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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18136 résultats)
Il y a 2 ans et 237 jours

Le GROUPE MULLER devient intuis

Aujourd’hui, le GROUPE MULLER doit répondre à de nouveaux défis et pas des moindres: la crise sanitaire, avec à la fois un challenge industriel à relever et un confort intérieur à repenser. Le réchauffement climatique, qui impose de nouveaux comportements. Le conflit aux frontières de l’Europe, qui impacte la politique énergétique des États et les […]
Il y a 2 ans et 237 jours

Un plan de sobriété énergétique bientôt annoncé pour la ville de Paris

La maire de Paris Anne Hidalgo dévoilera "dans les prochains jours" son plan de sobriété énergétique pour la capitale, a indiqué mercredi son adjoint à la transition écologique.
Il y a 2 ans et 237 jours

Interclima 2022 – Venez découvrir et tester nos nouveautés 2022

 Le spécialiste en matériels de ventilation, climatisation, et chauffages aérauliques  Axelair, le spécialiste en matériels de ventilation, climatisation, et chauffages aérauliques sera présent à Interclima du 3 au 6 octobre 2022, à Paris Expo Porte de Versailles – Pavillon 3, Stand M090.  Notre équipe vous accueillera sur notre stand afin de vous présenter les grands succès de […]
Il y a 2 ans et 237 jours

EcoPeg, l’avenir de l’isolation durable

septembre 2022 L‘isolation des foyers et des bâtiments est devenue un enjeu clé du secteur de l’énergie, tant sur l’aspect économique qu’écologique. Grâce à son savoir-faire historique, PEG met à la disposition des professionnels et des particuliers un isolant fabriqué en France capable de répondre aux exigences techniques et environnementales. Une histoire familiale construite autour […]
Il y a 2 ans et 237 jours

Aides énergie: "On ne peut pas traiter toutes les collectivités de la même façon", dit Le Maire

Face à la flambée des prix de l'énergie, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a souligné mercredi 14 septembre que toutes les collectivités...
Il y a 2 ans et 237 jours

Élisabeth Borne : "Tout le monde a son rôle à jouer" face à la crise énergétique

INFLATION. Lors d'une conférence de presse consacrée à l'approvisionnement énergétique de la France en vue de cet hiver, la Première ministre a appelé particuliers, entreprises et collectivités à prendre leurs responsabilités. Le bouclier tarifaire est maintenu mais allégé, et les entreprises ne disposeront que d'une protection relative face à la flambée des prix.
Il y a 2 ans et 237 jours

Plan Destination France : Hervé Berville annonce 30 millions d'euros pour soutenir des projets dans les ports de plaisance maritimes

Dans le cadre de ce plan, l’Etat mobilise 30 millions d’euros pour soutenir des projets globaux de modernisation et d’excellence environnementale entre 2022 et 2024, dans les ports de plaisance maritimes et les bases nautiques.Les ports de plaisance et les bases nautiques sont l'interface d'un grand nombre d'usagers de la mer, visiteurs, pratiquants d'activités nautiques et navigateurs de plaisance. Ils sont les moteurs économiques et sociaux des territoires littoraux dont ils forgent une part de leur identité.Le secrétariat d'Etat chargé de la Mer accompagne ces derniers dans leur transition écologique et énergétique, leur résilience face au changement climatique, l'offre de nouveaux services et le renforcement de la qualité de l'offre touristique dans une perspective d'exemplarité environnementale. Pour ce faire, le plan Destination France est doté d’une enveloppe de 30 millions d’euros entre 2022 et 2024, dont une enveloppe de 10 millions d’euros en 2022 consacrée à la transition écologique des ports de plaisance et le lancement d'un appel à projet ports de plaisance exemplaires, ainsi qu'une enveloppe de 5 millions d’euros en accompagnement des bases nautiques d'avenir.Le secrétariat d'Etat à la Mer assure le pilotage de ce programme d'accompagnement pour le verdissement et la modernisation des ports de plaisance et des bases nautiques et a confié sa mise en œuvre opérationnelle au Cerema. La direction générale des affaires maritimes de la pêche et de l’aquaculture s'est aussi appuyée sur l'expertise d'un comité consultatif qui associe les principaux partenaires de ces mesures, dont la fédération française des ports de plaisance, les fédérations sportives du nautisme, l'école nationale de voile, la confédération du nautisme et de la plaisance, l'OFB…Pour Hervé Berville : « Franchir le pas de la décarbonation du secteur maritime passera aussi par la transformation de nos infrastructures et de nos ports. Avec ce plan de 30 millions d’euros sur 3 ans, nous allons accélérer la transition écologique de nos ports, moderniser les infrastructures, offrir de nouveaux services aux plaisanciers et anticiper la montée des eaux ou le recul du trait de côte pour nous permettre de nous adapter au changement climatique. »Plus d’informations sur les règlements d’intervention des mesures, les dates limite de dépôt des dossiers de candidature et les modalités de dépôt :Pour les ports de plaisancePour les bases nautiques
Il y a 2 ans et 237 jours

La santé des quartiers populaires, enjeu du renouvellement urbain

En présentant lundi 12 septembre la démarche "Quartiers résilients" qui vise à favoriser l'adaptation des quartiers populaires au réchauffement climatique, le ministre délégué à la Ville et au logement Olivier Klein a aussi évoqué la prise en compte de la santé."Un quartier résilient, c'est aussi un quartier qui aide ses habitants à rester en bonne santé, qui lutte contre la pollution, qui permet l'activité physique, qui promet la pratique des sports de chacun, des petites filles et des petits garçons jusqu'aux seniors", a-t-il déclaré.Aux Journées nationales de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris, un atelier était consacré à "l'urbanisme favorable à la santé"."Le Covid a précipité (cette prise de conscience), avec un nombre de morts extraordinaire dans les quartiers prioritaires", a expliqué Luc Ginot, directeur santé publique à l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France.Car les habitants des quartiers prioritaires sont en moyenne en plus mauvaise santé que les autres.Selon la dernière Enquête santé et protection sociale, qui remonte à 2014, ils étaient moins nombreux à déclarer un bon état de santé en général que le reste de la population (54% contre 69%).Ils étaient aussi plus fréquemment en surpoids ou obèses, et plus nombreux à avoir renoncé dans l'année à se soigner pour des raisons financières (40% contre 26% hors quartiers prioritaires).Et pourtant, le problème est encore peu pris en compte dans le renouvellement urbain, déplore Alain Gaulon, secrétaire confédéral de la Confédération nationale du logement (CNL), qui représente des locataires de logements sociaux. "A chaque fois que je vois passer un projet Anru, on parle toujours des commerces, éventuellement de services publics si on est dans une ville qui y est attachée, mais la santé n'est pas prise en compte."Bruit et pollution"Il y a des leviers qui vont être de l'ordre de l'aménagement des espaces publics, comment on travaille sur le confort acoustique, l'îlot de chaleur urbain", égrène Stéphanie Gaucher, architecte urbaniste au cabinet Inddigo, qui travaille avec l'Anru sur la transition écologique.Par exemple, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le nœud du problème est la route nationale 1, très fréquentée, qui traverse le quartier Joncherolles-Fauvettes, dont les habitants subissent le bruit et la pollution."Il est montré que le bruit, notamment la nuit, génère des complications du sommeil, crée de la fatigue et des troubles psychiques à terme", explique Colin Debroise, chef de projet renouvellement urbain à l'intercommunalité Plaine Commune dont fait partie Pierrefitte.Le renouvellement urbain va donc consister à "aménager les espaces verts présents sur le quartier, repenser la question de l'isolation phonique des équipements et des logements qui seront le long de la RN1, améliorer la ventilation des logements qui sont exposés à des polluants", détaille-t-il.Et aussi à promouvoir les mobilités actives, avec des infrastructures cyclables, afin de diminuer la pollution et de lutter contre la sédentarité.A Dunkerque (Nord), ville industrielle, dans une opération de démolition-reconstruction, certains bâtiments vont être reconstruits avec une orientation légèrement différente, pour faire barrage aux vents chargés de particules polluantes et éviter qu'ils ne pénètrent dans le quartier.Reste le défi du curatif : attirer des médecins."On peut faire des locaux, mais les locaux ne sont pertinents qu'à partir du moment où il y a un projet santé, avec des professionnels", craint Gilles Leproust, président de l'association d'élus Ville et Banlieue et maire (PCF) d'Allonnes (Sarthe).Or, "il y a une pénurie de médecins généralistes". Et attirer dans les quartiers populaires des médecins qui manqueront ailleurs reviendrait, dit-il, à "déshabiller Jacques pour habiller Paul".
Il y a 2 ans et 237 jours

"On déterre un cadavre" : la centrale à charbon de Saint-Avold prépare son redémarrage

Le silence et la fraîcheur règnent encore au milieu de la lourde machinerie inaugurée en 1981. Seul résonne le bruit des travaux de réparation qui ont débuté cet été et se termineront fin septembre. Coût de l'opération : 10 millions d'euros. Quelque 200 salariés d'entreprises sous-traitantes ont été embauchés pour l'occasion, précise Camille Jaffrelo, porte-parole de GazelEnergie, propriétaire de la centrale."Une grande révision" des machines est indispensable pour "redémarrer en toute sécurité" et éviter tout incident technique cet hiver, explique Sylvain Mergen, chef de quart de 55 ans, depuis la salle des commandes.Lui devait partir à la retraite cette année et a accepté de revenir, comme 67 autres salariés "contents d'être là", selon cet ancien mineur employé de la centrale depuis 1997. Au total, 68 salariés sur les 69 que comptaient le site le 31 mars dernier sont revenus.A la retraite depuis ses 54 ans, Denis Maury, 60 ans, avait lui déjà accepté de reprendre son poste de rondier l'hiver dernier. De retour depuis fin août, il effectue des rondes régulières pour vérifier que la machine fonctionne sans problème.Main à la pocheS'il se sentait en capacité de reprendre son travail "après six ans de vacances". Il ne le cache pas, la généreuse prime de 5.800 euros bruts par mois proposée aux salariés pour l'hiver 2022/2023 a aussi pesé dans la balance."Pour inciter les gens à revenir, il faut mettre la main à la poche", confirme Camille Jaffrelo. "Nous avons augmenté les salaires et donné un certain nombre de primes qui doublent la rémunération de nos salariés.""C'est un partage du gâteau qui nous paraît équitable", salue Jean-Pierre Damm, élu au CSE de GazelEnergie et délégué syndical Force Ouvrière (FO). Selon le syndicaliste, les six prochains mois de fonctionnement de la centrale vont rapporter entre 150 et 200 millions d'euros à l'entreprise.Très émettrice de CO2, la centrale Emile-Huchet devait fermer ses portes définitivement fin mars. Mais le gouvernement en a décidé autrement cet été pour sécuriser l'approvisionnement du pays en électricité, compte tenu du conflit en Ukraine et des déboires rencontrés par le parc nucléaire d'EDF.Il n'y a qu'une seule autre centrale au charbon, à Cordemais (ouest), encore ouverte en France. Dans l'Hexagons plus de 67% de l'électricité produite est d'origine nucléaire, la part des combustibles fossiles étant en 2020 de 7,5% dont 0,3% de charbon et 6,9% de gaz.Dans la loi pour le pouvoir d'achat votée début août, le gouvernement a inclus une mesure permettant à GazelEnergie de réembaucher les salariés cet hiver. Plus de la moitié devaient partir à la retraite, et les plus jeunes devaient être reclassés au sein des nouveaux projets de l'entreprise. GazelEnergie prévoit entre autre de construire une chaudière biomasse à la place de la centrale à charbon."On sait qu'on pollue"Sylvain Krebs, 46 ans dont 22 ans passés à gérer le charbon à Emile-Huchet, doit rejoindre l'équipe qui travaillera pour cette future chaudière biomasse. Le charbon, or noir qui a fait vivre la Lorraine pendant près de deux siècles, il en a "fait le deuil".S'il se dit toutefois "content" de voir les hautes cheminées se rallumer une dernière fois, "on a déterré un cadavre", regrette-t-il."On sait qu'on pollue", dit-il en montrant les 210.000 tonnes de charbon stockées sur le site. Derrière lui, le ballet de camions venus livrer ne s'arrête pas et le monticule atteint déjà une quinzaine de mètres de haut, tâche noire au milieu de ce site industriel entouré d'éoliennes plantées à quelques kilomètres.Au total, il faudra plus de 500.000 tonnes de charbon pour faire tourner le site d'octobre à fin mars.A cause de la guerre en Ukraine et des réacteurs nucléaires à l'arrêt, Sylvain Krebs en est convaincu, la centrale a encore "deux années de fonctionnement" devant elle. Car lorsqu'elle tourne à pleine capacité, elle peut produire jusqu'à 600 Megawattheure, et est en mesure d'alimenter un tiers des foyers de la région Grand Est.
Il y a 2 ans et 238 jours

Pression de toutes parts sur les prix de l'immobilier neuf en France

En effet, malgré cette hausse générale des prix observée par le portail Trouver-un-logement-neuf.com, spécialiste de l’immobilier neuf, l’appétence pour les appartements neufs, pour investir notamment, ne se dément pas, avec un regain d’intérêt pour les grandes villes.L’offre continue de se réduire150 villes comptaient au moins cinq programmes neufs en commercialisation début 2021, elles étaient ensuite 141 en septembre 2021, elles ne sont plus que 127 précisément un an plus tard. Confirmation donc que l’offre de logements neufs continue de se tarir partout dans l’hexagone, d’après les données du site dédié à l’immobilier neuf, Trouver-un-logement-neuf.com.Ce recul continu de l’offre depuis 2018 est un des éléments qui joue sur la hausse des prix de l’immobilier neuf. Ce sont désormais 4 villes sur 5, contre 3 sur 4 il y a un an qui affichent des hausses de prix sur le trois pièces, typologie de référence de ce baromètre. Moins d’une trentaine de villes enregistrent un recul des prix en ce mois de septembre 2022. Des évolutions à la baisse d’ailleurs moins importantes que pour les hausses.Une hausse équivalente à l’inflation ?Le prix moyen d’un trois-pièces a ainsi augmenté de + 3,56% en six mois, pour une inflation sur un an de + 6,5% à fin août, selon l’Insee. En cette rentrée 2022, il faut donc compter en moyenne 315.560 € pour acheter un trois-pièces dans le neuf en France. Cela représente environ 10.000 € de plus qu’il y a six mois pour un T3, surface de référence dans la promotion immobilière.Pour Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com : « Le marché du logement neuf subit des pressions de toutes parts, ce qui se traduit indubitablement sur les prix. L’offre qui peine toujours à se rétablir et la crise de l’énergie, les pénuries de matériaux, le manque de main d’œuvre… ne peuvent que peser sur les coûts de construction et donc sur le prix final des appartements neufs. »Dans le détail, cela se traduit par des hausses de prix jusqu’à + 41 % à Anglet.Forte pression sur la BABAprès Bayonne à la rentrée 2021, c’est une autre ville de la célèbre conurbation des Pyrénées-Atlantiques, Bayonne/Anglet/Biarritz = BAB, de devenir la ville où les prix du neuf ont le plus augmenté au cours des six derniers mois. En effet, Anglet affiche la plus forte progression de ce baromètre : + 41% en six mois à 503.000 € le trois-pièces en moyenne. Un prix de mise en vente moyen d’un T3 qui fait entrer la localité dans le Top 3 des villes les plus chères de France. La cité basque compte pourtant une quinzaine de programmes neufs en commercialisation sur le portail mais seuls deux programmes immobiliers proposent des prix moyens sous les 400.000 € le T3.Paris, ville la plus recherchéeAprès de fortes hausses l’an dernier à la même période, certaines grandes villes font tout de même leur retour parmi les plus fortes baisses : Lille, mais aussi Nice, Lyon, Reims, La Rochelle... Même Paris affiche un prix moyen du trois-pièces en légère diminution ces derniers mois. Pour rappel, en septembre 2021, le prix moyen dans la capitale était à presque 856.000 € le trois-pièces. Cela représente une baisse d’environ - 2,7% en un an, soit 23.000 € de moins en douze mois.Est-ce cette baisse des prix qui explique le retour de la capitale en tête des villes les plus recherchées par les internautes sur le portail Trouver-un-logement-neuf.com ces derniers mois ? En tout cas, avec une hausse du T3 de presque + 12%, en six mois, Toulouse, berceau de l’investissement locatif, délaisse sa pole position. Elle est même devancée par Lille qui profite, elle, d’une forte baisse des prix : - 8% à 300.000 € le T3. Ces grandes villes bénéficient peut-être du regain des requêtes dédiées à l’investissement, qui a de nouveau grimpé de 2,5 points en un an sur le portail dédié au logement neuf.Inédit : une commune du 93 parmi les villes les plus chères de FranceParmi les villes les plus chères de l’hexagone, derrière Paris, on a l’habitude de retrouver uniquement des villes des Hauts-de-Seine. Pourtant, cette rentrée 2022 change la donne. Si Anglet se place donc en troisième position, il faut aussi noter l’arrivée, pour la première fois, d’une commune de Seine-Saint-Denis dans ce classement. En effet, avec les localités altoséquanaises de Boulogne-Billancourt et Rueil Malmaison, c’est Saint-Ouen-sur-Seine dans le 93 qui truste ce Top 5 avec un prix moyen à 478.200 € le trois-pièces, malgré une baisse de presque - 4% en six mois.Parmi le Top 5 des villes les plus accessibles pour acheter dans le neuf, il faut noter l’arrivée de La Roche-sur-Yon en Vendée sur le podium en raison de la plus forte baisse des prix enregistrée lors des six derniers mois : - 14% à 201.000 € le T3. Pau et Perpignan sont les deux seules communes à parvenir à proposer un trois-pièces à moins de 200.000€ en moyenne. A noter l’écart de prix entre Anglet et Pau, deux villes du même département des Pyrénées-Atlantiques à une centaine de kilomètres l’une de l’autre. On peut ainsi acheter 2,5 appartements neufs à Pau pour le prix d’un seul à Anglet.ConclusionLes implications du ZAN, Zéro Artificialisation Nette et le manque de foncier qui devrait en découler, les conséquences de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation environnementale, RE 2020, qui va se traduire dans les prix des futurs programmes neufs prochainement en commercialisation sont des éléments qui vont encore peser sur les coûts pour devenir propriétaire dans le neuf. Le tout dans un contexte de remontée des taux d’intérêt. Alors quid de l’évolution des ventes ?Comme la loi Pinel va connaître un recadrage à compter du 1er janvier 2023, on pourrait imaginer une reprise des ventes aux investisseurs en cette fin d’année : mais pour l’heure, les ventes du deuxième trimestre sont toujours en recul de plus de 20% en comparaison de la période pré-Covid, d’après les chiffres du ministère.Consulter ici le prix de l’immobilier neuf ville par ville.Méthodologie : une méthode de calcul en temps réel Le prix moyen actuel de l’immobilier neuf en France a été calculé le lundi 12 septembre 2022 pour un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 2 ans et 238 jours

Paris va éteindre ses bâtiments publics à 22h et baisser le chauffage de ses édifices

TRANSITION. Face à l'envolée des prix de l'énergie, la capitale annonce plusieurs mesures importantes pour baisser sa facture d'électricité. L'extinction de l'éclairage de la Dame de fer se fera notamment plus tôt.
Il y a 2 ans et 238 jours

Le climat et "l'humain", priorités de Catherine Vautrin à la tête de l'Anru

Nommée le 1er septembre à la tête de l'agence chargée de piloter la mutation des quartiers populaires, elle a succédé à Olivier Klein, devenu ministre délégué à la Ville et au logement.La priorité de son mandat sera, promet-elle, l'intégration du défi climatique dans le renouvellement urbain, dans le prolongement de la démarche "Quartiers résilients" annoncée lundi par Olivier Klein."Comment peut-on imaginer sortir des projets qui dans cinq ans, dans dix ans, soient incapables de répondre aux défis qui s'offrent à nous ?""Ce qu'on propose, c'est qu'à l'occasion des revues de projet, on reprenne chacun des projets, qu'on regarde si on est bien résilients en matière écologique, de consommation énergétique: à chaque fois qu'on peut se raccorder à un réseau de chaleur, est-ce qu'on l'a fait ?""Il faut, à chaque fois qu'on peut le faire, essayer de lutter contre les îlots de chaleur. Ce sont ces fameuses dalles avec du béton partout, pas un arbre... on peut enlever de l'enrobé, remettre de la végétalisation. Vous avez aussi l'isolation thermique des bâtiments, et c'est aussi bien contre le chaud que contre le froid. Ce ne sont pas que des économies de chauffage, c'est aussi de la qualité de vie en été.""Il faut aussi qu'on tire les conséquences du post-Covid", poursuit Catherine Vautrin."Quand les gens ont été confinés chez eux, qu'est-ce qu'ils nous ont dit ? Évidemment, l'espace (...) Dans un projet Anru, en moyenne, un balcon c'est 7.000 euros. C'est un coût supplémentaire, et pourtant, est-ce que ça ne vaut pas le coup qu'on regarde ? Parce que c'est offrir tout de suite un prisme différent de son logement. Un été comme celui-là, si le soir, on peut être un peu sur son balcon, c'est un peu d'air."En revanche, pas de rallonge budgétaire à l'horizon pour l'Anru, malgré l'envolée des prix des matériaux de construction, qui rend les chantiers plus chers."Maintien des budgets""Il est pas question de faire des opérations au rabais, et c'est d'autant plus vrai que les matériaux ont une importance fondamentale dans notre approche de sobriété et de résilience. (...) Mais à ce stade, je vais déjà me battre pour obtenir le maintien des budgets, je ne vois pas comment je peux obtenir un budget inflation dans le contexte", reconnaît-elle.L'ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale sous la présidence de Jacques Chirac veut également une évaluation plus profonde des projets urbains terminés."Je souhaite qu'on ait un regard extrêmement précis de l'état dans lequel sont les opérations que nous avons livrées y a dix-huit ans, quinze ans, dix ans, parce que c'est important qu'on ait un plan de gestion qui nous permette de regarder comment, dans le temps, les choix qui ont été faits ont vieilli." "Quand vous avez un quartier qui fait l'objet d'une rénovation complète, c'est normal qu'au-delà de la simple rénovation du quartier, il y ait un suivi de façon à ce que ce quartier, qui n'est plus le même, ait des ambitions auxquelles il doit répondre et qu'on puisse accompagner, voir ce qui va, ce qui ne va pas, de façon pourquoi pas à voir que quelque chose ne marche pas, comment tout de suite on agit et on n'attend pas que les choses se dégradent." Également présidente de la communauté urbaine du Grand Reims, Catherine Vautrin n'envisage pas de quitter son mandat local. "Ce que j'ai appris à Reims, ce que je vis à Reims tous les jours, me permet précisément de connaître les quartiers, d'expérimenter, de comparer, et je pense qu'une présidente de l'Anru doit être au quotidien au cœur des problématiques des habitants des quartiers", justifie-t-elle."Il n'y aurait rien de pire pour l'Anru que d'avoir à sa tête quelqu'un qui ne sait pas ce que c'est qu'un quartier et qui n'ait pas cette expérience".
Il y a 2 ans et 238 jours

Entretien avec Pierre Knoché, DG France de Kiloutou

D’où vient Kiloutou ? Depuis quand l'entreprise existe-elle ?Pierre Knoché : Le groupe Kiloutou a été fondé en 1980 par Franky Mulliez avec la volonté de devenir la première chaîne française de location de petits matériels et outillage. Tout a commencé avec 3 agences dans le Nord, aujourd’hui elles sont 564 réparties en France, en Allemagne, Espagne, Italie, Pologne et depuis peu au Danemark et au Portugal. Aujourd’hui la société s’est considérablement développée avec un élargissement de sa gamme sur le matériel de terrassement, d'élévation et de véhicules et l'extension à l'international. Le parc matériel compte actuellement 265.000 matériels.Quelle est la place de Kiloutou sur le marché ? Comment décririez-vous l’évolution du marché de la location de matériel ?Pierre Knoché : Kiloutou est actuellement le 3ème loueur de matériel européen et 95% des clients sont des professionnels (aussi bien les grands acteurs du BTP, que les artisans ou les industriels).L’évolution du marché de la location de matériel est désormais orientée vers la lutte contre le réchauffement climatique :On sait que 20% des émissions de CO2 d’un chantier sont liées au fonctionnement du matériels (Etude Carbone 4 pour la FNTP - périmètre France). De sa fabrication à sa fin de vie, en passant par son usage et sa maintenance, un matériel à motorisation électrique rechargée sur le réseau, à hydrogène vert ou biogaz, permet jusqu’à 60% de réduction des émissions de CO2 par rapport à un modèle thermique.Notre principale préoccupation est donc de pouvoir proposer des matériels plus respectueux de l’environnement et moins émetteurs de CO2, sans faire de compromis sur leur performance. Désormais nous devons composer avec un mix énergétique (électrique, hybride, H2 et les biocarburants qui ont chacun leurs limites). Ces nouvelles technologies manquent encore de maturité (manque d’infrastructures de recharge à proximité des chantiers par exemple), mais nous ne pouvons pas passer à côté étant donné les avantages qu’elles apportent : réduction des émissions de CO2 et de particules fines, mais également des nuisances sonores pour les riverains ou encore des vibrations pour les compagnons.Ces grandes évolutions supposent aussi que l’on accompagne nos équipiers : notre force commerciale, formée à analyser chaque chantier pour déterminer le parfait mix usage / performance ; et dans nos ateliers, nos équipes techniques qui seront garantes de la pérennité de cette flotte.Quelles innovations pensez-vous avoir apporté au secteur ?Pierre Knoché : Dès 2007, Kiloutou a formalisé une stratégie RSE d’ampleur et est devenu en 2012 le premier loueur à établir le bilan carbone de ses locations. En 2012 nous avons signé le Global Compact qui nous engage à aligner notre stratégie sur 10 principes touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.Plus récemment, en 2021, Kiloutou a lancé la gamme iMPAKT qui réunit plus de 3500 matériels électriques ou hybrides, tous recensés dans le Guide des Matériels alternatifs, qui permet aux clients de comparer chaque matériel avec son équivalent thermique et ainsi de rendre compte des économies de carburant réalisées et les émissions de CO2 et de bruit évitées.Par la même occasion, le Groupe a lancé la première édition des Rencontres du Matériel Durable (RMD), qui réunit fabricants, clients et fédérations professionnelles afin de débattre et d’imaginer les solutions des chantiers de demain. Parce qu’il est évident que pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions carbone à tous, c’est ensemble que nous devons travailler.Grâce aux études commandées par Kiloutou aux cabinets Carbone 4 et Arthur D.Little, les participants ont pu peser les pour et les contres des diverses énergies alternatives et avoir un aperçu du mix énergétique projeté à 2030 suivant deux scénarios : l’un conservateur, l’autre plus agressif. Ils ont également débattu de plusieurs propositions qui seront faites au Gouvernement. Rendez-vous est déjà donné en février prochain pour la 4ème édition.Et parce que la RSE comprend évidemment l’environnement, mais aussi l’Humain, Kiloutou s’est doté depuis plusieurs années d’une gamme de matériel dédiés à la sécurité et l’ergonomie sur les chantiers nommée Kare. On y retrouve notamment l’ergosquelette - qui permet de soulager les épaules dans une posture bras hauts, le gabarit laser - qui crée une frontière invisible pour éviter l’intrusion sur des chantiers à risque, le gilet connecté - qui prévient le risque de heurt engin-piéton, et le bras 0 gravité - qui soutient le poids d’un outil (jusqu’à 15kg) sans altérer la dextérité de son utilisateur. Ces dispositifs sont imaginés et conçus par des entreprises partenaires et nous fournissons à nos clients tout le conseil et leur mise en place directement sur les sites et chantiers.Quelle est la direction stratégique de Kiloutou dans les années à venir ? Avez-vous notamment des projets en cours en termes de digitalisation ?Pierre Knoché : Kiloutou a lancé son premier site internet vitrine en 2000. Aujourd’hui, il permet d’obtenir un devis et de réserver son matériel en ligne. Il est agrémenté de tutos vidéos pour permettre aux utilisateurs d’être le plus autonome possible. L’objectif est aujourd’hui de le rendre toujours plus personnalisé pour le client et d’en faire un réel apporteur d’affaires pour nos agences.Dans les en-cours, nous finalisons actuellement des projets qui avaient été mis en stand-by durant la crise sanitaire, notamment Youse : un système de partage de matériels qui vise principalement les clients industriels. L’objectif est de leur permettre, à travers une interface digitale, de mettre à disposition l’ensemble des matériels détenus ou loués à leurs équipes et prestataires et d’organiser un système de réservation. Cela permet d’amortir l’investissement, de limiter le nombre de matériels (et les émissions qui les accompagnent) sur un seul et même site et de verrouiller la responsabilité de chaque utilisateur.Nous poursuivons également notre partenariat avec l’entreprise Apizee pour la visio-assistance. L’objectif est de faire intervenir nos techniciens à distance afin de répondre aux questions de fonctionnement ou pannes légères. Sans application à télécharger, il permet 80% de résolution en moins de 4h et économise les déplacements.
Il y a 2 ans et 238 jours

Carbon, l'espoir d'une usine géante de panneaux photovoltaïques en France

"Nous ne pouvons plus être dépendants de la Chine pour un produit aussi stratégique !", lance Pascal Richard, PDG de Carbon, interrogé par l'AFP.Neuf des dix premiers fabricants mondiaux sont chinois et sud-coréens, adossés à leurs immenses marchés intérieurs.Le panneau solaire, de fait, est au cœur des projets énergétiques français et européens.Un projet de loi "d'accélération des énergies renouvelables" doit être présenté mi-septembre en conseil des ministres.Il prévoit la multiplication des possibilités d'implantation des panneaux solaires (obligation d'équipement sur les gros parkings, possibilité d'installation sur les délaissés routiers...) et la simplification de certaines procédures - critiquée d'ailleurs par des ONG environnementales.Pour combler le retard français sur ses partenaires européens, Emmanuel Macron avait annoncé en février vouloir décupler les projets pour atteindre 100 gigawatts (GW) installés en 2050, contre 13 en 2022.Et encore : ces objectifs ont été fixés avant la guerre en Ukraine et la prise de conscience généralisée de la dépendance au gaz russe, qui a aussi conduit en mai la Commission à présenter son plan "REPowerEU" visant à quadrupler la production photovoltaïque dans l'UE d'ici 2030.Carbon entend bien prendre sa part dans ce gâteau de la "souveraineté énergétique européenne", explique M. Richard, ancien directeur France de l'allemand SMA (onduleurs pour le photovoltaïque).D'ici 2025, Carbon prévoit la construction d'une première usine de panneaux dont la capacité installée sera de 5 GW, employant 3.000 personnes, et passerait à 20 GW et 10.000 personnes en 2030. Un énorme effet d'échelle sur les prix, espèrent ses fondateurs. Le site d'implantation - classé Seveso - n'est pas arrêté, mais il faudra 80 hectares.Chasse aux investisseursL'investissement nécessaire pour ce projet totalement intégré doit s'établir à 1,3 milliard d'euros pour la première étape, "5 à 6 milliards" au total.La chasse au investisseurs est lancée, notamment aux subventions françaises et européennes. Une première levée de fonds "de plusieurs dizaines de millions d'euros" est programmée au premier trimestre 2023. Elle servira à "la mise en place des équipes" et "la poursuite des études".Mantra des cinq associés à parts égales, parmi lesquels le fabricant grenoblois de fours destinée à l'industrie photovoltaïque ECM : "toute la chaîne de valeur sera intégrée" une fois la matière première acquise – du polysilicium provenant d'Allemagne ou de Norvège dans un premier temps.Lingots, tranches (wafers), cellules, et donc panneaux finaux seront entièrement "made in France", là où d'autres acteurs du marché européen se contentent d'assembler les composants chinois. "Il n'y a aucun projet de cette envergure" en Europe, assurent les dirigeants de Carbon.Des gros énergéticiens intègrent d'ailleurs déjà les panneaux Carbon dans leur préfiguration de centrales solaires, affirme Laurent Pélissier, PDG d'ECM, "car ils veulent diversifier leurs portefeuilles fournisseurs et ne plus se retrouver dans des situations où il n'y a plus d'approvisionnement, ou avec des prix variant soudainement".C'est le cas de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), qui a annoncé en mai un plan "massif" d'investissement dans le photovoltaïque (1 milliard d'euros), via la "solarisation" de toitures ou de terrains dégradés."A prix quasiment identique, ce qui sera un défi, et performance égale, nous aurons bien sûr une préférence" pour Carbon, affirme Julien Marchal, directeur des nouvelles énergies, déplorant avoir "perdu parfois 6 mois sur certains projets en raison des difficultés d'approvisionnements"."Nous réduirions aussi le risque transport, le risque de change et géopolitique, comme lorsque la Chine a brusquement arrêté ses usines pour sa stratégie zéro covid. L'empreinte carbone des panneaux français serait également bien meilleure, d'autant plus si des capacités de recyclage existent sur place", ajoute ce responsable.A ses yeux, Carbon pourrait même devenir "le Verkor du solaire", allusion à cette start-up grenobloise, soutenue notamment par Renault, qui va implanter une usine géante de batteries à Dunkerque.
Il y a 2 ans et 238 jours

Graneet sort son nouveau Module Contrôle de Gestion

Un pas de plus vers la réalisation de sa mission : permettre à plus de PME du BTP de mettre en place de meilleures pratiques de gestion souvent réservées aux grands groupes.Graneet est née en 2020 d’un double constat : les dirigeants de PME du BTP manquent de temps pour gérer le suivi administratif et financier de leurs chantiers. L’automatisation des processus leur ferait gagner un temps précieux, et pourtant le secteur est en mal de digitalisation : l’offre de logiciels de gestion commerciale BTP est vieillissante et mal adaptée aux besoins des PME. Ces solutions proposent des interfaces complexes à utiliser et non accessibles en mobilité.Graneet fournit une solution pensée spécifiquement pour les PME du BTP dans laquelle l’expérience utilisateur est centrale. Le logiciel se développe en co-construction avec ses clients pour s’assurer que chaque fonctionnalité colle parfaitement aux besoins métier.Le module contrôle de gestion a été ainsi co-produit avec une centaine de PME partenaires expertes sur le sujet. Historiquement, la plateforme permet à ses clients de faire chiffrage, factures directes ou d’avancement, puis de pointer les encaissements associés. Elle permet désormais d’enregistrer et d’allouer les dépenses de main d'œuvre, de fournitures ou de sous-traitance par chantier, tout en pilotant la marge en temps réel. Grâce à ces nouvelles fonctionnalités, les PME pourront mettre en place une gestion rigoureuse de leur activité de manière simple.Pour Nicolas Chupin, dirigeant de SOCRA et ARCOA : « Ce qui fait la valeur ajoutée de Graneet, c’est sa simplicité d’utilisation et de prise en main qui en font un allié du dirigeant pour piloter son activité. »Pour Enzo Dozias, co-fondateur et Chief Product Officer : « Nombreuses sont les PME du BTP qui naviguent à vue et n’ont pas de vision précise et temps réel de leur rentabilité par chantier. Avec Graneet, elles pourront maintenant éviter les mauvaises surprises et bénéficier d’un suivi qui n’était avant accessible qu’aux grandes entreprises ayant une direction financière. »Graneet sera d’ailleurs présent à Batimat du 3 au 6 Octobre 2022, sur le stand 1B36, pourprésenter cette innovation.
Il y a 2 ans et 238 jours

Moins d'énergies renouvelables que prévu financées par le Plan climat pour les entreprises

Le "plan climat" de 40 milliards d'euros lancé en septembre 2020 a été réalisé à 43%, mais le financement des énergies renouvelables a fortement ralenti, selon un bilan à mi-parcours dressé mardi 6 septembre.
Il y a 2 ans et 238 jours

Guillaume Loizeau : « Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment »

Guillaume Loizeaud est le directeur du Mondial du Bâtiment. [©Florie Berger/Mondial du Bâtiment] Après une escapade à Villepinte, Batimat revient à la porte de Versailles. On reprend les bonnes habitudes et les recettes éprouvées ? Oui, mais pas uniquement. Depuis son départ de la porte de Versailles en 2013, beaucoup de choses ont changé dans le monde du bâtiment. Et cela a un impact sur l’organisation d’un évènement tel que celui-ci. Les attentes des exposants comme des visiteurs ont évolué et nous nous devons de leur apporter des réponses. Bien sûr, l’esprit demeure et nous voulons faire de ce rendez-vous un moment d’échange et de convivialité comme il l’est depuis toujours. Toutefois, c’est un Batimat – et, plus largement, un Mondial du Bâtiment – rénové qui ouvre ses portes ? Qu’est-ce qui change et qu’est-ce qui reste des anciennes formules ? L’édition 2022 passe à 4 j au lieu des 5 habituels. Dans l’organisation d’une entreprise, avoir ses équipes mobilisées pendant 4 j au lieu de 5 sur un salon peut avoir son importance. Et cela a évidemment un impact de coût. Par ailleurs, nous avons travaillé sur une proposition de stand qui ne dépasse pas 99 m2. Une manière de permettre à chacun d’avoir une meilleure visibilité, tout en optimisant les espaces. Enfin, l’impact environnemental étant un enjeu fort, un évènement comme Batimat ne pouvait pas l’ignorer. Nous nous sommes donc placés dans une logique de bilan carbone et de réduction des émissions avec différentes actions identifiées, grâce à un important travail d’analyse sur les transports, l’énergie, l’alimentation, l’hôtellerie. C’est contraignant, mais indispensable. Par ailleurs, le digital a dorénavant toute sa place. Nous avions déjà travaillé sur cette proposition et nous l’avons encore plus développée avec des outils, tels que Batiradio ou le site batiadvisor.fr. Et bien sûr, il n’y a pas de Mondial du Bâtiment sans ses Awards ! Un incontournable pour les exposants qui leur permet de présenter et de diffuser leurs innovations. Le gros œuvre reprend possession du hall 1. Comment sont organisés les espaces ? Quelle place le béton y occupe-t-il ? Nous avons une quinzaine d’exposants dans l’univers du béton, avec une vraie proposition de rupture chez certains. Ils sont regroupés dans l’espace dédié aux matériaux et à proximité immédiate du nouvel espace Low Carbon Construction. Y a-t-il quelques points forts “béton” à inscrire dans son agenda de visite (en dehors d’un passage obligé sur le stand Béton[s] le Magazine) ? La thématique “Bien vivre dans la ville de 2050” met en avant la décarbonation des matériaux. Dans ce cadre, le béton prend toute sa place avec des acteurs comme le Syndicat français de l’industrie cimentière et Cimbéton, qui représentent les industriels Ciments Calcia, Eqiom, Lafarge ou Vicat. Mais aussi des acteurs comme Cemex et encore Hoffmann Green Cement. L’espace Innovation est, lui, l’occasion de découvrir quelques belles solutions présentées aux Awards, comme le procédé CarbonCure, distribué par Edilteco. D’une manière plus large, quelles vont être les grandes thématiques abordées sur cette édition 2022 ? Batimat va aborder les grands enjeux du bâtiment à travers 4 thématiques fortes, déclinées dans les différents espaces et à travers les conférences qui auront lieu durant les 4 j. A savoir, la préservation du climat et de l’environnement, le bien-vivre dans la ville de 2050, la valorisation des métiers et la transformation des méthodes. La décarbonation est un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment. Nous avons vu beaucoup de propositions autour de cet enjeu parmi les participants aux Awards. Nous y consacrons même un espace spécifique pour la première fois. En 2019, nous avions mis à l’honneur la construction hors site. Cette année, c’est un espace trois fois plus grand qui est consacré à ce mode constructif, qui se place parmi les moments forts du Mondial du Bâtiment. La digitalisation reste plus que jamais un thème central qui est mis en valeur grâce à notre espace Construction Tech avec plus de 80 start-up présentes. Pour finir, combien d’exposants “Batimat” sont-ils inscrits sur cette édition ? Et combien de visiteurs sont-ils attendus ? Nous enregistrons la présence de 1 300 exposants sur Batimat et espérons recevoir 200 000 visiteurs durant les 4 j.
Il y a 2 ans et 238 jours

gerer les eaux pluviales avec des produits made in france

Les événements climatiques de ces dernières années nous obligent à réfléchir différemment les aménagements de nos villes et villages. Les inondations répétées, le ruissellement des eaux pluviales et les ilots de chaleur observés en ville conduisent les architectes vers de nouveaux matériaux. L’ère du tout bitume et du béton est révoquée. Nidaplast propose différentes solutions, véritables alternatives aux revêtements traditionnels pour collecter et infiltrer les eaux de pluie à la parcelle.
Il y a 2 ans et 238 jours

Sobriété énergétique : la chasse au gaspi des communes pour limiter la facture

Éclairage publicEn réduisant dès l'automne l'éclairage nocturne de la Tour Eiffel et des bâtiments municipaux de la capitale, dont l'emblématique Hôtel de Ville, Paris veut "donner l'exemple", a justifié la maire Anne Hidalgo, qui entend investir 286 millions d'euros dans la rénovation de l'éclairage public pour le rendre 60% moins énergivore qu'un quart de siècle plus tôt.Lille, qui a cessé d'éclairer les bâtiments publics la nuit, sauf sur la Grand'Place et la place de l'Opéra, ce qui lui permettra selon elle d'économiser 170.000 kWh par an, l'avait devancée début septembre. Marseille a acté une mesure similaire avec l'extinction des feux à 23h30, et à 22h30 en hiver, pour ses 140 monuments, avec Notre-Dame-de-la-Garde pour seule exception. La mairie de Toulon veut atteindre le même objectif "le plus vite possible".Depuis juillet 2021, l'emblématique citadelle Vauban de Besançon n'est plus éclairée systématiquement la nuit "pour baisser la consommation d'énergie, préserver la biodiversité et limiter la pollution lumineuse", selon la maire Anne Vignot.Les mêmes raisons sont invoquées par la ville de Montpellier, qui a validé et accentué en avril une expérimentation d'extinction de l'éclairage public sur cinq axes routiers.Les grandes villes ne sont pas les seules à éteindre la lumière : ainsi en Nouvelle-Aquitaine, Libourne, Saint-Sever ou le Syndicat Énergies Vienne, qui gère le service public de l'énergie dans 220 communes rurales du département, ont décidé de s'en priver la nuit.Ces mesures de rationnement s'accompagnent généralement du remplacement annoncé des ampoules par du LED.Température des bâtimentsLille avait marqué les esprits en annonçant une baisse de température de 2 degrés - de 20 à 18 - dans deux musées, une baisse équivalente de la température de l'air et de l'eau dans les piscines municipales, ou encore deux heures de chauffage en moins en fin de journée dans les salles de sport.Là aussi, Paris a emboîté le pas en annonçant une baisse généralisée d'un degré de tous les bâtiments ne recevant pas un public vulnérable (Ehpad et crèches). Le début du chauffage, désormais fixé à 18°C, sera repoussé à la fois le matin, d'une demi-heure, et dans l'automne, d'un mois.À Lyon, la Métropole a arrêté à 19°C la consigne de chauffe cet hiver dans son patrimoine pour faire face au doublement anticipé (de 55 à 100 millions d'euros) des coûts de l'énergie en 2023.La même température vaudra pour les communes rurales de la Vienne, avec un système de bonus/malus pour récompenser les municipalités les plus économes, et à Marseille, qui a par ailleurs fixé à 26°C le palier pour la climatisation l'été dans ses locaux.À Libourne, le maire Philippe Buisson a carrément décidé "de ne quasiment plus chauffer les gymnases", maintenus à... 10 degrés, sauf pour les douches et les vestiaires.Fermeture des piscinesComme Lille, la mairie de Toulon a prévu de baisser la température de l'eau de ses piscines de deux degrés, de 28°C à 26°C, "sauf pour une piscine qui accueille des maternelles et des bébés", et réfléchit également à des fermetures "ponctuelles" de ces établissements énergivores, par exemple lors des vacances scolaires.Si Paris n'envisage cette option qu'en "dernier recours", sa voisine Issy-les-Moulineaux a franchi le pas cet été, en fermant la plus énergivore de ses deux piscines, pour lesquelles l'envolée des prix de l'énergie représente un surcoût de 400.000 euros par an.Lille a également annoncé que deux fontaines municipales ne seraient pas remises en fonctionnement pour économiser l'eau et l'énergie. Les annonces de ce type vont se poursuivre dans les prochains jours, avec des plans d'économies attendus par exemple à Toulouse et Grenoble.
Il y a 2 ans et 238 jours

Piscine BEPOS, une première en France signée Po&Po. Le mémo

L’agence Po&Po (Bruno Palisson et Jean-Luc Calligaro) a livré en septembre 2022 à Bourgoin-Jallieu (Isère) la première piscine BEPOS, certifiée Certivea et NF HQE Equipements Sportifs.  Cet équipement, gouffre énergétique par définition, consomme deux fois moins qu’une piscine construite il y a dix ans et couvre 80% de ses besoins. Par quel miracle ? Le bon […] L’article Piscine BEPOS, une première en France signée Po&Po. Le mémo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 239 jours

Maison individuelle : quelles sont les rénovations bas carbone les plus efficaces ?

ÉTUDE. Quelles sont les rénovations énergétiques permettant d'obtenir les meilleurs résultats en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre ? L'Ademe a planché sur le sujet.
Il y a 2 ans et 239 jours

Le gouvernement veut verdir la politique de la ville

"Je veux une revue de projet, de tous les projets existants, en 2023, sous l'égide des préfets", a déclaré le ministre lors des journées de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) à Paris."Ils devront réexaminer tous les projets, car parfois, il suffit de pas grand-chose, de se reposer les bonnes questions : est-ce que la cour de l'école que l'on rénove peut être moins bitumée? Est-ce que la couleur de l'immeuble que l'on réhabilite reflétera ou absorbera moins ou plus les rayons du soleil ?", a détaillé M. Klein qui présidait l'Anru avant d'entrer au gouvernement.Nommée "Quartiers résilients", la démarche s'accompagnera d'investissements dans une cinquantaine de "territoires-pilotes". "Je veux que l'on trouve dans ces quartiers les meilleures innovations en matière de végétalisation, en matière de récupération des eaux usées, de chauffage performant...", a égrené le ministre.Ces investissements, d'un montant de 100 millions d'euros, seront pris sur les 12 milliards déjà affectés par l'Anru au Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) qui couvre la période 2014-2030. "Ils permettront d'orienter une partie des crédits restants (...) pour innover et expérimenter", précise-t-on dans l'entourage du ministre.L'été caniculaire, le deuxième plus chaud jamais enregistré selon Météo-France, a particulièrement affecté les habitants des quartiers prioritaires Politique de la ville, selon un sondage Harris Interactive commandé par l'Anru et publié lundi.Les habitants des quartiers prioritaires sont plus nombreux que le reste des Français à déclarer avoir souffert de la chaleur cet été (76% contre 70%), à avoir mal dormi à cause de la chaleur (74% contre 69%), et nettement plus nombreux à avoir eu des difficultés à trouver un endroit où se mettre au frais (62% contre 48%).L'urbanisme de ces quartiers laisse souvent peu de place à la nature et provoque des îlots de chaleur; et les logements y sont parfois moins bien protégés qu'ailleurs contre la chaleur."J'émets donc le voeu que cette démarche ne soit qu'une première étape d'un projet plus vaste et plus ambitieux, un projet plus large qu'on appellerait Quartiers 2030", a ajouté Olivier Klein, en écho au plan d'investissements promis par Emmanuel Macron dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.
Il y a 2 ans et 239 jours

Malgré une récession prévue pour toute l'Europe, la FFB se veut rassurante sur l'avenir du BTP

Dans ce contexte difficile, trois observations font tout de même ressortir du positif pour l'avenir du secteur : alors que la crise des matériaux et de l'énergie sévit encore, le BTP résiste toujours,les carnets de commande restent fournis et l'année 2022 semble globalement faite,les besoins à moyen et long terme s'avèrent globalement porteurs pour le bâtiment.L'activité : un bilan contrastéConcernant le logement neuf, les tendances se confirment et le rebond dû à l'entrée en vigueur de la RE2020 et de la réglementation du HCSF laisse progressivement place à une chute à l'amont de la filière.Bien qu'une remontée des mises en chantier soit encore possible d'ici la fin de l'année avec une hausse des permis d'environ 14%, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2022, ces permis chuteront inévitablement avec l'effondrement des ventes de plus de 26% dans l'individuel diffus et de près de 15% dans la promotion immobilière, sur le premier semestre 2022 rapporté au même semestre de 2021. Les deux prochaines années s'annoncent « périlleuses » pour le logement neuf selon la FFB.À quelques jours du dévoilement du PLF, la FFB tient à rappeler l´importance de préserver la capacité d'investissement des acteurs-clés du logement. Notamment aux bailleurs sociaux, et en particulier à Action Logement. Le groupe paritaire joue un rôle majeur au service des salariés, des entreprises et des territoires. Déséquilibrer son modèle financier par des ponctions financières constituerait un risque supplémentaire dans cette crise du logement en devenir.La situation semble inverse pour le non résidentiel où, après deux années de marasme, 2022 ressort mieux orientée. De fait, les surfaces commencées et autorisées s’affichent en progressions respectives de près de 18% et 7% en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2022.Enfin, l’activité en amélioration-entretien continue de croître, bien que sa dynamique déçoive un peu, sans doute pénalisée par un marché des CEE encalminé depuis le début de l’année. La tendance ressort proche de +2% pour l’ensemble, comme pour la rénovation énergétique. Mais il faut aussi souligner que ce segment progresse régulièrement depuis la sortie de la crise sanitaire. En cumul depuis la fin du premier trimestre 2020, hors effet prix, l’amélioration-entretien s’affiche en hausse de 6,5% et la rénovation énergétique du logement de 12,4%.L’ensemble de ces éléments, y compris les révisions à la baisse des scénarios macro-économiques, conduisent à réévaluer un peu les prévisions de la FFB pour 2022. La croissance de l’activité s’établirait à +3,8% en volume, contre +4,3% prévu début décembre 2021, principalement du fait de la moindre progression de l’amélioration-entretien.Cela signifie aussi qu’à ce jour, l’élan pris avant d’entrer dans 2023 se révélera moindre qu’espéré, alors même que les attentes relatives au secteur se renforcent, compte tenu de la guerre énergétique toujours d’actualité.Emploi : un ralentissement inquiétantAu-delà du blocage des permis de construire, l’un des principaux facteurs expliquant ce tassement réside dans l’emploi, qui peine à suivre. Certes, par rapport à la fin du premier trimestre 2020, le secteur a créé près de 80.000 postes salariés et intérimaires, auxquels il faut ajouter 17.000 artisans non salariés, soit 97.000 personnes de plus. Toutefois, ce chiffre plafonne depuis la fin 2021.Sans doute la dégradation des perspectives globales joue-t-elle un rôle dans cette stabilisation à haut niveau. Mais surtout, les difficultés de recrutement perdurent ; elles se renforcent même chez les plus de dix salariés, pour atteindre des proportions historiques : plus de quatre entreprises sur cinq déclarent en souffrir.L’emploi constitue donc un goulet d’étranglement du secteur, alors que le vivier de compétences disponibles se trouve aujourd’hui à l’étiage.La guerre de l'énergie relance la crise des matériauxLe troisième facteur de blocage, aussi important que les précédents, réside toujours dans la crise des matériaux, relancée par la guerre de l’énergie. L’hystérie sur les marchés du gaz et de l’électricité a douché tous les espoirs d’accalmie et les perspectives s’assombrissent. De fait, les fermetures de chaines de productions semblent se multiplier depuis août : produits aluminium, zinc, acier, tuiles et produits verriers, … les difficultés d’approvisionnement et les craintes de pénuries réapparaissent, sans même évoquer l’impact sur les prix de ces matériaux.Globalement, sous l’effet de ces hausses, les coûts des entreprises de bâtiment ont déjà progressé de 12% entre la fin 2020 et juin 2022, selon l’index BT01 de l’Insee. Ce n’est pourtant pas fini, d’autant que l’inflation générale pèse sur les coûts de main d’œuvre. Et cela explique que les trésoreries se tendent, alors qu’il faut ajouter à ces chocs le début du remboursement des PGE.Les assises du BTP très attenduesLes Assises du BTP doivent permettre de répondre à cette situation, en faisant notamment appel à la solidarité de filière et à la solidarité nationale.La FFB a formulé nombre de propositions lors des réunions préparatoires. Par exemple, pour les marchés publics, la simplification des conditions d’obtention d’avenants visant à compenser la hausse des matériaux sans remise en cause du marché, la pérennisation du plafond à 100.000 € pour traiter de gré à gré, le relèvement du taux d’avance minimal. D’autres suggestions relatives à la transition écologique ont également été formulées, notamment l’indexation des aides, le relèvement des obligations d'économie d'énergie pour la cinquième période des CEE ou la mise en œuvre effective de l’éco-contribution REP neuf mois après publication des tarifs, toujours inconnus à ce jour.La FFB demande donc avec force que la plénière des Assises du 22 septembre prochain soit considérée comme une nouvelle étape vers la constitution d’un véritable Conseil national de la construction et non comme une fin. De fait, les crises qui se succèdent depuis 2020 illustrent clairement le besoin d’une meilleure coordination au sein de la filière et d’une meilleure concertation avec le gouvernement.
Il y a 2 ans et 239 jours

L'installation des 80 éoliennes du parc de Saint-Nazaire est terminée

L'installation des 80 éoliennes du parc de Saint-Nazaire, qui sera le premier parc éolien en mer de France, s'est achevée lundi 5 septembre, ce qui permettra une mise en service complète d'ici la fin de l'année 2022.
Il y a 2 ans et 239 jours

20 % du volume d’eau potable perdu

Avec 117 communes privées d’eau potable, 93 départements sur 96  en alerte sécheresse cet été, et à ce jour, de nombreux départements encore soumis à des restrictions d’eau, l’actualité relance l’urgence de renouveler le patrimoine des canalisations devenu trop vétuste. Le taux de renouvellement annuel du réseau d’eau potable en France est de 0,67 %, soit, en moyenne, un renouvellement tous les 160 ans, alors que la durée de vie d’une canalisation est de l’ordre de 80 ans. Le rendement moyen des réseaux de distribution d’eau potable évalué pour l’année 2020 à 80,1 % n’est pas satisfaisant, d’autant plus que le rythme de recharge des nappes phréatiques est relativement faible. À l’échelle « France entière », cela représente 20 % du volume d’eau potable perdu, soit sur cinq litres d’eau distribués dans le réseau, qui ont été captés et traités, un litre qui n’arrive jamais jusqu’au robinet du consommateur, du fait des fuites dans les réseaux de canalisations qui tardent à être rénovés, sécurisés ou remplacés. Les Canalisateurs rappellent que des solutions existent pour mieux préserver ce patrimoine, qui invisible, n’en ait pas moins précieux et se doit d’être transmis aux générations futures. Il y a urgence à investir pour les territoires en matière de réseaux de manière curative et préventive, pour réduire enfin les fuites, diminuer ainsi les prélèvements sur le milieu aquatique naturel, éviter de gaspiller de l’énergie (pompage de l’eau, traitement pour la rendre potable) et de consommer inutilement des produits pour le traitement. Qui plus est, l’eau destinée à la consommation humaine provient de ressources de plus en plus difficiles à exploiter, parce qu’elles sont plus lointaines, plus polluées ou déjà très sollicitées. Les entreprises de canalisations mettent en œuvre toute une panoplie de solutions pour renforcer la performance et la résilience des réseaux. Travaux de remplacement des canalisations défaillantes, déploiement de l’interconnexion de l’eau potable pour relier et sécuriser les réseaux de distribution entre les communes, et réduire ainsi les inégalités entre les territoires, nouveaux moyens de stockage de l’eau ou de réutilisation des eaux usées traitées, adaptation et dépollution des réseaux d’eaux pluviales, construction d’adducteur… Cet article 20 % du volume d’eau potable perdu est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 239 jours

Un outil pour faire face aux catastrophes

Fort de son expertise dans tous les aspects du bâtiment, le CSTB a développé une méthode propre à la gestion de crise touchant le bâti. Sollicité à plusieurs reprises par les autorités pour son expertise technique lors de catastrophes qui ont touché des bâtiments, le CSTB a tiré de ces expériences une méthodologie d'accompagnement à la gestion de crise. Applicable à la majorité des crises potentielles impactant les bâtiments et leurs usagers, cette méthodologie s'appuie sur l'ensemble des compétences du CSTB, notamment en matière de structure, de risques naturels, sanitaires, d'incendie, ou de pathologies liées à l'énergie, l'environnement, ou à la mauvaise exécution ou la dégradation importante de parties d'ouvrages. Romain Mège - Directeur de Domaine d'Action Stratégique Recherche Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 239 jours

Avancement de la construction du projet Natura, première résidence bas carbone d'envergure en Occitanie

Isolation bois-paille, peinture à base d’algues ou encore chaufferie bois, sa conception est avant-gardiste et exemplaire en termes de consommation énergétique et de performance thermique.La pose d’une botte de paille de ce projet qui verra le jour fin 2023, a eu lieu sur site le jeudi 8 septembre, en présence de Mme Annette Laigneau, Adjointe au Maire de Toulouse en charge de l’Architecture Communale et Urbanisme, M. Jean-Jacques Bolzan, Adjoint au Maire, maire de quartier 6.1, Arènes Romaines, Saint-Martin-du-Touch, Purpan, les représentants d’Oppidea ainsi que les différents partenaires de Premium Promotion.Située à Saint Martin du Touch, la résidence Natura propose plus de 100 logements, du 2 au 5 pièces, répartis sur 4 plots d’habitation aux vastes surfaces extérieures.Les matériaux utilisés offrent une consommation énergétique et une performance thermique optimale qui permettent à Natura de s’inscrire dans de nombreuses démarches qualités et environnementales telles que la démarche BDO (Bâtiment Durable Occitanie) et l’appel à projet Nowatt de la Région Occitanie, et de viser des labels et certifications comme le NF Habitat HQE niveau Excellence et le E+C- niveau E3C2.Résidence bas carbone, le projet Natura répond à trois fondamentaux.Le recours aux matériaux biosourcésPour garantir un projet immobilier durable, le recours aux matériaux biosourcés est essentiel. A titre d’exemple, les façades de la résidence sont réalisées par des caissons en bois massif isolés avec des bottes de paille offrant ainsi une performance énergétique conforme aux attentes des bâtiments passifs. Le niveau d’isolation des parois est supérieur de plus de 50% par rapport aux projets RT2012 habituels. De plus, ce matériau naturel, abondant et dont le bilan environnemental est exemplaire en circuit court, offre un confort optimal l’été grâce à son déphasage important.Cette enveloppe très performante, couplée à une chaufferie bois et une pompe à chaleur communes à l’ensemble des bâtiments pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire garantissent des charges de fonctionnement extrêmement faibles.La préservation environnementale et la qualité des logementsLes toitures sont en forme de serres ce qui offre une double voire triple exposition dans chacune des pièces. Chaque logement dispose de terrasses. Enfin, la peinture utilisée dans tous les logements est écologique et à base d’algues. En cœur d’îlot, un vaste espace paysagé aux arbres centenaires préservés, des toits pour jardiner dans un potager partagé avec serre agricole commune, ou en rez-de-chaussée pour retirer des fruits et légumes bios depuis des casiers maraîchers offriront aux résidents une réelle qualité d’usage et les placeront au cœur du paysage.Le vivre ensemble et l’aménagement d’espaces partagésDes ateliers pour les jardins potagers seront proposés aux résidents pendant 2 ans afin que ces derniers puissent s’approprier les espaces communs et les faire vivre dans le temps. Enfin, les résidents pourront jouir d’un appartement polyvalent (à la fois chambre d’hôtes, lieu de rencontre des résidents ou de télétravail).« Nous construisons la ville de demain, pour un art de vivre plus pérenne et responsable » Sébastien Rue, Dirigeant – Fondateur de Premium Promotion.
Il y a 2 ans et 239 jours

Une centrale électrique flottante acheminée en Nouvelle-Calédonie par la SLN (Eramet)

La Société Le Nickel (SLN) a réceptionné le 3 septembre une centrale au fioul flottante pour sécuriser la production de son usine métallurgique de Nouméa.
Il y a 2 ans et 239 jours

Majors européens du BTP : la crise Covid est derrière eux mais...

A en croire la 11e édition de l'étude Mazars, si les acteurs majeurs du BTP, de l'énergie, de l'immobilier et des concessions ont renoué avec la...
Il y a 2 ans et 239 jours

Un nouvel outil pour mieux prendre en compte le potentiel photovotaïque des toitures

Spacemaker, plateforme de préfiguration et d'analyse d'Autodesk, propose désormais une nouvelle analyse qui permet de calculer le potentiel de production d'électricité par des panneaux solaires installés sur les toits.
Il y a 2 ans et 239 jours

Hellio et l'Ucanss s'engagent pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments de la Sécurité Sociale

Cette collaboration vise à faciliter l'obtention des primes financières CEE, permettant aux organismes de Sécurité sociale de mieux valoriser les travaux de rénovation énergétique sur leur parc immobilier. Une signature qui augure des économies d'énergie pour les bâtiments tertiaires des organismes de la Sécurité sociale à l'heure où le prix de l'énergie est une préoccupation pour tous.Rénover pour faire face à la hausse des prix de l'énergie et atteindre les objectifs du décret éco-énergie tertiaireL'institution Sécurité sociale représente plus de 4 millions de m² de surface de bureaux, avec une consommation d'énergie annuelle d'environ 540 GWh.Face à la forte hausse des prix de l'énergie et dans la perspective des objectifs de réduction des consommations d'énergie du décret éco-énergie tertiaire à atteindre (- 40% d'ici 2030, – 50% d'ici 2040, et – 60% d'ici 2050), la rénovation énergétique apparaît comme un des leviers majeurs à actionner pour consommer moins et mieux l'énergie. D'autant plus que celle-ci bénéficie du soutien des CEE, un dispositif d'aides privées financé par les plus gros fournisseurs d'énergie (EDF, Total Energies, Engie, etc.).De nombreux organismes de Sécurité sociale projettent de réaliser des travaux d'économies d'énergie, ce qui permettra de générer des Certificats d'Économies d'Énergie qui contribuent :à la valorisation des travaux de performance énergétique,au financement de tout ou partie des travaux d'efficacité énergétique,et à l'accélération du lancement de projets grâce à des moyens financiers supplémentaires.Simplifier les démarches d'obtention des aides financières CEEGuidée par la volonté de simplifier les démarches d'obtention des financements des caisses de Sécurité sociale pour la rénovation de leurs bâtiments, l'Ucanss a choisi de s'appuyer sur l'expertise de Hellio, acteur du dispositif depuis 2008.Concrètement, Hellio accompagne l'Ucanss et les Caisses nationales de Sécurité sociale dans la détection de gisements d'économies d'énergie et réalise des préconisations techniques et d'optimisation des CEE pour les travaux de rénovation énergétique à mener. L'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie apporte également son aide pour le montage des dossiers CEE et le versement des primes.Cette signature annonce de nombreuses actions communes entre Hellio et la Sécurité sociale. D'une durée de 4 ans, le partenariat a été conclu pour toute la durée de la 5e période des CEE.« L'an dernier, nous nous engagions dans le programme Impulsion2021 qui a permis de sensibiliser des milliers de collaborateurs aux gestes éco-responsables et de tester des solutions techniques innovantes à gains rapides. Dans le prolongement, cette convention de partenariat signée avec Hellio nous inscrit dans une démarche durable en faveur de la transition énergétique qui est un enjeu sociétal et économique majeur » souligne Raynal Le May, Directeur de l'Ucanss.« Nos objectifs communs, grâce aux CEE valorisés par Hellio et aux travaux réalisés par la Sécurité sociale, reposent sur un triptyque essentiel pour massifier la transition énergétique : maximiser les économies d'énergie des bâtiments, travailler sur le confort thermique des usagers et collaborateurs et améliorer la valorisation du patrimoine immobilier », souligne Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio.
Il y a 2 ans et 239 jours

Tension sur le granulé de bois

La situation internationale actuelle entraîne des incertitudes sur les énergies et les matières premières. Malgré ses particularités, la filière du chauffage au granulé de bois est inévitablement impactée en termes de prix et d’approvisionnement. Grâce à l’extension de certaines lignes de production et la construction de nouvelles usines de granulation, la filière prévoit 1 million de tonnes supplémentaires réparties entre 2021 et 2024 et un doublement de la capacité de production d’ici 2028. L’an dernier, la France a consommé 2,4 millions de tonnes de granulés, dont 400 000 tonnes importées. Avec la guerre en Ukraine, les livraisons depuis la Russie ou la Biélorussie ont cessé. Pour pallier à la pénurie qui se profile, les distributeurs appellent à ne pas acheter plus que nécessaire pour se chauffer cet hiver.   Photo : Gérard Cottet/Propellet  
Il y a 2 ans et 239 jours

Face à la crise énergétique, les piscines de Paris seront fermées "en dernier recours"

La fermeture partielle ou totale des piscines, équipements très énergivores, "sera le dernier recours si on n'a pas d'alternatives", a répondu Pierre Rabadan, interrogé par l'AFP sur cette éventualité après l'annonce lundi par la maire PS Anne Hidalgo, lors d'un séminaire de rentrée, de la nécessité d'économiser 250 millions d'euros pour boucler le budget. Le même jour, une trentaine de piscines publiques françaises gérées par l'exploitant privé Vert Marine fermaient brutalement, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'augmentation des prix de l'énergie.Parmi celles-ci, l'espace Pailleron (XIXe), nouvellement exploité par Vert Marine, est resté fermé jeudi, jour de sa réouverture programmée.La mairie "a été mise devant le fait accompli, on est clairement sur une position de chantage", fustige Pierre Rabadan pour qui "d'autres solutions étaient possibles" et qui garde l'objectif de faire rouvrir "dans les meilleurs délais" l'équipement sportif.Pour les piscines qu'elle gère directement, la mairie n'envisage "pour l'instant" pas de réduction d'horaires voire de fermeture "parce qu'on tient aux équipements sportifs", affirme l'élu en rappelant que la Ville bénéficie d'un "coût de l'électricité encadré jusqu'à fin 2023"."Mais si la crise devait durer plusieurs mois, la question devrait se poser à un moment", prévient l'ancien rugbyman qui anticipe des "surcoûts massifs de plusieurs dizaines de millions d'euros" pour la ville.En attendant, la mairie cherche des solutions pour "diminuer la consommation énergétique des équipements sportifs, en particulier des piscines", explique-t-il.Outre les travaux lourds, des aménagements "à plus court terme" vont être entrepris pour améliorer la "régulation de la température en fonction de la température extérieure", la conservation de la chaleur ou encore la filtration de l'eau, détaille M. Rabadan.Paris compte 42 piscines publiques, la grande majorité en régie et trois, dont Pailleron, en délégation de service public (DSP).Les élus parisiens doivent par ailleurs débuter le 15 septembre les discussions avec les organisations syndicales des maîtres-nageurs, dont les grèves spontanées ont engendré des fermetures inopinées de piscines depuis plusieurs mois.Selon Pierre Rabadan, 3 à 4 piscines se sont retrouvées fermées en moyenne par jour en juillet, puis 1 à 2 en août. Mais avec 300.000 visiteurs en juillet, les piscines parisiennes ont retrouvé des niveaux de fréquentation pré-Covid, se réjouit la mairie.
Il y a 2 ans et 239 jours

Deux recours déposés contre le projet de parc éolien au large de l'île d'Oléron

ENVIRONNEMENT. Préoccupées par la conservation des oiseaux et les capacités de pêche locale, des organisations non gouvernementales et la mairie de Saint-Pierre-d'Oléron ont annoncé avoir déposé deux recours gracieux pour faire modifier un projet de parc éolien prévu au large de l'île d'Oléron.
Il y a 2 ans et 239 jours

"Plus de 200.000 artisans ont vu leur formation prise en charge", C. Gillet (Feebat)

FORMATION. Lancé en 2007 dans le cadre du dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE), le programme Feebat ambitionne d'accompagner les professionnels du bâtiment pour les faire monter en compétences dans le domaine de la rénovation énergétique. Catherine Gillet, qui pilote le programme, dresse un point d'étape du dispositif et précise ses ambitions futures.
Il y a 2 ans et 240 jours

Face à la sécheresse les Canalisateurs alertent sur l’urgence de renouveler et de sécuriser les réseaux d’eau

À l’heure où préserver la ressource en eau est devenu un enjeu écologique crucial, directement lié au changement climatique, un gaspillage d’1 milliard de m 3 chaque année n’est plus soutenable. Les Canalisateurs rappellent que des solutions existent pour mieux préserver ce patrimoine, qui invisible, n’en ait pas moins précieux et se doit d’être transmis aux générations futures.L’impératif de renouveler plus rapidement les réseaux d’eauLe taux de renouvellement annuel du réseau d’eau potable en France est de 0,67%, soit, en moyenne, un renouvellement tous les 160 ans, alors que la durée de vie d’une canalisation est bien inférieure, de l’ordre de 80 ans. Le rendement moyen des réseaux de distribution d’eau potable évalué pour l’année 2020 à 80,1% n’est pas satisfaisant, d’autant plus que le rythme de recharge des nappes phréatiques est relativement faible.À l’échelle « France entière », cela représente 20% du volume d’eau potable perdu, soit sur cinq litres d’eau distribués dans le réseau, qui ont été captés et traités, un litre qui n’arrive jamais jusqu’au robinet du consommateur, du fait des fuites dans les réseaux de canalisations qui tardent à être rénovés, sécurisés ou remplacés.Le devoir d’une meilleure gestion et connaissance patrimonialeC’est une réelle gestion patrimoniale, à commencer par l’inventaire détaillé des réseaux, qui permet, notamment, de cibler les investissements les plus efficaces et rentables. Mais, avec un indice de connaissance et de gestion patrimoniale (ICGP) qui s’élève à 100 points sur 120 pour les réseaux d’eau potable, la connaissance n’est que parcellaire.Cette moyenne cache aussi des disparités : toutes années confondues, environ la moitié des services d’eau potable, qui ne sont à priori pas ceux qui ont la meilleure connaissance et gestion de leur patrimoine, n’ont pas renseigné l’ICGP dans la base de données Sispea, et 10% des services d’eau potable disposent d’un indice inférieur à 40 points (le plus souvent des petites collectivités rurales).Une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellementCes dernières années, bien que la capacité d’autofinancement des collectivités soit restée stable, les investissements se sont, eux, orientés à la baisse, créant une dépréciation du patrimoine plus rapide que son renouvellement. Le déficit d’investissement pour les réseaux d’eau et d’assainissement est estimé à près de 2 Mds € par an. Et, si l’on n’agit pas très rapidement, les travaux de renouvellement coûteront à l’évidence plus cher.Les Canalisateurs, des acteurs engagés pour inscrire la problématique de l’eau au cœur du changement climatiqueIl y a urgence à investir pour les territoires en matière de réseaux de manière curative et préventive, pour réduire enfin les fuites, diminuer ainsi les prélèvements sur le milieu aquatique naturel, éviter de gaspiller de l’énergie (pompage de l’eau, traitement pour la rendre potable) et de consommer inutilement des produits pour le traitement. Qui plus est, l’eau destinée à la consommation humaine provient de ressources de plus en plus difficiles à exploiter, parce qu’elles sont plus lointaines, plus polluées ou déjà très sollicitées.Pourtant, les entreprises de canalisations mettent en œuvre toute une panoplie de solutions pour renforcer la performance et la résilience des réseaux, leur capacité à anticiper et à s’adapter au changement climatique, à limiter les prélèvements sur la ressource, en particulier sur les territoires où elle est soumise à un stress hydrique important.Travaux de remplacement des canalisations défaillantes, déploiement de l’interconnexion de l’eau potable pour relier et sécuriser les réseaux de distribution entre les communes, et réduire ainsi les inégalités entre les territoires, nouveaux moyens de stockage de l’eau ou de réutilisation des eaux usées traitées, adaptation et dépollution des réseaux d’eaux pluviales, construction d’adducteur…, c’est une multitude de solutions efficientes qui sont mises en œuvre par les entreprises de canalisations.Les Canalisateurs soutiennent et développent aussi des innovations technologiques pour mieux surveiller les réseaux d’eau, par un système de canalisations connectées à l’aide de puces, pour faciliter la détection de fuites et anticiper une détérioration complète. Pour repérer les fuites, d’autres dispositifs sont également déployés, dont la recherche par gaz traceur, par électroacoustique ou par des chiens renifleurs.Mais, trop de ces travaux, qui permettraient de lutter efficacement contre les fuites, tardent toujours à être réalisés. Et ce, malgré l’engagement de longue date des Canalisateurs, notamment, pour accompagner la mise en place des inventaires du patrimoine et des Chartes qualité de l’Astee et pour sensibiliser toutes les parties prenantes du secteur de l’eau à cette problématique.Pour Pierre Rampa, président des Canalisateurs : « Le combat mené par les Canalisateurs pour prioriser les travaux de renouvellement et de sécurisation des réseaux d’eau fait aujourd’hui particulièrement sens et ne manque pas de relancer le débat. Nos entreprises, nos métiers ont un rôle de premier plan à jouer pour améliorer leur gestion patrimoniale, assurer un fonctionnement hydraulique optimal, pour maintenir la qualité et pérenniser les infrastructures de canalisations. Espérons qu’à l’épreuve de cette sécheresse historique toutes les solutions, qui concourent à offrir aux citoyens un approvisionnement de qualité en eau, seront enfin durablement déployées sur tous les territoires. La Profession publiera prochainement les résultats des travaux réalisés par ses 80 délégués territoriaux, avec l’association La Fresque du Climat, pour agir face au changement climatique. »
Il y a 2 ans et 240 jours

La croissance devrait atteindre 0,3% au troisième trimestre, selon les prévisions de la Banque de France

En dépit d'un niveau très élevé d'incertitude lié notamment à la crise énergétique, "l'activité continue globalement de résister", selon les résultats de la dernière enquête de conjoncture réalisée par la banque centrale.L'Insee a de son côté prévu mercredi une croissance légèrement inférieure, de 0,2%, au troisième trimestre."L'activité a été un peu meilleure qu'attendu au cours du mois d'août", a déclaré le directeur général de Banque de France, Olivier Garnier, lors d'une présentation à la presse.L'activité progresse dans les services marchands, les loisirs et la restauration, tout comme le conseil et la programmation. Mais la location de matériels et d'automobiles recule en raison de problèmes d'approvisionnement, détaille la note de conjoncture.Dans le bâtiment, l'activité est "quasi-stable" et elle progresse légèrement dans l'industrie, où elle connaît une évolution contrastée selon les secteurs.L'activité progresse ainsi dans les produits informatiques et électroniques, tout comme dans l'habillement, mais elle recule dans les industries chimique, pharmaceutique, le bois et le papier.L'agro-alimentaire progresse aussi légèrement. Les chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France "ne mentionnent pas à ce stade d'impact significatif des mauvaises conditions climatiques", à savoir la sécheresse, "sur la production au cours du mois d'août" pour ce secteur.Pour le mois de septembre, "les chefs d'entreprise s'attendent à une progression de l'activité dans la plupart des secteurs", selon la note.La situation des carnets de commande est stable dans l'industrie et "se dégrade dans le bâtiment", en restant cependant supérieure à sa moyenne sur quinze ans.Les difficultés d'approvisionnement diminuent mais concernent encore une entreprise sur deux dans l'industrie (51%) et un peu moins dans le bâtiment (43%)."Ce repli correspond à ce qu'on voit au niveau mondial", commente Olivier Garnier.À l'inverse, au niveau des difficultés de recrutement, le directeur de la Banque de France n'observe "pas de baisse significative".Enfin, la pression inflationniste diminue mais "le tassement que l'on voit dans les prix à la production va mettre du temps à se voir dans les prix à la consommation", estime M. Garnier.La Banque de France révisera le 15 septembre sa projection de croissance pour l'ensemble de l'année 2022, ainsi que pour 2023 et 2024.
Il y a 2 ans et 240 jours

Avant 1ère Interclima 2022 : Evolution & révolution avec testo 300 nouvelle génération et testo 316

Nécessitant des process de plus en plus complexes, le travail quotidien des professionnels du chauffage et de la climatisation est de plus en plus exigeant. Pour les aider, TESTO a souhaité rendre la technique de mesure encore plus simple. C’est ainsi que le leader mondial des appareils de mesure dévoile au salon INTERCLIMA deux innovations majeures au service de la facilité et de l’efficacité de travail des acteurs du génie climatique. Intuitif, le nouvel analyseur de combustion testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION réalise à l’aide des Smart Probes sans fil du fabricant des mesures de combustion, en un temps record, pour déterminer jusqu’à 4 paramètres en même temps (pression, température, …). Sans alternative sur le marché, la nouvelle série testo 316, avec son modèle révolutionnaire testo 316-2-EX, assure, quant à elle, la détection fiable et combinée des fuites de gaz et des gaz réfrigérants dans les installations de chauffage et de pompes à chaleur. testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION, des mesures sans fil en simultané et en un temps record. Doté des mêmes qualités de précision et de robustesse que testo 300 (écran tactile intuitif Smart-touch, …), l’analyseur de combustion testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION bénéficie d’évolutions technologiques majeures au service de l’efficacité. Le nouveau connecteur testo Bluethooth® permet au testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION de réaliser, parallèlement à l’analyse de combustion, des mesures sans fil de quatre paramètres supplémentaires en se connectant en même temps aux trois Smart Probes suivantes : • testo 115i pour la mesure des températures aller-retour, • testo 510i pour la mesure de la pression de gaz dynamique et statique, • testo 915i pour la mesure de la température de l’air comburant. Toutes les données s’affichent à l’écran et sont lancées et arrêtées simultanément. Pratique, testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION se connecte automatiquement à l’Appli mobile testo Smart, via Bluetooth, sur smartphone et tablette afin de dupliquer en direct sur le terminal mobile, des valeurs de mesure, y compris celles des Smart Probes. Grâce à cette fonction de double écran et à la documentation aisée via l’App testo Smart, le technicien dispose de toutes les mesures importantes, même en cas de distance élevée entre l’appareil et la commande du brûleur. Les données pour la documentation et la création ainsi que l’envoi des protocoles par e-mail sont intégrés dans l’App testo Smart. Evitant des erreurs de transfert, toutes les valeurs enregistrées sur l’analyseur testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION sont envoyées dans le logiciel spécifique de l’utilisateur à l’aide du nouveau QR code, par l’interface programmée au préalable. Plus rapide et plus simple à utiliser, l’analyseur testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION facilite la mesure de combustion dans les installations de chauffage. testo 316-2-EX, premier capteur au monde, deux-en-un, pour la détection combinée des fuites de gaz et fluides frigorigènes Toujours dans un même souci d’efficacité, Testo lance sa nouvelle série de détecteurs de fuite de gaz testo 316 composée de 4 appareils couvrant tous les besoins et domaines d’utilisation, de la petite à la grande installation industrielle. Dans cette nouvelle gamme, testo propose une innovation révolutionnaire : le premier capteur au monde deux-en-un testo 316-2-EX qui localise, sans changer de détecteur, aussi bien les fuites de gaz combustibles que celles des fluides frigorigènes présents dans les pompes à chaleur. testo 316-2-EX offre aux professionnels des fonctions de pointe : • dotée d’une protection antidéflagrante certifiée ATEX, il est particulièrement adapté aux milieux dont les exigences en matière de sécurité sont élevées. • en cas de fuite, des alarmes sonores et visuelles se déclenchent grâce notamment à l’indicateur à LED multicolore (vert, jaune, rouge) sur la tête du capteur. • grâce au mode de précision et à l’identification automatique des types de gaz et fluides les plus courants, testo 316-2-EX rend la détection des fuites encore plus simple et fiable. • la sonde flexible facilite la mesure même dans les endroits difficilement accessibles. • les valeurs de concentration des gaz en ppm ou en pourcentage LEL (limite inférieure d’explosivité) peuvent être appelées, documentées et affichées sur Smartphone et tablette via l’App testo Smart. testo 316, une gamme de détecteurs de fuite de gaz polyvalente Complète, la série testo 316 se compose de trois autres appareils adaptés à chaque besoin : • testo 316 i, connecté et tout simplement SMART, idéal pour localiser des fuites au niveau des conduites de gaz ; • testo 316-1, équipé d’un écran et tout simplement EASY, pour faciliter l’identification, la localisation des fuites et même la lecture des valeurs de concentration en ppm ou en pourcentage LEL ; • testo 316-1-EX, tout simplement SAFE, doté de fonctions avancées et adaptées aux installations de gaz combustibles dans lesquelles les exigences en matière de sécurité sont élevées : protection antidéflagrante (UE) certifiée selon ATEX. Grâce à ses nouveaux appareils connectés testo 300 NOUVELLE GÉNÉRATION et testo 316 qui augmentent l’efficacité des brûleurs et des chaudières par une combustion optimale et sans perte de gaz, Testo offre à tous les acteurs du génie climatique de précieux avantages. Les installateurs et les spécialistes de la maintenance bénéficient ainsi de techniques de mesure simplifiées. Les exploitants, quant à eux, réalisent des économies, ce qui est indispensable à l’heure où le coût de l’énergie et des matières premières explosent. Parallèlement au lancement de ces nouveautés, testo accompagne les professionnels par de nombreux services : formations, réparation, maintenance et étalonnage. http://www.testo.com
Il y a 2 ans et 240 jours

Une nouvelle pompe à chaleur air/eau Daikin pour préparer l'hiver sans énergie fossile

Cette gamme présente la particularité d'être compacte, performante et silencieuse.Venant remplacer la gamme Daikin Altherma M en taille 5 et 7, cette solution est idéale pour les projets de construction neuve (notamment pour les petites tailles) comme pour les programmes de rénovation lors du remplacement/relève des chaudières non condensation (gaz ou fioul) et le remplacement d'une ancienne PAC Air/Eau Monobloc.Groupe Monobloc tout en unLe groupe extérieur de la nouvelle gamme Daikin Altherma 3 M disponible de la taille 4 à 8 dispose d'une grille de ventilation avec un habillage blanc.La pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Moyenne Température à 55°C est disponible en chauffage seul ou en version réversible (chauffage et rafraîchissement), uniquement en version monophasée. La gamme dispose aussi d'un appoint électrique 3kW integré de série.Elle peut être connectée à des radiateurs basse et moyenne température, à un plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant (en cas de solution réversible) ou à des ventilo-convecteurs (qui fonctionnent en chauffage et en rafraîchissement).Tous les composants nécessaires au fonctionnement de ce système sont intégrés dans le groupe extérieur, libérant l'espace intérieur de toute installation, à l'exception d'un ballon d'eau chaude sanitaire ou d'un chauffe-eau thermodynamique ou solaire si cette option est retenue.Daikin offre la possibilité d'installer le groupe extérieur en-dessous d'une fenêtre pour gagner encore davantage en discrétion. Grâce à son monoventilateur dissimulé et ses couleurs sobres, l'appareil se fond aisément dans le décor, et se fait également oublier sur le plan acoustique avec une pression sonore à partir de 36 dB(A) à 5 m.Compact et discret, il présente aussi l'avantage de faciliter les opérations de maintenance des installateurs grâce à l'intégration d'une plaque rotative sur le devant du groupe afin de simplifier l'accès à la platine électronique.Réponds aux objectifs de neutralité carboneEn fonctionnant en mode chauffage l'hiver comme en mode rafraîchissement l'été, la nouvelle série de la gamme Daikin Altherma 3 M est proposée avec le label énergétique allant jusqu'à A+++ (fonctionnement à 35°C). Le confort est aussi assuré en hiver, avec une température de sortie d'eau à 55°C jusqu'à des températures extérieures de -15°C, et un fonctionnement garanti jusqu'à -25°C.Le système fonctionne au réfrigérant R-32, fluide ayant un potentiel de réchauffement planétaire 3 fois plus faible que le R-410a (ancien fluide équipant les PAC Daikin Altherma) et favorisant la décarbonisation de nos équipements de chauffage. De plus, le R-32 permet également de réduire la quantité de fluide nécessaire au fonctionnement du système, comparativement au R-410a.De tels atouts permettent à la gamme Daikin Altherma 3 M de correspondre en tous points aux exigences de la Règlementation Environnementale 2020 pour favoriser les constructions bas carbone. De plus, le système est éligible aux aides en faveur de la rénovation énergétique, qui sont cumulables et fonction des revenus des foyers (Ma Prime Renov' – CEE – des aides régionales…).Contrôle et connectivitéComme pour l'ensemble de sa gamme de pompes à chaleur air/eau Daikin Altherma de 3 ème génération, la solution monobloc bénéficie des mêmes avantages grâce à sa connectivité au Cloud Résidentiel Daikin. Grâce à une carte WLAN (livrée de série) et une connexion sans fil sécurisée, l'utilisateur final à un accès simplifié à différents services connectés.Il peut aisément piloter sa pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Monobloc depuis son smartphone ou sa tablette, à domicile ou à distance, au moyen de l'application « Onecta ». Elle permet de faire fonctionner le système de chauffage, de définir des programmations, de commander les températures en temps réel et de suivre les consommations.Un des services connectés permet aussi le pilotage par la voix via les assistants vocaux « Amazon Alexa » et « Google Assistant » grâce à des consignes claires telles que « OK Google, allume la pompe à chaleur ».Daikin s'est associé avec Somfy, Niko et Sowee afin de renforcer son eco-système de maison connectée. Le contrôle et le pilotage du système de chauffage (marche/arrêt – fonction mode boost ECS…) s'effectuent très facilement.Avec l'achat de la PAC Daikin Altherma 3 M, le particulier est invité à s'inscrire sur la plateforme standbyme.daikin.fr (http://standbyme.daikin.fr/), développée par Daikin, pour lui offrir la possibilité de souscrire à la garantie 10 ans pièces.L'installateur peut, quant à lui, souscrire à un nouveau service : DCS Residential. Une fois l'installation du client utilisateur reliée au cloud résidentiel Daikin et l'enregistrement de l'unité sur Stand By Me, l'installateur peut, par la suite modifier les paramètres à distance (fonction Marche/Arrêt, activation du mode boost ou alors réglage de la température de sortie d'eau).A l'intérieur du logement, la télécommande design « Madoka » (disponible en blanc, gris ou noir) se fixera facilement et discrètement au mur (85 x 85 mm) et permettra de contrôler un large nombre de fonctionnalités.
Il y a 2 ans et 240 jours

Rehau Window Solutions et AGC Glass Europe partenaires pour développer des portes et fenêtres avec du verre isolant sous vide

Zoom sur la fenêtre du futur REHAU Window Solutions et AGC Glass Europe franchissent une étape stratégique, le 20 juillet dernier à Erlangen (siège social de REHAU), dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes et d'avenir pour les fenêtres avec vitrage isolant sous vide. Ces deux leaders mutualisent leur savoir-faire et leur expertise technique pour proposer des solutions complètes et durables, apportant une meilleure efficacité énergétique, un niveau de confort plus élevé et une recyclabilité optimale. Une solution pérenne qui répond aux attentes du marché et aux défis énergétiques Pour Frank Zimmermann, CTO de REHAU Window Solutions : « Nous nous réjouissons de cette collaboration très réussie entre deux leaders de l'innovation. REHAU Window Solutions franchit ainsi une nouvelle étape cohérente sur le chemin de la croissance que nous poursuivons activement avec nos clients et nos partenaires dans le but de toujours oser la différence et booster notre business. » Une fenêtre à la pointe de la technologique, toujours plus écologique Fortement engagée en faveur du développement durable, REHAU a mis en place, depuis de nombreuses années, un système de recyclage de chutes de production pour les réintégrer dans la fabrication de nouveaux profilés de fenêtres EcoPuls (contenant entre 40 et 75% de matière première recyclée). En utilisant de la matière première recyclée issue notamment des fenêtres en fin de vie, REHAU réduit de plus de 88% les émissions de CO2 liées à la production*, soit 97.000 tonnes de CO2 en moins. Leur approche unique de recyclage EcoPuls représente un concept de durabilité inégalé dans l'industrie. Le vitrage isolant ultra-mince sous vide FINEO d'AGC Glass Europe (à partir de 6 mm d'épaisseur totale) contribue également à atteindre des performances thermiques et acoustiques inégalées, une meilleure transmission lumineuse et un poids réduit. Grâce à son faible poids (jusqu’à 4 fois plus léger et plus fin qu’un triple vitrage traditionnel), ce nouveau vitrage représente un véritable avantage dans les phases de production et d'installation. Le vitrage plus fin et les valeurs de performances énergétiques plus élevées, se traduisent par une efficacité des ressources et une réduction des émissions de CO2. La construction monolithique, composée exclusivement de verre, permet un recyclage simple et complet de la vitre FINEO, qui est donc 100% recyclable.Pour Serge Martin, CEO de FINEO Glass : « Nous sommes très enthousiastes quant à cette collaboration avec REHAU. Ce développement conjoint apportera des solutions parfaitement en phase avec les attentes du marché, à travers des produits innovants, économes en énergie et durables. » La combinaison innovante de la fenêtre et du verre sous vide FINEO permet d'obtenir un meilleur design, de meilleures performances et même une meilleure durabilité. Une deuxième collaboration entre REHAU et AGC Glass Europe pour le marché Français Nous sommes heureux d’annoncer une nouvelle collaboration entre CLARA by AGC et REHAU France, visant à combiner le design unique en verre Clara avec les avantages d’un cadre de fenêtre en PVC de la marque REHAU. Grâce à ce nouveau partenariat nous accélérerons la sortie sur le marché d’une des fenêtres les plus modernes de sa génération dans un matériau 100% recyclé et recyclable. La fenêtre Clara by Rehau est en cours de développement et sera disponible en 2023 sur le marché Français.
Il y a 2 ans et 240 jours

3 innovations qui pourraient révolutionner la production d’électricité solaire

Il n’est plus temps de tergiverser ! Les énergies renouvelables sont nécessaires dans le mix énergétique pour préparer nos nations à devenir plus résiliente et autonome face aux énergies fossiles. Les chercheurs du monde entier l’ont bien compris et rivalisent d’innovations, dont certaines pourraient changer la donne sur des panneaux photovoltaïque qui ont déjà vu leur […]
Il y a 2 ans et 242 jours

Paris devrait annoncer prochainement un plan de sobriété énergétique

"La sobriété énergétique, la protection des Parisiens et l'accélération de la transition énergétique" sont les trois priorités actées par la maire et sa majorité de gauche lors d'un séminaire de rentrée lundi, a résumé Dan Lert (EELV) en inaugurant dans le XIIe arrondissement des panneaux solaires permettant de couvrir la consommation annuelle d'une douzaine de foyers."C'est peu, pour Paris, mais c'est déjà ça", a résumé Patrick Gèze, président d'Enercitif, une "coopérative citoyenne d'énergies renouvelables" avec laquelle la ville a réalisé ces dernières années 15 projets de panneaux photovoltaïques sur les toits de ses bâtiments publics.En tout, Paris compte actuellement environ 500 installations photovoltaïques, dont un quart sur des bâtiments de la mairie.Selon Dan Lert, la capitale est actuellement alimentée à 21% par les énergies renouvelables, dont 7% qu'elle produit elle-même. "Notre objectif, c'est 45% en 2030, dont 10% produits localement", rappelle-t-il."La marche est très haute, il ne faut pas se le cacher", concède l'élu, qui appelle le gouvernement à faire un "choix clair" en stabilisant un environnement juridique jusqu'ici "mouvant" et en facilitant les "contrats directs avec les producteurs d'énergies renouvelables" et "la massification de l'auto-consommation", soit une production solaire directe pour les habitants ou usagers de l'immeuble.A travers un nouveau programme, la Ville va lancer sur 12.000 m2 de surface 15 autres centrales d'énergie solaire, dont 3 en 2023, a-t-il annoncé.Sur la rénovation énergétique, M. Lert a rappelé que la ville avait "triplé les budgets" pour la rénovation énergétique des bâtiments, à travers un nouveau plan de près de 60 millions d'euros pour un objectif ambitieux de 40.000 logements rénovés par an à l'horizon 2030.Le deuxième Plan Climat parisien voté en 2018 vise à faire de la capitale une ville neutre en carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 242 jours

Sobriété énergétique : réunion du groupe de travail "Industrie"

Pour bâtir ce plan, la méthode du gouvernement s’est appuyée sur deux piliers : l’anticipation et la concertation. La Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le 23 juin dernier, lors d’un déplacement dédié à la crise énergétique, le lancement d’un plan de sobriété énergétique pour réduire de 10% notre consommation, première marche avant une réduction de 40% d’ici 2050.Pour y parvenir, plusieurs groupes de travail ont été initiés par le ministère de la Transition énergétique, en mobilisant l’ensemble du Gouvernement : « Etat exemplaire » (29 juin avec Stanislas Guérini), « Entreprises et organisation du travail » (1er juillet avec Olivier Dussopt), « Etablissements recevant du public et les grandes surfaces commerciales » (7 juillet avec Olivia Grégoire), « Logement » (27 juillet avec Olivier Klein), « Collectivités territoriales » (28 juillet avec Christophe Béchu et Caroline Cayeux), « Numérique et télécommunications (28 juillet avec Jean-Noël Barrot),« Sports » (30 août avec Amélie Oudéa-Castéra) et « Transports » (6 septembre avec Clément Beaune).Le lancement du groupe « Industrie » s’inscrit dans ce cadreA cette occasion, les ministres Agnès Pannier-Runacher et Roland Lescure ont rappelé la nécessité d’une mobilisation collective pour faire la chasse au gaspillage énergétique. Dans le contexte de crise que nous traversons, la réussite du plan de sobriété permettra d’éviter les mesures contraignantes. A plus long terme, la sobriété énergétique sera fondamentale pour atteindre nos objectifs climatiques.Les pistes évoquées par le groupe de travailLes premières réflexions issues du groupe de travail « Entreprises et organisation du travail », qui a été lancé le 1er juillet et réunit les organisations syndicales et patronales, ont été partagées par le Medef dans la perspective de diffuser les bonnes pratiques parmi les industriels. Ces mesures de bon sens concernent, au premier chef, le chauffage qui doit être fixé à 19°. Elles portent également sur les outils de mesure, de suivi et de pilotage des consommations énergétiques. Elles concernent enfin la gestion de l’éclairage, dont l’optimisation peut entraîner jusqu’à 70% de dépenses en moins ; les transports, pour favoriser la mobilité durable ; mais également la sensibilisation aux écogestes, notamment en matière d’usages numériques.Au-delà des mesures transverses sur les bâtiments tertiaires discutées dans d’autres groupes de travail, les mesures de sobriété énergétique propres au secteur industriel portent sur les processus industriels mais aussi les chaînes logistiques ou encore l’organisation du travail au sein des entreprises.Concernant les processus industriels, le comité stratégique de filière « Nouveaux systèmes énergétiques » a présenté l’initiative « IDécarbone » qui réunit les porteurs de solutions capables d’organiser la sobriété des industriels. L’initiative vise à référencer des solutions de décarbonation et à mettre en relation les professionnels et les entreprises souhaitant décarboner leurs sites industriels. La 1ère rencontre nationale entre les porteurs de solution et les industries est prévue le 10 octobre 2022.La Fédération des Industries Ferroviaires (FIF) a souligné, de son côté, que l'innovation pouvait être source de sobriété, prenant l’exemple du TGV du futur, plus économe, qui optimise et récupère l’énergie de freinage.Plusieurs acteurs du secteur ont également fait part de leur volonté de mieux partager les bonnes pratiques, dont l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) auprès des 42 000 entreprises qu’elle représente.Enfin, France Logistique a présenté plusieurs axes de travail pour optimiser les distances parcourues dans les entrepôts, mutualiser les moyens de transport, tout en rappelant l’urgence de décarboner les véhicules en investissant davantage dans la transition des flottes diesel de poids-lourds.Hausse des prix de l’énergieAu-delà du plan de sobriété énergétique, cette réunion a aussi permis aux ministres de partager le plan du gouvernement de sécurisation des approvisionnements en gaz et en électricité pour cet hiver, et de rappeler leur volonté de protéger les industries.Pour faire face au choc de l’énergie, un diagnostic fin des enjeux est nécessaire. Les industriels ont été invités à préciser dans quelle mesure ils sont exposés à la hausse des prix, en particulier au regard de la perte de compétitivité à l’international.Les ministres ont rappelé les premières mesures de soutien aux industriels affectés par cette hausse des prix, notamment la prolongation et la simplification de l’aide « gaz et électricité » destinée aux entreprises grandes consommatrices de gaz et d’électricité. Les services déconcentrés de l’Etat sont mobilisés pour accompagner les entreprises qui rencontrent des difficultés.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Comme l’Etat, les entreprises - y compris industrielles - prendront toute leur part dans la réduction de notre consommation d’énergie. Mais je le rappelle : la sobriété, c’est la chasse au gaspillage, c’est l’attention au chauffage, à l’éclairage, ce n’est pas demander aux entreprises de baisser leur production ou leur activité. Il s’agit d’efforts collectifs, proportionnés et raisonnables. La réussite de ce plan nécessitera la mobilisation de tous. »Pour Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie : « Ce diagnostic sera particulièrement précieux pour renforcer l’action des autorités française auprès de l’Union européenne pour protéger l’industrie française et européenne, et pour se doter des outils en France qui permettront de soutenir au plus juste l’appareil productif. »
Il y a 2 ans et 242 jours

Les écologistes critiquent vertement Anne Hidalgo et sa gestion très décevante de Paris

"Pour l'instant, on nous propose simplement un budget de récession. Ce n'est pas admissible." Fatoumata Koné, la présidente du groupe écologiste au Conseil de Paris, n'a pas mâché ses mots vis-à-vis de l'exécutif parisien après un séminaire pendant lequel, selon elle, "rien n'a été conclusif".Les Verts, alliés indociles qui comptent désormais 28 conseillers (sur 163) et 7 adjoints (sur 32) avec les ex-Génération.s, n'ont toujours pas obtenu le programme d'investissement de la mandature (PIM) qu'ils réclament depuis des mois pour financer, en priorité notamment, la transition écologique de la ville. Pomme de discorde supplémentaire: forcée de trouver des solutions pour boucler un budget plombé par la crise sanitaire puis la crise énergétique, Anne Hidalgo "a annoncé la nécessité de faire une économie de 250 millions d'euros" dans les finances de la ville, a indiqué Mme Koné."On ne va pas couper dans le gras comme ça, à l'aveugle, ce n'est pas responsable", a-t-elle fustigé.D'autant que ce montant, souligne à l'AFP Jérôme Gleizes, l'un des vice-présidents du nouveau groupe, "sera sans doute à réévaluer en fonction des prix de l'énergie".Même si écologistes et socialistes sont d'accord sur deux priorités, "le climat et le social", "pour le moment cette confiance, elle n'est pas là", a asséné Fatoumata Koné qui a également repositionné son groupe comme étant frontalement opposé au projet de rénovation de la porte de Montreuil (XXe), acté lors de la précédente mandature.Attribué au promoteur Nexity, ce projet, qui prévoit la transformation d'un grand rond-point inhospitalier en place végétalisée, et l'édification d'un immeuble au-dessus du périphérique, est un "non-sens" pour Mme Koné et les écologistes, opposés aux constructions aux abords de l'anneau routier."Pourquoi détruire des arbres sur de la pleine terre pour mettre de faux arbres ?", s'est interrogé Jérôme Gleizes, en référence aux 76 arbres déjà abattus pour les travaux. L'élu a également jugé "assez bizarre de vendre à 83 euros le m2" la surface de l'hôtel prévu dans l'immeuble-pont contesté.Comme contre-projet, les écologistes portent désormais "un projet sobre" pour des "habitants qui demandent surtout de traverser en toute sécurité", et plutôt qu'un immeuble pour loger les puciers, "une structure légère comme une halle ou un auvent", a détaillé Nathalie Maquoi, ex-présidente des élus Génération.s.