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Il y a 5 ans et 25 jours

Covid-19 : focus sur l'exposition des riverains à la pollution automobile

Des mesures locales en complément des modélisations nationalesEn complément entre autres des publications de l'Ineris sur l'évolution de la qualité de l'air en France, d'images satellites d'agences spatiales, des communiqués d'Atmo France et localement des différentes AASQA sur l'impact du confinement sur la qualité de l'air, Atmo France a réalisé un focus synthétique sur l'évolution des oxydes d'azote (NOx) à proximité des axes routiers à fort trafic grâce aux données historiques des stations de mesure des associations agréées en charge de la surveillances et de l'information sur la qualité de l'air en France. Les NOx proviennent en grande partie du transport routier ; or la baisse drastique de ce dernier est l'un des éléments le plus marquant du confinement pour l'ensemble du territoire métropolitain et outre-mer. Pour les personnes dont le lieu de vie est proche de grands axes routiers, leur exposition aux NOx est particulièrement importante.Grace à la surveillance et aux données de terrain des AASQA, il est possible de voir, sur tout le territoire, l'historique de la pollution de l'air à différents polluants, notamment aux NOx, ainsi que l'évolution de cette pollution.Pourquoi choisir les oxydes d'azote (NOx) comme indicateur ?Les NOx regroupent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) exprimés en µg/m3 équivalent NO2. La source principale d'émission de NOx en ville est le trafic routier pour plus de 2/3. Indicateurs de pollution du trafic routier, ces polluants sont règlementés par la législation européenne. Leur surveillance sur le territoire est obligatoire et le NO2 est une espèce particulière suivie en raison de sa toxicité. La France est, d'ailleurs, en contentieux avec la Commission européenne pour non-respect des directives concernant les concentrations de ce polluant dans l'air ambiant de nombreuses agglomérations. L'équilibre en NO et NO2 étant très sensible à la température, l'indicateur NOx est plus stable que le simple NO2 en période de variation importante de température.Les NOx sont également précurseurs d'autres polluants : dans certaines conditions climatiques et d'ensoleillement, ils réagissent avec certains polluants selon des processus physico-chimiques complexes intervenant dans l'atmosphère. Ils réagissent en particulier avec les composés organiques volatils (COV) pour conduire à la formation d'ozone troposphérique ou avec l'ammoniac (NH3) pour former des particules secondaires (dont les niveaux sont d'ailleurs restés soutenus certains jours pour une bonne partie de la France, malgré les mesures de confinement).Diminution importante des expositions aux oxydes d'azote (NOx) en bordure des axes de traficAtmo France avec l'appui des AASQA a analysé l'évolution des concentrations moyennes journalières en NOx du 1er au 31 mars 2020 sur des stations représentatives de l'exposition à la pollution dû au trafic dans les principales agglomérations françaises. Les émissions de NOx étant globalement en lien avec le trafic routier, les données de la station de référence à l'exposition du trafic ont été utilisées et ce, pour toutes les préfectures de région ainsi que pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants.La baisse du trafic routier lié au confinement a eu pour impact une baisse globale des concentrations de NOx sur tout le territoire français métropolitain et outre-mer. Sur le mois de mars 2020, la mise en place du confinement a mené à une baisse des concentrations moyennes journalières en NOx proches des axes routiers de 50% à Bordeaux ; 70% à Toulouse ; 67% à Fort-de-France ; 69% à Dijon ; 62% à Rennes et 69% à Marseille par exemple (voir infographie ci-dessus).L'évolution des niveaux de NOx a également été analysée pour plusieurs agglomérations de plus de 500 000 habitants. L'impact de la baisse du trafic routier y est également visible sur les concentrations de NOx. Par exemple l'agglomération de Paris a observé une baisse de 73%, l'agglomération de Grenoble de 72%, l'agglomération de Toulon de 49% et l'agglomération de Nice de 69%.MéthodologieAfin de montrer l'impact du confinement sur la pollution en NOx, Atmo France a réalisé sur quelques stations trafic représentatives dans chaque agglomération un ratio entre la moyenne des concentrations journalières en NOx du mois de mars avant la mise en place du confinement (1er au 17 mars 2020) et au début du confinement (18 au 31 mars 2020). Exprimé en pourcentage, ce ratio indique l'évolution des niveaux de NOx mesurés sur les grands axes routiers en mars 2020 avant et pendant le confinement.Les concentrations journalières en NOx du mois de mars 2019 sont également renseignées sur les graphiques en partie III afin d'illustrer l'état des concentrations en NOx en 2019 à la même période*. La comparaison entre les mois de mars 2019 et de mars 2020 illustre aussi cette baisse des concentrations, tout en gardant à l'esprit que les variations observées résultent d'une part de l'impact du confinement sur la circulation mais aussi de conditions météorologiques qui ont pu localement être très différentes entre 2019 et 2020.* A la suite d'incidents techniques, dans certaines régions, quelques données journalières sont indisponibles. A noter que la réglementation oblige les AASQA à disposer d'au moins 90% de données sur l'année.
Il y a 5 ans et 25 jours

Nouvelle gouvernance chez Egis

Laurent Germain, directeur général, et Pierre-Marie Chavannes, président non exécutif du conseil d’administration d’Egis. [©Egis/PatriceMaurein] Nicolas Jachiet, Pdg d’Egis, a décidé de faire valoir ses droits à la retraite et quittera le groupe le 31 octobre prochain. Actionnaire majoritaire d’Egis, la Caisse des dépôts et consignations a proposé la nomination de Laurent Germain, au poste de directeur général. Celle-ci sera confirmée lors du prochain conseil d’administration, le 2 juillet prochain. « Au cœur des défis majeurs du XXIesiècle comme le changement climatique, les nouvelles mobilités, la révolution numérique. Fort de collaborateurs à l’expertise très reconnue et à l’engagement exemplaire, de son positionnement international équilibré, Egis est idéalement positionné pour atteindre une position de leader mondial dans les transports et la mobilité du futur et dans la construction de la ville durable », indique Laurent Germain. La Caisse des dépôts et consignations présentera aussi la nomination de Paul-Marie Chavanne, comme président non exécutif du conseil d’administration d’Egis. « Je suis très honoré d’avoir été proposé à la présidence du conseil d’administration d’Egis. Aujourd’hui, notre priorité reste centrée sur la gestion de la crise sanitaire. Et dans les prochaines semaines, tout sera mis en œuvre pour un passage de témoin réussi entre Nicolas Jachiet et le futur directeur général, Laurent Germain », explique Paul-Marie Chavanne. Le parcours de Laurent Germain et Paul-Marie Chavanne  Laurent Germain est aujourd’hui directeur général de Segula Technologies, groupe d’ingénierie français et de conseil en technologies. Il est diplômé de l’Essec (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales). Mais aussi de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris. Il est ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Après avoir exercé différentes fonctions au sein du ministère de l’Economie et des Finances, il devient, en 2004, conseiller de François d’Aubert, ministre délégué à la Recherche, en charge des affaires budgétaires. Un an après, il est nommé directeur financier du Centre national d’études spatiales (CNES). En 2014, il rejoint Segula Technologies. Ingénieur de l’Ecole centrale de Paris, ancien élève de l’Ecole nationale d’administration, Paul-Marie Chavannes est inspecteur des Finances. Il a débuté sa carrière au ministère de l’Economie et des Finances. Ensuite, il a occupé des fonctions de direction générale dans plusieurs groupes industriels. En 2001, il devient Pdg de Geopost, la filiale de colis express de La Poste.
Il y a 5 ans et 25 jours

Retour en images sur la pratique muséale de Lina Bo Bardi

Penser la transition écologique et agir, l'intégrer dans ses pratiques et participer concrètement à la dynamique de changement, telle était la proposition faites aux architectes et acteurs du cadre de vie pour 2020 et au-delà, par le Conseil régional de l'Ordre des architectes de Nouvelle-Aquitaine et les acteurs du 308+. La contrainte de […] Lire l'article
Il y a 5 ans et 26 jours

Covid-19 : La récession et le déficit seront peut-être plus "impressionnants" que prévu, selon Darmanin

"Il y aura peut-être un troisième budget rectificatif avec des chiffres sans doute encore plus impressionnants", a affirmé le ministre sur France Inter.Le gouvernement a présenté la semaine dernière un nouveau projet de budget rectifié pour 2020, le deuxième en moins d'un mois. Voté dans la nuit de vendredi à samedi à l'Assemblée nationale, il est examiné mardi au Sénat.Il intègre une prévision de contraction du produit intérieur brut (PIB) de -8% cette année, un déficit de 9% du PIB, une dette publique de 115%. Alors que le précédent plan d'action prévoyait de mobiliser 45 milliards d'euros (dont des reports de charges et d'impôts) pour soutenir l'économie, la nouvelle mouture doit relever ces aides à 110 milliards d'euros."La stratégie du gouvernement est de s'adapter aux demandes économiques" des Français et des entreprises, a assuré Gérald Darmanin, ajoutant que le gouvernement "a préféré l'endettement à la faillite"."Nous sommes dans le montant de déficit et de dette jamais atteint depuis la seconde guerre mondiale", a-t-il insisté."Il n'y a pas de plafond (...) Aujourd'hui la France continue de pouvoir emprunter dans des conditions satisfaisantes (...) avec des taux bas", a-t-il encore ajouté.M. Darmanin a d'ores et déjà annoncé que les reports de charges pour les entreprises seraient prolongés pour les échéances du mois de mai.
Il y a 5 ans et 26 jours

Prix “IMBP” de l’Idrrim : A vos dossiers !

L’édition 2020 du prix “IMBP” organisé par l’Idrrim, est lancée [©Idrrim] Organisée par l’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (Idrrim), l’édition 2020 du prix “Infrastructures pour la mobilité, biodiversité & paysage” (IMBP) est lancée. Elle récompensera les meilleurs projets réalisés par les acteurs impliqués dans la conception, la construction, la gestion. Ainsi que l’entretien, l’aménagement, la requalification. Et enfin, l’exploitation des infrastructures de mobilité.  Les dossiers sont à renvoyer avant le 31 juillet prochain. Le concours couvre sept thématiques :– Continuités écologiques ;– Génie écologique ;– Paysage urbain et rural ;– Sensibilisation et communication ;– Initiatives astucieuses en cours de réalisation ;– Initiatives à l’international ;– Projets prometteurs. L’appel à projets s’adresse à toute structure ou organisme public ou privé, quelle que soit sa taille : collectivités, services et établissements publics de l’Etat, bureaux d’études, entreprises, associations… De plus, les infrastructures concernées peuvent être aussi bien des routes que des voies vertes, des espaces publics urbains. Plus d’information ici.
Il y a 5 ans et 26 jours

Humbert & Poyet : Appartement rue des Archives

Les architectes Emil Humbert et Christophe Poyet mêlent matériaux nobles, œuvres d’art contemporaines, meubles d’esprit Art Déco ou Memphis et références au classicisme dans un duplex historique de la rue des Archives. En plein Marais, le duo Humbert & Poyet imagine une habitation raffinée, où le classicisme côtoie la modernité, pour une famille. Les décorateurs Emil Humbert et Christophe Poyet ont en effet répondu par un appartement élégant et subtil aux commanditaires, qui désiraient un logement convivial et fonctionnel adapté au quotidien de leur famille. Inspirés par l’histoire du bâtiment de la rue des Archives, les architectes ont pris le parti de modifier l’organisation spatiale de ce duplex de 250 mètres carrés en revenant à une distribution classique des pièces. Le premier niveau est désormais réservé aux salles de séjour – le salon, la salle à manger, la cuisine et la bibliothèque –, quand le second accueille la chambre parentale et son dressing, la chambre d’enfant et la salle de bain. Des moulures discrètes et une imposante cheminée ont été ajoutées. Ces clins d’œil au classicisme, qui ponctuent l’appartement, sont aussi habilement mariés à des éléments modernes et contemporains : « Nous sommes particulièrement inspirés par les mouvements modernistes, art déco et Memphis, alliés au classicisme, on retrouve ces périodes à travers les choix des meubles, des couleurs et des finitions dans notre travail et la conception de cet appartement. Tout cela se combine pour former des espaces uniques qui sont des déclarations en soi, forts et raffinés. » L’entrée donne le ton. On y découvre du terrazzo en all-over – au sol, sur les murs et les marches de l’escalier –, ainsi que des œuvres d’art et des pièces de mobilier de créateurs célèbres, notamment une peinture de Keith Haring, des chaises de Le Corbusier, une console de Jean Prouvé, des céramiques des artistes Georges Jouve et Olivier Gagnère. À l’instar du hall, toutes les pièces de l’appartement sont audacieusement décorées, avec des beaux matériaux – bois, marbre, laiton, terrazzo –, des pièces de mobilier et des objets d’art iconiques, des meubles de Humbert & Poyet. Dans le salon, par exemple, le canapé de velours bleu Grand Théodore, le lampadaire en albâtre brillant Ava et la table-basse Gabrielle signés Humbert & Poyet côtoient les appliques et les lampes dessinées par le designer italien Gino Sarfatti, les tabourets Tulip crés par l’architecte finno-américain Eero Saarinen, une photographie prise par le sulfureux photographe américain Robert Mapplethorpe et une peinture imaginée par le plasticien français Bertrand Lavier. Après avoir fait ses preuves en rhabillant quantité d’adresses commerciales – les restaurants Beefbar à Paris, Mexico, Monaco, Hong-Kong et Malte, l’hôtel The Hoxton et la boutique Maison Weill à Paris – Humbert & Poyet confirme sa très bonne réputation avec de nombreux projets résidentiels. Affaire à suivre… Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert & Poyet.Photographies : © Francis AmiandLéa Pagnier
Il y a 5 ans et 26 jours

Top 10 des meilleures villes où investir dans l'immobilier neuf selon son profil d'acquéreur

Les meilleures opportunités d'investissement dans l'immobilier neuf se trouvent actuellement dans les périphéries de grandes villes particulièrement dynamiques : Grenoble, Annecy, Genève, Paris, Toulouse, Marseille et Aix-en-Provence, Bordeaux. Les prix du neuf sont souvent supérieurs aux prix de l'ancien. Ce surcoût, justifié par la qualité des constructions et, dans de nombreux cas, compensé par les avantages fiscaux attachés au neuf, est bien moindre lorsqu'on s'éloigne (mais pas trop) des grandes agglomérations. Il y a donc de nombreuses pépites à découvrir lorsqu'on analyse systématiquement toutes les villes françaises où des biens neufs sont proposés. « Les villes mises en lumière par ce double classement proposent un environnement plus apaisé, plus vert, bien moins cher, et bien plus rentable que les métropoles qu'elles bordent. La méthodologie suivie dans cette étude a permis de ne sélectionner que des opportunités équilibrées d'investissement en veillant, au-delà de la rentabilité ou de la plus-value attendue, à ce que les risques (non location, impayé de loyer, éloignement des transports ou des services de base) soient également bien maîtrisés. » Commente Mathieu Morio, fondateur de GridkyClassement profil rentabilitéA seulement 2 km de Grenoble, Saint-Martin-le-Vinoux (38) arrive en tête de classement. La rentabilité locative brute des investissements y est de 6,5% (en prenant en compte l'avantage fiscal Pinel, et 4,5% sans cet avantage). Cette ville bénéfice à plein du dynamisme économique et éducatif de Grenoble (5ème ville la plus innovante du monde), tout en présentant des prix plus attractifs. Elle se situe au cœur du Parc naturel régional de Chartreuse tout en étant à 3 arrêts de tram de la métropole. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année à Saint-Martin-le-Vinoux représente 35% contre 3,7% en moyenne nationale. La population a ainsi augmenté de 19% sur 5 ans sur cette zone.Arrive en seconde position du classement Allonzier-la-Caille (74), petite ville de 2.000 habitants située à 10 minutes d'Annecy et 20 min de Genève, placée en pleine nature tout en bénéficiant de la proximité avec 2 centres économiques majeurs. La rentabilité locative atteint 5,7% (avec levier fiscal). Reflétant cette situation privilégiée, le taux de logements vacants y est particulièrement bas, à 4,9% contre 7,1% au national.On retrouve en troisième place la commune d'Asnières-sur-Seine (92), qui figure régulièrement dans les classements des villes de banlieue les plus courues par les parisiens. Commune de l'ouest parisien située à moins de 15 min de la Défense, Asnières-sur-Seine bénéficie d'un cadre paisible et du charme des bords de Seine. La rentabilité locative dans le neuf, notamment dans le nouvel écoquartier Seine Ouest, est de 5,6% (avec levier fiscal). Ville aisée, le taux de cadres y atteint 33% contre 25% au niveau national.La Bouilladisse (13) est la quatrième ville où l'investissement d'un bien neuf est le plus rentable avec 5,5% (avec levier fiscal). La commune de 6.000 habitants bénéficie d'une position stratégique entre Marseille, Aix en Provence et Aubagne (accessibles en moins de 30 min). Reflétant ces avantages, la part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 7,6% contre 3,7% en moyenne nationale. Par ailleurs, le taux de logements vacants y est particulièrement bas à 5,5%, et les cadres, 27% des habitants, y sont fortement représentés.Balma (31), aux portes de Toulouse (accessible en 20 min par le métro A et plusieurs lignes de bus), arrive en cinquième position du classement avec une rentabilité de 5,5% (avec levier fiscal). Balma propose un bassin d'emplois sur place avec par exemple AG2R La Mondiale et plusieurs sièges de banques implantées localement. Il s'agit de l'une des communes les plus intéressantes en première couronne de Toulouse. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 35% contre 3,8% en moyenne nationale, et la population a augmenté de 19% sur 5 ans sur cette zone.Pontault-Combault (77), idéalement placée entre les pôles d'emplois de Créteil et de Marne-la-Vallée, et à seulement 30 min du centre de Paris en transports, Pontault-Combault est la sixième ville dans le classement Gridky. La rentabilité locative brute de l'investissement dans un bien neuf y est de 6% (avec levier fiscal), notamment en raison d'une forte demande locative. Il n'y a que 4,1% de logements vacants (presque deux fois moins que la moyenne nationale), et la balance démographique est de +5,1% sur 5 ans. Pontault-Combault est légèrement moins bien classée que les villes qui la précèdent en dépit d'une meilleure rentabilité, car le risque locatif y est un peu plus fort (tout en restant néanmoins excellent), avec un poids des loyers dans les revenus des habitants à 17% (au même niveau que la moyenne nationale).A 15 km de Perpignan, Saint-Cyprien (66) se place à la 7ème position du classement. Ville à la fois moderne et ayant gardé son atmosphère de village, Saint-Cyprien est située à 5 min de la mer. La rentabilité locative d'un appartement neuf y est de 6% (avec levier fiscal). La tension locative y est maximale avec seulement 0,2% de logements vacants. Il n'y a donc quasiment aucun logement disponible à la location sur la commune. Saint-Cyprien n'est toutefois pas classée plus haut en dépit de son excellent taux de rentabilité, car la croissance démographique, à 1,9% sur 5 ans, y est légèrement moins élevée que sur les villes mieux classées.Tournefeuille (31), commune de 27.000 habitants située à l'ouest de Toulouse, arrive en 8ème place. La proximité avec la ville rose, et ses nombreuses lignes de bus la reliant en 20 min, lui permettent de bénéficier de l'afflux démographique que connaît la région depuis plusieurs années : Tournefeuille a vu sa population croître de 2,6% sur les 5 dernières années, et l'arrivée de 12% de nouveaux ménages chaque année. Vous pouvez y espérer une rentabilité locative de 5,3% (avec levier fiscal).En 9ème position du classement, on retrouve Clamart (92). La rentabilité locative atteint 5,3%. Déjà à moins de 30 min de Paris en voiture, la commune va bénéficier du Grand Paris avec l'arrivée en 2024 de la ligne 15. Cette position privilégiée dans le sud-ouest parisien motive de nombreux nouveaux ménages à y emménager (+9,4% chaque année). Enfin, Clamart est en pleine mutation, avec l'émergence de nouveaux quartiers (le Panorama par exemple) offrant une haute qualité de vie.Gradignan (33), à seulement 9 km de Bordeaux, est à la 10ème place du classement. La rentabilité locative atteint 5%. La ville bénéficie d'un boom démographique avec une augmentation de 9,5% de sa population sur les 5 dernières années. La commune a vu son besoin en logements bondir, ce que reflète le très faible pourcentage de logements vacants (3%).Classement profil « plus value »Allonzier-la-Caille (74) passe en première position. Il existe sur cette ville certains biens neufs ayant un prix au m² de 3 760 €, ce qui est inférieur aux prix de l'ancien (qui se situent actuellement entre 2 826 € et 5 291 €), avec un prix moyen de 3 919 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 54%.Balma (31) arrive en seconde place. Le prix au m² des biens neufs est de 3 276 € face à un prix au m² dans l'ancien qui se situe actuellement entre 2 177 € et 4 124 € (avec un prix moyen de 2 973 €). L'écart de prix au m² des biens neufs par rapport au prix moyen dans l'ancien sur cette zone n'est ainsi que de 10%. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 53%.Asnières-sur-Seine est toujours troisième du classement. Le prix au m² de certains biens neufs est de 5 549 €, très proche du prix au m² dans l'ancien (qui se situe actuellement entre 3 563 € et 7 093 € sur cette zone, avec un prix moyen de 5 054 €). Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 60%.Fait son apparition en quatrième position du classement, la ville de Bruges (33), située au nord de Bordeaux. Le prix au m² des biens neufs est de 3 917 € en regard d'un prix dans l'ancien allant de 2 574 € à 4 771 € sur cette zone, avec un prix moyen de 3 524 €. Le neuf y est donc à peine 11% plus cher que l'ancien, ce qui est tout à fait attractif. Par ailleurs, si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 45%. La population a augmenté de 16% sur 5 ans sur cette zone, et le taux de logements vacants n'y est que de 3,2% (contre 6,9% au national).Saint-Martin-le-Vinoux se place en cinquième position. Avec des biens neufs accessibles dès 2 555 € alors que le prix au m² dans l'ancien se situe actuellement entre 1 757 € et 3 554 € sur cette zone, (avec une moyenne de 2 491 €), le prix de ce bien neuf est inférieur au prix maximum observé actuellement sur le marché de l'ancien, ce qui est tout à fait attractif. De plus, l'écart de prix au m² de ce bien neuf par rapport au prix moyen dans l'ancien sur cette zone est de 2,6%, alors que l'écart moyen entre le neuf et l'ancien est de 44% sur l'ensemble du marché. Ce lot est donc sensiblement moins cher au m² par rapport aux prix dans l'ancien que les autres biens neufs actuellement en vente. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 52% sur cette ville.Frontalière avec la Suisse (à moins de 30 min du centre-ville de Genève), la ville d'Etrembières (74) arrive en sixième place des villes où investir dans le neuf pour maximiser sa plusvalue. Le prix au m² des biens neufs est de 4 221 €, soit quasiment au même niveau que les prix de l'ancien qui se situent entre 2 924 € et 5 789 € sur cette zone, avec un prix moyen de 4 010 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 44%. La population a augmenté de 29% sur 5 ans sur cette zone.Autre ville frontalière avec nos voisins helvétiques, Gex (01) se place en septième position. Le prix au m² des biens neufs est de 3 685 € quasiment au niveau de l'ancien qui se situe actuellement entre 2 844 € et 5 595 € sur cette zone, avec un prix moyen de 3 574 €. De plus, si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 42%. La population a par ailleurs augmenté de 21% sur 5 ans à Gex.Première métropole du classement, Bordeaux (33) est la 8ème ville où il est le plus intéressant d'acheter un bien neuf pour espérer obtenir une belle plus-value. Le prix au m² des biens neufs les plus intéressants est de 4 449 €, ce qui n'est pas très cher en comparaison d'un dans l'ancien qui se situe entre 3 131 € et 5 845 €, avec un prix moyen de 4 307 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 49%.On retrouve la ville de Bouilladisse en 9ème place du classement. Le prix au m² des biens neufs est de 3 169 €, très proche du prix de l'ancien qui se situe entre 2 162 € et 4 362 €, avec un prix moyen de 3 011 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 45%. La population a augmenté de 2,3% sur 5 ans sur cette zone. La part des cadres dans les actifs sur cette zone (27%) reflète un environnement plutôt aisé.Biscarrosse (40) est 10ème .Le prix au m² des biens neufs est de 3 280 €, ce qui est inférieur à la moyenne du prix dans l'ancien : 3 442 €, avec un min de 2 530 € et un max de 4 651 € sur cette zone. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 50%. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 14% contre 3,7% en moyenne nationale. La population a augmenté de 13% sur 5 ans sur cette zone.
Il y a 5 ans et 26 jours

Entreprises menacées de faillite : une aide jusqu’à 5000 euros

Bruno le Maire annonce un dispositif d’aide amélioré pour les entreprises touchées par la crise du Coronavirus.
Il y a 5 ans et 26 jours

Covid-19 : appel à reprendre l'activité et assouplissements pour les Ehpad

Sommé par le président Emmanuel Macron de présenter un plan de déconfinement avant la fin avril, son Premier ministre Édouard Philippe en a dessiné dimanche les grands principes, sans entrer dans les détails.Une chose est claire: il n'y aura pas de retour à la normale avant de longs mois, mais il faut relancer un pays à l'arrêt depuis le 17 mars.La ministre du Travail Muriel Pénicaud a appelé lundi les chefs d'entreprises à reprendre leur activité s'ils le pouvaient en annonçant que 9,6 millions de salariés étaient actuellement au chômage partiel et dont le salaire est payé par l'État, soit près d'un salarié du privé sur deux.Le chômage partiel ne sera pas abandonné le 11 mai "sinon il y aurait des catastrophes", a-t-elle déclaré. "Mais ça va être dégressif".Le confinement sur huit semaines en France pour lutter contre l'épidémie de coronavirus va se traduire par 120 milliards d'euros de pertes pour l'activité, selon une étude publiée lundi par l'OFCE."Pendant la période de confinement, le produit intérieur brut (PIB) est réduit de 32%", correspondant à cinq points de PIB sur l'année 2020, précise l'Observatoire français des conjonctures économiques.Le gouvernement estime de son côté que le PIB reculera sur l'ensemble de l'année 2020 de 8% sous l'effet du choc économique.Masque, accessoire de mode ?Le gouvernement est toujours à l'œuvre pour trouver la formule qui permettra au pays de redémarrer tout en maintenant les précautions sanitaires qui reposeront sur les gestes barrière, des tests massifs et l'isolement des malades.Un assouplissement a été mis en place dès lundi pour humaniser l'isolement des personnes les plus vulnérables: le droit de visite est rétabli pour les familles dans les Ehpad et les établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap, dans des conditions "extrêmement limitées", a annoncé dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran.Face à "beaucoup d'inconnues" qui entourent encore le virus, les Français vont "devoir apprendre à vivre avec lui", a averti le Premier ministre."Il faut changer culturellement notre mode de vivre. Nous étions plutôt proches les uns des autres, cela va changer une des composantes fondamentales de notre société", a déclaré lundi Karine Lacombe, cheffe du service infectiologie de l'hôpital Saint-Antoine sur France Inter.Son confrère, Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, espère de son côté que le port de masques, qui "apparaît comme la mesure barrière la plus efficace" "s'imposera par le simple bon sens". "Le masque pourrait devenir un accessoire de mode, espérons-le", a-t-il déclaré.Test virologiqueLes masques, et leur pénurie, restent un sujet de crispation majeur, alors que le plus gros avion-cargo du monde, l'Antonov An-225 Mriya, s'est posé dimanche à l'aéroport de Paris-Vatry (Marne) avec à son bord huit millions de masques médicaux en provenance de Chine.Les masques "grand public", qui seront produits en France à 17 millions d'exemplaires par semaine d'ici le 11 mai, seront eux probablement rendus "obligatoires" dans les transports publics.En ce qui concerne le dépistage, l'objectif du gouvernement est de pouvoir réaliser à partir du déconfinement 500.000 tests par semaine pour les personnes présentant des symptômes et celles ayant été en contact avec un malade du Covid-19, a indiqué M. Véran.Après le 11 mai, "si vous êtes porteur de symptômes (...) et que vous voulez savoir si vous êtes malade, ou si vous avez été en contact rapproché d'une personne dont on sait qu'elle est malade, vous pouvez, vous devrez bénéficier de ce test virologique", a assuré M. Véran.Le nombre de patients hospitalisés pour une infection au Covid-19 s'élevait dimanche à 30.610 dont 5.744 patients dans un état grave en réanimation. Il s'agit du onzième jour consécutif de baisse du nombre de patients en réanimation et du 5e de baisse consécutif des hospitalisés.Sur les 395 morts annoncés dimanche soir, 227 sont décédés à l'hôpital, soit le nombre le plus bas de décès à l'hôpital depuis quatre semaines (23 mars avec 186 morts).Ces statistiques traduisent la poursuite d'une "très lente décrue épidémique, mais le nombre de personnes hospitalisées reste très élevé", a-t-il souligné en appelant à ne pas relâcher les efforts alors que l'épidémie a désormais causé le décès de près de 20.000 personnes en France (dont un peu plus de 12.000 dans les hôpitaux).Le quotidien des 67 millions de Français continuera donc d'être bouleversé: "il n'est pas raisonnable d'imaginer voyager loin à l'étranger très vite", a indiqué M. Philippe, alors que le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, avait averti que "les mariages, les anniversaires, les grandes réunions familiales devront être évités dans les mois qui viennent".Sur la réouverture des école, un autre sujet polémique, M. Philippe est resté prudent, indiquant que plusieurs hypothèses étaient à l'étude, "par territoire" ou "par moitié de classe".
Il y a 5 ans et 26 jours

Report de la réforme des APL : le décret est paru

AIDES AU LOGEMENT. Le ministère de la Cohésion des territoires avait annoncé, le 17 mars, le report de la réforme dite des "APL en temps réel", initialement prévue pour le 1er avril. Un décret publié ce mardi 21 avril, renvoie cette entrée en vigueur au plus tard, au 1er janvier 2021.
Il y a 5 ans et 26 jours

Inquiétude à Marseille pour les personnes confinées dans des milliers de logements indignes

Dans une ville où l'effondrement le 5 novembre 2018 de deux immeubles vétustes de la rue d'Aubagne a fait huit morts et révélé l'ampleur du problème de l'habitat indigne, les signataires dénoncent un "homicide par négligence qui se prépare", dans une tribune publiée par le quotidien Libération. Depuis l'effondrement de ces bâtiments, 420 immeubles en péril et plus de 3.700 personnes ont été évacuées à Marseille.Les signataires de la tribune relaient notamment les inquiétudes d'architectes et d'ingénieurs du service de la ville de Marseille spécialisé dans ces problématiques, qui dénonçaient début avril dysfonctionnements et manques de moyens et le fait que, selon eux, 2.600 signalements d'immeubles soupçonnés d'être en péril n'auraient pas été traités.Selon un courrier qu'ils ont adressé à leur hiérarchie, dévoilé par le mensuel Le Ravi et consulté par l'AFP, 230 immeubles en péril grave et imminent et 180 immeubles en péril ordinaire ne sont pas suivis.Interrogée jeudi par l'AFP, la mairie n'a pas donné suite dans l'immédiat.A Marseille, "quelque 100.000 personnes parmi les plus pauvres se retrouvent aujourd'hui confinés" dans des logements indignes, s'alarment les signataires de la tribune, dont le Collectif du 5 novembre, la Ligue des Droits de l'Homme, la Fondation Abbé Pierre, ou encore des syndicats."De nouveaux drames se rapprochent irrémédiablement et se vivent chaque jour dans le confinement des 40.000 logements potentiellement indignes que compte la ville" et "nous refusons d'attendre de nouveaux morts", poursuivent-ils.Les signataires appellent le maire LR Jean-Claude Gaudin à suspendre "immédiatement" son adjoint chargé de ces questions et demandent à l'Etat de prendre la main "au titre de son pouvoir de police subsidiaire", "face aux carences structurelles et durables du management des services municipaux".
Il y a 5 ans et 26 jours

Zoom sur : Oki Sato

Fondateur du désormais incontournable studio nendo, le japonais Oki Sato n’en finit pas de nous surprendre. Du haut de ses 43 ans, le designer et architecte a su se créer un univers reconnaissable entre tous, entre poésie nippone et rationalité occidentale. Retour sur le parcours d’un grand nom de la discipline. Né au Canada, c’est à Tokyo (Japon) qu’Oki Sato se forme à l’architecture. Un cursus de 6 ans qui, au lieu de la stimuler, bride la créativité de l’esthète : « On me disait tout le temps ne fais pas ci, pas ça, si bien que je me sentais assez stressé une fois diplômé » dira-t-il d’ailleurs au sujet de ses études. Une rigidité dont veut à tout prix s’échapper le futur fondateur du studio nendo. C’est pourtant au cours d’un voyage de fin d’étude à la biennale de design de Milan en 2002 qu’une révélation s’offrira à lui. La ville italienne vibrant au rythme de la création, la liberté des artistes et la joie du public confirmeront à Oki Sato ce qu’il commence à soupçonner : ce sera le design, un point c’est tout.« Je ne pense pas que le design doive être perçu comme quelque chose de trop spécial (...) ou réservé à une "élite" de designers ou de spécialistes, mais devrait être accessible à tous. Je pense que quiconque ayant un regard différent sur les objets du quotidien est déjà un designer. » Oki Sato, designer En 2003, un an après cette prise de conscience, le designer fait une rencontre déterminante : celle de Giulio Cappellini, directeur artistique de l’éditeur éponyme. L’expertise et l’ouverture d’esprit de l’Italien marquera un tournant dans la création d’Oki Sato qui soumettra à son mentor des dizaines de dessins par mois, les améliorant au fil du temps et des commentaire de Cappellini. Arrivé à maturation, son Ribbon Steel sera le premier objet d’Oki Sato édité par la marque, qui produit depuis 2007 un projet de nendo par an. Aujourd’hui à la tête d’une agence de plus de 50 personnes à Tokyo, Oki Sato a su garder son âme d’enfant, et c’est probablement ce qui le différencie de tous ses confrères. Avec la nature comme source d’inspiration et l’épure japonaise comme ligne de conduite, le studio nendo propose des créations ludiques, poétiques et toujours caractérisées par une pointe d’humour. La collection de couverts Skeleton, la vaisselle Plank ou le désormais iconique Jelly Vase, on ne compte plus les ouvrages remarquables du collectif. Des créations qui s’accompagnent de grandes expositions, comme lors de la Design Miami / Basel 2018, où d’ « Invisible Outlines », une rétrospective organisée au Grand Hornu en 2017. Plus récemment, celui qui a été élu designer de l’année à Maison & Objet 2014, a investi les incroyables volumes du Bon Marché Rive Gauche (7ème arrondissement) pour l’exposition « ame nochi hana », une série d’installations conçues autour du thème de la pluie. Une carte blanche onirique qui fait suite à celles données à Leandro Erlich (2018) et Joana Vasconcelos (2019).Loin de rendre le tablier, Oki Sato est aujourd’hui en charge du design des intérieurs des nouveaux TGV qui seront inaugurés à l’occasion des JO 2024 de Paris. Un pas dans la création française qui annonce également la future ouverture d’une antienne parisienne du studio.Un designer définitivement à part !Pour en savoir plus, visitez le site du studio nendoZoé Térouinard
Il y a 5 ans et 27 jours

Port des masques : les préconisations sanitaires de l'OPPBTP mises à jour

Le Ministère du Travail vient d’informer l’OPPBTP d'un avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur les conditions d'utilisation des masques alternatifs.
Il y a 5 ans et 27 jours

Covid-19 : 9,6 millions de salariés au chômage partiel en France

"Ce matin, ce sont 9,6 millions de salariés qui gardent leur contrat de travail, sont au chômage partiel mais dont le salaire est payé par l'État", a indiqué la ministre sur RTL, évoquant une "situation tout à fait hors du commun, qu'on n'a jamais connue en France"."On est quasiment à un salarié sur deux dans le secteur privé dans le pays", a-t-elle souligné.Lors de la sortie du confinement, "le 11 mai, on ne ferme pas le chômage partiel, sinon il y aurait des catastrophes", a déclaré la ministre. "Mais ça va être dégressif, au fur et à mesure que l'activité reprend, on a besoin de moins de chômage partiel", a-t-elle précisé."Par exemple, si un chef d'entreprise qui a 100 salariés demain retrouve de l'activité, du marché, qui lui permet de rappeler 20 de ses salariés(...), à ce moment-là on continuera le chômage partiel sur 80 (salariés, NDLR), ça pourra être dégressif en proportion de la remontée de l'activité. C'est important car ça permet de ne pas être dans le tout ou rien", a affirmé la ministre.Muriel Pénicaud a également incité les chefs d'entreprise à relancer leur activité, "s'ils le peuvent, c'est-à-dire s'ils retrouvent des marchés, s'ils mettent en place les guides de bonne pratique en terme de santé et de sécurité qu'on a fait secteur par secteur".En respectant ces guides, au nombre de 31 pour l'instant, "vous respectez vos obligations de sécurité des salariés, donc vous êtes dans les clous" et cela permet "aux salariés de se dire +je peux aller en sérénité travailler+", a-t-elle estimé.
Il y a 5 ans et 27 jours

Covid-19 : appel à faire grâce de trois mois de loyer aux petites entreprises

Cette demande s'inscrivait dans un contexte de fortes tensions entre les fédérations de commerçants, qui demandaient une annulation généralisée des loyers, et leurs principaux propriétaires, notamment les centres commerciaux, qui privilégiaient un simple report.L'Association française de la gestion financière (AFG), l'Association française des sociétés de placements immobiliers (Aspim), CDC Habitat (groupe Caisse des dépôts), le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), la Fédération des sociétés immobilières et foncières (FSIF), ainsi que la Fédération française de l'assurance (FFA), expliquent dans un communiqué commun que ces "mesures seront appliquées de façon automatique et sans considérer la situation particulière des entreprises en question".Jeudi soir, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait demandé aux propriétaires de parcs immobiliers de ne pas percevoir pendant trois mois les loyers dus par les TPE obligées de cesser leur activité pour endiguer l'épidémie de Covid-19 qui sévit en France depuis plusieurs semaines.De nombreux petits commerces, jugés non essentiels, ont été contraints de fermer par le gouvernement depuis la mi-mars.Dans un communiqué séparé vendredi, Bruno Le Maire a salué "un geste de solidarité très important qui va permettre de soulager la trésorerie des petites entreprises"."code de bonne conduite"Pour les TPE forcées de fermer, "nous appelons tous nos adhérents à accorder une annulation de trois mois de loyers, à l'exclusion des charges qui resteront dues puisqu'elles correspondent à des coûts réels encourus par les propriétaires même en période de fermeture des commerces", précisent les signataires.Compte tenu de "la prolongation de la durée de fermeture des commerces imposée par la crise sanitaire, et de la reprise économique que nous pouvons envisager comme progressive", les bailleurs estiment que cette décision s'impose pour leurs "plus petits locataires, très fortement fragilisés par la crise économique"."Par ailleurs, nous demandons à nos adhérents d'engager des discussions avec leurs autres locataires connaissant des tensions de trésorerie, sur la base des différentes situations individuelles", précisent-ils.Pour ces locataires, "diverses options sont envisageables selon les propriétaires et selon les locataires, notamment en fonction de leur taille et des difficultés de trésorerie qu'ils rencontrent et des capacités financières propres des bailleurs et locataires", selon la même source.Vendredi matin, le groupe immobilier français Icade, présent dans le secteur des bureaux, avait pris les devants en annonçant qu'il renonçait pour un trimestre aux loyers des petites entreprises à l'arrêt à cause du coronavirus.D'autres acteurs - la foncière d'Auchan, la SNCF et la plus petite Compagnie de Phalsbourg - ont également décidé d'annuler des loyers.Outre ces mesures, les fédérations de bailleurs, la FFA et la Caisse des dépôts se sont engagées à rédiger, avec les Fédérations de commerçants et sous l'égide de M. Le Maire, "un code de bonne conduite des relations entre les propriétaires et les locataires commerciaux dans le cadre de la situation de crise économique".Un médiateur sera nommé par Bercy pour veiller à sa bonne application et au règlement amiable des différends qui pourront naître entre propriétaires et locataires de commerces.
Il y a 5 ans et 27 jours

Le Covid-19 sera-t-il reconnu comme une maladie professionnelle ?

Qui veut que le Covid 19 soit reconnu comme maladie professionnelle ?Après le ministre de la Santé Olivier Veran qui l'a évoqué pour les soignants, Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, veut qu'il soit reconnu comme maladie professionnelle pour les personnels du ministère.L'Académie de médecine s'est dite aussi favorable à ce que cette reconnaissance ne bénéficie pas qu'aux seuls personnels de santé mais aussi à ceux qui travaillent pour "le fonctionnement indispensable du pays", dans les secteurs de l'alimentation, des transports et de la sécurité.Plusieurs syndicats le demandent également depuis le début de la crise pour les salariés et les agents publics.La CFDT préconise que "toutes les situations de travail en présentiel puissent, en cas d'atteinte à la santé due au Covid 19, relever d'une imputabilité d'office à titre professionnel". Elle plaide pour la création d'un "fonds" dédié pour prendre en charge les personnes atteintes.Dans l'attente, les syndicats conseillent aux salariés qui auraient contracté le virus au travail ou sur le trajet pour s'y rendre de le déclarer en accident du travail.Qu'est-ce qu'une maladie professionnelle ?L'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) rappelle qu'une maladie est considérée "comme "professionnelle" si elle est la conséquence directe de l'exposition plus ou moins prolongée d'un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle".Le concept remonte à une loi de 1919 reconnaissant le saturnisme, et récemment le débat sur la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle avait été relancé, sans succès.Une liste des maladies reconnues est établie dans des tableaux annexés au code de la sécurité sociale et au code rural. Si le salarié entre dans les critères (avec des durées d'exposition au risque), il n'a pas besoin de prouver le lien entre sa pathologie et son travail. Si tous les critères ne sont pas remplis, il faut apporter la preuve du lien entre son travail et la maladie et c'est donc bien plus compliqué.Faire entrer une nouvelle maladie professionnelle dans ces fameux tableaux suppose un décret, pris après discussion au sein du Conseil d'orientation des conditions de travail (Coct) où siègent aussi syndicats et patronat."Cela peut aller très vite si le gouvernement veut aller vite mais cela peut aussi s'enliser", explique Jérome Vivenza (CGT), membre du Coct. Certains syndicats veulent mettre cette question à l'agenda du Coct rapidement, a-t-il indiqué à l'AFP. Une réunion se tiendra le 24 avril.Quelles sont les conséquences de la reconnaissance en maladie professionnelle ?La reconnaissance d'une maladie professionnelle permet une prise en charge à 100% des frais médicaux mais permet aussi de recevoir une indemnité en cas d'incapacité temporaire ou permanente. En cas de décès, les ayants droits peuvent également percevoir une rente.Tout cela est financé par la branche dite "ATMP" (accident du travail et maladie professionnelle) de la sécurité sociale, financée par les cotisations des entreprises dont le taux varie en fonction de la sinistralité.A noter qu'il est difficile pour l'instant, alors que la connaissance de ce virus est parcellaire, d'en identifier les séquelles, notamment pour ceux atteints par une forme grave du Covid 19 ayant entraîné plusieurs jours en réanimation. Séquelles respiratoires? Séquelles neurologiques et cognitives? Des médecins esquissent des pistes, à tâtons.C'est pour cette raison que la CFDT réclame un "droit de suite à l'épidémie, permettant de prendre en considération des séquelles et pathologies éventuelles liées au Covid 19, non encore connues à ce jour".
Il y a 5 ans et 27 jours

Covid-19 : les "points bloquants" dans le BTP remontés au Sénat

ÉCONOMIE. Alors qu'il ne reste plus que trois semaines avant l'amorce du déconfinement, de nombreux points de blocage persistent dans les secteurs du bâtiment, du logement, de l'immobilier et du numérique, d'après les remontées du terrain centralisées par la cellule de crise du Sénat. Le soutien de l'Etat serait à relativiser tandis que des difficultés financières menaceraient la construction.
Il y a 5 ans et 27 jours

Le tramway du Mont-Blanc prend de la hauteur

La désignation du nouveau concessionnaire du tramway du Mont-Blanc marque la volonté du département de la Haute-Savoie de redynamiser l’exploitation de cette ligne inaugurée en 1909.
Il y a 5 ans et 27 jours

Les chantiers dans le BTP commencent à reprendre progressivement

A Antony (Hauts-de-Seine), des coups de marteau piqueur résonnent dans une rue tranquille du centre-ville. A l'arrière d'une petite maison, deux maçons s'affairent pour réaliser les fondations d'une extension."Les travaux devaient commencer le 21 mars, ils ont été repoussés à cause du confinement", explique Typhaine, la propriétaire.Guillaume Guillauby et Jean-Marc Adélaïde, la cinquantaine, travaillent ensemble sur ce chantier censé durer au moins un mois. Les deux auto-entrepreneurs viennent de se remettre au travail, après un mois de confinement."Financièrement, je pouvais tenir encore longtemps, mais je tournais en rond chez moi", raconte Guillaume, masque FFP3 sur le visage et gants de travaux sur les mains. La condition pour reprendre? "Je n'accepte que les chantiers en extérieur" et ceux pour lesquels "un ou deux" artisans suffisent, dit-il."Certains ne font pas attention"Dans la petite cour, chacun utilise ses propres outils, comme avant l'épidémie de Covid-19 et les deux hommes disent veiller à garder une distance d'un mètre entre eux. Ils ignorent l'existence d'un guide sanitaire récemment publié pour le BTP.Plusieurs de leurs confrères ont également redémarré leur activité mais "certains ne font pas attention, travaillent à 6 ou 7 dans un espace réduit et ne respectent pas les distances de sécurité", regrette Guillaume.D'autres chantiers restent à l'arrêt, faute de matériaux ou "parce que les clients refusent la présence des artisans", témoigne Jean-Marc.Sur ce chantier, les maçons "prennent leurs précautions, ne rentrent pas dans la maison, et tout ce temps ils étaient eux aussi confinés chez eux, donc on est plutôt rassurés", affirme Typhaine, enceinte de son troisième enfant.Matthieu (prénom modifié), courtier en travaux en Ile-de-France, a vu tous les chantiers qu'il accompagne arrêtés net au début du confinement. Depuis, "tous ceux sur lesquels les clients ne sont pas présents ont repris, mais de façon partielle, soit parce qu'il y a un manque de matériaux de construction, soit parce qu'il y a moins de salariés sur place en même temps"."Sur les petits chantiers, il est plus facile de reprendre et de respecter les règles sanitaires", observe-t-il.Pressions"Les chantiers n'ont pas repris ou de manière épisodique, essentiellement sur de petits chantiers", confirme la FFB, la fédération du secteur, interrogée par l'AFP."Le bâtiment est passé de 15 à 25% (d'activité, NDLR), c'est encore très modeste", indiquait mardi la ministre du Travail Muriel Pénicaud.Face au risque pour les salariés de s'exposer au Covid-19 pour des travaux jugés non essentiels, la majorité des syndicats du bâtiment s'opposent au redémarrage des chantiers et rejettent le guide de préconisations sanitaires du secteur validé par le gouvernement et les fédérations patronales."C'est très, très difficile de faire respecter les consignes du guide", alors qu'il n'y a, par exemple, pas toujours suffisamment de points d'eau sur les chantiers pour le lavage régulier des mains, relève Christian Renard, de la CGT Vinci.Son syndicat s'inquiète du redémarrage de gros chantiers et appelle les salariés à se mettre en grève s'ils jugent leur santé en danger. M. Renard dénonce des "pressions sur certains salariés" qui viennent "parfois travailler la peur au ventre".Interrogé, le groupe Vinci assure "placer la santé et la sécurité des personnels de chantiers et des parties prenantes comme priorité" et affirme que "la reprise s'effectuera en concertation avec les représentants du personnel et en dialogue constant avec les maîtres d'ouvrages". En France, "l'activité pourra reprendre progressivement au travers de chantiers-tests", précise l'entreprise.Dans les travaux publics, la reprise risque de se faire attendre, estime Eric (prénom modifié), conducteur de camion aspirateur pour une PME dans le Nord. Actuellement au chômage partiel, il est d'habitude envoyé sur de gros chantiers. "Il y a des pressions des donneurs d'ordre, tout le monde veut reprendre au plus vite", confie-t-il, "les grands groupes sont en train de s'équiper en masques mais ça arrive au compte-goutte".
Il y a 5 ans et 27 jours

Covid-19 : L'activité en France a perdu 120 milliards d'euros sur huit semaines à cause du confinement

"Pendant la période de confinement, le produit intérieur brut (PIB) est réduit de 32%", correspondant à cinq points de PIB sur l'ensemble l'année 2020, précise l'Observatoire français des conjonctures économiques."Près de 60% de la baisse de revenu national est absorbée par les administrations publiques" à travers la hausse du déficit, tandis que "35% est au compte des entreprises, ce qui pose la question du rebond après l'épisode de confinement", selon cette étude.La reprise de l'activité dépendra beaucoup de la reprise de la consommation, à savoir dans quelle mesure les Français dépenseront ce qu'ils ont épargné durant le confinement ou se constitueront une épargne de précaution.Pour l'OFCE, "la contribution de huit semaines de confinement à l'évolution du déficit public serait de 2,8 points de PIB, soit 65 milliards d'euros", mais si l'intégralité de cette épargne était consommée, ce ne serait que 20 milliards d'euros, soit 0,9 point de PIB.Dans ce cas, la perte annuelle d'activité serait ramenée à 2 points de revenu national au lieu de 5.Mais face aux incertitudes sur la sortie de crise, "l'épargne accumulée pourrait ne pas être consommée complètement et rapidement", relève l'étude.D'autant que "les ménages verraient leur revenu se réduire de 9 milliards d'euros" pendant le confinement.Aussi, "les restrictions qui persisteraient, notamment sur les mouvements de personnes, pourraient avoir des impacts sectoriels massifs" et il pourrait y avoir des "ajustements coûteux en chômage", estime encore l'OFCE.Enfin, "les huit semaines de confinement conduiraient à réduire le taux de marge des entreprises de 2,9 points de valeur ajoutée sur l'année, soit l'équivalent d'une perte de 35 milliards d'euros".Le gouvernement estime de son côté que le PIB de la France reculera sur l'ensemble de l'année 2020 de 8% sous l'effet du choc économique provoqué par le coronavirus, qui ne sera pas limité aux huit semaines de confinement. Il prévoit également une envolée du déficit public à 9% du PIB pour cette année.
Il y a 5 ans et 27 jours

Covid-19 : Rector attend des conditions de reprise d’activité clarifiées

Rector, fabricant d’éléments de construction en béton a fermé ses sites de production comme l’ensemble de ses confrères. Et attend que les conditions de la reprise soient clarifiées par le gouvernement.
Il y a 5 ans et 27 jours

Les diplômes d'apprentissage aussi en contrôle continu

"Les diplômes délivrés en juillet le seront principalement selon les modalités du contrôle continu", expliquent-ils dans un communiqué. Bac général, bac pro, CAP, BTS, seront donc tous évalués de cette manière.Le jury, qui se réunira début juillet, tiendra compte "du cahier de notes ou livret de formation de l'apprenti", de "son assiduité" à distance - s'il en avait les moyens - "pendant le confinement" et "de tout moyen permettant d'attester de la progression pédagogique" dont "l'appréciation du maître d'apprentissage et/ou du chef d'entreprise"."Chaque ministère certificateur précisera dans les prochains jours les modalités de passage des examens pour les certifications qui s'acquièrent par unité capitalisable ou pour lesquelles un examen pratique s'avèrerait indispensable", précisent-ils.Et si "le contrat d'apprentissage a été rompu ou est arrivé à son terme avant la délivrance du diplôme, le jeune bénéficiera néanmoins du statut d'apprenti en tant que candidat à ce diplôme".
Il y a 5 ans et 27 jours

Autodesk s'associe à 24 entreprises de la Tech pour lever ensemble 22 millions de dollars

La Fondation Autodesk joint ses forces à 24 autres entreprises de la région de la baie de San Francisco pour lever 22 millions de dollars dans un fond commun destinés aux entreprises mobilisées en première ligne face à la pandémie actuelle, dont la Fondation CDC, la Fondation des Nations Unies et la Silicon Valley Community Foundation. De plus, Autodesk met également à disposition temporairement un accès gratuit à plusieurs de ses solutions collaboratives Cloud et lance un Datacenter en Europe afin d'aider ses clients et partenaires à mieux s'adapter à des conditions de travail inédites.Autodesk se mobilise aux cotés de 24 entreprises pour lever 22 millions de dollarsPour la Fondation Autodesk, il est essentiel de participer aux efforts de secours en cours pour soutenir la santé et la résilience des collaborateurs et de leurs communautés pendant la pandémie. Avec 24 autres entreprises de la Tech, un fond de 22 millions de dollars va être débloqué afin de soutenir : le Fonds d'intervention solidaire COVID-19 de la Fondation des Nations Unies, le Fonds d'intervention d'urgence de la Fondation pour le contrôle des maladies,et le Fonds régional d'intervention COVID-19 de la Silicon Valley Community Foundation,De son coté, Autodesk fait un don de 600 000 dollars. La Fondation augmentera son programme de dons jumelés pour tous les employés en reversant le double du montant donné et en augmentant le plafond annuel des dons par employé.Parmi les 25 entreprises, on retrouve : Autodesk, Box, DocuSign, Cisco, Dropbox, GitHub, Intuit, LinkedIn, NetApp, Okta, PagerDuty, Palo Alto Networks, Pledge 1%, Postmates, Pure Storage, Salesforce, SAP, ServiceNow, Silicon Valley Bank, Slack, SurveyMonkey, Twilio, Workday, Zoom Video Communications et Zuora.#COVID19TechCollaborativePlus d'infos ici : https://adsknews.autodesk.com/views/covid-19Autodesk offre un accès gratuit à ses plateformes collaborativesAlors que le confinement touche plus d'un milliard de personnes dans le monde, et afin de mieux accompagner les clients confrontés à cette nouvelle réalité, Autodesk annonce un programme d'accès étendu temporaire pour plusieurs produits de collaboration cloud. Autodesk ouvre l'accès à ses plateformes de travail collaboratif jusqu'au 31 mai. « Et cette période pourra être étendue au-delà si besoin », selon Andrew Anagnost, PDG d'Autodesk.Les clients pourront bénéficier d'un accès gratuit à une sélection de produits et services d'Autodesk (notamment BIM 360 Docs, BIM 360 Design, Fusion 360, Fusion Team, AutoCAD Web et Mobile, et Shotgun, tous pour un usage commercial). Andrew Anagnost ajoute à ce sujet : « Soyons clairs : nous n'introduisons pas ce programme pour convertir les clients en utilisateurs payants. Notre objectif est plutôt de mettre en place un programme le plus rapidement possible afin d'offrir aux clients une souplesse accrue dans ce qui est devenu un environnement de travail difficile »De plus, Autodesk propose d'autres dispositifs : la mise en place du COVID-19 Autodesk Resource Center, qui recense les ressources qu'Autodesk fournit à ses clients. Ils peuvent également accéder à des informations nécessaires face à la nouvelle organisation de télétravail Ces temps extraordinaires peuvent créer des contraintes de trésorerie pour les utilisateurs des produits Autodesk. Pour offrir un certain soulagement, il a été décidé d'étendre les conditions de paiement des contrats à 60 jours pour tous les clients et partenaires, pour les nouvelles commandes et les renouvellements passés directement auprès d'Autodesk jusqu'au 7 août 2020. L'extension de la possibilité d'acheter de nouveaux abonnements multi-utilisateurs jusqu'au 7 août 2020 et le report de l'arrêt de la vente au 7 août 2021. Autodesk BIM 360 Design ouvre un Datacenter en EuropeUtilisé dans plus de 150 pays et accompagnant environ 40 000 projets, BIM 360 Design permet aux architectes, ingénieurs et professionnels du secteur de la construction et du BTP de collaborer en temps réel depuis n'importe quel endroit et à tout moment. Un datacenter a été ouvert en Europe pour accompagner la popularité croissante de BIM 360 Design et répondre au besoin de souplesse de l'hébergement des données liées aux projets des clients Autodesk en cette période difficile, notamment pour les projets liés aux évolutions des lois souveraines en matière de data.« En cette période sans précédent, les équipes ont plus que jamais besoin de continuer leurs projets en cours et de bénéficier d'une grande souplesse pour pouvoir travailler n'importe où » déclare Nicolas Mangon, Vice-Président Marketing et Stratégie AEC d'Autodesk.Depuis février 2020, le nombre d'abonnés à BIM 360 Design a doublé en Europe et depuis que les conditions de travail ont évolué avec le télétravail, le nombre de création de nouveaux projets dans BIM 360 Design a augmenté de près de 350 % dans le monde entier. Afin d'accompagner les entreprises en cette période, BIM 360 Design est disponible gratuitement jusqu'au 31 mai 2020 sur le programme d'accès étendu.Laetitia Laquais, Dirigeante de Cebatec (Bureau d'études BIM Fluides - France) : « Au vue de la situation actuelle liée à la pandémie et au confinement, l'utilisation d'Autodesk BIM 360 a facilité la mise en télétravail de nos collaborateurs. Nous avons désormais plus de 77% de nos effectifs en télétravail. Grâce à cet outil que nous utilisons pour la quasi-intégralité de nos projets, la collaboration avec nos clients et nos collaborateurs en interne est simplifiée. Elle permet à tous de rester connectés et productifs. »En plus de l'ouverture d'un datacenter en Europe, BIM 360 Design inclut de nouvelles fonctionnalités dont une connexion avec AutoCAD Plant 3D toolset. Cet outil permet aux designers et ingénieurs de mieux gérer les droits d'accès, d'aider les équipes à partager des fichiers de façon plus sécurisée et de collaborer plus efficacement à travers les différents fuseaux horaires, domaines et différentes organisations.Cliquez ici pour savoir comment BIM 360 Design peut aider les équipes à rester connectées sur le cloud et aider à maintenir la productivité.
Il y a 5 ans et 27 jours

Comme Paris, Lyon va privilégier le vélo après la fin du confinement

"La Métropole de Lyon travaillera en lien avec l'ensemble des acteurs du territoire - maires, associations - afin de proposer dès le 11 mai des aménagements en faveur de l'usage du vélo ou des trottinettes, mais également des piétons", annonce-t-elle dans un communiqué."Ces aménagements auront pour objectif d'offrir des usages alternatifs, sur des axes directs, plus confortables et sécurisés, tout en préservant la distanciation sociale suffisante pour contrer une éventuelle contagion", explique la métropole, sans entrer dans le détail des aménagements projetés."Repenser nos villes, nos vies de demain, commence aujourd'hui", souligne le président de la métropole David Kimelfeld, en se prévalant d'un "urbanisme tactique" qui pourrait esquisser la ville de demain.La mairie de Paris avait également évoqué mardi la possibilité de transformer temporairement des boulevards de la capitale en pistes cyclables lors du déconfinement.Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle a aussi annoncé réfléchir à des "adaptations" pour compléter le déjà ample réseau de voies cyclables de sa ville.
Il y a 5 ans et 27 jours

[Guide] Les clés de l’habitat participatif par Audrey GICQUEL

L’habitat collectif reste encore un concept peu connu du grand public, Audrey Gicquel livre ici tous les secrets de ce mode de vie. Dans des mots justes et réalistes, elle raconte avec sa touche personnelle, mais aussi son dynamisme, le quotidien de ses 10 ans de vie dans des habitats participatifs. Selon ses mots, un […]
Il y a 5 ans et 28 jours

Après le déconfinement, le guide OPPBTP devrait rester d'actualité

GESTES BARRIÈRES. Le Premier ministre, lors de sa conférence de presse du 19 avril 2020 sur l'épidémie de covid-19, en a dit plus sur l'après-déconfinement, prévu à partir du 11 mai 2020. Il a notamment assuré que les guides professionnels de bonnes pratiques réalisés par les branches seraient toujours d'actualité pour limiter la circulation du virus en respectant les gestes barrières.
Il y a 5 ans et 29 jours

Nouvelle-Aquitaine: un accès simplifié aux dispositifs d’aides

En Nouvelle-Aquitaine, le secteur de la construction fait partie des filières les plus concernées après le commerce, les services et l’hébergement-restauration. Jugés difficiles d’accès au début du confinement mi-mars, les différents dispositifs d’aides ont gagné en fluidité.
Il y a 5 ans et 29 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 30 jours

Covid-19 : "près de 9 millions de salariés en chômage partiel"

Le coût du chômage partiel, qui s'élève à quelque 24 milliards d'euros, est "un investissement", a estimé le ministre à l'ouverture des débats devant l'Assemblée sur le deuxième projet de budget rectificatif de l’État. "Nous avons refusé politiquement, économiquement, les licenciements de masse", a-t-il appuyé.Après celui de la fin mars, le deuxième projet de loi de finances rectificative (PLFR) prend en compte l'enveloppe globale de 110 milliards d'euros annoncée par le gouvernement face à "l'urgence économique". Il prévoit un recul de 8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, un déficit public d'environ 9% du PIB et une dette à 115%."Nous avons pris 20 points de dette en trois mois", a aussi relevé le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.Défendant une motion de rejet préalable, le chef de file des députés insoumis Jean-Luc Mélenchon a demandé "l'annulation de la dette, ou du moins la conversion en dette perpétuelle". C'est "la seule solution pacifique, raisonnable", et qui pourrait être étendue au plan européen, a soutenu l'ancien candidat à la présidentielle."La France peut, la France doit sortir autrement qu'en se résignant aux règles de la comptabilité étroite que le gouvernement allemand inflige à tout le reste de l'Europe", a martelé M. Mélenchon.M. Le Maire a souligné que le recul de 8% du PIB était "un chiffre sévère, ce n'est pas un chiffre définitif", face à "un contexte économique qui n'a aucun précédent dans notre histoire contemporaine"."Nous n'avons compté ni les moyens, ni le soutien public", a assuré le ministre, égrenant les autres mesures de ce projet de budget, du soutien à la trésorerie des entreprises au fonds de solidarité en faveur des très petites entreprises et des indépendants, en passant par l'enveloppe de 20 milliards pour recapitaliser des entreprises stratégiques en difficulté.En parallèle, "les banques font le travail" mais il a indiqué vouloir faire baisser le taux de refus des prêts, actuellement "autour de 4-5%".Enfin, le texte tient compte de la prime exceptionnelle de 500 à 1.500 euros destinée aux soignants. Et intègre l'aide aux ménages les plus modestes (bénéficiaires des minimas sociaux) de 150 euros, plus 100 euros par enfant, annoncée par l'exécutif mercredi.
Il y a 5 ans et 30 jours

Covid-19 : Bercy demande aux grands propriétaires d'annuler 3 mois de loyers pour les petits commerces fermés

"J'ai réuni aujourd'hui l'ensemble des grandes foncières (...) et je leur demande une chose: pour les très petites entreprises qui ont été obligées de fermer, celles qui ont moins de 10 salariés, je ne leur demande pas de reporter le loyer: je demande d'annuler trois mois de loyer", a expliqué le ministre sur BFMTV. De nombreux commerces jugés non essentiels ont été contraints de fermer par le gouvernement depuis la mi-mars pour éviter la propagation de l'épidémie de Covid-19.Alors qu'ils réclament l'abandon de leurs loyers par leurs propriétaires, en particulier les centres commerciaux, la fédération de ces derniers, le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), a refusé toute mesure généralisée.Il a en revanche recommandé à ses adhérents un étalement des loyers sur deux ans pour les petits commerces, un paiement normal pour les grandes enseignes et une étude au cas par cas pour les entreprises moyennes.Cette politique a déjà été critiquée par Bruno Le Maire qui a demandé en début de semaine aux foncières de "faire des efforts".Outre cette proposition d'annulation pour les TPE, le ministre a demandé aux foncières "d'entrer en négociation avec les grandes chaînes (...) pour voir comment on peut avoir un étalement qui soit plus supportable", a-t-il dit jeudi soir.Pour les commerces indépendants, "si (le loyer) est une charge sur laquelle ils sont totalement liés et qu'ils ne peuvent pas être soulagés par un grand groupe ou une holding à laquelle ils appartiendraient, alors là, une annulation de gré à gré, avec les bailleurs, doit pouvoir être envisagée", a-t-il ajouté.La branche immobilière du groupe Auchan, Ceetrus, a déjà annoncé jeudi matin renoncer à percevoir deux mois de loyer des enseignes françaises contraintes à la fermeture par le confinement.La SNCF et un plus petit groupe immobilier, la Compagnie de Phalsbourg, ont pris des décisions semblables.
Il y a 5 ans et 30 jours

Covid-19 : comment gérer les retards des chantiers de construction ?

Dans ce contexte exceptionnel, comment gérer les retards de chantier ? ForumConstruire.com, plateforme d'échanges entre particuliers sur la construction de maison et l'amélioration de l'habitat, fait le point sur la situation.Gérer au mieux la crise en tant que particulierLorsque l'on fait construire sa maison, quel bonheur de se rendre sur son chantier pour en suivre l'avancée, de penser à la livraison et aux travaux que l'on souhaite mener à bien après la remise des clés ! Mais, compte tenu de la situation actuelle, les futurs propriétaires vont devoir faire preuve de patience…Ils ont d'ailleurs sans doute déjà été contactés par leur constructeur pour un point dédié. Ainsi, interrogés par ForumConstruire.com quant à la situation de leur chantier en cette période de crise sanitaire1, plus d'un sondé sur deux (55% précisément) voit son chantier entièrement arrêté. 11 % des membres interrogés doivent faire des travaux sur leur chantier mais ne peuvent s'y rendre ou n'ont pas le matériel nécessaire. 7% des répondants indiquent que quelques artisans vont tout de même pouvoir y passer. Enfin, 5% parviennent encore à y faire quelques travaux.« Nous conseillons à tous les particuliers ayant déjà donné leur préavis à leur propriétaire, de négocier à l'amiable avec lui une autre date de départ de leur logement. Cela leur permettra de conserver celui-ci au moins jusqu'à la fin du confinement. Peu de risques que leur propriétaire le leur refuse, sachant qu'actuellement, seuls les déménagements « relevant d'urgences sanitaires, sociales ou de péril » sont autorisés… Rappelons également que le recours au service de déménageurs professionnels, comme à l'aide de proches, est interdit ! », commente Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.com.Qu'en est-il du côté des constructeurs ?Les constructeurs, eux aussi, doivent se réorganiser pour faire face, au mieux, à la crise sanitaire. Si la plupart des chantiers sont à l'arrêt, notamment du fait d'un manque de matériaux, les équipes commerciales, quant à elles, sont toujours sur le front et continuent à travailler, comme le souligne un constructeur : « Les chantiers sont stoppés jusqu'à nouvel ordre, mais nos équipes commerciales peuvent, au moyen d'outils numériques (notamment de plan et de chiffrage), continuer d'étudier les projets de nos clients et convenir avec eux de rendez-vous, téléphoniques ou en visioconférence ».La responsable d'une marque régionale témoigne elle aussi : « S'agissant des chantiers, nos conducteurs sont toujours en activité. Mais les prochains jours seront décisifs, car le manque de matériaux va bientôt se faire sentir, et certains de nos artisans ferment. On s'adapte donc au jour le jour ». Il est vrai que la fermeture de nombreux fournisseurs entraîne une pénurie de matériaux qui, même pour les artisans souhaitant continuer de travailler, contraint finalement à stopper l'activité.Par ailleurs, pour ne pas risquer de se retrouver hors délai si la crise devait durer plusieurs mois, les constructeurs ont tout intérêt à déclarer leurs chantiers suspendus pour cas de force majeure… Et cela, alors même que certains artisans, travaillant seuls ou parfaitement équipés (masques, etc.) pourraient encore venir y travailler. Or si un constructeur accepte que ses artisans viennent sur le chantier, il s'expose à voir son argument de force majeure voler en éclats… et donc de devoir payer des pénalités s'il n'arrive pas à terminer le chantier dans les délais impartis. Par conséquent, des raisons strictement juridiques pourraient pousser les constructeurs à fermer des chantiers qui pourraient pourtant avancer, même plus lentement, et ce, uniquement pour se protéger.La position de l'AAMOI (Association d'Aide aux Maîtres d'Ouvrage Individuels)ForumConstruire.com a contacté l'AAMOI afin d'en savoir plus quant à leur position sur le sujet. Et celle-ci est claire : « Restez chez vous ! ». L'association rappelle par ailleurs très clairement que « le cas de force majeure ne peut être automatique. En effet, rien n'interdit au secteur du BTP de travailler. Les entreprises devront alors prouver le cas de force majeure, en montrant notamment que les fournisseurs étaient à l'arrêt, leurs employés au chômage technique, etc. ». Il conviendra ensuite à chaque maître d'ouvrage de voir comment il souhaite gérer cette situation, en fonction des réactions de son constructeur.L'AAMOI alerte aussi quant à d'éventuelles tentations que pourraient avoir des constructeurs de mauvaise foi : « Certains constructeurs avaient du retard déjà acté avant le confinement, mais ont fait valoir des arrêts de chantiers pour éviter d'avoir à payer des indemnités de retard… ». D'autres ont envoyé des courriers notifiant la suspension du chantier, tandis que les travaux continuaient sur place. Le maître d'ouvrage ne pouvant aller vérifier, ces derniers espéraient ainsi pouvoir s'octroyer des délais supplémentaires et payer le moins possible de pénalités de retard… Malheureusement pour eux, des voisins ont alerté les maîtres d'ouvrage. Rappelons que ces constructeurs, pour le moins indélicats, sont dans l'illégalité la plus totale !Pour plus de précisions, retrouvez le communiqué dédié de l'AAMOI en cliquant-ici.L'avis de ForumConstruire.com« D'un côté, le gouvernement encourage les Français à rester à chez eux (allant jusqu'à promettre des peines de prison à ceux qui ne respecteraient pas, à plusieurs reprises, les règles du confinement), et, de l'autre, il indique que rien ne s'oppose au retour au travail des artisans du BTP. Cette complexité se retrouve aussi sur le terrain. Trouver des matériaux est à présent quasi impossible et travailler en groupe est peu recommandé, rendant compliquée la reprise des chantiers. Sans parler de la peur de la maladie, bien présente chez bon nombre d'artisans et employés qui préfèrent, par sécurité, ne pas reprendre le travail.Le gouvernement n'indique pas que cette crise sanitaire liée au Covid-19 est un cas de force majeure et, du coup, place les constructeurs en porte-à-faux, les obligeant à prouver par eux-mêmes que les chantiers sont arrêtés de façon tout à fait légale. Ce flou constitue une brèche, dans laquelle certains ne vont pas hésiter à s'engouffrer… Certains constructeurs vont par exemple essayer de se cacher derrière le confinement pour combler leur retard et éviter de payer des pénalités. Des particuliers vont quant à eux essayer de faire payer des pénalités de retard à leurs constructeurs, même si ceux-ci sont honnêtes. Après tout, on ne sait absolument pas quand ce confinement prendra fin ! Entre les deux, toute une panoplie de conflits en tout genre qu'il faudra résoudre.Chez ForumConstruire.com, nous trouvons que le BTP, à l'inverse de l'alimentation ou de la santé, ne fait pas partie des activités essentielles à la vie de notre pays. De ce fait, nous trouvons qu'il est de notre devoir de protéger nos artisans en les incitant à rester chez eux s'ils en ont la possibilité. Nous recommandons donc aux particuliers de faire preuve de bienveillance. Rappeler aux constructeurs le risque de devoir payer des pénalités de retard, c'est les pousser à remettre les artisans sur les chantiers. Nous sommes défavorables à cet état d'esprit.L'avenir nous dira comment la situation va évoluer mais, pour le moment, il est impossible de savoir quand et comment nous sortirons de cette crise. Néanmoins, notre priorité doit rester celle de l'intérêt commun et de la santé, à savoir de protéger le plus de monde possible. Nos chantiers peuvent attendre…», conclut Jean-Christophe Gigniac, Fondateur de ForumConstruire.com.1Méthodologie : étude portant sur les réponses apportées par 550 membres de ForumConstruire.com, interrogés le 19 mars 2020 (plusieurs réponses possibles).
Il y a 5 ans et 30 jours

Covid-19 : l'Assemblée s'attelle au nouveau budget

Après celui de la fin mars, ce deuxième projet de loi de finances rectificative (PLFR) intègre les 110 milliards d'euros annoncés par le gouvernement face à "l'urgence économique". Il prévoit un recul de 8% du PIB en 2020, un déficit public d'environ 9% du PIB et une dette à 115%.Face à une Assemblée réunie en format restreint pour raisons sanitaires, M. Le Maire a reconnu que le recul de 8% du PIB était "un chiffre sévère" mais "pas définitif"."Nous avons pris 20 points de dette en trois mois", a relevé le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.Défendant sans succès une motion de rejet, le chef de file des députés insoumis Jean-Luc Mélenchon a demandé "l'annulation de la dette ou du moins la conversion en dette perpétuelle".Examiné en première lecture, le texte est attendu au Sénat mardi.Face à la crise, "aucun citoyen, aucune entreprise, aucun emploi, aucun territoire de la République ne sera laissé de côté", a insisté le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM).Cette révision budgétaire version 2 porte notamment à 24 milliards d'euros les crédits destinés à financer le chômage partiel, dont un tiers pris en charge par l'Unedic. "Près de 9 millions de salariés aujourd'hui sont au chômage partiel", ce qui doit éviter des "licenciements de masse", a estimé M. Le Maire."Sentiment d'injustice"Le texte hisse aussi à 7 milliards d'euros le fonds de solidarité en faveur des très petites entreprises et des indépendants.Le gouvernement met également à disposition 20 milliards d'euros pour recapitaliser des entreprises stratégiques en difficulté dans les secteurs de l'aéronautique, de l'automobile et de la santé, a listé M. Le Maire.Les oppositions ont réclamé des éclaircissements et des ONG dénoncé "un chèque aux grands pollueurs sans conditions"."Ce ne sera pas un chèque en blanc", leur a rétorqué le ministre en séance, conditionnant les montées au capital ou éventuelles nationalisations temporaires à "un effort de redressement et de compétitivité" ainsi qu'à "une politique environnementale ambitieuse".Ce projet de loi comprend en outre une "avance remboursable" pour les PME qui n'obtiennent pas de prêt, ainsi qu'un fonds de soutien aux entreprises de taille intermédiaire d'un milliard d'euros.La droite a réclamé d'aller plus loin, Eric Woerth (LR) réclamant des annulations de charges pour hôtels, restaurants ou commerces. M. Darmanin a indiqué étudier "une exonération de charges (patronales) à la reprise". Enfin, le texte de loi tient compte de la prime exceptionnelle de 500 à 1.500 euros destinée aux soignants. Et intègre l'aide aux ménages les plus modestes de 150 euros, plus 100 euros par enfant, annoncée par l'exécutif mercredi.Evaluée à 880 millions d'euros au total, cette aide est jugée insuffisante par plusieurs députés de gauche. "Elle touche les familles en grande précarité, mais il reste toute une catégorie de travailleurs pauvres" avec "un sentiment d'injustice, peut-être même de colère", selon Jean-Louis Bricout (PS).Le vote global dans la soirée sur ce budget rectifié devrait cependant être large, socialistes comme Républicains y étant favorables, malgré des "trous dans la raquette". Et même le RN: dans l'hémicycle, Marine Le Pen a apporté son soutien à ce texte, "même lacunaire".Qui va payer ?Au-delà, la question du "qui va payer" commence à se poser. Insoumis, communistes et socialistes réclament le rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF). "Vous faites payer le travail, comme avant. Nous voulons faire participer le capital", a lancé le numéro un du PCF Fabien Roussel.Le "marcheur" Laurent Saint-Martin leur a déclaré jeudi que "l'ISF pour vous est un symbole" mais "on ne répond pas à la tempête par des dispositifs fiscaux".Quelques rares voix dissonantes se font entendre chez LREM, dont la députée Fiona Lazaar ou le sénateur Xavier Iacovelli favorable "à une contribution exceptionnelle des plus grandes fortunes pendant cette crise", dit-il à l'AFP.A ce stade, l'exécutif refuse toute augmentation d'impôt.
Il y a 5 ans et 30 jours

Dossier : 5 architectures célèbres signées Luis Barragán

En cette période de confinement, un peu de couleurs ne fait pas de mal ! C'est pourquoi, ce vendredi, la rédaction se penche sur la carrière de l'architecte mexicain Luis Barragán. Récompensé par le prix Pritzker en 1980, le concepteur se distingue de ses confrères par un style vibrant et électrique, rendant aussi bien hommage à l'architecture de son pays natal qu'aux mouvements modernistes. La casa Barragán, Mexico Érigée en 1948 par l’architecte mexicain, la casa Barragán abrite la résidence et l’atelier dans lesquels Luis Barragán a vécu et travaillé jusqu’à sa mort en 1988. Moderniste et colorée, elle est sans doute le bâtiment la plus représentatif du style Barragán, influencé à la fois par le modernisme, les arts populaires et l’architecture vernaculaire. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 2004, elle est le seul logement individuel à avoir obtenu une telle distinction. Aujourd’hui, la casa Barragán est l’un des lieux les plus visités de Mexico. Fasciné par les architectures de Luis Barragán, le photographe américain James Casebere (né en 1953) s’est amusé à recréer l’atmosphère intemporelle de celles-ci dans des images réalisées à partir de maquettes. .  La chapelle de las Capuchinas Sacramentarias, MexicoDurant sept ans, Luis Barragán a financé et construit la nouvelle chapelle du couvent de las Capuchinas Sacramentarias à Mexico. En 1953, s’élève enfin le nouveau lieu de culte. Avec ses murs jaune poussin, ses deux grandes croix et ses vitraux graphiques, la chapelle est transformée en un espace coloré et lumineux, où les religieux peuvent se recueillir en toute sérénité. .  Le ranch Cuadra San Cristóbal, MexicoDevenue internationalement célèbre, le ranch Cuadra San Cristóbal est connu pour ses murs rose fuchsia, sa volumétrie géométrique audacieuse et sa grande pièce d’eau turquoise. Construit à la fin des années 1960 pour la famille Egerstrom, ce ranch graphique ouvert sur la nature continue de fasciner. En 2016, il devient le décor de la nouvelle campagne publicitaire « Travel » de Louis Vuitton. On y découvre une Léa Seydoux mélancolique, qui prend la pose devant l’objectif de Patrick Demarchelier. . La Casa González Luna (aujourd'hui Casa ITESO Clavigero), Guadalajara Bien que la Casa González Luna (1929) soit l'un des premiers ouvrages de Barrágan, le jeune architecte y affirme déjà son style, son goût pour la couleur et les volumes d'exception. Conçue pour l'intellectuel Efraín González Luna - qui y vivra avec sa famille jusqu'à sa mort en 1964 -, la demeure atypique est un mélange entre édifice architectural et objet artistique qui dénote dans le paysage des Colonias de Guadalajara. Pourtant, très inspiré par son pays, Luis Barrágan utilisera des matériaux typiques de la région et y insérera des espaces intimistes propres aux constructions mexicaines. Un parti pris fort quand on sait que le régionalismee était intérdit à cette époque là. . Les Torres de Satélite, Naucalpan Les Torres de Satélite sont le fruit de l'association de Luis Barrágan, du peintre mexicain Jesús Reyes Ferreira et du sculpteur germano-mexicain Mathias Goeritz. L'ensemble, installé à Naucaplan, en périphérie de Mexico, est composé de cinq tours allant de 30 mètres de haut à 52 mètres et peintes en rouge, bleu, jaune (les principales couleurs soustractives) et blanc. Inaugurée en 1958, l'installation est concidérée comme le symbole d'un Mexico moderne. Aujourd'hui ouvrage iconique, l'ensemble peuple les feeds instagram des touristes du monde entier de passage au Mexique. . La Rédaction
Il y a 5 ans et 30 jours

Rabot Dutilleul : Vers une reprise progressive des chantiers

Le chantier de la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59) en logements fait partie des chantiers, qui repartent de manière progressive. [©SaisonMenu & associés] Rabot Dutilleul Construction annonce une reprise progressive de ses chantiers. Ceci, dans un strict respect des recommandations sanitaires. Une décision, qui a pour objectif de soutenir l’activité de l’entreprise en cette période difficile de pandémie du Covid-19. C’est le challenge de la nouvelle gouvernance, qui a pris ses fonctions le 17 avril. Redémarrer rapidement au moins un chantier par région d’implantation, c’est l’objectif que s’est fixé Rabot Dutilleul Construction. Les chantiers des Grands Moulins de Paris (75), la restructuration du lycée Jean Macé, à Lille (59). Ou encore la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin-Maringer-Fournier, à Nancy (54)… ont repris leur rythme quais-normal. Bien sûr, la sécurité des compagnons et de l’encadrement des chantiers est une priorité pour l’entreprise. Cette dernière a adopté des mesures de prévention. Ceci, afin de protéger la santé des collaborateurs. Toutes les équipes ont reçu un guide interne “Covid RDC”, basé sur celui de l’OPPBTP. L’entreprise a même créé des postes de “chargé de prévention Covid” . Nomination d’une nouvelle gouvernance La nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul : Frédéric Sternheim, président, Patrick Adam, directeur général, et Arnaud Merveille, directeur administratif et financier. [©Maxime Dufour Photographies] Dans ce contexte, depuis le 17 avril, Rabot Dutilleul Construction a mis en place une nouvelle gouvernance. Ceci, « pour prendre en main l’entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée », peut-on lire dans un communiqué de presse. Ainsi, Frédéric Sternheim est nommé président. Patrick Adam prend la direction générale. Et Arnaud Merveille est nommé directeur administratif et financier. « Avec Patrick Adam et Arnaud Merveille qui forment avec moi la nouvelle gouvernance de Rabot Dutilleul Construction, nous avons à cœur d’organiser la reprise des chantiers et de poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Pour cela, nous pouvons compter sur des équipes expérimentées et engagées, des processus performants et un carnet de commandes solide et de qualité », indique le nouveau président. Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l’entreprise pour poursuivre sa transformation. Ceci, en cohérence avec le plan stratégique “Demain 2025”. De plus, elle devra mettre en œuvre « toutes les solutions permettant de passer cette crise, en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie. Mais aussi, en réfléchissant à de nouveaux modèles », indique Rabot Dutilleul Construction Une histoire de famille Frédéric Sternheim est ingénieur civil de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées. Il est le cousin de François Dutilleul, mais aussi le fils de Jean-Pierre Sternheim, ancien président de Rabot Dutilleul Construction. C’est en 2007 qu’il intègre le groupe, dans lequel il a occupé de nombreux mandats. Avant de rejoindre Rabot Dutilleul, il a travaillé chez Eiffage (1999-2006).  Patrick Adam est diplômé de Centrale Lille et d’un MBA Insead. Il consacre les 10 premières années de sa carrière au développement d’activités internationales industrielles dans la réalisation de systèmes clefs en main. Plusieurs expériences de développement international et d’amélioration de la performance industrielle le conduisent à rejoindre le monde des équipementiers automobiles. Ceci, pendant les 11 années suivantes et dans des fonctions de direction. En novembre 2003, devant l’émergence du numérique, il rejoint, comme directeur général, le groupe Jouve. A compter d’avril 2009, il accompagne des fonds d’investissement et des entreprises dans leurs projets de développement.  Quant à Arnaud Merveille, il est diplômé d’études supérieures comptables et financières en 1995. Et c’est en novembre 2005 qu’il rejoint Rabot Dutilleul, en tant que directeur comptable. Il est promu en 2009 directeur financier groupe. Avant cela, il a travaillé chez KPMG, un réseau international de cabinets d’audit et de conseil.
Il y a 5 ans et 30 jours

Des syndicats s’inquiètent pour la santé des salariés qui vont reprendre le travail le 11 mai

La CGT a regretté dans un communiqué que "rien n'ait été dit" par le président de la République "pour renforcer les maigres outils de contrôle pour la santé et la sécurité sur les lieux de travail"."Après quatre semaines de confinement social, les nouveaux malades ont, en majorité, contracté le virus directement au travail ou au domicile, contaminé par un membre de la famille qui travaille à l'extérieur", affirme la CGT.Elle souhaite ainsi "des décisions immédiates pour obliger les entreprises à adapter l'organisation du travail pour minimiser les risques là où il est vraiment essentiel d'aller au travail".Au dernier pointage, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a fait état de 9 millions de personnes en activité partielle, contre 8,7 millions la veille, sur les quelques 20 millions de salariés du privé.De son côté, FO a aussi fait part de plusieurs inquiétudes.D'abord sur les secteurs qui vont redémarrer. FO estime qu'une "reprise ne pourra être que progressive et répondant à des impératifs qui ne peuvent plus être ceux des profits à tout prix, et surtout pas au risque de la santé"."Cela pose, à nouveau la question des masques, gants, blouses, procédés de désinfection réguliers, des tests et de leurs usages, qui, n'étant pas résolue aujourd'hui, sera plus grande encore le moment venu d'une reprise", ajoute-t-il.Le syndicat relève d'ailleurs qu'il a des remontées départementales attestant de "pressions", "tant de la part d'employeurs que des pouvoirs publics", pour une reprise rapide d'activités non indispensables.Il a "soulevé lors d'une réunion avec la ministre du Travail, les questions que poseront les moyens de transports en commun et de restauration collective".De son côté, la CFDT plaide pour "des protocoles de déconfinement et de reprise d'activité", "négociés" et "discutés" avec les salariés et leurs représentants."On ne pourra pas repartir comme avant le 11 mai", a récemment dit Laurent Berger, secrétaire général de la CDFT, indiquant que "la principale des conditions c'est que tout soit fait pour protéger les travailleurs".
Il y a 5 ans et 30 jours

Logements indignes à Marseille : "un homicide par négligence se prépare"

Dix-huit mois après le drame de la rue d'Aubagne, plusieurs collectifs, associations et syndicats dénoncent les conditions de vie indignes à Marseille et les dysfonctionnements manifestes de la municipalité, dans une tribune au quotidien Libération, allant jusqu'à parler d'"homicide par négligence qui se prépare", alors que la France est confinée.
Il y a 5 ans et 30 jours

«L’Etat paie le salaire de 82 % des travailleurs du BTP», Muriel Pénicaud, ministre du Travail

Activité partielle, reprise des chantiers, difficultés économiques... La ministre du Travail revient, pour « Le Moniteur », sur les grands sujets qui agitent le secteur de la construction, touché de plein fouet par la crise.
Il y a 5 ans et 30 jours

Christophe Pivel nommé Directeur commercial de Sto France

Son diplôme de l'ESCP (école supérieure de commerce) en poche, Christophe Pivel débute sa carrière en 1994 au service culturel de l'ambassade de France à New York, lui permettant ainsi de devenir complètement bilingue. Une fois rentré en France en 1995, Christophe Pivel occupe successivement plusieurs postes de Directeur commercial et marketing au sein d'entreprises du secteur de l'industrie automobile et de la construction : Allied Signal, Rehau, Imerys, Structure, James Hardie, Virax, Rain Bird, Norma Group, Tradilux. Relever les défis ne lui fait pas peur puisqu'à chaque fois, il est de développer l'activité dans plusieurs pays d'Europe. Après les 10 dernières années passées dans des avions à parcourir l'Europe, Christophe Pivel pose ses bagages chez Sto France en novembre 2019. En tant que Directeur commercial, la mission de Christophe Pivel est triple :optimiser la performance commerciale afin de conforter la part de marché ITE (isolation thermique par l'extérieur) de Sto ;poursuivre le développement de Sto sur les activités de ravalement et de bardage pour asseoir sa position de spécialiste de la façade (dans l'activité de chantier classique mais également dans les solutions de façade sur ossature bois et métallique qui font appel à une production hors site) ;et enfin, adapter l'organisation commerciale afin d'augmenter la satisfaction client.Son équipe se compose de 5 Directeurs de régions, du Responsable du service développement et du Responsable du service clients.« Ce qui m'a plu chez Sto, c'est le fort potentiel de croissance de cette société grâce à sa capacité à adresser des nouveaux marchés et à développer des nouveaux produits. J'ai aussi rapidement ressenti les valeurs de transparence et de respect sur lesquelles repose cette société familiale ». Agé de 51 ans, Christophe Pivel est marié et père d'un enfant. Il pratique assidûment le football et a gardé de ses différentes missions à l'étranger le goût pour les voyages.
Il y a 5 ans et 30 jours

Covid-19 : Le fonds de solidarité du gouvernement revu à la hausse !

Le plan d’urgence économique mis en place par le gouvernement pour surmonter la crise sanitaire du Covid-19 a été revu à la hausse... Cet article Covid-19 : Le fonds de solidarité du gouvernement revu à la hausse ! est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 30 jours

Legoupil Industrie rénove de A à Z un entrepôt en concept original d'Entrepôt-Village de 6.300 m²

Le client a déjà travaillé avec Legoupil Industrie a plusieurs reprises : construction d'un auvent de 1200m², construction d'un bâtiment de 1200m² avec plusieurs cellules locatives, et en juillet 2018, un bâtiment de 1400m² pour Loxam. Cette fois l'entreprise normande va y livrer un Entrepôt-Village de plus de 6 300m2 comprenant une quinzaine de cellules modulaires de 120 à 220 m², destinées à des artisans et à une franchise de basketball en salle. L'ensemble du Parc d'Activités des Vallées compte désormais une cinquantaine de locataires et a multiplié par deux son activité tout en opérant une importante montée en gamme.Legoupil Industrie, constructeur agile, a développé une véritable expertise de gestion de projets pour accompagner les industriels au plus près de leur besoin. Ce savoir-faire lui a permis de concevoir avec Entrepologic, gestionnaire du Parc d'activités des Vallées à Saran, un projet ambitieux de rénovation, mobilisant de nombreux artisans locaux. La livraison de cet Entrepôt-Village est prévue pour mai/juin, après seulement 8 mois de travaux. La partie basket sera même inaugurée en début avril, une véritable prouesse compte tenu de la complexité du projet.Un projet de rénovation géré de A à Z en Tous Corps d'État : un bâtiment de 6300 m² désamianté et transformé en un véritable village d'entreprisesD'une surface totale de 6 300 m², l'Entrepôt-Village du Parc d'Activités des Vallées à Saran est la suite logique d'un projet de développement sur plusieurs années. Entrepologic a choisi Legoupil Industrie pour l'accompagner dans la rénovation de ce bâtiment de 1972, très endommagé par 12 ans d'occupation d'une société de traitement de déchets et ravagé en partie par un incendie en 2018, pour le transformer en village d'entreprises sur la région Nord-Orléanaises. Le choix a été fait de réhabiliter ce bâtiment au lieu de le raser, dans un esprit de développement durable, pour reconstruire bien que cela ait nécessité le désamiantage du toit. Legoupil Industrie a assuré la gestion du dossier en coordination avec les assurances, d'une part et le projet dans son ensemble d'autre part. Un village d'entreprises a été créé à l'intérieur, avec les rues, une zone logistique de proximité, un espace détente avec terrain de pétanque, bordée de cellules modulaires de 120 à 220m², dont certaines conçues pour accueillir un second étage.Par ailleurs, un complexe sportif de basket en salle (Hoops Factory) a été implanté sur 2300m². Legoupil Industrie a réalisé avec ses partenaires l'ensemble de l'infrastructure pour accueillir cette franchise et s'est coordonné avec le spécialiste d'aménagement d'espaces HB Rénov, qui a pris en charge les volumes intérieurs.« Le travail en mode projet de Legoupil Industrie est un atout considérable, il faut un véritable savoir-faire pour coordonner le travail d'autant d'artisans dans une logique d'économie circulaire avec des entreprises locales », affirme Didier Lesueur, associé-gérant du Parc des Vallées de Saran.Legoupil Industrie a spécialement créé la gamme et la cellule Intégral + pour accompagner les industriels y compris dans la globalisation de leurs projets. L'entreprise normande gère ainsi les projets de construction de A à Z, des autorisations administratives à la remise des clés, en Tous Corps d'État. Ses bâtiments industriels et tertiaires possèdent tous les avantages de la construction traditionnelle (étanchéité, pérennité et optimisation de l'espace) alliés à la rapidité d'exécution, et sont disponibles à la vente ou à la location pour offrir encore plus de flexibilité.
Il y a 5 ans et 30 jours

La construction modulaire : un concept très intéressant pour les professionnels et particuliers

Ce nouveau concept ressemble aux constructions que vous effectuez avec les blocs de Lego. Il consiste à entreposer des modules préfabriqués, en bois ou en acier, et de les mettre les uns à côté des autres ou de les empiler directement. Ce principe combine parfaitement la construction traditionnelle avec les avantages du bois et de l’acier. C’est une alternative intéressante pour ceux qui veulent construire une maison rapidement ou pour ceux qui veulent avoir une annexe. Si vous n’êtes pas encore à la une de cette technique de construction, voici quelques mots d’explication. Un bâtiment préfabriqué La construction d’un habitat demande beaucoup de patience. Quand il pleut, par exemple, les maçons ne peuvent pas travailler. De même, lorsqu’il gèle, les travaux s’arrêtent pour quelques jours. Pour la construction modulaire, ces conditions météorologiques n’ont aucune influence sur ce processus. Tous les modules sont préfabriqués en atelier dans des conditions idéales. D’ailleurs, ce type de bâtiment permet une grande liberté de conception. Vous avez à votre disposition, plusieurs modules, que vous pouvez assembler, juxtaposer, interconnecter à volonté. Si vous choisissez cette construction assemblable, vous personnalisez complètement votre projet. Les avantages de la construction modulaire Flexibilité L’un des avantages de la construction modulaire est la flexibilité. Au cas où votre maison ou annexe n’est qu’un seul module, vous pourrez toujours la déplacer selon vos besoins. En d’autres termes, elle répond parfaitement aux exigences du sur-mesure. Vous pouvez placer un ou plusieurs modules supplémentaires en largeur comme en hauteur. Rapidité  La construction modulaire est beaucoup plus rapide que les méthodes de construction traditionnelles. Bien évidemment, le délai de conception, de livraison, de construction et de la mise en place des modules est accéléré. Vous pouvez déménager à n’importe quel moment en économisant quelques mois de loyer. En seulement quelques semaines, les modules sont prêts dans l’atelier. Le montage sur le site de construction se fait en quelques jours tandis que la finition ne prendra que quelques semaines. C’est le grand atout de ce genre de construction. Rentabilité Le coût est largement réduit par rapport aux constructions classiques. Vous maîtriserez totalement votre budget. Il n’y a aucun risque d’augmentation du prix par rapport au devis initial que vous avez établi. Durable  La construction modulaire est une technique durable, surtout celle avec une ossature en bois. Le bois est obtenu par une gestion durable des forêts. Tous les déchets de bois qui restent après le processus de production sont recyclés en panneaux de fibres, papier ou en pelles et réutilisés. Écoénergétique L’ossature en bois est une matière qui peut être isolée entièrement. Pour un prix identique à une maison classique, votre bâtiment sera mieux isolé. De plus, vous profiterez d’une température très agréable une fois à l’intérieur puisque les murs ne sont jamais froids. Les secteurs d’activités Les constructions modulaires sont généralement temporaires. Elles conviennent surtout aux évènements à durée limitée. Ces genres de constructions ont une finalité différente en fonction des secteurs d’activités auxquels elles sont destinées : Chantier de construction C’est le domaine où le préfabriqué est très courant. Les constructions modulaires prennent la forme de bungalow de chantier qui servira de vestiaires de chantier ou d’édifice de stockage. Collectivités locales Les blocs préfabriqués sont aussi utiles pour créer de nouveaux locaux comme les écoles ou infirmeries, voir même de logement habitable. Évènementiel Dans le cadre d’une manifestation temporaire, les constructions modulaires sont aussi avantageuses. Ils peuvent devenir des toilettes éphémères, de vestiaires sportifs provisoires, une extension de salle de réunion ou des bureaux passagers.
Il y a 5 ans et 30 jours

La foncière d'Auchan renonce aux loyers des magasins fermés pendant le confinement

Ceetrus, l'entité par laquelle Auchan Holdings détient les murs de multiples centres commerciaux, a décidé "l'annulation pure et simple des loyers dus pour la période du 15 mars au 15 mai 2020 pour tous ses locataires en France, à l'exception des commerces ouverts".Cette période correspond globalement au strict confinement décrété par le gouvernement depuis la mi-mars pour éviter la propagation du nouveau coronavirus.Il doit durer au moins jusqu'au 11 mai et, même après cette date, le calendrier de la réouverture des commerces reste incertain, en particulier pour les restaurants et les lieux culturels comme les cinémas.Avec cette décision, qui ne dispense toutefois pas les commerces de payer leurs charges, Ceetrus rejoint des annonces semblables de la SNCF et d'un plus petit groupe immobilier, la Compagnie de Phalsbourg.Néanmoins, peu de propriétaires de centres commerciaux ont décidé de telles annulations. La fédération du secteur, le CNCC, n'encourage ses adhérents qu'à généraliser un report, et encore seulement pour les plus petites enseignes.Cette position a suscité la colère des commerçants, qui réclament des annulations, et l'insatisfaction du gouvernement. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a demandé cette semaine aux grandes foncières d'en "faire plus".En plus d'annuler les loyers sur deux mois, Ceetrus va, par ailleurs, permettre d'étaler jusqu'à la fin de l'année ceux qui seront dus du 15 au 31 mai.
Il y a 5 ans et 30 jours

Reprise de l’activité du groupe Ducerf

Les sites de production Ducerf Scierie, Bourgogne Bois Industrie et Les Bois profilés ont repris leur activité. La relance de la production a été réalisée dans le respect des consignes sanitaires afin de protéger les collaborateurs, les partenaires et les clients de l’entreprise. L’objectif est de répondre aux commandes des clients qui poursuivent leur activité durant cette période et de continuer à soutenir l’économie de la filière bois tant au niveau local, régional que national. Les équipes administratives et commerciales du groupe restent mobilisées en télétravail pour assurer la continuité du service.
Il y a 5 ans et 31 jours

La reprise effective des TP ne pourra se faire sans les collectivités locales et le Préfet de département

En parallèle de la publication du guide de préconisations sanitaires pour la reprise de l'activité dans le BTP validé par les Ministères de la Santé et du Travail jeudi 2 avril (voir le site de l'OPPBTP ICI), une circulaire ministérielle diffusée aux préfets de région et de département définit le rôle central qu'ils vont jouer dans les semaines à venir pour la reprise de l'activité des travaux publics.Des comités de conciliation seront installés pour répondre aux besoins vitaux de la nation et relancer les chantiersLes préfets seront plus particulièrement chargés de coordonner la relance des travaux publics dans chaque département en mobilisant l'ensemble de la filière : les maîtres d'ouvrage dont les collectivités locales de toutes tailles, les industriels et les acteurs de la distribution. Un comité de conciliation sera installé, afin d'apporter des solutions au cas par cas. Ce comité permettra à l'ensemble des acteurs de la filière de poser leurs questions et de faire part de leurs difficultés : mise en œuvre des recommandations sanitaires, hébergement et restauration des professionnels, application du droit du travail.Leur priorité sera d'assurer dans un premier temps la réponse aux besoins vitaux de la nation : bon fonctionnement des services publics, infrastructures de transport nécessaires pour garantir les flux relatifs à l'alimentation des populations, distribution d'énergie... Dans un deuxième temps, ils contribueront à la relance des chantiers dont la réalisation a été interrompue.Le lancement de nouveaux appels d'offres est indispensable pour assurer la survie des entreprisesLa Fédération Régionale des Travaux Publics Auvergne-Rhône-Alpes alerte, par ailleurs, l'ensemble des collectivités locales sur l'urgence à réactiver la chaîne de la commande publique locale fortement ralentie : à cette heure, de nombreux services sont perturbés, alors même que les décisions de reprise des chantiers sont très attendues. Le lancement de nouveaux appels d'offre est de surcroit indispensable pour assurer la survie des entreprises, en particulier des TPE/ PME, dans les semaines et les mois à venir.Dans ce contexte, le décalage du second tour des élections municipales dans un certain nombre de communes ou l'impossibilité d'installer les conseils municipaux élus au premier tour constitue un facteur aggravant. « Tout doit être fait pour assurer la continuité de l'activité des collectivités locales » souligne Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes (photo)Entretien avec Pierre Berger, président de la FRTP Auvergne-Rhône ...Pierre BERGER, Président de la FRTP AURA : « Suite à la publication du guide, les entreprises sont en train de traduire concrètement les préconisations dans leur entreprise à la fois en termes de conduites à adopter, de nouvelle organisation du travail et du matériel complémentaire à acquérir. L'action des préfets va être déterminante dans les semaines à venir pour nous accompagner vers la reprise progressive de nos activités dans la mesure où nous sommes dépendants de nombreux autres acteurs. Nous attendons, par ailleurs, des collectivités locales un soutien sans faille dans cette période, sans quoi beaucoup de nos entreprises ne survivront pas à la crise. »