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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

(17694 résultats)
Il y a 3 ans et 6 jours

Société du Grand Paris et Dominique Perrault : à Versailles, le métro

À l’occasion de la 2ème édition de la Bap ! de Versailles (Yvelines), la Société du Grand Paris et Dominique Perrault présentent une exposition immersive consacrée au nouveau métro et à son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Jusqu’au 13 juillet 2022. Au sein de l’Espace Richaud, les visiteurs sont invités à plonger au cœur des […] L’article Société du Grand Paris et Dominique Perrault : à Versailles, le métro est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 6 jours

Bouygues annonce un chiffre d'affaires en hausse de 6% au 1er trimeste mais avec une perte nette après la revente des parts d'Alstom

Le groupe subit une perte nette de 131 millions d'euros, contre un bénéfice l'an dernier à la même époque de 21 millions d'euros. Les parts que possédait encore le groupe dans Alstom y avaient contribué à hauteur de 120 millions d'euros.Autre facteur qui pèse sur les résultats du premier trimestre, "tous les travaux que nous faisons à la fois pour le rapprochement entre TF1 et M6 et les travaux que nous faisons pour préparer l'acquisition d'Equans", lesquels se traduisent par des frais d'avocats importants, a indiqué Pascal Grangé, directeur général délégué et directeur financier, lors d'une conférence téléphonique.Le premier trimestre n'est toutefois pas représentatif de l'année et se traduit souvent par une perte en raison de la forte saisonnalité de ses activités et notamment celles de sa filiale Colas, soumise en hiver aux aléas climatiques, qui freinent l'avancée des chantiers de construction et d'infrastructures routières."Fin mars 2022, le carnet de commandes des activités de construction et services est en hausse de 4% à 34,6 milliards d'euros, un niveau élevé qui offre une bonne visibilité sur l'activité future", a par ailleurs indiqué le groupe.L'activité construction (incluant la filiale de travaux publics Colas) progresse de 7% à 5,8 milliards d'euros. Bouygues Télécom réalise près de 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires, soit 3% de plus. La filiale TF1 connaît elle une croissance de 10% de son chiffre d'affaires à 561 millions d'euros sur le premier trimestre."Vigilance" sur la situation en UkraineInterrogé sur le projet de fusion de TF1 avec M6, Pascal Grangé a indiqué que "le projet avance conformément à ce qu'on pensait", précisant qu' au cas il ne se ferait pas, le groupe disposait d'une alternative."Naturellement on a un plan B", a affirmé le directeur général délégué, ajoutant que "si ce scénario ne devait pas arriver, de toutes les manières l'évolution du marché telle que nous la constatons nécessitera une évolution chez TF1 et évidemment les équipes de TF1 travaillent dessus".Pour 2022, le groupe rappelle "attendre une nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant par rapport à 2021". Ces perspectives "s'entendent sur la base des éléments connus à date, hors nouvelle évolution défavorable de la situation liée à la Covid-19, hors acquisition d'Equans (une filiale d'Engie, NDLR), et hors rapprochement de TF1 et M6", indique le groupe.Le groupe indique par ailleurs être "très vigilant quant aux conséquences indirectes liées au conflit entre la Russie et l'Ukraine" et souligne que "ces perspectives sont soumises à l'absence de nouvelle détérioration majeure du contexte macro-économique et géopolitique actuel".A stade, le groupe déplore essentiellement des conséquences "indirectes", les activités du groupe en Russie, qui ont été arrêtées, étant "extrêmement faibles".Le groupe surveille essentiellement la hausse des prix des matières premières et les difficultés logistiques, qui "sont maîtrisées" à ce stade.Après l'annonce de ces résultats, l'action Bouygues perdait 1,70% à 30,70 euros vers 08H00 GMT, dans un marché en baisse d'environ 2%.
Il y a 3 ans et 6 jours

Saint-Gobain poursuit sa réorientation dans les matériaux de haute performance

Le groupe a annoncé l'acquisition de deux entreprises spécialisées dans la fabrication de films spéciaux pour fenêtres et dans les réfractaires de haute performance.
Il y a 3 ans et 7 jours

BAP ! 2022 : 6 débats ce week-end !

Ce weekend à Versailles, c’est grand retour de la biennale d’Architecture et de Paysage ! L’évènement conjointement édité par la région Ile-de-France et la ville de Versailles, sous la direction de François de Mazière, s’inscrit sous le signe des éléments, en commençant cette année par la terre. Gratuite et ouverte à tous et toutes, elle se clôturera le 13 juillet. Deux évènements ont déjà eu lieu ce vendredi, en présence notamment de Gilles Clément et Michel Desvigne....
Il y a 3 ans et 7 jours

Le Carrefour International du Bois fêtera ses 30 ans du 1er au 3 juin 2022

En 2022, ce RDV unique en Europe fêtera également ses 30 ans d’existence ; l’occasion pour Jean PIVETEAU, nouvellement nommé Président du Carrefour International du Bois après Pierre PIVETEAU, Président du salon depuis 1992, d’évoquer ses attentes et ambitions pour cette prochaine rencontre. En effet, face à un contexte actuel exceptionnel pour toute la filière bois (augmentation de la demande mondiale de bois, tensions sur les marchés …) le Carrefour International du Bois est, plus que jamais, un événement incontournable pour rencontrer de nombreux acteurs et échanger avec eux sur l’ensemble des sujets liés à l’univers du bois.Jean PIVETEAU, nouveau Président du Carrefour International du Bois En octobre 2021, Jean PIVETEAU a pris la suite de Pierre PIVETEAU en qualité de Président du Carrefour International du Bois. Il a d’ailleurs présidé son premier comité de pilotage le 26 octobre dernier. « Ce salon est un outil de filière incontournable. C’est mon frère Pierre PIVETEAU qui l’a fondé au sein de FIBOIS Pays de Loire, porté par l’interprofession en partenariat avec le port de Nantes en 1992. L’idée était de mettre à disposition un outil pour permettre aux entreprises de la filière bois d’avoir un lieu pour présenter leurs produits et savoir-faire. Très vite, ce salon a rencontré un grand succès au point de prendre une dimension internationale tant du point de vue des exposants que des visiteurs », évoque Jean PIVETEAU. Reprendre le fil des échanges dans un contexte inédit pour toute la filière boisAvec sa fréquentation record de 11 500 visiteurs et ses 563 exposants, l’édition 2018 du Carrefour International du Bois fut un réel succès. Et alors que cette biennale vient de connaître une pause inédite de 4 ans, la commercialisation des stands est, à 4 mois de l’événement, toujours très encourageante : « le succès de la commercialisation des stands démontre l’impatience des exposants de se retrouver », explique Jean PIVETEAU. L’événement sera en effet l’opportunité pour tous les professionnels de reprendre contact, entre eux et avec les visiteurs, ainsi que de dresser le bilan de ces 4 années qui ont apporté leur lot de rebondissements au sein de la filière bois. En effet, depuis la dernière édition, l’utilisation du matériau bois a fait des bonds dans l’ensemble des secteurs d’activité et pans de la vie quotidienne. Pour Jean PIVETEAU, cela s’explique par une prise de conscience généralisée sur le fait que le matériau bois répond favorablement à l’actuelle, et indispensable, transition énergétique : « la 16e édition du Carrefour International du Bois sera également l’occasion de construire l’avenir au regard de l’augmentation mondiale de la demande de bois. Ce salon est d’ailleurs le lieu unique et idéal où les utilisateurs de bois vont rencontrer des fabricants, des exploitants, des transformateurs ou encore des institutionnels et distributeurs pour trouver des solutions à chacun de leurs besoins ». Le Carrefour est effectivement un indéniable temps fort pour échanger, entre professionnels, sur les marchés actuels et les perspectives. C’est aussi le moment pour les visiteurs de sécuriser leurs approvisionnements. Des thématiques fortes au cœur des échangesLe Carrefour International version 2022 fera du sujet de la ressource l’une de ses priorités lors de ses temps de conférences. Pour Jean PIVETEAU l’enjeu est très clair : « la filière doit rassurer les utilisateurs de notre matériau : Il y a du bois dans les forêts. Chaque année, seulement 80 % de l’accroissement biologique de la forêt française est récolté. Devant la forte demande du marché, notre pays doit montrer sa capacité à se réindustrialiser et à investir dans les usines de transformation : le plan de relance de l’État devrait y contribuer fortement ». Le Président du salon ajoute que les acteurs de la filière bois se mobilisent d’ailleurs à travers un Manifeste visant à interpeller les candidats à l’élection Présidentielle avec 23 propositions concrètes pour défendre les intérêts de la filière et les bénéfices du matériau bois. Les organisateurs du salon proposeront par ailleurs 3 nouveaux formats de conférences : des tables rondes en format long, des conférences en mode plateau TV et des formats pitch sur l’espace innovation du Hall 1.
Il y a 3 ans et 7 jours

L'artisanat du bâtiment en croissance au 1er trimestre 2022 malgré un contexte incertain et la menace de l'inflation

Malgré la conjoncture encourageante, la CAPEB reste néanmoins très préoccupée pour les mois à venir en raison de la hausse continue du coût des matériaux (+18% au 1er trimestre 2022) et de l’énergie ainsi que des tensions sur l’approvisionnement en matériaux et équipements. L’artisanat du bâtiment, qui a créé 26.000 emplois nets sur le marché du travail en 2021, pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeurait favorable toute l’année.Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Si les indicateurs d’activité de ce 1er trimestre sont au vert, le contexte économique et géopolitique reste une source de très grandes inquiétudes pour les entreprises artisanales du bâtiment. Elles sont impactées par les conséquences de la guerre en Ukraine, comme beaucoup, notamment en termes d’approvisionnements et de prix. Cela étant, elles sont malgré tout au rendez-vous de la croissance en ce début d’année. Notre objectif en 2022 est de maintenir leur activité et leurs emplois. Nous travaillons à des solutions pour les y aider et ferons des propositions dans le cadre des Assises du bâtiment annoncées par Bruno Le Maire lors de notre Congrès le 22 avril dernier, et que nous attendons avec impatience ».Conjoncture du 1er trimestre 2022 : une croissance encourageanteActivité globale dans l’artisanat du bâtiment : l’activité globale des entreprises artisanales du bâtiment enregistre une hausse de +3,5%, par rapport au même trimestre de l’année précédente.Une croissance dans le neuf – Avec +3% de croissance (comme au 1er trimestre 2021), la construction neuve progresse notamment en maison individuelle. Une conjoncture positive portée par les mises en chantier en hausse de +12,8% (390.700 logements soit 44.200 de plus qu’au 1er trimestre 2021). Autre indicateur favorable, le nombre de logements autorisés en hausse de 24% sur l’année en février 2022 (484.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 93.700 de plus qu'au cours des 12 mois précédents).Néanmoins, ces chiffres positifs doivent s’apprécier en regard du niveau d’activité de la période de référence (mars 2020 à février 2021) qui était particulièrement bas en raison du premier confinement où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer. S’y ajoute l'entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 au 1er janvier 2022 qui a provoqué un nombre exceptionnel d'autorisations de logements individuels accordées en février 2022 (+20,5%), suite aux permis déposés en décembre 2021.Une croissance dans l’ancien qui se poursuit – L’activité en entretien-rénovation enregistre une croissance de +4% en comparaison avec le 1er trimestre 2021 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +4,5% au 1er trimestre 2022 soutenue notamment par les aides de « MaPrimeRenov’ ».Activité régionale – Au premier trimestre, les écarts de croissance entre les régions se sont légèrement accrus et se situent entre +2% et +4,5%. La région PACA-Corse, avec une hausse de 2%, se situe un peu en retrait de la moyenne nationale. En revanche, cinq régions affichent des hausses au-dessus de la moyenne nationale : la Bretagne et Centre-Val de Loire (+4,5%), mais aussi le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine (+4%).Activité globale de l’artisanat du bâtiment en volume +3,5% au 1T2022Tendance annuelle : +11,2% (du 1T21 au 1T22)Travaux d’Amélioration de Performance Énergétique du Logement(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4,5% au 1T2022Tendance annuelle : +14% (du 1T21 au 1T22)Construction neuve(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+3% au 1er trimestreTendance annuelle : +9% (du 1T21 au 1T22)Entretien-amélioration(évolution en volume des entreprises artisanales du bâtiment)+4% au 1er trimestreTendance annuelle : +12,5% (du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’activité de l’artisanat du bâtiment en régions+3,5% au 1T2022 ((du 1T21 au 1T22)L’emploi reste dynamique L’artisanat du bâtiment a créé 26.000 emplois sur le marché du travail en 2021 et pourrait en créer tout autant en 2022 si l’activité demeure favorable jusqu’à la fin de l’année et si les freins à son développement sont levés, à commencer par la simplification des démarches administratives et réglementaires.Intentions d’embauche : la tendance en début d’année était plutôt favorable aux créations d’emplois. Pour autant, même si le nombre d’entreprises prévoyant d’embaucher ou de maintenir leurs emplois était significatif fin 2021- début 2022, la guerre en Ukraine et ses conséquences pourraient conduire les professionnels à être plus prudents vis-à-vis de leurs recrutements.Augmentation des prix et difficultés d’approvisionnement (Etude CAPEB/Xerfi avril 2022)Conséquences d’une combinaison de plusieurs facteurs (crise sanitaire, guerre en Ukraine…), la hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement continuent de peser sur l’activité de l’artisanat du bâtiment. Afin de mesurer concrètement leurs conséquences, la CAPEB a souhaité renouveler en avril 2022 l’étude qu’elle avait déjà menée en juillet 2021 et en janvier 2022 auprès de 1.700 entreprises artisanales du bâtiment.Les résultats montrent une forte accélération de la hausse moyenne du prix des matériaux ces derniers mois (+18% au 1er trimestre 2022). De nouveau ce trimestre, la menuiserie-serrurerie est l'activité qui connaît la plus forte hausse (de +21,5%), causée notamment par l'envolée du prix du bois et de l'acier. Si la hausse touche toutes les entreprises, seules 60% d’entre elles déclarent la répercuter, au moins pour partie, auprès de leurs clients (contre 45% en janvier 2022). En effet, en moyenne, ces entreprises ne répercutent pas la totalité des hausses mais le font à hauteur de 43% (contre 33% en janvier 2022). Pour information, en moyenne, le poids des achats des matériaux et matériels représente 30% des charges d’une entreprise dans le bâtiment.56% des entreprises déclarent que les délais d’approvisionnement et la pénurie des matériaux posent des difficultés de production et d’organisation, notamment des modifications de plannings et des réorganisations des équipes. Les entreprises interrogées restent toutefois plutôt optimistes : 53% d’entre elles déclarent envisager une stabilité de l’activité dans les 6 prochains mois, 31% déclarent une activité en hausse et 16% une activité en baisse.Conjoncture de l’Artisanat du Bâtiment au 1er trimestre 2022, constats complémentaires : La croissance de l’activité en ce début d’année profite à l’ensemble des corps de métiers avec des évolutions comprises entre 3 et 4%. Les travaux d’électricité affichent la croissance la plus dynamique avec 4%, tandis que la hausse atteint 3,5% (conforme à la moyenne nationale) pour la menuiserie-serrurerie, l’aménagement-décoration-plâtrerie et la maçonnerie. Les travaux de couverture-plomberie-chauffage connaissent une progression légèrement plus modérée avec une hausse de 3%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment se dégrade : le solde d’opinions s’établit à -12 points avec 20% des entreprises déclarant une détérioration de leur trésorerie et 8% une amélioration. A noter également que 15% des entreprises font état de besoins de trésorerie (contre 8% au même trimestre de l’année précédente) et 62% d’entre elles déclarent un besoin supérieur à 10.000 €.Le nombre de jours de carnets de commandes s’élève à 103 jours début avril, soit une progression de 12 jours par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance laisse supposer une bonne dynamique d’activité pour les prochains mois malgré un certain nombre de tensions sur la production.Au 1er trimestre 2022, 40% des entreprises déclarent une baisse des marges, contre 5% une hausse, soit un solde d’opinions de -35 points, en forte baisse par rapport au même trimestre de l’année précédente (-1 point).Un solde d’opinion stable concernant le travail en sous-traitance : tout en restant inférieur à sa valeur du début d’année 2021, le poids des entreprises réalisant de l’activité en sous-traitance se stabilise à hauteur de 14%, soit une valeur comparable à celle du premier trimestre de l’année 2020.19% des entreprises déclarent travailler pour les collectivités locales (contre 14% au premier trimestre 2022).
Il y a 3 ans et 7 jours

Var : la place Daviddi et ses abords à Hyères ont été inaugurés

À Hyères, l’inauguration de la nouvelle place Daviddi a eu lieu le 9 avril dernier après cinq mois de travaux.
Il y a 3 ans et 7 jours

Ora Ito : L’art en plein ciel

Ora Ito (né en 1977) est “l’enfant terrible du design”. Passionné par Le Corbusier qu’il a découvert très jeune et qu’il a collectionné, une fois adulte, Ora Ito a choisi l’architecte comme totem. [©Mathieu Colin] En 2010, le designer Ora Ito apprend par un ami avocat que le gymnase, édifié sur la terrasse de La Cité radieuse construite par Le Corbusier entre 1945 et 1952, est à vendre. Cette salle n’a jamais été restaurée. Le site est à couper le souffle avec son toit-terrasse, véritable pont de navire en plein ciel (à 56 m d’altitude). Le regard y embrase le paysage à 360°. Mais des constructions parasites en dénaturent le point de vue. Ces dernières ont été classées aux Monuments historiques avec l’ensemble du bâtiment en 1984, donc impossible de les détruire. Avec l’appui de la Fondation Le Corbusier, qui veut redonner au lieu son aspect d’origine, puis avec le soutien de l’ensemble de la copropriété de la Cité, les obstacles sont levés. Ainsi, un espace d’art contemporain voit le jour. L’enfant terrible du design L’idée du projet d’Ora Ito se base sur le fait que ce lieu était à l’origine dédié au festival d’art d’Avant-garde avec Tinguely, Klein, Béjart… Il faut dire que la passion pour Le Corbusier a débuté très tôt chez le designer, vers 7 ans. « Le Corbusier, architecte intelligent, se réinvente au fil du temps », explique Ora Ito. En installant ce centre d’art sur la terrasse, il reprend à son compte la philosophie corbuséenne de l’accueil et du partage. Ora Ito a décidé de nommer cette nouvelle galerie le Mamo pour “Marseille Modulor”. Paquebot de béton entre terre et ciel, La Cité Radieuse s’orne d’un toit-terrasse qui est devenu un lieu d’exposition. [©Sébastien Véronèse]Le Sika ComfortFloor Pro, système de revêtement de sol à usage piétonnier à base de résine polyuréthane coulée sur sous-couche manufacturée collée, a été mis en œuvre dans le gymnase. [©Sika][©Sébastien Véronèse]La Cité radieuse du Corbusier retrouve sa splendeur et sa jeunesse d’antan. [©Sébastien Véronèse]« Aujourd’hui, je pousse la collectionnite jusqu’à acquérir toutes les cuisines que Le Corbusier avait dessinées pour La Cité radieuse et que je stocke à l’abri. Sa pluridisciplinarité – il était designer, peintre, poète et architecte -, son travail des couleurs, sa rigueur m’inspirent […] Il a livré une œuvre intemporelle, qui caractérise l’essence même du design et de l’architecture. » [©Fondation Le Corbusier] Le terme de “Modulor” faisant référence à la réflexion sur le comportement de l’homme, sur l’équilibre des volumes, de leurs dimensions et proportions qui amène Le Corbusier à établir une grille de mesures s’appuyant sur le “Nombre d’Or”. Il construit sa grille par rapport aux différentes parties du corps humain et l’appelle “le Modulor”. « Nous avons baptisé notre galerie Mamo, pour faire la nique au Moma de New York », sourit Ora Ito. Rénovation et mise en œuvre Ora Ito vend sa collection d’art contemporain et les travaux commencent, dont le montant s’élèvera à plusieurs millions d’euros. Un long travail de recherche effectué par des experts de la Fondation Le Corbusier débute pour rendre au site sa coque de béton originelle. Voilà chose faite depuis 2013. « Le béton est pour moi une matière extraordinaire, qui me plaît par sa minéralité, son intégration, sa brutalité… », conclut Ora Ito. La problématique autour des façades en béton de La Cité radieuse a duré 10 ans. La façade Ouest à été rénovée, puis sont venus les travaux d’étanchéité de la terrasse et la reconstruction des 12 appartements. La façade Sud a, elle aussi, eu le droit à un  coup de jeune. Mais en gardant l’esprit corbuséen. De ce fait, les murs ont été refaits à l’identique. Le coffrage des bétons a été réalisé avec le même type de bois qu’à l’origine. Dans le gymnase, c’est le système ComfortFloor Pro de Sika qui a été mis en œuvre pour rénover l’espace. Le Mamo au sommet de la Cité radieuse est un lieu de création en plein ciel. Le chef d’œuvre de Le Corbusier s’offre ainsi un nouveau territoire en devenant l’écrin et le tremplin de la création à venir.
Il y a 3 ans et 7 jours

Nouvelle plateforme logistique de Reynaers Aluminium & Forster France

Cet événement clé est une nouvelle étape dans le plan d'investissement industriel défini jusqu'à 2025 renforçant la position du groupe Reynaers en tant qu'acteur majeur dynamique et engagé depuis plusieurs années dans une politique de développement forte et affirmée. Un investissement de 6 millions d'euros pour répondre à la demande croissanteCe nouveau bâtiment porte les infrastructures du Groupe Reynaers à 15.000m² de surface logistique en France. L'investissement était devenu indispensable pour faire face à la demande croissante que connaissent les deux marques Reynaers Aluminium et Forster sur le marché français. Proche des principaux axes routiers qui desservent la France et la Belgique, ce site stratégique permet d'optimiser les transports de marchandises entre les sites de production et de renforcer la qualité de des services auprès des spécialistes de la menuiserie aluminium et acier.Une croissance soutenue des activités de Reynaers Aluminium et de ForsterFocus Reynaers Aluminium :Reynaers Aluminium a enregistré une croissance de 27% entre les années 2016 et 2019. En 2021, le chiffre d'affaires de l'entreprise a progressé de 24%, traduisant sa capacité à concevoir et à distribuer des solutions techniques pour les projets les plus variés en neuf comme en rénovation.Projet significatif Reynaers Aluminium : le savoir-faire de Reynaers Aluminium s'est illustré récemment dans la conception et la fourniture de solutions sur mesure pour le projet « Jardins du Lou » situé au cœur du quartier de Gerland à Lyon. Les six immeubles de bureaux , signés par l'agence d'architecture AIA Life Designers, représentent 28.000m² de surface et près de 13 000m² de façades.. Focus Forster :Partenariat, excellence et accompagnement sont les maîtres mots qui caractérisent l'offre de solutions techniques et de services proposée par la société Forster. Spécialisée dans la conception et la vente de systèmes de menuiseries en acier, Forster a repris ses ventes en direct en France depuis août 2020. La nouvelle organisation logistique sur le site de Brouchy permet de répondre aux projets les plus variés avec des délais de livraison optimisés. Les professionnels de la menuiserie acier bénéficient ainsi d'une offre complète permettant de réaliser tout type de portes, de fenêtres et de façades, sans oublier la profondeur de l'offre des solutions coupe-feu ou antieffraction indispensable pour les projets nécessitant un traitement spécifique en matière de sécurité des édifices et des occupants.Projet emblématique Forster : le savoir-faire des équipes projets de Forster a permis de répondre aux exigences réglementaires et architecturales de la rénovation de la Samaritaine. Les 800 châssis acier des séries Unico XS et Fuego Light fabriqués et installés dans le bâtiment ont permis de recréer à l'identique l'esthétique des menuiseries acier de cette architecture art moderne et art déco du 19ème siècle.Un investissement logistique pour gagner en performance ServiceCe nouveau site a permis de repenser et d'optimiser les flux logistiques. Ainsi, le site de Brouchy recentre son activité sur le pré équipement de profilés de la gamme Reynaers Aluminium, le stockage et la préparation des commandes en finition thermolaquée et anodisée . La plupart des produits proposés dans l'offre sont stockés dans les teintes blanche et «gris anthracite, permettant de livrer partout en France sous un délai de 8 jours. Afin de gagner en réactivité, les activités de stockage des profilés bruts seront centralisées en 2022 dans les usines de thermolaquage et d'anodisation du groupe en Belgique. Un bâtiment conçu pour améliorer les conditions de travail et réduire les coûts énergétiquesSoucieux de créer un cadre de travail agréable et sécurisant pour les salariés, le bâtiment s'est doté de nouveaux espaces favorisant l'échange entre le personnel administratif et la production. Pour gagner en confort d'été et minimiser les transferts de température toute l'année vers l'intérieur, la toiture de la nouvelle surface logistique est équipée du système CoolRoof (Soprema) limitant la température de surface à 42° durant les fortes chaleurs (72° pour une toiture traditionnelle). Conçue pour recevoir en 2022 des panneaux photovoltaïques, l'installation permettra de réduire de 14% la consommation électrique et d'ouvrir une partie du bâtiment à l'auto consommation. Une attention particulière a été portée également sur le traitement de l'éclairage avec LED, ce qui permet de renforcer le bien-être au travail et de diminuer de 11% la consommation électrique de l'ensemble du bâtiment.Un engagement au quotidien pour répondre aux enjeux environnementauxSensible aux enjeux environnementaux actuels et à venir, ce projet s'inscrit pleinement dans la démarche que le groupe Reynaers mène depuis plusieurs années visant à réduire son impact carbone.Grâce à cette nouvelle chaîne logistique optimisée, le groupe Reynaers diminue significativement les étapes de transports entre les différentes unités et renforce son engagement dans la protection de l'environnement. Les nouvelles installations ont permis de concentrer également les efforts sur la réduction des déchets et notamment sur la mise en place de nouveaux modes d'emballage des commandes clients. Grace à l'utilisation de films recyclables et de civières spécialement conçues pour garantir la qualité des produits transportés, la consommation de carton a été réduite de 50%, avec un objectif de -70% sur les prochaines années.Le Groupe Reynaers, acteur économique de la région PicardieLe site de Brouchy emploie 93 personnes dont 53 permanents et 40 salariés intérimaires permettant de s'adapter avec souplesse et efficacité aux pics d'activité de plus en plus réguliers. En se dotant de cette extension de 5.400m², Reynaers Aluminium et Forster affichent de belles perspectives laissant entrevoir un renforcement de ses activités économiques au plan local et national.
Il y a 3 ans et 8 jours

Les Champs-Elysées à Paris vont être verdis et rafraîchis

Nommé "Réenchanter les Champs-Elysées", le projet porté par la mairie de Paris, les élus d'arrondissement et le Comité Champs-Elysées, regroupant commerçants et entreprises de l'avenue, doit se faire en deux étapes.La première doit être achevée d'ici aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, à l'été 2024; la seconde, qui viendra ensuite, a des contours plus flous.Concrètement, c'est aux deux extrémités de l'avenue de 2 kilomètres que les changements vont être les plus visibles. D'abord du côté de la place de la Concorde, où les jardins de part et d'autre des "Champs", aujourd'hui largement défraîchis, vont être transformés."Nous allons refaire de ces jardins de véritables jardins de promenade", a promis la maire PS, Anne Hidalgo, lors d'une conférence de presse au Théâtre du Rond-Point, à deux pas de l'avenue.Une centaine d'arbres vont être plantés, et de petites rues obsolètes piétonnisées, l'élue socialiste souhaitant "redonner de la fraîcheur" pour adapter la ville au réchauffement climatique.Moins de voituresL'autre changement majeur pour 2024 va avoir lieu autour de l'Arc de Triomphe, où le rond-point de la place de l'Etoile va voir réduite sa circulation automobile foisonnante."Sur l'Arc de Triomphe, ce que nous allons faire, c'est un agrandissement de l'anneau" piéton entourant le monument, a expliqué Anne Hidalgo."C'est un rétrécissement de la place de la voiture, je préfère être claire. Parce que c'est comme ça qu'on doit envisager la ville de demain", a-t-elle ajouté.Mais la réduction du trafic motorisé, cheval de bataille de la maire et sujet sensible politiquement, ne concerne pour l'heure pas l'avenue elle-même, qui compte dans chaque sens deux voies de circulation automobile et une voie de bus et taxis.Sur ce sujet, "la maire a accepté (...) de discuter, de négocier, je sais qu'elle a ses opinions, nous avons les nôtres", a assuré Marc-Antoine Jamet, président du comité Champs-Elysées.Sur le haut de l'avenue, très commerçant et prisé des touristes étrangers, les trottoirs et le mobilier urbain, par endroits vieillissants, seront rénovés, ont promis les élus.D'ici 2024, la mairie doit engager 26 millions d'euros pour l'ensemble des travaux, auxquels s'ajouteront 6 millions de la Solidéo (société de livraison des ouvrages olympiques) pour les sites concernés par les Jeux, à savoir la Place de la Concorde et le Grand Palais.Et après, la ConcordeCar l'enjeu est de ramener les Parisiens sur cette avenue iconique de la ville, aménagée en 1670 et qui a traversé les époques.Il faut "réenchanter l'une des vitrines les plus emblématiques de la capitale, la plus célèbre des avenues parisiennes, qui souffre d'avoir beaucoup perdu de sa splendeur dans les 30 dernières années", a dit la maire du VIIIe arrondissement, Jeanne d'Hauteserre.Grouillant de monde jusqu'au milieu du XXe siècle, elle a peu à peu été désertée par les Parisiens et davantage investie par les touristes étrangers et clients des magasins de luxe.Ses terrasses devront ainsi, d'ici à 2024 également, être "harmonisées", un sujet sensible pour les commerçants qui a été confié au designer belge Ramy Fischler."Notre objectif et ma mission (...) c'est à la fois de préserver l'identité et la personnalité des enseignes (...) mais aussi de créer une signature qui d'une certaine manière identifie les Champs comme elle l'a toujours fait à travers le monde", a-t-il déclaré.Et au-delà de l'échéance olympique, la transformation doit continuer. L'élaboration du projet a été confiée à l'architecte Philippe Chiambaretta. La place de la Concorde, aujourd'hui intégralement pavée, sera au cœur des changements.Il faudra en "faciliter la traversée", "redonner l'accès aux monuments, l'obélisque et les fontaines" et reverdir la place, "une fournaise", a expliqué l'architecte.Anne Hidalgo s'est elle dite favorable à étendre les jardins des Tuileries jusqu'à l'obélisque.
Il y a 3 ans et 9 jours

10ème Championnat de France Cordistes les Jeudi 19 & Vendredi 20 mai 2022 à Lyon

Une décision prise collégialement par le conseil d'administration de France Travaux sur Cordes. En effet, les mesures sanitaires résultant de la pandémie risquaient de complexifier le déroulement et surtout de bouleverser l'une des valeurs principales : le professionnalisme de la compétition.Toute la profession et surtout les cordistes pourront enfin se retrouver les 19 et 20 mai prochains ! Et enfin décerner les 10ème titres de champions de France, individuel et par équipe !C'est le grand rendez-vous des cordistes. Durant deux jours, la compétition accueille plus de 100 participants venant d'une vingtaine d'entreprises. C'est surtout, le véritable rassemblement de la profession, avec des tables rondes, avec des échanges autour de la formation, de la sécurité, de l'évolution des techniques et du matériel, des stands de partenaires et fabricant de matériel spécialisé.« Le Championnat est pour l'ensemble des acteurs de notre profession un rassemblement fédérateur. Les contraintes liées aux mesures sanitaires du printemps dernier et les incertitudes trop grandes en avril ne permettaient pas de conserver la convivialité et les échanges propres à l'évènement. Nous espérons qu'au mois de mai, tout sera revenu un peu comme avant. Nous avons tous hâtes, de nous retrouver à la Sucrière à Lyon pour la première fois ! » affirme Jacques Bordignon, Président de France Travaux sur CordesUn rendez-vous fédérateur pour mettre sous les projecteurs un métier haut et physique !Les cordistes sont des ultras professionnels. Le championnat de France réunit l'ensemble des intervenants du bâtiment, de l'industrie ou des travaux publics, hommes et femmes qui exercent leur savoir-faire en utilisant les techniques d'accès et de déplacements sur cordes.C'est l'occasion de mettre en valeur la maîtrise technique, la performance physique et le savoir-faire de cette profession - Cordiste- un métier en expansion, aujourd'hui mis en lumière grâce à des chantiers historiques, tels que les travaux de consolidation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris.Le métier de cordisteConditionné par une haute exigence en matière de sécurité, le métier de cordiste est unique par la diversité de ses activités (rénovation de bâtiments, maintenance de sites industriels, restauration de monuments historiques, travaux sur ouvrages d'art, sécurisation des voies de circulation, spectacle et événement, etc.) ainsi que par les différents environnements dans lequel il s'exerce.A ce jour, les métiers sur cordes représentent plus de 15 000 salariés et 656 entreprises répertoriées en France. Véritable corporation, le travail en commun, le professionnalisme, l'assistance mutuelle, le contrôle croisé et l'auto contrôle sont les mots d'ordre de ce métier hors du commun ou l'esprit d'équipe domine.10ème Championnat de France : deux jours, dix épreuves, cents participants hommes et femmes et des tables rondesC'est une grande compétition technique et pointue en perspective, complétée par des épreuves de secours. C'est un défi professionnel de taille pour tous les participants !Au-delà des épreuves en hauteur et spectaculaires, c'est une rencontre qui souhaite fédérer tous les acteurs de la profession. De nombreuses animations sont proposées sur les stands partenaires, favorisant les échanges et les rencontres professionnelles.Traditionnellement des tables rondes sont organisées autour de thématiques actuelle en collaboration avec des institutionnels indispensables pour la profession, donnant naissance à des avancées majeures.Suspendus sur les cordes à La Sucrière- LyonLieu emblématique des Docks au cœur du quartier Lyon Confluence, La Sucrière est un bâtiment industriel des années 30, entièrement rénové en 2011. Ce lieu chargé d’histoire a su conserver un patrimoine industriel en lui donnant une nouvelle vocation : la culture et l’événement. Le site accueille chaque année une cinquantaine de manifestations.Plus d’infos sur https://www.championnat-cordistes.com/
Il y a 3 ans et 9 jours

Une exposition fait le lien entre architecture et paysage

CULTURE. L'architecte paysagiste Daniel Jauslin interroge les liens existants entre l'architecture et le paysage, dans une exposition qui se tient jusqu'au 22 mai, à Paris. Films, photographies, 3D, maquettes... les mediums s'entremêlent pour donner une vision transversale de ce deux domaines.
Il y a 3 ans et 9 jours

Note de lecture : La Tâche de l’architecte, de Franco Mancuso

Revue de l'ouvrage La Tâche de l'architecte, de Franco Mancuso (Éditions Conférence, Trocy-en-Multien, 2022) par Chiara ...More about Cet article Note de lecture : La Tâche de l’architecte, de Franco Mancuso est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 9 jours

Illuminez les intérieurs avec les fenêtres pour toits plats Fakro !

Les fenêtres pour toits plats FAKRO apportent une lumière naturelle et offre une possibilité d'aérer la pièce tout en conjuguant une haute fonctionnalité avec des performances thermiques accrues. Maintenant chaque pièce sous un toit plat peut être à la fois chaleureuse et lumineuse.FAKRO propose quatre types de fenêtres de toit plat type F - fenêtre plane, qui se caractérise en effet par une haute performance thermo-isolante et son aspect moderne,type C - fenêtre pour toits plats avec coupole en polycarbonate,type G – fenêtre pour toits plats avec survitrage plan,type Z – fenêtre pour toits plats avec segment de verre incliné.Construction de nos fenêtres pour toits platsLe dormant des fenêtres pour toits plats est constitué de profilés en PVC multi-chambres, partiellement fabriqué à partir de matières premières recyclées.L'intérieur des profilés est remplie d'un matériau thermo-isolant (polystirène) qui améliore les performances du produit.La surface intérieure du dormant est de couleur blanche (RAL 9010). Les profilés en PVC sont composés de granulat à base de stabilisateur calcium-zinc, et non de plomb.Elles ont une grande résistance aux acides et une faible absorption de l'humidité : les fenêtres pour toit plat peuvent donc être utilisées dans chaque type de pièce.AvantagesConstruction avec haute efficacité énergétiqueGrâce à leur construction spéciale les fenêtres pour toits plats de Fakro ont des paramètres thermo-isolants très performants. Les fenêtres pour toits plats sont équipées d'un double, triple ou même quadruple vitrage.Beaucoup de lumière naturelleGrâce aux fenêtres pour toits plats, les pièces situées sous des toits plats baignent dans la lumière du jour. Elles ont en effet une surface vitrée 16% plus grande par rapport aux solutions proposées par la concurrence.Dimensions non standardLes fenêtres planes de type F peuvent être fabriquées dans des dimensions non standard (dans le cadre 60x60cm – 120x220cm). La possibilité de réaliser une fenêtre plane F précisément sur commande permet de remplacer facilement les anciennes lucarnes et d’améliorer l’isolation thermique de tout le bâtiment.Commande à distanceLes fenêtres motorisées pour toits plats sont commandées avec une télécommande (vendue séparément) dans le système Z- Wave sans fil. Le servomoteur installé dans l’ouvrant limite son exposition aux intempéries pour prolonger sa longévité et une utilisation sans faille. En plus ces fenêtres sont équipées d’un détecteur de pluie qui active la fermeture pendant la pluie.Pour en savoir plus : cliquez ici
Il y a 3 ans et 9 jours

La biomasse sera la vedette d'Interclima 2022

Le salon Interclima, du 3 au 6 octobre 2022 à Paris-Porte de Versailles, rendez-vous incontournable des acteurs du génie climatique, mettra tout particulièrement en vedette le bois-énergie.
Il y a 3 ans et 10 jours

Bilan positif pour le salon GIC/Italian Concrete Days

Les GIC/Italian Concrete Days ont réuni plus de 5 000 visiteurs sur 3 j. [©GIC/Italian Concrete Days] La 4eédition des GIC/Italian Concrete Days vient de s’achever sur une note très positive. Avec 5 000 visiteurs confirmés, 234 exposants présents sur 15 000 m2de foire, 8 conférences organisées et 27 prix décernés, le plus grand salon européen du béton a tenu toutes ses promesses.  Organisés tous les deux ans, les GIC/Italian Concrete Days se sont déroulés du 28 au 30 avril dernier, à Piacenza, ville située dans le Nord de l’Italie sur l’axe Milan – Bologne. La sécurité au travail, l’éco-durabilité et l’innovation en ont été les thèmes fédérateurs. « Cette 4eédition peut être considérée comme celle du redémarrage d’un salon important, dans lequel les acteurs du secteur ont retrouvé l’enthousiasme, dont ils avaient manqué durant la pandémie du Covid. Chacun d’entre nous a pu constater la grande passion qui a uni exposants et visiteurs pendant toute la durée de ce salon »,constate Fabio Potestà, directeur de Mediapoint & Exhibitions, organisateur des GIC/Italian Concrete Days. Et de poursuivre : « C’est le même enthousiasme que j’ai vu lors de la cérémonie des Italian Concrete Technology Awards. Ces prix qui récompensent les entreprises et professionnels italiens du secteur du béton qui se sont distingués au cours des 36 derniers mois. » Rendez-vous en 2024 La présence de visiteurs et d’acteurs du béton étrangers a été particulièrement importante pour l’organisateur, confirmant le rôle croissant des GIC/Italian Concrete Days dans le panorama européen des salons. Un grand succès a aussi été remporté par la formule inédite “GIC by Night”. Il s’agissait d’un programme spécial de soirées dédié aux exposants et à leurs invités… « Cette édition se clôt sur un bilan très positif quant à la qualité des visiteurs, en majorité des acteurs de la “supply chain” du béton, reprend Fabio Potestà. Une satisfaction croissante, si l’on considère le moment économique très particulier pour l’ensemble de la filière. Je ne peux donc que remercier tous les exposants et, en même temps, promettre que nous continuerons à faire plus et mieux pour améliorer notre événement. »D’autant que la 5eédition est déjà annoncée pour 2024, toujours au Piacenza Expo. Mais avec des dates qui restent encore à préciser, pour éviter les chevauchements avec d’autres événements reportés à cause du Covid et/ou à la suite du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.
Il y a 3 ans et 10 jours

Lois "Anti-gaspillage pour une économie circulaire" et "Climat et Résilience" : des textes d'application importants ont été publiés

Depuis leur promulgation, de nombreux décrets ayant un impact direct sur le quotidien des Français ont été publiés, dont plusieurs importants ces dernières semaines.Une responsabilité plus importante des producteursRéduction, réutilisation et recyclage les emballages en plastique à usage uniqueLe décret n° 2022-549 du 14 avril 2022 acte la stratégie nationale pour la réduction, la réutilisation, le réemploi et le recyclage des emballages en plastique à usage unique dite « Stratégie 3R », qui vise à :définir les actions à mettre en place par les entreprises, les collectivités territoriales, les éco-organismes et l’Etat pour atteindre les objectifs définis par le décret 3R d’ici 2025 : 20 % de réduction dont au moins la moitié atteinte par le recours au réemploi, tendre vers 100 % de recyclage et donc un objectif que tous les emballages en plastique à usage unique soient recyclables en 2025, et tendre vers l'élimination totale des emballages inutiles. La stratégie prévoit notamment l’élaboration par chaque grande filière de feuilles de route sectorielles 3R, qui pourront bénéficier d’un financement spécifique dans le cadre du plan de relance ;dresser les perspectives et problématiques à l'horizon 2040 concernant l'objectif de la fin de la mise en marché des emballages en plastique à usage unique.Développement des emballages réemployés mis sur le marchéLe décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 définit la trajectoire minimale d'emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement en France pour la période 2023-2027 afin d'atteindre les objectifs fixés par la loi AGEC et viser ainsi 10% d'emballages réemployés en 2027. Il précise également comment les producteurs participeront à cet objectif, en s'appuyant notamment sur les éco-organismes des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) et en mobilisant un fonds de développement de solutions de réemploi et réutilisation des emballages de près de 50 M€/an.Verdissement des véhicules utilisés dans la mise en relation par des plateformes de livraisonLe décret n° 2022-474 du 4 avril 2022 prévoit l'obligation pour les plateformes de livraison de plus de 50 travailleurs de respecter une part minimale, croissante dans le temps, de véhicules à très faibles émissions à deux ou trois roues, vélos et vélos à assistance électrique.L’objectif est d’atteindre 100% de véhicules à très faibles émissions d’ici 2030. Pour la mise en relation, à partir de juillet 2023 et jusqu’à fin 2024, la part de vélos, vélos à assistance électrique, et véhicules motorisés à très faibles émissions à deux ou trois roues devra atteindre au moins 20%. Cette transition se poursuit sur les années suivantes : 50% à partir de 2025, 80% à partir de 2027 et 100% à partir de 2030.Lancement de l'expérimentation "Oui Pub" le 1er mai 2022Afin de tendre vers une publicité moins subie et de réduire le gaspillage, l'article 21 de la loi Climat et Résilience prévoit la possibilité d'expérimenter le dispositif « Oui Pub », visant à restreindre la distribution d'imprimés publicitaires non adressés aux seuls ménages ayant explicitement indiqué de manière visible sur la boîte aux lettres leur volonté de les recevoir.Treize collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales prendront part à cette expérimentation entre 2022 et 2025 (cf. décret n°2022-764). La restriction de diffusion des imprimés publicitaires sans adresse (IPSA) sera effective à partir du 1er septembre 2022, après un délai assurant la bonne information des habitants des collectivités concernées et la distribution des autocollants « Oui Pub », en étroite concertation avec les acteurs économiques locaux. La liste des treize territoires concernés est fixée dans le décret n°2022-765. Deux autres territoires, Troyes Champagne Métropole et la Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, rejoindront l’expérimentation une fois leur programme local de prévention des déchets ménagers voté, pour un démarrage de la phase d’information le 1er décembre 2022 et de la phase de restriction de distribution le 1er février 2023.Un comité de pilotage associant l’ensemble des collectivités et entreprises concernées sera prochainement mis en place sous la présidence de l‘Ademe. Un comité d’évaluation sera également institué afin d'évaluer l'impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l'emploi, sur les secteurs d'activités concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d'une telle mesure.Obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des vols domestiquesLa loi Climat et Résilience a instauré l’obligation d’une compensation progressive des émissions de gaz à effet de serre des vols domestiques pour les exploitants d’aéronefs soumis au Système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) sous peine de sanction. A l’heure actuelle, les vols entre la métropole et les départements et régions d’outre-mer ne sont pas soumis au SEQE-UE. Pour l’année 2022, les exploitants doivent compenser 50% de leurs émissions, ce sera 70% en 2023 et l’ensemble de leurs émissions dès 2024.Le décret n° 2022-667 du 26 avril 2022 fixe l’obligation pour les exploitants d’aéronefs générant plus 1 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire national de transmettre au ministère de la Transition écologique une déclaration portant sur les émissions de l'année précédente ainsi qu‘un rapport de compensation justifiant les réductions et séquestrations de ces émissions déclarées. Le pourcentage minimum d’émissions réduites ou séquestrées par des projets situés dans l’Union européenne est fixé à 20% pour les émissions de 2022, 35 % pour les émissions de 2023, 50% pour les émissions de 2024. Une clause de revoyure est prévue en 2024 pour fixer l’évolution de la trajectoire à partir de 2025.Interdiction des terrasses chaufféesL’interdiction des terrasses chauffées, fixée au 1er avril 2022 par la loi Climat et Résilience, vise à mettre fin au gaspillage d’énergie consistant à chauffer l’air extérieur. Fruit d’une concertation étroite et constructive avec les fédérations de professionnels et des collectivités, le décret du 30 mars 2022 permet de créer des dérogations encadrées, notamment pour les terrasses hermétiquement fermées (fermées, étanches à l’air et avec des parois latérales rigides). Le décret crée par ailleurs une sanction pécuniaire en cas d’infraction, visant à apporter une réponse graduée pour les contrevenants.Une accélération de la transition énergétiqueRéduction des émissions de particules du chauffage au bois domestiqueSi les bûches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable, leur utilisation dans de mauvaises conditions leur combustion peut générer une part significative de la pollution aux particules fines. Celles-ci ont un fort impact sur la santé humaine, puisqu’elles sont responsables de 40.000 décès prématurés par an selon les estimations de Santé Publique France.Le décret n° 2022-446 du 30 mars 2022, publié en application de la loi Climat et Résilience, garantit une meilleure information des consommateurs. La qualité du combustible utilisé, notamment son taux d’humidité, et son utilisation ont une forte influence sur la quantité de particules émises et le rendement énergétique de la combustion. La connaissance par les usagers de ces enjeux demeure cependant faible.Le décret fixe les modalités d’informations générales sur les conditions appropriées de stockage et d’utilisation que les distributeurs devront fournir lors de la vente à des utilisateurs non professionnels. Une information devra ainsi être réalisée sur le lieu de vente et sur la facture, s’agissant de la nature du combustible utilisé et de son taux d’humidité. De plus, des recommandations sur le stockage ainsi que des informations générales sur l’impact d’un combustible de mauvaise qualité sur la qualité de l’air et la consommation énergétique devront être fournies par le distributeur.Évolution des règles de classement des réseaux de chaleur et de froidEn application de la loi Climat et Résilience, le décret n° 2022-666 du 26 avril 2022 fait évoluer les règles de classement des réseaux de chaleur et de froid. Ces réseaux sont appelés à se développer massivement pour faire face aux enjeux majeurs du réchauffement climatique et pour l'atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050.Ce décret permet de faciliter le classement pour favoriser leur développement dans des périmètres prioritaires, et ainsi encourager les collectivités territoriales à poursuivre le développement des énergies renouvelables et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Ce classement permet d’imposer, sauf dérogation, le raccordement au réseau de chaleur ou de froid des bâtiments neufs ou remplaçant une installation de chauffage ou de refroidissement d'une puissance supérieure à 30 kilowatts, situés dans le périmètre de développement prioritaire du réseau. Par ailleurs, un arrêté listant les réseaux concernés à partir du 1er septembre 2022 a été publié.Certificats de production de biogaz par les fournisseursLes fournisseurs de gaz naturel auront désormais l’obligation de contribuer à la production de biogaz. Les fournisseurs de gaz naturel pourront s’acquitter de cette obligation soit en produisant directement du biogaz injecté dans un réseau de gaz naturel, soit en acquérant des certificats auprès de producteurs de biogaz. Ce dispositif, précisé dans le décret n° 2022-640, permet ainsi aux producteurs de biogaz de disposer d’un revenu associé à la commercialisation des certificats de production de biogaz, venant s’ajouter au revenu de la vente physique du biogaz.Une meilleure information du consommateurInformation du consommateur sur les qualités et caractéristiques environnementales des produits générateurs de déchetsLe décret n° 2022-748 du 29 avril 2022 mettant en application l'article 13 I de la loi AGEC encadre désormais les allégations environnementales des metteurs sur le marché et rend obligatoire l’information du consommateur sur certaines caractéristiques environnementales des produits achetés. Cette information sera donnée sous la forme d’une fiche produit des qualités et caractéristiques environnementales, sous forme dématérialisée, accessible au moment de l'acte d'achat.Ce dispositif d'affichage dématérialisé permettra à partir de 2023 au consommateur de connaitre, selon les catégories de produits et pour chaque modèle, leur proportion de matière recyclée, leur recyclabilité, la présence de substances dangereuses, de métaux précieux ou de terres rares, ou encore leur compostabilité ou leur caractère réemployable. Pour les textiles, deux informations supplémentaires seront obligatoires : la traçabilité géographique des 3 grandes étapes de fabrication (tissage, teinture, assemblage/finition) ainsi qu'un avertissement pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres micro plastiques lors du lavage.Par ailleurs, le texte reprend et précise l'interdiction déjà prévue par la loi d'utilisation, pour tout produit ou emballage, de l'allégation « biodégradable », « respectueux de l'environnement » ou toute autre allégation similaire.Extension de l'indice de réparabilité à 4 nouvelles catégories de produitsL’indice de réparabilité, note sur 10 obligatoire, sera visible, dans un délai de six mois, sur 4 nouvelles catégories de produits, à savoir les lave-linges « top » (à chargement par le dessus), les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs haute pression. Ils viennent ainsi s’ajouter aux téléphones mobiles, ordinateurs portables, téléviseurs, lave-linge hublot et tondeuses à gazon qui étaient déjà concernés par l’indice de réparabilité depuis 2021. Les tablettes ne figurent pas dans cette liste, car elles vont prochainement faire l'objet d'un indice de réparabilité européen.Encadrement des allégations de neutralité carboneA compter du 1er janvier 2023, il sera interdit aux annonceurs d'affirmer dans une publicité qu'un produit ou service est « neutre en carbone » sans présenter un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie du produit ou service, la trajectoire de réduction prévue des émissions, ainsi que les modalités de compensation des émissions résiduelles. Ces éléments devront être facilement accessibles pour le public et mis à jour tous les ans.Ce dispositif, prévu à l'article 12 de la Loi Climat et Résilience, vise à garantir une information complète du public sur les allégations « neutre en carbone » et permettra de renforcer progressivement les engagements des annonceurs tout en luttant contre « l’éco-blanchiment » (cf. décrets n° 2022-538 et 2022-539).Publication des premiers « contrats climat » dès le 15 juillet 2022En application de l’article 7 de la loi Climat et Résilience, le ministère de la Transition écologique a lancé, le 25 avril dernier, une plateforme numérique sur laquelle les entreprises soumises à des obligations d'affichage environnemental doivent se déclarer. Toutes les entreprises volontaires peuvent également y souscrire un « contrat climat communications commerciales et transition écologique ». Ces contrats visent à réduire les communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l'environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique.La liste des acteurs ayant souscrit un « contrat climat » sera publiée le 15 juillet de chaque année et leurs contenus seront rendus publics. Par ailleurs, la plateforme dévoilera la liste des entreprises assujetties à une déclaration mais ne l'ayant pas réalisée, ainsi que la liste des entreprises s’étant déclarées mais n’ayant pas souscrit un contrat climat (cf. décret n°2022-616).Un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules propres expérimenté de 2023 à 2025 dans certaines zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)Le décret n° 2022-615 du 22 avril 2022 définit les modalités de l’expérimentation, débutant le 1er janvier 2023, d’un prêt à taux zéro pour l’acquisition de véhicules neufs ou d'occasion, électriques ou hybrides rechargeables, dans, ou à proximité, des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en dépassement régulier des normes de qualité de l’air. Les particuliers ainsi que les microentreprises seront éligibles à ce prêt sous conditions de ressources.Le montant du prêt ne pourra pas excéder le coût d’acquisition du véhicule, aides publiques déduites, et sera plafonné à 30.000 € dans le cas d’un achat et 10.000 € dans le cas d’une location. Il sera cumulable avec les aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (bonus écologique et prime à la conversion). Dans l’attente des données locales sur la qualité de l’air en 2022, sont éligibles au dispositif les ZFE-m de Paris et des Métropoles du Grand Paris, de Lyon, d’Aix-Marseille et de Rouen.Protection et préservation des espaces menacésRéduction de l’artificialisation des solsDans le cadre des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols », le décret n° 2022-763 du 29 avril 2022 précise les critères des surfaces considérées comme artificialisées ou non artificialisées. Ces surfaces sont appréciées compte tenu de l’occupation des sols observée, qui résulte à la fois de leur couverture mais également de leur usage. Cette appréciation est réalisée en fonction de seuils de référence, qui seront définis par un arrêté du ministre en charge de l’urbanisme et révisés autant que de besoin en fonction de l’évolution des standards du Conseil National de l’Information Géographique.Le décret n° 2022-762 du 29 avril 2022 permet de préciser le contenu des objectifs et des règles du SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) en matière de gestion économe de l'espace et la lutte contre l’artificialisation des sols. Il permet notamment de fixer les modalités de la déclinaison infrarégionale des objectifs d'atteinte du « zéro artificialisation nette des sols ».Prise en compte du risque de déforestation importée dans les achats de l’EtatL'article 272 de la loi Climat et Résilience fixe pour objectif aux acheteurs de l’Etat - ceux des services centraux comme ceux des services déconcentrés - de ne plus acheter de biens ayant contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d'écosystèmes naturels en dehors du territoire national.Le décret n° 2022-641 du 25 avril détaille notamment la liste des segments d’achats concernés par cette mesure et les modalités de mise en œuvre.Établissement d’une liste des communes littorales concernées par le recul du trait de côteLe décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établit la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes d’érosion du littoral. La liste comprend 126 communes ayant délibéré favorablement à leur inscription et sera progressivement complétée au gré des expressions de volonté de communes qui souhaiteraient l'intégrer, et a minima révisée une fois tous les 9 ans.Les communes figurant sur la liste seront accompagnées par l’Etat et ses opérateurs. Elles devront intégrer avant 2026 au plus tard, une cartographie d’exposition au recul du trait de côte aux horizons 0-30 ans et 30-100 ans dans leur document d’urbanisme, sauf celles qui disposent d’un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) et font le choix de le maintenir. Au sein des zones d’exposition, les collectivités pourront utiliser les nouveaux outils créés par la loi Climat et Résilience (droit de préemption trait de côte, bail réel d'adaptation au changement climatique, possibilités de déroger à certaines dispositions de la loi littoral, etc.).Définition de la notion de protection forte et modalités de mise en œuvreFace à l'érosion de la biodiversité, la Stratégie nationale pour les aires protégées 2030 a pour ambition de couvrir 30% du territoire national en aires protégées dont 10% en protection forte. Le décret n°2022-527 du 12 avril 2022 vient préciser la définition de la notion de protection forte ainsi que les conditions de reconnaissance des zones de protection fortes pour les espaces terrestres et maritimes. Cette labellisation est automatique pour un certain nombre d'outils. Dans les autres cas, la reconnaissance intervient après un examen au cas par cas au regard de critères, à travers une procédure régionalisée et sur décision des ministres compétents. Mise en place du bureau « enquête accidents risques industriels » A la suite de l'accident de Lubrizol et Normandie Logistique, le Gouvernement a décidé de constituer un « bureau enquête accidents risques industriels », à l'instar des bureaux enquêtes accidents qui existent déjà pour les transports aériens et les transports terrestres. Ce bureau est en préfiguration depuis 2021. La loi Climat et Résilience, et le décret n° 2022-427 du 25 mars 2022, permettent désormais de lui donner une assise juridique, de garantir son indépendance et la qualité de ses recrutements, ainsi que les accès aux pièces et aux experts nécessaires pour ses enquêtes.
Il y a 3 ans et 10 jours

Exposition : Hellisheiði par Luc Boegly

Islande. À 30 km de Reykjavik, Hellisheiði est un col venteux. Sur ses pentes, la terre, ...More about Cet article Exposition : Hellisheiði par Luc Boegly est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 3 ans et 12 jours

A Versailles, la BAP 2022 est Visible, Invisible

Dans le cadre de la BAP 2022, l’ENSA Versailles (Yvelines) présente l’exposition « Visible, Invisible » qui interroge sur l’émergence de nouvelles formes architecturales à partir des matériaux et énergies disponibles localement. Jusqu’au 13 juillet 2022. « Si un terroir peut être défini comme la rencontre d’un sol, d’un climat et de savoir-faire, l’architecture est de façon similaire […] L’article A Versailles, la BAP 2022 est Visible, Invisible est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 12 jours

"Le lac Tanganyika vomit" : au Burundi, l'eau monte et déplace les populations

Un jour d'avril 2020, en rentrant de son travail quotidien dans les champs, elle a pourtant découvert sa maison submergée par le lac, dont le niveau monte sur fond de dérèglement climatique."J'ai crié : mes enfants, mes enfants, mes enfants !", se souvient cette mère célibataire en mimant un geste de désespoir."Les enfants étaient emportés par les eaux, mais des gens qui savent nager les ont repêchés (...) et ils me les ont ramenés", poursuit-elle. Tous furent sauvés.Amissa raconte son histoire depuis le camp de Kinyinya II, situé à quelques kilomètres derrière Gatumba, qui accueille plus de 2.300 personnes déplacées par les inondations.En journée, un soleil de plomb écrase cette succession de tentes blanches siglées IOM, l'Organisation internationale pour les migrations de l'ONU, et laisse place le soir à un froid humide et mordant. Dans chaque allée, des dizaines d'enfants tournent en rond.Avant, "on cultivait, on faisait des travaux qui nous aidaient à survivre, mais depuis que nous sommes ici on ne fait rien", raconte quelques centaines de mètres plus loin Lea Nyabenda, arrivée elle aussi il y a deux ans."La vie (est) misérable, l'hébergement et le manque de nourriture m'angoissent. Dormir dans un endroit pareil alors que nous avions une belle et grande maison...", regrette cette femme de 40 ans, également mère de 10 enfants.FantomatiqueLea accepte de retourner voir son ancien logement à Gatumba, une ville qui ces dernières décennies se développait tous azimuts, dynamisée par le commerce avec la toute proche RD Congo. Même les zones jouxtant les flots, pourtant inconstructibles, ont vu pousser des quartiers.Mushasha, le quartier de Lea, est aujourd'hui un marécage où alternent des bras de lacs envahis de hautes herbes et des maisons – certaines miraculeusement intactes, d'autres abandonnées, voire totalement en ruine."C'est ici qu'était ma maison", lâche-t-elle en s'arrêtant devant un monticule de terre et de morceaux de bois. "Là c'était deux chambres, là une chambre, là-bas une autre et cette partie-là, c'était le salon"."J'évite de venir ici, par crainte de sentir la tension monter en moi." Fantomatique, le quartier ne compte plus qu'une poignée d'habitants. Les dégâts vont bien au-delà des seules habitations."Il y a des écoles qui ont été détruites, des commerces (...) Il y a aussi des champs, des cultures qui ont été inondés", détaille sur place Geoffrey Kirenga, directeur pays de l'ONG Save the Children, qui vient en aide aux familles déplacées et à celles qui ont choisi de rester.Quelque 65% des déplacés de Gatumba sont des enfants. Beaucoup n'ont plus accès à l'école et certains ont commencé à travailler pour nourrir leur famille."Certains enfants se mettent à pêcher, ce qui est dangereux, ce n'est pas protégé et ça les expose aux blessures physiques", ajoute-t-il, en jetant un oeil inquiet aux eaux peuplées, dans cette zone, d'hippopotames et de crocodiles.Save the Children anticipe une détérioration de la situation cette année, alors que débute actuellement la saison des pluies au Burundi.Bujumbura menacéeLe pays, densément peuplé et classé par la Banque mondiale comme le plus pauvre au monde en PIB par habitant, a connu plusieurs vagues d'exode en raison des conflits qui l'ont secoué. Aujourd'hui, la menace change. Près de 85% des 113.000 déplacés internes le sont en raison de désastres naturels, selon l'OIM, qui souligne que le Burundi est un des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique.Les relevés météorologiques des dernières années montrent ainsi une intensification des chutes de pluies, torrentielles notamment, notent les experts.Outre des élévations "cycliques" du niveau de l'eau historiquement observées, la montée des eaux s'explique par la pollution des multiples rivières qui se jettent dans le Tanganyika, souligne Albert Mbonerane, ancien ministre de l'Environnement et ardent défenseur de l'écosystème du lac.Cette pollution menace de boucher l'unique voie d'écoulement, côté congolais, du deuxième plus grand lac d'Afrique.De fait, les flots n'ont plus reflué ou presque depuis 2020."Quand je vois tous les déchets solides, tout ce qu'on jette dans ces rivières (...) Le lac est en train de vomir pour dire +mais qu'est ce que vous voulez que je fasse ?+", pointe-t-il.A l'est de Gatumba, la capitale économique Bujumbura étire ses quartiers, restaurants, port et aéroport autour du lac.Des parcelles sont inondées et la moitié d'une quatre-voies qui longeait la rive est désormais fermée, rappelant la menace constante qui plane sur la plus grande agglomération du Burundi."Parfois, quand nous parlons d'environnement, on dirait que ce sont des histoires qu'on raconte alors (que) les réalités sont bien là", se désole Albert Mbonerane.
Il y a 3 ans et 13 jours

Amorce récompense les collectivités engagées

La rénovation énergétique des logements est un sujet primordial, le secteur du bâtiment étant le premier consommateur d’énergie en France. Pour autant, la rénovation des logements collectifs demeure relativement marginale par rapport aux maisons individuelles. Partant de ce constat, AMORCE s’emploie à massifier la rénovation énergétique des copropriétés et participe au programme Rénovons Collectif. Porté par Île-de-France Énergies, ce programme cible 86 500 copropriétés au sein des 51 collectivités lauréates, avec une sensibilisation plus large des 20 millions d’habitants de ces mêmes territoires, soit 1/3 de la population française.Les Trophées des Collectivités pour la Rénovation Énergétique des Copropriétés viennent récompenser les collectivités, de toute taille qu’elles soient adhérentes ou non d’AMORCE, ayant mis en place une politique ambitieuse dans ce domaine. Celles-ci seront évaluées par un jury composé d’acteurs nationaux reconnus pour leur action en faveur de la transition écologique et leur lien avec les collectivités : Raphaël CLAUSTRE – Directeur Général (Île-de-France Énergies), Michel MAYA – Vice-Président délégué à la rénovation énergétique (AMORCE), Pierre DEROUBAIX - Ingénieur Service Bâtiment (ADEME), Gwenola STEPHAN - Chargée de mission développement durable (AMF), Sébastien CATTÉ WAGNER - Directeur du programme « Plan national de traitement des copropriétés fragiles et en difficulté » (ANAH), Valérie FLIS-PLISSON - Chargée de mission pôle technique et professionnel bâtiment (CAPEB), Marianne VILLEY - Chargée d'études Énergie Climat (CEREMA), Frank SENTIER - Délégué Général (fédération FLAME), Claire DELPECH - Responsable Environnement (Intercommunalités de France - AdCF) et Julie LODEWYCKX - Chargée de mission Plan Bâtiment Durable (Ministère de la Transition Écologique).Ce jury évaluera les candidatures selon des critères liés à l’ambition de la stratégie mise en place, son articulation vis-à-vis de la planification territoriale, aux démarches (sensibilisation, communication, partenariats…) menées auprès des diverses parties prenantes (ménages, syndics, professionnels…), à la mise en place d’un service public de conseil et d’accompagnement à la rénovation énergétique, à la mise en place d’aides financières à l’ingénierie et aux travaux, ainsi qu’à l’exemplarité (énergétique, sociale, environnementale…) du projet présenté par la collectivité. Les candidatures seront réparties en cinq catégories déterminées par le nombre d’habitants des collectivités. Chaque catégorie se verra décerner un lauréat, le jury élisant par ailleurs un lauréat « Coup de cœur du jury ».Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 juillet 2022 et s’effectuent par l’intermédiaire d’une déclaration de pré-candidature, ouvrant par la suite l’accès au formulaire de candidature. Les trophées seront remis aux lauréats lors d’une cérémonie organisée au congrès annuel d’AMORCE, du 19 au 21 octobre 2022, tandis qu’une deuxième édition des Trophées est déjà en préparation pour 2023.
Il y a 3 ans et 13 jours

FISA et BIM&CO s’associent afin d’offrir une des plus grandes bibliothèques d’objets BIM dans un logiciel de tracé CVC

Les équipes BIM&CO et FISA étaient présentes au salon BIMWORLD Paris et Solutions Bas-Carbone 2022, les 5 & 6 avril derniers à Paris Expo – Porte de Versailles. À cette occasion, les deux entreprises ont présenté leur nouveau partenariat, lors de l’un des ateliers sur le stand BIM&CO. Partenariat FISA-BIM&CO – Bibliothèque d’objets BIM BIM&CO et FISA s’associent afin d’offrir une des plus grandes bibliothèques d’objets BIM dans un logiciel de tracé CVC. À destination des bureaux d’études et entreprises, le nouvel outil de recherche de familles, intégré à la dernière version de Fisa-BiM Management et Fisa-BiM CVC, permet en phase d’exécution d’associer aux bibliothèques d’objets BIM déjà présentes dans les logiciels un accès direct vers la plateforme BIM&CO. Il s’agit également d’une opportunité pour les fabricants, qui peuvent désormais : Gagner en visibilité auprès des BET et être prescrit; Se rapprocher de l’usage métier et notamment des calculs des bureaux d’études CVC; Devenir partenaire du leader français des éditeurs de logiciels pour le génie climatique. Découvrez-en davantage sur le partenariat BIM&CO- FISA dans notre communiqué de presse. La connexion entre FISA et BIM&CO vous intéresse ? Demandez une démo avec l’un de nos experts !
Il y a 3 ans et 13 jours

Legrand annonce une hausse à deux chiffres pour ses ventes et son bénéfice au 1er trimestre

Cette croissance "traduit à la fois des succès commerciaux et une bonne gestion des tensions sur les approvisionnements", a estimé Benoît Coquard, directeur général de Legrand, lors d'une conférence téléphonique."L'ensemble de nos trois zones, Europe, Amérique du Nord et centrale, et reste du monde, sont en forte croissance sur la période", s'est-il félicité.Ces résultats sont au-dessus des attentes des analystes interrogés par l'agence Factset, dont le consensus était de 1,849 milliard d'euros de chiffre d'affaires et de 229 millions d'euros de bénéfice net. Le consensus, du côté des analystes interrogés par Bloomberg, s'élevait à 1,837 milliard d'euros pour le chiffre d'affaires et 248,7 millions d'euros pour le bénéfice net."Malgré un environnement très incertain", des marchés, comme les centres de données, les offres connectées, l'efficacité énergétique, "continuent à être porteurs pour le groupe", a commenté M. Coquard.Le directeur général a également souligné un "effet prix significatif, de 7,8% sur le premier trimestre", pour compenser au moins partiellement l'inflation. Pour les matières premières et composants, elle s'est élevée à "environ +18% sur ce trimestre par rapport au 1er trimestre 2021", a-t-il indiqué.Malgré ces très bons résultats, le groupe n'a fait que maintenir ses objectifs de croissance des ventes, hors effet de change, comprise entre 5 et 11% en 2022, en raison d'un "certain nombre d'incertitudes", s'agissant de la croissance mondiale, de la politique zéro-Covid en Chine qui pourrait perturber la chaîne logistique, ou de l'impact sur le moral des ménages de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Ce conflit n'a pas eu d'impact significatif sur les ventes au premier trimestre de Legrand, qui n'avait réalisé qu'environ 2% de son chiffre d'affaires dans ces deux pays en 2021.Lors de son assemblée générale annuelle, prévue le 25 mai prochain, le groupe proposera aux actionnaires la candidature en qualité d'administrateur indépendant du PDG de Michelin Florent Menegaux.
Il y a 3 ans et 14 jours

10ème Championnats de France des Cordistes à Lyon, les 19 et 20 mai

Ivan Muscat est cordiste et grimpeur depuis plus de 20 ans. Et formateur !Né en 1979, père d’un petit garçon de 5 ans, Ivan Habite à Millau. Indépendant, il est cordiste (formation, en jury et sur chantier) ainsi que moniteur escalade, Canyoning et via-ferrata en saison. Sa petite entreprise se nomme Accro Nature.Il a fait ses premières armes sur plusieurs types de chantiers : travaux publics, urbains et industries. Ayant la Certification de Qualification Professionnelle niveau 2 et l’OTC (Technicien en Organisation de Travaux sur Cordes) ainsi que le Brevet d'État d'escalade, Ivan s’est dirigé vers les formations de cordistes depuis 7 ans.« Pourtant je ne me destinais pas aux métiers de la verticalité. Cela a été plus fort que moi. Ma région natale est la Bretagne, il a fallu que je me déplace vers des contrées un peu plus dotées en cailloux, rochers et falaises de toutes sortes - même si la Bretagne en possède aussi ! Je participe aux championnats de France des Cordistes depuis 2014. Ils allient techniques et puissance physique et j’adore l’ambiance ! C’est l’unique rendez-vous ou toute la profession se retrouve !Ayant de bons résultats, toujours sur les podiums en individuel et en équipe, j'ai été convié à participer au Petzl RopeTrip de Salt Lake City en 2016 (Championnats du monde). Avec Antoine Quidoz et Yohan Garcia, nous avons remporté le trophée - des magnifiques cornes de bovin Texan ! - face aux tenants du titre, l'équipe des Russes.Je serai évidemment présent sur cette dixième édition. 2ème en classement individuel lors des deux dernières éditions, j’ai à cœur d’être Champion de France cette année ! »Travaux sur monument historique avec la société Adrenaline et le cordiste Jean-Baptiste Bunlet, basés à BordeauxLa Flèche Saint-Michel (Bordeaux) avec ses 114 mètres de hauteur, est le deuxième clocher le plus élevé de France.Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il détient la particularité d'être séparé de l'édifice principal de la Basilique du même nom.Édifiée au XVème siècle, la Flèche Saint-Michel a été restaurée au XIXème siècle par l'architecte Paul Abadie à qui Bordeaux doit la rénovation de plusieurs églises.La Flèche est régulièrement inspectée (depuis plus de 14 ans) par les équipes d’Adrenaline, car elle montre des dégradations importantes, constatées au fil du temps. De gros travaux vont être réalisés dans quelques mois. Pour cela Adrénaline a déjà dû sécuriser le monument et vérifier que la mise en sécurité est bien en place. Jean-Baptiste Bunlet et 4 autres cordistes ont donc réalisé, courant mars à plus de 100 mètres du sol une véritable ceinture de consolidation. Leur travail consiste aussi à vérifier les accéléromètres qui mesurent les mouvements de la flèche ainsi que des fissuromètres qui mesurent au 100ème de mm de la taille des fissures.Adrenaline présente une équipe de 3 cordistes pour participer au championnat de France par équipe avec deux techniciens de l’agence de Bretagne. Le troisième est Jean-Baptiste (29 ans) qui va participer pour la première fois au championnat de France, fier de représenter son entreprise et heureux de découvrir l’ambiance et le stress de la compétition. A 29 ans, il est cordiste depuis 6 ans après un CAP et bac professionnel en électrotechnique. « Ce métier est passionnant, il est très varié, en hauteur, et j’aime beaucoup cela. J’effectue principalement des travaux sur des monuments historiques ou bâtiments urbains, et dans l’industrie comme dans des silos.»Travaux Public, chantier des Écouges avec Hydrokarst, et François Bonnaire champion de France par équipes lors des deux dernières éditions ;Créee 1977, par trois amis grenoblois passionnés de spéléologie, la société Hydrokarst est spécialiste des travaux sur cordes et des travaux subaquatiques. Basé, près de Grenoble, la société est spécialisée dans les travaux en milieux confinés, inspection, la maintenance de barrages et structures hydroélectriques et portuaires et dans les travaux contre les risques naturels.Les falaises des Écouges dans le Vercors sont actuellement le théâtre d’impressionnants travaux depuis 2016. Chaque automne et chaque printemps la route touristique est fermée pour permettre à environ une quinzaine de cordistes de travailler à sa sécurité et assurer les accès pour les saisons d’hiver et d’été : Remise en état, poses de grillages au-dessus de la route touristique.La RD 35 ou route des Écouges est un héritage du XIXème siècle qui déssert le petit village de Rencurel, le domaine skiable de Coulmes et le site naturel des Écouges. Elle est aussi la porte d’entrée vers les gorges de la Bourne et ses points touristiques majeurs comme Pont-en-Royans ou les grottes de Choranche.Chef de chantier jusqu’en 2020, François Bonnaire est aujourd’hui conducteur de travaux (Visite de chantiers, organisation des moyens et coordination).Né en 1976, François, Champion de France par équipe lors des deux dernières éditions, espère bien afficher un troisième titre en équipe avec Hydrokarst !ProgrammeTable ronde « Les fondamentaux des travaux sur cordes & Préserver sa santé », en partenariat avec l’OPPBTPVendredi 20 mai : 10h00 à 12h30 Compétitions Jeudi 19 mai 8h-9h : Accueil des équipes 9h-10h : Présentation des épreuves 10h - 20h : Qualifications Vendredi 20 mai 8h30 - 10h30 : Huitièmes de finale 11h - 12h : Quarts de finale 13h -15h30 : Demi-finales15H30 – 16h15 : Finales16h : Remise des prix Entrée Libre - ouvert au publicPlus d’infos : https://www.championnat-cordistes.com/
Il y a 3 ans et 14 jours

A Paris, les écologistes appellent Hidalgo à "préserver tous les arbres"

La "politique de végétalisation ambitieuse" réclamée par les les élus EELV et apparentés implique "non seulement de planter massivement des arbres en pleine terre mais également de préserver tous les arbres existants", écrivent-ils dans une lettre rédigée mercredi.Le groupe écologiste demande rendez-vous à Emmanuel Grégoire et Christophe Najdovski, les adjoints (PS) à l'urbanisme et à la végétalisation de l'espace public, pour rediscuter des projets de réaménagement des abords de la Tour Eiffel et de la Porte de Montreuil, ainsi que de tous "les programmes d'abattages prévus dans le cadre des projets urbains de la Ville de Paris".Prévu dans le grand projet de réaménagement "OnE" de la perspective entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars, l'abattage programmé d'une vingtaine d'arbres, dont certains centenaires, a suscité en quelques jours une levée de bouclier sur les réseaux sociaux.La pétition lancée par l'association France Nature Environnement (FNE) Paris et relayée par plusieurs personnalités, dont le journaliste Hugo Clément, a réuni plus de 120.000 signatures, amenant la mairie à renoncer samedi à l'abattage d'arbres centenaires, puis lundi à tout abattage sur le site.Ces abattages devaient permettre la construction de bagageries pour les visiteurs et de locaux pour les employés de la Tour Eiffel. Un projet que le Conseil de Paris avait validé en février avec les voix des écologistes, en échange de plusieurs concessions dont un moratoire sur la réfection contestée du Champ-de-Mars."On va revoir le projet en conséquence", a indiqué mercredi l'entourage d'Anne Hidalgo à l'AFP, alors que FNE Paris, qui organise dans la soirée une conférence de presse sur place, souligne que les "permis sont délivrés" et réclame son "abandon".Quelques jours plus tôt, l'association avait dénoncé l'abattage de 76 arbres dans l'est parisien, Porte de Montreuil, objet d'une autre grand projet de réaménagement de la mairie où, selon FNE Paris, 174 arbres supplémentaires sont menacés.Ces derniers mois, les écologistes, présents dans l'exécutif d'Anne Hidalgo mais qui n'hésitent pas à s'allier avec la droite contre elle sur des sujets d'urbanisme, ont obtenu la remise à plat d'un projet de grandes tours en front de Seine (XIIIe), ainsi qu'une réécriture plus verte, moins dense et sans grandes tours du futur quartier de Bercy-Charenton (XIIe).De son côté, le groupe Changer Paris, composés d'élus républicains, centristes et indépendants, regrette, dans un communiqué, que la mairie de Paris "continue d'avancer sur son projet d'aménagement Trocadéro Tour Eiffel comme si de rien n'était" et estiment que "le projet OnE doit être abandonné".
Il y a 3 ans et 14 jours

A la Cité des sciences, Disnovation de Grégory Chatonsky

La Cité des sciences et de l’industrie à Paris (XIXe) présente sa première résidence art et science avec l’artiste – chercheur Grégory Chatonsky avec l’exposition Disnovation. Une dystopie ? Jusqu’au 9 octobre 2022. Disnovation est une installation évolutive composée de trois volets distincts où l’artiste raconte une dystopie, celle d’un futur proche pris entre les progrès […] L’article A la Cité des sciences, Disnovation de Grégory Chatonsky est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 14 jours

Archipel : Nicolas Reymond – Architecture & Urbanisme (NRAU)

A la Galerie d’Architecture à Paris, l’exposition Archipel présente dix ans de production de l’agence NRAU. Jusqu’au 18 juin 2022. Une production mêlant logements collectifs et études urbaines, focalisée autour des enjeux de la ville dense. Dans une approche transversale, les projets sont croisés et mis en résonance afin d’en extraire les thèmes structurants. Lieux, […] L’article Archipel : Nicolas Reymond – Architecture & Urbanisme (NRAU) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 14 jours

Les grands salons européens reviennent après deux ans de suspension

Intersolar, Mostra Convegno, Dach+Holz, Fensterbau, IFA, Light+Building, Batimat-Interclima-Idéobain, Chillventa, … autant de salons européens prévus d’ici octobre 2022
Il y a 3 ans et 15 jours

La biomasse à l'honneur d'Interclima 2022

Pour la deuxième édition consécutive, un « Espace Chaudières Biomasse » rassemble la plupart des marques de chaudières bois présentes sur le marché français, pour différents types de combustibles : granulés, bois buches, plaquettes… Cette vitrine inédite et incontournable, pour tous les installateurs les plus militants de la chaleur renouvelable en général et des chaudières bois en particulier, s’accompagnera également de nombreux temps forts et animations.La biomasse, appelée à jouer un rôle important au moment d’accroître l’indépendance aux énergies fossiles et de réussir la transition énergétique !Deuxième source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie joue un rôle clé pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques français et réduire la dépendance aux énergies fossiles. Première source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie s’inscrit dans la trajectoire nationale bas carbone qui permettra d’atteindre les objectifs 2030 en matière de chaleur renouvelable. Alors qu’il s’intallait 17 300 chaudières bois en France en 2019 et 2020, le marché a doublé en 2021. Ainsi, quatre millions de tonnes de CO2 seront économisées dans les 20 prochaines années, grâce aux 36 400 chaudières bois installées en 2021. Le marché poursuit sa croissance, avec deux moteurs : en construction neuve, la nouvelle réglementation environnementale RE2020 favorise l’utilisation de la chaleur renouvelable ; en rénovation, il s’agit à la fois de subsituer aux énergies fossiles comme le fioul ou le gaz, et d’accélérer le renouvellement d’un parc vieillissant d’appareils.INTERCLIMA est devenu l’un des rendez-vous les plus représentatifs en France de l’offre de chaudières biomasse sur le marchéLors de son édition 2022, INTERCLIMA réserve à la biomasse énergie une place toute particulière :Un Espace Chaudières BiomasseSitué dans au coeur du Pavillon 3, cet espace est entièrement dédié aux chaudières bois sur la fameuse boucle à eau chaude, chère aux chauffagistes. Il est réalisé en partenariat avec le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), avec la participation de Propellet et l’appui d’Uniclima. Cet espace accueille 14 stands de fabricants dont les principales marques de chaudières bois-énergie du marché : Windhager (Biomassterre), Compte R, Fröling France, Hargassner France, Herz Energietechnik, HKS Lazar, HS France, Laudevco, Okofen, Heizomat (Saelen Energie), Self Climat Morvan, Thermoflux, Zaegel Held. L’offre débordera même littéralement de cet espace spécialisé puisqu’elle sera visible également chez De Dietrich et Oertli, Domusa Teknik, Grant, Perge et Viessmann.Le salon sera également l’occasion de souligner l’existence du label Flamme Verte porté par le Syndicat des énergies renouvelables pour pomouvoir la performance des matériels.Des temps forts et animations au quotidienAnimé par le SFCB, l’Espace Chaudières Biomasse proposera différents événements parmi lesquels une conférence de presse sur l’évolution de la filière et des combustibles. Au sein de l’Espace conférence, une thématique sera entièrement dédiée au bois-énergie le mercredi 5 octobre de 16H30 à 18H00. Elle passera en revue les sujets d’actualités de la filière à travers une série d’interventions courtes de 15 minutes chacunes par des spécialistes : disponibilité des différents combustibles avec un focus sur les granulés de feuillus, évolution technologique des matériels pour les différents marchés (résidentiel individuel, collectivités), les points clés pour réussir l’installation d’une chaudière bois-énergie…En rapport avec le bois-énergie, l’édition 2022 d’Interclima s’est considérablement renforcée dans le domaines des conduits de fumées et du ramonage avec la présence de spécialistes comme : Cheminées Poujoulat, Joncoux, Ten, Ubbink, M&G, Progalva…
Il y a 3 ans et 15 jours

Durabilité des bétons : Avantages et inconvénients de l’utilisation de bétons bas carbone

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’adjonction d’additions de type “laitier de hauts fourneaux”, “cendres volantes” ou “métakaolin” permet de réduire la teneur en clinker des ciments. [©Ecocem] Les bétons bas carbone (BBC) sont sous les feux de la rampe. La substitution d’une partie du clinker les constituant par des additions hydrauliques ou pouzzolaniques est un moyen d’assurer leur durabilité. Toutefois, la notion de “bas carbone” ne se limite pas au seul choix des constituants. La proximité et la disponibilité des matériaux sont aussi des facteurs déterminants. I – Qu’est- ce qu’un béton bas carbone ? Le terme “bas carbone” est très utilisé dans le domaine de la construction, mais ne fait pas l’objet, pour le moment, d’une définition officielle s’appuyant sur un cadre normatif ou réglementaire. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) en donne une définition : « Les bétons bas carbone correspondent à des bétons qui, pour des propriétés, des performances, des qualités d’usage et une durabilité équivalente à celles d’un béton de référence, génèrent des émissions de gaz à effet de serre inférieures à celles de celui-ci ». Le syndicat propose aussi des seuils définissant des BBC pour des parties d’ouvrage représentatives, en fonction des classes d’exposition et de résistance. Ces bétons sont conformes à la norme NF EN 206/CN. En général, ils intègrent des additions permettant de réduire le taux de clinker. Donc l’empreinte carbone de ce dernier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 15 jours

La France participe à l’exposition des arts décoratifs et de l’architecture moderne de Milan

La France participera à la 23e édition de l’exposition des Arts Décoratifs et de l’Architecture Moderne de la Triennale de Milan (15 juillet – 11 décembre 2022), organisée pour la France par l’Institut français, et où sera présenté un projet porté par les designers Pablo Bras, Juliette Gelli et Romain Guillet. L’édition 2022 – « Inconnus inconnus. Une introduction aux mystères » – sous le commissariat d’Ersilia Vaudo, astrophysicienne, cheffe de la diversité à l’agence spatiale européenne, et de Francis Kéré, architecte, sera un hommage à la « partie inconnue » du micro et macro univers. Formidable vitrine des modes de conception de demain, elle donnera l’occasion de questionner les nouveaux courants de pensée et les perspectives des pays invités. Cette 23ème édition sera pour la France l’occasion de mettre en valeur une nouvelle génération de designers français, au travers de l’équipe pluridisciplinaire lauréate du concours lancé par l’Institut français, formée autour du designer Pablo Bras et composée de Juliette Gelli (graphiste, plasticienne et scénographe) et de Romain Guillet (scénographe et designer). En réponse à la thématique formulée par Ersilia Vaudo, le projet initié par Pablo Bras s’efforce de trouver des pistes pour habiter l’instable. Il prend le parti que pour avancer, il ne faut pas explorer l’inconnu ou inventer de nouveaux mondes, mais observer l’actuel pour être à même de le configurer, d’en épuiser les combinaisons possibles. A rebours des grands projets, il estime que notre quotidien et les objets qui le constituent peuvent révéler des possibilités et des utilités insoupçonnées. Avec Juliette Gelli et Romain Guillet, ils penseront l’espace d’exposition comme une zone d’accueil dans laquelle seront réunies une quinzaine de pièces variées : industrielles, artisanales ou expérimentales, d’auteurs ou du quotidien, anciennes et nouvelles, constituant un ensemble fonctionnel, à la fois convivial et précaire. Les éléments de l’exposition, de la scénographie au graphisme, auront été pensés au sein d’un cycle d’usages qui dépasse le moment de la Triennale. Le regard du visiteur sera ainsi porté « au-delà » des objets, sur ce qui les précède et ce qui leur succède.   Photo : Gianluca Di Ioia  
Il y a 3 ans et 15 jours

La 17 eme édition des trophées PlACO est lancé

VALORISER LE SAVOIR-FAIRE DES ENTREPRISES ET L’EXCELLENCE DES MÉTIERS DU PLÂTRE  C’est en 1989 que le Club Entreprises Placo® lançait ses Trophées Placo® qui restent uniques dans l’univers du bâtiment par leur pérennité, la qualité des ouvrages présentés et l’excellence des entreprises participantes. Ce concours bisannuel met à l’honneur le savoir-faire des entreprises et la noblesse […]
Il y a 3 ans et 16 jours

L'innovation au cœur du Carrefour International du Bois

Disponible et renouvelable, le bois trouve également sa place dans des domaines d’applications nouveaux, notamment dans la tech et l’innovation.À cet égard, le Carrefour International du Bois, qui aura lieu du 1er au 3 juin 2022 au Parc des Expositions de Nantes, fera la part belle à l’innovation au sein d’un espace dédié pour la deuxième édition consécutive. Situé dans le hall 1, l’espace innovation présentera les avancées de la filière sur les sujets de R&D ainsi que sur les nouveautés en matière de produits et de services. L’Afpia Solfi2A, Bois HD et Xylofutur, acteurs du secteur, animeront ce plateau dédié à l’échange et aux découvertes. Pour cette édition 2022, la Wood Tech, premier réseau de start-up de la filière forêt bois, rejoint les rangs et sera accompagnée par 4 de ses adhérents sur un stand.Le Carrefour International du Bois fait la part belle aux métiers d'avenirAprès 4 ans d’absence dus à la pandémie de COVID-19, la seizième édition du Carrefour International du Bois est vivement attendue par l’ensemble de la filière. Salon leader, il est dédié aux professionnels et aux produits bois sous toutes ses formes. Il rassemble sur 3 jours 563 exposants et plus de 11.500 visiteurs venus de 85 pays différents. Incontournable RDV business, le Carrefour est aussi un point de rencontre avec les métiers de demain. Tournée vers l’innovation, la filière forêt-bois s’étend parfois à des secteurs d’activités ou des domaines d’applications inattendus mais néanmoins essentiels, tant sur le plan environnemental, économique que social. Premier réseau de start-up de la forêt et du bois, la Wood Tech en est l’exemple concret : « Après un peu plus d’une année d’existence, notre regroupement compte aujourd’hui 29 jeunes structures innovantes qui évoluent dans le domaine du digital pour faciliter les interventions en forêt ou améliorer la connaissance des essences. Certaines de ces start-up travaillent aussi dans la création de plateformes pour la mise en relation directe des professionnels du bois avec les particuliers ou encore dans des applications plus orientées « produits » comme des écrans tactiles en bois ou bien un emballage alimentaire réutilisable et composé uniquement de fibres végétales », explique François VULSER, responsable de la Wood Tech. Sur les 29 adhérents que compte la Wood Tech, 4 seront présents au Carrefour International du Bois au sein de l’espace innovation. Leur participation est une formidable opportunité d’aller à la rencontre de leurs marchés, leurs partenaires, leurs fournisseurs et leurs futurs clients. François VULSER l’admet : « Le Carrefour est un indéniable accélérateur de business et une vitrine qui peut être vitale pour le lancement de leur activité ».Les start-up de la wood tech présentes au Carrefour International du BoisEPUR (Occitanie) est une start-up dont les deux co-fondateurs, tous deux charpentiers, se sont associés pour concevoir et développer un robot numérique portatif qui facilite, optimise et sécurise les travaux des charpentiers. EPUR participe à relancer l’industrialisation par la production de machines-outils labellisée Origine France Garantie et Made in France. NOIRDEBOIS (Hauts-de-France) est le 1er fabricant français de bardage et d’habillement mural de bois brûlé. Cette technique ancestrale d’origine japonaise qui consiste à brûler la surface extérieure d’une lame de bardage bois afin de la rendre plus résistante. EKWATO (Occitanie) est une solution digitale professionnelle et innovante pour piloter et maîtriser le risque sur toute la chaîne d’approvisionnement des produits bois. Il facilite le suivi de l’application d’une politique d’achat des produits bois, des exigences RSE, normatives ou réglementaires qui demandent la réalisation d’une analyse de risque, du gestionnaire forestier au distributeur. CLICOBOIS (Auvergne-Rhône-Alpes) est un service de vente en ligne de bois en click and collect, mettant en relation les industries de la filière bois et les clients finaux, utilisateurs de bois. Cette mise en relation directe permet aux particuliers d'acheter à un prix compétitif des produits venant de leur territoire (traverse, bordure, bardage, poutre, planche...). Une édition rythmée par des temps forts, marqueurs des initiatives de la filièreLa deuxième édition du concours d’innovation forêt-bois « Canopée Challenge » bat son plein. Depuis le début de l’année 2022, les nominés présentent leur projet devant un jury à l’occasion d’un tour de France. À l’issu des 7 étapes, les lauréats nationaux viendront pitcher leurs projets sur l’espace innovation. Ces différents temps forts autour de l’innovation démontrent l’engagement du Carrefour International du Bois à valoriser l’ensemble des initiatives de la filière forêt-bois tournées vers l’avenir. Vertueux et durables, le bois et les matériaux biosourcés sont de véritables alliés pour répondre aux actuels enjeux climatiques. À ce titre, les visiteurs du Carrefour pourront, pendant les 3 jours de salon, identifier les projets innovants aux impacts positifs, significatifs et mesurables.
Il y a 3 ans et 16 jours

Guerre en Ukraine : Beaucoup de (gros) perdants, peu de (vrais) gagnants

Coface a revu à la hausse son estimation du coût pour l'économie mondiale à environ un point de pourcentage en 2022. Cependant les conséquences du conflit se feront surtout sentir à partir du deuxième semestre, et se matérialiseront encore davantage en 2023 et au-delà. Le risque politique, qui avait considérablement augmenté au niveau global avec la pandémie, est exacerbé par la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Aucune région ne sera véritablement épargnée des retombées économiques de cette guerre, et après les chocs successifs des années 2020, notre perception reste d’actualité : le monde a changé, sans retour possible.L'Europe en pleine tourmenteL'importance des belligérants dans la production de nombreuses matières premières et les craintes de ruptures d'approvisionnement ont entraîné une flambée des prix, entraînant une baisse du revenu disponible des ménages et donc de la consommation. La volatilité et l'incertitude pèseront aussi lourdement sur les décisions d'investissement des entreprises dont la situation financière risque de se dégrader sensiblement, les coûts de production continuant à augmenter ou restant élevés. Au-delà des économies d'Europe centrale et orientale, qui ont des liens économiques importants avec la Russie, les pays d'Europe occidentale sont les plus exposés en raison de leur forte dépendance aux combustibles fossiles russes. L’Allemagne et l’Italie dont les économies sont les plus dépendantes du gaz russe devraient être fortement impactés (1,6 point de PIB en moins). L'impact serait plus faible mais toujours significatif dans le reste de l’Europe.Les effets inflationnistes poussent la Fed à agir plus rapidement que prévuOutre atlantique, l'impact sur la croissance devrait être plus modeste en raison d’une exposition commerciale et financière limitée à la Russie et à l'Ukraine. Néanmoins, aux USA, le taux d'inflation global a atteint son plus haut niveau en 41 ans, porté par les prix des denrées alimentaires et de l'énergie. Abstraction faite de ces éléments, la croissance des prix sur une base mensuelle s'est atténuée, mais reste nettement supérieure à l'objectif de 2% de la Fed, et l’incite à agir plus rapidement que prévu.Après une première augmentation de taux des fonds fédéraux en mars, la plupart des membres du comité de politique monétaire se sont déclarés favorables à ce que celui-ci atteigne un niveau "neutre" d'ici fin 2022, soit un taux estimé entre 2 et 3%. Il s'agirait d'un des cycles de resserrement les plus agressifs depuis les années 1990 et contribuera à modérer la croissance américaine, d’où notre révision à la baisse de la prévision de croissance du PIB américain pour 2022, à 2,7%.Aucune région ne sera épargnée par l'inflation importée et les perturbations de chaînes d'approvisionnementLe continent africain, où est estimé un effet négatif net global de 0,5 point, est un parfait exemple de la manière dont la situation actuelle affecte les économies émergentes avec l'intensification des pressions inflationnistes, le début du resserrement de la politique de la Fed et son impact sur les flux de capitaux. L'Asie ne sera pas épargnée par les conséquences de la guerre, auxquelles s'ajoute le ralentissement en Chine lié au variant Omicron. Un conflit prolongé en Europe ou une nouvelle escalade aura un impact négatif net estimé à 0,5 point sur la croissance du PIB en 2022. L'Amérique latine est une autre région vulnérable à un resserrement de la politique de la Fed, mais devrait bénéficier de la hausse des prix des matières premières. L'effet net de la guerre dans la région – que nous estimons à -0,1 point – est encore incertain et pourrait ne pas se faire pleinement sentir dans un avenir proche. Pour consulter l'étude complète : cliquez ici
Il y a 3 ans et 16 jours

AfterBIM#6 : Comment accompagner des PME de la construction dans des projets BIM?

Entreprises de la construction, d’architecture, d’électricité, de bardage… il n’est pas toujours évident de bousculer ses habitudes de travail lorsque l’on s’intéresse au BIM pour gagner en temps au quotidien. Au programme de ce sixième AfterBIM, Balthazar Cemeli vous propose un échange sur l’accompagnement des PME de la construction dans des projets utilisant cette méthodologie. Balthazar vous montrera comment le BIM peut se transformer d’un sujet délicat à incontournable pour vos projets. Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 2 juin à 17h30 ! Inscrivez-vous sous ce lien.
Il y a 3 ans et 16 jours

Mondial du Bâtiment : les inscriptions aux Awards de l'Innovation 2022 sont ouvertes

Pour l’édition 2022, l’organisation du concours évolue afin de toujours mieux faire découvrir toutes les solutions candidates, avant, pendant et après les salons. Les inscriptions sont désormais ouvertes, et les industriels ont jusqu’au 10 mai 2022 pour candidater.Le meilleur de l’InnovationAu-delà du concours, les Awards de l’Innovation sont avant tout un dispositif qui permet de diffuser de façon élargie les innovations que les industriels lancent sur le marché. Il leur apporte à la fois de la visibilité et de la notoriété. Être candidat aux Awards de l’Innovation garantit en effet de bénéficier de plusieurs vecteurs de communication, et ce sur la durée, depuis le lancement des inscriptions et jusqu’après la tenue des salons.L’innovation est également le centre d’intérêt prioritaire des utilisateurs quel que soit leur métier ou leur profil (artisan, PME, majors...) et un véritable moteur pour les industriels de la construction.À chaque édition, les Awards de l’Innovation démontrent le dynamisme de la filière. En 2019, ce sont ainsi 140 innovations que les visiteurs des trois salons ont pu découvrir.Les Awards de l’Innovation 2022, un temps fort incontournableEn 2022, l’organisation des Awards de l’Innovation change en intégrant un parcours d’inscription et de sélection digitalisé pour faciliter la saisie des données mais aussi les échanges.Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 mai 2022. Neufs catégories « métiers » ont été définies dans lesquelles les innovations pourront être inscrites :Gros Œuvre, Structure et Enveloppe,Hors site,Construction Tech,Menuiseries & façades,Matériel, Outillage, Véhicules et équipements,Génie Climatique,Salle de bains,Aménagement Intérieur et Extérieur,Formations et ServicesNouveauté 2022, cinq thématiques d’usage ont été définies, dans lesquelles les solutions seront présentées. Elles illustrent les grands défis auxquels sont confrontés tous les acteurs de la filière :Construction 4.0L’environnementLe climatLes métiersUsager et habitantLes dossiers seront examinés par un jury d’experts métiers et un grand jury dès le mois de juin pour sélectionner les Nominés et les Lauréats des Awards de l’Innovation 2022. Ceux-ci auront l’occasion de présenter leur innovation aux journalistes lors d’un « Press Dating » le mardi 28 juin, à Paris.Cet événement se clôturera par l’annonce, en avant-première, des Lauréats et la remise officielle des prix des Awards de l’Innovation 2022 aura lieu en octobre, sur le salon.Du 3 au 6 octobre, les visiteurs auront la possibilité de découvrir la totalité des innovations candidates sur les Espaces Innovation de chacun de salon grâce à des sessions de pitchs thématiques quotidiennes et des écrans interactifs. Ils pourront également voter en direct pour leur innovation préférée.Par ailleurs, le catalogue digital des innovations sera mis à disposition avant, pendant et après le salon sur un site internet dédié.
Il y a 3 ans et 17 jours

"Les matériaux composites ont leur place dans une stratégie bas carbone"

Alors que s'ouvre le salon JEC World (3-5 mai Paris-Nord Villepinte), événement mondial autour des matériaux composites, Eric Pierrejean, président de JEC Group et Franck Glowacz, son "Innovation content leader" dressent pour LeMoniteur.fr l'état des lieux de la filière.
Il y a 3 ans et 17 jours

Retour sur le BIM World 2022 : rencontre avec Mathieu Walckenaer, dirigeant de PlanRadar France

Batinfo : pouvez-vous nous présenter PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar a été créé en Autriche en 2013 suite à un constat simple : le manque d'outils permettant de communiquer et de partager l'information sur les chantiers. De cette observation est née l'application numérique PlanRadar permettant aux équipes du BTP de partager, modifier, et visualiser toutes les données d'un chantier en temps réel. Fin 2014, nous avons atteint le cap des 100 clients, prouvant ainsi l'efficacité de notre application. En 2015, PlanRadar a vendu sa première licence sur le continent asiatique.Deux ans plus tard, la société a raflé 9 trophées en 1 an pour son application, démontrant son énorme potentiel. En 2020, PlanRadar a levé 30 millions d'euros pour partir à la conquête de l'Europe puis en 2022, 69 millions d'euros pour s'implanter durablement sur les marchés asiatiques et sur le continent américain. Aujourd'hui, PlanRadar c'est : 10 bureaux en Europe, des employés parlant 18 langues différentes et plus de 15.000 clients répartis dans 60 pays.Batinfo : quelles sont les spécificités de votre application ?Mathieu Walckenaer : PlanRadar est une solution digitale disponible sur navigateur, iOS, Android et Windows, pour la gestion des tâches, la communication et les rapports. Concrètement l'application permet de saisir directement les tâches à effectuer à partir d'appareils mobiles et d'y ajouter des photos, du texte ou un mémo vocal. PlanRadar est accessible partout tant pour les équipes sur le terrain que celles travaillant depuis le bureau.L’application facilite l’attribution de tâches à la personne concernée. Celle-ci recevra automatiquement une notification. Via la plateforme, les équipes peuvent aussi envoyer des comptes-rendus aux gestionnaires et maîtres d’ouvrage, ce qui leur permet d’être à jour sur l’état d’avancement du projet.La génération de statistiques et de documents utiles à votre activité est très facile. Dans le cas de conflits juridiques nécessitant des documents particuliers, PlanRadar peut aussi être utile grâce aux rapports structurés et automatisés pour faciliter la transmission de preuves pour les procédures contentieuses. Grâce à une personnalisation et une configuration vantées par les utilisateurs, PlanRadar a su trouver son public. De plus, PlanRadar est un outil tout-en-un, qui ne requiert aucune autre plateforme. On peut y suivre toutes les étapes d'un projet, de la conception, à la phase de démolition en passant par la construction et la maintenance. Pouvoir utiliser un seul outil dans toutes ces tâches facilite ainsi la communication entre les équipes et permet un gain de temps et de productivité. En plus de ces fonctionnalités, vous pouvez consulter vos plans en version numérique, les délais et les contacts via l'application PlanRadar, même en étant hors-ligne, afin que chaque membre de l'équipe comprenne ses missions et participe au bon déroulement du projet.Enfin, l’équipe derrière PlanRadar est, constamment, au plus près du terrain pour prendre en compte les avis de ses utilisateurs. Dans l’optique d’une amélioration continue de la plateforme et en prenant en compte les retours d’expérience, nous avons lancé : PlanRadar Connect. C’est une API connectant PlanRadar à des outils tels que Microsoft Dynamics, Google Drive, Adobe Analytics… de manière intuitive et sans code requis. Avec cette API, toutes les données et documents sont centralisés dans un seul outil. Gain de temps assuré !Batinfo : Comment voyez-vous l'avenir de PlanRadar ?Mathieu Walckenaer : Grâce aux 69 millions d’euros que nous venons de lever, nous allons renforcer notre présence dans les pays que nous couvrons et nous allons nous implanter sur tous les continents.Nous concentrons aussi nos efforts sur nos investissements en R&D afin d’accélérer l’ajout de fonctionnalités telle qu’un accès au BIM directement sur les chantiers. Toujours dans cette optique de prendre en compte les retours clients et de faciliter leur quotidien, nous travaillons sur trois aspects stratégiques qui sont la gestion de document, de planning et de projet.Nous poursuivrons également le développement de PlanRadar Connect, qui vient d’être lancé. Cela simplifiera l’interopérabilité et l’intégration automatique des logiciels à PlanRadar, sans nécessité de codage.
Il y a 3 ans et 17 jours

Centre de réunions et de congrès de Bruges : un plafond en métal haut de gamme, pour le nouvel édifice moderne au coeur de la ville historique

Dans une ville historique comme Bruges, la conception d’un centre de conférence urbain avec un auditorium et des salles de réunion est une affaire délicate. L’équipe d’architectes Eduardo Souto de Moura et le cabinet d’architecture META ont livré l’impressionnant projet. Hunter Douglas Architectural y a participé en réalisant le plafond intérieur en acier et le […]
Il y a 3 ans et 20 jours

Deux recours déposés contre le plan de financement de la LGV Sud-Ouest

Ce projet ferroviaire prévoit la construction de deux tronçons à grande vitesse au sud de Bordeaux devant faire gagner une heure de trajet vers Toulouse et 20 minutes vers Dax, pour un coût estimé à 14,3 milliards d'euros - financé à 40% par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne.Ce projet est "une pure folie financière" pris en charge par "des collectivités irresponsables qui s'engagent sur un coût à la hausse inconnue", a dénoncé jeudi en conférence de presse à Bordeaux Denis Tesseire, membre de TransCub, une association locale à la tête d'un groupe de 100 associations opposées au projet.Ce collectif, qui comprend principalement des associations environnementales de Nouvelle-Aquitaine, a déposé un recours le 14 avril devant le tribunal administratif de Toulouse, siège administratif du projet, pour réclamer "l'annulation du plan de financement", selon M. Teisseire.Cette annulation a été également demandée devant la même juridiction dans un recours distinct par un groupe de 81 élus de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie, ont annoncé les élus dans un communiqué jeudi."Le plan de financement est sévèrement faussé par des approximations qui confinent à l'insincérité et (...) son élaboration s'est accompagnée de procédures abusives qui ont empêché les élus de délibérer sereinement", dénoncent les élus signataires, parmi lesquels le maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic.Après plusieurs refus et critiques en Nouvelle-Aquitaine, le plan de financement avait été bouclé en février, permettant la création début mars d'un établissement public chargé de financer et concrétiser le projet.Plusieurs collectivités ont refusé d'y contribuer (départements du Lot-et-Garonne et de Gironde et communauté d'agglomération Pays basque), tandis que d'autres, comme le département des Pyrénées-Atlantiques et l'agglomération de Dax, ont engagé une participation plus faible qu'attendue.
Il y a 3 ans et 20 jours

Pour peser dans la transition énergétique, l'hydrogène va avoir besoin de bras

INDUSTRIE. À l'occasion d'un salon consacré à cette énergie qui aura lieu en mai à Paris, la filière hydrogène met en avant la dynamique dont elle bénéficie en France comme à l'étranger. Les enjeux sont encore nombreux, notamment sur le plan de la main-d'oeuvre, mais les investissements et la production sont déjà là.
Il y a 3 ans et 20 jours

Un projet Bercy-Charenton à Paris plus vert et moins dense

Les travaux de ce serpent de mer parisien, dont les premières études remontent au milieu des années 2000 sous le précédent maire Bertrand Delanoë, doivent désormais débuter "au mieux" en 2025 pour livraisons entre 2028 et 2030, a indiqué M. Grégoire lors d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville.Il n'y a aura aucun bâtiment de plus de 50 m de haut et la surface totale construite diminuera de moitié, passant de 500.000 m2 à 230.000 m2, notamment en raison de la création d'un parc d'au moins 3 hectares au cœur du futur quartier, a annoncé le bras droit de la maire PS Anne Hidalgo.Des immeubles devaient à l'origine être construits à l'emplacement de ce parc, sur un triangle de pleine terre situé au milieu de faisceaux ferroviaires.Juste à côté, une ancienne gare de marchandises aujourd'hui désaffectée sera elle finalement conservée dans un esprit de "préservation totale de l'héritage ferroviaire", a souligné M. Grégoire.Résultat, le projet ne prévoit plus que d'accueillir 3.500 habitants au lieu des 9.000 prévus en 2018, a indiqué M. Grégoire, même si 2.200 de plus pourraient être à terme logés dans des bureaux réversibles.Le projet vise à désenclaver non seulement la zone coincée entre les rails menant aux gares de Lyon et Bercy, la petite ceinture désaffectée, le périphérique et la Seine, mais aussi la commune voisine de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), via le prolongement de la rue Baron Le Roy qui sera surélevée pour franchir les boulevards des Maréchaux.Avec cette refonte, Bercy-Charenton "devrait coûter moins cher" à la Ville, avec 150 millions de déficit au lieu de 200 millions dans le projet d'origine, qui "imposait trop de lourdes contraintes", a souligné M. Grégoire, rappelant que l'aménageur de la Ville, la Semapa, doit racheter les terrains à la SNCF pour ensuite les revendre.Le compromis trouvé entre socialistes, Verts et communistes, les trois composantes de la majorité d'Anne Hidalgo, est très favorable aux écologistes. Présente lors de la conférence, Emmanuelle Pierre-Marie, la maire EELV du XIIe arrondissement, s'est félicitée de "l'absence d'immeuble de très grande hauteur" qui a "permis de trouver des consensus"."C'est une concession du groupe communiste, sinon il n'y avait rien", a réagi auprès de l'AFP Nicolas Bonnet-Oulaldj, chef des élus communistes parisiens et élu du XIIe."Si le projet ne sort pas, on n'aura rien fait du mandat", a ajouté l'élu communiste en insistant sur le respect de "l'équilibre" trouvé pour les "logements et équipements publics", dont une future piscine "très attendue" dans un arrondissement qui n'en compte que deux pour 140.000 habitants."L'abandon des immeubles de grandes hauteurs de 180 mètres de haut est une avancée indéniable" mais "les immeubles prévus atteignent tout de même 50 mètres et sont très concentrés, ce qui préfigure de véritables îlots de chaleur urbain", a réagi de son côté Valérie Montandon, opposante LR de l'arrondissement.
Il y a 3 ans et 20 jours

Ubiwan lance Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M

Aujourd’hui l’entreprise s’appuie sur une équipe de 20 collaborateurs qui accompagnent au quotidien 400 clients dans les secteurs du BTP, de l’industrie et de la maintenance. C’est pour maintenir cette relation privilégiée et pérenne avec eux et répondre à l’évolution de leurs besoins qu’Ubiwan a su faire preuve de réactivité en plaçant la gestion des données géographiques et l’innovation au cœur de sa stratégie de développement, avec le lancement d’ Ubispot*2, son premier capteur LTE-M. Dans ce contexte porteur, Ubiwan adresse un marché de 100 millions d'équipements et vise les 10M€ de CA d’ici 5 ans (vs 1,7M en 2020).La gestion de la mobilité au service des entreprisesSalariés nomades, matériels qui se déplacent et tâches déportées hors de l’entreprise : aujourd’hui, plus de 450.000 entreprises et administrations voient tout ou partie de leur activité s’exercer en dehors de bureaux ou de sites de production.Techniciens, réparateurs, livreurs, artisans, professionnels du TP et bien sûr transport : la gestion de la mobilité est aujourd’hui un enjeu clé pour ces professionnels… et leurs managers. Une solution de géolocalisation et de gestion de flotte répond avant tout aux besoins d’une entreprise qui vise à optimiser le pilotage de son activité hors de ses murs et à en dégager des bénéfices économiques et sociaux profitables à tous au sein de l’entreprise, de la TPE au grand groupe. Ubiwan s’appuie sur la géolocalisation en temps réel pour permettre à ses clients d’obtenir des données fiables sur les localisations et usages de leurs biens et ainsi optimiser l’activité globale de l’entreprise. Le déploiement d’un suivi de flotte se traduit par la présence d’un capteur GPS (Ubispot) branché ou apposé sur les équipements nomades (véhicules, matériels, engins) que l’on souhaite analyser pour, in fine, améliorer leurs performances.Paramétrés pour connecter l’ensemble d’une flotte (voitures, utilitaires, camions, poids-lourds, engins, matériels, containers, bennes etc.) à la plateforme Ubiwan Connect, les capteurs permettent l’accès à une profondeur d’analyse très élaborée. Jusqu’à 250 types de données différentes sont remontées par capteurs : localisation sur une carte interactive, vitesse moyenne du véhicule, déplacements, activités du moteur (arrêt, fonctionnement), comportement du véhicule (freinages, accélérations), inclinaison, etc. Outre la géolocalisation, le déploiement d’une solution de gestion de flotte influe sur la productivité (optimisation des plannings, dématérialisation des feuilles de route, affectation des missions via smartphone), la réduction des coûts d’entretiens des véhicules (utilisation raisonnée, baisse du taux de panne) ou encore la réduction de son empreinte carbone (optimisation des parcours).Mettre en place une solution de géolocalisation de flotte de véhicules implique d’obtenir et manipuler des données qui peuvent être sensibles. Raison pour laquelle cette démarche est soumise à la Réglementation européenne de protection des données personnelles (RGPD). D’un point de vue légal, celle-ci doit être justifiée par les impératifs de l’entreprise, et être acceptée par les collaborateurs. Ubiwan propose à cet effet un manuel destiné aux conducteurs pour encadrer l’utilisation des capteurs (mode privé, géolocalisation désactivée, temps personnel, etc.) afin d’assurer une utilisation respectueuse de l’outil.Ubispot*2, le nouveau capteur LTE-MChez Ubiwan, 50% des effectifs sont dédiés à la R&D. Une stratégie gagnante qui avait déjà permis à l’équipe de concevoir le premier capteur IOT bi-mode autonome 5 ans, primé au Salon Intermat de 2018. L’entreprise signe sa singularité par sa capacité à innover et à proposer des solutions adaptées aux mutations du marché, en témoigne le développement d’Ubispot*2, son nouveau capteur LTE-M.Tout terrain, ce nouveau capteur vient renforcer la gamme de capteurs autonomes et ne nécessite pas de branchement externe. Cette balise GPS permet de géolocaliser les équipements en étant simplement posée, accrochée ou vissée à son support en toute autonomie pendant 3 ans. 1 fois par jour, Ubispot*2 remonte les informations clés pour visualiser en un clic la situation de ses équipements.Extension de la technologie 4G, le LTE-M (Long-Term Evolution for Machines) combine une faible consommation énergétique et une couverture cellulaire étendue. En intégrant le réseau LTE-M, Ubiwan fait le choix d’un réseau fiable et pérenne. Le LTE-M ouvre également la voie à de nouveaux usages, en offrant une connexion performante, même à 100 km/h. Contrairement aux technologies LPWAN (Low-Power Wide Area Network), LTE-M assure la garantie d’acheminement des données et assure continuellement une capacité bidirectionnelle des données.De plus, cette technologie présente l’intérêt d’être accessible au niveau international, avec les mêmes exigences de qualité et de sécurité que tous les réseaux cellulaires et de parfaitement s’adapter au marché des objets connectés (IoT).Fiable et adaptée, tant sur le plan économique que technique, la technologie LTE-M utilisée pour Ubispot*2 offre la synergie d’une solution de géolocalisation optimale et d’une consommation énergétique réduite, idéale pour répondre aux enjeux des acteurs de l’Industrie, du BTP ou de la location.Pour David Babin, CEO Ubiwan : “Notre expertise IOT et notre maîtrise combinée des capteurs et des réseaux nous a permis d'intégrer le réseau LTE-M dans un contexte où le marché des réseaux connaît des évolutions majeures. En 2016, alors que nous étions ambassadeurs de la LORA Lalliance nous prévoyions l’avènement des réseaux LTEM et Narrowband IOT comme vecteurs d’adoption massifs de l’IOT. Notre politique R&D et notre cycle de qualification nous permettent aujourd'hui de considérer LTE-M comme mature et de proposer une solution à la fois innovante, pertinente et robuste pour nos clients. Notre vocation sera toujours d’intégrer les technologies qui représentent l’équilibre technique et économique.”
Il y a 3 ans et 21 jours

URW proche d'un retour à la normale d'avant-Covid 19

Début 2022, le groupe, propriétaire du Forum des Halles à Paris et du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon a dégagé 897,1 millions d'euros de loyers nets.C'est 34% de plus qu'au premier trimestre 2021, quand la lutte contre la pandémie avait largement ralenti l'activité des centres commerciaux, et à peine 5% de moins qu'en 2019.URW se félicite dans un communiqué d'une "forte reprise post-Covid-19".Le chiffre d'affaires des commerçants hébergés par URW est remonté à 93% de son niveau d'avant-Covid 19, et l'a même dépassé aux États-Unis, dont le groupe veut se désengager courant 2022-2023.Au cours du trimestre, il s'est d'ailleurs débarrassé d'un centre commercial à Los Angeles, ainsi que d'un centre à Solna (Suède) et d'une part dans le Carré Sénart en banlieue parisienne. Reflet de sa stratégie de désendettement et de concentration sur les emplacements au coeur des grandes métropoles européennes.La fréquentation de ses centres est cependant restée en retrait au cours du trimestre, à 82% du niveau de 2019. Les visites sont donc "plus productives", explique le groupe.URW, qui a annoncé en mars une nouvelle stratégie publicitaire basée sur la publicité ciblée et l'exploitation des données des visiteurs, a signé un partenariat de 8 ans avec Clear Channel France portant sur 600 écrans installés dans 20 centres commerciaux français.Sa branche expositions, comprenant notamment les parcs des expositions de Villepinte et de la Porte de Versailles, a logiquement bien profité de la fin des mesures sanitaires et de la reprise des évènements en présentiel.