bas carbone égalise les énergies fossiles en termes d'investissements

Dans le monde, les investissements dans la transition énergétique ont bondi de 31% en un an, pour atteindre 1.100 milliards de dollars, un montant quasiment identique à ceux dédiés aux énergies fossiles.
Il y a 2 ans et 139 jours

Batibow

Batibouw est un événement qui rassemble plusieurs salon en 1. Ainsi se déroulent en même temps et au même endroit : Installpro (énergie, électricité...), Probuild ( gros œuvre), Project (architectures, immobiliers..). Il y a aussi une remise des prix des Belgium Bulding Awards.
Il y a 2 ans et 139 jours

Au-delà de leur régime de retraite, électriciens et gaziers craignent pour leur statut

Créé en 1946, au moment de la nationalisation des entreprises du secteur, ce statut permet à Olivier Guerin, 55 ans, d'envisager de partir à la retraite dans les deux ans après une carrière débutée à 18 ans, compte tenu de la pénibilité.Avec la réforme, l'échéance pourrait s'éloigner pour cet agent, "pur produit d'Enedis" et fils d'agent GDF.Aussi loin qu'il se souvienne, le statut et ses avantages, comme le tarif agent, "a toujours été sur la sellette", dit-il. "J'ai fait ma première manifestation sur les épaules de mon père, je devais avoir cinq ans". "Dès le départ, ce statut a été attaqué. Il a subi des attaques permanentes de la part notamment de politiques qui le trouvaient trop généreux", confirme à l'AFP Stéphane Sirot, historien spécialiste des syndicats et auteur du livre "Electriciens et gaziers en France; une histoire sociale, XIXe-XXIe siècles" (éditions Arbre bleu).Dans la ligne de mire notamment, ce fameux "tarif agent", qui permet de payer environ 10% de la facture d'énergie d'un particulier. Parmi les autres avantages, un système performant de couverture maladie et d'oeuvres sociales aidant les salariés.Le statut a aussi contribué à façonner une "identité commune" forte dans la branche, bien utile quand il faut mobiliser les agents après une tempête. Cela favorise l'action syndicale.Ces avantages permettent d'attirer et de fidéliser dans la profession qui a aussi ses servitudes, dit Stéphane Chérigié, secrétaire national de la CFE-Energie: "Quand on recrute un jeune cadre, on lui dit +tu seras peut-être un petit peu moins payé qu'ailleurs, mais tu as le tarif agent, tu as les activités sociales, le régime de retraite+, c'est un peu comme ça qu'on fait briller les yeux".Ensuite, par contre, le déroulement de carrière est "modéré et très lissé", autrement dit moins enviable que "dans d'autres grosses boîtes privées", dit-il.Marqué par 35 ans de système d'astreintes, Olivier Guerin se sent "broyé" physiquement, entre les heures à genoux devant les coffrets électriques et des interventions exigeantes physiquement en haut des pylônes, à toute heure du jour et de la nuit."Un arbre qui s'est couché sur la ligne, un véhicule qui est rentré dedans. En cinq minutes, on vous demande d'être réactif et de bouger pour partir sur l'intervention", explique Olivier Guerin."Panade énergétique"Ces contraintes sont à l'origine du statut, selon Stéphane Chérigié : "quand après guerre, on a nationalisé les industries d'électricité et de gaz, il fallait vraiment mettre le paquet sur ces industries-là, parce qu'il y avait besoin de reconstruire des réseaux électriques, pour qu'on puisse faire tourner l'industrie, etc..."La réforme du gouvernement met fin au régime spécial de retraite de l'énergie, mais officiellement ne touche pas au statut.Il n'empêche: cela "amènera à la destruction du statut des IEG (industries électriques et gazières) dans son ensemble ensuite", prédit Amélie Henri, secrétaire nationale CFE-Unsa énergies pour EDF, deuxième syndicat du secteur."D'ici cinq à dix ans, avec cette réforme, c'est la fin. Ils savent qu'ils vont casser notre statut, notre comité d'entreprise, et notre tarif particulier, c'est un jeu de dominos", dénonce aussi Frédéric Ben, délégué CGT Storengy.Sylvain Badinier, de la CFDT Chimie-énergie, pronostique la même cascade : "au bout de quatre ou cinq ans, assez rapidement, il va y avoir une partie importante des salariés qui ne sera plus au régime de retraites des IEG donc cela préfigure la négociation d'une nouvelle convention collective, comme à la SNCF".Pour l'historien Stéphane Sirot, le statut des IEG risque aussi de souffrir de la proportion croissante d'ingénieurs et de techniciens qualifiés dans les grandes entreprises du secteur. Les tâches autrefois dévolues aux ouvriers sont externalisées à des entreprises hors statut."Aujourd'hui, vu la panade énergétique dans laquelle on se trouve, il ne serait pas inintéressant de sauvegarder le service public de l'électricité et du gaz", conclut Stéphane Chérigié.
Il y a 2 ans et 139 jours

Ondutiss, écrans de sous-toiture, pare-vapeur et pare-pluie

L'écran de sous-toiture protège tous les éléments se trouvant sous la couverture contre les intempéries, les variations climatiques et les changements de température. Il empêche l'infiltration de la neige et de la pluie et évite le soulèvement des tuiles si le vent souffle trop fort. L'écran de sous-toiture limite également le dépôt des poussières ainsi que des risques d'incendie. De plus, il prévient l'invasion des nuisibles tels que les insectes ou oiseaux et évite ainsi une rapide dégradation des matériaux isolants, de la charpente ainsi que du parement intérieur. La pose de cet équipement est recommandée quel que soit le type de couverture choisie pour prévenir les défauts d'étanchéité qui peuvent survenir au fil des années à cause des conditions climatiques ou de la formation des mousses.Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESISTLes écrans de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESIST d'Onduline sont constitués d'une feuille en polypropylène, comprise entre deux voiles de polypropylène non-tissé. Certifiés QB par le CSTB (R2/150 gr/m2 et R3/190 gr/m2), ils sont hautement perméables à la vapeur d'eau (HPV) et offrent une respiration continue de la toiture, pour une protection permanente contre l'humidité, le vent et la condensation. Ils peuvent s'installer en neuf comme en rénovation : toitures de maisons, immeubles, bâtiments publics...Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR REFLEX R3 et R3 TTHautement réfléchissant (jusqu'à 60% de la chaleur transmise par les rayons infrarouges), les écrans ONDUTISS® AIR REFLEX Onduline sont constitués d'une couche supérieure en aluminium pour abaisser la température dans les combles et améliorer le confort d'été. Fabriquée par collage thermique, cette membrane respirante quatre couches dispose d'une haute résistance mécanique et elle est très résistante aux déchirures.Écran de sous-toiture ONDUTISS®AIR SOLAR TTAvec sa résistance aux températures élevées allant jusqu'à 120°C, ONDUTISS®AIR SOLAR TT est idéal pour une application sous panneaux photovoltaïques et s'adapte aux conditions climatiques extrêmes. Cette membrane respirante trois couches (200 g/m2) est dotée d'un film TPU hautement perméable à l'eau et d'une double bande adhésive.Pare-vapeur ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18Le pare-vapeur quant à lui est une couche isolante qui limite la pénétration de la vapeur d'eau dans l'isolant thermique évitant ainsi l'accumulation d'humidité. Il protège l'intérieur du toit contre la pénétration de la vapeur d'eau qui pourrait se condenser dans l'isolant thermique et la structure en bois d'un toit.La membrane respirante 3 couches ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18 régule l'humidité et limite la transmission de la vapeur d'eau à travers la paroi (murs et plafonds). Posée en intérieur pour l'étanchéité à l'air en sous-face de l'isolant thermique, elle prévient des dommages liés à la condensation et améliore de l'efficacité énergétique du bâtiment.Pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3BLe pare-pluie limite les risques d'humidité et de champignons dans l'isolation thermique et protège la structure en bois de la maison. La vapeur d'eau qui pénètre dans le mur "glisse" le long du pare-pluie dans la cloison sans l'infiltrer.Étanche à l'eau, le pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3B Onduline préserve la façade des bardages à claire-voie de l'humidité extérieure en l'évacuant de l'intérieur vers l'extérieur du bâtiment. Très résistant aux UV, il protège la structure et l'isolation thermique des murs contre l'eau, la neige et les courants d'air à l'intérieur du bâtiment.
Il y a 2 ans et 139 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 139 jours

René Foinel, Responsable Marché Energies de Dény Security

Dény Security annonce la création d’un poste de Responsable Marché Energies confié à René Foinel. Cette nomination vise à positionner l’acteur français reconnu dans l’organisation des sites à forte implication sécuritaire sur un marché où des développements importants s’annoncent dans les années à venir, en particulier dans le secteur nucléaire. Bénéficiant d’une expérience de plus de 20 ans dans le domaine de la sécurité, René Foinel, 56 ans, a débuté sa carrière en 1992 en tant que conseiller technique. Il a ensuite intégré différentes sociétés comme Responsable de Secteur avant de rejoindre Dény Security où il a été successivement Animateur des Ventes pour l’agence de Bordeaux, Responsable des Ventes puis Responsable Régional des Ventes Ouest. Aujourd’hui, René Foinel prend donc la fonction de Responsable Marché Energies. Sous la responsabilité d’Antoine Douville – Directeur des Ventes, il aura pour mission à l’échelle nationale : – de promouvoir auprès des institutions (EDF…) et des acteurs clés du secteur, l’ensemble des solutions du fabricant français dédiées à la mise en sécurité des sites de production d’énergies hydro-électriques, solaires, éoliens et nucléaires, – d’identifier et de prendre en charge les projets de construction ou de rénovation d’envergure sur lesquels Dény Security peut légitiment se positionner grâce à des produits à très forte valeur ajoutée (cylindre mécanique DÉNY, gamme de serrures électriques) mais aussi à la conception de produits spécifiques pour lesquels l’entreprise a réalisé ces deux dernières années des investissements en Recherche & Développement qui se comptent en centaines d’heures. Citons par exemple une serrure à éjection de pènes automatique disponible en version mécanique et également électromécanique à double canon, IP 56, qui vient de passer avec succès les tests pour obtenir la certification NFS 61-937. « La nomination de René Foinel ainsi que la mobilisation en permanence de notre bureau d’études illustrent la volonté de Dény Security de devenir le partenaire incontournable en sécurisation des accès du marché de l’énergie dans son ensemble » déclare Franck Chevalier, Directeur Général de Dény Security. www.deny-security.com
Il y a 2 ans et 140 jours

Retraites : quelques baisses de production d'électricité dans les centrales à la veille de la journée nationale de grèves

Les centrales de Chinon (Indre-et-Loire) et Paluel (Seine-Maritime) "sont mobilisées ce matin", a indiqué la fédération CGT de l'énergie, selon laquelle le mouvement "devrait s'accroître en fin de journée" contre cette réforme qui vise notamment à reporter de 62 à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite et dont l'examen démarre lundi après-midi à l'Assemblée nationale.Le mouvement entraînait une baisse de production de près de moitié au réacteur numéro 2 de Paluel, avec "700 MW disponibles" contre 1.330 MW de puissance maximale, selon un message diffusé par EDF.Mardi dernier, jusqu'à l'équivalent de cinq réacteurs nucléaires avait été perdu en production d'électricité en France.Ces ralentissements, strictement encadrés par RTE, n'entraînent normalement pas de coupures de courant pour les usagers.RTE, chargée d'assurer la sécurité de l'approvisionnement en électricité, peut envoyer des messages de sûreté aux grévistes si elle estime que les baisses de production font courir le risque de coupures. A charge ensuite pour les salariés de les respecter.Concernant la centrale de Chinon, les grévistes ont à l'inverse retardé le débranchement prévu de son réacteur numéro 1 pour maintenance. Ce qui va décaler la période de travaux, prévue jusqu'en octobre.Les fédérations CGT de l'Énergie, de la Chimie, des ports et docks et de cheminots ont formalisé vendredi dans un tract leur volonté de mener ensemble la grève et des actions communes sur le terrain, mardi et mercredi.La Fédération CGT de l'énergie a toutefois appelé à de nouvelles actions dès ce lundi.
Il y a 2 ans et 140 jours

volet roulant solaire somfy lance le rs100 solar io

Dans un contexte favorable au marché du volet roulant solaire, Somfy annonce lancer « RS100 Solar IO », la version solaire de son moteur RS100, et de nouveaux services pour les installateurs. Parmi ses atouts : son silence, sa capacité d’adaptation aux grandes ouvertures, et l’automatisation via l’application Tahoma.
Il y a 2 ans et 140 jours

Les points chauds des joutes sur les retraites à l'Assemblée

Plus de 20.000 amendements ont été déposés avant l'arrivée lundi de la réforme des retraites dans l'hémicycle, laissant peu d'espoirs d'un examen complet d'ici le 17 février, date limite avant sa transmission au Sénat.Le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ, tout comme l'allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 ans, "ça n'est plus négociable", a déjà prévenu la Première ministre Elisabeth Borne, tout en laissant entrevoir quelques ouvertures sur d'autres points.Les 64 ans, "c'est non"Les groupes de la Nupes (LFI, PS, PCF, EELV) ont déposé quelque 13.000 amendements, où ils déclinent notamment leurs pistes alternatives de financements, comme le rétablissement de l'impôt sur la fortune ou la taxation des dividendes.Mais leur seul objectif, "c'est le retrait de la réforme", explique le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud, pour qui le recul de l'âge légal est un "impôt sur la vie". "S'ils mettent un peu plus de miel dans la cuillère, on s'en fout. S'ils maintiennent la mesure d'âge, c'est non".Le petit groupe indépendant Liot fait également de cette mesure le motif principal de son opposition, et propose à la place des mesures incitatives via des surcotes, ainsi qu'une hausse de la taxation du capital.Le recul à 64 ans sera aussi une cible privilégiée des députés du RN, qui plaideront par ailleurs pour une relance de la politique familiale.Carrières (trop) longuesC'est l'un des points de cristallisation: dans certains cas, des salariés ayant commencé à travailler avant 21 ans devront cotiser 44 ans pour une retraite pleine, et non 43 ans comme dans le cas commun d'ici 2027.Le groupe LR a fait de la correction de cette "injustice" sa demande centrale, devenue même une condition de certains de ses membres pour soutenir la réforme.Des députés du camp présidentiel ne verraient pas d'un mauvais œil un geste de l'exécutif sur ce point, malgré un coût financier élevé.Le cas des femmesAutre sujet majeur de contestation: le fait que les femmes, plus exposées à des parcours hachés, seront amenées à allonger davantage leur carrière en moyenne que les hommes avec le recul de l'âge légal. Des demandes vont affluer de nombreux bancs, y compris de la majorité, pour corriger le tir.Les députés Modem demandent que la prise en compte des indemnités de congés maternité dans le calcul des pensions, déjà possible pour les naissances après 2012, soient étendue aux cas antérieurs.Autres alliés des macronistes, malgré une poignée d'hésitants, les députés Horizons demandent des majorations des durées d'assurance pour les aidants familiaux et la facilitation des rachats de trimestres de cotisations pour les périodes de stages.Le gouvernement propose justement, via des amendements, d'allonger dans le temps cette possibilité de rachat, pour les années de stage ou d'études, et de prendre en compte les trimestres d'apprentissage dans les carrières longues.Emploi des seniorsLes mesures prévues pour améliorer l'emploi des seniors laissent beaucoup de députés sur leur faim, y compris dans le camp présidentiel. La réforme prévoit un "index" mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière, mais seulement en cas de non-publication.Les oppositions ont vivement critiqué cette absence de contrainte, qui rendra le dispositif inutile selon elles. Un amendement écologiste propose ainsi de le renommer "index feuille de salade".Elisabeth Borne a toutefois dit qu'il était possible "d'aller plus loin", vers d'éventuelles sanctions. Et s'est dite favorable à un seuil de 50 salariés, comme le demandent de nombreux députés, y compris Renaissance.Le Modem plaide aussi pour une modulation de certaines cotisations patronales en fonction des taux d'emploi des plus de 55 ans."Revoyure"Les députés Modem, Horizons et LR insistent en outre pour insérer une "clause de revoyure", pour un bilan de "mi-parcours" en 2027 des effets de la réforme.
Il y a 2 ans et 140 jours

Pompe à chaleur : la révision d'une directive pourrait exclure certains appareils

RÉGLEMENTATION. L'évolution d'un texte européen pourrait avoir des conséquences importantes et rapides sur le marché de la pompe à chaleur, s'inquiètent les acteurs de la filière.
Il y a 2 ans et 140 jours

Temponox, le nouveau système de tuyauterie en acier inoxydable de Viega

Le domaine d’application du système « Temponox » — chauffage/refroidissement — est reconnaissable au premier coup d’œil grâce aux deux lignes brunes sur les tuyaux, aux points correspondants et aux logos bien connus « eau non potable » sur les extrémités serties des raccords. Dans l’agitation quotidienne des chantiers, ces marquages évitent toute confusion avec les systèmes de tuyauterie en acier inoxydable de Viega pour l’installation d’eau potable.Une résistance à la corrosion exemplaireLa gamme « Temponox » de Viega est une excellente alternative pour les installations de chauffage et de refroidissement de qualité dans un milieu exigeant. Les tubes en acier inoxydable avec leurs raccords à sertir adaptés n’assurent pas seulement un aspect de haute qualité, mais garantissent également la longévité. Avec « Temponox », il n’y a aucun risque de corrosion, même lorsque l’humidité touche directement la surface du tube. Cette situation se produit souvent lorsque les raccords de radiateurs ne sont pas protégés correctement par le sol ou en raison de dommages accidentels lors de la construction. La protection contre la corrosion, exigée dans les installations de refroidissement, n’est donc plus nécessaire avec le système « Temponox ».Un système complet et attrayant « Temponox » se présente comme un système complet composé de tubes et de raccords dans des dimensions de 15 à 108 mm disponibles chez les grossistes spécialisés. De plus, le raccord à sertir a été testé par le TÜV Rheinland. Outre les éléments tels que les coudes, les pièces en T, les manchons, les raccords et les brides, tous les composants d’installation essentiels pour les systèmes de chauffage et de refroidissement sont disponibles. D’autres composants suivront rapidement. Les raccords à sertir sont équipés en usine de joints d’étanchéité en EPDM. Pour des exigences encore plus élevées, il est très facile de les remplacer par des joints en FKM. Ces derniers sont nécessaires pour les conduites de raccordement des capteurs tubulaires sous vide.Les raccords à sertir « Temponox » sont compatibles avec les machines à sertir Viega Pressgun 6 bien connues et leurs mâchoires correspondantes. Les artisans spécialisés peuvent donc utiliser leur outillage existant pour le système de tuyauterie en acier inoxydable de haute qualité.
Il y a 2 ans et 140 jours

La présence de TotalEnergies en Irak crée des tensions mais Bagdad espère négocier

S'exprimant sous couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du sujet, un haut responsable gouvernemental irakien a confié à l'AFP que TotalEnergies était "mécontent et (avait) décidé de se retirer d'Irak", sans donner plus de détails.Sollicité par l'AFP, TotalEnergies n'a souhaité faire "aucun commentaire".L'entreprise française a signé en septembre 2021 un ambitieux contrat de 10 milliards de dollars avec l'Irak. Mais le partenariat tarde à se concrétiser et les médias se font régulièrement l'écho de discordes."Nous nous sommes donné du temps pour poursuivre le dialogue et arriver à une solution satisfaisante (...) au sujet de certains points de contentieux, dont le pourcentage de participation au projet", a indiqué à des journalistes le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad.Il a expliqué à l'AFP que les autorités irakiennes souhaitaient participer à hauteur de 40% aux investissements, contre 60% pour TotalEnergies.Le géant français des hydrocarbures souhaite, lui, réduire la participation irakienne, selon une source au ministère irakien du Pétrole.Concernant la durée des négociations, M. Jihad a reconnu "un délai qui pourrait durer plusieurs mois".Bagdad est "favorable" à un maintien de l'accord, a précisé M. Jihad qui n'a pas voulu commenter des informations sur le départ d'Irak d'employés de TotalEnergies. "vous pouvez poser la question à Total", a-t-il dit aux journalistes.Le contrat porte sur la construction d'unités de récupération, de collecte et de traitement de gaz pétrolier sur trois champs différents. Il prévoit aussi la construction d'une unité de grande capacité de traitement d'eau de mer, ainsi que d'une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW de capacité qui fournira le réseau de la région de Bassora (sud).Les tensions interviennent quelques jours après la première visite à Paris du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani. Au cours de cette visite, M. Soudani avait signé avec le président français Emmanuel Macron un "traité de partenariat stratégique".
Il y a 2 ans et 141 jours

Equium invente une pompe à chaleur thermo-acoustique réversible sans gaz nocif

Cette pompe à chaleur (PAC) acoustique est une innovation révolutionnaire ! Développée par la start-up française Equium, cette pompe à chaleur fonctionne grâce à l’effet thermo-acoustique, et offre une solution très efficace et abordable pour le chauffage et le refroidissement à toute échelle. La pompe à chaleur acoustique EQUIUM est un système innovant qui produit […]
Il y a 2 ans et 141 jours

Hauts-de-Seine : Cibetec fabrique un lego à la “Pointe de Trivaux”

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Tous ces éléments ont été fabriqués sur mesure dans les ateliers de Cibetec à l’aide de coffrages métalliques et en bois. Un travail de collaboration étroit a été effectué avec l’entreprise de gros œuvre MTR. Pour cette dernière, cette conception en lego a nécessité l’emploi de tables d’étaiement, qui ont permis la mise en place des éléments sur le squelette central. Cibetec a participé à la construction d’un immeuble à Meudon-la-Forêt, préfabriquant des pièces en forme de lego. [© Cibetec] Lire aussi : Hauts-de-Seine : Des éléments préfabriqués en style Art Déco signés Cibetec Situé à Meudon-la-Forêt, l’éco-quartier “Pointe de Trivaux” est l’un des plus grands projets d’urbanisme de la ville. Entre écologie et construction, mêlant logements, services et commerces, ce nouvel ensemble s’étend sur 11 ha. S’inscrivant dans la deuxième phase d’aménagement, l’immeuble d’habitations en forme de losange offre une architecture contemporaine unique. Appelé “Bâtiment A”, il a été conçu par l’agence d’architecture Lambert Lénack. Et Cibetec a apporté sa pierre à l’édifice. Ce spécialiste du béton architectonique préfabriqué a réalisé les poteaux et les voiles structurels de ce bâtiment. Ainsi, 478 éléments en béton blanc, dont 126 prédalles de balcons, ont été construits. Quant aux 96 voiles en “L”, aux 168 linteaux et aux 16 poteaux, leur béton présente un aspect “cuir blanc sablé fort”. En forme de lego, les différentes pièces sont venues se greffer sur l’ossature centrale en béton, représentant les cages d’escaliers et dalles. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 141 jours

Rhône : Gonin TP se lance dans le béton de chaux

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. A l’aide de sa toupie Schwing Stetter, Gonin TP Carrières & Béton a livré 11 m3 de béton de chaux Saint-Astier pour rénover la ferme de Chatonday, à Saint-Pierre-de-Chandieu. [©Olivier Mermoz-Gonin TP] « Chaux devant ! Gonin TP arrive dans la production et la livraison de béton de chaux ! Notre objectif ? Répondre aux demandes et exigences de rénovation du bâti ancien. » Voilà ce qu’a déclaré avec entrain Olivier Mermoz, commercial chez Gonin TP Carrières & Béton. Spécialisée depuis 70 ans dans les travaux publics, la société s’est développée en se lançant, il y a 5 ans, dans le béton prêt à l’emploi. « Notre centrale de Saint-Clair-de-la-Tour, en Isère, produit des bétons de chaux depuis août 2022. Et nous ne comptons pas nous arrêter là ! » Ainsi, début décembre 2022, les propriétaires de la ferme de Chatonday à Saint-Pierre-de-Chandieu ont bénéficié de ses services. Dans le cadre de la réhabilitation d’un ancien corps de ferme en pisé et une grange datant de 1820. Il s’agit d’une éco-rénovation en matériaux biosourcés. Pour les accompagner dans ce projet, Gonin TP a livré 11 m3 de béton de chaux de consistance S3. Formulé sur la base de la chaux Saint-Astier NHL5, il intégrait des granulats de type 0/10. Le matériau a permis de couler une dalle sur l’ensemble du rez-de-chaussée. Dans un second temps, au premier étage, une autre dalle va être réalisée pour pouvoir créer d’autres pièces. Toutefois, à ce jour, aucune entreprise n’a été mandatée pour effectuer ces travaux. La métamorphose complète du bâti devrait s’achever d’ici la fin de cette année. Lire aussi : Rhône : Paschal, l’Ile O en symbiose avec le fleuve Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 141 jours

Calvados : Drive Béton revient vers le futur

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. “Robi”, le patron de Drive Béton, a fait décorer par le graffeur Déco Real sa nouvelle toupie évoquant le thème du film “Retour vers le futur”. [©Drive Béton] A l’origine, Robert Gantzer, dit “Robi”, était chaudronnier, spécialisé dans la réparation de centrales à béton sans les arrêter… Mais en 2012, il franchit un nouveau cap en ouvrant sa propre unité de production de BPE, à deux pas de Caen. L’outil fonctionne super bien et le chiffre d’affaires suit, mais on n’en saura pas plus… Amateur de fast-foods, Robi intègre sur sa centrale un distributeur automatique de béton, en juillet dernier. Ce service est accessible entre 16 h 00 et 22 h 00 la semaine et le week-end. Ce distributeur est à destination des particuliers et des professionnels, à partir de seulement 100 l de béton. Lire aussi : Calvados : L’Esitc de Caen annonce la réalisation d’un chantier éco-responsable Dans un souci d’originalité, Robi demande au graffeur Déco Real de customiser son installation. En grand fan du film du “Retour vers le futur”, mais aussi parce que dans l’opus 2, les héros font un voyage temporel en 2015 et découvrent des technologies de pointe, “Robi” l’a fait décorer autour de ce thème. Mais le “voyage” ne s’est pas arrêté là… « J’ai aussi acheté un Arocs 3245 8×4 gréé en malaxeur-pompe par le carrossier Cifa au lieu de le louer. » Rien d’original dans cet équipage : moteur Mercedes 6 cylindres en ligne type OM 471 de 12,8 l de cylindrée et d’une puissance de 330 kW/449 ch. Nettement plus fun est la décoration choisie, puisqu’elle reprend le même thème. Un logo Drive Béton orangé sur la proue, mais aussi et surtout Doc sur la porte-conducteur et un… hoverboard sur celle du passager. Une chose est sûre : à Caen et ses alentours, tout le monde connaît désormais Drive Béton et son camion ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 141 jours

Cruard Charpente : Hybridal, concept “prêt à poser”

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Mise en place d’une Hybridal de Cruard Charpente sur un chantier de construction d’un immeuble de logements. [©Cruard Charpente] L’Hybridal est avant tout le fruit d’un travail inter-filières. A son origine, un groupe de recherche créé en 2014, réunissant Cruard Charpente, Jousselin Préfabrication et le consultant Julien Lebourgeois. Le produit, lui, a connu ses premiers essais en 2019, année du dépôt de brevet aussi. Sa commercialisation est active depuis le début de l’année 2021. Le plancher préfabriqué Hybridal consiste en un caisson fermé en bois de 2,40 m de large pour une portée allant de 6 à 15 m. Il renferme un complexe isolant, tout en autorisant le passage des réseaux. La hauteur des solives dépend de la charge d’exploitation attendue et, bien entendu, de la portée maximale. Elle va de 20 à 68 cm. Une dalle de compression à 50 MPa La partie supérieure des solives est recouverte d’un média de liaison (breveté) assurant une liaison par collage entre le bois et le bois de la dalle de compression. Ceci, en lieu et place des traditionnels connecteurs en acier. Ce dispositif assure une liaison continue parfaite et sans glissement. La mise en œuvre du béton, de type C40/50, est opérée dans l’atelier de préfabrication et non sur chantier. Après la pose du treillis soudé anti-fissuration (qui a aussi une action structurelle) et d’un petit coffrage périphérique, le béton est coulé sur une épaisseur minimale de 7 cm. Des crochets de levage et de manutention y sont intégrés. Prête à poser, l’Hybridal ne nécessite aucun coffrage complémentaire sur chantier, aucun coulage de béton, aucun dispositif d’étaiement en plus. Le produit est sous Atex A depuis 2020. Enfin, selon le référentiel de l’Ademe, l’Hybridal peut justifier d’une réduction de 134 kg.éqCO2/m2, en comparaison à une classique dalle béton de 20 cm d’épaisseur. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 142 jours

Landes : Etchart reconstruit le barrage de la Nasse

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les premiers coulages de béton ont été effectués en janvier dernier, afin de reconstruire le barrage de la Nasse, à Léon. [©Cemex] Près du village de Léon, le barrage et la passerelle pédestre de la Nasse font peau neuve. Situés au milieu de la réserve naturelle du courant d’Huchet, ces deux édifices jouent un rôle essentiel. L’un régule le niveau de l’eau de la rivière, l’autre permet son franchissement. Construits en 1983, ces ouvrages étaient plus que vétustes. Réalisé en 2017, un diagnostic a mis en évidence des problèmes concernant la structure et son mode de fonctionnement. Un chantier débuté en octobre 2022 Le chantier de reconstruction a débuté en octobre 2022. Il est réalisé par le groupement composé d’Etchart Génie civil et maritime, de Montieux TP, d’Eviaa Marine et d’ID Verde. « Les travaux en rivière et de génie civil ont consisté à la création d’un nouveau barrage et de trois contre-seuils en palplanches, déclare Antoine Philippo, conducteurs de projets chez Etchart. Le génie civil du barrage est ensuite effectué en 2 phases, via des caissons de palplanches réalisés par les équipes de FFT Fondations. Ceci, afin de permettre à nos équipes de travailler dans la rivière et au sec. Elle fait office de fondation profonde à l’ouvrage béton. » Les radiers et les voiles sont coulés avec un béton CXB Génie Civil C30/37 XF1, formulé par Cemex. De quoi répondre aux contraintes de résistances et de classes d’exposition du barrage. A eux seuls, les radiers ont englouti 100 m3 de béton, mis en œuvre à l’aide d’une grue autoportée et avec une pompe à béton munie d’une flèche de 36 m. Lire aussi : Duhalde, “Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens” En ce qui concerne le génie civil, un clapet hydraulique sera installé, afin de réguler le niveau d’eau de l’étang. L’ensemble des seuils sera habillé d’un bardage bois, afin de s’intégrer au mieux dans l’environnement naturel. Des travaux qui doivent s’achever avant la période estivale. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 142 jours

Loiret : BLM remplace une de ses trois centrales

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Basée à la Ferté-Saint-Aubin, la nouvelle centrale de BLM sera en mesure de produire 400 000 m3/an de BPE.[©Béton Logistique Maréchal] Fondé en 2008 et aujourd’hui filiale du groupe Nivet, Béton Logistique Maréchal poursuit son essor. En effet, l’industriel du BPE va inaugurer au printemps 2023 sa nouvelle centrale à béton. Située à la Ferté-Saint-Aubin, elle remplace l’ancienne devenue obsolète. Plus sûr en termes de sécurité, plus performant, cet outil industriel offrira davantage de produits spéciaux. Ce sera l’aboutissement d’un travail commencé en 2019 avec la recherche d’un nouveau terrain… « Nous tenions à rester sur la commune de la Ferté-Saint-Aubin, déclare Laurent Viton, chef de la centrale. Nous avons pu compter sur le soutien de la mairie durant toute cette étape. Nous sommes fiers et satisfaits d’avoir mis les moyens dans la construction de notre troisième centrale à béton. Une évolution qui permet de répondre aux problématiques d’aujourd’hui. » Lire aussi : Maine-et-Loire : Partenariat Hoffmann Cement et les Carrières Nivet Un malaxeur Teka TPZ Débutés en 2021, les travaux ont été confiés à l’industriel Stimm. La nouvelle centrale s’articule autour d’un malaxeur planétaire Teka TPZ de 2 m3, qui permettra une production annuelle estimée à 400 000 m3. Côté granulats, BLM a mis les moyens, puisque l’installation intègre 10 cases primaires au sol et 9 trémies secondaires sur la centrale, pour un volume global de stockage de 450 t. Une flotte de 7 toupies aux couleurs de BLM complète le dispositif. « Avec cette centrale, nous souhaitons développer notre présence dans le domaine des matériaux de construction autour d’Orléans. Nous faisons de nos clients, notre préoccupation première. » Implantées à proximité des zones urbaines, les 3 centrales à béton BLM répondent aux besoins des artisans et des entreprises du bâtiment situés dans un rayon de 35 à 40 km. Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 143 jours

Le Mexique invite "tous les pays" à investir dans sa transition énergétique

Plusieurs dizaines d'ambassadeurs ont été invités sur le site de Puerto Peñasco, dans un paysage désertique au bord du golfe de Californie, pour voir le déploiement de milliers de panneaux solaires fabriqués en Chine."Nous voulons inviter tous les pays du monde, toutes les entreprises du monde" à "participer, investir, faire partie de l'avenir du Mexique" a déclaré Marcelo Ebrard devant, entre autres, les représentants des États-Unis, de l'Union européenne, de la France, de l'Italie et de la Suisse.La première partie de la centrale solaire doit être inaugurée en avril par président Andres Manuel Lopez Obrador, d'après les autorités mexicaines. "Dans son étape finale" le parc aura une capacité de 1.000 mégawatts", d'après la Comission fédérale d'électricité (CFE, publique). Une fois terminée, la centrale pourra alimenter 1,6 millions d'usagers, et la CFE chiffre cet investissement à un total de 1,6 milliard de dollars.M. Ebrard et l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat John Kerry ont avaient fait des annonces communes lors de la dernière COP27 en Égypte. Le Mexique partage avec les Etats-Unis l'objectif de décarboner son économie d'ici 2035.Lors de la COP le gouvernement mexicain a présenté un "plan d'investissement préliminaire" en faveur des énergies renouvelables à hauteur de "48 milliards de dollars d'investissements".Mais les les Etats-Unis, principal partenaire du Mexique, s'opposent publiquement à la nouvelle politique énergétique du Mexique, qui prévoit de renforcer la part des entreprises publiques dans la production électrique. Cette réforme menace des milliards d'investissements privés étrangers selon les États-Unis, qui ont appelé à des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d'Amérique du Nord.
Il y a 2 ans et 143 jours

pac solaire thermique chaudieres biomasse un rebond des ventes en 2022

Dans son dernier bilan annuel, le syndicat Uniclima fait état d’une chute de 30 % des ventes de chaudières gaz et fioul au profit des pompes à chaleur (PAC), du solaire thermique, et des chaudières biomasse – des équipements soutenus par les aides publiques et plébiscités dans le cadre de la crise énergétique.
Il y a 2 ans et 143 jours

Éolien en mer : l'UICN France réclame une meilleure prise en compte des impacts sur la biodiversité

"La transition énergétique doit aussi être écologique en conciliant le développement des énergies renouvelables avec la conservation de la biodiversité", déclare Maud Lelièvre, présidente du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué. Pour cela, l'organisme fait sept recommandations aux pouvoirs publics mais aussi aux porteurs de projets privés d'énergies marines renouvelables, afin de "davantage tenir compte des zones à enjeux pour la biodiversité dans le choix d'implantation" de tels programmes.Elle réclame par ailleurs de "mieux traiter les impacts unitaires et cumulés des projets sur les espèces et les écosystèmes, à travers une application rigoureuse de la séquence ERC (éviter, réduire, compenser)".Mardi, l'Assemblée nationale a donné son ultime feu vert au projet de loi d'accélération des énergies renouvelables mardi, avant l'adoption définitive attendue au Sénat le 7 février.En février 2022, le président Emmanuel Macron avait fixé l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour "viser 40 gigawatts en service en 2050".L'UICN plaide notamment pour une meilleure prise en compte des effets cumulés des activités humaines sur les écosystèmes marins lors de la planification des projets éoliens en mer."Les éoliennes en mer ont des impacts sur la biodiversité selon leur type de structure (posée ou flottante), leur raccordement et les pressions qu'elles exercent qui peuvent être de nature physique, chimique et biologique. Elles impactent les habitats marins ainsi que différentes espèces (oiseaux marins et terrestres, mammifères marins, tortues marines, poissons, crustacés et autres faune et flore sous-marines)", souligne-t-elle.Et ce d'autant plus que ces zones sont déjà soumises à d'autres pressions comme les pollutions liées à l'agriculture ou les effets de la pêche industrielle.Ces recommandations "essentielles pour atteindre le bon état écologique du milieu marin" rejoignent les objectifs 2030 du nouveau Cadre mondial de la Biodiversité approuvés par les Etats en décembre 2022, rappelle l'UICN.
Il y a 2 ans et 143 jours

Secatol : « Innover est dans notre ADN »

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, l’équipe dirigeante de Secatol : Pierre-André Gilles, directeur général, Guillaume Gilles, directeur commercial, et Bertrand Gilles, directeur général et technique. [©ACPresse] Trois quarts de siècle. Voici le cap que vient de franchir Secatol. Fondée en 1947 à Poitiers (86), l’entreprise est aujourd’hui dirigée par la 3e génération de Gilles : Bertrand, Guillaume et Pierre-André. L’anniversaire est pourtant resté discret. « La situation géopolitique, la crise des matières premières, celle de l’énergie ne constituaient pas un contexte favorable pour organiser une fête », explique Pierre-André Gilles, directeur général de Secatol. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a misé sur des journées techniques. De quoi permettre aux utilisateurs invités de découvrir les nouveautés du moment, et même un show-room inédit. Rien de tel que de pouvoir toucher le matériel. Un anniversaire est aussi l’occasion de faire un bilan sur le chemin parcouru. « Dans le fond, nous sommes fiers de ce que nous ont transmis nos aînés. Et nous avons su conserver l’ADN d’origine, témoigne Bertrand Gilles, directeur général et technique de Secatol. En même temps, nous avons réussi à saisir les nouvelles opportunités pour continuer à faire évoluer l’entreprise. » Il est vrai que les frères Gilles investissent en permanence dans leur outil de production. 3 500 m2 de panneaux photovoltaïques Située à Saint-Benoît, juste à côté de Poitier, l’usine Secatol se développe sur une superficie couverte de l’ordre de 10 000 m2. [©ACPresse]Secatol a beaucoup renouvelé son outil industriel : ici, une plieuse à commande numérique. [©ACPresse]La découpe laser est aujourd’hui la norme dans l’usine Secatol. [©ACPresse] Ainsi, 2021 a vu l’arrivée de deux Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 143 jours

BePositive pour répondre aux enjeux de construction durable et d'emploi et formation

Le salon BePositive se tiendra à Lyon du 21 au 23 mars 2023 pour informer et échanger autour de la transition énergétique. Cette édition sera marquée par la construction durable avec le déploiement de la RE2020, ainsi que l'emploi et la formation pour répondre à la tension du secteur.
Il y a 2 ans et 143 jours

Vendée : la commune de Beaurepaire se dote d’une nouvelle centrale solaire

La commune de Beaurepaire (Vendée) s’offre une nouvelle centrale solaire. Cette opération s’inscrit dans une démarche de sobriété...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 143 jours

Les Emirats s'apprêtent à démarrer l'une des plus grandes centrales solaires au monde

La centrale Al Dhafra "a commencé à produire ses premiers kilowattheures en fin d'année dernière et devrait être mise en service avant l'été", a affirmé à l'AFP Olivier Bordes, à la tête de l'entreprise pour le Moyen-Orient.Situé en plein désert, à 35 kilomètres au sud d'Abou Dhabi, le projet présenté comme "la plus grande centrale solaire à site unique au monde" est détenu à 60% par les compagnies publiques émiraties, TAQA et Masdar, le chinois Jinko Power Technologie et le français EDF se partageant les 40% restant.Les panneaux photovoltaïques, installés sur une surface totale de 20 kilomètres carrés --soit un cinquième de la superficie de Paris-- auront à terme la capacité de produire 2,1 gigawatts (GW) et pourront "proposer de l'énergie décarbonée à 160.000" foyers, a affirmé à l'AFP Olivier Bordes.En visite mardi sur le site, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire s'est félicité de la "coopération extrêmement étroite" entre la France et les Emirats arabes unis dans le domaine des énergies renouvelables.Le pays du Golfe, qui est l'un des plus grands exportateurs de pétrole au monde, accueillera fin novembre une conférence de l'ONU sur le climat, d'ores et déjà controversée.Le président de sa compagnie pétrolière nationale, désigné président de la COP28, Sultan Al Jaber, ne manque pas une occasion de souligner l'importance des hydrocarbures pour l'économie mondiale.Mais les Emirats investissent aussi massivement dans les énergies propres, avec l'ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Selon un communiqué publié mardi par Masdar, l'entreprise émiratie d'énergies renouvelables, les projets franco-émiratis ont permis d'installer plus de 6,2 GW de capacité de production d'énergies propres aux Emirats et ailleurs dans le monde, pour un montant de plus de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros).Bruno Le Maire, qui s'est rendu aussi en Arabie saoudite et au Qatar, a dit vouloir "accompagner" les pays pétroliers de la région dans la voie de la "décarbonation", en développant des projets dans les énergies renouvelables, le nucléaire, notamment en Arabie saoudite, et l'hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 143 jours

Nouveau nom et nouvelle identité visuelle, le groupe QUINOA devient le groupe EOLIANCE 

Depuis 2010, le groupe QUINOA s’est construit par l’union de sociétés ayant des savoir-faire uniques dans les métiers de la ventilation et du traitement de l’air.Chacune des sociétés qui composent le groupe porte une marque forte et une offre de produits complémentaires, ce qui a permis au groupe QUINOA de s’imposer comme un acteur majeur sur le marché. Il propose aujourd’hui une large gamme de solutions : centrales de traitement de l’air (Hydronic), protection incendie, grilles et brise-soleil (Panol), VMC résidentielles et accessoires (Autogyre et Eoliance Habitat) et réseaux aérauliques (Sotis). Le groupe intervient sur l’ensemble des segments du marché : maisons individuelles, habitat collectif, bâtiments tertiaires et bâtiments industriels.  Fort de cette large expertise dans le domaine du traitement de l’air, le groupe change de nom et devient EOLIANCE. Cette nouvelle appellation du spécialiste de l’air intérieur est assortie d’une nouvelle baseline « Penser l’air autrement ». Une alliance de compétences pour apporter une offre globale de solutions La raison d’être du groupe EOLIANCE est de contribuer au confort et à la santé des occupants dans leurs lieux de vie, et d’améliorer la qualité de l’air des bâtiments tout en réduisant leur consommation d’énergie et leur empreinte carbone.  Stéphane Nicoli Président du groupe EOLIANCE « La mission que nous nous sommes donnée, depuis 3 ans, a été de construire des produits et des services innovants qui feront, demain, la différence sur le marché. Nous sommes une communauté d’entrepreneurs solidaires aux savoir-faire incontestables, une alliance de professionnels experts des métiers du traitement de l’air aussi bien en termes de conception, de fabrication, que de pose des produits. Notre nouveau nom, EOLIANCE, incarne parfaitement les valeurs et l’identité de notre groupe. Notre nouvelle base-line, “Penser l’air autrement“, exprime notre volonté d’innover et d’apporter à nos clients des solutions d’avant-garde.»Le nouveau nom, EOLIANCE, marque à la fois le métier du groupe positionné dans le domaine de la Qualité de l’Air Intérieur, mais aussi sa volonté de tisser des alliances solides avec l’ensemble de ses clients, les installateurs en génie climatique et la distribution grand public et professionnelle. Il incarne la dynamique dans laquelle le groupe est résolument engagé, celle d’un acteur de premier rang aux compétences uniques sur son marché et qui, à travers ses solutions, met tout en œuvre pour réduire les émissions de CO2 et les consommations électriques, et contribuer à faire du bâtiment un secteur exemplaire en matière d’économie d’énergie et de confort pour les occupants. Stéphane Nicoli « .Aujourd’hui est une étape importante dans la vie de notre groupe : un nouveau nom et de nouvelles offres pour porter plus haut nos ambitions, nos valeurs et le savoir-faire de nos équipes.» www.eoliance.com
Il y a 2 ans et 143 jours

Du polystyrène dans le béton

Article publié dans Béton[s] le Magazine n°104 Réalisation d’une chape en béton allégée. [©Edilteco] On ne le sait pas toujours, mais le styrène est un résidu de raffinage du pétrole. Il donne naissance au polystyrène par polymérisation et peut être expansé à la vapeur d’eau dans un Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 143 jours

Alkern : Le miscanthus, granulat alternatif pour bétons

Alkern va produire des blocs de miscanthus à partir de 2024. [©Alkern] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Le miscanthus est un plante herbacée vivace de la famille des graminées, originaire d’Afrique et d’Asie du sud. Aussi appelée “herbe à éléphant”, elle a la faculté de repousser tous les ans à partir des mêmes racines, sans resemage. Et d’être résistante aux fortes Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne chaleur et économe en eau. C’est pourquoi, elle rencontre un intérêt croissant dans nombres de secteurs : agricole, industriel ou de l’énergie. Fin 2017, l’Union européenne a même reconnu les cultures de miscanthus comme pouvant faire partie des surfaces d’intérêt écologique de la politique agricole commune… Ce n’est donc pas par hasard qu’un industriel du béton comme Alkern s’y soit intéressé. « Dès 2012, nous avons co-fondé l’association Biomis G3 pour étudier les possibilités d’usage du miscanthus dans notre secteur d’activité », souligne Christophe Lagrange, directeur “offres” d’Alkern. La démarche s’inscrit aussi dans la politique de l’entreprise, qui vise, comme le rappelle son précepte, à “Innover durablement ensemble”. Une des manières de le faire est de proposer une économie de la ressource pour aller vers des produits différents. A ce titre, le miscanthus constitue une matière première intéressante. Ainsi, à partir du début de l’année 2024, Alkern compte proposer une première gamme de blocs béton allégé à base de miscanthus. « Il s’agira d’un bloc non structurel destiné au remplissage de murs autour d’une ossature porteuse ». Sur le site d’une carrière Lafarge Même si ses dimensions ne sont pas encore calées, ce bloc plein devrait mesurer entre 50 et 50 cm de long, entre 30 et 35 cm de large, pour une hauteur de 20 cm. Il sera aussi rectifié pour permettre une pose à joint mince. Côté liant, les choses sont encore à l’étape de la R&D. « Avec un R de 3 m².K/W, notre bloc offre une belle performance thermique. Il est perspirant et est considéré comme un puits de carbone de par l’utilisation du miscanthus. » Le nouveau bloc doit être produit au sein de l’usine de Bernières-sur-Seine (27), implantée au cœur de la carrière appartenant à Lafarge Granulats. « Nous sommes en train de reconstruire cette usine dans son ensemble car l’ancien bâtiment n’est pas adapté à nos futurs besoins, tant en termes de capacités de production que de taille pour accueillir les nouveaux outils de production », confirme Christophe Lagrange. La proximité de la ressource végétale a aussi dicté le choix de ce site particulier. Enfin l’usine dispose d’un port compatible avec les transports par voie d’eau et il est proches des agglomérations rouennaise et parisienne. Sans compter la présence de collaborateurs qui maîtrise le process industriel du béton.  Pour Alkern, ce bloc biosourcé ne représente qu’une première étape. Même si à date, aucune diversification de l’offre n’est actée, il est évident que l’industriel n’en restera pas là. Et sachant qu’il a la volonté de développer la filière du miscanthus… Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 143 jours

BePOSITIVE place l’emploi et la formation au coeur de l’édition 2023 !

 Des enjeux forts portés par le 1e Campus BePOSITIVE   La Transition Energétique est en marche ! Boostée par les engagements européens et les réglementations environnementales, elle est plus que jamais au coeur de l’actualité et des enjeux des filières de l’énergie et du bâtiment. Elles vivent aujourd’hui l’émergence de nouveaux marchés et de nouvelles activités […]
Il y a 2 ans et 144 jours

Carrojoint Premium de Cegecol® : un nouveau joint de carrelage esthétique et polyvalent

Pour répondre aux attentes des professionnels en quête d'un produit décoratif, à la fois performant sur le plan technique et confortable à l'application, CEGECOL® a développé CARROJOINT PREMIUM.Destiné aux carrelages des sols et des murs, en intérieur et extérieur, ce nouveau joint de carrelage polyvalent, coloré et design, offre également de nouveaux avantages :EsthétiqueSa finition ultra lisse et sa très fine granulométrie (0,3 mm) en font un joint esthétique et décoratif ;Décliné dans 17 couleurs tendance, du blanc, nude, caramel… au charbon, il s'assortit facilement aux carreaux utilisés et s'adapte parfaitement aux tons des pierres naturelles. Confortable a l'applicationSa texture fine et onctueuse le rend facile à appliquer ;Elle permet également un bon remplissage des joints allant de 1 à 10 mm (et de 1 à 5mm pour les pierres naturelles);Enfin, il se nettoie très facilement sur les carreaux sans creuser le joint.Hautement performantPolyvalent : CARROJOINT PREMIUM s'utilise sur sol et mur, aussi bien, en intérieur et extérieur ;Hydrofuge et résistant au gel, ce joint supporte également l'abrasion ;Joint flexible : il est adapté aux supports déformables, aux façades et aux sols chauffants ;Joint rapide : il sèche et se nettoie rapidement dès 15 min, la marche est possible après 3 h, ce qui permet une remise en service des locaux rapide.Caractéristiques pratiques de CARROJOINT PREMIUM Taux de gâchage : 1,4 à 1,45 litres par sac de 5kg Consommation : 0,3 à 3 kg/m2 Conditionnement : sac alu de 5kg, avec une visualisation de la couleur du joint sur l'emballage Conservation : 18 mois À très faible émission de C.O.V. (composés organiques volatils) : classée A+ et EC1PLUS Disponible en 17 coloris : blanc, coton, argent, cendre, ivoire, nude, caramel, travertin, dune, grège, châtaigne, chocolat, béton, platinium, ardoise, graphite, charbon.
Il y a 2 ans et 144 jours

Dans les corons de l'ex-bassin minier, la rénovation thermique "change la vie"

Une brume glacée baigne Bully-les-Mines, commune du Pas-de-Calais entourée de terrils. Attablée dans sa cuisine, Sylviane Niebojewski, 60 ans, caresse du regard sa vieille maison de mineurs, depuis peu "remise à neuf".Habitante de la cité "depuis toujours", elle y a connu les corons "sans salle de bains, ni chauffage central", longtemps chauffés au charbon. Puis ce pavillon autrefois "difficile à chauffer"."On avait un tout petit radiateur dans la cuisine, rien dans la salle de bains, un immense couloir glacé. L'hiver on était gelés, même en poussant le chauffage à 22-23°C. J'allumais aussi un poêle à pétrole", se remémore-t-elle. Depuis 2021, et la réhabilitation menée par le bailleur Maisons et Cités, "avec le thermostat à 19°C, on a chaud, notre consommation de gaz a baissé de 40%", se réjouit-elle.Cela représente "une économie de 50 euros mensuels, vraiment bienvenue", pour un couple aux ressources d'environ 1.100 euros, permettant de "partir un peu plus en vacances" ou s'offrir quelques loisirs.Le chantier l'a contrainte à déménager six mois dans une maison voisine, comme la majorité des locataires de cette cité centenaire, rénovée dans le cadre de l'engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM).Passoires thermiquesInitiée en 2017, cette politique prévoit la rénovation de 23.000 passoires thermiques sur dix ans, accompagnée d'une "requalification" de l'espace public, et d'actions pour l'emploi. Elle vise à réparer ce territoire d'1,2 million d'habitants, aux taux de pauvreté record et corons vétustes, même si partiellement classés au patrimoine mondial de l'Unesco.Estimée à 2 milliards d'euros, la réhabilitation thermique est financée par deux bailleurs sociaux, largement subventionnés, notamment par l'Etat (100 millions), la Région (30 millions) ou les intercommunalités (70-80 millions)."Nous emmenons des maisons classées E, F, G, vers une étiquette C ou BBC (bâtiment basse consommation)", résume Jean-François Campion, directeur général de Maisons et cités, gestionnaire de 90% des logements.Chaque logement est "refait du sol au plafond": les murs, curés, sont garnis d'un isolant de 12 cm, les revêtements, portes et fenêtres remplacés, des cloisons abattues. Le loyer "peut légèrement évoluer", d'une vingtaine d'euros pour un loyer de 400.L'ERBM a permis de doubler le rythme des rénovations, "prioriser les cités les plus fragiles", et "aller plus loin sur le bouquet de travaux", salue Marie Cornillon, directrice générale adjointe du second bailleur, SIA Habitat.Un projet précurseur: la loi "Climat et Résilience", votée en 2021, interdira de louer des logements classés G dès 2025, et F en 2028. En France, 5,2 millions de résidences principales étaient en 2022 des "passoires énergétiques", selon l'Observatoire national de la rénovation énergétique. Le parc social reste le mieux loti: 9,5 % d'étiquettes F/G, contre 18,8% pour le privé."Urgence à agir"Dans l'ex-bassin minier, à mi-parcours, fin 2022, environ 7.000 logements miniers étaient réhabilités, et plus de la moitié des chantiers lancés, selon plusieurs sources.Bailleurs et élus reconnaissent un "léger retard", lié à la crise sanitaire ou aux "tensions" sur les métiers de la construction.Mais "les engagements seront tenus", promet le préfet des Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, qui pointe "l'urgence à agir", pour "soutenir" les ménages, "maintenir" ce patrimoine unique, et "répondre aux enjeux écologiques".De Béthune à Valenciennes, les habitants interrogés par l'AFP saluent majoritairement le travail mené. Comme Claudie Trifi, 58 ans, heureuse d'être débarrassée de ses vieux châssis abîmés, ou de sa toiture nue, "sans rien entre le plafond et les tuiles".C'est "beaucoup plus confortable, économe, moderne", se réjouit aussi Christelle Cauvez, 49 ans, fille de mineurs.Partout, des façades vermillon éclatantes et jardinets clôturés tranchent avec les briques fanées des maisons voisines.Ceux qui attendent leur tour sont souvent impatients. "Rénover? Il serait temps! L'été, on vit dans un four. L'hiver, je dors en pull", lâche à Lens Emilia Lequien, 41 ans. Elle craint "l'explosion des prix" du gaz, elle qui "y laisse déjà 2.500 euros" annuels."Amortisseur"Avec l'isolement par l'intérieur, imposé par le classement Unesco, "c'est plus petit, les meubles ne rentrent plus", regrette toutefois, dans une rue voisine, Micheline Fruchart, 75 ans.Quelques rares habitants déplorent eux des "malfaçons", essentiellement dans les premières cités rénovées. Président d'un collectif d'habitants à Hornaing, Jacky Saraïs a du "se battre" avec habitants et élus, pour faire réparer les défauts d'une cinquantaine de logements."On a essuyé les plâtres", mais les problèmes sont "quasiment résolus", tranche le maire Frédéric Delannoy, président de la communauté de communes du coeur d'Ostrevent.En s'attaquant "vite et fort" aux cités les "plus dégradées, reléguées", cette politique lutte contre "le sentiment d'abandon" éprouvé localement, salue son homologue de la porte du Hainaut, Aymeric Robin.Même si, avec la crise énergétique, "le gain de pouvoir d'achat attendu se transforme en amortisseur".Béton de chanvre, laine de bois: les bailleurs ont aussi "expérimenté" des matériaux biosourcés. Mais seulement sur une "fraction" des volumes. Un regret pour M. Robin: "on aurait pu aller plus loin" trouver des "process innovants, écologiques" et "duplicables rapidement".
Il y a 2 ans et 144 jours

chauffage d appoint dans une salle de bain comment choisir le meilleur equipement

Le sèche-serviettes électrique reste le chauffage d'appoint le plus adapté dans une salle de bains. Son prix varie entre 50 € et 150 €.
Il y a 2 ans et 144 jours

Renouvelables : un plan d'actions pour doubler les installations de Pac géothermiques

ÉNERGIE. Le Gouvernement vient d'annoncer une quinzaine de mesures visant à faciliter le déploiement de la géothermie, notamment en aidant les ménages à s'équiper de pompes à chaleur. Les professionnels de la chaleur et du froid renouvelables s'en félicitent.