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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 219 jours

« Les défaillances d’entreprises ne sont pas plus nombreuses que d’ordinaire », Alain Griset, ministre délégué aux PME

Alors que la reprise est engagée dans le BTP, Alain Griset, ministre chargé des PME, retrace les mesures de soutien dont a bénéficié le secteur. Il estime que 10 Mds€ de prêts garantis par l’Etat lui ont été alloués. Il se dit également favorable à une simplification des processus d’attribution des permis de construire et invite surtout les entreprises à se saisir des opportunités de travaux liées à la rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 219 jours

Nouvelle référence exemplaire Alkern pour la continuité écologique des cours d'eau

Une référence remarquable d’ouvrages préfabriqués pour le remplacement d’un collecteur unitaire initialement intégré dans le seuil par une traversée de l’Yzeron avec siphon deux chambres (amont et aval). Rappelons que la démolition de ce seuil permet non seulement la libre circulation des poissons mais va également se traduire par d’autres bénéfices : désensablement de certaines parties du cours d’eau, lutte efficace contre le réchauffement des eaux…Si depuis 2001, le SAGYRC (Syndicat Mixte d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières) est en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron, il intègre également, depuis janvier 2018, l’application de la nouvelle compétence GEMAPI, avec la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.Ainsi, entre autres missions, le SAGYRC a donc mené depuis une quinzaine d’années, une trentaine de chantiers (suppression ou aménagement de seuils) afin de restaurer la libre circulation des espèces qui évoluent dans les cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. En effet, ceux-ci avaient été largement aménagés par des seuils artificiels construits depuis le XVIème siècle afin d’aider au développement des diverses activités (meunerie, blanchisserie, passage à gué). Malheureusement, ces interventions humaines passées constituent autant d’obstacles infranchissables empêchant la libre circulation de la faune aquatique, notamment des populations de truites Fario et autres chevesnes, loches, blageons et goujons, depuis le Rhône vers les différentes zones de frai du bassin versant.L’aménagement du seuil à Francheville, d’une hauteur de presque 6 mètres, constituait la dernière tranche de ce calendrier de chantiers d’ampleur. Une démolition de l’ancien seuil a été retenue compte-tenu de différents paramètres, notamment une contrainte technique engendrée par la présence du passage d’un collecteur d’eaux usées d’un diamètre de 1,8 mètre, en crête de l’ouvrage, qui sera d’ailleurs dévié.Afin d’implanter le collecteur unitaire, la déviation du cours d’eau est réalisée avec création d’un passage en siphon (à 50 mètres en aval de l’ancien seuil et plongeant sous le cours d’eau) sur collecteur. Le passage en siphon s’effectue en deux files indépendantes grâce à un système de tuyaux jumeaux (passant du diamètre de l’originel en 1.400 PRV en deux conduites de 1.000 de diamètre). Ce système assurera notamment grâce à un procédé de pompage et d’aspiration - via vanne et batardeau -, un entretien régulier facilité et sûr du point bas de la canalisation qui stockera les matières solides. Si pour répondre au marché, il avait été envisagé initialement de couler le béton sur place, Vincent Chaize conducteur de travaux chez RAMPA TP précise : « La préfabrication a finalement été retenue afin d’assurer une exécution plus rapide, dès cette année. Ceci nous a permis de nous intégrer dans le calendrier de la loi sur l’eau qui nous imposait de mener les travaux lors de la saison sèche (pour rappel le marché avait était lancé en mai-juin de cette année) ». Le planning de ce chantier a ainsi été pensé en 2 phases d’intervention, la première allant de Juillet à Octobre 2020 et une seconde prévue de Mai à Octobre 2021. En effet, cette période propice de travaux correspond à l’étiage du cours d’eau de l’Yzeron, son niveau « bas ». Si un risque de crue demeure possible en cas de forts orages avec une hausse rapide du niveau du cours d’eau, l’emploi d’éléments en béton préfabriqué Alkern constituait la réponse adéquate, tout en garantissant aussi une réduction optimale du temps d’intervention sur site, en plus d’assurer la qualité des ouvrages.De même, si cet ancien seuil participait à un important ensablement, en amont, sur près de 60 mètres de long, il fallait également compter sur la présence, à proximité, des fondations d’un viaduc de la route départementale RD75. Des sondages de sol ont d’ailleurs été réalisés afin de maîtriser la nature du substrat et de parfaitement dimensionner les futurs travaux.Après la mise en service du nouveau collecteur en siphon, fin 2020, les travaux 2021 viseront à démolir le seuil puis à réaliser la rampe piscicole, toute en linéaire, pour l’amont du seuil. Ceci permettra la remontée des poissons (avec une pente de 4 %), intégrant des espaces agencés avec des blocs pour créer des zones de remous (sur près de 120 mètres) et permettre aux poissons de se reposer avant de poursuivre leurs pérégrinations. Précisons que le site des travaux, dans le périmètre de protection du monument historique du château de Francheville et proche d’un verrou rocheux granitique cerclé de verdure, en font un lieu digne d’intérêt, patrimonial et paysager. Conçus et fabriqués sur-mesure dans l’usine Alkern de Rivas disposant d’outils permettant de respecter la sécurité des ouvriers, à l’abri des intempéries et d’éventuelles crues, ces 2 ouvrages sont constitués de différents modules afin de faciliter leur transport (impossible en monobloc car chaque chambre pèse plus de 60 tonnes) et leur mise en œuvre sur site. La première chambre, qui sera positionnée en aval et sera toujours en charge, est ainsi constituée de 6 modules préfabriqués (dont deux dalles) pour un poids total de quelques 64 tonnes (forme en S de dimensions de 8,30 m de haut x 3,2 m de large). La seconde, destinée à l’amont, est réalisée avec 7 modules préfabriqués (dont 4 dalles) pour 63 tonnes (8 mètres de long x 3,4 m de large sur 3,65 m de haut). Indiquons que ces chambres seront respectivement mises en œuvre sur site par camions-grues (capacités de 150 tonnes pour la première et de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres pour la deuxième) courant octobre 2020. Mentionnons que cette préfabrication Alkern garantit la haute qualité des bétons mis en œuvre pour ces chambres, tout comme de l’étanchéité des ensembles constitués. Enfin, même si la préfabrication assure une haute qualité d’exécution, RAMPA TP a préconisé que ces ouvrages nécessitaient des clavetages en béton sur site pour retrouver leurs dimensions originelles. Une fois ces éléments installés, des mesures seront prises pour réaliser la pose des dalles lors d’une nouvelle phase de chantier. Assurant la restauration de la continuité écologique sur ce secteur ces travaux garantiront, in fine, une remontée possible des populations de poissons.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton en France avec une présence dans les secteurs du bâtiment, de l’aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 220 jours

ACTUALITÉ CHANTIER – Les produits Plastor au coeur de la Grande Halle du Wip à Colombelles (14)

Récemment requalifiée et rénovée, la Grande Halle du Wip à Colombelles abritait autrefois l’atelier électrique de la société métallurgique de Normandie (SMN). Sa nouvelle version imaginée par les architectes de l’Agence Encore Heureux, a été inaugurée en octobre 2019. Désormais, le bâtiment est constitué d’une grande nef dédiée à l’événementiel et aux spectacles et d’une autre, plus étroite, qui accueille des salles de coworking, de réunion et de répétition, des ateliers et un bar-restaurant. Menée dans le souci des normes de qualité environnementale, la rénovation de cet édifice du patrimoine industriel intègre principalement du béton et du bois, avec 1 600 m2 de parquet ainsi que 6 escaliers de 40 marches poncés et vitrifiés par la société Les Sens du Bois. Partenaires depuis plus de 10 ans avec Plastor, Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT, gérants de la société spécialisée dans la rénovation et la vitrification de parquets et d’escaliers, ont utilisé les produits Plastor pour réaliser les finitions de ce projet.   Nicolas TAVARES et Franck JEUFFRAULT Gérants de l’entreprise Les Sens du Bois (50) « Nous sommes arrivés sur ce chantier grâce à la recommandation de la société Gouelle menuiserie à Sartilly (50) qui a remporté l’appel d’offre et réalisé la pose des planchers. Notre entreprise a réalisé le ponçage et la vitrification, donc toutes les finitions sur des parquets traditionnels en Douglas ainsi que sur des panneaux en contreplaqué avec une couche de massif en pin blanc. Nous devions également vernir les lisses des garde-corps des escaliers pour les protéger. La rénovation de ce bâtiment industriel exigeait le respect de normes de qualité environnementale, d’où l’importance du choix de produits à faible émissivité. Dans ce même souci, il a été décidé que les poteaux et dessous des couloirs apparents resteraient bruts. Choisir les aspects les plus naturels permettait de réduire les sources d’émission. Nous avons dû tenir les délais avec la complexité habituelle, en organisant nos zones de travail au mieux afin que tous les autres artisans et corps de métier puissent avancer rapidement. Pour ce faire, nous avons mobilisé toute notre équipe, à savoir 5 personnes. Parfois mon père et un de ses collègues nous ont rejoints, nous étions alors 7. Nous sommes parvenus à réaliser les finitions en deux semaines de travail en tout. Comme il s’agissait de parquet neuf, la matière était assez agréable à travailler. Grâce aux produits Plastor dont nous apprécions la qualité depuis maintenant 12 ans, nous avons aisément pu évaluer le temps de travail de la manière la plus précise qui soit. Pour répondre aux prérequis d’émissions de COV très limitées, nous avons choisi d’utiliser l’huile Aquanat, très faible en émissivité de solvants avec seulement 25 g de COV/L. Pour durcir la couche de ces produits assez maigres, nous avons opté pour le DUOPUR-T3 mat, compatible avec l’huile Aquanat, qui avait été validé par le service technique de Plastor. Le suivi et le relationnel que nous entretenons avec les équipes de Plastor sont pour beaucoup dans notre réussite. » Les Sens du Bois – Parqueteur Lieu-Dit La Cour – 50220 Ducey-Les-Chéris – Tél : 06 71 14 71 75 Architectes du projet : Agence d’architectes Encore Heureux 104 rue d’Aubervilliers – 75019 Paris – Tél : 01 53 19 09 36   Huile AQUANAT L’huile pour parquet monocomposant Aquanat de Plastor offre une excellente protection pour les parquets soumis à un trafic quotidien intense. Elle conserve l’aspect naturel du bois brut tout en le mettant en valeur. Facile d’utilisation, elle ne laisse pas de film visible et sèche en 1 à 2 h seulement entre 2 couches. Elle s’applique ainsi sans lustrage en 3 couches dans la journée et sans essuyage. Son odeur n’est pas gênante, elle dégage seulement 25 g/L de COV. Disponible en 2 effets : mat et effet brut. Rendement : 15 m2/L par couche Existe en 1L, 5L et 10L   Vitrificateur DUOPUR-T 3 Vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour pièces à fortes contraintes et lieux publics, le DuoPurT3 de Plastor est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il est adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences. Appliqué directement sur bois brut, il permet de conserver la tonalité claire des bois. Il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant. Rendement : 10 m2/L par couche Existe en 5L (Mélange Résine 4,5L + durcisseur 0,5L) et 10L (Mélange Résine 9L + durcisseur 1L)
Il y a 4 ans et 220 jours

Orange inaugure son nouveau campus lyonnais destiné à regrouper 3.000 salariés

L'investissement nécessaire a été chiffré "à plusieurs dizaines de millions d'euros", par Susanne Rouzaud, responsable de l'immobilier pour Orange Sud-Est. Deux nouveaux bâtiments, dont l'architecture "collinaire" ménage de nombreuses terrasses, encadrent l'ancien central téléphonique construit en 1972, conservé pour sa valeur patrimoniale.L'ensemble offre 32.000 mètres carrés de bureaux, dont 26.000 m2 pour les nouveaux édifices.Il est dû aux cabinets Hubert Godet Architectes et Hardel Le Bihan Architectes, initialement concurrents mais qui ont été convaincus par Orange de mener le projet conjointement.Le bâtiment a été inauguré par le nouveau maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, qui participait pour la première fois à une manifestation publique dans une entreprise depuis son élection.M. Doucet n'a pas évoqué lors de la cérémonie le sujet du déploiement de la 5e génération de téléphonie mobile, dont il veut la suspension le temps de mener un débat public, alors qu'Orange en est un ardent défenseur.Mais il a indiqué à la presse avoir convenu d'un rendez-vous avec Fabienne Dulac, la directrice générale d'Orange France, pour en débattre. Pour lui, "le sujet, ce n'est pas la 5G, mais la place du numérique dans nos vies".Lors de son intervention, M. Doucet a longuement abordé sa vision pour le quartier d'affaires de la Part-Dieu, où est implanté le nouveau campus d'Orange."Je souhaite voir sortir des projets dont on peut voir à l'oeil nu que leurs fondamentaux ont été retravaillés", a souligné M. Doucet, qui a récemment pris la présidence de la société publique chargée de l'aménagement du quartier.Il faudra notamment "davantage de nature dans ce quartier dont nous allons faire un quartier à vivre et pas simplement un lieu de travail", a souligné M. Doucet, en annonçant que certains projets de voirie allaient y être remis en cause au profit d'espaces verts.
Il y a 4 ans et 220 jours

Le projet contesté de prison à Limeil-Brévannes abandonné

Le projet de construction d'une prison à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), envisagé par le gouvernement mais fortement contesté sur le terrain, a été abandonné, ont annoncé des élus de la circonscription.
Il y a 4 ans et 220 jours

Myral récompensé lors des Prix de l'Innovation EnergieSprong

Myral et ses partenaires ont su répondre aux exigences EnergieSprongLe Forum Innovation EnergieSprong a permis cette année encore de découvrir des solutions d'avenir pour rénover les logements collectifs et individuels. L'ambition de la démarche EnergieSprong est de faire émerger un marché massifié de rénovation zéro énergie E=0 dans le logement social. Il fallait donc proposer une solution à la fois performante, rapide, économique, esthétique, avec une part de matériaux biosourcés. Pour chacune de ces thématiques, Myral et ses partenaires, Kingspan (solutions d'isolation complémentaire) et Maître Cube (créateur de solutions bois), ont su démontrer qu'ils étaient très proches d'une solution répondant à toutes les attentes du marché. Pour convaincre pleinement le jury, ils se sont associés à d'autres partenaires : Effysens (ingénierie de conseil en immobilier durable), Viessmann (solutions de chauffage), Nacarat (color design). Les principaux atouts de notre solution ont été sa faible épaisseur, sa légèreté et sa performance, le tout étant parfaitement adapté pour réaliser un maximum d'économies d'énergie sur l'ensemble du cycle de vie d'un bâtiment.Une récompense qui donne des ailesAvec ce prix, Myral va pouvoir encore plus valoriser et faire connaître sa solution d'isolation thermique par l'extérieur. Elle va désormais pouvoir être mise en avant par les bailleurs sociaux labellisés EnergieSprong. Avant la remise des prix, un certain nombre de projets avaient déjà anticipé la démarche EnergieSprong. C'est notamment le cas du projet Podélia à Nantes. Le prochain objectif est désormais de concrétiser davantage de projets sur le label EnergieSprong qui a su susciter l'intérêt de nombreux bailleurs sociaux. Avec le prix de 2e lauréat, Myral et ses partenaires ont désormais une belle valeur ajoutée à faire valoir. Ils ont été reconnus par un jury d'experts comme étant un groupement capable de proposer une solution parfaitement adaptée aux enjeux de la massification.
Il y a 4 ans et 220 jours

Le colloque annuel du CIBE se tiendra à distance

Les contraintes sanitaires actuelles, ont obligé le CIBE (Comité Interprofessionnel du Bois-Energie) à organiser son colloque annuel en visioconférence. Dans un contexte énergétique en transition, le bois-énergie collectif et industriel, au cœur de cette transition, donne rendez-vous, avec le soutien de l’ADEME et de la Région Hauts de France, le jeudi 5 novembre 2020 à distance. Le programme, ainsi que le nouveau bulletin d’inscription sont disponibles en ligne : https://cibe.fr/2020/06/12/colloque-2020-lille/ Interventions prévues de : ADEME, AILE, AMORCE, ATEE, CEDEN, Chaleur Bois Qualité + (CBQ+), Débat/Best énergies, Dalkia, Engie Énergie Services, FNCCR, France Chimie, IDDRI, INDDIGO, Kyotherm, LERMAB Université de Lorraine et la Région Hauts-de-France.  
Il y a 4 ans et 220 jours

Tout savoir sur le ravalement de façade en copropriété

Quand on est propriétaire d’une maison individuelle, on est libre de choisir le moment pour ravaler la façade de celle-ci. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on habite un immeuble en copropriété. En effet, la décision d’exécuter des travaux de ravalement de façade appartient aux copropriétaires. Elle est prise en assemblée générale de copropriété. Justement, nous allons aborder les points essentiels à savoir sur le ravalement de façade en copropriété. Le ravalement de façade, c’est une obligation légale ! Les murs extérieurs de votre bâtiment sont constamment exposés aux diverses agressions. À côté des intempéries répétitives, les variations de température et la présence des champignons à leur surface ébranlent leur solidité. C’est effectivement dans cette optique que la loi a fait du ravalement de façade une obligation qui incombe aux copropriétaires. Elle est régie par le Code de la construction et de l’habitation en ses articles L132-1 à L132-5. En effet, des travaux devront être entrepris tous les 10 ans au moins afin de préserver le bon état de la façade. Ces dispositions légales visent principalement les immeubles localisés à Paris et dans certaines communes figurant dans une liste établie par le Préfet communal après avis du conseil municipal. Toutefois, sachez que ce délai peut varier d’une localité à une autre. Pensez donc à vous renseigner auprès de votre mairie pour en savoir plus. Si aucun ravalement n’a été opéré dans ce délai, les autorités communales peuvent, par voie d’injonction, contraindre les copropriétaires à engager des travaux. En cas de refus de leur part, une peine pécuniaire est prévue à cet effet. En outre, vous pouvez contacter un ravaleur professionnel comme celui qui se trouve sur https://www.peinture-maconnerie-59.fr/ qui vous mettra au fait des règles applicables dans votre région. Il peut aussi se charger de vos travaux de ravalement. Le ravalement de façade en copropriété : comment se déroule la prise de décision ? Comme susmentionnée, la décision de ravaler ou non la façade d’immeuble en copropriété appartient conjointement aux copropriétaires. Tout se décide dans le cadre d’une assemblée générale. Cette décision sera soumise au vote. Mais avant cela, la façade en question devra faire l’objet d’un diagnostic. L’intervention d’un façadier professionnel est requise pour cela. À l’issue du diagnostic, le devis qu’il délivrera sera annexé à la convocation des copropriétaires. En effet, le syndic présentera plusieurs devis en assemblée générale. Le vote se fera alors sur la base de ces documents. Sachez toutefois qu’il existe différentes modalités de vote. Les règlementations en vigueur ont prévu trois cas : Si le ravalement de façade est entrepris à titre de travaux d’entretien régulier, la majorité simple est nécessaire. Si des travaux de gros œuvres comme l’installation d’un nouveau système d’isolation ou des travaux d’embellissement sont en cause, une majorité absolue est requise. Si les travaux de ravalement de façade ont été exigés par la mairie, aucune décision n’est à prendre. Seules les modalités d’exécution des travaux seront discutées en assemblée générale. Dans ce cas, la majorité simple suffit. Le ravalement de façade en copropriété : qui paie la facture ? La réponse est évidente. Les dépenses engendrées par les travaux seront supportées par les copropriétaires. Cette règle s’applique également en cas de location. Les charges seront partagées à parts égales entre eux. Si un copropriétaire met en vente son appartement alors qu’une décision a été déjà prise en assemblée générale, il sera toujours contraint au paiement de la facture. En effet, l’obligation de payer le façadier appartient au vendeur et non à l’acheteur. En général, le syndic lance les appels aux fonds sur un certain laps de temps. Les copropriétaires pourront alors mieux se préparer financièrement aux travaux.
Il y a 4 ans et 221 jours

Construire autrement dans le Calvados ? FIBRA, bâtir en fibres végétales

Le CAUE du Calvados et le Pavillon accueillent à Caen l’exposition FIBRA, bâtir en fibres végétales. Face à l’épuisement des ressources, elle explore les potentiels des plantes à croissance rapide et présente des solutions pour les architectures et la ville de demain. Jusqu’au 17 janvier 2021. Afin d’accompagner et de sensibiliser les publics (grand public, […] L’article Construire autrement dans le Calvados ? FIBRA, bâtir en fibres végétales est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 222 jours

Faut-il reconstruire ou évacuer ? Le dilemme des experts face aux incendies dans l'Ouest américain

Beaucoup des communautés touchées cet été étaient construites dans des zones boisées, parfois au cœur même des forêts. Avec les effets du changement climatique, qui accentue la sécheresse et les risques d'incendies de grande ampleur, ces régions situées au point de rencontre entre villes et forêt ("interface habitat-forêt" pour les spécialistes), resteront particulièrement vulnérables.C'est le cas de la petite ville de Paradise, dans le nord de la Californie, détruite à 90% en 2018 par un incendie qui a fait 86 morts. Le bourg avait à peine commencé à reconstruire et à se repeupler qu'il a de nouveau été menacé par les flammes du "Bear Fire", qui a ravagé la région le mois dernier.Effet indésirable de ces feux à répétition: à Paradise comme ailleurs, les primes d'assurances ont monté en flèche et les nouveaux contrats sont bien souvent refusés.Rien qu'en Californie, l'un des États les plus touchés cet été, 6.500 bâtiments ont été détruits durant le seul mois d'août. De quoi faire réfléchir les quelque 50 millions de foyers américains qui vivent dans cette fameuse "interface habitat-forêt".Mais pour Gregory Pierce, spécialiste de l'urbanisme à l'univeristé UCLA, de nombreuses zones situées dans cette interface "sont surpeuplées et n'auraient jamais dû être développées d'un point de vue environnemental". "C'est le dernier recours, auquel ni les habitants ni les législateurs n'ont envie d'arriver mais l'éviction va faire partie des solutions", estime-t-il. "Mais pour certaines communautés, c'est la seule façon de survivre", assure M. Pierce.Ces zone rurales, où les terrains sont moins chers, se sont énormément développées ces dernières décennies, particulièrement en Californie où les prix de l'immobilier sont parmi les plus élevés du pays. Entre 1990 et 2010, elles ont explosé, à la fois en termes de nouveaux logements (+41%) et de surface (+33%) selon les statistiques de l'office des forêts."Ces endroits se construisent près de canyons à la végétation très dense, qui sont difficiles d'accès", observe Darrell Roberts, officier chez les pompiers de Californie du Sud. "Tout le monde a envie d'une belle maison à l'ombre des arbres et au milieu de la nature, mais il y a des risques", insiste-t-il.Matériaux plus résistantsS'il est difficile de contrer le changement climatique et la sécheresse chronique, certains experts misent sur une meilleure gestion de la végétation pour minimiser l'impact des feux.Il faut bien sûr débroussailler autour de tous les logements, mais des "feux contrôlés" peuvent aussi permettre d'éliminer les arbres et les herbes sèches qui alimentent les incendies, explique David Shew, pompier californien à la retraite."Ces pratiques peuvent très bien marcher mais elles sont très difficiles à mettre en œuvre aujourd'hui à cause du nombre de gens qui vivent là", au milieu des zones boisées, relève-t-il.David Shew pense malgré tout que l'expulsion des habitants situés en zones vulnérables est une mesure extrême. Une interdiction de construire similaire à celle qui a été mise en oeuvre dans des zones inondables du Mississippi serait, selon lui, difficile à faire appliquer car les feux sont "très aléatoires" et difficiles à prédire.M. Shew, qui est aussi architecte, prône de son côté un changement dans les matériaux utilisés pour construire les maisons, dont la structure et les murs sont le plus souvent du bois recouvert d'un mince parement dans l'ouest des États-Unis.Murs renforcés, toit résistant au feu : "aujourd'hui, on sait qu'on peut construire avec des matériaux plus intelligents et résistants, pour un coût qui n'est pas significativement plus élevé qu'une construction traditionnelle", assure-t-il.Quant aux maisons déjà existantes, David Shew pense qu'il serait de l'intérêt des propriétaires et des compagnies d'assurance d'investir dans une rénovation pour les rendre elles aussi résistantes aux flammes."Aux États-Unis, c'est presque un mantra de dire: +on va reconstruire, on ne va pas renoncer, on va redresser la tête et revenir s'installer+". Mais la réalité "c'est que nous n'aurons jamais assez de camions de pompiers pour en placer un devant chaque maison", lâche-t-il.
Il y a 4 ans et 222 jours

Des maisons exposées aux nuisance sonore sur la LGV Paris-Rennes pourront être rachetées

Depuis l'inauguration en juillet 2017 de la nouvelle LGV, de nombreux riverains ont entamé un bras de fer judiciaire pour protester contre les nuisances sonores de cette nouvelle ligne ferroviaire."Un fonds de 11 MEUR, cofinancé à parité par l'État et les collectivités territoriales, a été mis en place pour améliorer l'insertion de la LGV dans l'environnement", indique le communiqué.Le comité des financeurs, regroupant notamment les régions Bretagne et Pays de la Loire, SNCF Réseau et Eiffage Rail Express (ERE), gestionnaire de la LGV, a acté des "propositions d'acquisition des huit habitations exposées à des pics de bruit supérieurs à 85 dB (décibels), pour lesquelles des protections phoniques à la source (écran ou merlon antibruit) présentent un coût supérieur à la valeur des biens".De fin 2020 au second semestre 2021, les riverains se verront proposés l'acquisition "des habitations exposées à des pics de bruit compris entre 80 et 85 dB pour lesquelles des protections phoniques à la source présentent un coût supérieur à la valeur des biens ou ne permettent pas de ramener le bruit sous le seuil de 80 dB".Le comité des financeurs se réunira au premier semestre pour dresser un premier bilan de ces actions complémentaires destinées à "améliorer l'insertion de la LGV dans l'environnement pour les riverains".
Il y a 4 ans et 222 jours

Quelles sont les régions françaises les plus intéressantes pour les locataires ?

« Est-il plus intéressant de louer une maison en Bretagne ou bien en Occitanie ? À superficies égales, quelle est la région la plus intéressante en termes de loyers ? C'est pour répondre à ce genre de questions que nous avons décidé d'analyser tous les loyers mensuels des appartements, des studios et des maisons de France et de les comparer aux moyennes des m² de ces biens immobiliers. Un nouveau visage de la location immobilière se dessine alors avec des données nouvelles très intéressantes qui permettent aux locataires de mieux s'orienter et peut-être de choisir une région en fonction de la surface désirée. »-Antoine Marck - Président / CEO de Lagenceblue.frQuelles sont les meilleures régions pour louer une maison ?La région qui propose le loyer mensuel le plus bas pour les maisons est les Pays-de-Loire avec 682 € mais avec une superficie très basse de 85 m² en moyenne. C'est donc en Centre-Val de Loire et en Bourgogne Franche-Comté que les locataires trouvent le meilleur ratio entre la superficie du logement et le coût moyen du loyer. Ces deux régions enregistrent respectivement 742 € et 693 € de loyer pour des superficies moyennes de 101 m² et 96 m². Quelles sont les meilleures régions pour louer un studio ?Avec un loyer mensuel moyen de 328 €, c'est la Bretagne qui arrive en tête des régions ayant les tarifs les plus bas pour la location d'un studio. Cependant, le ratio est encore une fois plus intéressant en Centre-Val de Loire (355 € pour 24 m²) et en Bourgogne Franche-Comté (358 € pour 24 m²).Quelles sont les meilleures régions pour louer un appartement ?4 régions se partagent le classement pour la location des appartements. En région Grand-Est, les appartements ont la plus importante moyenne en termes de surfaces avec 61 m² et un loyer moyen de 585 €. Trois autres régions enregistrent le même ratio : Bretagne (531 € pour 55 m²), la Bourgogne Franche-Comté (570 € pour 58 m²) et les Pays-de-Loire (551 € pour 53 m²).*Méthodologie : Baromètre et étude établis à partir des données de plus de 500.000 locataires et plus de 30.000 propriétaires, répartis sur l'ensemble du territoire français jusqu'en septembre 2020, et issues des bases de données des enseignes Locat'me et Lagenceblue.fr.
Il y a 4 ans et 222 jours

Réactivité, adaptabilité : Lorenove Grands Comptes signe la rénovation toute en bleue des menuiseries de l’école maternelle Dunois

Missionnée par la ville de Paris pour des chantiers d’été 2019 et 2020, Lorenove Grands Comptes signe la rénovation de 33 ensembles de menuiseries en chêne à recouvrement, d’une couleur bleue éclatante, pour l’école maternelle Dunois. Un chantier maintenu en priorité sur l’été 2020, malgré les contraintes liées au Covid. Prioriser le chantier et respecter les délais Au mois de septembre, les 137 personnes (enfants et personnel) de l’école maternelle Dunois, située au 71 rue Dunois Paris 13ème, ont pu faire une rentrée en toute quiétude et toute en bleue. Ce chantier de rénovation, confié aux équipes Lorenove Grands Comptes, a été réalisé en deux phases : une première phase à l’été 2019, portant sur 11 ensembles de menuiseries extérieures en chêne de couleur bleue (ral 5010) et sur la porte du Hall d’entrée. Puis, une seconde phase en 2020, portant sur 21 autres ensembles restants. Au regard du contexte lié au Covid, qui avait généré des suspensions ou l’arrêt de chantiers, les équipes se sont plus que jamais mobilisées pour dépasser les contraintes  supplémentaires et relever le défi. Le contexte présentait pourtant une déprogrammation de chantiers (suspendus ou décalés) ou encore des délais de fabrication étirés devant tenir compte de l’arrêt de certaines usines (jusqu’à 1 mois d’arrêt sur certains ateliers de production). Le contexte lié au Covid a impliqué des répercussions conséquentes quant à la réorganisation sur le plan industriel. Mais tout le Groupe, des ateliers de fabrication à la pose – chaque professionnel intégrant le respect des gestes barrières et toutes les consignes de santé délivrées par l’OPPBTP – s’est mobilisé pour prioriser les chantiers relatifs aux écoles, et permettre une rentrée des classes, dans les meilleures conditions. Réactifs, sachant s’adapter à l’environnement et capables de livrer aussi bien une réponse industrielle technique parfaite et sur mesure, qu’un travail de pose irréprochable dans les délais impartis, les professionnels de Lorenove Grands Comptes ont, non seulement respecté le planning établi, dans un délai court, mais également devancé la date de remise des travaux en achevant le chantier avant la fin du mois d’Août ! Ces menuiseries ont été choisies avec un profil d’ouvrant de 77 millimètres d’épaisseur, et un vitrage sécurité en verre feuilleté, répondant parfaitement aux normes des ERP, par sa résistance aux bris et à la chaleur Répondre aux contraintes par une haute performance et un geste sur mesure Intervenir en rénovation sur une école maternelle n’est jamais une évidence ; ce type de bâtiment s’inscrivant dans la catégorie des ERP (4è catégorie de type R avec activité de type N) soit, des établissements recevant du jeune public et soumis, pour la sécurité de chacun, à des contraintes réglementaires très strictes. Par ailleurs, le travail de rénovation comporte toujours la difficulté d’un rendu à l’identique : changer de gamme revient à remplacer l’existant par une menuiserie sur mesure, respectueuse des formes antérieures, des menuiseries s’adaptant parfaitement à la forme initiale, et intégrant les contraintes de l’environnement. Dans ce contexte, le remplacement des menuiseries extérieures (32 ensembles portes-fenêtres côté cour et la porte du Hall d’entrée donnant sur la rue Dunois) devait répondre à des formes aussi variées que : des losanges, des trapèzes, des triangles isocèles et des rectangles. Le choix s’est porté sur la gamme de menuiseries Tradition Trocadéro. Fabriquées à partir d’essence de chêne massif, matériau naturellement isolant et possédant une meilleure durabilité naturelle, ces menuiseries ont été choisies avec un profil d’ouvrant de 77 millimètres d’épaisseur, et un vitrage sécurité en verre feuilleté, répondant parfaitement aux normes des ERP, par sa résistance aux bris et à la chaleur. La gamme Tradition Trocadéro combine de hautes performances thermiques, acoustiques, ainsi qu’une excellente étanchéité tout en répondant aux normes de sécurité renforcée. Le remplacement des menuiseries extérieures devait répondre à des formes aussi variées que : des losanges, des trapèzes, des triangles isocèles et des rectangles. Les équipes ont installé des châssis composés en partie avec une porte, ou en partie avec fenêtre ou encore, en partie avec châssis à soufflet. Ces derniers (installés en complément des menuiseries existantes dans les autres pièces) présentent de nombreux avantages ; utiles pour les petites pièces, ils apportent luminosité ou aération légère sans prise de risque pour les enfants en bas-âge, ne pouvant ni chuter ni escalader. Par ailleurs, ces menuiseries comportent également des anti pince-doigts, accessoires de porte évitant que les enfants ne se coincent les doigts lorsque les portes se referment. Pour les fenêtres en étage, des limiteurs d’ouverture, ont offert une sécurité maximale. Enfin, en joignant l’esthétique à la technicité, la finition de la couleur bleu RAL 5010 a apporté modernité, gaieté, séduisant autant les petits que les grands, pouvant évoluer, au quotidien, dans un cadre couplant sérénité et évasion. Les menuiseries comportent également des anti pince-doigts, accessoires de porte évitant que les enfants ne se coincent les doigts lorsque les portes se referment. Pour les fenêtres en étage, des limiteurs d’ouverture, ont offert une sécurité maximale.   Avec ce chantier, Lorenove Grands Comptes livre, une nouvelle fois, une réponse technique parfaitement adaptée dans les délais impartis et ce, dans un contexte complexifié, permettant aux élèves de l’école Dunois de faire une rentrée toute en bleue !  
Il y a 4 ans et 222 jours

Jardin d’Eden surréaliste de Las Pozas

Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. Au beau milieu d’une végétation luxuriante, il comprend un réseau de cascades naturelles et de bassins qui ont donné leur nom au site. Rien de bien extraordinaire, mais c’était sans compter sur la présence saugrenue, d’un ensemble en béton, composé de 36 folies, sculptures, constructions, piliers solitaires, rampes, escaliers… Au fil des ans dans la forêt tropicale mexicaine, les sculptures de béton du jardin de Las Pozas ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville oubliée. [©Kent Eckert] Un véritable Eden surréaliste parsemé de sentiers sinueux et de passerelles étroites. Mais à qui doit-on cela ? C’est l’œuvre de l’excentrique Sir Edward James (1907-1984) qui rêvait d’autre chose que d’Angleterre ou d’Etats-Unis, de non-conformisme, de surréalisme et qui avait la fortune pour réaliser un tel dessein entre 1962 et 1984. Un parc aux merveilles allait apparaître tout au long de cette période. Et le béton, matériau de prédilection du site, allait faire naître un monde étrange. Situé dans le Sud-Est de l’Etat mexicain de San Luis Potosí, à 1 km au Nord de la commune de Xilitla, dans la forêt tropicale, le jardin de Las Pozas s’étend sur plus de 32 ha. [©Commons wikimedia] L’énigmatique James Edward James est surtout connu pour avoir été un amateur et un mécène précoce du mouvement surréaliste. Il tourne ainsi le dos aux cercles aristocratiques rigides de l’Angleterre édouardienne et se lie d’amitié avec des artistes qui deviendront des noms familiers dans les années ultérieures. James sponsorise Salvador Dali. Il est également peint par Magritte. En plus de ces deux artistes, sa collection inclut, entre autres, des œuvres de Jérôme Bosch, Giorgio Di Chirico, Paul Klee, Pablo Picasso, Alberto Giacometti, Max Ernst… Edward James rénove sa demeure de Monkton Hall (Kent), dans le style surréaliste en collaboration avec Syrie Maugham, pionnier de ce mouvement au Royaume-Uni. Son but était d’apporter le merveilleux dans sa vie quotidienne. Rendez-vous au Mexique Un escalier s’élève vers nulle part… [©Rod Waddington] Au début des années 1940 après un divorce douloureux, Edward James s’installe aux Etats-Unis. Il « désire créer un Jardin d’Eden » et se rend compte « que le Mexique est nettement plus romantique » et dispose « bien plus de place qu’il n’y en a dans le Sud surpeuplé de la Californie ». A Hollywood en 1941, son amie et cousine, la peintre Bridget Bate Tichenor, l’encourage à chercher un lieu “surréaliste” au Mexique. A Cuernavaca, il engage Plutarco Gastélum Esquer, un indien yaqui, comme guide. Ils découvrent Xilitla en novembre 1945. En 1947, Edward James acquiert une plantation de café au lieu-dit “Las Pozas”. Il y plante des orchidées – jusqu’à 29 000 à un moment – et y élève des animaux exotiques. En 1962, un gel exceptionnel détruit la plupart des fleurs. A partir de ce moment, notre excentrique Anglais érige une multitude de structures en béton, d’inspiration surréaliste, aux noms comme “la Maison sur trois étages qui en aura en fait cinq, ou quatre, ou six”, “la Maison avec un toit comme une baleine”, “le Temple des canards” ou “l’Escalier vers le paradis”. La construction de Las Pozas coûte plus de 5 M$ (l’équivalent de 20 M$ actuels). En 2007, la Fundación Pedro y Elena Hernández, le cimentier Cemex et le gouvernement de l’Etat de San Luis Potosí achètent Las Pozas et créent Fondo Xilitla, une fondation dédiée à la préservation et à la restauration du site. A la découverte de Las Pozas Face à l’entrée du domaine, des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des cactus de béton de plus de 6 m, une plate-forme champignon ou encore des escaliers en spirale qui s’enroulent autour d’un grand arbre et disparaissent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées tout autour. Et côtoient des mosaïques colorées, de grandes portes encadrées d’étoiles en fer forgé. La végétation laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de fleurs bulbeuses. Le tout multicolore, entouré d’immenses fougères, de lianes, d’arbres trapus, entrelacés avec les constructions, si bien qu’il est impossible de dire où la jungle et les sculptures commencent. D’énormes colonnes cannelées sont éparpillées dans la végétation qui laisse entrevoir une ville rêvée inachevée, parsemée de sentiers et d’escaliers. [©Rod Waddington] Au milieu des ombres mouvantes et des nuages de brume qui se dressent au-dessus de Las Pozas, s’élèvent des fleurs multicolores et des pilastres en béton. [©Bernado Bolanos] Des sentiers sinueux partent ça et là et longent neuf sortes de “piscines” qui bordent une rivière, le tout relié par des cascades. [©www.atlasobscura.com] Et là, au détour d’une passerelle, une main de pierre presque aussi grande qu’un homme se dresse. A côté d’elle, un dôme de 24 m de hauteur, presque une tête olmèque. Les chutes d’eau sont ornées de plates-formes, de murs courbes, d’arcs-boutants. De petites proues mystérieuses s’avancent dans les bassins. Les piscines inférieures comportent des plongeoirs et des petites plages de sable. En 1979, lorsque l’endroit semblait presque achevé, Edward James fit amener des lignes électriques de Xilitla pour illuminer la montagne chaque nuit. On peut encore l’imaginer errer, dans ce dédale surréaliste, «  dans sa maison de la jungle avec un perroquet perché sur son épaule ». Soudain, emberlificoté dans des grands arbres, c’est un assemblage de piliers sculptés, de pilastres hétéroclites. Un Angkor américain. Le long d’une autre passerelle surélevée, apparaît un effrayant obélisque appelé “la Colonne stégosaure”. Plus loin, un étang à poissons revêt la forme d’un œil humain.Au fil des ans, les sculptures ont fusionné avec la végétation en une sorte de ville désordonnée. Retrouvez “Edward dans sa jungle”, éditions Fayard, Anne Vallaeys, 2010, qui raconte avec délicatesse « l’extravagante existence » d’un ami des arts. Cet article est à retrouver prochainement en podcast.
Il y a 4 ans et 222 jours

Le marché des bureaux n'est pas sorti de la crise

"On est déçus", admet auprès de l'AFP Virginie Houzé, du cabinet immobilier JLL. "On tablait sur le déblocage de certains projets à la rentrée et, malheureusement, ça n'a pas été le cas."Entre juillet et septembre, la superficie totale de bureaux loués en région parisienne a décliné de plus de moitié (-58% à 246.200 mètres carrés) par rapport à un an plus tôt, selon le bilan trimestriel Immostat, qui fait référence dans le secteur.Ce bilan, effectué par plusieurs gros spécialistes dont JLL, concerne seulement l'Ile-de-France, mais c'est là que se concentre l'essentiel du marché français.Ces chiffres montrent que le marché des bureaux ne s'est pas redressé dans les mois qui ont suivi la levée du confinement décrété au printemps contre le coronavirus.Celui-ci avait largement mis l'économie française à l'arrêt et, en conséquence, provoqué un effondrement sans précédent du marché des bureaux franciliens.Mais l'été et la rentrée n'ont pas permis de rattrapage, contrairement à ce qu'espéraient plusieurs spécialistes des bureaux et à ce qui s'est en partie produit dans le marché du logement."Il y a une conjonction de plusieurs éléments", explique Mme Houzé, évoquant d'abord les premiers effets de la crise économique avec, d'ores et déjà, la prise en compte par les entreprises des effets du confinement sur leurs comptes."Les entreprises ne sont pas incitées à se lancer dans des projets (immobiliers): on est plus sur des réductions de coûts et, malheureusement, des réductions d'effectifs" note-t-elle.La reprise de l'épidémie depuis la fin de l'été et les indicateurs associés "remettent une couche d'incertitude", ajoute-t-elle.De nombreuses entreprises renoncent donc à louer de nouveaux bureaux, d'autant que le confinement a aussi stimulé les réflexions sur le télétravail. La Défense délaisséeLes propriétaires font aussi face aux difficultés économiques des locataires qui sont déjà là, avec à la clé renégociations et départs.Cette situation a provoqué une nette hausse (+18% sur un an) des bureaux immédiatement disponibles, autrement dit vacants, en région parisienne.Mais à Paris même, les bureaux vides restent un phénomène très limité. C'est autour de la capitale qu'ils sont en train de s'accumuler, en particulier à La Défense où les projets de tours s'enchaînent depuis des années.Si les loyers continuent pour le moment à progresser, certains observateurs jugent inévitables qu'ils finissent par se replier dans le quartier d'affaires emblématique de la région parisienne.La chute de la demande, "alors même que l'offre vacante s'alourdit de façon substantielle, devrait logiquement impacter tôt ou tard les valeurs locatives de transactions", résume dans un communiqué le cabinet Cushman & Wakefield, également associé à Immostat.Un autre chiffre témoigne de la morosité du marché, celui de l'argent versé par les investisseurs pour devenir propriétaires de bureaux. Les 5,2 milliards d'euros investis au troisième trimestre dans l'immobilier d'entreprises - sur toute la France et non la seule région parisienne - représentent un recul de près de moitié (-49%) par rapport à un an plus tôt.Les observateurs relativisent cette chute après une année 2019 particulièrement active, et restent optimistes sur la capacité des bureaux à attirer des fonds."Il y a toujours beaucoup de capitaux, de richesses prêtes à être investies et les marchés de l'immobilier gardent une aura de valeur refuge pour les investisseurs", assure Mme Houzé. "Et ce d'autant plus qu'on a des marchés boursiers qui se caractérisent par des mouvements assez erratiques depuis le début de l'année."
Il y a 4 ans et 222 jours

Tempête Alex : «Sur la Vésubie, plus d’un kilomètre de digues et d’ouvrages hydrauliques à reconstituer», Cyril Marro, Smiage

Le directeur du Syndicat mixte pour les inondations, l’aménagement et la gestion de l’eau maralpine fait le point, pour Le Moniteur, sur l’état des ouvrages suite au passage de la tempête Alex, le 2 octobre, dévastant les vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya. Créé en réaction aux inondations meurtrières d’octobre 2015 sur le littoral des Alpes-Maritimes, le Smiage intervient sur un périmètre de 5 300 km² comprenant 11 000 km de cours d’eau répartis sur 183 communes où vivent 1,1 million d’habitants.
Il y a 4 ans et 222 jours

Le développement durable, une priorité pour Cemex

Le développement durable est dans l’ADN de Cemex. [Cemex] Depuis 30 ans, en France, Cemex déploie de nombreuses initiatives en matière de RSE. En 2020, cette ambition, reconnue par des experts tiers, ne faiblit pas. Par ses pratiques, l’industriel s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. « Le développement durable est dans l’ADN de Cemex »,peut-on lire dans le communiqué de presse. En effet, la certification environnementale ISO 14001 a été renouvelée pour 270 de ses sites. Celle d’Ecocert pour l’Engagement Biodiversité pour l’ensemble de ses activités aussi. Enfin, on note l’atteinte du niveau “exemplarité” de la Charte RSE de l’Unicem. Toujours plus d’engagements Par ses pratiques, Cemex s’engage ainsi à maîtriser davantage ses impacts sur l’environnement. [©Cemex] « Menés par Bureau Veritas, les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement. Parmi les points forts soulignés, on trouve la bonne anticipation des risques environnementaux. Et la qualité des outils de gestion dédiés au système de management environnemental. Enfin, la sensibilisation continue des équipes fonctionnelles et opérationnelles, la bonne tenue et la propreté des sites », indique Quentin Saivet, chargé de mission environnement de Cemex. Ainsi, malgré un contexte économique parfois difficile subi au cours des dernières décennies, Cemex n’a jamais remis en question ses engagements en faveur du développement durable. Bien au contraire. L’industriel renforce aujourd’hui ses ambitions au travers de sa raison d’être : « Satisfaire les besoins de ses clients et des communautés en granulats, bétons prêts à l’emploi, solutions constructives et services associés. Ceci, afin de construire un avenir meilleur, en considérant que l’exercice de ses activités lui confère des responsabilités sociétales et environnementales. En particulier, en matière d’économie circulaire et d’ancrage local ». Pour en savoir plus sur la politique de développement durable de Cemex, rendez-vous ici.
Il y a 4 ans et 222 jours

PRB mortier prise express : polyvalence et rapidité

PRB élargit ainsi sa gamme avec un nouveau mortier multifonctions à prise ultra rapide, le PRB MORTIER PRISE EXPRESS. Il est destiné aux scellements très rapides dans la maçonnerie (gonds de volet, pattes de scellement,..) avec un temps de prise à partir de 2 min. Il permet aussi le rebouchage et la réparation des ouvrages tels que les appuis et linteaux de fenêtres, marches…. Le PRB MORTIER PRISE EXPRESS est parfaitement adapté pour tous vos travaux courants de maçonnerie en intérieur et extérieur.Informations pratiques :Mortier polyvalentPrise très rapideÉpaisseur d'emploi de 1 à 20 cmGranulométrie finePrêt à gâcherDisponible en sac de 25 kg
Il y a 4 ans et 223 jours

Rencontre avec João Lisboa, chef du département pré-vente et dimensionnement chez Bosch Thermotechnics

Bosch Comercial y Industrial, de la division Thermotechnics du groupe Bosch, propose des équipements de climatisation de puissance moyenne et élevée pour les grandes installations, offrant des solutions en matière de chauffage, d’eau chaude sanitaire, d’énergie solaire thermique, de climatisation et de chaleur pour les processus industriels. Dans le cadre de la diffusion de leurs derniers produits au format BIM, les équipes BIM&CO ont interviewé João Lisboa, chef du département pré-vente et dimensionnement.   BIM&CO : Quelle a été la raison de votre passage au BIM ? Joao Lisboa : En tant qu’entreprise leader dans le secteur, nous nous adaptons aux besoins du marché tout en innovant et en fournissant des solutions aux professionnels pour rationaliser et améliorer leur travail. Après des décennies de baisse de productivité, le secteur de la construction est en pleine mutation. Grâce à la méthodologie BIM, les architectes, les urbanistes, les consultants, les intégrateurs et les entrepreneurs peuvent partager plus facilement les données, consulter les spécifications de conception à n’importe quelle étape d’un projet et collaborer plus efficacement. En ce sens, le BIM a un impact du début de la conception de tout travail architectural à la démolition d’une infrastructure. En fait, tout est enregistré dans la maquette numérique de la construction telle que conçue.   BIM&CO : Quel a été votre cheminement lors du déploiement de ce projet ? Joao Lisboa: Dans un premier temps, nous avons fait le point en interne sur tous les fichiers et informations existantes, tels que les géométries 2D, 3D et CAO. Sur la base de cette vérification et en étant le mieux informé possible sur les produits les plus utilisés par les designers et les architectes, nous avons établi une liste de produits à modéliser, avec toutes les informations nécessaires.   BIM&CO : Quels obstacles avez-vous rencontrés lors de votre passage au BIM ? Joao Lisboa : Chez Bosch, nous sommes fermement attachés à l’innovation et, par conséquent, à l’utilisation de la maquette numérique. Aujourd’hui, nous pouvons assurer que, grâce à l’engagement de l’entreprise, sa mise en œuvre a été relativement facile. Bosch peut désormais gérer toutes les données techniques et les catalogues de produits et ainsi garantir à nos clients des informations officielles sur tous les produits qui sont déjà intégrés sur bimandco.com.   BIM&CO : Comment avez-vous choisi votre plateforme de diffusion de données et d’objets BIM ? Joao Lisboa: Les avantages que BIM&CO nous offre actuellement sont à la hauteur des besoins d’un marché de plus en plus concurrentiel, et c’est pourquoi nous avons décidé de commencer à travailler de cette façon. BIM&CO nous permet de travailler le contenu dans un environnement collaboratif, à la fois avec les clients et les fournisseurs puisque les données avec lesquelles nous travaillons sur l’interface deviennent instantanément disponibles pour tous les logiciels BIM du marché. De plus, et étant donné que nous sommes une entreprise ayant une grande expérience dans le secteur, choisir de collaborer avec BIM & CO pour la gestion de notre bibliothèque BIM s’est avéré être été l’option la plus raisonnable. L’expérience est très positive et nous sommes convaincus qu’au fur et à mesure que nous avancerons, nous trouverons de nouvelles synergies qui nous permettront de croître en affaires, tout en promouvant le travail de nos collaborateurs et en améliorant le quotidien de tous les professionnels impliqués dans les processus architecturaux.   BIM&CO: Quels avantages représente la diffusion de vos objets BIM par le biais d’une bibliothèque ? Joao Lisboa : Pour Bosch, la nouvelle intégration des produits sur bimandco.com permet d’obtenir des informations fondamentales sur le comportement du marché, puisque l’outil d’analyse des téléchargements nous permet d’étudier en profondeur ce dont les clients ont besoin et ce qu’ils ont pu rechercher à un moment précis. L’intérêt du secteur de la construction pour le BIM, et plus particulièrement pour Bosch Building Technologies, est plus que compréhensible car cette méthodologie pourrait permettre de mettre fin au non-respect des délais et des budgets ainsi qu’au manque de transparence qui, dans de nombreux cas, nuit à des projets complexes et de grande envergure. En outre, il est important de souligner que le BIM permet d’intégrer des produits dans un projet selon les normes en vigueur des différents marchés ou pays, tout en permettant des simulations réalistes grâce à la 3D – ce qui permet de se projeter quant au résultat final du projet. Le BIM nous permet également de proposer une gamme de solutions de CVC qui couvre tous les besoins des bâtiments commerciaux et industriels, en fournissant à l’ingénieur concepteur tous les objets BIM à partir d’une seule bibliothèque. BIM&CO: Qu’attendez-vous de ce passage au BIM et comment allez-vous en profiter ? Joao Lisboa: L’intégration de nos produits sur bimandco.com est une nouvelle étape dans le processus de numérisation du Groupe Bosch, un processus qui est une conséquence des exigences du secteur. L’unification du mode de travail entre toutes les parties concernées représente un nouveau pas en avant dans l’efficacité et l’optimisation des projets dans lesquels le Groupe Bosch est immergé dans le monde entier. Alors que l’utilisation du BIM se consolide et commence à transformer le secteur de la construction et à accroître sa transparence, l’objectif de Bosch est de travailler avec l’industrie pour concrétiser ces avantages. Au cours des prochains mois, nous nous attendons à ce que la stratégie BIM de Bosch continue de croître pour tenir compte de toutes les phases et de toutes les parties impliquées dans un projet de construction. En outre, compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvons suite à l’extension de la pandémie COVID 19, qui rend plus difficile l’échange d’informations, il devient essentiel pour les professionnels de pouvoir accéder à toutes les informations nécessaires via le web, et de pouvoir travailler en même temps depuis leur domicile de manière collaborative via le cloud. Découvrez maintenant les derniers objets BIM de Bosch : RT Condens 5000 W – BASIC RT Condens 5000 W – TOP Estación solar de bombeo AGS
Il y a 4 ans et 223 jours

Pierre Ramain, nouveau directeur général du Travail

Il remplace Yves Struillou, qui avait démissionné mi-septembre de ce haut poste du ministère du Travail, à la suite d'un désaccord avec la ministre Elisabeth Borne sur la gestion du dossier d'un inspecteur du travail, sanctionné car accusé d'avoir désobéi pendant le confinement.Enarque de la promotion Senghor (2004), M. Ramain a occupé différents postes au sein de ce ministère, avant d'être conseiller social à Matignon de 2015 à 2017, puis rapporteur à la section du contentieux et à la section sociale au Conseil d'État."Nous aurons besoin de ses qualités pour relever les défis qui sont devant nous: accompagner l'évolution de l'inspection du travail, animer le dialogue social au niveau des branches professionnelles, guider les entreprises dans la gestion du Covid, combattre le travail illégal, résorber le travail détaché", a déclaré Mme Borne dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 223 jours

L’entreprise LCA Construction Bois, une nouvelle fois récompensée

LCA Construction Bois, entreprise vendéenne spécialisée dans la construction du gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieure, a obtenu le Prix Régional de la Construction Bois pour le projet « A l’ombre de la Canopée » qui regroupe la construction de deux équipements pour la Ville de Bretignolles-sur-Mer (85) : une maison de santé et une maison des associations. Cette réalisation aura nécessité à LCA 395 heures de travail en bureau d’études, 320 heures de préfabrication dans les ateliers et 1 443 heures de mise en œuvre. « A l’ombre de la Canopée » a été retenu Lauréat dans la catégorie « Travailler-Accueillir ». C’est la 4ème fois qu’une réalisation de LCA est récompensée par le Prix Régional de la Construction Bois.
Il y a 4 ans et 223 jours

Vinci poursuit sa route en Australie

CONTRAT. Déjà attributaire de deux marchés autoroutiers en juin 2020, le groupe Vinci, via la filiale locale de Vinci Construction Seymour Whyte, vient d'en conclure deux autres en Australie.
Il y a 4 ans et 223 jours

Les opérateurs immobiliers du village des médias pour les JO-Paris 2024 désignés

En septembre, les élus de Seine-Saint-Denis s'étaient fortement mobilisés autour de ce projet destiné à profiter aux habitants de ce département déshérité, craignant en effet qu'il ne soit raboté du fait de mesures d'économies rendues nécessaires pour l'organisation des JO.Finalement, au terme de discussions entre l'Etat et les collectivités locales, il a été décidé que ce village, situé sur les communes de Dugny, La Courneuve et Le Bourget, et comprendra à terme 1.300 logements ainsi que des équipements publics (gymnase, crèche et école) et des commerces, soit construit en deux étapes.Il y aura d'abord 700 logements puis 600 après les JO à horizon 2025, avec au total 20% de logements sociaux , représentant 90.000 mètres carrés, sur lesquels se grefferont 1.000 mètres carrés de commerces et services.Pour cette première phase, l'Etat donne un coup de pouce financier, via le plan de relance, pour la construction d'un gymnase, avaient indiqué la semaine dernière à l'AFP des élus du département.Une passerelle piétons-vélos doit aussi être construite autour de l'autoroute A1 et cette première phase comprend également "l'aménagement du terrain des Essences à La Courneuve et l'aménagement du Parc des Sports du Bourget", a précisé la Solideo dans un communiqué.Cette première partie sera prête à accueillir la presse du monde entier à l'été 2024 pour les 15 jours d'épreuves olympiques. Des travaux de dépollution ont déjà commencé.Le lot A, B et C ("Aire des vents") a donc été attribué au groupement Sogeprom, Demathieu & Bard Immobilier, au détriment du groupement Bouygues Immobilier, Kaufman&Broad et CDC Habitat. Le lot D (Plateau) a été attribué à Ametis, Ideom et Gaïa Promotion.La Solideo a bien précisé et clarifié le fait que ces opérateurs avaient été désignés pour les deux étapes."Cité-jardin"Le choix de ce comité de sélection, réuni mercredi et présidé par Michel Cadot, le délégué interministériel aux Jeux Olympiques, sera validé au conseil d'administration de la Solideo du 13 octobre.La Solideo, qui a un budget d'environ 3 milliards d'euros, dont 1,4 milliard d'euros d'argent public, est chargée des constructions et aménagements pérennes faits dans le cadre des JO.Le dépôt des permis de construire se fera "au 1er trimestre 2021" et les chantiers pourront démarrer au 3e trimestre 2021, pour une mise à disposition au 1er trimestre 2024.A terme, la Solideo maintient son ambition de faire de cette opération d'aménagement du territoire, une "cité-jardin" du XXIe siècle, en lien avec le parc Georges Valbon, sur 70 hectares.Le prochain conseil d'administration de la Solideo se penchera aussi sur quelques petites évolutions comme la construction d'un mur d'escalade pérenne en Seine-Saint-Denis, qui n'était pas prévu au départ.L'autre grande opération d'aménagement du territoire liés aux JO, le village des athlètes, qui se trouve à cheval sur trois communes (Saint-Ouen, Saint-Denis, Ile-Saint-Denis) est prise en charge depuis un an par la Caisse des dépôts et sa filiale Icade, d'un côté, et les groupes immobiliers Nexity et Eiffage, de l'autre.
Il y a 4 ans et 223 jours

Bâtir en fibres végétales

Le CAUE du Calvados et Le Pavillon organisent du 14 octobre 2020 au 17 janvier 2021 une programmation culturelle autour de l’exposition FIBRA, BÂTIR EN FIBRES VÉGÉTALES et de la question du construire autrement. L’exposition FIBRA est une co-production amàco, École nationale supérieure d’architecture de Grenoble et ville de Grenoble. Face à l’épuisement des ressources, l’exposition explore les potentiels des plantes à croissance rapide et présente des solutions pour les architectures et la ville de demain. Autour de l’exposition, les deux structures locales ont construit une programmation culturelle riche pour accompagner et sensibiliser les publics (grand public, jeune public, habitants, professionnels et élus) à ces thématiques. « Construire autrement » c’est des ateliers de médiation et d’expérimentation, des rencontres-débats, une conférence, des défis et un concours. Les bâtiments présentés révèlent une modernité frugale associant valorisation de ressources et savoir- faire locaux, mesures bioclimatiques et design contemporain. Ils ont été sélectionnés dans le cadre du FIBRA Award, premier prix mondial des architectures contemporaines en fibres végétales, initié et porté par amàco et Dominique Gauzin-Müller. Chacun de ces 50 projets témoigne de l’ingéniosité de ses architectes et ingénieurs, de la volonté de son maître d’ouvrage et des compétences des artisans et entrepreneurs, œuvrant ensemble pour une architecture économe en énergie et en matériaux. L’exposition dévoile ces matériaux en fibres dotés de formidables capacités structurelles et de hautes performances thermiques et hygrométriques au travers de tables sur la transformation des matières brutes, de photographies, de prototypes à l’échelle 1 et de vidéos de chantier. Le visiteur peut ainsi plonger au cœur de ces matières végétales tout en admirant la créativité des réalisations présentées. http://www.lepavillon-caen.com Photo : ©Li Xiaodong Atelier 07  
Il y a 4 ans et 223 jours

Investir en SCPI : comprendre le fonctionnement

Améliorez votre situation financière en investissant en SCPI. Cette solution va vous permettre d’acheter et de gérer un patrimoine immobilier plus facilement et moins risqué. Sachez néanmoins que ni le rendement dans cette institution, ni le capital ne sont garantis. Plusieurs critères, fonctionnements et conditions sont dans ce cas à considérer avant de vous y investir.  Savez-vous réellement ce qu’est une SCPI ? Découvrez dans ce guide comment elle fonctionne et comment bénéficier des avantages qu’elle offre. C’est quoi une SCPI au juste ? Une société civile de placement immobilier ou également appelée SCPI est un support de placement de fonds collectif. Ces fonds sont apportés par des investisseurs particuliers qui veulent se constituer un patrimoine immobilier. Cela leur permet d’acheter et de gérer un patrimoine immobilier avec un taux de risque plutôt faible. On peut distinguer 2 familles de SCPI. D’un autre côté, il y a les SCPI à capital fixe. Et d’un autre, on peut voir les SCPI à capital variable. Dans le deuxième cas, les épargnants peuvent acquérir ou céder ses parts quand ils le désirent, contrairement à la SCPI à capital fixe. Sachez également qu’il existe plusieurs familles de SCPI qui sont distinguées selon le type de bien dont elles disposent, leurs zones d’investissement et surtout selon leur régime fiscal. Il y a par exemple : les SCPI de rendement, de valorisation et de défiscalisation. Comment les SCPI fonctionnent-elles ? Lorsque vous investissez en SCPI, c’est comme si vous achetez un bien immobilier. La différence, c’est que vous détenez cet immobilier sous forme de part mais pas sous forme d’immobilier proprement dit. Ainsi, les investisseurs vont recevoir des parts sociales en contrepartie de leur investissement. C’est la société qui va gérer l’investissement. Pour ce faire, elle va investir dans un immobilier de location. Elle se chargera de la recherche de locataires, des travaux et des nécessités fiscaux. Le but des SCPI : investir dans l’acquisition d’un patrimoine immobilier dédié à la location et en assurer la gestion. Puis, les investisseurs vont recevoir leurs loyers tous les trois mois par exemple. Les principaux avantages d’une SCPI sont : une mutualisation des risques, la possibilité de se constituer une épargne, de se constituer un complément de revenu stable et à long terme, de diversifier son patrimoine, de préparer sa retraite et tant d’autres encore. Comment faire pour investir en SCPI ? Vous avez plusieurs alternatives quant à l’investissement en SCPI. Vous pouvez par exemple investir en SCPI en direct en apportant des fonds propres. Cette solution est idéale pour toute personne, particulier ou professionnelle. Il est également possible d’acheter des parts en SCPI via un emprunt. Plus précisément, via un emprunt bancaire. Cette solution est surtout conseillée afin de profiter l’effet « levier du crédit ». Cela permet ainsi d’agrandir progressivement son patrimoine immobilier. On peut aussi investir en SCPI grâce à une assurance-vie. Dans ce cas, il faut bien choisir l’organisme en question car ce ne sont pas toutes les assurances qui proposent cette solution. À part ces possibilités, vous pouvez aussi souscrire un part en SCPI en démembrement. Ce dernier est cependant plus compliqué que les autres. Pour vous faciliter la tâche, sachez qu’il vous est actuellement possible de souscrire des parts de SCPI en ligne.  
Il y a 4 ans et 223 jours

François Pinault va ouvrir son musée parisien dès janvier

L'ancienne Bourse de Commerce, rénovée et transformée en centre d'art contemporain, ouvrira ses portes le 23 janvier alors qu'une échéance au printemps était prévue."Cette ouverture viendra enrichir le paysage européen des institutions qui se consacrent à l'art de notre temps et contribuera, après la dure année 2020, à la renaissance de la vie culturelle à Paris", a sobrement souligné le mécène dans un communiqué de Pinault Collection.Idéalement situé entre le Louvre et le Marais, à proximité du Forum des Halles, le nouveau musée était attendu en juin comme l'évènement culturel du printemps. Mais le confinement avait obligé François Pinault à repousser son lancement d'un an, le temps que soient complétés de nombreux travaux de finition.Le chantier avait été livré dans les temps par l'architecte japonais Tadao Ando, à l'issue de trois ans de travaux.Prix Pritzker d'architecture 1995, Tadao Ando a réalisé un projet où l'ancien et le contemporain s'allient harmonieusement, en coulant à l'intérieur de l'ancienne Bourse circulaire un cylindre de béton brut d'un diamètre de 29 mètres et d'une hauteur de 9 mètres, sous la verrière du 19e siècle.Bien que ralentis par les contraintes sanitaires, ces travaux de finition pourront s'achever à la fin de l'année.Raviver la flamme"La vie culturelle a terriblement souffert de la crise sanitaire. Autant que les restrictions aujourd'hui encore appliquées à l'accueil du public, ce qui la perturbe gravement, c'est l'incertitude", a fait valoir auprès de l'AFP l'ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, conseiller de François Pinault."Incertitude pour beaucoup d'opérateurs culturels quant à leur capacité à franchir cette terrible épreuve sans casse irréparable", a-t-il notamment évoqué."C'est une raison suffisante et forte pour vouloir donner à la scène culturelle française un signe supplémentaire de confiance en l'avenir et de contribuer, avec beaucoup d'autres, à ce que la flamme intense de la vie culturelle ne s'éteigne pas", a-t-il poursuivi.François Pinault, Breton d'origine modeste, devenu une des plus grandes fortunes françaises construite dans la distribution et le luxe (le groupe Kering), s'est constitué en un demi-siècle l'une des plus importantes collections d'art contemporain.La programmation du nouveau musée -une quinzaine de projets par an- sera annoncée dans quelques semaines.Le nouveau musée commencera par plusieurs journées portes ouvertes, dans le respect des règles sanitaires. L'exposition inaugurale présentera 35 artistes. Peintures, sculptures, installations, photographies, vidéos, films, oeuvres sonores... seront exposées dans une dizaine d'espaces modulables sur l'intégralité des 6.800 m2 d'espaces d'expositions (sur un total de 10.500 m2).La vaste collection Pinault, dédiée à l'art des années 1960 à nos jours, est constituée de quelque 10.000 oeuvres de près de 380 artistes. Une bonne partie a déjà été exposée à Venise au Palazzo Grassi et à la Punta della Dogana, deux sites où Pinault Collection a déjà organisé 27 expositions.La "Bourse de Commerce - Pinault Collection" deviendra ainsi le premier musée parisien exclusivement dédié à l'art contemporain provenant d'une collection particulière.D'abord grenier à blé, puis "corbeille" bourdonnante où s'assemblaient les courtiers, la Bourse de Commerce embrasse quatre siècles de prouesses architecturales et techniques. Elle associe en effet la première colonne isolée de Paris, la Colonne Médicis, construite au 16e siècle, les vestiges de la halle au blé du 18e siècle et la première coupole en fer et fonte de grande portée, du début du 19e siècle. L'ensemble avait été recomposé en 1889, pour y implanter la Bourse de Commerce.
Il y a 4 ans et 223 jours

La Ville de Paris suspend les travaux d'agrandissement d'une centrale à béton Lafarge

ENVIRONNEMENT. Le conseil municipal de Paris a voté ce mercredi 7 octobre au soir une suspension des travaux d'agrandissement du site de centrale à béton Lafarge située dans le quartier de Bercy et suspectée d'avoir provoqué une pollution de la Seine début septembre. La municipalité a également pris d'autres décisions concernant plus largement les matériaux de construction.
Il y a 4 ans et 223 jours

La reprise a atteint un palier, selon le gouverneur de la Banque de France

Question : Comment voyez-vous l'évolution récente de la reprise économique ?Réponse : "Globalement, ce qu'on voit c'est un palier. L'activité économique avait plongé de 32% avec ce même baromètre qui s'est avéré très fiable fin mars. C'est comme si on avait descendu 32 marches, on en a remonté 27 jusqu'à fin août et plutôt plus vite que prévu.Là, l'économie française se situe sur un palier, puisque fin septembre est au même niveau que fin août".Mais "il y a une certaine résistance globalement de l'économie française aux nouvelles mesures sanitaires. Cette enquête ne nous conduit pas à réviser la prévision de récession à un peu moins de 9% sur l'année 2020 que nous avions faite il y a un mois".Q: L'économie est-elle frappée uniformément ?R: "Une des choses frappantes, ce sont les différences sectorielles, et cela va être plus important encore avec le renforcement des mesures sanitaires.Il y a aujourd'hui environ 90% de l'économie française qui est assez proche du retour à la normale, avec un niveau d'activité supérieur ou égal à 90% de l'avant-Covid, grâce à la forte reprise depuis mai. Ces secteurs ne sont normalement pas affectés par les nouvelles restrictions sanitaires.A l'inverse, il y a un peu plus de 10% de l'économie qui continue à souffrir et peut être davantage touché par ces restrictions. Quatre secteurs sont concernés: les arts, spectacles et activités récréatives, la fabrication de matériel de transports (aéronautique et automobile), l'hébergement et restauration, et les transports de personnes. Ce sont ces secteurs-là qu'il faut aider en priorité.Les autres secteurs relèvent plus des dispositions générales du plan de relance, dont le soutien à l'investissement et à la transition écologique.Il faut évidemment tout faire pour combattre l'épidémie, mais avec des mesures qui restent sectorielles et géographiques, en évitant un confinement général.L'effet 'mécanique' de telles mesures ciblées, sectorielles qui peuvent être efficaces sur le plan sanitaire, devrait rester assez limité sur le plan économique. Nous ne pouvons pas dire aujourd'hui s'il y aura éventuellement un effet additionnel sur la confiance, plus général, chez les ménages et les entrepreneurs".Q: Comment les entreprises voient-elles l'avenir immédiat ?R: "Quand on les interroge sur le mois d'octobre, les entreprises sont globalement prudentes: elles attendent encore une stabilité de leur activité mais font état d'incertitudes plus fortes, notamment dans les secteurs les plus touchés".
Il y a 4 ans et 223 jours

Vifs débats à l'Assemblée autour d'un nouveau dispositif antisquatteurs

"Protection du droit de propriété" contre "frénésie anti-squats": les députés ont eu de vifs débats sur un dispositif visant à simplifier l'expulsion de squatteurs de résidence secondaire.
Il y a 4 ans et 223 jours

L'éolien, un vivier d'emploi encore trop dépendant des politiques publiques

"Travailler sur ces grandes structures en hauteur, c'est assez impressionnant," s'enthousiasme Titouan Durand, 20 ans, qui se forme à la maintenance éolienne à l'IUT de Tarbes (Occitanie). "Il y a de la mécanique, un petit peu d'hydraulique, de l'électrique... C'est très général, ça permet de voir un petit peu tout. " En alternance à Amiens (Hauts-de-France) chez Siemens Gamesa, il se dit rassuré par "les engagements pris par les entreprises et l'État" en matière d'énergies renouvelables. "On est à peu près certain qu'on continuera à trouver du travail" estime-t-il. "Ça s'est fait tout seul", abonde Claudio Rumolino, ancien chef d'entreprise reconverti "par conviction" dans l'éolien à 50 ans, aujourd'hui responsable des investissements participatifs chez Vallourec.Quelque 2.000 emplois éoliens supplémentaires ont été créés en 2019, répartis sur plus de 900 sociétés. En 2020, le secteur représentait 20.000 emplois directs et indirects, une augmentation de plus de 25% par rapport à 2016, selon France Énergie Éolienne, qui souligne que "la filière est le premier employeur dans le secteur des énergies renouvelables à l'échelle nationale.""D'une part on continue à investir dans l'éolien, d'autre part il y a des emplois de maintenance, qui correspondent à la quantité d'éoliennes en fonctionnement" détaille Philippe Quirion, directeur de recherches dans l'économie de l'énergie au CNRS."Dans la maintenance, il y a davantage d'emplois dans l'éolien que dans le solaire par exemple, car il y a plus de pièces mobiles et donc de l'usure", explique le chercheur, ajoutant que la construction des composants éoliens est essentiellement localisée en France, contrairement aux équipements photovoltaïques.Subventions indispensables"Entre 2014 et 2019 on a eu environs 1,4 GW supplémentaires par an installés, soit entre 40 et 50 nouveaux parcs par an, précise Lilian Carpene, économiste réseaux et énergies à l'ADEME. Ce qui explique que l'ensemble des marchés et des emplois éoliens aient augmenté".La programmation pluriannuelle de l'énergie prévoit le doublement des capacités d'éolien terrestre installées d'ici à 2028. "Si on prend cet objectif et qu'on fait une simulation du nombre d'emplois créés, on arrive à un peu plus de 18.000 emplois directs, soit un peu plus de 20%", estime M. Carpene.Les politiques publiques soutiennent la filière, explique-t-il, via des tarifs d'achat ou des compléments de rémunération. Au moment où de plus en plus de parcs deviennent rentables, ces soutiens restent "indispensables" pour la majorité du secteur, afin de susciter l'investissement et valoriser ces moyens de production par rapport aux moyens conventionnels."On aura une situation de stabilité de l'emploi s'il y a une stabilité de la politique", souligne le chercheur Philippe Quirion, membre de l'association d'énergéticiens militants négaWatt.Potentiel de reconversionSelon les études menées par l'association mais aussi par l'ADEME, la création d'emplois dans les énergies renouvelables pourra "compenser" les emplois supprimés dans les énergies fossiles."Ce qui ne veut pas dire que quelqu'un qui perd son emploi dans une raffinerie va pouvoir être embauché dans l'éolien", souligne M. Quirion. "Mais il y a des cas où les transitions sont faciles. Par exemple sur l'éolien maritime flottant, la technologie est largement la même que pour faire des plateformes pétrolières off-shore. Il y a des potentiels de reconversion."Selon les derniers chiffres de France Énergie Éolienne (FEE), qui regroupe 90% des acteurs du secteur en France, les emplois se répartissent à 31% dans les études et développement, 23% dans la fabrication des composants, 27% dans l'ingénierie et construction et 19% dans l'exploitation et maintenance.Les formations se sont elles aussi adaptées pour former les professionnels. On dénombre 220 établissements qui proposent des formations dans l'éolien, dont 70 dans l'enseignement supérieur, réparties dans 25 villes sur tout le territoire.Toutefois, "la filière peine à recruter des techniciens pour l'exploitation et la maintenance des parcs", selon FEE. "Ces emplois sont pourtant hautement qualifiés, non délocalisables et s'inscrivent dans la durée, soit a minima vingt à vingt-cinq ans", ajoute la fédération.
Il y a 4 ans et 224 jours

Vinci achète un groupe canadien et confirme un gros contrat au Kenya

"Vinci Énergies", filiale du groupe français, "poursuit son développement en Amérique du Nord avec l'acquisition de la société canadienne Transelec", a annoncé Vinci dans un communiqué.Il ne donne pas de montant, mais précise que Transelec dégage environ 190 millions d'euros de revenus annuels, une goutte d'eau par rapport aux dizaines de milliards d'euros de chiffre d'affaires de Vinci.Le canadien est un spécialiste de la construction et de l'entretien des réseaux de télécommunication. Il est également actif dans l'éclairage public et les feux de signalisation.En 2018, Vinci avait déjà acheté un spécialiste des réseaux d'énergie et de télécommunication sur le continent américain, PrimeLine. Il était, lui, basé aux Etats-Unis.Également à l'international, le géant français a par ailleurs confirmé jeudi un contrat au Kenya pour construire puis exploiter une autoroute.Cette opération, déjà annoncée la veille lors d'une rencontre entre les présidents français Emmanuel Macron et kenyan Uhuru Kenyatta, réunit les deux grands piliers de l'activité de Vinci, les chantiers et les concessions de transports.Elle représente un "projet d'environ 1,3 milliard d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé sur 30 ans", a détaillé Vinci.
Il y a 4 ans et 224 jours

Nomination d'Olivier de Longeaux au poste de DG de K•LINE

En 2019, le chiffre d'affaires de K•LINE a atteint 359 M€ - celui du Groupe LIEBOT 600 M€ - et son périmètre d'action a considérablement évolué : multi-marchés, 6 sites de production, 1 600 salariés, une présence européenne… Une situation qui nécessite la présence d'un Directeur Général dédié pour le 1er fabricant de fenêtres en France, tous matériaux confondus.Directeur Général de K•LINE depuis 2003 (à cette époque K•LINE facturait 55 M€), Bruno Léger est devenu Directeur Général du Groupe LIEBOT en 2008. Il va maintenant dédier tout son temps, avec l'équipe des Directeurs Généraux sous sa responsabilité, au développement du Groupe LIEBOT et de ses filiales, françaises et internationales.Olivier de Longeaux, 47 ans, père de 4 enfants, arrivera chez K•LINE le 1er octobre et entrera en fonction en janvier 2021. Ingénieur Agronome de formation, MBA (USA), il a fait toute sa carrière au sein du Groupe SAINT GOBAIN : d'abord pendant 17 ans dans les Abrasifs (principalement basé aux USA), puis dans la Céramique. Depuis 18 mois, il avait rejoint le Groupe LAPEYRE en tant que Directeur Général de LAPEYRE INDUSTRIES.Olivier de Longeaux aura pour mission d'accompagner la croissance de K•LINE tout en conservant l'approche familiale, humaine et innovante qui la caractérise.
Il y a 4 ans et 224 jours

Une villa aux volumes sculptés et généreusement ouverts

Pour la conception de cette villa située dans la région de Lille, l’agence Riva Architectes a imaginé un projet compact original, tel un bloc à tailler, un volume cubique d’environ 15 m sur 15, d’une emprise au sol de 233 m2. Les baies vitrées accentuent les lignes architecturales sobres et rectilignes de la maison. Les limites entre intérieur et extérieur se confondent et semblent ne former qu’un. Une large baie coulissante Lumeal de Technal, de 15 mètres de longueur, file entre la cuisine et le séjour. Ses ouvrants cachés et ses montants centraux fins de 38 mm réduisent la masse visible d’aluminium. Une esthétique minimaliste, conjuguée aux dimensions monumentales, qui inondent de lumière les pièces de vie. Une seconde baie coulissante offre une ouverture panoramique de 5,60 mètres depuis la suite parentale. Les deux baies, orientées au Sud, se développent du sol au plafond sur une hauteur de 2,50 mètres. Elles sont totalement encastrées dans le sol et les plafonds. Des auvents recouverts de bois surplombent les ouvertures sur 1,50 mètre de profondeur. Ils renforcent la protection des occupants face aux rayons du soleil. Photo : Jean-Pierre Duplan Architecte : Riva Architectes
Il y a 4 ans et 224 jours

L'Assemblée adopte le projet de loi de simplification de l'action publique et sa mesure antisquatteurs

Le texte a été voté en première lecture par 332 voix contre 113. L'opposition avait dénoncé durant les débats un texte "fourre-tout", la gauche contestant certaines dispositions jugées anti-écolo et la mesure contre les squatteurs.Le Sénat avait déjà adopté une première version du projet de loi en mars. Des élus des deux chambres vont maintenant tenter de s'accorder sur un texte de compromis en commission mixte paritaire, faute de quoi une deuxième lecture sera nécessaire.Composite, ce projet de loi porte aussi bien sur l'installation d'éoliennes en mer, le statut des agents de l'Office national des forêts ou les modalités d'inscription au permis de conduire.A l'initiative de la majorité, les députés ont ajouté un nouveau dispositif destiné à faciliter l'expulsion des squatteurs. Il prévoit d'étendre la notion de domicile, "qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale".Une fois l'occupation découverte et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement pourra saisir le préfet qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Les députés LREM ont notamment voulu réagir à l'occupation de la propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) d'un couple de retraités lyonnais, pendant près de trois semaines, à partir de la deuxième quinzaine du mois d'août.Le collectif Droit au logement (DAL) avait organisé un rassemblement la semaine dernière devant l'Assemblée pour dénoncer une "frénésie antisquats".Autre pomme de discorde avec la gauche, des mesures pour sécuriser les porteurs de projets industriels face aux évolutions de la règlementation. L'opposition a critiqué un "démantèlement du droit de l'environnement".Une seconde délibération a fait polémique vendredi soir, pour les projets d'ouvrages (infrastructures d'eau...) soumis à une procédure d'autorisation mais pas à une évaluation environnementale. Le gouvernement a fait réintroduire un article qui permet au préfet de choisir entre une enquête publique et une simple procédure de participation du public par voie électronique.Sur proposition de Jean-Baptiste Moreau (LREM), les parlementaires ont aussi prolongé l'expérimentation sur l'encadrement des promotions et le seuil de revente à perte des produits alimentaires jusqu'au 15 avril 2023.
Il y a 4 ans et 224 jours

L'AFCE accueille un nouveau délégué général

CARNET. C'est à l'occasion de sa réunion plénière du 6 octobre 2020 que l'Alliance froid climat environnement (AFCE) a annoncé le départ de son délégué général, François Heyndrickx. Il sera remplacé par Bernard Philippe, membre de longue date de l'organisation professionnelle.
Il y a 4 ans et 224 jours

Renovation énergétique : UFC-Que Choisir doute de l'efficacité du plan de relance

Le plan de relance fait l'impasse sur la consommation responsable, selon UFC-Que Choisir qui constate que l'effort public en faveur de la rénovation énergétique ne sera pas plus élevé qu'en 2018.
Il y a 4 ans et 224 jours

Un nouveau président à l’UFB d’Ile-de-France

Actuel président de la FFB Grand Paris, Jean-Luc Tuffier prend la présidence de l’Union des fédérations du bâtiment (UFB) d’Ile-de-France. [©David Morganti] Actuel président de la FFB Grand Paris, Jean-Luc Tuffier prend la présidence de l’Union des fédérations du bâtiment (UFB) d’Ile-de-France. Il succède à Patrick Ramé, en poste depuis 2018. L’UFB d’Ile-de-France coordonne et défend les intérêts communs des adhérents des 3 fédérations fondatrices. A savoir, la FFB Grand Paris (75-92-93-94), la FFB Ile-de-France (78-91-95) et la FFB Ile-de-France Est (77). Lors de son mandat, Jean-Luc Tuffier, 56 ans, compte renforcer la synergie des 3 fédérations. Ceci, afin d’optimiser les actions de l’UFB d’Ile-de-France auprès des pouvoirs publics et des administrations. Et pour développer l’information sur le secteur du bâtiment auprès de publics spécifiques. « Les grands projets en région Ile-de-France sont des opportunités exceptionnelles pour le secteur du bâtiment. Face à l’importance des enjeux, en termes de développement économique régional et dans le contexte actuel de relance, il est important que nos 3 fédérations travaillent main dans la main. Ceci, afin de porter collectivement nos propositions auprès des pouvoirs publics et des administrations. Et de les sensibiliser à la réalité du terrain des différents acteurs de la construction. De dialogues constructifs dépend le développement des grands projets en région Ile-de-France. Je suis fier de porter ce nouveau défi pour un développement économique durable en Ile-de-France »,déclare Jean-Luc Tuffier. Ingénieur Arts et Métiers, Jean-Luc Tuffier est aussi vice-président du Medef Ile-de-France et délégué aux JO 2024 pour la Fédération française du bâtiment (FFB).
Il y a 4 ans et 224 jours

JO 2024 : les opérateurs du Village des médias sont désignés

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉS. La Solideo, en charge de la livraison des ouvrages olympiques, a choisi les opérateurs immobiliers de la partie du Village des médias, en Seine-Saint-Denis, qui doit être livrée pour les Jeux olympiques de 2024.
Il y a 4 ans et 224 jours

Le Parlement européen appelle le bâtiment à jouer un rôle accru dans la décarbonation

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Les eurodéputés ont présenté à la mi-septembre 2020 des pistes de réflexion pour améliorer l'efficacité énergétique du parc immobilier des Etats-membres et assurer ainsi la neutralité carbone des villes du Vieux Continent d'ici 2050. Le Parlement européen a également appelé à une meilleure intégration des énergies renouvelables dans le bâti.
Il y a 4 ans et 224 jours

Lancement d'une nouvelle aide fiscale aux TPE et PME pour la rénovation énergétique de leurs locaux

"Ce crédit d'impôt exceptionnel est destiné aux très petites entreprises (TPE) et (aux) petites et moyennes entreprises (PME), de tous secteurs d'activité confondus, soumises à l'impôt sur le revenu ou l'impôt sur les sociétés, propriétaires ou locataires de leurs locaux, qui engagent des travaux d'amélioration d'efficacité énergétique de leurs bâtiments", a annoncé le gouvernement dans un communiqué."Le montant de ce crédit d'impôt est de 30% des dépenses éligibles, dans la limite de 25.000 euros par entreprise", a-t-il détaillé, précisant que l'aide était en vigueur depuis le 1er octobre.Les travaux de rénovation énergétique éligibles sont les suivants : Isolation : combles ou de toitures, murs, toitures-terrasses Chauffe-eau solaire collectif Pompe à chaleur (PAC) Chaudière biomasse collective Ventilation mécanique Raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur ou à un réseau de froid Systèmes de régulation/programmation du chauffage et de la ventilation Avec un budget de quelque 200 millions d'euros, cette aide ne constitue qu'une petite part des mesures prises par le gouvernement pour encourager la rénovation des bâtiments.Il en a fait l'un des grands axes de son plan de relance, annoncé début septembre dans l'objectif de sortir durablement l'économie de la crise du coronavirus.Dans ce cadre, l'exécutif a déjà annoncé un plan de rénovation des bâtiments publics, ainsi qu'un élargissement de la prime destinée aux particuliers, MaPrimeRénov'. Ces deux mesures représentent plus de six milliards d'euros.Depuis 2019, l'aide aux particuliers est en effet distribuée sous la forme d'une prime très rapidement versée après le déclenchement des travaux, l'idée étant de faciliter l'acte de rénovation par un soutien financier immédiat.L'aide aux entreprises garde, elle, en revanche le format d'un avantage fiscal, comme c'était le cas voici quelques années pour les particuliers, via le crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE).
Il y a 4 ans et 224 jours

Comment le béton a sauvé Venise des eaux

Le chantier du système Mosea été débuté en 2003 [©Venezia Nueva] Le 3 octobre restera comme un jour historique pour Venise. La cité italienne a enn effet vu la mise en service du système Mose, chargé de la protéger de la montée des eaux. Imaginé en 1984, en chantier depuis 2003, le concept a montré son efficacité dès ses premiers jours. Heureusement, puisqu’avec 1à ans de retard et un coût trois fois supérieur à l’estimation de départ, la construction avait fini par être affublé du surnom de « barrage maudit ». Pour cette occasion, nous vous proposons de relire, ou de découvrir le reportage que nous avions consacré à l’opération en 2012. Alors que le chantier battait son plein. Venise sauvée des eaux Venise. Ceux qui en rêvent pensent à ses romantiques gondoles. Ceux qui en rentrent racontent la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Rialto ou le pont des Soupirs. Et ceux qui y vivent ne supportent plus les phénomènes d’alta acqua, ces marées hautes qui inondent la ville, détruisent peu à peu son patrimoine et remettent en cause sa pérennité. Les Vénitiens, qui ont toujours eu le pied marin, ne veulent pas pour autant avoir les pieds dans l’eau. Il fallait donc trouver une solution pour stopper les hausses de niveau d’eau de plus de 110 cm par rapport au coefficient zéro marée, seuil au-delà duquel la ville est inondée. Le ministère des Infrastructures et de la magistrature des eaux de Venise lança donc, en 1987, le Programme général d’interventions (PGI), par l’intermédiaire du Consortium Venezia Nuova, pour un coût total de 3,244 Md€ et pour une date de mise en service fixée en 2014. Au programme : extension et mise en état de 45 km de plages, rétablissement de 8 km de dunes et consolidation de 40 km de dunes et de murailles en pierres. Et surtout la construction du Mose1. Des portes amovibles  Les digues du système Mose ferment les embouchures de la lagune. [©Venezia Nueva] Le Modulo sperimentale elettromeccanico est un ensemble de 78 portes métalliques bloquant ponctuellement l’entrée des trois passes de Malamocco, Chioggia et Lido. Ainsi, lorsque la montée des eaux dépassera le seuil de 110 cm, les portes se lèveront de 45° degrés permettant ainsi de retenir l’eau jusqu’à une hauteur de 3 m. Cette solution d’immerger des portes, qui ne se soulèveront qu’en cas de nécessité, a été préférée à un barrage enfermant la lagune, pour des raisons écologiques et pour ne pas obstruer la vue des touristes. Les portes ou coffres métalliques mesurent 20 m de largeur, 30 m de haut et un peu plus de 5 m d’épaisseur. Elles reposent sur le fond de la lagune, à l’intérieur de coffres en béton préfabriqué. En cas de marée, les vannes sont vidées par injection d’air comprimé et se s’élèvent, pivotant autour de l’axe de leurs charnières. Elles sont efficaces en 30 mn, et reprennent leur place initiale en 15. Une île artificielle a été créée au milieu de la passe du Lido-San Nicolò, celle-ci étant trop grande pour que les portes soient efficaces d’un seul tenant. Evidemment pour ne pas gêner la circulation des bateaux de pêche et de tourisme, des écluses ont été construites sur chacune des trois passes. Enfin, le quartier de l’Arsenal a été entièrement rénové, puisque le consortium a décidé d’y élire domicile, pour ses bureaux et pour les usines d’assemblage des portes. 220 000 m3 de béton marin Le système repose sur des portes en béton. [©Venezia Nueva] Le béton a pris une place particulière dans le projet. Les supports des portes, de 60 m x 35 m, ont été préfabriqués, puis immergés. Pour des questions d’espace et de facilité de transport, trois chantiers indépendants ont été ouverts, aux abords de chaque passe. Avec pour chacun des sites, une unité de préfabrication et une unité dédiée aux écluses. C’est Simem Italie qui a fourni les centrales à béton de Calcestruzzi, Unicalcestruzzi et Laguna Calcestruzzi, les trois producteurs du béton. Le tout pour une capacité de 600 m3/h. Au final, ce sont 220 000 m3 de béton qui seront coulés pour le projet. Fort logiquement pour lutter contre la corrosion, un béton marin a été utilisé. Il s’agit du “Marine Concrete” d’Italcementi, qui devrait garantir 200 ans de vie au mécanisme. Ainsi, avec un tel dispositif, la ville de Venise devrait pouvoir continuer d’accueillir les amoureux de la terre entière. A condition tout de même de changer ses habitudes. En effet, la cité s’est affaissée de 10 cm au XXe siècle, en raison de pompages incontrôlés dans les nappes phréatiques. Car, si le Mose, surnommé Moïse, écarte les eaux, il ne pourra rien contre un sabordage.
Il y a 4 ans et 224 jours

Bois de construction : Anne-Laure Cattelot plante l’arbre des possibles

Pour tripler la consommation de bois de construction d’ici à 2050, la députée Anne-Laure Cattelot recommande de jouer sur les registres de la réglementation, de la formation et de la recherche. Le 7 octobre en présentant à la commission Développement durable de l’Assemblée nationale le rapport qu’elle a remis cet été au ministère de l’Agriculture, l’auteure a invité la France à s’appuyer sur le Green New Deal européen, pour jouer les atouts d’une forêt multifonctionnelle.
Il y a 4 ans et 224 jours

La reprise économique devrait être stoppée par la reprise de l'épidémie

Mardi, l'Insee a ainsi estimé que le produit intérieur brut (PIB) devrait stagner au dernier trimestre 2020, marquant un coup d'arrêt après le fort rebond du troisième trimestre (+16%).L'Institut national de la statistique prévoyait jusqu'ici une petite croissance de 1% du PIB au dernier trimestre. Il confirme toutefois sa prévision d'une récession de 9% pour l'ensemble de l'année, quand le gouvernement table, lui, sur une chute du PIB de 10%."Cette prévision reflète la grande incertitude qui caractérise ces prochains mois", a commenté Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l'Insee, lors d'une conférence de presse, sans écarter le risque d'une rechute du PIB.Conséquence: le PIB "resterait, en fin d'année, 5% en deçà de son niveau d'avant crise", soit sans progrès depuis l'été, évalue l'Insee. Funeste présage alors que le gouvernement espère avoir rattrapé en 2022 la perte d'activité due à la crise.Car même si les mesures de restrictions sont plus ciblées que le confinement décidé au printemps, elles vont encore dégrader les perspectives des secteurs concernés, à savoir l'hôtellerie-restauration, les loisirs ou les transports.Les autres secteurs d'activité devraient, eux, voir la reprise se poursuivre.Ce climat anxiogène va aussi peser sur l'investissement. "Par attentisme" des entreprises, il ne progresserait plus d'ici à la fin de 2020, en attendant l'éventuel impact du plan de relance.D'ailleurs, près d'un tiers des entreprises ne savent toujours pas estimer le moment où elles retrouveront une activité normale, soit "la plus forte proportion depuis le début de la crise", note l'Insee.Le chômage inquièteCe pessimisme est surtout marqué dans les services, alors que les perspectives semblent un peu meilleures dans l'industrie.Quant au moral des ménages, il "n'a pas vraiment rebondi" depuis avril, a souligné Julien Pouget, qui constate même un "léger tassement" de la consommation, après le rebond observé cet été avec des achats importants de biens d'équipement du foyer et d'habillement à la faveur des soldes.Au dernier trimestre, la consommation, élément moteur de la croissance française, pourrait encore se dégrader de 1%, pour finir l'année en recul de 7%. En parallèle, l'épargne des ménages devrait finir l'année à un niveau élevé.Leurs inquiétudes vis-à-vis du chômage sont aussi toujours élevées. Et la prévision de l'Insee n'a rien pour les rassurer, avec un taux de chômage revu à la hausse à 9,7% en fin d'année (contre 9,5% précédemment), soit 1,6 point de plus que fin 2019."Il n'est pas exclu que les 10% soient atteints", a même estimé M. Pouget.Les suppressions d'emploi massives intervenues au premier semestre (715.000 emplois salariés), dont un tiers s'est concentré dans les secteurs les plus touchés, n'augmenteraient plus que légèrement au second semestre, pour atteindre 730.000 emplois salariés et 840.000 emplois au total.Mais, résultat des dispositifs de soutien mis en place par le gouvernement (activité partielle, etc.), ce net recul de l'emploi (de l'ordre de 3% en moyenne annuelle) serait cependant beaucoup moins marqué que celui du PIB (-9%), souligne l'Insee.Même chose pour le pouvoir d'achat, qui devrait se contracter seulement de 0,6% cette année.
Il y a 4 ans et 224 jours

Les centres commerciaux prêts pour la jauge de densité, déjà rodée

"Cette mesure qui prévoit quatre mètres carrés par personne nous convient tout à fait, car nous l'avons déjà pratiquée au moment du déconfinement", a précisé le délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC)."Il y avait d'ailleurs eu à l'époque de très nombreux contrôles", a-t-il poursuivi, "et pas une seule infraction n'a été constatée sur l'ensemble du territoire."Le préfet de police de Paris a annoncé lundi une série de nouvelles restrictions pour faire face à la progression de l'épidémie de Covid-19 à Paris et dans la petite couronne, qui vont de la fermeture des bars et des salles de sport à l'instauration d'une "jauge" de densité afin d'encadrer le "nombre de personnes pouvant se croiser".Concrètement, "la très grande majorité des centres commerciaux sont équipés de comptage automatique", surtout les plus grands, "ce qui permet de savoir en temps réel [le nombre de] personnes présentes", a expliqué M. Thüring."Le plafond est fixé à partir des surfaces accessibles au grand public. Il y a en outre un double contrôle, à l'entrée du centre, mais également à celle de chaque commerçant", selon lui.Interrogé sur un possible attroupement impromptu autour d'une tête de gondole ou d'une vitrine, il a estimé que "dans les faits ce genre de situation ne pouvait être que ponctuel et limité" et que les équipes de ces structures géraient très bien l'ensemble des protocoles depuis le début du déconfinement."Les dernières annonces ont un impact sur le commerce de gros alimentaire, qui fournissent les bars. C'est une bonne chose que les restaurants restent ouverts, cela aurait été totalement catastrophique compte tenu de la situation à Paris, déjà globalement pas bonne vu l'absence de tourisme", a affirmé pour sa part à l'AFP Jacques Creyssel, président de la Fédération du commerce et de la distribution."Le gouvernement est dans son rôle, a-t-il ajouté, quand on voit les projections de l'institut Pasteur, on voit que des mesures sont indispensables même si dans le même temps cela introduit naturellement de l'inquiétude", préjudiciable en termes de consommation.