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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 176 jours

Nouveaux adhérents et seconde convention pour le réseau gap référencement

Mais qui sont les petits nouveaux ?Promobat – 47 Villeneuve sur lotEntrée en Juillet 2020C'est le Lot et Garonne qui est à l'honneur avec la société Promobat. Implantée depuis 1993 dans la ville de Villeneuve-sur-Lot, la société de 5 personnes est dirigée par Frédéric Veschambres. Spécialiste de la menuiserie extérieure et intérieure, elle dispose d'un showroom de plus de 300 m² pour proposer des gammes de produits alu, bois et pvc. Expert généraliste, Promobat se positionne sur des projets neuf et rénovation aussi bien pour les particuliers que les professionnels de sa région.Ancien adhérent d'un réseau national, Frédéric Veschambres rejoint le réseau GAP Référencement pour développer sa notoriété sur son marché régional à l'aide des supports personnalisés.Vérandas Lauragaises 31540 Saint Félix LauragaisEntrée en juillet 2020Direction la région Toulousaine avec la société Vérandas Lauragaises. On parle ici du spécialiste de la pose et de la vente de portails, clôtures piscines, volets roulants, stores et vérandas. Experts de tous types de vérandas classiques, sur-mesure, aux fermetures de terrasses et sas d'entrée, la société dispose d'un showroom de 350 m². Créée et dirigée par Frédéric Bes depuis 13 ans, cette entreprise de 7 personnes rejoint le réseau GAP Référencement pour développer son offre en menuiserie extérieure et intérieure. Le dirigeant a été séduit par la qualité des fournisseurs et les prix d'achats négociés du réseau sans oublier les outils de communication.Grand sud habitat – 13 MarseilleEntrée en Septembre 2020Retour dans le fief du réseau GAP référencement avec l'arrivée de Grand Sud Habitat, spécialiste de la fourniture et pose de fenêtres, volets, stores, pergolas et vérandas à Marseille et ses alentours. Créée en 2003 et dirigée par Rudy Asseraf, l'entreprise dispose d'un showroom de 300 m² pour accueillir et conseiller la clientèle de particuliers. Le choix du réseau GAP Référencement réside dans la communication 100 % personnalisée qui valorise son point de vente (au lieu du réseau) et la plateforme e-commerce pour débuter la vente en ligne ainsi que le projet d'ERP qui doit être finalisé fin 2021.Un positionnement identitaire qui séduitAvec le recul de ses 12 adhérents, le réseau GAP Référencement commence à bien cerner la demande de ses nouveaux membres. « Au-delà des services traditionnels que peut apporter les réseaux classiques, les négoces de menuiseries qui nous rejoignent sont unanimes sur notre positionnement identitaire. Chez nous, ils gardent leur identité à 100% quelques soient les supports. » explique Eric Beyne, le directeur commercial du réseau. « C'est notre choix depuis le départ de cette aventure. Nous souhaitions un réseau où notre adhérent se sente comme chez lui, une deuxième famille comme dans le milieu du Rugby qui transpire au travers de notre communication. Par nos outils et actions, nous valorisons l'enseigne de notre adhérent sur sa zone de chalandise pour développer sa notoriété. Le logo de notre réseau est invisible à l'opposé des autres réseaux du marché, nous ne sommes affiliés à aucun industriel, ce qui nous donne une totale liberté d'action. » développe Eric Beyne.Si les supports sont mutualisés, la communication et le contenu sont aussi personnalisés, ce qui nécessitent beaucoup plus de travail et d'investissement. « Par exemple, notre nouveau catalogue est naturellement à l'effigie de notre adhérent mais il contient également un contenu personnalisé. Nous y avons intégré les photos de sa région (tuile pour le Sud ou ardoise pour le Nord) ou encore les différents services qu'ils proposent. C'est du boulot, certes, mais le résultat est à la hauteur de notre adhérent mais surtout de ses clients qui se reconnaissent dans le discours. » enchérit Florent Ardouin, Maître d'œuvre en communication du réseau GAP Référencement.Fier de réunir ses adhérents pour la seconde conventionLe réseau GAP Référencement a également réuni ses adhérents pour sa 2e convention les 8 et 9 septembre dernier. Un véritable moment de plaisir de se retrouver après l'annulation de la date de juin du fait des mesures sanitaires. 2 journées qui avaient pour objectif de présenter les nouveaux adhérents et les nouveaux services avec notamment une plateforme e-commerce, encore une fois, complètement personnalisée. Les achats ont été aussi au cœur du terrain avec l'arrivée de nouveaux fournisseurs premium qui entrevoient le fort potentiel de développement du réseau. Enfin, les différentes actions « business » pour 2021 ont été présentés car là aussi, le réseau ne cache pas ses intentions « Nous construisons notre équipe petit à petit mais nous sommes déjà prêts à gagner ! » conclut Eric Beyne.
Il y a 4 ans et 176 jours

"Les visites immobilières pourront reprendre dès samedi matin" (Jean Castex)

REPRISE. Le Premier ministre a confirmé, à l'occasion de sa conférence de ce jeudi, que les visites immobilières seraient possibles dès le 28 novembre, au même moment que la réouverture de "tous les commerces".
Il y a 4 ans et 176 jours

Voiries Réseaux Divers - Actualités

Mise en œuvre canalisation en tranchée – Photo : AmibluRègles de l'art Révision des Cahiers des clauses techniques générales éditées par l'ASTEE (Association Scientifique et Technique pour l'Eau et l'Environnement) applicables aux marchés publics de travaux de génie civil. Le fascicule 70-I « Fourniture, pose et réhabilitation de canalisations d'eaux à écoulement à surface libre » et le fascicule 71 « Fourniture, pose et réhabilitation de canalisations d'eaux à écoulement sous pression » sont mis à disposition des acteurs de la commande publique qui souhaitent les utiliser. Datant de 2003, ils ont fait l'objet d'une mise à jour en 2019, en cours de signature par les Pouvoirs publics. Ils rappellent les bonnes pratiques pour assurer la pérennité des réseaux publics, avec notamment le recours à des produits d'assainissement et d'adduction d'eau conformes aux normes produits, dont les performances sont vérifiées par un organisme tiers. Cette conformité doit être attestée par une certification QB, NF ou équivalent. À défaut de certification, une réception par lot sur chantier est obligatoire, et doit être effectuée avant la mise en service par le maître d'ouvrage. Cette réception porte alors sur toutes les caractéristiques figurant dans la ou les norme(s) produit(s) de référence et sur les critères d'aptitude à la fonction définis dans la norme NF EN 476 (Assainissement) ou NF EN  805 (alimentation en eau). L'utilisation de produits certifiés QB, NF ou équivalent répond en tout point à ces exigences et évite la réception de chantier par lot. Les produits innovants sous ATEc, DTA et ATEx répondent également à ces exigences (voir 4.1.1.2 et 4.1.1.3 des fascicules). Pour en savoir plus : [Fascicule n°70-I traitant de la « fourniture, pose et réhabilitation de canalisations d'eaux à écoulement à surface libre » après harmonisation avec le fascicule n°71(http://www.astee.org/publications/fascicule-n70-i-du-cctg-travaux-de-genie-civil/) Fascicule n°71 « fourniture, pose et réhabilitation de conduites d'eaux à écoulement sous pression » Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 176 jours

Parole d'expert - 3 questions à Lucie Courtoison - ingénieure réseaux eau et assainissement

Le chemisage pour la rénovation des réseaux d'eau La rénovation des réseaux d'eau est un enjeu majeur pour les Collectivités territoriales. Il s'agit de valider des composants qui permettent d'augmenter significativement la durée de vie des réseaux d'eau pour pérenniser les infrastructures et améliorer la qualité des réhabilitations. Le CSTB certifie que les Applicateurs réalisent toutes les étapes de pose décrites dans les Avis Techniques ou DTA, en particulier sur les étapes de réception, de manière à garantir la résistance et la durabilité de la canalisation réhabilitée. Le CSTB évalue les différentes performances et aptitudes des procédés, afin de dimensionner l'ouvrage selon la résistance mécanique du produit à court et long terme, mais aussi selon la résistance du chemisage aux différentes attaques qu'il aura à subir comme l'abrasion ou le curage. Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 176 jours

Certification ou évaluation : quelle différence ?

L'évaluation, la certification et les essais sont des démarches aux objectifs complémentaires. Lors d'une étude d'évaluation, l'objectif est d'évaluer la qualité, la sécurité et la durabilité d'un produit et sa bonne intégration dans l'ouvrage. C'est une commission d'experts qui donne son avis sur l'innovation. Cet avis est en général rendu public. Un avis favorable contribue à justifier de l'aptitude à l'emploi du produit auprès des acteurs de la profession. Lors d'une certification de produit ou de service, l'objectif est de prouver la conformité à un référentiel et d'afficher les critères de performance d'un produit. Dans ce cas, c'est l'organisme certificateur qui vérifie ces performances. La certification est matérialisée par une marque de qualité, un logo, destiné à guider les consommateurs dans leur choix. Pour un constructeur ou un fabricant, c'est donc un avantage concurrentiel non négligeable. Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 176 jours

« Le risque de manquer de bois est improbable à court et moyen termes »

Frederic Carteret, président de l’UICB a lors d’une conférence de presse fait le point sur la filière bois construction. L’activité, l’approvisionnement, la RE2020 ou encore l’économie circulaire. L’occasion également de présenter le nouveau délégué général Dominique Cottineau.
Il y a 4 ans et 176 jours

Reconfinement : deux grandes mesures réitérées pour les copropriétés

Plusieurs règles de fonctionnement des copropriétés vont être assouplies pour répondre à l'impossibilité de tenir des assemblées générales lors du reconfinement, a annoncée gouvernement.
Il y a 4 ans et 176 jours

La fronde des industriels face la RE 2020

La Filière Béton appelle à l’abandon du projet d’ACV dynamique simplifiée. [©ACPresse] Au moins, le gouvernement semble faire l’unanimité… contre lui ! Les annonces faites par les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon, autour de la Réglementation environnementale 2020, ont fait pleuvoir les communiqués de presse. “Le gouvernement marche sur la tête !” titre sobrement la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC). La Fédération de la promotion immobilière (FPI) parle “d’un pari risqué en temps de crise”.  Quant aux industriels des Filières Béton, des isolants en laines minérales manufacturées (Filmm), de la terre cuite (FFTB) et de la construction métallique (SFCM), ils “dénoncent les modifications de la comptabilisation du carbone”. Avis partagé par l’AIMCC (Association française des industriels des productions de construction). Qui souligne que « les annonces récentes […] laissent craindre que l’orientation prise ne conduise à imposer un moyen, c’est-à-dire le recours à certains matériaux et modes constructifs. Ceci, en s’appuyant sur des modes de calcul de l’impact environnemental contestés par les experts ». Alors même que la sobriété énergétique se trouve renforcée, avec le coefficient Bbio. Et que la prise en compte du confort d’été constitue une avancée vers une performance accrue des enveloppes.  Remettre à plus tard les émissions de carbone Les modes de calcul en question ne sont autres que la très polémique “Analyse de vie dynamique simplifiée”. Pour faire court, celle-ci semble pénaliser les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. Et minorer voire annuler, en parallèle, les émissions futures, c’est-à-dire en fin de cycle, au moment de la déconstruction. Sachant qu’un horizon limité à 100 ans a été retenu pour calculer les émissions d’un bâtiment. Autrement dit, au-delà d’un siècle, les émissions ne sont plus prises en compte… Une manière peu élégante de transmettre aux prochaines générations la responsabilité de la gestion des émissions de gaz à effet de serre… Est-ce à dire que le défi climatique s’arrête en 2120 ? Que le carbone émis après 100 ans n’aura aucune nocivité ? Et le développement durable dans tout ça ? Et quid de l’économie circulaire, pourtant portée par le même ministère de la Transition écologique ? Dans ce contexte, l’intérêt du développement de filière de recyclage et de valorisation de matériaux de construction deviendrait plus que relatif ! En tout cas, c’est ce que prédisent les professionnels des secteurs concernés.  Le béton bas carbone sera encouragé  Le gouvernement veut encourager le développement du béton bas carbone. [©ACPresse] Le bois et les matériaux dits “biosourcés” sont donc en passe de devenir la solution pour construire moins carboné. A court terme, c’est sans doute vrai. D’ailleurs,« le gouvernement compte soutenir ces filières », ont confirmé les ministres, durant leur conférence du 24 novembre dernier. Toutefois, sans fermer la porte aux autres solutions constructives, comme le détaille le dossier de presse du ministère de la Transition écologique. « De fortes incitations sont données pour faire progresser les autres matériaux, techniques et équipements de construction. L’innovation, en termes de mixité́ des matériaux, tels que les constructions mêlant bois et béton par exemple, ou de béton bas carbone, sera encouragée ».  L’AIMCC a relevé ce point particulier. « Des solutions techniques éprouvées existent et continuent de se développer. Ceci, grâce aux efforts d’innovation et d’investissement des différentes filières industrielles de la construction. Et la performance repose souvent sur des équilibres entre les différents matériaux. » Systématiser le bois en maisons individuelles L’association confirme donc qu’elle restera attentive à la suite des travaux annoncés. L’objectif est que les clients puissent disposer des méthodes constructives adaptées à leurs besoins. Qu’ils aient les moyens d’effectuer des choix éclairés. Et pour que tous les acteurs et filières puissent continuer à développer des solutions réellement efficaces et durables. Pour toutes ces raisons, l’AIMCC confirme vouloir« continuer à travailler aux côtés des pouvoirs publics et des différentes parties prenantes pour réussir le plan de relance ». Par contre, lorsque le gouvernement annonce vouloir « exclure en maisons individuelles les systèmes de chauffage exclusifs au gaz, dès l’entrée en vigueur de RE 2020… », la chose inquiète beaucoup la FFC. Idem en ce qui concerne la volonté de « rendre, à l’horizon 2030, l’usage du bois et des matériaux biosourcés quasi-systématique. Y compris en structure gros œuvre dans les maisons individuelles et le petit collectif ». Des solutions constructives que la FFC considère comme si peu compétitives,« qu’elles ne représentent qu’une infime partie du marché… » Tout en regrettant la disparition de modes de chauffage répandus. Surtout à un moment où les pouvoirs publics « répondent par une absence totale de mesure de relance pour le logement neuf, accompagnée d’un accroissement de contraintes de construction en maisons individuelles ». La FFC estime que « la RE 2020 engendrera une hausse importante des coûts de l’ordre de + 10 % à + 15 % ». Le bois devrait devenir la norme pour la construction de maisons individuelles. [©ACPresse] Essayer de développer une production de bois français Même son de cloche du côté des logements collectifs, la FPI regrette « qu’avec la RE 2020, le gouvernement ait décidé de durcir les normes au niveau de la construction neuve. Alors que les gisements d’économie de CO2 sont colossaux dans le parc existant ». Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France : « La RE 2020 reste un pari très risqué en temps de crise […]. Elle sera un facteur de progrès et de transformation, si l’Etat sait être pédagogue. Et accompagner les professionnels. Elle accentuera la crise si elle se fait au mépris des réalités de terrain ». Enfin, pour accompagner la RE 2020, le gouvernement doit annoncer « des initiatives pour favoriser l’innovation et l’essor d’une production nationale de bois de construction. Et pour le développement les usages mixtes entre matériaux ». Ce qui en soi est positif. D’autant plus que des progrès sont encore à faire côté sensibilité au feu du bois. Car, quoi qu’on en dise, le bois, ça brûle un peu mieux que les autres matériaux de construction minéraux ou métalliques ! La sécurité des habitants n’est pas moins important que la protection de l’environnement. De même, les choses doivent suivre aussi au niveau local. Par exemple, le souhait d’installer une scierie industrielle, à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, dans le but de produire du bois d’œuvre, semble déjà mobiliser des troupes contre lui [voir en fin de document pour en savoir plus]. Une réalisation certes à l’initiative de la multinationale italienne du bois Florian, mais tout de même installée sur le territoire national…  Jean-Marc Domange avait raison Organiser une production nationale de bois de construction se présente donc déjà comme une course de fond, avec obstacles… Il y a quelques années de cela, Jean-Marc Domange, le président-fondateur de Ciments Kercim1, aujourd’hui disparu, m’avait dit : « Essayez de créer un outil industriel en France, tout le monde s’y oppose. Essayez de fermer un site industriel existant et vous rencontrez la même opposition ! »Ce qui se passe à Lannemezan ou les difficultés rencontrées par Ciments Calcia, sur son site de Gargenville, lui donnent raison… Et les ouvriers de l’usine Firestone de Béthune, dont la fermeture est programmée, ne diront pas le contraire ! Frédéric Gluzicki 1Ciments Kercim était le premier site de production de ciments indépendant réalisé en France. Il a été repris par Lafarge, puis cédé à CRH au de la fusion avec Holcim. L’unité est aujourd’hui aux couleurs d’Eqiom.  En savoir plus sur le projet d’ouverture de la scierie de Lannemezan Reporterre France 3 Régions Les Amis de la Terre
Il y a 4 ans et 176 jours

Sogeprom nomme Philippe Depasse au poste de Directeur Général Délégué aux Régions

Fort de sa connaissance des marchés immobiliers et des enjeux des territoires régionaux, Philippe Depasse bénéficie d’une solide expérience de chef d’entreprise et sait accompagner la dynamique de développement des régions.Promoteur réputé pour ses réalisations, Philippe Depasse a, aux côtés de Caroline Fortier, pour principales missions :D’accompagner et de superviser les Directeurs Régionaux (hors Île-de-France) dans la déclinaison du projet stratégique UP (Utiles et Performants) sur leurs territoiresDe leur apporter son expertise pour la réalisation de leurs business plans« La nomination de Philippe Depasse en tant que Directeur Général Délégué aux Régions vient consacrer son fort investissement au sein de Sogeprom. Ses qualités reconnues de promoteur et de chef d’entreprise sont de véritables atouts pour accompagner au mieux nos différents directeurs régionaux. Sa culture d’entreprise est en parfaite adéquation avec les ambitions et les valeurs de Sogeprom, et je suis ravie qu’il ait accepté ce poste » Caroline Fortier, Directeur Général de Sogeprom.
Il y a 4 ans et 176 jours

Le site Web FOAMGLAS® fait peau neuve

Le nouveau site www.foamglas.fr réorganise ses rubriques autour des qualités de l'isolant en verre cellulaire FOAMGLAS®, de son utilisation et de sa mise en oeuvre. La présentation, plus dynamique, offre à l'internaute des entrées et des liens à travers lesquels il lui est aisé de naviguer. Ainsi, dès la page d'accueil, des animations visuelles attractives et modernes mettent l'accent sur les 5 principales valeurs ajoutées du FOAMGLAS® : Pression, Incendie, Corrosion, L'eau et Thermique. Des animations qui invitent les internautes à découvrir les propriétés et les avantages du FOAMGLAS®.
Il y a 4 ans et 176 jours

Covid-19: réflexion pour rendre temporairement le télétravail obligatoire "quelques jours par semaine", selon le Medef

"Le Premier ministre lundi soir nous a demandé de réfléchir à une deuxième phase de télétravail pour le début de l'année qui ne soit pas le 100% télétravail comme aujourd'hui mais qui ne soit pas non plus le retour au stade précédent", a déclaré sur BFMTV/RMC M. Roux de Bézieux.La solution envisagée pourrait être du type "quelques jours par semaine obligatoires, mais pas 100%", a-t-il ajouté, précisant qu'un tel dispositif serait appliqué pendant "quelques mois" le temps que la pandémie soit passée."On est tous persuadés - les partenaires et le gouvernement - que le 100% télétravail au bout de quelques semaines a d'autres conséquences psychologiques, on voit la hausse des violences conjugales, des addictions", a encore dit le président de l'organisation patronale.Sur la négociation engagée entre patronat et syndicats pour un accord national interprofessionnel (ANI) sur le télétravail, il a estimé que "la balle est dans le camp des syndicats" après les dernières propositions mises sur la table par le patronat.Le Medef plaide pour qu'au-delà des obligations définies dans le code du travail, les décisions sur l'organisation du télétravail restent prises par l'employeur et puissent être différentes d'une entreprise à l'autre, voire entre deux sites au sein d'une même entreprise, a rappelé M. Roux de Bézieux.
Il y a 4 ans et 176 jours

Sika agrandit son site de Dubaï

AMBITIONS. Sika, spécialiste suisse de la chimie, va accroître ses installations à Dubaï afin de se renforcer sur le marché des solutions de revêtement de sol dans la région.
Il y a 4 ans et 176 jours

RE 2020 : des orientations qui fâchent

L'annonce le 24 novembre par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili des orientations techniques de la future réglementation sur la performance environnementale de la construction neuve qui entrera en vigueur à l'été 2021 a réussi à braquer l'ensemble de la filière. Réactions.
Il y a 4 ans et 176 jours

RE2020 : Les industriels de la construction dénoncent la modification de la comptabilisation du carbone

Les professionnels pointent, notamment, les incohérences relatives à l’introduction dans la réglementation d’un nouveau mode de calcul de l’empreinte carbone, dite « Analyse du Cycle de Vie (ACV) dynamique simplifiée », et une dérive de la Loi qui favorisera le bois au détriment de l’innovation dans les solutions constructives.Les professionnels du secteur marquent leur opposition suite aux annonces du Ministère de la Transition écologique qui, en cherchant à favoriser les matériaux biosourcés, s’affranchit de la rigueur scientifique, crée un risque environnemental inconsidéré et rend inutile toute réflexion sur la manière de construire « intelligemment » les bâtiments de demain.De fait, s’ils partagent l’objectif d’une mise en place à court terme de mesures efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique, les professionnels ne peuvent laisser passer des choix politiques qui seraient contreproductifs et mettraient en péril tout un secteur.Une méthode qui fait disparaitre plus de 5 millions de tonnes de CO2... sans modification du mode de constructionComptabilisant plus de 100.000 emplois directs répartis sur le territoire, les Filières qui s’associent pour s’opposer aux récentes annonces des pouvoirs publics sont unanimes pour dénoncer, en premier lieu, l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone instaurée pour la première fois dans le projet « RE 2020 ». Une décision d’autant plus surprenante qu’une méthode de calcul d’ « ACV classique », normée et utilisée par tous les pays européens de façon homogène, a fait ses preuves. Ces Filières investissent massivement et régulièrement pour mettre en place leurs trajectoires de décarbonation et ont pris, depuis de nombreuses années, le virage de la transition écologique.Des chiffres parlantsLa nouvelle méthode de calcul fait disparaitre pour un bâtiment classique de l'ordre de 100 kg de CO2 par m² (sur une empreinte moyenne de l'ordre de 700/750 kg de CO2 par m²) soit plus de 5 millions de tonnes de CO2 par an, sans même modifier le mode de construction… alors que l’empreinte carbone d’un m3 de CLT (bois lamellé croisé) sera diminuée de -350 % en passant de +100 kg de CO2 à -250 kg de CO2 : un artifice qui aurait tous les atours d’une opération de greenwashing.Les acteurs de la construction français, pourtant en pointe sur le sujet, risquent ainsi d’être considérablement isolés, voire décrédibilisés.Gare aux déconvenues industrielles et écologiques passéesLe passage à une approche dynamique induirait que le seul levier valable pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments de demain serait donc une utilisation massive de produits biosourcés, avec une logique de surconsommation de bois, au détriment d’une réflexion de fond relative à la conception des bâtiments, aux modes constructifs ou au mix matériau.Les résultats pénaliseront systématiquement les matériaux qui émettent au début de leur cycle de vie et minoreront les émissions futures. La nouvelle approche transfère ainsi la responsabilité de la bonne gestion des émissions des produits et matériaux des bâtiments construits aujourd’hui aux prochaines générations, ce qui est éthiquement contestable et opposé aux principes du développement durable.Le recyclage des matériaux en fin de vie serait, en outre, très peu valorisé, en totale contradiction avec la Loi économie circulaire… portée par le même Ministère.Cette méthode de comptage, extrêmement favorable aux matériaux biosourcés déstabilisera une filière qui peine à se structurer. Une phase de transition est nécessaire pour se prémunir d’une vague d’importations et des inévitables émissions de gaz à effet de serre liées. Le ministère doit chercher au maximum à éviter les déconvenues industrielles et écologiques déjà rencontrées dans d’autres secteurs (solaire, biocarburant...).L’union et la détermination des professionnels de la construction est indéniable : industriels, représentant des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’étude… ont appelé de leurs vœux les pouvoirs publics à abandonner le projet d’ « ACV dynamique simplifiée » et d’inscrire le choix du nouveau procédé de calcul dans une démarche concertée entre les pouvoirs publics et les acteurs du bâtiment.Au-delà de cette modification de la comptabilisation du carbone, les professionnels dénoncent une véritable dérive de la Loi avec l’annonce de décrets qui favoriseront le bois au détriment de l’innovation dans les solutions constructives.
Il y a 4 ans et 176 jours

Réouverture des agences immobilière, "le plus tôt sera le mieux" selon Bruno Le Maire

Bruno Le Maire a indiqué lors d'un entretien à France Inter que la décision d'une réouverture des agences immobilières devrait être tranchée aujourd'hui, précisant que pour lui le "plus tôt sera le mieux".Dix grands réseaux immobiliers avaient lancé un appel au gouvernement pour rendre possible la visite des biens immobiliers, ce qui leur avait été aussi refusé.
Il y a 4 ans et 176 jours

RE2020 : tout savoir sur les bâtiments demain

Le gouvernement a annoncé les grandes lignes directrices de la RE2020. A noter, la prise en compte de l’impact carbone sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, y compris ses phases de construction et de démolition, la disparition progres­sive du chauffage au gaz et la montée en puissance du bois et biosourcés. Une règlementation qui entrera en application à l’été 2021 et progressive en trois temps jusqu’en 2030. Les réactions des différents acteurs de la filière fusent.
Il y a 4 ans et 176 jours

Sika développe sa production à Dubaï

Sika a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication de Dubaï. [©Sika] Sika continue de développer sa capacité de production aux Emirats Arabes Unis. Ceci, avec la mise en service d’une nouvelle usine de fabrication à Dubaï. Ce site fonctionne déjà comme un centre stratégique de vente et de distribution pour la région depuis 2018. Cette production locale va permettre au groupe suisse d’aiguiser sa compétitivité et de renforcer son activité de revêtement des sols sur les marchés moyen-orientaux. En effet, l’industriel a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication. Et ce, afin d’accroître la flexibilité de la production, de raccourcir les délais de livraison. Mais aussi d’optimiser les structures de coûts et de réduire les stocks. Les résines époxy produites localement sont un composant important des solutions de revêtement de sols Sika. Ces produits sont utilisés pour sceller les revêtements de sols industriels et ceux de sols des maisons individuelles. Afin de leur conférer une résistance à l’usure et à une exposition mécanique et chimique. « En produisant des produits époxy à Dubaï pour les Etats du Conseil de coopération du Golfe1, nous augmentons notre compétitivité. Et renforçons en particulier notre position sur le marché des solutions de revêtement de sols de la région. Nous avons des objectifs de croissance clairs au Moyen-Orient, que nous mettons de manière systématique en œuvre. Ceci, en élargissant notre portefeuille de produits fabriqués au niveau local », déclare Ivo Schaedler, directeur régional EMEA. 1Gulf Cooperation Council.
Il y a 4 ans et 176 jours

RE 2020 : le gouvernement marche sur la tête !

La Fédération française des constructeurs de maisons individuelles jugent irresponsables les décisions du gouvernement. Elle demande une application différée des mesures envisagées, une progressivité sur les performances recherchées en matière de Bbio et un réel plan de soutien et de relance.
Il y a 4 ans et 176 jours

RE2020 : « une prise de risque pour tout le secteur de la construction »

L’Association des Industries de Produits de Construction, qui rassemble les industriels des matériaux et équipements pour la construction, et, regrette que le gouvernement opte pour des objectifs de moyens plutôt que de résultats. Engagée dans le Comité Stratégique de Filière « Industries pour la Construction » aux côtés des pouvoirs publics elle compte poursuivre sa mobilisation pour une économie circulaire et pour une construction durable, décarbonée, respectueuse de l’environnement.
Il y a 4 ans et 176 jours

RE2020: les industriels de la construction dénoncent le calcul carbone et la place du bois

RÉACTIONS. Les arbitrages sur la nouvelle Réglementation environnementale présentés ce 24 novembre 2020 par le Gouvernement sont loin de faire l'unanimité : si les industriels des matériaux de la construction dénoncent le mode de calcul de l'empreinte carbone et la prédominance du bois, le Syndicat des énergies renouvelables salue pour sa part "les orientations ambitieuses" du texte.
Il y a 4 ans et 177 jours

RE2020 : pour les constructeurs de maisons individuelles le gouvernement marche sur la tête !

Cette RE2020, telle que présentée, engendrera une hausse importante des coûts de l’ordre de +10% à +15%. Et c’est bien méconnaitre le sujet que d’affirmer que le renchérissement de la RT2012 a été rapidement absorbé par des effets d’apprentissage ! Le gouvernement feint d’ignorer que la hausse des coûts de construction a été en partie gommée par une baisse des prestations vendues aux ménages. Ces marges de manœuvre n’existent plus !Dans un contexte où l’économie du pays n’a jamais eu autant besoin de soutien à l’emploi, demander à un secteur représentant près de 45 % de la construction neuve de modifier radicalement son point de fonctionnement en 3 mois est tout simplement irresponsable. Nos dirigeants ont-ils oublié que la mise en place de la RT2012 s’est traduite 2 ans plus tard par l’atteinte des points bas de production de logement ?L’année 2020 a mis en exergue les limites de la densification et le besoin d’espace de nos concitoyens. Les pouvoirs publics y répondent par l’absence totale de mesures de relance au logement neuf et un accroissement des contraintes de construction en maison individuelle. Le gouvernement chercherait-il à rendre un produit accessible en un produit de luxe que seuls nos concitoyens les plus aisés pourront acquérir ?Devant un tel constat, la FFC demande :la mise en place d’une application différée des mesures envisagées, et ce au plus tôt à l’année 2022l’introduction d’une progressivité sur les performances recherchées en matière de Bbio, afin de permettre à la filière de s’organiser et de trouver des solutions économiquesla mise en place d’un réel plan de soutien et de relance d’une filière considérée encore récemment comme indispensable à l’activité de la Nation
Il y a 4 ans et 177 jours

Plan de relance : le gouvernement promet 1 milliard d'euros aux quartiers défavorisés

Après une lettre ouverte signée par plus de 180 élus adressée à Emmanuel Macron, une dizaine de maires étaient reçus en vidéoconférence le 23 novembre 2020 par Jean Castex. Le premier ministre leur a ainsi assuré que 1% du plan de relance ira bel et bien aux quartiers défavorisés.
Il y a 4 ans et 177 jours

Réouverture des agences et visites immobilières : les conditions du protocole sanitaire

REPRISE. Après les annonces présidentielles du 24 novembre, les professionnels de l'immobilier sont confiants sur la réouverture des agences immobilières et la possibilité de faire visiter de nouveau des biens aux particuliers, et ce dès le 28 novembre. Un protocole sanitaire validé par le ministère pose néanmoins certaines conditions.
Il y a 4 ans et 177 jours

Demathieu Bard livre le Pôle d’Echanges Multimodal de Nantes

La naissance d’un Pôle d’Echanges Multimodal régionalUne gare modernisée pour plus de servicesSous la maîtrise d’ouvrage de SNCF Mobilités – Gares & Connexions, le projet comportait la construction d’une passerelle-mezzanine de 160 mètres de longueur et culminant à 18 mètres de hauteur afin de relier la gare Nord avec la gare Sud. Il comportait également la rénovation d’une partie des bâtiments voyageurs Nord et Sud de la gare ainsi que des espaces dédiés au public afin d’augmenter le confort des usagers. Ce projet est central pour le développement de la métropole et de la région.La gare de Nantes est la première gare régionale en termes de fréquentation et de trafic. Elle est également la porte d’entrée qui assure la desserte de l’ensemble de la région et est la sixième gare de France. En 2009, elle accueillait 11 millions de voyageurs par an : à l’horizon 2030, elle devrait en accueillir 25 millions.La mobilité est au cœur des défis du territoire des Pays de la Loire : recherche d’équilibre entre les territoires urbains et ruraux, raccordements aux dynamiques territoriales, amélioration de l’accessibilité, et des déplacements de seshabitants au quotidien.Le nouveau Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) dote la Métropole d’une infrastructure moderne de transport ferroviaire en mesure de répondre à tous ses futurs enjeux et ainsi, insuffler une nouvelle dynamique territoriale.Avant travauxUne gare Nord datant de 1967 et une gare Sud de 1989Reliées par deux souterrains avec des accès aux quaisAprès travauxUne gare unique et moderne avec une mezzanine surplombant les voies et assurant des accès aux quaisVolume d’accueil augmentéAjout de commercesUn projet architectural à la signature internationaleLa passerelle-mezzanine, pièce emblématique de la nouvelle gare, a été imaginée par Rudy Ricciotti, architecte de renommée mondiale (MuCEM de Marseille, Passerelle pour la Paix de Séoul, département des arts de l’islam au Musée du Louvre...).Le projet architectural repose sur une utilisation massive du béton, matériau signature des réalisations de Rudy Ricciotti. La passerelle est en forme de parallélépipède en béton posé sur d’immenses piles organiques de formes variables qui font office d’arbres qui portent la structure. Dans le prolongement de la charpente, à l’extérieur, se déploient des ombrières horizontales en Béton Fibré à Ultra-Haute Performance (BFUP), œuvres de Méditerranée Préfabrication, qui collabore régulièrement avec Rudy Ricciotti. Ces fines langues de dentelle renvoient à l’allégorie du branchage et font songer à celles du MuCEM de Marseille.Le projet architectural a été mené en collaboration avec un architecte associé, l’agence nantaise Forma6.Les synergies DEMATHIEU BARD au service d’un projet à haute technicitéLe projet de la gare de Nantes est une opération multi-métiers qui a combinél’ensemble des expertises et des savoir-faire DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION dans le domaine du Génie Civil et du bâtiment. En effet, le chantier a constitué un réel défi technique par sa conception, un ouvrage d’art couvert construit sur des bâtiments existants.Il a été supervisé par les équipes Infrastructures - Génie Civil et Bâtiment Ouest DEMATHIEU BARD, ainsi que par une filiale du Groupe, André BTP. Dès la phase conception, les équipes ont combiné leurs expertises en ingénierie et en travaux internes pour répondre aux multiples enjeux du projet. Le travail de conception a été réalisé en collaboration des Bureaux d’Études techniques, regroupant l’ensemble des compétences en bâtiment et ouvrages d’art : Lamoureux & Ricciotti Ingénierie (structure), BERIM (TCE) et AGID2D (HQE).Pour les missions de sous-traitance, les équipes DEMATHIEU BARD se sont appuyées sur l’expertise et le savoir-faire d’entreprises issues en majorité du tissu local.Chantier d’envergure, la construction de la nouvelle gare de Nantes a participé au dynamisme économique de la métropole nantaise et du marché de l’emploi. Ce sont 11.000 heures d’insertion professionnelle qui ont été réalisées sur ce projet.Elles ont permis à des personnes éloignées de l’emploi de se former aux métiers du Génie Civil et du bâtiment.Un environnement contraint pour une opération multi-métiersL’environnement du chantier a constitué l’un des enjeux principaux pour les équipes DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION. Située en cœur de ville, la gare accueille chaque jour 40 000 voyageurs. Durant les travaux, la gare a été maintenue en totale exploitation. Cela a concerné aussi bien le trafic ferroviaire que les services annexes (commerces, services...). Pour réaliser les phases de travaux spécifiques, telle que la pose des poutres du tablier de la future mezzanine, les équipes sont intervenues de nuit avec une consignation ferroviaire d’une courte durée (5 heures).Les principaux défis du chantier :Travaux réalisés en site occupé : utilisation de matériel limitant les encombrementsDésamiantage, gestion du plomb et de la dépollution des solsDémolition partielle et restructuration des Bâtiments VoyageursRespect de l’architecture : choix de bétons clairs ou bétons blancs avec de fortes exigences sur les élévationsDimensions hors normes de la charpente métallique et des murs rideaux de la mezzanineJeux de déplacement sur les piles arborescentes en béton blancConception sismique d’un bâtiment conçu comme un pont500 nuits de travail nécessaires durant les 3 ans de chantierLe projet en quelques chiffres :2015 : lancement du projet2016 : conception de l’ouvrage2017 : démarrage des travaux en juin2020 : livraison de la nouvelle gare132 M€ : montant du projet global du PEM36 mois : durée des travaux110.000 heures travaillées par les équipes DEMATHIEU BARD550.000 heures travaillées y compris travaux sous-traités60 collaborateurs : effectif de pointe500 nuits travaillées4.300 m3 de béton (hors préfabrication)18 piles de 10 mètres de hauteur10 mois de démolition et désamiantage4.000 m² : surface totale de la mezzanine
Il y a 4 ans et 177 jours

ManoMano Pro disponible en Espagne et en Italie

Le site ManoMano Pro regroupe des produits destinés aux professionnels. [©DR] Lancée en 2019 en France, ManoMano Pro est l’offre 100 % Pro de ManoMano. Elle est réservée aux artisans et aux professionnels du bâtiment. Cette plate-forme digitale regroupe des produits du marché grand public, avec plus de 5 millions de références. Et d’autres, de marque, destinés aux professionnels. Elle permet la livraison à domicile ou sur chantier des produits commandés. Des conseillers sont présents pour accompagner les professionnels dans leurs projets. Et les aider depuis la création du compte jusqu’à la livraison.  Lancement en Espagne et… Pour le lancement de ManoMano Pro en Espagne, 150 professionnels de la construction ont été mis à contribution. Le but était de comprendre les attentes des acteurs et leurs besoins. La digitalisation des services liés au secteur de la construction est aujourd’hui une des préoccupations majeures. ManoMano Pro prend donc les devants et offre une multitude de produits, ainsi que des services adaptés aux entreprises espagnoles.  « Nous sommes fiers de lancer notre service à destination des professionnels en Espagne et aussi en Italie. Pays où le BTP est un secteur à fort potentiel et dont la croissance augmente au fil du temps », témoigne, Christian Raisson, président  de ManoMano. …en Italie Pour accompagner les débuts de ManoMano Pro en Italie, Mano Fulfillement a été lancé le 9 novembre dernier. Déjà disponible en France et en Espagne, cette entité propose un service de logistique et d’après-vente aux professionnels partenaires de la plate-forme. Les artisans se concentrent sur le cœur de métier et laissent les équipes de Mano Fulfillement s’en charger pour eux. Avec l’appui d’entreprises comme Katoen Natie, GLS et Poste Italiane, le service est assuré dans les meilleures conditions. « En adaptant Mano Fulfilement au marché italien, nous permettons à tout l’éco-système local d’accélérer sa digitalisation et de renforcer sa présence européenne », poursuit Christian Raisson. On se demande quel sera le prochain pays à accueillir l’expertise de ManoMano. Rappelons que l’entreprise est présente en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni… 
Il y a 4 ans et 177 jours

Foncière ATLAND annonce l'acquisition de la société Les Maisons de Marianne

Depuis plus de 10 ans, lutter contre l'isolement et retrouver le sens du partage sont les fondements du concept des Maisons de Marianne. Reconnu et plébiscité aujourd'hui par les élus et les bailleurs sociaux, Les Maisons de Marianne compte à ce jour 21 résidences intergénérationnelles en exploitation sur toute la France avec plus de 5.000 résidents. La société Les Maisons de Marianne conçoit et réalise ses opérations en partenariat avec des promoteurs et des opérateurs sociaux.Afin de faciliter le lien social entre les seniors, handicapés, et familles qui s'y côtoient, l'animation des résidences est assurée par sa filiale Maisons de Marianne Services, avec la participation active des locataires. Une philosophie du « vivre ensemble » qui est au cœur de ce concept. La société a 45 résidences en développement représentant 4.300 logements.L'objectif pour Foncière ATLAND est d'accompagner le développement de la société tout en préservant son autonomie.« Dans un environnement où l'entraide et le bien vivre ensemble sont plus que jamais des enjeux essentiels pour la cohésion sociale, Foncière ATLAND se dote d'un nouveau relais de croissance dans un marché où la demande d'habitat social et solidaire est en plein essor. En s'appuyant sur l'expertise reconnue des équipes des Maisons de Marianne et en collaboration avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux, nous allons pouvoir élargir notre champ de compétences et être force de proposition pour l'habitat et la ville de demain, en plaçant le lien intergénérationnel au cœur de nos réflexions » déclare Georges Rocchietta, Président Directeur Général de Foncière ATLAND.« L'entrée au capital de Foncière ATLAND constitue une véritable reconnaissance de notre savoir-faire et de notre professionnalisme et marque une étape importante dans notre développement. Cette opération permet à notre société de bénéficier de l'expertise immobilière, opérationnelle et financière de Foncière ATLAND afin d'accélérer le déploiement de notre concept en Ile-de-France et en régions en partenariat avec les collectivités locales et les bailleurs sociaux qui nous accompagnent », précise Eric Vialatel, Président des Maisons de Marianne.
Il y a 4 ans et 177 jours

Optimiser la luminosité et l’éclairage dans les bureaux professionnels

Suite à nombreuses études, nous savons que l’environnement professionnel a un impact considérable sur la productivité des employés. Au cours des dernières années, les tendances en matière de conception de bureaux ont énormément changé. De nombreux facteurs ont donc un impact sur notre créativité, productivité et bien-être. C’est pourquoi les entreprises s’efforcent d’aménager leurs bureaux en fonction de ses critères pour tirer le meilleur parti de leurs équipes. Le lien entre luminosité et productivité au travail Des études récentes ont révélé un lien entre la luminosité et la productivité. D’après ces dernières, il apparaît que 68% des employés ne sont pas satisfaits de l’éclairage de leurs bureaux. C’est une statistique importante, car on peut imaginer qu’un plus grand nombre de personnes ne réalise même pas qu’une mauvaise gestion de la lumière peut impacter leur travail. Les normes d’éclairage en entreprise Il existe de nombreuses raisons autres que la productivité pour laquelle l’éclairage doit être maîtrisé dans une entreprise. En effet, un mauvais éclairage peut affecter la vue et fatiguer plus vite. Dans le Code du Travail, le décret N°83-721 du 2 août 1983 impose que « tous les locaux de travail doivent, autant que possible, disposer d’une lumière naturelle suffisante ». En ce qui concerne l’éclairage artificiel, celui-ci est également réglementé puisqu’il doit être « assuré de manière à éviter la fatigue visuelle et les affections de la vue qui en résultent. » L’importance de la lumière naturelle La lumière naturelle est particulièrement importante dans la vie professionnelle. En effet, ce type de lumière a un effet stimulant sur notre organisme. Par exemple, le simple fait de regarder dehors quelque instant peut avoir un effet bénéfique et apaisant sur nous. En revanche, il est important de contrôler cette lumière naturelle. Si celle-ci est trop présente dans les locaux, elle peut devenir un gros inconvénient. La lumière naturelle implique une chaleur accrue, pour contrôler la température et la luminosité, il est donc important de mettre en place des solutions pour garder le bon côté de cette lumière. Il existe plusieurs solutions comme les stores anti-chaleur qui permettent à la fois de contrôler la lumière et isoler efficacement une pièce. En conclusion, il est important pour des dirigeants d’entreprises, petites ou grandes, de mettre en place des solutions efficaces pour permettre à tous les employés d’être à l’aise au travail et productif.
Il y a 4 ans et 177 jours

RE2020 : l'Etat programme la fin du chauffage gaz en logement et offre un tremplin au bois

ANNONCE. C'est une petite révolution : les pouvoirs publics, par la réglementation environnementale 2020, vont chasser le chauffage au gaz du marché de la maison individuelle neuve dès 2021. Le ministère de la Transition écologique vient en effet de détailler les lignes de force du futur texte réglementaire.
Il y a 4 ans et 177 jours

Expulsé par l'expropriation, l'habitant a droit au relogement

Il n'y a pas de distinction à faire, rappelle la Cour de cassation, selon que l'expropriation serait due à une opération d'aménagement ou à la réalisation d'un équipement public, ou encore selon que le logement serait un logement de fonction, occupé gratuitement ou non."La personne publique qui bénéficie d'une expropriation est tenue à une obligation de relogement envers les occupants de bonne foi des locaux à usage d'habitation constituant leur habitation principale", énonce la Cour. Elle ajoute que les frais de déménagement et de recherches d'un nouveau logement par les occupants ne peuvent pas être compensés par "l'indemnité de dépossession" accordée au propriétaire.Ayant exproprié une entreprise, l'autorité expropriante soutenait que le logement de fonction du dirigeant serait remplacé par un nouveau logement, fourni par l'entreprise, qui était suffisamment indemnisée pour y faire face.Ce raisonnement a été condamné par la Cour de cassation. Les occupants de locaux à usage d'habitation constituant leur habitation principale ont droit au relogement, selon le code de l'urbanisme qui prévoit d'ailleurs qu'il "doit être fait à chacun d'eux au moins deux propositions portant sur des locaux satisfaisant à la fois aux normes d'habitabilité..." qu'ils soient ou non propriétaires.(Cass. Civ 3, 20.12.2018, M 17-26.919).
Il y a 4 ans et 177 jours

Les défenseurs de l'éolien écrivent à Emmanuel Macron pour dénoncer la désinformation

"Les attaques contre l'éolien sont aujourd'hui bâties autour de propos inexacts et parfois délibérément mensongers, les arguments sont relayés sans retenue, discréditant le travail de nombreuses associations de terrain, collectivités, travailleurs et citoyens. Nous ne pouvons pas accepter que le débat soit ainsi caricaturé", écrivent-ils.Parmi les signataires figurent le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (PS), du Grand Est Jean Rottner (LR), le vice-président de France Nature Environnement Jean-David Abel, Yann Arthus-Bertrand, la PDG d'Enercoop Amandine Albizzati, ou le président de l'association de collectivités Amorce Gilles Vincent."Tout changement génère interrogations et parfois critiques; c'est le coeur même de notre Etat de droit. Pourtant en matière d'éolien, certaines organisations ont abandonné la critique constructive au profit de la désinformation, de la rumeur anxiogène", constatent-ils, dénonçant une pratique de "l'intimidation et de l'insulte"."D'échanges musclés nous sommes passés aux échanges violents, avec des noms de dirigeants jetés en pâture sur les réseaux, notre travail dénigré", décrit à l'AFP Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne, signataire."L'idée est de solliciter le président pour qu'il soit l'arbitre d'un débat reposant sur des faits", dit-il."Aujourd'hui le débat n'est pas +faut-il de l'éolien?+ car la programmation pluriannuelle de l'énergie a tranché en ce sens. Mais un débat au niveau des territoires sur l'implantation", souligne Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).La déclaration de M. Macron, qui en janvier à Pau assurait que "de plus en plus de gens ne veulent plus voir d'éolien près de chez eux", "a stimulé les opposants, notamment des élus d'assez haut niveau", regrette-t-il. Il cite le cas du député LR Jean-Marc Le Fur qui devant l'Assemblée nationale a dénoncé en Iberdrola "une entreprise liée aux mafias". "C'est inadmissible", dit M. Bal.Une majorité de projets sont aussi l'objet de recours. "80% des procédures sont rejetées, mais à chaque fois un an et demi est perdu", note M. Wolff."Portons ensemble la transition énergétique", disent les signataires, ajoutant que l'éolien "se construit dans l'adhésion locale et formant "le voeu de pouvoir" rencontrer le chef de l'Etat. La part de l'éolien en France doit passer de 7% de la production d'électricité aujourd'hui à 20% en 2028.
Il y a 4 ans et 177 jours

La RE 2020 en trois objectifs

Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont présenté les derniers arbitrages autour de la RE 2020. « Il y aura un monde d’avant et un monde d’après la RE 2020. » C’est par cette phrase que Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a débuté la présentation de la nouvelle réglementation environnementale. Toujours prévue à l’été 2021. La ministre a rappelé que cette loi est « une étape décisive pour tout ce qui sortira de terre ». Et Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, de poursuivre : « Cela représente un quart du parc français d’ici 2050 ». Durant la conférence de presse, les deux ministres ont réaffirmé la trajectoire de la RE 2020. Cette dernière se découpe ainsi en 3 objectifs. Objectif 1 : « Des bâtiments qui consomment moins et utilisent des énergies moins carbonées » Pour atteindre cet objectif, la RE 2020 prévoit un abaissement de 30 % des ambitions du Bbio version RT 2012 pour le logement collectif et individuel. « C’est ambitieux, mais réaliste », déclare Barbara Pompili. La notion de besoin de froid rentrerait désormais dans le calcul, afin de répondre à la multiplicité des épisodes caniculaires [voir détail dans l’objectif 3]. Concernant le volet énergétique, le gouvernement compte sortir de l’énergie fossile dès 2024. « Il faut que l’énergie utilisée soit la plus décarbonée possible. » Ainsi, un seuil maximal d’émissions de gaz à effet de serre des consommations d’énergie est fixé. En maison individuelle, le seuil sera fixé à 4 kg CO2/m2/an dès l’entrée en vigueur de la RE 2020. Pour le collectif, le seuil est aménagé à 14 kg CO2/m2/an en 2021, puis 6 kg CO2/m2/an à partir de 2024. Ces seuils excluront de fait des systèmes utilisant exclusivement du gaz, « mais permettront le développement de solutions innovantes, y compris hybrides ». Enfin, le gouvernement entend empêcher le retour massif à l’utilisation de radiateur électrique (convecteur à effet Joule) à travers un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. Objectif 2 : « Ménager une transition progressive vers des constructions bas-carbone, qui utiliseront très largement le bois et des matériaux biosourcés » De la fabrication des matériaux à la conception, en passant par l’exploitation et la démolition, “l’Analyse du cycle de vie (ACV) dynamique simplifiée” imposerait des résultats, en termes d’impact carbone. « C’est une exigence climatique impérieuse, explique Emmanuelle Wargon. Les bétons bas carbone, les constructions mixtes et les matériaux biosourcés seront avantagés. » D’ailleurs, le gouvernement compte soutenir la filière bois et biosourcés. Et annoncera de nouvelles initiatives dans cette trajectoire très prochainement. La ministre parle même de « généraliser les maisons à ossature bois d’ici 2030 ». Concernant les exigences en termes d’impact carbone, l’indicateur en cycle de vie, mesuré en kg CO2/m2 de surface de logement, évolue. En corrélation avec la stratégie nationale bas carbone, la réglementation prévoit de diminuer ce seuil maximal de 30 % à 40 % par rapport au niveau de référence actuel. Et en fonction de la typologie du bâtiment. Avec un palier de – 15 % en 2024 et – 25 % en 2027. Objectif 3 : « Des bâtiments plus agréables en cas de forte chaleur » Avec la trajectoire actuelle, le réchauffement climatique est bien installé. Les épisodes caniculaires se manifestent de plus en plus. Avec pour base une météo similaire à la canicule de 2003, l’indicateur de confort d’été sera calculé lors de la conception du bâtiment. Exprimé en degré.heure (DH), ce nouvel indice disposerait d’un seuil maximal de 1 250 DH. Une donnée qu’il sera interdit de dépasser et valable partout en France. Des ajustements seront, malgré tout possibles, pour le Sud de la France. La RE 2020 établirait aussi un seuil bas de 350 DH. Taux à partir duquel des pénalités s’appliqueront dans le calcul de la performance énergétique. Enfin, Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont annoncé la création d’un label d’Etat optionnel pour les constructions plus ambitieuses que la RE 2020. Dédié à ceux qui souhaitent aller plus vite et plus loin, il pourrait être accompagné d’aides et avantages fiscaux. Aucune information supplémentaire sur les objectifs et les ambitions de ce label n’a été donnée. La RE 2020 sera soumise à consultation dès la semaine prochaine auprès du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique (CSCEE).
Il y a 4 ans et 177 jours

RE2020 : fortes inquiétudes de la FFB après les dernières annonces du gouvernement

Alors que la RT 2012 prônait l’utilisation du gaz et que des investissements conséquents ont été faits tant pour développer le gaz vert que pour maintenir un réseau de distribution de qualité, cette source d’énergie se trouvera exclue dès 2021 des maisons individuelles neuves, puis de l’ensemble des logements neufs à compter de 2024. Au-delà de l’incohérence de ces choix politiques, il s’agit là de la mort annoncée à terme d’une filière porteuse d’emplois qualifiés, choix d’autant plus désastreux que les équipements concernés s’avèrent majoritairement produits en France.S’agissant des matériaux utilisés, l’arbitrage prévoit qu’en 2030 la construction bois deviendra la norme pour la maison individuelle et sera très couramment utilisée pour la structure des logements collectifs. Si la FFB est favorable à un accroissement de l’utilisation des matériaux biosourcés, elle considère que, compte tenu des parts de marchés actuelles et du manque de visibilité sur les capacités de production françaises, cette trajectoire sous-estime les nécessaires adaptations des différentes filières.De plus, la FFB déplore qu’aucune information ne soit donnée quant aux seuils applicables aux bâtiments tertiaires visés également par la réglementation dès l’été prochain.En parallèle, la FFB regrette l’absence de présentation d’une étude technico-économique globale et ne partage pas les 3 à 4 % de surcoûts immédiats annoncés, largement sous-évalués. Le risque d’éviction des ménages les plus modestes est réel. La FFB demande expressément une reprise des discussions pour étudier plus finement et de manière transparente les impacts économiques à court et moyen terme.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme. Nous n’avons pas besoin de jouer aux apprentis sorciers en cette période de grave crise économique d’une intensité jamais connue, dont les premiers effets seront ressentis dans le BTP l’année prochaine. C’est vouloir mettre de la complexité lors d’une année de reprise économique, en méconnaissant les délais nécessaires pour adapter les filières. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois mis en danger inutilement, dans l’industrie et le BTP. ».Le logement neuf abordable en danger selon Le Pôle Habitat FFB Le Pôle Habitat FFB salue la démarche de progressivité des exigences carbone aux horizons 2024, 2027 et 2030. Il déplore toutefois que de nombreux seuils aient été fixés en l’absence d’analyses multicritères complètes, pourtant indispensables à la mesure de leurs impacts combinés sur le plan technique et économique.Par ailleurs, le choix d’éradiquer à très court terme le vecteur gaz demeure incompréhensible, à l’heure où des investissements considérables sont réalisés pour accélérer son verdissement et où les solutions alternatives peinent à devenir compétitives. Au surplus, la trajectoire visant à généraliser à moyen terme l’usage du bois et des matériaux biosourcés pour les maisons individuelles et les petits collectifs semble sous-estimer les délais dans lesquels une telle révolution peut être accomplie, tant par l’outil industriel que par le tissu d’entreprises et d’artisans locaux.Concrètement, pour la maison neuve, un Bbio renforcé de 30 % et un traitement du confort d’été, associés à l’obligation de recourir aux pompes à chaleur, engendreront un surcoût de 10 à 15 % dès 2021. Et pour le logement collectif, la perspective de labels d’État préfigurant à court terme les étapes 2024, 2027 et 2030 présente le risque d’une surenchère locale au détriment du logement abordable.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « si les orientations annoncées ce matin se traduisent effectivement dans les textes réglementaires, acheter dans le neuf deviendra demain un luxe réservé aux plus aisés, sauf à ce que le Gouvernement révise significativement et durablement son soutien au logement neuf ! Ce matin même, le Haut Conseil pour le Climat préconise de quadrupler les dispositifs de soutien public à la rénovation énergétique du parc existant. La même logique doit être appliquée pour la construction neuve. Sans cela, la RE 2020 risque malheureusement d’être synonyme de renoncement des ménages modestes à accéder à un logement neuf et d’accélération de la chute d’activité. »
Il y a 4 ans et 177 jours

Cemex teste le transit par transport fluvial à Tolbiac

Cemex a fait un test de transport fluvial sur son port de Tolbiac, à Paris. [©Cemex] Cemex a testé le transport fluvial. Une opération qui s’est déroulée, du 28 septembre au 2 octobre dernier, sur le port de Tolbiac (Paris XIIIe). Elle a été menée en association avec Green Switch Meridian (GSM) pour l’éco-organisme de collecte et de recyclage des mobiliers professionnels Valdelia. L’enjeu : valider des solutions de transit de caisses mobiles de 20 m3portées par des camions de collecte parisienne. Puis, grutées par des moyens Cemex sur une barge, à destination du centre de traitement situé dans le port Haropa de Gennevilliers (92). Cette première expérience, concluante, a permis de démontrer que la logistique urbaine de petits conteneurs est tout à fait adaptée aux infrastructures existantes des ports Cemex. Et à la logistique fluviale des produits de grande consommation dans un sens, des déchets propres au retour. Enfin, ce test dégage des pistes d’optimisation du processus. Qui rendront le schéma encore plus robuste, dans le cadre de son développement possible auprès d’autres chargeurs-donneurs d’ordre. Le transit de marchandises visé En plein développement, la logistique urbaine répond aux besoins sociétaux d’amener des biens de consommation au plus près des Parisiens. Via des modes de transport doux, générant moins de CO2. Et permettant de réduire les flux de camions sur les axes franciliens.   « A terme, en complément de leurs activités initiales, les ports Cemex pourront donc assurer le transit de certaines marchandises apportées par voie fluviale. Déchargées sur ses sites au cœur de Paris et distribuées au plus près des Parisiens par des camions électriques ou à l’hydrogène. Nous espérons voir très vite des flux se concrétiser auprès des chargeurs-donneurs d’ordre », conclut Benjamin Lecendrier, directeur production granulats et joint-venture France Nord chez Cemex.
Il y a 4 ans et 177 jours

Yvelines : le maire est hostile au projet de construction de Bouygues Immobilier à Poissy

Le projet de logements et de commerces de Bouygues Immobilier fait l’objet d’une contestation de la part de la municipalité.
Il y a 4 ans et 177 jours

Le département du Val-d’Oise s’est doté d’un second crématorium

Un deuxième centre de crémation a vu le jour dans le département du Val-d’Oise.
Il y a 4 ans et 177 jours

Les nouvelles normes de construction des bâtiments neufs fixent un objectif de 30% d'économies d'énergie

Ces nouvelles règles, dites RE 2020, doivent entrer en vigueur à partir de l'été 2021 au lieu de janvier 2021, comme cela avait été prévu avant la crise sanitaire.Le premier volet concerne la "sobriété énergétique", a détaillé en conférence de presse Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.Pour cela, le besoin énergétique (Bbio), un indicateur qui traduit les besoins en énergie d'un bâtiment pour rester à une température "confortable", sera l'instrument-clé, précise le ministère.Par rapport à la précédente réglementation datant de 2012, tous les nouveaux logements devront ainsi avoir un Bbio 30% inférieur.Un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre des consommations d'énergie sera en outre instauré. Il sera plus strict pour les logements individuels, tandis que pour les logements collectifs "la transition sera progressive entre 2021 et 2024".De plus, "la RE 2020 prendra aussi en compte le besoin de froid (...) pour limiter un besoin qui sera de plus en plus nécessaire, celui de refroidir son logement et plus uniquement de le chauffer", a souligné Barbara Pompili, en préconisant d'"éviter au maximum" le recours à la climatisation.Concernant la construction et la démolition, qui représentent 60% à 90% de l'empreinte carbone d'un bâtiment d'une durée de vie de 50 ans, des efforts devront également être faits.Sur ce volet, l'effectivité des nouvelles normes ne se fera cependant qu'à partir de 2024, le temps que la filière s'approprie la méthode d'analyse."Certains diront peut-être que nous ne sommes pas assez ambitieux pour 2021, mais nous le sommes pour la suite et c'est la faisabilité et la soutenabilité de la trajectoire qui comptent", a défendu Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement.Les émissions de gaz à effet de serre pour la construction devront ainsi baisser de 15% en 2024, de 25% en 2027 puis de 30% à 40% selon le type d'habitat d'ici à 2030.Le dévoilement de ces nouvelles normes, dont les premiers décrets et arrêtés doivent être mis en consultation début décembre, intervient alors que le Haut Conseil pour le climat a tancé mardi la France pour son retard dans la décarbonation du secteur du bâtiment.
Il y a 4 ans et 177 jours

L'encadrement des loyers étendu à huit nouveaux territoires

COLLECTIVITÉS. Huit intercommunalités, dont quatre métropoles, ont demandé à rejoindre l'expérimentation sur l'encadrement des loyers, a fait savoir le ministère chargé du Logement.
Il y a 4 ans et 178 jours

La France est en retard sur la rénovation énergétique des bâtiments

Avec 18% des émissions en 2017 (28% en ajoutant la production de la chaleur et de l'électricité) en France, le bâtiment est un des quatre grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, avec les transports, l'agriculture et l'industrie.Et ce secteur "doit être complètement décarboné pour que la France atteigne son objectif de neutralité carbone en 2050", a souligné Corinne Le Quéré, présidente du HCC, organisme indépendant.Mais la trajectoire n'est pas là. Selon le rapport publié mardi, "la France a déjà accumulé un retard important sur la trajectoire de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) dans ce secteur"."Le rythme de baisse des émissions doit passer d'une pente douce, entre 2 et 3% en ce moment, à une pente plus rapide de 5% par an dans ce secteur d'ici quelques années", a noté Corinne Le Quéré.Alors le HCC insiste pour une "massification" de la rénovation des logements, bâtiments publics et tertiaires.L'investissement annuel public et privé, environ 13 milliards d'euros actuellement, "devra être multiplié au moins par deux en quelques années" et les dispositifs de soutien public, "actuellement de l'ordre de 4 milliards d'euros, devront être quadruplés", selon le Haut Conseil.Dans ce cadre, le plan de relance "va dans le bon sens", a estimé Corinne Le Quéré, insistant toutefois sur le besoin d'une stratégie "à long terme".Un long terme qui est bien "le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments", a réagi le ministère de la Transition écologique, assurant de la "détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action".Au delà des montants, le HCC s'interroge sur l'efficacité des investissements.Le rapport met en cause la prédominance de "la logique par gestes": des actes isolés de rénovation, comme le changement d'une chaudière ou l'isolation d'un toit, ne permettent "généralement pas de gains énergétiques majeurs".Aides "conditionnées"Résultat, le taux de rénovations globales et performantes - avec un "bouquet" de travaux, de l'isolation complète du bâtiment au système de chauffage - "stagne, avec un rythme de 0,2% par an en moyenne".Entre 2012 et 2016, environ 87.000 maisons individuelles (qui représentent plus de la moitié du parc résidentiel) ont fait un saut d'au moins deux classes énergétiques (dans le classement de A à G), alors que la SNBC, qui prévoit 500.000 rénovations par an pendant ce quinquennat, vise un objectif minimal de 370.000 rénovations complètes par an en 2022, 700.000 à plus long terme.Pour encourager la logique de rénovations globales, le Haut Conseil soutient la Convention citoyenne sur le climat qui s'est prononcée pour une rénovation énergétique obligatoire d'ici à 2040.Le Haut Conseil plaide en plus pour la suppression d'ici à trois ans des aides aux gestes individuels dans le dispositif "MaPrimeRénov", pour lequel le gouvernement a prévu 2 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans.Il recommande au contraire de ne proposer "que des aides conditionnées à l'atteinte d'un niveau de performance".Le rapport plaide aussi pour relever à 10% le taux réduit de TVA à 5,5% sur la rénovation énergétique, à l'efficacité "contestée", et pour une augmentation du montant et de la durée de l'éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) "en s'inspirant de l'exemple allemand" (jusqu'à 120.000 euros sur 30 ans, contre 30.000 euros sur 15 ans en France).Pour ce rapport, le HCC a passé en revue les politiques allemandes, suédoises, néerlandaises et britanniques. Et la France est "en queue de peloton" avec les logements les plus "énergivores".Or la rénovation est également importante pour l'emploi et la "réduction des vulnérabilités".En 2017, 6,7 millions de personnes vivaient dans des logements en précarité énergétique, classés F ou G, souvent appelés "passoires thermiques". Le Haut Conseil recommande qu'à partir de 2025, ils soient classés "indécents" et ne puissent ainsi plus être loués.La Suède, qui a réussi à quasiment décarboné le secteur, montre d'autre part la réussite d'un modèle qui a misé dès les années 1970 sur des normes d'isolation importante pour le neuf.Ce qui plaide pour une règlementation environnementale des bâtiments neufs "ambitieuse", a noté le ministère, qui doit présenter ces futures règles mardi.Le gouvernement réaffirme sa détermination sans failleBarbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée en charge du Logement, saluent le riche et instructif travail mené par le Haut Conseil, qui offre une vision panoramique du défi de la rénovation énergétique tel qu’il se présente chez nos voisins européens.Les réussites et les difficultés éprouvées par d’autres pays, notamment sur le volet des aides financières ou des obligations de rénovation offrent des enseignements précieux, alors que la France qui s’est précocement engagée pour la rénovation énergétique a décidé d’accélérer dans cette voie, en se situant ainsi à la pointe des pays européens.Tout en pointant des axes d’amélioration, le Haut Conseil reconnait que les récentes orientations du gouvernement français au travers du plan de relance, vont dans le bons sens. En particulier, le Haut Conseil salue positivement l’évolution récente des aides afin d’encourager les opérations de rénovations les plus qualitatives, qu’il s’agisse de MaPrimeRenov’ ou des Certificats d’économie d’énergie.Les ministres notent également la priorité affichée par le Haut Conseil à la décarbonation de l’énergie tout autant qu’à l’isolation thermique des bâtiments, les deux apparaissant comme nécessaires à la tenue de la trajectoire climatique nationale. C’est cette même priorité à la décarbonation que le Gouvernement a endossée à travers des mesures telles que le « Coup de pouce » des Certificats d'économies d'énergie (CEE) visant à accompagner le remplacement des chaudières au fioul. La prochaine refonte du Diagnostic de performance énergétique (DPE) devrait également offrir une opportunité de mieux tenir compte de l’impact de chaque logement en termes d’émissions de gaz à effet de serre.Le rapport souligne par ailleurs que le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments est affaire de long-terme. Il distingue l’exemplarité du modèle de la Suède, dont le succès repose notamment sur l’adoption dès les années 1970 d’une réglementation thermique très ambitieuse des constructions neuves. Ce constat ne peut plaider qu’en faveur d’une future RE2020 ambitieuse, à la fois en matière d’efficacité énergétique et de diminution de l’empreinte carbone des bâtiments.Les analyses comparatives et les recommandations formulées dans ce rapport sont autant d’éclairages utiles aux futures décisions à prendre en France en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon en prennent acte et réaffirment à cette occasion la détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action dans cette voie, à laquelle sont consacrés près de 7 milliards d’euros dans le plan France Relance.
Il y a 4 ans et 178 jours

Neutralité carbone : "Les émissions baissent trop lentement dans le Bâtiment"

TRANSITION ÉCOLOGIQUE. Suite à une saisine du Gouvernement, le Haut conseil pour le climat (HCC) a rendu ce 24 novembre 2020 un rapport sur les politiques de rénovation énergétique du bâtiment menées dans différents pays européens, pour ensuite dresser une liste de recommandations applicables en France. La massification des opérations globales est préconisée, avec un recours systématique à l'AMO et une "suppression" des CEE et du taux de TVA à 5,5%.
Il y a 4 ans et 178 jours

Annonces ministérielles : Un label et une RE2020 qui se développera en 3 phases, entre 2021 et 2030

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, ont présenté ce 24 novembre 2020, la nouvelle réglementation environnementale 2020. Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l’État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d’agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. Dans cette réglementation, l’État et les acteurs du secteur ont décidé de prendre en compte non seulement les consommations d’énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment. La RT2012 s’était grandement inspirée d’une expérimentation qui l’a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). Introduit dès 2007, le label BBC, qui élargissait la RT2005 et permettait d’envisager une nouvelle réglementation plus ambitieuse, avait concerné plus de 100 000 bâtiments au moment où la RT2012 est entrée en vigueur. De la même manière, l’État a lancé en 2017 l’expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020. Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. Le Gouvernement a choisi que la RE2020, en cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, dessine une trajectoire progressive, notamment concernant les exigences constructives liées à la diminution de l’empreinte carbone. Tout d’abord, dans la lignée des réglementations thermiques précédentes, il s’agit de poursuivre la baisse des consommations des bâtiments neufs, car la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas. La RE2020 sera plus exigeante que la RT2012, en particulier sur la performance de l’isolation quel que soit le mode de chauffage installé, grâce au renforcement de l’indicateur de besoin bioclimatique (dit Bbio), que la RT2012 mettait peu en avant. Une fois les besoins en énergie réduits, il est aussi essentiel que cette énergie soit la plus décarbonée possible, notamment à travers le recours à la chaleur renouvelable (pompe à chaleur, biomasse, etc.). À ce titre, les exigences de la RE2020 vont entraîner la disparition progressive du chauffage utilisant des énergies fossiles dans les logements. Elles mèneront également à ne plus avoir recours à des modes de chauffage électriques peu efficaces (radiateurs à effet Joule). À l’inverse, les modes de chauffage électrique performants (pompes à chaleur) et à partir de chaleur renouvelable seront systématisés. Il s’agit aussi de diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs, en prenant en compte l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, dès la construction. En effet, pour des bâtiments énergétiquement performants, comme ceux construits selon la RT2012, l’essentiel de l’empreinte carbone est lié aux phases de construction et démolition, qui représentent entre 60 et 90% de l’impact carbone total calculé sur une durée de 50 ans. Les exigences visant à limiter ces impacts permettront d’encourager puis de systématiser les modes constructifs qui émettent peu de gaz à effet de serre. Cela signifie notamment construire plus souvent puis systématiquement avec du bois et des matériaux biosourcés, qui stockent le carbone pendant la durée de vie du bâtiment. À travers ces exigences, c’est une transformation profonde de la manière de construire qui s’engage et qui mobilisera l’ensemble de la filière du bâtiment pendant les mois et années à venir. Le Gouvernement souhaite assurer que les bâtiments de demain seront adaptés au changement climatique et seront confortables lors des vagues de chaleur. Les bâtiments devront en effet mieux résister aux épisodes de canicule, déjà courants et qui seront encore plus fréquents et intenses à l’avenir. Alors que l’inconfort l’été est un défaut souvent relevé de nombreux bâtiments construits selon la RT2012, la réglementation RE2020 imposera une exigence spécifique. La RE2020 introduit une évolution méthodologique majeure qui place la France à la pointe mondiale de la réglementation environnementale des bâtiments : la prise en compte de l’impact carbone sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, y compris ses phases de construction et de démolition. Surtout, l’ensemble des nouvelles exigences engage une transformation profonde des types de bâtiments et modes de construction, notamment avec la disparition progressive du chauffage exclusivement au gaz et la montée en puissance rapide des systèmes constructifs bas-carbone, notamment bois et biosourcés. Pour cette raison, le Gouvernement a choisi d’inscrire la RE2020 dans le temps long, en fixant un cap clair et une trajectoire progressive : la réglementation sera progressivement de plus en plus exigeante, depuis son entrée en vigueur en 2021, jusqu’à 2030 avec trois jalons prévus en 2024, 2027 et 2030 qui constituent autant de marches de rehaussement des exigences. En parallèle, un label d’État, qui sera créé dans la foulée de la RE2020, permettra à ceux qui le souhaitent, maîtres d’ouvrage publics ou privés, d’anticiper les futures exigences de la RE2020, de montrer l’exemple et de préfigurer les bâtiments d’après-demain.
Il y a 4 ans et 178 jours

Prendre exemple sur les pays européens pour accélérer la rénovation énergétique en France

Le Haut conseil pour le climat vient de publier le rapport « Rénover mieux : leçons d’Europe ». A travers les politiques publiques et les solutions de quatre pays européens (Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède), il tente d’identifier des pistes d’action pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments en France. Actuellement, seule la Suède a réussi une décarbonation quasi-totale du secteur. En tenant compte des différences de climat, la France apparaît comme ayant les logements les moins performants par rapport aux autres pays. La performance énergétique des bâtiments résidentiels en France progresse à un rythme similaire à la moyenne européenne, alors que celle des bâtiments tertiaires progresse moins vite. La Suède doit son succès à un effort continu sur plusieurs décennies, comprenant des normes exigeantes de performance énergétique, des investissements dans les réseaux de chaleur et plus récemment vers le chauffage électrique avec pompes à chaleur, accompagné d’une taxe carbone. L’Allemagne se distingue par la diversité de ses politiques publiques, comprenant d’importantes subventions aux ménages et aux entreprises conditionnées à l’atteinte de résultats avec un rôle fort de la banque publique d’investissement. Les Pays-Bas se distinguent par la gouvernance du secteur et la mise en valeur de solutions locales pour permettre la sortie du parc de sources de chauffage carbonées et l’élaboration de feuilles de route du parc public. Finalement, l’expérience du Royaume- Uni sur la mise en œuvre des obligations de rénovations de passoires thermiques sont éclairantes pour ces politiques sectorielles. Les expériences étrangères et les expérimentations déjà en place dans les territoires permettent au Haut conseil pour le climat de formuler de grands ensembles de recommandations afin de renforcer les politiques de rénovation énergétique française : – Massifier la rénovation énergétique par la mise en place de conditions financières et réglementaires. Renforcer les politiques de rénovation ciblant les copropriétés et les rendre obligatoires, – Mettre en œuvre les obligations de rénovation de la loi énergie climat de manière cohérente avec la réduction des vulnérabilités, alors que 6,7 millions d’individus sont touchés par la précarité énergétique en 2017, -Intégrer plus fortement l’usage de source d’énergie bas-carbone dans la stratégie de rénovation, et mieux intégrer la rénovation et l’offre de chaleur renouvelable dans les plans et politiques territoriaux, -Rénover les bâtiments publics, par exemple en définissant des feuilles de route par branche de ce parc, -Suivre et évaluer les politiques de rénovation énergétique des bâtiments, et y adosser des conditionnalités de l’aide publique à des niveaux de performance exigeants. Ce rapport évoque également les enjeux d’adaptation au changement climatique lors de la rénovation des bâtiments, en particulier le confort thermique en saison chaude, qui doivent être identifiés selon les régions et inclus dans les stratégies de rénovation. La massification des rénovations permettra également de répondre aux enjeux actuels de reprise économique, d’emploi et de pouvoir d’achat à travers la réduction de la facture d’énergie. Graphique : Évolution des émissions de GES du secteur des bâtiments en France. Source : Citepa, avril 2020 – format SECTEN.  
Il y a 4 ans et 178 jours

ISONAT double ses capacités de production

Isonat, société du groupe Saint-Gobain, expert français de l’isolation en fibre de bois, dévoile un important programme d’investissement pour développer la production de ses isolants biosourcés. Deux phases vont se succéder pour un montant total de 5 millions d’Euros. 1,5 million d’Euros en 2021 et 3,5 millions d’Euros d’ici 2023. Ces investissements permettront à Isonat de doubler la capacité de production de son usine de Mably (42) qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 (+ 6 000 tonnes) puis à 42 000 tonnes à l’horizon 2023 (+ 17 000 tonnes). Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Cette démarche stratégique s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées suite au plan de relance. Isonat accompagne la montée en compétences des entreprises et artisans sur la pose de ses produits. Il va également aider les bailleurs et les particuliers à mieux comprendre les atouts écologiques et économiques des isolants en fibre de bois. L’élargissement de la capacité de production de l’usine de Mably permettra de créer entre 30 et 40 emplois directs et un approvisionnement ancré localement dans la région Auvergne Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 178 jours

La nouvelle menuiserie Mobil Wood, l'écoconstruction de la première usine « recyclable » d’Europe en Cradle-to-Cradle

Mobil Wood est une menuiserie de 70 salariés, basée à Cravant dans l’Yonne, qui fait partie de l’écosystème Ulterïa, leader français de l’agencement écologique de magasins et de solutions pour développer le vrac alimentaire (150 salariés, 25 M€ de chiffre d’affaires). Entreprise à mission et bientôt labellisée B-Corp, Ulterïa et ses entreprises ont pour raison d’être de devenir un écosystème créateur de valeurs pour l’Homme et le Vivant. La valeur économique créée doit ainsi générer des valeurs plurielles, des externalités positives pour l’environnement et la société.Le projet Ulterïa Saint-Bris s'ancre dans la commune rurale de Saint-Bris-le-Vineux (Yonne) et crée un écosystème d'organisations unique en son genre mêlant des activités industrielles, agricoles, servicielles et éducatives. Ce projet vise notamment à construire une nouvelle usine vertueuse pour Mobil Wood.Pour ce faire, le bâtiment ultra-performant a été conçu dans une approche écologique et économique visant une optimisation des flux, une réduction des consommations du bâtiment, une production d'énergie directement sur site par 1.200 m² de panneaux solaires, un traitement des eaux autonomes par phytoépuration et une gestion des déchets à 100%, notamment en fin de vie du bâtiment.Une construction industrielle exemplaire en phase avec les valeurs de Mobil WoodIntégré dans son environnement rural, la future menuiserie Mobil Wood de 4.500 m² s'érige avec des ressources locales, au maximum renouvelables, et non toxiques pour ceux qui les emploient et les utilisent au quotidien : du bois, de la pierre, du chanvre, du verre cellulaire, de la laine de bois, du zinc...Autant de ressources renouvelables et "upcyclables". Adieu donc le PVC et ses perturbateurs endocriniens, la laine de verre et sa difficulté de recyclage, les peintures et colles qui émettent des formaldéhydes. C'est la même philosophie pour les matériaux que Mobil Wood emploie dans ses agencements : sain, durable, de proximité, biosourcé.La qualité de vie au travail est un sujet central dans la construction : la lumière naturelle abonde dans l'atelier grâce à de grandes fenêtres et des verrières. Le bruit est traité par plusieurs systèmes astucieux qui atténuent l’émission et la réverbération. La poussière et les copeaux de bois sont aspirés par une aspiration haute performance, et directement utilisés pour la chaudière à bois. Le rafraichissement durant l'été est fait par un système naturel dit "adiabatique" qui rafraichit l'air tout en régulant l'hygrométrie. Idéal pour le bois, idéal pour les collaborateurs.Construit en partenariat avec des architectes du département, le cabinet HVR, et l’AMO Upcyclea, la future usine Mobil Wood vise la certification Cradle-to-Cradle lors de sa mise en service, prévue en avril 2021.Une construction soutenue par les pouvoirs publicsLa construction de l’usine, d’un montant de 6,4 millions d’euros, est soutenue par les pouvoirs publics. Dans ce projet, l'Union Européenne, par l’intermédiaire du Fonds européen de développement régional (FEDER), la Région Bourgogne-Franche Comté et la Communauté d'agglomération de l'Auxerrois ont largement appuyé et soutenu ce projet.D'une part, les services techniques du FEDER et de la Région ont grandement aidé à la conception d'un bâtiment démonstrateur à caractère industriel unique en France.D'autre part, le FEDER soutient financièrement ce projet à hauteur de 1.140.232 euros.Enfin, la communauté d'agglomération de l'Auxerrois subventionne ce projet à hauteur de 100.000 euros.Une construction pour inspirerLe site de production sera ainsi un démonstrateur des valeurs portées par l'entreprise et de la qualité de son travail. Avec son bardage en bois et son écrin végétal, le bâtiment se doit d'être une vitrine dans le domaine de l'éco-mobilier.La production d'énergie renouvelable permettra à l'activité de se développer tout en réduisant constamment son impact sur l'environnement.En mutualisant sa production avec son territoire d'implantation, l'entreprise créera des liens bénéfiques avec son voisinage. Le site transmettra une image de qualité, celle d'un bâtiment tourné vers l'avenir et évolutif, anticipant d'éventuelles évolutions du projet d'entreprise.
Il y a 4 ans et 178 jours

Les visites immobilières pourraient reprendre "prochainement"

CONGRES FNAIM. La ministre chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, a assuré les professionnels de l'immobilier de la Fnaim, réunis en congrès, le 24 novembre, que les visites pourraient reprendre "en même temps que la réouverture des commerces". Elle a également évoqué le dispositif d'obligation de travaux selon l'étiquette énergétique en cours d'élaboration.