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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 5 ans et 11 jours

Covid-19 : Le gouvernement élargit la prise en charge des loyers aux TPE sans salarié

Le gouvernement, les régions et les assureurs contribuent actuellement à un fonds de solidarité pour les très petites entreprises. Il doit notamment prendre en charge leurs loyers, mais cette disposition était jusqu'à maintenant réservées aux entreprises avec salariés."Nous avons décidé que tous les indépendants, tous les entrepreneurs qui n'ont pas de salarié, qui se sont vu refuser un prêt garanti par l'État et qui ne peuvent pas payer leur loyer pourront avoir accès au deuxième étage de ce fonds de solidarité", a déclaré M. Le Maire au micro de France Inter.Il a ajouté que les très petites entreprises pourront donc bénéficier de "jusqu'à 5.000 euros pour payer leur loyer". Bercy a précisé à l'AFP que cette mesure était réservée aux entreprises fermées sur décision administrative.Le "premier étage" du fonds est constitué d'une aide pouvant aller jusqu'à 1.500 euros par mois pour les entreprises dont le chiffre d'affaires a chuté d'au moins 50% durant le confinement, le "deuxième étage" étant réservé aux entreprises menacées de faillite.Bruno Le Maire a rappelé que "les grandes foncières se sont engagées à annuler les loyers sur trois mois pour toutes les très petites entreprises de moins de dix salariés".Le ministère de l'Économie a par ailleurs indiqué que le fonds de solidarité serait désormais ouvert aux entrepreneurs qui cumulent une petite retraite avec leur activité, jusqu'à concurrence de 1.500 euros mensuels pour l'ensemble de leurs revenus.Bruno Le Maire a confirmé que le fonds ne s'arrêterait pas au 11 mai, mais au 31 mai, et qu'il serait prolongé en juin pour les entreprises dont les activités seraient encore à l'arrêt comme les cafés, les restaurants ou l'évènementiel."Le 11 mai, tous les commerces doivent reprendre leur activité et ils continueront à bénéficier d'un soutien financier de l'État", a assuré M. Le Maire, qui a reconnu qu'il "y aura des faillites" dans les commerces et les très petites entreprises malgré les aides publiques.
Il y a 5 ans et 12 jours

"La crise actuelle peut être une opportunité pour rénover le parc public"

ENTRETIEN. Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable, explique à Batiactu de quelle manière la crise que traverse le secteur peut constituer une opportunité pour la rénovation énergétique du parc public.
Il y a 5 ans et 12 jours

LCA-FFB se renforce sur l'aménagement foncier en recrutant Yann Le Corfec

Âgé de 45 ans, Yann Le Corfec était depuis 2016 Directeur Juridique de l'Union Nationale des Aménageurs (UNAM, ex-SNAL dont il était le responsable juridique depuis 2004), qu'il représentait auprès des pouvoirs publics et de nombreuses instances du secteur, en particulier le Réseau National des Aménageurs.Diplômé de deux masters juridiques (urbanisme et construction, droit public économique) et du certificat d'aptitude à la profession d'avocat, le nouveau Délégué à l'Aménagement et au Foncier de LCA-FFB a débuté sa carrière en cabinet d'avocats. Depuis plus de 10 ans, il enseigne le droit de l'urbanisme et l'aménagement opérationnel à l'École Supérieure des Professions Immobilières.« Nous sommes très heureux d'accueillir Yann Le Corfec, une personnalité reconnue dans notre secteur. Son haut niveau d'expertise constituera un atout indéniable pour notre Union et nos adhérents, qui sont nombreux à développer une activité d'aménagement foncier, en propre ou en complément de leurs activités immobilières. Constructeurs, promoteurs, aménageurs, tous nos adhérents sont concernés par les problématiques transversales liées au foncier, à l'aménagement et à l'urbanisme. Ce recrutement confirme notre ambition de peser encore davantage sur ces sujets stratégiques et renforce notre vocation à rassembler, accompagner et représenter l'ensemble des acteurs de la maîtrise d'ouvrage privée du logement et de l'habitat », se réjouit Grégory Monod, Président de LCA-FFB.
Il y a 5 ans et 12 jours

Carmen Mariscal : Chez Nous

Le 12 mars, l’artiste mexicaine Carmen Marisca installait son œuvre « Chez Nous » place du Palais-Royal à Paris (1er arrondissement). Comment pouvait-elle prédire que, cinq jours après, la France entière serait, elle aussi, condamnée à rester « chez elle » ? Retour sur une œuvre prémonitoire dont le sens a évolué avec son temps. Dressée dans l’espace public, une maison de trois mètres de haut offre une seconde vie aux grilles du pont de l’Archevêché, connu pour accueillir les cadenas gravés des touristes amoureux. Une œuvre poétique qui invitait au départ à la réflexion sur les liens entre amour et foyer. Aujourd’hui campant dans le paysage désert de la capitale, l’installation monumentale prend un tout nouveau sens et devient, malgré elle, le symbole d’un confinement national inédit.Pensée il y a six ans pour prendre place en plein coeur de Paris et être admirée par la foule de gens qui s’y pressent, « Chez Nous » vit dans les faits à un tout autre rythme. Celui d’une capitale plus lente, mais aussi plus contemplative. Point de touristes croisant rapidement la maison sur le chemin du Louvre, mais des Parisiens heureux de leur marche quotidienne et ravis de pouvoir réfléchir un instant sur le travail de la plasticienne mexicaine. Mais si la demeure fictive est devenue un des symboles du confinement, son message premier reste malheureusement d’actualité. « Quand ils ont annoncé le confinement, je me suis dit que ça allait être encore plus catastrophique pour toutes ces femmes et ces enfants qui sont enfermés avec leurs bourreaux » confie l’artiste. Car si le fait de rester chez soi apparaît comme une pause bienvenue pour un grand nombre d’entre nous, ne pas pouvoir s’échapper d’un environnement violent reste une réalité à ne pas négliger. Un combat cher à l’artiste qui a d’ailleurs lancé une campagne d’appel au dons pour soutenir deux associations, Aurore – une organisation française –, et Espacio Mujeres – une structure mexicaine.Une œuvre plus complexe qu’il n’y paraît.Pour en savoir plus, visitez le site de Carmen MarsicaPhotographies : DR Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 12 jours

Relance : de nouveaux bailleurs s'engagent à construire

LOGEMENT SOCIAL. Après CDC Habitat et In'li, plusieurs bailleurs ont annoncé, fin avril, vouloir "participer à la relance" de l'économie, en lançant la construiction de logements supplémentaires. Il s'agit de l'office public Hauts-de-Seine Habitat et du groupement d'ESH Habitat en Régions.
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : les syndicats vont travailler sur des consignes pour encadrer le télétravail

Lors de cet échange de près de deux heures et demie entre Édouard Philippe et les partenaires sociaux, "on a été nombreux à demander qu'il y ait une discussion et quelques clarifications sur le télétravail"."Le Premier ministre l'a reconnu aussi, parce que dans les endroits où il y a eu des accords de télétravail ça se passe bien, dans toutes les autres boîtes, ça pose beaucoup de questions. L'application et la mise en place du télétravail interroge beaucoup", a-t-il ajouté."L'idée qui a été retenue aujourd'hui - on va voir la réponse de la ministre du Travail mardi (lors d'une visioconférence, NDLR) - c'est dans un premier temps, dans un délai de 15 jours, sortir des clarifications, ou des grandes lignes, ou des consignes fortes, pour parer aux problématiques urgentes", a-t-il détaillé."Dans un deuxième temps, les partenaires sociaux vont peut-être continuer sur des négociations pour arriver à un accord interprofessionnel", a-t-il ajouté.Comme on lui demandait si tous les partenaires sociaux étaient sur la même ligne, il a répondu: "Il n'y a pas eu de réactions négatives".De son côté, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé nécessaire ce travail sur "les bonnes pratiques sur le télétravail".Interrogé par l'AFP sur les modalités de la réflexion, il a répondu : "on n'a pas défini encore".En outre, il a assuré avoir eu une réponse positive de la part de Muriel Pénicaud lors de cette réunion sur la mise en place d'un "comité d'experts en sciences sociales", qui plancherait notamment sur les problématiques psychologiques liées au confinement. La composition de ce comité pourrait être annoncée "la semaine prochaine", "ce serait une bonne chose", a-t-il ajouté.Cette semaine, les numéros un de FO et de la CFE-CGC avaient également appelé à des règles plus claires entourant le télétravail."Ce que l'on a fait depuis six semaines, ce n'est pas du télétravail, c'est la continuation de l'activité à domicile, une organisation volontairement dégradée face à la crise", a expliqué lundi dans l'Humanité François Hommeril, le président de la CFE-CGC."Le télétravail est codifié, ses conditions de mise en place sont précises. Se retrouver avec son ordinateur dans la cuisine, avec les enfants qui couinent, ce n'est pas du télétravail", a-t-il ajouté.Yves Veyrier, le secrétaire général de FO, avait dit mercredi sur l'émission en ligne Ecorama que "le télétravail tel qu'il a été mis en place n'a pas été du tout préparé, négocié". "On avait de longue date demandé une négociation au niveau interprofessionnel sur le télétravail, y compris en y intégrant le droit à la déconnexion", a-t-il ajouté.Jeudi sur BFMTV, Philippe Martinez est allé dans le même sens."On n'est pas dans une situation véritable de télétravail", a-t-il estimé. "Le télétravail c'est travailler à la maison sans avoir des enfants à s'occuper", a relevé le leader de la CGT."Cela nécessite des réponses, sur le droit à la déconnexion, sur qui prend en charge les surcoûts quand il n'y a pas d'accord d'entreprise", a ajouté Philippe Martinez.
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : La chute du PIB "alerte" sur la "violence du choc économique" selon Bruno Le Maire

"Le plus dur est devant nous", a prévenu le ministre lors d'une audition par les commissions des affaires économiques et du développement durable de l'Assemblée nationale, avertissant qu'à partir du déconfinement le 11 mai, une période s'ouvrait "où nous verrions des faillites et des destructions d'emplois"."Nous avons eu un premier temps de cette crise où nous avons amorti le choc (...). Il y a un deuxième temps de la crise: celui dans lequel nous allons rentrer à partir du 11 mai est un temps de transition", a-t-il ajouté.Durant ce temps, "nous allons voir des entreprises (...) confrontées à des problèmes de solvabilité. C'est une période où nous verrons des faillites et des destructions d'emplois et je préfère le dire avec beaucoup de clarté", a encore estimé le ministre.Selon l'Institut national de la statistique, l'économie française s'est contractée de 5,8% au premier trimestre, pénalisée par le début du confinement le 17 mars pour endiguer l'épidémie de Covid-19.Le gouvernement table sur un recul du PIB de 8% sur l'ensemble de l'année.Mercredi, Bruno Le Maire avait déjà appelé un "maximum de Français" à reprendre le travail, "dans les meilleures conditions possibles" de sécurité pour les salariés à partir du 11 mai afin de faire repartir l'économie.Un "troisième temps" viendra ensuite, dans lequel la France devra définir un nouveau modèle économique, a indiqué M. Le Maire devant les députés, défendant notamment une "accélération" de la transition écologique pour que la France soit "la première économie décarbonée en Europe".
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : 5ème météo de la reprise des chantiers par territoire et par secteur

Pour réaliser ces infographies hebdomadaires, BTP Consultants se base sur plus de 5.000 chantiers répartis dans tout l'hexagone. Découvrez l'analyse de la situation au 1er mai 2020 et au regard de l'étude sortie samedi dernier : +23% de chantiers ouverts en métropole. Forte augmentation en IDF avec +37% de chantiers ouverts. L'Est maintient la tendance avec les plus forts taux d'ouverture de chantiers. Maintien de l'écart entre les marchés privés et publics. 38% des chantiers ouverts mobilisent un référent COVID-19 désigné par la Maîtrise d'Ouvrage.
Il y a 5 ans et 12 jours

Les règles du déconfinement se précisent pour les entreprises

Selon un "protocole national de déconfinement", basé sur des critères "universels" et diffusé dimanche par le ministère du Travail, confirmant une information du JDD, les mesures imposées "nécessitent un travail de réflexion préalable, conduit dans un cadre concerté afin de garantir leur faisabilité".Si les entreprises, commerces et établissements accueillant du public veulent faire revenir leurs salariés à partir du 11 mai, ils doivent en premier lieu prévoir l'instauration d'un espace minimum de 4 m2 par salarié, avec une gestion des flux et des sens de circulation pour éviter les croisements.Cette règle s'applique également aux espaces communs, dont les ascenseurs, où ne pourront donc pas monter plus d'un ou deux salariés à la fois."Lorsque, et seulement lorsque, certaines situations (en principe réduites au maximum par application des mesures collectives) comportent un risque non maitrisable de rupture accidentelle de cette distanciation (...), des mesures complémentaires comme le port du masque +grand public+ sont à mettre en place", précise le ministère.Les locaux et poignées de portes devront être désinfectés quotidiennement, voire plusieurs fois par jour. Les portillons de sécurité seront condamnés ou du gel hydroalcoolique proposé à proximité, les marquages au sol pour organiser la circulation sont recommandés.Les locaux fermés doivent être aérés 15 minutes trois fois par jour.La prise de température, jugée trop intrusive, ne pourra en revanche pas être imposée aux salariés. Même chose pour les campagnes de dépistage du coronavirus, qui ne pourront pas être obligatoires, selon le ministère.En cas de non respect de ces mesures, communes à toutes les entreprises et associations, quels que soient leur taille, leur lieu d'implantation et leur secteur d'activité, les employeurs engageront leur responsabilité civile et pénale."Nous devons accompagner toutes les entreprises pour que l'activité reprenne dans des conditions garantissant la santé et la sécurité des salariés", a déclaré la ministre du Travail, Muriel Pénicaud dimanche dans un communiqué.Ces règles viennent "en complément" des guides déjà disponibles sur le site du ministère, qui détaillent les mesures d'hygiène et de distanciation sociale "métier par métier", a rappelé le ministère."Clarifications"L'annonce de ces mesures intervient alors que les organisations patronales ont multiplié ces derniers jours les appels à la "clarification" sur les conditions du redémarrage, mettant en garde contre "l'insécurité juridique" qui pèse sur les entreprises.Dans un courrier commun adressé ce week-end à Mme Pénicaud, le Medef, la CPME, l'U2P et la FNSEA se sont ainsi dits prêts "à assumer l'obligation de moyens qui est la leur" tout en mettant en garde contre d'"éventuelles dérives"."Il est impératif de limiter et clarifier le périmètre de cette obligation pour éviter d'éventuelles mises en cause de la responsabilité civile et pénale de l'employeur qui a fait diligence", ont insisté les syndicats patronaux.Reconnaissant que l'entreprise devait "faire tout son possible pour limiter la contagion", ils se sont inquiété que "le cadre ordinaire de l'obligation de sécurité" soit "manifestement inadapté".En présentant mardi son plan de déconfinement, le Premier ministre Édouard Philippe a appelé "avec insistance" toutes les entreprises à maintenir autant que possible le télétravail pour leurs salariés, "au moins dans les trois prochaines semaines".Il doit "être la règle chaque fois qu'il peut être mis en œuvre", insiste le ministère dimanche dans son protocole.Le chef du gouvernement avait appelé pour les autres au dialogue social, "une condition impérative" pour "permettre le retour au travail dans un cadre qui garantit la sécurité"."La reprise, tout le monde y aspire: les salariés, les chefs d'entreprise. La question, c'est de le faire dans des conditions de sécurité optimales", a jugé dimanche sur BFMTV le vice-président du Medef Fabrice Le Saché, plaidant pour une approche au "cas par cas".Les syndicats ont déjà prévenu qu'ils seraient particulièrement attentifs aux mesures sanitaires mises en place par les employeurs, évoquant le cas échéant de possibles droits de retrait individuels de salariés, voire des appels à la grève.
Il y a 5 ans et 12 jours

La reprise des chantiers est-elle vraiment plus lente en France qu'ailleurs ?

ANALYSE. Le gouvernement français souhaite que la reprise des chantiers de BTP accélère, expliquant qu'ailleurs en Europe, la relance est beaucoup plus rapide. Dans les faits, la situation est très hétérogène à travers le continent, comme le souligne une enquête de la FNTP, mise à jour le 30 avril.
Il y a 5 ans et 12 jours

Etat d'urgence prolongé : les délais d'urbanisme ne seront pas impactés

ÉTAT D'URGENCE SANITAIRE. Les délais pour les demandes de permis et le droit de recours ont été allongés le temps de l'état d'urgence sanitaire. La prolongation de ce dernier jusqu'au 24 juillet pouvait faire planer un doute sur ces mêmes délais. Ils ne seront pas allongés, affirme le ministre chargé du Logement, Julien Denormandie.
Il y a 5 ans et 12 jours

Covid-19 : réussir et conforter la reprise d'activité dans Le Bâtiment et les Travaux Publics

Dans toute la France, les chantiers reprennent progressivement. Avec l'ensemble de la filière, il est désormais essentiel de lever les derniers freins logistiques et de rechercher ensemble les solutions économiques favorables à une reprise plus durable. Depuis plusieurs semaines, la reprise s'organise. Le guide de l'OPPBTP a permis de mettre au point les protocoles sanitaires nécessaires à la réouverture en sécurité des chantiers et la concertation entre la maitrise d'ouvrage, la maitrise d'œuvre et les entreprises pour permettre de relancer progressivement l'activité. Cependant, des freins à une reprise plus large subsistent.Lever les derniers freins logistiques sur l'amont et l'aval de la filièreD'un point de vue logistique, l'approvisionnement en masques demeure encore problématique même si la situation s'améliore grâce à la mobilisation de l'outil de production local et à des initiatives comme celle du Conseil Régional avec une dotation de 100.000 masques destinée aux entreprises du BTP de moins de 20 salariés. Les lieux de distribution seront les Fédérations Départementales du BTP, les CAPEB départementales et la Fédération Régionale des Travaux Publics. L'approvisionnement, les raccordements provisoires de chantiers, l'ouverture des déchetteries restent également des points sur lesquels la filière se mobilise. Renforcer la concertation et la solidarité économiqueLes Organisations Professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics appellent également à la solidarité de la maitrise d'ouvrage pour faire face aux surcoûts de chantiers liés aux nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire. Devant être chiffrées au cas par cas, ces augmentations correspondant au respect des nouvelles préconisations sanitaires et à la réorganisation des chantiers (distanciation sociale, nettoyage des bases vie, achat de masques, de gants, rotations des camionnettes et VUL, mobilisation supplémentaire de personnels, prolongation des frais financiers, baisse de la productivité, etc.). Les entreprises ne pourront pas les absorber seules. Il est indispensable de renforcer cette solidarité, dont font preuve nombre de maitres d'ouvrage depuis la période de confinement, à l'image notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé une enveloppe de 15 millions d'euros dédiée aux surcoûts sanitaires de ses chantiers en cours.Soutenir la commande publique localeEnfin, concernant les freins administratifs, deux modifications de l'ordonnance qui prévoyait un gel des autorisations d'urbanisme à l'issue de la période de confinement ont été obtenues ; mais cette évolution demeurerait insuffisante si aucune consigne n'était donnée aux services instructeurs en vue d'accélérer les délais d'instruction. La situation appelle également à la levée des arrêtés municipaux interdisant les travaux pendant la période de confinement, comme il en est apparu dans notre région. Les Organisations Professionnelles appellent au soutien des EPCI et des collectivités et à la bienveillance des citoyens afin d'éviter un retard qui pénaliserait la reprise d'activité et l'emploi local.La crainte d'un essoufflement de la commande publique locale est en effet bien réelle et pourrait se produire au plus mauvais moment. Il est nécessaire de lancer de nouveaux projets pour éviter un « trou d'air », dès la fin de l'été, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé économique de la filière.De ce fait, les Organisations Professionnelles souhaitent que dans les communes qui ont pu élire l'ensemble de leurs conseillers municipaux, l'installation et le fonctionnement des nouveaux Conseils (élection du Maire, désignation des commissions d'appels d'offre et travaux notamment, élection des délégués communautaires) puissent très rapidement être engagés afin de permettre les décisions de travaux nécessaires aux équipements publics. Dans le même objectif, une réflexion doit rapidement s'ouvrir sur le soutien de l'Etat à l'investissement des collectivités locales.Réactiver la commande privéeLa sécurité est une priorité pour les Organisations professionnelles et les entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics. Celles qui le pouvaient ont pris les mesures urgentes et spécifiques pour assurer les conditions sanitaires nécessaires à la reprise des travaux. Les Organisations Professionnelles demandent donc aux particuliers qui ne sont pas à risques et aux entreprises d'ouvrir leur porte aux artisans et entreprises du BTP afin qu'ils terminent les travaux initiés ou qu'ils en engagent d'autres... Il en va de la santé économique du BTP et de ses emplois.
Il y a 5 ans et 12 jours

Le SERCE propose trois mesures pour réussir la transition énergétique du parc tertiaire

Parmi les recommandations et mesures concrètes déclinées dans cette étude, le SERCE considère que trois leviers sont particulièrement pertinents pour atteindre les objectifs de transition énergétique et climatique portés par la PPE et la SNBC, notamment en lien avec l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments tertiaires.Ces leviers d'actions issus des retours d'expérience collectés auprès de ses adhérents depuis plusieurs années visent à permettre une déclinaison opérationnelle de la politique française à la hauteur de ses enjeux.1. Mesurer pour comprendre et maîtriser sa consommation énergétiqueL'étude recommande d'intégrer une obligation minimale d'équipement de suivi des consommations énergétiques qui offrira aux décideurs des outils fiables et pérennes de monitoring énergétique.Le SERCE estime que le sous-comptage des consommations énergétiques offre la possibilité d'auditer en continu les différents postes de consommation afin d'adopter une démarche d'efficacité énergétique personnalisée, agile et tangible.En associant un service d'Energy Management au matériel déployé, de nouveaux projets énergétiques verront le jour en lien avec le niveau de maturité du maître d'ouvrage sur le sujet : cartographie énergétique, qualification des actions de performance énergétique, plan d'actions…2. Proposer des démarches de rénovation énergétique assorties de garanties de performanceLa promotion du Contrat de Performance Énergétique (CPE) est plébiscitée par l'ensemble des acteurs de la filière électrique pour favoriser son recours, en particulier dans la mise en oeuvre du décret sur la rénovation des bâtiments tertiaires.En s'appuyant sur les solutions de comptage, les opérations d'amélioration de la performance énergétique des bâtiments peuvent intégrer un engagement réel et mesurable dans la durée, sous la forme d'un CPE qui peut favoriser la limitation de l'investissement initial.D'après le retour d'expérience de l'OCPE, les CPE “Travaux sur les systèmes” permettent d'atteindre en moyenne 20% d'économie d'énergie (jusqu'à 45% selon les cas) pour des montants d'investissements inférieurs à 200 € HT/m².Le SERCE appelle à la généralisation de ce type d'approche qui peut allier des garanties de performance environnementales portant notamment sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.3. Accélérer la décentralisation du système électrique afin de pouvoir intégrer massivement les énergies renouvelables et gagner en efficacité.Si l'étude estime qu'il faut “Faciliter l'installation de solutions d'autoconsommation et de pilotage/stockage de l'énergie en levant les freins administratifs et réglementaires”, en annexe, la fiche thématique intitulée “Combiner production locale d'énergie et nouvelles mobilités” va plus loin en affirmant qu'il faut “réévaluer le seuil entre guichet et appel d'offres en cohérence avec les objectifs de la PPE afin de faciliter le déploiement de l'autoconsommation individuelle”.Très concrètement le SERCE demande l'augmentation du seuil de participation au guichet ouvert pour les installations photovoltaïques en autoconsommation en le passant de 100 à 500 kW, ce qui leur permettrait notamment de bénéficier d'un tarif d'achat pérenne sans passer par la procédure complexe des appels d'offres.En effet, les appels d'offres sont des procédures incertaines qui nécessitent d'avoir une année minimum de délai entre la phase de conception et celle de réalisation, ce qui est peu compatible avec les projets de rénovation énergétique réalisés par les entreprises du SERCE.
Il y a 5 ans et 12 jours

Le groupe Marc appelle à un «pacte de non-agression» dans les TP

D’ordinaire très discret, le groupe breton de travaux public Marc prend la parole par la voix de son directeur général Romain Lehoux pour interpeller la filière sur un nécessaire « pacte de non-agression » entre les différents acteurs.
Il y a 5 ans et 12 jours

Les géants des centres commerciaux en plein dans la crise

Les deux géants français du secteur, Unibail-Rodamco-Westfield (URW), propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, et Klépierre, détenteur de Créteil Soleil, ont chacun publié mercredi leurs chiffres trimestriels.Ils détiennent chacun une centaine de grands centres commerciaux à travers plusieurs pays, avec une présence marquée en France. Klépierre est essentiellement actif en Europe alors qu'URW, seule foncière du CAC 40, a aussi un pied aux États-Unis.Pour l'heure, leurs comptes sont peu affectés par la crise du Covid-19, face à laquelle de nombreux pays, comme la France, ont imposé la fermeture de l'essentiel des magasins.Au premier trimestre, les revenus d'URW et Klépierre ont respectivement enregistré une hausse de 1,7% à 790,3 millions d'euros et une baisse de 4,7% à 252,8 millions d'euros.Mais ces évolutions sont trompeuses car le confinement a commencé mi-mars, alors que le trimestre était presque fini."Le Covid-19 n'a eu qu'un effet limité sur les revenus du groupe au premier trimestre car les loyers sont facturés et payés en avance d'un trimestre dans la plupart de l'Europe, et d'un mois aux États-Unis", a souligné URW."L'effet de la pandémie se traduira au deuxième trimestre", a prévenu le groupe, qui devait déjà gérer depuis 2018 la lourde acquisition, pour une vingtaine de milliard d'euros, du groupe Westfield.Dans ce contexte, les deux géants, dont les dirigeants renoncent par ailleurs à une partie de leurs salaires, s'abstiennent de toute prévision chiffrée sur leurs comptes.Ils veillent cependant à prendre un ton rassurant, détaillant par exemple déjà les mesures sanitaires prévues pour rouvrir leurs centres."Bien qu'il soit trop tôt pour estimer l'impact réel de la situation sur nos résultats annuels, nous restons confiants", a assuré dans un communiqué Jean-Marc Jestin, président du directoire de Klépierre, mettant en avant le faible endettement de son groupe ainsi que la "grande qualité" de ses centres.Cas par cas sur les loyers Pourtant, les perspectives des deux géants se sont encore assombries cette semaine en France, avec le discours prononcé mardi par le Premier ministre, Édouard Philippe, pour détailler la sortie du confinement à partir du 11 mai.M. Philippe a confirmé que l'ensemble des commerces devraient rouvrir, à part les bars et les restaurants, mais il a prononcé une exception de taille. Les grands centres commerciaux, soit plus de 40.000 mètres carrés, pourront rester fermés par les préfets, car ils peuvent encourager des clients à venir de loin.Or, c'est justement la stratégie des géants du secteur: se concentrer sur quelques grands centres, avec de riches animations à la clé, pour en faire des lieux de "destination" sur un large rayon.Dans l'immédiat, les grands propriétaires de centres commerciaux préfèrent retenir que la fermeture des gros sites ne sera pas systématique.La fédération du secteur, le CNCC, a ainsi promis jeudi de "comprendre les raisonnements et modes de calcul retenus puis d'apporter les réponses attendues par les préfets".Mais un autre écueil continue à menacer les comptes du secteur. Les fédérations de commerçants insistent pour annuler en masse leurs loyers, y voyant une question de survie.Le gouvernement a obtenu des grands propriétaires qu'ils annulent trois mois de loyers pour les plus petites enseignes, celles de moins de dix salariés, mais c'est loin de satisfaire le secteur du commerce.De leur côté, les propriétaires de centres commerciaux soulignent qu'une annulation massive mettrait en danger leur propre modèle.Le secteur se trouve ainsi face à un paradoxe. S'il rassure sur sa solidité économique, il affaiblit aussi son principal argument pour refuser d'annuler plus de loyers, au moment où l'exécutif a nommé une médiatrice pour calmer la polémique."Klépierre a toujours attaché une importance particulière aux relations d'affaires durables, équilibrées et de long terme qu'il entretient avec les enseignes", promet le groupe français.Il explique étudier au cas par cas les situations de ses locataires, de même qu'URW qui fait plus explicitement état "d'allègement de loyers" pour certaines enseignes, en particulier dans la restauration.
Il y a 5 ans et 13 jours

Voici le protocole national de déconfinement pour toutes les entreprises

Le ministère du Travail a publié un protocole national de déconfinement pour aider et accompagner les entreprises et les associations, quelles que soient leur taille, leur activité et leur situation géographique, à reprendre leur activité tout en assurant la protection de la santé de leurs salariés grâce à des règles universelles. Ce protocole vient en complément des 48 guides métiers déjà disponibles sur le site du ministère du Travail et élaborés en partenariat avec les fédérations professionnelles et les partenaires sociaux. De nouveaux guides sont par à venir, à la demande des partenaires sociaux, dans les jours qui viennent.Le protocole est divisé en 7 parties distinctes et apportent des précisions relatives :• aux recommandations en termes de jauge par espace ouvert ;• à la gestion des flux ;• aux équipements de protection individuelle ;• aux tests de dépistage ;• au protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;• à la prise de température ;• au nettoyage et à désinfection des locaux. Muriel Pénicaud, ministre du Travail « Nous devons accompagner toutes les entreprises pour que l’activité reprenne dans des conditions garantissant la santé et la sécurité des salariés. C’est une condition nécessaire au retour au travail à partir du 11 mai même si le télétravail doit rester la norme pour toutes les activités qui le permettent pour les prochaines semaines ». https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-de-deconfinement.pdf
Il y a 5 ans et 13 jours

Les centres de formation continue vont de nouveau accueillir des stagiaires

À compter du 11 mai 2020, les centres de formation sont susceptibles d’accueillir à nouveau dans leurs centres des stagiaires en formation continue (salariés, indépendants, demandeurs d’emploi). Ils devront nécessairement respecter le protocole national de déconfinement. Un guide ad hoc à destination des organismes de formation, travaillé avec la profession et validé par le ministère du travail, complétera le protocole national et sera publié demain mardi 5 mai. Pour Muriel Pénicaud « le développement des compétences est plus que jamais un élément déterminant pour le développement économique des entreprises et l’emploi des salariés. Il est essentiel que les organismes de formation reprennent leur activité, en respectant les mesures sanitaires, à partir du 11 mai 2020 ». La ministre du Travail salue, par ailleurs, la réactivité des organismes de formation qui ont su développer des formations à distance pendant toute la période de confinement. Il est essentiel qu’elles continuent à le faire.
Il y a 5 ans et 13 jours

Réussir la reprise en Auvergne-Rhône-Alpes

En Auvergne-Rhône-Alpes, les chantiers reprennent progressivement. Avec l’ensemble de la filière, il est désormais essentiel de lever les derniers freins logistiques et de rechercher ensemble les solutions économiques favorables à une reprise plus durable. Lever les derniers freins logistiques sur l’amont et l’aval de la filièreD’un point de vue logistique, l’approvisionnement en masques demeure encore problématique même si la situation s’améliore grâce à la mobilisation de l’outil de production local et à des initiatives comme celle du Conseil Régional avec une dotation de 100 000 masques destinée aux entreprises du BTP de moins de 20 salariés. Les lieux de distribution seront les Fédérations Départementales du BTP, les CAPEB départementales et la Fédération Régionale des Travaux Publics. L’approvisionnement, les raccordements provisoires de chantiers, l’ouverture des déchetteries restent également des points sur lesquels la filière se mobilise. Renforcer la concertation et la solidarité économiqueLes Organisations Professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics appellent également à la solidarité de la maitrise d’ouvrage pour faire face aux surcoûts de chantiers liés aux nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire. Devant être chiffrées au cas par cas, ces augmentations correspondant au respect des nouvelles préconisations sanitaires et à la réorganisation des chantiers (distanciation sociale, nettoyage des bases vie, achat de masques, de gants, rotations des camionnettes et VUL, mobilisation supplémentaire de personnels, prolongation des frais financiers, baisse de la productivité, etc.). Les entreprises ne pourront pas les absorber seules. Il est indispensable de renforcer cette solidarité, dont font preuve nombre de maitres d’ouvrage depuis la période de confinement, à l’image notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé une enveloppe de 15 millions d’euros dédiée aux surcoûts sanitaires de ses chantiers en cours. Soutenir la commande publique localeEnfin, concernant les freins administratifs, deux modifications de l’ordonnance qui prévoyait un gel des autorisations d’urbanisme à l’issue de la période de confinement ont été obtenues ; mais cette évolution demeurerait insuffisante si aucune consigne n’était donnée aux services instructeurs en vue d’accélérer les délais d’instruction. La situation appelle également à la levée des arrêtés municipaux interdisant les travaux pendant la période de confinement, comme il en est apparu dans notre région. Les Organisations Professionnelles appellent au soutien des EPCI et des collectivités et à la bienveillance des citoyens afin d’éviter un retard qui pénaliserait la reprise d’activité et l’emploi local.La crainte d’un essoufflement de la commande publique locale est en effet bien réelle et pourrait se produire au plus mauvais moment. Il est nécessaire de lancer de nouveaux projets pour éviter un « trou d’air », dès la fin de l’été, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé économique de la filière.De ce fait, les Organisations Professionnelles souhaitent que dans les communes qui ont pu élire l’ensemble de leurs conseillers municipaux, l’installation et le fonctionnement des nouveaux Conseils (élection du Maire, désignation des commissions d’appels d’offre et travaux notamment, élection des délégués communautaires) puissent très rapidement être engagés afin de permettre les décisions de travaux nécessaires aux équipements publics. Dans le même objectif, une réflexion doit rapidement s’ouvrir sur le soutien de l’Etat à l’investissement des collectivités locales. Réactiver la commande privéeLes Organisations Professionnelles demandent aux particuliers qui ne sont pas à risques et aux entreprises d’ouvrir leur porte aux artisans et entreprises du BTP afin qu’ils terminent les travaux initiés ou qu’ils en engagent d’autres… Il en va de la santé économique du BTP et de ses emplois.
Il y a 5 ans et 13 jours

Les Offices Publics de l’Habitat préparent la relance

Pour la Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat , la crise sanitaire actuelle est inédite et met davantage en avant les inégalités sociales. Elle rend visible et palpable, dans l’espace public et dans l’opinion, les difficultés quotidiennes que rencontrent plusieurs millions de concitoyens, la fragilité des services publics mais aussi la mobilisation massive de ceux qui les animent, ainsi que les faiblesses d’un modèle socio-économique. La crise sanitaire a le mérite de mettre en lumière les progrès qu’il reste à accomplir (personnes sans logement, logements insalubres ou surpeuplés…) pour que le droit au logement digne soit effectif pour tous. Deux axes principaux sont à explorer : aboutir à une relance socialement juste, et faire que cette relance irrigue tous les territoires en favorisant la transition écologique et la qualité des logements. Cette dynamique positive devra être accompagnée par l’État, garant de la solidarité nationale en lien avec les collectivités, garantes de la mise en œuvre concrète des politiques de l’habitat. Une relance socialement justePour répondre à cet axe, la FOPH propose différentes actions : la revalorisation de l’APL au-delà de l’inflation ;l’abondement par le budget de l’État des FSL départementaux ou métropolitains les plus sollicités ;la suspension des expulsions pour dette de loyers jusqu’au printemps 2021 ;l’accompagnement individualisé de chaque locataire en difficulté économique et sociale ;la reconnaissance du logement social comme un bien de première nécessité en lui appliquant la TVA à 5,5% sur tous les investissements, soit un gain de 4.000 à 7.000 euros par logement construit. Ce sont ces fonds propres supplémentaires qui dans un premier temps couvriront les surcoûts liés à la crise sanitaire et qui favoriseront une reprise rapide des chantiers, pour ensuite permettre d’accroître les investissements. Le coût estimé pour les finances publiques s’élève à 250 millions par an pour les PLUS, 150 millions pour les PLS. Une relance qui passe par la reprise des chantiersDepuis quelques jours, les chantiers ont repris progressivement. Pour réussir la relance, il est nécessaire de préserver les agents économiques privés et publics. Construire et réhabiliter permettra de contribuer à préserver les PME du bâtiment, présentent sur de nombreux territoires : 94% des communes comptent au moins une de ces entreprises ou artisans. Il sera également nécessaire de le faire plus massivement pour répondre aux besoins quantitatifs de logements et en proposant des logements aux normes environnementales élevées. De nombreux offices devront aussi rénover des logements pour en accroître les qualités de confort et de performances énergétiques. Pour la FOPH, la suppression de la baisse des APL payée par les loyers des locataires serait une mesure simple pour permettre aux HLM de récupérer immédiatement 6% d’autofinancement, soit pour les offices environ 600 millions d’euros, et pour conforter l’État dans son rôle de garant de la solidarité nationale.Cependant, d’autres mesures sont proposées qui évitent le recours à l’endettement, un endettement qui a beaucoup crû avec les mesures « dites » d’accompagnement de la RLS. Parmi les nouvelles mesures, sont attendues: un soutien financier renforcé sous forme de subvention aux projets portés dans le cadre de l’ANRU pour accroître le nombre de reconstructions, de réhabilitations lourdes et les restructurations du patrimoine,une augmentation du nombre de logements réhabilités pour accélérer leur amélioration thermique et leur qualité d’usage. Pour les offices, une première étude issue des mémentos prévisionnels (outils de recensement des PSP des offices) montre que les offices pourraient accroître de 50% le nombre de logements réhabilités chaque année (50 000 en moyenne par an pour un montant moyen au logement de 23 000 euros entre 2014 et 2018) et donc atteindre 75 000 logements par an à partir de 2021/2022, si entre 150 millions et 200 millions de subventions supplémentaires peuvent être injectées chaque année,plus spécifiquement pour les offices, autoriser les collectivités locales à souscrire des titres participatifs de leur office pour accroître leurs investissements au bénéfice des habitants de ces mêmes collectivités. Une relance qui passe par des investissementsChaque année, les Offices Publics de l’Habitat lancent en moyenne 50 000 ordres de service pour des interventions de plus de 5 000 euros par logement. Le coût moyen de ces interventions est de 22,6K€ par logement, soit un engagement d’investissement moyen de 1,1 milliard par an. Plus de 220 000 ordres de services sont également lancés pour des interventions plus légères (moins de 1 200 euros par logement en moyenne), pour un engagement d’investissement moyen de 260millions d’euros. L’investissement total engagé atteint ainsi en moyenne 1,4 milliard par an.
Il y a 5 ans et 13 jours

Icade annonce une baisse de 10% de son C.A. au 1er trimestre, déjà affecté par le Covid-19

"Les secteurs de l'immobilier et du bâtiment connaissent des perturbations dont certaines ont impacté notre activité de promotion dès le premier trimestre", a indiqué le groupe dans un communiqué.L'activité de promotion est en recul de 31,9%, à 101,1 millions d'euros."Après un début d'année marqué par une dynamique commerciale positive, Icade Promotion a constaté depuis mi-mars, un arrêt de la quasi-totalité de ses chantiers et une baisse très significative de la commercialisation et des ventes", a ajouté le groupe.Icade, à la fois actif comme foncière et promoteur, avait suspendu le 23 mars ses objectifs 2020.Les revenus locatifs de ses foncières ont progressé de 7,8%, à 169 millions d'euros.Concernant le renoncement à un trimestre de loyers des petites entreprises à l'arrêt à cause du coronavirus, sur injonction du gouvernement, Icade a indiqué que ces TPE "représentent moins de 2% des revenus locatifs de la Foncière Tertiaire" et s'attend à une perte correspondante "de l'ordre de 2,2 millions d'euros".
Il y a 5 ans et 13 jours

Covid-19 : La profession publie un Guide de bonnes pratiques

La Fib et l’UNPG publient chacune leur” Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés”. [©Fib] [©UNPG] Laissant envisager une reprise de l’activité dans le BTP, toute la profession se moblise. Et publie le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Dès le début du confinement, l’OPPBTP proposait le Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction en période d’épidémie de Covid-19. C’est au tour de la Fédération de l’industrie du béton (Fib) et de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) de lancer leur Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Avec chacun des spécificités liées à leur secteur de prédilection. Le guide de la Fib La Fib, tout comme l’UNPG, sont très mobilisées depuis le début de l’épidémie du Covid-19. Ceci,pour être à l’écoute des entreprises de leur secteur. Ainsi que pour les accompagner au plus près dans la gestion de cette crise sans précédent. Afin d’adapter la mise en œuvre des mesures de précaution aux spécificités des activités de l’industrie du béton, la Fib a participé à l’élaboration de cet ouvrage. Ceci, dans le cadre de la branche “Industries et carrières et matériaux de la construction”. Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés présente un “tronc commun” des recommandations sanitaires à appliquer pendant la période de l’épidémie. Il est complété ensuite par d’autres plus spécifiques au secteur de l’industrie du béton. Ces recommandations ont pour vocation de présenter les informations sanitaires diffusées par les autorités publiques. L’objectif est d’aider les entreprises de la préfabrication bétonà mettre en place les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites “barrières”.  Le guide de l’UNPG Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés de l’UNPG s’inscrit dans la même logique. Il compile les recommandations concernant les exploitations de carrières, les ateliers de transformation de la pierre de taille. Ainsi que les plates-formes de recyclage et lors du chargement des camions. L’UNPG aide ainsi l’ensemble de ses adhérents à redémarrer leur activité, avec un soutien tant au niveau national, que régional. Ce guide part du général comme celui de la Fib avec un rappel des mesures et dispositions générales. Et énonce ensuite des recommandations particulières aux activités des producteurs de granulats (UNPG), aux entreprises de valorisation (Unev) et aux industries de roches ornementales et de construction (SNROC). 
Il y a 5 ans et 15 jours

Après le déconfinement, tous à vélo ?

Avec le confinement, le trafic automobile s'est réduit comme peau de chagrin. Bogota, Berlin, Oakland, New York et d'autres en ont profité pour aménager des pistes cyclables provisoires, fermer des axes au trafic motorisé non résidentiel ou encourager leurs habitants à se déplacer en petite reine pour respecter la distanciation sociale.Plusieurs agglomérations françaises veulent suivre leur exemple pour l'après-déconfinement."Les gens vont avoir psychologiquement du mal à s'agglutiner dans les trams, bus ou métros" par crainte de transmission du virus, relève Pierre Serne, président du Club des villes cyclables, une association de collectivités locales qui promeut l'usage du vélo.Le recours à la voiture individuelle serait une mauvaise solution, créant une congestion des villes et relançant la pollution atmosphérique.La pollution aux particules fines, issue notamment du trafic routier, augmente la mortalité liée au coronavirus, selon des chercheurs de l'université Harvard (États-Unis). D'autres se demandent si ces particules peuvent transporter le virus.Espaces piétons et pistes cyclablesEn région parisienne, où l'usage du vélo a bondi depuis la grève qui a paralysé les transports publics fin 2019, il serait possible "de passer de 400.000 à 800.000" personnes à vélo par jour, estime la présidente de la région Valérie Pécresse.Pour y parvenir, elle travaille "avec le RER-vélo", un collectif d'associations qui a imaginé neuf lignes cyclables, jusqu'à Mantes-la-Jolie ou Melun, des villes situées à 50 km de la capitale. L'idée est d'"expertiser tout ce qu'on peut faire, très rapidement", explique Mme Pécresse.Paris, qui a déjà multiplié les pistes cyclables, compte "favoriser les déplacements domicile-travail" à vélo après le déconfinement, indique l'adjoint à la mairie en charge des transports, Christophe Najdovski.Cela passera par "des aménagements légers, peu coûteux, rapides à mettre en oeuvre, sécurisés et réversibles" sur la chaussée d'habitude réservée aux voitures et aux deux-roues motorisés, poursuit-il.La métropole de Lyon (est) veut aménager "de nouveaux espaces piétons et de nouvelles pistes cyclables" avec des "modulations possibles en fonction des horaires", dit David Kimelfeld, président de la métropole.Grenoble (est), Montpellier (sud) ou Rennes (ouest) prévoient aussi d'accélérer leurs plans vélo.Concrètement, le centre d'études Cerema suggère de "réduire le nombre de voies motorisées", de quatre à deux par exemple, d'"élargir les aménagements cyclables existants" et de "modifier le plan de circulation".L'enjeu ne concerne pas que les centres-villes mais aussi "des voiries plus interurbaines ou périurbaines", souligne Pierre Serne, qui prend l'exemple d'hôpitaux excentrés où des soignants vont travailler à vélo.Pour la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), il est primordial d'installer ces pistes cyclables provisoires sur des axes entiers, pas seulement des tronçons isolés, de les accompagner de parkings à vélo provisoires et d'en installer qui suivent le tracé de lignes de métro."Il faut vraiment sécuriser les infrastructures" pour que les cyclistes se sentent en sécurité, insiste Olivier Schneider, président de la FUB, et pas seulement avec un simple marquage au sol.Réparer les vieux vélosUn autre enjeu est d'équiper les gens en vélos. En plus des primes existantes pour acheter des vélos électriques et des vélos cargo, la FUB défend l'idée d'un chèque de 100 euros pour "financer la remise en état de vélos" qui sommeillent aujourd'hui dans des caves ou de bourses à vélos d'occasion, dans le respect des gestes barrière.Pourquoi ne pas rendre gratuits les systèmes de vélo en libre-service "et les étendre encore plus", suggère Joël Hazan, expert au Boston Consulting Group (BCG), pour qui le maintien du télétravail fait également partie de la solution.En attendant, les déplacements à vélo sont autorisés pendant le confinement, sauf pour du sport, rappelle le président de la FUB. Il demande aux préfets qui ont fermé des pistes cyclables pendant le confinement de les rouvrir.
Il y a 5 ans et 15 jours

Covid-19 : guide de recommandations sanitaires de l'UNICEM pour les entreprises de la filière matériaux

L'UNICEM comprend et soutient la volonté gouvernementale de maintenir une activité industrielle. Dans cet objectif, elle publie pour les entreprises de la filière « matériaux » un guide de recommandations sanitaires.Toujours au plus près de ses adhérents depuis le début de la crise, l'UNICEM maintient un dispositif opérationnel de soutien tant au niveau national que régional. Elle est associée aux équipes du gouvernement qui œuvrent pour soutenir les entreprises restées fonctionnelles et permettre un redémarrage rapide et coordonné de l'activité dans le secteur du BTP. L'UNICEM relaie auprès du gouvernement les difficultés concrètes rencontrées par ses entreprises adhérentes, région par région, afin que des solutions opérationnelles puissent y être apportées dans les meilleurs délais.Les entreprises adhérentes de l'UNICEM restent à l'écoute de leurs clients. Si certaines d'entre elles se sont arrêtées, c'est principalement parce que leurs commandes se sont effondrées. Elles sont en capacité d'accompagner la reprise, moyennant la mise en place d'une organisation du travail adaptée aux exigences de la situation sanitaire.L'ensemble des syndicats membres de l'UNICEM1 a ainsi collaboré à la rédaction de recommandations communes spécifiques au Covid-19, permettant, par leur mise en œuvre, d'assurer des conditions de travail protégeant les collaborateurs des entreprises de la filière.Ces recommandations communes ont été élaborées avec le concours des organismes de prévention (PREVENCEM et CERIB) et discutées paritairement avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives des salariés. La CFDT a choisi de les valider aux côtés des organisations professionnelles d'employeurs. Elles viennent de recevoir l'agrément des Ministères de la Transition écologique et solidaire et du Travail, dans leurs domaines de compétences respectifs.Afin de prendre en compte les spécificités des syndicats professionnels membres, ces recommandations communes sont complétées par des recommandations propres à chaque filière. L'ensemble permet ainsi de décliner des guides de bonnes pratiques pour chaque métier.Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM : « La validation des recommandations communes par les instances gouvernementales est une bonne nouvelle pour nos entreprises. Elles viennent en effet compléter les mesures déjà mises en œuvre sur les sites encore en activité et aideront le plus grand nombre à se mettre en ordre de marche pour répondre à la reprise attendue des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Je remercie tous ceux qui ont activement contribué à la réalisation et validation de ce guide adapté à nos métiers ».Les guides sont disponibles sur le site Internet de l'UNICEM. 1 Ces syndicats représentent les industries des granulats (UNPG), des roches ornementales et de construction (SNROC), de la chaux (UP'CHAUX), du plâtre (SNIP), des minéraux industriels (MI-F) et de valorisation des déchets inertes (UNEV), les activités de béton prêt à l'emploi (SNBPE) et de pompage (SNPB), les activités des mortiers industriels (SNMI) et adjuvants, agents de démoulage et produits de cure (SYNAD).
Il y a 5 ans et 16 jours

La FIB nouvel adhérent de France Industrie

Avec l'appui de ses adhérents, France Industrie s'attache à valoriser le rôle fondamental des entreprises industrielles en France, à promouvoir l'image des métiers industriels auprès des jeunes et à engager des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l'industrie : l'emploi et les compétences, la sécurité d'approvisionnement, la compétitivité, la transition écologique (énergie, économie circulaire), l'innovation, le numérique, l'attractivité des territoires, et la politique industrielle européenne.« Je tiens à saluer l'arrivée de ces deux nouveaux membres au sein de France Industrie. Plus que jamais en cette période critique pour l'économie française, l'expertise de Dalkia et la représentativité de la Fédération de l'Industrie du Béton vont contribuer à relever tous ensemble les défis de l'industrie de demain.» a déclaré le Président de France Industrie, Philippe Varin.
Il y a 5 ans et 16 jours

Covid-19 : l'office HLM de Bobigny défavorable à l'annulation des loyers d'avril

"Les équilibres financiers précaires (...) de même que le manque de bases légales, ne permettent pas l'exonération des loyers", a alerté Jonathan Berrebi, le président de l'OPH, dans un courrier du 29 avril adressé aux locataires.La ville de Bobigny s'était engagée la semaine dernière à annuler l'ensemble des loyers du mois d'avril pour tous les locataires de cet office public, évoquant une première en France pour "privilégier le pouvoir d'achat des familles".En mettant en péril les finances du bailleur, déjà soumis à un plan de redressement, son impact serait "considérable", insiste M. Berrebi. Il souligne que, "si une telle décision devait être mise en œuvre", elle doit obtenir l'aval du conseil d'administration.Dans un courrier daté du 28 avril, et dont l'AFP a eu copie jeudi, dix membres de ce conseil demandent la tenue rapide d'un conseil d'administration extraordinaire, à distance. "Cette proposition doit faire l'objet d'un débat", écrivent-ils.Parmi les élus signataires se trouvent le maire UDI sortant Stéphane de Paoli et le candidat de la majorité, Christian Bartholmé, arrivé en deuxième position au premier tour des élections municipales de mars.La ville de Bobigny s'est engagée à assumer 50% de cette exonération, pour un coût total de 1,6 million d'euros. Cette décision devra également faire l'objet d'un vote lors du prochain conseil municipal.Mais elle avait expliqué que la charge restante devait être assumée par l'OPH en utilisant "tous les leviers" à sa disposition, comme le report des travaux qui ne peuvent être réalisés en période de confinement."Il est infondé d'affirmer qu'aucun échange entre la municipalité et le président de l'office HLM n'ait eu lieu préalablement" à cette annonce, a déclaré la ville de Bobigny, arguant que des échanges écrits entre les deux parties allaient dans ce sens."Nous maintenons notre engagement", a-t-elle conclu.Face à la crise sanitaire, qui complique la situation économique de nombreux ménages, plusieurs bailleurs sociaux franciliens proposent à certains locataires en difficulté des reports de loyers ou des plans d'étalement. Mais à ce stade aucun n'a opté pour une annulation massive de loyers.
Il y a 5 ans et 16 jours

Une annulation des JO de Tokyo enverrait "un mauvais signal à Paris-2024"

Mardi, le président du comité d'organisation des JO-2020 Yoshiro Mori a affirmé que les Jeux, déjà reportés d'un an (23 juillet - 8 août 2021), devraient être annulés si la pandémie n'était pas maîtrisée d'ici à l'année prochaine et le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré mercredi qu'ils seraient "difficiles" à organiser dans ce cas.QUESTION: Après le report, quelles seraient les conséquences financières d'une éventuelle annulation des JO Tokyo?REPONSE: "Je suis incapable de donner un chiffre. Le report de 2020 à 2021 a coûté très cher. J'ai vu passer des chiffres, autour de 3 milliards de dollars. Pour le report, il faut financer un an de plus la structure organisatrice des JO, indemniser les promoteurs pour les livraisons retardées des programmes prévus en période post-olympique (bureaux, logements...)... En revanche, il y a aussi un décalage de revenus au moment des Jeux".Q: Et en cas d'annulation pure et simple?R: "Vous devez rembourser tout un tas de parties prenantes: les diffuseurs, les top-partenaires qui ne peuvent pas bénéficier de leurs droits pendant la période des Jeux, les partenaires, tous les billets... C'est aussi un peu tout le modèle économique du Comité international olympique (CIO) qui est remis en cause en cas d'annulation. Ça fait peser des incertitudes sur tous les programmes de solidarité olympique. Le CIO, grâce aux JO, en finance de très nombreux sur l'ensemble de la planète. Beaucoup d'institutions vivent grâce aux subsides du CIO. Sur le cycle 2017-2020, plus de 500 millions de dollars (460 millions d'euros) sont reversés à différents acteurs (fédérations, comités olympiques, athlètes...). C'est moins une catastrophe pour le CIO qui a une réserve grâce aux Jeux précédents et a mis en place un mécanisme d'assurances".Q: Les athlètes en payeront-ils aussi le prix?R: "Ça peut amener des difficultés pour les athlètes, notamment ceux qui bénéficient de bourses pour se préparer et participer aux JO. Le ruissellement de richesses est tellement important normalement que l'interruption brutale peut occasionner des difficultés pour les bénéficiaires. Dans beaucoup de sports, les Jeux, c'est le moment d'une carrière, d'une vie, celui sur lequel l'athlète va construire son modèle économique. Ne pas les disputer, ça revient à ne pas pouvoir s'exposer, à le priver de contrat, de sponsors et donc de pouvoir vivre décemment".Q: Quelles seraient les conséquences pour Paris-2024 d'une éventuelle annulation ?R: "Elle constituerait un très mauvais signal. Elle ferait peser des incertitudes sur ceux de Paris. D'abord en termes de financement. Une partie du financement de Paris provient de la précédente olympiade. J'espère que ça a été relativement sécurisé. Cela peut aussi détourner certains sponsors de l'olympisme".Q: Cette pandémie peut-elle entraîner des surcoûts pour Paris-2024?R: "Je pense que les promoteurs de Paris ont ces éléments en tête, qu'ils sont en train d'analyser le surcoût éventuel que cela va générer. Le contexte a changé sans qu'on ait pu s'y préparer. Il est peut-être urgent de refaire une revue de projets, comme c'est prévu, pour voir quels sont les impacts négatifs ou positifs de cette crise sur l'organisation de Paris 2024. Mais, potentiellement, il pourra y avoir des surcoûts: nouvelles normes, autres organisations... S'il y a des surcoûts, on pourra voir s'ils peuvent être absorbés par la réserve +aléa+ prévue dans le budget. Sinon, il faudra voir comment ajuster et, pourquoi pas, réduire la voilure sur certains programmes et faire en sorte que la promesse que le budget ne dérape pas soit bien tenue".Q: Ciblez-vous un endroit particulier à réduire?R: "Il est difficile de cibler une infrastructure, c'est globalement le projet qui doit être revu, analysé au regard d'un contexte sanitaire, lequel a changé et ne sera pas forcément le même en 2024. C'est très compliqué car on ne connaît pas le contexte de 2024. Il faut pouvoir se dire, si cela arrive: on aura tout fait pour pouvoir disputer les Jeux. En sachant que si c'est le même qu'aujourd'hui, il y aura la même décision: ce sera report ou annulation".Propos recueillis par Rémy ZAKA
Il y a 5 ans et 16 jours

En Loire-Atlantique, un plan pour éviter une seconde vague de crise économique

En plus des budgets déjà votés et des mesures d’urgence pour soutenir les entreprises, le département a lancé un plan de relance de 21 M€ d’investissements sur deux ans pour soutenir l’activité des entreprises de BTP.
Il y a 5 ans et 16 jours

Récession confirmée pour l'économie française après un premier trimestre désastreux

Le produit intérieur brut français s'est contracté de 5,8% au premier trimestre, selon une première estimation dévoilée jeudi par l'Institut national de la statistique (Insee).Début avril, la Banque de France avait évalué ce recul à environ 6%.Il s'agit en tout état de cause de la baisse la plus forte dans l'historique des évaluations trimestrielles du PIB débuté en 1949. Et elle dépasse largement les reculs du premier trimestre de 2009 (-1,6%), dans la foulée du début de la crise financière de 2008, ou du deuxième trimestre de 1968 (-5,3%), marqué par les mouvements sociaux du mois de mai, précise l'Insee.Après le recul de 0,1% enregistré au dernier trimestre 2019, ce nouveau chiffre confirme que la France est bien entrée en récession.La chute de l'activité "est principalement liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars", pour endiguer l'épidémie de Covid-19, explique l'Insee.L'économie est comme "un organisme placé sous anesthésie" et qui "n'assure plus que ses fonctions vitales", indiquait la semaine dernière l'Institut. "La moitié des salariés se trouvaient, fin mars, dans une entreprise dont l'activité s'est arrêtée ou a diminué de plus de moitié"."Les mesures de confinement mises en place le 17 mars se sont traduites par une chute sans précédent de la consommation de l'investissement et du solde commercial en mars", analyse l'assureur-crédit Euler Hermes dans une note.A premier trimestre, et malgré un début d'année plutôt positif, la consommation des ménages a ainsi reflué de 6,1%, alors que de nombreux commerces, les restaurants ou encore les cafés, ont été fermés sur décision du gouvernement. Sur le seul mois de mars, elle a plongé de 17,9%.L'investissement a reculé de 11,8% et le commerce extérieur s'affiche lui aussi en repli: -6,5% pour les exportations et -5,9% pour les importations.L'Insee ne publie pas de prévision pour l'ensemble de l'année 2020 mais elle a estimé que chaque mois de confinement amputerait la croissance de 3 points sur un an.Le gouvernement table lui à ce stade sur une chute du PIB de 8% cette année, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ayant répété que la crise aurait un impact comparable à la grande dépression de 1929."Il faut être lucide sur le fait qu'une fois que le choc a été absorbé" il y a un risque de "multiplication des faillites" d'entreprises, d'impact "sévère" sur l'emploi, et de perte de marchés à l'export de la France, a-t-il prévenu mercredi.Déjà, les inscriptions à Pôle emploi ont connu une hausse historique en mars, après seulement deux semaines de confinement."cataclysmique"Le recul du premier trimestre "est un chiffre très impressionnant mais c'est presque une mise en bouche malheureusement qui nous prépare à un deuxième trimestre cataclysmique avec un mois et demi de confinement (...) et un déconfinement très progressif", a déclaré à l'AFP Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.Pour tenter de limiter les dégâts, le gouvernement a lancé un plan de soutien massif de 110 milliards d'euros pour les entreprises et les salariés, ainsi qu'un dispositif de garanties de crédits jusqu'à 300 milliards.Malgré cela, le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française en annonçant mardi un déconfinement progressif à partir du 11 mai.Ce déconfinement est attendu avec une certaine impatience par de nombreuses entreprises, malgré les difficultés qui s'annoncent pour garantir des conditions de sécurité maximales.Le ministre de l'Economie a lui appelé "un maximum de Français" à reprendre le travail dès le 11 mai.La reprise "prendra du temps" en l'absence d'un retour à la normale immédiat de l'activité et de la prudence attendue de la part des ménages et des entreprises, a de son côté prévenu l'Insee.Le gouvernement planche déjà sur un plan de relance pour la rentrée, afin de stimuler la consommation et apporter une aide spécifique aux secteurs les plus touchés par la crise, en particulier le transport aérien, l'automobile ou le tourisme.
Il y a 5 ans et 16 jours

Pour l'Etat, la relance des chantiers n'est pas encore assez rapide

REPRISE. Une deuxième réunion s'est tenue ce 30 avril entre les représentants des principales fédérations du BTP et plusieurs membres du gouvernement. Le but : permettre au secteur d'exposer plus en détails ses propositions et arguments pour accélérer et soutenir la reprise de l'activité, à court et moyen terme.
Il y a 5 ans et 16 jours

Covid-19 : cas concrets de reprise avec des chantiers de rénovation énergétique

Hellio s'engage aux côtés de ses entreprises partenaires en réalisant un tour de France pour les accompagner sur le terrain et leur apporter son soutien logistique avec la fourniture de matériel.Parmi elles, LMD Calorifuge et K&S RENOV HABITAT ont ainsi pu réaliser il y a quelques jours le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas pour l'ensemble d'une copropriété à Boissy-Saint-Léger (94).« Afin d'anticiper la reprise du secteur qui s'annonce très importante, Hellio soutient l'activité sécurisée de nos artisans qui ont le matériel et qui peuvent travailler en toute sécurité », souligne Christophe Février, président et fondateur d'Hellio. « Rappelons que la reprise des chantiers d'économies d'énergie est une priorité pour le ministère de la Transition écologique et solidaire ».Dans le Val d'Oise, LMD Calorifuge, société créée en 2011 spécialisée en travaux de calorifuge et d'isolation de points singuliers, et KS RENOV Habitat, créée en 2014 spécialisée en isolation des planchers bas, ont décidé de poursuivre leur activité en adaptant leurs habitudes de travail. Ces entreprises sont partenaires d'Hellio depuis 5 ans, spécialiste des économies d'énergie de l'habitat qui accompagne les ménages dans leurs projets de rénovation énergétique, du conseil à la réalisation, en passant par leur financement.Continuité des chantiers dans le respect des consignes sécuritairesPour ces deux entreprises qui emploient chacune une dizaine de salariés, la continuité de leur activité était une nécessité :« Le Covid-19 aujourd'hui, cela représente 90% de baisse d'activité pour nos structures. Depuis la mi-mars nous n'avons fait que 3 chantiers, comparé aux 20 chantiers que nous aurions faits habituellement sur cette période », témoigne Mickaël Schmidt, gérant de LMD Calorifuge et KS RENOV HABITAT.Et sur le terrain, lors des interventions, plusieurs précautions sont prises pour assurer la sécurité des collaborateurs et des clients, dans le respect des gestes barrières et des consignes sanitaires transmises par l'OPPBTP.« Nos travaux se déroulant dans les parties communes des bâtiments, nous veillons à désinfecter toutes les poignées de porte qui ont été touchées. Nous demandons à nos collaborateurs de respecter absolument la distance de sécurité d'un mètre cinquante. Nous nous assurons également qu'ils se déplacent de manière individuelle, c'est-à-dire que lorsque deux opérateurs doivent se rendre sur un même chantier, ils doivent venir chacun avec leur camion pour ne pas être confinés dans le même véhicule », précise Mickaël Schmidt.Le principal frein vient du côté des copropriétaires qu'il faut réussir à convaincre afin de pouvoir réaliser les travaux :« Nous menons en amont un grand travail pédagogique afin de leur expliquer qu'il n'y aura pas de coexistence entre eux et nos salariés. Une fois que ces chantiers sont terminés, les membres du conseil syndical et les copropriétaires sont très contents de la réalisation des travaux qui ont pu se dérouler durant ce temps-là. »Soutien et évaluation de la situation des entreprises partenaires par HellioAfin de soutenir l'activité de ses entreprises partenaires et de veiller à leur sécurité, Hellio a entrepris un tour de France des chantiers qui ont repris.L'objectif : évaluer les freins de l'activité, soutenir les professionnels partenaires et les accompagner dans la reprise par une série de mesures de terrain : numéro vert dédié, lettre d'information hebdomadaire sur l'actualité fiscale et comptable du secteur, réorganisation des carnets de commande, fourniture de matériel sanitaire (gel hydro alcoolique, blouses et masques) et de travail (fourniture d'isolant, mise à disposition de véhicules de courtoisie, etc.).« En tant qu'entrepreneur, cela me tient à coeur d'être sur le terrain pour soutenir et évaluer la situation de nos entreprises et artisans partenaires. Hellio accompagne des centaines d'entreprises de travaux qui se lèvent tous les matins pour rénover l'habitat Français. Aujourd'hui, je suis là pour les soutenir dans la reprise des travaux en toute sécurité. Nous sommes prêts pour la reprise des chantiers et de mes équipes », insiste Christophe Février.Ce soutien et cet accompagnement du spécialiste des économies d'énergie sont appréciés par l'entreprise, comme en témoigne Mickaël Schmidt :« Hellio nous soutient durant cette période difficile en travaillant avec nous sur le contact au niveau des syndics pour rassurer les clients sur le fait que les travaux peuvent se réaliser en toute sécurité, pour les occupants et pour nos collaborateurs. Hellio nous simplifie également les dossiers administratifs pour la partie prise en charge des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) ».La rénovation énergétique, moteur de la continuité et de la reprise économiqueDe par la nature des travaux, la plupart des chantiers de rénovation énergétique se prête plus facilement au redémarrage. L'absence de co-activité, l'inoccupation de certains chantiers (en cours de construction ou autres : résidences secondaires, déménagements, etc.) ou encore la configuration des maisons qui permet d'accéder aux combles sans passer par l'espace habitable ou encore la faible fréquentation des parties communes dans les immeubles sont autant de facteurs favorables à une reprise en toute sécurité.« Nous pouvons continuer jusqu'à présent à travailler sur ce type d'intervention car les travaux se déroulent essentiellement dans les chaufferies, les parkings, les locaux de caves, des endroits finalement peu fréquentés par les habitants. Nous arrivons tôt le matin et partons tard donc la possibilité de croiser d'autres personnes est infime », explique Mickaël Schmidt.Les équipes d'Hellio indiquent que les appels des particuliers pour s'informer sur les programmes d'économie d'énergies sont particulièrement nombreux en ce moment. Preuve que la rénovation énergétique reste au coeur des préoccupations des Français.Et pour cause ! La poursuite des travaux de rénovation énergétique est la clé pour faire baisser les factures d'énergie des ménages en hausse pendant le confinement, mais aussi toute l'année !Les travaux réalisés il y a quelques jours sur cette copropriété concernaient le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas. Ces trois opérations vont permettre aux copropriétaires d'économiser plus de 10 % sur la facture énergétique de la chaufferie.Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat, l'a d'ailleurs confirmé dans sa lettre mensuelle sur les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), diffusée le 22 mars 2020 : dès la fin de crise, les CEE « doivent être un moteur de la relance ».
Il y a 5 ans et 16 jours

Reprise progressive du chantier de Notre-Dame de Paris

Le chantier de Notre-Dame, mis en sommeil en mars en raison de l'épidémie de coronavirus, va reprendre progressivement a anoncé l'Établissement public en charge de la restauration de la cathédrale.
Il y a 5 ans et 16 jours

Le Mobilier national va soutenir l'artisanat d'art et le design

L'illustre institution installée aux Gobelins, qui crée, conserve et restaure tapisseries, tapis et mobilier depuis le XVIIe siècle, et avait été épinglée l'an dernier par la Cour des comptes pour ses méthodes vieillottes et peu rentables, se sent "au cœur d'un écosystème particulièrement fragilisé", explique-t-elle dans un communiqué.Avec près de 500 partenaires -- artisans d'art, fabricants, éditeurs, designers, créateurs, architectes d'intérieur --, le Mobilier national n'est pas uniquement "un gardien du Temple" mais "un acteur de la reconstruction de notre modèle social", note son directeur Hervé Lemoine, qui œuvre à l'aggiornamento du Mobilier national.Le plan, doté de 500.000 euros, doit aider notamment le design, secteur d'avenir, créateur d'emplois durables et "préserver des métiers manuels, porteurs de valeurs souvent recherchées pour de possibles reconversions", selon le communiqué.Une commission acquièrera des œuvres d'artistes et designers de la scène française (cartons de tapisserie, maquettes de design mobilier). Elles serviront à produire des prototypes au sein de l'Atelier de Recherche et de Création, ou à tisser des tapisseries dans les manufactures des Gobelins, de Beauvais ou de la Savonnerie. Les œuvres réalisées dans les ateliers entreront dans les collections du Mobilier.Les "royalties" obtenus en 2020 par l'édition de meubles seront intégralement réinvestis en faveur de la jeune garde du design.Le plan prévoit aussi l'acquisition de mobiliers de designers contemporains auprès d'éditeurs et de galeries françaises.Une campagne de restauration de la collection de mobiliers des années 1930 à 1950, la première de France, sera par ailleurs lancée. Elle sera confiée aux ébénistes, tapissiers en siège, doreurs, bronziers, lustriers, horlogers, restaurateurs textiles qui maillent le territoire. Le Mobilier national doublera ainsi ses commandes à son réseau de sous-traitants.Le plan entend par ailleurs aider les circuits courts, en développant une production de tapisserie et de tapis intègrant progressivement les laines venant des troupeaux français.Enfin, une vente aux enchères de mobiliers "déclassés" -- sortis du domaine public, n'ayant plus de valeur d'usage ni patrimoniale -- sera organisée à l'automne, lors des Journées européennes du patrimoine. Ses bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France.Texte
Il y a 5 ans et 16 jours

Un CSPS peut-il être référent covid-19 du maître d'ouvrage ?

FLOU. Le référent covid-19 pour le maître d'ouvrage est une mission facultative introduite par le guide de l'Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP). Mais le débat ne semble pas tranché sur le fait de savoir si un CSPS peut, ou non, remplir cette fonction. Explications.
Il y a 5 ans et 16 jours

Consolidation du sol d'assise d'une habitation fissurée

Un pavillon victime de la sécheresseConstruite dans les années 70's, cette habitation individuelle du sud de la France présentait de multiples fissures sur ses façades et sur les murs de refends. Celles-ci, d'ampleur millimétrique à centimétrique, étaient devenues visibles sur l'extérieur et l'intérieur du bâtiment. Le phénomène s'est empiré en 2018 avec les fortes chaleurs sévissant dans la région. Les fissures se sont généralisées sur l'ensemble des murs porteurs de l'ouvrage. Résoudre ce problème par une intervention rapide, efficace, et pérenne était devenue une urgence pour les propriétaires, et la société URETEK® répondait parfaitement à ces besoins.Des injections de résine adaptées aux sols argileuxAu préalable, une étude du sol a été réalisée par le bureau d'étude d'ingénierie géotechnique OGéo. La typologie du sol, les réseaux sous terrain existants ainsi que le diagnostic sur l'origine des désordres affectant l'ouvrage ont été analysés.Le sol, de nature limono-argileuse avec des blocs calcaires, se caractérisait notamment par sa sensibilité aux phénomènes de dessiccation/réhydratation, cause principale du sinistre. Cela se traduisait alors par des tassements différentiels de fondations sous l'ensemble de l'ouvrage.Les équipes régionales d'URETEK® sont intervenues en consolidant le sol d'assise des fondations de la maison via le procédé d'injection de résine expansive, Deep Injections. Mis en œuvre sous l'ensemble de l'ouvrage, le traitement a été déployé sur 193 ml sous semelle, et jusqu'à une profondeur de 2,50 à 3,80 m par rapport au terrain aménagé. L'ampleur de cette intervention aura seulement nécessité 14 jours de travaux.L'effet des injections a renforcé les zones traitées à faible compacité et entraîné une meilleure répartition des charges pour assurer la stabilité de l'ouvrage.Au-delà d'avoir amélioré la portance moyenne du sol d'assise des fondations traitées, le traitement du sol par injection de la résine expansive URETEK® a eu pour but de limiter le phénomène de retrait/gonflement des formations à dominante argileuse :Grâce au compactage du terrain résultant de la forte expansion de la résine qui entraîne une diminution de l'indice des vides,Avec le remplissage et l'imperméabilisation des macro-vides résiduels sous fondations ainsi qu'au sein des fissures de retrait.Le chantier s'est déroulé avec un contrôle scrupuleux des injections, de 2 manières :Par un contrôle laser permanent pendant les injections, jusqu'à réaction de l'ouvrage en surface indiquant un sol devenu suffisamment porteur, Par des tests pénétrométriques réalisés avant/après les injections, pour confirmer l'amélioration de la résistance du sol traité.Le + URETEK®Dans le cadre de la période d'observation post-traitement, une injection d'appoint (prévue dans le contrat initial) a été réalisée ponctuellement pour reprendre un léger tassement différentiel localisé de fondations apparu après la première intervention.Inventeur de la technique d'amélioration des sols par injection de résine expansive.Première entreprise ayant obtenu un avis technique validé par le CSTB depuis 2015.Les bénéfices pour le sinistréTechnique peu invasive et quasiment non-destructiveAucun déménagementRéutilisation immédiate du bâtimentChantier propre, peu de poussièresSérénité budgétaireEn savoir plus :Deep Injections : cliquez iciDécouvrez les solutions URETEK® : cliquez ici
Il y a 5 ans et 16 jours

L'Inspection du travail renforce ses contrôles sur les chantiers

Le ministère du Travail annonce qu’il demande à ses services d’inspection d’élargir leurs contrôles sur site afin de garantir la santé et la sécurité des salariés et l’information des entreprises
Il y a 5 ans et 16 jours

"Le problème n'est pas d'avoir les capitaux mais de les déployer" (Érigère)

BAILLEURS SOCIAUX. Fabrice Le Saché, président d'Érigère, filiale d'Action Logement gestionnaire d'un parc de 15.500 logements en Île-de-France, explique, dans une interview donnée à Batiactu, comment le bailleur va maintenir son rythme de construction dans les mois et les années qui viennent.
Il y a 5 ans et 17 jours

Covid-19 : Le Sénat mise sur la transition énergétique comme levier du plan de relance d'après-crise

Cette audition s'inscrit dans le cadre des travaux de suivi, conduits par Daniel Gremillet, Roland Courteau et Daniel Dubois, de l'impact de cette crise sur le secteur de l'énergie.Après avoir entendu une cinquantaine d'acteurs de terrain depuis le début du mois d'avril (grands énergéticiens, fédérations professionnelles de l'électricité, du gaz et du pétrole, représentants de la rénovation énergétique, des énergies renouvelables – EnR – et des biocarburants, Commission de régulation de l'énergie, Médiateur de l'Énergie, Agence internationale de l'énergie) et relayé leurs difficultés auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, les sénateurs ont jugé indispensable d'engager une réflexion prospective sur le devenir de notre transition énergétique.Aussi ont-ils échangé hier sur le rôle de la transition énergétique dans la stratégie de sortie de crise : pour les sénateurs, l'accompagnement de la rénovation énergétique, le soutien aux projets d'EnR, la lutte contre la précarité énergétique sont autant de leviers mobilisables pour relancer l'activité économique tout en atteignant nos objectifs énergétiques et climatiques.Les sénateurs ont rappelé leur vive inquiétude quant au cap poursuivi dans ces domaines par le Gouvernement, regrettant la difficile application de la loi « Énergie-Climat », pourtant adoptée dans un esprit de consensus par le Sénat en septembre dernier.Pour Daniel Gremillet, « six mois après l'adoption de cette loi, dont j'étais le rapporteur pour notre commission, tout reste à faire : une ordonnance a été adoptée, une dizaine de mesures règlementaires prises, un rapport publié. La programmation pluriannuelle de l'énergie et la stratégie nationale bas-carbone viennent tout juste d'entrer en vigueur. Il faudra attendre l'été pour que le Gouvernement prenne l'ordonnance sur les centrales à charbon … davantage encore pour celle sur l'hydrogène. C'est trop peu et trop lent ».Les sénateurs ont regretté la faiblesse des moyens budgétaires et fiscaux mis par le Gouvernement en regard de nos objectifs énergétiques et climatiques, plaidant pour leur revalorisation significative à l'occasion des prochains textes financiers.Pour Roland Courteau, « il devient urgent de se pencher sur les difficultés rencontrées par nos énergéticiens en termes de trésorerie et d'investissement, de soutenir le secteur de la rénovation énergétique, en corrigeant les effets de bord de la dernière réforme du crédit d'impôt pour la transition énergétique et en améliorant les aides aux particuliers et aux entreprises, d'accompagner les ménages en situation de précarité énergétique, en revalorisant le chèque énergie. Lors du dernier collectif budgétaire, le Sénat a adopté, à notre initiative, plusieurs amendements pour soutenir les filières très sinistrées des biocarburants : il est regrettable que le Gouvernement ne les ait pas conservés in fine ».Enfin, les sénateurs ont relevé que la transition énergétique ne peut réussir sans indépendance énergétique, insistant sur la nécessité de garantir notre sécurité d'approvisionnement mais aussi notre souveraineté industrielle, dans un secteur aussi stratégique que celui de l'énergie.Pour Daniel Dubois, « l'atteinte de la neutralité carbone d'ici à 2050 nécessite un soutien réaffirmé à la filière nucléaire, qui continuera de produire la moitié de notre mix en 2035, et doit donc demeurer compétitive et attractive. À cet égard, la chute des prix de l'électricité, les difficultés de la régulation et les reports d'investissements observés dans cette filière ne constituent pas une bonne nouvelle pour le climat. Une relocalisation des EnR est également nécessaire : nous attendons beaucoup de l'application du critère du bilan carbone dans les futurs appels d'offres – apport sénatorial majeur à la loi “Énergie-Climat” – qui permettra à nos industriels français et européens de lutter contre le dumping environnemental ».Les sénateurs poursuivront leurs travaux de suivi tout au long de la crise et formuleront des préconisations concrètes pour inscrire la transition énergétique au cœur du plan de relance.
Il y a 5 ans et 17 jours

La plateforme de distribution des masques pour les TPE-PME est lancée

SANTÉ. Une plateforme de commercialisation et de distribution de masques dits "grand public" à destination des TPE et PME de métropole et d'Outre-Mer est lancée ce 30 avril par Bercy, La Poste ainsi que les réseaux des Chambres de commerce et d'industrie et des Chambres des métiers et de l'artisanat. Ce sont 10 millions de masques lavables et donc réutilisables qui doivent être acheminés vers les entreprises.
Il y a 5 ans et 17 jours

AIMCC : Sept leviers pour la relance économique

L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. [©Technologie photo créé par rawpixel.com – fr.freepik.com] L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. Pour formuler ce plan, l’AIMCC (animatrice du CSF IPC) s’est appuyée sur une conviction forte. Ainsi, l’écologie et l’économie doivent converger pour sortir au plus vite de la crise. « Nos propositions conjuguent 3 priorités, explique Hervé de Maistre, président du CSF IPC. Soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l’activité aux entreprises françaises et accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le plan de relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d’esprit collectif et une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation. Prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction. » En dehors des 7 mesures qu’ils proposent, l’accélération de la reprise est une condition importante pour l’AIMCC et le CSF IPC. « Plus la reprise sera lente, plus les capacités d’actions seront exposées à un risque. Ceci, dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise. » 1 – Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l’épargne privée. Pour José Mickael Chenu, directeur marketing du groupe Vinci et vice-président d’EGF BTP. « La mobilisation de l’épargne privée est une voie possible de la relance rapide. Notamment dans le logement neuf, mais aussi, par exemple, pour le plan Campus Universités et autres… » 2 – La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et des quartiers pavillonnaires. « Il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, explique Eric Mestrallet qui anime le pilote industriel en Ile-de-France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet “Parcours rénovation énergétique performante”. Elle est bien souvent assimilée à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d’années. De plus, c’est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, pour valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et pour apporter, dans certains cas, une réponse à la dégradation des quartiers. Et ainsi, éviter le sentiment de “relégation” de nos concitoyens. » 3 – La promotion du Made in France. « Il est indispensable de faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la “mieux-disance”, commentent Nicolas Vuillier, président de l’Unicem, et Didier Petetin, directeur général de Vicat. Et ainsi, promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l’ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d’indépendance. » 4 – La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100 %. « Il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis, indique Jacques Pestre, administrateur de la FNBM qui pilote les actions relatives à la rénovation de l’habitat. Ils sortiront de la crise, encore plus fragilisés et le projet : “100 % aidé et financé” sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles. » 5 – Chèque “rénovation travaux” à destination de tous les ménages. « Il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post-crise 2008. Explique Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l’AIMCC. Et ce, en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d’une “monnaie verte” constituerait une des pistes les plus efficaces. » 6 – L’industrialisation des solutions de rénovation performante pour les universités et les pools de bâtiments publics. « Ainsi, il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l’échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire 1. Déclare Patrice Barbel, enseignant-chercheur et conseiller patrimoine au sein de la Conférence des présidents d’universités. Ce sont elles qui seront les étalons d’un déploiement généralisé – 15 000 000 m2 – sur 3 ans dans le cadre d’une industrialisation des solutions d’efficacité énergétique performantes et volontaristes. Mais aussi, de financements innovants de types “fonds d’amorçage” associés à des fonds de garantie. L’objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l’ensemble des acteurs des territoires : bilan carbone, mobilité, emplois, innovations, formations, recherche… » 7 – Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accélérée. « Il faut de la loyauté dans les relations commerciales, conclut Philippe Gruat, administrateur de l’AIMCC et référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil national de l’industrie pour la filière. Notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d’une reprise et d’une relance fondées sur la confiance de toute la filière. »
Il y a 5 ans et 17 jours

Le Groupe Millet reprend progressivement son activité

La priorité : la sécuritéLe plan de reprise du Groupe MILLET a été établi pour assurer en priorité la sécurité de ses collaborateurs, et respecter les nombreuses mesures préconisées par le gouvernement. Il a été finalisé dès la fin du mois de mars et validé par son Comité Social et Économique.Dès le 1er Avril les équipes de production du Groupe MILLET ont repris progressivement le travail sur un rythme de 70 à 80% de ses capacités, dans le respect des nouvelles règles, à savoir respect des gestes barrières, distances entre salariés, usage de masques obligatoire, mise à disposition de gel hydroalcoolique et de produits désinfectants pour leur poste.Pour éviter les rassemblements le covoiturage est interdit, les arrivées se font en décalé, suppression des vestiaires et du pointage, espacements dans les salles de repas. Les cantines et toilettes sont désinfectées plusieurs fois par jour par une société extérieure afin de limiter les risques.Des équipes qui ont répondu présentAfin d'assurer l'accompagnement de ses clients, le Groupe a mis à disposition de ses salariés le matériel nécessaire au télétravail, prioritairement pour le service clients.L'application M Connect (disponible sur IOS et Android), est idéale pour informer les clients de l'état de leurs commandes en temps réel.Face à cette situation sans précédent, Le Groupe MILLET est fier de l'implication de ses équipes qui ont su s'adapter rapidement.Le Groupe MILLET est prêtLe redémarrage ayant confirmé l'efficacité des mesures prises, les capacités de production du Groupe MILLET sont opérationnelles à plus de 90%. L'ensemble du Groupe est désormais mobilisé et prêt pour traiter, fabriquer et livrer les prochaines commandes de ses clients.L'actualité évolue au fil des jours, le Groupe MILLET continuera de faire preuve d'agilité pour garantir la santé de tous ses salariés, préserver l'emploi et aider ses clients à reprendre leur activité au plus vite en garantissant un service optimal.
Il y a 5 ans et 17 jours

Covid-19 : 11,3 millions de Français en chômage partiel

Il n'y aura "pas un couperet le 1er juin" pour le dispositif d'activité partielle mais "le taux de prise en charge de l'État sera probablement un peu moins important" au-delà de cette date, a-t-elle dit, sans plus de précision chiffrée.Cela concerne 890.000 entreprises.Interrogée sur le coût du chômage partiel (24 milliards d'euros), alors que certains députés de l'opposition jugent qu'il est sous-estimé par le gouvernement, elle a indiqué qu'elle avait "répondu à l'Assemblée"."Quand une entreprise déclare qu'elle va utiliser le chômage partiel, elle le déclare souvent pour tous ses salariés et pour trois mois complets alors qu'en fait ils vont reprendre au bout de quelques semaines", a-t-elle dit."On sait que c'est toujours des chiffres moins importants que ce qui était déclaré", a-t-elle dit, qualifiant de "vraisemblable" les 24 milliards d'euros.Comme on lui demandait si les parents qui doivent garder leurs enfants en raison des rentrées progressives dans les établissements scolaires allaient continuer à être indemnisés, la ministre a répondu positivement.Entre le 15 mars et jusqu'au 1er mai, ces parents bénéficient d'indemnités journalières via un arrêt maladie et vont basculer au 1er mai dans un système de chômage partiel.Le ministère anticipait jusqu'à présent que cela dure jusqu'à la reprise du 11 mai."Le système restera en l'état tout le mois de mai", a dit la ministre. "A partir du 1er juin, il faudra une attestation de l'école", a-t-elle ajouté.Interrogée sur l'assurance chômage, elle s'est bornée à répéter qu'il "fallait regarder s'il y avait des règles à adapter".Tous les syndicats demandent à l'exécutif de renoncer à une réforme jugée très sévère et dont une partie est déjà entrée en vigueur en novembre dernier.Interrogée sur une "année blanche" demandée par les intermittents du spectacle à travers plusieurs pétitions, elle a répondu que "la crise est malheureusement dans tous les secteurs", et fait état de "réunions de travail avec le ministère de la Culture".Quant à la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle, pour l'instant décidée pour les soignants uniquement, elle a indiqué: "C'est un sujet dont on a discuté avec les partenaires sociaux".FO et la CFDT réclament qu'elle soit reconnue pour les autres professions. La Fnath (association des accidentés de la vie) et l'Association nationale des victimes de l'amiante sont insatisfaites également.
Il y a 5 ans et 17 jours

Un nouveau directeur régional IDF pour Vinci Immobilier

CARNET-NOMINATION. Qui est le nouveau directeur régional Ile-de-France de Vinci Immobilier ? Quel est son parcours ? Réponses.
Il y a 5 ans et 17 jours

Covid-19 : Le gouvernement appelle "un maximum de Français" à reprendre le travail le 11 mai

"Mon message est très simple: il faut que nous nous retroussions les manches tous ensemble", a affirmé sur LCI le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, au lendemain de la présentation du plan de déconfinement par le Premier ministre Édouard Philippe.A l'image du chef du gouvernement, le ministre a appelé à "poursuivre le télétravail" dans "les entreprises où il y a beaucoup de salariés et où il est encore possible", qualifiant cette mesure "d'appropriée pour que les choses se fassent progressivement avec le maximum de sécurité sanitaire".Il a aussi appelé les commerces qui rouvriront leurs portes le 11 mai à "prendre des mesures de précaution. Il faudra des guides de bonnes pratiques dans tous les commerces", a-t-il estimé.M. Le Maire a notamment jugé "normal" que "l'entrepreneur fournisse les masques quand il est nécessaire" à ses salariés."Il faut reprendre le travail et il faut qu'un maximum de Français reprennent le travail", a-t-il ajouté, multipliant les appels à la solidarité et ayant parfois recours au terme de "nation" pour inciter ses concitoyens à se mobiliser."Le retour à l'activité est indispensable pour la nation française. Nous devons retourner au travail, nous devons reprendre notre activité et nous devons le faire tous ensemble", a-t-il insisté.Dans son discours de la veille devant les députés, M. Philippe avait mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française si le déconfinement n'était pas mis en oeuvre "progressivement, prudemment".Pour cette année, le gouvernement table sur une forte récession avec une chute du PIB de 8%, la dégringolade la plus brutale depuis 1945."Il faut que ce retour à l'activité se fasse dans les meilleures conditions possibles le 11 mai", a ajouté le ministre, assurant qu'il souhaitait transmettre "un message d'optimisme et de volontarisme" aux entrepreneurs et aux salariés: "Nous allons préparer ça bien et nous allons réussir cela ensemble".M. Le Maire a également tenu à souligner que le gouvernement travaillait de manière "totalement solidaire" pour faire face à la crise et il a démenti à son tour l'existence de tensions au sein de l'exécutif, comme l'avait déjà fait la veille le président Emmanuel Macron. "Personne ne comprendrait, pas un Français, que nous ne soyons pas tous mobilisés au gouvernement, dans la majorité pour aider les Français et soutenir la France", a souligné le ministre, dont le nom circule dans la presse comme successeur éventuel de M. Philippe à Matignon.Plan de relance à la rentréeConcernant les mesures pour relancer l'économie française, il a estimé que le gouvernement ne présenterait "certainement pas" avant la rentrée, en septembre ou en octobre, son plan de relance de l'économie française, assurant qu'il fallait avancer étape par étape.Mais aux restaurateurs très en difficulté avec leur activité à l'arrêt encore de longues semaines et qui réclament une baisse de la TVA dans leur secteur, il a répondu qu'il n'était "pas sûr que ce soit l'outil le plus approprié".Plus généralement, il a insisté sur le besoin d'un plan de relance européen: "rien ne serait pire que d'avoir la France qui prend certaines dispositions pour son plan de relance et l'Allemagne qui ne prendrait pas des dispositions similaires".Selon lui, "il faut que la relance soit elle aussi massive et que notamment l'Union européenne réponde présent et vienne soutenir les plans de relance nationaux".Dans cette période de crise, avec des entreprises qui risquent la faillite ou qui subissent de fortes pertes en Bourse, M. Le Maire a annoncé le renforcement des mesures pour renforcer le contrôle sur les investissements étrangers.Le seuil de déclenchement du contrôle des investisseurs non européens prenant des parts dans une grande entreprise française sera "abaissé de 25% à 10%" jusqu'à la fin de l'année, et de manière plus générale le contrôle sera élargi au secteur des biotechnologies, a-t-il affirmé.
Il y a 5 ans et 17 jours

Distribution de masques pour le BTP et plan de relance en Auvergne-Rhône-Alpes

Laurent Wauquiez, va doter de 100.000 masques les petites entreprises du BTP de la région et engager un plan de relance de 150 millions d'euros pour "réenclencher la commande publique".