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Il y a 4 ans et 113 jours

Des dizaines de milliers d’altérations sur la Tapisserie de Bayeux

Classée Monument Historique depuis 1840 et inscrite depuis 2007 au registre « Mémoire du Monde » de l’UNESCO, la Tapisserie de Bayeux est considérée aujourd’hui comme le plus important monument des arts textiles de la période romane, mais aussi comme un témoignage capital sur la conquête de l’Angleterre par le duc Guillaume de Normandie en 1066 qu’elle relate. Un constat d’état a été réalisé par une équipe de huit restauratrices spécialisées dans les textiles anciens durant le mois de janvier 2020. L’examen direct de l’œuvre a nécessité sa manipulation afin que l’équipe des restauratrices puisse faire ses observations sans l’interface de la vitrine. L’objectif de l’étude préalable était de dresser un constat d’état précis des dégradations ou interventions survenues au cours des siècles pour améliorer la connaissance matérielle de l’œuvre et optimiser ses conditions de conservation. Chaque altération repérée a été reportée directement sur le Système d’Information Documentaire Spatialisé (SIDS), développé sur-mesure pour la l’ouvrage. Les 68,38 mètres de longueur de la Tapisserie ont fait l’objet d’un examen attentif. Chaque jour, chaque restauratrice étudiait environ 1 mètre de la broderie et de son support en toile de lin pour en analyser les dégradations. À l’issue de son étude, l’équipe des restauratrices a notamment relevé 24204 taches, 16445 plis, 9646 manques dans la toile ou les broderies, 30 déchirures non stabilisées, une fragilisation plus importantes des premiers mètres de l’œuvre. Certaines altérations sont les témoins de l’Histoire de l’œuvre, elles seront donc conservées à moins qu’elles ne constituent un risque d’aggravation de son état. À titre d’exemple, la présence de trous de clous inhérents à d’anciens accrochages, des réparations de la toile réalisées dans le passé, ou encore des tâches de cire provoquées par l’éclairage à la bougie dans la cathédrale, ont pu être répertoriées. Dans le cadre du projet de rénovation du musée, le comité scientifique en charge du suivi des opérations de conservation-restauration a estimé qu’une restauration de l’œuvre était nécessaire. Elle devrait être programmée à l’horizon 2024 quand l’établissement muséal actuel devra fermer ses portes au public pour entrer en phase de travaux. Le but de cette opération sera de stabiliser les altérations structurelles telles les déchirures, de procéder à un dépoussiérage précis de l’œuvre et surtout de limiter les tensions pesant aujourd’hui sur la toile de lin médiévale, causées notamment lors de restaurations anciennes. Dans le cadre de la rénovation du musée, la DRAC de Normandie est aujourd’hui engagée dans la commande d’une étude afin de déterminer les modalités d’extraction de l’œuvre de son lieu actuel et les conditions de sa restauration ; les caractéristiques d’une nouvelle vitrine de présentation pour l’œuvre. Cette nouvelle vitrine devra permettre d’optimiser les conditions de conservation et d’exposition de ce chef d’œuvre du Moyen Age.   Photo : ville de Bayeux
Il y a 4 ans et 113 jours

Dossier : Le BTP fait sa fashion week

Sélection de la rédaction. Des EPI en jeans, protection ultime et plein de style. [©Armalith]Sélection de la rédaction. Une collection automne-hiver pleine de modernité par Lafont. [©Lafont]Sélection de la rédaction. Même sur un chantier, il faut avoir du style. [©Molinel]Sélection de la rédaction. Lafont nous montre son modernisme. [©Lafont]Sélection de la rédaction. Des chaussures de protection tendance et connectées, c’est la nouvelle gamme de Parade. [©Parade]Sélection de la rédaction. La technologie Armalith est utilisée pour des EPI modernes et tendance. [©Armalith] Le marché mondial du vêtement professionnel représente 7 Md€. En France, environ 8 M de personnes utilisent des vêtements professionnels, soit le tiers de la population active. Parce que les métiers du bâtiment et des travaux publics peuvent s’avérer dangereux, il est indispensable d’avoir une tenue adéquate pour travailler en toute sécurité. Tout en répondant aux exigences des différents métiers.Fabriqués de manière à résister à de nombreuses situations, les vêtements professionnels permettent d’être efficace, tout en travaillant confortablement. Défilé Calvin Klein Les marques déploient ainsi leur collection avec des gammes de produits de haute qualité et souvent éco-responsables. Et qui s’adaptent aux différents environnements de travail.Cela permet aux professionnels de travailler avec une tenue à la fois moderne et design, qui peut être portée à l’atelier comme en ville. Si, si…. En 2018, le créateur de mode Calvin Klein s’est inspiré des vêtements de travail pour proposer des pièces uniques et tendance. Dans un décor de chantier, les mannequins défilaient avec des bleus de travail, des bandes fluorescentes et même des cagoules de protection. Raf Simons, le directeur artistique de Calvin Klein, n’est pas le seul à emprunter les codes des EPI. Plusieurs expositions ont lieu en France, mettant toujours en avant ce vêtement si iconique. Pour son défilé de 2018, Calvin Klein a pioché son inspiration dans les vêtements de travail. [©Calvin Klein] Lafont a eu l’honneur de voir exposer ses pièces cultes. Il est le premier à avoir déposée en marque ses vêtements de travail. Son créateur, Adolphe Lafont, est celui qui a inventé la salopette, ainsi que la poche mètre. Il est en quelque mot le créateur de l’industrie du textile professionnel. C’est donc tout naturellement que le Mucem, à Marseille a sélectionné les vêtements Lafont pour son exposition “Vêtements modèles”. Lors de l’évènement “Bleu de travail”, on a pu retrouver des archives du monde du travail, des collections de vêtement et même des pièces de prêt-à-porter inspirées du “workwear”1. “L’atelier customise ton bleu” faisait partie de ce rendez-vous. Il proposait aux visiteurs de repartir avec une pièce de tissu, réalisé avec la même matière que les bleus de travail professionnel, totalement personnalisée. Ainsi, le vêtement de travail influence notre société. Les marques de prêt-à-porter haut de gamme s’emparent du phénomène, ainsi que des expositions.  L’exposition sur les bleus de travail au Mucem a su attirer du monde. [©Mucem] EPI, accessoires de mode… obligatoires Selon la dernière étude de l’Assurance Maladie – Risques Professionnels (2016), le nombre d’accidents de travail dans le secteur du BTP reste très largement supérieur à la moyenne, avec 60 accidents/j pour 1 000 salariés. Il est donc obligatoire et impératif de s’équiper en accessoires : les équipements de protection individuelle (EPI). Pour cela, les marques proposent une protection de la tête aux pieds et des services adaptés : casques, gants, genouillères… Le secteur compte nombre d’acteurs et nombre d’EPI. Tout est passé en revue chez les marques pour les professionnels, de la tête au pied. En France, il est obligatoire de s’équiper en vêtements de protection. Des entreprises comme Mewa renouvellent donc leur collection. [©Mewa] Aujourd’hui, l’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante du monde. Gaspillage, surconsommation, pollution des eaux… Toute n’est pourtant pas à mettre dans le même panier. Celle du vêtement professionnel ne s’est pas jetée à bras ouvert dans cette course à l’hyper-consommation textile. Bien au contraire. Les marques proposent des vêtements costauds et qui durent dans le temps. Dès ses débuts, le secteur en a produit des résistants, durables et techniques que les clients usent jusqu’au bout. Des tissus nouvelle génération « Le bleu de travail est un achat d’obligation, de raison et de sécurité qui privilégie la qualité et la technicité à la quantité. Le secteur des vêtements professionnels est beaucoup moins gaspillant que celui des vêtements de loisirs.  Il ne surproduit pas en masse et n’a pas besoin de renouveler toutes ses gammes de produits. En effet, en règle générale, seuls 10 à 12 % des produits du catalogue sont renouvelés chaque année. Certains produits peuvent même figurer depuis plus de 25 ans dans un catalogue. Aucune entreprise ne souhaite les changer tous les mois, surtout, s’il n’y a pas de destruction des invendus », explique Frédéric Jacquart, directeur commercial de Timberland Pro. Les marques de vêtements professionnels mettent tout en œuvre pour proposer le plus de produits à leurs clients. [©ChatardPro] De plus, certaines marques développent des tissus de nouvelle génération, comme l’Armalith 2.0, obtenu par l’assemblage d’une fibre de coton avec la fibre UHMWPE. Jusqu’à présent réservée aux applications spatiales, militaires et offshore, cette technologie exclusive est un authentique denim avec en son cœur, une armature, lui conférant les qualités mécaniques du cuir. L’Armalith propose le confort du jean stretch, la sécurité du cuir et les belles teintes de l’indigo. Un petit plus pour des vêtements anti-abrasion, toujours tendance. Une féminisation des collections En parallèle, certaines marques permettent la location de vêtements. Ainsi, l’entreprise est débarrassée de tout un ensemble de tâches, comme l’achat, le stockage et l’entretien des textiles. Mais aussi l’adaptation continuelle aux besoins. Comme, par exemple, lorsqu’une personne de l’équipe d’une entreprise a besoin d’un pantalon supplémentaire ou en cas d’embauche de nouveaux collaborateurs ou collaboratrices. D’autres privilégient la haute technologie, comme des chaussures intelligentes à détection de chute. Les chantiers se féminisent, les entreprises doivent donc proposer des vêtements pour les femmes. [©EPICenter] Et petit plus : dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, les équipes tendent à se féminiser. Attentif aux attentes spécifiques de ces utilisatrices et aux besoins de mixité des tenues dans les entreprises et les collectivités, les marques se sont lancées dans les gammes féminines. Coupes cintrées, taille réglable par système élastiqué pour un bon maintien au niveau des hanches, poches arrondies et ajustées… Chaque vêtement propose des tenues ergonomiques et adaptées à chacune des silhouettes. Confort, facilité de mouvements et sécurité au quotidien. Tout en permettant aux équipes d’être assorties côté style…  Nous allons vous faire découvrir la collection automne-hiver 2020-2021 de quelques marques, la liste n’étant pas exhaustive. Charline David et Muriel Carbonnet 1Vêtement de travail. Sommaire du Dossier : Aigle Pro : Deux nouveaux modèles de chaussures Buffalo : La chaussure de sécurité haute performance   Chatard : La veste de pluie Concept Tricots Bonnemaille : Une gamme de vêtements haute protection Damart accroît l’influence de DamartPro Dickies dévoile sa nouvelle gamme 2020-2021 Mewa Move : La nouvelle collection tendance de Mewa Milwaukee : De nouveaux vêtements s’ajoutent à la gamme M12 Molinel : Des EPI haute protection  Parade : La chaussure de sécurité connectée Rostaing : Elles leur vont comme des gants professionnels Uvex dévoile ses gants protecteurs et novateurs
Il y a 4 ans et 113 jours

Damart accroît l’influence de DamartPro

Les technologies de DamartPro assurent une sécurité et un confort aux professionnels. [©DamartPro] Les entreprises du secteur des EPI ont compris que le “workwear”1était un marché de croissance. Damart s’y est ainsi installé. Et cela en complément de son offre de sous-vêtements techniques. Cette activité est articulée autour de 3 gammes : protection anti-froid, anti-chaleur et anti-flamme. Ces vêtements de travail sont utilisés par l’Armée de l’air, les pompiers, la police belge… Ainsi que les professionnels du BTP. Damart s’est engagé depuis quelques années dans une démarche RSE et de recherche et développement. Son objectif est d’augmenter la production de textiles durables à base de fibres recyclées. Et de proposer une offre 100 % éco-conçue d’ici 2025.  Etant une filière de Damart, DamartPro, créée il y a 3 ans, s’appuie sur la cellule de R&D du groupe et propose des solutions innovantes et adaptées pour chaque métier. « Nous développons des réponses thermiques pour chaque besoin métier, ce qui nous distingue des grands groupes de l’équipement professionnel. Nous bénéficions de toute la puissance du groupe Damart », témoigne Loïc Bouquet, directeur du développement chez DamartPro .  L’offre de DamartPro  L’offre de DamartPro est aujourd’hui sur tous les fronts. La gamme de produits de la technologie Thermolactyl permet de protéger l’utilisateur des froids légers comme extrêmes. Cette technologie a d’ailleurs été nommée en 2020 aux Trophées Expo Protection. Elle procure une forte capacité d’isolation thermique, ainsi qu’un effet seconde peau. Nous trouvons ensuite la gamme Océalis qui assure une absorption de l’humidité corporelle et un séchage rapide. Les textiles sont fins et légers et promettent un confort optimal. Pour finir, DamartPro propose aux professionnels une gamme de sous-vêtements. Ces derniers peuvent être portés sous une tenue multi-risques complète. De plus, ils protègent des flammes, ainsi que des charges électrostatiques. Cela grâce à la composition des matières et d’un assemblage innovant. Damart Pro est la seule marque à permettre de trouver ces produits sur autant de canaux : magasins, catalogue et web. 1Vêtement de travail. Charline David
Il y a 4 ans et 114 jours

Les chantiers des JO-2024 de Paris dans les starting-blocks

"On est à un moment de bascule", explique Nicolas Ferrand, directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qualifier l'année 2021 qui va voir débarquer des dizaines de grues et des milliers d'ouvriers.Tout doit être bouclé pour décembre 2023.Les travaux du village olympique, pièce maîtresse de 300.000 mètres carrés, situé à Saint-Denis, Saint-Ouen et l'Ile-Saint-Denis, vont débuter en mars. "Les 26 permis de construire ont été obtenus et les ventes ont été signées", s'est réjoui M. Ferrand, grand ordonnateur de la Solideo, lors d'une conférence de presse cette semaine.Miracle, le Covid et le premier confinement n'ont fait prendre qu'à peine un mois de retard.Parmi ce que Nicolas Ferrand qualifie néanmoins de "belle difficulté": un investisseur canadien partenaire de Vinci s'est envolé en cours de route. 50.000 mètres carrés de bureaux attendent preneurs en plein milieu du village olympique, qui deviendra un quartier résidentiel en 2025.Un "gros ministère" est sur les rangs pour y installer son administration centrale, une fois les athlètes partis. L'appel d'offre est en cours.Non loin du village olympique, la construction du tout nouveau centre aquatique olympique, dit "CAO" dans le jargon olympique, va être lancé au printemps."Une belle bête""Une belle bête!", commente Patrick Ollier, président LR de la Métropole du Grand Paris, maître d'ouvrage de cette piscine construite par Bouygues, qui recevra plongeon, natation synchronisée et water-polo.Au total, la Solideo, qui a un budget d'argent public de près d'1,4 milliard d'euros (sur 3,2 milliards environ), supervise 62 ouvrages. Autre chantier d'ampleur: le village des médias, au nord du département, près de l'aéroport du Bourget. Il sera construit en deux étapes, une partie sera réalisée après les Jeux, avec au total 1.300 logements.La justice rejette le recours déposé contre le village des médias La justice a rejeté vendredi le recours déposé par des opposants à la cession d'une partie du parc départemental Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis, qui doit accueillir le village des médias pour les Jeux olympiques de Paris-2024 puis être transformé en éco-quartier, selon une décision consultée samedi par l'AFP.Dans ce recours en référé (mesure d'urgence) déposé le 28 janvier devant la cour administrative d'appel de Paris, le Mouvement national de lutte pour l'environnement (MNLE 93), le Collectif pour le Triangle de Gonesse et une dizaine d'usagers de cet immense parc demandaient l'annulation de la cession du terrain par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis."Ces parcelles, affectées depuis des dizaines d'années aux loisirs et sports, fêtes, ces espaces verts et boisés avec leur biodiversité, leur faune et flore seront détruits et cédés par lots à des bétonneurs et promoteurs", dénonçaient ces opposants.La vente d'une partie de l'"Aire des Vents", située sur la commune de Dugny, avait été votée le 10 décembre, au profit de la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) pour 6,9 millions d'euros.La zone, en partie bétonnée et qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, doit se transformer en vue des Jeux olympiques. Le projet prévoit d'y construire le village des médias, qui deviendra ensuite un écoquartier de 1.300 logements et commerces.Les opposants dénoncent une "artificialisation définitive" et "l'amputation" de ce parc de 400 hectares, situé en majeure partie sur la commune de la Courneuve, poumon vert d'un département très densément peuplé, où "la population s'accroît chaque année de 15.000 nouveaux habitants".Le collectif d'associations va déposer un nouveau recours en justice, cette fois contre l'autorisation environnementale délivrée par le préfet de la Seine-Saint-Denis, a indiqué samedi à l'AFP Jean-Marie Baty, président du MNLE 93.Les opposants ne comptent pas rendre les armes : "Nous avons déjà mené le combat contre Europacity -projet de megacomplexe de loisirs et de commerce qui devait s'installer sur les terres du Triangle de Gonesse, dans le Val-d'Oise-, dont on disait que c'était David contre Goliath, et nous l'avons gagné", fait valoir Jean-Marie Baty.
Il y a 4 ans et 115 jours

L'intersyndicale de l'Office national des forêts craint de nouvelles suppressions de postes

"Pour le futur contrat État/ONF 2021-2025, le gouvernement envisagerait la suppression de 500 postes supplémentaires et ce, alors que le changement climatique et le dépérissement des forêts vont nécessiter de plus en plus de travail pour assurer le suivi sanitaire et le renouvellement des peuplements forestiers", a dénoncé l'intersyndicale dans un communiqué transmis jeudi soir à l'AFP."Ces décisions gouvernementales sont de nature à amplifier gravement la dégradation des conditions de travail et à porter atteinte à la santé des personnels de l'ONF", a-t-elle ajouté.En 20 ans, "l'ONF a subi près de 5.000 suppressions de postes", a-t-il rappelé.Contacté par l'AFP, le ministère de l'Agriculture a assuré qu'"aucun arbitrage n'a été rendu à ce stade"."Ca fait des années qu'on dit qu'on a des signes inquiétants pour la santé des personnels, des burn-outs, des gens en arrêt maladie qui quittent la boutique au bout d'un an ou deux parce qu'ils ne se sentent pas bien", a déclaré à l'AFP Arnaud Metais, coordinateur Efa-CGC et membre de l'intersyndicale.Cette dernière affirme envisager de porter plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui", afin de "placer les décideurs devant leurs responsabilités".Les contours de cette action en justice semblent toutefois encore flous. Ils doivent être précisés dans les prochains jours, a indiqué M. Metais, qui a dénoncé une absence de vision d'avenir."On détruit tous les outils" de protection"Il y a un problème de politique nationale des établissements techniques de gestion de la nature, avec un affichage politique ambitieux, super beau, tout écolo, et en pratique on détruit tous les outils qui permettraient de tenir les engagements qui sont pris au plus haut niveau de l'Etat", a-t-il ajouté.Le volet agricole du plan de relance prévoit 200 millions d'euros pour la forêt, dont 150 millions d'euros pour reboiser des forêts parfois gravement touchées par la sécheresse et des attaques d'insectes sur les arbres, comme les scolytes. Ces coléoptères creusent des trous dans les arbres fragilisés par la sécheresse, un budget qui tranche par son ampleur avec les moyens engagés ces dernières années pour le reboisement.Les parcs nationaux s'inquiètent aussi d'une diminution de leurs effectifs. En décembre, le porte-parole de la conférence des présidents de parcs nationaux, Laurent Grandsimon, demandait au président de la République de "mettre fin à l'érosion des moyens des parcs nationaux".Jeudi, des agents du parc national des Cévennes ont fait grève pour dénoncer la suppression de "dix postes dans les Parcs nationaux en 2021", selon le syndicat Syndicat National de l'Environnement -FSU."Comment croire alors que nous allons créer d'ici 2022 10% d'espaces naturels en protection forte (une promesse d'Emmanuel Macron) sans y mettre des moyens ambitieux", s'interroge le syndicat dans un communiqué. Il demande aussi des moyens dédiés aux parcs nationaux.
Il y a 4 ans et 116 jours

Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes – AJAP 2020 : les lauréats

Le jury de la session 2020 des Albums des jeunes architectes et paysagistes s’est tenu les 14 et 15 janvier 2021 en adaptant ses modalités à la crise sanitaire. Les AJAP 2020. Placé sous la présidence de la ministre de la Culture, il était co-présidé par Jacqueline Osty, paysagiste, Grand Prix national du paysage 2018 […] L’article Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes – AJAP 2020 : les lauréats est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 117 jours

Grand Prix AFEX 2021 de l’architecture française dans le monde

Dans le cadre de ses missions, l’AFEX organise tous les deux ans le Grand Prix AFEX de l’architecture française dans le monde qui récompense une œuvre remarquable livrée à l’étranger par un architecte français. Jusqu’au 25 mars 2021. Calé depuis son origine sur la Biennale d’architecture de Venise, l’occurrence du Grand Prix voit son agenda […] L’article Grand Prix AFEX 2021 de l’architecture française dans le monde est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 117 jours

Jim Olson : City Cabin

Située dans l'une des zones résidentielles de Seattle (Washington), la City Cabin de Jim Olson est une maison ouverte sur la nature. À Seattle, l’architecte Jim Olson a dessiné, puis construit une maison, écologique et sereine, immergée dans la nature, pour un couple épris de calme et engagé en faveur de la protection de l’environnement. Installée sur un terrain récemment arboré, la City Cabin s’ouvre entièrement sur le jardin et laisse entrer la lumière naturelle grâce à de grandes baies vitrées. La cabane est organisée autour d'un espace central avec deux ailes : l'une comprend la chambre principale, et l'autre la chambre d'amis et les espaces de rangement. Le cœur de la maison, spacieux et multifonctionnel, se compose d'une cuisine ouverte et d’un confortable salon, dont les grandes fenêtres savamment placées offrent des vues imprenables sur la nature environnante. L’architecte a voulu cette maison lumineuse et contemporaine, mais aussi écologique et partiellement autonome. La City Cabin est dotée de panneaux solaires photovoltaïques et d’une pompe à chaleur air-eau, ce qui permet de réduire sa consommation énergétique. Les matériaux de construction, locaux et durables, ont été choisis pour leurs grandes qualités environnementales, ainsi que pour leurs teintes naturelles qui font écho à la collection d'art amérindien des propriétaires. À l'extérieur, le bardage en sapin donne du cachet à la maison, tandis que le toit en acier galvanisé et les embouts de poutres en bois naturel parfont l’harmonie de l’ensemble. Guidé par les commanditaires, Jim Olson mise ici sur un retour aux sources bienvenu. Pour en savoir plus, visitez le site de Jim Olson. Visuels : © Aaron Leitz La rédaction
Il y a 4 ans et 118 jours

Würth lance une nouvelle gamme de peinture à action dépolluante et de destruction des mauvaises odeurs

Le formaldéhyde, qui fait partie des Composés Organiques Volatiles (C.O.V.) et qui représente un danger important pour l'Homme, est présent dans de nombreux objets du quotidien (meubles...). C'est une substance irritante pour le nez, les yeux, la gorge et dangereuse pour la santé en cas de forte exposition.Würth propose ainsi à tous les professionnels du bâtiment une peinture qui permet de capter les molécules de formaldéhyde présentes dans l'air en les transformant en molécule d'eau : la peinture dépolluante.Pour compléter la gamme et offrir aux usagers un intérieur sain, la peinture Neutralis'air capte et détruit toutes les mauvaises odeurs durablement !Les deux produits qui composent la gamme : Peinture Neutralis'airArt. N° 0892 971 100Une peinture qui capte et détruit toutes les mauvaises odeurs durablement.Peinture DépolluanteTeintes clairesTeintes vivesArt. N° 0892 971 501 et 502Une peinture qui assainit l'air intérieur.Les + produits :Excellent pouvoir couvrant60 teintes pour la peinture dépolluanteApplication en 1 à 2 couchesRespect de la santé des applicateurs et usagersDémarche environnementale qui s'inscrit dans le développement durable des bâtiments
Il y a 4 ans et 118 jours

Mondial du Bâtiment 2022: 15 % d’exposants supplémentaires espérés

Reed Expositions annonce l’ouverture imminente des inscriptions au prochain Mondial du Bâtiment en octobre 2022 pour ses trois salons Batimat, Idéobain et Interclima.
Il y a 4 ans et 118 jours

L'hôpital au défi de l'agilité

ARCHITECTURE. Comment concevoir les lieux de soin évolutifs ? Comment préparer l'hôpital aux crises, sanitaires et autres ? Architecturestudio a consacré une conférence à "l'hôpital agile", qui reste à inventer.
Il y a 4 ans et 119 jours

Grand Prix AFEX 2021 : appel à projets exceptionnel !

Pour la première fois depuis sa création, le Grand Prix AFEX revient pour une deuxième année consécutive... Cet article Grand Prix AFEX 2021 : appel à projets exceptionnel ! est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 119 jours

Concours mondial de construction en terre crue et fibres végétales

Les Grands Ateliers et amàco, en partenariat avec CRAterre et l’ETH de Zurich, mettent à l’honneur l’architecture frugale et organisent le TERRAFIBRA Award, sous le patronage de la chaire UNESCO « Architectures de terre, cultures constructives et développement durable ». Ce prix mondial souhaite mettre en valeur les propriétés esthétiques, les avantages constructifs et les bénéfices environnementaux de 40 bâtiments pensés et construits avec de la terre crue, des fibres végétales ou les deux. S’inscrivant dans la continuité des deux prix TERRA Award 2016 et FIBRA Award 2019, cette troisième édition met sur le devant de la scène la mixité des matériaux dans l’architecture contemporaine. Ce nouveau rendez-vous permettra de faire découvrir les matériaux bio et géo-sourcés à un vaste public mais également d’encourager le développement des filières locales. Dépôt de candidature en ligne avant le 3 mars 2021. https://terra_fibra_award.wiin-organizers.com/fr/competitions/5f521ea9c69a6a06d9d38e59  
Il y a 4 ans et 119 jours

Les lauréats du Trophée Béton Ecoles sont…

Ce premier prix met en avant la réappropriation du Barrage de Vezins. [©Arthur Dalloni] Depuis 2012, l’association Bétocib organise le Trophée Béton Ecoles. En partenariat avec Cimbéton et la fondation Ecole française du béton (EFB), sous le parrainage du ministère de la Culture. En effet, ce trophée a pour objectif de révéler les jeunes talents des écoles d’architecture et de leur offrir une visibilité. Le concours se décline en deux catégories.  La première récompense les jeunes diplômés et leur projet de fin d’études. Celui-ci se base sur la valorisation des qualités esthétiques, environnementales et des techniques du béton. La seconde catégorie, dite “Studio”, prend en compte les étudiants de première et de deuxième année. Cette catégorie les invite à réinterpréter une œuvre architecturale en béton. Parmi les inscrits, onze projets ont été retenus. Afin de respecter les mesures de sécurité, les candidats retenus ont défendu leur projet en visio-conférence. Ainsi, les résultats ont été proclamés au terme des délibérations.  Outre la distinction du Trophée, les lauréats vont bénéficier d’une gratification non négligeable de 5 000 € pour le 1er prix, 4 000 € pour le 2e et 3 000 € pour le 3e. Quant à la catégorie “Studio”, elle permet d’obtenir une récompense de 2 000 €. Les onze projets retenus seront publiés dans les revues des associations, ainsi que dans le mensuel AMC.  La cérémonie de remise des prix La cérémonie de remise des prix s’est déroulée, le 14 janvier dernier, en comité restreint… Mais elle était retransmise en direct sur Internet et sur les réseaux sociaux. Les noms des gagnants ont donc été annoncés pendant cette soirée :  La tour Dallée met en avant les difficultés de logements dans les grandes villes urbaines. [©Myriem Rhmari Tlemcani] 1er prix : Arthur Dalloni, étudiant de l’Insa Strasbourg, avec la réappropriation du barrage de Vezins, en Normandie.  2e prix : Yannick Sürmely et Olena Dziuna, étudiants à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, avec la reconversion de sites industriels, notamment celui de Charleroi, en Belgique.  3e prix : Tanguy Guyot, étudiant à l’Ecole nationale d’architecture de Clermont-Ferrand, avec une maison de santé augmentée à Manchester, au Royaume-Uni.  Catégorie “Studio” : Myriem Rhmari Tlemcani, étudiante à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, avec la tour Dallée (création originale inspiré d’une création de Félix Candela Outeriño), autour du logement collectif. 
Il y a 4 ans et 119 jours

Découvrez les lauréats des trophées béton école 2021

DIAPORAMA. Le jury des trophées béton écoles a distingué quatre projets cette année. Au programme, un barrage, un centrale thermique désaffectée, une maison de santé augmentée et une tour dallée.
Il y a 4 ans et 120 jours

BigMarket Le Mans

Salon d'achat du groupe BigMat.
Il y a 4 ans et 120 jours

BigMarket Mâcon

Salon d'achat du groupe BigMat.
Il y a 4 ans et 120 jours

Participez à la 20e édition des Trophées de la Construction : à vos inscriptions !

En 2021, ne manquez pas la vingtième édition des Trophées de la Construction : les candidatures sont ouvertes ! L'opportunité de valoriser ses réalisations dans le cadre d'une édition anniversaire exceptionnelle.
Il y a 4 ans et 120 jours

Fischer : Pour des perçages sans poussières et des ancrages sûrs

Combiné au puissant aspirateur FVC 35 M, le foret creux et aspirant FHD garantit un chantier plus propre et plus sain, en préservant la santé des utilisateurs. [©Fischer] Depuis le 1erjanvier 2021, par un arrêté, la poussière de silice cristalline est classée comme agent cancérogène dans le droit français. Ce qui va contraindre de nombreuses entreprises du bâtiment à mettre en place des mesures préventives. En effet, sur les chantiers, les professionnels sont souvent exposés à la poussière, générée lors des travaux de perçage, de sciage, de meulage… Et issue des matériaux de construction. Afin de les protéger et de limiter les risques d’exposition, Fischer propose un système d’aspiration complet. A savoir, le foret creux aspirant FHD associé à l’aspirateur eau et poussière FVC 35 M. Un travail de forage sans poussières Le foret creux aspirant FHD assure le perçage et l’aspiration des poussières en une seule opération. De plus, il améliore les performances de fixation et permet de réaliser des forages précis et rapides. Combiné au puissant aspirateur FVC 35 M, ce système garantit un chantier plus propre et plus sain, en préservant la santé des utilisateurs. Plus besoin de nettoyer le trou après le perçage et l’utilisation d’une pompe de soufflage, d’un compresseur ou encore d’un écouvillon de nettoyage n’est plus nécessaire. L’absence de poussière élimine tout risque de blocage ou de ralentissement lors du perçage. Des chocs électromagnétiques L’aspirateur eau et poussière FVC 35 possède une cuve de 35 l à double paroi très robuste. Grâce à un système de nettoyage automatique du filtre, il garantit le maintien, sans interruption, d’une forte puissance d’aspiration. Ceci, pour un travail continu. Pour cela, des chocs électromagnétiques nettoient de façon alternative les cartouches de filtre pour obtenir une filtration toujours optimale. La grande surface des filtres assure aussi une plus longue durée de vie de l’appareil. Ces cartouches filtrantes sont facilement accessibles pour un remplacement rapide.
Il y a 4 ans et 121 jours

La filière bois présente son « Plan Ambition Bois-Construction 2030 »

Cette règlementation doit permettre au secteur du bâtiment, qui compte parmi les plus émissifs du pays, de prendre sa part à la décarbonation de l'économie. Dans ce cadre, les professionnels alertent sur le fait qu'un arbitrage qui consisterait à renoncer ou affaiblir l'ACV dynamique serait catastrophique. En effet, si l'ACV dynamique, pilier incontournable de la RE2020, devenait facultative (renvoyée à un label) et non réglementaire en 2021, pour n'être ensuite qu'hypothétiquement reconsidérée en 2024, alors la France ne tiendrait pas ses engagements pris lors des Accords de Paris pour le secteur du bâtiment.Consciente de l'enjeu historique auquel doit impérativement répondre la RE2020, la Filière Bois Construction se mobilise pour apporter sa contribution à l'effort collectif nécessaire à la décarbonation de la construction française. C'est pourquoi les acteurs de la forêt et du bois-construction s'engagent aujourd'hui solennellement auprès des élus, du Gouvernement et de leurs partenaires en lançant le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 ».Ils prennent 10 engagements concrets pour faciliter la transition du secteur du bâtiment vers la neutralité carbone, du renouvellement des arbres à la fin du cycle de vie du bois de construction. Ces engagements stratégiques portent sur la formation, l'emploi, l'investissement, la recherche et le développement, le développement de l'offre en bois français, l'implantation dans les territoires, la mixité des matériaux, la gestion durable de la forêt, la réduction des coûts et enfin le recyclage du bois en fin de vie.La filière bois construction, convaincue que l'enjeu de la décarbonation réunira l'ensemble des métiers de la construction autour d'une vision durable et circulaire de la vie du bâtiment, démontre ainsi qu'elle sera au rendez-vous de la RE2020 et apportera tout son concours à l'avènement d'un secteur de la construction exemplaire. La mixité assumée des solutions constructives et des matériaux ainsi qu'une accélération des mises en chantier dès que l'incertitude sur les arbitrages de la RE2020 sera levée, profiteront économiquement à l'ensemble de la construction. Pour la seule filière bois, ce marché de la construction mixte représente déjà plus de 10 milliards d'euros de valeur ajoutée créée annuellement et 205 000 emplois directs sur les marchés finaux de la construction durable et bas carbone.Le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 » : une réponse à la RE 2020La RE2020 doit permettre au secteur du bâtiment d'accélérer sa transition vers la neutralité carbone et de participer à l'effort collectif de décarbonation complète de l'économie. Cette transition et cet objectif ambitieux constituent un remarquable accélérateur d'innovation et de mixité des matériaux, synonyme de valeur ajoutée supplémentaire pour les métiers et l'économie de la construction.L'enjeu est de taille pour le secteur du bâtiment, toujours régi par une norme antérieure aux Accords de Paris sur le Climat – la RT2012 - et frappé par la crise sanitaire et économique. La réussite de cette transition passe donc à travers la RE2020 par l'innovation et une mixité accrue des matériaux. Dans ce contexte la part du bois et des matériaux bio-sourcés est inévitablement appelée à rapidement s'accroitre.10 engagements pour accélérer la transition écologiqueAucun matériau n'est aussi vertueux que le bois et les matériaux biosourcés pour réduire rapidement et durablement l'empreinte carbone du bâtiment. Le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 » témoigne de la capacité de la filière bois-construction à répondre à la hausse de l'utilisation des matériaux bois et biosourcés. Il rassemble ses 10 engagements pour accompagner l'ensemble des professionnels de la construction dans la transition qui s'annonce :Former : « Nous nous engageons à accompagner, dans l'acte de construire, les opérateurs de la famille des bâtisseurs en lien avec les organismes de formation. Nous nous engageons également dans un effort de formation continue de nos professionnels, de l'amont à l'aval. »Développer l'emploi : « Nous nous engageons, en augmentant nos capacités de production, à développer l'emploi et à produire de la valeur ajoutée. »Mobiliser les volumes : « Nous nous engageons à favoriser les investissements liés au développement des usines de première et de deuxième transformation vers des produits mixtes, combinant le bois à d'autres matériaux, afin de répondre aux exigences du marché en termes de volume. »Investir en recherche et développement : « Nous nous engageons vers un effort constant en matière de recherche et développement, allant de l'ingénierie à la conception de produits et systèmes constructifs novateurs, afin de favoriser l'essor des marchés de la construction bois et biosourcée. »Développer l'offre en bois français : « Nous nous engageons à favoriser la construction de logements bas-carbone avec une priorité donnée au bois français. »Soutenir l'économie des territoires : « Nous nous engageons à développer des acteurs industriels de référence et des capacités de transformation au cœur des territoires français. »Favoriser la mixité des matériaux : « Nous nous engageons à relever le défi de l'accroissement de la mixité des matériaux auprès des entreprises de la construction, forts de tous les acquis des programmes démonstrateurs menés depuis plusieurs années. »Planter et replanter : « Nous nous engageons à maintenir un effort constant afin de garantir le renouvellement de la forêt française. »Réduire les coûts : « Nous nous engageons à maintenir un effort constant afin de massifier l'utilisation du bois et investir dans des outils de production pour diminuer les coûts. »Recycler le bois en fin de vie : « Nous nous engageons à investir dans les usines biomasse et à optimiser l'utilisation des produits bois en fin de vie. »
Il y a 4 ans et 121 jours

Pour 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima se réinventent

En proposant un format AUGMENTÉ grâce au digital, Reed Expositions France, l'Afisb[1] et Uniclima[2] entendent également accompagner les professionnels toute l'année pour les aider à saisir l'ensemble des opportunités du secteur et découvrir les innovations.Plus de convivialité : le Mondial du Bâtiment revient à ParisDepuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens : faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C'est chose faite pour l'édition 2022 qui réintègre donc le parc d'exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6% des exposants et 97,9% des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons[3].Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m² d'exposition.En un seul et même lieu, tous les professionnels auront accès aux innovations, conseils et démonstrations pour expérimenter et appréhender toutes les évolutions de leur secteur. Mais audelà de ces 4 jours, le Mondial du Bâtiment souhaite également animer la communauté des professionnels et créer du lien tout au long de l'année grâce à une stratégie qui mise sur la complémentarité du digital et de la présence physique.Plus économiques : les salons apportent un meilleur retour sur investissement pour les exposants Sur les six pavillons qu'occuperont les salons Batimat, Idéobain et Interclima, le nouveau format d'exposition limite la taille des stands à 99 m² par société, avec la possibilité d'inclure un étage. Il simplifie également l'implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s'échelonnent ainsi de 9 à 99 m² soit 9 m², 18 m², 36 m², 54 m² et 99 m².Cette refonte de l'implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l'emplacement dès l'inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d'exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons.Par ailleurs, les stands de 9, 18 et 36 m² seront proposés avec une gamme d'aménagement clés en main à personnaliser. Cette nouveauté répond à une demande des exposants de simplifier la préparation des salons, et permettra d'améliorer les flux logistiques autour de la porte de Versailles.Plus hybrides : les salons se digitalisent pour devenir des salons augmentésDepuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons Batimat, Idéobain et Interclima sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d'acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus.Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l'Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l'usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d'outils adaptés à leurs besoins :Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ;Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ;Des show-rooms virtuels ;Des vidéos démos ;Des contenus sur les métiers qu'ils retrouveront sur les salons physiques.Toujours en amont des salons physiques, Batimat, Idéobain et Interclima initient une matinale, « Les rendez-vous du Mondial du Bâtiment ». Diffusée sur Batiradio en podcasts et en format vidéo, elle décryptera les grandes tendances de la construction pour animer les communautés et favoriser les échanges entre professionnels face aux enjeux du secteur.Enfin, durant les 4 jours de l'édition 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima proposeront une expérience digitale permettant d'assister à distance à une grande partie des contenus des salons physiques.Les rendez-vous du Mondial du BâtimentÀ retrouver une fois par mois, chaque premier vendredi à partir du 2 avril de 9h00 à 12h30. Cette matinée, destinée à toute la communauté des professionnels du bâtiment, décrypte les sujets phares du secteur en présence des plus grands experts. Ces rendez-vous fédérateurs, préparés en partenariat avec l'Afisb, l'ACIM, CCCA-BTP, Construction 21, Hors-Site, Plan Bâtiment Durable, Uniclima.Chaque mois des thématiques récurrentes : Le rendez-vous France Relance ; Le Grand Dossier du Mondial du Bâtiment ; La rénovation énergétique dans les territoires ; Le décryptage RE2020 ; Les métiers ; La Construction 4.0 ; Les Tendances et le Design. Ce programme LIVE s'accompagne de vidéos de pitchs Innovation et d'un programme de replays.Les thématiques 2021 :2 avril : En quoi la RE2020 va-t-elle permettre de construire durable ?7 mai : REP : quels enjeux pour le secteur du bâtiment ?4 juin : Accessibilité : pourquoi le zéro ressaut en salle de bains impacte-t-il tout le bâtiment ?2 juillet : Quelles solutions pour réduire l'empreinte carbone des chantiers ?3 septembre : Énergies renouvelables1er octobre : Rénovation5 novembre : Industrialisation du bâtiment3 décembre : Qualité de l'air.Ce programme est conçu pour répondre aux souhaits des professionnels de disposer d'un rendez-vous périodique et synthétique pour suivre de manière régulière les toutes thématiques fortes de transformation du secteur.Plus engagés : les salons deviennent plus sobresL'arrivée à Porte de Versailles et les nouvelles attentes des visiteurs et des exposants sont aussi l'occasion pour le Mondial du Bâtiment de lancer une démarche d'amélioration sur des sujets RSE fondamentaux. Batimat, Idéobain et Interclima prennent leurs responsabilités et s'engagent sur 4 ambitions prioritaires pour faire de l'édition 2022 une édition exemplaire :Réduire l'empreinte carbone : dès 2022, les organisateurs du Mondial du Bâtiment mesureront l'empreinte carbone des salons et mettront en œuvre une série d'actions concrètes dont l'optimisation des process logistiques et de transport, l'accès au site privilégiant les mobilités écologiques, et l'écoconception des aménagements, des zones communes et des stands packagés.Améliorer la gestion des déchets : avec pour ambition d'atteindre à terme le zéro déchet, les organisateurs du Mondial du Bâtiment ont pour objectif de réduire les déchets des salons d'au moins 10% en 2022, d'accroître la circularité des matériaux utilisés, d'améliorer le dispositif de tri et de mieux gérer les déchets grâce à des systèmes d'analyse, de traçabilité et de pilotage.Mettre en place une offre de restauration responsable en luttant contre le gaspillage et en gérant les surplus, en valorisant les bio déchets et en adoptant des conditionnements et une alimentation responsables.Privilégier les achats responsables en favorisant les achats auprès du secteur du travail protégé et adapté (STPA), en intégrant des critères RSE aux politiques d'achats et notamment dans le choix des fournisseurs et en privilégiant des produits et des services écoconçus et respectueux de l'environnement.« Nous sommes convaincus que le bâtiment, la ville et les territoires seront au centre des transformations sociétales des dix prochaines années. Et nous sommes intimement persuadés que notre rôle est d'une part d'anticiper ces changements et d'autre part d'accompagner les professionnels chaque jour pour les aider à saisir toutes les opportunités qui peuvent s'offrir à eux. C'est avec cette ambition que nous avons repensé le Mondial du Bâtiment et ses 3 salons. »Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du BâtimentAvec cette stratégie innovante combinant physique et digital, les salons Batimat, Idéobain et Interclima souhaitent fédérer l'ensemble des professionnels du secteur du bâtiment et accroître le nombre d'exposants de 15% pour l'édition 2022.[1] Afisb, Association Française des Industries de la Salle de Bains, propriétaire du salon IDÉOBAIN.[2] Uniclima, Syndicat des industries Thermiques, Aérauliques et Frigorifiques, propriétaire du salon INTERCLIMA.[3] Sondage réalisé entre le 19 et le 26 janvier 2021. Bases contacts 2017 et 2019. Répondants : 141 exposants et 3507.
Il y a 4 ans et 122 jours

Le changement de cap de LD Contrôles

Fabrice Lapié est le gérant de LD Contrôles. [©LD Contrôles] La question devient un peu traditionnelle : comment avez-vous traversé cette très particulière année 2020 ? Plutôt bien, grâce à nos partenaires et à nos clients. Nous avons trouvé avec eux et nos équipes des protocoles sanitaires, qui nous ont permis de maintenir une activité certaine. Il faut ici remercier nos collaborateurs, qui ont pris conscience de l’enjeu et se sont adaptés à ce moment compliqué. Je les remercie très sincèrement. Beaucoup d’entreprises redoutent l’année 2021. Est-ce aussi votre cas ? Il y a une inquiétude de la profession pour le 2e semestre de l’année prochaine. Il faut que l’Etat joue le jeu, en comprenant que le meilleur soutien qui peut être apporté au secteur, c’est de nous faire travailler. Il faut donc des investissements structurels, qui apportent des chantiers. Mais il faut savoir sortir par le haut de ces phases compliquées. Chacun devra être prêt pour le redémarrage et savoir faire fructifier les 5 à 10 % de positif qu’il y a à tirer de cette période. Chez nous, l’année 2021 avait été programmée pour être une année d’évolution, elle le sera d’autant plus. Pouvez-vous nous en dire plus ? Vous investissez notamment au sein de votre siège social d’Aurillac… Oui, nous allons passer notre site d’Aurillac à environ 600 m2. Nous avons aussi maintenu tous nos investissements prévus sur nos différents sites, sur des véhicules hybrides et sur des rectifieuses automatiques. L’année 2021 sera la concrétisation d’un travail de fond entamé il y a bientôt 3 ans. Nous avons formé nos collaborateurs à de nouveaux métiers et accueilli de nouvelles compétences. Nous avons aujourd’hui des capacités en tirants d’ancrage et en maturométrie, mais aussi en métrologie et en formations. Nous pouvons proposer désormais ces services. Dans le même temps, nous sommes en train de revoir nos outils de communication, notre site Internet, notre logo… Pour nous, l’année 2021 sera un nouveau cap, que nous concrétiserons avec l’inauguration de notre nouveau siège, avec une très belle surprise. LD Contrôles évolue aussi, de plus en plus, vers des services aux entreprises, et ne se limite plus à la seule analyse de laboratoire… Mon mentor disait qu’il fallait faire comprendre que nous ne sommes pas que des “casseurs d’éprouvettes”, même si l’essai de compression est la base de notre métier, et nous permet d’être auprès de nos clients pour toutes les autres études. Aujourd’hui, c’est plus que jamais vrai. A la création de l’entreprise, les essais courants constituaient 80 % de notre chiffre d’affaires. A l’heure actuelle, ils ne représentent plus que 35 %, dans une activité en croissance continue. Notre approche de plus en plus environnementale nous permet d’accompagner et d’encadrer les opérations de nos clients. Ceci, en matière de bétons bas carbone, de gestion des eaux, des poussières et des boues dans les carrières, ou encore sur des questions de réutilisation de matériaux. Cela vous permet de travailler plus en amont avec les industriels ? Tout à fait. Je suis assez fier de pouvoir dire que nous sommes désormais reconnus sur nos domaines de compétence et d’accréditation ou certification (Cofrac, Afnor). Ceci, grâce à l’expertise de nos équipes et le travail de fond sur les questions techniques mené par Laurent Dujols1. Nous sommes maintenant souvent consultés dans la phase de développement des solutions. Ce qui nous ouvre de nouvelles perspectives de travail. Est-ce que les investissements pour ce nouveau cap concernent aussi l’ouverture de nouvelles agences ? Avez-vous des ambitions internationales ? Nous nous installons dans des zones où nous estimons que nous ne sommes pas à la hauteur de nos ambitions de qualité de service. C’est pourquoi, début 2021, nous allons ouvrir un laboratoire LD Contrôles à Poitiers. Nous allons aussi concrétiser, sur cette nouvelle année, notre projet parisien, sur sa façade Ouest. Avec cela, nous couvririons nos besoins sur le territoire national. Nous répondons déjà à des besoins internationaux, en recréant dans nos locaux d’Aurillac, les conditions climatiques voulues, afin de réaliser des tests spécifiques. Cela permet de suivre nos clients dans leurs interventions en dehors des frontières. Mais ouvrir un laboratoire hors Hexagone n’est pas d’actualité. 1Laurent Dujols est le directeur technique de LD Contrôles.
Il y a 4 ans et 122 jours

AJAP 2020 : Les lauréats

Le jury de la session 2020 des Albums des jeunes architectes et paysagistes s’est tenu les 14 et 15 janvier 2021 en adaptant ses modalités à la crise sanitaire. Placé sous la présidence de la ministre de la Culture, il était coprésidé par Jacqueline Osty, paysagiste, Grand Prix national du paysage 2018 et Grand Prix national de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 122 jours

La métamorphose du Mondial du Bâtiment

Depuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens, faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C’est chose faite pour l’édition 2022 qui réintègre le parc d’exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6 % des exposants et 97,9 % des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons. Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m2 d’exposition. le nouveau format d’exposition limite la taille des stands à 99 m2 par société, avec la possibilité d’inclure un étage. Il simplifie également l’implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s’échelonnent ainsi de 9 à 99 m2 soit 9 m2, 18 m2, 36 m2, 54 m2 et 99 m2. Cette refonte de l’implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l’emplacement dès l’inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d’exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons. Les salons se digitalisent pour devenir des salons AUGMENTÉS Depuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d’acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus. Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l’Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l’usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d’outils adaptés à leurs besoins : – Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ; – Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ; – Des show-rooms virtuels ; – Des vidéos démos ; – Des contenus sur les métiers qu’ils retrouveront sur les salons physiques.
Il y a 4 ans et 122 jours

Drapé décliné pour le futur Musée des Tissus de Lyon, par Ricciotti

Cette année, crise sanitaire oblige, la traditionnelle Journées des lycéen·ne·s sera virtuelle. Le mercredi 3 février 2021 de 14h30 à 15h30, l’Ordre des architectes d'Île-de-France organise une réunion d'information à destination des lycéen·ne·s, de leurs familles et des acteurs de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 124 jours

Enquête autour du béton prêt à l’emploi en France

Lafarge est aujourd’hui le premier producteur de BPE en France, grâce à son réseau de 299 centrales à béton. [©ACPresse] En France, la production globale de béton prêt à l’emploi (BPE) a été de 40,27 Mm3 en 2019. Soit une progression de 0,8 % par rapport à 2018. L’année 2020 s’annonçait sous les meilleurs auspices, mais la pandémie du Covid-19 a mis à terre tous les espoirs. A fin octobre 2020 et malgré les rebonds des mois de juin, août et septembre, le recul était proche des 12 %, soit 30,38 Mm3 produits versus 34,41 Mm3 sur les dix premiers mois de l’année 2019… En ce qui concerne 2021, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir… C’est ce qu’elle a précisé lors de sa conférence de presse du début du mois de décembre dernier. Au mieux, elle anticipe un encéphalogramme plat, soit une production de BPE plafonnant à 36 Mm3. En France, cette production est réalisée en centrales à béton. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) confirme la présence sur le territoire métropolitain de 1 850 unités de production, exploitées par quelque 225 sociétés indépendantes. Un tiers des centrales à béton appartient à des groupes dits nationaux. A savoir : Cemex, Colas, Eqiom, LafargeHolcim, Point.P, Unibéton et Vicat (voir tableau plus bas dans cet article).. Article préparé par Frédéric Gluzicki. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 4 ans et 124 jours

A Longchamp, Dominique Perrault fait cavalier seul

La tribune de l’hippodrome Paris Longchamp – France GALOP maître d’ouvrage – réalisée par Dominique Perrault Architecte est lauréate des Trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Architecture & Ingénierie ». En béton et en acier, les gradins recouverts de bois, un ouvrage scintillant ? Le projet du nouvel hippodrome Paris Longchamp consistait en la […] L’article A Longchamp, Dominique Perrault fait cavalier seul est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 124 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 124 jours

Batimat, Idéobain et Interclima préparent leur retour à Paris

ÉVÈNEMENTS. De retour au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima ont décidé de communiquer largement dès 2021 sur les principales nouveautés de la prochaine édition. Les visiteurs pourront cette fois évoluer au sein de six pavillons, totalisant 140.000 m² d'exposition, avec de nouveaux outils digitaux à disposition.
Il y a 4 ans et 125 jours

SuperPausée, ou la tente réinventée par vous architecture

La macro-tente nommée SuperPausée, conçue à Ploemel (Morbihan) par l’agence nantaise vous architecture pour La Belle Folie, maître d’ouvrage, est lauréate des Trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Innover ». Un projet bien campé dans sa clairière ? SuperPausée est une macro-tente, fruit de la superposition de deux canadiennes dont les piquets de bois ont été […] L’article SuperPausée, ou la tente réinventée par vous architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 125 jours

Podcast #4 – Le rêve naïf du Facteur Cheval

ACPresse – Le Facteur Cheval – Raconté par Mazarine Mazouyer ACPresse · Le rêve naïf du Facteur Cheval Au fin fond de la Drôme, le créateur d’un monde extraordinaire, Joseph Ferdinand Cheval (1836-1924), dit Facteur Cheval, s’est mis à construire un palais, sans aucune formation artistique. Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, il a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. Tour à tour boulanger, ouvrier agricole, il se présente au concours de facteur et entre dans l’administration des Postes en juillet 1867. A sa demande, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, Charmes-sur-l’Herbasse, ayant en charge la “tournée de Tersanne”, une randonnée pédestre quotidienne de 33 km. Sa seconde épouse lui apporte en dot, notamment, une petite propriété, qui lui permet d’acquérir un lopin de terre à Hauterives et de faire vivre son rêve éveillé. Lors de ses longues tournées, Joseph Ferdinand Cheval imagine un « palais féerique ». Selon ses souvenirs, en avril 1879, « son pied bute sur une pierre, manquant de le faire tomber. Son œil est attiré par sa forme curieuse. Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. » Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, le Facteur Cheval a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. [©Emmanuel Georges] Quand le songe devient réalité… Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien « lui-même se faire architecte, maître d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un “Palais idéal” ». Durant les 33 années qui suivent, le Facteur Cheval ne cesse de ramasser des pierres (surtout des molasses), des coquillages et des fossiles. Il passe ensuite de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Assemblant le tout à l’aide de mortier de chaux et de béton de mâchefer. Il est alors considéré comme un excentrique par ses contemporains, avant d’être célébré par le mouvement surréaliste.Le Facteur Cheval construit ainsi un édifice majestueux inhabitable (12 m de haut sur 23 m de long), peuplé d’un bestiaire incroyable : pieuvres, caïmans, éléphants, ours, oiseaux… Mais aussi de géants, de fées, d’architectures de tous les continents. Car, il ne faut pas oublier que Joseph Ferdinand Cheval est facteur, à une époque où se développent les voyages et la carte postale, apparue en France, en 1873. Retrouvez le film sensible de Nils Tavernier sur le Facteur Cheval et deux grands interprètes : Jacques Gamblin et Laetitia Casta. De bric et de broc Joseph Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade Est du Temple de la Nature, le terme de Palais idéal n’ayant été donné qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. Il commence par creuser un bassin et à former autour une cascade, la Source de vie. Puis, il construit une seconde cascade, la Source de la sagesse. Vient ensuite le Monument égyptien, un grand temple aux colonnes boursouflées décorées de boules de grès et qui deviendra le Temple de la nature. A partir de 1891, le Facteur Cheval s’attaque à l’édification du Temple hindou, qui finira… gardé par trois Géants.En 1969, le Palais idéal a été classé Monument historique par André Malraux, alors ministre de la Culture, qui déclare à l’époque qu’il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l’art naïf ». Il deviendra totalement propriété de la commune de Hauterives, en 1994. Nils Tavernier nous offre la première biographie sur le Facteur Cheval. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas visiter le Palis idéal, le réalisateur et écrivain Nils Tavernier a publié un livre sur le Facteur Cheval et a sorti un film sur son histoire merveilleuse le 16 janvier dernier. L’occasion de découvrir la première biographie à travers les lignes des 345 pages ou sur le grand écran de ce « remarquable homme du terroir, qui se voyait comme un artiste – et agit toujours comme tel« . Jacques Gamblin interprète avec brio et tendresse ce fils de paysan qu’était Ferdinand Cheval, qui ira jusqu’au bout de se rêves artistiques. Autour du Palais Une programmation spéciale, entre art contemporain et hommages artistiques, marque le 50e anniversaire du classement au titre des monuments historiques du palais du Facteur Cheval. Le Palais rêvé du Facteur Cheval ne prendra le nom de Palais idéal qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. [©Emmanuel Georges] En septembre 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme) a inauguré une nouvelle programmation culturelle, sous l’impulsion de son nouveau directeur Frédéric Legros. Elle s’articule autour de deux axes complémentaires et indissociables : la création contemporaine associée à des hommages d’artistes à la figure créatrice de Ferdinand Cheval. Le contexte de l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions est particulièrement important, puisqu’il s’inscrit dans le 50e anniversaire du classement au titre des Monuments historiques de l’œuvre architecturale du Facteur Cheval (voulu par André Malraux en 1969) – célébrée à partir du 21 septembre 2019 au travers d’une série d’événements pour les Journées européennes du Patrimoine et pour la date anniversaire du classement le 23 septembre 2019. Tout au long de l’année à venir, se succèderont des projets d’exposition qui rendront hommage à l’esprit et à l’œuvre du Facteur Cheval, ce “Temple de la Nature” comme il aimait l’appeler, avec la présence d’œuvres de grandes figures de l’art moderne comme Pablo Picasso, mais également d’artistes contemporain comme Agnès Varda, Aurélien Froment… Toujours présente au Palais Idéal du facteur Cheval, la question du rêve, de la “construction de son rêve” constituera une partie essentielle du programme dédié à la création contemporaine. Carte blanche à Fabrice Hyber : À l’occasion du 50e anniversaire du classement du Palais Idéal du Facteur Cheval au titre des Monuments historiques, l’artiste plasticien Fabrice Hyber (né en 1961) a réalisé une fresque inédite en hommage au Facteur Cheval. Cette nouvelle œuvre a été dévoilée au public le 23 septembre, jour de l’anniversaire du classement. [©Origins-Studio] Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 125 jours

Filière Béton : « Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… »

  Philippe Gruat, président de le Filière Béton. [©Filière Béton] Avec la pandémie, l’année 2020 a été plus que particulière. Comment la Filière Béton a-t-elle traversé cette période ? Il y a eu une très forte baisse de l’activité durant le premier confinement. Mais toutes les industries de la filière ne se sont pas arrêtées. Les carrières et les cimenteries ont continué à tourner. Quant aux établissements de transformation – à savoir les unités de production de BPE et les industriels de la préfabrication -, leur activité dépendait du nombre de personnes disponibles et des niveaux d’automatisation… Toutefois, il y a eu une demande continue de la part de nos clients dès le début du confinement. A l’issue de cette période, nous avons constaté un très fort rattrapage – supérieur aux pronostics les plus optimistes – durant toute la saison estivale ! Cela nous a permis de compenser une partie du retard. Toutefois, le mois d’octobre a marqué le pas. Sans doute lié aux inquiétudes de la seconde vague et aux incertitudes opérationnelles consécutives à des carnets de commandes assez faibles. Le gouvernement a annoncé un vaste plan de relance, dont le BTP devrait largement profiter. L’année 2021 devrait donc être bonne, malgré une situation sanitaire qui perdure ? L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. [©ACPresse] Ce vaste plan est bienvenu, même si c’est la rénovation énergétique qui profite de l’essentiel. Nous ne critiquerons pas cette initiative, Toutefois, nous déplorons que la construction neuve et les travaux publics soient négligés dans ce plan, sachant que le besoin en logements est toujours là. Pourtant, notre offre correspond très bien aux nécessités de densification des villes. Dans ce contexte, la Filière est plutôt pessimiste quant à l’activité sur l’année 2021. Elle s’annonce difficile, sans doute très en retrait, par rapport à 2019, du fait de l’absence d’une volonté politique de faire bouger les lignes, en matière de construction neuve. De plus, le décalage des élections et l’entrée tardive en fonction des nouvelles équipes municipales ont provoqué un trou d’air dans l’activité. A quoi s’ajoute l’arrêt ou la remise en cause pour réexamens de certains projets par les nouveaux élus. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir… D’une manière globale, que représente la Filière Béton aujourd’hui en France et comment se porte-t-elle dans ce contexte sanitaire particulier ? Le chiffre d’affaires annuel de la Filière Béton dans son ensemble représente un montant de 12 Md€ environ. La Filière compte quelque 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites de production en France. Et est à l’origine de 200 000 emplois indirects… Concernant la période actuelle, on ne devrait pas s’en réjouir, mais l’année 2020 pour la Filière Béton devrait s’achever entre – 5 et – 10 %, comparé à 2019. Compte tenu de la situation actuelle, on s’en sort plutôt bien, même si nombre d’industriels ont été touchés par cette crise. Le chômage partiel a permis de plus ou moins bien amortir les choses… Pour 2021, le carnet de commandes des entreprises du BTP nous inquiète beaucoup. Le programme de construction de logements neufs comme de bureaux n’est pas vraiment au rendez-vous. Les travaux publics sont en retrait, situation aggravée par la remise en cause ou le report de certaines opérations du fait de l’arrivée de nouveaux élus à la tête des communes,. Enfin, la crise sanitaire continue à être présente, sans visibilité réelle quant à sa disparition. Dans ce contexte, l’année 2021 s’annonce pour la profession sans doute en retrait par rapport aux résultats de 2019, voire même un cran en dessous de 2020 ! La RE 2020 se pointe à l’horizon… Comment la Filière Béton se prépare-t-elle à ce changement majeur de la réglementation ? Nous nous préparions à cette évolution, via l’expérimentation E+C–, dont nous étions des acteurs motivés ! Mais l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone – à savoir l’Analyse de cycle de vie dynamique simplifiée – est catastrophique. Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… Nous ne voulons tout simplement pas d’une méthode de calcul, ne reposant sur aucun fondement scientifique et qui va créer une véritable distorsion de concurrence entre les matériaux de construction. Même le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique est contre la nouvelle approche dynamique, à l’unanimité ! L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. On parle de l’acier, du béton, de la terre cuite, de la laine de verre ou de roche, pour ne citer qu’eux. A vrai dire, la presque totalité des matériaux couramment utilisés dans la construction. Cela reste une vision “court-termiste” et contraire au principe d’économie circulaire.  C’est ignorer que le béton capte du CO2 tout au long de sa vie en œuvre et même après la démolition. Sans compter qu’il se recycle très bien et en totalité. En parallèle, l’ACV dynamique simplifiée minore les émissions futures, c’est-à-dire celles qui interviendront en fin de cycle. Après 100 ans pour certains construction, donc au-delà de la limite retenue  pour calculer les émissions d’un bâtiment. Une manière de considérer que le CO2 et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! Comme si le défi climatique s’arrêtait au bout d’un siècle. De plus, les matériaux biosourcés, dont parlent le gouvernement ne sont pas ou peu disponibles en France. Ni les forêts, ni les productions agricoles ne sont en mesure de modifier rapidement leur modèle économique pour répondre aux besoins de la construction dans son ensemble. Il faut 30 ans pour créer une forêt dédiée, bien entendu, au mépris de toute biodiversité, car réalisée dans le cadre d’une monoculture intensive. Une usine à arbres, en quelque sorte ! Quant aux industries de transformation, elles n’existent pas en nombre suffisant. Idem pour les entreprises de mise en œuvre. Et nous ne sommes pas certains que les maîtres d’ouvrage soient prêts à construire en biosourcé. Puis, d’assurer l’entretien que cela induit. La Filière Béton propose plutôt une approche multi-critères sur la base du label E+C–, avec un objectif de neutralité carbone à 2050. Donc en poursuivant selon un calendrier annoncé et établi. Et en s’appuyant sur des méthodes de calculs partagés par tous. Il faut rappeler qu’une telle démarche oblige à des investissements très lourds pour les industriels du ciment. La confiance est donc nécessaire. Nous sommes tous prêts à nous battre pour réduire l’impact carbone de nos industriels, mais pas du jour au lendemain. Le bon matériau au bon endroit doit rester la règle de base. Déclencher une guerre entre matériaux est quelque chose de totalement idiot. Et quel intérêt de détruire une filière bien établie ? Surtout en cette période de crise… La baisse du bilan carbone des produits de la construction reste donc un passage obligé ? Nous partageons à 100 % cet objectif. Il existe beaucoup de chemins pour y parvenir. Mais les choses ne doivent pas être faites n’importe comment. La bonne manière de faire demande un plan d’action, du temps et des investissements. Par exemple, le captage du CO2 parle béton, développé dans le cadre du projet FastCarb, est une réalité. De même, les actions réalisées par les industriels du ciment “vert” sont intelligentes. Valoriser et utiliser des co-produits en économie circulaire ne peuvent être qu’encouragés. La Filière Béton en bref La Filière Béton rassemble tous les acteurs de ce secteur d’activité, de l’extraction des matières premières jusqu’aux produits finaux. Ainsi, elle réunit la Fédération de l’industrie du béton (Fib), le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE), l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et l’Union nationale des producteurs des granulats (UNPG). Ces syndicats se sont mis en ordre de marche pour proposer d’une seule et même voix les solutions à même de relever les défis et des enjeux en matière de construction.
Il y a 4 ans et 125 jours

Avec Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Anne est au 7e ciel !

Anne et Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social, au sommet de la grue. [©Silver Alliance] « Je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » [©Silver Alliance]Elle l’a fait ! Anne, 66 ans, admire le tout Paris depuis la cabine de la grue à tour. [©Silver Alliance]C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » [©Silver Alliance] Le 16 décembre dernier, Anne Guichard, 66 ans, a grimpé à 58 m de hauteur avec Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social. Et ce, grâce à “Rêves de Seniors”, une opération proposée par Silver Alliance, qui consiste à faire évoluer le regard du grand public sur la vieillesse.  D’aussi loin qu’elle se souvienne, Anne a toujours aimé l’altitude. Quand elle visite une ville, un pays, elle fait en sorte de monter sur le toit des plus hauts bâtiments. « Je rêve de monter au sommet d’une grue dans un site en travaux. » Voilà comment Anne a présenté son vœu lors de ses premiers échanges avec l’équipe de “Rêves de Seniors”. Le rendez-vous a donc donné, le 16 décembre dernier, à 12 h 30 sur l’îlot Fulton. Un chantier mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social pour ICF Habitat La Sablière. Il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, situé dans le XIIIearrondissement parisien. Qui porte sur la construction de 235 logements, de commerces et d’une crèche (Anne-Françoise Jumeau et Ignacio Prego Architectes). Elle l’a fait ! Pour monter en haut de la grue et bénéficier d’un panorama inédit sur Paris, Anne a dû d’abord grimper à l’échelle sur environ 10 m. Et poursuivre ensuite dans l’ascenseur de la grue. Oui, mais voilà, l’ascenseur arrête sa course à 5 m en dessous de la cabine ! Les derniers mètres ont dû être fait à nouveau à l’échelle. Ce qui a été impressionnant, car le sommet de la grue se balance légèrement sous l’effet du vent ! Mais elle l’a fait ! Et là, Anne a vraiment eu conscience de vivre une expérience unique… « C’était vraiment génial. J’ai fait la connaissance de tout un univers. Celui de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Celui du logement social via ICF Habitat La Sablière. Au départ, j’étais fascinée par ce que je voyais. Puis, peu à peu, je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » A bon entendeur… Découvrez la vidéo ici.
Il y a 4 ans et 125 jours

EMCI Group : « Nous avons relancé la centrale compacte Amazon »

A gauche, Thibault Castillo, directeur général d’EMCI Group. A droite, Régis Castillo, le président. [©EMCI Group/ACPresse]. EMCI a procédé à l’intégration d’Acom et Atec, en 2016. Quel est le rôle de ces deux structures aujourd’hui au sein d’EMCI Group ? Thibault Castillo : Aujourd’hui Acom et Atec ont été placées sous la direction de Gilles Grosclaude, qui vient de nous rejoindre. Charge à lui de développer leur périmètre de compétences. Chacune de ces marques chapeaute une activité précise. Acom évolue dans la sphère des centrales mobiles et déplaçables standardisées. Des outils auxquels nous croyons beaucoup. Dans ce cadre, nous avons relancé la centrale Amazon, qui existait déjà chez Acom. De son côté, Atec est dédiée à la diffusion des pièces détachées et de rechange. En parallèle, elle assure la conception de petites centrales sur la base de sous-ensembles et d’équipements standards disponibles sur le marché. Pouvez-vous rappeler ce qu’est EMCI Group aujourd’hui ? Régis Castillo : EMCI est une entreprise née en 1990, dans l’Est de la France. Ainsi, elle fête son 30e anniversaire durant l’année 2020 ! EMCI compte six entités. Comme précisé, Acom et Atec constituent nos deux unités commerciales, qui viennent en appui d’EMCI. Ainsi, tous trois sont en mesure d’engager des affaires à confier à nos ateliers de production. L’historique est situé à Ennery, en Moselle, spécialisé en chaudronnerie et assemblage de grosses pièces. Le deuxième est basé à Chavigny, dans la Vienne. Il intervient en mécanique et en mécano-soudure. Il répond à la dénomination Lacelle EMCI. Enfin, notre dernier atelier – Sibi – est localisé à côté de Szczecin, au Nord-Ouest de la Pologne. Il assure la construction des principaux sous-modules de nos centrales. A cet ensemble technico-commercial s’ajoutent nos deux bureaux d’études : l’un rattaché à Acom/Atec et le principal, installé au Luxembourg. T. C. : Afin de fédérer tous ces marques et ateliers, nous venons de procéder à une harmonisation visuelle des logos, qui reprennent la charte graphique et les couleurs rouge, grise et blanche de celui d’EMCI Group. Il est important que chacun de nos collaborateurs sente son appartenance au groupe, en plus de son attachement à telle ou telle marque. EMCI Group, ce ne sont pas que les centrales à béton. Quelles sont ses autres activités ? Et vos ambitions ? Centrale à béton EMCI Amazon installée sur un site de préfabrication, dans le cadre des travaux du Grand Paris. [©EMCI Group] R. C. : Cette année, nous avons constaté un léger recul de notre chiffre d’affaires. Toutefois, nous ambitionnons un retour à une moyenne à 15 M€ dès 2022… Ceci, via notre activité de construction de centrales, qui pèse plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Vient ensuite le “retrofit”, c’est-à-dire l’entretien et la rénovation d’outils industriels existants, voire leur transfert. Là, nous réalisons 25 % de notre activité. Enfin, EMCI Group intervient dans le domaine des équipements mécanosoudés, tels les passerelles piétonnes ou les aménagements de quais ferroviaires. A ce titre, nous sommes agréés SNCF. Nous lançons aussi une nouvelle activité en 2021 : les équipements pour carrières. Une réponse à la demande de nombreux clients aussi bien présents dans le béton que dans le granulat. A terme, nous visons entre 3 et 5 M€ de chiffre d’affaires. C’est pourquoi nous cherchons dès aujourd’hui à étoffer nos équipes de chargés d’affaires, tout comme techniciens de bureaux d’études… Côté centrales, quelles sont les tendances actuelles ? T. C. : Depuis une grosse année, la demande s’oriente de plus en plus sur des outils plus mobiles, plus compacts. Notre centrale standardisée Amazon y répond. Nous venons d’en installer deux, avec malaxeur de 3 m3, en Ile-de-France. Et une 3e est en préparation pour le Sud de la France. Qu’est-ce qui fait la force d’EMCI Group ? R. C. : Nous avons une double culture de constructeur de centrales à béton sur mesure et standardisées. Notre expertise couvre toutes les étapes de la construction, depuis les esquisses préliminaires jusqu’à l’assemblage in situ. Ceci, en passant par toutes les études techniques et la construction en atelier, tout en assurant le suivi après-vente et l’entretien. Cette démarche impose une très grande flexibilité de nos équipes, donc de l’entreprise. Votre filiale polonaise Sibi vous permet-elle de vous développer sur ce territoire particulier, dans vos domaines de compétence ? R. C. : Jusqu’à présent, nous n’avons pas vraiment cherché à nous développer sur ce pays. En effet, notre offre de centrales fixes sur mesure de fortes capacités n’étaiement pas en phase avec les attentes locales. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer grâce à l’évolution de notre offre. La centrale Amazon, tout comme les petites unités Atec semblent bien ciblées. Aussi, nous nous préparons à partir à la conquête de ce territoire. Le salon ICCX Central Europe, fin juin prochain à Varsovie, pourrait être un bon point de départ, si l’événement a lieu… Nous devons aussi trouver un chargé d’affaires parlant polonais. D’une manière plus large, il n’est pas exclu que nous opérions un développement sur l’Europe centrale. Seul ou avec un partenaire industriel qui pourrait, pourquoi pas, entrer au capital d’EMCI Group ! Propos recueillis par Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 126 jours

Le Mondial du Bâtiment se réinvente pour 2022

De retour à Paris intra-muros pour sa prochaine édition, le Mondial du Bâtiment se transforme pour répondre aux attentes des professionnels et redonner des perspectives de croissance aux trois salons Batimat, Idéobain et Interclima.
Il y a 4 ans et 126 jours

L’Annuaire par Béton[s] le Magazine

Couverture de l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton. [©ACPress] Qui est qui dans le béton ? Qui fait quoi dans le béton ? C’est un peu à ces questions que tend à répondre la toute nouvelle édition de l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton. Plus de 100 pages composent cet ouvrage de référence, qui se veut le plus complet possible, sans jouer le délicat exercice de l’exhaustivité… Ainsi, seulement 1 400 entreprises et organismes sont référencés, pour aller à l’essentiel. D’où le choix de ne retenir que les coordonnées des sièges sociaux. Côté pratique, chaque fiche comprend l’adresse postale complète, le téléphone et, point primordial, les principaux secteurs d’activité dans lesquels œuvrent la société concernée. Et afin de garantir une mise à jour permanente, l’Annuaire des fournisseurs de la filière béton est prolongé sur notre site d’informations acpresse.fr par notre Annuaire en ligne. Pour une consultation simple et rapide.  Pour se procurer la version papier, rendez-vous sur notre boutique.
Il y a 4 ans et 127 jours

Plan de relance : 88 millions d'euros pour la "transformation numérique" des collectivités

"Notre ambition est simple: soutenir des projets numériques qui ont un impact concret dans la vie des citoyens", a affirmé la ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, citée dans un communiqué.La somme de 88 millions d'euros, qui figure dans l'enveloppe de 500 millions accordés par le plan de relance à ce ministère, "n'était pas encore fixée", a indiqué l'entourage de la ministre, qui l'a divulguée à l'occasion d'une conférence de presse à Baule, dans le Loiret, avec sa collègue la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault.Il s'agit de "faciliter les démarches administratives locales (des citoyens), pour les faire participer à la vie des territoires, et faciliter l'exercice des missions des agents des collectivités territoriales et des élus au quotidien", a ajouté Mme de Montchalin.
Il y a 4 ans et 127 jours

Le Centre Pompidou va fermer pour un grand lifting de plus de trois ans

"Il y avait deux options sur la table, l'une consistant à restaurer le Centre tout en le maintenant ouvert, l'autre étant la fermeture complète. J'ai choisi la seconde car elle s'avérait moins longue dans le temps et un peu moins chère", a confié la ministre de la Culture Roselyne Bachelot qui en a fait l'annonce au Figaro.Dans le musée national d'art moderne, inauguré en 1977 en plein cœur de la ville, jamais de tels travaux n'avaient été entrepris. Leur coût est évalué autour de 200 millions d'euros, indique-t-on au Centre Pompidou.Ils démarreront fin 2023, s'achèveront fin 2026 et le centre rouvrira début 2027 pour son 50e anniversaire."Ce n'est pas évident d'annoncer une fermeture dans une période où on est fermé", a reconnu à l'AFP le président du Centre Serge Lasvignes, assurant que "le principe était qu'il n'y aurait pas de licenciement" pour les quelque 1.000 employés.A l'issue de réflexions engagées depuis 2011, le ministère de la Culture a approuvé vendredi dernier le schéma directeur des travaux du bâtiment, géant de tubes et d'aciers unique en son genre.Ils se feront en trois ans plutôt qu'en sept, ce qui aurait été le cas en cas de fermeture partielle: désamiantage, rénovation afin de répondre aux normes de sécurité, aux normes techniques, anti-incendie etc, aux économies d'énergie, ainsi qu'à l'accessibilité pour les handicapés."L'option fermeture totale nous permet de dépenser sûrement un peu moins que l'option fermeture partielle et elle inclut le désamiantage total", a souligné M. Lasvignes."Pompidou touch""J'ai pensé, a-t-il expliqué, ce que pourrait représenter un centre perpétuellement en travaux pour le personnel et les visiteurs, et aussi pour son image dans un contexte où s'ouvrent des bâtiments tout neufs comme la Bourse de commerce" toute proche."C'est un enjeu crucial", a-t-il fait valoir, soulignant qu'"il est très dangereux, dans une période très compétitive aux niveaux parisien et mondial, de donner le sentiment que le centre vieillit, qu'il date d'une autre époque".Déjà la chenille qui abrite les escaliers roulant le long de l'édifice est en rénovation. Un chantier qui devrait s'achever à l'été.Serge Lasvignes, qui arrive au terme de son mandat à la mi-2021, a espéré qu'"un centre tout neuf, de nouvelles propositions, entraîneront une hausse de la fréquentation" alors que la fermeture aura réduit certains coûts.Il va "falloir trouver le financement", admet-il: "on n'a pas les moyens sur nos ressources propres, donc cela signifie qu'il faudra que ce soient des crédits de l'État et il faudra trouver des formes de mécénat, faire appel à des ressources spéciales. L'image d'un nouveau Centre Pompidou peut intéresser les grandes entreprises".La Bibliothèque (BPI), première salle de lecture publique à Paris, disposera d'un local provisoire, entre 7.000 et 10.000 m² dans Paris intramuros."L'exigence" que "le gouvernement nous demande" d'une mobilisation des collections sur tout le territoire fera qu"on ne va pas chômer", a assuré le président de Beaubourg.Le soutien au Centre Pompidou-Metz sera renforcé. Le pôle francilien de conservation et de création à Massy ouvrira à partir de décembre 2025, avec un espace d'exposition et de multiples activités sur 2.500 m².Le président du Centre va aussi proposer partout des expositions clé en main et renforcer sa présence à l'international, outre les centres déjà existants à Shanghai, Malaga et Bruxelles. "J'espère qu'il y en aura un ou deux de plus", a-t-il noté sans en dire plus.M. Lasvignes estime que la bonne stratégie est d'affirmer encore plus la "Pompidou touch": pluridisciplinarité et engagement dans les grands débats de société (égalité, lutte contre les discriminations, réchauffement climatique...)
Il y a 4 ans et 127 jours

L’État "sera au rendez-vous" pour aider l'économie de montagne, assure le gouvernement

"Nous serons au rendez-vous" pour "garantir aux communes concernées" et aux exploitations de remontées mécaniques "des ressources minimales", a dit le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt, en déplacement à Saint-Étienne-en-Dévoluy, près de Gap, avec le secrétaire d'État chargé de la Ruralité, Joël Giraud.Les communes ayant des revenus liés au tourisme d'hiver "sont assurées de percevoir au minimum ce qu'elle percevaient en 2019 en taxes de séjour et taxes de remontées mécaniques", a expliqué M. Dussopt, précisant que les décrets de reconduction de cette disposition déjà prise en 2020 "sont en cours de signature" pour 2021."C'est extrêmement onéreux mais cela suffira pour maintenir tout le monde hors de l'eau", a complété Joël Giraud, ex-élu de la région.Le gouvernement a annoncé le 20 janvier qu'en raison des restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19, les remontées mécaniques ne pourraient pas rouvrir début février, ni probablement les semaines suivantes, au grand regret d'une filière qui emploie des centaines de milliers de personnes dans les vallées de montagne."Ça ne veut pas dire que tout ira bien", a concédé M. Dussopt, "ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de dégâts" car "il reste toujours ce qu'on appelle des trous dans la raquette".Marie-Paule Rogou, maire de Saint-Étienne-en-Devoluy, commune qui accueille la station de ski de SuperDévoluy, s'est inquiétée face au ministre d'une économie de montagne "aujourd'hui à l'agonie", particulièrement les commerces locaux. "Soyez assurée que nous faisons en sorte d'apporter un maximum de réponses", a répondu M. Dussopt.Une casse sociale d'ampleur est redoutée parmi les travailleurs saisonniers dont certains, non embauchés, ne bénéficient pas du chômage partiel. "Pour ceux qui n'ont aucune embauche, il y a le chômage classique mais (ce n'est) malheureusement pas assez", a reconnu M. Giraud.
Il y a 4 ans et 128 jours

Le bureau d'études Construire renouvelle l'apport de l'ingénierie dans le BTP

Il propose de revenir à une conception plus traditionnelle de l'ingénieur : un professionnel qui s'efforce de faire progresser les technologies et le savoir-faire de son époque.L'ingénieur traditionnel est beaucoup plus rentable que l'ingénieur machine. Il cherche la meilleure solution par le bon sens et l'intuition, qu'elle soit standard ou non. Il utilise les normes comme un guide et non comme un frein.Lorsque la meilleure solution n'est pas standard, elle le devient. Ainsi, il gagne un temps précieux non seulement pour lui-même, mais également pour l'intégralité des équipes de construction.Une ingénierie traditionnelle et innovanteConstruire défend une ingénierie traditionnelle dont l'objectif est de perfectionner encore et toujours. C'est cette passion et cette soif de progrès technologique qui ont donné envie à Axel Sundermann et Xavier Laborde, lassés par le management entravant des grands groupes du BTP, de créer leur propre bureau d'études.Les capacités techniques de Construire permettent d'atteindre un niveau de flexibilité architecturale pour répondre au plus près aux souhaits du client.Le modèle développé par ConstruireConstruire défend la synergie architectes / ingénieurs, ticket gagnant du BTP. Cette alliance associe les 2 compétences complémentaires indissociables de la valorisation et de l'optimisation des projets : l'artiste qui fournit le rêve et le réalisateur.La mise en place de passerelles entre la réflexion architecturale et technique permet de configurer des détails constructifs en cohérence avec les concepts architecturaux.Inversement les ingénieurs développent des innovations techniques pour donner une plus grande dimension à la conception architecturale, comme ce fut le cas pour la construction en containers des années 90. Cette phase d'élaboration nécessite un important travail collaboratif dans lequel l'implication de l'ensemble des intervenants, y compris la maîtrise d'ouvrage, est indispensable.Construire promeut la construction paille et la construction en container maritime et développe d'autres techniques innovantes de construction écologique plus performantes que les techniques traditionnelles.Une ingénierie qui optimise la rentabilité des projets architecturauxPlus un projet est complexe techniquement, plus les économies réalisées grâce au savoir-faire des ingénieurs de Construire sont importantes ! Construire imagine et propose des solutions qui permettent d'optimiser les délais et les coûts de réalisation sans pertes en qualités architecturales.Construire s'appuie sur la modélisation numérique 4D, la réalité augmentée, des algorithmes d'optimisation de géométrie, de reconstruction numérique de l'existant à partir de photos ou vidéos et sur des calculs éléments finis. Ces outils viennent en support d'une bonne compréhension préalable des principes mathématiques et physiques qui constituent la base du savoir-faire des ingénieurs de Construire.Ceci permet à la fois d'optimiser les gains pendant la construction et de maintenir la qualité de l'ouvrage tout au long de sa vie. La rentabilité est optimale avec la solution la plus simple.L'évaluation par les ingénieurs de Construire peut permettre une réduction des coûts sans perte de qualité sur la durée de vie d'un ouvrage pouvant aller jusqu'à plus de 50 % par rapport au standard.Le prix cumulé d'un projet de la première pierre jusqu'au démantèlement est un indicateur assez fiable du coût écologique car il représente les dépenses énergétiques et donc écologique réelle de toutes les étapes. Un projet moins cher est un projet qui endommage moins la planète.Les ingénieurs de Construire pensent que construire écologique signifie améliorer la rentabilité et donc construire moins cher à qualité constante. Cette vision va à l'encontre des idées reçues, qui prétendent que l'écologie implique un surcoût.Les prestations de ConstruireElles vont des études en amont jusqu'au suivi des travaux.Les ingénieurs de Construire interviennent aussi bien en ingénierie générale qu'en ingénierie mono-technique : structure, énergie, électricité, VRD, fluides CVC, économie de la construction, bâtiments connectés, OPC.Construire souhaite devenir la référence de la réalité augmentée au service des particuliers. Celle-ci permet au client de visualiser sans surcoût le résultat architectural achevé avant même que les travaux n'aient commencé et donc de définir le projet au plus proche des besoins du client.Elle peut être utilisée par exemple dans le contexte d'une restructuration d'intérieur (agrandissement de salon, création de baies vitrées, …) ou dans le cadre de la construction ou de l'extension d'une maison individuelle.Construire développe la réalité augmentée au service des entreprises. Cette technique leur permet d'avoir accès à toutes les données relatives aux projets et aux différents composants à chaque étape de la réalisation sur place pendant la construction. Le maçon visualise chacun des parpaings qu'il doit installer de façon transparente, la réalité étant visible en vue de fond. Plus besoin de plans 2D en noir et blanc dont l'impression fini par coûter plus que les ingénieurs qui les dessinent !Construire souhaite également développer la réalité augmentée sur les marchés publics encore largement dominé par les plans 2D, 3D ou BIM traditionnels.Indépendants, pragmatiques et créatifs, les ingénieurs de Construire ont pour ambition d'allier innovation technique, simplicité, durabilité et réductions des coûts.
Il y a 4 ans et 129 jours

Le crowdfunding immobilier a battu tous les records en 2020 selon son baromètre annuel

« L'année 2020 s'est déroulée dans un contexte inédit, mais le crowdfunding immobilier a poursuivi sa croissance malgré les difficultés que le secteur immobilier a pu rencontrer pendant la crise. Cette forte progression démontre le poids grandissant que prend le crowdfunding immobilier dans l'univers des placements. Dans ce contexte singulier, les promoteurs et marchands de biens se sont encore plus tournés vers ce levier de croissance pour financer rapidement leurs opérations, et les épargnants ont plus que jamais été au rendez-vous.C'est un produit qui a déjà fait ses preuves auprès des investisseurs avertis, et qui séduit désormais aussi les épargnants désireux de diversifier leur épargne, et ce dès 1000 euros. Avec un rendement moyen de 9,3%/an et une durée moyenne de placement de 21 mois, ce produit d'investissement, aux fondamentaux solides, fait son chemin dans le portefeuille de placements des Français comme en atteste le milliard d'euros collecté depuis 2016. La démocratisation du crowdfunding immobilier va d'évidence se poursuivre et l'ensemble des acteurs ont un rôle à jouer pour en faire la pédagogie et apporter les bons conseils aux investisseurs moins avertis qui manifestent un intérêt croissant. Il répond aussi à un besoin actuel lié à la crise : soutenir financièrement les TPE/PME françaises de l'immobilier pour les aider à mener à bien leurs projets. »Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de FundimmoNiveau de collecte et de remboursements recordsAvec 505 millions d'euros collectés en 2020 contre 373 en 2019, le marché bat un nouveau record en pleine crise économique, témoignant de la force du modèle et de la résilience du marché immobilier.Le nombre de projets financés est en progression (+8%) : 589 opérations en 2020 contre 544 en 2019, une hausse modérée en raison des confinements qui ont limité le nombre de projets. La hausse globale de la collecte s'explique donc par des projets financés plus importants que l'an passé.Les montants remboursés sont également en forte croissance : 180 millions d'euros en 2020 contre 103 millions d'euros en 2019, soit une hausse de 75%, directement liée à la croissance annuelle de la collecte des années précédentes, et qui témoigne de la solidité du modèle du crowdfunding immobilier, les confinements n'ayant pas impacté de manière significative la vitesse des remboursements sur l'année 2020. Le nombre de projets remboursés est également en hausse, passant de 220 en 2019 à 310 en 2020 (+41%).Un produit qui séduit et qui se démocratiseLe montant moyen financé par projet en 2020 s'élève à 857 329 euros, contre 689 150 euros en 2019. En hausse de 24%, il traduit la capacité des plateformes à attirer de gros opérateurs et d'importants volumes d'investisseurs par projet. Cette progression est également naturellement liée au rehaussement par la loi Pacte du plafond de collecte à 8 millions d'euros (contre 2,5 millions avant octobre 2019), permettant ainsi de financer des opérations immobilières de plus grande envergure. En 2020, environ 15% de la collecte a concerné des projets compris entre 5 et 8 millions d'euros, preuve que la loi Pacte a eu un véritable impact sur l'envolée des montants collectés. La durée de placement quant à elle réduit légèrement : 21 mois contre 21,3 mois en 2019.En se basant sur les données publiées par 28 plateformes*, représentant 100% de la collecte totale du marché, on voit que les investisseurs sont en moyenne 177 par collecte, avec un placement moyen de 4711 euros (contre 1581 euros en 2019, soit près de 198% d'augmentation).Le taux de rendement moyen quant à lui est en légère hausse, à 9,3% par an (9,2% par an en 2019).*sur les 32 plateformes étudiées, 4 d'entre elles n'ont pas collecté d'argent et ont uniquement procédé à des remboursementsL'Ile-de-France caracole en tête et le marché reste orienté vers le résidentielDans la continuité de l'année 2019, l'Ile-de-France reste en tête avec une collecte de 225 millions d'euros (+43% par rapport à l'an dernier), devant Auvergne-Rhône-Alpes (63 millions d'euros, +2%) et la Région Sud (59 millions d'euros) qui monte en puissance (+49% par rapport à 2019) en raison de la croissance de la collecte pour des opérations de marchands de biens de luxe, notamment sur la Côte d'Azur. A elles seules, ces 3 régions concentrent près de 70% de la collecte totale du marché en 2020. A noter également les fortes progressions de la collecte en Normandie (+377%), Bretagne (+282%), dans les hauts-de-France (+245%) ou encore dans les Pays de la Loire (+139%).Parmi les 578 projets financés en 2020, 79,2% étaient des projets orientés sur le résidentiel, loin devant les commerces (6%), les bureaux (4,8%), les résidences séniors & étudiantes (4,7%), les hôtels (2,2%), les projets d'aménagement (1,8%), et la logistique (1,3%). La baisse de la part des commerces et bureaux (moins de 11% en 2020 contre 13% en 2019) s'explique par l'impact de la crise sur la construction de nouveaux bâtiments de ce type. On note aussi la montée en puissance d'une nouvelle typologie d'actifs : les résidences seniors et étudiantes, qui étaient quasi négligeables en 2019 et qui représentent près de 5% des projets en 2020, soit 23,6 millions d'euros de collecte.La part des opérations de marchands de biens (achat de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value) est elle aussi en hausse : elles représentent 38,8% de la collecte en 2020, contre 23% en 2019, soit une augmentation de près de 69%. Cette diversification explique en partie la montée en puissance du résidentiel.En 2020, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 43 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d'affaires d'environ 11 millions d'euros.Un levier business crucial pour les professionnels de l'immobilierSolution de financement innovante pour les professionnels de l'immobilier, le crowdfunding immobilier leur permet de gagner du temps pour lever des fonds propres et de faire appel à des investisseurs sans les faire entrer au capital de la société de projet, en gardant leur indépendance. Cette souplesse de trésorerie a séduit 321 opérateurs depuis la création du marché.Le marché du financement participatif de l'immobilier reste à date concentré autour de 5 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent deux tiers du marché global en termes de collecte, et qui ont chacune levé en moyenne 66,7 millions d'euros en 2020. Suivent ensuite 5 plateformes de taille intermédiaire qui représentent 23,1% de parts de marché (chacune ayant levé 23,3 millions d'euros en moyenne), puis 10 plateformes qui représentent 9,5% de part de marché (avec 4,8 millions d'euros levés en moyenne), et 7 plateformes qui représentent 1% de part de marché (697 000 euros levés). Les plateformes restantes n'ont pas fait de collecte en 2020, uniquement des remboursements.Baisse légère des retards de remboursements, stabilité du taux de défaut moyenLe taux de retard moyen, qui prend en compte uniquement les dépassements de l'échéance contractuelle maximum depuis 2012, est en baisse de 1,91 points sur les retards de moins de 6 mois, et de 1,99 points sur les retards de plus de 6 mois par rapport à l'année 2019. Ils s'élèvent respectivement à 4,4% et 5,7%. Dans le détail, seulement quelques acteurs concentrent des retards conséquents. Cette baisse peut s'expliquer mécaniquement par les montants remboursés qui suivent leurs cours et la croissance de la collecte.Le taux de défaut moyen, calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,16%, en baisse de 0,41 points : aucun nouveau cas de défaut n'a été avéré en 2020. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.Principaux indicateurs :505 millions d'euros collectés (+35% par rapport à 2019), pour financer 589 projets (+8%).180 millions d'euros remboursés (+75% par rapport à 2019), représentant 310 projets (+41%).Un montant moyen par collecte de 857 329 euros (+24% par rapport à 2019).Une durée moyenne de placement de 21 mois (contre 21,3 mois en 2019).Un rendement annuel moyen de 9,3%.La région Ile-de-France concentre la plus forte collecte, qui a atteint 225 millions d'euros en 2020. L'Auvergne-Rhône-Alpes (63,2 millions d'euros) et la Région Sud (58,7 millions d'euros) complètent le podium, comme en 2019, avec une montée en puissance de la Région Sud (+49%).Un taux de retard moyen inférieur à 6 mois de 4,4% (-1,91 points par rapport à 2019), et un taux de retard moyen supérieur à 6 mois de 5,7% (-1,99 points). Le taux de défaut de remboursement est de 0,16% (-0,41 point).
Il y a 4 ans et 131 jours

Exclusion du chauffage 100% gaz en maison individuelle : la ministre persiste et signe

ÉNERGIE. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, est revenue ce 22 janvier 2021, lors d'une conférence de presse, sur les futurs contours de la réglementation environnementale 2020 (RE2020). Elle a notamment assuré que l'État tiendrait les engagements annoncés en novembre 2020.
Il y a 4 ans et 131 jours

L'immobilier de luxe résiste à la crise sanitaire

"Je continue encore à être étonné chaque jour, je me dis que c'est trop beau pour être vrai", reconnaît auprès de l'AFP Alexander Kraft, responsable de la filiale immobilière de la maison de luxe Sotheby's.Son chiffre d'affaires français a progressé de plus de 5% l'an dernier, malgré la crise de la Covid-19 et plusieurs épisodes de confinement qui ont bloqué pendant des semaines l'activité économique.Le paysage est aussi satisfaisant pour d'autres réseaux d'immobilier de luxe, un marché de niche sans définition précise, mais qui s'intéresse généralement aux logements de plus d'un million d'euros.Les deux grands acteurs français du secteur, Barnes et Daniel Féau, ont tous deux fait état d'un recul de leurs ventes à Paris ainsi qu'une stabilisation des prix après des années de hausse, mais ont estimé ce recul modéré au regard de la crise.Plusieurs réseaux soulignent aussi un bond des ventes en province. Chez Barnes, elles se sont envolées dans des destinations prisées des plus fortunées, telles Biarritz et Deauville, même si le réseau ne dit pas à quel point ces succès ont compensé le déclin parisien.Selon les différents acteurs, deux grandes raisons expliquent cet essor du marché en temps de crise. D'abord, les multiples confinements, en particulier celui très strict du printemps 2020, ont créé de nouvelles envies."Jamais les gens n'ont été enfermés comme ça et ça s'applique à tout le monde, même les gens les plus aisés qui ont des biens plus vastes: ils sont habitués à voyager et ont été forcés de rester sur place", explique M. Kraft."C'est vraiment un phénomène psychologique, les gens sont frustrés et veulent un foyer plus confortable", insiste-t-il.Valeur refugeCes observations font écho à celles faites par les réseaux grands publics sur le marché immobilier dans son ensemble. Mais, dans ce dernier cas, elles n'ont pas forcément donné lieu à des mouvements massifs d'achat.Par contraste, chez les plus riches, ces envies sont parfois si pressantes que quelques achats, pourtant de plusieurs millions d'euros, ont été bouclés à distance sans que l'acquéreur ou ses représentants mettent les pieds dans le logement."Normalement, ces gens-là envoient au moins un assistant, mais là on a vraiment fait des ventes 100% virtuelles", s'étonne M. Kraft.L'autre moteur, plus classique en temps de crise, c'est que l'immobilier reste un investissement jugé sûr, quand bien même les marchés boursiers n'ont finalement pas connu une mauvaise année 2020."L'immobilier haut de gamme a vraiment été perçu comme une valeur refuge et une [option] alternative à des placements en or ou autres", a rapporté jeudi Thibault Saint-Vincent, président de Barnes, lors d'une conférence de presse.La crise sanitaire a toutefois créé de multiples blocages, en particulier les restrictions de voyage qui ont changé le visage d'une clientèle habituellement cosmopolite."Les acquéreurs européens et surtout français - notamment en provenance du Royaume-Uni, en prévision du Brexit - se sont en grande part substitués à notre clientèle internationale habituelle incapable de se déplacer", a remarqué dans un communiqué Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau.Il est difficile de prévoir combien de temps les étrangers vont rester à l'écart du marché français, alors que l'évolution de la crise sanitaire reste incertaine et laisse craindre des restrictions durables.Mais, espère M. Kraft, au vu des marques d'intérêt actuelles, "une fois qu'on pourra vraiment voyager (...) il y a des fortes chances qu'il y ait une véritable vague quand les étrangers reviendront".
Il y a 4 ans et 131 jours

L'assurance-vie s'engage en faveur du recyclage de bureaux vides en logements

Véritable marronnier, ce "recyclage" était une des mesures phares de la loi Elan de 2018 afin de répondre à la pénurie de logements, criante notamment en Ile-de-France où le foncier est rare et cher.Cette question est revenue sur le devant de la scène ces derniers mois avec la généralisation du télétravail qui a poussé de nombreuses entreprises à réfléchir à l'après-épidémie et repenser la taille de leurs bureaux.En région parisienne, la quantité de bureaux loués a ainsi reculé de près de moitié (-45%) par rapport à un an plus tôt."Il y a un alignement des planètes" favorable à une accélération du recyclage de bureaux vides en logement, a estimé Joachim Azan, le président fondateur de Novaxia, lors d'une conférence de presse à Paris.Cette accélération se concrétisera par le lancement au printemps d'un fonds spécifique "Novaxia R", soutenu par Suravenir, Spirica, AG2R la Mondiale et Generali, a-t-il ajouté."On ambitionne de déployer un milliard d'euros d'investissements, l'équivalent de 250.000 m² de surface de plancher ou l'équivalent de 4.000 logements" pour "les trois prochaines années", a précisé Joachim Azan.L'objectif de ce fonds, qui proposera aux épargnants de diversifier leur épargne dans le logement, est "d'acheter des immeubles de bureaux avec une décote de l'ordre de 20 à 30%" et de "fabriquer du logement à l'issue de cette transformation". Ses promoteurs espèrent un rendement de 5% par an.L'Ile-de-France - qui compte, selon Novaxia, trois millions de m² de bureaux vides auxquels se rajoutent entre "3 à 6 millions de m² du fait du télétravail" accru depuis la crise sanitaire - sera majoritairement concernée.Une première charte avait été signée en mars 2018 par dix opérateurs qui s'étaient engagés à transformer 500.000 m² de bureaux en logements en Ile-de-France d'ici 2022.Mais près de trois ans plus tard, aucun bilan n'a été communiqué.Il n'y a pour l'heure pas encore de "chiffre consolidé", a confirmé mardi la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, mais "ça a marché, il y a plein de projets en cours".La ministre, qui visitait des bureaux transformés par Novaxia en logements dans le 20e arrondissement de Paris, a précisé qu'elle réunirait d'ici "une quinzaine de jours" les acteurs de 2018 pour faire le point.