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Il y a 4 ans et 224 jours

CCB France se renforce dans les Hauts-de-France

CCB France vient de racheter la centrale à béton CuBe de Noyelles-lès-Séclin (59). Cela monte à 6 son nombre d’unités de production de BPE dans les Hauts-de-France. [©CCB] Depuis 2016, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) fait partie de Cementir Holding Group, société familiale spécialisée dans la production de ciment blanc. CCB France, sa filiale, renforce sa présence sur le marché du BPE dans les Hauts-de-France. Ceci, en rachetant à la société CuBe sa centrale à béton de Noyelles-lès-Séclin (59). Cette dernière représente une très belle acquisitionpour CCB France, puisqu’elle vient compléter le réseau de ses 5 centrales déjà présentes dans les Hauts-de-France. Cet achat permettra de servir encore mieux les clients actuels de CCBet de CuBe. « Filiale du groupe Cementir, CCB a la volonté de poursuivre sa politique de croissance en général. Et en particulier, ses investissements sur le marché français pour asseoir de manière durable ses activités ciments et granulats »,souligne Philippe Frenay, directeur général granulats et béton chez CCB.
Il y a 4 ans et 224 jours

RTE ouvre le plus grand site en France de stockage d'électricité sur batteries

Le plein soleil de midi, suivi d'une bordée de nuages. Un vent à décorner les bœufs, avant un calme plat: la production d'énergie renouvelable, en particulier éolienne et solaire, joue au yoyo, sans considération pour les besoins en électricité.Comment éviter que soient perdus les pics de production ? Et comment permettre de satisfaire la consommation une fois le vent tombé ou le soleil parti ?"Notre rôle est un rôle d'acrobate", résume Elisabeth Bertin, déléguée pour la Bourgogne-Franche-Comté de RTE, gestionnaire du réseau transportant l'électricité. "Pour cela, il faut innover", explique-t-elle.Exemple à Fontenelle (Côte d'Or), où un site d'une quarantaine d'éoliennes va à terme produire 100 mégawatts (MW), une capacité trop importante pour les lignes à haute tension existantes.Alors, pour "assurer la solidarité des territoires" entre sites de production et centres de consommation, RTE a installé en plein champ, près des éoliennes, plus de 5.000 batteries d'une puissance pouvant atteindre 1.000 volts chacune (contre 48 pour celles des voitures électriques).Elles fonctionneront comme un tampon absorbant les pics pour mieux distiller leur électricité en fonction des besoins et ainsi "lisser" la production.L'ensemble des batteries peut entreposer jusqu'à 24 MW/heure, soit l'équivalent de la consommation de 10.000 foyers environ, selon RTE, qui gère le plus important réseau d'électricité en Europe avec 105.000 kilomètres de liaisons.Des milliards économisésDe tels sites de batteries existent déjà à La Réunion ou en Corse mais Fontenelle est le plus grand en France, comme il sied à une région fortement productrice d'énergie éolienne, précise RTE.L'énergie produite en Bourgogne-Franche-Comté est majoritairement renouvelable (près de 59% en 2019, dont 44% pour l'éolien). Le vent couvre à lui seul 8,3% de la consommation régionale, contre 5,3% au niveau national. Et la tendance ne fait que croître: la production d'énergie renouvelable a ainsi bondi de 21,5% l'an dernier dans la région, et de 35% pour la seule énergie éolienne.C'est pour suivre ce boom, semblable au niveau national, que RTE a lancé "Ringo", un projet de stockage sur batteries. Financé à hauteur de 80 millions d'euros, il regroupe trois sites: Fontenelle, qui sera opérationnel à la fin du premier semestre 2021, Bellac (Haute-Vienne, prévu pour être mis en service fin 2021, et Ventavon (Hautes-Alpes, en 2022).Les trois sites doivent permettre de stocker 72 MW/h et d'éviter des dépenses de plusieurs milliards d'euros qu'aurait entraînées la construction de lignes à haute tension supplémentaires, rappelle Mme Bertin."En plus, pourquoi construire une ligne renforcée pour des pics de production qui n'arrivent que dix ou vingt fois par an ?", souligne Franck Girard, président du directoire en France de Nidec, le groupe japonais qui a installé les batteries à Fontenelle.Aucun humain ne sera posté sur le site côte-d'orien car les batteries seront entièrement pilotées par un dispositif développé au sein de RTE et qui constitue, selon le réseau, "une première mondiale".Appelé NAZA (Nouveaux automates de zones adaptatifs), il déclenche automatiquement le stockage et le déstockage de l'électricité sur les batteries de tel ou tel site, en fonction de la capacité restant disponible. Et ce, "en moins d'une seconde", relève M. Girard.
Il y a 4 ans et 224 jours

Eiffage diversifie son portefeuille de concessions

CONTRAT. Une délégation de service public a été confiée à un groupement dont Eiffage Concessions est mandataire par la ville de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, avec pour projet de réaménager le port de plaisance. L'occasion pour Eiffage d'ajouter une nouvelle activité de concession à son arc.
Il y a 4 ans et 224 jours

Trimble : Et les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont…

Trimble a dévoilé le nom des lauréats des “Tekla Global BIM Awards 2020”. Cette compétition biennale présente les projets de construction les plus impressionnants au monde, réalisés avec les solutions Tekla. Qui repoussent les frontières de l’ingénierie structurelle et du BIM. Pour cette édition, plus de 135 projets étaient en compétition, parmi lesquels les lauréats des BIM Awards régionaux de Tekla de 36 pays. Un jury composé d’experts en industrie a sélectionné les lauréats. Ce dernier a évalué les projets selon des critères objectifs de collaboration, de mise en œuvre, d’innovation et de faisabilité. Les lauréats des Tekla Global BIM Awards 2020 sont : • Meilleur projet BIM & Meilleur projet InfrastructureProjet : Randselva Bridge – NorvègeEntreprise : Sweco Structural Engineering, PNC, Armando Rito, Isachsen Le pont de Randselva est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont de Randselva est un ouvrage en béton en porte-à-faux de 634 m de long, construit sans dessin. Il est basé sur des modèles BIM. [©Trimble] Le pont norvégien de Randselva est le premier ouvrage de cette taille (634 m de long) pour lequel le processus de construction basé sur le modèle numériquea permis d’éliminer les plans. Le logiciel Tekla Structures a aidé les ingénieurs à surmonter les difficultés liées à la géométrie complexe et élancée du pont. Mais aussi aux problématiques générées par la densité des armatures.  • Meilleur projet commercialProjet : One Nine Elms – Royaume-uniEntreprise : Solve Structural Design One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble]One Nine Elms sera un développement à usage mixte (hôtelier et résidentiel) sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. [©Trimble] One Nine Elms est un projet à usage mixte hôtel et résidentiel, situé sur la rive Sud de la Tamise, à Londres. Le BIM a été utile pour concevoir les fondations situées deux niveaux sous terre. Les matériaux ont été acheminés par l’intermédiaire d’ouvertures réduites. Ce qui a compliqué les conditions de construction. Comme, le modèle 3D a servi de source unique de référence tout au long du projet, cela a permis de mettre en évidence les collisions d’armatures dans les zones très denses du projet. Et a ainsi évité les retards coûteux. La plate-forme de collaboration Trimble Connect a visualisé sur le chantier les modèles 3D. Ce qui a contribué à la réussite du projet. • Meilleur projet industrielProjet : Blominmäki Wastewater Treatment Plant Entreprise : Helsinki Region Environmental Services Authority HSY, YIT Oyj, Afry Finland, FCG Finnish Consulting Group, A-Insinöörit  La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble]La nouvelle station d’épuration de Blominmäki, en Finlande, sera la plus productive des pays nordiques. Elle éliminera jusqu’à 99 % du phosphore de l’eau. [©Trimble] A Blominmäki, l’une des stations d’épuration les plus productives des pays nordiques a nécessité une vaste gestion des données. La station comprend 93 000 m3de béton, 9 000 t d’armatures et 1 500 t de structures métalliques. La capacité à collaborer et à partager les informations entre les disciplines et les parties prenantes avec Trimble Connect s’est avérée essentielle pour la réussite du projet. • Meilleur Projet Public Projet  : Helsinki University Hospital (HUS) Bridge Hospital – FinlandeEntreprises : A-Insinöörit Suunnittelu, HUS Kiinteistöt, SRV Rakennus, Team Integrated (AW2 Arkkitehdit, Brunet Saunier Architecture, Arkkitehtuuritoimisto B&M Oy, Arkkitehtitoimisto Harris-Kjisik), Peikko Finland, Granlund-Ramboll Consulting Group Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble]Le Bridge Hospital est le plus grand projet de construction de l’histoire de l’hôpital universitaire de Helsinki (HUS). [©Trimble] L’investissement dans le Helsinski Bridge Hospital et l’extension du département radiothérapie est évalué à environ 303 M€. Et a nécessité plus de 8 000 éléments en béton préfabriqué et plus de 4 000 t d’acier. Tout au long du processus de conception, les modèles 3D ont joué un rôle important dans la collaboration entre les équipes. Ceci, en facilitant la visualisation et la coordination de toutes les disciplines et de tous les sous-traitants. Une gestion efficace des informations a été essentielle pour la planification des 16 différents domaines du projet, ainsi que des 194 sous-modèles.  • Meilleur Projet Sports & LoisirsProjet : Saga Natatorium – JaponEntreprise : Yantai Daizo Design Co. La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble]La maquette numérique du Saga Natatorium a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. [©Trimble] Le complexe nautique des Jeux olympiques de Tokyo 2020 est une structure en béton armé d’un poids total d’environ 1 300 t. La maquette numérique a été réalisée en seulement 10 mois par une équipe de cinq personnes. La conception du projet était complexe à cause des armatures nécessaires pour le renforcement des réservations dans le béton armé spécial et des structures métalliques. Ces difficultés ont été surmontées, en utilisant les fonctionnalités “d’Auto-connexion” de Tekla Structures pour créer les assemblages dans le modèle. • Meilleur Petit ProjetProjet : Transmission Tower in the Form of a Lion and an Eagle – RussieEntreprise : Belenergomash Bzem, LLC Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble]Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle.[©Trimble] Conçue pour représenter le symbole de la ville russe de Belgorod, la tour prend la forme d’un lion et d’un aigle. La structure contient 5 869 pièces, assemblées et soudées en 1 619 éléments expédiés avec 5 805 boulons. Les profils en acier de la tour ont été découpés et poinçonnés/percés à l’aide des données numériques, provenant directement du modèle Tekla Structures.  • Meilleur Projet EtudiantProjet : The Kalimantan New Mosque – IndonesieEntreprises : Universitas Lambung Mangkurat; Muhammad Reza Fardian, Dwi Kurniawan, Muhammad Rizqon Cahyadi, Muhammad Nurhalis Majid Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble]Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. [©Trimble] La mosquée Kalimantan a été conçue pour occuper 1 ha et accueillir environ 16 000 fidèles. Des éléments de la culture locale de Kalimantan, des tribus Banjar et Dayak, sont intégrés dans la conception. Combinaison d’acier et de béton, la mosquée a été conçue et modélisée avec les logiciels SketchUp et Tekla Structures de Trimble. Les étudiants ont également utilisé l’outil de visualisation intégré dans Tekla Structures pour le rendu 3D de la structure. • Meilleur Projet DeveloperProjet : Bolt Clearance Check – Etats-Unis.Entreprise : JMT Consultants L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. [©Trimble] L’application “Bolt Clearance Check” de Tekla Structures vérifie s’il y a assez d’espace pour assembler les boulons. L’outil gagnant résout un vrai problème et aide les dessinateurs dans leur travail. L’application, développée en seulement 15 h par JMT Consultants, montre que de nouveaux outils utiles peuvent être créés rapidement grâce à une interface de programmation abordable. L’outil gagnant s’aligne sur la stratégique d’ouverture de Trimble et encourage de nouveaux développeurs à essayer la programmation avec l’Open API de Tekla. • Mention SpécialeProjet : Twickenham Riverside Development Bid – Royaume-UniEntreprise : Mason Navarro Pledge Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble]Le projet duTwickenham Riverside Development Bidvise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. [©Trimble] La proposition de Twickenham Riverside Development Bid vise à redynamiser une partie des rives de la Tamise. Et à apporter des opportunités économiques à la zone de Twickenham dans son ensemble. L’utilisation de Tekla Structural Designer pour la conception de ce projet multi-matériaux à géométrie complexe, ainsi que l’accent mis sur la durabilité en incorporant le bois, ont valu au projet une reconnaissance particulière. La structure de la verrière en bois et le cadre en béton coulé sur site ont été modélisés. Ceci, pour permettre au maître d’œuvre de mieux comprendre la faisabilité structurelle de la canopée et les contraintes qu’elle impose. Pour plus d’informations sur les Tekla Global BIM Awards 2020, les candidatures et les lauréats, consultez le site.
Il y a 4 ans et 224 jours

Journées nationales de l'architecture: 5 rendez-vous à ne pas manquer

La cinquième édition des Journées nationales de l'architecture se tiendra du 16 au 18 octobre 2020. Lancé par le ministère de la Culture, l'évènement a pour objectif de développer la connaissance architecturale du grand public. L’occasion aussi de valoriser le métier d’architecte, en visitant les nombreuses […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 224 jours

Nexity et Gecina créent un groupe commun pour construire des logements

Ce partenariat "se veut une réponse au besoin d'offres de logements locatifs, en particulier dans les zones tendues", expliquent les deux groupes dans un communiqué commun.Nexity et Gecina sont deux grands acteurs de l'immobilier français, mais occupent des positions différentes dans le marché.Le premier est un promoteur immobilier, le plus gros en France, et construit des logements qu'il vend ensuite.Le second est une foncière qui possède déjà des sites immobiliers et gagne de l'argent en les louant. Gecina est surtout présent dans les bureaux mais détient un petit portefeuille de logements.Le nouveau groupe, dont le capital sera dominé par Nexity, vise à construire 4.000 logements d'ici à quatre ans à Paris, dans sa région et d'autres grandes villes. Ils rejoindront à terme le patrimoine de Gecina.Cette association témoigne de l'intérêt des grands investisseurs, comme Gecina, pour les logements français, pour l'heure très largement détenus par des particuliers ou des bailleurs sociaux.Même si les grands investisseurs privés y restent minoritaires, ils y ont accru leur place ces dernières années, une tendance accentuée depuis la crise sanitaire du virus qui a largement réduit la demande des particuliers.Le partenariat entre les deux groupes doit permettre "d'accroître l'offre de logements en particulier locatifs pour les ménages dans les métropoles françaises", a promis Méka Brunel, patronne de Gecina, citée dans le communiqué."Les investisseurs institutionnels constituent en effet l'un des trois poumons de l'offre de logements, en complément du logement social et du logement détenu par des particuliers", a-t-elle conclu.
Il y a 4 ans et 225 jours

Notre-Dame de Paris : réponses du ministère de la Culture à la publication du rapport de la Cour des Comptes

A la fin du mois de juillet, le ministère de la culture a été destinataire, pour avis, du projet de rapport de la Cour des Comptes proposant un premier bilan de la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les réponses qu’il a apportées figurent en annexe du rapport définitif. Le rapport de la Cour formule cinq recommandations. Trois d’entre elles (relatives à la mise en place d’une comptabilité analytique, au récolement des objets mobiliers, et à la réflexion à engager sur la gestion future de la cathédrale) correspondent à des actions déjà en cours ou prévues. S’agissant de la nécessité d’identifier les causes de l’incendie survenu le 15 avril 2019 et, le cas échéant, les dysfonctionnements qu’elles révéleraient, le ministère de la culture s’est porté partie civile dans le cadre de la procédure judiciaire engagée dès les premiers jours suivant l’incendie. L’enquête de police en cours met en œuvre des moyens d’investigation, au sein comme en-dehors de l’administration, plus étendus que ceux qu’une inspection administrative pourrait engager afin d’établir d’éventuelles responsabilités personnelles ou des manquements, quels que soient leurs auteurs. C’est la raison pour laquelle le ministère n’a pas jugé pertinent de lancer une enquête administrative sur le sujet. Au demeurant, la recommandation de la Cour indique qu’à défaut d’une enquête administrative sur les circonstances dans lesquelles est survenu l’incendie du 15 avril 2019, le ministère de la culture doit « dégager les enseignements à tirer opérationnellement sur tous les plans de ce sinistre ». Or le ministère a immédiatement tiré les conséquences du drame de Notre-Dame à l’échelle nationale, en lançant un audit de sécurité dans toutes les cathédrales. Sur les deux prochaines années, plus de 160 millions d’euros seront consacrées à ces dernières, afin de conduire des travaux de restauration, mais également de sécurisation de ces édifices – sur la base des audits de sécurité mentionnés. Un tel investissement est sans précédent. Par ailleurs, le financement du fonctionnement de l’établissement public maître d’ouvrage créé pour conduire le chantier de Notre-Dame par la souscription publique est justifié par le lien indissociable entre une maitrise d’ouvrage dédiée et performante et la bonne réalisation d’un chantier d’une si vaste ampleur. Le pilotage des travaux, la passation des marchés, le suivi du bon avancement de chacune des très nombreuses opérations qui le composent, assurées par des prestataires très divers, sont essentiels à la bonne réalisation des travaux et à la tenue des délais conformément aux intentions des donateurs. De même, la bonne information de ces derniers, notamment en vue de la concrétisation de leurs promesses, mais aussi du public, sur le déroulement du chantier nécessite que des dépenses – d’ailleurs minimes – soient affectées à la communication. Cette affectation d’une partie marginale de la souscription nationale au financement de l’établissement public chargé de la maîtrise d’ouvrage avait clairement été indiquée par le ministre de la culture lors des débats sur la loi votée le 29 juillet 2019. Ce dernier avait en effet déclaré que « Les fonds issus de la souscription nationale serviront aussi à financer son [le] fonctionnement [de l’établissement public]. » (séance du 10 juillet 2019, nouvelle lecture du Sénat). Dans le même temps, il a été décidé que le ministère de la culture prendrait en charge le loyer des locaux de l’établissement public. L’incendie de Notre-Dame de Paris a donné lieu à une vague de générosité sans précédent pour sauver l’un des monuments les plus emblématiques de notre histoire. Le ministère de la culture est pleinement conscient de la responsabilité qui est désormais la sienne pour garantir, en toute transparence, une utilisation optimale des sommes récoltées en vue d’une restauration, dans les meilleurs délais, de la cathédrale.   Photo : Edouard Bierry  – Ministère de la Culture
Il y a 4 ans et 225 jours

Terre cuite : Rairies Montrieux a 110 ans

Tout au long de son histoire, Rairies Montrieux a su adapter son offre de produits aux tendances du marché. Le chiffre d’affaires de Rairies Montrieux, en constante évolution, témoigne de l’intérêt que portent les professionnels du bâtiment aux produits en terre cuite du fabricant qui fête cette année ses 110 ans de réussite. Celle-ci est notamment due à l’orientation de la marque vers les architectes en quête de matériaux sains et emprunts de modernité, ce qu’apportent, encore plus aujourd’hui, les matériaux en terre cuite. La région environnante des Rairies, située à la limite du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72), dispose d’une argile dite rouge qui a fait sa renommée quant à la transformation de l’argile en terre cuite. Du XVIIe au XVIIIe siècle, la réputation du village est bien établie, mais c’est à partir de 1864 que la reconnaissance du savoir-faire des villageois des Rairies s’établie fortement. En dehors de l’argile, une briqueterie a besoin de deux éléments indispensables: un puits, un four. La halle de fabrication et la grange étant des constructions facultatives. La grange (ou le séchoir) est une construction en bois dont la charpente présente quatre pans bas couverts de tuiles dont la forme et la disposition assurent une bonne circulation de l’air sans laisser pénétrer la pluie. A ce jour, Rairies Montrieux exploite cette grange en lieu d’exposition. Certains procédés de fabrication des produits en terre cuite se sont industrialisés à partir de 1910 (date de création de Rairies Montrieux par Ernest et Victor Montrieux) ; période où la demande de produits en terre cuite devient plus forte. On remplace alors l’homme par des machines puis la généralisation de l’électricité complète l’industrialisation de la production. Malgré cela, le processus de fabrication n’a pas fondamentalement changé. La cuisson se faisant toujours en partie au four à bois. Issu de la septième génération d’une famille de briquetiers, Rémy Montrieux prend la direction de la société en 1972. Il commence alors à moderniser les outils de production et oriente les produits de la marque vers les architectes en proposant des solutions de façades. Le pari s’avère aujourd’hui gagnant, l’entreprise étant présente sur tout le territoire et voit ses ventes à l’export progresser. Grâce à sa clientèle composée de 90% de professionnels ainsi qu’à sa renommée, Rairies Montrieux participe à près de 300 chantiers par an dont de prestigieuses réalisations comme le conservatoire de Nantes, le Cité du cinéma à Paris, les Hexagones à Londres, le siège de l’Immobilière Podelhia à Angers, etc. Le savoir-faire que Rairies Montrieux a su préservé s’est vu récompensé par l’obtention du label EPV (Entreprise du patrimoine vivant) en 2006. Photo : Nuancier gamme de teintes Email Couleur
Il y a 4 ans et 225 jours

Control C / Control V au bonheur de l’administration

Lors des consultations, les projets sont-ils désormais choisis au poids ? Les marchés publics dématérialisés en tout cas encouragent l’obésité. Dans cette quête sans relâche des caractéristiques biomimétiques ou darwiniennes des comportements urbains, s’il est un domaine où les approches organiques sont complètement dépassées, irréelles et hors de compréhension, c’est celui de l’obscur et tortueux code […] L’article Control C / Control V au bonheur de l’administration est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 225 jours

Plus de 300.000 ménages logés grâce à la garantie visale d'Action Logement

Simple et sûre, la garantie Visale permet à un public large d'accéder à un logement et fournit aux propriétaires privés l'assurance d'une sécurisation de leur bien mis en location. Il s'inscrit au cœur de la vocation d'utilité sociale du Groupe, en facilitant l'accès au logement des salariés et favorisant ainsi leur accès à l'emploi et leur mobilité professionnelle et résidentielle.Créée en 2016, Visale a permis à plus de 300 000 ménages de se loger en France. Depuis un an, le nombre de garanties accordées a augmenté de 50%. En cette période de crise sanitaire, économique et sociale liée à la COVID‐19, Visale remplit plus que jamais son rôle de dispositif d'utilité sociale, en levant les freins auxquels se heurtent les jeunes et les salariés aux revenus modestes pour accéder au logement.Visale, c'est :pour le futur locataire, un service de sécurisation des loyers, gratuit et entièrement digitalisé, qui permet d'obtenir rapidement une garantie locative qui peut se substituer à la caution parentale et qui renforce le dossier de candidature;pour le bailleur, une garantie couvrant les risques d'impayés jusqu'à 36 mois de loyers et de charges, et qui prend en charge les éventuelles dégradations locatives à l'issue du bail;un dispositif qui peut être associé à d'autres aides et services proposés par Action Logement : l'AIDE MOBILI‐JEUNE®, l'AIDE MOBILI‐PASS®, l'AIDE LOCA‐PASS®, l'accompagnement de la mobilité, etc.Pour en savoir plus sur les conditions d'attribution de la garantie Visale, consulter : www.visale.fr
Il y a 4 ans et 225 jours

L’ombre de François Hollande plane sur Notre-Dame

Le premier épisode du feuilleton concernant la restauration de Notre-Dame de Paris laissait entrevoir un développement sulfureux lorsque viendrait le moment de remettre en place la statue rocambolesque de Viollet-le-Duc au pied de la flèche.* Nul ne s’attendait à la puissante canonnade déclenchée le 30 septembre 2020 par la Cour des comptes qui dénonce pêle-mêle, […] L’article L’ombre de François Hollande plane sur Notre-Dame est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 225 jours

"CDC Investissement Immobilier investit 300 M€ dans le résidentiel" (A.Taverne, directeur)

STRATÉGIES IMMOBILIERES. Arnaud taverne, directeur de CDC Investissement Immobilier, détaille la stratégie de la filiale de la Caisse des dépôts, et notamment l'intensification dans le résidentiel.
Il y a 4 ans et 225 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 225 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 225 jours

MaPrimeRénov' 2021 : la FFB demande au gouvernement des efforts supplémentaires

Elle souligne toutefois que l'ouverture aux ménages intermédiaires et aisés reste très partielle.Par exemple, pour les premiers, l'aide MaPrimeRénov' exclue les chaudières à gaz très haute performance et s'avère faible pour le remplacement des fenêtres. Pour les seconds, elle ne vise que l'isolation des murs et toitures, ainsi que la rénovation globale.De plus, le soutien à la rénovation globale parait beaucoup trop juste pour ces deux catégories de ménage. MaPrimeRénov' et les Certificats d'économie d'énergie (CEE) conduiraient à une subvention globale qui ne suffira assurément pas à massifier ce genre de travaux, souvent supérieurs à 50.000 €.Pour Olivier Salleron, Président de la FFB, « dans un contexte de prix durablement faible de l'énergie, MaPrimeRénov' doit être renforcée si l'on souhaite une véritable relance par la rénovation énergétique. C'est singulièrement le cas pour la rénovation globale qui, en l'état, ne trouvera pas son public. »
Il y a 4 ans et 225 jours

Myral dévoile 24 nouveaux coloris de sa solution d'ITE inspirés des paysages et bâtis français

Le nuancier, issu des échanges directs entre l'industriel et les architectes sur des chantiers mêlant collectif et tertiaire, regroupe les coloris les plus demandés et les plus inspirants pour la profession. Élaborée en partenariat avec NACARAT, agence de design couleur, cette nouvelle palette est inspirée par l'architecture et la richesse des paysages régionaux, en totale adéquation avec l'origine 100% française du fabricant.Notre nuancier est le fruit du regroupement des coloris les plus demandés par les architectes. Encore faut-il donner du sens, raconter une histoire, nourrir l'inspiration de ceux qui conçoivent et imaginent. La rencontre avec NACARAT Color Design nous a permis de donner corps à cette ambition. Un nouveau cap est franchi pour Myral, celui de la performance au service de l'esthétique ! -Sylvain Bonnot, PDG de MyralDes experts coloristes pour innover dans le respect du bâti et de l'environnementMYRAL au travers de ces nouveaux coloris souhaite innover afin de renouveler durablement le positionnement de sa solution d'ITE. Pour élaborer des coloris équilibrés et pertinents, en cohérence avec les attentes du marché, l'industriel s'est fait accompagner dans toute la phase de conception par NACARAT, agence spécialisée dans le design couleur. Forte de son expertise spécifique sur l'identité et le patrimoine coloriel des marques et des territoires, l'agence a mis au cœur de sa stratégie deux objectifs centraux : créer une gamme innovante à partir des tendances et des pratiques contemporaines de la couleur et du matériau de façade, et emprunter aux couleurs locales pour que cette nouvelle gamme puisse facilement s'intégrer dans le paysage urbain.Le processus de conception des 24 nouveaux coloris s'est structuré en trois temps :Une recherche approfondie des tendances et pratiques contemporaines de la couleur et du matériau en façade ;Une analyse des couleurs locales en France, nourrie de relevés de terrain sur le bâti traditionnel et les carrières ;Une expertise de coloriste, consistant en la création d'une palette de couleurs équilibrée et innovante.Un large choix de couleurs et d'aspects adapté à la conception architecturale contemporaineCe renouvellement offre un panel de couleurs harmonieuses, actuelles et plus à même de toucher les marchés de l'architecture contemporaine et du bâti particulier, notamment dans le but de mieux s'intégrer aux paysage urbain et péri-urbain en France. Directement inspirés des nuances présentes sur le territoire français, ils sont le témoignage concret d'une diversité des patrimoines bâtis, locaux, qu'ils perpétuent aujourd'hui dans la conception architecturale contemporaine. Les 24 nouveaux coloris MYRAL s'organisent autour de 5 univers, chacun représentant un extrait de voyage, du Nord au Sud et d'Ouest en Est du territoire français. Dans chaque univers, le portrait de l'une des 24 couleurs illustre l'air du temps et les tendances 2020-2022.Les nouveaux coloris se déclinent en 5 aspects et matérialités qui réinventent la couleur :• Clin veiné bois • Plissé • Clin lisse • Lisse • StructuréTerres de lumièreSur une grande partie Nord, la construction sérielle en briques est un leitmotiv. Les badigeons de lait de chaux blanchissent les appareillages ordinaires dont les reliefs irréguliers affleurent sous cette épaisse couche de blanc. Les enduits très légèrement colorés du pays de la Loire se marient avec les tuffeaux de calcaire blanchâtre et les ardoises bleutées. Ceux de l'Île de France varient davantage dans leurs tonalités : blanc, beige et grisé, jusqu'à l'ocre jaune. Les grands ports atlantiques sont pleins de lumière. La pierre de taille aux délicates nuances dorées, révèle sa minéralité sous les lumières rasantes et les ombres projetées. Partout, les façades classiques recherchent la plus grande blancheur, mêlant pierres claires taillées, staffs et enduits blancs.Terres d'oxydeLes briques rouge-violacé à brunes bâtissent les villes et villages du nord composant un paysage architectural homogène. Un pied en Centre-Est, et le calcaire blond illumine la Bourgogne, faisant écho aux Côtes d'Or. Au Midi, les briques s'allongent et s'adoucissent dans les orangés. Les influences italiennes se manifestent dans les villes capitales des massifs alpins par des colorations ocre soutenu. À l'extrémité méridionale, les tonalités chaudes, orange à rouge, s'intensifient et font chanter les façades des rues étroites et pentues.Monts et bocagesLa pierre de silex éclatée est une rareté à dénicher sur les façades des côtes du nord et parfois au beau milieu des campagnes des hauteurs du pays. Au centre, les reliefs basaltiques ont nourri le bâti de leurs pierres de lave sombres. Les mortiers blonds les éclairent. La pierre de molasse verte jalonne les hauts-reliefs, s'associant à la chaux, au pisé, aux granits et aux pierres de champs élevant des bâtisses multi-centenaires.Méridien sudLes pierres aux éclats mordorés sont la marque d'un climat continental contrasté. Les schistes et les grès captent ces nuances dans toute leur intensité. Leurs notes chaudes, jusqu'aux cuivrées, accompagnent la rigueur des saisons. Les chromaticités douces et éclaircies sont réservées aux littoraux et aux bords de Loire, dont les enduits et les granits font écho à la lumière changeante. La pierre de lave a des accents brunis qui la ramènent à la terre et révèle des villages aux allures troglodytes. Plus bas, les enduits ocres délavés composent le paysage des provinces sud, symbole de Méditerranée. Les pigments naturels d'oxyde de fer affleurent sur les façades de maisons rayonnantes.Méridien nordÀ l'extrémité septentrionale se trouve la pierre bleue, uniforme et compacte comme un marbre. En lisière de côtes, le granit émerge. Riche de tonalités denses, parfois sombres, il varie du gris au violet en passant par le bleu. Il compose le paysage austère du bâti littoral. Au cœur des montagnes, les schistes répondent au granit gris et dialoguent avec les enduits teintés de sables alluvionnaires. La pierre est endurante et résiste au passage du temps et au climat rigoureux.Revêtement de façade isolant M32Le revêtement de façades intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, fabriqué et commercialisé par Myral, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Les revêtements de façades Myral peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction, à l'horizontale ou verticale. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l'analyse du cycle de vie à plus de 50 ans. Les produits d'isolation thermique par l'extérieur proposés par Myral sont fabriqués en France. Ils sont certifiés et sous Avis Technique du CSTB, pour répondre à l'ensemble des besoins d'isolation de façades, en logements collectifs ou individuels, en bâtiments tertiaires ou en équipements publics, en neuf ou en rénovation.
Il y a 4 ans et 225 jours

L’eau pluviale : une richesse à apprivoiser de façon collective

Le premier salon professionnel dédié à la gestion de l’eau en région Hauts-de-France, s’est tenu à Lille les 30 septembre et 1er octobre. La conférence « Eau et urbanisme : valoriser l’eau dans l’aménagement urbain » a mis en avant l’importance de la mise en place, sur chaque projet d’aménagement, d’un travail collectif et transversal, indispensable au développement de meilleures pratiques en matière de gestion des eaux pluviales.
Il y a 4 ans et 225 jours

La baisse des impôts de production sur les entreprises doit "préserver" 300.000 emplois

"L'essentiel de la baisse des impôts de production, c'est pour préserver 300.000 emplois dans le secteur industriel", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse sur le projet de budget 2021."C'est 300.000 femmes, c'est 300.000 hommes, c'est 300.000 familles qui sont directement impactés. Ce ne sont pas des cadeaux aux entreprises", a poursuivi le patron des députés du parti présidentiel.Le plan de relance du gouvernement de 100 milliards d'euros, inclus dans ce budget, prévoit une baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros afin d'améliorer la compétitivité des entreprises.Le rapporteur du budget à l'Assemblée, Laurent Saint-Martin (LREM), a salué un plan de baisse "sans précédent" de cette imposition."On met les meilleures conditions fiscales, réglementaires, pour que les industries puissent revenir sur les territoires", a-t-il dit, ajoutant lui aussi que "cela va concerner à peu près 300.000 emplois".M. Saint-Martin a également indiqué être favorable à une amélioration du projet de loi de finances en direction des PME, en proposant qu'elles puissent bénéficier d'un relèvement de 7,6 à 10 millions d'euros du plafond de chiffre d'affaires pour bénéficier d'un taux réduit d'impôt sur les sociétés.Il a également plaidé pour la poursuite de la suppression de petites taxes, rapportant peu à l'État. A ce titre il a plaidé pour la fin d'une taxe sur les services funéraires qui rapporte six millions d'euros par an.Interrogés sur de possibles "contreparties" aux avantages accordés aux entreprises par la prochaine loi de finances, les parlementaires LREM ont souligné que l'essentiel visait à "préserver la relance"."Aucune mesure portée par la majorité n'aura vocation à ralentir ou mettre en cause cet objectif principal", a souligné M. Saint-Martin.Le groupe LREM a annoncé également qu'il demanderait plusieurs "adaptations" au projet de budget, notamment une prorogation de crédit d'impôt pour le spectacle vivant et une prorogation des dispositifs fiscaux pour la presse, deux secteurs durement touchés par la crise.
Il y a 4 ans et 225 jours

Le Kenya, nouveau terrain de jeu des grands groupes français

INTERNATIONAL. Entre le 30 septembre et le 2 octobre 2020, la visite en France du président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a été l'occasion pour la France et plusieurs entreprises de signer plusieurs contrats d'infrastructure, de montrer le savoir-faire hexagonal en matière d'aménagement, pour essayer de conquérir de nouveaux marchés dans un pays qui cherche à se développer davantage.
Il y a 4 ans et 225 jours

Opération de secours pour un ovni architectural communiste en Bulgarie

"C'est une course contre la montre. Il faut agir vite car il n'y aura plus de mosaïques si nous attendons une décision" des autorités sur son avenir, lance l'architecte bulgare Dora Ivanova, qui s'est prise de passion pour cet édifice de Bouzloudja.Erigé en 1981 à 1.400 mètres d'altitude sur la chaîne des Balkans, cette enceinte circulaire en béton et acier, de style brutaliste, style architectural qui a connu une grande popularité à partir des années 1950, côtoie deux piliers hauts de 70 mètres. A son faîte, l'étoile rouge, aujourd'hui décrépie, était jadis visible par temps clair jusqu'en Roumanie et en Grèce.Dépouillé au fil du temps de ses parures en bronze et cuivre, sa toiture percée de trous béants, le monument, qualifié de "prouesse architecturale", abrite des panneaux monumentaux de mosaïques à la gloire du communisme: scènes des combats "antifascistes", de l'Armée rouge ou encore de la femme dans la société socialiste.Au plafond trônent toujours la faucille et le marteau, symboles de l'unité entre ouvriers et paysans, tandis que s'affiche sur la façade le célèbre slogan marxiste: "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!".Garder les graffiti aussiA l'origine, les mosaïques s'étendaient sur près de 1.000 mètres carrés, mêlant techniques byzantines et nouveaux matériaux et procédés. Un tiers a disparu, victime des intempéries ou de malfaiteurs. Un graffiti maladroit de l'ex-dictateur communiste Todor Jivkov limogé en 1989 a remplacé la mosaïque avec son portrait."L'objectif n'est pas de restaurer le monument dans sa splendeur ancienne", assure le professeur Thomas Danzl, de l'université technique de Munich.L'équipe, de toute façon, n'en a pas les moyens. L'opération a été financée par un don de 185.000 dollars (158.000 euros) de la part de la fondation américaine Getty, qui suffira tout juste à préserver une partie des mosaïques."Nous allons conserver (le monument) tel que nous le trouvons en ce moment. Nous gardons aussi les graffiti comme un signe du temps, des 30 dernières années", explique M. Danzl, spécialiste de l'héritage de l'ex-RDA.Dix-huit experts et étudiants allemands, grecs, bulgares et suisses se sont consacrés aux travaux minutieux de conservation des mosaïques, réalisés notamment à l'aide de seringues."Nous traitons les zones critiques en utilisant un minimum de matériaux invasifs" pour maintenir les mosaïques jusqu'à ce que les autorités se prononcent, explique le chef technique de l'opération, Nikifor Haralampiev, de l'Académie des beaux arts à Sofia."Préserver la mémoire"Réfractaire au débat toujours vif sur les monuments communistes, assimilés en Bulgarie à un régime honni, le gouvernement tarde à accorder à l'édifice de Bouzloudja un statut qui lui permettrait de réunir les fonds nécessaires à sa restauration."C'est la société qui doit décider de la fonctionnalité du monument. Il y a toujours eu des voix pour et contre, un débat est donc nécessaire", se borne à dire, évasive, la présidente du Conseil régional Gergana Mihova sous le regard austère de Marx, Engels et Lénine en mosaïques.A Kazanlak, ville située au pied du mont Bouzloudja, Stoïanka Dimova se montre réservée face aux efforts de sauver le monument. "Ces dons de l'étranger devraient d'abord aider les gens du pays le plus pauvre de l'Union européenne", estime cette institutrice de 52 ans.Mais pour Thomas Danzl, "préserver les mosaïques, c'est préserver une sorte de mémoire". "Il faut connaître le passé pour s'assurer un meilleur avenir", insiste-t-il.L'édifice, à l'époque instrument de propagande, puis prisé des amateurs de lieux insolites, pourrait devenir un lieu à visées éducatives et touristiques où l'histoire de la Bulgarie à travers les siècles serait retracée, imagine Dora Ivanova.
Il y a 4 ans et 225 jours

La Banque des territoires lance 100 foncières commerciales d'intérêt général

RELANCE. Pour accompagner les commerces de centre-ville, la Caisse des dépôts met un milliard d'euros sur la table, à la fois pour des mesures de soutien immédiat et de moyen terme. Parmi celles-ci, la constitution de foncières commerciales, qui doivent permettre de rénover 6.000 commerces de proximité.
Il y a 4 ans et 225 jours

Minimanufacture, une boutique-atelier par Corsin Zarn

La cinquième édition des Journées nationales de l'architecture se tiendra du 16 au 18 octobre 2020. Lancé par le ministère de la Culture, l'évènement a pour objectif de développer la connaissance architecturale du grand public. L’occasion aussi de valoriser le métier d’architecte, en visitant les nombreuses […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 226 jours

MaPrimeRénov’ : nouveaux barêmes

Le Premier ministre vient d’annoncer les nouvelles modalités de l’aide MaPrimeRénov’. À partir du 1er octobre 2020, elle est ouverte à tous les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, ainsi qu’aux copropriétés pour des travaux dans les parties communes. Le montant de l’aide est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain énergétique apporté par les travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. Un plafonnement des dépenses éligibles est prévu. Pour s’y retrouver, cinq profils ont été définis, à chaque catégorie de revenus est associée une couleur : – MaPrimeRénov’Bleu – MaPrimeRénov’Jaune – MaPrimeRénov’Violet – MaPrimeRénov’Rose – MaPrimeRénov’Copropriété L’ouverture de MaPrimeRénov’ à tous s’accompagne de la mise en place de plusieurs bonifications : – un forfait rénovation globale pour encourager les travaux ambitieux qui permettent un gain énergétique de plus de 55 % ; – un bonus sortie de passoire pour accélérer la rénovation des 4,8 millions de logements énergivores (étiquette F ou G) – un bonus Bâtiment Basse Consommation (BBC) pour récompenser l’atteinte de l’étiquette énergie B ou A ; – un forfait accompagnement à maîtrise d’ouvrage (AMO), pour les ménages souhaitant se faire accompagner dans leurs travaux. Foire aux questions pour les professionnels Simulateur de calcul    
Il y a 4 ans et 226 jours

TOURS HABITAT engage une démarche ambitieuse de réemploi des matériaux de construction

Soucieux de s’engager fortement sur la question du réemploi des matériaux issus de la déconstruction des bâtiments dans le cadre du renouvellement urbain, Tours Habitat (37) a organisé, le 29 septembre 2020, avec son partenaire maître d’ouvrage Bellastock, une matinée d’informations et d’échanges autour de cette thématique innovante. Les acteurs locaux ont pu échanger et penser collectivement le réemploi des matériaux issus de la déconstruction de plusieurs bâtiments dans le cadre du renouvellement urbain du Sanitas à Tours. Les maîtres d’ouvrage, maitres d’œuvre, entreprises du BTP et entreprises de l’économie sociale et solidaire, ont répondu présent à cette première rencontre, qui a donc été l’occasion d’initier une opération collective ambitieuse, en mettant à profit les ressources du territoire. L’ensemble des participants, y compris le maire de Tours, était invité à manifester son intérêt dans la démarche de réemploi des matériaux de construction au sein du quartier du Sanitas, et plus largement sur le territoire métropolitain, par la signature d’un document symbolique : cap’ réemploi. TOURS HABITAT s’est entouré d’une équipe complémentaire, comptant Bellastock et Inddigo, une équipe constituée d’acteurs impliqués dans l’expertise de déconstruction, réemploi et économie circulaire, de démarches collaboratives et la maîtrise de la qualité environnementale.
Il y a 4 ans et 226 jours

Engorgement de la gouttière : comment l’éviter?

La gouttière est l’élément de la toiture qui garantit la gestion des eaux de pluie. Elle assure leur collecte et leur évacuation de sorte à les éloigner le plus loin possible de la façade et des fondations. Mais à mesure que le temps passe, différentes saletés viennent se déposer dans ses parois. Les feuilles mortes, les petites branches, la boue et les champignons parasitaires sont à l’origine de son engorgement. Pour éviter cela, découvrez dans cet article les solutions que vous pouvez adopter. L’installation d’une grille de protection Il existe différents moyens d’éviter l’engorgement d’une gouttière. Pour savoir quelle solution est la mieux adaptée à vos besoins, nous vous conseillons de faire appel à un couvreur professionnel. Parmi les alternatives auxquelles vous pouvez avoir recours figure la mise en place d’un protège-gouttière. Ce dispositif est fixé au-dessus de la gouttière. Il empêche l’accumulation des débris de feuilles mortes, des mousses et des lichens. Le protège-gouttière empêche également les animaux d’élire domicile dans la gouttière. Il assure le bon fonctionnement de cette dernière et rend l’entretien de celle-ci plus aisé. Malgré cela, les saletés qui se déposent sur ce dispositif devront être éliminées régulièrement. Ceci étant fait afin de préserver son bon état et assurer une meilleure durabilité à la gouttière. Éviter l’engorgement grâce à un hérisson de gouttière À côté de la grille de gouttière, on peut aussi recourir à un autre système qu’est le hérisson de gouttière. Concrètement, il s’agit d’une brosse qui mesure 4 mètres de long et dispose d’un diamètre de 100 millimètres. On peut envisager la mise en place de ce système sur la majorité des gouttières malgré leurs formes. L’installation du hérisson de gouttière s’opère facilement. Il se compose d’une spirale en acier inoxydable et de poils en polypropylène que l’on glisse dans le système d’évacuation d’eau. Étant donné qu’il occupe toute la place, les débris de végétaux et toutes autres saletés ne pourront donc pas se loger dans la gouttière. Ce qui évite en conséquence son engorgement. L’entretien de la gouttière Bien que nous entretenions régulièrement la toiture, nous négligeons souvent la gouttière. Pour qu’elle assure l’évacuation des eaux de pluie, il faudra la débarrasser de tous les éléments susceptibles de causer son obstruction. Réalisez les travaux de nettoyage durant le printemps et à la fin de l’automne, après la chute des feuilles. Si vous ne disposez pas de temps à consacrer à cette activité, il est recommandé de faire appel à un couvreur professionnel comme https://www.couvreur-zingueur-06.fr/. Outre le nettoyage, il faudra veiller à ce que la gouttière ne présente aucune fuite. Le cas échéant, procédez à leur colmatage pour éviter les ruissellements d’eau sur la façade et les fondations. Assurez-vous également que la taille de la gouttière en place peut collecter une grande quantité d’eau. Si ce n’est pas le cas, envisagez son remplacement en tenant compte de la pluviométrie de votre région. En résumé, on peut éviter l’engorgement de la gouttière en empêchant les salissures de se loger dans ses parois. Pour ce faire, l’installation d’une grille de gouttière ou d’un hérisson de gouttière est préconisée. Malgré ces dispositifs, sachez que ce système d’évacuation d’eau requiert un entretien régulier. Son nettoyage doit se faire à mesure de 2 fois par ans, notamment au printemps et à la fin de l’automne. Par contre, si le développement de votre gouttière ne permet pas la bonne évacuation des eaux pluviales, son remplacement est à prévoir.
Il y a 4 ans et 226 jours

Le Maire appelle Suez et Veolia "à reprendre leurs discussions" pour conclure "un accord amiable"

Le ministre a fait état de discussions intenses ce week-end entre les deux groupes, qui se sont livrés à une nouvelle passe d'armes dimanche par communiqués interposés. Pour lui, "ces progrès montrent qu'un accord est possible entre Veolia et Suez sur la cession de l'actif d'Engie dans Suez dans les prochaines heures".Veolia a offert 3,4 milliards d'euros pour racheter 29,9% du capital de Suez à Engie. Le groupe d'énergie, dont l'État est actionnaire à hauteur de 23,6%, doit se prononcer au plus tard lundi.Pour tenter de le convaincre, Veolia a relevé mercredi son offre et s'est engagé dimanche à ne pas lancer d'OPA hostile sur Suez une fois qu'il aura acquis les titres d'Engie, ainsi qu'à des cessions d'actifs supplémentaires."La position de l'État est constante: nous souhaitons que Veolia et Suez trouvent un terrain d'entente et définissent un accord amiable qui est le seul à même de préserver les intérêts des salariés et les intérêts industriels de la nation", a rappelé Bruno Le Maire.L'État dispose de trois sièges au conseil d'administration d'Engie et peut donc influer sur la décision, mais ne peut exercer de veto.Lettre ouverte d'Arnaud Montebourg alertant sur un "dépeçage" de Suez, communiqué de l'intersyndicale de Suez appelant à combattre "jusqu'au retrait" l'offre de Veolia, initiative de députés LREM invitant Bruno Le Maire "à donner du temps au temps": la pression monte sur l'État pour qu'il temporise face à un rapprochement qui fait craindre des suppressions d'emploi et une hausse des prix de l'eau et des déchets résultant d'un affaiblissement de la concurrence.
Il y a 4 ans et 226 jours

L'Assemblée se prononce pour une résiliation "à tout moment" de l'assurance d'un crédit immobilier

Ce vote concerne une disposition du projet de loi dite "Asap", texte qui contient une kyrielle de mesures destinées à simplifier les démarches des administrations, entreprises et particuliers.Ce nouveau dispositif sur l'assurance emprunteur ne figurait pas dans le projet initial du gouvernement.La ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher s'y est montrée à nouveau hostile vendredi en séance: "Les banques vont monter le coût de l'assurance, la perversité de ce dispositif (de résiliation à tout moment) pourrait être que les plus vulnérables paient plus".De plus, elle a avancé un "problème de méthode" alors que le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) travaille sur ces questions.Mme Pannier-Runacher a rappelé qu'en matière d'assurance emprunteur, "la première année vous pouvez résilier à tout moment, c'est ouvert. Et chaque année" ensuite, ce qui est suffisant selon elle.La possibilité de résiliation à tout moment a été introduite par un amendement en commission spéciale, à l'initiative de députées du groupe Agir Ensemble, qui fait partie de la majorité.L'objectif est de faciliter le changement d'organisme d'assurance par les emprunteurs, et de faire jouer davantage une concurrence susceptible de faire baisser les tarifs. Une des initiatrices de la mesure, Patricia Lemoine, a répété vendredi que "6.500 à 15.000 euros d'économies" pouvaient être espérées sur la durée du contrat.La France compterait quelque 6 millions de particuliers détenteurs d'un crédit immobilier, générant environ 6 milliards d'euros par an de cotisations d'assurances, selon des chiffres fournis dans le rapport de la commission spéciale.Minoritaire au sein de LREM, Daniel Labaronne a cherché en vain à revenir à la version qu'avait adoptée le Sénat en première lecture, qui se contentait de clarifier les modalités de la résiliation à l'échéance annuelle.Une fois adopté mardi prochain dans sa globalité, le projet de loi Asap fera l'objet d'une tentative de compromis entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP). La mesure sur l'assurance emprunteur, qui agite le milieu bancaire et des assurances, ainsi que les associations de consommateurs, pourrait donc encore évoluer.
Il y a 4 ans et 226 jours

Le gouvernement détaille les nouveaux barèmes de MaPrimeRénov'

Deux milliards d'euros supplémentaires sont prévus sur deux ans, afin d'accélérer la rénovation des 4,8 millions de "passoires thermiques" qui existent encore en France.Quatre catégories ont été mises en place (bleu, jaune, violet et rose) en fonction du revenu fiscal de référence.Un simulateur en ligne(https://www.faire.gouv.fr/aides-de-financement/simulaides) permet de déterminer sa catégorie, alors que l'aide excluait initialement les foyers les plus aisés.Les travaux éligibles concernent notamment le changement du système de chauffage, l'installation d'une ventilation ou l'isolation d'une maison.Le dispositif de certificats d'économie d'énergie (CEE), qui oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions d'économies d'énergie sous peine de pénalités, est cumulable avec MaPrimeRénov', qui remplace depuis le 1er janvier le crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE).Ainsi, pour les ménages les plus modestes, MaPrimeRénov' permet de recevoir une aide de 10.000 euros pour l'installation d'une chaudière à granulés, sans compter l'apport des CEE, selon le ministère de la Transition écologique.Au global, cette aide pourra aller jusqu'à 90% du montant des travaux pour les foyers les plus modestes.L'aide s'adresse également désormais aux bailleurs et aux copropriétés, pour des travaux de rénovation globale.Pour lire le dossier complet du Ministère de la Transition écologique : cliquez ici.
Il y a 4 ans et 226 jours

Covid-19 : le gouvernement prône le télétravail, les syndicats réclament un cadre clair

"De nombreux postes de travail permettent un travail à distance et des rotations peuvent s'organiser afin de limiter l'impact sur le collectif de travail", a expliqué la ministre du Travail, Elisabeth Borne, lors d'une rencontre avec les syndicats et le patronat, appelant à recourir "autant que possible" au télétravail dans ces zones, dont Paris et la petite couronne.La veille au soir, Matignon avait souhaité que le télétravail soit "plus que jamais" privilégié au vu de la multiplication des cas de contamination.Aurélien Rousseau, directeur général de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, a annoncé lundi que 203 foyers de contamination étaient actifs en région parisienne: "Un peu moins de 40% dans le milieu scolaire et universitaire, 26% dans le milieu professionnel et 10% dans des rassemblements privés".Le protocole sanitaire ne change pas. Interrogés par l'AFP, syndicats et patronat jugent inutile de le faire.Mis à jour le 17 septembre, ce texte indique que "le télétravail demeure un mode d'organisation recommandé", notamment pour "limiter l'affluence dans les transports en commun"."Compte tenue de la situation actuelle avec une circulation du virus qui continue, la mise en oeuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l'activité de l'entreprise et garantir la protection des salariés", ajoute-t-il. Pour cette raison, sa mise en oeuvre "ne nécessite aucun formalisme particulier"."Généralisation du télétravail"Le texte dit toutefois qu'"aucune disposition" ne peut imposer à l'employeur de donner suite à une demande de télétravail, mais "si le poste est éligible au télétravail, l'employeur doit motiver son refus".Si cette forme de travail a été massivement développée pendant le confinement, avec seulement un quart des salariés travaillant sur site en mars, la tendance a sensiblement changé avec le déconfinement: depuis juillet un salarié sur dix poursuivait son activité à distance.Depuis septembre, "les entreprises ont eu tendance à faire revenir les salariés sur site", dit Eric Chevée, chargé du dossier télétravail à la CPME. Cette tendance a été "freinée à partir d'octobre à cause de la progression de la maladie", tempère-t-il.Depuis septembre, "ces recommandations de télétravail sont suivies de loin", témoigne Jérôme Vivenza, secrétaire confédéral à la CGT, assurant que les entreprises invitent les salariés à revenir travailler "en présentiel".Les déclarations gouvernementales depuis dimanche vont faire "redémarrer un cycle d'encouragement au télétravail", estime Cyril Chabanier, président de la CFTC.Alors qu'une négociation en vue d'un accord national interprofessionnel (Ani) doit démarrer le 3 novembre, les syndicats regrettent que le patronat ait traîné des pieds depuis le printemps pour consentir à ouvrir ces discussions."Il risque d'y avoir des réticences à reprendre le télétravail car beaucoup de questions posées pendant le confinement sont restées en suspens. La négociation aurait pu y répondre", dit M. Vivenza.Parmi les sujets sur la table de la négociation, les syndicats souhaitent aborder la charge de travail, la prise en charge de coûts directement liés au télétravail et la déconnexion, la protection des données, la problématique de la garde des enfants lorsque les classes sont fermées, les personnes vulnérables, l'égalité femmes-hommes, etc.Pas sûr que la négociation aboutisse à un consensus, car le Medef a prévenu qu'il souhaitait que le texte ne soit "ni normatif", "ni prescriptif", au grand dam des syndicats."Nous ne sommes pas sur l'idée de modifier le corpus réglementaire", confirme M. Chevée, soulignant que depuis janvier, près de 600 accords sur le télétravail ont été signés, prévoyant notamment deux à trois jours de télétravail par semaine."Ça fait des mois qu'on réclame un Ani. Il faut que le gouvernement mette la pression sur le patronat pour un accord normatif rapide, alors qu'on se dirige peut-être à nouveau vers une généralisation du télétravail", répond M. Chabanier.
Il y a 4 ans et 226 jours

La relocalisation en région de services des finances publiques avance

Le ministère de l'Économie a détaillé la liste des services de la direction des finances publiques (DGFiP) qui commenceront à être décentralisés dans 50 villes moyennes à partir de 2021.A Bercy, devant les maires des communes choisies, le ministre Bruno Le Maire a défendu "une transformation en profondeur" de la DGFiP et "plus largement une transformation en profondeur de l'État".L'objectif est in fine de déplacer 2.500 agents, sur la base du volontariat, de l'Ile-de-France vers des villes comme Chaumont (Haute-Marne), Lisieux (Calvados), Nevers (Nièvre), Pau (Pyrénées-Atlantiques)...Cette "relocalisation, c'est un objectif politique majeur", a assuré Bruno Le Maire, faisant le parallèle avec la volonté du gouvernement de relocaliser des activités industrielles en France."Cette relocalisation doit aussi se décliner sur le plan administratif. Il faut irriguer les territoires", et parfois "réparer des départs opérés il y a quelques années", a-t-il ajouté, citant la fermeture de garnisons qui a fortement contribué à la désertification de certaines petites villes."Les villes moyennes ont été les grandes oubliées pendant des décennies de l'aménagement du territoire", a résumé Christine Guillermy, maire de Chaumont. Sa ville "perd 100 habitants par an depuis 15 ans", a-t-elle ajouté. Une vingtaine d'emplois y seront créés en 2022 via l'installation d'une antenne du service des impôts des entreprises."Quand vous installez une quarantaine de familles dans une ville de 10 ou 20.000 habitants, vous participez vraiment à la revitalisation des centres-villes", s'est félicité le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt."Réforme Potemkine"Mais les services relocalisés "ont en commun de n'être que des structures d'appui, non accessibles au public et de ne délivrer aucun service à la population dans les territoires d'implantation", a réagi mercredi soir l'intersyndicale des Finances publiques dans un communiqué."Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, F.O.-DGFiP et CFDT/CFTC Finances Publiques dénoncent cette méthode qui s'apparente à un plan social et met à mal une administration indispensable à l'ensemble des acteurs et à la vie économiques du pays", ont affirmé ces organisations.Elles estiment que "la modestie des effectifs relocalisés par redéploiement sur fond de poursuite des suppressions d'emplois interdit de considérer cette réforme +Potemkine+ comme une solution satisfaisante à des décennies de déménagement du territoire".Elles considèrent qu'à l'horizon 2022, 4.900 emplois supplémentaires seront supprimés ainsi que plus de 1.000 implantations territoriales.Au total, le gouvernement veut relocaliser dans les prochaines années 6.000 agents de la fonction publique d'État.Au côté d'autres initiatives du gouvernement, comme le programme "Cœur de ville" pour revitaliser les centres des villes d'entre 10.000 et 100.000 habitants, le gouvernement espère ainsi contribuer à la dynamisation de ces territoires.En octobre 2019, Bercy avait lancé un appel à candidatures en vue de sélectionner les communes intéressées par cette décentralisation. Plus de 400 avaient répondu et 50 ont été retenues en janvier dernier. Une quinzaine de nouvelles communes doivent encore être sélectionnées cet automne.Les services concernés seront notamment ceux d'appui à la publicité foncière, des plateformes d'accueil à distance pour les particuliers, des services de contrôle fiscal à distance, de gestion des payes et des retraites des fonctionnaires.
Il y a 4 ans et 226 jours

Les nouveaux barèmes de MaPrimeRénov enfin dévoilés

RÉNOVATIONS. Avec quelques jours de retard, le gouvernement a rendu publique la nouvelle mouture du dispositif d'aide à la rénovation énergétique, applicable aux contrats passés à compter du 1er octobre. Décryptage.
Il y a 4 ans et 226 jours

Le projet contesté de prison à Limeil-Brévannes dans le Val-de-Marne est abandonné

"Victoire ! Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, vient de me confirmer que le projet de prison de Limeil-Brévannes n'aura pas lieu", s'est félicité jeudi soir le député LREM du Val-de-Marne Laurent Saint-Martin."L'accomplissement de plus de deux ans de mobilisation aux côtés de la maire Françoise Lecoufle, des élus locaux et des Brévannais", a-t-il ajouté.Dans une lettre datée du 28 septembre et publiée jeudi soir par le député, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti explique avoir "été sensible" aux arguments avancés par les opposants au projet de cette structure d'accompagnement vers la sortie (SAS)."Le site initialement envisagé ne présente malheureusement pas toutes les conditions requises pour accueillir une telle structure", note le ministre de la Justice."Je suis comme vous particulièrement sensible à ce que l'implantation d'une SAS soit compatible avec le tissu urbain et économique local. Dans ces conditions, je vous confirme que le site de Limeil-Brévannes ne sera pas retenu".L'annonce de ce projet en mars 2018 avait fait descendre plus d'un millier de personnes dans les rues de la ville pour dénoncer un projet mettant en péril, selon ses opposants, un projet de téléphérique attendu de longue date ainsi qu'une zone d'activité économique.Au total, selon la maire Françoise Lecoufle qui a exprimé son "immense soulagement" à l'annonce de l'abandon de la SAS, plus de 150 parlementaires et élus locaux se sont mobilisés contre le projet et la pétition lancée a recueilli plus de 8.600 signatures.
Il y a 4 ans et 226 jours

Biogaz: le gouvernement veut revoir sa politique de soutien à la filière

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a défendu la réduction du soutien budgétaire à la filière biogaz, tout en assurant aux professionnels que d'autres formes de soutien étaient à l'étude.
Il y a 4 ans et 226 jours

MaPrimeRénov' : tout sur l'aide à compter du 1er octobre 2020

Le gouvernement a précisé ce matin les modalités des aides à la rénovation énergétique pour 2021, applicables pour les devis signés depuis le 1er octobre 2020.
Il y a 4 ans et 226 jours

MaPrim'Rénov : tout sur l'aide à compter du 1er octobre 2021

Le gouvernement a précisé ce matin les modalités des aides à la rénovation énergétique pour 2021, applicables pour les devis signés depuis le 1er octobre 2020.
Il y a 4 ans et 228 jours

Les armées françaises se mettent à l'énergie verte

"Consommer moins, mieux et sûr" : tel est le credo de la stratégie énergétique de défense détaillée par la ministre des Armées, Florence Parly."Une stratégie qui garantit la résilience de nos approvisionnements énergétiques, qui renforce notre souveraineté, soutient notre liberté d'action et qui répond aussi aux préoccupations des Français", a-t-elle fait valoir dans un discours au Centre de soutien logistique du service des essences des armées (CSLSEA) à Montereau, en Seine-et-Marne, dans la région parisienne.Plus gros consommateur énergétique de l'État français, le ministère des Armées a utilisé 835.000 m3 de produits pétroliers en 2019, soit une facture de près de 670 millions d'euros.Les trois quarts (73%) de la consommation énergétique des armées sont consacrés à la mobilité des avions, des navires et des véhicules militaires terrestres, le quart restant (27%) aux infrastructures. Au-delà du souci de limiter les coûts et l'impact environnemental, l'enjeu est hautement stratégique : il s'agit de réduire la dépendance des armées françaises aux approvisionnements en pétrole, à l'heure où les tensions géopolitiques s'accroissent dans le domaine de l'énergie.Russie, pays du Golfe, "les ressources sont de plus en plus localisées dans des zones de conflit ou au sein de pays qui n'hésiteront pas à utiliser l'arme énergétique pour limiter notre liberté d'action", alors même que "nos besoins augmentent", constate Mme Parly.D'où la volonté de "verdir" les opérations militaires françaises, tout en les faisant gagner en efficacité."Avoir des systèmes hybrides, électriques et plus propres, cela a aussi une finalité opérationnelle. Cela veut dire être plus silencieux, plus autonome et plus résilient", explique la ministre.Biocarburants et batteries électriquesCôté terrestre, un démonstrateur de véhicule blindé - une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept - Griffon hybride doit voir le jour en 2025.Le projet Ecocamp 2025, quant à lui, vise à augmenter l'autonomie en eau et en énergie des camps militaires déployés pour des opérations à l'étranger. Dans le secteur aéronautique, qui représente la moitié de sa consommation énergétique, le ministère prévoit d'investir dans la recherche et le développement de carburants alternatifs.Objectif : atteindre d'ici à 2030 une teneur au moins égale à 5% de biocarburant dans les carburéacteurs consommés par les armées françaises. La partie simulation virtuelle sera par ailleurs augmentée dans l'entraînement des pilotes.Et dans le domaine naval, "nous continuerons d'optimiser l'architecture de nos bâtiments et de travailler à des modes de propulsion hybrides", promet Mme Parly, rappelant que plusieurs navires en sont déjà équipés, avec des résultats concluants : "un chaland multi-missions hybride utilise sa batterie électrique 75% du temps".Désormais, les programmes d'armement incluront systématiquement des exigences d'éco-conception et d'efficacité énergétique. Et d'ici 2025, les armées prévoient de consacrer 60 millions d'euros au développement de projets innovants en matière d'énergie.Un effort sera également fait pour "verdir" les infrastructures. Les 1.600 chaufferies au charbon et au fioul lourd ainsi que les chaufferies les plus polluantes qui équipent les bases militaires françaises seront supprimées d'ici à 2031.D'ici à 2022, 2.000 hectares de terrains militaires accueilleront des panneaux solaires. Parmi les initiatives déjà mises en place, la base française des Iles Glorieuses, dans l'océan Indien, est alimentée depuis juillet par un groupe électrogène hybride photovoltaïque/hydrogène, en lieu et place d'un groupe électrogène diesel.Pour accompagner ces changements, des formations aux enjeux énergétiques et à la "sobriété numérique" seront prodiguées aux 25.000 jeunes qui rejoignent chaque année les forces armées, promet la ministre.
Il y a 4 ans et 229 jours

Une charte pour lutter contre les discriminations dans l'accès au logement

SIGNATURE. Le Gouvernement a signé une charte de lutte contre les discriminations dans l'accès au logement, avec les professionnels de l'immobilier.
Il y a 4 ans et 229 jours

Une ferme du Morbihan ambassadrice de la méthanisation "vertueuse"

En ce vendredi de septembre, la ferme des Moulins de Kerollet organise des "portes ouvertes" avant le lancement d'une enquête publique pour agrandir le troupeau de 220 à 290 vaches et faire passer l'unité de méthanisation de 60 à 75 tonnes de matières par jour. Le GAEC est transformé en foire d'exposition, panneaux explicatifs et "innovations" à la clé, tel ce matelas réfrigérant destiné à faciliter la rumination des vaches."De l'extérieur, ça peut faire penser à une ferme-usine mais notre méthaniseur est alimenté à 75% par des déchets de l'exploitation et il est dimensionné en fonction de notre élevage", plaide l'agriculteur de 47 ans, installé à Arzal (Morbihan).Depuis qu'ils ont repris l'exploitation familiale en 2000, Bruno et Erwan Calle, associés à Ludovic Jarligant en 2010, aiment les défis: toitures couvertes de panneaux photovoltaïques, unité de méthanisation alimentant 1.000 foyers en électricité, quasi auto-suffisance pour l'alimentation du bétail, non labour, recherche de l'autonomie protéinique..."On essaye de tendre vers plus de résilience, moins de dépendance au soja brésilien", explique Bruno Calle, chemise bleue siglée à son nom, qui a investi trois millions d'euros dans la "métha" en 2012 pour "ramener de la valeur ajoutée face à des prix du lait de moins en moins rémunérateurs"."Certaines critiques pensent que la méthanisation va remplacer l'élevage mais nous, on l'a consolidé, avec deux millions de litres de lait aujourd'hui contre 1,2 il y a huit ans", poursuit le quadragénaire qui a, entre temps, augmenté son troupeau de 60 vaches et tire 40% de ses revenus de la production d'énergie."jury de nez"Sur une feuille distribuée aux visiteurs, un schéma sophistiqué de la ferme: les quadragénaires entendent démontrer qu'ils pratiquent une forme d'"agriculture circulaire". Fumiers, lisiers, fourrages de médiocre qualité, et bientôt effluents d'éleveurs voisins en remplacement de coproduits payants de l'industrie agro-alimentaire, sont valorisés en électricité. La chaleur de la cogénération est réutilisée pour sécher et améliorer la qualité des fourrages, ainsi que du bois. Et demain, pourquoi pas un centre de données ?Depuis juin, le GAEC a décroché le Graal: la certification Haute valeur environnementale (HVE), encouragée par le plan de relance gouvernemental. "On n'utilise plus d'engrais chimiques, le taux de matière organique dans le sol a augmenté, et on a réduit de 30% notre dépendance au soja sud-américain grâce à la luzerne", se félicite Bruno Calle.Quant aux produits phytosanitaires, "tout dépend de la météo mais l'an dernier on a divisé par deux notre utilisation de glyphosate grâce à des outils pour scalper l'herbe", assure Ludovic Jarligant.Si le tableau semble parfait, le GAEC a pourtant déjà été condamné à deux reprises pour déversement accidentel de digestat dans le ruisseau voisin. L'association Eau et Rivières de Bretagne, opposée à la méthanisation, a recensé "six pollutions et plusieurs mises en demeure". Elle évoque un "comportement très négligent", voire une "délinquance environnementale"."On a été pionniers et on a essuyé les plâtres, mais il est vrai aussi qu'on n'a pas été bons et on plaide coupable", répondent les intéressés, qui ont installé depuis un "triple système de sécurité".Pour contrôler les odeurs dont se plaignent les riverains, ils ont mobilisé un "jury de nez" et épandent le digestat "au plus près du sol" par tuyaux. Un chemin a également été empierré pour éviter les ballets de tracteurs dans le lotissement voisin.Malgré ces investissements "pour acheter la paix avec les voisins", la méfiance subsiste. "Ça prend une ampleur dingue, c'est une usine, on se demande où ils vont s'arrêter", s'interroge Jacqueline Mollé, une riveraine, qui sent encore "des odeurs". "Ils ont tendance à construire puis à faire régulariser, ce que la réglementation permet, même deux années après", regrette-t-elle.
Il y a 4 ans et 229 jours

L'Assemblée nationale muscle le nouveau dispositif antisquatteurs

La mesure a été votée par 37 voix contre une, celle d'un Insoumis, à l'issue de débats entamés mercredi, au cours desquels des cas très médiatisés de propriétaires victimes d'occupations illégales ont été mis en avant.Elle fait partie du projet de loi "d'accélération et de simplification de l'action publique" (Asap), un texte fourre-tout en première lecture au Palais Bourbon, destiné à simplifier démarches et quotidien des administrations, entreprises et particuliers.La disposition adoptée avait été introduite par la majorité elle-même en commission avec l'appui du gouvernement. Elle prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo) en étendant la notion de "domicile" prévu par cette loi en ajoutant: "qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale".Une fois l'occupation découverte et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement pourra saisir le préfet, qui aura 48 heures pour répondre avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.Cette procédure administrative doit permettre d'agir plus rapidement pour obtenir une expulsion qu'un recours par voie de justice, qui peut prendre des mois voire des années.La procédure concerne toute résidence secondaire, pied-à-terre, etc., mais pas les occupations illégales de terrains nus, cabanons, ou bâtiments en ruine qui relèvent toujours d'une procédure judiciaire.Peines tripléesLa saisine du préfet peut aussi être faite par des représentants du propriétaire, une précision introduite en séance vendredi pour aider notamment les personnes âgées ou dépendantes qui ne pourraient pas effectuer les formalités.Les peines encourues par les squatteurs ont aussi été triplées à l'initiative du rapporteur Guillaume Kasbarian (LREM): trois années d'emprisonnement au lieu d'une, et 45.000 euros d'amende au lieu de 15.000.Ce sujet est revenu sur le devant de l'actualité avec le cas cet été de retraités lyonnais qui ont vu leur propriété de Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) occupée. D'autres affaires de ce genre ont également trouvé un large écho médiatique.Ce texte "permet de réparer l'injustice criante que nombre de nos concitoyens ont à vivre" quand ils sont victimes de squatteurs, a souligné la "marcheuse" Sophie Beaudouin-Hubière (LREM), ajoutant que "le squat n'est pas, et ne sera jamais, un droit au logement".A droite, Les Républicains ont cherché à étendre le dispositif à toute forme d'occupation illégale d'un bien immobilier, au nom du droit de propriété.Il y a actuellement "trop de droits donnés aux squatteurs et pas assez aux propriétaires", a affirmé Eric Ciotti (LR).Son collègue Julien Aubert a souligné que les "premières victimes" des squatteurs étaient souvent des retraités ou des personnes aux revenus modestes, "des gens qui n'ont pas grand-chose".Le rapporteur a toutefois indiqué que le nouveau dispositif visait à répondre à des "situations exceptionnelles où des personnes ne peuvent pas rentrer chez elles", et que l'étendre à toute sorte de bien immobilier pourrait conduire à des "dérives".A gauche, communistes et Insoumis ont dénoncé la mise en avant de cas de squats "montés en épingle", et fait valoir que le problème de fond était avant tout celui des personnes sans logement ou mal logées.Loïc Prud'homme (LFI) a appelé à "ne pas hystériser le débat sur des questions de droit de propriété" quand "des gens sont en train de crever dehors" faute de logement.Les Insoumis se sont également inquiétés de l'élargissement des d'expulsions "sans passer par un juge", une préoccupation également émise par le syndicat de la magistrature (SM) et le syndicat des avocats de France (SAF).Le collectif Droit au logement (DAL) avait organisé un rassemblement mardi à proximité du Palais Bourbon pour dénoncer une "frénésie anti-squats".
Il y a 4 ans et 229 jours

Un nouvelle directrice des marchés France et Belgique pour Hager

CARNET-NOMINATION. Le fournisseur de solutions électriques, Hager Group, a nommé Daphna Goldstein, managing director Zone Continental West, en charge du développement commercial des marchés France et Belgique.
Il y a 4 ans et 229 jours

L'emploi dans les énergies renouvelables continue de croître dans le monde à 11,5 millions de travailleurs

Les énergies renouvelables continuent d'apporter des avantages socio-économiques en créant de nombreux emplois dans le monde entier, selon les derniers chiffres publiés aujourd'hui par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). La septième édition de la revue annuelle sur les énergies renouvelables et l'emploi a recensé dans le monde 11,5 millions d'emplois dans ce secteur. C'est l'énergie solaire photovoltaïque qui arrive en tête avec 3,8 millions d'emplois, soit le tiers de l'effectif total.« L'adoption des énergies renouvelables crée des emplois et augmente les revenus locaux sur les marchés énergétiques développés et en développement », constate le directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « Si aujourd'hui, une poignée de pays sont en tête, chaque pays peut exploiter son potentiel d'énergie renouvelable, prendre des mesures pour tirer parti des capacités locales de développement industriel et former ses travailleurs. »L'année dernière, soixante-trois pourcent des emplois en lien avec les énergies renouvelables ont été recensés en Asie, ce qui confirme le statut de leader de cette région sur ce marché. Le secteur des biocarburants suit de près celui de l'énergie photovoltaïque solaire avec 2,5 millions d'emplois. La chaîne d'approvisionnement agricole emploie une grande partie des effectifs, en particulier dans les pays comme le Brésil, la Colombie, la Malaisie, les Philippines ou la Thaïlande dont les activités sont très gourmandes en main-d'œuvre. Les autres grands employeurs dans le secteur des énergies renouvelables sont l'industrie hydroélectrique et l'industrie éolienne, qui représentent respectivement 2 millions et 1,2 millions d'emplois.L'emploi s'avère plus inclusif dans le secteur des énergies renouvelable que dans celui des combustibles fossiles et affiche un meilleur équilibre hommes-femmes. Le rapport souligne que les femmes représentent 32% des effectifs dans le secteur des énergies renouvelables, contre 21% pour les combustibles fossiles.Bien qu'on manque d'estimations précises et que les chiffres absolus soient encore faibles, les énergies renouvelables hors réseau créent de plus en plus d'emplois, avec en tête les technologies solaires. L'énergie renouvelable décentralisée peut également trouver des applications productives dans les zones rurales. Cet effet multiplicateur sur l'emploi est visible dans l'agroalimentaire, la santé, la communication et le commerce local.Les politiques globales, notamment des mesures d'éducation et de formation, les interventions sur le marché du travail et des politiques industrielles en faveur de l'exploitation des capacités locales sont essentielles pour soutenir la croissance de l'emploi dans le secteur des énergies renouvelables..L'édition 2020 de la revue annuelle met en lumière des initiatives prometteuses pour soutenir l'éducation et la formation des travailleurs. Ces efforts portent sur la formation professionnelle, l'élaboration de programmes d'études, la formation des enseignants, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication, la promotion de partenariats public-privé innovants et le recrutement de groupes sous-représentés tels que les femmes.Les décideurs politiques doivent également donner la priorité à la reconversion des travailleurs du secteur des combustibles fossiles qui ont perdu ou risquent de perdre leurs moyens de subsistance. Ces travailleurs ont souvent acquis des compétences et un savoir-faire considérables et pourraient contribuer à la réorientation vers une industrie de l'énergie propre.La croissance de l'emploi dans les énergies renouvelables au niveau mondial est encourageante. Toutefois, ce secteur pourrait créer bien plus d'emplois si l'on adoptait une politique globale qui favorise la transition énergétique. Jamais l'importance d'une telle impulsion n'a été aussi évidente qu'en ce moment crucial. Tandis que le monde reste confronté à la pandémie de COVID-19, l'humanité reçoit des avertissements quasi quotidiens de ce qui l'attend si aucune mesure n'est prise pour enrayer le flot de perturbations climatiques.La nécessité de changer de cap est indéniable, tout comme les avantages à en tirer. Dans son programme de redressement post-COVID publié récemment, l'IRENA indique qu'un programme de relance ambitieux pourrait créer jusqu'à 5,5 millions d'emplois de plus que l'approche du statu quo au cours des trois prochaines années. Une telle initiative permettrait également au monde de garder en vue l'objectif fixé par l'agence dans ses perspectives mondiales pour les énergies renouvelables : créer 42 millions d'emplois dans le domaine des énergies renouvelables d'ici 2050.Lisez la version intégrale de la revue annuelle sur les énergies renouvelables et l'emploi, édition 2020
Il y a 4 ans et 229 jours

Avec le budget vert, la France devient le premier pays à mesurer l'impact de son budget sur l'environnement

La France devient ainsi le premier pays au monde à réaliser une évaluation environnementale de l'ensemble de son budget. Ce rapport recense l'ensemble des impacts du budget de l'État, qu'ils soient positifs ou négatifs, au regard de six objectifs environnementaux :la lutte contre le changement climatiquel'adaptation au changement climatique et la prévention des risques naturelsla gestion de la ressource en eaul'économie circulaire, les déchets et la prévention des risques technologiquesla lutte contre les pollutionsla biodiversité et la protection des espaces naturels, agricoles et sylvicolesLa présentation de ce rapport constitue une étape importante dans l'amélioration de la lisibilité et de la transparence de l'information environnementale, afin d'éclairer le Parlement et les citoyens en amont de l'examen de chaque projet de loi de finances et de mieux y intégrer la dimension environnementale.Au total, ce sont près de 574 Md€ de dépenses qui ont été analysées, soit l'ensemble de l'objectif total de dépenses de l'État (ODETE) inscrit en PLF pour 2021 et des dépenses fiscales.Le « budget vert » confirme un budget pour 2021 à la hauteur de ses ambitions environnementales avec près de 43 Md€ de dépenses favorables à l'environnement. Elles recouvrent :les dépenses dites « vertes », c'est-à-dire favorables à l'environnement sur au moins un axe environnemental sans être défavorables par ailleurs, qui atteignent 38,1 Md€ en 2021les dépenses « mixtes », qui ont un impact favorable sur un ou plusieurs axes environnementaux et par ailleurs un impact défavorable sur d'autres axes environnementaux, qui représentent 4,7 Md€ en 2021. Il s'agit principalement des infrastructures de transport, notamment ferroviairesCes dépenses favorables à l'environnement augmentent de 8,5 Md€ entre 2020 et 2021, signe du très fort engagement du Gouvernement en faveur de la transition écologique.Pour la première fois également, ce rapport présente les dépenses ayant un impact défavorable pour l'environnement : celles-ci sont évaluées à 10 Md€, essentiellement constituées de dépenses fiscales (7,2 Md€), en particulier les exonérations ou taux réduits sur les taxes intérieures de consommation des produits énergétiques relative aux carburants (5,1 Md€). Ces dépenses jugées défavorables à l'environnement sont en baisse de 1 Md€ par rapport à 2020.Outre les crédits inscrits en PLF 2021, l'impact environnemental de l'ensemble des 100 Md€ du plan « France Relance » a également été analysé selon la méthodologie du « budget vert » : plus de 32 Md€ y apparaissent favorables à au moins un objectif environnemental et aucune dépense n'y a un impact défavorable à l'environnement.Avec ce « budget vert » présenté en annexe au PLF 2021, la France est le premier État à se doter d'un outil d'analyse de l'impact environnemental de son budget. Plus qu'un simple effort de transparence et de lisibilité, le « budget vert » constitue un nouvel instrument qui sera renouvelé et approfondi chaque année, pour mieux intégrer les enjeux environnementaux dans le pilotage des politiques publiques.
Il y a 4 ans et 229 jours

3ème édition des Rencontres Woodrise en Nouvelle-Aquitaine

Du 03 au 09 octobre 2020 se tiennent les Rencontres Woodrise 2020 en Nouvelle-Aquitaine qui présentent les Acteurs bois construction et le Bois dans la Ville sous toutes ses formes. Conférences, visites, tables rondes mais aussi course d’orientation, expositions, journée pédagogique… sont proposées dans un programme étoffé. Cette 3ème édition des Rencontres Woodrise 2020 est coordonnée par le FCBA et FIBOIS LANDES DE GASCOGNE et conçue en étroite collaboration avec un écosystème regroupant des acteurs publics et privés. Les professionnels de la filière bois et de l’écoconstruction et le grand public se réunissent et échangent pour découvrir ou redécouvrir le matériau bois. Programme : https://rencontres.woodrise.org/agenda/
Il y a 4 ans et 229 jours

Le chantier d'une église controversée en Ardèche reste suspendu jusqu'à l'été

La réalisation de cette étude "approfondie", déjà en cours à l'initiative des porteurs du projet, "doit se poursuivre jusqu'en juillet 2021", a-t-elle précisé dans un communiqué.D'ici là, la préfecture ne saurait tolérer une reprise des travaux sur le site de Saint-Pierre-de-Colombier, ce qu'elle a rappelé au maître d'ouvrage, la Famille missionnaire de Notre-Dame, lundi lors d'une réunion."Dans le cadre de cet entretien", le représentant de l'Etat Françoise Souliman "a informé le maître d'ouvrage qu'il projette de prendre un arrêté préfectoral de suspension des travaux sur l'ensemble du site de construction"."Le préfet mettra en oeuvre cet arrêté de suspension totale du chantier si le maître d'ouvrage persiste avant cette échéance (juillet 2021, ndlr) dans sa volonté de continuer des travaux sur tout ou partie du site".L'étude en question doit clarifier "les éventuels impacts du projet sur les espèces protégées". En fonction de ses conclusions, l'administration pourra réévaluer sa décision de suspension des travaux en juillet 2021.La Famille missionnaire de Notre-Dame est installée à Saint-Pierre-de-Colombier depuis un demi-siècle. Son projet prévoit la construction d'une imposante église de 3.500 places, d'un parvis, de logements, d'un parking et d'une passerelle sur la rivière de la Bourges. Le chantier, chiffré à environ 18 millions d'euros, a débuté en mai 2019.Il a été stoppé en juin après l'occupation du site par des opposants qui dénonçaient notamment l'absence d'étude environnementale approfondie. La préfecture avait alors annoncé une suspension des travaux jusqu'en octobre, le temps de trouver "une solution acceptable par tous".Le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche s'était prononcé contre la construction en début d'année.