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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 5 ans et 6 jours

Emetteur d’Europe 1 : La cathédrale des ondes

A 317 m d’altitude, le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. [©Marco Kany] En 1954, la Sarre est toujours sous occupation française (même système économique). De fait, nombre de bâtiments sont réalisés par des architectes français. Afin de contourner la contrainte issue du système de radiodiffusion française de droit public, à l’extérieur des contours de la France naissent des radios dites “périphériques“ (Luxembourg, Monaco, Andorre et la Sarre pour Europe 1). Le projet de cet émetteur est imaginé par Jean-François Guédy (1908-1955), son premier grand projet, sorti fraîchement de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. L’avant-projet de mars 1954 révèle une architecture futuriste dotée d’une tour d’émission massive. Si la toiture du hall, rappelant une feuille de palmier est portée par un système de raidisseurs disposé en éventail, la construction cependant n’était pas réalisable selon ce tracé de légèreté. Ainsi, les architectes Bernard Lafaille (1900-1955) et René Sarger (1917-1988) sont engagés pour revoir la copie. Flanquée de studios de télévision, de bureaux, de locaux sociaux et d’une tour-antenne, le grand hall de l’émetteur en forme de cœur et l’extraordinaire forme de toiture constituent ainsi le centre du complexe. Le bâtiment s’étend sur 82 m de longueur, 43 m de largeur et 16 m de hauteur maximale. Un “psychodrame technique”. De gauche à droite : Eugène Freyssinet prend les opérations en mains pour reconstruire la couverture. En renforçant les fondations, les ancrages périphériques, ainsi que les éléments porteurs, Eugène Freyssinet parvient à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille. La hall majestueux de l’émetteur Europe n° 1 à Feldberg. [©Marco Kany] Le choix architectural d’origine a conduit à une structure novatrice, constituée d’une coque béton à double courbure, de 5 cm d’épaisseur, bordée par une poutre ceinture en béton armé, elle-même appuyée sur les fins poteaux périphériques que l’on peut voir en façade. L’effet de voûte ne peut se mobiliser qu’en cas de blocage horizontal des ponts d’appuis (contreforts de nos cathédrales), contreforts inexistants dans le projet et supposés être remplacés par quelques tirants transversaux. L’effet de poussée des pseudo-voûtes de coque est d’ailleurs complété (et probablement dominé), par la poussée également transversale au bâtiment des arcs formant la poutre-ceinture, chargés par les effets de suspension de la coque en direction longitudinale. La combinaison en tension dans le sens de la longueur du bâtiment et en pseudo-compression dans le sens de la largeur est extrêmement difficile à évaluer dans les années 1950.  L’ouvrage ressemble au contour d’une goutte d’eau très aplatie ou d’une coquille Saint-Jacques. Eugène Freyssinet le comparait à un cœur. Les façades sont constituées de hautes vitres enserrées entre des poteaux très élancés, espacés d’environ 3 m environ et donc la hauteur va de 4,5 m vers la pointe de la goute à 9,5 m au milieu du bord opposé, en culminant à 16 m aux deux bords les plus éloignés. Les sommets des poteaux sont ainsi dans demi-plans, légèrement inclinés sur l’horizontale, formant un dièdre comme un livre ouvert, dont l’arête joint la pointe au milieu de la façade. Environ 3 000 m2 intérieurs sont couverts sans appuis intermédiaires par un voile mince en béton armé de 5 cm d’épaisseur, ayant une courbure concave vers le haut dans le sens perpendiculaire à l’axe de symétrie, et vers le bas dans le sens de cet axe. Ce voile, qui forme donc une voûte, est lié à une puissante ceinture supportée par les poteaux et donc chaque moitié, de part et d’autre de l’axe, forme dans un demi-plan une sorte d’arc prenant appui côté pointe sur un massif fixe. De l’autre sur une béquille articulée, est sous-tendu par trois puissants tirants rayonnants à partir de la pointe. La toiture suspendue en béton armé devait être sertie dans un cerclage périphérique, afin de pouvoir créer un espace libre de points porteurs. La poutre de rive devait être contenue par des tenseurs complémentaires, pour être appuyée sur trois points porteurs significatifs. Au début de l’été 1954, la construction est bien avancée. C’est alors que le directeur technique de l’entreprise chargée des travaux demande au bureau technique de lui indiquer la surélévation qu’il faut donner à chaque étai pour qu’après le décoffrage le voile, qui descend sous son propre poids, se trouve à sa cote théorique. Après plusieurs jours, il apprend que ces flèches atteignent par endroits au moins 70 cm, autant dire que l’opération de décoffrage lui paraît impossible. Au même moment, ce directeur technique dirige la construction d’un pont  franchissant la Sarre, en béton précontraint selon les procédés Freyssinet. L’idée lui vient de remplacer les armatures de béton armé, inertes, qui arment le voile et l’accrochent à la couronne, par des câbles Freyssinet traversant la couronne. Et en les tendant, de soutenir le poids du béton du voile, pour assurer le décoffrage, sans avoir à toucher aux étais. Soumis au bureau technique, ce projet est accepté. Une note technique justifiant les parties précontraintes de l’ouvrage doit être fournée…, mais elle ne le sera que partiellement (sans justification relative à la résistance de l’ouvrage). Le dossier de demande de permis de construire pour le projet fut déposé en avril 1954. Les notices de calcul jointes ultérieurement au dossier révèlent que la toiture s’affaisserait d’environ 70 cm à l’issue du décoffrage. Au vu de cette éventualité, on envisage de changer de principe constructif, en tentant d’intégrer dans le concept statique le système de béton précontraint mis au point par Eugène Freyssinet (1879-1962). Cette alliance de deux principes statiques différents échoua, et il se produisit au cours du processus de mise sous tension les 8 et 9 septembre 1954 une fissuration irréparable de la toiture.  Le “psychodrame” technique va alors débuter. Refuser de commencer les mises en retard aurait risqué de déclencher des pénalités de retard. Période de congés et précipitation de l’entreprise pour coller aux demandes d‘Europe 1 s’ajoutèrent. Et là, ultime erreur, les mises en tension commencèrent. Cela commença plutôt bien, mais le voile de béton se déchira sur toute la longueur du bâtiment. Dans le projet initial, les tirants étaient passifs. De ce fait, lors du décintrement du voile par la mise en précontrainte des câbles longitudinaux, le voile s’est déchiré parallèlement aux câbles. Et ce , en raison de la déformation de la ceinture sous l’effet de la précontrainte : les tirants non tendus ne pouvant s’y opposer, sans une déformation excessive pour le voile.Un seul recours : faire appel à des experts, qui déclinèrent, donc l’atout maître fut Eugène Freyssinet lui-même, que nul n’avait pensé déranger pendant ses vacances pour le consulter. L’homme comprend de suite ce qui s’est passé. « De toute évidence, les sollicitations imposées à la ceinture par la tension des câbles tendaient à la déformer, en l’élargissant transversalement, cette déformation devant être empêchée par l’action des tirants transversaux. […] Le directeur de l’opération crut pouvoir réussir à soulever sa voûte, en exagérant les tensions. Il accumula ainsi une énorme énergie potentielle dans les câbles et les bétons, en imposant des tractions plus fortes à sa voûte, dans une direction où elle n’était pourvue d’aucune armature efficace. »1.Pour faire simple : la mise en tension des câbles n’était pas la cause du sinistre. Elle l’avait néanmoins provoqué. Freyssinet, en renforçant les fondations, les ancrages périphériques ainsi que les porteurs, parvint à sauver le dessin et la forme mis au point par Guédy et Lafaille.  Eugène Freyssinet convainquit les experts de la pertinence de son diagnostic. Et il prit les opérations en mains pour reconstruire la couverture. Et ce, à 75 ans ! Il imposa des conditions particulièrement rigoureuses. Et il fit remercier tous les auteurs du projet de bâtiment. Les travaux se terminèrent à la fin de l’automne 1954. Une intervention lourde de rénovation a été programmée au début des années 1980, confiée à Freyssinet International. Les six gros tirants transversaux furent remplacés complètement par des tirants-butons. Les câbles de 12 fils de 5 mm longitudinaux de la coque furent changés par des paires de torons graissées de 15 mm plaqués sous la coque. L’isolation de la toiture reconstituée en face externe, sous la protection d’une nouvelle étanchéité. Grâce à son caractère unique, l’édifice a été classé monument protégé en 1999. Depuis août 2016 l’émetteur est la propriété de la Commune de Uberherrn. “Eugène Freyssinet. Une révolution dans l’art de construire”, 2004, Association Eugène Freyssinet, Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées. 2004. 1Revue “Travaux”, février 1956, n° 256, p. 49 à 58. “Résonnances : l’architecture française en Sarre après la seconde Guerre mondiale” du 11 au 13 octobre , conférence, visite de bâtiments dont l’émetteur.
Il y a 5 ans et 6 jours

Guillaume Gillet : L’architecte des Trente Glorieuses

Guillaume Gillet porté par ses condisciples après l’obtention du Prix de Rome, le 10 juillet 1946. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Guillaume Gillet (1912-1987) s’est formé au métier d’architecte à l’Ecole des beaux-arts de Paris. La guerre de 1939-1945 interrompt ces débuts modestes. Il est fait prisonnier et passe toute la période de l’Occupation en captivité en Allemagne. A la Libération, il s’inscrit au concours pour le Grand Prix de Rome qu’il remporte en 1946. Architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux en 1952, il monte un cabinet, en partenariat avec plusieurs ingénieurs, dont Bernard Laffaille et René Sarger. Il acquiert sa renommé dans la réalisation de bâtiments religieux et pénitentiaires. Il collabore avec le ministère de la Justice et l’administration pénitentiaire pour laquelle il réalise une dizaine de prisons en France au cours des années 1960. Architecte du ministère de l’Education nationale, Guillaume Gillet construit aussi plusieurs collèges (Meaux, Montrouge, Bagneux…). Le sacre de Royan L’église de Royan est devenue une “icône”, un symbole du renouveau de l’architecture religieuse, et donc de l’architecture nouvelle, qu’inauguraient les Trente Glorieuses. [©Mairie de Royan – Philippe Souchard.] « La mode, et plus tard l’obligation, des concours n’était pas encore advenue : il fallait donc du talent voire de l’entregent pour se faire une place et une notoriété. » Et c’est sur un coup de téléphone que tout allait se déclencher. Celui, en 1954, de Max Brusset, député-maire de Royan, lui demandant de faire des plans pour l’église de la ville. « Ce n’est pas un concours, ce n’est pas non plus une commande, c’est une consultation à vos risques et périls. Je vous donne 15 jours pour répondre. » Et Gillet accepta. Elevé à l’ombre de l’abbaye cistercienne de Chaalis et de la cathédrale de Chartes, et imprégné de culture classique, il a su tirer la quintessence gothique pour produire une œuvre moderne. Il fit appel à l’ingénieur Bernard Laffaille qui élabora un procédé de construction rapide, fondé sur l’emploi d’un pylône préfabriqué en béton de section en V. Il s’agit d’un voile mince de béton de 8 cm d’épaisseur, en forme de selle de cheval, qui, plié en deux dans le sens de la longueur, peut-être dressé à la verticale sur son champ. A la suite de Notre-Dame-de Royan, Guillaume Gillet construira plusieurs églises et chapelles. Celles-ci témoignent des recherches menées avec les ingénieurs pour exploiter les possibilités nouvelles offertes par les voiles de béton et les charpentes en bois lamellé-collé : Saint-Crépin, à Soissons (1959-1965), Saint-Michel des Galoubies, à Chamalières (1959-1961), Notre-Dame-de-la-Solitude, à Vieux-Condé (1961-1966), Saint-Joseph-Travailleur, en Avignon (1967-1969)… Il utilisera aussi cette technique dans des édifices utilitaires comme les châteaux d’eau (La Guérinière, à Caen, et Belmont, à Royan). Le monde pénitentiaire Vu aérienne de la prison de Fleury-Mérogis réalisée entre 1965 et 1969. [©Fonds Gillet. SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] Son titre d’architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux destina Guillaume Gillet à recevoir la commande de grands édifices de l’Etat. L’après Seconde Guerre mondiale fut une période propice à un renouveau architectural. Celui de l’Art sacré est connu. Le programme de la prison n’y échappa pas non plus, face à des établissements anciens, inadaptés, vétustes et surpeuplés. Les modèles datant du XIXe siècle, le ministère de la Justice chargea Guillaume Gillet de repenser le programme des maisons d’arrêt (Valenciennes en 1964, Muret en 1956, Fleury-Mérogis en 1969…). En 1962, il fut chargé de concevoir l’Ecole nationale de la magistrature, à Bordeaux. Etudiée par l’ingénieur Robert Lourdin, la charpente de la salle des pas perdus est constituée d’arcs en bois lamellé-collé portés par des piliers en béton armé. La construction du Palais des Congrès et de l’hôtel Concorde Lafayette en 1973. [©Gérard Guillat] Enfin, en 1975, Guillaume Gillet réalisa une des pierres angulaires du nouveau Paris : le Palais des Congrès de la Porte Maillot et l’hôtel Concorde Lafayette, un de plus grands gratte-ciel de la capitale.  Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 6 jours

SPIE innove et déploie l'intelligence artificielle pour répondre aux besoins de Thésée DataCenter

SPIE ICS est spécialisée dans les services liés aux infrastructures ICT1, depuis l'environnement utilisateurs jusqu'au data center. La filiale a été sélectionnée pour assurer la mise en œuvre technique de ce data center de colocation2 particulièrement novateur. SPIE ICS se voit ainsi confier les prestations de conseil et ingénierie avant intégration ainsi que l'installation des différents équipements techniques et de sûreté. Ce contrat ambitieux vient couronner une relation privilégiée initiée en 2016.« Nous sommes fiers de voir ce projet se concrétiser et d'en être l'un des principaux opérateurs. Nous avons très tôt fait confiance aux fondateurs de Thésée DataCenter dont l'audace et la compréhension des enjeux techniques ont été déterminantes », a déclaré Fabrice Raison, Directeur de Département chez SPIE ICS. « Nous en sommes d'autant plus heureux que nous partageons un ADN commun : la volonté d'allier innovations technologiques et efficacité énergétique ». Dès septembre 2020, plus de 40 collaborateurs de SPIE ICS seront mobilisés sur ce chantier préalablement modélisé en BIM3. La livraison du projet est prévue pour le 28 février 2021.Les équipes de SPIE ICS déploieront dans le cadre de cette mission l'ensemble de leurs compétences techniques en matière de data center. Elles s'attacheront tout particulièrement à mettre en œuvre des technologies de pointe permettant de garantir les objectifs de performance énergétique du projet. Il s'agira notamment d'atteindre une consommation électrique inférieure de 25% à celle des data centers de colocation les plus récents avec une empreinte carbone également réduite de 25%. « Au-delà de la solution de free-cooling4, nous avons eu recours à des techniques d'intelligence artificielle. La gestion et la régulation de la température en salle seront assurées par des capteurs dont les données seront analysées en temps réel par des algorithmes. 90% du temps, les salles informatiques seront ainsi refroidies sans aucune consommation d'énergie », indique Fabrice Raison.Autre expertise majeure apportée par SPIE ICS : la sécurisation du site avec une infrastructure de sûreté à 7 niveaux d'accès entre l'entrée sur le site et l'accès aux baies informatiques privatives et des points de passage obligés disposant des dernières technologies en termes de biométrie et de vidéosurveillance. Celles-ci seront couplées au dispositif de gestion technique du bâtiment ainsi qu'à un portail de services ouvert aux clients de Thésée DataCenter.1 Information and Communication Technology2 Un centre de colocation ou « hôtel porteur » est un type de centre de données où l'équipement, l'espace et la bande passante sont disponibles à la location pour les clients de détail.3 Le BIM ou Building Information Modeling est un processus intelligent basé sur un modèle 3D qui offre aux professionnels de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (AEC) les informations et les outils nécessaires pour planifier, concevoir, construire et gérer plus efficacement des bâtiments et des infrastructures.4 Technique qui consiste à limiter l'usage de la climatisation en refroidissant un bâtiment grâce à l'air extérieur
Il y a 5 ans et 8 jours

Mutualisation des usages signée TAA sur les Ramblas toulousaines

L’agence TAA (Pierre-Louis Taillandier), avec Scalène Architectes, a livré en janvier 2020 un parc de stationnement public de 400 places (10 040 m²) en infrastructure au-dessus du tunnel du métro, en partie haute des Ramblas de Toulouse (Haute-Garonne). Libération d’espace ? Communiqué. Les allées Jean-Jaurès sont les Champs-Elysées Toulousains. De 1824 à 1960, appelées les Allées […] L’article Mutualisation des usages signée TAA sur les Ramblas toulousaines est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 8 jours

Moscou va relancer l'industrie et le BTP mais ne lève pas le confinement

Selon Sergueï Sobianine, la situation dans la capitale russe permet d'autoriser le redémarrage de l'activité sur les chantiers et dans les industries, mais pas dans les magasins, restaurants, bureaux et autres entreprises de services.Ce sont 500.000 personnes qui pourront ainsi retourner au travail.Pour les autres, le confinement "ne sera pas assoupli. Au contraire, il faut le respecter précisément", a-t-il déclaré mercredi.Il s'agit de "stabiliser la situation épidémiologique et, progressivement et en fonction des possibilités, d'ouvrir un secteur d'activité après l'autre", a ajouté le maire.Sur le plan médical, il a relevé qu'au cours des deux dernières semaines, il n'y avait pas eu d'"augmentation du nombre des hospitalisations et des malades en état grave" ce qui témoignerait d'une "certaine stabilisation de la situation" à Moscou.La capitale russe compte plus de la moitié des 165.929 cas répertoriés en Russie. Ce chiffre fait de ce pays le 5e le plus touché en Europe et le 6e dans le monde, selon un comptage de l'AFP. Son taux de mortalité reste cependant faible, selon le bilan officiel, avec 1.537 morts.
Il y a 5 ans et 8 jours

Dunes et plages de Méditerranée en France abîmées par l'artificialisation et le tourisme

"Le bassin méditerranéen constitue l'un des 36 points chauds de la biodiversité dans le monde, où la biodiversité est particulièrement riche, mais aussi particulièrement menacée", rappelle le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué.La situation est identique en France, où "sept des neuf écosystèmes constituant les cordons dunaires et rivages sableux méditerranéens, représentant environ 26% du linéaire méditerranéen en France, dont la Corse, sont évalués +en danger+ ou +vulnérable+", poursuit l'UICN, qui a mené cette évaluation avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)."Cette première évaluation de l'état de dégradation des littoraux sableux méditerranéens en France révèle combien ces écosystèmes ont été profondément affectés et fragmentés par l'artificialisation du littoral depuis les années 1960", souligne l'UICN, qui pointe aussi du doigt "les impacts actuels de la surfréquentation touristique et de la modification de la dynamique sédimentaire littorale à l'échelle de la façade méditerranéenne, qui aggravent les phénomènes d'érosion des côtes".Ces dunes et plages sableuses "limitent l'érosion et le recul du trait de côte" en France, tout en accueillant de nombreuses espèces, notamment des oiseaux migrateurs: la Camargue et les étangs palavasiens, à côté de Sète "rassemblent près de 190.000 oiseaux". Cette région accueille aussi "l'unique zone de nidification en France du flamand rose et plus de 80 % de la population française de la sterne naine".Les écosystèmes les plus menacés sont les dunes blanches, "en danger" selon la classification de l'UICN. Elles ont souvent disparu "au profit d'une urbanisation implantée directement en haut de plage, en particulier sur le littoral du golfe du Lion".Celles qui n'ont pas été artificialisées sont adossées à des routes, des parkings ou des zones urbaines "qui bloquent totalement leur mobilité". Le piétinement par les touristes l'été déstabilise les plantes et animaux et "accélère l'évacuation du sable par le vent".Six écosystèmes sont "vulnérables" sur le pourtour méditerranéen français: les plages sableuses, les laisses de mer végétalisées, les dunes grises , les junipéraies dunaires, les dunes embryonnaires et les dunes boisées. Deux autres milieux, les fruticées dunaires et les dépressions dunaires, doivent être étudiées de manière plus approfondie.
Il y a 5 ans et 9 jours

PPE : Équilibre des Énergies invite à maintenir le cap sur la réduction des énergies fossiles

Pour Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, Président de l'association Équilibre des Énergies : « Il faut lancer un programme de renaissance de l'activité économique de la France, fondé sur l'électricité et sur les autres énergies décarbonées, pour lutter contre le dérèglement climatique, conforter l'indépendance nationale, assurer la santé publique et promouvoir la justice sociale ».Baisser la consommation des énergies fossiles et développer les énergies décarbonées Le décret de la PPE impose une réduction significative de la consommation des énergies fossiles les plus présentes en France : d'ici à 2028, la consommation du pétrole devra avoir chuté de 34% par rapport à 2012 et celle de gaz naturel de 22%. Les pouvoirs publics confirment ainsi leur volonté de construire une politique énergétique fondée sur l'efficacité énergétique et sur des formes d'énergies décarbonées, électricité et énergies thermiques renouvelables essentiellement.Équilibre des Énergies salue ces dispositions et invite les pouvoirs publics à résister aux appels à la procrastination de ceux qui ne s'y retrouvent pas. L'urgence sanitaire ne doit faire oublier l'urgence climatique.Intégrer la transition énergétique dans un programme de renaissance économiqueLe défi du Gouvernement est à présent de parvenir à intégrer ces mesures, conçues avant la crise du Covid-19, dans une stratégie globale de renaissance économique visant à reconstruire l'économie française sur des bases décarbonées. Le problème est celui de l'urgence : la crise du COVID-19 fait obligation de définir rapidement des priorités et de sélectionner les actions les plus efficaces sur le plan énergétique, économique, environnemental et sociétal. Sans négliger les autres formes d'énergies décarbonées, réseaux de chaleur décarbonés et solaire thermique notamment, Équilibre des Énergies constate que l'électricité « coche toutes les cases » exigées par une relance économique vertueuse.C'est aujourd'hui qu'il faut engager la deuxième révolution électrique, celle qui permettra de faire passer, dans les meilleurs délais possibles, de 25 à 50% la part de l'électricité dans la couverture des besoins finaux. C'est la meilleure façon pour la France de se recentrer sur ses propres ressources énergétiques, de reconstruire son activité industrielle, de faire face aux défis climatiques, économiques et sociétaux et d'apporter de l'emploi et du confort à nos concitoyens.Relancer la constructionL'adoption de la PPE doit être l'occasion de jeter les bases d'une relance massive de la construction. L'administration doit finaliser sans attendre les grands chantiers réglementaires engagés avant la crise : RE 2020, nouveau DPE, traitement des logements à consommation excessive, remplacement des chaudières à fioul, etc.Les solutions sont là : construction bas carbone, solutions électriques (pompes à chaleur notamment), énergies thermiques renouvelables… L'industrie française et les installateurs sont prêts à se mobiliser pour répondre aux besoins.Une ambition forte pour le véhicule électriqueLe rôle de la mobilité électrique se trouve renforcée par le décret du 23 avril qui prévoit, d'ici à 2028, 5,2 millions de véhicules électriques ou hybrides rechargeables en circulation en France et 100 000 points de recharge ouverts au public seront disponibles.Équilibre des Énergies s'en réjouit mais alerte les pouvoirs publics sur les difficultés pratiques qui subsistent, notamment quant au développement des infrastructures de recharge accessibles au public ou en copropriété. Le marché est encore très fragile et la demande a besoin d'être davantage soutenue pour permettre le déploiement de la mobilité électrique à grande échelle.Retrouver une vision industrielleComme après toutes les grandes crises, l'énergie et l'électricité en particulier joueront un rôle essentiel. Développer les usages de l'électricité, c'est donner du confort et du mieux-être aux citoyens mais c'est aussi permettre à l'industrie française de se moderniser et à tout un ensemble d'industriels français de retrouver le chemin de la croissance et de participer au redressement national.C'est avec cette vision qu'il faut maintenant aborder l'Acte II de la PPE.
Il y a 5 ans et 9 jours

Siège social de Xenocs à Grenoble conçu par Aotu à Shanghai

Le studio Aotu architecture, fondé en 2006 à Shanghai par Hugues Leclercq, a livré en 2020 un immeuble tertiaire de 5 500m² à Grenoble (Isère). Le projet (8.3 M€ HT) intègre des bureaux, laboratoires ainsi qu’un showroom ouvert sur l’espace public. Communiqué du maître à tout faire. GSE a achevé en avril 2020 la construction d’un […] L’article Siège social de Xenocs à Grenoble conçu par Aotu à Shanghai est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 5 ans et 9 jours

Covid-19 : Londres élargit ses trottoirs et multiplie les pistes cyclables

Ces mesures visent à éviter que les transports en communs se retrouvent bondés une fois que les Britanniques reprendront le chemin du travail et à favoriser des alternatives aux trajets en voiture, plus polluants.Ces changements peuvent permettre de multiplier par 10 les kilomètres parcourus en vélo et par cinq la marche après la sortie du confinement, estiment la mairie et l'autorité chargée des transports londoniens, TFL, dans un communiqué.Pour cela, Londres va créer un nouveau réseau cyclable temporaire, imitant d'autres villes comme Berlin ou New York qui ont aménagé la voirie pour favoriser les déplacements en petite reine.Les trottoirs seront aussi agrandis dans les rues commerçantes pour permettre aux gens de garder leurs distances lorsqu'ils se croisent ou quand ils font la queue à l'entrée des magasins.Le stationnement et les voies réservées aux voitures seront déplacées pour permettre ces transformations."La capacité de nos transports publics sera considérablement réduite après le coronavirus en raison des énormes défis auxquels nous sommes confrontés en matière de distanciation sociale", a déclaré le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, dans ce communiqué.Tout en appelant ceux qui le peuvent à continuer de travailler à domicile, l'édile a expliqué vouloir aider "ceux qui doivent se rendre au travail" et permettre aux "nombreux Londoniens qui ont redécouvert la joie de la marche ou du cyclisme pendant le confinement" de les pratiquer en toute sécurité.Le confinement a été décrété le 23 mars et doit être réévalué jeudi, des annonces du gouvernement sur un assouplissement progressif étant attendues sous peu.Actuellement, les autorités recommandent d'éviter tout déplacement "non essentiel" mais autorisent les Britanniques à sortir de chez eux et faire de l'exercice une fois par jour.
Il y a 5 ans et 9 jours

Covid-19 : la trêve hivernale des expulsions prolongée jusqu'en juillet

"On va décaler la trêve hivernale jusqu'en juillet", a déclaré Julien Denormandie sur Franceinfo, ajoutant que la date précise serait annoncée dans la journée après consultation des parlementaires. La trêve avait jusqu'à présent été prolongée jusqu'au 31 mai pour aider les ménages, dont les revenus ont été amputés à cause du confinement.Mi-mars, le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, un premier report inédit de deux mois de la fin de la trêve hivernale."Dès le début de l'épidémie, on a tout de suite décalé cette trêve hivernale et comme cette épidémie continue, on décale à nouveau cette trêve hivernale (...). Il est important de ne pas ajouter à cette période sanitaire des drames familiaux, des drames humains", a expliqué M. Denormandie jeudi.Interrogé sur une possible prolongation de la trêve jusqu'au début de l'hiver, le ministre n'a pas tranché mais a répondu vouloir, sur le principe, que les expulsions soient interdites tant que la crise continue.Les associations s'attendent, avec la baisse des revenus causée par le confinement et la crise économique engendrée, à une explosion des impayés de loyers et à une hausse des procédures d'expulsion intentées par les propriétaires.Ouvertes au début de la crise, les 20.000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence devraient par ailleurs être maintenues au-delà du 11 mai, date du début du déconfinement, laisse entendre Julien Denormandie."Quand vous êtes dans un décalage de la trêve hivernale, ça veut bien dire que l'intention est de ne jamais avoir de mise à la rue pendant cette période que nous traversons", selon lui.Près de 180.000 personnes ont pu être mises à l'abri par les associations et les services de l'État depuis le début de la crise, notamment dans des chambres d'hôtel réquisitionnées.
Il y a 5 ans et 9 jours

Sécurité et santé au travail : "pas question de déresponsabiliser les entreprises", selon Pénicaud

"Les organisations patronales ont demandé qu'on regarde ça", a-t-elle indiqué à l'occasion d'un déplacement sur ce thème dans une entreprise du Val-de-Marne."Avec le Premier ministre nous avons déjà répondu qu'il n'était pas question de déresponsabiliser les entreprises, qui ont la responsabilité de la santé et de la sécurité de leurs salariés, et c'est logique et c'est normal", a-t-elle ajouté."Dans le contexte d'une pandémie, évidemment c'est bien une obligation de moyens: comment on organise le travail, l'espace de travail, et c'est cela qui compte, c'est ce qu'on a montré dans le protocole de déconfinement" publié dimanche à destination des entreprises privées, a-t-elle dit.Le ministère du Travail a affirmé ces dernières semaines que les fiches "conseil métiers" qu'il confectionne, avec les recommandations sanitaires, pouvaient être opposables en cas de contentieux.Plusieurs sources syndicales ont rapporté à l'AFP que nombre d'entreprises craignaient des contentieux sur cette obligation "d'assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale de ses salariés".D'où une lettre commune des organisations patronales (Medef, CPME, U2P, FNSEA, Unapl, Udes) à la ministre du Travail pour lui demander "d'adapter le cadre juridique à la situation actuelle" et "de limiter et de clarifier le périmètre de cette obligation" en s'appuyant sur une directive européenne de 1989 sur la sécurité et la santé au travail."Atténuer les responsabilités de qui que ce soit ne serait pas responsable au moment où tout le monde doit être très responsable pour aider à repartir, je pense que ce ne serait pas un bon signal, en revanche on peut aider à clarifier", a indiqué la ministre sur Europe 1 avant son déplacement.Cette question fait l'objet d'un débat au Parlement.Le Sénat a donné son feu vert lundi, contre l'avis du gouvernement, à un dispositif visant à aménager le régime de responsabilité pénale des employeurs, élus locaux et fonctionnaires amenés à prendre des mesures pour permettre la sortie du confinement.Dans un communiqué publié mercredi, CPME, U2P, et FNSEA "soutiennent sans réserve l'initiative sénatoriale" qui circonscrit la responsabilité pénale des chefs d'entreprise notamment "aux fautes intentionnelles ou commises par négligence ou par imprudence"."Elles en appellent aux députés pour maintenir le texte en l'état sur ce point" lorsque le texte reviendra à l'Assemblée.Ces organisations estiment en effet que "le protocole de déconfinement" présenté par le ministère du Travail "sera extrêmement difficile à mettre en œuvre"."Bon nombre des obligations prévues ne prennent en compte ni la réalité des entreprises, ni la diversité du tissu entrepreneurial français", ajoutent-elles.Dans une interview au Monde mardi, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, avait estimé pour sa part qu'une modification de la loi "serait un très mauvais signal". "Il faut une obligation de moyens renforcée. C'est sur ce sujet que doit être évaluée la responsabilité pénale ou civile des entreprises", a-t-il ajouté.
Il y a 5 ans et 9 jours

"L'économie française doit redémarrer" : le plan de déconfinement dévoilé

REPRISE. Le Premier ministre Edouard Philippe a présenté le plan de déconfinement qui entrera en vigueur le 11 mai : transports, charges, aides, précautions sanitaires... font partie des mesures qui ont été détaillées. Mais le Gouvernement appelle maintenant le pays à relancer impérativement son activité économique, tout en restant vigilant sur la circulation du virus.
Il y a 5 ans et 9 jours

Energie: retour à la normale en septembre pour les activités moins prioritaires

Le gouvernement vise un retour à la normale en septembre pour les activités jugées moins prioritaires dans le secteur de l'énergie, selon la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne.
Il y a 5 ans et 9 jours

Infranum lance une étude d'impact de l'épidémie de covid-19 sur ses activités

FIBRE OPTIQUE. La fédération Infranum a commandé une étude pour mesurer l'impact de la crise sanitaire sur la filière des infrastructures numériques. Un diagnostic qui doit l'aider à formuler des propositions précises et chiffrées au gouvernement dans le cadre du futur plan de relance de l'économie.
Il y a 5 ans et 9 jours

Patrimoine et métiers d'art : "Il faut soutenir les petits chantiers", S. Bern

PATRIMOINE. La délégation sénatoriale aux collectivités territoriales a auditionné ce 7 mai l'animateur Stéphane Bern sur deux sujets : la Mission Patrimoine qu'il dirige et qui lui a été confiée par Emmanuel Macron, et le rôle des collectivités et des métiers du bâtiment dans la sauvegarde du patrimoine local. Le journaliste en appelle notamment à un "New Deal du patrimoine".
Il y a 5 ans et 9 jours

Covid-19 : les fabricants de produits de construction proposent un plan tourné vers l'investissement durable et responsable

Nous savons d'ores et déjà que l'impact négatif de la situation actuelle entraînera une crise économique française et européenne importante, et qu'un grand nombre d'entreprises françaises se retrouveront dans des situations extrêmement périlleuses. Une reprise rapide de l'activité économique est donc aussi urgente qu'indispensable.Alors que les premières positions du Haut conseil au climat et la Convention Citoyenne appellent les pouvoirs publics à une relance tournée vers la transition énergétique et environnementale, le plan de reprise et de relance élaboré par l'AIMCC, en tant qu'animatrice du CSF IPC, se base sur une conviction forte : l'écologie et l'économie doivent converger, pour sortir au plus vite de la crise.La contribution de la Filière Industries pour la Construction animée par l'AIMCC insiste premièrement sur l'accélération de la reprise car elle sera une condition sine qua non de succès de la relance : plus la reprise sera lente, plus les capacités d'action seront obérées dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise.Hervé de Maistre, Président du Comité Stratégique de Filière des Industries Pour la Construction, appelle de ses vœux un plan de relance rapide, massif, environnemental et social : « Nos propositions conjuguent trois priorités : soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l'activité aux entreprises françaises, accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le Plan de Relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d'esprit collectif, une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation, prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction ».Les propositions du CSF Industries pour la ConstructionLe CSF Industries pour la Construction a émis une série de propositions dans le cadre du plan de relance auprès du Conseil National de l'Industrie et parmi celles-ci des thèmes essentiels ont rapidement émergé :Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l'épargne privéePour José Mickael Chenu, Directeur Marketing du groupe Vinci et Vice-Président d'EGF BTP : « La mobilisation de l'épargne privée est une voie possible de la relance rapide, notamment dans le logement neuf mais aussi par exemple pour le plan Campus Universités et autres ».La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et quartiers pavillonnairesPour Eric Mestrallet, qui anime le pilote industriel en Ile de France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet Parcours Rénovation Énergétique Performante » (PREP) : « il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, bien souvent assimilé à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d'années. C'est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et apporter dans certains cas une réponse à la dégradation des quartiers pour éviter le sentiment de « relégation » de nos concitoyens. Le soutien de l'Association des Maires de France met en évidence l'attente maintenant déterminante des Maires, pour initier une dynamique qui a fait ses preuves sur l'habitat vertical et les centres-villes ».La promotion du « Made in France »Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM et Didier Petetin, Directeur Général de Vicat, il est indispensable de « faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la mieux-disance et ainsi promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l'ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d'indépendance ».La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100%Pour Jacques Pestre, administrateur de la FNBM, pilote des actions relatives à la rénovation de l'habitat, « il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis qui sortiront de la crise encore plus fragilisés, et le projet -100% aidé et financé- sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles ».Chèque « rénovation travaux » à destination de tous les ménages Pour Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l'AIMCC : « il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post crise 2008 en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d'une « monnaie verte » constituerait une des pistes les plus efficaces ».L'industrialisation des solutions de rénovation performante pour les Universités et les pools de bâtiments publicsPour Patrice Barbel, enseignant chercheur, conseiller patrimoine au sein de la Conférence des Présidents d'Universités, « il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l'échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire (représentant 500 000 m2) qui seront les étalons d'un déploiement généralisé (15 000 000 m2) sur 3 ans dans le cadre d'une industrialisation des solutions d'efficacité énergétique performantes et volontaristes, et de financements innovants de type « fonds d'amorçage » associé à des fonds de garantie. L'objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l'ensemble des acteurs des territoires (bilan carbone, mobilité, emplois, innovations formation recherche...) ».Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accéléréePour Philippe Gruat, administrateur de l'AIMCC, référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil National de l'Industrie pour la filière, « il faut que la loyauté dans les relations commerciales, notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d'une reprise et d'une relance fondées sur la confiance de toute la filière ».
Il y a 5 ans et 9 jours

Le chômage partiel sera pris en compte pour la retraite de base

"Je présenterai demain au Conseil des ministres une disposition législative qui permettra l'acquisition des droits à la retraite de base pendant les périodes d'activité partielle", a déclaré Mme Pénicaud au Sénat.Actuellement, cette indemnité (84% du salaire net, 100% au niveau du Smic) n'est pas prise en compte par l'Assurance vieillesse, ni pour la durée d'activité (trimestres cotisés), ni pour le montant de la pension (salaires des 25 meilleures années)."Jusqu'ici, cela avait peu d'importance puisque l'activité partielle était peu utilisée, pour des périodes courtes, donc ça ne pénalisait pas les personnes concernées", a expliqué la ministre.Mais le coronavirus et le confinement ont créé "une situation tout à fait exceptionnelle, avec un chômage partiel massif", qui touche plus de 12 millions de salariés et "qui va durer de façon assez prolongée dans un certain nombre de secteurs qui ne peuvent pas rouvrir tout de suite", a-t-elle ajouté.Le problème avait été soulevé la semaine dernière par une note du cabinet de conseil Groupe Alpha, qui affirmait que "de nombreux salariés pourraient perdre des trimestres", en particulier dans l'hôtellerie, la restauration et le tourisme.Des syndicats s'en étaient émus, Dominique Corona (Unsa) craignant que cela "joue sur la décote en fin de carrière" tandis que Frédéric Sève (CFDT) s'inquiétait pour "ceux qui font des petits volumes horaires, comme les aides à domicile".
Il y a 5 ans et 9 jours

Covid-19 : Le patronat satisfait par les exonérations de charges mais demande encore un effort

Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué lundi au Sénat que le gouvernement était prêt à convertir les reports déjà accordés "en exonérations définitives de charges, non seulement pour les entreprises du secteur de la restauration et du tourisme, mais aussi pour toutes les TPE ayant fait l'objet de mesures de fermeture"."Le Medef portait une demande de dégrèvement, d'annulation de charges", car "une entreprise, un commerce qui a totalement fermé ne sera pas dans la capacité de rembourser, parce que le chiffre d'affaires perdu s'est envolé à jamais", a réagi sur LCI son vice-président et porte-parole Fabrice Le Saché.L'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente des commerçants, artisans et professions libérales, s'est elle félicitée dans un communiqué "que le gouvernement donne ainsi une suite favorable à sa demande".L'exonération annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe permettra selon l'U2P "d'aborder la relance de l'activité dans de meilleures conditions".La mesure gouvernementale "répond à la logique +zéro recette, zéro dépense+ défendue par l'U2P depuis le début de la crise", explique cette organisation."C'est une bonne mesure, mais nous considérons que c'est une première étape" et "il nous semble que de toute façon il faudra l'élargir", a estimé de son côté le président de la CPME François Asselin, dans un entretien à l'AFP."Au-delà des secteurs qui ont subi une fermeture administrative, il y en a d'autres qui s'en trouvent directement victimes", a-t-il expliqué en citant en exemple les distributeurs de boissons, car "leurs clients étant fermés, ils ne vendent plus".Pour le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, "il faut y aller avec une épuisette un peu plus large en n'oubliant personne, parce qu'il y en a qui, s'ils n'ont pas cette mesure d'exonération de charges, ne pourront jamais redémarrer".Du côté du réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat (CMA France), on salue cette décision tout en demandant aussi une "équité de traitement en direction de l'ensemble des entreprises artisanales" avec la "nécessité d'annuler ces charges y compris pour les entreprises qui ont pu ouvrir pendant cette période et dont la perte de chiffre d'affaires est conséquente".Dans la même ligne, la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA), qui couvre une trentaine de secteurs d'activité (alimentation, bricolage, sport, pharmacie, optique...), estime qu'"un très grand nombre de commerces ne sont pas concernés par la fermeture administrative mais ont subi une fermeture de fait, en raison du confinement".Elle réclame donc aussi pour eux un "effort", par "exigence d'égalité et de justice".
Il y a 5 ans et 10 jours

RE2020 : la méthode est publiée, les exigences manquent encore

Le 21 avril, le gouvernement a publié quatre documents sur la future RE2020 qui détaillent la méthode de calcul. 
Il y a 5 ans et 10 jours

L'office HLM de Bobigny opposé à l'annulation des loyers d'avril

L'office public de l'habitat de Bobigny (93) a averti que "le manque de bases légales" et sa santé financière "ne permettent pas" l'annulation des loyers d'avril pour 4.000 locataires.
Il y a 5 ans et 10 jours

Les loueurs ne veulent pas être une variable d’ajustement

Le syndicat des loueurs (DLR), par la voix de son délégué général, Hervé Rebollo, a appelé au respect de son activité. [©DLR] Dans un long communiqué, le syndicat des loueurs, DLR, a rappelé que « les loueurs ne sont pas une variable d’ajustement ». Un appel à l’honnêteté et à la solidarité de leurs clients. D’après le syndicat, les « professionnels de la location de matériels constatent le retour de pratiques dignes des pires moments vécus lors de la dernière crise économique. Déclaration de fausses intempéries, non-déclaration de remise en marche des matériels loués arrêtés sur sites depuis le début de la crise ». Alors que le retour à l’activité est encore limité, DLR « redoute que ces pratiques ne se généralisent dans les semaines et mois à venir. Celles-ci permettent à certains clients de tenter d’améliorer de manière artificielle la rentabilité de leurs activités, au détriment de leurs partenaires loueurs ». L’effort de guerre a été fourni L’occasion de rappeler que « les loueurs de matériels ont subi brutalement et sans préavis l’arrêt des activités dans le pays. Dans les premiers jours, ils ont dû se battre littéralement pour que leurs matériels ne soient pas laissés à l’abandon. Ceci, par des clients qui ne voulaient plus en assurer la garde. Puis dans un second temps, très rapproché, ces mêmes clients ont unilatéralement suspendu dans le meilleur des cas. Et souvent mis fin, aux contrats qui les liaient ». « L’effort de guerre » a été fourni (et le sera encore dans les mois à venir) par les professionnels de la location de matériels. « Mais ces professionnels refusent d’être considérés à leur détriment [par leurs clients] comme une simple variable d’ajustement de leur rentabilité. DLR considère que les facturations LMD et LLD doivent reprendre courant mai . C’est une question de survie pour certains loueurs et une garantie de la pérennité de l’activité même de leurs clients ». 
Il y a 5 ans et 10 jours

LafargeHolcim limite les conséquences du Covid-19

Jan Jenisch est le CEO de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim affiche un recul de ses ventes de 3,3 % au premier trimestre de cette année. Un résultat impacté par la crise de Covid-19 qui secoue l’Europe, et, avant elle, la Chine. « Nous faisons face à une crise sanitaire sans précédent avec le Covid-19. Qui change la manièr, dont nous vivons et dont nous travaillons, de bien des façons, a expliqué Jan Jenisch, CEO du groupe LafargeHolcim. Garder nos employés en bonne santé et en sécurité est notre préoccupation n° 1. Mais les résultats du premier trimestre montrent combien nous sommes résilients en tant qu’acteurs économiques. Grâce au renforcement de nos bases économiques, nous sommes tout à fait aptes à traverser cette tempête. Je suis confiant dans le fait que LafargeHolcim émerge de cette pandémie comme un acteur important du retour à la normale de la construction ». Encore trop tôt… Dans le détail des résultats région par région, l’Europe a montré une activité solide. Notamment grâce aux performances de la Suisse et de l’Allemagne. Alors que les marchés britannique, espagnol et français étaient fortement impactés par la crise. En revanche, l’Amérique du Nord a obtenu d’excellents résultats. Avec une demande constante en ciment et en granulats. Le volume total a progressé de 12 %, par rapport à l’année précédente. C’est surtout grâce aux très importants travaux engagés le long du fleuve Mississippi. En Amériques centrale et latine, le Mexique a fait figure de locomotive. Alors que l’Argentine, le Brésil la Colombie et l’Equateur, ont été fortement impactés à la mi-mars. L’Afrique et le Moyen-Orient ont obtenu de bons résultats, malgré des confinements en Afrique du Sud et au Liban. Et c’est sans surprise que l’Asie, qui a subi le plus fort impact de la pandémie, avec un marché chinois quasiment à l’arrêt depuis début janvier… Les conséquences les plus fortes sur l’économie sont attendues pour le 2e trimestre de l’année par le groupe cimentier. Notamment en Europe. Mais les résultats d’avril ont été encourageants dans de nombreux pays, notamment en Chine. Cependant, il est encore trop tôt pour que LafargeHolcim annonce des objectifs révisés pour cette année 2020.
Il y a 5 ans et 10 jours

“Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, une expo immersive et participative

« Il faut plus de végétal, plus d’arbres, plus de fleurs pour que les petits oiseaux et les pollinisateurs reviennent à Paris », insiste le commissaire de l’exposition, Philippe Chiambaretta. [©PCA-STREAM] Au travers de dessins, films, photographies inédites, gravures et cartes créées pour l’occasion, l’exposition “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives”, a débuté, le 14 février dernier, au Pavillon de l’Arsenal. Elle retrace l’histoire de cette avenue imaginée par Le Nôtre en 1664. Baptisée Champs-Elysées à partir de 1709, l’artère a été aménagée par Jacques-Ignace Hittorff et Adolphe Alphand au XIXesiècle.  En cette période de confinement, alors que les espaces culturels sont fermés, le Pavillon de l’Arsenal et l’agence d’architectes PCA-Stream ont lancé la version virtuelle de l’exposition. L’occasion de revenir sur l’histoire, mais aussi sur l’avenir de “la plus belle avenue du Monde”. Le public étant invité à réinventer les “Champs”. En effet, particularité de l’évènement, cette visite immersive est aussi participative. Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. « Avec une ambition affichée : faire des Champs-Elysées le nouveau symbole d’une ville désirable, durable et inclusive », commente Philippe Chiambaretta, architecte chez PCA-Stream et commissaire de l’exposition. Pendant le confinement… Avant sa fermeture début mars dernier, cette exposition enregistrait déjà un succès aussi bien, en termes de fréquentation physique que de participation en ligne. Quelque 46 000 Franciliens avaient déjà formulé 1 600 propositions et réalisé 210 000 votes. Les résultats de cette consultation citoyenne, qui continuent, seront annoncés à la fin du mois de juin et remis aux pouvoirs publics. L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. Et les enfants pourront partager leur vision de l’avenir des Champs-Elysées. Ceci, grâce à un concours de dessin en partenariat avec l’association Paris Mômes. Ce concours leur propose de s’inspirer de l’exposition virtuelle. Puis, de dessiner leur projet pour l’avenir des Champs-Elysées sur un fond à imprimer chez soi. Les enfants peuvent ensuite photographier et envoyer leur œuvre, jusqu’au 10 mai inclus par mail à : concours@parismomes.fr “Champs-Elysées : Histoire et Perspectives” a ainsi été réalisée en collaboration avec le prestigieux Media Lab MIT (Massachusetts Institute of Technology) pour réaliser sa mise en ligne. Ceci, en utilisant la palette la plus large possible de formats : plans du quartier en timelapse, films historiques, projection de flux dynamiques, vidéo immersive d’une “Vision 2030” pour les Champs-Elysées…  Une “Vision 2030” Les Champs-Élysées sont l’avenue la plus connue au monde et pourtant ils sont de moins en moins fréquentés par les Parisiens. Sur les 100 000 piétons qui l’arpentent quotidiennement, à peine 5 % sont des Parisiens en promenade. [©PCA-STREAM]Beaucoup de Parisiens n’aiment pas – ou n’aiment plus – les Champs-Élysées. [©PCA STREAM]Les 15 hectares de jardins sont relativement 40 fois moins fréquentés que le parc Monceau, distant d’un kilomètre seulement. [©PCA-STREAM]39 % des Parisiens déclarent en avoir une « mauvaise image », dont les principales caractéristiques sont selon eux d’être « touristiques », « bruyants », « artificiels », « stressants ». (Étude IFOP 2019). [©PCA-STREAM]En réalité le désamour des parisiens n’a rien d’irréversible, il exprime surtout le désir pour une nouvelle urbanité, dans un contexte de crise environnementale, d’accélération démographique et de creusement des inégalités. [©PCA-STREAM]C’est pourquoi le commissaire de l’exposition, avec l’aide des citoyens, « réenchanter les Champs-Élysées » pour en faire le modèle d’une ville durable, désirable, inclusive. [©PCA-STREAM]C’est dans ce cadre que le Comité Champs-Élysées, qui rassemble tous les acteurs culturels et économiques de l’avenue, a demandé à Philippe Chiambaretta et son agence PCA-STREAM de réfléchir à un réaménagement urbain de grande ampleur. [©PCA-STREAM]L’exposition propose toujours de nombreuses pistes pour permettre aux habitants de se réapproprier “leur” Champs-Elysées. A la fin de leur parcours, les internautes sont en effet invités à voter et à soumettre leurs propositions pour transformer l’avenue, via la plate-forme citoyenne Make.org. [©PCA-STREAM]Parents et enfants peuvent désormais, depuis leur salon, se promener sur les Champs-Elysées du futur et en devenir les co-constructeurs. [©PCA-STREAM] Cette exposition est la concrétisation d’un projet initié à l’été 2018 par le Comité Champs-Elysées, association qui réunit les acteurs culturels et économiques de l’Avenue. Et ce, afin de “réenchanter” les Champs-Elysées. Le comité a confié une mission de réflexion à l’architecte Philippe Chiambaretta. Sa “Vision 2030” inclut un réaménagement complet de l’avenue et de ses places (Etoile, Concorde) à l’horizon 2030. Egalement, la création d’un grand “parc central” de 28 ha, réunissant les jardins des Champs-Elysées et le Cours de la Reine. Ainsi que le renouvellement de la programmation artistique, culturelle… « Rafraîchir et végétaliser l’avenue, rendre les sols plus perméables, faciliter les mobilités douces, valoriser le patrimoine ou encore permettre aux habitants de se réappropier leurs Champs-Elysées. Tels sont les enjeux que réinterrogent l’exposition », conclut Philippe Chiambaretta. M. C.
Il y a 5 ans et 10 jours

Eiffage décroche un nouveau marché dans le milieu hospitalier

CONTRAT. Le groupe Eiffage a signé un contrat pour la conception, la réalisation, l'entretien et la maintenance (CREM) pour un nouvel équipement d'une surface de 45.000 m2, en région parisienne.
Il y a 5 ans et 10 jours

En reprise d’activité commerciale, EDILTECO® France reste inflexible sur l’accompagnement de ses clients

EDILTECO® France n’a pas suspendu son activité industrielle le 16 mars dernier. « Nous avons décidé de maintenir une activité partielle en mode « dégradé » c’est-à-dire que l’on tourne à 38 % des volumes habituels » témoigne Laurent Mainy, Directeur EDILTECO® France. Deux raisons majeures ont incité EDILTECO® France à maintenir son activité. La première, aboutie suite à une réflexion menée sur l’anticipation de la reprise, a poussé EDILTECO® France à maintenir une activité partielle mais suffisante pour se préparer à la levée du confinement. La deuxième, étant les commandes des clients : « Depuis quelques semaines, les commandes commencent à se débloquer et les clients réouvrent doucement. Pour le moment, ce sont encore beaucoup de commandes de réapprovisionnement. La quasi-totalité de nos clients sont réouverts en mode drive. » explique Laurent Mainy. L’entreprise maintient donc un niveau d’activité lui permettant d’être en adéquation avec la cadence des commandes clients afin de répondre aux besoins des 3 marchés : Chape, Façade et BPE. « Nous fabriquons prioritairement les commandes des clients et dans le même temps nous nous constituons un stock conséquent pour la reprise, qui inévitablement va engendrer un flux de commandes important. Nos stocks sont pleins. » précise Laurent Mainy. EDILTECO® France ne déroge pas à son éthique : « la gestion se fait en bon père de famille », pour ainsi dire l’entreprise se veut active mais prudente, attentive et soucieuse de ses salariés et de ses clients. L’activité de l’entreprise se maintient et les projets en cours n’ont pas été stoppés. Un nouvel expanseur automatique discontinu, de dernière génération, va notamment être implanté en complément des 2 autres. Il sera opérationnel dès la mi-mai pour une expansion optimisée des billes de PSE.   L’ ACCOMPAGNEMENT DU CLIENT De leur côté, les commerciaux ont repris il y a 3 semaines en télétravail. EDILTECO® France qui entretient ses étroites relations avec les acteurs de la distribution du BTP, a maintenu une permanence commerciale depuis le début du confinement. Depuis 3 semaines, les commerciaux sont désormais disponibles de 10h 30 à 12h 00 mais aucun d’entre eux ne retournera sur le terrain avant le mois de juin. « A défaut d’être à proximité, nos commerciaux accompagnent les professionnels par la disponibilité, le conseil, l’information, l’assistance et le service ». Toutes les commandes seront donc gérées par téléphone. « Nous sommes dans une démarche d’accompagnement et nous sommes prêts à faire les efforts nécessaires pour aider au mieux nos clients. Pour ce faire, l’équipe commerciale a la latitude d’ajuster tarifs et franco, sans quantité d’approvisionnement minimale, afin de répondre aux besoins des clients et leur éviter du stock. C’est la force de notre PME : maintenir un niveau de service élevé » conclu Laurent Mainy. L’accompagnement et la satisfaction ont toujours été les piliers de l’engagement d’EDILTECO® France auprès de ses clients. Le souci de bien faire, de concevoir et produire sur le territoire français, de placer la qualité et la confiance au coeur des partenariats qui se nouent ; aujourd’hui plus que jamais, EDILTECO® en témoigne en continuant d’offrir un haut niveau de service et d’accompagnement.
Il y a 5 ans et 10 jours

Crise, reprise, surcoûts : le ministre Bruno Le Maire répond à Batiactu

ENTRETIEN EXCLUSIF. Alors que le gouvernement souhaite accélérer la reprise de l'activité du BTP, Batiactu a interrogé le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, sur les leviers à actionner pour soutenir le secteur.
Il y a 5 ans et 10 jours

Altarea a résisté au 1er trimestre et anticipe des perspectives post-coronavirus "élevées"

"Il est trop tôt pour évaluer les conséquences de cette crise sur nos résultats 2020, lesquels seront significativement impactés par le confinement d'une part et la reprise probablement lente d'autre part", indique dans un communiqué le président fondateur Alain Taravella. "Une reprise forte est néanmoins possible"."Les perspectives de nos marchés restent élevées, notamment en logement avec des attentes renforcées en matière de mixité urbaine, proximité, confort d'usage, modularité, sobriété énergétique", précise-t-il.Au premier trimestre, Altarea Cogedim a réalisé un chiffre d'affaires de 566,2 millions d'euros. Le recul est mesuré "malgré 15 jours de confinement", précise le promoteur.La branche Commerce, qui centralise notamment les revenus locatifs, a ainsi progressé (+10,6% à 61,6 millions d'euros), tout comme l'Immobilier d'entreprises (+15,4% à 117,8 millions d'euros), qui a pu s'appuyer sur la contribution en début d'années de grosses opérations réalisées au préalable.En revanche, le Logement (-11% à 368,9 millions d'euros) a connu un sérieux contrecoup et pâti de l'arrêt des chantiers imposés par le confinement.Altarea indique toutefois que sa situation avant la crise sanitaire était "saine" et assure que "la sortie de crise se précise" avec la réouverture de la majorité des centres commerciaux après le 11 mai et la reprise de 95% de ses chantiers à la mi-mai.Au 5 mai, le groupe bénéficie également de 2,67 milliards d'euros de liquidités.
Il y a 5 ans et 10 jours

Pénicaud espère "un palier" du chômage partiel, à 12,1 millions de salariés

"Ce matin on a des demandes de près d'un million d'entreprises, 998.000 concernant 12,1 millions salariés, donc effectivement (...) j'espère bien qu'on est proche du palier et qu'on va assister à une décrue du chômage partiel en même temps qu'on aura une croissance de ceux qui vont retourner au travail", a indiqué Mme Pénicaud.La ministre a confirmé que les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l'école pourront continuer de bénéficier du chômage partiel au mois de mai."Les écoles vont rouvrir progressivement, et pour que les parents soient sereins, au mois de mai, si un parent déclare qu'il ne peut pas reprendre son travail parce que l'école n'est pas rouverte, ou pas rouverte tous les jours, ou qu'il ne souhaite pas mettre son enfant à l'école, il pourra continuer à bénéficier du chômage partiel", a indiqué la ministre.Un point sera fait avec le Premier ministre pour le mois de juin, a-t-elle précisé. "Pour la rentrée, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, pas de stress pour les parents, ils ont le choix de repartir au travail ou pas dans cette période où on va un peu jongler sur l'organisation familiale, on en est bien conscient."Mme Pénicaud a également salué le travail des Centres de formation des apprentis (CFA) pour mettre en place des formations à distance, dont bénéficient "neuf apprentis sur dix", et a précisé qu'elle annoncerait "dans quelques jours" la date de réouverture "très rapide" des CFA. Un guide spécial leur précisera les conditions sanitaires à mettre en œuvre.Concernant les intermittents du spectacle, Muriel Pénicaud a renvoyé aux annonces du président de la République attendues mercredi dans la journée. Elle a souligné que l'accompagnement personnalisé des intermittents par Pôle Emploi, qui propose deux jours de coaching et bilans de compétence dans les deux premiers mois "a beaucoup d'effet"."Pôle emploi rouvre ses agences à partir du 18 mai et cet accompagnement renforcé va être la priorité de Pôle Emploi dans les prochaines semaines", a-t-elle conclu.
Il y a 5 ans et 10 jours

Covid-19 : l'Italien Boeri prédit "une nouvelle ère" pour l'urbanisme

Dans un entretien sur Facebook avec des journalistes étrangers, le président de la Triennale de Milan, grande institution d'architecture, de design et d'art, affirme que la capitale de la Lombardie, région italienne la plus touchée avec près de la moitié des morts enregistrées dans la péninsule, devra changer."Revenir à la normalité serait très grave", met-il en garde. "La normalité est une des causes de ce désastre", insiste l'urbaniste, connu pour ses projets innovants de gratte-ciel recouverts de végétation où se combinent écologie et développement durable."C'est le moment de prendre des décisions courageuses et pragmatiques", estime l'architecte, dont l'architecture plus sociale et plus verte a inspiré nombre de ses confrères dans le monde, de la Chine au Mexique.Avec un groupe de sociologues, d'anthropologues, d'urbanistes et d'artistes, il réfléchit aux modalités d'instauration du "mur biologique" que le coronavirus impose désormais entre les personnes, ainsi qu'à l'introduction d'un nouveau mode de vie."Dans le cas contraire, les villes se transformeront en bombes de contamination", estime Stefano Boeri, professeur à l'école polytechnique de Milan.Alors que les autorités italiennes s'apprêtent à assouplir les mesures de confinement et à relancer la machine économique le 4 mai, Stefano Boeri lance une série de propositions qui pourraient changer l'avenir de la péninsule et servir de modèle à de nombreux pays."Retour aux villages""Il s'agit d'un projet national. L'Italie compte 5.800 villages de moins de 5.000 habitants, dont 2.300 quasiment à l'abandon. Si les 14 métropoles du pays +adoptent+ ces petits centres historiques inhabités, en leur donnant des avantages fiscaux, des moyens de transport, etc... ce serait une porte de sortie. C'est ça l'avenir", s'est enthousiasmé l'urbaniste dans les colonnes du quotidien La Repubblica.Cette proposition semble répondre aux problèmes posés par la situation actuelle, où la pandémie oblige la population à respecter une distanciation d'au moins un mètre entre les individus, ce qui est difficile dans des villes surpeuplées, notamment dans les transports publics bondés et les bureaux aux surfaces réduites."Nous avons compris qu'on peut faire du télétravail et que nous passerons plus de temps à la maison. Il faut maîtriser cette évolution. La campagne facilite cela, parce qu'il faut libérer de l'espace dans les zones urbaines", explique-t-il.Selon les sociologues, à cause du virus, beaucoup de gens souhaitent abandonner les grandes villes pour passer davantage de temps à la campagne.Et l'homme qui a converti des immeubles en forêts, qui a conçu une ville-forêt en Chine avec des maisons, écoles et bureaux recouverts d'un million de végétaux sur 140 hectares, est convaincu que Rome est la ville idéale pour accueillir ce projet."Rome est la ville du futur, elle a tout: des monuments uniques et beaucoup d'espaces verts grâce à ses parcs, et en plus une série de villages dans ses alentours".L'idée de Boeri coïncide avec le thème de la prochaine Biennale d'architecture de Venise, qui a reporté à fin août son ouverture, prévue initialement en mai : "Comment vivrons-nous ensemble?"La question posée par le commissaire de la Biennale, Hashim Sarkis, architecte libanais qui enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT), oblige paradoxalement le monde de l'architecture à désinvestir l'espace public et à en retirer les activités collectives."Il faudra modifier les horaires des administrations publiques pour qu'ils ne coïncident pas avec ceux des écoles, que les grands flux dans les transports (...) Nous devrons reprendre de l'espace aux voitures et nous concentrer sur le vert"."C'est ce qui est arrivé à New York au milieu du XIXème siècle: la population avait quadruplé, et il n'y avait plus d'espace, la densité était énorme. L'architecte paysagiste Olmsted a ainsi créé Central Park, un parc gigantesque qui est né d'une préoccupation d'hygiène", rappelle-t-il.
Il y a 5 ans et 10 jours

En Bretagne, les chantiers de la région redémarrent

Des 31 chantiers de la Sembreizh, opérateur régional d’économie mixte, 26 ont redémarré dont celui du lycée de Liffré, en vue d’une rentrée partielle en septembre.
Il y a 5 ans et 10 jours

L'Unicem souhaite une relance résiliente

DECRYPTAGE. L'organisation professionnelle a publié il y a quelques jours son guide de bonnes pratiques, validé par le gouvernement, pour accompagner les entreprises dans la reprise de l'activité. Elle vient également d'avancer ses propositions pour un plan de relance national, insistant sur l'importance d'une production locale, au coeur des territoires.
Il y a 5 ans et 10 jours

Covid-19 : entre combativité et inquiétude, les agents immobiliers préparent la reprise

Depuis mi-mars les réactions sont contrastées, certains agents ont opté pour une fermeture jusqu'à nouvel ordre, d'autres tentent d'assurer une continuité d'activité et de rester au contact des clients notamment grâce aux outils numériques.Alors que la profession prépare la reprise complète de son activité à compter du 11 mai prochain, Opinion System, fort de son positionnement unique sur le marché avec plus de 6.000 agences adhérentes, a souhaité les interroger pour prendre le pouls de la situation économique et avoir une vision au plus proche des réalités terrain tant sur l'impact de la crise sanitaire sur leur quotidien que sur leur perception de l'avenir.Impact du Covid-19 : assurer le maintien de l'activité... dans le brouillardLa fermeture des agences immobilières et l'interdiction de l'accueil du public dans les structures ont poussé les professionnels du secteur à s'adapter et revoir leur façon de travailler. Si la digitalisation est un moyen d'assurer une certaine continuité dans la gestion des dossiers en cours, entre la dématérialisation des actes authentiques, les visites virtuelles et les signatures électroniques, dans les faits, seules 2 agences sur 10 ont pu mettre en place le télétravail. 61% ont ainsi été contraintes de réduire la voilure en ayant recours au chômage partiel pour tout ou partie de leurs collaborateurs, 19% ayant décidé de suspendre temporairement leur activité.Si plus d'1 agent immobilier sur 2 (53%) fait part de ses craintes concernant sa capacité à rebondir, force est de constater que l'appartenance à un réseau est perçue comme un facteur de soutien et de protection supplémentaire face aux aléas de marché : 61% des agences indépendantes se déclarent inquiètes quant à leurs perspectives de développement et au maintien des emplois au sein de leur structure, contre 46% pour les franchisées. Une situation qui s'explique par la capacité des grandes têtes de réseaux à se mobiliser pour pérenniser les intérêts de leurs adhérents à l'image d'ORPI, par exemple, qui vient d'annoncer la création d'un fonds de solidarité de 10 millions d'euros.En manque de visibilité sur l'évolution de la situation économique, les agents immobiliers se montrent prudents et relativement attentistes face aux évènements : également optimistes et pessimistes (42%) sur les perspectives économiques d'une façon générale et le marché immobilier en particulier, ils sont par ailleurs 16% à ne pouvoir se prononcer sur la question. Là encore, les franchisés se distinguent par leur lecture plus positive de la situation (47%), quand les indépendants se montrent eux davantage alarmistes (48%).A l'écoute des signaux du marché, la profession prépare la repriseSelon de récentes études, plus de la moitié des acheteurs comptent reprendre leurs recherches dès la fin du confinement*, pourtant les agents immobiliers semblent divisés concernant l'impact de la crise sur la confiance des acheteurs/vendeurs, 46% d'entre-eux anticipant un durcissement du marché. De même, alors qu'1 futur acheteur sur 2 table sur une baisse progressive des prix*, la profession s'inquiète de leur stabilité à 45%.Parmi les grandes préoccupations soulevées par les professionnels, la réaction du marché bancaire occupe une place prépondérante : 70% des agents immobiliers sont inquiets de l'impact de la crise sur les conditions d'accès des Français au crédit immobilier et la remontée des taux immobiliers questionne plus d'1 agent immobilier sur 3 (39%).Malgré les difficultés occasionnées par la crise actuelle, les agents immobiliers restent mobilisés et préparent « l’après » : 96% rappellent leurs clients pour assurer le suivi des dossiers, 83% rattrapent leur retard sur des dossiers administratifs, 78% réactualisent leur base de données, 61% rappellent d’anciens clients pour prendre des nouvelles et 48% se penchent sur l’analyse des canaux ayant généré le plus de ventes au sein de leur agence.« Le marché de l'immobilier vit une situation sans précédent et il est encore impossible de mesurer avec précision l'impact de la crise sanitaire. De nombreuses incertitudes pèsent sur le moral des agents immobiliers qui s'inquiètent pour la survie de leurs agences et le maintien des emplois », observe Jean-David Lépineux, fondateur d'Opinion System. « Pour autant, dans ce contexte exceptionnel, assurer la continuité de l'activité est l'une de leurs priorités et ils sont une grande majorité à s'être organisés pour poursuivre une partie de leur mission auprès de leurs clients, grâce aux outils numériques notamment. Très attentive à l'impact psychologique du Coronavirus sur le comportement des vendeurs et des acheteurs, et au-delà sur celui des établissements bancaires, la profession reste mobilisée pour s'assurer les meilleures conditions de la reprise ».*Source : SeLoger
Il y a 5 ans et 10 jours

Les Acteurs du logement d'insertion réclament un engagement fort de l'État

La crise sanitaire, que nous vivons, devient une crise sociale et économique car les personnes déjà en difficulté se retrouvent dans une situation encore plus précaire.Dans ce contexte, l'action des associations du logement d'insertion est précieuse : le logement est un droit, il est protecteur, il est l'élément indispensable à l'insertion. Face à ces constats, les Acteurs du logement d'insertion demandent la mise en place d'un soutien spécifique pour permettre aux personnes de se maintenir dans leur logement et à aux associations de poursuivre leur mission. Les Acteurs du logement d'insertion formulent deux demandes.1/ Aider les ménages à payer leur loyer et les charges / les résidents à payer leur redevanceFace à une augmentation conséquente des impayés de loyers et de charges (entre +15 et +30% d'incidents de paiement), l'État, les collectivités territoriales et l'ensemble des intervenants du logement doivent renforcer les outils de sécurisation existants :les FSL en premier lieu ;les aides aux salariés ;les garanties et assurances multiples, dont VISALE.Ils doivent aussi développer de nouveaux outils en renfort, comme un fonds national d'aide au paiement de la quittance.Ces outils de sécurisation doivent prendre en compte l'ensemble du secteur du logement d'insertion.2/ Soutenir les efforts des Acteurs du logement d'insertionSi les Acteurs du logement d'insertion sont mobilisés auprès des personnes logées durant la crise, ils rencontrent des difficultés opérationnelles qui les obligent à proposer de nouvelles formes d'accompagnement et attendent que les pouvoirs publics et l'État tiennent leurs engagements.Les subventions en attente doivent être débloquées rapidement. L'État doit montrer l'exemple aux collectivités qui soutiennent les associations locales. Les retards de versements de subventions sont, comme pour l'hébergement d'insertion et d'urgence, préjudiciables aux associations : ces retards, qui pèsent déjà sur leur trésorerie, menacent désormais un équilibre fragilisé (impayés, vacances, surcoûts divers). Faire peser les retards de paiement de subventions sur les prêts de trésorerie disponible n'est pas acceptable.L'État doit s'engager clairement sur le maintien de ces subventions et l'affirmer auprès de chaque service territorial. Le maintien des subventions, notamment d'accompagnement social, est essentiel. Les équipes restent aux cotés des personnes accompagnées tout au long de cette période de confinement : par téléphone, avec des astreintes parfois même de nuit. Les Acteurs du logement d'insertion demandent que l'ensemble des subventions prévues soit versé aux associations. Tant l'intermédiation locative, l'accompagnement social que le travail des hôtes de pensions de famille sont concernés.L'État doit mobiliser à plein les crédits d'AGLS 2020, pour soutenir le logement d'insertion.La mobilisation des crédits d'aide à la gestion locative sociale est toujours d'actualité. Or, chaque année, une part de cette subvention, est redéployée pour financer l'hébergement d'urgence. On peut craindre en cette période que cette enveloppe fasse l'objet de déploiements encore plus importants.Le logement d'insertion prend sa pleine part de la politique du Logement d'Abord : elle a montré ses réussites et cela commence à porter ses fruits. La crise ne doit pas enrayer un mouvement de fond, qui permet à des milliers de personnes de quitter d'hébergement d'urgence, ou d'insertion, ou la rue !
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : annulation des charges sociales des petites entreprises de moins de 10 salariés !

Le gouvernement a annoncé, lundi 4 mai 2020, la mise en place de l’exonération des charges sociales pour les entreprises de moins de dix salariés qui ont dû fermer... Cet article Covid-19 : annulation des charges sociales des petites entreprises de moins de 10 salariés ! est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 11 jours

Les revenus de Gecina progressent au 1er trimestre, pas de prévisions sur le coronavirus

Entre janvier et mars, Gecina a enregistré 168,1 millions d'euros de revenus, soit une hausse de 2,6% par rapport à la même époque de l'an dernier, selon un communiqué.Le groupe, qui explique cette hausse par des choix avisés d'implantation concentrés sur Paris et ses abords immédiats, s'abstient pour autant de toute prévision annuelle, en pleine crise économique du coronavirus."Les incertitudes actuelles ne permettent pas à ce stade d'appréhender avec précision les conséquences de cette crise", reconnaît Gecina, qui avait suspendu fin mars ses précédentes prévisions.Le groupe a, par ailleurs, annulé trois mois de loyers auprès de ses plus petites entreprises locataires, comme l'a demandé le gouvernement aux principales entreprises immobilières.Il précise que ces locataires représentent moins de 2% des loyers qu'il tire des bureaux, son activité essentielle à côté d'un petit parc de logements.
Il y a 5 ans et 11 jours

Sika présente sa nouvelle chape autonivelante ViscoChape P4s

En France, chaque bâtiment d’habitation, commercial ou public est classé en fonction des sollicitations auxquelles il est susceptible d’être soumis au cours d’activités usuelles.Basé sur le Cahier 3509 du CSTB, ce classement s’appuie sur 4 facteurs (lettres) : l’usure (U), le poinçonnement (P), la présence d’eau (E), la résistance aux agents chimiques (C).La lettre P traduit principalement les actions mécaniques du mobilier et des engins roulants de manutention et d'entretien et les chutes d'objets (chocs).
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : Avec le déconfinement, le télétravail appelé à jouer les prolongations

"Le télétravail doit se poursuivre", a répété le Premier ministre Édouard Philippe lundi au Sénat. Il est "raisonnable de dire" qu'il restera massif jusqu'à l'été, a prévenu Muriel Pénicaud, la ministre du Travail.De quoi parle-t-on ?Facilité par internet, les ordinateurs et les téléphones portables, le télétravail permet de pratiquer son activité professionnelle à distance, régulièrement ou occasionnellement, chez soi ou dans n'importe quel lieu différent de l'endroit ordinaire de travail, comme des espaces de coworking.Depuis 2017, un simple accord écrit ou oral entre le salarié et son employeur suffit pour télétravailler. Mais un accord d'entreprise négocié avec les représentants du personnel ou une charte élaborée par l'employeur peuvent préciser les conditions d'exercice.Et sauf événement exceptionnel, comme l'épidémie de Covid-19 en cours, un employeur ne peut pas imposer le télétravail à un salarié.Combien de télétravailleurs confinés ?"Il y a aujourd'hui 5 millions de Français" qui télétravaillent, a précisé lundi Mme Pénicaud. "Certains le faisaient déjà un peu" avant l'épidémie; "pour beaucoup" d'autres, "c'est une expérience nouvelle", a-t-elle relevé.Ils sont salariés d'entreprises privées, publiques ou encore fonctionnaires.Tous ne télétravaillent pas à plein temps. Certains alternent avec une présence sur leur site habituel de travail. Chez Renault, depuis début avril, "une très grande majorité des cols blancs" partagent leur temps entre télétravail et chômage partiel, indique une porte-parole du constructeur automobile.Un télétravail dégradé ?Le brusque passage à la mi-mars à un télétravail de masse, imposé, non-stop, avec les contraintes du confinement, le stress de la pandémie, pendant des semaines, a brouillé les cartes du télétravail classique."Le télétravail en confinement n'est pas une situation de télétravail normale", résume le cabinet Secafi. Dans des entreprises, tous les salariés, "le manager lui-même", se retrouvent jusqu'à "cinq jours" par semaine en télétravail, après sa mise en oeuvre "précipitée", "subie", parfois "improvisée", sans matériel adapté, énumère ce cabinet qui conseille les représentants du personnel.Le télétravail normal est au contraire voulu, préparé, exercé généralement un ou deux jours par semaine, sans s'isoler durablement des collègues.Autre impact du confinement: la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle devient très poreuse. Des télétravailleurs doivent s'occuper des enfants et du suivi scolaire, partager espace de travail et accès à internet. Leurs conditions de télétravail peuvent être dégradées."On n'est pas dans une situation véritable de télétravail", "le télétravail, c'est travailler à la maison sans avoir des enfants à s'occuper", souligne le leader de la CGT, Philippe Martinez.Quid du moral des salariés ?Selon un sondage BVA paru lundi, une grande majorité des télétravailleurs s'accommodent de ce scénario inédit: près de sept sur dix jugent "facile" de travailler chez eux et d'y veiller sur leurs enfants.Mais OpinionWay a livré la semaine dernière un sondage bien plus sombre, avec deux télétravailleurs sur dix "en détresse psychologique élevée".Dans une enquête de la fédération de cadres Ugict-CGT publiée mardi, deux tiers des télétravailleurs "se plaignent d'une anxiété inhabituelle".Quelles règles demain ?Syndicats et gouvernement sont d'accord: il faut encadrer le télétravail pour éviter les dérives.Dans les entreprises "où il y a eu des accords de télétravail, ça se passe bien; dans toutes les autres boîtes, ça pose beaucoup de questions", avait rapporté la semaine dernière le président de la CFTC, Cyril Chabanier. Ces prochains jours, les partenaires sociaux vont plancher sur des "consignes fortes, pour parer aux problématiques urgentes", avait-il ajouté.Définir "les bonnes pratiques" est nécessaire, avait confirmé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.Quant à la ministre du Travail, elle a approuvé lundi une telle négociation entre partenaires sociaux, en prônant une issue rapide, avec un résultat "opérationnel" pour le déconfinement.
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : Le chômage partiel maintenu "à taux plein" après le 1er juin dans certains secteurs

Plus d'un salarié du privé (11,7 millions à ce jour) bénéficie de cette garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'État et l'assurance-chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.Mais le gouvernement entend réduire sa participation à compter de juin, afin d'inciter à la reprise d'activité dans le cadre du plan de déconfinement.A quelques exceptions près: "Tout ce qui est hôtellerie, restauration, bars, événementiel, une bonne partie du secteur culturel... Tous les secteurs qui ne peuvent pas opérer par décision administrative continueront à pouvoir bénéficier du chômage partiel pour leurs salariés à taux plein", a déclaré Mme Pénicaud sur BFMTV.Le taux sera en revanche bien réduit pour les autres entreprises, qui devront assumer "une petite partie" des salaires de leurs employés qui resteront en chômage partiel."On est en train de discuter de proportions, mais qui seront raisonnables", a-t-elle assuré.
Il y a 5 ans et 11 jours

Rencontre avec : Pascale Risbourg

Styliste de formation, Pascale Risbourg délaisse rapidement la mode pour devenir créatrice de papiers peints, puis céramiste. Elle explore depuis plus de vingt ans la création et ne cesse de se renouveller. Aujourd’hui, elle vit et travaille en Belgique. Au détour d'une visite dans son pays d'adoption, la rédaction de Muuuz a eu l'occasion de s'entretenir avec cette artiste dans l'âme. Retour sur une rencontre audacieuse. Vous venez de la mode, pourquoi avez-vous finalement choisi l’artisanat ?La mode est ma première formation. J’étais certaine de faire quelque chose d’artistique. Je me suis inscrite à ESMOD, mais je me suis vite rendue compte que ce secteur était trop restreint pour moi. Je m’en suis donc éloignée. Je faisais des vêtements très ludiques, spectaculaires. Après mon diplôme, j’ai gagné plusieurs concours mais toujours en prenant le plus de distances possibles avec le vêtement. Mes créations les plus remarquées sont les plus artistiques, notamment celles de la transformation de l’objet en vêtement, ou du vêtement en objet, comme un sac convertible en robe ou une jupe qui se transforme en parasol. J’ai réalisé que, ce qui m'intéressait réellement, c'était surtout à la dimension performative de l'habit. J’ai créé des costumes pour des évènements, des publicités, des shoots. Dans chaque projet, j’aime l’idée de susciter des émotions. Quand je crée, je me demande toujours ce que je peux apporter. Je préfère provoquer une réaction. Je réalise des créations décalées, qui surprennent. Je suis inclassable. On peut me trouver là où on ne s’y attend pas. Quel est l’intérêt de faire ce que l’on a déjà fait ? C’est plus stimulant de trouver de nouvelles idées. Par exemple, avec mes robes-sacs, j’ai audacieusement bouleversé les codes de la mode. De même, avec ma Toile de Jouy érotique. C’est d’ailleurs grâce à celle-ci que j’ai commencé à m’éloigner du vêtement pour me diriger vers la création de papiers peints, d’œuvres murales. Quelles histoires se cachent derrière vos créations de papiers peints et de céramiques ?Quand je crée des papiers peints, je pense à la céramique, et inversement. J’attache toujours beaucoup d’importance à l'équilibre des formes et des couleurs. Je cherche à apporter un regard nouveau. Quand je suis allée au musée de la Toile de Jouy à Jouy-en-Josas dans les Yvelines, j’ai tout de suite été interpellée par les dessins et j’ai pensé à les revisiter avec humour. L’idée de ma première collection de papiers peints est née ainsi. J’essaie surtout de me renouveler et de ne pas suivre les tendances. Quand je crée un nouveau papier peint, je fais un travail d’assemblage. J’envisage l’ensemble comme une scénographie, puis je réfléchis aux choix des formes et des couleurs. Plus j’avance dans la réalisation d’une œuvre murale, plus je me concentre sur les détails. Lorsque je réalise des céramiques, c’est différent. Je réfléchis à la décoration sans m’imposer de cahier des charges. Contrairement à mes papiers peints, je ne suis pas dans une démarche de commercialisation. Toutes mes céramiques se situent entre art et design. Ce sont des objets qui se contemplent. L’aspect esthétique prend le dessus sur le fonctionnel. Où puisez-vous votre inspiration ?Je suis inspirée par mon environnement car il met en éveil mes sens. De la gastronomie aux nouvelles technologies, en passant par l’architecture, je puise mon inspiration partout. J’analyse constamment ce qui m’entoure, et j’essaie ensuite de donner un sens à mes observations pour les traduire dans un langage artistique qui m’est propre. « Je réalise des créations décalées, qui surprennent. Je suis inclassable. » Dans vos céramiques, quel est votre processus de création ?C’est un travail d’improvisation. J’utilise des moules en plâtre. Je compose avec ces formes prédéfinies jusqu’à me surprendre. Si je ne suis pas surprise, je retravaille ma pièce encore et encore pour obtenir une création surprenante. Je souhaite que mes pièces soient sincères. En ce moment, je surélève mes céramiques. Elles semblent être en équilibre. Ce rapport entre masse et fragilité m’intéresse, car je m’y retrouve. Comment construisez-vous votre univers ?Je suis un électron libre, mais je mène mes projets avec beaucoup de rigueur. Je suis obligée de me canaliser pour trouver une cohérence. Je cherche toujours à m’éloigner de ce que l’on peut attendre de moi. Vous utilisez la réalité augmentée pour animer les motifs de vos papiers peints et assiettes en porcelaine Erotic Toile de Jouy. Pourquoi souhaitez-vous intégrer les nouvelles technologies aux arts décoratifs ?C’est une recette de la créativité d’associer deux univers qui n’ont rien à voir. En exploitant la réalité augmentée pour donner vie aux saynètes suggestives de mes Toiles de Joy érotiques, je surprends le public. J’étais d’ailleurs très contente de voir sourire les visiteurs quand ils observaient mes papiers peints s’animer à l’édition 2019 de la COLLECTIBLE à Bruxelles, puis à l’occasion du parcours design « La Promenade du Collectionneur II » organisé par les galeries Gosserez et Maison Parisienne au Meurice en parallèle du PAD. Depuis mars 2019, vous travaillez aux Ateliers Zaventem, le foyer créatif conçu par Lionel Jadot, et participez donc à la vie des ateliers. Qu’apporte cette résidence à votre création ?C’est très stimulant de travailler là-bas. Il y a une effervescence créative. L’année dernière, j’ai eu la chance d’exposer mes créations à COLLECTIBLE aux côtés de tous les résidents volontaires des Ateliers Zaventem. Bruxelles est une véritable pépinière de talents. C’est une ville qui me convient très bien, car je peux m’exprimer avec intégrité sans être mise dans une case. Quelles sont vos prochains projets ?J’ai envie de raconter de nouvelles histoires. Je souhaiterais collaborer avec des galeries, des maisons d’éditions, et éventuellement partir en résidence à l’étranger. Avez-vous envie d’apprendre un nouvel art décoratif ?Cela ne serait pas sage [rires]. Je souhaiterais plutôt associer ma céramique avec le savoir-faire d’un autre artisan. Puis, j’aimerais aussi me perfectionner, notamment maîtriser les techniques de l’émail. Comment imaginez-vous le design de demain ?Avant d’être un objet, le design de demain est une réflexion. Selon moi, le design de demain sera un design écologique, un design de la récupération. On commence à voir des nouvelles formes, des formes marshmallow, et des nouveaux matériaux. L'upcycling se développe et séduit les jeunes créateurs. Je pense que la nouvelle génération de designers travaille sur des projets très intéressants. Je suis très contente que les jeunes talents, les étudiants, les jeunes pousses bouleversent les codes et envisagent un futur différent. La nouvelle génération de designers ne se donne pas de limite, et n’a pas peur de la critique. Les créations des jeunes designers ne sont pas forcément au point techniquement, mais au niveau artistique elles le sont. Et c’est l’essentiel. J’appellerai donc le design de demain le design marshmallow, un design hyper ludique aux frontières du surréalisme. Pour en savoir plus, visitez le site de Pascale Risbourg. Photographies : Portrait © Laetizia Bazzoni, Céramiques et papiers peints © Kaatje VerschorenLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : où en est la filière Terre Cuite ?

La production repart progressivement, les stocks ont toujours permis de répondre à la demandeAprès l’arrêt progressif de la majorité des lignes de production à partir du 17 mars, les stocks constitués avant le confinement ont permis de répondre à la demande croissante des négoces et à la reprise progressive des chantiers. Pour la semaine 18 (semaine du 27 avril), les livraisons s’établissent ainsi à environ 65% de leur niveau de la même période en 2019. Depuis le 2 avril, les lignes de production redémarrent progressivement venant ainsi réapprovisionner les stocks existants. Un guide édité par la FFTB accompagne les acteurs de la filière dans la mise en place de bonnes pratiques dans le contexte Covid-19Élaboré conjointement avec les organisations syndicales représentatives et cosigné par la CFDT, ce Guide de Bonnes Pratiques édité par la FFTB est destiné à ses adhérents Il vise à assurer la santé et la sécurité des salariés dans le contexte de l’épidémie de Coronavirus (COVID-19) en tenant compte des particularités des environnements, des métiers, des postes de travail et des organisations de travail de la filière.Validé le 26 avril 2020 par le Directeur Général du Travail au Ministère du Travail, le guide est disponible sur demande auprès de la FFTB.
Il y a 5 ans et 11 jours

Les meilleures sources d’information dans le domaine du BTP et du bâtiment

Chaque jour qui passe, les entreprises font face à une concurrence de plus en plus féroce. C’est notamment le cas dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Si vous êtes le dirigeant d’une société œuvrant dans ce domaine, vous devez en permanence vous montrer performant et bien informé des évolutions de votre secteur d’activité. Dans ce cadre, il est utile de chercher des sources fiables qui vous permettent de recueillir un maximum d’informations de qualité. Nous vous présentons donc quelques sites que nous estimons fiables et qui constituent des sources de qualité. Il s’agit de Batirama, de Batiweb et de Batiactu. Les médias préférés des acteurs du BTP, Obat en tête ! Si vous gérez une entreprise dans le secteur du bâtiment et du BTP, vous avez certainement besoin de disposer d’outils et de matériels performants afin de mieux satisfaire vos clients. Oui, mais que choisir ? Il faut alors vous tourner vers des sources d’informations fiables pour faire les meilleurs choix, telles que le blog d’Obat, visible sur https://www.obat.fr/blog/, expert en conseils BTP. On y trouve notamment des articles sur le choix du meilleur logiciel de facturation et de devis, sur la valeur juridique d’un devis, etc. Vous cherchez des infos intéressantes sur l’affacturage ? Obat pourra vous renseigner ! Les débutants pourront également trouver des infos intéressantes pour se lancer dans le milieu du bâtiment. Faire connaître son entreprise en ligne est par exemple essentiel à ce jour pour percer dans le milieu du bâtiment. Ce blog BTP vous aiguillonnera pour trouver des informations sur la marche à suivre afin d’être visible sur internet. Des informations variées dans le domaine du BTP Bref, en plus de proposer un logiciel de devis et de facturation, le site Obat propose ainsi un blog aussi complet qu’intéressant, permettant aux artisans du BTP de trouver des réponses rapides à leurs interrogations. Les informations y sont aussi diverses que variées, allant du flocage d’un camion utilitaire pour professionnel à des questions juridiques, en passant par des infos sur la TVA des entreprises. Des informations sur la Fédération Française du Bâtiment vous seront également communiquées, afin que vous possédiez vraiment toutes les informations dont vous avez besoin avant de vous lancer dans le BTP, ou pour vous aider à solutionner des soucis durant l’exercice de vos travaux. Secteur du BTP : Batirama, un site web pour en apprendre davantage Batirama fait partie des sites web de référence pour s’informer sur le secteur BTP. Vous y trouverez de nombreuses informations utiles afin de défier la concurrence et améliorer votre entreprise. Produits et innovations Le site https://www.batirama.com/ présente, par exemple, le calendrier des manifestations susceptibles d’intéresser une entreprise du BTP. Vous pouvez encore y découvrir une rubrique présentant différents produits comme la protection des planches à rives, le plancher léger thermo-acoustique, le micro-béton pour revêtement de bassins ou encore le relais de contrôle de niveaux. Si vous êtes à la recherche de matériel de transport pour votre entreprise, vous pouvez découvrir dans une rubrique spécifique des articles qui traitent les différents véhicules adaptés pour votre métier. Batirama vous donne également la possibilité d’en apprendre davantage sur les indices et les index du bâtiment. Comme vous avez besoin d’être à l’affût des innovations et des nouveautés techniques dans votre secteur d’activité, vous pouvez y lire un article parlant, par exemple, du gant bionique. Celui-ci est conçu pour prévenir les troubles musculo-squelettiques des travailleurs et améliore leur endurance. Vous y trouverez d’autres publications comme celle qui vous donne de plus amples renseignements sur les outils pratiques censés aider les entreprises du secteur BTP à gérer les crises. Vous y trouverez également d’autres articles intéressants pour en savoir plus sur la plateforme d’entraide mise en place par l’OPPBTP, par exemple. Normes et techniques dans le secteur du bâtiment Dans le domaine du BTP plus que dans les autres secteurs d’activité, les normes ont une importance capitale. Grâce à Batirama, vous avez désormais la possibilité d’en savoir plus sur les normes à appliquer dans certains domaines. Par ailleurs, vous serez certainement intéressé de connaître ce qui change en matière de baux privés et commerciaux avec les mesures d’urgence. Ou encore, à propos de la responsabilité engagée quand la solidité de l’ouvrage que vous construisez est compromise. Il est également possible de recueillir des informations sur différentes techniques qui peuvent vous être utiles. Cela concerne, par exemple, les solutions pour isoler l’extérieur des logements et qui peuvent être utilisés sur les toitures, ou comment choisir les produits adaptés pour isoler les combles perdus. Batiweb, un site de référence pour se renseigner Nous vous invitons également à vous connecter sur le site de Batiweb si vous souhaitez obtenir des renseignements qui vous permettent d’avoir une longueur d’avance sur vos concurrents. Vous trouverez sur https://www.batiweb.com/ un grand nombre d’articles classés dans différentes catégories et qui sont susceptibles de vous intéresser. Actualités et produits Batiweb est un site intéressant qui vous informe sur toutes les actualités concernant le secteur BTP. Cela peut être la législation et la réglementation qui touchent votre métier, les événements du bâtiment, les nouveaux produits du BTP, la RT2012, l’éco-construction, le droit social, la vie des sociétés, les collectivités territoriales, etc. Il est également possible d’y découvrir des articles intéressants qui présentent les produits utilisés dans votre métier. Il peut s’agir d’électricité et de génie climatique, de construction industrialisée, de gros-œuvre, de matériel, d’aménagement extérieur, de second œuvre, de logiciel, d’éco-construction ou de menuiserie-fermeture. Architecture et divers Véritable mine d’informations pour les entreprises du BTP, Batiweb présente dans sa rubrique « Autres » les différentes formations, des dossiers spéciaux, des vidéos ainsi que diverses thématiques. Le portail de Batiweb propose encore une large palette d’articles axés sur de nombreux sujets. La rubrique « Architecture » présente également un certain intérêt pour les acteurs du bâtiment et des travaux publics, notamment les architectes. En effet, les différentes innovations dans ce domaine y sont affichées. Batiactu, le meilleur site pour s’informer sur votre secteur d’activité En tant que chef d’entreprise, vous devez rester informé en permanence sur votre secteur d’activité. Batiactu vous donne l’opportunité de le faire. Il est vrai que le site https://www.batiactu.com/ est agencé de manière à permettre aux internautes de découvrir facilement les renseignements dont ils ont besoin dans le domaine du BTP. Il présente 8 rubriques différentes afin de vous permettre de trouver l’article qui vous intéresse. Il s’agit de l’immobilier, de l’énergie, de BTP Chantiers, de négoce industriel, de stratégie, d’architecture conception, d’État et collectivités, et d’une Tribune d’experts. Vous pouvez également découvrir sur cette plateforme spécialisée des articles concernant le chiffrage, les marchés, la formation, l’emploi BTP, les événements du secteur, le réseau, etc. Il est encore possible de trouver sur Batiactu une liste de fabricants et de prestataires œuvrant dans le domaine du bâtiment. Pour mieux vous informer sur le secteur BTP, le blog Obat reste également un site web de référence. Il s’agit d’une source fiable qui s’adresse aux professionnels du bâtiment. Ces derniers peuvent donc y découvrir des articles pertinents qui les aident à mieux gérer leur entreprise et à se développer par la suite.
Il y a 5 ans et 11 jours

Résultats de la 6e édition du Baromètre ARTI Santé

Comme chaque année depuis 2014, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), la Chambre Nationale de l'Artisanat des Travaux Publics et du Paysage (CNATP), et le pôle d'innovation IRIS-ST dévoilent les résultats de la nouvelle édition du baromètre ARTI Santé BTP, enquête nationale de référence sur les conditions de travail et la santé des chefs d'entreprise artisanale du BTP.Pour la première fois, l'étude révèle une diminution de leur rythme de travail. Ils étaient ainsi davantage en 2019 à prendre des congés au-delà de deux semaines par an et à réduire leur temps de travail hebdomadaire. Cependant, la part des dirigeants qui déclarent leur métier très exigeant physiquement mais aussi mentalement est en hausse avec respectivement +5 et +3 points par rapport à la précédente édition et la difficile déconnexion avec le travail s'accentue. Face au rythme soutenu de leur activité, les répondants sont toujours autant soumis à des problèmes de santé (stress, burn-out) et ont de plus en plus le sentiment d'être isolés (+4 points). La CAPEB, consciente de toutes ces données et difficultés, fait le bilan des 6 éditions passées du baromètre et propose un partenariat, alliant synergie et compétence, avec le réseau du Centre d'Information sur la Prévention des difficultés des entreprises (CIP) qui s'avère d'autant plus nécessaire du fait de la crise sanitaire actuelle.Pour la première fois, une légère diminution du rythme de travail mais une activité davantage exigeante mentalement et physiquementL'étude menée auprès de 2053 répondants entre novembre et décembre 2019 révèle une baisse du rythme de travail des dirigeants d'entreprise artisanale du BTP et du paysage. En 6 ans, les congés des dirigeants sont en effet de plus longue durée. Ainsi, le nombre de dirigeants s'octroyant plus que deux semaines de congés est en augmentation. Ils sont également de moins en moins nombreux à travailler de 6 à 7 jours par semaine (54% en 2019 contre 59% en 2018). De plus, la proportion du nombre de dirigeants travaillant plus de 60 heures par semaine est également en baisse (21% en 2019 contre 26% un an auparavant).L'intensité du rythme de travail hebdomadaire des dirigeants varie en fonction de la taille de l'entreprise. Ainsi, les répondants employant 11 à 15 salariés sont plus susceptibles de travailler plus de 60 heures par semaine par rapport aux artisans travaillant seuls (38% contre 14%), quand bien même les employeurs ayant répondu déclarent prendre plus de congés. Un rythme soutenu pour l'ensemble des répondants qui s'explique en partie par la lourdeur des tâches administratives qui représentent pour près de la moitié des chefs d'entreprise 25% de leur temps de travail. Si le rythme de travail opère pour la première fois une légère baisse, il reste cependant très soutenu. Comme les années précédentes, les chefs d'entreprise artisanale peinent à trouver le bon équilibre entre vie familiale et vie professionnelle : 87% des répondants ont toujours le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie privée et 75% d'entre eux considèrent qu'ils ne sont pas suffisamment disponibles pour leur entourage.En cause : le rythme soutenu mais également la difficulté pour ces dirigeants d'opérer une réelle coupure avec leur activité. Travailler pendant les jours de repos est une pratique en augmentation chez les chefs d'entreprise artisanale du BTP et du paysage : ils sont ainsi 51% à consulter leurs mails tous les jours ou tous les deux jours pendant leurs congés. Pour 34% d'entre eux, il s'agit en effet de rester disponible auprès de leurs clients.Le nombre de chefs d'entreprise qui considèrent leur travail très exigeant ne cesse d'augmenter : +5 points (83% en 2019 – 78% en 2018) pour l'exigence physique et +3 points (91% en 2019 – 88% en 2018) pour l'exigence mentale. L'accroissement de l'exigence physique peut s'expliquer, au-delà du fait qu'il s'agisse de métiers manuels, de l'évolution de certains matériaux et équipements et les contraintes liées aux chantiers. Bien que ce soit l'exigence physique qui augmente le plus, l'exigence mentale reste toujours plus importante. Elle s'explique entre autres par le poids des responsabilités et de la multitude de tâches qui incombent aux chefs d'entreprise. Une situation qui n'est pas sans risque pour la santé mentale et physique de ces artisans.Une activité qui continue de peser sur la santé physique et mentale des chefs d'entrepriseDepuis six ans, les résultats du baromètre alertent sur l'état de stress des dirigeants des entreprises artisanales du BTP et du paysage. Si la proportion des répondants qui se déclarent stressés reste stable à 58%, son intensité quant à elle augmente.Le poids des démarches administratives, la charge de travail, les contraintes de délais et la nécessité de devoir être de plus en plus réactif sont notamment en cause. 84% des chefs d'entreprise artisanale du BTP et du paysage déclarent ainsi travailler dans l'urgence. Cet état émotionnel influence fortement la qualité du sommeil et les expose à un risque accru d'épuisement professionnel voire de burn-out. Un syndrome qui concerne davantage de répondants cette année : 6% contre 5% en 2018.Il est à craindre que cette situation déjà préoccupante se détériore considérablement cette année avec la gestion de la crise sanitaire à laquelle sont confrontés tous les chefs d'entreprise.Les chefs d'entreprise artisanale sont également 58% à affirmer se sentir très fatigués (contre 59% en 2018, 58% en 2017 et 56% en 2016) et 47% déclarent se réveiller au milieu de la nuit et avoir du mal à se rendormir. Ce manque de sommeil a des répercussions concrètes sur l'activité professionnelle pour 70% des répondants. 51% des répondants se disent ainsi davantage irritables (contre 32% en 2018) et 64% en manque d'énergie et en permanence fatigués.La lourde charge de travail ainsi que les troubles émotionnels dont les répondants sont victimes sont des facteurs qui favorisent le sentiment d'isolement des chefs d'entreprise. En effet, 40% des sondés éprouvent ce sentiment (+ 4 points par rapport à l'année dernière) et 46% souhaitent être davantage soutenus. Pour répondre à ce besoin, les réseaux professionnels arrivent pour la première fois en première position (64% des répondants), suivis par les institutions telles que les assurances et les banques.Malgré cette situation inquiétante, le baromètre met en avant un regain d'optimisme chez les répondants. 54% sont plutôt optimistes concernant l'activité de leur entreprise (contre 40% en 2018) et 65% sont totalement épanouis dans leur métier. L'étude porte néanmoins un point d'attention sur les entreprises dont la pérennité est menacée. En effet, seulement 21% des dirigeants en difficultés financières se font aider et uniquement 26% savent vers qui se tourner dans une telle situation. Ces résultats attestent de l'importance de continuer à informer les chefs d'entreprise sur les structures existantes qui permettent de les aider en cas de difficultés.Un suivi médical en lien avec leur activité professionnelle qui intéresse les chefs d'entrepriseDepuis plusieurs années, le baromètre fait le constat d'un faible suivi médical des chefs d'entreprise de l'artisanat du bâtiment. En 2019, seulement 45% consultent leur médecin régulièrement ou de temps en temps. Plus inquiétant encore, pour 48% des répondants, leur état de santé nécessiterait un arrêt de travail qu'ils n'ont pas pris. La première raison évoquée est le maintien à tout prix de l'activité de l'entreprise. Ce constat alarmant montre la nécessité de continuer à sensibiliser les artisans du bâtiment sur les risques liés à leur activité. De plus, l'étude révèle que 68% les dirigeants seraient intéressés par un suivi médical en lien avec leur activité professionnelle avec leur médecin généraliste ou un autre professionnel.« L'état de santé des chefs d'entreprise est une question cruciale dont nous suivons scrupuleusement l'évolution chaque année grâce à notre baromètre. Le secteur de l'artisanat du bâtiment est un secteur particulièrement exigeant en termes de délais,de contraintes de chantiers et de contraintes clients. Les chefs d'entreprise, motivés par la satisfaction client et le maintien de l'activité, se donnent généralement à 100% en fermant parfois les yeux sur leur fatigue ou sur des signes cliniques cachant des pathologies plus graves, pouvant représenter un risque pour leur santé physique ou mentale. Notre devoir est de tirer la sonnette d'alarme et de continuer à sensibiliser les dirigeants des entreprises sur les risques liés à leur activité, afin de les informer au mieux et de les accompgner. Je perçois cette année une réelle prise de conscience de ces chefs d'entreprise qui expriment le besoin d'être médicalement suivis en lien avec leur activité. C'est une demande que nous entendons et que nous défendrons pour qu'elle trouve rapidement son application ! » - Patrick Liébus, Président de la CAPEB« Si être chef d'entreprise c'est être libre et autonome, c'est aussi vivre une vie qui n'est pas de tout repos. Si la passion est la motivation de l'artisan, gérer les problèmes du quotidien, anticiper le moyen terme et se fixer des objectifs sur le long terme peuvent s'avérer très stressant. Durant longtemps, la conjointe, aux côtés du chefs d'entreprise, partageait souvent cette charge mentale et libérait l'artisan d'une partie de ce stress. Aujourd'hui, ce schéma traditionnel n'est plus forcément la norme et le chef d'entreprise a fréquemment le sentiment d'être seul, isolé devant toutes ses implications et cet environnement toujours plus administratif et procédurier. Il est important d'évoquer ce sentiment ordinaire chez les artisans, d'en parler et que le chef d'entreprise prenne conscience que sa santé physique et mentale est primordiale, qu'il doive en prendre grand soin. La crise sanitaire que nous traversons n'aura pas épargné notre stress d'entrepreneur entre nos responsabilités d'assurer la sécurité de nos salariés et la pression de faire vivre notre entreprise.»- Françoise Despret, Présidente de la Chambre nationale de l'artisanat, des travaux publics et paysagistes (CNATP)Un Bilan sur 6 ansDepuis 2014, le baromètre ARTISANTE BTP édité par la CAPEB et la CNATP en partenariat avec l'IRIS-ST étudie les conditions de travail et la santé des chefs d'entreprise artisanale. Cette évaluation annuelle de l'état de santé et de stress perçu par les artisans a permis à la CAPEB et à la CNATP de dégager les enjeux du secteur. Ils se proposent maintenant d'en déterminer les actions à mettre en place pour inverser les tendances inquiétantes.Les principales tendances observées au cours de ces 5 dernières années sont invariables voire se dégradent : un rythme de travail intense, une exigence mentale en constante augmentation, un stress présent et des cas d'épuisement professionnels recensés et en augmentation, un suivi médical quasi inexistant car non obligatoire, des difficultés économiques spécifiques aux très petites entreprises.Une synergie de compétences pour une politique préventiveLe Baromètre fait état depuis plusieurs années du lien qui existe entre la santé du chef d'entreprise et celle de son entreprise, c'est pourquoi une collaboration forte a été mise en place entre la CAPEB, la CNATP, l'IRIS-ST et le CIP pour venir en aide aux chefs d'entreprise devant faire face à des difficultés financières au sein de leur entreprise. Une collaboration basée sur le maillage des réseaux de chaque partie sur le territoire. Une action concrète en réponse à une problématique soulevée par le Baromètre.Le Centre d'Information sur la Prévention des difficultés des entreprises (CIP National) met à la disposition des adhérents de la CAPEB et de la CNATP sa plate-forme d'accueil et d'écoute. Sur l'ensemble du territoire national, les CIP territoriaux sont en capacité de recevoir et d'orienter les chefs d'entreprise vers les dispositifs légaux, publics et privés leur permettant de résoudre tout ou partie de leurs difficultés économiques et financières.A leur disposition, un trio d'experts qui les reçoit individuellement, de manière confidentielle, anonyme et gratuite. Expert-comptable ou commissaire aux comptes, avocat, ancien juge du Tribunal de commerce et parfois un conseiller CCI et/ou CMA échangeront avec les chefs d'entreprise entre 30 et 60 minutes.« En cette période de crise sanitaire totalement exceptionnelle, je suis particulièrement inquiet pour tous les chefs d'entreprise artisanale et de TPE dans la mesure où depuis des années, nos études et baromètres nous enseignent qu'il existe un lien direct entre la santé du chef d'entreprise et celle de son entreprise. Je souhaite que nous sachions faire face collectivement pour aider et accompagner les chefs d'entreprise qui seraient en détresse. Ce partenariat, fondé sur le maillage de nos réseaux territoriaux respectifs, constitue une action concrète pour répondre à cette problématique et un des éléments de l'accompagnement que nous nous devons d'apporter aux entreprises. »- Patrick Liébus, Président de la CAPEBLes grandes évolutions a retenirLes points alarmants :Une activité de plus en plus exigeante : la part des dirigeants déclarent leur métier « très » exigeant physiquement et mentalement est en hausse : respectivement +4 et +9 points par rapport à 2018Un équilibre vie familiale et vie professionnelle difficile à trouver : 87% des répondants ont le sentiment que leur vie professionnelle empiète sur leur vie privéeRenforcement du sentiment d'isolement : 40% des artisans ont le sentiment d'être isolés : un chiffre en augmentation de + 4 points par rapport à 2018Les cas de burn-out en hausse : une maladie qui concerne davantage de répondants cette année : 6% contre 5% en 2018.Les points positifs :Un rythme de travail en légère baisse : la proportion de dirigeants travaillant plus de 60 heures par semaine est de 21% en 2019 contre 26% en 2018Un regain d'optimisme : 54% des répondants sont plutôt optimistes concernant l'activité de leur entreprise et 65% des artisans sont épanouis dans leur métier.Un suivi médical qui intéresse : 68% les dirigeants seraient intéressés par un suivi médical
Il y a 5 ans et 11 jours

TÉNORD Huguenot d’Edilians : la seule tuile petit moule certifiée NF Faible Pente

Leader français de la tuile terre cuite, EDILIANS dispose déjà d’une large gamme de tuiles fortement et faiblement galbées aptes à être utilisées sur des couvertures Faible Pente. Aujourd’hui, le spécialiste de l’enveloppe du bâtiment complète son offre et présente la TÉNORD Huguenot, la première tuile petit moule certifiée NF Faible Pente.   L’unique modèle petit moule du marché certifié NF FP Dernière née de la gamme des tuiles petits moules à relief d’EDILIANS, la TÉNORD Huguenot est une tuile à emboîtement produite dans le site de Wardrecques au cœur de l’Audomarois, dans les Hauts de France. Caractéristique des toitures de la région Nord, elle est la première et la seule tuile petit moule du marché à bénéficier de la certification NF Faible Pente et s’ajoute aux 12 modèles déjà certifiés d’EDILIANS. Sans aucune modification des pureaux de pose, la TÉNORD Huguenot peut être mise en œuvre jusqu’à 19% de pente ce qui autorise son installation sur des toitures plus plates, un atout pour répondre aux exigences des projets architecturaux plus contemporains.   Une esthétique traditionnelle Grâce à un procédé de fabrication innovant sur moule en plâtre, la TÉNORD Huguenot offre un aspect de surface parfaitement lisse et une haute qualité de finition. Avec son nez fin, son cornet étroit et ses demi-lunes, son design respecte les codes traditionnels des toitures du Nord. S’inscrivant résolument dans le patrimoine historique de sa région, la TÉNORD Huguenot se décline dans une palette de 4 teintes brillantes (Flammé Rustique, Rouge, Anthracite, Terre d’Amarante) qui apportent une touche de modernité.   Un jeu double et une pose simple Aux performances techniques élevées, la tuile TÉNORD Huguenot possède un double jeu de pose inédit de 20 mm longitudinal, au niveau du pureau, et de 4 mm latéral. Cette qualité de conception garantit une flexibilité de pose optimale ainsi qu’une simplicité d’installation en rénovation comme en neuf. En construction, son pureau maximum de 270 mm fait de la TÉNORD Huguenot la plus économique des tuiles du Nord (jusqu’à 18,7 tuiles au m2). Dotée d’un système de double emboîtement et recouvrement au service d’une étanchéité irréprochable, la tuile TÉNORD Huguenot peut être associée aux autres solutions pour la toiture et l’éco-habitat d’EDILIANS, telles que les accessoires (rive, plain plan, faîtage) et les écrans de sous-toiture. http://www.edilians.com
Il y a 5 ans et 11 jours

Le gouvernement élargit la prise en charge des loyers aux TPE sans salarié

Le gouvernement, les régions et les assureurs contribuent actuellement à un fonds de solidarité pour les très petites entreprises. Il doit notamment prendre en charge leurs loyers, mais cette disposition était jusqu'à maintenant réservées aux entreprises avec salariés."Nous avons décidé que tous les indépendants, tous les entrepreneurs qui n'ont pas de salarié, qui se sont vu refuser un prêt garanti par l'État et qui ne peuvent pas payer leur loyer pourront avoir accès au deuxième étage de ce fonds de solidarité", a déclaré M. Le Maire au micro de France Inter.Il a ajouté que les très petites entreprises pourront donc bénéficier de "jusqu'à 5.000 euros pour payer leur loyer". Bercy a précisé à l'AFP que cette mesure était réservée aux entreprises fermées sur décision administrative.Le "premier étage" du fonds est constitué d'une aide pouvant aller jusqu'à 1.500 euros par mois pour les entreprises dont le chiffre d'affaires a chuté d'au moins 50% durant le confinement, le "deuxième étage" étant réservé aux entreprises menacées de faillite.Bruno Le Maire a rappelé que "les grandes foncières se sont engagées à annuler les loyers sur trois mois pour toutes les très petites entreprises de moins de dix salariés".Le ministère de l'Économie a par ailleurs indiqué que le fonds de solidarité serait désormais ouvert aux entrepreneurs qui cumulent une petite retraite avec leur activité, jusqu'à concurrence de 1.500 euros mensuels pour l'ensemble de leurs revenus.Bruno Le Maire a confirmé que le fonds ne s'arrêterait pas au 11 mai, mais au 31 mai, et qu'il serait prolongé en juin pour les entreprises dont les activités seraient encore à l'arrêt comme les cafés, les restaurants ou l'évènementiel."Le 11 mai, tous les commerces doivent reprendre leur activité et ils continueront à bénéficier d'un soutien financier de l'État", a assuré M. Le Maire, qui a reconnu qu'il "y aura des faillites" dans les commerces et les très petites entreprises malgré les aides publiques.