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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18117 résultats)
Il y a 2 ans et 176 jours

Oknoplast France fête ses 10 ans avec une croissance de plus de 30% entre 2020 et 2021

Le chiffre d’affaires France a lui aussi connu une progression remarquable avec plus de 30% de croissance, passant de 38 millions en 2020 à 50 millions d’euros en 2021 (estimation de 60 millions pour 2022).Aujourd’hui présidé par Mikołaj Placek, fils du fondateur du Groupe, OKNOPLAST a réussi à devenir une marque solide et reconnue, comptant parmi les leaders dans le domaine de la menuiserie en Europe. « Nous répondons aux besoins du marché et investissons beaucoup dans des outils de production à la pointe de l’inno-vation. Nous sommes actuellement dans le top 3 des fabricants de fenêtres PVC et nous souhaitons aller plus loin. Nous disposons du deuxième plus grand réseau de vente et nos clients français apprécient la qualité des produits OKNOPLAST et notamment le design moderne et la technologie supérieure de notre marque. » explique Mikołaj Placek.Acteur mondial, OKNOPLAST est présent dans 19 pays en Europe (Autriche, République Tchèque, France, Allemagne, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Italie, Scandinavie…) et poursuit sa politique d’internationalisation avec de nouvelles implantations en Suède, Belgique, États-Unis, Portugual, Espagne et au Maroc. Depuis ses 4 usines qui produisent plus de 1,5 million de fenêtres chaque année, le fabricant a équipé, sur les six dernières années, l’équivalent de la population d’une ville comme Barcelone.
Il y a 2 ans et 176 jours

Créer des finitions inédites grâce à l’offre complète de tuiles impression numérique d’EDILIANS

Avec sa gamme Design, EDILIANS invitait déjà les prescripteurs à laisser libre cours à leur créativité pour composer des bâtiments uniques. Ils pouvaient alors jouer avec les couleurs, la lumière et les finitions autour de 6 modèles de tuiles déjà reconnus pour leur esthétique avant-gardiste. Aujourd’hui, le leader français de la tuile terre cuite va encore plus loin et lance une offre complète de tuiles impression numérique, adaptées aussi bien à la toiture qu’au bardage. Issue du savoir-faire de Tejas Borja qui a intégré EDILIANS fin 2021, la technologie d’impression par jet d’encre représente une opportunité supplémentaire pour les architectes, dans la personnalisation et la reproduction de l’esthétique des toitures régionales. A l’occasion du salon BATIMAT, EDILIANS a présenté exceptionnellement en avant-première une sélection de produits bénéficiant des finitions exclusives obtenues grâce au système innovant d’impression numérique Borja Jet. Ainsi, pour composer leur propre partition et créer des bâtiments uniques, les architectes peuvent choisir parmi l’un des 4 décors de la gamme minérale: Ardoise qui rappelle les textures et les couleurs des ardoises extraites des plus belles carrières au monde (Irish Green, Népal Orage, Paris Ocre), Pierre, une sélection unique de pierres de caractère de l’Amérique du Nord en passant par l’Australie (Austin Grey, Denver Gold, Denver Iris), Ciment (Sidney Graphite) pour un rendu sans égal, soulignant la subtilité et l’élégance d’un décor au charme brut, Marbre (Roma Dark), l’essence et la noblesse d’un matériau indissociable de l’art et de l’architecture de toutes les époques, ou encore : la chaleur et la richesse des teintes naturelles et vivantes de la gamme Bois (Toroton Oak, Weathered Cedar), la signature unique et caractéristique de la gamme Terre Cuite et de son décor Cotto décliné en 3 coloris (Irati, Ibiza Pink, Entrepins), la finition de la gamme Métal et de son décor Cuivre (Tokyo Copper) qui fait la part belle au travail du temps sublimant la matière. Réuni sous la signature « L’inspiration sans limite », l’ensemble des familles et décors impression numérique ouvrent aux architectes un véritable champ des possibles avec pour seule limite l’imagination ! A propos d’EDILIANS Group : Le Groupe EDILIANS est un des leaders européens de solutions globales de toiture. • 1.450 collaborateurs• 16 sites industriels• 400 M€ de CA en 2021• 12 appellations de terroirs• 96 modèles de tuiles / 380 coloris de tuiles
Il y a 2 ans et 177 jours

Hausse d’installations de panneaux solaires en autoconsommation pour les particuliers

L’inflation des prix de l’énergie pousse les particuliers à se doter de panneaux solaires. Avec 207 000 autoconsommateurs, la France accuse malgré tout toujours un lourd retard, loin des 1,6 millions de foyers allemands équipés par exemple.
Il y a 2 ans et 177 jours

Coupe du monde du Qatar : une étude réévalue son impact carbone à la hausse

D’après son rapport, la FIFA estime que le bilan carbone total de la Coupe du monde au Qatar s'élèvera à 3,6 M de tonnes équivalent CO2. C’est peu ou prou ce que produit un pays comme l’Islande sur une année complète. C’est aussi le bilan carbone des JO de Rio en 2016. Pour Greenly, spécialiste du bilan carbone, ce chiffre est cependant largement sous-estimé.Le bilan carbone sous-estimé des infrastructuresAu total, huit enceintes ont été prévues pour la Coupe du monde, dont une seule existait auparavant : le Khalifa International Stadium, construit en 1976 - seul stade non climatisé de la compétition. Une autre infrastructure, elle, sera entièrement démontée à l'issue de la compétition. La construction des 6 nouveaux stades permanents aurait ainsi généré une empreinte carbone 8 fois supérieure aux annonces de la FIFA, selon Carbon Market Watch. Au total, 1,6 millions de tonnes de CO2e contre les 200.000 établis en partant du principe que les stades seraient exploités sur 60 ans de compétitions sportives. Même si le système de climatisation mis en place s’avère 40% moins énergivore - car alimenté via l’énergie solaire - ces stades à ciel ouvert ne pourront par ailleurs être refroidis qu'au prix d'une dépense énergétique considérable (difficilement chiffrable, elle aussi). En tout état de cause, le système de climatisation a sauté dès le jour du match test, le 9 septembre dernier.En outre, pour accompagner cet essor, de multiples chantiers périphériques, tels que des axes routiers, de nouveaux hôtels (dont plusieurs de luxe), des complexes commerciaux et des parcs d’attraction ont vu le jour. S’il est difficile de quantifier l’empreinte carbone de ces chantiers et de la dépense énergétique liée à leur exploitation en l'absence de données précises, on sait en revanche que le secteur de la construction est l'un des plus polluants. En 2014, il pesait à lui seul 6% de l'empreinte carbone mondiale.Le poids carboné du transport et de l’hébergementD'après les calculs réalisés par Greenly, le transport aérien des 1,2 millions de supporters jusqu'aux pays du Golfe Arabo-persique pourrait peser aux alentours de 2,4 millions de tonnes équivalent CO2. Ce à quoi s'ajouteraient les 160 navettes quotidiennes par avion entre Doha et ses voisins - soit 1 avion toutes les 10 minutes.En admettant que ces vols soient effectués avec des Airbus A320 dotés d’une capacité de 150 passagers et remplis à 75% de leur capacité (la moyenne d’un vol traditionnel), 160 allers-retours entre Doha et Dubaï équivaudraient à 2160 tonnes de CO2e. Remplis à 100%, ils pèseraient 2880 tonnes, soit 83.520 tonnes équivalent CO2 sur les 29 jours que compte la compétition.Par ailleurs, qu’en est-il précisément du transport aller-retour des 32 délégations attendues pour cette Coupe du monde, notamment si ces dernières privilégient l'usage des jets privés plutôt que des avions de ligne "classiques" ? Pour rappel, un jet privé émet en moyenne 5 à 14 fois plus de CO2 qu’un avion de ligne “classique”.L’invisible pollution numériqueLa Coupe au Qatar réunira environ 3,2 milliards de téléspectateurs, un chiffre du même ordre de grandeur que celui de la précédente Coupe du monde en Russie en 2018.Selon le rapport de la FIFA, cette dernière avait alors comptabilisé plus de 34,66 milliards d’heures de visionnage. Or, il est important de souligner que la production électrique nécessaire au fonctionnement des téléviseurs est elle aussi source d'émissions de CO2, lorsqu'elle implique le recours aux énergies fossiles.Selon Total Energies, la consommation électrique moyenne d’une télévision LCD est de 0,1 kWh par heure de visionnage, quand la moyenne mondiale de l’intensité carbone de l’électricité, elle, est de 475 gCO2e/kWh. Greenly estime ainsi que l’empreinte carbone de la retransmission des matchs se situera aux alentours de 1 à 2 millions de tonnes équivalent CO2 à elle seule.Pour Alexis Normand, CEO et co-fondateur de Greenly : « L’ensemble de ces estimations n’est pas à prendre au pied de la lettre. Leur ordre de grandeur nous permet cependant de constater à quel point les chiffres annoncés par le Qatar sont en-deçà de la réalité. »Une Coupe du monde loin d’être neutre en carboneCette Coupe du monde est présentée comme la première neutre en carbone. Quand bien même le montant des émissions de CO2 annoncées est supérieur à ceux des éditions russes et brésiliennes - respectivement de 2 millions de tonnes de CO2 chacune. Le Qatar compte ainsi compenser ses émissions en achetant des crédits carbone. Or, à un mois de la compétition, seuls trois projets de compensation carbone ont été validés. Autrement dit, 5% de l’objectif affiché. Pour faire valider la crédibilité des projets, le Qatar a eu recours au Global Carbon Council, une instance non indépendante et non reconnue à l’international, ayant des critères différents de ceux des autres systèmes existants. Quoiqu’il en soit, même si le Qatar achète 3,6 millions de crédits carbone, cela sera a priori insuffisant puisque le bilan carbone de cet événement demeure largement sous-estimé.Pour Alexis Normand : « Il est impossible d'estimer précisément l'empreinte carbone de la Coupe du monde au Qatar. Pourtant, avec nos seules estimations "au bas mot", nous avoisinons d'ores et déjà les 6 millions de tonnes de CO2e, soit presque le double des émissions annoncées par le Qatar. Sur le volet écologique, le principal reproche que l’on peut formuler réside dans l’irrationalité de la tenue d’un tel événement dans un pays dont le climat est inadapté, qui ne disposait pas des infrastructures requises - car inutiles en temps normal - ni de la capacité d’accueil nécessaire à un tel afflux de spectateurs. »
Il y a 2 ans et 177 jours

Rénovation énergétique : des ONG appellent l'Etat et les banques à investir 28 milliards d'euros par an

"Un accroissement de l'investissement public et des prêts à taux zéro garantis par la BCE (Banque centrale européenne, NDLR) pour un montant total de 28 milliards d'euros par an" permettrait à la France de "tenir ses objectifs" en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, estime dans un communiqué publié lundi la coalition Unlock. Celle-ci réunit en France des organisations telles que Agir pour le climat, Reclaim Finance, ou la Fondation Abbé Pierre.Les objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment "requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu'en 2050", selon Unlock qui souligne que la France est "très en retard"."L'Etat français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements", poursuit la coalition d'ONG, mais "cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements".Pour atteindre ses objectifs, la France devrait réaffecter, selon Unlock, ces 5 milliards d'euros d'aide "aux seules rénovations énergétiques performantes" et l'investissement devrait être porté à 28 milliards d'euros par an grâce à des "subventions publiques" et à "des prêts à taux zéro garantis par la BCE".Le 1er novembre, les députés avaient adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments. Cet amendement avait cependant été écarté dans la version finale du texte.Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a atteint 19,9 milliards d'euros.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.La coalition Unlock appelle à une refonte du financement de la rénovation énergétique des logements à travers l’action conjointe de l’État, de la BCE et des banques commercialesLes systèmes de financement actuels n'incitent pas les ménages à engager des rénovations performantes : seuls 45.000 logements font l’objet d’une rénovation BBC chaque année.Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France devrait rénover 700.000 logements de manière performante tous les ans. Le rythme des rénovations globales doit donc être multiplié par plus de quinze.La campagne Unlock demande des subventions publiques et des prêts à taux zéro garantis par la BCE à hauteur de 28 milliards d’euros par an pour que la France atteigne ses objectifs. La campagne plaide pour une prise en charge intégrale des travaux pour les familles les plus précaires.Selon les estimations de la campagne Unlock, une rénovation performante permettrait à un ménage d’économiser en moyenne 760 euros par an sur ses factures d'énergie s’il habite dans un appartement, 1.250 euros s’il habite dans une maison.La France pourrait économiser l’équivalent des émissions de carbone de tout le pays pendant un an et demi si les objectifs de rénovations BBC des logements étaient tenus jusqu’en 2050.Avec la crise mondiale de l’énergie et des températures de plus en plus extrêmes, des millions de ménages français craignent de ne plus être en capacité de payer leurs factures et s’inquiètent pour leur avenir. Or la France est très en retard sur ses objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment, qui requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu’en 2050.L’État français consacre environ 5 milliards d’euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l’objet de “travaux” de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l’objet d’une rénovation BBC. Près des deux tiers (56%) des rénovations se traduisent par une économie d’énergie insignifiante, inférieure à 3%.Pourtant, grâce à une réaffectation des 5 milliards d’euros d’aides aux seules rénovations énergétiques performantes, à un accroissement de l'investissement public et à des prêts à taux zéro garantis par la BCE pour un montant total de 28 milliards d’euros par an, la France pourrait tenir ses objectifs.Unlock estime que la France économiserait ainsi au cours des trente prochaines années l’équivalent de l’ensemble de ses émissions de gaz à effet de serre sur 1 an et demi. Au niveau de chaque foyer, c’est l’équivalent d’un vol aller-retour entre Paris et San Francisco tous les ans.La campagne Unlock, qui regroupe en France Agir pour le climat, Reclaim Finance, l’Institut Rousseau, l’Association et l’Institut négaWatt, le Shift Project, Dorémi, la Fondation Abbé Pierre, le CLER-Réseau pour la transition, l’Institut Veblen, demande un accroissement des subventions publiques, une prise en charge intégrale pour les ménages les plus précaires et l’octroi de prêts à taux zéro garantis par la BCE pour que la France soit en capacité de rénover 700.000 logements par an et d’atteindre son objectif de neutralité carbone.La campagne appelle le gouvernement, la Banque centrale européenne et les banques commerciales françaises à travailler ensemble pour délivrer les 28 milliards d’euros de financement nécessaires chaque année aux rénovations énergétiques performantes de nos logements.Pour Lucas Chabalier, responsable plaidoyer au sein d’Agir pour le climat et chargé de partenariat et stratégie sur la campagne Unlock France : « Parce que nos dirigeants ne se sont pas donné les moyens de tenir leurs objectifs en matière de rénovation énergétique au cours des 15 dernières années, ils sont contraints aujourd'hui de dépenser des milliards pour nous protéger contre la hausse des prix de l'énergie. Pour ne plus être acculé demain à ces dépenses en pure perte, le gouvernement doit enfin engager un plan de transformation de notre parc de logements. Ce serait un chantier fondateur. »Pour Paul Schreiber, chargé régulation et banques centrales au sein de Reclaim Finance : « La colère monte face au coût de la vie qui explose. Si l'Etat est en première ligne pour y répondre, c'est le rôle de la BCE de contrôler l'inflation au sein de la zone Euro. Pour contribuer à la réduction de la demande en énergie et des factures des Européens, la Banque centrale peut lancer une facilité de financement permettant aux citoyens d'accéder à des prêts à taux zéro pour financer la rénovation des logements. Face à la crise, il est temps que ses dirigeants - dont le gouverneur de la Banque de France - prennent leurs responsabilités. »Comment cela va-t-il fonctionner ?Le coût moyen d’une rénovation performante est de 53.800 euros pour un logement individuel et 19.700 euros pour un logement collectif. Les propriétaires les plus modestes se verraient offrir une prise en charge intégrale. Les ménages moins vulnérables auraient accès à une combinaison de subventions et de prêts à taux zéro, selon un barème dégressif en fonction de leurs revenus.Ceci exige des subventions à hauteur de 13 milliards d’euros par an environ. Après avoir réaffecté les primes existantes, le taux de TVA réduit et les crédits d’impôt liés à l’écoPTZ (prêt à taux zéro pour les travaux de rénovations énergétiques), soit environ 5 milliards d’euros de dépenses annuelles, les pouvoirs publics français devraient investir 8 milliards d’euros supplémentaires par an. Cette somme représente environ 10% du budget annuel de l’Education nationale. L’État doit également veiller à ce que les 2 milliards d’euros dépensés chaque année au titre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) pour les logements soient consacrés à des rénovations performantes.La campagne demande à la BCE d’offrir aux banques commerciales des taux d’escompte verts pour les prêts à la rénovation afin d’encourager ces prêts et de réduire le coût des emprunts pour les ménages. Les banques seraient tenues de répercuter les avantages du taux d’escompte vert auprès des consommateurs sous la forme de prêts à taux zéro, à rembourser sur une période pouvant aller jusqu’à 30 ans.Une augmentation annuelle de 13 milliards de l’encours des banques pour financer la rénovation performante des logements correspondrait à une expansion du bilan de la BCE très modeste au regard des 450 milliards d’euros de TLTRO (opérations de refinancement ciblé à long terme) engagés en 3 mois lors de la crise Covid.Ces mesures permettraient aux ménages qui vivent dans des logements individuels d’économiser en moyenne 1.250 euros par an, 760 euros pour ceux qui vivent dans des logements collectifs, sur la base des prix moyens de l’énergie entre 2013 et 2021.Plus de 12 millions de personnes, soit 20% des ménages français, sont actuellement en situation de précarité énergétique. La hausse des prix de l’énergie, appelée à durer, risque d’aggraver ces chiffres.
Il y a 2 ans et 177 jours

TotalEnergies vs Greenpeace : La comptabilité carbone sous le feu des projecteurs

L’épisode TotalEnergies s’ajoute à d’autres épisodes récents - Coupe du monde 2022 au Qatar, Apple, Amazon - lors desquels les calculs carbone publiés par les organisations sont remis en cause. Cela vient nous rappeler que la pratique de la comptabilité carbone a encore du chemin à parcourir en termes d’harmonisation et de transparence.Rappel des faitsAprès étude du bilan carbone de TotalEnergies et en le comparant à celui de son concurrent Shell (beaucoup plus élevé que celui de TotalEnergies) Greenpeace a décidé de recalculer le bilan carbone 2019 du pétrolier français.Résultat : 1637 millions de tonnes de CO2. 4 fois plus que les 469 millions de tonnes CO2 calculés par TotalEnergies.TotalEnergies déclare se conformer à la méthodologie du GHG Protocol. L’entreprise admet elle-même faire des exclusions, mais semble se défendre en disant qu’elles sont légitimes.Ce que ni Greenpeace ni TotalEnergies ne disent clairement, c’est que la différence de calcul est expliquée en grande partie par l’exclusion d’une activité de TotalEnergies du périmètre de calcul.En l’espèce, TotalEnergies déclare dans un article des Echos ne pas inclure l’activité de trading qui consiste à acheter et revendre sur le marché, des barils produits par d’autres. Total s’en était d’ailleurs bien sorti en 2020 en plein Covid grâce aux bénéfices de l’activité de trading : acheter des barils à prix bas, les stocker, puis les revendre sur des contrats futures au-dessus du prix d'achat.Ces émissions exclues par Total comptent théoriquement dans les catégories 1 et 11 du Scope 3 :Catégorie 1 : “Purchased goods and services”. On compte les émissions liées à la production de ces barils achetés.Catégorie 11 : “Use of sold products”. On compte les émissions liées à la combustion des barils vendus.La méthodologie est donc claire sur le fait que ces émissions rentrent dans le Scope 3 de TotalEnergies.En effet, l’entreprise achète des millions de barils produits par d’autres et les revend pour faire des bénéfices. TotalEnergies pourrait décider de faire du trading sur d’autres actifs. Mais en choisissant de développer une activité de trading massive sur le pétrole, TotalEnergies facilite les émissions liées à la production et consommation de ces barils. Ne pas l’inclure dans son bilan carbone reviendrait à occulter ce pan de son activité pourtant important dans son plan d’action pour le climat.Renforcer la crédibilité de la comptabilité carboneUn enjeu majeur se pose derrière cette guerre des chiffres : Comment renforcer la crédibilité de la comptabilité carbone ?Harmoniser les pratiquesIl existe aujourd’hui deux grandes méthodes de calcul des émissions carbone avec en l'occurrence la méthode française Bilan Carbone et la méthode internationale GHG Protocol. Ces méthodes, toutes deux qualitatives et se reposant sur des travaux de recherches importants, peuvent avoir des approches différentes selon les émissions analysées.Mais au-delà du choix de la méthode, l’exemple TotalEnergies le montre très bien ici, c’est la compréhension et l’usage de la méthode en elle-même (ici GHG Protocol) qui pose problème. Le même cas de figure a eu lieu récemment après la publication d’un rapport de Carbon Market Watch remettant en cause le bilan carbone calculé par les organisateurs de la coupe du monde de football 2022 au Qatar. Ou encore au sujet d’Apple qui oublie de comptabiliser une partie de son Scope 3.Face à ces polémiques, les professionnels de la comptabilité carbone se doivent d’agir collectivement et rapidement afin d’harmoniser les différentes pratiques. Le diable se cachant dans les détails, les méthodologies doivent évoluer vers un cadre pratico-pratique plus poussé pour éviter ce genre de situations.Ces professionnels, qu’ils travaillent dans les grands cabinets de conseil - EY, KPMG, Deloitte, dans les cabinets spécialisés - Carbone 4, South Pole, Ecoact - ou au sein d’éditeurs de logiciels de comptabilité carbone doivent venir en aide aux organismes en charge de mettre à jour et compléter ces méthodologies : l’ABC (L’Association pour la transition Bas Carbone) et le GHG Protocol.C’est précisément le sens de l’initiative d’Open Carbon Practice, communauté créée le mois dernier à l’initiative de Sami. Elle regroupe plus de 200 praticiens de la comptabilité carbone et focalise son travail autour d’un wikipedia de la comptabilité carbone - le Plan Carbone Général - pour détailler et harmoniser chaque méthode et sous-méthode de calcul par catégorie d’émissions.Apporter plus de transparence dans les calculsAutre problème soulevé par cet épisode : le manque de transparence dans les méthodes utilisées lors de la réalisation d’un bilan carbone. Il est en effet impossible de comparer des différences entre des résultats sans connaître les méthodes utilisées au préalable. Greenpeace et son cabinet partenaire (Facter X) ont par exemple dû se contenter d’hypothèses afin de calculer les émissions du groupe français.Il est essentiel que les acteurs de la comptabilité carbone se mettent en marche afin de rendre publiques les méthodes qu’ils utilisent ce qui permettrait une meilleure transparence des résultats des entreprises.Du côté des acteurs de la comptabilité carbone, certains l’ont bien compris. C’est par exemple le cas de la société française Sami qui a décidé de rendre sa méthodologie interne totalement open-source.Certaines entreprises font aussi le choix de la transparence dans le résultat de leur empreinte carbone et des méthodes utilisées. C’est par exemple le cas de la société Amazon qui détaille les émissions de ses différents scopes ainsi que la méthodologie utilisée.Le point de départ vers la réduction des émissionsIl est important de rappeler que l’objectif derrière la réalisation d’un bilan carbone est la réduction de ses émissions. Or sans une bonne mesure, il devient très difficile de se fixer les bons objectifs de réduction mais aussi de pouvoir s’étalonner par rapport aux autres entreprises de son secteur d’activité.Il est donc urgent que les acteurs de la comptabilité carbone travaillent de concert afin de rendre la pratique plus harmonieuse et surtout plus transparente, sans quoi les données carbone publiées par les entreprises seront accueillies avec de plus en plus de méfiance par les citoyens.Tribune de Tanguy Robert, CEO chez Sami (Linkedin).
Il y a 2 ans et 177 jours

Les industriels émetteurs de gaz à effet de serre reçus à l'Elysée

Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos sur Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le Nord de la France. Ils représentent 30.000 emplois.Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh, Emmanuel Macron réunit leurs dirigeants à 15H00 avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par ses détracteurs.Leur point commun est d'émettre des quantités considérables de C02 dans l'atmosphère, soit parce qu'ils brûlent du gaz pour chauffer leurs installations, soit parce qu'ils extraient certains éléments chimiques (l'hydrogène par exemple) du méthane et rejettent le CO2.En France, l'industrie (hors transports et hors production d'énergie) représente "à peu près 20% de nos émissions de gaz à effet de serre", indique-t-on à l'Elysée, qui a inscrit la décarbonation de l'industrie dans les objectifs de la planification écologique du second quinquennat d'Emmanuel Macron.A eux seuls, les 50 sites dont les représentants sont attendus à l'Elysée représentent la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays."Le but c'est de baisser les émissions sans baisser la production", précise-t-on au palais présidentiel. Et même "d'accélérer" la baisse des émissions (...) pour être neutre en carbone en 2050, a ajouté le ministre de l'Industrie Roland Lescure mardi sur France Inter.Ce qui signifie dans nombre de cas : changer de source d'énergie en abandonnant les énergies fossiles (pétrole ou gaz) pour se tourner vers l'électricité non émettrice de CO2, soit verte (éolienne ou solaire), soit nucléaire, soit encore de l'hydrogène décarboné, produit à partir d'électricité elle-même décarbonée. Et dans d'autres cas, de capturer et séquestrer le CO2 émis ou de le réutiliser dans le processus industriel.Investissements massifsCela suppose des investissements massifs susceptibles de renchérir les coûts de production et de fragiliser la compétitivité des entreprises concernées face à des concurrents internationaux moins pressés de se décarboner.Après des décennies de délocalisations d'usines et une amorce timide de réindustrialisation de la France depuis 2020, l'Elysée s'inquiète ainsi de voir les investisseurs se tourner vers d'autres continents et notamment vers les Etats-Unis où un plan d'investissement vert alléchant (Inflation reduction Act) a été lancé par l'administration Biden."Toute la clé, c'est de faire en sorte que la décarbonation ne se transforme pas en une délocalisation massive", admet-on à l'Elysée. "Ca va coûter beaucoup d'argent" a reconnu Roland Lescure. "Mais si on ne la fait pas en France", la décarbonation des cinq haut fourneaux dont ArcelorMittal dispose en France, "se fera ailleurs" a-t-il prévenu.ArcelorMittal à lui seul représente 25% des émissions des industriels présents à l'Elysée, et 4% des émissions françaises, selon M. Lescure. "Je veux que les haut fourneaux soient décarbonés en France plutôt qu'on aille chercher notre acier ailleurs" a-t-il ajouté."La clé sera le montant de l'aide publique qui sera consentie" pour aider les industriels, résume Vincent Charlet, économiste à la Fabrique de l'Industrie."Sans aide publique, des filières entières risquent de disparaître" en France et en Europe, ajoute-t-il en citant le secteur des métaux de base, le plus exposé, qui "ne dispose pas d'assez de marge bénéficiaire pour supporter le coût de sa décarbonation" mais aussi ceux de "la chimie, du papier-carton, du ciment ou du verre, ainsi que le transport aérien"."Le fait que l'Elysée organise une telle réunion alors que le sujet est travaillé depuis longtemps entre les filières et les administrations centrales est une très bonne nouvelle", ajoute-t-il auprès de l'AFP, "et si un cofinancement public pouvait être annoncé à cette occasion, ce serait un très beau signal".
Il y a 2 ans et 177 jours

Var : le département du Var lance les opérations de sécurisation du barrage de Malpasset

Le chantier de sécurisation des ruines du barrage de Malpasset dans la commune de Fréjus (Var) a commencé en octobre...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 177 jours

Recticel accélère son action pour le climat en rejoignant l'initiative Science Based Targets (SBTi)

Recticel intensifie ses efforts pour avoir un impact positif et durable sur l’environnement en déposant une lettre d'engagement à la SBTi (initiative Science-Based Targets – Objectifs fondés sur la Science).À l’occasion de la #NetZeroActionDay internationale, Recticel s’engage sur deux objectifs :devenir une entreprise « Net Zéro » sur les champs d’application 1 et 2 d’ici 2030 ;atteindre l’objectif « Net Zéro » dans le champ d’application 3 d’ici 2050 au plus tard.Les champs d’application 1, 2 et 3 sont un moyen de répartir les différents types d’émissions de gaz à effet de serre qu’une entreprise produit dans le cadre de ses propres activités et de sa chaîne de valeur au sens large.Devenir « Net Zéro » signifie que les émissions de gaz à effet de serre de Recticel n’auront aucun impact sur le climat dans ces périmètres. Les nouveaux objectifs soulignent l’ambition environnementale de Recticel et sa détermination à contribuer à la dynamique mondiale nécessaire et urgente pour atteindre des émissions « Net Zéro » d’ici 2050.L’importance de l’isolation dans la lutte contre le changement climatiqueRecticel poursuit sa transformation pour se recentrer sur son activité isolation. Ses solutions d’isolation contribuent à améliorer la vie des générations actuelles et futures grâce à une gamme de produits qui permet de réduire les émissions de CO2 et de réaliser des économies d’énergie. Dans le même temps, les activités de production et de R&D de l’entreprise sont fortement axées sur la lutte contre le changement climatique en préservant les ressources naturelles et en favorisant une économie circulaire.Ambition et collaboration des partenaires de la SBTiRecticel est fier de se joindre à plus de 3 800 entreprises et institutions financières du monde entier dans cet effort commun pour limiter le réchauffement de la terre à 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel. L’entreprise sera répertoriée comme « Committed » sur le site web de la SBTi ainsi que sur les sites web des partenaires de la SBTi, à savoir le CDP, le Pacte mondial des Nations Unies, le World Resources Institute (WRI) et la coalition We Mean Business. En 2023, SBTi validera la feuille de route de Recticel pour devenir une entreprise « net-zéro ».Recticel se réjouit de travailler avec tous les partenaires de la chaîne de valeur pour unir leurs forces et stimuler le progrès. Nos résultats par rapport aux objectifs fixés seront communiqués dans le rapport annuel.Plus d’informations sur SBTi.
Il y a 2 ans et 177 jours

Kermarrec Promotion déploie sa présence à Vitré et lance son 1er programme immobilier : le parc d’activités Daskemm

Conçu dans une logique de durabilité et de respect de l’environnement, le projet intègre la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit d’un des 3 bâtiments. Une vision contemporaine de laquelle le parc tire son nom car DASKEMM signifie « évolution, transformation » en breton.Une structure prête à accueillir tout type d’activités Premier parc d’activités de Kermarrec Promotion sur le pays Vitréen, ce projet est situé à l’Est de Vitré, P.A. de la Grande Haie, en direction de Laval. Les 2.507 m2 répartis en 3 bâtiments accueilleront 12 cellules d’activités, de 179 m2 minimum. Équipé d’une porte sectionnelle, chaque local d’activités est pensé pour accueillir une surface de bureau et un espace d’atelier ou de stockage. A l’extérieur, une aire de retournement pour les poids-lourds est prévue afin de permettre l’approvisionnement des différents artisans du parc. Côté stationnement, 51 places sont prévues dont certaines en intérieur. DASKEMM s’insère dans un cadre verdoyant et arboré. Une construction durable La conception de la structure des 3 bâtiments intègre la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur la toiture pour permettre aux futurs occupants de réaliser des économies d’énergie et faire baisser leurs charges, tout en réduisant leur impact environnemental. Sur ce projet, Kermarrec Promotion met l’accent sur la qualité du bâti et sur l’esthétique des façades : bardage bois sur les façades, apportant un aspect plus contemporain et qualitatif. A ce titre, le nom du parc « DASKEMM » prend tout son sens, car il signifie « évolution, transformation » en breton. Le choix stratégique de Vitré Le territoire vitréen est proche des axes Paris-Rennes et Caen-Rennes et permet de rayonner sur le Grand-Ouest, tout en étant à 30 minutes de Rennes. Son positionnement est un véritable atout stratégique en étant à équidistance de Rennes, Fougères et Laval (environ 35 km de chaque ville). Sur le plan économique, Vitré est une ville dynamique avec un secteur des services en plein développement grâce au commerce (13% des emplois) et à la logistique avec de belles implantations ces 5 dernières années sur le territoire aux portes de la Bretagne. Après ce premier programme immobilier vitréen, Kermarrec Promotion va renforcer sa présence à Vitré, notamment en réalisant la résidence POEM (18 logements sur la ZAC des Ormeaux) dont la commercialisation débutera en prévision courant février 2023.Fiche technique du programme :Maître d’ouvrage : KERMARREC PromotionCommercialisateur : KERMARREC EntrepriseCommercialisation : Novembre 2022Surface totale : 2.507 m2 SPAdresse : ZAC de la Grande Haie 35500 Vitré
Il y a 2 ans et 177 jours

Idex, le plus petit des gros du chauffage urbain

Idex développe et exploite des réseaux de chauffage urbain, exploite des installations thermiques et des bâtiments, produit de l’électricité à partir de biomasse, etc…
Il y a 2 ans et 177 jours

EAS Solutions présente Panama, un linéaire LED intelligent et peu énergivore

A cela s’ajoute une pénurie de composants qui entraîne des difficultés d’approvisionnement en LED prévues pour durer au minimum jusqu’à la fin de l’année prochaine. En s’équipant dès à présent avec des solutions LED intelligentes performantes, les professionnels évitent de se retrouver en rupture de tubes, sans éclairage, et remplacent avantageusement leur installation obsolète et énergivore par un éclairage qualitatif, sobre, qui, instantanément, diminue très fortement leur facture énergétique. Avec un flux lumineux allant jusqu’à 6686 lumens, la gamme de linéaires LED PANAMA est disponible en plusieurs dimensions (650 mm, 1220 mm, 1560 mm) et puissances (20W, 34W, 45W, 65W). Elle possède une température de couleur de 4000 K, une température de fonctionnement allant de -20° à +35° et un driver intégré. Étanche avec un indice de protection IP66, elle est conçue en polycarbonate et adaptée à l’éclairage intérieur et extérieur des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires comme les espaces de circulation et d’infrastructures des gares, les plateformes, les passerelles, les parkings... Equipés de la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS, les linéaires LED PANAMA sont pourvus d’un contrôleur avec détecteur de présence à trois niveaux de puissance, variables selon les détections, qui optimise la gestion des luminaires et leur consommation d’énergie. Positionnés en hauteur, les linéaires LED connectés apportent un éclairage efficace qui se module automatiquement. En communiquant par le maillage radio des luminaires, le système Smart Facility constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Les données qu’il collecte sont analysées en temps réel afin d’économiser jusqu’à 90% d’énergie tout en améliorant la sécurité, l’efficacité et la productivité du site équipé.Thermolaquage 21, spécialiste de la finition de pièces métalliques pour le secteur médical, l’industrie, l’automobile et le bâtiment, a équipé cette année son site de production d’un nouvel éclairage LED intelligent composé de 27 linéaires LED PANAMA, 8 luminaires LED RELIANT et 2 luminaires LED LUMAZ à haut rendement, tous connectés avec la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS. Ce relamping du site permet d’éclairer uniquement les zones d’activité et de régler l’intensité lumineuse en fonction de la luminosité naturelle. Il diminue très fortement les consommations en énergie et apporte un confort visuel accru qui contribue à améliorer et à sécuriser les conditions de travail des collaborateurs.
Il y a 2 ans et 178 jours

Indisponibilités nucléaires : EDF prié de débrider barrages et éoliennes

Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en œuvre pour dégager de nouvelles marges de manœuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise". Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques", écrit-elle.Le recours accru aux barrages était jusqu'ici limité notamment par l'existence d'une redevance s'appliquant aux exploitants en cas d'augmentation de puissance. Mais cette taxe doit disparaître à la faveur de la nouvelle loi de finances.C'est aussi "la maximisation de la production renouvelable d'origine éolienne, qui nécessite pour EDF une expertise site par site des possibilités de débridage, en lien avec les services déconcentrés de l'Etat, qui ont la consigne d'instruire les éventuelles demandes de manière prioritaire", ajoute la lettre adressée à Jean-Bernard Lévy.Cette demande concerne, outre EDF, tous les exploitants, a-t-on précisé au ministère.Le bridage des éoliennes est paramétré à l'avance, selon leur exposition, les seuils de vent... afin aussi de limiter certains impacts, sonores notamment. Le débridage et ses modalités seront décidés site par site, chaque parc ayant ses caractéristiques.L'effort "passe enfin par l'accélération des projets renouvelables en cours de construction portés par EDF", ajoute la ministre, en invitant à lui "signaler toutes les difficultés éventuelles dans ces projets".Pour EDF, cette lettre "s'inscrit dans une continuité d'échanges" avec le gouvernement en vue de l'hiver, et la question de l'augmentation de la production renouvelable "était déjà en cours d'instruction", sans que l'on puisse encore à ce stade évaluer le volume d'électricité supplémentaire espéré là."On va apporter une réponse dans les meilleurs délais", ajoute le groupe.A ce jour, 26 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt, pour maintenance mais aussi problèmes de corrosion, sur un parc de 56.L'électricien national a annoncé jeudi un nouveau report de la date de reconnexion de quatre d'entre eux, et revu à la baisse son estimation de production nucléaire pour 2022, dans un contexte d'approvisionnement électrique et gazier déjà tendu.Sur le front des renouvelables, le gouvernement compte aussi sur l'entrée en service complet du tout premier parc éolien offshore de France, face à Saint-Nazaire.En outre, "les travaux portant sur la fiabilisation de notre capacité d'importation d'électricité, notamment d'Allemagne, devraient trouver une issue favorable très prochainement", ajoute Mme Pannier-Runacher dans sa lettre.Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz s'étaient accordés début septembre pour que la France livre davantage de gaz à l'Allemagne, celle-ci pouvant en retour fournir, si besoin, de l'électricité à son voisin.
Il y a 2 ans et 178 jours

600.000 installations photovoltaïques en France, +20% en un an

A fin septembre, le pays comptait près de 600.000 installations, dont un tiers en autoconsommation individuelle, l'ensemble représentant une production solaire totale de plus de 13 gigawatts (GW), selon l'Open Data d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution électrique en France.Ce boom, sur fond de crise de l'énergie, intervient alors que la France accuse de grands retards dans le déploiement des énergies renouvelables, son objectif officiel dans le solaire restant très éloigné, soit 20 GW en 2023.Le pays compte presque 90.000 installations de plus que l'an dernier à la même période, soit une hausse de +20%.Rien qu'au 3e trimestre de 2022, Enedis indique avoir enregistré des demandes de raccordement au réseau pour une puissance totale de près de 1,1GW : un chiffre en hausse ces deux dernières années (0,8 GW sur le troisième trimestre de 2021, 0,6 GW sur celui de 2020).En particulier, le nombre d'installations en autoconsommation individuelle a quasiment doublé en 18 mois sur le territoire métropolitain, avec près de 208.000 clients autoconsommateurs individuels raccordés au réseau public à fin septembre. Ils étaient 108.664 à fin mars 2021 et... 3.000 en 2015.Ces clients sont pour l'essentiel équipés d'installations de moins de 36 kilovoltampères (kVa)."Enedis constate une nette accélération du nombre d'autoconsommateurs", souligne l'entreprise, relevant que cette autoconsommation concerne quasi uniquement du photovoltaïque, "et pas uniquement dans les régions les plus ensoleillées".
Il y a 2 ans et 178 jours

Chèque fioul : le guichet ouvre pour les ménages modestes se chauffant au fioul

Ce dispositif fait partie de l'enveloppe de 230 millions d'euros votée par le Parlement cet été et pourra être utilisé pour le paiement de tout type de facture d'énergie, si jamais les ménages concernés ont fait le plein de leur cuve récemment.Ce chèque fioul, valable un an, s'élève à 200 euros pour les ménages gagnant moins de 10.800 euros par an par unité de consommation (c'est-à-dire quand le revenu d'un adulte du ménage, une fois déduite notamment la charge que représentent les mineurs, ne dépasse pas 10.800 euros par an, selon le calcul de l'Insee).Il sera de 100 euros pour ceux gagnant entre 10.800 et 20.000 euros par an par unité de consommation, selon le décret paru au JO.Début octobre, le ministère de l'Economie avait rappelé que "cette aide fioul viendra en complément du chèque énergie habituel, envoyé au printemps à environ 6 millions de ménages, et du chèque énergie exceptionnel de fin d'année qui sera envoyé à 40% des ménages (12 millions de ménages)", pour faire face à la hausse de 15% des prix du gaz et de l'électricité prévue en 2023.Selon le gouvernement, 1,6 million de foyers vont pouvoir bénéficier de ce chèque fioul.Comment les ménages éligibles vont-ils le recevoir ? Ceux qui ont déjà utilisé un chèque énergie pour payer une facture de fioul par le passé le recevront automatiquement, l'envoi sera fait d'ici fin novembre. Les autres ménages éligibles devront faire leur demande sur le guichet en ligne dédié (chequeenergie.fr) : il suffira de transmettre une facture de fioul pour percevoir l'aide le mois suivant, a rappelé à l'AFP le ministère de la Transition énergétique.Sur ce site chequeenergie.fr, un simulateur permettra de savoir qui est éligible.
Il y a 2 ans et 178 jours

CEE : pluie de textes réglementaires pour accélérer la transition énergétique en France

Décret d'obligation : augmentation à 3.100 TWhcLe décret n°2022-1368 du 27 octobre 2022 portant augmentation des obligations d'économies d'énergie dans le cadre du dispositif des CEE augmente l'obligation pour la 5e période des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) : elle passe de 2.500 à 3.100 TWhc, soit une augmentation de 600 TWh cumac, comprenant une obligation CEE précarité augmentée de 400 TWh cumac, représentant 38 % de l'obligation totale au lieu de 29 % précédemment. Le volume de CEE pouvant être délivré au titre des programmes au cours de la 5e période des CEE est porté de 288 TWh cumac à 357 TWh cumac.“Cette hausse de l'obligation est un signal positif qui va permettre de redynamiser le marché et encourager à accélérer les travaux permettant des réductions de consommation. Toutefois, nous sommes encore très loin des moyens à mettre en place pour accélérer significativement la transition écologique. Les efforts devront être à nouveau renforcés à moyen terme afin de respecter les ambitions européennes mais aussi notre indépendance énergétique nationale”, souligne Pierre Maillard, PDG Hellio.Assouplissement du Coup de pouce Chauffage avec l'intégration du remplacement des chaudières gaz à condensationL'arrêté du 22 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 24 décembre 2014 relatif aux modalités d'application du dispositif CEE vient apporter des changements majeurs pour le changement de système de chauffage.Concrètement, il assouplit de manière assez attendue l'application des bonifications Coup de Pouce qui sont désormais éligibles y compris lorsque l'installation d'une PAC, d'une chaudière biomasse ou le raccordement à un réseau de chaleur vient en remplacement d'une chaudière gaz à condensation, ce qui n'était pas le cas jusqu'alors.Cet assouplissement, qui entre en vigueur pour les opérations engagées à partir du 29 octobre 2022, fait écho au renforcement du Coup de pouce Chauffage des bâtiments à usage résidentiel collectif et tertiaire mis en place cet été et dont Hellio est signataire. Il rend d'autant plus intéressant et facile d'accès le recours à ce Coup de pouce.Résidentiel : réhausse de la prime Coup de pouce Chauffage jusqu'à 1.500 € supplémentaires pour le remplacement d'une chaudière fioul par certains équipementsLe nouvel arrêté évoqué précédemment vient également apporter des aides renforcées pour le remplacement dans le secteur résidentiel d'une chaudière au fioul par une pompe à chaleur, un système solaire combiné, une chaudière biomasse ou un raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou de récupération.Ainsi, en ce qui concerne les PAC air/eau, eau/eau et hybrides, les chaudières biomasses et systèmes solaires combinés : l'incitation CEE serait de 5.000 euros pour les ménages modestes (au lieu de 4.000 actuellement), 4.000 euros pour les ménages dits "classiques" (au lieu de 2.500). Enfin, concernant le raccordement à un réseau de chaleur, l'aide atteindrait 1.000 euros pour les ménages modestes, 900 euros pour les autres.« En apparence très motivant ! Mais attention aux aides encourageant les mono-gestes. En effet, pour rénover correctement son logement pour des économies durables, et changer significativement de classe énergétique, il faut avant tout réaliser un audit énergétique et opter pour les meilleures préconisations de travaux.Ce coup de boost est une bonne nouvelle pour les ménages afin d'accélérer la rénovation énergétique en France, espérons que les consommateurs de fioul en profiteront pour se lancer dans un projet de rénovation globale. Selon notre étude réalisée en juillet 2022 conjointement avec FioulReduc, 40 % souhaitent conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. », Pierre Maillard PDG Hellio.Tertiaire : bonification majeure pour la Gestion Technique du Bâtiment (GTB)Rendue obligatoire pour un grand nombre de bâtiments tertiaires dans le cadre du Décret BACS à partir du 1er janvier 2025, l'acquisition ou l'amélioration d'un système de GTB pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire, le refroidissement/climatisation, l'éclairage et les auxiliaires des bâtiments tertiaire va pouvoir bénéficier d'une augmentation conséquente de l'incitation financière CEE.Pour toutes les opérations engagées entre le 29 octobre 2022 et le 31 décembre 2023, le volume CEE associée à cette fiche CEE va ainsi pouvoir :être multiplié par un coefficient 2 pour l'acquisition d'un système de gestion technique du bâtimentêtre multiplié par un coefficient 1,5 pour l'amélioration d'un système existant de gestion technique du bâtiment“Dans un contexte de tension sur les marchés de l'énergie et d'accélération de la politique de réduction des consommations énergétiques, associée à une volonté de gagner en indépendance énergétique pour assurer sans privation le bon fonctionnement de nos sites tertiaires et résidentiels, le ministère en charge de l'Energie a décidé la mise en place de nouvelles mesures ambitieuses adossées au dispositif CEE”, soutient Pierre Maillard, PDG de Hellio.Création d'une nouvelle fiche transport bonifiéeL'arrêté du 21 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 22 décembre 2014 définissant les opérations standardisées et créant une bonification pour une fiche d'opération standardisée avec une entrée en vigueur au 29 octobre 2022 et une fin au programmée au 1er janvier 2028.Cet arrêté porte sur la création de la fiche d'opération standardisée "Fret ferroviaire" (TRA-SE-116) et la création d'un article 3-7-3 définissant une bonification quadruplée pour les opérations de cette fiche.
Il y a 2 ans et 178 jours

Chèque exceptionnel pour régler les factures d'énergie : le décret est paru

FIOUL, GAZ, PELLETS... Quel est le fonctionnement du chèque énergie exceptionnel lancé par les pouvoirs publics ? Le décret le régissant est paru au Journal officiel du 6 novembre 2022.
Il y a 2 ans et 178 jours

COP27 : le "déficit de déploiement" des ENR doit être "comblé de toute urgence"

ANALYSE. Au moment où s'ouvre la 27e Conférence des Parties des Nations-Unies sur le changement climatique à Charm-el-Cheikh, en Égypte, l'Agence internationale des énergies renouvelables appelle à rattraper immédiatement le retard pris dans l'installation de capacités ENR. Les spécialistes soulignent encore une fois l'"énorme potentiel inexploité" de ces différentes filières face au défi de la transition énergétique.
Il y a 2 ans et 178 jours

Gabriel Attal défend au Sénat une "rallonge" dans le budget rectificatif 2022 pour faire face à l'inflation

Une enveloppe de 2,4 milliards d'euros, qui s'ajoutent aux 20 milliards débloqués cet été pour le pouvoir d'achat, est dédiée dans le projet de deuxième loi de finances rectificative à soutenir les Français face à l'inflation (chèque énergie, remise carburant, aides aux universités, etc.).Quelque 5 milliards supplémentaires seront alloués à "un certain nombre d'ajustements de fin de gestion" (2 milliards pour renflouer France Compétences, 450 millions pour aider les agriculteurs, 1,1 milliard pour la défense dans le contexte de la guerre en Ukraine...) mais ces ouvertures de crédits sont "compensées par des annulations de crédits d'un montant identique", a précisé Gabriel Attal devant la Commission des finances du Sénat."C'est donc un texte d'équilibre budgétaire hors dépenses exceptionnelles liées à la crise de l'énergie", a-t-il ajouté, rappelant que des "recettes plus élevées" que prévu permettaient même de réduire la prévision de déficit à 4,9% du PIB contre 5% auparavant.Après avoir déjà resserré la vis sur le projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027 en votant dans la nuit des réductions de dépenses publiques plus ambitieuses que celles du gouvernement, plusieurs sénateurs ont interrogé M. Attal sur les pistes d'économies possibles.Le rapporteur général de la Commission des finances, Jean-François Husson (LR), s'est notamment insurgé contre le renflouement de France Compétences (le régulateur de l'alternance et de la formation professionnelle) qu'il considère comme "un puits sans fond" puisque des sommes similaires avaient déjà été débloquées pour l'organisme dans le cadre de la première loi de finances rectificative.Gabriel Attal a fait valoir que ce renflouement montrait "le succès dans la politique" du gouvernement pour favoriser l'apprentissage mais a reconnu que la situation de France Compétences n'était "pas satisfaisante".Pour faire des "économies structurelles", le ministre a notamment insisté sur la nécessité de "mieux réguler le compte personnel de formation" en "nettoyant le répertoire" des formations éligibles.
Il y a 2 ans et 178 jours

Solarlux à EquipHôtel 2022: TOITURES TERRASSES VITRÉES CONFORMES AU DÉCRET DU 30 MARS 2022

Salon EquipHôtel – Stand C77 pavillon 7.3 Le marché des extensions est en pleine croissance. La thématique du confort et du bien-être poussent les maitres d’ouvrages à investir dans la création des espaces recevant du public confortables, modulables, ouverts sur l’extérieur et utilisables toute l’année. Le dérèglement climatique et le coût de l’énergie s’imposent à […]
Il y a 2 ans et 178 jours

Activité en hausse pour Eiffage, dans la construction comme dans les concessions

Son chiffre d'affaires s'élève à 14,6 milliards d'euros sur cette période.L'activité Travaux (construction, infrastructures, énergie) a crû de 7,1%. Et le carnet de commandes, à 18,8 milliards d'euros, est en hausse de 15 % sur un an.Dans les infrastructures par exemple, l'activité en Europe bénéficie de la montée en puissance des travaux de la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni et de l'autoroute E18 en Norvège.L'activité Concessions (autoroutes APRR, viaduc de Millau, aéroports de Lille et Toulouse...) est à 2,5 milliards d'euros, soit +13,3%, indique Eiffage, qui confirme ses perspectives pour 2022.Ce troisième trimestre, Eiffage est aussi devenu le premier actionnaire de Getlink, société concessionnaire du tunnel sous la Manche jusqu'en 2086, avec près de 19% du capital, pour "un investissement significatif" de 1,194 milliard d'euros.
Il y a 2 ans et 178 jours

Haribo réalise 80% d’économie d’énergie pour produire l’eau chaude de son usine de Marseille grâce à Axima

L’audit énergétique réalisé en 2019 sur le site de production de Haribo à Marseille a mis en évidence de nouvelles sources d’optimisation énergétique non encore exploitées. En effet, le process industriel de fabrication des confiseries repose sur la production simultanée de froid et de chaud. La première consiste à évacuer la chaleur, notamment issue des tapis et des ateliers. Celle-ci était dissipée dans l’air extérieur alors que dans le même temps, une chaufferie gaz produisait la vapeur utilisée pour une autre partie du procédé, notamment les étuves nécessaires à la fabrication des célèbres bonbons Dragibus, Tagada, Schtroumpfs, Chamallows et tant d’autres... La Direction de Haribo a alors souhaité trouver des solutions pour optimiser sa consommation et éviter le gaspillage énergétique.Les experts d’Equans ont proposé une action de performance énergétique (APE) basée sur la récupération de chaleur fatale. Concrètement, la chaleur évacuée au cours la production de froid est captée et réinjectée dans le process de fabrication. Depuis sa mise en service le 5 janvier 2021, une nouvelle chaudière alimentée par cette chaleur fatale remplace celle qui fonctionnait au gaz et qui n’est actionnée qu’en cas d’arrêts techniques de l’installation vertueuse, ce qui ne s’est pas produit au cours de l’année passée.Les bénéfices multiples du contrat de performance énergétiqueÉligible aux subventions des CEE (certificats d’économie d’énergie), l’installation du groupe froid avec récupération de chaleur a été prise en charge par Axima. La signature d’un contrat de performance énergétique a même permis des bonifications supplémentaires entraînant un retour sur investissement très rapide et inférieur à deux ans. Equans s’était engagé à générer 60% d’économie d’énergie. Les résultats vont au-delà de cette ambition en affichant aujourd’hui une réduction de 80% des consommations d’énergie par rapport à la chaudière à gaz. La consommation a été réduite de 1550 MWh avec, à la clé, une réduction en un an des émissions de -600t de CO2.Pour Pascal Bernard, Directeur Industriel de Haribo France : « Haribo contribue à répondre au défi climatique en faisant le choix de procédés industriels vertueux et en mettant en œuvre de manière pragmatique les meilleures solutions technologiques disponibles. L’amélioration de la performance énergétique permet de réduire la dépendance aux seules énergies fossiles et de participer à la démarche de sobriété énergétique. La trajectoire de décarbonation de notre modèle industriel s’appuie sur les solutions proposées par notre prestataire Equans. »Pour Gilles Cotte, Directeur du Développement d’Equans France : « Les innovations se multiplient pour permettre de répondre aux défis de nos clients en les accompagnant à consommer moins, vert et flexible. La chaleur fatale reste l’énergie la plus verte. C’est aussi une source d’économie importante alors que la question du coût de l’énergie s’impose comme un enjeu majeur pour l’industrie de demain. Pour obtenir de tels résultats, nos équipes sont pleinement mobilisées pour concevoir, installer et suivre en continu les installations. »
Il y a 2 ans et 179 jours

Etude : peut-on mieux exploiter l’énergie géothermique ?

L’énergie géothermique offre un intérêt particulier en tant que source d’énergie renouvelable. Une nouvelle étude publiée dans la revue Energies rédigée par des scientifiques de l’Université de Naples Federico II a passé en revue l’ensemble des recherches actuelles pour se demander comment cette ressource énergétique naturelle abondante peut être mieux exploitée. La croissance de l’énergie géothermique […]
Il y a 2 ans et 181 jours

En banlieue parisienne, habitants et collectivités bataillent contre les ascenseurs en panne

Dans cet immeuble à 62% HLM de Dugny (Seine-Saint-Denis) comme dans de nombreuses villes de banlieue parisienne, locataires et propriétaires s'exaspèrent de pannes d'ascenseurs à répétition et de longs délais d'intervention."Mes filles viennent faire mes courses et je vais parfois habiter quelques jours chez elles. Dans les escaliers, j'ai tout le temps peur de tomber", raconte Fatima Sebbane, que sa petite-fille aide ce soir-là à remonter.L'ascenseur de l'immeuble est à l'arrêt depuis une inondation au mois de mai et ni le bailleur ni l'ascensoriste "ne nous disent quand il sera enfin remis en marche", explique dans le hall sa voisine Florence Dubontel, 66 ans, qui a fait circuler à leur attention plusieurs pétitions.Fin septembre, la région Ile-de-France a lancé un "plan ascenseurs" visant à accélérer via des financements la rénovation d'un vaste parc vieillissant - les ascenseurs franciliens représentent la moitié du parc national, un quart d'entre eux a plus de 40 ans - et à proposer une alternative provisoire aux personnes les plus impactées."Ces pannes pourrissent la vie des habitants, surtout des plus fragiles, et peuvent engendrer un véritable enfermement", souligne auprès de l'AFP Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de l'Ile-de-France en charge du Logement.Pour "parer au plus urgent", la région promet dans son plan de subventionner l'achat de 40 fauteuils "monte-escaliers", qui seront mis à disposition des Franciliens par le collectif "Plus sans ascenseur".Créée en 2019 et désormais conventionnée par des municipalités, l'organisation entend grâce à ces fauteuils tractés "rendre un peu d'autonomie" aux personnes à mobilité réduite. Et propose à tous les concernés d'interpeller à leurs côtés ascensoristes et bailleurs, régulièrement mis en demeure."Les bailleurs sont dépassés par le fait que les locataires sont devenus plus exigeants et font valoir leur droit à jouir d'un logement paisible. Que les ascenseurs marchent dans les beaux quartiers et pas dans les banlieues populaires, ce n'est plus possible", pose Micaël Vaz, porte-parole de "Plus sans ascenseur"."Déficit d'ascensoristes"A la cité des 4.000, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), "ça fait longtemps que les pannes n'étonnent plus personne", soupire Hamid Abderamane, 54 ans. Dans son bâtiment, haut de quinze étages, l'ascenseur qui dessert les chiffres pairs est à l'arrêt depuis "plusieurs semaines". "Avant c'était celui des étages impairs, alors pas de jaloux", ironise-t-il.Les locataires de l'immeuble aident régulièrement Bernadette, 73 ans, à descendre de chez elle, au deuxième. Souffrant d'une polyarthrite rhumatoïde qui lui "grignote" les articulations, la vieille dame claudique de marche en marche, agrippée à sa canne.Fin octobre, le département a voté un "voeu pour le droit à la mobilité verticale", qui soutient notamment "l'introduction dans la loi d'une clause sanitaire obligeant les bailleurs, propriétaires et ascensoristes à proposer une alternative en cas d'immobilisation d'un ascenseur".A Aulnay-sous-Bois, le propriétaire de Meriem Bensaïd poste "parfois" dans le hall des agents chargés de porter les sacs mais "avec trois enfants en bas âge, c'est compliqué de s'adapter à leurs horaires, ils ne sont pas souvent là".Depuis décembre 2021, l'ascenseur de son immeuble pourtant neuf n'a fonctionné que "quelques semaines". "Avec les enfants, je dois parfois attendre que mon mari rentre pour pouvoir monter (les quatre étages). Ma voisine, elle, a été obligée de passer les dernières semaines de sa grossesse enfermée", raconte la jeune femme de 26 ans.D'après Jean-Philippe Dugoin-Clément, les longs délais d'intervention sont notamment dus à un "déficit d'ascensoristes", que le "plan ascenseurs" voudrait pallier progressivement en participant au financement d'un BTS en Ile-de-France.La Fédération des ascenseurs réclame de son côté une extension aux ascenseurs du dispositif MaPrimeRénov', d'aide à la rénovation énergétique. Selon elle, la rénovation d'un appareil de 40 ans permettrait de "réaliser 65% d'économies" sur une facture d'énergie.
Il y a 2 ans et 181 jours

La crise énergétique affecte peu les chantiers de rénovation dans l'immobilier patrimonial

FOCUS. Si la crise énergétique impacte l'activité des artisans et entreprises du bâtiment, le segment de l'immobilier patrimonial est en revanche relativement épargné. En pleine croissance, ce marché reste néanmoins prudent sur le coût de ses futurs chantiers de rénovation.
Il y a 2 ans et 181 jours

Crise énergétique : dans la Nièvre, un charbonnier traditionnel croule sous les demandes

"On le fait toujours comme on le faisait il y a 3.500 ans": Gabriel Taviot, 55 ans, barbe, bonnet et cils recouverts d'un voile de poussière grise, effeuille de son râteau la couche superficielle de "la meule".Il écume la motte de sa croute de paille et de terre et, précautionneusement, pour ne pas abimer le charbon de bois cassant comme du verre, dévoile les bouts de bois noirs qui s'affaissent au sol dans des fumeroles virevoltant à travers les grands arbres.A même le sol de la forêt d'Arthonnay, dans les profondeurs de l'Yonne, Gabriel installe depuis des décennies ses meules de charbonnier."On installe des bouts de bois droits de 1,20m en dessinant un rond, sur un diamètre de 5-6 mètres, puis on recouvre de paille et de terre en laissant une cheminée au milieu. On fait comme un volcan. Puis on allume en laissant tomber des braises dans cette cheminée. La flamme monte et on bouche l'entonnoir pour étouffer le feu", explique-t-il.Il fera 900 degrés au coeur du "volcan": le bois cuit à l'étuvée. Après 72h, on ramasse au râteau le charbon.Le rituel n'a "pas changé" depuis des millénaires, assure Gabriel. Les historiens ont en effet découvert des traces de meules à charbon dès l'Antiquité.Le métier a pourtant bien failli disparaître. "Ici, à Arthonnay, il y avait jusqu'à 50 salariés qui travaillaient dans le charbon de bois", se souvient Gabriel.Mais, en 1988, quand il reprend l'entreprise familiale qui existait depuis 1870, le pétrole puis l'électricité avaient bien failli enterrer le charbon."C'était très dur: on n'a commencé à gagner notre vie qu'en 93-94, et encore grâce à la scierie spécialisée en bois de luxe qu'on a ouvert à côté", explique Gabriel."Les derniers des Mohicans"Du haut de ses 65 ans et d'une "trentaine d'années" de pratique, Gérard Grigis, assistant de Gabriel, confirme. Sourcils gris de poussière, yeux bleus difficiles à distinguer derrière les lunettes moirées de noir, Gégé évoque, lui aussi, un passé tourmenté. "Le pétrole a failli nous faire disparaître. Et les +gazos+ (chauffage au gaz, ndlr) ont bien failli nous remplacer"."Mais la hausse du prix du gaz et du fuel a tout changé", claironne-t-il, fier de ce retour de balancier."Je n'arrive pas à fournir. On a trop de demande", explique Gabriel Taviot. "Avec l'augmentation des prix du gaz, de plus en plus de gens remettent en route les petits poêles à charbon qu'on voyait dans les chambres de bonne".Une résurrection d'autant plus savourée que les charbonniers sont une espèce en voie d'extinction. "On est les derniers des Mohicans", résume Gérard Grigis. "Y'a plus que des retraités qui en font pour le folklore ou leur consommation personnelle, dans les fêtes de villages".Heureusement, l'entreprise Gabriel Taviot se réjouit d'avoir assuré "la relève". Ou plutôt d'avoir "passé le feu", comme on dit entre charbonniers."C'est un métier que j'aime": Thibault Remisio, 30 ans, perpétue ainsi la tradition, après être tombé amoureux de la fille de Gabriel. Et du métier."On est à l'air libre. On est libre", dit-il en soulevant des pelletées de charbon dans la forêt transpercée du soleil automnal."Sa" meule, il la raconte des étoiles dans ses yeux embués. "Quand on l'allume et qu'on la bouche, les fumées courent du bas. On a l'impression de marcher sur de la brume. C'est beau".
Il y a 2 ans et 181 jours

Le plus grand gisement de gaz français se met à l'heure verte

Si le gaz n'est plus exploité commercialement, il est toujours extrait pour un usage industriel: la société Arkéma, plus gros pourvoyeur d'emplois du bassin industriel avec quelque 750 salariés, exploite du sulfure d'hydrogène (H2S), hautement toxique et corrosif. Le reste, du gaz "épuré", sert à alimenter en énergie des sites locaux.Le pic de production du gisement, exploité de 1951 à 2013, a été atteint en 1982. Depuis 2010, la source s'épuise doucement."On visait les années 2060 pour la fin, mais aujourd'hui on sait qu'on pourra aller un peu plus loin parce que l'on tire un filet gazier moins important que prévu", explique Patrice Bernos, directeur général du groupement d'intérêt public ChemParc, voué au développement du complexe.Lacq a bénéficié d'une dérogation à la loi qui a mis fin, en 2017, à la recherche et l'exploitation des hydrocarbures en France.Au plus fort de l'exploitation, 8.500 salariés dépendaient directement du gisement. Ils sont encore 7.500 aujourd'hui, soit 24% de l'emploi local.Patrice Laurent, maire (DVG) de Mourenx et président de la communauté de communes de Lacq-Orthez, milite pour l'exploitation de cette poche de gaz dans un contexte de crise énergétique mondiale. "On ne pourra pas se passer des énergies carbonées du jour au lendemain. Là, elle est sous nos pieds, il y a juste à la prendre et à s'en servir."Lacq, "territoire pionnier", doit séduire de nouveaux arrivants, abonde David Habib, député socialiste de la circonscription.En septembre, les élus ont ainsi annoncé que la société lyonnaise Elyse Energy allait investir 350 millions d'euros dans un site de fabrication de méthanol "vert", qui récupérera le CO2 émis par les industries locales, avec 110 emplois créés sur le papier."On apporte une solution aux émetteurs et on se concentre sur (...) le carbone inévitable, sans alternative", explique Benoît Decourt, directeur des opérations de cette PME."Acceptabilité"Fin 2021, une centrale photovoltaïque, financée par TotalEnergies, est entrée en service à Lacq. Le géant français a également racheté un méthaniseur pour la production de biogaz, lancée en août."Nous avons tous collectivement réussi la reconversion", affirmait Thierry Renard, représentant du groupe à Pau, mercredi dans le quotidien La République des Pyrénées.Les associations environnementales qui surveillent depuis des années les rejets et émanations des usines de Lacq restent, elles, sceptiques."Plutôt que de régler le problème des pollutions déjà existantes et des seuils d'émission qui ne sont pas respectés, on nous dit qu'on va faire venir des entreprises plus vertes les unes que les autres, tout en continuant l'exploitation du gaz et de ses dérivés", dénonce Cathy Soublès pour la Sepanso64, affiliée à France nature environnement.En 2018, la préfecture avait mis à l'arrêt un site de production de Sanofi à Mourenx, après un signalement de cette association. Des émissions de bromopropane, qui entre dans la composition du valproate de sodium, le principe actif de l'antiépileptique Dépakine, dépassaient très largement les seuils autorisés."Le cas Sanofi, une fois révélé, a été résolu en quatre mois", pointe Cathy Soublès, persuadée que "les industriels savent résoudre les problèmes une fois au pied du mur". Une information judiciaire a été ouverte pour mise en danger d'autrui et délit d'obstacle à agent habilité.Les salariés de ces grands sites sont aussi inquiets. "On est les premiers exposés aux agents cancérigènes mutagènes et reprotoxiques", souligne Timothée Esprit, représentant CGT."Les entreprises sont hyper fliquées par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), par les plaintes et la pression mise par la Sepanso", répond Patrice Bernos, pour qui le degré d'"acceptabilité" de la population a changé."Le risque industriel était bien plus élevé avant, mais les inconvénients de l'industrie sont moins supportés aujourd'hui", considère le directeur général de ChemParc.
Il y a 2 ans et 181 jours

EAS SOLUTIONS PRÉSENTE PANAMA, UN LINÉAIRE LED INTELLIGENT ÉTANCHE POUR PALLIER L’ENVOLÉE DU PRIX DU KWH ET LA FIN DES TUBES FLUORESCENTS EN 2023

Facebook Twitter EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente la gamme de luminaires linéaires LED PANAMA dotés de la technologie Smart Facility en réponse à la double problématique à laquelle les entreprise sont confrontées, à savoir : la hausse vertigineuse du prix de l’électricité, multiplié par 10 pour certains, et la fin programmée des tubes fluorescents en 2023. A cela s’ajoute une pénurie de composants qui entraîne des difficultés d’approvisionnement en LED prévues pour durer au minimum jusqu’à la fin de l’année prochaine. En s’équipant dès à présent avec des solutions LED intelligentes performantes, les professionnels évitent de se retrouver en rupture de tubes, sans éclairage, et remplacent avantageusement leur installation obsolète et énergivore par un éclairage qualitatif, sobre, qui, instantanément, diminue très fortement leur facture énergétique. Avec un flux lumineux allant jusqu’à 6686 lumens, la gamme de linéaires LED PANAMA est disponible en plusieurs dimensions (650 mm, 1220 mm, 1560 mm) et puissances (20W, 34W, 45W, 65W). Elle possède une température de couleur de 4000 K, une température de fonctionnement allant de -20° à +35° et un driver intégré. Étanche avec un indice de protection IP66, elle est conçue en polycarbonate et adaptée à l’éclairage intérieur et extérieur des bâtiments industriels, logistiques et tertiaires comme les espaces de circulation et d’infrastructures des gares, les plateformes, les passerelles, les parkings… Equipés de la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS, les linéaires LED PANAMA sont pourvus d’un contrôleur avec détecteur de présence à trois niveaux de puissance, variables selon les détections, qui optimise la gestion des luminaires et leur consommation d’énergie. Positionnés en hauteur, les linéaires LED connectés apportent un éclairage efficace qui se module automatiquement. En communiquant par le maillage radio des luminaires, le système Smart Facility constitue un réseau indépendant et parallèle qui ne perturbe pas les réseaux en place. Les données qu’il collecte sont analysées en temps réel afin d’économiser jusqu’à 90% d’énergie tout en améliorant la sécurité, l’efficacité et la productivité du site équipé. Application : Equipement du site industriel Thermolaquage 21 Thermolaquage 21, spécialiste de la finition de pièces métalliques pour le secteur médical, l’industrie, l’automobile et le bâtiment, a équipé cette année son site de production d’un nouvel éclairage LED intelligent composé de 27 linéaires LED PANAMA, 8 luminaires LED RELIANT et 2 luminaires LED LUMAZ à haut rendement, tous connectés avec la technologie Smart Facility d’EAS SOLUTIONS. Ce relamping du site permet d’éclairer uniquement les zones d’activité et de régler l’intensité lumineuse en fonction de la luminosité naturelle. Il diminue très fortement les consommations en énergie et apporte un confort visuel accru qui contribue à améliorer et à sécuriser les conditions de travail des collaborateurs. A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe de plus de 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr  EAS Solutions a obtenu le label AFE que l’Agence France Électricité délivre aux entreprises qui s’engagent pour le climat et qui prennent en compte les objectifs environnementaux de l’accord de Paris. www.agence-france-electricite.fr
Il y a 2 ans et 181 jours

La performance énergétique des logements s'invite dans le monde du crédit

Un projet d'investissement locatif (acheter un bien pour le louer) des pires logements de la catégorie G, peut en effet jeter un froid en comité de crédit puisqu'il sera en l'état purement et simplement interdit à la location dès janvier prochain. Suivront, en 2025, le reste des logements classés G, les F en 2028 et les E en 2034.La banque LCL évoque "une vigilance accrue" à propos des financements des logements les moins bien notés. Dans le cadre d'un investissement locatif, "on va regarder si des travaux pour requalifier le bien sont prévus et financés", selon la banque."Les banques exigent maintenant systématiquement les devis et demandent à ce que le coût des travaux pour remettre (le logement) aux normes fasse partie du plan de financement", abonde le président du réseau de courtiers Cafpi, Olivier Lendrevie. "Sinon elles n'ouvrent même pas le dossier".La Banque postale a de son côté fait évoluer ses règles d'octroi de crédit immobilier en mai. Elles tiennent compte du DPE "dans le cadre du financement de la résidence principale ou secondaire, ainsi que dans le cadre de l'investissement locatif", assure une porte-parole.Crédits dédiés à la rénovationLes critères déterminants pour le banquier restent la situation financière de l'emprunteur, ses revenus ou encore la durée du prêt immobilier.Le marché des crédits dédiés à la rénovation énergétique est toutefois en plein essor, à l'image du "Prêt Travaux Verts" lancé ce mois-ci par le Crédit Agricole d'Ile-de-France.Il intègre en plus du financement un audit énergétique du logement et un accompagnement avant les travaux (calcul des aides gouvernementales, validation des devis des artisans...).La Banque postale et le Crédit Mutuel proposent quant à eux un crédit "Avance Rénovation" à un taux fixe de 2%, qui vient en complément de MaPrimeRénov', une aide à la rénovation dont 660.000 ménages ont bénéficié en 2021.Il existe également l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) dont les intérêts sont pris en charge par l'État, peu mis en avant par les établissements bancaires.Le bailleur social Action Logement propose de son côté aux salariés du privé des crédits dédiés à l'isolation thermique (toitures, murs, parois vitrées...) à 1% pour un montant maximal de 10.000 euros."Apporter sa pierre"Axe de développement commercial, le fait de financer la rénovation énergétique des logements est également partie intégrante de la politique en matière de lutte contre le réchauffement climatique mise en place par les banques, sujet sur lequel elles sont souvent attaquées.L'impact est majeur puisque l'usage des bâtiments représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.C'est une manière "d'apporter sa pierre à l'édifice", explique à l'AFP le directeur marketing du Crédit Agricole d'Ile-de-France Guy Poyen, qui ne perd pas de vue non plus le bénéfice d'image en termes de recrutement, notamment des plus jeunes sensibles à ces thématiques.Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près l'équivalent des catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement.Le rôle des banques sur le sujet est mal connu du grand public. Seuls 4% des franciliens se tourneraient en premier lieu vers leur banquier pour recevoir des conseils afin de préparer des travaux de rénovation, selon un sondage commandé par le Crédit Agricole Ile-de-France.
Il y a 2 ans et 181 jours

Rénovation : faut-il mieux adapter la réglementation et le DPE au patrimoine ?

DÉCRYPTAGE. Certaines réglementations ainsi que le diagnostic de performance énergétique ne sont pas adaptés au bâti ancien, selon des acteurs du patrimoine. Quand certains rappellent les gestes de bon sens pour rénover une ancienne construction, d'autres plaident pour un cadre réglementaire et des outils dédiés aux sites patrimoniaux.
Il y a 2 ans et 181 jours

Intégrer les énergies renouvelables

POINTS FORTS● Du besoin à l’exploitation, cette nouvelle édition du guide analyse tous les systèmes utilisant les énergies renouvelables : systèmes solaires, de chauffage au bois ou à biomasse, éoliens, réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs, pompes à chaleur, etc.● Cette 3e édition du guide intègre les évolutions majeures (réglementation environnementale, financement etc.) et actualise les […]
Il y a 2 ans et 181 jours

Energies renouvelables: il n'y aura pas de "veto" des maires

Un caillou de moins dans la chaussure de la ministre de la Transition énergétique: le Sénat a renoncé jeudi 3 novembre à un droit de...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 181 jours

Bas-Rhin : un réseau de chaleur écologique et optimisé verra le jour à Bischwiller

La commune de Bischwiller (Bas-Rhin) sera équipée d’un réseau de chaleur exploitant majoritairement les énergies...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 181 jours

Veolia signe un accord à Abu Dhabi pour traiter les déchets de l'industrie pétroliere

Aucun chiffre officiel n'a été dévoilé mais selon une estimation d'expert, le contrat représente un milliard d'euros de chiffre d'affaires sur 30 ans pour la société qui va exploiter deux centres de déchets dans ce complexe d'Al Ruways, d'une capacité annuelle cumulée d'environ 70.000 tonnes.Le groupe français, en consortium (à 50,1%) avec la holding saoudienne Vision Invest et la société d'investissement basée à Abu Dhabi ADQ (24,95% respectivement), a signé un contrat d'acquisition de ces deux usines de traitement des déchets auprès d'ADNOC Refining.A partir de 2023, il pilotera ainsi la gestion des déchets de la plus grande raffinerie du Moyen-Orient, et quatrième plus grande au monde, qui traite plus de 900.000 barils de brut et condensat chaque jour."Accompagnant ADNOC dans sa transformation écologique", le numéro un mondial des services à l'environnement doit notamment maximiser la récupération des ressources (eau et pétrole) à partir des déchets de l'industrie pétrolière et gazière, pour les réutiliser sur des sites industriels à proximité. Un programme d'énergies renouvelables (récupération de chaleur et photovoltaïque) est aussi prévu.Traiter ces déchets est "un facteur clé pour protéger la ressource en eau, et la qualité de l'air", souligne la directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff. Outre les déchets de la raffinerie, le site devrait aussi traiter les boues de forage issues des puits de pétrole, et Veolia espère peu à peu ouvrir son activité par exemple au port voisin.Pour le groupe, il s'agit d'un accord "historique", qui fera plus que doubler son activité de déchets dangereux au Moyen-Orient.Veolia affiche dans cette zone "des ambitions sur tous ses segments", qu'il s'agisse de dessalement de l'eau de mer, de traitement de déchets dangereux ou d'efficacité énergétique des bâtiments, explique à l'AFP Mme Brachlianoff. "Car cette région se donne des objectifs de transition écologique, elle a besoin de nos services, et d'ailleurs beaucoup de clients viennent nous voir", explique-t-elle.L'activité du traitement des déchets dangereux, à forte valeur ajoutée, est aussi un axe de développement de Veolia partout dans le monde. Le groupe devrait ainsi tenir son objectif de doubler en quatre ans son chiffre d'affaires sur ce segment, à 4 milliards d'euros à fin 2023.
Il y a 2 ans et 182 jours

Nouveau brise-soleil en kit

BLUETEK propose KOMETE, son nouveau brise-soleil en kit pour les installateurs et les Cmistes. Commercialisé via le négoce ou livré directement sur les chantiers de maisons individuelles neuves ou en rénovation, KOMETE est disponible en deux largeurs et deux longueurs standard, mais également sur-mesure. Posé “en casquette” il permet de maîtriser les apports solaires sans réduire les apports lumineux. En été, KOMETE réduit ainsi de 75% la chaleur générée par le rayonnement solaire tout en conservant 77% de la luminosité extérieure à l’intérieur de la maison. A l’inverse, en hiver, il n’empêche pas l’apport de calories du rayonnement solaire à travers les ouvertures vitrées lorsque que l’orbite du soleil est plus basse.
Il y a 2 ans et 182 jours

Nouveau brise-soleil en kit

BLUETEK propose KOMETE, son nouveau brise-soleil en kit pour les installateurs et les Cmistes. Commercialisé via le négoce ou livré directement sur les chantiers de maisons individuelles neuves ou en rénovation, KOMETE est disponible en deux largeurs et deux longueurs standard, mais également sur-mesure. Posé “en casquette” il permet de maîtriser les apports solaires sans réduire les apports lumineux. En été, KOMETE réduit ainsi de 75% la chaleur générée par le rayonnement solaire tout en conservant 77% de la luminosité extérieure à l’intérieur de la maison. A l’inverse, en hiver, il n’empêche pas l’apport de calories du rayonnement solaire à travers les ouvertures vitrées lorsque que l’orbite du soleil est plus basse. Cet article Nouveau brise-soleil en kit est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 182 jours

Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République

Dans le cadre de la discussion du projet de loi « Production d’énergies renouvelables » actuellement en première lecture au Sénat, et en raison de l’amendement proposé par la commission Développement durable du Sénat, visant à la suppression de l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les opérations d’installations photovoltaïques et d’installations thermiques dans les secteurs protégés et les Sites Patrimoniaux Remarquables, Martin Malvy, Stéphane Bern et plusieurs présidents d’associations patrimoniales ont co-signé une lettre à l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron. Monsieur le Président de la République, Revient avec force la perspective d’un amendement parlementaire au texte du Projet de loi « Production d’énergies renouvelables » aboutissant à supprimer l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les implantations d’équipements producteurs d’électricité, en centres historiques. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables. Comment ne le serait-on pas ? Mais les secteurs qui sont placés sous contrôle des Services de l’Etat et par l’entremise des Architectes des Bâtiments de France ne représentent que 6% de l’espace national. Portion infime sur laquelle ne pourraient être exposés que des équipements mineurs. Si la perspective qui consiste à fournir, à partir du patrimoine national, une vitrine aux producteurs d’électricité est effrayante, elle est donc – énergétiquement – purement symbolique et culturellement, esthétiquement, dramatique. Reprenons toutes et tous le discours de Malraux en 1962, défendant sa loi. Il a marqué l’histoire de notre Patrimoine et allons au passage où il imagine les quais de la Seine, en face de Notre-Dame, livrés sans règles aux promoteurs. Qu’il soit nécessaire d’engager le dialogue et de rechercher collectivement des solutions à l’adaptation de l’environnement – d’une manière générale – aux contraintes qui sont désormais les nôtres, bien sûr. Passer en force déboucherait sur une situation critique. Nous demandons avec insistance et détermination l’abandon pur et simple d’un tel projet à celles et ceux dont nous partageons le souci du développement durable mais dont l’adhésion à cette malheureuse idée nous ramènerait à une époque où la presse parlait de ” la France défigurée”. Elle aurait vite fait de renouer avec cette virulente critique. Monsieur le Président de la République, nous sommes convaincus que vous partagez ce sentiment et nous comptons sur votre soutien. Croyez Monsieur le Président de la République à l’assurance de nos sentiments les plus respectueux. Les Premiers signataires : Martin MALVY, Président de Sites & Cités remarquables de France, ancien Ministre Stéphane BERN, Chargé de mission pour le patrimoine en péril Gilles ALGLAVE, Président de Maisons Paysannes de France Jean-François CARON, Président des Biens Français du Patrimoine Mondial Yves DAUGE, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France, ancien sénateur et maire de Chinon, ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Alain DI STEFANO, Président des Plus Beaux Villages de France Françoise GATEL, Présidente des Petites Cités de caractère Philippe HUPPE, Président de Ville et Métiers d’Art Maître Alain de LA BRETESCHE, Président de Patrimoine-Environnement Julien LACAZE, Président de Sites et Monuments Christian LAPORTE, Président des Architectes du Patrimoine Christine LECONTE, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de Grasse et ancien sénateur des Alpes- Maritimes, Ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Olivier de LORGERIL, Président de la Demeure Historique Hervé MARITON, ancien Ministre, maire de Crest et Président des Plus Beaux Détours de France Marie-Georges PAGEL-BROUSSE, Présidente de REMPART Jean ROUGER, ancien député, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France Fabien SENECHAL, Président des Architectes des Bâtiments de France Philippe TOUSSAINT, Président de Vieilles Maisons Françaises Louis VILLARET, Président du Réseau des Grands Sites de France
Il y a 2 ans et 182 jours

Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République

Dans le cadre de la discussion du projet de loi « Production d’énergies renouvelables » actuellement en première lecture au Sénat, et en raison de l’amendement proposé par la commission Développement durable du Sénat, visant à la suppression de l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les opérations d’installations photovoltaïques et d’installations thermiques dans les secteurs protégés et les Sites Patrimoniaux Remarquables, Martin Malvy, Stéphane Bern et plusieurs présidents d’associations patrimoniales ont co-signé une lettre à l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron. Monsieur le Président de la République, Revient avec force la perspective d’un amendement parlementaire au texte du Projet de loi « Production d’énergies renouvelables » aboutissant à supprimer l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les implantations d’équipements producteurs d’électricité, en centres historiques. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables. Comment ne le serait-on pas ? Mais les secteurs qui sont placés sous contrôle des Services de l’Etat et par l’entremise des Architectes des Bâtiments de France ne représentent que 6% de l’espace national. Portion infime sur laquelle ne pourraient être exposés que des équipements mineurs. Si la perspective qui consiste à fournir, à partir du patrimoine national, une vitrine aux producteurs d’électricité est effrayante, elle est donc – énergétiquement – purement symbolique et culturellement, esthétiquement, dramatique. Reprenons toutes et tous le discours de Malraux en 1962, défendant sa loi. Il a marqué l’histoire de notre Patrimoine et allons au passage où il imagine les quais de la Seine, en face de Notre-Dame, livrés sans règles aux promoteurs. Qu’il soit nécessaire d’engager le dialogue et de rechercher collectivement des solutions à l’adaptation de l’environnement – d’une manière générale – aux contraintes qui sont désormais les nôtres, bien sûr. Passer en force déboucherait sur une situation critique. Nous demandons avec insistance et détermination l’abandon pur et simple d’un tel projet à celles et ceux dont nous partageons le souci du développement durable mais dont l’adhésion à cette malheureuse idée nous ramènerait à une époque où la presse parlait de ” la France défigurée”. Elle aurait vite fait de renouer avec cette virulente critique. Monsieur le Président de la République, nous sommes convaincus que vous partagez ce sentiment et nous comptons sur votre soutien. Croyez Monsieur le Président de la République à l’assurance de nos sentiments les plus respectueux. Les Premiers signataires : Martin MALVY, Président de Sites & Cités remarquables de France, ancien Ministre Stéphane BERN, Chargé de mission pour le patrimoine en péril Gilles ALGLAVE, Président de Maisons Paysannes de France Jean-François CARON, Président des Biens Français du Patrimoine Mondial Yves DAUGE, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France, ancien sénateur et maire de Chinon, ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Alain DI STEFANO, Président des Plus Beaux Villages de France Françoise GATEL, Présidente des Petites Cités de caractère Philippe HUPPE, Président de Ville et Métiers d’Art Maître Alain de LA BRETESCHE, Président de Patrimoine-Environnement Julien LACAZE, Président de Sites et Monuments Christian LAPORTE, Président des Architectes du Patrimoine Christine LECONTE, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de Grasse et ancien sénateur des Alpes- Maritimes, Ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Olivier de LORGERIL, Président de la Demeure Historique Hervé MARITON, ancien Ministre, maire de Crest et Président des Plus Beaux Détours de France Marie-Georges PAGEL-BROUSSE, Présidente de REMPART Jean ROUGER, ancien député, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France Fabien SENECHAL, Président des Architectes des Bâtiments de France Philippe TOUSSAINT, Président de Vieilles Maisons Françaises Louis VILLARET, Président du Réseau des Grands Sites de France Cet article Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 182 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)
Il y a 2 ans et 182 jours

Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition

Choisir, intégrer et exploiter les systèmes utilisant les énergies renouvelables, la nouvelle édition de ce guide analyse dans le détail les points suivants : • Quel est le contexte législatif et réglementaire ? • Quels sont les systèmes utilisant les énergies renouvelables et leurs caractéristiques ? – systèmes solaires thermiques et photovoltaïques ; – systèmes de chauffage au bois ou à biomasse ; – systèmes éoliens ; – raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains ; – pompes à chaleur, etc. • Comment réaliser l’étude de faisabilité réglementaire ? • Comment intégrer ces systèmes dans le cadre bâti ? • Quelles sont les chaînes d’acteurs en jeu ? Le guide détaille aussi les modes de financement possibles, l’économie des projets en termes de coût global et les formes de contrats envisageables. Les professionnels (maîtres d’ouvrage publics et privés, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestionnaires de patrimoine, etc.) trouveront dans ce guide les réponses à toutes les questions qu’ils se posent face aux choix énergétiques qu’ils ont à faire et aux conséquences de ces choix. L’auteur, Alain FILLOUX, est ingénieur du Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Editeur : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) Cet article Intégrer les énergies renouvelables – 3e édition est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 182 jours

De nouvelles applications pour le traitement des bois par la chaleur

Début 2020, l’Institut technologique FCBA, en collaboration avec les professionnels certifiés CTB A+ et le laboratoire de recherche en biologie BioForBois, formalisait une technique innovante de traitement préventif et curatif des bois contre les insectes à larve xylophage. Depuis, la méthodologie pour cette typologie spécifique de traitement s’est développée et de nouveaux travaux de Recherche & Développement ont été engagés pour évaluer son efficacité sur d’autres types de pathologies du bois. De nouvelles applications ont ainsi été testées et formalisées (traitement contre les termites de bois sec) ou sont en cours d’étude (traitement contre la mérule). Traitement des bois infestés par les termites de bois sec En lien avec l’émergence des termites de bois sec dans les bâtiments en Europe et le fort impact économique induit par les dégâts dont ils sont responsables dans les territoires ultra-marins tropicaux, FCBA a souhaité évaluer l’efficacité de la technologie de traitement des bois par la chaleur sur ce type d’infestation. Les chercheurs ont réalisé leurs essais sur l’espèce Cryptotermes dudleyi, particulièrement nuisible en Guyane et à la Réunion. Ils ont ainsi déterminé les conditions létales, toujours fondées sur le couplage durée / température, à atteindre au cœur des bois infestés pour détruire cette espèce. L’application de cette technologie dans le traitement des infestations du bois par les termites de bois secs est aujourd’hui formalisée et décrite dans le référentiel CTB A+, mis à disposition des professionnels en mars 2021. Elle a été déployée sur toutes les zones géographiques concernées par cette pathologie. Toutes les entreprises certifiées CTB A+ peuvent proposer ce type de traitement. Traitement des bois infestés par la mérule On constate un nombre croissant de dégradations causées par la mérule dans le bâtiment. FCBA a analysé la viabilité du traitement par la chaleur sur cette pathologie. Les chercheurs se sont concentrés sur le mycélium de Serpula lacrymans, plus communément appelé « mérule pleureuse » ou « mérule des maisons », parmi les champignons lignivores les plus destructeurs. Ils ont tout d’abord déterminé les couples durée / température efficaces sur le mycélium de mérule des maisons. Sur cette base, ils ont ensuite prolongé ces tests sur des prototypes de maçonneries (1 mur moellons de 50 cm d’épaisseur et 1 mur briques pleines de 32 cm d’épaisseur). L’objectif était de déterminer la température à régler sur un générateur d’air chaud pour atteindre 40°C au cœur des 2 murs testés, à l’intérieur desquels avaient été placés des échantillons de bois préalablement contaminés par du mycélium de mérule de maison. Ils ont ainsi pu déterminer les protocoles les plus efficaces : – Pour le mur briques pleines : avec une température extérieure comprise entre 18°C et 20°C, il faut 24 à 29 heures, avec un générateur d’air chaud réglé à 62°C, pour atteindre 40°C au cœur du mur. Pour éradiquer le mycélium de mérule, il faut ensuite maintenir cette température pendant 8 heures. Soit 2 jours de traitement au total. – Pour le mur en moellons : avec une température extérieure comprise entre 18°C et 20°C, il faut 36 à 44 heures, avec un générateur d’air chaud réglé à 70°C, pour atteindre 40°C au cœur du mur. Comme pour le mur en briques pleines, pour éradiquer le mycélium de mérule, il faut ensuite maintenir cette température pendant 8 heures. Soit 2 à 3 jours de traitement au total. Ces résultats marquent une première étape cruciale dans la mise au point d’une méthode fiabilisée de traitement de la mérule par la chaleur : ils démontrent les conditions d’efficacité fongicide de la technologie sur le mycélium de Serpula lacrymans. Les protocoles qu’ils vont permettre d’établir seront testés sur chantiers afin de valider leur efficacité en conditions réelles. Une attention particulière sera notamment portée sur les performances des appareils de chauffe, et leurs alternatives possibles, afin d’optimiser les durées de traitement. Visuels : FCBA
Il y a 2 ans et 182 jours

EDILIANS a lancé un Simulateur Solaire

EDILIANS a lancé un Simulateur Solaire qui permet de réaliser des configurations chiffrées sur l’ensemble de sa gamme de produits solaires. Accessible directement sur solaire.edilians.com, il est destiné à toutes les entreprises de couverture désirant étendre leur savoir-faire à la pose de produits photovoltaïques. Pour bénéficier de ce nouveau service, elles doivent s’inscrire directement en ligne sur l’application web. Une fois leur compte validé par l’équipe commerciale d’EDILIANS, elles accèdent alors à un outil complet de dimensionnement et de chiffrage d’une installation photovoltaïque. Le Simulateur Solaire permet de réaliser, en 5 minutes seulement, une étude d’installation solaire. D’une grande simplicité d’utilisation, il suffit de suivre pas à pas les différentes étapes pour analyser avec précision le profil énergétique d’un particulier, définir le potentiel solaire de la toiture. L’application web définit l’orientation, la localisation et calcule automatiquement la surface de la toiture. Il faut ensuite estimer les dépenses énergétiques du foyer selon les équipements renseignés (type de chauffage, système de production d’eau chaude sanitaire, appareils électroménagers…). Puis lancer la simulation.
Il y a 2 ans et 182 jours

EDILIANS a lancé un Simulateur Solaire

EDILIANS a lancé un Simulateur Solaire qui permet de réaliser des configurations chiffrées sur l’ensemble de sa gamme de produits solaires. Accessible directement sur solaire.edilians.com, il est destiné à toutes les entreprises de couverture désirant étendre leur savoir-faire à la pose de produits photovoltaïques. Pour bénéficier de ce nouveau service, elles doivent s’inscrire directement en ligne sur l’application web. Une fois leur compte validé par l’équipe commerciale d’EDILIANS, elles accèdent alors à un outil complet de dimensionnement et de chiffrage d’une installation photovoltaïque. Le Simulateur Solaire permet de réaliser, en 5 minutes seulement, une étude d’installation solaire. D’une grande simplicité d’utilisation, il suffit de suivre pas à pas les différentes étapes pour analyser avec précision le profil énergétique d’un particulier, définir le potentiel solaire de la toiture. L’application web définit l’orientation, la localisation et calcule automatiquement la surface de la toiture. Il faut ensuite estimer les dépenses énergétiques du foyer selon les équipements renseignés (type de chauffage, système de production d’eau chaude sanitaire, appareils électroménagers…). Puis lancer la simulation. Cet article EDILIANS a lancé un Simulateur Solaire est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 182 jours

Projet de loi énergies renouvelables : le Collectif pour l’énergie citoyenne publie un Livre blanc à l’occasion du Conseil des ministres

Le Collectif pour l’énergie citoyenne, qui regroupe 13 structures engagées pour la transition énergétique et écologique1, présente en amont son Livre blanc pour le développement des énergies renouvelables locales et citoyennes à horizon 2030. Il porte cinq mesures axées sur la participation des acteurs locaux dans les projets d’énergies renouvelables, qui permettraient de réhausser l’ambition du projet de loi ; certaines lacunes l’empêchant, selon le Collectif, d’être à la hauteur des enjeux immenses du secteur.Formidable levier d’accélération de la transition énergétique, l’énergie citoyenne doit être soutenue dans les politiques publiques. Il s’agit de redonner aux citoyens et aux collectivités un réel pouvoir d’agir, faciliter l’appropriation et la planification territoriale des énergies renouvelables, et permettre de meilleures retombées économiques dans les territoires.Pour atteindre l'objectif gouvernemental de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028, les mesures proposées dans le projet de loi demeurent insuffisantes. D'autres mesures complémentaires, proposées dans le Livre blanc, doivent être intégrées afin de parvenir à cet objectif, et le dépasser.A travers son Livre blanc, le Collectif pour l’énergie citoyenne formule des propositions et identifie des leviers concrets pour soutenir l’essor de l’énergie citoyenne et favoriser la démocratie énergétique au cours des prochaines années en France :Consolider l’objectif national de 1 000 nouveaux projets d'énergie citoyen d'ici 2028 et le rendre opérationnel par une feuille de route interministérielle, associant des moyens territorialisés à la hauteur et un pilotage national.Adapter les dispositifs de soutien aux projets locaux et citoyens, par l’extension du guichet ouvert, la territorialisation des dispositifs de soutien et des incitations croissantes à la gouvernance locale.Accompagner et faciliter les modèles innovants et émergents, qu’il s’agisse des contrats de gré à gré (PPA) ou de l’autoconsommation collective.Accroître le pouvoir d’agir des acteurs locaux, en renforçant les moyens humains et budgétaires alloués à l’ingénierie territoriale et aux réseaux d’accompagnement, et en levant les freins réglementaires à l’investissement des collectivités.Inciter à l’engagement citoyen et encourager la pédagogie autour de la transition énergétique, à travers des campagnes d’information et la simplification réglementaire des levées de l’épargne citoyenne.[1] Le CLER, Energie Partagée, Enercoop, le Réseau Action Climat, France Nature Environnement, Fondation pour la Nature et l’Homme, Energy Cities, Greenpeace, WWF, ESS France, Le Labo de l’ESS, FNCCR, Amorce