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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

(41591 résultats)
Il y a 5 ans et 18 jours

Distribution de masques pour le BTP et plan de relance en Auvergne-Rhône-Alpes

Laurent Wauquiez, va doter de 100.000 masques les petites entreprises du BTP de la région et engager un plan de relance de 150 millions d'euros pour "réenclencher la commande publique".
Il y a 5 ans et 18 jours

"Nous avons réactivé un numéro vert de soutien psychologique", DGA, Wienerberger

INTERVIEW. Le spécialiste de la terre cuite, Wienerberger, dont le siège social France est basé dans le Grand Est, une région fortement touchée par l'épidémie de Covid-19, reprend progressivement son activité. Son directeur général adjoint, Frédéric Didier, nous en dit plus.
Il y a 5 ans et 18 jours

Rénovation énergétique: les régions attendent un signal de l’Etat

La rénovation énergétique fait partie des cibles identifiées par les régions de France pour une relance durable, à l’issue de la crise sanitaire. Cette priorité découle des travaux pilotés par Agnès Langevine, présidente de la commission Transition écologique et énergétique de l’association des régions de France et vice-présidente de la région Occitanie.
Il y a 5 ans et 18 jours

Covid-19 : L’Unicem commande et distribue 400 000 masques

L’Unicem commande et distribue 400 000 masques destinés à ses adhérents. [©DR] Dans le contexte tendu qu’est la lutte contre le Covid-19, l’Unicem se mobilise de nouveau. Cette fois-ci, en collaboration avec les équipes du ministère de l’Economie et des Finances pour la distribution de 400 000 masques de protection. Ces commandes ont nécessité un gros travail de sourcing, afin d’éviter toutes contrefaçons. Destinés aux adhérents, les masques s’inscrivent dans le plan de continuité ou de reprise des activités. « C’est une étape clef pour permettre aux entreprises du secteur de continuer leur travail dans des conditions optimales », indique Nicolas Vuillier, président de l’Unicem. Ainsi, quelque 200 entreprises sont en cours d’approvisionnement, certaines ayant déjà pu en bénéficier.
Il y a 5 ans et 18 jours

Covid-19 : Élisabeth Borne salue les efforts de la filière nucléaire

Le comité stratégique de la filière nucléaire s'est réuni autour d'Élisabeth Borne pour présenter les mesures mises en œuvre pour répondre aux problématiques rencontrées par les acteurs de la filière - exploitants, donneurs d'ordre, sous-traitants - en cette période de crise sanitaire. Il s'agissait de s'assurer de la mobilisation de l'ensemble des métiers du nucléaire nécessaires à la continuité de l'approvisionnement électrique et de la bonne application des mesures de protection sanitaire des salariés.La filière a présenté les mesures spécifiques mises en œuvre qui permettent d'assurer l'approvisionnement en énergie du pays, et notamment l'adoption saluée d'une charte de bonnes pratiques en période de crise sanitaire, traduisant les engagements pris par les grands donneurs d'ordre vis-à-vis de leurs salariés et des sous-traitants.La ministre a insisté à cette occasion sur l'importance d'une bonne coordination des arrêts de réacteurs nucléaires dans les semaines et mois à venir pour travaux de maintenance et rechargement en combustible, afin de maximiser la disponibilité du parc de production pendant l'hiver. La filière devra s'assurer de la mobilisation de chaque acteur pour relancer ces chantiers dans les meilleurs délais pour tenir cet objectif.Enfin, la filière a présenté ses propositions en vue de retrouver rapidement une croissance durable au sein des entreprises du secteur, composé majoritairement de petites et moyennes entreprises. Plusieurs de ces mesures font déjà l'objet de travaux avec l'Etat, dans le cadre notamment de la Programmation Pluriannuelle de l'énergie, publiée le 23 avril 2020, ou du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Dangereux.
Il y a 5 ans et 18 jours

Dalkia et la Fib, nouveaux adhérents à France Industrie

La Fib et Dalkia viennent de rejoindre l’organisation professionnelle France Industrie, portant à 67 le nombre de ses membres actifs. France Industrie] France Industrie se renforce avec l’adhésion de deux nouveaux membres. D’une part, Dalkia, la filiale “valorisation des énergies renouvelables et des économies d’énergie” d’EDF. De l’autre, la Fédération de l’industrie du béton (Fib). Assurant la promotion des intérêts des industriels fabricants de produits en béton, la Fib assure la représentation de ce secteur industriel. Ceci, auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et de l’environnement professionnel. Ses adhérents sont des TPE, des PME et des PMI, réparties sur l’ensemble de la France selon un maillage territorial très dense. Ce sont des entreprises industrielles du béton locales, créatrices de richesse et d’emplois directs. Et surtout non délocalisables. Le rôle de chacun des protagonistes France Industrie est l’organisation professionnelle représentative du secteur industriel sur le territoire national. Elle rassemble 23 fédérations sectorielles et les présidents de 44 grandes entreprises privées et publiques. Ces dernières intervenant dans tous les secteurs industriels. Avec l’appui de ses adhérents, l’organisation s’attache à promouvoir l’image des métiers industriels auprès des jeunes. Ainsi qu’à engager des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l’industrie. Désormais, France Industrie compte 67 membres actifs. « Je tiens à saluer l’arrivée de ces deux nouveaux adhérents au sein de France Industrie. Plus que jamais en cette période critique pour l’économie française, l’expertise de Dalkia et la représentativité de la Fédération de l’industrie du béton vont contribuer à relever tous ensemble les défis de l’industrie de demain », a déclaré Philippe Varin, président de France Industrie.  Et Bertrand Bedel, président de la Fib, de conclure : « En cette période difficile pour notre secteur et notre industrie, la Fib aura à cœur d’appuyer France Industrie. Ceci, pour valoriser le rôle fondamental des industriels du béton et promouvoir l’image de leurs métiers auprès des jeunes. Dans ce cadre, elle s’engagera pleinement à ses côtés pour mener des actions à forts enjeux d’avenir. Et ce, tant le monde d’après devra concilier dynamique économique et attractivité des territoires, innovation et numérique. Ainsi qu’économie circulaire et excellence environnementale ».
Il y a 5 ans et 18 jours

Exposition : Erwin Wurm

Conçue par la Maison Européenne de la Photographie en partenariat avec les Magasins Généraux, l'exposition intitulée « Erwin Wurm, photographs », la première grande rétrospective consacrée au travail photographique de l’artiste Erwin Wurm (né en 1954), invite à découvrir en images son univers absurde, et ses sculptures aussi drôles que réflexives. L’exposition « Erwin Wurm, photographs », dont l’ambition est de rendre compte de l’importance de la photographie dans l’œuvre d’Erwin Wurm, présente pour la première fois en France plus de 200 objets visuels – des planches contact originales, des tirages, des études – réalisées par le plasticien autrichien depuis les années 1980. L’accrochage et le propos de cette rétrospective proposent de réinterroger la démarche artistique d’Erwin Wurm, en sa qualité de « sculpteur » contemporain, à travers ses photographies. Après avoir été accepté en section « sculpture » à l’Académie des beaux-arts de Vienne, Erwin Wurm, qui rêvait de devenir peintre, décida de déconstruire la sculpture pour mieux la questionner. Il développe depuis un vocabulaire sculptural inattendu, influencé par les préceptes de l’art minimaliste et de l’art conceptuel. À mi-chemin entre sculpture et performance, ses œuvres interrogent le rapport que tout un chacun entretient avec son corps et les objets du quotidien. Erwin Wurm imagine des mises en scène absurdes, où il contraint les corps, altèrent les habitudes et détournent des objets, et les immortalise grâce à la photographie ou la vidéo. Dans les images de ses célèbres One Minute Sculptures (1997), on découvre que l’artiste confronte son corps, ou celui d'autrui, à ses propres limites. Si les images des performances sculpturales d’Erwin Wurm sont d’abord des documents de constat, qui illustrent ces sculptures éphémères, elles sont devenues rétrospectivement des objets d’art à part entière. Tout l’enjeu de la rétrospective est donc de donner à voir les différents aspects de l’œuvre protéiforme d’Erwin Wurm. L’exposition dévoile en effet les divers aspects de son œuvre complexe. À la fois drôles et sociocritiques, ses « sculptures photographiques » questionnement avec humour les conventions sociales. Dans sa série « Instructions for Idleness » (2001), l’artiste suggère de « passer la journée en pyjama », de « s’exprimer exclusivement en baillant » ou de « fantasmer sur le nihilisme », quand, dans « How to Be Politically Incorrect » (2002-2003), il se moque des règles de politesse et encourage son modèle à « cracher dans la soupe de quelqu’un ». Le parcours est aussi ponctué de plusieurs œuvres interactives qui nous invitent à faire l’expérience des performances-sculptures conçues par Erwin Wurm. Ce choix judicieux des commissaires, Simon Baker et Laurie Hurwitz, nous rappelle que les œuvres photographiées sont avant tout des sculptures à expérimenter. Comme la MEP est actuellement fermée au public en raison du coronavirus, les équipes du centre culturel proposent de découvrir les expositions via ses comptes Facebook et Instagram. Dans un post Instagram « Take over » publié le 22 avril sur le profil de la MEP, par exemple, l'artiste Erwin Wurm nous fait visiter son atelier. Pour en savoir plus, visitez le site de la Maison Européenne de la Photographie. Photographies : © Erwin WurmLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 18 jours

"Le guide OPPBTP va évoluer pour coller à la réalité du terrain", P. Duphil

ENTRETIEN. Un mois après la parution du guide de l'OPPBTP, le directeur général de l'organisme, Paul Duphil, revient pour Batiactu sur la reprise des chantiers dans le secteur et les futures évolutions de l'outil.
Il y a 5 ans et 18 jours

Chômage partiel : vers un reste à charge pour les entreprises à partir de juin ?

ÉCONOMIE. Au lendemain de la présentation du plan de déconfinement programmé pour le 11 mai prochain, la ministre du Travail est revenue sur l'évolution du dispositif de chômage partiel. L'exécutif a effectivement annoncé qu'il sera maintenu jusqu'au 1er juin mais Muriel Pénicaud a précisé qu'il sera ensuite progressivement adapté. Détails.
Il y a 5 ans et 18 jours

Cythelia Energy révolutionne le monde du solaire avec la France entière en 3D

Un cadastre solaire complet et ultra-précisPrécis à 25 cm, ce modèle 3D permet de déterminer le potentiel solaire de chaque m² de toutes les toitures et parkings de France, en calculant automatiquement les orientations et inclinaisons des toitures et l'impact des ombrages du relief et de l'environnement proche (bâtiments et végétation). 10 000 milliards de points peuvent ainsi être localisés sur le territoire français. Une performance unique !Calculer au m² près le potentiel solaire du pays entier : des révolutions dans les usagesRévolution des cadastres solairesLes cadastres solaires, qui connaissent un réel engouement en France parmi les collectivités locales, sont pré-calculés et disponibles sur la France entière. Ils peuvent être mis à disposition de la population en un clic grâce à la solution archelios MAP Collectivité.Les cadastres solaires deviennent ainsi accessibles pour les petites communes comme pour les grandes métropoles, sans attendre de longs mois pour obtenir les premiers résultats.Révolution des études de patrimoinesIl est aujourd'hui relativement long et fastidieux d'étudier le potentiel solaire du patrimoine foncier et bâti d'entreprises ou de collectivités. La solution archelios™ MAP Patrimoine permet d'utiliser les données de potentiel solaire par m² sur la France entière pour étudier automatiquement et très précisément le potentiel de chaque bâtiment et parking, sur un parc allant de quelques dizaines à plusieurs milliers de sites.Révolution des études prospectives de territoireIl devient possible grâce à la solution archelios™ MAP Prospection de déterminer quel est le potentiel solaire de toute commune ou communauté de communes française et quelles sont précisément les toitures et parkings les plus adaptées pour les besoins de chaque acteur : collectivités, centrales citoyennes, développeurs de projets photovoltaïques.Révolution des études de prévision de productionPour un projet sur bâtiment ou parking devant faire l'objet d'une étude précise du potentiel (étude de productible) grâce à un logiciel métier, il est généralement fastidieux de prendre en compte les ombres portées par les arbres et les bâtiments environnants. Une visite sur site est souvent nécessaire, avec un relevé des hauteurs des obstacles.Grâce aux données 3D disponibles sur la France entière, le module 3D Map du logiciel archelios™ PRO permet d'importer l'environnement du site étudié en quelques secondes, faisant gagner un temps précieux aux installateurs et bureaux d'études, tout en gagnant en précision.Révolution du monitoring des installations photovoltaïquesIl n'est pas rare que l'environnement proche d'une installation photovoltaïque (colline, arbres, bâtiments, édicule d'ascenseur) génèrent de fausses alarmes de monitoring. En effet, le logiciel de monitoring ne « sait » pas que la sous-production d'une partie de l'installation n'est pas due à une défaillance, mais seulement à une ombre portée.Le logiciel de monitoring photovoltaïque archelios™ O&M prend en compte parfaitement ces ombrages. Il calcule la production attendue de manière précise grâce à un modèle 3D de l'installation, intégrant l'environnement proche de la centrale (arbres, bâtiments…).
Il y a 5 ans et 18 jours

Travaux d'économies d'énergies: appel en faveur d'un fonds d'urgence

L'Union française de l'électricité et les fédérations du bâtiment et de l'énergie ont appelé le gouvernement à créer un fonds d'urgence en faveur des travaux d'économies d'énergie.
Il y a 5 ans et 18 jours

Le 11 mai, le secteur culturel va déconfiner… un tout petit peu

Le premier ministre, Edouard Philippe, a présenté, mardi 28 avril 2020, le plan du gouvernement pour un déconfinement progressif à partir du 11 mai. L’activité culturelle ne reprendra que très partiellement à partir de cette date. Les déplacements seront limités à un rayon de 100 km du domicile, sauf pour « un motif impérieux, familial ou professionnel » et les départements seront classés selon deux couleurs. Jérôme Salomon, directeur général de la santé, présentera le 30 avril la première carte des départements en catégorie « rouge », « où le déconfinement doit prendre une forme plus stricte », et de ceux classés en « vert », où la circulation du virus est considérée comme « limitée ». Les bibliothèques et petits musées pourront rouvrir dès le 11 mai, sans précision des taille critique. Les grands musées, les cinémas et théâtres, les salles de concert, les salles polyvalentes restent fermés, tout événement de plus de 5 000 personnes étant interdit jusqu’à septembre. Dans les lieux de culte, les cérémonies sont interdites jusqu’au 2 juin. L’ouverture des parcs et jardins publics va dépendre du lieu de résidence, ils « ne pourront ouvrir que dans les départements où le virus ne circule pas de façon active », c’est à dire classé en vert.
Il y a 5 ans et 18 jours

#culturecheznous : banque d’images des Monuments Nationaux

Le Pôle Images du Centre des monuments nationaux possède un fonds riche de plus de 500 000 documents photographiques étroitement lié à l’histoire de l’établissement, héritier de la Caisse nationale des monuments historiques et des sites, sur les thèmes de l’architecture et du patrimoine architectural français. Ses missions se concentrent particulièrement sur les monuments dont le Centre des monuments nationaux assure l’ouverture au public…. https://regards.monuments-nationaux.fr/fr
Il y a 5 ans et 18 jours

Covid-19 : L’UNICEM coordonne la commande et la distribution de 400.000 masques pour ses adhérents

Plus que jamais impliquée auprès des entreprises adhérentes et afin de les soutenir dans la mise en place de leurs plans de continuité ou de reprise d'activité, l'UNICEM a organisé, en coordination avec les équipes du ministère de l'Économie et des Finances, la livraison de 400 000 masques.200 entreprises en cours d'approvisionnementIndispensables pour garantir la sécurité des travailleurs et permettre ainsi la continuité ou la reprise de l'activité, l'UNICEM a fait de l'obtention de masques pour ses adhérents une priorité. Grâce à une mobilisation totale de la fédération, aussi bien au niveau national pour effectuer la commande qu'au niveau de ses délégations régionales pour en assurer la distribution, 200 entreprises reçoivent depuis quelques jours les masques tant attendus. Un gros travail de sourcing et une collaboration étroite avec les services de la Direction Générale des Entreprises ont été nécessaires afin d'éviter les contrefaçons qui se multiplient à l'heure actuelle.« Malgré des délais croissants dus à l'explosion de la demande en provenance des pays impactés par la pandémie et les difficultés liées aux problématiques de transport, cette opération est un vrai succès. C'est une étape clé pour permettre aux entreprises du secteur de continuer leur activité dans des conditions optimales, avec des organisations de travail adaptées à la situation sanitaire » indique Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.D'autres commandes sont envisagées, selon les besoins des entreprises adhérentes, dans les semaines à venir.
Il y a 5 ans et 19 jours

Masques et plan de soutien au BTP en Auvergne-Rhône-Alpes

"Ces masques en tissu, lavables cinquante fois, seront mis gratuitement à disposition des entreprises du BTP de moins de 20 salariés, dès la semaine prochaine", a indiqué M. Wauquiez lors d'un point presse. "La condition sine qua non du redémarrage du secteur, ce sont les équipements de protection"."Les grands groupes sont eux capables d'assurer la logistique en matière de protection", a t-il estimé.Les 100.000 masques sont fabriqués par l'entreprise iséroise Porcher Industries, spécialiste des textiles techniques et composites.Les masques seront distribués dans chaque département via les fédérations, FFB (Fédération française du bâtiment) et Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment).Par ailleurs, la région relancera ses propres chantiers suspendus depuis la crise sanitaire et n'appliquera pas de pénalités de retard."Il y a un besoin de relance et on a les moyens financiers pour répondre à la crise. On doit accompagner nos entreprises pour pouvoir repartir sans casse sociale", a relevé M. Wauquiez."Alors, on n'attend pas, on met tout de suite 150 millions d'euros sur la table pour réenclencher la commande publique et inciter tous les maîtres d'ouvrage, en particulier les communes, à relancer des chantiers avec la garantie du soutien de la région", a-t-il insisté.Une enveloppe de 15 millions d'euros est également débloquée par la région pour aider les entreprises du BTP à faire face aux surcoûts des chantiers dus au Covid-19."Les maires seront également accompagnés par la région. Il faudra aussi des engagements de l'État car les collectivités ont perdu des recettes fiscales", a-t-il ajouté.
Il y a 5 ans et 19 jours

Le CCCA-BTP va financer des projets innovants des organismes de formation

Le CCCA-BTP continue d'agir et de contribuer à l'effort national pour soutenir et développer la formation professionnelle dans les métiers du BTP, en organisant en 2020 onze appels à projets qui visent à financer des expérimentations et innovations portés par des organismes de formation. Huit des appels à projets programmés ont été lancés, malgré le contexte de la crise liée au coronavirus, et trois autres le seront d'ici au mois de juin.Le CCCA-BTP, financeur de projets innovants Avec cet important programme d'appels à projets, le CCCA-BTP consacre un budget prévisionnel de 30 M€ pour soutenir les expérimentations et innovations portés par des organismes de formation aux métiers du BTP et en assurer leur déploiement. Dans le cadre des orientations définies par le conseil d'administration, ce budget prévisionnel pourra être adapté, afin de répondre à la nécessité d'un plan de relance pour soutenir le développement de l'apprentissage BTP à l'occasion de la prochaine rentrée.Ces appels à projets répondent aussi à l'évolution des dispositifs et des modalités de financement du CCCA-BTP, au regard des missions qui lui sont confiées par la loi et pour mettre en œuvre la politique de formation professionnelle initiale, en particulier l'apprentissage, définie par les partenaires sociaux des secteurs du bâtiment et des travaux publics dans leurs accords de branche.Dans cette période de confinement et de ralentissement économique et social, qui impacte aussi la formation professionnelle, le CCCA-BTP reste mobilisé pour accompagner au mieux l'ensemble des organismes de formation dans la continuité de leurs activités. Dans le cadre de sa nouvelle offre de services, il a été décidé de lancer dès maintenant les appels à projets déjà programmés.Ce programme permettra aux équipes pédagogiques des CFA et organismes de formation de se mobiliser sur des projets d'expérimentation et d'innovation, sans attendre la sortie de la crise. Les projets sélectionnés pourront ainsi bénéficier des financements accordés par le conseil d'administration du CCCA-BTP.Les porteurs de projets pourront faire aussi appel à des co-financements privés ou publics : FSE (Fonds social européen), PIA (Programme d'investissements d'avenir), PIC (Plan investissement compétences), et/ou à des partenariats, en vue d'optimiser les financements et les déploiements des projets sélectionnés.En 2019, le CCCA-BTP avait organisé ses premiers appels à projets pour un budget global de 2M€. Une dizaine de porteurs de projets a ainsi été accompagnée, avec le financement de projets leur permettant d'expérimenter des projets novateurs sur leur territoire, notamment en termes de recrutement de jeunes et d'intégration du numérique dans la formation.Le mot de Jean-Christophe Repon, président du CCCA-BTP « En cette période troublée où solidarité et responsabilité s'imposent, avec une réforme de l'apprentissage désormais pleinement opérationnelle, le CCCA-BTP concrétise, avec ce programme d'appels à projets, une nouvelle approche d'offres de services au profit de tous les organismes de formation du BTP. Plus que jamais, nous nous devions nous mobiliser pour les accompagner dans le maintien, la continuité et le développement de leurs activités. Ce programme démontre aussi une nouvelle fois notre capacité à continuer d'agir et à contribuer, sur notre champ d'action, à l'effort national et au profit du développement de la formation professionnelle à nos métiers. C'est aussi tout simplement notre rôle et ce qu'attendent de nous les organismes de formation du BTP.Notre conseil d'administration s'est donné les moyens de ses ambitions, avec un programme doté d'un budget conséquent pour soutenir et accompagner les expérimentations et innovations, mais qui devra être revu pour accompagner les apprentis et les entreprises à la reprise de l'activité dans notre secteur, tout particulièrement pour soutenir le développement de l'apprentissage BTP d'ici au mois de septembre. Il s'inscrit également dans la dynamique que nous avons initiée au cours des années précédentes pour explorer, expérimenter et accélérer des projets innovants, notamment en termes de pédagogie de l'alternance. Avec ce programme d'appels à projets, notre ambition est claire : valoriser l'excellence de la formation professionnelle aux métiers de la construction de demain, au profit des jeunes et des entreprises de notre secteur du BTP. »Les thématiques du programme d'appels à projets du premier semestre 2020 Les appels à projets du programme 2020* concernent notamment : la mise en œuvre des transitions (énergétique, numérique…) ; l'accroissement de l'acquisition des compétences des apprentis et la valorisation de l'excellence ;l'enseignement du français comme langue étrangère pour les publics dont la langue maternelle est étrangère ;la valorisation et l'acquisition des compétences socio-professionnelles ; l'adéquation emploi/compétences sur les métiers en tension ; l'accompagnement à la mobilité internationale des apprenants ;l'accompagnement à la préparation des apprentis aux concours nationaux et internationaux ;l'ouverture socio-culturelle des jeunes en formation ;la création de contenus pédagogiques en distanciel et les méthodes, outils et usages des réalités virtuelles et augmentées. * Programme complet des onze appels à projets en annexe.Un programme ouvert à toutes les compétences du BTP, de l'orientation et de la formationLes appels à projets organisés par le CCCA-BTP sont prioritairement destinés à tout organisme de formation aux métiers du BTP dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, ou en lien avec les acteurs du BTP, et qui peuvent notamment faire valoir des compétences en termes d'apprentissage.Critères et processus de sélection des projets Un groupe technique paritaire de sélection des projets, composé de membres du conseil d'administration du CCCA-BTP, est constituée pour s'assurer, notamment, de la pertinence de la proposition et du public bénéficiaire du projet proposé, de la qualité des partenariats territoriaux mis en place par le porteur de projet, ou encore de la démarche d'expérimentation proposée. Les critères de sélection sont répartis en nombre de points sur 100 : qualité, performance et caractère d'innovation du projet (35 points) ;expertise et expérience de la formation professionnelle, du suivi socioéducatif ou socioprofessionnel et connaissance du secteur du BTP (20 points) ;calendrier et retroplanning de la conception, réalisation et exploitation du projet et équipe pressentie (15 points) ;perspectives de démultiplication, d'essaimage et de valeur ajoutée du projet et de ses livrables (20 points) ;budget prévisionnel et éléments permettant de sécuriser le déploiement du projet (10 points). En fonction des éléments apportés par les candidats, les budgets alloués par projet et porteur de projet sont déterminés par un Groupe technique paritaire ad hoc et votés définitivement par le conseil d'administration du CCCA-BTP.Règlements de consultation et informations pratiquesL'ensemble des informations (règlements de consultation, dossiers de réponse, etc.) relatives aux appels à projets sont disponibles sur le site Internet du CCCA-BTP, rubrique « Appels à projets ».Afin d'organiser et suivre les différents appels à projets, le CCCA-BTP a mis en place une cellule dédiée, auxquels les porteurs de projets peuvent s'adresser pour toute demande d'information : cellule.aap@ccca-btp.fr.
Il y a 5 ans et 19 jours

Reporter le "Green Deal" serait une "erreur tragique", selon le commissaire européen

"Nous sommes tous conscients que ce sera une bataille politique et culturelle dans les prochains mois", a affirmé le commissaire lors d'une audition par visioconférence devant la Commission des Affaires européennes du Sénat français."Sur le plan politique et culturel, nous aurons de fortes oppositions qui diront qu'après cette crise du coronavirus, ce ne n'est pas le moment de parler de Green Deal, qu'on devrait en reparler dans dix ans", a-t-il prévenu."Je crois que ce serait une erreur tragique", a assuré M. Gentiloni, à un moment où des pays et des entreprises commencent à demander un report de ce Pacte vert pour relancer l'économie européenne mise à l'arrêt par l'épidémie.Les ministres de l'Environnement de 17 pays européens ont assuré début avril qu'ils "ne perdraient pas de vue la crise écologique et environnementale". Ils ont souligné l'importance du projet de Pacte vert européen, une "stratégie de croissance" capable de "stimuler l'économie et de créer des emplois, tout en accélérant la transition verte".Le Pacte vert, feuille de route pour faire de l'Europe un continent neutre en carbone d'ici le mitan du siècle, avait été dévoilé le 11 décembre.Cette ambition est soutenue par l'ensemble des États membres, sauf la Pologne qui a obtenu d'être laissée de côté dans un premier temps. Mais la discussion à 27 avait été difficile et les divisions se sont rouvertes avec la crise économique engendrée par la pandémie.
Il y a 5 ans et 19 jours

Stratégie de crise et reprise d’activité, le Groupe Lorillard concilie reprise et efficience

Site Chartrain du Groupe Lorillard (28) Arrêtés dès le 16 mars au soir et après 2 semaines et demie d’inactivité, les ateliers du Groupe Lorillard ont redémarré progressivement depuis la semaine 15 (semaine du 6 au 12 avril). « Dès le 24 mars nous avons établi un comité de crise sur le redémarrage qui se réunissait 2 fois par semaine, afin de nous organiser dans la reprise selon les règlementations du gouvernement et les contraintes sanitaires et sécuritaires » explique Hubert Marti, Directeur Industriel de l’ensemble des sites du Groupe Lorillard. « Toutes les personnes ont été formées et des nouveaux flux de circulation ont été mis en place au sein des sites dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité ». Ce sont les ateliers bois qui ont repris en premier, début avril. Ce secteur d’activité jouit d’un portefeuille de commandes très important pour l’ensemble des sites (Chartres 28, Bourneuf à Parigné-l’Evêque 72 et Molénat à Decazeville 12) avec des délais de production courants de 12 à 14 semaines. Mais les 3 semaines d’arrêt consécutives ont imputé un retard important devant être rattrapé au plus vite. Ainsi, dès le 8 avril, toutes les unités bois de Chartres et 2 unités sur 3 chez Bourneuf sont reparties. Sur le site de Molénat, l’atelier bois a repris en semaine 16, sur les lignes d’assemblage et de finitions. L’usinage a repris en semaine 17. Pour ce qui concerne les autres matériaux, l’atelier aluminium du site Chartrain a réembauché en semaine 17. L’atelier PVC de Chartres a repris avec une petite équipe (10 personnes) en semaine 16. Depuis le 20 avril les équipes sont au complet (40 personnes). Plastibaie et C2F ont relancé leurs productions en semaine 16 avec des équipes réduites. Seul HP Fermetures & Menuiseries n’a pas encore recommencé, les équipes reprendront en semaine 18 pour l’aluminium et le PVC. « Ce qui a été le plus simple dans toute cette nouvelle organisation, c’est la construction du plan de prévention à l’échelle du Groupe. On aurait pu penser le contraire mais l’engagement des équipes a été décisif dans la simplification de cette mission. Les réunions de travail, 2 fois par semaine, avec les responsables de site, la responsable HSE, ont fait leur oeuvre. Cela a demandé beaucoup de travail mais pas de complexité particulière dans la réalisation. L’engagement de toutes les équipes a véritablement facilité la tâche » témoigne Hubert Marti.   PRODUIRE STRATEGIQUEMENT Pour le moment aucun site n’a redémarré à 100%. Le Groupe dispose d’une forte capacité en personnel mais le redémarrage est actuellement à mi-capacité afin de s’adapter à la demande clients. En effet, comme l’explique Hubert Marti, la stratégie du Groupe Lorillard, c’est de produire selon les besoins exprimés par les clients. « Pour ce faire, tous les clients ont été listés et contactés, relancés afin de savoir où ils en étaient, ce qu’ils faisaient et ce dont ils avaient besoin. Cela veut dire que l’on ne suit plus notre carnet de commande, on fabrique en fonction des besoins exprimés par nos clients, on ne peut pas être au plus près du besoin client, on est sur une production adaptée à la demande. On laisse nos clients replanifier leurs chantiers et nous transmettre leurs nouvelles dates de livraison. On est beaucoup plus efficace ainsi et on ne produit pas des menuiseries qui vont rester en stock ». Actuellement, près de 35 % des clients ont repris leur carnet de commande et répondent à la démarche du Groupe Lorillard. Les usines sont en capacité de leur offrir une production efficiente et rapide. Les délais moyens étant passés de 4 semaines initiales à 2 semaines actuellement. « Les mesures pour les risques que nous avons mises en place sont efficaces. Toutes les mesures dites barrières sur les ateliers de production n’ont pas diminué nos performances de production, au contraire, elles sont au moins équivalentes à nos performances d’avant crise » précise Hubert Marti.   UN CONTEXTE ENCORE HESITANT En pleine période de confinement l’activité auprès des particuliers est délicate, les travaux ne reprennent pas, comme l’explique Hubert Marti : « ce sont des chantiers habités donc il faut que les clients acceptent que nos équipes interviennent chez eux. Ce secteur reprendra certainement son cours à la fin du confinement. Pour ce qui concerne les copropriétés, étant des milieux habités, c’est tout aussi complexe d’y intervenir. Il faudrait que l’on trouve des moyens de protection, type combinaison, pour intervenir. Nous en avons, une soixantaine jetable, mais elles sont réservées pour les interventions de dépannage type fenêtre cassée, volet roulant en panne, etc. ». A contrario, l’activité chantier s’est relancée mais faiblement, avec un peu moins de 20 % des chantiers qui étaient en cours, réouverts. Quelques métrages ont été faits, des commandes notables ont été prises pour le deuxième semestre voire l’an prochain. Sur le diffus, très peu de commandes ont été réalisées depuis le début du confinement ; elles se comptent en centaine.   S’ADAPTER POUR DEMAIN « La principale difficulté dans cette nouvelle organisation, pour nous, porte sur le changement culturel dans le relationnel que nous avons avec nos clients. C’est une toute autre manière de travailler, et cela prend beaucoup de temps, mais c’est nécessaire pour que nous produisions efficacement. » témoigne Hubert Marti. L’autre grande difficulté afférente à la disponibilité des moyens de protection a obligé le Groupe Lorillard à repenser et adapter ses postes de production. « Sur nos ateliers bois, nos employés portaient déjà des masques pour se protéger de la poussière de bois. Les masques FFP2 étant introuvables nous avons choisi de changer nos typologies de masque pour des masques à cartouche non jetables. Ces masques sont personnels et permanents, ils ont une durée de vie importante » explique Hubert Marti. Aujourd’hui le Groupe réfléchit particulièrement à une solution de protection pour les postes de travail pour lesquels les masques ne sont pas obligatoires mais sur lesquels le personnel qui y travaille souhaite en porter. Avec la pénurie de masque et les problèmes d’approvisionnement, l’équipe réfléchit activement à une solution, un autre moyen que le masque, qui puisse les protéger efficacement. Ces dernières semaines, les priorités du Groupe Lorillard furent d’identifier les besoins des clients et de maîtriser les capacités de production, comme le précise Hubert Marti : « Notre production est stable avec de nouvelles règles de fonctionnement mais totalement efficiente. Avec le temps, les chantiers vont réouvrir, peut-être 35 à 40 % dans les 2 ou 3 prochaines semaines ». Dans la phase actuelle de la crise et dans les semaines à venir, le Groupe ne détermine pas de plan de relance à proprement parler. L’ignorance générale sur les mesures de reprise du gouvernement, sur les investissements des particuliers, sur la reprise des chantiers ou sur l’état de santé des fournisseurs et des clients, ne permet pas de présager l’avenir avec certitude. Fidèle à ses valeurs, Lorillard fait le choix de se concentrer sur l’impulsion de nouvelles manières de travailler, tant au plan technique qu’administratif, pour préserver la santé de son personnel et répondre efficacement aux besoins de ses clients.
Il y a 5 ans et 19 jours

Confinement : comment les collectivités ont organisé leurs réseaux de chaleur

ÉNERGIE. Dans une enquête menée auprès de ses adhérents et partenaires, la Fédération nationale des collectivités territoriales concédantes et régies (FNCCR) s'est penchée sur la continuité du service public des réseaux urbains de chaleur et de froid pendant le confinement. Si les installations ont globalement continué à fonctionner, des inquiétudes se font jour.
Il y a 5 ans et 19 jours

Masques, chômage partiel, organisation du travail : les annonces d'E.Philippe

DECONFINEMENT. Le Premier ministre Édouard Philippe vient de détailler le plan de déconfinement qui sera lancé, théoriquement, à partir du 11 mai prochain. Il a notamment insisté sur l'importance de l'équipement de salariés en masques, une "condition de la reprise".
Il y a 5 ans et 19 jours

Covid-19 : le plan de déconfinement enfin dévoilé

L'enjeu: faire repartir l'économie sans déclencher une deuxième flambée de l'épidémie dont la page n'est pas tournée. Lundi soir, le bilan du coronavirus en France atteignait 23.293 décès, dont 437 de plus en 24 heures. En revanche le nombre de patients en réanimation continue de décroître.C'est à 15H00 que le Premier ministre, Édouard Philippe, a présenté devant l'Assemblée nationale les grandes règles à appliquer dans six domaines-clés: écoles, commerces, entreprises, tests et isolement des malades, masques et rassemblements.Quinze jours ont passé depuis le discours du président Emmanuel Macron: le délai demandé est tenu.Le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire de deux mois, jusqu'au 24 juillet, sera par ailleurs présenté samedi en Conseil des ministres et examiné la semaine prochaine au Parlement. Cette loi permet de prendre par décret des mesures -et des sanctions- organisant le confinement, restreindre la circulation et limiter les rassemblements...A moins de deux semaines du Jour J, les arbitrages de cette stratégie tant attendue ont fait l'objet de six heures de réunion non stop à l'Élysée lundi avec autour du président, le Premier ministre, le pilote du plan Jean Castex, les ministres Olivier Véran (Santé) et Jean-Michel Blanquer (Éducation)."Réversibilité, adaptabilité"Parmi les annonces, on retiendra le retour des élèves à l'école sur la base du volontariat, l'adaptation locale sous la houlette des maires, la réouverture des commerces sauf les cafés-restaurants et le masque obligatoire dans les transports en commun.Le plan portera d'abord sur les trois prochaines semaines de mai, avec une clause de revoyure début juin, dans un esprit "ultra-pragmatique", précise un proche de l'exécutif. Avec trois grands principes: "progressivité, réversibilité et adaptabilité". L'objectif est de "protéger les Français dans un contexte où nous devons vivre avec le virus. D'où (...) des règles allant du 11 mai à la fin du mois, suivies d'une nouvelle période à partir de début juin", détaille cette source.Après le discours d'Édouard Philippe, le plan fera l'objet d'un débat de 2 heures 30 avec les députés, dont 75 pourront être physiquement présents, puis sera soumis au vote.Un vote qui sera "probablement l'une des décisions les plus lourdes qu'un parlementaire aura eues à prendre depuis la Seconde guerre mondiale", selon le dirigeant PS, Olivier Faure. Mardi il a exhorté le gouvernement à ne pas "jouer à la roulette russe le déconfinement". "Si on n'est pas prêt, on décale", a-t-il dit.La majorité présidentielle risque d'être seule à voter le plan, fustigé d'avance par les oppositions de droite comme de gauche qui découvrent les mesures prévues en même temps que le reste des Français et dénoncent un vote sous pression après avoir réclamé en vain 24 heures de réflexion supplémentaires.A cet égard, répondant aux éditoriaux faisant état de dissensions au sommet de l'Etat entre Matignon et l'Élysée, Emmanuel Macron a fustigé mardi ceux qui "tentent de diviser" le binôme: "L'ensemble de l'exécutif est pleinement aligné dans cette crise" a-t-il assuré lors du Conseil des ministres, selon des sources concordantes.Sur le fond, LR, LFI et le PS critiquent notamment le retour des élèves à l'école sur la base du volontariat. Et s'interrogent sur la logistique: y aura-t-il assez de masques le 11 mai? De tests ? Comment seront isolés les malades ?Pour répondre rapidement aux besoins en masques, dont la pénurie et surtout la gestion constituera le grand raté de l'exécutif dans cette crise, la secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé mardi jusqu'à 40 millions d'euros dédiés à la fabrication de nouveaux matériaux: ils permettront, selon elle, "d'accroître et sécuriser" la production nationale.Dès fin avril, la France devrait disposer de plus de 26 millions de masques grand public par semaine, dont près la moitié produits localement, a promis Bercy. Pharmacies et buralistes seront autorisés à les vendre.Maintenir le télétravail partout ou c'est possibleLe Premier ministre a demandé "avec insistance" aux entreprises de maintenir le télétravail "partout où c'est possible, au moins dans les trois prochaines semaines", afin de limiter l'affluence dans les transports et sur les lieux de travail. "Personne n'en ignore les contraintes mais celui-ci doit se poursuivre pour limiter le recours aux transports publics et pour limiter plus globalement les contacts", a plaidé Edouard Philippe en présentant son plan de déconfinement à l'Assemblée nationale. Sur le télétravail, il n'y a pas "un avant et un après 11 mai", a-t-il affirmé.Dans les cas où le télétravail n'est pas possible, le Premier ministre a encouragé "la pratique des horaires décalés dans l'entreprise". "Elle étalera les flux de salariés dans les transports et diminuera la présence simultanée des salariés dans un même espace de travail", a-t-il souligné.Edouard Philippe a également indiqué que les 60 guides métiers élaborés par les fédérations professionnelles et le ministère du Travail pour accompagner les réorganisations nécessaires au sein des entreprises devront être "prêts pour le 11 mai", 33 de ces guides étant déjà disponibles.Il a appelé les entreprises à porter "une attention particulière aux emplois du temps, aux gestes barrières, à l'aménagement des espaces de travail" et à recourir au port du masque "dès lors que les règles de distanciation ne pourront être garanties".Ces sujets liés à la santé et à la sécurité des salariés doivent faire l'objet d'une réunion avec les organisations syndicales et patronales jeudi.Enfin, "le dispositif d'activité partielle, qui est un des plus généreux d'Europe, restera en place jusqu'au 1er juin", a annoncé le Premier ministre."Il nous faudra ensuite l'adapter progressivement, afin d'accompagner la reprise d'activité si l'épidémie est maîtrisée", a-t-il poursuivi, assurant vouloir continuer "à protéger les personnes vulnérables et les secteurs professionnels qui demeureraient fermés".Le chômage partiel, qui permet aux salariés de toucher 84% de leur rémunération nette, concerne actuellement 10,8 millions de salariés, soit plus d'un salarié du secteur privé sur deux.Défiance persistanteDes syndicats d'enseignants et des maires jugent le délai trop court pour appliquer aux écoles les règles très contraignantes préconisées par le Conseil scientifique.Des psychologues alertent également sur l'impact de la situation sur les petits. "Les enfants sont les grands oubliés, très souvent leur souffrance psychique est banalisée", a affirmé mardi la psychothérapeute Hélène Romano sur France inter.D'une manière générale, les médecins et les psychologues s'inquiètent des troubles anxieux, dépression et décompressions liés au confinement, même après sa levée partielle.Autre point litigieux, le projet d'application de traçage des contacts des porteurs du virus, "StopCovid": contestée jusque dans les rangs de la majorité, cette application risque surtout de ne jamais être prête à temps, selon des parlementaires LREM.Grâce à sa confortable majorité, le vote ne devrait être pour le gouvernement qu'une formalité. Aussi, dès mercredi, le Premier ministre a prévu de présenter son plan aux élus locaux et aux préfets, puis aux partenaires sociaux probablement jeudi.Cependant, le climat de défiance persiste chez les Français, dont une majorité ne fait pas confiance à l'exécutif pour piloter le déconfinement. L'indice de confiance des ménages a par ailleurs subi en avril une chute historique, selon l'Insee.Rare lueur d'espoir dans la crise: un médicament, l'immuno-modulateur tocilizumab, a montré son efficacité pour prévenir les formes graves de pneumonies du Covid-19, selon une étude française encore non publiée révélée mercredi par l'AP-HP.
Il y a 5 ans et 19 jours

Covid-19 : L'OPPBTP aux côtés des professionnels du bâtiment

Ces outils ont pour objectif d'encourager la sécurité et la prévention sur les chantiers et sont disponibles en ligne et mis à jour régulièrement. Ils sont rassemblés dans un dossier spécial COVID-19 consultable sur le site Internet PréventionBTP de l'OPPBTP et sont accompagnés d'une « boîte à outils » regroupant de nombreuses fiches conseils, affiches, fiches pratiques…Guide de préconisation de sécurité sanitairePublié le 2 avril puis mis à jour le 10, ce guide liste les mesures urgentes et spécifiques à mettre en œuvre pour assurer les conditions sanitaires nécessaires aux personnels appelés à travailler en bureaux, ateliers, dépôts ou chantiers, en complément de toute mesure sanitaire édictée par les pouvoirs publics. La mise à jour porte plus spécifiquement sur les conditions d'utilisation des masques alternatifs en tissu. Un autre point concerne la mise en place et l'application du questionnaire de santé effectué en autodiagnostic pour évaluer l'état de santé des collaborateurs. Ce Guide sera mis à jour régulièrement en fonction des évolutions de la pandémie et des mesures à prendre. Le Guide est disponible ici.Plateforme d'entraide COVID-19Cette plateforme est destinée aux entreprises, artisans, préventeurs, maîtres d'ouvrage, partenaires, afin de converser et partager des bonnes pratiques et des conseils entre professionnels du BTP. Il s'agit d'un espace d'échanges afin de faire remonter les expériences terrain de chacun. Elle est disponible à cette adresse. Solutions chantiersL'OPPBTP, en partenariat avec des entreprises et des fabricants, mène une veille terrain qui a pour objectif d'identifier et de faire remonter les initiatives et les innovations qui peuvent avoir un impact sur la gestion du risque de pandémie. Ces observations et recueils d'informations sont actuellement en cours et les résultats seront mis en ligne sur la plateforme d'entraide, sous la forme de « solutions chantiers » afin d'être le plus pédagogiques possible et d'être immédiatement adoptées par le plus grand nombre.Référent COVID-19Les entreprises sont amenées à nommer un référent COVID-19 dont la mission sera d'adapter les recommandations et obligations sanitaires à la réalité de l'entreprise. Afin de bien comprendre son rôle, et ses objectifs, l'OPPBTP met à disposition des entreprises des outils pratiques pour les aider à appliquer cette directive. Préconisation par métierA la suite de la parution du Guide de préconisation de sécurité sanitaire, plusieurs professions ont souhaité publier leurs propres préconisations adaptées aux problématiques particulières de leurs métiers. L'OPPBTP et ses experts collaborent activement à la rédaction de ces préconisations qui seront relayées par l'Organisme au fur et à mesure de leurs parutions.
Il y a 5 ans et 19 jours

Programmation Pluriannuelle de l’Energie : respecter le calendrier malgré la crise

Suite à la publication, tant attendue, de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) par le gouvernement, le SER alerte sur l’importance du respect indispensable du calendrier malgré la période que nous traversons. Tout retard fragiliserait encore davantage les entreprises du secteur, développeurs et industriels, en particulier les ETI et les PME, et nous éloignerait des objectifs que la France s’est fixé de parvenir à 33% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique en 2030 et d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Pour tenir ce calendrier, au moment du redémarrage, il sera nécessaire d’accélérer les procédures administratives permettant de mettre en service les projets déjà en développement et la planification des appels d’offres afin de compenser les retards dus à la crise. Le SER appelle à ce qu’une réflexion s’ouvre sur les mesures d’accompagnement qui seront nécessaires afin d’atteindre les objectifs définis. Photo : Edilians
Il y a 5 ans et 19 jours

Programmation Pluriannuelle de l’Energie : respecter le calendrier malgré la crise

Suite à la publication, tant attendue, de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) par le gouvernement, le SER alerte sur l’importance du respect indispensable du calendrier malgré la période que…Cet article Programmation Pluriannuelle de l’Energie : respecter le calendrier malgré la crise est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 19 jours

Coronavirus : des PGE accordés à 24.000 entreprises du BTP et de l'immobilier

ÉCONOMIE. Le ministère de l'Economie et des Finances a publié un premier baromètre détaillant les octrois des prêts garantis par l'Etat (PGE), élément-clé du plan de soutien massif contre la crise du coronavirus : 90% des bénéficiaires sont des TPE, et les secteurs de la construction et de l'immobilier font partie des plus "aidés" par l'Etat.
Il y a 5 ans et 19 jours

Le chantier de Notre-Dame, en sommeil depuis la mi-mars, reprend progressivement

L'architecte en chef, Philippe Villeneuve, et une dizaine de responsables de la maîtrise d'ouvrage, se sont réunis lundi matin dans les bureaux de la base-vie au chevet de la cathédrale pour examiner des options complexes: après le plomb, le coronavirus exige de nouvelles mesures drastiques de distanciation et d'hygiène.Sur le chantier mis en sommeil mi-mars rien ne bougeait encore: le démontage de l'immense échafaudage ne devrait pas démarrer avant une semaine ou deux, le temps d'optimiser les mesures anti-contamination et de retenir les meilleurs options pour le travail des cordistes dans les airs.Le général Jean-Louis Georgelin, qui pilote "la task-force Notre-Dame", a répété sur Europe 1 l'objectif des cinq ans fixé par Emmanuel Macron: "nous ferons tout pour que les délais soient respectés. Cela veut dire être en mesure de rendre la cathédrale au culte". "Cela ne veut pas dire que tout sera terminé", a-t-il remarqué.Retardé par l'alerte au plomb et les intempéries, le démontage -- véritable chantier dans le chantier -- de 10.000 tubes de métal tordus et soudés de l'ancien échafaudage, devait enfin reprendre le 23 mars. Las, le coronavirus en a décidé autrement. "Il y a un vrai ras-le bol, ils veulent tous se débarrasser de cet énorme machin", soulignait lundi à l'AFP un familier du chantier.Un documentaire diffusé sur France 2, "Sauver Notre-Dame", a montré la grande cohésion des équipes pour ce "chantier du siècle" d'une complexité inouïe et aussi l'exaspération de nombreux intervenants quant aux retards provoqués par les mesures sanitaires imposées avant le coronavirus.Lente montée en puissanceLa reprise a été décidée après consultation des entreprises et conformément aux "préconisations de sécurité sanitaire".L'ancien chef d'État-major des armées a prévu "trois étapes" au fil de la montée en puissance des effectifs en mai: 1/remise en fonctionnement de la base-vie, 2/achèvement des travaux qui étaient en cours mi-mars, concernant notamment les nouvelles installations de décontamination, 3/ lancement de la dépose de l'échafaudage sinistré (qui devrait prendre quatre mois)."Pour les cordistes, la distanciation sociale est évidente", avait expliqué en avril le général Georgelin à l'AFP, en plaidant déjà pour la reprise partielle.Une réunion du collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail (CISSCT) devait se tenir lundi après-midi en présence de l'Inspection du travail."Il est extrêmement important d'assurer à chacun en amont des conditions sûres face à la pandémie", a encore insisté lundi Jean-Louis Georgelin.Le découpage pourra se faire à partir de nacelles, ou de la poutre métallique montée au-dessus de l'échafaudage. La grue géante déposera ensuite au sol chaque pièce découpée.Les compagnons disposeront de masques et de gel hydroalcoolique.Une extension de la base-vie doit être ouverte d'ici 3 semaines dans des baraquements sur le bord de la Seine. Il s'agit surtout d'installer de nouvelles douches à distance les unes des autres, préservant mieux de la décontamination, alors que le nombre d'ouvriers sera accru.Avant mi-mars, le chantier mobilisait entre 60 et 70 ouvriers chaque jour.Sodexo et Accor, partenaires de la Fondation du patrimoine (FdP), ont apporté leurs soutiens logistiques.Alors que la chaîne d'hôtels logera à prix coûtant des compagnons venant souvent de province, une convention signée avec la FdP prévoit que Sodexo livrera, à titre gracieux, des repas chauds pour le déjeuner et des repas à emporter pour le dîner."Il faut faire en sorte que l'activité économique puisse redémarrer", a martelé lundi le général Georgelin, rejoignant la préoccupation de la Fondation de faciliter en France des chantiers du patrimoine pourvoyeurs de nombreux emplois pour les PME.Le chef de l'Établissement public a reconnu qu'il y aurait un coût supplémentaire dû à tous les retards, coût que "nous n'avons pas encore complètement chiffré". L'achèvement de la phase actuelle de sécurisation est toujours prévu avant la fin 2020.
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : une médiatrice nommée pour trouver des solutions aux loyers des commerces en difficulté

Le ministre a "chargé Jeanne-Marie Prost d'une mission de médiation sur les loyers des commerçants", écrit le ministère dans un communiqué.Mme Prost, "qui a été médiatrice nationale du crédit, est actuellement présidente de l'observatoire des délais de paiement", précise Bercy.M. Le Maire a indiqué sur France Info que la médiatrice "devra nous apporter des solutions d'ici quelques semaines pour qu'effectivement, on allège la charge des loyers pour les commerçants de taille moyenne ou plus importante qui vont avoir un mal fou à faire face à ces échéances".Seize fédérations de commerce, dont le Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale, l'Union de la Bijouterie Horlogerie ou l'Union Sport & Cycle ont réagi dans un communiqué en souhaitant "que cette médiation permette de travailler dans un état d'esprit constructif pour trouver des solutions collectives à la hauteur des enjeux et applicables à l'ensemble de la profession".Elles demandent "l'annulation des loyers durant la période de fermeture des commerces" pour l'ensemble des points de vente accueillant du public, ainsi que "l'adaptation du montant du loyer à la réalité de l'activité dans les mois à venir, compte tenu d'une reprise qui sera très progressive et donc risquée économiquement et socialement".Trois présidents de région (Nouvelle-Aquitaine, Bretagne et Hauts-de-France) ont également demandé mercredi dans une lettre à M. Le Maire un "système de progressivité" des loyers des commerçants "à partir de la reprise de l'activité".Le ministre a jugé que leur courrier était "tout à fait bienvenu et parfaitement légitime"."Nous avons déjà obtenu des grandes foncières qu'elles annulent trois mois de loyers pour les très petites entreprises de moins de dix salariés qui ont été obligées de fermer", a rappelé M. Le Maire."Est-ce qu'il faut aller plus loin ? Oui. Est-ce qu'il faut ouvrir une négociation entre les grandes foncières, les grands bailleurs et les autres commerçants, ceux qui par exemple ont des chaînes et des franchises ? Ma réponse est oui", a encore dit le ministre de l’Économie.Selon lui "les discussions vont être difficiles" car il y a "des enjeux financiers qui sont extrêmement élevés".Le ministre a en outre fait part de son souhait que tous les commerces puissent rouvrir après le 11 mai, en dehors des cafés et restaurants.
Il y a 5 ans et 20 jours

Demandeurs d'emplois en France, les derniers chiffres d'avant crise

L'année 2019 s'était achevée avec une baisse nette du nombre de demandeurs d'emplois sans activité (-3,3%), incitant le gouvernement à poursuivre son objectif ambitieux d'un taux de chômage à 7% à la fin du quinquennat.Janvier et février semblaient continuer sur cette même lancée, laissant entrevoir une nouvelle baisse sur les trois premiers mois de l'année, incluant les quinze premiers jours de confinement.Mais la crise sanitaire a fait dérailler l'économie française et mondiale en seulement quelques semaines.Dans son projet de budget rectificatif, le gouvernement table sur une contraction du Produit intérieur brut de 8% cette année, un déficit de 9% du PIB, une dette publique de 115%.Afin d'éviter des licenciements brutaux, le gouvernement a mis en place, et a élargi, le dispositif d'activité partielle dont bénéficient à l'heure actuelle plus de dix millions de Français, soit un salarié du privé sur deux.Ce dispositif a permis pour l'instant d'éviter des inscriptions à Pôle emploi même si certains, en CDD, en mission d'intérim, comme dans le secteur très touché de l'hôtellerie-restauration, se sont retrouvés sans emploi, et sans filet. Ils ont dû aller s'inscrire.D'après les derniers chiffres provisoires publiés chaque semaine par la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail, les inscriptions ont augmenté de 12,6% entre le 15 mars et le 11 avril par rapport à la même période de l'année précédente.Après un pic (+31%) lors de la troisième semaine de mars, la hausse a ralenti, avec même une stabilité lors de la dernière semaine mesurée (4 au 11 avril). Dans de récentes prévisions, l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévoyait une hausse du nombre de chômeurs de 460.000 pendant les deux mois de confinement."Année difficile""Cela va être une année difficile en terme d'emplois", a reconnu la ministre du Travail Muriel Pénicaud."Il va y avoir des licenciements économiques qui vont tomber, on ne pourra pas faire autrement", pronostique auprès de l'AFP une source syndicale.En mars, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) a reculé de 22,6% par rapport au mois de février, selon les Urssaf. Pôle emploi avait bien précisé que le contrôle de la recherche d'emploi était "suspendu" et "qu'aucun demandeur d'emploi ne serait radié ou sanctionné" pendant la période de confinement.Par ailleurs, pour ceux des inscrits qui étaient indemnisés et arrivaient en fin de droits, la période a été prolongée. Les salariés ayant démissionné juste avant le confinement parce qu'ils avaient une promesse d'emploi peuvent bénéficier de l'assurance chômage.Au début de la crise, l'exécutif a suspendu, jusqu'en septembre, le second volet de la réforme de l'assurance chômage qui durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs précaires, alternant contrats courts et périodes de chômage, et qui devait entrer en vigueur au 1er avril.Il a également suspendu la mesure sur la dégressivité des allocations au bout de six mois pour les demandeurs d'emploi ayant eu de hauts salaires, qui pouvait en théorie commencer à s'appliquer au 1er mai.Les syndicats, tous vent debout contre cette réforme demandent son retrait, en particulier le durcissement des conditions d'accès (avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois au lieu de 4 mois sur les 28 derniers mois) entré en vigueur en novembre. La ministre du Travail a assuré en outre que "les plans de relance" par secteurs prendraient en compte les jeunes, qui sont déjà particulièrement touchés par le chômage et voient leur entrée sur le marché du travail entravée."On ne peut pas avoir une jeunesse qui a une dette sur les épaules, les problèmes écologiques, et en plus pas d'avenir en matière d'emploi et de formation, cela ne serait pas responsable de notre part", a assuré Mme Pénicaud devant quelques journalistes.
Il y a 5 ans et 20 jours

Rencontre avec : Ronan Bouroullec

À l’occasion de l’exposition « Design, Escales bretonnes », la rédaction de Muuuz a eu la chance de rencontrer Ronan Bouroullec (né 1976), designer breton célèbre, qui travaille depuis plus de vingt ans avec son frère cadet Erwan Bouroullec. Muuuz : Quelle est l’influence exerce votre Bretagne natale sur vos créations ?Ronan Bouroullec : La question des influences est toujours très compliquée. L’imaginaire est le résultat de beaucoup de choses, de ma jeunesse, de mes rencontres, de mes voyages… Je suis profondément attaché à la Bretagne, qui est un territoire que j’adore. J’y suis presque malgré moi extrêmement lié. J’ai besoin souvent de venir tout le temps, ça me manque beaucoup. L’influence exacte est difficile à définir. Il y a peut-être un contexte familial rural dans lequel il y a une certaine simplicité, une évidence, un rapport aux choses presque pratique. Il y a un imaginaire qui serait à la fois de simplicité et de relation avec nature. Il est très difficile, objet après objet, de retrouver exactement ce qui fait la mémoire d’une réflexion. Le travail du design est un travail long. Il ne suffit pas d’avoir une idée. C’est plus complexe que cela. La dimension organique de vos objets est-elle inspirée par les paysages dans lesquels vous avez grandi ? Aujourd’hui, on est dans un monde où les références sont probablement plus internationales. Je me sens beaucoup plus proche de designers japonais, anglais, ou scandinaves, que de designers français. Je ne sais pas très bien d’où cela vient. Ce que j’aime particulièrement dans les paysages, c’est la relation des choses entre elles. Le lien organique des choses entre elles me fascine particulièrement. C’est ce que j’aime dans l’architecture et dans les objets. Il est probable que l’environnement dans lequel j’ai grandi m’inspire, mais je suis toujours très prudent avec la notion d’inspiration. Les sources ne sont pas toujours aussi si évidentes. Je viens d’un monde où il n’y avait pas internet. Je pense qu’un certain imaginaire a eu lieu avant, mais je suis fasciné parce que les images diffusées sur internet. C’est une source d’inspiration qui importe pour moi. J’ai la chance de voyager énormément, donc de voir des cultures différentes. Je suis inspirée par le Japon, par l’Italie également. L’Italie nous a fait connaître très jeunes dans le secteur du design. Le travail d’une couturière dans un atelier à Milan, par exemple, me passionne. Le design est une discipline de contexte, et pas seulement une discipline d’idées. Le design est une discipline qui demande à trouver des réponses justes dans des contextes particuliers. Notre travail est très vaste, car il va d’une télévision pour Samsung à une collaboration avec des maîtres artisans japonais. Ces projets variés ne s’abordent pas de la même manière. L’empathie est une qualité importante pour un designer. Il faut comprendre au mieux les artisans et la manière dont ils travaillent. Chaque projet a vraiment son histoire. Ma frayeur est de me répéter. Quand on réfléchit à un nouveau projet, c’est toujours l’occasion de se remettre en question.Quel rapport entretenez-vous avec l’artisanat ? Je suis un créateur, mais je préfère travailler avec des spécialistes et privilégier le savoir-faire exact. En tant que designer, je suis un généraliste. J’adore passer du temps avec des couturières pour comprendre comment simplifier le geste, comment cette couture serait plus facile à passer, ou comment le détail devient extraordinaire. Aller visiter un atelier et voir le prototype, c’est le moment où les choses se révèlent. À chaque fois, il y a énormément de paramètres à prendre en compte dans un projet. Un objet « juste » est une synthèse de différents enjeux. Quels matériaux utiliser ? Quel recyclage privilégier ? Quel langage choisir ? Les questions de l’écologie et de la durabilité se posent aussi. Selon les projets, il y a une manière de considérer et d’anticiper les enjeux. Comment envisagez-vous de créer en duo ? Créer en duo, cela existe depuis très longtemps, dans la musique, dans le cinéma… Je n’envisage pas de créer en duo, je le fais. Avec Erwan, nous travaillons depuis plus de vingt ans ensemble. J’ai eu la chance d’avoir du succès très jeune, mais désargenté. Erwan est venu m’aider. Il était déjà précurseur d’une connaissance numérique tout à fait exceptionnelle à l’époque, ce qui a beaucoup fait évoluer notre méthodologie de travail et notre manière de penser. Après quelques années, on a commencé à signer ensemble. On a eu la même table de travail pendant longtemps, puis deux tables séparées. Aujourd’hui, on a chacun notre place, mais on discute quotidiennement pour trouver des solutions à deux. Comment définiriez-vous le dialogue qui s’instaure entre votre créativité et celle de votre frère ? Il n’y a pas de règles. La créativité peut se construire très simplement, et parfois non. Quand nous ne sommes pas d’accord, nous ne cherchons pas le compris. Il est toujours question de faire le meilleur projet possible. Le dialogue se fait entre Erwan et moi, mais aussi entre nous et des assistants, des artisans ou des entreprises. Quel projet rêvez-vous de réaliser ? Il n’y a pas de hiérarchie dans les projets réalisés. J’aime beaucoup les objets génériques simples, que l’on trouve à la terrasse d’un café, comme une table bien faite, une chaise empilable délicate. J’adore le quotidien. Tout m’intéresse, des petites considérations aux projets les plus vastes. L’urbanisme m’intéresse de plus en plus parce que c’est une manière de s’adresser à un public plus large. Quelles sont vos actualités ? Nous travaillons sur de nombreux projets. Des projets numériques en Corée, une invitation du ministère de la culture japonais pour développer des projets singuliers au Japon, des nouveaux aménagements urbains, notamment à Paris avec la Fondation Pinault pour laquelle nous réalisons l’ensemble des objets que l’on y trouvera. Pour en savoir plus, visitez le site de Ronan et Erwan Bouroullec. Photographies : © Studio Bouroullec Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : comment profiter de la crise pour optimiser les compétences numériques dans le BTP ?

Comment le futur de la construction s'appuiera sur les compétences numériques ?En cette période particulière d’épidémie sanitaire liée au COVID-19, lors de laquelle de nombreux chantiers tournent au ralenti voire même sont fermés, il est important de repenser les modes d’organisation du travail dans le secteur de la construction et de réfléchir à l’optimisation des compétences numériques pour permettre au secteur d’être toujours plus performant.En effet, le COVID-19, phénomène totalement imprévisible a placé l’industrie du BTP face à une courbe d'apprentissage numérique abrupte. Tout le secteur s’en trouve impacté. Cependant, pour les nombreux travailleurs, dans l'impossibilité de se rendre sur leur chantier ou au bureau, perfectionner leurs compétences numériques pendant cette période de confinement peut constituer une véritable opportunité. Agir immédiatement pour accélérer le parcours de transformation numérique aidera l'industrie à combler ses lacunes et se préparer aux tendances qui marqueront les prochaines années, parmi lesquelles la construction durable et le développement des villes intelligentes.Une pénurie de compétences avérée en France et en EuropeÀ l'instar de nombreux autres pays, le secteur de la construction française fait face à une pénurie de compétences. Le taux de vacance européen de la construction a augmenté depuis 2009 et le manque de compétences disponibles a une réelle incidence sur les développeurs et les entreprises du bâtiment. Une pénurie de main-d'œuvre peut nuire grandement à la livraison de projets en allongeant les délais nécessaires à leur achèvement et en pesant sur les marges. De surcroît, dans la plupart des pays, la construction n'a pas fondamentalement évolué depuis plus d'un siècle, et ce secteur présente des décennies de retard en termes de transformation numérique. C'est pourquoi, il devient de plus en plus difficile d'attirer et de former une nouvelle génération d'employés.Les causes de la pénurie de compétencesComme pour la plupart des pénuries de compétences, il s'agit d'une combinaison de différents facteurs. Dans le secteur de la construction, on compte trois éléments clés :Fidélisation du personnel : Le turnover dans ce secteur est important. Les salariés changent régulièrement d’emploi et d’entreprise. C'est pourquoi les sociétés de construction doivent constamment recruter de nouveaux collaborateurs pour les remplacer. Oui, attirer de nouveaux employés dans ce secteur constitue un défi, car il est souvent perçu comme à la traîne sur le plan technologique.Personnel vieillissant : En Europe, le nombre d'employés de 25 à 49 ans travaillant dans la construction a diminué de près de 4% entre 2008 et 2015, tandis que les 50 à 64 ans ont augmenté de 6%. En raison de la grande proportion de travailleurs de plus de 50 ans sur la plupart des chantiers, on peut s'attendre à de nombreux départs en retraite à brève échéance.Évolution des compétences : Alors que nous dirigeons vers un avenir de construction durable et de villes intelligentes, de nombreuses nouvelles compétences deviennent vitales. Les personnes possédant des connaissances numériques et techniques sont de plus en plus demandées, car les villes intelligentes nécessitent la création d'une « empreinte » numérique ainsi que la capacité à mieux gérer les données.Préparons-nous à l'avenirEn devenant un secteur axé sur le numérique, la construction peut constituer une proposition de carrière attrayante pour des effectifs jeunes parfaitement préparés à pallier la pénurie de compétences. Tandis que la construction évolue en s'orientant vers les villes intelligentes et les méthodes durables, la prochaine génération d'employés dotés de compétences numériques sera cruciale pour développer des bâtiments intégrés plus efficaces. Les compétences de gestion de l'information seront également essentielles : on estime que 80.000 travailleurs devront être formés en France au bâti immobilier modélisé (BIM) rien qu'en 2020.Prouver que ce secteur est innovant, collaboratif et tourné vers l'avenir le rendra plus attrayant pour les nouveaux entrants, et aidera à pallier la pénurie de compétences avant que la situation ne devienne plus grave à l'avenir. Les « natifs » numériques souhaitent travailler dans un domaine dynamique, visionnaire et passionnant. C'est pourquoi l'adoption d'outils et de technologies numériques est un moyen de démontrer que ce domaine avance dans la bonne direction.L’exemple à suivre : la construction numérique dans la région APACBien que la construction ait pris du retard par rapport à d'autres secteurs tels que la finance et la distribution en termes de transformation numérique, une région enregistre une tendance inverse : la région Asie-Pacifique (APAC). Grâce aux investissements de grande ampleur dans la 5G et la numérisation de manière générale, l'infrastructure de la région favorise une approche de la construction davantage axée sur le numérique. Dans des pays tels que le Japon et Singapour, ce secteur est déjà hautement numérisé. À titre d'exemple, l'ITM (Industry Transformation Map) de Singapour étudie l'utilisation des technologies numériques pour « intégrer les procédures de travail et connecter les acteurs travaillant sur projet ». Toutes les équipes sont équipés d'appareils mobiles, qui sont devenus une seconde nature pour communiquer via une plateforme numérique, effectuer un contrôle des anomalies à l'aide d'un outil numérique, ou transmettre les données d'un incident de sécurité à leurs collègues. Il s'agit là d'un parfait exemple de ce que le secteur de la construction européenne devra numériser pour parer à la détérioration de sa pénurie de compétences.Comme dans le reste du monde, elle devra suivre les traces de la région APAC en adoptant un modèle numérique axé sur les données. Dans le cas contraire, elle risquera une aggravation de sa pénurie de compétences et la perte de ses clients au profit des entreprises de la région APAC ayant déjà achevé leur transition numérique. Pour attirer et conserver les effectifs, pallier une main-d'œuvre vieillissante et garantir la disponibilité des compétences nécessaire à l'avenir de la construction, la numérisation constitue la meilleure réponse.
Il y a 5 ans et 20 jours

Le BTP a listé à l'Etat l'ensemble des freins à la reprise des chantiers

RAPPORT. Les trois principales organisations professionnelles du BTP ont remis aux pouvoirs publics deux rapports listant les freins à lever pour améliorer la dynamique de relance des chantiers. Le Gouvernement pourrait y répondre rapidement par la prise de nouvelles mesures.
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : La France dans la dernière ligne droite pour présenter son plan de déconfinement

Ce plan sera présenté mardi après-midi à l'Assemblée nationale par le Premier ministre Édouard Philippe, avec un vote dans la foulée malgré les protestations de partis d'opposition. Ils réclamaient un report du vote à mercredi, alors que seuls 75 des 577 députés peuvent se rendre dans l'hémicycle.C'est "une brutalité de plus", a dénoncé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon (LFI), tandis que le patron des députés LR Damien Abad demande "24 heures de plus pour un travail de fond en commission et la consultation de nos collègues qui ne pourront siéger".C'est un véritable exercice d'équilibriste auquel le gouvernement doit se livrer: relancer l'économie sans relancer l'épidémie.La crise s'est traduite très concrètement dans les chiffres du chômage en mars, avec une hausse record de 7,1% sur un mois (+246.100 personnes).Résultat, le ministère du Travail dit vouloir engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d'assurance chômage. Les syndicats réclamaient unanimement, dès avant la crise sanitaire, que le gouvernement abandonne entièrement sa réforme de l'assurance chômage.Il a suspendu jusqu'en septembre un volet qui durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs précaires, alternant contrats courts et périodes de chômage, et qui devait entrer en vigueur au 1er avril. Ce sont eux qui se sont inscrits à Pôle emploi en mars.1er bilan après six semaines de confinementCela fait presque six semaines que le pays est confiné pour freiner la propagation du nouveau coronavirus qui a fait depuis le 1er mars 22.856 morts dans le pays, dont 242 nouveaux décès en 24 heures.Parmi les morts : l'ancien sénateur Henri Weber, cofondateur de la Ligue communiste révolutionnaire, figure de la gauche et de mai 68, décédé à 75 ans.La situation dans les hôpitaux s'améliore encore un peu avec 152 décès en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible en cinq semaines, et une baisse continue depuis dix-huit jours des patients en réanimation pour Covid-19 (4.682 personnes).Mais les services de réanimation/soins intensifs, qui comptaient 5.000 lits avant la crise, restent sous pression avec encore 7.553 hospitalisés, toutes causes confondues.Le groupe Korian, pointé du doigt pour sa gestion dans ses maisons de retraite en France, a comptabilisé 606 décès liés au Covid-19 sur 23.000 résidents.A deux semaines du début du déconfinement, les questions sont nombreuses: où rendre les masques obligatoires ? Quels tests et pour qui ? Réouverture des commerces partout ou par régions ? Quid des entreprises ? Et les vacances d'été ?Le Conseil scientifique chargé d'éclairer le gouvernement a livré samedi soir ses recommandations pour une "levée progressive et contrôlée du confinement".Casse-tête des écolesDivergence notable avec les choix gouvernementaux, il préconise que crèches et établissements scolaires restent fermés jusqu'en septembre mais a pris "acte de la décision politique" de les rouvrir progressivement dès mai, en "prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques"."Le conseil scientifique est là pour donner un certain nombre d'informations mais c'est le pouvoir politique qui décide", a expliqué à l'AFP son président, Jean-François Delfraissy."Sur le plan sanitaire, si vous demandez à des gens qui gèrent une épidémie, ils aimeraient que tout le monde reste à domicile jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un cas. Bien évidemment ce n'est pas possible", a souligné Franck Chauvin, président du Haut conseil de la santé publique.Pour la rentrée scolaire, qui doit être progressive, le conseil préconise notamment le port obligatoire d'un masque antiprojections dans les collèges et lycées, pour le personnel et les élèves.Les experts suggèrent aussi le déjeuner en classe, la prise de température à la maison chaque matin avant l'école et des stratégies pour éviter les brassages d'élèves. Mais ils écartent la faisabilité et l'intérêt d'un dépistage massif.Cette note devrait servir de "base", a jugé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale.Au-delà des questions scolaires, le Conseil scientifique préconise d'autoriser les déplacements entre régions par transports en commun si les mesures de précaution sont respectées. Il déconseille cependant "fortement" les déplacements internationaux pendant encore quelques mois.Les principaux syndicats de la SNCF et de la RATP s'inquiètent des conditions du déconfinement dans les trains, RER et métro. "On veut des masques, des protections, un certain nombre de dispositions, pour être sûr qu'on ne se contaminera pas", qu'"on ne contaminera pas les usagers, les familles", a réclamé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe ferroviaire sur BFMTV.Pourra-t-on alors partir en vacances cet été ? "Les deux mois qui viennent sont cruciaux", a expliqué Franck Chauvin. "Si le nombre de nouveaux cas par jour commence à ré-augmenter, c'est que l'épidémie va repartir, et donc il va falloir reprendre des mesures".Vote mardi ou mercredi, selon Braun-PivetLe vote sur le plan de déconfinement qui sera présenté mardi à l'Assemblée nationale par Edouard Philippe aura lieu mardi ou mercredi, selon ce que décidera la conférence des présidents, a annoncé lundi La présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivet (LREM)."Nous allons pouvoir voter soit le jour même, soit le lendemain, la conférence des présidents se réunit tout à l'heure à 9 heures 30 et elle va pouvoir en décider après avoir écouté tous les groupes politiques et le ministre en charge des relations avec le Parlement" Marc Fesneau, a expliqué sur Sud Radio la députée LREM.Selon elle, un vote mardi ou mercredi, "c'est un peu l'écume des choses", "c'est un faux débat", alors que les oppositions se sont insurgées contre le manque de temps entre la discussion à l'Assemblée et le vote."Je n'ai aucune préférence sur le moment du vote, ce qui est important, c'est que le débat ait lieu, qu'il y ait un vote et que le Premier ministre présente le plan de déconfinement, c'est ça l'essentiel", a-t-elle ajouté.Édouard Philippe présentera mardi à 15H00 devant l'Assemblée nationale "la stratégie nationale du plan de déconfinement" qui doit débuter le 11 mai.Depuis cette annonce samedi, les oppositions réclament davantage de temps pour la juger. Mais même au sein de La République en marche, des députés, comme Martine Wonner, avaient contesté le délai trop court pour se prononcer.Yaël Braun-Pivet a également confirmé qu'il n'y aurait finalement pas de vote spécifique sur l'application de traçage des données mobiles "StopCovid"."Demain, ça fera partie du débat global, c'est ce que moi j'appelais de mes vœux et c'est ce que un certain nombre d'interlocuteurs, la CNIL, le conseil national du numérique appelait, parce que ce tracking ne peut être pris en compte que dans le cadre d'une stratégie globale", a-t-elle expliqué."Une Appli toute seule n'est pas magique n'est pas miraculeuse et ne fera pas le job, il faut que ça s'insère dans un plan global et le Premier ministre demain va pouvoir nous dire si il entend l'utiliser, comment il va l'utiliser et comment cette brique va s'insérer dans le mur de la stratégie globale", a-t-elle précisé.
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : L'OPPBTP alerte sur les masques contrefaits et les fausses certifications

L'OPPBTP alerte sur l'usage de ces masques qui ne sont pas conformes aux normes de protection. L'Organisme donne ses conseils pour éviter d'être victime de toute pratique commerciale trompeuse.L'OPPBTP a constaté une recrudescence du nombre de rapports d'essais et de certificats de masques falsifiés. Cette situation concerne les masques marqués CE mais aussi les masques barrières dont la mise sur le marché est directement gérée par les industriels.Il est évident que l'utilisation de masques contrefaits ou dont les certifications sont fausses peut mettre en danger la santé de ceux qui les portent. Voici les points essentiels à connaître pour ne pas utiliser de tels masques et assurer la sécurité des utilisateurs :Acheter les masques chez un fabricant ou un distributeur connu et professionnel,Ne commander que des masques pour lesquels une notice d'information ou une fiche technique est disponible auprès du vendeur. Ce document doit indiquer la référence du produit, les performances vérifiées et l'usage précis du masque. Si possible, demander auprès du vendeur l'identité du laboratoire qui a testé la référence du masque.Privilégier les masques alternatifs référencés par le site de la DGE (Direction Générale des Entreprises) : https://www.entreprises.gouv.fr/covid-19/liste-des-tests-masques-de-protection.Par ailleurs, l'OPPBTP met à disposition en téléchargement sur son site internet une fiche d'aide au choix des masques. Les conseillers de l'OPPBTP restent aussi à l'écoute des professionnels et sont joignables par chat, e-mail ou téléphone pour aider les entreprises durant cette période de pandémie.
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : Les mandats des syndics de copropriétés prolongés plus longtemps que prévu

L'exécutif a amendé ses précédentes mesures, "compte tenu du délai nécessaire à l'organisation d'une assemblée générale des copropriétaires et du nombre d'assemblées générales à organiser", a-t-il expliqué dans un communiqué à l'occasion de la présentation d'une ordonnance en conseil des ministres.A cause du strict confinement imposé depuis mi-mars contre la propagation du Covid-19, les copropriétaires ne peuvent plus tenir d'assemblées générales. Or, c'est à cette occasion qu'ils décident s'ils renouvellent ou non le mandat de leur syndic, c'est-à-dire l'organisme généralement professionnel qui gère pour eux le fonctionnement de la copropriété, par exemple en matière de travaux.Dans un premier temps, fin mars, le gouvernement avait automatiquement prolongé les mandats des syndics qui devaient expirer entre le 12 mars et le 24 juin, soit un mois après la fin prévue de l'état d'urgence sanitaire. Ils étaient prolongés jusqu'à la tenue d'une assemblée générale, au maximum six mois après l'état d'urgence.Finalement, la nouvelle ordonnance prolonge les délais sur ces deux plans. Les mandats concernés sont désormais ceux qui arrivent à expiration jusqu'à deux mois après l'état d'urgence, soit le 24 juillet.Ils pourront être prolongés jusqu'à huit mois, et non plus six mois, ce qui porte à fin janvier 2021 la potentielle prolongation de certains mandats.A ce titre, l'ordonnance précise aussi que la rémunération des syndics se fera au prorata du tarif prévu par le contrat existant, en fonction du temps de prolongation.Enfin, elle applique les mêmes règles de prolongation aux copropriétaires élus au conseil syndical. Au sein d'une copropriété, il s'agit de l'organisme chargé de contrôler son bon fonctionnement au nom de tous les propriétaires.
Il y a 5 ans et 20 jours

Covid-19 : reprise partielle des activités du Cerib

Ces reprises, même partielles, sont encourageantes et permettent d’anticiper la future sortie de crise et la reprise progressive de toutes les activités du Centre, dans des conditions optimales de sécurité.Les équipes de trois des pôles majeurs du Cerib, le service Métrologie, le Centre d’Essais au Feu et le laboratoire Thermique ont adapté leur dispositif de production dans certains laboratoires, avec la mise en place de protocoles stricts de respect des distances physiques et de prévention des risques pour toutes les personnes en activité.Elles ont notamment établi, sous l’autorité de leurs directeurs, les Plans de Continuité d’Activité adaptés, les Modes Opératoires spécifiques Covid-19 nécessaires à l’organisation du travail et à la gestion des équipements.Le service Métrologie a recommencé son activité d’étalonnage des moyens de mesure avec une équipe réduite. Le Centre d’Essais au Feu a repris la réalisation de tests de résistance au feu sur le four Prométhée. Pour cela, l’équipe, également réduite, a réceptionné de nombreux corps d’épreuve et prépare, dans un second temps, les prochains essais de résistance au feu sur le four Atlas et sur la plateforme d’essai au feu des façades. Le laboratoire Thermique a renoué quant à lui avec les essais de conductivité thermique, notamment sur les blocs en béton. Enfin, des essais mécaniques à froid sont en préparation dans le grand hall abritant la dalle de test des structures d’ouvrages.Cette reprise progressive des activités du Centre a été possible grâce à la mobilisation des salariés et à la mise en place d’un environnement de travail sécurisé.Elle permet d’assurer la continuité de l’accompagnement des industriels et des acteurs de la construction dans leurs besoins et projets, et d’atténuer les effets de cette crise sans précédent.Le Centre d’Études et de Recherches de l’Industrie du Béton (Cerib) est un Centre Technique Industriel, reconnu d’utilité publique et institué en 1967 conjointement par le ministre chargé de l’Industrie et par le ministre chargé de l’Économie et des Finances, à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB). Avec près de 170 collaborateurs et un haut niveau d’expertise, ses équipements d’essais des produits et matériaux du BTP se déploient sur 15 000 m2 de laboratoires. Le Centre exerce son activité entre essais et évaluations, études et recherches, normalisation et certification, appui technique et transfert de connaissances, et dispose d’un centre de formation. Opérateur de recherche du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ses travaux de R&D éligibles peuvent bénéficier du Crédit d’Impôt Recherche. www.cerib.comLe service Métrologie réalise l’étalonnage et la vérification de matériels de production et d’équipements de laboratoire dans différents domaines. Cette expertise au service de la qualité des mesures permet aux industriels de garantir la maîtrise de leurs procédés de fabrication et la qualité de leurs produits.Le Centre d’Essais au Feu du Cerib est un laboratoire de résistance au feu agréé par le ministère de l’Intérieur. Il réalise différents types d’essais, en fonction des besoins des concepteurs, sur tous types de matériaux, produits, éléments de structure ou ouvrages. Découvrez le Centre d’Essais au Feu sur www.labo-promethee.fr/Le laboratoire Thermique évalue la résistance thermique des éléments de construction en réalisant des essais de conductivité thermique sur des parois et parties d’ouvrages. Ces vérifications et essais sont accrédités COFRAC selon la norme NF EN ISO 17025 (portée disponible sur www.cofrac.fr).
Il y a 5 ans et 20 jours

Kiribati : des villages flottants offrent une solution pour une nation en perdition

Kiribati est un petit village isolé, composé de 33 îles situées au milieu de l’océan Pacifique. La montée des eaux océaniques due au changement climatique a mis Kiribati sous une immense pression. Pour y faire face, les architectes de la région ont conçu des habitations qui s’adaptent aux conditions climatiques. Le paysage de Kiribati à […]
Il y a 5 ans et 23 jours

Covid-19 : un député LREM fait des propositions pour éviter les expulsions locatives

Dans un communiqué, l'élu du Val-d'Oise de l'aile gauche de LREM met en avant des "difficultés nouvelles d'impayés de loyers dans les semaines qui viennent" pour une partie de la population.Rappelant notamment qu'une étude de l'Insee a montré mardi que 5 millions de Français vivent dans un logement surpeuplé, M. Taché estime qu'"à la fin du confinement, l'accès ou le maintien dans un logement décent sera sans doute la première des priorités"."Cette dernière doit donc être l'occasion de réinterroger en profondeur les mécanismes qui peuvent les faciliter", fait valoir le député qui préside le Conseil national de l'Habitat (CNH), instance consultative.Parmi ses 15 propositions, il suggère notamment d'"augmenter le fonds d'indemnisation des propriétaires pour éviter au maximum les expulsions locatives et transférer ce budget au ministère du Logement afin d'élargir son périmètre d'intervention en vue de créer un fonds +zéro-expulsion+".Il évoque également la création d'un "fonds national d'aide à la quittance, doté au minimum de 200 millions d'euros", suggère de "renforcer l'information auprès des ménages sur les aides au logement disponibles" ou encore de "mettre en place un dispositif de mutualisation des risques face aux impayés de loyers dans le parc privé".Il propose aussi d'"intégrer les structures de logements collectifs (résidences sociales, pensions de famille, habitat inclusifs) et les aires d'accueil des Gens du Voyage dans les programmes prioritaires de dépistage et de surveillance du Covid-19" ou de "mettre à l'abri toute personnes habitant en campements".L'élu se prononce également pour la mise en oeuvre d'"un plan national de lutte contre l'habitat indigne afin d'éradiquer ce fléau en dix ans" et pour "prolonger le moratoire sur les procédures d'expulsion des locataires de bonne foi jusqu'au 31 octobre 2020". Le gouvernement a prolongé jusqu'à la fin mai la trêve hivernale qui exclut toute expulsion.
Il y a 5 ans et 23 jours

Covid-19 : le ministère du Travail veut renforcer les contrôles dans les entreprises

"Le redémarrage progressif d'un certain nombre d'activités justifie une présence plus soutenue de l'inspection du travail sur les lieux de travail", affirme la Direction générale du travail dans un communiqué.Ces contrôles sont nécessaires afin "d'apprécier la réalité des situations de travail et de procéder aux constats indispensables à l'ouverture de procédures juridiques"."Depuis le début de l'état d'urgence sanitaire", les agents du ministère ont déjà adressé "de nombreuses lettres d'observations" aux entreprises où "les gestes barrières et consignes sanitaires n'étaient pas respectés", ou en raison de "carences graves quant à l'évaluation des risques".L'administration a même "adressé 42 mises en demeure" et engagé "plusieurs procédures de référés devant les tribunaux".L'inspection du travail participera prochainement à des "opérations ciblées dans les commerces de détail alimentaires et les établissements accueillant du public ou sur les chantiers", avec l'appui d'agents de "la force publique et (des) services de la répression des fraudes".
Il y a 5 ans et 23 jours

Covid-19 : La crise sanitaire stoppe net la flambée des prêts immobiliers

"Le début de l'année 2020 a été très bon jusqu'au 15 mars", a résumé jeudi dans une vidéo Jean-Marc Vilon, directeur général de l'organisme Crédit Logement, qui réunit les principales banques françaises."Et puis est arrivé le moment du confinement, et à partir de là évidemment l'activité a baissé de manière extrêmement importante", a-t-il poursuivi, à l'occasion d'un bilan mensuel qui fait référence, établi par Crédit Logement avec l'institut CSA.Depuis la mi-mars, les Français sont contraints de rester chez eux et de nombreux commerces ont dû fermer, afin de lutter contre la propagation du coronavirus. Cette situation a logiquement plombé le marché immobilier, même s'il est encore trop tôt pour mesurer précisément l'ampleur de la chute des transactions.Le marché des prêts en donne toutefois une idée. Selon l'observatoire, leur nombre a reculé de presque 14% en mars, par rapport à un an plus tôt. Comme le confinement n'a été instauré qu'au milieu du mois dernier et est prévu jusqu'au 11 mai, la chute va probablement s'accentuer.Le coronavirus a donc fait ce qui semblait impossible depuis plusieurs années: bloquer un marché du crédit immobilier dont l'essor était tel qu'il commençait à inquiéter les autorités financières.Celles-ci demandaient depuis plusieurs mois aux banques de durcir un peu leurs conditions, alors que les prêts atteignaient en France un montant total historique. Les ménages profitent de taux qui n'ont jamais été aussi bas à la suite de la politique de crédit facile menée par la Banque centrale européenne (BCE).Les demandes des autorités ont, certes, eu des effets. Les banques ont prêté sur des durées un peu moins longues en moyenne - 229 mois en mars, soit légèrement plus que 19 ans - et surtout ont eu tendance à accroître la part d'emprunteurs jugés plus sûrs au détriment des ménages les plus jeunes et moins fortunés."Nombreuses inconnues"Mais, pris dans son ensemble, le marché avait peu changé: les prêts restaient historiquement nombreux et, en moyenne, les taux ne remontaient pas.Le coronavirus a-t-il vraiment changé la donne ou n'aura-t-il interrompu qu'un moment l'essor du marché ? C'est, pour le moment, impossible à dire et les acteurs évitent de s'y aventurer."On est face à une crise totalement inédite à la fois par son ampleur mais également par le type de crise", a souligné M. Vilon. "Elle a été choisie, finalement, par nos gouvernements. On a décidé d'arrêter l'économie"."L'impact sur l'immobilier résidentiel, c'est bien sûr moins de transactions en particulier en 2020", a-t-il avancé. "C'est sans doute encore un impact en 2021 mais on peut avoir des effets qui restent limités".Surtout, que feront les taux? Pour le moment, ils n'ont que très faiblement augmenté en mars - à 1,14% en moyenne -, mais ce chiffre mesure mal la réaction éventuelle des banques à la crise.Les données d'avril en donneront une meilleure idée, le temps que soient adaptés les barèmes. Or, plusieurs courtiers ont déjà évoqué une tendance à la hausse, même s'ils la jugent limitée."A ce stade, nous anticipons une hausse de taux pour la sortie de crise, mais celle-ci dépendra notamment de la longueur du confinement qui déterminera la durée où le marché est resté à l'arrêt", a jugé dans un communiqué le courtier Meilleurtaux.Mais "il convient d'être extrêmement prudent, car l'évolution dépend d'une équation dont nous ne maîtrisons pas les nombreuses inconnues", conclut-il.
Il y a 5 ans et 23 jours

La construction du plus long tunnel immergé du monde commencera en 2021 au Danemark

Long de près de 18 kilomètres, ce tunnel qui sera construit en creusant une tranchée dans des eaux peu profondes plutôt qu'en perçant un puits, doit relier les îles danoises de Lolland-Falster (sud de Copenhague) à la région allemande du Schleswig-Holstein, en passant sous la Baltique.
Il y a 5 ans et 23 jours

Schneider Electric annonce des ventes en repli au 1er trimestre mais reste confiant dans son modèle

Le chiffre d'affaires du spécialiste des équipements pour l'énergie et des automatismes industriels se monte sur ces trois premiers mois à 5,8 milliards d'euros, en baisse organique de 6,4% et à -7,6% en croissance publiée.Sur l'Asie-Pacifique (environ un quart de l'activité du groupe), les ventes sont en repli de 19,1%.Au deuxième trimestre, Schneider, qui avait connu en 2019 une année record, prévoit "un impact significatif" au vu des mesures de confinement instaurées dans le monde, tout en se disant "confiant quant à son profil de croissance".Le groupe, très présent en Europe et en Amérique du nord, "souhaite à ce stade s'abstenir de toute hypothèse quant à la forme et au calendrier de la reprise au second semestre 2020 ou au-delà".Mais "nous entrons dans cette crise avec des fondamentaux solides", a déclaré le PDG Jean-Pascal Tricoire, dans un communiqué, citant l'"approche multi-locale" de l'entreprise, l'essor de ses "services digitaux qui permettent de réaliser des opérations à distance" et "la solidité de la situation de trésorerie"."Nous sommes face à l'inconnu", a commenté jeudi le directeur général des finances Emmanuel Babeau, lors d'un point téléphonique avec la presse."Nous savons qu'avril sera impacté significativement dans de nombreuses géographies, en Europe et aux États-Unis. La Chine est en voie de récupération mais nous ne savons pas, pour le reste, ce que sera le rythme et la magnitude du rebond. Nous avons de nombreux scénarios sur la table, il est trop tôt pour dire lequel s'imposera", a-t-il dit, alors que Schneider a suspendu fin mars ses prévisions annuelles.Par exemple, la chute d'activité sur les marchés du bâtiment varie selon les pays: des projets de construction reprendront à la mise en place de mesures de sécurité, tandis que plusieurs gouvernements ont décidé la suspension de projets non essentiels."Dans ces temps incertains, nous avons une boussole, qui commence par la sécurité de nos personnels, puis la continuité de nos services, essentielle quand il s'agit d'hôpitaux, d'industries alimentaires, de centres de données... Et puis nous travaillons sur nos coûts", a énuméré M. Babeau.Le groupe affiche un montant de liquidités (incluant trésorerie et équivalents et lignes de crédits accordées) d'environ 9 milliards d'euros, "suffisantes pour lui permettre de mener à bien ses activités et rembourser ses dettes, tout en versant le dividende et en finançant les acquisitions déjà annoncées", note le communiqué.Au sortir de la crise, Schneider Electric "devrait être en mesure de tirer profit de l'essor des mégatendances portées par des initiatives gouvernementales" (tout électrique, tout digital, énergies renouvelables), estime le groupe. Il compte aussi sur "la montée en puissance des investissements" sur certains de ses principaux marchés (centres de données, infrastructures, bâtiments intelligents).
Il y a 5 ans et 23 jours

Loyers des entreprises : Une médiatrice nommée par Bruno Le Maire

COVID-19. Le ministre de l'Économie et des Finances s'était engagé à nommer un médiateur pour définir les accords cadre et règles de bonne conduire entre les entreprises et les bailleurs, après avoir pressé ces derniers à faire des efforts sur les loyers, afin de ne pas acculer économiquement les TPE touchées par le confinement.
Il y a 5 ans et 23 jours

Le budget de crise 2020 adopté au Parlement

La commission mixte paritaire a validé ce 23 avril un texte de compromis sur le projet de loi de finances rectificative, qui a ensuite été voté dans la soirée par les deux chambres. Il prévoit notamment l’exclusion des revenus imposables des bailleurs des revenus fonciers ayant fait l’objet "d’un abandon ou d’une renonciation" jusqu’à la fin de l’année. La CMP est en revanche revenue sur le nouveau calendrier de suppression progressive du tarif réduit de TICPE sur le gazole non routier pour le secteur du BTP, voté par le Sénat.
Il y a 5 ans et 23 jours

L’AFGC se mobilise pour soutenir ses jeunes collègues

L’AFGC souhaite apporter une aide à ses jeunes collèges en difficulté du fait de la pandémie de Covid-19. [©ACPresse] L’actuelle crise pandémique du Covid-19 a des conséquences économiques et sociales importantes. Les jeunes sont particulièrement touchés. « Depuis plus d’un mois et pour un mois encore, vous êtes dans une situation de confinement peu favorable au déroulement normal de vos activités. Mais aussi des actions qui y sont liées. Stages en entreprise, tâches expérimentales en laboratoire ou sur chantiers ont été stoppés nets. Etudes, alternances ou apprentissages sont plus que perturbés. Même chose pour ce qui concerne le début de votre vie professionnelle ou de votre recherche d’emploi », résume Bruno Godart, président de l’Association française de génie civil (AFGC). Fort de ce constat, l’organisme considère qu’il est naturel de se montrer solidaire. Ceci, avec tous ses adhérents, qu’il souhaite accompagner du mieux qu’il le peut. Un bel exemple d’entraide Ainsi, toute personne concernée qui rencontre un problème spécifique peut se rapprocher de l’AFGC. Les difficultés peuvent être multiples : absence totale de revenu, besoin en matériel informatique, recherche de logement. Mais aussi nécessité de se déplacer, chômage technique ou partiel, recherche d’un soutien ou d’échanges sur des travaux de recherche en cours, mise à disposition de documentation… Dans ce contexte, l’AFGC invite à un contact par mail [covid(at)afgc.asso.fr] en détaillant la situation personnelle. Et les éléments d’appréciation de non couverture par les dispositifs officiels existants.  L’ensemble, accompagné d’une demande précise d’aide (financière ou autre). Après examen par le Comité des affaires générales, dont Parick Guiraud assure la présidence, l’AFGC s’engage à apporter une réponse dans les meilleurs délais. Un bel exemple de solidarité et d’entraide.