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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 333 jours

Le projet de transformation de la Gare du Nord, va-t-il devenir un "Notre-Dame-des-Landes" parisien ?

Le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a officiellement annoncé mardi qu'il avait signé le permis de construire, avec un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024", selon un communiqué."Le lancement des travaux se fera sans attendre selon les principes d'un chantier exemplaire et en respectant les conditions sanitaires imposées par le Covid", a réagi par communiqué la SA Gare du Nord 2024, "confiante quant au respect du calendrier".Mais l'annonce n'a pas soulevé un grand enthousiasme du côté de la mairie de Paris. "L'Etat va à l'encontre des besoins des habitants comme des usagers des transports et méprise le choix des électeurs franciliens", a par exemple tonné sur Twitter la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, annonçant que la "mobilisation" de l'équipe municipale "(continuerait) contre ce projet démesuré"."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a aussi écrit sur le même réseau social Emmanuel Grégoire, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo."Contraire aux exigences écologiques"La Ville de Paris, qui doit détailler "les points qui constituent des lignes rouges dans le projet" lors d'une conférence de presse mercredi, avait soutenu dans un premier temps cette rénovation.Elle avait ensuite jugé trop commercial le projet, porté par une coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan.Il prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels au sein de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour --un chiffre appelé à augmenter.Le projet, évalué à 600 millions d'euros, a aussi été fustigé par une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, qui ont jugé le projet initial "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".Dans son communiqué, le préfet d'Ile-de-France Michel Cadot a plaidé que "SNCF Gares & Connexions et la société +Gare du Nord 2024+ ont pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", le "lancement d'études pour améliorer l'accès à la gare par le nord" ou encore "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain" pour "libérer le parvis de la gare des déposes-minute".En outre, est prévu un "renforcement de la qualité environnementale du projet en augmentant les surfaces végétalisées et par le réemploi des eaux de pluie", plaide encore Michel Cadot.Mais dans son communiqué, la ville de Paris a fustigé un projet "contraire aux exigences écologiques et urbaines portées par l'exécutif parisien nouvellement élu", et appelé à poursuivre des discussions "afin de reconsidérer ce projet en profondeur pour le rendre viable et acceptable".De son côté Serge Rémy, de l'association "Retrouvons le Nord de la Gare du Nord" qui mobilise contre le projet de SNCF et Ceetrus, a fait le parallèle avec les ambitions vertes du nouveau gouvernement: "Alors que la convention Climat défend un nouveau modèle économique plus sobre et moins commercial, l'Etat délivre un permis de construire qui donne les clés de la gare du Nord à Auchan pendant 46 ans pour installer une énorme zone de boutiques".Mairie de Paris et opposants lâchent leurs coups contre le gouvernementMots vigoureux, menaces de "recours" en justice voire d'occupation: la mairie de Paris et les opposants au projet de transformation de la Gare du Nord, ont tonné mercredi contre la décision de l'Etat de délivrer le permis de construire, un "déni de démocratie" selon eux.Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait tweeté mardi que le gouvernement venait "de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris" en délivrant le permis de construire au volet commercial de la transformation de la Gare du Nord. Mercredi, il a enfoncé le clou en conférence de presse, aux côtés de la maire du Xe arrondissement, Alexandra Cordebard.Le projet, évalué à 600 millions d'euros? "Totalement surdimensionné" et sur "un modèle usé", qui "représente une menace sur le tissu local" environnant. Délivrer le permis de construire un jour de remaniement? Un "déni de démocratie" parce que les Parisiens souhaitent "un projet mieux inséré dans son environnement". L'échéance prévue, à savoir les Jeux olympiques 2024? "Pas crédible et pas sérieux", tance encore Emmanuel Grégoire.La veille, la coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan, avait pourtant promis que "le lancement des travaux se fera sans attendre" et s'était dite "confiante quant au respect du calendrier", le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot évoquant de son côté un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024"."Je mets au défi Ceetrus de me prouver (que les délais sont crédibles, NDLR) en produisant les plannings de chantier, auxquels nous n'avons pas accès", a répondu Emmanuel Grégoire, ménageant le préfet d'Ile-de-France - qu'il "pense aussi embarrassé que nous par cette décision" - pour mieux attaquer le gouvernement, accusé de "passé en force". "Un dossier de cette nature n'est pas décidé dans un petit bureau administratif secondaire", a-t-il aussi glissé.Occupation "possible"Sur le fond, et si elle ne conteste pas la nécessité de rénover la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par plus de 700.000 voyageurs chaque jour, la municipalité évoque plusieurs "lignes rouges", outre le calendrier.Elle demande d'abord une "dédensification" du projet, proposant de diviser la surface commerciale par quatre, de 20.000 à 5.000 m2; une "ouverture sur l'ensemble du quartier", en abandonnant "la séparation des flux d'entrée et de sortie" que la mairie juge "inadaptée pour une gare"; "l'amélioration de l'intermodalité avec les transports en commun, les vélos et les taxis".Mardi, Michel Cadot avait plaidé que les porteurs du projet avaient "pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", ou "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain".Insuffisant, estime Emmanuel Grégoire, qui brandit la menace de "recours judiciaires" pour faire pièce à ce projet.Les associations d'usagers et d'habitants, présentes mercredi dans la salle de la Mairie de Paris où se tenait la conférence de presse, sont sur la même longueur d'ondes.Sont-elles prêtes à aller jusqu'à une occupation de la gare? "Cela fait partie des choses possibles", estiment Chantal Henon et Jean-Pierre Leroux, du Comité des habitants Gare du Nord - La Chapelle. "Sur le jardin Villemin, quai de Valmy (Xe arrondissement, NDLR), on a occupé un chantier pendant six mois pour l'empêcher de fonctionner et on a gagné", explique le second, membre de la section PCF du Xe arrondissement."Il y a une demande de sens sur les projets, et un projet commercial en pleine gare du Nord, ça n'a pas de sens. La mobilisation est déjà forte dans nos associations, elle va grossir", abonde Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement Paris. "Les Parisiens, les habitants, les citoyens sont de plus en plus inquiets concernant les réponses gouvernementales ou parfois municipales à des enjeux sociétaux et écologiques graves".
Il y a 4 ans et 333 jours

Rénovation énergétique des bâtiments publics : de l'aide pour les collectivités

Le gouvernement lance un programme de 100 millions d’euros sous forme de Certificats d'économie d'énergie pour soutenir les collectivités qui rénovent énergétiquement leurs bâtiments.
Il y a 4 ans et 333 jours

Une charpente à l'identique à l'ancienne en moins d'un an pour Notre-Dame de Paris ?

"En moins d'une semaine, avec 25 charpentiers nous avons réalisé entièrement l'une des 25 fermes (structures triangulaires de 10 mètres de haut pour 14 de large) de la nef de Notre-Dame telle qu'elle était avant l'incendie. Ça dissipe la désinformation !", s'enthousiasme François Calame, ethnologue au ministère de la Culture et fondateur de Charpentiers sans frontières, interrogé par l'AFP.L'association est à l'origine de ce chantier installé dans le bois d'un château à Ermenouville (Seine-maritime) et financé par l'interprofession France Bois Forêt (20.000 euros).Derrière lui, les artisans, tous bénévoles, parachèvent l'équarrissage de poutres à coup de doloires (petite hache) alors que monte une odeur de copeaux."C'est une démonstration que les méthodes traditionnelles de travail du bois consomment très peu de bois et que ça va très vite", renchérit Frédéric Epaud, chercheur au CNRS. Au passage, "cela redonne du sens au métier de charpentier", ajoute-t-il.Alors que l'Élysée vise une restauration de Notre-Dame d'ici à avril 2024, la charpente pourrait être reconstruite "strictement à l'identique", "en cinq à huit mois", affirme l'universitaire chargé du suivi scientifique de ce chantier.La future charpente de Notre Dame sera-t-elle en béton, comme la cathédrale de Reims depuis 90 ans, en métal comme au Parlement de Bretagne, ou en bois ? Le débat, voire le lobbying, font rage.Des membres de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA), qui se réunit jeudi, et dont les avis sont consultatifs, ont fait le déplacement à Ermenouville, selon M. Epaud.Pour fabriquer la ferme de trois tonnes, les charpentiers ont utilisé moins de bois que prévu: huit arbres de 30 à 40 cm de diamètre soit de 80 à 120 ans d'âge, affirme M. Epaud. Pour l'ensemble de la charpente, il faudrait un millier de chênes, "une goutte d'eau dans l'océan" du gros million que compte la France, souligne-t-il.Pour quel coût au final ? "Les questions d'argent ne sont pas un problème" dans ce dossier, répond M. Calame."C'est très économique", et écologique, renchérit M. Epaud. Si les promesses sont tenues, le bois serait donné. Et les grumes pourraient directement arriver au pied de Notre-Dame par la Seine et être travaillées au pied du monument, au lieu de transiter par une scierie, suggère-t-il."C'est méditatif"Surtout, "on fait de meilleurs ouvrages. On a vu que ces charpentes peuvent durer huit siècles", poursuit le chercheur, soulignant que le bois est travaillé vert sans temps de séchage."C'est du boulot et c'est plus lent (qu'une scie, NDLR) mais le résultat que vous obtenez quand vous pouvez suivre la fibre naturelle de l'arbre est tellement meilleur. Vous obtenez une structure plus résistante", explique Mike Dennis, un des charpentiers du chantier, un Britannique de 39 ans.A la main, on choisit son arbre en forêt en fonction des besoins plutôt que de téléphoner à la scierie, "on peut travailler des courbes, des poutres de 20 mètres de long, et c'est beaucoup plus sympa au toucher", renchérit Léonard Rousseau, responsable de l'équarrissage. "On repère des défauts qui permettent d'éliminer une pièce" ou de modifier son usage, ajoute à ses côtés Pierre Cabreolier, 36 ans.Tous soulignent avant tout leur "plaisir". "Il y a un contact avec la matière. On est en silence. C'est méditatif", explique M. Rousseau. "Sur les sites modernes vous avez tant de bruit, la poussière, ça peut être très mauvais pour la santé. Ici c'est calme et agréable. Ça met vraiment en joie", ajoute son collègue britannique.Resterait à trouver une entreprise prête à former ses salariés à ces techniques quasi disparues. Charpentiers sans frontière promet de transmettre ses compétences en "quelques semaines".
Il y a 4 ans et 333 jours

Coactivité, déplacements : le guide de l'OPPBTP une nouvelle fois allégé

COVID-19. L'organisme professionnel de prévention du BTP vient de signaler que le fameux guide de préconisations lié au coronavirus venait d'être une nouvelle fois allégé. L'épidémie n'ayant pas disparu, la vigilance doit toutefois rester de mise.
Il y a 4 ans et 333 jours

Mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril : 18 nouveaux sites emblématiques

Pour la troisième édition de la mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril confiée par le Président de la République à Stéphane Bern, 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer ont été sélectionnés. Ils bénéficieront d’un soutien financier de la Mission Stéphane Bern via la Fondation du patrimoine, grâce aux jeux Mission Patrimoine 2020 de FDJ, qui viendra s’ajouter aux subventions du ministère de la Culture pour les édifices protégés au titre des monuments historiques, ainsi qu’aux dons et mécénats collectés. Les 18 sites emblématiques 2020 sont les suivants : Eglise Saint-Etienne de Mélas au Teil – Ardèche Temple protestant Saint-Martin à Montbéliard – Doubs Phare, Fort et Caserne de l’Ile aux Moines – Côtes d’Armor Grange pyramidale à Jars – Cher Couvent des Filles de Marie de l’Île Rousse – Haute-Corse Séchoir à tabac de Lipsheim, remonté à l’Ecomusée d’Alsace d’Ungersheim – Haut-Rhin Église Saint-Pierre de Dompierre-sur-Authie – Somme Fort de Cormeilles-en-Parisis – Val-d’Oise Théâtre romain de Lillebonne – Seine-Maritime Viaduc des Rochers Noirs – Corrèze Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse – Aude Ancien Tribunal à Baugé-en-Anjou – Maine-et-Loire Cathédrale Notre-Dame du Réal à Embrun – Hautes-Alpes Habitation Zévallos au Moule – Guadeloupe Eglise du Sacré-Cœur de Balata – Martinique Eglise Saint-Joseph d’Iracoubo – Guyane Pont suspendu de la rivière de l’Est – La Réunion Cathédrale de Saint-Pierre – Saint-Pierre et Miquelon Les dotations accordées à ces 18 sites emblématiques seront annoncées lors des prochaines Journées européennes du patrimoine. 103 nouveaux sites « de maillage » (un site par département et collectivité d’outre- mer), bénéficieront également des jeux Mission Patrimoine en 2020, ils seront annoncés au début du mois de septembre. Photo : Eglise Saint-Etienne de Mélas du Teil © OCUS-Fondation du patrimoine
Il y a 4 ans et 333 jours

Gazole: le report d'un an de la suppression de l'avantage fiscal acté

L'Assemblée nationale a voté le report d'un an de la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR), carburant très utilisé par les secteurs du bâtiment et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 333 jours

LGV Montpellier-Perpignan: Jean Castex redonne espoir à ses partisans

Le Premier ministre a assuré qu'il mettrait "toute (son) énergie" pour faire avancer plus rapidement le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Montpellier (Hérault) et Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Il y a 4 ans et 333 jours

La croissance française devrait fortement rebondir au 3e trimestre, sans sauver l'année

Après sa mise à l'arrêt pendant le confinement et son redémarrage progressif enclenché en mai, l'économie française va se redresser nettement: la croissance devrait rebondir d'environ 14% au troisième trimestre par rapport au deuxième, anticipe la Banque de France dans une note publiée lundi soir.Elle tirera profit de la poursuite de la normalisation de l'activité, suivant les mois de perturbations provoquées par l'épidémie de coronavirus, qui a mis a genoux l'économie française et mondiale.En juillet, le niveau de l'activité en France devrait continuer à se normaliser "mais à un moindre rythme, une grosse partie du rebond ayant déjà eu lieu à la suite des mesures de déconfinement en mai et en juin", précise l'institution monétaire, qui évoque une courbe de reprise "en aile d'oiseau", avec un fort rebond initial qui s'aplanirait ensuite progressivement.La perte d'activité par rapport à une situation "normale" serait de l'ordre de 7% en juillet, contre 9% le mois précédent, 17% en mai, 27% en avril et 32% en mars, lors de la mise en place du confinement, particulièrement strict en France.Si la tendance de juillet se maintenait en août et en septembre, la croissance trimestrielle rebondirait de 14%, ce qui ne suffirait toutefois pas à compenser le décrochage vertigineux, subi les mois précédents, en raison de la mise en place des mesures pour freiner la propagation du coronavirus, qui a provoqué près de 30.000 décès dans l'Hexagone.Au premier trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) a reculé de 5,3% selon l'Insee.Sur les trois mois suivants, il s'est encore contracté de 14%, selon la Banque de France, qui tablait précédemment sur une chute de 15%. Cette légère amélioration s'explique par une activité plus dynamique qu'espérée initialement."Je ne dis pas du tout que nous soyons sortis d'affaire, c'est une crise très grave. En plus, ses effets sur l'emploi sont décalés dans le temps, donc ils sont à venir, mais la reprise se passe au moins aussi bien que nous l'avions prévu, et même un peu mieux", a commenté dimanche sur LCI François Villeroy de Galhau, gouverneur de l'institution.Forte contraction du PIB sur l'annéeEn juin, l'activité a continué de se redresser dans l'industrie, en particulier dans l'automobile et dans les transports.La reprise est également marquée dans le bâtiment, avec un niveau d'activité qui se rapproche de la normale. Toutefois, les prévisions du secteur restent en demi-teinte et le niveau des carnets de commandes s'effrite, prévient la Banque de France.Quant aux services, ils progressent mais de façon très inégale. Certains secteurs ont retrouvé un niveau d'activité "quasi-normal", comme les services informatiques, tandis que d'autres restent à la traîne, tels que la restauration et surtout l'hébergement.Malgré ces nouvelles globalement encourageantes, la Banque de France a confirmé sa prévision annuelle d'une chute du PIB de 10% en 2020. Il s'agit d'une estimation un peu plus optimiste que celle du gouvernement (-11%) ou que celle du Fonds monétaire international (-12,5%).L'Insee, de son côté, n'a pas publié de prévision annuelle sur l'ampleur de la récession, en raison du fort degré d'incertitude.Mais quel que soit le chiffre, il s'agira de la plus forte récession de la France depuis 1945.En ce qui concerne la prévision de la Banque de France, celle-ci pourrait être "légèrement" améliorée si le niveau d'activité se maintenait dans les prochains mois et que l'épidémie de coronavirus restait sous contrôle. L'institution fera le point sur la question en septembre.Elle a déjà prévenu qu'il faudrait du temps pour que l'économie française se remette de la pandémie et retrouve son niveau d'avant-crise, estimant que cela devrait se produire au cours de l'année 2022.
Il y a 4 ans et 333 jours

Gare du Nord 2024 : Hidalgo "très mécontente" du feu vert de l'Etat

GRANDS PROJETS. La délivrance, par le préfet, du permis de construire pour la rénovation de la Gare du Nord, à Paris, a déclenché une réaction de l'équipe municipale, qui réaffirme son opposition à un projet jugé "trop commercial".
Il y a 4 ans et 333 jours

Qui est Nadia Hai, la nouvelle ministre déléguée chargée de la Ville ?

Novice en politique, Nadia Hai avait éliminé le candidat socialiste à la présidentielle dès le premier tour des législatives, avant de s'imposer au second face au LR Jean-Michel Fourgous.Originaire de Trappes, cette conseillère de gestion en patrimoine pour la banque Barclays, titulaire d'un diplôme supérieur de banque, a travaillé 15 ans en qualité de conseillère en gestion de patrimoine.Cette mère de famille avait co-fondé le Comité Femmes En Marche avec Macron (FEMM). Elle avait notamment axé sa campagne sur l'égalité des chances et la jeunesse, en revendiquant son inexpérience - et son manque de notoriété -, selon elle gage de renouveau.Depuis son arrivée au Palais Bourbon, la députée qui siège à la commission des Finances a planché à plusieurs reprises sur des sujets liés à la politique de la ville. Elle est vice-présidente du groupe d'étude Villes et banlieues et a notamment été chargée d'une mission d'information parlementaire pour évaluer et contrôler l'utilisation des financements de l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru).Elle avait aussi été désignée par le président de l'Assemblée Richard Ferrand (LREM) dont elle est proche, pour plancher sur la fiscalité et notamment la réforme de l'ISF.Mme Hai devient ministre déléguée auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault (MoDem).Son suppléant Moussa Ouarouss, qui doit hériter de son siège à l'Assemblée, est mis en examen depuis la fin 2019 dans une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France.Interrogée par l'AFP au moment de l'annonce de cette mise en examen, Mme Hai avait indiqué ne plus avoir de contacts avec son suppléant "depuis plusieurs mois" en raison de "désaccords politiques". "Je suis tombée de la chaise quand on m'a parlé de cette affaire mais je crois en la présomption d'innocence", avait-elle ajouté.
Il y a 4 ans et 333 jours

Gare du Nord 2024 : Hidalgo "très mécontente" du feu vert de l'Etat au projet

GRANDS PROJETS. La délivrance, par le préfet, du permis de construire pour la rénovation de la Gare du Nord, à Paris, a déclenché une réaction de l'équipe municipale, qui réaffirme son opposition à un projet jugé "trop commercial".
Il y a 4 ans et 333 jours

Jean Castex veut avancer sur l'isolation, les ENR et l'artificialisation

POLITIQUE. Le Premier ministre Jean Castex était l'invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin ce 8 juillet 2020. L'occasion notamment d'aborder la méthode qu'il compte mettre en place en faveur de la transition écologique, mais aussi un grand projet que l'élu des Pyrénées Orientales doit bien connaître : la LGV Montpellier-Perpignan.
Il y a 4 ans et 333 jours

Lettre ouverte: quand l'Etat entretient la précarité des enseignants contractuels et vacataires des écoles d'architecture

Quelques heures seulement après sa nomination, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot a pu découvrir une lettre ouverte signée des enseignants des écoles d'architecture et dénonçant la précarité de leurs confrères contractuels et vacataires. Une action lancée le 4 mars 2020, qui regroupe désormais […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 333 jours

Relance : le plan à deux étages de la FNTP

4 milliards d’euros dès 2020 pour répondre à l'urgence et 10 milliards d’euros par an en moyenne pendant 10 ans au service de la transition écologique. C'est le double plan ambitieux adressé le 8 juillet par la FNTP au gouvernement et au président de la République.
Il y a 4 ans et 333 jours

Béton[s] le Magazine n°89 va paraître et l’été est déjà là !

Retrouver le numéro dans la boutique acpresse.fr Béton[s] le Magazine 89 Matricé, teinté, texturé ou imprimé, le béton se métamorphose et s’installe dans l’espace public. L’application de bétons décoratifs dans le respect des normes environnementales nécessite un véritable savoir-faire. Occasion de mettre en avant le niveau d’expertise des entreprises spécialisées dans ce domaine. Centre historique, réhabilitation, éco-quartier…, nous vous proposons de découvrir, dans notre dossier consacré à l’aménagement, des lieux publics, sept réalisations marquantes. Pour continuer avec la complexité des bétons, le “Zoom sur…” se penche sur le rôle de dix laboratoires d’essais indépendants, véritables chevilles ouvrières entre les bureaux d’études et les maîtres d’ouvrage. Côté matériels, les industriels du coffrage sont à l’honneur à travers un panorama de leur offre actuelle. Nos pages “Start-Up” vous emmèneront à la rencontre d’entreprises innovantes comme le CSTB’Lab, 360SmartConnect, Okibo, Agora Energy Technologies et Maturix. Deux visites de chantier avec l’incroyable opération de soil-mixing réalisée pour la future gare de la ligne 15, à Boulogne Billancourt. Et la Villa M, nouvel ensemble consacré à la santé, réalisé par l’Atelier Triptyque et Philippe Starck, à Paris. Une plongée dans le temps en compagnie d’un “Passé simple” dédié à l’histoire des Magasins généraux de Pantin, dessinés en 1929 par l’architecte Louis Suquet. Epopée qui se prolonge d’encore plus de photos et de contenu sur le site www.acpresse.fr. Et enfin, l’artiste Ben Young – et c’est de saison – vous fera surfer sur ses vagues en verre de Nouvelle-Zélande. Alors avant de partir à la plage, n’oubliez pas votre numéro !
Il y a 4 ans et 333 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 4 ans et 333 jours

Roselyne Bachelot, nouvelle ministre des architectes

La femme politique et chroniqueuse médiatique Roselyne Bachelot succède à Franck Riester à la tête du ministère de la Culture et de la Communication. Elle s'installe rue de Valois au moment où le monde de la Culture, dont les architectes, subit durement le contrecoup de la crise sanitaire. Mis à mal par la crise sanitaire, le monde de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 334 jours

Muriel Pénicaud, une fidèle de Macron remerciée malgré les réformes

Son nom restera accolé à la première réforme du quinquennat, celle des ordonnances travail, menée en un éclair et sans grande contestation sociale."On nous avait dit qu'en septembre ce serait le feu et cela s'est bien passé", se remémorait, encore presque surpris, un député LREM, plusieurs mois après.Plafonnement des indemnités prud'homales, ruptures conventionnelles collectives, fusion des instances représentatives du personnel, dans la continuité de la loi Travail de 2016, ces ordonnances promises par le candidat Macron, ont fait l'objet de "300 heures de concertation", se plaît-elle à rappeler. Au passage, elle se met FO dans la poche.Pour Muriel Pénicaud, les premières semaines, c'"était face Nord", résume-t-elle quelques mois plus tard. Elle considère même avoir fait l'objet "d'attaques personnelles" destinées à faire échouer l'opération ordonnances. Notamment dans l'affaire Business France, organisme public dépendant de Bercy, qu'elle dirigeait depuis 2014, où l'organisation d'une soirée en 2016 à Las Vegas, dont Emmanuel Macron était la guest star, avait été confiée à Havas sans appel d'offres.L'affaire n'est pas jugée mais la menace judiciaire s'est éloignée pour elle en 2018.Après les ordonnances, elle enchaîne avec une réforme de l'apprentissage et de la formation professionnelle, et de premières mesures sur l'assurance chômage.Sa relation avec le Premier ministre Édouard Philippe est rugueuse et elle va plaider sa cause auprès du chef de l'État quand il le faut. "Je suis sociale et libérale", dit-elle pour se définir. Et "plus à gauche qu'Édouard Philippe", ajoute-t-elle en souriant. "Déterminée et sait ce qu'elle veut", dit d'elle l'ancien patron de FO, Jean-Claude Mailly, qui la connait depuis longtemps. "Elle vient de l'entreprise, cela se voit dans sa politique", tacle un autre syndicaliste. Elle "est sur la même ligne que Macron", grince de son côté un représentant patronal.Diction qui patineMalgré des discours officiels vantant le dialogue social et des invitations régulières, les partenaires sociaux se sentent largement ignorés par l'exécutif.Au sein de son cabinet, elle s'était pourtant entourée d'experts du dialogue social. Ainsi Antoine Foucher, ancien du Medef, devient son omniprésent directeur de cabinet à qui rien n'échappe, qui contrôle tout et communique.Ayant vu François Hollande s'embourber dans l'inversion de la courbe du chômage, elle assure d'abord qu'elle ne commentera plus les chiffres du chômage, puis s'écarte de ce principe... dès qu'une embellie arrive.Mais la réforme de l'assurance chômage, publiée par décret à l'été 2019 et qui durcit les conditions d'accès et d'indemnisation, a mis tous les syndicats vent debout, jusque mettre "les nerfs" à Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Cette réforme, dont une partie a été suspendue jusqu'en septembre, doit faire l'objet d'une "adaptation". Son refus maladroit d'une proposition de loi allongeant le congé après la perte d'un enfant devant les députés fit polémique cet hiver, obligeant la majorité à revenir sur ses pas après une intervention du chef de l'État. Jusqu'ici, elle avait fait peu de bourdes, si ce n'est parfois celles liées à une diction qui patine et suscite des moqueries sur les réseaux sociaux.La politique n'est pas inconnue à cette femme qui a l'abord et le contact facile. Après avoir débuté sa carrière dans les collectivités territoriales, elle devient conseillère de Martine Aubry, ministre de la Formation professionnelle, au début des années 90."Tout le monde peut changer. On dit que je l'ai formée, moi je la trouve bien déformée...", avait persiflé son ancienne patronne en 2017.Muriel Pénicaud avait ensuite bifurqué vers le privé: Danone puis Dassault Systèmes, avant de revenir en tant que DRH du géant de l'agroalimentaire.Fin février, avec un taux de chômage autour de 8%, la ministre pouvait caresser l'idée de parvenir à l'objectif de 7% à la fin du quinquennat. Las, le coronavirus a tout mis par terre. Elle s'est affairée à adapter le chômage partiel pour en faire un dispositif "massif" et "éviter les licenciements".Passionné de photographie, elle a déjà exposé en particulier des clichés d'oiseaux.
Il y a 4 ans et 334 jours

Dernière ligne droite du plan de relance pour Bruno Le Maire

Il défendait depuis des semaines l'idée d'un grand ministère pour piloter la relance et il l'a obtenu: Bruno Le Maire n'a pas caché sa satisfaction mardi lors de la passation de pouvoirs, marquée notamment par le départ de Gérald Darmanin de Bercy.Le rattachement direct des Comptes publics à son portefeuille "change absolument tout", a-t-il confié à des journalistes à l'issue des discours, défendant la nécessité d'avoir une "unité de commandement (...) en période de crise".Après avoir géré l'urgence au printemps durant le confinement, puis amorcé un soutien ciblé aux secteurs les plus en difficulté et à l'emploi des jeunes, le capitaine du "paquebot" Bercy doit finaliser le futur plan de relance plus global.La Banque de France a confirmé lundi sa prévision catastrophique d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 10% cette année, "la plus forte" depuis 1945, quand le gouvernement table sur -11%.C'est "une tâche écrasante" qui l'attend, a souligné Bruno Le Maire mardi, en brossant un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits" durement touchés par la crise."(Ils) ont pris cette crise de plein fouet et (ils) savent encore mieux que nous que le plus dur est devant nous, que les faillites sont devant nous, que les licenciements sont devant nous, que le risque d'appauvrissement des territoires est devant nous", a-t-il affirmé.Il a ainsi rappelé les priorités du futur plan: la compétitivité des entreprises et la transition écologique. Auxquelles il faut ajouter le soutien à l'emploi, via un nouveau mécanisme d'activité partielle de longue durée en cours de négociation.Ce plan reposera sur "des choix orientés qui permettent de reconstruire, de gagner en souveraineté économique, d'avoir une France plus économe du point de vue du respect de l'environnement", a ainsi assuré le nouveau Premier ministre Jean Castex lundi.Bruno Le Maire, déjà épaulé par Agnès Pannier-Runacher, ex-secrétaire d'Etat et désormais ministre déléguée à l'Industrie, sera aussi accompagné d'Alain Griset, ancien président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) nommé ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, et d'Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.Sur le fond, le gouvernement mise sur un soutien à l'investissement dans des modes de production moins émetteurs de CO2, notamment via la robotisation des PME, mais aussi toujours sur une baisse des impôts de production qui pèsent sur les entreprises."difficile""C'est absolument essentiel", a plaidé M. Le Maire, penchant plutôt pour agir sur la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) en mettant en avant une question de "cohérence", quand beaucoup demandent la relocalisation de certaines productions en France.Le sujet est toutefois "difficile", a reconnu le ministre car cette contribution représente une importante ressource pour les régions. "On va trouver un accord. Certaines sont prêtes à prendre la baisse à leur charge", a-t-il assuré.Critiqué par les écologistes, entrés en force dans les conseils municipaux aux dernières élections, sur l'insuffisance des contreparties environnementales exigées des entreprises soutenues par l'Etat, il a rappelé que la priorité était que ces entreprises "ne mettent pas la clé sous la porte".Ces dernières semaines, il a toutefois avancé que le plan de relance pourrait contenir des mesures en faveur de la rénovation thermique des bâtiments et du transport ferroviaire, ou encore un soutien des filières énergétiques d'avenir comme l'hydrogène.Sur la forme, rien n'est encore bouclé. Un temps évoqué, le projet d'un quatrième budget rectifié n'est pas "complètement acté", a indiqué Bruno Le Maire.La présentation du projet de budget pour 2021, qui se tient traditionnellement le dernier mercredi de septembre, pourrait aussi être avancée, a évoqué le ministre.Il contiendra en tout cas un "plan de rebond", distinguant clairement les dépenses destinées à la relance, selon un document préparatoire publié la semaine dernière.Après plus de 460 milliards d'euros de moyens publics mobilisés jusqu'ici, le ministre a aussi promis "un calendrier (...) très clair" sur la diminution de la dette, qui devrait avoisiner les 121% cette année.
Il y a 4 ans et 334 jours

Municipales : la soupe aux choux truste les podiums

Le vendredi 3 juillet, Anne Hidalgo, la maire sortante de Paris réélue avec 48,70% des votes le dimanche précédent au terme d’un second tour sans grand suspense, dévoilait une armée mexicaine de 37 adjoints. L’occasion pour elle d’inventer des postes inédits que n’aurait pas reniés Ubu. Cela dit, à ce petit jeu, elle n’est pas […] L’article Municipales : la soupe aux choux truste les podiums est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 334 jours

Feu vert du préfet de région à la rénovation de la Gare du Nord à Paris

La décision de délivrer le permis de construire, "valant autorisation d'exploitation commerciale", a été prise lundi "à la suite d'une instruction attentive et au regard de l'avis favorable émis par la commission (nationale) d'enquête (NDLR en octobre dernier) et de l'ensemble des concertations réalisées", a précisé la préfecture dans un communiqué."L'objectif de livraison des travaux nécessaires pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 demeure", souligne le communiqué.La Ville de Paris, qui avait d'abord soutenu ce projet controversé, s'y est ensuite opposée en le jugeant trop commercial."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a réagi mardi Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo.Le gigantesque chantier prévoit un véritable lifting de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour.Le projet, mené par SNCF Gares & Connexions et la foncière d'Auchan, Ceetrus, prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels."Cette gare moderne est non seulement nécessaire, dans la perspective de la Coupe du monde de Rugby en 2023 et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris, mais elle permettra aussi de faire de la Gare du Nord un nouveau lieu de vie urbain, associant commerce, sport, culture et travail", a justifié le préfet dans son communiqué.Moyennant 600 millions d'euros, le projet prévoit un toit terrasse végétalisé d'un hectare avec vue sur le Sacré Coeur, doté d'une piste de trail, un parking pour 2.000 vélos, une grande nef transversale.Avec 88.000 m2 supplémentaires, la Gare du Nord devrait atteindre une superficie totale de 124.000 m2, dont 46.000 m2 consacrés à une salle de spectacle, des équipements culturels, une salle de sport ou encore des commerces et bureaux.Une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, ont jugé ce projet "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".
Il y a 4 ans et 334 jours

Aveyron : un bâtiment public flambant neuf se pare d'une robe rouge écaillée

REALISATION. Le nouveau siège de la communauté de communes Conques-Marcillac, dans l'Aveyron, arbore une forme ovoïde particulière dans un paysage vallonné. Affichant une superficie de 1.600 m², le bâtiment public se pare d'une robe rouge aux multiples nuances, grâce à des écailles de zinc rappelant les toitures en lauze de la région.
Il y a 4 ans et 334 jours

Rénovation, artificialisation: les deux combats d'E.Wargon, ministre du Logement

REMANIEMENT. Emmanuelle Wargon est désormais ministre déléguée chargée du logement, en remplacement de Julien Denormandie. Au ministère de la Transition écologique et solidaire, qui reste son ministère de tutelle, elle avait déjà, avec lui, mené deux "combats" qu'elle s'engage à continuer : la rénovation énergétique et la lutte contre l'étalement urbain.
Il y a 4 ans et 334 jours

Un artisan devient ministre des PME, une nomination "historique"

REMANIEMENT. C'est une figure connue et reconnue du monde de l'artisanat qui vient d'être nommée ministre des PME : Alain Griset, ancien président de l'Assemblée permanente des chambres de métiers, et plus récemment président de l'Union des entreprises de proximité (U2P).
Il y a 4 ans et 334 jours

Chute sans précédent du marché français des bureaux au deuxième trimestre

"Le confinement lié à l'épidémie de Covid-19 a été une expérience grandeur nature pour l'immobilier de bureau", résumait fin juin dans une tribune Méka Brunel, directrice générale du groupe Gecina, l'un des principaux propriétaires de bureaux en France."Les salariés ont été contraints de travailler à distance pendant plusieurs semaines, et des transformations qui étaient déjà à l'oeuvre se sont brusquement accélérées", poursuivait Mme Brunel.La patronne de Gecina en vient à une conclusion, a priori peu naturelle pour un groupe qui détient plus de 16 milliards d'euros de bureaux. "Des bureaux vides n'ont pas de valeur en soi", jugeait-elle.Ces réflexions sont largement partagées chez les grands acteurs du secteur, qui n'ont pas attendu la crise du virus pour tenir un discours selon lequel les bureaux ne se résument plus à quelques murs mais doivent offrir tout une gamme d'expériences à leurs utilisateurs, autrement dit les employés des entreprises locataires.Le marché était déjà perturbé par la vague des immeubles de "coworking" qui proposent de louer de manière très souple des lieux pour travailler avec de multiples animations à la clé.Mais le coronavirus a encore accentué ces discours, car il a montré que de multiples entreprises étaient capables de fonctionner pendant des semaines en laissant leurs employés travailler à distance.Dans ce contexte, une figure du secteur comme Mme Brunel ne croit ni que le télétravail devienne la règle, ni que le marché des bureaux revienne à un statu quo d'avant le confinement.Prévisions difficilesDésormais, "les salariés choisiront aussi les entreprises avec lesquelles ils veulent s'engager en fonction de l'expérience qu'ils vivront sur leur lieu de travail", assure-t-elle.Le bureau, argument d'embauche aussi parlant que le salaire? Avant de changer aussi profondément de visage, cet univers doit assumer les conséquences bien tangibles du confinement.Celui-ci a largement stoppé l'activité du secteur et il est difficile de savoir à quel rythme elle va reprendre.Publié ce mardi, l'indicateur trimestriel de référence, le bilan Immostat, témoigne d'une chute sans précédent en Île-de-France, là où se concentre le gros du secteur en France."Le marché locatif francilien enregistre le pire trimestre de son histoire", a résumé dans un communiqué le cabinet JLL, qui participe à l'élaboration de ce bilan.Entre avril et juin, il y a eu environ deux tiers (-65%) de bureaux loués en moins en région parisienne par rapport à un an plus tôt. Cette évolution s'entend en superficie totale, celle-ci s'établissant à 197.500 mètres carrés."Le confinement a marqué un coup d'arrêt aux mouvements des entreprises", a souligné Marie-Laure Leclercq De Sousa, une experte de JLL. "Il faudra probablement attendre septembre (...) pour voir les demandes être réactivées. La question est de savoir si ces projets se transformeront dès le second semestre 2020 ou en 2021".Un autre chiffre témoigne du coup d'arrêt du marché, celui de l'argent recueilli auprès des investisseurs. A quatre milliards d'euros investis en immobilier d'entreprise sur toute la France, il recule de 58% au deuxième trimestre."Outre les difficultés techniques liées au confinement, le marché de l'investissement a (...) souffert d'un accès extrêmement sélectif au financement", remarque dans une note le cabinet CBRE, autre membre d'Immostat.Il juge "solides" les bases du secteur. Mais celui-ci reste particulièrement exposé à l'évolution d'une conjoncture économique qui s'annonce catastrophique avec une récession de plus de 10% prévue cette année en France."Difficile de faire des prévisions à ce stade tant les incertitudes sur la suite et le profil de la reprise économique demeurent", conclut dans une note Eric Siesse, de la filiale immobilière de BNP Paribas, autre contributeur du bilan.
Il y a 4 ans et 334 jours

Événement : Petit Programme

Suite à la fin du confinement et à la réouverture des « petits musées », La Kunsthalle Mulhouse a réinventé sa programmation, et a choisi de promouvoir douze artistes familiers du centre d’art contemporain. Dans le contexte sanitaire actuel si particulier, La Kunsthalle Mulhouse se réjouit de présenter son Petit Programme, un cycle d’expositions qui offre une semaine de carte blanche à chaque artiste sélectionné. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Sandrine Wymann, la directrice de La Kunsthalle Mulhouse, à propos de cet événement inédit. Muuuz : Votre projet Petit Programme est né pendant la période de confinement. Quelle est la genèse de ce projet ?Sandrine Wymann : C’est un projet improvisé car, comme tout le monde, nous avons vécu des chamboulements. À La Kunsthalle Mulhouse, nous avons été obligés de fermer début mars, plus tôt que les autres instituions. Nous venions d’inaugurer l’exposition Algotaylorism qui abordait la question du taylorisme algorithmique. La majorité des œuvres était des objets à manipuler. Il n’était donc pas envisageable de rouvrir le centre avec cet événement. Au regard des différentes incertitudes relatives à l’accueil des publics et aux gestes barrières, nous avons réfléchi à un accrochage permettant à la fois de rendre visibles des artistes proches de La Kunsthalle et de présenter des œuvres aux visiteurs dès la réouverture des musées. Avec le Petit Programme, nous avons décidé de confier l’espace à chacun des artistes invités. Un des enjeux de cet événement est de renforcer les liens et de dialoguer avec les artistes, qui ont été en résidence ou exposés à La Kunsthalle. Quelle est l'histoire du titre « Petit Programme » ?Le titre est un clin d’œil à l’expression « petits musées » employée par le Premier Ministre français Édouard Philippe le 28 avril dernier, et aux nombreuses questions que cela a suscité. La notion de programme est également importante car cet événement n’est pas une exposition au sens classique du terme. Pourquoi avez-vous choisi de rouvrir La Kunsthalle Mulhouse avec un tel événement ?Rouvrir le lieu au public, c'est pouvoir être à nouveau présent dans le paysage culturel. C’est aussi entamer un dialogue privilégié avec des artistes. Le Petit Programme a ainsi vocation à s’inscrire dans l’après-confinement, une période surtout occupée par des questionnements d’ordre politique et économique. Le Petit Programme présente douze artistes familiers du centre d'art. Comment les avez-vous sélectionnés ?Les artistes exposés sont des plasticiens qui ont été particulièrement productifs pendant le confinement, mais aussi des artistes de la Région Grand Est et des artistes étrangers, avec lesquels je voulais collaborer. Certains thèmes du confinement – le domestique, la famille, la nature – ont été explorés par ces artistes. Le Petit Programme donne ainsi à voir plusieurs facettes de cette période. Chaque artiste est exposé pendant une semaine. Pourquoi avez-vous choisi d'organiser plusieurs expositions personnelles consécutives plutôt qu'une exposition collective ?Une exposition se concentre sur une thématique. En l’occurrence, dans le cadre du Petit Programme, il n’y a pas de thématique principale. L’idée est surtout de montrer que les artistes ont une grande créativité. Durant le confinement, vous avez réfléchi sur les conditions de perceptions des œuvres ainsi que sur l'importance de l'expérience esthétique vécue par les visiteurs lors d'une exposition. Comment envisagez-vous l’après ? Souhaitez-vous proposer de nouvelles perspectives dans la façon d'exposer des artistes ?Je ne cherche pas à remettre en question les modes d’exposition. Toutefois, je souhaite réfléchir à la création de nouveaux formats pour les visiteurs. J’aimerais aller vers un changement de rythme tout en repensant la relation au public et aux œuvres, tant en termes de contenu que de format. Par exemple, Le Petit Programme est visible réellement dans l’espace d’exposition, et virtuellement sur le site internet et les réseaux sociaux.Après le Petit Programme, quel sera votre prochaine exposition ?Notre prochaine exposition intitulée Le Monument, le labeur et l’hippocampe se tiendra du 17 septembre au 15 novembre 2020, et interrogera l’histoire industrielle du XXème siècle. Nous réfléchissons actuellement aux futurs formats des visites et du vernissage. Pour en savoir plus, visitez le site et le compte Instagram de La Kunsthalle Mulhouse. Petit Programme, du 1er juin au 23 août 2020, à La Kunsthalle Mulhouse (68100).Ouverture du jeudi au dimanche, de 15h00 à 18h00. Visuels : 1) Chourouk Hriech, Effeuillages – Robe 2, 2018, capture d'écran de la vidéo, vidéo HD, couleur, son, 14’15, Courtesy de l’artiste et de la Galerie Anne-Sarah Bénichou2) Pusha Petrov, Néma para na palucenska muma, 2020, photographie couleur, 100 x 150 cm © Pusha Petrov3) Anna Byskov, La dérive de l’imbécile, mai 2020, capture d'écran de la vidéo © Anna Byskov Léa Pagnier
Il y a 4 ans et 334 jours

L'inspection du travail alerte sur une recrudescence de chutes mortelles sur les chantiers depuis la reprise

"Depuis la fin du mois de mai", la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) constate une "forte et inédite recrudescence du nombre d'accidents du travail graves et mortels dans la région", liés pour la plupart "aux chutes de hauteur, en particulier lors de travaux exécutés pour le compte et au sein d'une autre entreprise", rapporte-t-elle dans un communiqué publié par la préfecture de région.Dans les Hauts-de-France, pour le seul mois de juin, elle a recensé six accidents du travail graves, en lien avec une chute de hauteur, dont trois mortels, contre huit chutes mortelles sur l'ensemble de l'année 2019 - 565 chantiers avaient alors été contrôlés et une entreprise contrôlée sur trois présentait un risque de chute de hauteur."La concomitance de cette situation avec la reprise d'activité des entreprises amène les services de l'État à alerter les entreprises intervenantes comme les entreprises utilisatrices, où se déroulent les travaux : le risque lié au Covid-19 ne doit pas occulter les autres risques propres à l'activité", souligne la Direccte, qui promet une "analyse complète" pour "mieux appréhender les causes de cette recrudescence."Selon elle, "le relâchement dans le respect des mesures de prévention, la tendance à la désorganisation (matériel temporairement indisponible, approvisionnements décalés...), les délais de réalisation impératifs et le retard pris en raison du ralentissement de l'activité favorisent les situations à risques.""Il est impératif d'appeler les entreprises, employeurs, responsables de la santé et de la sécurité de leurs travailleurs et les salariés à une plus grande vigilance", poursuit-elle, expliquant avoir lancé une opération de sensibilisation et renforcé les contrôles.La Direccte enjoint les entreprises à "veiller à évaluer les risques propres à chaque situation de travail" et à "prendre les mesures permettant aux salariés de travailler en sécurité en tenant compte du risque nouveau lié au Covid-19 et du contexte de la reprise."Le 26 juin, un employé d'une société prestataire de services est mort à Dunkerque (Nord) en chutant d'un silo alors qu'il effectuait une opération de nettoyage, selon Nord Céréales où s'est déroulé le drame.
Il y a 4 ans et 334 jours

L'Unam a un itinéraire pour Barbara Pompili, Emmanuelle Wargon et Nadia Hai

Dans un communiqué publié dès l'annonce du nouveau gouvernement, l'Union nationale des aménageurs a invité la nouvelle ministre de la Transition écologique et ses ministres déléguées au Logement et à la Ville à "prendre le bon chemin pour réinventer le cadre de vie des Français (...) et donner à tous l'envie de s'y projeter".
Il y a 4 ans et 334 jours

Barbara Pompili à la tête d'un ministère clé pour le BTP

REMANIEMENT. La député LREM Barbara Pompili succède à Elisabeth Borne à la tête d'un ministère de la transition écologique qui chapeautera à la fois les Transports et le Logement.
Il y a 4 ans et 334 jours

Réalisation d'une ligne ferroviaire pour desservir l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle

Il s'agit du 10e marché confié par la SNCF Réseau à l'activité ferroviaire IDF de Spie batignolles valérian, lancée au printemps 2017.Cette opération d'infrastructure ferroviaire neuve de 6.1 km sera menée par un groupement composé de Spie batignolles valérian (mandataire), Spie batignolles génie civil, Demathieu Bard, Colas Rail, Egis Rail, ASP et Fer Expert.Le groupement est responsable de la conception de ce projet et de son optimisation dans le respect du programme du client, des travaux de terrassement, d'assainissement, d'ouvrages d'art, de la pose des 2 voies ferrées, de l'installation des caténaires, de la signalisation et de l'ensemble de la sécurité ferroviaire.Les deux zones nommées G et H seront opérationnelles à compter de décembre 2023 et représentent un montant total de travaux de plus de 50 millions d'euros HT.Zone G : 4.4 kilomètres à créerLa zone G de ce projet représente 4.4 kilomètres de tronçon à créer et équiper sur la ville de Mitry-Mory et jusqu'à l'accès de l'aéroport de Roissy donnant sur la commune de Tremblay-en-France, passant ensuite sur la zone H.Les deux voies nouvellement créées seront entièrement aériennes (en remblai). Leur passage conduira à l'installation de 3 ponts rails et d'1 pont route, des ouvrages recouvrant les grands enjeux de ce projet en raison des délais très serrés à tenir :Le pont-rail qui surplombera la route nationale 2 et dont les travaux débuteront prochainement devra être opérationnel avant la mi-novembre. Ils requerront de travailler en rive puis en terre-plein central de la RN 2.Pour le pont-route qui rétablira la circulation sous la RD84, c'est une opération quasi-militaire qui s'organisera. L'ouvrage préfabriqué en usine sera installé sur 11 jours seulement, nécessitant la fermeture totale de la route entre le 3 et le 14 août. Pour ce faire, les équipes devront procéder au terrassement de 15 000 m3 de terres, au remblaiement d'un volume équivalent avant de pouvoir intervenir sur la réfection de la chaussée.Zone H : 1.7 kilomètre jusqu'à la gare CDG T2La zone H permettra de raccorder la zone G, entrée de l'aéroport de Roissy à Tremblay-en-France, jusqu'à la gare CDG T2. Elle se situe uniquement sur la commune de Tremblay-en-France et représente 1.7 kilomètre dont une partie à l'intérieur du tunnel emprunté par le RER B.Sur ce tronçon, compte-tenu des nombreux raccordements nécessaires dus à la présence de tunnel, croisement de routes, lignes ferroviaires et gares, le groupement réalisera de nombreux aménagements autour d'infrastructures déjà existantes. Une plateforme de maintenance et de secours sera créée pour être dédiée à cette nouvelle ligne.Priorité à la valorisation des matériauxLe dossier présenté par le groupement mené par Spie batignolles valérian comprend un large volet consacré à la valorisation des déchets de chantiers avoisinants. Il s'agit de valoriser le maximum de déblais issus des différents chantiers de la région parisienne, notamment provenant des opérations du Grand Paris.Chiffres clé :100 000 m3 de déblai.230 000 m3 de remblai dont 170 000 m3 provenant de valorisation de sites extérieurs
Il y a 4 ans et 334 jours

Les lauréats du prix W 2020 en images

Quelques heures seulement après sa nomination, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot a pu découvrir une lettre ouverte signée des enseignants des écoles d'architecture et dénonçant la précarité de leurs confrères contractuels et vacataires. Une action lancée le 4 mars 2020, qui regroupe désormais […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 334 jours

Innovation en architecture avec une solution d'hôpital de campagne

La pandémie a révélé des besoins importants d'équipements d'urgence et flexibles pour compléter les capacités d'accueil des établissements de santé existants. HOSPI-CAMP est un hôpital de campagne qui prend la forme d'une construction modulaire agile et évolutive, déployable en 6 semaines, mais conçue comme une installation hospitalière de haute performance, répondant à la rigueur imposée par son usage médical.Pour Olivier de la Barre, Président de AIA Life Designers : « Nos équipes défendent au quotidien une vision de l'architecture qui prend soin du vivant et de la terre. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes mobilisés pour répondre à l'appel à projet de solutions innovantes lancé par le ministère des Armées. Hospi-Camp est le résultat d'un travail d'intelligence collective et une réponse aux besoins d'équipements d'urgence révélés par la pandémie. »Une réponse pertinente à des besoins ponctuels ou saisonniers d'activité des établissements de santé HOSPI-CAMP apporte des surfaces complémentaires pour toutes les activités en lien avec la santé, y compris les plus techniques comme les unités de réanimation, d'urgence, des blocs opératoires ou des laboratoires.Pour atteindre le niveau ISO requis par une chambre de réanimation, AIA Life Designers et LECO Construction ont aussi conçu le PLUG-TECH-AIA qui permet de transformer un module classique en chambre de réanimation avec un minimum de travaux, et ainsi de répondre aux normes sanitaires élevées.Les modules permettent de répondre à une augmentation ponctuelle ou saisonnière d'activité, une implantation dans un désert médical en besoin de structure sanitaire abordable, ou encore pour le maintien d'une activité lors de travaux de rénovation.Des innovations pour répondre rapidement aux besoinsLa conception des modules est novatrice par le recours à la production hors site qui permet une préfabrication en amont du chantier et un assemblage plus rapide sur place. La simplicité de construction, la disponibilité des matières et la légèreté apportent la souplesse requise par l'urgence. Cette solution est démontable et remontable grâce à la transportabilité de ses modules (par voies aérienne, routière, maritime, fluviale et ferroviaire). Elle peut aussi évoluer au gré des besoins, par ajout ou suppression de modules.Le projet a aussi recours à la conception BIM (Building Information Modeling) qui permet un partage d'informations entre les intervenants du projet, tout au long du cycle de vie du bâtiment. Elle permet de maîtriser notamment la gestion des fluides médicaux, fonctionnalité essentielle pour répondre aux futurs usages du bâtiment.Un impact environnemental limité L'HOSPI CAMP a été conçu dans un souci de développement durable, en utilisant notamment une structure en bois. Ces efforts dans la conception permettent d'atteindre une réduction de 43%[1] des émissions de gaz à effet de serre par rapport à un bâtiment traditionnel pour les phases de construction et d'exploitation pendant 50 ans.[1]Selon l’analyse en cycle de vie ACV réalisée en partenariat avec l’école des Mines de St Etienne
Il y a 4 ans et 334 jours

600 000 emplois mobilisés dans la filière électrique pour contribuer à la relance économique

Dans un contexte où l’emploi est plus que jamais un enjeu dans le cadre de la relance économique, les fédérations et associations professionnelles de la filière électrique communiquent les premiers résultats de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC). Mené sous l’égide du Ministère du Travail avec le soutien du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec l’appui du cabinet PwC, ce contrat d’étude prospective au périmètre inédit a pour objectif d’appréhender de manière concrète les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique. Au coeur des transitions énergétique et numérique, la filière électrique sera soumise à de fortes transformations d’ici 2030 : évolution du mix énergétique avec davantage de production renouvelable, développement du bâtiment durable et connecté, de la mobilité électrique et de la ville intelligente. Le respect des objectifs fixés dans le cadre de la PPE constitue un potentiel de création de plus de 200 000 emplois directs et indirects supplémentaires dans les territoires d’ici 2030, dont 80 000 consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments et 60 000 dédiés aux énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque et hydroélectricité). 600 000 emplois qualifiés et pérennes maillent le territoire national dont 300 000 interviennent sur le système électrique (production, transport, distribution et fourniture d’électricité), 220 000 dans le bâtiment, 40 000 dans l’industrie et 40 000 dans les infrastructures de la ville et de la mobilité. La filière électrique compte 30 000 entreprises de toutes tailles, réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’entreprise unipersonnelle à la multinationale dont plus de 40% des PME-TPE, Ces transformations génèreront en outre d’importantes retombées économiques réparties sur l’ensemble du territoire ou d’effets induits sur l’ensemble de l’économie, qu’il s’agisse d’activités liées à la production et l’acheminement de l’électricité, à la conception et la fourniture d’équipements, aux chantiers du bâtiment et de travaux publics. La transition énergétique s’inscrit dans une dynamique de transformation des métiers et des compétences qui nécessitera un investissement commun pour adapter l’offre de formation professionnelle continue en associant les différentes branches professionnelles concernées. Sécuriser des parcours professionnels dans la durée impliquera également un travail sur les passerelles de mobilité professionnelle, entre métiers du secteur de l’énergie, au niveau national et régional.
Il y a 4 ans et 334 jours

Un théâtre de verdure pour une université, l'installation de Paris 1 dans la caserne Lourcine par Chartier Dalix

Quelques heures seulement après sa nomination, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot a pu découvrir une lettre ouverte signée des enseignants des écoles d'architecture et dénonçant la précarité de leurs confrères contractuels et vacataires. Une action lancée le 4 mars 2020, qui regroupe désormais […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 335 jours

Gouvernement Castex : le BTP passe au vert

La composition du nouvel exécutif, annoncée lundi 6 juillet, regroupe sous la houlette d’un grand ministère de la Transition écologique, les portefeuilles du Logement et des Transports.
Il y a 4 ans et 335 jours

Macron veut relancer la réforme des retraites, Castex souhaite la régler "à court terme"

Suspendue "sine die" par le chef de l'État mi-mars, la réforme des retraites reste un sujet hautement inflammable.Dans un entretien à la presse quotidienne régionale publié jeudi soir, M. Macron a affirmé qu'"il n'y (aurait) pas d'abandon" de son projet de système universel, qu'il juge toujours "juste", même s'il se dit "ouvert" à ce que sa réforme "soit transformée".Il souhaite aussi "réengager rapidement une concertation en profondeur (...) dès l'été sur (le) volet des équilibres financiers" et considère que "la question du nombre d'années pendant lesquelles nous cotisons demeure posée".En réalité, le problème financier devient brûlant: le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise provoquée par le coronavirus.Selon les estimations dévoilées mi-juin par le Conseil d'orientation des retraites, cette dégradation se concentrerait sur les caisses des salariés du privé à hauteur de 27 milliards d'euros, à cause du recours massif au chômage partiel, tandis que les régimes spéciaux et la fonction publique seraient épargnés.La branche retraite de la "Sécu", l'assurance vieillesse, devrait à elle seule enregistrer une perte de 15 milliards.Le régime complémentaire du privé, l'Agirc-Arrco, qui a sollicité une avance de Bercy avant de recourir aux banques pour verser les pensions de juin, n'aura sans doute d'autres choix que de puiser à nouveau dans ses réserves.Raisons de plus pour reprendre la "conférence de financement" lancée en début d'année et interrompue par l'épidémie. Sauf qu'à cette époque, syndicats et patronat avaient déjà du mal à s'accorder pour résorber un "déséquilibre annuel de l'ordre de 12 milliards d'euros en 2027"."L'huile sur le feu"Aujourd'hui, alors que le feu couve, les intéressés ne sont pas pressés d'y retourner. "On est dans une situation très compliquée économiquement et socialement", a souligné le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, pour qui "la priorité des priorités, ça doit être l'emploi"."Des milliers de gens vont arriver malheureusement au chômage, 800.000 jeunes vont arriver sur le marché du travail (...) On ne va pas se remettre à se foutre sur la gueule sur la question des retraites dans cette période", a-t-il ajouté.S'il "continue à être pour un système universel des retraites", le leader du premier syndicat français a prévenu que "le débat sur l'augmentation de la durée du travail serait une ligne rouge"."Ce n'est vraiment pas le moment de remettre ce dossier sur la table", a également affirmé le numéro un de Force ouvrière, Yves Veyrier, qui entend prendre attache avec les autres dirigeants syndicaux et patronaux pour envoyer un message commun au président de la République: "Il faut qu'on lui dise non".Après les longues grèves de décembre et janvier, puis le recours au 49-3 à l'Assemblée nationale début mars, "on risque de rouvrir de la tension, un conflit social", a-t-il mis en garde."Il faut être très prudent pour ne pas remettre de l'huile sur le feu", pense aussi Dominique Corona, secrétaire national de l'Unsa.En plein remaniement de l'exécutif, il attend "d'avoir le gouvernement, les arbitrages et la feuille de route" de la nouvelle équipe qui sera chargée de mettre en œuvre l'emblématique mais controversée promesse de campagne du candidat Macron.Castex veut régler "à court terme" le dossier des retraitesLe Premier ministre Jean Castex affirme souhaiter conclure le Ségur de la Santé "la semaine prochaine" et régler "à court terme" le dossier des retraites, dans un entretien publié dimanche dans le JDD où il prévient ne pas croire "au consensus mou"."Des décisions essentielles sont sur la table. L'emploi, évidemment, qui dans le contexte actuel requiert une mobilisation de tous dans le cadre de la nouvelle donne sociale lancée par le président de la République. Le soutien aux soignants et la transformation de notre système de santé dans le cadre du Ségur que je conclurai la semaine prochaine", a-t-il déclaré.Faute d'accord avec les syndicats avant un remaniement imminent, le gouvernement de son prédécesseur Edouard Philippe avait décidé jeudi de prolonger de quelques jours le "Ségur de la santé", alors qu'une enveloppe de sept milliards d'euros se trouve sur la table pour les salaires des soignants."Le plan de relance doit être finalisé. À quoi s'ajoutent les réformes qui étaient dans les tuyaux sur les retraites et l'assurance chômage. Et celle de la dépendance qui devra venir ensuite et correspond à une nécessité. Tous ces sujets sont directement impactés par la crise, ce qui nécessite de les reprendre dans un cadre concerté et avec une cohérence d'ensemble", a-t-il ajouté.Interrogé sur les inquiétudes des syndicats concernant les retraites, il a affirmé que "dire qu'on va réexaminer un sujet, ce n'est pas se renier. C'est montrer notre capacité d'adaptation aux nouvelles circonstances, qui sont douloureuses"."Nouvel agenda social""Par exemple, la crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c'est indispensable. Arriverons-nous à régler ces dossiers à court terme? C'est mon souhait", a-t-il dit."A minima, nous devrons nous fixer un nouvel agenda social", a-t-il poursuivi, affirmant espérer un "compromis, qui n'est pas une compromission" pour sauver les régimes de protection sociale.Il a défini sa méthode comme "un mélange de volontarisme et d'expérience, avec le souci de rassembler". "Mais attention, je ne crois pas au consensus mou. Le temps est à l'action", a-t-il averti.Il a dit mettre "les bouchées doubles" avec Emmanuel Macron pour annoncer au plus vite son gouvernement. Répondant aux rumeurs sur une équipe resserrée autour de grands pôles principaux, il a affirmé ne "pas être sûr que des périmètres trop étendus soient forcément la garantie d'une plus grande efficacité".Après la forte percée verte aux municipales, il a répété que l'écologie n'était "pas une option". "C'est une obligation", a-t-il ajouté. Il entend "accélérer" les décisions en listant "avec les acteurs locaux tout ce que l'on peut faire immédiatement" comme la lutte contre les fuites dans les réseaux d'eau, contre l'artificialisation des terres, pour l'isolement thermique, les toitures photovoltaïques, ou le bien-être animal.L'ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy qui vient de rendre sa carte chez Les Républicains, s'est dit "peu attaché aux affaires des partis" mais a estimé "naturel" de s'inscrire "sans ambiguïté" dans la majorité présidentielle, car "celui qui accepte de devenir Premier ministre est, par vocation, le chef de la majorité : c'est son devoir de l'animer et de l'associer".Face à ses détracteurs qui le voit comme un simple exécutant de la volonté présidentielle, il a souligné qu'il n'entrait "pas dans les intentions du chef de l'État de faire de (lui) un subordonné voué aux tâches secondaires".Et de poursuivre: "Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n'est pas soluble dans le terme de +collaborateur +".
Il y a 4 ans et 335 jours

La FFR condamnée à verser 3,36 millions d'euros après l'abandon du Grand Stade de rugby

Le projet de Grand Stade, sur le territoire des communes de Ris-Orangis et Bondoufle (Essonne), avait été abandonné par Bernard Laporte dès son élection à la présidence de la FFR en décembre 2016.Selon Le Monde, le tribunal administratif de Versailles a condamné la FFR à verser 3,36 M EUR à la communauté d'agglomération Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, jugeant que la FFR ne pouvait pas résilier unilatéralement le contrat. La commune de Ris-Orangis doit percevoir une indemnité complémentaire de 18 300 euros, alors que celle de Bondoufle a été déboutée.La FFR a confirmé la décision à l'AFP, sans la commenter sur le fond. "Dès que nous aurons connaissance des attendus, nous nous positionnerons sur un éventuel appel", a précisé un porte-parole de la Fédération.D'une capacité prévue de 82.000 places, le Grand Stade, appelé à devenir le phare du rugby français, avait un coût estimé à 581 millions d'euros.Bernard Laporte, opposé à la construction du stade qui risquait selon lui de mettre à mal les finances de la FFR, avait abandonné le projet dès son arrivée à la tête de la FFR en décembre 2016, à la place de l'ex-président Pierre Camou, initiateur de la démarche.Les villes de Ris-Orangis, Bondoufle et la communauté d'agglomération Grand Paris Sud avaient saisi la justice administrative, réclamant "plus de 54 millions d'euros" au titre du manque à gagner provoqué par l'abandon du projet.
Il y a 4 ans et 335 jours

Gouvernement Castex : Emmanuelle Wargon au Logement, Alain Griset chargé des PME

REMANIEMENT. Après la nomination d'un nouveau Premier ministre le 3 juillet, une première partie de la composition de son Gouvernement a été annoncée ce lundi 6 juillet au soir : les ministres et ministres délégués. Une surprise : l'entrée d'Alain Griset, président de l'U2P, au Gouvernement.
Il y a 4 ans et 335 jours

Les collectivités abordent la crise dans une meilleure situation financière que l'Etat

Les collectivités territoriales étaient dans une situation financière favorable fin 2019 et abordent la crise liée au Covid-19 dans de meilleures conditions que l'Etat, selon un rapport de la Cour des comptes publié lundi 6 juillet.
Il y a 4 ans et 335 jours

La filière du BTP est oubliée pour FO

18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l’aéronautique et 8 milliards pour l’automobile… Pour FO, syndicat historique chez LafargeHolcim, l’absence de plan de relance pour le BTP met en péril toute la filière, de l’amont à l’aval. L’inquiétude grandit malgré l’accélération du déconfinement et la fin annoncée de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet. Le nouveau gouvernement va devoir réagir vite. Les plans de relance sectoriels annoncés ces dernières semaines font du BTP, le grand oublié selon Johan Guet, Délégué Syndical Central FO chez Lafarge Ciments. L’heure est à la mobilisation générale. L’administration doit être au rendez-vous. Les permis de construire doivent être délivrés dans des délais raccourcis pour permettre aux chantiers de reprendre au plus vite. C’est toute une chaîne qui est concernée : des matières premières aux installateurs et équipementiers en passant par la conception et la construction. Le syndicat attend un signal clair et rapide. Il s’agit de répondre à une inquiétude grandissante sur l’emploi et le pouvoir d’achat. 120.000 emplois direct sont menacés de suppression d’ici la fin de l’année. Le BTP est au cœur de la croissance verte. Il constitue un formidable levier pour répondre aux attentes de l’après-Covid. Les investissements sont là, à l’image de « l’usine du futur » de Martres-Tolosane. Le groupe LafargeHolcim investit 100 millions d’euros pour faire de cette cimenterie un modèle de développement durable. De la valorisation des déchets aux économies d’énergie, ce site symbolise la transformation du modèle et son entrée dans l’économie circulaire. Avec des coûts de production en baisse, le site de Martres sera compétitif sur un marché tendu et dont la concurrence va s’accroître encore et toujours en raison des conséquences du Covid. Cet investissement répond aussi aux nombreux projets régionaux qui doivent continuer à être soutenus par l’Etat et les collectivités. Il s’inscrit aussi dans l’attractivité du territoire et la qualité de vie à l’heure où le télétravail s’impose progressivement. C’est aussi une réponse aux aspirations et attentes exprimées par les Français.
Il y a 4 ans et 335 jours

Écologie, inclusion et souveraineté, le triptyque compliqué de la croissance post-Covid

Cette crise "va être une accélération de transformations qui étaient déjà latentes dans nos économies", a prédit la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde, présente en visioconférence à ce rendez-vous organisé normalement à Aix-en-Provence mais relocalisé cette année à Paris en raison de la pandémie."En fabrication, en travail, en commerce, ce que nous venons de vivre va accélérer les transformations et va entraîner probablement une évolution vers un mode vie plus soutenable et plus écologique", a-t-elle ajouté.Selon l'OCDE, le recul du produit intérieur brut mondial devrait atteindre au moins 6% cette année, et 7,6% en cas de deuxième vague épidémique, tandis que le rebond attendu pour 2021 serait de 5,2% sans retour du coronavirus, et de 2,8% avec."La bonne nouvelle (...), c'est que l'économie peut devenir le bras armé d'une transition écologique et d'une responsabilité sociale", a souligné Yannick Jadot, député européen écologiste tout en regrettant une "conditionnalité environnementale" et sociale insuffisante des mesures de soutien en France.Pourtant, les plans de relance de la croissance annoncés ou en préparation en Europe sont souvent placés par les gouvernements sous le signe de la transition écologique et énergétique.L'Allemagne va par exemple doper les primes à l'achat de véhicules électriques, la France envisage d'accélérer la rénovation énergétique des logements, et les deux Etats veulent aussi soutenir les investissements dans l'hydrogène, considérée comme une énergie propre d'avenir.La commission européenne souhaite aussi que le plan de relance européen de 750 milliards d'euros en négociation privilégie les investissements verts, quand certains Etats, notamment à l'Est de l'Europe, y sont moins enclins.La transition climatique "n'est plus une question de choix", mais "une évidence et même une nécessité", qui "n'est pas contraire au développement économique", c'est même "un formidable levier de prospérité si nous posons les bons choix", a défendu dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel.Produire plus propre"Cette crise qui reste sanitaire et économique (...) nous a réveillés sur l'importance de l'écologie", a estimé la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwago. "Ça a réveillé en nous la peur de ce qui pourrait arriver si on ne fait pas plus attention aux questions écologiques.""La montée de l'exigence environnementale est très claire avec un lien qui s'est fait entre la santé, le bien-être et la protection de la planète", a aussi constaté Pierre-André de Chalendar, PDG du groupe Saint-Gobain.Selon lui "la croissance durable et inclusive (pour les défavorisés) passe par l'industrie", à même selon lui de garantir notre souveraineté, la pandémie ayant fait éclater au grand jour notre dépendance de chaînes d'approvisionnement mondialisées.Pour l'économiste Hélène Rey, "le choc de la Covid a montré l'impasse d'une stratégie de décroissance pour combattre le changement climatique", car "les émissions de gaz à effet de serre n'auront baissé que de 8% en 2020", bien loin de ce qui est nécessaire limiter le réchauffement climatique.Donc, "la seule solution est de transformer notre système de production" grâce à des investissements massifs dans la recherche et à un prix du carbone qui oriente les investissements vers les technologies vertes, a-t-elle conclu.Et pour éviter une crise sociale comme celle que la France a connue avec le mouvement des gilets jaunes, "il faut redistribuer le dividende carbone aux citoyens de la façon la plus progressive possible et protéger les gens les plus fragiles", prévient Mme Rey.Acheter européenLa crise a aussi mis au jour la nécessité de relocaliser des productions stratégiques en Europe, pour protéger sa souveraineté et créer des emplois."Depuis 40 ans, nous avons comme objectif le consommateur", explique l'économiste Patrick Artus, qui rappelle qu'"on a délocalisé pour faire baisser les prix"."Nous avons construit une Europe de consommateurs et pas une Europe de travailleurs", abonde le PDG de Total Patrick Pouyanné."Je ne comprends toujours pas qu'on ne puisse pas avoir un Buy European Act en Europe, alors que les Américains l'ont, les Chinois l'ont", ajoute ce patron en référence à la loi américaine de 1933 qui impose à l'Etat fédéral d'acheter des produits fabriqués aux Etats-Unis.
Il y a 4 ans et 335 jours

« Quel était donc cet empressement inutile ? » Bernard Valero

Confinée, l’agence Valero Gadan & Ass. travaille en ce moment [en avril 2020] sur plusieurs dossiers : des collèges, un lycée pour la Région Île de France, un établissement pénitentiaire… Membre Titulaire de l’Académie d’Architecture, Bernard Valero relate son expérience, parfois énigmatique, «au-dessus de ses bureaux». De mars à juin 2020, durant le confinement et jusqu’au […] L’article « Quel était donc cet empressement inutile ? » Bernard Valero est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 335 jours

Le Cese en passe d'être à nouveau réformé

Le Cese, c'est quoi ?Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution est la troisième assemblée de la République. Elle conseille le gouvernement et le Parlement sur les lois et les orientations des politiques publiques, mais ses avis, entre 25 et 30 par an, ne sont que consultatifs et restent donc peu audibles.Ses membres représentent la société civile (syndicats, entreprises, agriculteurs, artisans, associations, organisations de jeunesse)...Beaucoup de ses travaux résultent d'auto-saisines. Cette assemblée est présidée depuis décembre 2015 par l'ex-dirigeant du Medef Patrick Bernasconi.Sis au palais d'Iéna à Paris, le Cese a tout dernièrement abrité les travaux de la Convention citoyenne pour le climat.Des voix se lèvent régulièrement pour critiquer son coût, demander sa suppression ou sa fusion avec le Sénat - proposition que le général de Gaulle avait soumise au référendum en 1969, essuyant un échec.En 2019, 20% des contributeurs du site du "grand débat", organisé dans la foulée du mouvement des "gilets jaunes", ont proposé de le supprimer.Le budget, voté par le Parlement, était de 40,23 millions d'euros en 2019, stable depuis quelques années. Le Cese avait été épinglé en 2015 par la Cour des comptes sur la gestion des indemnités et le temps de travail.Que prévoit la réforme ?Annoncée en 2018 par Emmanuel Macron, le projet de loi organique (12 articles qui modifient l'ordonnance du 29 décembre 1958, selon le texte dont l'AFP a obtenu copie) vise à en faire une "chambre des conventions citoyennes", selon Emmanuel Macron.Le Cese pourra désormais être saisi par pétition électronique, et non plus seulement par écrit. Avec toujours le seuil de 500.000 personnes.Ce seuil n'a été atteint qu'une seule fois, en février 2013, par des opposants au mariage pour tous qui demandaient d'ouvrir un débat sur ce sujet. Le Cese a alors jugé cette demande irrecevable, estimant qu'il n'était pas habilité à émettre un avis sur un projet de loi examiné par le Parlement.Autre changement: 175 membres contre 233 actuellement, avec la répartition suivante: 52 personnes représentants des syndicats, 52 du patronat (entreprises, artisans, agriculteurs...); 45 des activités "relevant des domaines de la cohésion sociale et territoriale et de la vie associative" et 26 de la protection de la nature et de l'environnement.Nouvelle mission: recours, à son initiative ou à la demande du gouvernement, à la consultation du public, en procédant à des tirages au sort pour déterminer les participants. Le Cese l'a déjà testé lors d'une consultation pendant le mouvement des "gilets jaunes" et pour la Convention pour le climat.Qu'en disent les partenaires sociaux ?Patrick Bernasconi a toujours salué la réforme, notamment le tirage au sort, "un aboutissement" et un "renforcement de la démocratie participative".Thierry Cadart, de la CFDT, est aussi "très satisfait" que le Cese soit le lieu de la consultation citoyenne, car il garantira "l'indépendance" et évitera "l'instrumentalisation". Le "Cese avait beaucoup besoin de se moderniser".Alain Griset, de l'U2P (artisans, commerce de proximité), se dit "réservé" sur les critères des tirages au sort et prudent quant à l'impact de la réforme sur l'attitude de l'exécutif vis-à-vis des futures préconisations du Cese. "Si on est dans la philosophie de tenir compte de ce que dit le Cese, comme Emmanuel Macron l'a fait pour la Convention citoyenne pour le climat, alors on va dans le bon sens".Jean-Michel Pottier (CPME) se félicite de l'"équilibre général" du projet, avec le maintien des missions d'évaluation et de consultation. "Ce n'est pas évident pour le grand public, mais les avis du Cese finissent pas être distillés auprès des élus et dans le processus législatif".Inquiets, Philippe Martinez et Yves Veyrier, les numéros un de la CGT et FO, ont chacun écrit à Edouard Philippe à propos de l'article 6 qui prévoit qu'en cas de consultation du Cese sur un projet de réforme économique, sociale ou environnementale, le gouvernement ne procède pas aux consultations prévues par la loi. Or le Code du travail oblige à une "concertation préalable" des corps intermédiaires.
Il y a 4 ans et 335 jours

Les candidatures au PARI 2020, le prix Architecture Résiliente Innovante des Pays de la Loire sont ouvertes

Avec la création du PARI, le prix Architecture Résiliente Innovante de la région des Pays de la Loire, la Maison régionale de l’architecture des Pays de la Loire souhaite mettre en valeur la créativité, la responsabilité sociale et environnementale qui s’expriment sur son territoire, à travers des projets exemplaires conçus […] Lire l'article