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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 5 ans et 2 jours

30.000 conseils municipaux installés fin mai

ÉLECTIONS MUNICIPALES. Le Premier ministre a confirmé le 12 mai que le gouvernement allait autoriser l'installation des conseils municipaux élus dès le 15 mars 2020 d'ici à la fin du mois. En revanche, aucune date n'est encore fixée pour finaliser l'élection dans les près de 5.000 communes qui devaient connaître un second tour initialement le 22 mars.
Il y a 5 ans et 2 jours

Covid-19 : l'ingénierie alerte sur un risque de l'effondrement de l'économie

Alors que 70% des entreprises d'ingénierie enregistrent une chute de leurs prises de commandes publiques et privées, 90% d'entre elles anticipent un ralentissement durable de leur activité et craignent un effondrement économique global. L'ingénierie intervient dans tous les domaines d'activité (aéronautique, automobile, environnement, construction, BTP, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.) et dès les phases d'études et de conception.« "Quand le bâtiment va, tout va." Qui n'a jamais entendu cette phrase ? Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que quand l'ingénierie ne va pas, c'est l'économie toute entière qui n'ira pas, à moyen et long terme. L'ingénierie intervient à toutes les étapes des projets industriels et de construction et ce, dès leur genèse. 50% de projets d'ingénierie en moins aujourd'hui, c'est 50% de construction et d'installations en moins demain dans le BTP, l'industrie, l'énergie, etc. Notre secteur est un indicateur avancé de tendance de l'activité économique et du monde de demain. » explique Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie.Une profession touchée de plein fouet par la crise…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets. Gel des contrats, suspension des appels d'offres en cours, report du second tour des élections municipales… Le baromètre révèle que 90% des entreprises d'ingénierie anticipent une baisse de leur activité au second semestre 2020 et plus d'1 entreprise sur 2 estime que cette contraction excédera 50%. Cela s'explique principalement par la baisse des commandes aussi bien dans le secteur privé que public, qui touche 70% des répondants.Pour préserver l'emploi et maintenir leur force de frappe, les entreprises d'ingénierie ont recouru massivement au télétravail, chaque fois que cela était possible. 54% de leurs collaborateurs sont ainsi en télétravail, mais avec un taux d'occupation qui s'amenuise au fil des mois. Et 30% d'entre eux sont désormais au chômage partiel.Le baromètre met également en lumière des problématiques de trésorerie pour les ingénieristes, qui sont des sociétés de services intellectuels sans réserve financière et qui ne peuvent pas stocker leur production. 62% des répondants ont demandé des délais de paiement pour les échéances sociales et/ou fiscales, 33% ont eu recours aux fonds de solidarité et 23% au prêt garanti par l'État. Plus d'1 entreprise sur 2 sera en difficulté de trésorerie sous 6 mois, sans reprise de l'activité économique.Notons que la mise en place des mesures de sécurité sanitaire en vue de la reprise entrainera des coûts supplémentaires, pouvant atteindre pour une entreprise 200€ par salarié par mois.…qui alerte sur les risques d'une reprise trop lente de l'activité économiquePartenaires des donneurs d'ordre publics et privés, les entreprises d'ingénierie sont mobilisées pour préparer l'après-crise et 60% d'entre elles ont déjà préparé un plan de relance. Dans ce contexte d'incertitudes et de gel des commandes, elles anticipent néanmoins un redémarrage économique lent et étalé sur plusieurs mois. Pour plus d'un tiers des entreprises, celui-ci n'aura pas lieu avant au moins un an. Une reprise jugée bien trop lente par la profession et qui mettrait en danger l'ensemble des filières économiques.Pierre Verzat explique : « Maîtres d'ouvrages et industriels doivent à tout prix maintenir leurs projets d'investissement, sous peine d'asphyxier l'ensemble du tissu économique de nos territoires et d'entrainer la disparition de beaucoup d'entreprises, souvent des PME, qui créent de l'emploi en local. »Pour un plan de relance qui garantisse le maintien de l'activité économique et soutienne la santé économique des entreprises Pour amorcer la relance, les entreprises d'ingénierie appellent à travers leur fédération professionnelle à :Garantir un maintien de l'activité économique, à travers :La mise en place des conditions de soutien à la commande publique : Relever le seuil de dispense de procédure pour la passation des marchés publics de prestations intellectuelles actuellement à 40K€, à 100K€ HT, jusqu'à la fin de la crise sanitaire.Garantir le bon fonctionnement des Commissions d'appels d'offres.Proroger d'un an les accords-cadres signés avec les acheteurs publics, expirant dans le courant de l'année 2020La simplification et l'accélération des procédures administratives pour favoriser la relance économiqueAssouplir de manière transitoire la règle du plafonnement des évolutions de contrats de prestations intellectuelles.Accélérer l'adaptation de l'administration au télétravail et plus largement la dématérialisation des procédures administrativesSoutenir la santé économique des entreprises en garantissant un niveau suffisant de trésorerie et un accompagnement vers la repriseProtéger la trésorerie des entreprises pour absorber le choc lié à la crise du Covid-19Garantir l'application de la réglementation concernant les délais de paiement afin d'alimenter la trésorerie des entreprisesPoursuivre les projets en phase travaux en autorisant les surcoûts de travaux liés à la réorganisation des chantiers, du fait du Covid-19 Accompagner les entreprises vers la reprise d'activitéPrévoir des modalités de sortie graduelle du dispositif exceptionnel d'activité partielle après le 31/12/20.Proposer des outils d'accompagnement aux entreprises en difficulté ou souhaitant être coachées pour la reprise.Développer l'innovation pendant la période de crise sanitaire à travers des mécanismes dédiés comme le Crédit impôt recherche (CIR).Retrouvez l'intégralité de la contribution de Syntec-Ingénierie.*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 27 avril. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 5 ans et 2 jours

"Il n'y aura pas de big bang de la fiscalité du logement" (J. Denormandie)

RELANCE. Le ministre chargé de la Ville et du Logement a répété que la fiscalité du logement, et notamment les dispositifs de soutien à l'investissement locatif, resteraient stables. Il souhaite en revanche pouvoir les territorialiser davantage, si l'expérimentation en cours s'avère concluante.
Il y a 5 ans et 2 jours

Covid-19 : Le Sénat souhaite mettre la transition écologique au cœur de la relance

Parallèlement à un suivi « à chaud » de la gestion immédiate de cette crise et de ses impacts sur les différents secteurs qui relèvent de sa compétence (cliquer ici), la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat lance des travaux d'analyse des impacts profonds de cette crise et des leçons qui devront en être tirées pour le climat dans le cadre de la relance.Considérant que la crise actuelle constituait une sorte de répétition générale de crises potentiellement plus graves à venir, Gaël Giraud a plaidé pour la réindustrialisation verte de notre pays. La rénovation thermique des bâtiments, la mobilité verte et la formation professionnelle, pour disposer de main d'œuvre qualifiée dans le secteur du bâtiment par exemple, sont pour lui des priorités.L'indispensable relocalisation d'une partie de notre économie pourrait conduire selon lui à des nationalisations stratégiques. « Depuis une quarantaine d'années, l'État est devenu l'assureur général du secteur privé », a-t-il estimé, considérant qu'une réflexion devait être menée pour définir un nouveau dialogue et de nouvelles méthodes de collaboration entre l'État et le secteur privé pour une vraie industrie dont les coûts fixes seraient pris en charge collectivement.Interrogé sur la conditionnalité environnementale des aides accordées par l'État aux entreprises, Gaël Giraud a évoqué une difficulté, aujourd'hui à la main des États : celle de la pénalisation de la vertu écologique liée à la concurrence. « Il faut des critères quantitatifs clairs pour mesurer la profondeur des engagements des entreprises ».Interrogé à ce sujet par de nombreux sénateurs, il a estimé que, contrairement aux orientations prises à ce stade par la Commission européenne et par Bercy, le problème de la dette publique – que l'austérité budgétaire ne saurait résoudre dans un contexte déflationniste – n'était pas aujourd'hui le plus important et que la priorité devait aller au désendettement du secteur privé jusqu'à ce qu'il puisse réinvestir dans l'économie. Selon lui, malgré le matraquage médiatique sur le sujet, il n'y a pas d'hostilité de l'opinion publique à la dette, notamment dans un contexte où le chômage risque de devenir la principale hantise. Il a en revanche plaidé pour une annulation de la part des dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne.Il a partagé les craintes exprimées sur un retour du plastique dans le cadre de la relance : « refaire dépendre une partie de notre économie du pétrole est la pire des mauvaises idées aujourd'hui ».Gaël Giraud s'est également montré favorable à l'outil de la taxe carbone, à même de fournir des recettes fiscales à l'État, lui permettant de financer des chèques énergies pour les contribuables pénalisés, au développement de monnaies locales dans les collectivités territoriales ainsi qu'à une non comptabilisation des investissements verts de long terme dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance : « dans une entreprise, on ne met jamais sur un pied d'égalité les dépenses d'investissement de long terme et les dépenses courantes ».Interrogé sur ce sujet, il a estimé qu'aucun argument économique ne plaidait pour un allongement du temps de travail, créateur de chômage.Il a également mis en lumière l'importance d'une reconstruction de la coopération internationale, négligée ces dernières années. « Nous avons réduit la mondialisation à la simple globalisation marchande : or, elle ne se réduit pas à cela ». Il a ajouté : « On ne pourra pas venir à bout d'une pandémie comme celle du Covid‑19 sans une coopération de tous les pays de la planète ».L’audition (en vidéo) de M. Gaël Giraud, économiste
Il y a 5 ans et 2 jours

1001 Vies habitat porte son objectif de construction à 10.000 logements

DÉCRYPTAGE. 1001 Vies Habitat "accélère" son plan de développement en prévoyant l'engagement de 10.000 logements nouveaux d'ici 2022, pour participer à la relance. Plutôt qu'un appel à projets, le bailleur social entend nouer des partenariats et développer des "circuits courts de décision" pour densifier son patrimoine, explique à Batiactu le directeur de la valorisation immobilière du groupe, Philippe Ranc.
Il y a 5 ans et 2 jours

2019 a été l’année d’une croissance retrouvée pour le marché du bricolage

En pleine crise sanitaire impactant tous les commerces, la FMB et INOHA dévoilent l’étude du marché du bricolage 2019 laissant apparaître une croissance solide jusqu’à l’arrivée du Covid-19. Alors que les deux premiers mois de l’année 2020 affichaient une progression dans la continuité de celle de 2019, la pandémie a freiné cette dynamique : avec une augmentation de 3,4% de son chiffre d’affaires par rapport à 2018, le marché du bricolage avait renoué avec la croissance et atteignait 28 milliards d’euros après plusieurs années atones depuis la crise de 2008. 2019 : un marché qui repartait à la hausse En 2019, la croissance du marché du bricolage a été soutenue par les ventes records enregistrées dans l’immobilier ancien : pendant 24 mois consécutifs, le volume de transactions s’est situé à un niveau très élevé, dépassant depuis juin 2019 la barre du million de transactions sur 12 mois glissants. L’achat de logements anciens implique généralement de nombreux projets de travaux qui s’inscrivent dans un contexte positif. L’indice de confiance des ménages s’est restauré en 2019 malgré les mouvements sociaux qui ont émaillé la fin de l’année. Après une croissance modérée en 2018 (+2%), la consommation de biens d’équipement du logement augmente (+5%). Enfin, la météo s’est elle aussi montrée très favorable en 2019, notamment sur les mois d’été propices à la réalisation de travaux. Dans ce contexte positif, le marché du bricolage a atteint en 2019 un chiffre d’affaires de 28 milliards d’euros (+3,4%), tous circuits confondus. Il représentait le secteur le plus dynamique dans l’habitat. Les Grandes Surfaces de Bricolage, circuit de distribution n°1 du bricolage Les Grandes Surfaces de Bricolage captent l’essentiel des achats bricolage, distribuant 74% du marché. Les écarts de performance s’atténuent entre circuits de distribution. Après une année stationnaire en 2018, le taux de progression de la GSB (+2,5%) est très proche de celui enregistré par les négoces (+3,5%). Après des années de croissance, la dynamique du secteur du e-commerce ralentit (+11,8% vs 18% en 2018). 2019 : une embellie pour presque tous les rayons avec un grand gagnant : le confort thermique En 2019, presque tous les rayons ont profité de l’embellie du marché à l’exception de celui de la Peinture/Droguerie/Colles qui reste en léger retrait (-0,3%). Le grand gagnant est le Confort Thermique (+5,5%). L’augmentation des températures relevées ces dernières années continue à favoriser la vente d’appareils de climatisation et de ventilation. Liés aux travaux de rénovation, les rayons Plomberie/Salle de bains/Cuisine (+4,6%), Quincaillerie (+4,4%), Bâtiment (+3,8%), et Electricité (+3%) affichent également de belles progressions. Les rayons Décoration (+3,2%), Revêtements (+3,1%), Bois & Menuiserie (+3%) profitent également des tendances décoratives telles que les verrières intérieures et le grand retour du papier peint. Grâce à une météo favorable, le rayon Jardin (+3,5%) tire également son épingle du jeu. 2020 : un million de projets potentiels Un million de logements ont été vendus en 2019. Sur ce nombre de transactions, une partie représentait un réservoir de travaux pour 2020. Les conditions étaient donc réunies pour que la croissance du marché du bricolage enregistrée en 2019 se poursuive. Malgré de forts taux de croissance en janvier et février 2020, la dynamique du marché a été freinée par l’arrivée de la crise sanitaire et les mesures de confinement prises dès le 16 mars par le gouvernement. Cette crise va profondément affecter toute l’économie française, y compris le marché du bricolage. Cependant, à moyen ou long terme, ce réservoir de projets devrait permettre de redynamiser ce secteur. « Dans le contexte de crise sans précédent que nous vivons actuellement, nous pouvons néanmoins nous féliciter des très bons résultats 2019 qui confirment la place essentielle des GSB sur leur marché. Les premiers mois de 2020 prolongeaient cette tendance positive, qui a malheureusement été fortement freinée par l’arrivée du Covid-19. Mais on soulignera que dans cette crise, les enseignes de bricolage ont fait preuve de réactivité et développé leur agilité pour répondre aux défis inédits qui s’imposent à tous les acteurs de l’économie, et continuer de répondre aux attentes des clients. Cela a nécessité une réorganisation profonde, afin de garantir la sécurité des salariés et des clients et d’empêcher la propagation du virus. Chaque décision prise par les entreprises l’a été à l’aune de ces priorités et en vue de préserver leur fonctionnement sur le moyen et le long terme », déclare Mathieu Pivain, Président de la FMB. « L’année 2019 a été une belle année pour notre filière en réalisant l’un des meilleurs résultats depuis 10 ans. Le consommateur a envie de bricoler : cela reste une de ses activités préférées et cela semble se confirmer en temps de confinement. Nous avons un beau réservoir de projets qui, je l’espère, nous permettront d’être résilients face à la crise sanitaire et économique que nous traversons » conclut Jean-Eric Riche, Président d’INOHA. http://www.inoha.org http://www.fmbricolage.com
Il y a 5 ans et 2 jours

Extra Medium : MA

Le projet « MA », c’est tout d’abord une histoire de famille. Le terrain, acheté par les proches de l’architecte au début des années 2000, était jadis une ferme typique du Vaucluse se confondant avec le paysage. Repris en mains par les équipes d’Extra Medium il y a 4 ans, la demeure se transforme ainsi en un havre de paix où paysage, charme et design cohabitent en harmonie. Réhabiliter un lieu chargé d’histoire n’est pas tâche facile, surtout quand un lien sentimental nous unit à la bâtisse. C’est pourtant le pari que s’est lancé le cabinet Extra Medium qui fait revivre une vieille ferme de famille en lui insufflant une touche de modernité bienvenue. La maison, enfouie dans les collines, jouit d’une situation d’exception qui lui confère un caractère monastique, intime et agréable. Des qualités mises en valeur par les partis pris architecturaux de l’agence en charge du projet qui conçoit cette réhabilitation comme une chance d’offrir une nouvelle vie à ce patrimoine familial. La structure existante a été soigneusement déconstruite en plusieurs phases. L’empreinte et l’enveloppe ont été revues mais respectent toujours les proportions de l’ancienne construction. Inspirés par l’architecture vernaculaire du Vaucluse et l’histoire du site, les maîtres d’oeuvres réinterprètent les matériaux caractéristiques de la région, finissant les murs à la chaux et utilisant des tuiles anciennes pour la toiture.A l’intérieur, le calme règne. Déclinant divers matériaux locaux – pierres et marbre notamment –, les différents espaces sont d’une clarté apaisante. Les pièces lumineuses sont réchauffées par une présence subtile de bois clair, que l'on retrouve sur le mobilier ou les contours des fenêtres. Un foyer des plus réconfortant.Pour en savoir plus, visitez le site d’Extra MediumPhotographies : Simone BossiZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 2 jours

Covid-19 : Vicat s’attend à un impact significatif au 1er semestre malgré des ventes en hausse au 1er trimestre

Vicat ajoute s'attendre à une baisse de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) "sur l'ensemble de l'exercice", mardi dans un communiqué.Le chiffre d'affaires du premier trimestre est stable à périmètre et changes constants, à 615 millions d'euros (+0,2%).L'impact du Covid-19 a été "limité" sur les trois premiers mois, où les prix de vente ont été bien orientés, selon le groupe.L'Ebitda s'est replié de 1,6% à 57 millions d'euros (contre 58 millions pour la même période de 2019).Le PDG de Vicat Guy Sidos, cité dans le communiqué, a salué une performance "solide" sur ces trois premiers mois "en dépit d'un très fort ralentissement en fin de période en France, en Italie et en Inde".Il a précisé que l'activité industrielle et commerciale avait été maintenue "sur presque tous les sites afin de suivre l'évolution des marchés", ce qui a permis "d'atténuer l'impact de la crise".Mais "la visibilité sur l'exercice reste faible". "Il faut s'attendre à un impact significatif de cette situation exceptionnelle sur les résultats et les ratios du premier semestre", a déclaré M. Sidos.Vicat observe qu'en 2020, "chacun des pays dans lesquels le groupe [exerce] devrait être significativement affecté" par le Covid-19, "avec des impacts différents" selon le contexte sanitaire et les mesures gouvernementales prises.Mais le groupe table sur un certain nombre d'éléments pour "limiter l'impact de [la] crise sur les résultats", dont la reprise progressive de l'activité, notamment en France et en Inde, la baisse des coûts de l'énergie, ainsi que la mise en place de programmes de réduction des coûts et le report d'investissements non stratégiques. Sur le premier trimestre, le chiffre d'affaires du pôle Ciment était en hausse de 3,7% en comparable à 319 millions d'euros, alors que le segment Béton et Granulats a reculé de 2,1% (toujours en comparable) à 228 millions d'euros.
Il y a 5 ans et 2 jours

Le plan d'économies du groupe ADP réévalué à 450 millions d'euros

"Nous avons présenté [mardi] au conseil d'administration un plan d'économies qui pourrait être au total pour le groupe de 450 millions d'euros, dont 293 millions pour ADP SA (qui regroupe Orly, Paris-Charles-de-Gaulle, NDLR), ceci incluant l'activité partielle pour environ 75 millions d'euros", a indiqué M. de Romanet lors de l'Assemblée générale du groupe qui s'est tenue en visio-conférence.Fin mars, ces économies avaient été évaluées à "375 millions dont 230 millions pour ADP SA", a-t-il ajouté.Pour réduire ses coûts de fonctionnement, ADP a fermé début avril et pour une durée indéterminée l'aéroport d'Orly et regroupé l'ensemble des activités à CDG, au nord de Paris.Neuf compagnies aériennes basées à l'aéroport du sud de la région parisienne ont demandé à l'État, dans une lettre ouverte, de fixer au 26 juin la date de réouverture de l'aéroport."Il est hors de question de fermer Orly par principe, même si ça nous fait beaucoup d'économies, mais nous ne pouvons pas rouvrir Orly pour un tout petit nombre de lignes aériennes", a indiqué M. de Romanet mardi, précisant qu'ADP étudiait "avec toutes les parties prenantes les paramètres qui [leur] permettraient de rouvrir dans les meilleures conditions".Selon M. de Romanet, à partir du 1er avril, la baisse du trafic passager "s'est élevé à -98% dans la quasi-totalité" des quelque 25 aéroports que gère le groupe, directement ou indirectement, dans le monde.La reprise du trafic "pourrait commencer au mois de juin", mais atteindrait "50 à 60% du trafic habituel simplement à l'automne", a-t-il ajouté. Sur la base d'une baisse du trafic entre 55 et 65% en 2020, le chiffre d'affaires du groupe, qui avait atteint 4,7 milliards d'euros en 2019 s'établirait entre 2 et 2,5 milliards, a-t-il ajouté, rappelant que la trésorerie du groupe s'élevait à 1,4 milliard d'euros au 31 mars avant le placement d'un emprunt obligataire de 2,5 milliards d'euros."Le groupe est bien armé pour faire face en termes de liquidités à cette rupture en termes de trafic aérien", a assuré M. de Romanet.
Il y a 5 ans et 2 jours

Triangle de Gonesse : le Scot de Roissy attaqué

ENVIRONNEMENT. Quinze associations ont déposé un recours contentieux contre le Schéma de cohérence territoriale de Roissy-Pays de France. La communauté d'agglomération n'a pas respecté ses obligations environnementales en prévoyant, d'une part, l'urbanisation du Triangle de Gonesse et d'autre part, la création d'un quatrième terminal à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
Il y a 5 ans et 2 jours

Du mouvement chez Bouygues Immobilier

NOMINATIONS. Bouygues Immobilier connaît deux nouveaux directeurs : l'un pour la grande région Nord-Ouest, tandis qu'un autre devient directeur général logement pour la région Île-de-France.
Il y a 5 ans et 3 jours

Le chômage partiel à "un palier" avec 12,4 millions de salariés, selon Pénicaud

Selon la Dares (le service statistiques du ministère), au 11 mai, un million d'entreprises avaient déposé des demandes d'activité partielle pour 12,4 millions de salariés, soit 300.000 salariés de plus en une semaine, une hausse qui se ralentit nettement par rapport aux semaines précédentes. "On a atteint le palier", a estimé sur France 2 Muriel Pénicaud, pour qui "ça commence un tout petit peu à sentir la reprise".Cela ne signifie pas que tous ces salariés seront effectivement mis en chômage partiel. L'employeur demande d'abord une autorisation large pour un certain volume de salariés, et ultérieurement une demande d'indemnisation pour les heures réellement chômées.Pour le mois de mars, seuls 48% des salariés couverts par une demande d'autorisation ont ainsi pour l'instant été placés en activité partielle ce mois-là.La Dares souligne que toutes les demandes d'indemnisation pour mars n'ont toutefois pas encore été déposées, les entreprises ayant un an pour le faire.Selon la ministre, 400.000 commerces rouvrent cette semaine, 50% des chantiers ont repris et l'industrie tourne à 60%."On est sur la voie de la reprise, il faut l'encourager et l'accélérer", a-t-elle jugé.Afin "d'encourager le système à repartir", elle a confirmé que d'ici "la fin de la semaine" le gouvernement déciderait de faire "évoluer de façon progressive" le dispositif de chômage partiel à partir de juin en "baissant un peu" la part de remboursement aux entreprises.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'Etat et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.Selon des économistes, ce remboursement intégral aux employeurs pourrait freiner la reprise en incitant ceux-ci à ne pas reprendre leur activité tant que celle-ci ne serait pas jugée assez rentable.Mais le Medef juge une modification du dispositif prématurée."Commencer à diminuer le niveau de prise en charge le 1er juin serait une erreur majeure parce que, dans une quinzaine de jours, les entreprises tourneront encore à un rythme faible. Il faut maintenir en l'état le dispositif de chômage partiel jusqu'à l'été", juge son président Geoffroy Roux de Bézieux dans Le Monde."Car si on arrête le chômage partiel, le risque, c'est le chômage tout court", prévient-il.
Il y a 5 ans et 3 jours

Le ministère du Travail publie un guide du télétravail

"Pour réussir le #déconfinement, les entreprises doivent recourir au maximum au #teletravail. Après avis des partenaires sociaux, nous publions ce jour un guide pour aider les entreprises et les salariés dans cette organisation du travail", a tweeté la ministre Muriel Pénicaud.Ce guide sera destiné aux "entreprises qui jusqu'ici n'étaient pas habituées au télétravail et qui n'avaient pas mis en place d'accord et de charte, qui ne savent pas toujours comment organiser le télétravail", avait expliqué la ministre jeudi lors de la conférence de presse d'Édouard Philippe sur le déconfinement.Selon le ministère, environ cinq millions de personnes sont en télétravail actuellement."Nous comptons aussi sur la responsabilité de chaque entreprise en particulier pour continuer à recourir au télétravail au maximum de ce qui est possible et tout particulièrement en Ile-de-France où c'est crucial", avait-elle ajouté.Des responsables syndicaux ont critiqué cette initiative car ils souhaitent garder la main sur un tel guide et réfléchissent également à l'organisation d'une négociation interprofessionnelle sur le télétravail."Si le résultat de la négociation arrive en septembre-octobre, c'est intéressant pour le futur mais ce ne sera pas opérationnel pour la phase qui vient", leur avait répondu Muriel Pénicaud.
Il y a 5 ans et 3 jours

Deux formations pour être "référent covid"

ACCOMPAGNEMENT. L'Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP) a mis en ligne deux outils de formation dédiées aux référents covid-19.
Il y a 5 ans et 3 jours

L'État demande la relance de tous les chantiers mais les professionnels du bâtiment n'y croient pas

"Il faut qu'on soit très ambitieux avec un objectif qui est la reprise de tous les chantiers avant la fin du mois", a déclaré mardi Julien Denormandie, ministre du Logement, sur la chaîne BFMTV.Les chantiers, dont beaucoup sont à l'arrêt depuis le strict confinement imposé mi-mars en France face au coronavirus, sont un emblème régulièrement brandi par le gouvernement depuis le début de la crise.Ils incarnent la reprise économique qu'il souhaite voir émerger au plus vite avec le déconfinement enclenché lundi. Ce jour-là, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a ainsi réservé son premier déplacement à un chantier proche de Saint-Germain en Laye (Yvelines)."C'est un secteur absolument vital pour l'économie française (et) qui commence à redémarrer", a-t-il souligné, évoquant explicitement un "symbole".Car le bâtiment s'avère, à plusieurs titres, crucial. En tant que telle, son activité représente plus de 5% de l'économie française. Au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logement, essentielle au bon fonctionnement de l'économie.Le gouvernement est-il, pour autant, réaliste? Certes, la reprise constitue une réalité dans le bâtiment.Selon sa principale fédération, la FFB, plus de la moitié des chantiers avaient redémarré ce mardi et le chiffre devrait monter à deux tiers d'ici à la fin de semaine.Seulement, "même si on se bat pour que tous les chantiers reprennent, c'est illusoire de penser qu'on sera à 100% fin mai", prévient Jacques Chanut, président de la FFB, auprès de l'AFP.Les freins ne sont "pas du fait des entreprises, mais des clients qui ne peuvent pas ou ne veulent pas", assure-t-il. "Malheureusement, on n'est pas les seuls décideurs".Les blocages sont en fait différents selon les catégories de clients, qui vont des particuliers en train de refaire leur cuisine aux grands travaux publics, en passant par les promoteurs privés qui construisent des logements.Chez les gros clients, les tensions se concentrent sur un point: qui doit assumer le coût des mesures sanitaires destinées à éviter la propagation du virus sur les chantiers ?Petits clients inquietsLe secteur du bâtiment estime que ses marges sont déjà faibles et que beaucoup d'entreprises ne survivront pas à ces coûts supplémentaires. Il demande donc à ses clients de renégocier leurs contrats."Quand le client dit: +J'en prends la moitié+, ça redémarre tout de suite", rapporte M. Chanut.Mais "dans d'autres cas, ça ne reprend pas ou ça ne va pas reprendre avant longtemps", ajoute-t-il, évoquant des blocages avec "certains promoteurs".En ce qui concerne les marchés publics, la situation est encore plus complexe, car la modification des contrats existants nécessite de revoir la réglementation des appels d'offres.M. Le Maire a certes ouvert la voie la semaine dernière à un partage des coûts avec les acteurs publics, mais il n'a pas donné de détail concret sur l'évolution des règles.Reste le cas, bien différent, des petits clients. Chez eux, ce sont surtout des préoccupations sanitaires qui dominent: difficile d'envisager d'accueillir un artisan chez soi quand l'heure est à éviter les contacts.C'est de loin la première raison qui contraint les petites entreprises du secteur à réduire leur activité, selon un sondage publié fin avril par la Capeb, fédération qui domine l'artisanat du bâtiment."Les particuliers avaient peur que l'on vienne se déplacer, alors que ce sont les chantiers qui peuvent le plus facilement redémarrer", rapporte à l'AFP Patrick Liébus, président de la Capeb, même s'il constate une amélioration avec le déconfinement.Signe que le gouvernement est conscient du problème, il a publié cette semaine une note destinée aux particuliers, les assurant de l'absence de risque grâce à une série de consignes sanitaires en vigueur depuis plusieurs semaines sur les chantiers.
Il y a 5 ans et 3 jours

Covid-19 : l'immobilier à l'épreuve ?

Pour Pierre Mattei, Président de Keys REIM et Claire Flurin, Directrice R&D de Keys AM, le développement des tendances people-centric, à l'œuvre avant la crise, devraient se poursuivre.Au sein de son véhicule R&D « Curiosity is Key(s) » notamment, le groupe Keys AM travaille à mieux comprendre les utilisateurs et leurs usages. Il tente ainsi d'anticiper les façons que nous aurons d'habiter, de travailler, d'apprendre, de nous déplacer, pour inventer des formules immobilières qui créent plus de valeurs, plus de performances. Des missions qui apparaissent essentielles aujourd'hui.Le groupe Keys AM livre ainsi son analyse sur les marchés des bureaux et commerces, de l'hôtellerie et de l'habitat.1. De nouvelles façons de travailler, produire et consommer pour l'immobilier en général ?Cette crise sanitaire démontre plus que jamais notre intérêt à observer et comprendre les comportements humains, afin de faire évoluer avec justesse et coordonner bâti en besoins des utilisateurs. Cela semble évident mais il faut le rappeler : dans l'immobilier le client final est bien l'humain.Plus de télétravailleurs à l'avenirL'expérimentation actuelle du télétravail en masse influencera probablement la demande en bureaux post Covid-19. Déjà en 2017, la France comptait en moyenne 5 à 6 % de travailleurs à distance quand le Luxembourg en totalisait 10 %. Des chiffres qui semblent croître de 20 % tous les cinq ans selon Eurostat. En revanche, les salariés sont plus nombreux à télétravailler occasionnellement : 25 % en 2017 et 29 % en 2019 selon une enquête Ifop pour Malakoff Médéric Humanis.La pandémie et le confinement à l'œuvre devraient confirmer cette tendance : il est désormais raisonnable de penser qu'à court terme une part plus importante de Français auront recours au télétravail, en particulier ceux qui travaillent loin de leur domicile.Cette donne, incitera sans doute les employeurs à ajuster leurs besoins en surface locative dans la période d'après crise sanitaire. A court terme au moins, on peut s'attendre à ce que de plus en plus de bureaux se composent de moins d'un poste physique par salarié.De manière générale, on peut s'attendre à un renforcement des typologies d'aménagement de type co-working ou flex-working. Mais attention, tout le monde n'est pas en capacité de travailler de façon flexible, encore moins à distance, ces évolutions ne sonneront donc pas la fin du bureau plus traditionnel.Cela renforce les exigences d'investissement des fonds gérés par Keys REIM, société de gestion de portefeuille du groupe Keys AM en matière de localisation évidemment, mais aussi de capacités et d'adaptabilité à des besoins différents, et donc de réversibilité des actifs. Plus que jamais nos immeubles doivent devenir des lieux de destination dans lesquels on a envie de se rendre.Inclure dans les attentes ESG de nouveaux critèresLe groupe Keys AM anticipe une réflexion plus poussée de la part de tous les professionnels de l'immobilier sur la qualité « sociale » des bâtiments, et donc sur la manière dont ils sont exploités, ou dont ils facilitent, ou protègent, les interactions par exemple. En matière environnementale, on pourrait imaginer que les métiers de l'immobilier intègrent des mesures systématiques de l'empreinte carbone de leurs actifs par exemple. Nous évaluerons peut-être aussi l'impact direct de la centralisation de notre économie sur la capitale et les grandes villes. A ce sujet, l'économiste de l'Ecole Supérieure des Professions Immobilières (ESPI) Carmen Cantuarias, pointe le lien causal entre l'exode urbain durant la crise sanitaire et la perte de la biodiversité.Enfin, l'impact des actifs sur la santé, l'environnement, l'économie locale va certainement préoccuper les utilisateurs finaux et donc les investisseurs. Le secteur de l' « impact investing », explicite et concret, pourrait ainsi gagner en attractivité.D'autres façons de construire l'immobilier ?En matière de production du parc immobilier lui-même, il faut se projeter mais nuancer : oui la construction modulaire, hors-site et le bois vont continuer à se développer car ils présentent des qualités intrinsèques importantes. Et selon Radmila Pineau, également économiste à l'ESPI, ces secteurs bénéficieront sûrement de la crise car ils sont porteurs de résilience pour le secteur de la construction dans le contexte actuel. On peut donc s'attendre à une montée en puissance du bâti réversible ou modulable. Néanmoins, tous les bâtiments ne seront pas demain imprimés en 3D, ni construits par des robots.Et les typologies commerciales ?Déjà en 2019, quelques pure players « online », comme Casper, Warby Parker, AMPM ou Made.com, avaient décidé d'ouvrir des magasins physiques pour une expérience de marque plus palpable. Cette tendance du « retour au street retail » pourrait se confirmer voire même s'accélérer. Le marché espère donc un regain d'intérêt pour le commerce « brick & mortar » en sortie de crise.2. Le segment hôtelier : des valeurs qui rassurentRebond escompté pour le tourisme d'affairesCertains affirment que les déplacements professionnels pourraient bien être impactés par le déploiement rapide et généralisé des technologies de visioconférence, engendrant une baisse des réservations hôtelières. Il faut néanmoins nuancer cette déclaration, car si les milieux des affaires s'organisent, en 2018 et 2019, le marché des business travelers était en plein boom alors que les solutions de visioconférence existaient déjà. Selon l'édition 2019 du Baromètre + Européen du Voyage d'Affaires réalisé par American Express Global Business Travel, les dépenses liées aux voyages d'affaires ont crû de 3,4% en 2018, après avoir augmenté de 3,1% en 2017.A ce jour encore, la rencontre humaine reste un accélérateur de business, en particulier entre entreprises de cultures différentes. Le contact direct reste essentiel pour finaliser un projet ou un contrat. Dans les prochaines années, la demande en hôtellerie pour les voyages d'affaires connaîtra donc quelques évolutions, mais le groupe Keys AM reste confiant sur le maintien d'une bonne dynamique.Les enseignes hôtelières reconnues seront plus résilientes face à cette crise sanitaireLa démocratisation du télétravail associée à la modernisation récente des concepts d'hébergement moyens et longs séjours devrait contribuer à booster le mouvement nomade en France, déjà développé chez les anglo-saxons. Un fonds conseillé par Keys REIM a d'ailleurs investi dans Outsite un opérateur d'hébergements de co-living et co-working dédiés aux travailleurs mobiles et digital nomades, dont les réservations reprennent déjà leur cours, avec, certes, une clientèle plus locale qu'internationale pendant cette phase de confinement généralisé.La crise met en valeur l'importance et le pouvoir des marques qui donnent confiance et affichent des valeurs auxquelles les utilisateurs se raccrochent. A cet égard les particuliers qui louent ou sous-louent leurs biens sur des plateformes comme Airbnb souffrent durement de la période de confinement, car beaucoup ont peu de moyens de rassurer le client voyageur sur leur capacité à mettre en œuvre des règles d'hygiène strictes. Les hôtels reconnus et leur politique sanitaire pourraient rassurer davantage les clients. A court terme, on imagine que ces locations meublées en « peer-to-peer » muscleront leurs standards de gestion et insisteront sur la richesse des possibilités de rencontres qu'elles proposent. Entretemps, les résidences de tourisme et appart-hôtels pourraient permettre de maintenir la distanciation sociale en vacances.Une industrie du voyage plus écolo ?On peut enfin se demander si la prise de conscience environnementale généralisée en 2019 ancrera des habitudes de voyage plus écologiques : voyager moins et moins loin, privilégier des hôtels engagés en matière d'ESG, décarboner ses voyages, etc. A ce stade, tout est imaginable.3. Le marché de l'habitat : vers une plus grande diversification de l'offreUne chose est sûre : la crise sanitaire souligne l'importance d'un habitat de qualité, dans sa forme spatiale mais aussi sociale. Et parce que, dans le sillon du progrès technologique, les usages évoluent et ce de plus en plus vite, la diversification de l'offre « habitat » se faisait déjà ressentir ces dernières années. Deux constats majeurs valent le coup d'être soulignés : (i) la problématique grave de l'accessibilité au logement face aux prix en hausse, et (ii) la grande rigidité de l'offre disponible face aux exigences de mobilité de notre époque.L'opportunité de développer de nouveaux produitsCes marqueurs et la crise sanitaire en cours créent donc une réelle opportunité pour développer de nouveaux produits. Le groupe Keys AM porte son attention sur quatre gammes de produits très concrètes, qui si elles réussissent le pari de l'accessibilité à tous, sauront vraisemblablement répondre aux trois enjeux phares de coût, flexibilité et lien humain :les typologies partagées dans le résidentiel, de type co-living, résiliente à la crise et donc que l'on attend renforcées en sortie de crise;les solutions d'hébergement mixtes où l'on vit, travaille et se divertit, avec, par exemple, un café co-working au rez-de-rue et une crèche ou salle de sport au rez-de-jardin; les solutions contractuelles qui ne sont ni des baux résidentiels ni des actes de propriété mais qui donne accès à un usufruit plus flexible, comme la dissociation de propriété, le co-investissement, le crédit-bail logement, ou le viager collaboratif.les résidences locatives gérés comme les built-to-rent ou PRS anglosaxons qui allient offre servicielle et qualité du bâti pour une expérience résidentielle réussie.Développement des zones rurales : vers un renforcement de la demande ?Beaucoup s'expriment sur l'exode urbain qui suivrait cette crise du Covid-19. Conduira-t-elle vraiment certains citadins à quitter les grandes villes et leurs logements parfois étroits pour aller vivre en milieu plus rural ? Peut-être, mais dans quelle proportion ? La crise renforcera-t-elle l'attractivité des métropoles régionales ? Beaucoup plus probable, d'autant plus que déjà en 2011, l'INSEE recensait 29% de jeunes Parisiens et 27% des plus de 60 ans de la capitale comme pratiquant la double résidence.Selon l'économiste de l'ESPI Carmen Cantuarias, la demande sociale de « néo-ruraux » génère des difficultés environnementales, car la population se déplace avec les mêmes habitudes de consommation et crée des pressions dans les milieux ruraux. Il faudra donc veiller à ne pas céder à la tentation de développer, en milieu rural, des morceaux de villes à la façon « éco-quartiers ». Car même si ces derniers présentent beaucoup de qualités, l'artificialisation accrue des sols non urbanisés français aurait des conséquences graves sur notre biodiversité.Quoiqu'il en soit, les politiques de développement urbain comme les formes d'habitat devront demain prendre en compte les apprentissages ou les failles que nous révèlent aujourd'hui la crise sanitaire.
Il y a 5 ans et 3 jours

« Le plan de relance devra être fléché vers les collectivités », Bruno Cavagné, FNTP

Le président de la Fédération nationale des travaux publics exhorte le gouvernement à ne pas relâcher son effort et à rassurer des territoires inquiets d’une baisse de leurs dotations.
Il y a 5 ans et 3 jours

Économie et environnement : entre angoisse de la crise et espoir d'un monde meilleur

Économie« Cette étude révèle des enseignements forts : les Français sont unanimes sur la nécessité de faire repartir l'activité du pays et semblent même prêts à faire des sacrifices pour y parvenir. Cela démontre bien la prise de conscience de l'urgence économique. S'ils imputent la crise à des erreurs politiques, on observe une large prise de conscience des impacts du système économique globalisé sur les écosystèmes. Pour imaginer et construire ce monde d'après dont tout le monde parle, il est indispensable de poser les bons diagnostics », commente Nicolas Moulin, fondateur de VosTravauxEco, acteur majeur de la transition énergétique.« Avant d'être une crise sanitaire, politique et économique, Covid-19 trouve ses origines dans nos atteintes répétées à l'environnement. La crainte exprimée par les Français quant à la capacité de l'État à maintenir son soutien à la rénovation énergétique et à la transition écologique, témoigne des très fortes attentes sur le sujet. La crise actuelle est une caisse de résonance des enjeux environnementaux à l'échelle mondiale. Les conditions psychologiques sont réunies pour accélérer le mouvement vers une économie plus respectueuse de l'environnement, mais c'est un vrai choix de société ».Principaux enseignementsEntreprises à l'arrêt, chômage partiel, licenciements en masse... Conséquence de la pandémie de coronavirus, le cap des 12 millions de salariés au chômage partiel est désormais atteint. Alors que la France prépare activement son déconfinement et la reprise de l'activité, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie du pays est au cœur des préoccupations. Pouvoir d'achat, consommation, emploi : comment les Français envisagent-ils l'avenir ?86% des Français s'inquiètent des conséquences de la crise sanitaire et économique sur les finances publiques. En découle une crainte importante concernant leurs possibles effets sur la fiscalité et les impôts (83%).83% des Français sont préoccupés par l'impact de la crise sur l'économie française et la capacité des entreprises à rebondir. Aussi, près de 60% se déclarent prêts à faire des sacrifices (salaires, congés, temps de travail) afin de soutenir leur entreprise et sécuriser leur poste, une proportion significative des actifs en fonction déclarant craindre pour la pérennité de son emploi (52%).82% des Français partagent largement l'impératif de maintenir l'activité économique du pays durant la crise. Pour soutenir cet effort, 88% des interviewés se déclarent prêts à privilégier les productions françaises.77% des Français sont inquiets pour leur pouvoir d'achat. Une crainte générale favorisée par l'anticipation d'une hausse des prix des produits de consommation courante (85%) ou des factures d'énergie (71%).Transition écologiqueAlors que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire appelle à « une relance verte » face à la pandémie de Covid-19, préconisant « d'accélérer la transition écologique pour faire de notre économie la première économie décarbonée de la planète », comment les Français analysent-ils les causes de la crise sanitaire qui touche le monde et quelles évolutions majeures imaginent-ils pour le monde de demain ?Les principales causes de la propagation du covid-19 selon les Français91% des Français identifient la circulation intense des personnes et des marchandises au niveau mondial comme des facteurs importants de la diffusion de l'épidémie. 86% attribuent également un rôle important aux conditions de vie propres aux sociétés globalisées dans la propagation du virus : surpopulation mondiale et agglomérations hyper-concentrées.77% des Français désignent responsable de la crise l'évolution de nos modes de vie (extension de l'habitat humain, élevage intensif, déforestation, artificialisation des sols) qui favorisent l'augmentation des contacts entre les humains et la faune sauvage. 68% considèrent par ailleurs que la vente et la consommation d'animaux sauvages ont contribué à diffuser le virus.49% des Français considèrent que les dérèglements climatiques ont joué un rôle important dans la propagation de l'épidémie.Le Covid-19, l'occasion d'une prise de conscience positive et constructive78% des Français considèrent que du bon pourrait émerger de la crise, et en premier lieu favoriser la consommation de produits locaux et de saison.77% des Français espèrent que l'avenir passera par la relocalisation de l'appareil productif français.77% des Français saluent les nouveaux modes de travail collaboratifs pour leur impact plus faible sur l'environnement. 57% des Français citent aussi des effets positifs de la crise concernant les conséquences de l'activité humaine sur le réchauffement climatique et la qualité de l'air, mais également la réduction des voyages longue distance (56%).76% des Français s'attendent à ce que nos sociétés tirent les leçons de la crise actuelle, afin de réduire notre vulnérabilité à l'égard des conditions biologiques, environnementales et sociales.Inquiétudes quant à l'impact du Covid-19 sur la transition écologique68% des Français s'inquiètent de la capacité de l'État à maintenir les aides à la rénovation énergétique.66% des Français craignent les conséquences de la crise sur la capacité de l'État à poursuivre son action pour la transition écologique.59% des Français se déclarent inquiets de la disponibilité des artisans pour continuer et terminer les travaux de rénovation. 41% craignent de ne pas pouvoir concrétiser leurs projets en la matière.
Il y a 5 ans et 3 jours

«L’installation des conseils municipaux est un soulagement», Nicolas Isnard, maire de Salon-de-Provence

Réélu dès le premier tour des municipales, Nicolas Isnard (LR), maire de Salon-de-Provence, ville des Bouches-du-Rhône de 44 836 habitants et commune-membre de la métropole Aix-Marseille Provence, salue la décision de l’Etat d’installer les conseils municipaux. Elle permettra à la commune de participer à la relance économique en utilisant notamment le levier de la commande publique.
Il y a 5 ans et 3 jours

En Ile-de-France, les instructions de permis ont continué pendant le confinement

AUTORISATIONS D'URBANISME. Selon l'Association des maires d'Ile-de-France (Amif), qui a procédé à un questionnaire, les instructions de demandes de permis ont continué dans la "grande majorité" des services.
Il y a 5 ans et 3 jours

Retour sur le 1er webinaire de l’Ameublement français : Pascal Guémené (Groupe Accor) prédit « un retour progressif à la normale d’ici à 2022 »

Dans la période inédite que nous traversons, l’Ameublement français a pris l’initiative... Cet article Retour sur le 1er webinaire de l’Ameublement français : Pascal Guémené (Groupe Accor) prédit « un retour progressif à la normale d’ici à 2022 » est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 3 jours

Covid-19 : propositions des industries de carrières et matériaux pour une reprise à court terme de l'activité

Dans ce contexte inédit, l'UNICEM, qui réunit les entreprises approvisionnant en matériaux le BTP, secteur indispensable au bon fonctionnement de l'économie, et en minéraux certains secteurs industriels stratégiques, appelle de ses vœux une mobilisation de tous les acteurs pour créer les conditions d'une reprise rapide de l'économie.Un première étape a été franchie avec la publication des guides de recommandations sanitaires émis par les différentes syndicats membres de la fédération pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Ces règles constituent des référentiels communs, pratiques, opérationnels, et de nature à conforter l'État, les employeurs, les salariés et les partenaires sociaux.L'UNICEM souhaite maintenant attirer l'attention du gouvernement sur plusieurs points essentiels dans cette période charnière et sur la nécessité que les mesures annoncées par le gouvernement soient concrètement mises en œuvre sur le terrain.A cette fin, l'UNICEM soumet aux pouvoirs publics une série de propositions de court terme, en vue d'assurer la sauvegarde des entreprises de la fédération, majoritairement des TPE et PME :Sécuriser la trésorerie des entreprisesEn veillant à l'efficience des mécanismes de garantie de l'État en matière d'assurance-crédit afin :que les entreprises assurées de leurs risques d'impayés soient toujours garanties ;que les entreprises clientes ne voient pas réduire drastiquement les délais de paiement qui leur sont accordés par leurs fournisseurs.En veillant au respect des délais de paiement. Alors que les trésoreries des entreprises ont souffert de plusieurs semaines d'activité très réduite et qu'on le peut s'attendre à une reprise circonstanciée, il convient que les donneurs d'ordres publics et privés ne diffèrent pas leurs paiements qu'il s'agisse de la livraison ou du transport de matériaux de construction. Les entreprises membres de l'UNICEM veillent de leur côté à ce que leurs fournisseurs soient payés dans les délais convenus.En compensant les surcoûts liés à la mise en place des nouvelles organisations de travail prenant en compte les préconisations des guides de bonnes pratiques adaptées au contexte sanitaire notamment via des baisses de taxes et des impôts de production. Adapter l'activité des services des collectivités et de l'ÉtatInstaller rapidement les 30.000 conseils municipaux élus dès le premier tour afin que la reprise des chantiers existants, dont ils sont maîtres d'ouvrage, et la publication des appels d'offre pour les futurs chantiers ne soient pas retardées ;Ne pas décaler le deuxième tour des élections municipales au-delà du mois de septembre afin que les métropoles puissent, également, exercer leur responsabilité relative à la reprise des chantiers ;Renforcer les services instructeurs dès la sortie de crise sanitaire pour éviter le rallongement des délais d'étude et la demande de pièces complémentaires ;Intervenir auprès des municipalités et des collectivités afin qu'elles ne prennent pas de mesures pour interdire les chantiers.Au-delà de ces mesures permettant le maintien ou la reprise à court terme de l'activité de ses entreprises, l'UNICEM contribuera à l'élaboration d'un plan de relance du secteur de la construction en adéquation avec la politique du gouvernement en faveur de la transition écologique. Dans ce cadre, elle soumettra plusieurs propositions aux pouvoirs publics dans les prochains jours.
Il y a 5 ans et 4 jours

Planification urbaine bas carbone

Depuis novembre 2019, l’ADEME accompagne 16 collectivités territoriales lauréates de l’appel à manifestation d’intérêt « planification urbaine au service des stratégies bas carbone » pour expérimenter l’effet levier de l’urbanisme dans la mise en œuvre de la transition énergétique et écologique. Cet appel à projet vise à favoriser la prise en compte des enjeux de la transition énergétique et écologique dans les documents de planification (SCoT, PLUi et PLU). Pour accompagner les lauréats, l’ADEME a missionné le CEREMA pour une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), mutualisée au niveau national. Parmi les 16 collectivités, en fonction de la nature et avancement du projets, 12 bénéficient d’un accompagnement personnalisé en ingénierie, les 4 autres de l’accompagnement collectif. http://www.experimentationsurbaines.ademe.fr
Il y a 5 ans et 4 jours

Planification urbaine bas carbone

Depuis novembre 2019, l’ADEME accompagne 16 collectivités territoriales lauréates de l’appel à manifestation d’intérêt « planification urbaine au service des stratégies bas carbone » pour expérimenter l’effet levier de l’urbanisme…Cet article Planification urbaine bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 4 jours

Covid-19 : les maires s'engagent pour la relance économique

Le groupe de villes membres du C40 a publié une déclaration de principes afin de structurer la relance suite à la crise du COVID-19. Les maires s'engagent à « construire une société meilleure, plus juste et plus durable dans le cadre de la relance post-COVID-19 ».Ces principes ont été adoptés lors de la première réunion de la Global Mayors COVID-19 Recovery Task Force du C40, soutenue par le Président du C40, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, et ont été approuvés par des dizaines de dirigeants de villes telles que Los Angeles, Athènes, Austin, Barcelone, Bogotá, Boston, Buenos Aires, Chicago, Curitiba, Durban, Freetown, Hong Kong, Houston, Lima, Lisbonne, Londres, Medellín, Melbourne, Mexico, Milan, Montréal, la Nouvelle-Orléans, New York, Oslo, Portland, Quezon City, Rotterdam, Salvador, San Francisco, Sao Paulo, Santiago du Chili, Seattle, Séoul, Sydney, Tel Aviv-Yafo et Vancouver.L'annonce d'aujourd'hui fait suite à une série de réunions virtuelles auxquelles ont participé plus de 40 maires, montrant la voie avec cette collaboration à l'échelle mondiale pour surmonter la crise du coronavirus et celle du changement climatique.Déclaration de principes :La pandémie de COVID-19 a profondément marqué les villes du monde entier. Il ne s'agit pas simplement d'une crise sanitaire d'envergure mondiale, mais d'une crise sociale et économique, dont les effets se feront ressentir pendant des années. À bien des égards, il s'agit également d'un phénomène urbain, dont on trouve l'origine dans la destruction de l'environnement et la relation entre l'humanité et la nature. En tant que maires, nous nous sommes engagés à soutenir les habitants de nos villes et à protéger leur santé, en nous fondant sur les conseils et avis d'experts. En tant que membres du C40 Cities, nous partageons ce que nous avons appris au cours des derniers mois, ainsi que les connaissances que nous avons acquises en répondant à d'autres crises – sanitaires, économiques et environnementales.Il est clair que les dommages causés par le COVID-19 n'ont pas été équitables. Ce sont les personnes les plus vulnérables et les plus défavorisées qui souffrent le plus des impacts sanitaires et économiques du COVID-19. Il s'avère aussi que le monde n'était pas entièrement préparé à cette crise, malgré les enseignements tirés du SARS, du MERS, d'Ebola et d'autres urgences sanitaires et climatiques récentes. Cela est dû en partie à l'ébranlement des institutions et mécanismes internationaux qui ont été mis en place pour apporter la paix et la prospérité à tous. Et ce problème est aussi dû en partie au fait que nous ne tenons aucun compte des connaissances scientifiques. En tant que dirigeants de grandes villes du monde entier, nous affirmons ne pas souhaiter un retour « à la normale » – notre objectif est de construire une société meilleure, plus durable, plus résiliente et plus juste dans le cadre de la relance suite à la crise du COVID-19. Par conséquent, notre stratégie commune visant à soutenir la relance de nos villes et le rétablissement de leurs habitants suite au COVID-19 sera régie par les principes suivants :La relance ne doit pas être un retour aux « activités normales », car nous vivons dans un monde en voie d'atteindre un réchauffement de 3 °C ou plus.La relance doit être guidée avant tout par une confiance dans l'expertise scientifique et en santé publique, afin d'assurer la sécurité de ceux qui vivent dans nos villes. D'excellents services publics, un investissement public et une résilience communautaire accrue fourniront la base la plus efficace de la relance. La relance doit répondre aux questions d'égalité qui ont été soulevées par l'impact de la crise – par exemple, il faut rendre hommage aux travailleurs désormais reconnus comme essentiels qui doivent être indemnisés en conséquence, et les politiques doivent soutenir les personnes vivant dans des zones d'habitation informelles.La relance doit renforcer la résilience de nos villes et de nos collectivités. Des investissements doivent donc être réalisés pour protéger contre les menaces futures – notamment la crise climatique – et soutenir les personnes touchées par les risques climatiques et sanitaires.Les mesures en faveur du climat peuvent contribuer à accélérer la relance économique et améliorer l'équité sociale grâce aux nouvelles technologies et la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois. Ceux-ci permettront d'offrir des avantages plus larges à nos habitants, travailleurs, étudiants, entreprises et visiteurs. Nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, ainsi que dans le pouvoir de nos municipalités, pour garantir que la relance suite au COVID-19 est solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les gouvernements nationaux soutiennent les villes et les investissements nécessaires dans les villes afin de permettre une relance économique qui soit solide, équitable et durable.Nous nous engageons à faire entendre notre voix collective et à nous servir de nos actions individuelles pour assurer que les institutions internationales et régionales investissent directement dans les villes afin de soutenir une relance économique qui soit solide, équitable et durable.
Il y a 5 ans et 4 jours

Le ministre du Logement souhaite que tous les chantiers reprennent d'ici à la fin du mois

"Il faut qu'on soit très ambitieux avec un objectif qui est la reprise de tous les chantiers avant la fin du mois", a déclaré M. Denormandie sur la chaîne BFMTV.De nombreux chantiers sont à l'arrêt depuis deux mois, à la suite des mesures de confinement décrétées mi-mars pour lutter contre la propagation du coronavirus.Avec la fin du confinement ce lundi, le gouvernement met l'accent sur le secteur du bâtiment pour incarner la reprise économique à laquelle il souhaite assister. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a ainsi visité un chantier lundi."La reprise, elle est non seulement nécessaire mais elle est aussi possible", a insisté M. Denormandie, qui sortait lui-même d'une visite de chantier en Seine-et-Marne aux côtés de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.Selon le ministre du Logement, plus de la moitié des chantiers sont désormais repartis en France, alors que la proportion n'était que d'un gros tiers début avril. Il y voit le signe qu'une reprise complète est possible.Le secteur du bâtiment est néanmoins sceptique sur une telle perspective, assurant qu'il ne manque pas de volonté mais qu'il se retrouve confronté aux atermoiements de ses propres clients, publics comme privés, pour des raisons sanitaires et financières."Ici ou là, il peut y avoir des difficultés parce que tous les chantiers ne sont pas équivalents", a admis M. Denormandie. "Mais il faut avoir un objectif ambitieux et donc se laisser ces quelques semaines pour permettre l'ensemble de la reprise."
Il y a 5 ans et 4 jours

Compensation écologique : des résultats "catastrophiques" en Ile-de-France

GRANDS PROJETS. La séquence "éviter-réduire-compenser" (ERC), est encore mal maîtrisée par les aménageurs et les bureaux d'études, dénonce Maxime Zucca, qui a quitté l'Agence régionale de la biodiversité francilienne. Il a présenté, lors d'un atelier de l'Institut Paris Region, les résultats d'une étude de terrain sur 26 sites donnant lieu à la séquence ERC.
Il y a 5 ans et 4 jours

« Le département du Nord ne compte pas réduire ses investissements, au contraire », Jean-René Lecerf, président du département du Nord

Malgré les dépenses réalisées pour faire face à la crise sanitaire et malgré une baisse importante des droits de mutation, le président du département le plus peuplé de France (2,6 millions habitants), Jean-René Lecerf, détaille au Moniteur sa volonté de réaliser les investissements programmés en 2020, notamment en matière de travaux.
Il y a 5 ans et 4 jours

Incertitudes à Corona City : quels espaces publics post-confinement ?

Le confinement nous aura au moins rappelé que l’espace public nous est indispensable et même vital pour notre individualité ; le « vrai » espace public, celui qui est fait d’espaces concrets, que nous parcourons physiquement. La télévision, Internet, les réseaux, le téléphone, tout ce qui est virtuel et dont on nous expliquait voici peu que cela constituait […] L’article Incertitudes à Corona City : quels espaces publics post-confinement ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 4 jours

Le report du paiement des charges des entreprises reconduit

Le ministre de l’Action et des Comptes publics reconduit en mai les mesures de report des cotisations et contributions sociales décidées au mois de mars et avril, pour les entreprises qui en ont besoin.
Il y a 5 ans et 4 jours

Covid-19 : les clients publics pourraient payer une partie des mesures sanitaires sur les chantiers

"Nous pouvons envisager que les maîtres d'ouvrage publics participent à la prise en charge des surcoûts liés à l'acquisition de matériel de protection sanitaire, à la nouvelle organisation des chantiers, aux problèmes de déplacement et d'hébergement", a déclaré M. Le Maire.Les entreprises du bâtiment ont arrêté en masse leurs chantiers au début du confinement à la mi-mars. Ils rouvrent peu à peu sur la base, notamment, d'un guide sanitaire publié voici quelques semaines.Mais seulement un peu moins d'un tiers des chantiers ont repris pour l'heure, selon une estimation donnée la veille sur Europe 1 par Julien Denormandie, le ministre du Logement.Les fédérations du secteur mettent en avant le coût des mesures sanitaires et demandent soit une aide publique, soit un partage des frais avec leurs clients.Pour les contrats déjà signés, M. Le Maire se prononce pour "une négociation de bonne foi sur l'équilibre contractuel en tenant compte des surcoûts qui ne pouvaient être chiffrés dans l'offre initiale", souhaitant que l'État "donne l'exemple".Le ministre de l'Économie a, en revanche, rejeté une autre revendication du secteur: le maintien de plusieurs avantages fiscaux que le gouvernement était en train de supprimer ou de réduire.Le bâtiment souhaite notamment garder un taux préférentiel sur une taxe frappant l'usage du gazole non routier (GNR), carburant très utilisé par le secteur."La crise ne doit pas nous amener à faire machine arrière sur la réduction des aides fiscales nocives pour la planète", a estimé M. Le Maire. "Au contraire, nous devons maintenir et accélérer cette politique d'autant que le prix du pétrole est historiquement bas."
Il y a 5 ans et 4 jours

La RE 2020 entrera en vigueur à l’été 2021

Les textes de la RE2020 seront publiés fin 2020 ou début 2021 pour entrer en vigueur à l’été 2021. [©ACPresse] Si le gouvernement a diffusé plusieurs documents sur les méthodes de la RE 2020, il annonce un report de son entrée en vigueur. La nouvelle réglementation pourrait ainsi être publiée fin 2020 ou début 2021 pour prendre effet à l’été 2021. Pour le ministère de la Cohésion territoriale, ce report, conséquence directe de la crise sanitaire, est dû à la complexité d’organiser les concertations et consultations autour de la RE 2020. « Ce travail de concertation est indispensable pour fixer collectivement une ambition environnementale à la fois exigeante et soutenable dans un contexte de reprise, indique le ministère dans un communiqué de presse. Dans la continuité de l’expérimentation E+C– qui préfigure la réglementation depuis 2017, l’ensemble des acteurs devra aussi bénéficier d’une période de plusieurs mois pour poursuivre l’appropriation des règles, entre leur officialisation et leur entrée en vigueur. » Concernant les simulations lancées autour des indicateurs, comme le label Reconnu garant de l’environnement (RGE), le Diagnostic de performance énergétique (DPE) ou encore les niveaux de performances s’achèveront en mai. « A l’issu de ces simulations, les ministères de la Transition écologique et de la Ville et du Logement mettront leurs résultats à disposition de tous, ainsi que l’outil qui aura été utilisé pour les réaliser. » Cette étape permettra aussi de lancer les concertations et de poser les bases d’un label facultatif, permettant de « préfigurer les bâtiments exemplaires de demain ».
Il y a 5 ans et 4 jours

Paris s'inquiète des nouveaux usages des logements AirBnb

L'adjoint en charge du Logement à la maire de Paris, Ian Brossat, s'inquiète de la recrudescence d'"activités illégales", dans des logements réservés à la location touristique via AirBnb.
Il y a 5 ans et 5 jours

RE 2020 : nouveau calendrier

Le Gouvernement a réaffirmé son objectif de mener à bien le chantier de la nouvelle réglementation environnementale pour les bâtiments neufs, dite « RE 2020 ». Les ambitions de la RE 2020, annoncées le 14 janvier 2020 par le Gouvernement, demeurent plus que jamais pertinentes, en particulier : lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, y compris lors de sa construction, diminuer les consommations énergétiques, et mieux conserver de la fraîcheur dans les bâtiments lors des vagues de chaleur. La crise sanitaire nous appelle également à travailler à des mesures simples, à court terme, pour garantir la qualité de l’air intérieur des logements. Au total, il s’agit de modifier en profondeur la façon de concevoir et de construire les bâtiments de demain.La crise sanitaire a rendu l’organisation des concertations et consultations plus complexe. Or ce travail de concertation est indispensable pour fixer collectivement une ambition environnementale à la fois exigeante et soutenable dans un contexte de reprise. Dans la continuité de l’expérimentation E+C- qui préfigure la réglementation depuis 2017, l’ensemble des acteurs devra également bénéficier d’une période de plusieurs mois pour poursuivre l’appropriation des règles, entre leur officialisation et leur entrée en vigueur.Le calendrier d’élaboration et de mise en œuvre de la RE2020 est ajusté pour tenir compte de l’impact de la situation sanitaire : les concertations se poursuivront pendant l’été pour permettre à tous les acteurs concernés d’y prendre part ; la publication des textes réglementaires (décrets et arrêté) interviendra fin 2020 ou au plus tard au tout début de l’année 2021 ; enfin, la nouvelle réglementation entrera en vigueur à l’été 2021.A plus court terme, la phase de simulations lancée en janvier afin d’éclairer les choix des indicateurs et niveaux de performance pertinents pour la RE2020 s’achèvera courant mai. A l’issue de ces simulations, les ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Ville et du Logement mettront leurs résultats à disposition de tous, ainsi que l’outil qui aura été utilisé pour les réaliser. La présentation des résultats lancera une nouvelle étape de concertation avant l’été 2020. Cette concertation permettra par ailleurs de poser les bases d’un label facultatif permettant de préfigurer les bâtiments exemplaires de demain. Photo : Chantier Ris Orangis Promiceapf
Il y a 5 ans et 5 jours

RE 2020 : nouveau calendrier

Le Gouvernement a réaffirmé son objectif de mener à bien le chantier de la nouvelle réglementation environnementale pour les bâtiments neufs, dite « RE 2020 ». Les ambitions de la…Cet article RE 2020 : nouveau calendrier est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 5 jours

Trêve hivernale jusqu’au 10 juillet

Face à la propagation du Covid-19, dès le 12 mars, le Président de la République avait annoncé le report inédit de fin de la trêve hivernale jusqu’au 31 mai, soit pour deux mois supplémentaires. Afin de tenir compte de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, l’Assemblée nationale vient de voter un nouveau report de la fin de la trêve hivernale à cette même date.
Il y a 5 ans et 5 jours

Hidalgo envisage la circulation alternée à Paris en cas de trafic automobile intense

"Si nous devions nous retrouver avec un trafic automobile trop intense, je demanderai des mesures de circulation alternée. Il en va de la santé des Parisiens et des habitants de la métropole", déclare-t-elle."Un afflux massif de véhicules motorisés augmenterait le niveau de pollution atmosphérique, laquelle est déjà responsable de 48.000 morts par an en France et 6.500 dans le Grand Paris", justifie Anne Hidalgo. "En plus, des études ont montré que la pollution aux particules entraînait une accélération de la propagation du coronavirus", insiste l'édile, convaincue qu'"on aggraverait la crise sanitaire si on laissait les voitures revenir".Pour favoriser l'usage du vélo, la maire de Paris avait annoncé il y a plusieurs jours la création de 50 km de pistes cyclables provisoires.En outre, plusieurs rues seront totalement piétonnisées, comme "Petits-Champs, Monsigny, Mouffetard, Faubourg-Saint-Denis, Aligre, ou au Carrousel du Louvre", détaille-t-elle auprès du JDD.D'autres auront "une ou deux files de stationnement" supprimées pour "élargir les trottoirs"."Les rues autour des écoles pourront aussi être fermées aux voitures, aux heures d'entrée et de sortie des enfants, ou de façon permanente", annonce la maire de Paris, mettant ainsi en application un de ses projets abordé lors de la campagne des municipales.Elle juge également "indispensable" pour les entreprises qui le peuvent de poursuivre le télétravail et, si ce n'est pas possible, d'instaurer des "horaires de travail décalés".En dépit de la demande de la maire de Paris pour leur réouverture, les parcs et jardins resteront fermés lundi en Ile-de-France, particulièrement touchée par le Covid-19."Je poursuis les discussions afin d'obtenir une dérogation adaptée pour Paris", indique Anne Hidalgo au JDD."Nous pouvons prendre des mesures pour éviter les pique-niques, les regroupements sur les pelouses ou l'accès aux aires de jeu. Nous pouvons aussi mettre en place un système avec des jauges maximales pour limiter le nombre des promeneurs. Le port du masque y serait obligatoire", esquisse l'édile, qui redoute "des attroupements dans les rues ou sur les trottoirs" si on ne rouvre pas "rapidement les parcs et les jardins".
Il y a 5 ans et 5 jours

Les CFA pourront rouvrir le 11 mai

"Ils seront capables d'accueillir leurs équipes dès lundi, puis les apprentis et les stagiaires en formation continue, à condition de respecter pleinement le protocole de déconfinement", a précisé la ministre lors de la conférence de presse de présentation des mesures de déconfinement.La reprise progressive de l'accueil "permettra de combiner la formation à distance et les formations sur site", a souligné le ministère du Travail dans un communiqué.Un guide pour les salariés et employeurs des CFA et organismes de formation, élaboré avec les organisations professionnelles du secteur, sera rendu public cette semaine par le ministère du Travail.Par ailleurs, les 440 missions locales, qui accompagnent plus d'un million de jeunes de 16-25 ans à la recherche d'un emploi ou d'une formation, rouvriront également progressivement à partir du 11 mai.
Il y a 5 ans et 5 jours

Coup de pouce du gouvernement pour favoriser le vélo après le déconfinement

A travers toute la France, des villes font face au casse-tête des déplacements à partir du 11 mai : comment éviter que les habitants, qui risquent de se détourner des transports en commun par crainte du virus, se déportent massivement sur la voiture, ajoutant à l'épidémie des problèmes de congestion des routes et de pollution de l'air ?Depuis mi-avril, plusieurs municipalités, voire des départements entiers, planchent sur le sujet. Grenoble, Montpellier, Lyon, Rouen, Lille, Rennes, Nice, Paris, Montreuil, les départements du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis... La liste ne cesse de s'allonger.Les pistes retenues: privilégier la marche à pied et le vélo, quand 60% des trajets effectués aujourd'hui en France en voiture font moins de 5 kilomètres.Pour accompagner l'essor du vélo comme mode de transport en France, à la traîne par rapport à d'autres pays européens, le gouvernement offre un coup de pouce aux personnes prêtent à adopter le vélo pour se déplacer au quotidien: un forfait de 50 euros pour faire réparer sa bicyclette d'occasion. Les réparateurs seront référencés sur une plateforme de la fédération française des usagers de la bicyclette (www.fub.fr), disponible à partir du 11 mai.Cette aide s'inscrit dans un plan plus global de 20 millions d'euros, qui servira aussi à financer des places de stationnement temporaires et des formations pour apprendre ou réapprendre à rouler à vélo.Le gouvernement va aussi accélérer l'instauration dans le secteur privé du forfait mobilités durables, jusqu'à 400 euros."Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte", a expliqué la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien."Le gouvernement a pris conscience que le vélo est un outil permettant de répondre au défi du déconfinement", a dit à l'AFP Olivier Schneider de la FUB.Zones piétonnes temporairesDes villes et des départements préparent des aménagements spécifiques pour les piétons et les cyclistes, afin de leur offrir plus de place et leur permettre de circuler en toute sécurité."Je m'opposerai à ce que Paris soit envahie de voitures, synonymes de pollution" et source d'aggravation de la crise sanitaire, a fait valoir la maire de Paris dans un entretien à l'AFP. Anne Hidalgo prévoit de doubler les lignes de métro 1, 4 et 13, très fréquentées, par des pistes cyclables provisoires, ainsi que la création de nouveaux parkings relais aux portes de la capitale. La rue de Rivoli pourrait être fermée aux voitures particulières.La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a promis jusqu'à 300 millions d'euros pour le "RER vélo", un projet de 650 kilomètres de pistes cyclables sur neuf parcours, en priorité sur le RER A, B, C et D Sud. La Seine-Saint-Denis prévoit 60 km de pistes cyclables, le Val-de-Marne 40 km.Nice veut réserver certaines artères aux bicyclettes, Montpellier a déjà ouvert une piste cyclable temporaire.Pour les trajets à pied, le centre d'études Cerema recommande d'élargir des trottoirs en mordant sur les routes, surtout là où des files risquent de se former devant des commerces, ou d'utiliser des places de stationnement vides.Il rappelle que les maires peuvent restreindre la circulation selon les périodes, pour créer des zones piétonnes, par exemple autour les écoles, dans des rues commerçantes...Pour le vélo, il est possible de transformer des rues à deux voies en rue à une voie, avec une piste cyclable à côté, de réduire des quatre-voies en deux voies, avec des matériaux provisoires, en modérant la vitesse des voitures si besoin pour la sécurité des cyclistes.La mise en place d'installations temporaires, pour vélos et piétons, seront dispensées d'autorisations préalables, a précisé le ministère de la Transition écologique.Qui rappelle que la vente et la réparation de vélos font partie des activités autorisées pendant le confinement.Le Conseil d’État, lui, a rappelé que la bicyclette est autorisée pour se déplacer pendant le confinement.
Il y a 5 ans et 5 jours

Les permis de construire ne seront pas affectés par la prolongation de l'état d'urgence

"J'ai présenté en Conseil des ministres l'ordonnance qui confirme que les délais d'urbanisme, d'aménagement et de construction reprendront au 24 mai", a annoncé sur Twitter le ministre du Logement Julien Denormandie.A cause du confinement imposé depuis fin mars en France contre la propagation du coronavirus, l'examen des permis de construire est gelé.Leur reprise est suspendue à la fin de l'état d'urgence sanitaire, décrété par le gouvernement pour gérer les circonstances exceptionnelles.A l'origine, il était prévu que l'instruction des permis reprenne son cours un mois après la fin de l'état d'urgence mais, après une vive opposition du secteur du logement face au risque d'une paralysie durable, le retour à la normale avait été ramené au jour même de la levée.Or, cette levée, d'abord prévue le 24 mai, a été repoussée de deux mois, à fin juillet afin de gérer le processus de déconfinement prévu à partir de lundi. Cela suppose donc théoriquement de reporter d'autant la reprise de l'examen des permis.Finalement, il n'en sera rien. L'ordonnance présentée jeudi par M. Denormandie maintient la date du 24 mai, "indépendamment de la prolongation de la période d'urgence sanitaire"."Les acteurs du BTP et les Français ont ainsi de la visibilité pour la continuité de leurs activités et projets", s'est félicité le ministre sur Twitter.
Il y a 5 ans et 5 jours

Covid-19 : la vie économique reprend en France sous contraintes

"Nous rentrons dans un monde qui est nouveau, dans lequel il faut que nous apprenions à conjuguer activité économique, travail et circulation du virus, et le succès de ce défi que nous avons à relever, il dépendra de chacun d'entre nous", a affirmé lundi matin le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur BFM Business.Loin du rebond en fanfare de l'activité envisagé au début de la crise, la reprise sera lente et "progressive" a déjà rappelé l'Insee, même si elle a noté un redémarrage dans l'industrie et le bâtiment dès fin avril.Certes, une partie des commerces fermés vont pouvoir rouvrir, mais avec des contraintes de sécurité sanitaire importantes, tandis que certains salariés vont devoir poursuivre le télétravail, parfois en gardant encore leurs enfants.Le dispositif de chômage partiel va d'ailleurs se poursuivre, par exemple pour les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école.Sans parler des transports, qui ne vont reprendre que partiellement."Il y a beaucoup de contraintes, ça vient percuter la manière de travailler", comme l'achat d'équipements de protection, la distanciation ou la désinfection des espaces de travail, a détaillé le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises François Asselin, invité lundi matin sur RTL.Il a notamment évoqué un "coût direct" pour protéger les salariés d'"à peu près 10 euros par jour hors taxes par salarié". "Prenez une petite entreprises de 10 salariés, c'est 2.000 euros par mois ou 20.000 euros à l'année, c'est quand même pas rien", a-t-il insisté.Les dirigeants d'entreprises s'attendent d'ailleurs encore à des mois difficiles. Selon une enquête du cabinet Xerfi réalisée fin avril, ils sont "plutôt inquiets sur l'allure de la reprise".La plupart (42%) retiennent le scénario le plus pessimiste d'une reprise très lente, en particulier dans le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration, alors que les cafés et restaurants vont encore rester fermés pendant plusieurs semaines.Au final, seuls 40% des dirigeants d'entreprises pensent qu'ils auront retrouvé la totalité de leurs capacités de production d'ici à la fin de l'année.Plans de soutienOutre la reprise de la production, l'inconnue sera le rythme de rebond de la consommation, qui a diminué d'un tiers durant le confinement.Les ménages, qui ont beaucoup épargné en deux mois - environ 60 milliards à fin mai selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau - pourraient notamment tarder à retourner dans les magasins et à reprendre leur niveau de dépenses habituel.Côté industriels, certains secteurs, "risquent de continuer à souffrir de rupture dans leurs chaînes de production durant le déconfinement, étant donné leur dépendance vis-à-vis de composants venus de l'étranger et du (faible) niveau de leurs stocks", selon l'assureur crédit Euler Hermes, qui estime que le commerce international restera très affecté d'ici à la fin de l'année.La France pourrait aussi redémarrer plus lentement que d'autres pays, en particulier l'Allemagne, dont l'activité a moins ralenti durant son confinement.Ainsi dans le commerce, les ventes y ont chuté de moins de 6% en mars, contre plus de 14% en France, selon des données compilées par ING.Et plusieurs pays européens avaient déjà rouvert en avril certains point de vente, contrairement à la France."Tous (les pays européens) sont durement freinés, mais la France l'est davantage que l'Allemagne. Même l'Espagne et l'Italie auraient vu leur secteur du bâtiment moins touché qu'en France", a affirmé le gouverneur de la Banque de France, auditionné la semaine dernière par les députés."L'État continuera d'être présent" pour les entreprises, a d'ailleurs promis Bruno Le Maire, qui doit dévoiler prochainement des plans de soutien pour les filières les plus touchées, comme l'aéronautique et l'automobile. Avant un plan de relance de l'économie à la rentrée.
Il y a 5 ans et 5 jours

Chômage partiel : "pas de raison que l'État continue à payer l'intégralité des salaires"

"Aujourd'hui, il y a 12,2 millions de salariés qui sont couverts par le chômage partiel", soit "six emplois sur dix du secteur privé", a déclaré Mme Pénicaud sur LCI, en assurant que ce dispositif avait permis d'éviter une vague de licenciements massifs.Mais "aujourd'hui, les conditions de la reprise sont là. Donc il n'y a pas tellement de raison que ce soit l'État qui continue à payer l'intégralité des salaires de 12 millions de salariés en France", a poursuivi la ministre sur LCI."C'est pour ça qu'on va définir je pense dans la semaine quelle est la part de salaire que paiera l'entreprise", a-t-elle précisé, en indiquant que ce montant n'était "pas encore décidé". "Ce sera modeste dans un premier temps mais progressif", a-t-elle néanmoins promis.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'État et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.En raison du déconfinement, le gouvernement a toutefois prévu que les entreprises contribuent dans des "proportions raisonnables" aux salaires des employés maintenus au chômage partiel, après le 1er juin -- l'objectif étant d'inciter à la reprise d'activité.Le chômage partiel restera néanmoins pris en charge "à taux plein" dans certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration, qui ne sont pas autorisés à reprendre leur activité.
Il y a 5 ans et 5 jours

Le gouvernement reporte la nouvelle réglementation environnementale

Ces nouvelles règles, dites RE 2020 pour "réglementation environnementale 2020", devaient succéder cette année à l'actuelle "réglementation thermique 2012" (RT 2012), avec une publication prévue à l'automne.La nouvelle réglementation doit durcir les règles en vigueur, qui imposent déjà des plafonds aux bâtiments neufs en matière de consommation d'énergie.Elle imposera notamment de prendre non seulement en compte la consommation d'énergie du bâtiment pendant son utilisation, mais aussi ses émissions de carbone lors de sa construction et sa destruction éventuelle. Elle vise aussi à généraliser les bâtiments à "énergie positive", qui produisent plus qu'ils ne consomment."La crise sanitaire a rendu l'organisation des concertations et consultations plus complexe", a admis le gouvernement dans un communiqué. "En conséquence, le calendrier d'élaboration et de mise en oeuvre de la RE 2020 est ajusté.""La publication des textes réglementaires - décrets et arrêté - interviendra fin 2020 ou au plus tard au tout début de l'année 2021; enfin, la nouvelle réglementation entrera en vigueur à l'été 2021", a-t-il détaillé.En début d'année, des arbitrages ont été rendus par le gouvernement mais ils ont suscité la colère du secteur gazier, qui les juge trop favorables au chauffage électrique.
Il y a 5 ans et 5 jours

L’état des chantiers face au Covid-19

Les chantiers ouverts au 9 mai 2020. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts au 9 mai 2020. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts et fermés le 2 mai par rapport 9 mai. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts et fermés dans le marché public. [©BTP Consultants]Les chantiers ouverts et fermés dans le marché privé. [©BTP Consultants]Les chantiers fermés le 2 mai par rapport 9 mai. [©BTP Consultants] Un dessin vaut mieux qu’un long discours. Cet adage, BTP Consultants le met en pratique avec brio. Ainsi, d’un simple coup d’œil, chacun peut juger de la situation du BTP dans ce contexte de fin de confinement lié au Covid-19. Toutefois, quelques chiffres forts se dégagent : • Plus de 36,4 % des chantiers sont ouverts en métropole, soit une progression 69 %, comparé à la semaine du 2 mai.  • Avec une hausse de + 109 %, les réouvertures des chantiers dans le Sud-Ouest sont les plus importantes. En Ile-de-France, la hausse est de + 49 %. • De manière globale, la volonté de reprise des chantiers est en augmentation avec un joli + 15 %.  • Quelque 42 % des chantiers en marché privé ont désigné un référent MOA Covid-19 pour sécuriser le chantier. Dans les marchés publics, le chiffre n’est que de 20 %…  Les infographies reposent sur une analyse statique de plus de 5 000 chantiers de bâtiment suivis par BTP Consultants. Ainsi que ses partenaires en métropole (Citae et MBAcity).