Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

Intitulée " Marcher dans le rêve d'un autre ", la première Biennale d'Architecture d'Orléans (45) animera la cité jusqu'au 26 avril 2018. Menée par Abdelkader Damani, directeur du Frac Centre-Val de-Loire et Luca Galofaro, architecte, l'événement nous fait découvrir la collection du Fond Régional d'Art Contemporain à travers divers lieux et redécouvrir le travail de l'architecte Patrick Bouchain. À une époque où fleurissent les Biennales et Triennales, que différencie la première Biennale d'Architecture d'Orléans de ses semblables ? Défini par son commissaire d'exposition comme étant " de collection ", l'événement navigue à travers les mémoires, qu'elles soient constituées " telles les acquisitions du FRAC exposées dans toute la ville ", ou en devenir " grâce aux hommages rendus aux architectes invités. Conçue comme un parcours utopique, la manifestation permet à la population orléanaise comme aux férus de la discipline de redécouvrir la ville de Jeanne d'Arc avec un "il neuf.Ainsi, l'esplanade de la médiathèque " réalisée par Dominique Lyon en 1994 ", est associée à une installation du studio transalpin 2A+P/A matérialisant un dessin du designer Ettore Sottsass, Architetturra Monumentale et à d'autres de ses "uvres sont exposées. Rendez-vous ensuite aux Turbulences, centre d'art associant d'anciens bâtiments militaires du XIXe siècle réhabilités et pavillon contemporain réalisé par Jakob + MacFarlane en 2006, où de multiples expositions se succèdent. Le visiteur y découvre des sujets variés, allant de la monographie consacrée à Patrick Bouchain à la présentation de projets expérimentaux, en passant par un investissement artistique de l'unique salle par le Pôle d'exploration des ressources urbaines (PEROU) qui rassemble des données administratives de la Jungle de Calais (62). Direction maintenant le centre-ville. En passant par une rue Jeanne d'Arc bordée de drapeaux imaginés par des artistes et des architectes de tous horizons, nous voilà rendus sur le parvis de la cathédrale, accueillant quant à lui Les Îlots, trois monolithes réalisés par Claude Parent pour le Domaine du Muy en 2010 puis acquises par le Fond à sa mort l'année dernière. Une visite à la Collégiale Saint-Pierre, dans la cité historique, nous plonge par la suite dans un univers à la fois déroutant et attractif, qui confronte la structure classique en pierre de l'église à un flot d'"uvres contemporaines, allant des peintures abstraites de José Maria Yturralde aux installations sonores de Bernard Khoury, en passant par les projections vidéo réalisées par les Américains d'OBRA Architects. Le voyage se termine non loin, aux Vinaigreries Dessaux, friche industrielle investie par des graffeurs et des street-artists, qui se transforment, sous l'impulsion des étudiants de l'ENSA de Nantes (44), en un site hybride. Situé entre temple du numérique et de la technologie où sont projetés des films montés par les élèves ", et prairie verdoyante, avec son gazon fraîchement tondu, ce drôle d'espace conclue la promenade imaginée par Abdelkader Damani et Luca Galofaro.Une Biennale onirique donc, où la multitude de médiums et lieux d'exposition invitent les spectateurs à rêver d'une architecture extraordinaire ou à contempler les travaux d'architectes extraordinaires. Première Biennale d'Architecture d'Orléans, jusqu'au 26 avril 2018, dans toute la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de la Biennale d'Architecture d'Orléans. Photographies : 1) Guy Rottier, Maison pour Ben, Nice, 1974-1988 © François Lauginie, Collection Frac Centre-Val de Loire2) Frac Centre-Val de Loire © DR3) 4) Pavillon 2A+P/A © Ludovic Letot5) Frac Centre-Val de Loire © DR6) Blaise Adilon7) 8) 9) 10) 11) 12) Frac Centre-Val de Loire © DR13) Chanéac, Ville alligator, 1968 - Collection Frac Centre-Val de Loire © DR14) 15) Collégiale Saint-Pierre, Frac Centre-Val de Loire © DR15) Les Vinaigreries Dessaux, Frac Centre-Val de Loire © DR

Intitulée " Marcher dans le rêve d'un autre ", la première Biennale d'Architecture d'Orléans (45) animera la cité jusqu'au 26 avril 2018. Menée par Abdelkader Damani, directeur du Frac Centre-Val de-Loire et Luca Galofaro, architecte, l'événement fait découvrir à ses visiteurs la collection du Fond Régional d'Art Contemporain et redécouvrir le travail de l'architecte Patrick Bouchain. À une époque où fleurissent les Biennales et Triennales, que différencie la première Biennale d'Architecture d'Orléans de ses semblables ? Défini par son commissaire d'exposition comme étant " de collection ", l'événement navigue à travers les mémoires, qu'elles soient constituées " telles les collections du FRAC exposées dans toute la ville ", ou en devenir " grâce aux hommages rendus aux architectes invités. Conçue comme un parcours utopique, la manifestation permet à la population orléanaise comme aux férus de la discipline de redécouvrir la ville de Jeanne d'Arc avec un "il neuf.Ainsi, l'esplanade de la médiathèque " réalisée par Dominique Lyon en 1994 ", est associée à une installation du studio transalpin 2A+P/A matérialisant notamment un dessin du designer Ettore Sottsass, Architetturra Monumentale. Rendez-vous ensuite aux Turbulences, centre d'art associant d'anciens bâtiments militaires du XIXe siècle réhabilités et pavillon contemporain réalisé par Jakob + MacFarlane en 2006, où de multiples expositions se succèdent. Le visiteur y découvre des sujets variés, allant de la monographie consacrée à Patrick Bouchain à la présentation de projets expérimentaux, en passant par un investissement artistique de l'unique salle par le Pôle d'exploration des ressources urbaines (PEROU) qui rassemble des données administratives de la Jungle de Calais (62). Direction maintenant le centre-ville. En passant par la rue Jeanne d'Arc bordée de drapeaux imaginés par des artistes et des architectes de tous horizons, nous voilà rendus sur le parvis de la cathédrale, accueillant quant à lui Les Îlots, trois monolithes réalisés par Claude Parent pour le Domaine du Muy en 2010 puis acquises par le Fonds à sa mort l'année dernière. Une visite à la Collégiale Saint-Pierre, dans la cité historique, nous plonge par la suite dans un univers à la fois déroutant et attractif, qui confronte la structure classique en pierre de l'église à un flot d'"uvres contemporaines, allant des peintures abstraites de José Maria Yturralde aux installations sonores de Bernard Khoury, en passant par les projections vidéo réalisées par les Américains d'OBRA Architects. Le voyage se termine non loin, aux Vinaigreries Dessaux, friche industrielle investie par des graffeurs et des street-artists, qui se transforment, sous l'impulsion des étudiants de l'ENSA de Nantes (44), en un site hybride. Situé entre temple du numérique et de la technologie où sont projetés des films montés par les élèves ", et prairie verdoyante, avec son gazon fraîchement tondu, ce drôle d'espace conclue la promenade imaginée par Abdelkader Damani et Luca Galofaro.Une Biennale onirique donc, où la multitude de médiums et lieux d'exposition invitent les spectateurs à rêver d'une architecture extraordinaire ou à contempler les travaux d'architectes eux aussi extraordinaires. Première Biennale d'Architecture d'Orléans (45), jusqu'au 26 avril 2018, dans toute la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de la Biennale d'Architecture d'Orléans. Photographies : 1) Guy Rottier, Maison pour Ben, Nice, 1974-1988 © François Lauginie, Collection Frac Centre-Val de Loire2) Frac Centre-Val de Loire © DR3-4) Pavillon 2A+P/A © Ludovic Letot5) Frac Centre-Val de Loire © DR6) Blaise Adilon7) 8) 9) 10) 11) 12) Frac Centre-Val de Loire © DR13) Chanéac, Ville alligator, 1968 - Collection Frac Centre-Val de Loire © DR14-15) Collégiale Saint-Pierre, Frac Centre-Val de Loire © DR15) Les Vinaigreries Dessaux, Frac Centre-Val de Loire © DR

  Imposante mais pas ostentatoire, la Mutualité Sociale Agricole de Chauray (79), joue la carte de la subtilité et de la surprise ! Installée aux abords d'un rond-point très emprunté, elle offre des échelles de lecture différentes selon la distance et l'angle d'observation. Un défi architectural relevé par l'agence ROCHETEAU-SAILLARD, grâce à l'utilisation détournée des brise-soleil Autant® XL émaillés qui habillent l'intégralité des façades. L'originalité de ce projet, marqué par une ambition créative forte, s'exprime également à travers une utilisation subtile de la couleur. Pas moins de huit teintes de bleu, plus ou moins soutenu, ont ainsi été choisies pour ces brise-soleil émaillés, dont cinq développées spécifiquement par Terreal pour répondre aux attentes de l'architecte. Des coloris tout en nuances, mariés en façade selon une mise en scène soignée aux visées précises. Pour permettre la mise en "uvre de ces brise-soleil, les équipes de TERREAL ont procédé à des adaptations spécifiques de leur système de fixation standard. Deux raisons à cela : la pose verticale ainsi que la fixation, non pas sur un mur béton devant des ouvertures, comme à l'habitude, mais sur ossature métallique qui représente une charge structurelle supplémentaire. " Ce produit présente un double intérêt : il présente une certaine noblesse et est abouti techniquement dans sa mise en "uvre. On a un produit industrialisé qui laisse néanmoins des possibilités d'expression quasi infinies à l'architecte, qui lui permet de travailler sa propre composition graphique, aussi bien dans l'agencement et l'espacement des éléments que dans leurs teintes. " Éric Saillard, Architectes ROCHETEAU-SAILLARD Pour en savoir plus, visitez le site d'Architectes ROCHETEAU-SAILLARD Photographies : © DR

  Du Moyen-Orient dont elle est originaire, à Paris où elle réside, l'insaisissable architecte et designer India Mahdavi, s'est confiée à Muuuz sur sa pratique du métier, si singulière, unique ; et sur sa production éclectique, à l'image d'une artiste voguant de continent en continent aux grés des vents. Muuuz : Aucune de vos réalisations ne ressemble à une autre, pourtant, lorsque l'on observe l'ensemble de votre travail, un style unique se dessine. Comment définiriez-vous votre patte ?India Mahdavi : Pop, polychrome, polyglotte.  Vous entretenez un rapport fort à la couleur et vous situez à mille lieux des intérieurs épurés qui ont le vent en poupe. Comment travaillez-vous ce " matériau " et pourquoi ce parti pris ?La couleur est pour moi un langage, une forme d'expression. Elle est liée à mon enfance, à toutes les villes où j'ai vécu, de Cambridge Massachussets (USA), à Vence (06) dans le Sud de la France. Je pense, je vis en couleur. " Ce n'est pas un parti pris, c'est un point de vue, un point de vie. " India Mahdavi, architecte et designer Vous êtes née à Téhéran (Iran) d'un père iranien et d'une mère égyptienne, vous avez vécu à Cambridge (USA), à Heidelberg (Allemagne), à Vence (06) et à Paris, étudié à New York " Cooper Union, School of Visual Arts et Parson Academy. Comment toutes ces influences impactent-elles votre processus créatif et de quelle(s) manière(s) les retrouvent-ont dans votre travail ?Toutes ces influences m'ont nourrie, elles m'ont construite. Mes créations s'en ressentent, sans doute, parce que cette enfance nomade a fait que j'ai toujours aimé inventer des moments, comme on raconte des histoires. J'étais celle qui venait d'ailleurs, et finalement j'ai appris dans l'exil des leçons qu'on n'apprenait pas à l'école : une certaine manière de considérer la vie comme une récréation permanente. D'où ces espaces libres, ces formes colorées, rondes, protectrices et joyeuses, je pense bien sûr à ces meubles, ces objets conçus comme des familles, les Bishop ou les Bluff, qui s'assemblent, se placent et correspondent les uns aux autres. Concernant le Moyen-Orient, vous étiez membre du comité de sélection de la première édition de la Beirut Design Fair. Quel rôle pensez-vous que cette région a à jouer dans la scène mondiale du design et de l'architecture ?Je pense sincèrement que cette région a un rôle à jouer pour le futur. Parce que l'attachement à la terre, à la lumière, à des gestes ancestraux, y cohabite avec les technologies les plus poussées. La tradition peut se réinventer sans se parodier, elle est nourrie par la mémoire populaire, et par le fait qu'elle se transmet, de génération en génération, autour de l'art de vivre notamment. En Orient, on sait encore recevoir. On sait encore vous dire " Soyez le bienvenu ". Quelles créations vous ont le plus marquée lors de cet événement ?Le travail d'Anastasia Nysten qui a remporté le Talent Award pour sa Troll Chair, parce qu'elle exprime la générosité de l'Orient et qu'elle a su réinterpréter un pouf, cet objet a priori un peu mou et nonchalant auquel elle a su donner une structure.  Comment imaginez-vous le design et l'architecture d'intérieur de demain ?J'imagine que la réalité augmentée coïncidera avec des expériences singulières, liées à des émotions, des rencontres, des désirs, à un savoir-faire, à tout ce qui peut résister à la standardisation des lieux, des comportements. L'architecture, comme le design, sont d'abord des réponses sensibles, humanistes, à des questions, irréductibles au formatage et au lissage. Pour en savoir plus, visitez le site d'India Mahdavi Photographies :1) Portrait d'India Mahdavi © Paolo Roversi2) The sketch, Londres (Royaume-Uni) © Rob Whitrow3 et 6) True Velvet, Pierre Frey © DR4) Bishop © DR5) Bluff © DR7) Valentino, Londres (Royaume-Uni) © courtesy of REDValntino8) Ladurée, Genève (Suisse) © Julian9) Ladurée, Genève (Suisse) © Annik Wetter10) Ladurée, Genève (Suisse) © Julian Schlosser - Taka production8) Troll, Anastasia Nysten © DR

Présents depuis 1996 sur nos petits écrans, la collection Architectures de la chaîne franco-allemande Arte est une série de documentaires initiée par le producteur Richard Copans, et l'auteur et réalisateur Stan Neumann. Ce format court et monothématique d'une vingtaine de minutes, axé sur une réalisation architecturale iconique, revient cette année avec de nouveaux épisodes à visionner les 22 et 29 octobre. Avec plus de 60 films répartis en onze coffrets DVD, Architectures traverse le temps avec des enquêtes toujours plus approfondies sur des bâtiments emblématiques, dévoilant ainsi le moindre de leurs petits secrets. Après avoir abordé lors de la dernière saison Roissy 1 ou encore la Maison d'hôtes Wan Shan à Hangzhou (Chine), le programme s'attaque désormais à quatre projets éclectiques répartis à travers le monde et les époques : la Prison de la Santé à Paris (14e), réalisée par Joseph Auguste Émile Vaudremer en 1867 ; la Green School de Bali (Indonésie) livrée en 2008 par John et Cynthia Hardy ; la Médiacité à Liège (Belgique) signée Ron Arad et la Bibliothèque d'Exter de Louis Kahn située dans le New Hampshire (États-Unis). Si les deux premiers sujets ont déjà été diffusés, il est encore temps de se rattraper le 22 octobre pour découvrir les dessous du complexe commercial belge caractérisé par sa toiture monumentale largement vitrée ; puis, la semaine suivante, l'ensemble monumental et géométrique des rayonnages américains, l'un des derniers chefs d'"uvre de Louis Kahn, célèbre architecte new-yorkais d'origine estonienne décédé il y a près de 50 ans. Qui a dit que femme du dimanche matin ne pouvait pas rimer avec culture et architecture ?   Architectures, les 22 et 29 octobre à 11h15 sur Arte. Pour en savoir plus, visitez le site d'Arte Photographies : Richard Copans1) Bibliothèque, Exter (États-Unis), Louis Kahn2) Green School, Bali (Indonésie), John et Cynthia Hardy3) Prison de la Santé, Paris (14e), Joseph Auguste Émile Vaudremer4) Médiacité, Liège (Belgique), Ron Arad

Dans le nouvel éco-quartier de Laplace, à Blois (41), Groupe-6 livre la Salle du Jeu de Paume, un mastodonte en zinc capable d'accueillir des activités associatives aussi bien que des compétitions sportives ou des spectacles. Un équipement intercommunal qui participe à la restructuration de cette zone longtemps délaissée. En 2009, la ville de Blois entreprend une réflexion sur le devenir d'une friche industrielle de six hectares repartie de part et d'autre de l'avenue de Châteaudun, reliant le centre-ville aux bâtisses moyenâgeuses à une zone commerciale sans âme. Plusieurs aménagements y sont prévus : un ensemble de logements juxtaposé à une promenade plantée à l'est, et un équipement multifonctionnel à vocation sportif, à l'ouest. Lauréat du concours en 2013, Groupe-6 est alors sélectionné pour réaliser la Salle du Jeu de Paume. L'entrée, à l'est, marquée par un parvis extérieur et une large baie vitrée surplombée par un impressionnant auvent en porte-à-faux s'inscrit en continuité avec le parcours arborée. Au centre de la construction, se situe la majestueuse salle principale de 2 700 mètres carrés  ?  accueillant 2 500 sportifs à l'occasion de matchs nationaux et jusqu'à 3 150 personnes debout lors de spectacles " ; et sur son flanc nord un espace annexe de 1 100 mètres carrées dédié aux activités scolaires et associatives. Les deux entités disposent chacune de leur propre structure métallique, et sont liées par les vestiaires des joueurs placés en niveau bas. Une galerie technique disposée à l'étage fait quant à elle le tour des gradins de la grande salle et distribue les locaux logistiques, les bureaux et un salon de réception de 500 places. Afin d'assurer une cohérence architecturale, ces parties forment un tout harmonieux, réunies sous une imposante carapace en zinc, dont la couverture à joints debouts fait écho à l'identité industrielle du secteur, et dont la couleur sombre évoque les toits en ardoise de la région. De rares ouvertures latérales percent l'épaisse enveloppe, dévoilant un intérieur dont le sol est habillé de parquets en bois, qui contrastent avec la froideur du métal. La salle annexe est ainsi massivement éclairée par une baie vitrée de 230 mètres carrés positionnée à l'angle nord-ouest, mettant ainsi en scène l'activité des sportifs. Des accès extérieurs complémentaires menant à des terrasses longitudinales, scindent également cet habillage métallique par le biais de failles horizontales bardées de bois. Un édifice bouillonnant d'activités rapidement devenu un des éléments emblématiques de la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de Groupe 6Photographies : 1-2,4-5,7) Luc Boegly3,6,8-9) Mathieu Ducros Salle du Jeu de Paume, Blois from Groupe-6 on Vimeo. l'entrée à l'est, marquée par un parvis extérieur et une large baie vitrée surplombée par un impressionnant auvent en porte-à-faux s'inscrit en continuité avec le parcours arborée.

A moins de huit mois du début de la coupe du monde de football en Russie, le pays est en ébullition. Tout doit être prêt pour le grand (et coûteux !) événement. A tel point que l'agence russe ABD Architects a fait preuve d'une imagination délirante pour agrandir le stade d' Ekaterinbourg. Découverte de la […] L'article Mondial 2018 : A Ekaterinbourg, la tribune de la peur est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Entre deux voies de chemin de fer de la capitale chinoise, se dresse un ensemble bâti à la volumétrie et aux styles variés, réalisé par l'Atelier Liu Yuyang Architects. Les programmes qu'il héberge sont à l'image de son allure : pluriel. À la fois incubateur de start-ups, hôtel et espace commercial, le Beijing Cidi Memo iTown bouscule les codes des espaces tertiaires avec force et élégance. Installé sur une friche industrielle de 140 000 mètres carrés, le projet, lancé en 2015, contiendra à terme trois zones regroupant plusieurs constructions " A, B et C ", dont seul la première est aujourd'hui achevée. L'édifice accueille des salles de réunion, des bureaux, un hôtel, une boutique et la Station, un incubateur de start-ups ; le tout organisé autour de deux cours intérieures. Situé au bord de rails, cet ensemble de 6 000 mètres carrés, dont le plan reprend une forme de peigne, est composé de trois anciens entrepôts réhabilités, reliés par une aile neuve où se trouve la Station, nommée ainsi en raison de son positionnement géographique, au plus près des voies ferrées. Afin de respecter l'histoire ferroviaire du lieu et d'assurer une cohérence visuelle entre les différentes parties, les maître d'"uvre couvrent ce nouveau corps de bâtiment d'une longue voûte métallique largement vitrée rappelant l'architecture traditionnelle des gares. Une mezzanine blanche monumentale rétroéclairée reposant sur des poutres courbes, y accueille les rendez-vous d'affaire et le bureau des ventes. La complexité d'un tel projet résidait dans l'adaptation des constructions existantes à leurs nouvelles fonctions, tout en en respectant l'âme manufacturière. Pour ce faire, les concepteurs conservent la structure en acier et les voûtes des hangars d'origine, dont ils troquent le parement en brique rouge pour un revêtement en roche volcanique et brique grise, et ponctuellement des volumes en polycarbonate ou en verre insérés dans un squelette structurel en acier. Une réalisation originale réveillant une partie isolée de la ville, en contradiction avec le développement urbain de Pékin dont la tendance est à la table-rase. Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier Liu Yuyand Architects Photographies : Zhu Siyu

La U Arena, futur stade du club de rugby du Racing 92, s'apprête à ouvrir ses portes avant d'accueillir pour son inauguration les Rolling Stones.

ABB entame son tour de France de la maison connectée à Batimat ABB s'expose à Batimat et débute son roadshow de la maison connectée " ABB-free@home " à Paris, dès le 6 novembre prochain, sur l'esplanade du salon. La maison connectée prendra ensuite la route pour un roadshow, avec 13 villes étapes. Durant les mois de novembre … Cet article Lancement du roadshow ABB-free@home est apparu en premier sur Planète Bâtiment.

Le prix Europe 40 UNDER 40 récompensait l'année dernière 40 jeunes talents européens de l'architecture et du design, dont 16 agences françaises. Un palmarès remarquable qui a incité ces créateurs de moins de 40 ans à présenter chacun trois projets à l'occasion d'une exposition organisée à la Maison de l'Architecture d'Île-de-France, à Paris (10e). Une sélection à découvrir dès demain dans le cadre des Journées Nationales de l'Architecture. Installée au Couvent des Récollets " quartier général de la Maison de l'Architecture en Île-de-France ", la nouvelle scène de l'architecture et du design présente les propositions qui leur ont valu d'être lauréats du concours, dont la présidence était assurée par Christian Narkiewicz, directeur du Chicago Museum. Le lieu d'exhibition permet à cette génération de partager ses travaux et réflexions avec un public plus large que celui des professionnels de ces deux disciplines. Loin d'être homogène, la rétrospective mêle des propositions issues de commandes publiques " musée, écoles, commissariat, centre culturel et sportif, crèche ou encore lieu de culte ", à des réalisations privées " immeubles collectifs et maisons ", ainsi qu'à une recherche de développement urbain durable et de qualité. Un programme alléchant, qui ne se cantonne pas à la présentation de la maîtrise d'"uvre mais s'intéresse également aux thèmes du design ou de l'aménagement. Des jeunes pousses prometteuses qui nous offrent un aperçu de ce que seront les villes demain. Exposition " 40 Under 40 ", du 13 au 15 septembre 2017, Maison de l'Architecture " Couvent des Récollets, Paris 10e. Pour en savoir plus, visitez le site des Journées nationales de l'Architecture Photographies :  1) Pierre Audat2) Swan Architectes3) Laraqui Bringer Architecture4) Agnès&Agnès Architecture5) Evangelos Vasileiou6) Insitu Architecture7) DR Maison de l'Architecture

Au c"ur de Blue Mountains, bourgade canadienne située à deux heures de Toronto, un chalet contemporain imaginé par les architectes locaux de l'Atelier Kastelic Buffey détourne les codes typologiques de ces constructions hivernales. Un projet qui s'intègre parfaitement au paysage enneigé du Grand Nord tout en lui apportant de la contemporanéité. Conçue pour accueillir une famille de cinq personnes, la demeure de plus de 280 mètres carrés répartie sur deux étages prend place à l'extrémité d'une impasse tranquille et arborée. Si la toiture à deux pans de la demeure et son pignon, ainsi que le bardage en pin canadien font écho aux chalets locaux, son enveloppe se détache des lucarnes et autres avant-toits typiques de l'architecture d'altitude. L'organisation spatiale du logement s'en éloigne également, afin de bénéficier pleinement des vues offertes sur les pistes de ski environnantes. L'unique pièce de vie " comprenant cuisine, salon et salle à manger ", est ainsi installée au premier niveau ; tandis que le rez-de-chaussée accueille les quatre chambres, des salles de bain et un sauna. Chaque étage bénéficie en outre de sa terrasse privative, de façon à ce que les résidents puissent profiter du panorama et du grand air à tout moment de la journée. Si l'extérieur joue sur les contrastes entre les façades noires de l'habitation et blanches du garage, l'intérieur est quant à lui monochrome, à l'exception du parquet à larges lames en chêne et de quelques éléments de mobilier réalisés dans la même essence de bois. La clarté des murs amplifie la luminosité procurée par la neige et les rayons du soleil qui pénètrent le lieu par le biais d'une multitude de larges ouvertures rectangulaires. Seul élément chromatique qui tranche avec le reste de l'édifice : la cheminée contemporaine en acier noir, évoquant la dualité chromatique présente à l'extérieur. Un projet combinant architecture vernaculaire et contemporaine, dans lequel on rêve de pouvoir passer de longues soirées d'hiver. Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier Kastelic Buffey Photographies : Bob Gundu

Les Puces du design... 37e ! Pour la nouvelle édition de ce qui a été le premier événement européen dédié au genre, c'est au tour du post-moderne Ettore Sottsass d'être mis à l'honneur dans une scénographie imaginée par le talentueux Studio 5.5. Une initiative qui s'inscrit dans la volonté de renouvellement constante de la manifestation. L'événement bisannuel fête ses 18 ans. Pour passer le cap de la majorité, les Puces du design ont choisi de mettre en avant les réalisations du déjanté Ettore Sottsass, dans une scénographie à l'image des réalisations de l'artiste post-moderne : un poil décalées. " "Pourquoi Sottsass ?" car il est un maître à penser. Quand il a créé Memphis, il a voulu mettre un coup de pied dans la fourmilière, faire autre chose, comme nous ! Il y a aussi dans sa production une forme d'humour. C'est une des valeurs que nous défendons. " Jean-Sébastien, Studio 5.5 Pour mettre en avant les "uvres de l'Italien né il y a cent ans, le Studio 5.5, qui entame ici sa troisième participation aux Puces du design, a fait le choix original de les confronter à des ballots en carton " cubes composés d'emballages compressés ", prêtés par la société Syctom, spécialisée dans le traitement et la valorisation des déchets ménagers. Après le rassemblement qui se déroulera du 9 au 12 novembre, ceux-ci seront rendus à leur propriétaire, avant d'être recyclés et de connaître une nouvelle vie... à l'image des objets et meubles d'occasion, conçus entre les années 1950 et 2000, vendus et exposées par la centaine de marchands présents lors de la foire " dont 40 % viennent de l'étranger.Cette scénographie constitue en outre une prise de position forte de la part des designers parisiens. Elle est en effet un clin d'"il au marché du mobilier actuel, dont les pièces tendent à devenir des objets de consommation jetables, à la durée de vie limitée " finie l'époque des bahuts solides qui traversaient les générations...   En charge de la direction artistique des Puces du design, le Studio 5.5 aménage les 5 000 mètres carrés du hall 3.1 de Paris expo (Porte de Verssailles), où est organisée la manifestation, avec des stands de taille variée. Une disposition dynamique et rajeunissante, tout comme les nouveautés proposées par le salon depuis peu, telles que la présentation de pièces contemporaines ; la rue des designers-makers, dédiée aux néo-artisans, à la fois producteurs et auto-éditeurs ; ou encore la designerie, investie à chaque édition par une célèbre marque qui y brade des objets iconiques. Après avoir présenté des "uvres du passé, peut-être l'événement annoncera-t-il celles du futur ? Les Puces du design, du 9 au 12 novembre à Paris Expo, Hall 3.1, Portes de Versailles, Paris (15e) Pour en savoir plus, visitez le site des Puces du design Photographies/Illustrations :1) Studio 5.5, exposition Ettore Sottsass2) UAU, Grow3) A Touch of Design, Jeanne Buisson4) E&E esprit XXe, Le hameau des Baux, David Andre5) Stand Relax Factory, Fabien Bonillo6) Lampadaire Callimaco, Ettore Sottsass, 19827) Canapé Westside, 1983, Knoll8) Vase sifflet, 1968, Habitat9) © Siraudeau, Grande-Motte10) Atelier Emmaus, Henri en folie11) Mamama, 3 assiettes12) Mamama, Neptune13) Mamama, Vase

À l'occasion de BATIMAT, Bati-Journal.tv, la webTV de la construction, réunit une nouvelle fois les spécialistes du bâtiment sur son plateau, au c"ur du Hall 6. Tous les jours, des débats, des interviews et des émissions animés par Stéphane Miget, rédacteur en chef de 5façades et de Planète Bâtiment, autour des quatre grands thèmes suivants : – Construction bois – Bâtiment digital … Cet article Bati-journal vous donne rendez-vous à Batimat 2017 pour une nouvelle édition du plateau Bati-Journal TV est apparu en premier sur Planète Bâtiment.

Si la Norvège est bien connue pour sa production de saumons, ces derniers fascinent bien au-delà de la période de Noël ! À Kvåsfossen (Norvège), les architectes locaux Rever & Drage ont conçu un espace d'exposition en bordure de falaise, accueillant les curieux désireux de voir évoluer les poissons dans leur environnement. Avec son implantation en L, le bâtiment de plain-pied de 450 mètres carrés est une ode à la montagne, dont il suit la courbe au plus près. Il se situe par ailleurs en contrebas d'une route, depuis laquelle on n'aperçoit uniquement ses deux toitures à quatre pans et leur cheminée, d'où aucune gaine technique disgracieuse ne dépasse. Les toits sont ici une cinquième façade à part entière de cet ensemble revêtu entièrement de lames de chêne teinté à base de goudron, qui rappellent les nuances de la végétation et des roches alentour. Pour profiter au maximum de vues sur cet environnement boisé d'exception, le centre bénéficie de larges baies vitrées, offrant un panorama à couper le souffle sur le cours d'eau et l'immense échelle à saumons, installée en 2014 et permettant aux smolts de remonter le courant malgré les barrages. En pénétrant à l'est dans ce lieu entièrement décloisonné, le visiteur découvre en enfilade un espace café/cuisine puis un grand espace d'exposition. La zone d'observation sur les rapides bénéficie d'une large baie vitrée avec banquette orientée au sud et une terrasse positionnée à l'extrémité ouest. Dehors, un escalier hélicoïdal mène à bassin souterrain permettant aux plus curieuxvisiteurs d'observer à hauteur d'"il les poissons peuplant la rivière. Un projet mettant en avant la production piscicole locale mais surtout le paysage prodigieux des cascades scandinaves. Pour en savoir plus, visitez le site de Rever & Drage Architects Photographies : Tom Auger

Jusqu'au 7 janvier, le Palm Springs Art Museum (USA) consacre une exposition à deux monuments de l'architecture : le Suisse, Américain d'adoption, Albert Frey, et la Brésilienne Lina Bo Bardi. À travers quatre études de cas, A Search for Living Architecture prouve que leurs réalisations ont fondamentalement marqué la discipline mais également leur pays. Une scénographie haute en couleurs, maquettes, dessins, objets de design et photographies, imaginée par de l'architecte Barbara Bestor, met en lumière quatre "uvres bâties de ces deux icônes du continent américain qui ont un point commun : l'installation avant-gardiste de constructions modernistes dans leur contrées respectives. " Les odyssées parallèles de Frey et Bo Bardi représentent l'émergence de la Californie du Sud et de Sao Paulo comme laboratoires d'architecture du milieu du XXe siècle. " Elizabeth Armstrong, directrice générale du musée En effet, bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés, les concepteurs, fortement inspirés par Le Corbusier et le modernisme européen, ont marqué l'histoire de la Californie pour l'un et de Sao Paulo pour l'autre. Afin d'établir un trait d'union entre ces bâtisseurs et deux parties éloignées du continent, quatre projets emblématiques sont comparés, deux pour leur rapport fort à l'extérieur, deux autres pour leur matérialité : la Casa de Vidro de Bo Bardi " où son célèbre fauteuil Bowl a été conçu ", vs la Maison Frey II ; la Maison Cirell, de la conceptrice sud-américaine vs la Maison Aluminaire d'Albert Frey. Au-delà de l'appréciation de leurs travaux, le spectateur ne peut qu'être frappé par le lien étroit que les deux protagonistes tissent entre l'architecture et la vie sous toutes ses formes, qu'elle concerne les hommes ou la nature. A Search for Living Architecture n'est pas qu'une étude de cas mais bel et bien un plaidoyer pour un bâti dessiné dans le but d'établir une relation directe entre les gens qui y seront confrontés et leur environnement. Une exposition ludique et instructive qui, en plus de nous en apprendre sur les ouvrages de deux maîtres de la discipline, pose des questions sur la fonction même de l'architecture et de ceux qui la font. A Search for Living Architecture, jusqu'au 7 janvier 2018 au Palm Springs Art Museum (USA). Pour en savoir plus, visitez le site du Palm Springs Art Museum. Photographies : Lance Gerber

L'exposition L'Europe autrement ! dresse un portrait de l'Europe basé sur trois approches photographiques : reportage empreint d'humanisme avec Henri Cartier-Bresson (Les Européens), description typologique pour Nico Bick (Parlements de l'Union européenne) et observations acérées chez Otto Snoek (Nation). Par cette triple approche, L'Europe autrement ! incite le visiteur à bien regarder avant de juger, […] L'article L'Europe autrement ! est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

En 2019 ouvrira le M + Museum de Hong Kong (Chine), dédié à l'art visuel. Première pierre à l'édifice de la zone culturelle : le M + Pavilion, conçu par VPANG, JET et Lisa. Lauréats du concours lancé en 2013 par la ville, les architectes imaginent un bâtiment tripartite réfléchissant le paysage alentour. Pour héberger et apprécier les travaux d'art visuel, de design et d'architecture du M + Pavilion, les architectes conçoivent un espace épuré, en écho à la tranquillité du lieu, légèrement excentré du centre-ville, permettant ainsi aux spectateurs d'en fuir l'agitation l'instant d'une exposition. Pour ce faire, les concepteurs imaginent un ensemble aérien mêlant façades miroir et murs en béton blancs, semblant flotter dans les airs. Le bâtiment de 878 mètres carrés en Y, encastré dans une butte arborée en partie centrale, se compose de trois parties distinctes : l'accueil au nord-est " qui reliera la construction au futur musée " ; la galerie et les pièces de service au nord-ouest ; et un promontoire en porte-à-faux faisant face au port de Victoria , front de mer de la ville. La relation entre architecture et nature est ici primordiale. L'espace d'exposition comprend ainsi une multitude de baies vitrées, baignant les salles de lumière naturelle tout en les connectant visuellement à un extérieur arboré. Une réalisation qui offre la possibilité aux visiteurs de profiter des "uvres d'art dans un lieu où règnent quiétude et sérénité. Pour en savoir plus, visitez le site de VPANG, de JET et de Lisa Cheung Photographies : West Kowloon Cultural District Authority

À Pékin (Chine), l'agence Cun Design conçoit un showroom unique de 430 mètres carrés fort en contrastes, à l'image des lampes de la marque portugaise SERIP que le lieu expose. Le lieu d'exposition prend place dans une maison contemporaine de plain-pied réaménagée par l'agence Cun Design autour du thème de la lumière, qu'elle soit artificielle ou naturelle. En effet, visitant le lieu pour la première fois, les maîtres d'"uvre ont été frappés par la présence d'un rai de lumière divisant l'espace en deux. Ce faisceau les a alors guidés vers une conception binaire, caractérisée par une partie noire et une autre blanche.  Dans la zone sombre sont installées les lampes en cristal dont les scintillements sont mis en valeur par l'ambiance tamisée ; tandis que dans la surface claire, des éclairages aux formes plus originales prennent place, interagissant avec un décor décalé composé de tableaux énigmatiques, d'installations végétales ou encore d'une immense peluche. L'enveloppe extérieure de la construction de plain-pied reprend également cette dualité chromatique. La façade d'origine, couleur charbon, transparaît alors derrière une série de larges lames métalliques verticales blanches filtrant la lumière. Une rénovation élégante faisant interagir architecture, suspensions et appliques de la marque lusitanienne. Pour en savoir plus, visitez le site de Cun Design Photographies : Wang Ting, Wang Jin

L’Odyssée fantôme : paysages de demain est une exposition du collectif Sauvage Garage qui était présentée du 15 au 26 septembre… Cet article L'Odyssée fantôme : paysages de demain est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.

À tous les amoureux du travail de Felice Varini, précipitez-vous dans le parc de Trinity Square, situé dans la vieille ville de Hull (Royaume-Unis), où l'artiste suisse s'est associé aux architectes chiliens Pezo von Ellrichshausen pour la réalisation d'une structure temporaire intitulée A Hall for Hull, avec " Trois points de Vue ". Avec ses 16 colonnes de six mètres de haut en acier galvanisé perforé, l'installation monumentale s'inscrit dans la continuité de la politique de valorisation du parvis de l'église de la Sainte-Trinité, qui accueille déjà de nombreux événements locaux. Pour cela, l'habillage de cet espace intermédiaire positionné entre la rue et le lieu saint, a été confié aux concepteurs sud-américains et au plasticien Felice Varini, célèbre pour ses anamorphoses qui interagissent avec l'architecture et le paysage urbain. Commande de l'Institut royal des architectes britanniques (RIBA), l'ensemble s'inscrit dans le programme culturel local Look Up " comprenant expositions, parcours interactifs ou encore "uvres in situ ", qui permet aux habitants de Hull de redécouvrir leur ville sous un nouvel angle. A Hall for Hull s'inscrit dans la continuité des travaux de Varini. En ajoutant à l'impressionnante installation trois "uvres réalisées à la main " bénéficiant chacune d'un point de vue unique ", l'artiste trompe notre "il et redéfini virtuellement la géométrie créée par l'agencement rigoureux des piliers. Les passants sont alors invités à chercher le bon angle pour découvrir la perspective choisie par le plasticien en se baladant entre les colonnes qui, grâce à leurs percées, produisent jeux de lumière et effets de légèreté. Une collaboration qui prouve que, même avec des éléments massifs, il est possible de réaliser des "uvres délicates et poétiques. Hall for Hull avec " Trois points de Vue ", jusqu'au 12 novembre 2017, Trinity Square, Hull (Angleterre). Pour en savoir plus, visitez le site de Pezo von Ellrichshausen et de Felice Varini Photographies : Octovision Media

Salle de bains, salon ou cuisine, les Français dépensent (presque) sans compter pour améliorer leur habitation. Avec un budget moyen en hausse et des ambitions supérieures, la part de travaux réalisés par les particuliers eux-mêmes ne cesse d'augmenter, comme le révèle le 3e baromètre Lapeyre-Kheolia. Une étude qui pourrait orienter les réflexions des professionnels.

Surplombant les toits de Beyrouth (Liban), le 13e consiste en la surélévation d'un niveau d'une tour de douze étages par l'agence belge Notan Office. La construction monolithique et brute héberge un logement de 250 mètres carrés, parfaitement intégré dans le paysage urbain de la capitale libanaise. Ajouter un étage à un immeuble de logements comportait de nombreux défis pour les maîtres d'"uvre bruxellois. Le projet devait en effet s'adapter à l'organisation du bâtiment d'origine, avec notamment la présence centrale d'un bloc de circulations verticales et de gaines techniques, sans compter sur un réservoir d'eau présent sur le toit, qu'il a fallu déplacer. Ainsi, la construction est-elle divisée par les parties communes de l'immeuble qui desservent les différents logements de cette tour de 13 étages. Celles-ci sont l'occasion pour les architectes de créer une partition jour/nuit, avec à l'est, l'unique pièce de vie " rassemblant salon, salle à manger et cuisine ", et à l'ouest, les deux chambres et leur pièce d'eau. Cette résidence de plain-pied se fond avec le bâtiment existant mais aussi l'architecture de Beyrouth, par l'alliance du béton massif en structure et de matériaux locaux plus nobles, tels que le marbre blanc omniprésent au sol, le verre et le bois en habillage. Traversante, l'habitation est baignée de lumière naturelle, notamment grâce à un intérieur décloisonné et deux grandes baies vitrées ouvertes sur une terrasse au sud et un balcon au nord. Un projet culotté qui s'incorpore à merveille dans le paysage urbain stratifié du Paris de l'Orient. Pour en savoir plus, visitez le site de Notan Office Photographies : Ieva Saudargaité

Quelques jours après le congrès HLM à Strasbourg, l'Assemblée des départements de France (ADF) vient de dénoncer la volonté du Gouvernement de baisser les loyers et demande la mise en place d'un moratoire sur le financement du logement social.

Membre du Groupe Memphis " mouvement de design créé en Italie au cours des années 1980 ", Nathalie du Pasquier s'illustre également dans le domaine de la peinture. La Pace Gallery de Londres (Angleterre) lui consacre une exposition rétrospective où cette seconde carrière est mise à l'honneur avec des "uvres qui s'inscrivent dans la continuité des travaux précédents de l'artiste : structurés, colorés, et complètement barrés ! Si son nom ne vous dit rien, son parcours parle de lui-même : tantôt pilier du Groupe Memphis, tantôt créatrice pour la marque de vêtements californienne American Apparel, la touche-à-tout Bordelaise basée à Milan depuis 1979 avait jusque-là caché au public son talent pour la peinture. C'était sans compter sur la Pace Gallery, institution londonienne de renom, qui consacre cet été une exposition à l'artiste par le biais d'une cinquantaine de travaux mêlant sculptures, dessins et tableaux. Les réalisations en deux-dimensions y surfent entre abstrait et figuratif, à la manière d'une installation de Joseph Kosuth. Les natures mortes géométriques semblent sortir du cadre pour se positionner en rond de bosse sur les murs de la Pace Gallery, dans une scénographie imaginée par l'artiste elle-même. " Grâce à la représentation, j'ai appris à chercher et à transformer ce que j'ai vu dans une peinture. Le travail abstrait est un autre type de position : je deviens un constructeur, un inventeur. " Nathalie du Pasquier, plasticienne Cette exhibition semble donner des idées à d'autres organismes d'envergure puisque l'Institute of Contemporary Art de Philadelphie (USA) exposera des "uvres de la Française jusqu'au 23 décembre 2017. Un comble pour celle qui clamait haut et fort " Je peins par plaisir, pas pour finir dans les journaux. " Pour en savoir plus, visitez le site de Nathalie du Pasquier Photographies : DR Pace Gallery