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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

(17726 résultats)
Il y a 4 ans et 77 jours

Première promotion pour l'Accélérateur Construction de Bpifrance et de la Banque des Territoires

31 PME à fort potentiel de croissance, implantées sur tout le territoire français, bénéficieront d’un accompagnement durant 12 mois avec le soutien de Batimat, du pôle de compétitivité Fibres Energivie, des Canaux/ ESS2024 et de CCCABTP.
Il y a 4 ans et 78 jours

Relance : la Banque des Territoires détaille ses six plans

« Six plans déployés, avec de l’argent disponible et fléché » : Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires, a synthétisé le 18 mars les programmations arrêtées pour la période 2020 – 2024 afin de contribuer à la relance de la France. La filiale de la caisse des dépôts s’est saisie de la troisième édition du printemps des territoires, son rendez-vous printanier annuel avec les collectivités, pour médiatiser ses engagements.
Il y a 4 ans et 78 jours

La France maintient une attitude de prudence sur le crédit face à des risques élevés

Le Haut Conseil de stabilité financière, qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, juge que "les risques pour la stabilité financière restent à un niveau élevé, en raison de l'impact de la crise sur les comptes des acteurs financiers et non financiers", selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion de cette instance.Plus particulièrement, le Haut Conseil note que les entreprises "ont fortement accru leur endettement en 2020, même si cela s'est accompagné, au niveau agrégé, par une hausse quasi équivalente de leur trésorerie".Dans ce contexte, il a été décidé de maintenir une mesure dite "grands risques" consistant à imposer aux banques une retenue vis-à-vis des grandes entreprises endettées: il s'agit de limiter leur exposition à ces entreprises à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure, en vigueur depuis le 1er juillet 2018, avait été renouvelée pour un an en juin 2020 et "reste pertinente aujourd'hui", souligne le communiqué.Il continuera par ailleurs à exonérer les banques de devoir constituer un matelas supplémentaire de capitaux, et ce au moins jusqu'en 2022, afin de permettre aux établissements de crédit de continuer à accompagner la reprise économique.Du coté des nouvelles rassurantes, en revanche, la dérive des conditions d'octroi des crédits immobiliers semble s'être interrompue.Cette question avait suscité des inquiétudes l'an passé, poussant le Haut Conseil lors d'une précédente réunion à imposer des restrictions en la matière aux établissements bancaires.Il avait toutefois assoupli ces restrictions fin décembre, tout en rendant leur suivi obligatoire pour les banques, prenant acte d'une amélioration sur ce front."Les dernières données confortent le diagnostic établi par le Haut Conseil en décembre : le marché du crédit immobilier reste dynamique tout en reposant sur des bases plus saines", même si "le volume de production de crédit est à un niveau historiquement élevé et les taux proches des plus bas atteints fin 2019", détaille le communiqué.Le Haut Conseil précise vouloir adopter à l'été une mesure permettant de donner à ses dernières recommandations un caractère juridiquement contraignant.
Il y a 4 ans et 78 jours

« Les astuces de pose Ytong » une mini-série pour aider les maçons à gagner du temps sur les chantiers

Les solutions constructives Ytong en béton cellulaire peuvent être utilisées dans des chantiers très variés - maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments tertiaires et industriels, murs séparatifs coupe-feu... et répondre à différentes attentes techniques : performance thermique, résistance mécanique, protection au feu... Néanmoins, l’ensemble de ces typologies de projets a un dénominateur commun : la mise en œuvre de ces solutions. En effet, que ce soit un mur porteur ou un mur séparatif coupe-feu, l’élévation des murs Ytong en béton cellulaire fait appel à des règles que l’on retrouve dans le NF DTU 20.1.Découvrir les bons gestes de pose et de nombreuses astuces pour simplifier les chantiers de maçonnerie gros-oeuvreLa mini-série « Les astuces de pose Ytong » propose en 8 épisodes les bons gestuels à adopter pour une mise en œuvre optimale des solutions de maçonnerie gros-œuvre Ytong. Les thématiques sélectionnées par l’équipe technique Xella permettent à l’ensemble des acteurs du bâtiment, et notamment les maçons, de comprendre de quelle manière il est possible de gagner de temps, réduire la pénibilité et améliorer son rendement sur le chantier.De nombreuses étapes de la maçonnerie gros-œuvre sont détaillées. De la préparation de la colle à la réalisation des joints d’étanchéité en passant par le bon gestuel de la pose des blocs, chaque étape a été travaillée par l’équipe technique afin d’assurer un gain de temps dans le process de mise en œuvre d’une maçonnerie.Astuce 1 : Se simplifier la préparation de la colleAstuce 2 : Découper proprement et rapidementAstuce 3 : Mettre à niveau le premier rangAstuce 4 : Manier la truelle pour un encollage simplifiéeAstuce 5 : Réussir l'encollage d'un bloc d'angleAstuce 6 : Réaliser une pose à touche toucheAstuce 7 : Vérifier (et corriger) la planéitéAstuce 8 : Réaliser des joints étanchesA l’instar des réunions de chantier, la diffusion de la mini-série « Les astuces de pose Ytong » est un rendez-vous hebdomadaire, à retrouver sur la page LinkedIn Xella France tous les jeudis. La mini-série est également disponible sur la chaîne YouTube Xella France ainsi que sur le site ytong.fr.
Il y a 4 ans et 79 jours

« Les Actes Fondamentaux III » : Punir, au Pavillon de l'Arsenal

Après « Jardiner » et « Soigner » en février, Richard Scoffier poursuit son investigation sur les actes essentiels de l’humanité. Le samedi 19 mars à 11h, Richard Scoffier interrogera l’acte de « Punir ». La conférence est accessible en direct sur le site du Pavillon.  Richard Scoffier, professeur, philosophe et collaborateur régulier de d’a, propose d’interroger l’acte de punir et son implication dans la détermination de l’espace. Il fera le tour d’horizon de...
Il y a 4 ans et 79 jours

Le château de Monts-sur-Guesnes transformé en historial du Poitou

Le château de Monts-sur-Guesnes, dans la Vienne, a fait l’objet de nombreux travaux de restauration dans les années 1990 et 2000 notamment pour y installer la mairie dans l’aile Sud. Actuellement, il connaît une nouvelle et importante phase de travaux liée à l’installation de l’historial du Poitou, créé à l’initiative du Conseil départemental de la Vienne et réalisé par la SAS Aliénor qui est maître d’ouvrage. Il est en effet prévu que l’historial se déploie dans les ailes nord-ouest et nord-est, cette dernière en ruine étant à restituer dans sa volumétrie. Ce projet s’étend, aujourd’hui, également hors des murs du château, à la ferme Deram, ancienne ferme du château qui formait une basse-cour du côté de l’aile nord-ouest. Une nouvelle jonction devra être trouvée entre ces deux ensembles bâtis, actuellement séparés par une route départementale. La maîtrise d’œuvre concernant la restauration du château a été confiée à l’agence Michel Goutal, architecte en chef des monuments historiques. Le coût total du projet s’élève à 3 360 000€ avec la création d’une scénographie. Le montant de la restauration du château est quant à lui de 1 554 010 €, dont plus de la moitié, 800 000 € sont subventionnés par la DRAC Nouvelle-Aquitaine. L’étude sur la création de l’historial du Poitou à Monts-sur-Guesnes réalisée par le cabinet « In Extenso », avait envisagé une variante avec l’implantation de l’historial dans le château de Monts-sur-Guesnes suite à un premier projet visant à la réalisation d’une construction neuve aux abords du château. Cela nécessitait la construction d’un bâti de 240m2 sur deux niveaux dans l’aile nord-est qui serait donc à restituer car à l’état de ruine, l’occupation des tours nord-est sur deux niveaux et l’excavation à -4m (sans certitude) pour la construction en sous-sol dans la cour du château, d’un espace d’exposition permanente de 700m2. Ce parti, retenu, a fait l’objet d’une première autorisation de travaux qui a reçu un avis favorable en date du 27 avril 2020. La volumétrie de l’aile nord-est est attestée par les vestiges des maçonneries encore en place et par les photographies d’archives qui montrent la façade sur cour et la couverture avant leur destruction. Un projet de restitution au plus proche de ces volumes originels est proposé afin de réinscrire ces aménagements de manière pérenne et sans connotation d’époque dans la volumétrie générale du château. Pour ce faire, la façade principale sur cour sera rétablie en pierre de taille massive en évoquant par des défoncés l’emplacement des anciennes ouvertures. La corniche serait restituée pour recevoir la couverture en tuile plate et relier les deux extrémités existantes.  La sous-face de la charpente sera habillée pour augmenter l’espace et permettre de disposer de surfaces de projections plus importantes. À l’intérieur, la façade en pierre sera confortée par une contre structure poteaux-poutres en béton ou des contreforts intérieurs en pierre qui recevront également les appuis de la nouvelle charpente.  Parallèlement, des prescriptions de fouilles ont été émises au niveau de deux secteurs du château le 9 mars 2020 (arrêté n°75-2020-03-04), notamment dans le fossé de l’aile nord-est. Les sondages menés par l’INRAP ont révélé la présence de silos creusés dans la roche. La maîtrise d’ouvrage a donc décidé d’abandonner la construction de cette salle en sous-œuvre et une nouvelle demande d’autorisation de travaux a été déposée en septembre 2020 concernant un projet modifié. L’aménagement de l’historial du Poitou est donc finalement fixé dans une partie du château de Monts-sur-Guesnes ainsi qu’au sein de la ferme Deram et des bâtiments annexes situés en face du château.  Les aménagements situés hors château sont l’objet d’un autre programme confié à un autre maître d’œuvre, l’architecte Umberto Tumino, tandis que la maîtrise d’ouvrage est assurée par la SEML Patrimoniale de la Vienne, propriétaire et actionnaire majoritaire de la SAS Aliénor en charge du projet de l’historial.  Afin de relier la ferme au château il est prévu la construction d’un souterrain passant sous la route séparant les bâtiments. Le souterrain déboucherait côté château au niveau du fossé dégagé le long de la façade nord-ouest. Des fouilles archéologiques sont donc programmées en 2021 pour dégager l’ancien fossé au pied de la façade nord-ouest du château au niveau de l’ancien pont d’accès. Le projet reste à être finalisé en fonction des découvertes des vestiges archéologiques de l’ancien pont qui pourront avoir lieu, mais il prévoit la mise en valeur de cette façade d’entrée du château. 
Il y a 4 ans et 79 jours

Visioconférence « Vitraux de la cathédrale du Mans et couleurs »

Mans’Art 2021 est annulé, cependant, en soutien aux artisans, des actions leur seront dédiées durant le second trimestre 2021. Ainsi, une conférence en ligne sur les vitraux de la cathédrale du Mans à travers les couleurs et leurs fonctions est organisée le 10 avril 2021. La Jérusalem céleste était faite de pierres précieuses, et les cathédrales devaient être bâties à son image… Les verres colorés des vitraux seront donc ses pierres précieuses… La fabrication des verres colorés est, au Moyen Age, affaire d’alchimistes. Bien des secrets restent à percer… Pourquoi la croix du christ est-elle verte au XIIIe siècle ? Simple effet artistique ou réelle codification ? et le jaune symbole de la trahison ? A chaque couleur sa signification ! Visioconférence de Stéphane Arrondeau, Docteur en histoire et Maître verrier « Vitraux de la cathédrale du Mans et couleurs » Inscription…  
Il y a 4 ans et 80 jours

Jean Castex annonce une "prime Macron" pour les bas salaires et prolonge des aides

Principale annonce de cette conférence de dialogue social, les entreprises pourront, comme en 2019 et 2020, à nouveau verser en 2021 une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales d'un montant maximum de 1.000 euros à "tous les salariés".Le ministère du Travail a cependant précisé ensuite que le "niveau de ciblage" de la prime sera à négocier avec les partenaires sociaux, l'idée étant de la "centrer sur les bas salaires".La prime Macron en 2019 et 2020 avait été versée aux salariés gagnant moins de trois fois le Smic."Il sera possible d'en augmenter le montant jusque 2.000 euros pour les entreprises et les branches qui auront soit conclu un accord d'intéressement d'ici la fin de l'année, soit ouvert une négociation sur la valorisation des métiers" dits de "deuxième ligne", qui devront être les "bénéficiaires privilégiés" de cette prime, a ajouté M. Castex.Les travailleurs de la deuxième ligne sont les salariés qui ont été particulièrement exposés à la pandémie, notamment dans le commerce de détail, la propreté, le bâtiment, le transport routier, essentiels pour la continuité économique et dont les salaires et conditions de travail sont pour la plupart peu enviables."Mauvais vouloir"Le Medef a mis en garde contre une "désillusion" sur cette prime car "les entreprises ont vécu leur pire année et beaucoup auront du mal à la verser"."On se réjouit que le gouvernement ait fait le choix d'une prime universelle, et pas seulement pour les +secondes lignes+, ce qui aurait suscité des vrais tensions dans les entreprises", a-t-il tempéré."Tant que ce n'est pas obligatoire, c'est au bon vouloir des employeurs et pour l'instant c'est un mauvais vouloir", a commenté Philippe Martinez (CGT), qui dénonce le "refus catégorique" du gouvernement d'augmenter le Smic."Ce n'est pas une prime sonnante et trébuchante", a aussi relevé Yves Veyrier (FO), tandis que Marylise Léon (CFDT) a estimé qu'"il faut que les employeurs qui ont la possibilité de verser cette prime le fassent", notant que le Medef "a freiné des quatre fers", mais que ce ne peut être "la seule réponse".A la différence du Medef, l'U2P (commerçants et artisans) "souscrit à la possibilité donnée aux entreprises" d'accorder une prime qui serait une "juste reconnaissance de la Nation" pour ces travailleurs.Par ailleurs, Jean Castex a annoncé la fin au 31 mai de la prime à l'embauche des jeunes, qui sera recentrée dès avril sur les salaires inférieurs à 1,6 Smic.L'objectif était "d'accélérer les embauches" des jeunes à la rentrée 2020, a expliqué le ministère, assumant ce débranchage des aides et insistant sur les autres volets du plan jeunes.Selon le ministère, près de 1,3 million de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, avec 346.000 demandes de prime (1.000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum un an).En revanche, il a annoncé le maintien jusqu'à la fin de l'année des aides au recrutement d'alternants qui ont permis à l'apprentissage de connaître une année 2020 record en dépit de la crise, porté par la prime (5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur).Ces aides resteront ouvertes à tous les niveaux d'études et toutes les tailles d'entreprise. La mesure représente un effort budgétaire de 2,4 milliards d'euros.Le Premier ministre a également annoncé le lancement de concertations sur la sortie de crise, qui se dérouleront en trois phases, avec dès à présent des concertations pour les secteurs les plus touchés pour voir comment lever les restrictions sanitaires et accompagner les entreprises, selon le ministère du Travail.Une deuxième étape portera sur la manière dont on peut faire évoluer les dispositifs d'aide, et une 3e phase "prospective" devra examiner quelles sont les tendances de fond qui ont été affectées par la crise, comme avec le télétravail. Ces travaux pourraient déboucher sur une nouvelle conférence de dialogue social "au début de l'été".Pour cette conférence, le gouvernement avait mis de côté les sujets qui fâchent: la réforme de l'assurance chômage a été décidée en amont même si les syndicats comptent à nouveau demander son report. Et ni la réforme des retraites, "morte et enterrée" selon M. Roux de Bézieux, ni les déficits sociaux n'étaient à l'ordre du jour.
Il y a 4 ans et 80 jours

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, architectes du bien-être bon marché, lauréats du Pritzker

"Leur travail, qui répond aux urgences climatiques et écologiques de notre temps autant qu'à ses urgences sociales, en particulier dans le domaine du logement urbain, redonne de la vigueur aux espoirs et aux rêves modernistes d'amélioration de la vie du plus grand nombre", a estimé le jury de ce prix fondé en 1979, doté de 100.000 dollars de récompense."Ils y parviennent grâce à un sens aigu de l'espace et des matériaux qui engendre une architecture aussi solide dans ses formes que dans ses convictions, aussi transparente dans son esthétique que dans son éthique", a ajouté le jury dans un communiqué.Le duo d'architectes parisiens, déjà récompensé en France par le Grand Prix national d'architecture en 2008, s'est fait connaître avec la "maison Latapie", maison individuelle réalisée en 1993 pour une famille de deux enfants, dans une rue banale de Floirac, tout près de Bordeaux, devenue emblématique d'un logement à la fois spacieux, autonome et bon marché.Loin du traditionnel pavillon de banlieue, l'arrière de la maison a des allures de hangar: des panneaux de polycarbonate - escamotables et transparents - baignent le logement de lumière naturelle, agrandissant les espaces communs intérieurs et facilitant la maîtrise du climat.C'est avec ce projet qu'ils appliquèrent pour la première fois les technologies de serre à l'installation d'un jardin d'hiver de 60 m2, qui devait devenir l'espace le plus utilisé de la maison.Le couple - ils se sont connus à l'école d'architecture de Bordeaux, dont ils sont sortis en 1980 - est aussi récompensé pour avoir "redéfini la profession d'architecte", en privilégiant la transformation et l'amélioration de logements existants en milieu urbain, au détriment du neuf."Arrêter de démolir"Là où d'autres rêvent de faire table rase, dynamitent des grands ensembles jugés vétustes, eux voudraient convaincre d'"arrêter de démolir", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Vassal, 67 ans."C'est tellement violent, tellement affreux d'habiter quelque part depuis 10 ans et soudain de voir disparaître un logement dans lequel un ami, un voisin a existé", dit-il. "Alors qu'on peut garder les gens-là, et à partir de l'existant, produire des logements que le standard est incapable de produire au même niveau de qualité - en dépensant deux fois moins d'argent."Un principe que le duo a appliqué en 2011 à la Tour Bois Le Prêtre, ensemble de quelque 100 logements construit au début des années 1960, dans le 17e arrondissement de Paris.En collaboration avec Frédéric Druot, Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton augmentèrent la superficie et améliorèrent le confort des appartements en retirant la façade de béton d'origine et en ajoutant extensions chauffées, jardins d'hiver et balcons bioclimatiques.Fini les petites fenêtres éclairant timidement des pièces étriquées, les locataires - présents durant les travaux - bénéficiaient d'espaces agrandis et modulables, avec grandes baies vitrées et vue sur la ville. Un travail qu'ils reprendront à plus grande échelle à la Cité du Grand Parc de Bordeaux. Face aux promoteurs qui visent à capitaliser sur la flambée des prix du mètre carré, "on essaie de défendre cette idée que l'espace est aussi un facteur de qualité de vie, de paix sociale à l'intérieur des familles ou avec ses voisins", explique Anne Lacaton, 65 ans.La pandémie est venue conforter leur démarche, disent-ils. "L'année passée a montré notre extrême fragilité", dit-elle, "ça encourage à se dire que l'espace doit être beaucoup plus accueillant". Pritzker plus fémininCette idée d'agrandir l'espace pour gagner en liberté et bien-être, les deux architectes, qui ont créé leur cabinet en 1987, ne l'appliquent pas qu'aux logements. Elle vaut aussi pour leurs projets dédiés à l'enseignement - comme l’École nationale d'architecture de Nantes, réalisée en 2009 - ou à l'art.Dans ce domaine, leur réalisation phare est la rénovation du Palais de Tokyo, achevée en 2012, qui aura transformé le musée parisien érigé pour l'Exposition universelle de 1937 en immense Centre d'art contemporain.Là aussi, il s'agissait d'agrandir considérablement l'espace accessible aux visiteurs. Et de donner plus de liberté aux artistes et aux conservateurs, délaissant les murs blancs typiques des musées d'art contemporain pour de grands espaces inachevés, où tout le décor peut être inventé. Avec Anne Lacaton, le jury du Pritzker inscrit une sixième femme à un palmarès longtemps exclusivement masculin.L'anglo-irakienne Zaha Hadid a été la première lauréate en 2004, suivie par la Japonaise Kazuyo Sejima, co-lauréate en 2010, l'Espagnole Carme Pigem, co-lauréate en 2017, et les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara en 2020.Les précédents lauréats français du Pritzker sont Jean Nouvel, en 2008, et Christian de Portzamparc, en 1994.
Il y a 4 ans et 80 jours

Inondations : un programme de prévention renouvelé pour protéger la population d'IDF

RISQUES. L'Établissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs a tenu ce mardi 16 mars une conférence sur les risques aux inondations et aux crues en Île-de-France. Fort du succès de son programme de prévention lancé en 2014, le syndicat annonce son renouvellement pour les sept prochaines années.
Il y a 4 ans et 80 jours

Avant de "désarmer" les aides Covid, le Gouvernement fait un nouveau geste pour l'emploi

SOUTIEN. Jean Castex a annoncé de nouvelles mesures en faveur de l'emploi des jeunes et des salariés à l'issue de la 3e conférence sociale qui s'est tenue ce 15 mars à Matignon. L'exécutif et les partenaires sociaux ont aussi commencé à plancher sur la sortie de crise.
Il y a 4 ans et 80 jours

L’OPPBTP agit contre le bruit

L’OPPBTP lance une campagne de sensibilisation contre le bruit, afin de prévenir les professionnels du BTP des risques. [©OPPBTP] Afin de sensibiliser les professionnels du secteur du BTP face au risque du bruit, l’OPPBTP1 lance une campagne nationale intitulée “Contre le bruit, j’agis”. Cette dernière vise à rappeler l’importance de la prévention collective et présente les solutions existantes à adopter. A travers ce projet, l’OPPBTP tient à valoriser les protections individuelles contre le bruit (PICB) les plus efficaces et à faciliter leur acquisition. Dans le secteur du BTP, le bruit est omniprésent et constitue une nuisance majeure. Une exposition trop importante peut entraîner une perte auditive irrémédiable. Ainsi que d’autres risques associés, tels que la fatigue, le stress ou encore des troubles de l’équilibre. « Le bruit est parfois négligé dans le secteur du BTP, car les salariés sont déjà très exposés à de nombreux autres risques, souvent perçus comme prioritaires, déclare Antoine Hauter, médecin du travail. Par ailleurs, les professionnels ont tendance à minimiser le risque lié au bruit, car ses conséquences sur la santé n’ont pas d’effets immédiats. Malheureusement, la perte auditive est déjà réelle et irrémédiable. Ceci, dès lors que les personnes touchées commencent à se rendre compte des difficultés qu’ils rencontrent. D’où l’importance de mettre en place des mesures préventives. » D’autant plus que l’enquête Sumer2 a démontré que plus de 64 % des salariés interrogés déclarent être concernés par les nuisances sonores. Réalisée en 2017, elle a été conduite, afin d’étudier l’évolution des expositions face aux risques professionnels. Réaliser une évaluation interne des risques sur le terrain Consciente du danger, la profession tient à rappeler les grands principes de prévention à mettre en œuvre. Les entreprises doivent avoir recours à une évaluation de ces risques sur le terrain. Dans un premier temps, chaque employeur peut identifier les postes de travail les plus exposés et les équipements représentant les principales sources de pollution sonore. Par la suite, il est primordial qu’il distingue les bruits continus des bruits impulsifs. Qu’il réalise des tests à l’aide d’un sonomètre et qu’il prenne en compte la durée moyenne des travaux concernés par les nuisances. Ce diagnostic constitue le point de départ de la démarche de prévention. Une fois les dangers détectés, les entreprises disposent de diverses mesures de protection collective afin d’éviter aux employés une exposition nocive. La première action à mettre en place est d’intégrer les nuisances du bruit parmi les critères d’achats lors de l’investissement matériel. L’OPPBTP recommande de s’équiper des outils ayant de meilleures performances acoustiques. Ceci, en tenant compte des indications données par le fabricant, qui sont à retrouver sur la notice et sur l’étiquetage du matériel. Pour l’Organisme, certains types d’équipements restent à privilégier. Il conseille de favoriser des machines électriques, moins bruyantes que les thermiques ou pneumatiques. Le recours à des équipements de protection Une organisation de travail peut être mise en place, afin de réduire le temps d’exposition au bruit des opérations. Pour ce faire, il faut distinguer physiquement sur le chantier les opérations les plus bruyantes.  Une planification des tâches alternée peut permettre aux salariés d’intervertir entre activités bruyantes et calmes. Enfin, si les opérateurs sont toujours soumis des bruits supérieurs au seuil de nocivité de 81 dB, ils doivent avoir accès à des EPI de protection. En France, environ 8 M de personnes utilisent des vêtements professionnels. Il est indispensable d’avoir une tenue adéquate pour travailler en toute sécurité. Toutefois, l’OPPBTP insiste sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de recourir à une surprotection. Celle-ci doit être adaptée à chaque utilisateur. « Il est important de déterminer l’atténuation acoustique adéquate, en fonction de la tâche effectuée et de l’environnement de travail dans lequel évolue l’opérateur, précise Mohamed Trabelsi, responsable du domaine EPI à la direction technique de l’OPPBTP. Dans le cas contraire, celui-ci risque de ne plus rien entendre autour de lui et de ne plus pouvoir communiquer avec ses collègues, ce qui le dissuaderait de porter l’EPI. » Pour en savoir davantage sur les nombreux EPI existants, découvrez notre dossier spécial. Se mobiliser face aux risques qu’engendre le bruit La campagne “Contre le bruit, j’agis” vise à accompagner les professionnels dans leur choix d’équipement de protection. Ainsi, 9 fabricants et distributeurs se sont associés à ce projet. Parmi eux, 3M, Cotral, Earsonic, Auditech-Innovation, Interson, Uvex, Selta Plus et le groupe RG. Grâce à cette collaboration, les entreprises peuvent bénéficier d’offres promotionnelles exclusives. « En nous associant aux fabricants et fournisseurs de protections individuelles contre le bruit, nous souhaitons faciliter tous ensemble l’acquisition de ces protections, explique Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP. Et faire un pas de plus vers une protection optimale des professionnels. » L’Organisme et ses partenaires ont choisi de mettre en avant 3 équipements de protection, considérés comme les plus efficaces. En premier, les bouchons personnalisés, qui permettent de filtrer seulement les bruits agressant l’oreille. Tout en conservant une communication classique. En second lieu, les coquilles anti-bruits, qui ont l’avantage d’être résistantes et de s’ajuster facilement. Et enfin, les casques anti-bruits électroniques, offrant une meilleure restitution du son en dehors du bruit environnant. Les organisations professionnelles et salariales, ainsi que les services de santé se mobilisent pour soutenir cette campagne. 1Organisme professionnel de prévention bâtiment et des travaux publics.2Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels.
Il y a 4 ans et 80 jours

Daitem commercialise le plus petit détecteur d’ouverture NF&A2P du marché !

Daitem enrichit son offre de solutions avec un nouveau détecteur d’ouverture miniature NF&A2P, le plus petit du marché. Ce dispositif permet d’assurer une protection optimale pour le résidentiel, en sécurisant les issues telles que les portes d’entrée, les fenêtres ou encore les baies vitrées. Son design ultra-plat et sa taille réduite le rendent presque invisible. Une détection ultra-fiable  Les détecteurs d’ouverture miniatures Daitem SH275AX et SH276AX sont dotés d’une double technologie de détection combinée, accéléromètre et magnétomètre, permettant de fiabiliser la protection des issus des habitations. L’accéléromètre permet de détecter une intrusion suite à un mouvement ou à un choc et grâce à sa combinaison avec le magnétomètre, il est désormais possible de déclencher l’alarme dans le cas d’une ouverture lente de l’issue. Toutes les 10 secondes, une supervision est effectuée pour assurer une détection constante et alerter en cas d’intrusion. Un design élégant et discret Grâce à un design extra-plat et élégant, ce détecteur peut se fondre dans son environnement en toute discrétion. Disponible en deux couleurs, blanc et anthracite, il a été imaginé pour passer inaperçu dans tous types de décors. Fabriqué en France, près de Grenoble en Isère, il est le plus petit détecteur d’ouverture NF&A2P du marché ! Des niveaux d’alerte différenciés Connecté à l’alarme Daitem, ce détecteur peut activer le système d’alarme selon un niveau d’alerte souhaité : intrusion, préalarme, dissuasion ou avertissement. Pour la protection d’accès éloignés de la centrale d’alarme comme les dépendances, les abris de jardin, les sous-sol… Daitem propose un détecteur d’ouverture compact SH273AX, BH273AX permettant le franchissement d’obstacles (béton, IPN…). Disponibilité Le détecteur d’ouverture miniature est disponible via le réseau d’installateurs Daitem ou via les agents du réseau Proxeo. Des produits certifiés, reconnus pour leur fiabilité Un système d’alarme Daitem, c’est le choix d’un matériel certifié, conçu, fabriqué et assemblé en France, en Isère. Les produits de la gamme e-Nova et e-Sens ont obtenu le label Origine France Garantie délivré par le bureau Veritas Certification. Les systèmes d’alarmes Daitem sont conformes aux dispositions des directives européennes et certifiés NF&A2P 2 boucliers, certification délivrée conjointement par l’AFNOR et le CNPP, garantissant un niveau de fiabilité maximale. Enfin, les produits Daitem sont garantis 5 ans, respectant les normes industrielles les plus rigoureuses, avec un contrôle de chacun de ses composants à 100%. Pour trouver l’installateur le plus proche de son domicile, rendez-vous sur www.daitem.fr
Il y a 4 ans et 80 jours

Contre le bruit, j’agis

A l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition, du 11 mars dernier, l’OPPBTP et ses partenaires ont décidé de relancer la campagne de sensibilisation nationale « Contre le bruit, j’agis ». Initiée en mars 2020, la campagne avait dû être rapidement interrompue en raison de l’urgence sanitaire autour du risque épidémique Covid-19. Elle vise en premier lieu à sensibiliser l’ensemble des professionnels du BTP à ce risque majeur, en leur rappelant l’importance de la prévention collective et en leur présentant l’étendue des solutions existantes pour adopter les bons réflexes. L’organisme se donne l’objectif de valoriser les protections individuelles contre le bruit (PICB) les plus efficaces et faciliter leur acquisition. Pour cela, les fabricants et industriels partenaires de l’opération (3M, Cotral, Earsonic, Auditech-Innovation, Interson, Uvex, MSA, Delta Plus et groupe RG) proposent une sélection d’EPI adaptés et des offres promotionnelles exclusives. Par ailleurs, l’OPPBTP met à disposition un nouveau module e-learning D-Clic Prévention dédié au risque bruit. Son format court de 6 minutes permet à l’ensemble du personnel de chantier d’acquérir rapidement les savoirs essentiels afin de limiter le bruit sur le chantier. 
Il y a 4 ans et 81 jours

Castex réunit syndicats et patronat sur "la sortie de crise" et une prime aux salarié

Lors de cette conférence de dialogue social, Jean Castex échangera à partir de 15H30 avec les organisations syndicales et patronales en visioconférence. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sera avec lui, tandis que la ministre du Travail Elisabeth Borne, testée positive au Covid-19, restera à distance.Le gouvernement souhaite élaborer avec les partenaires sociaux une "méthode pour à la fois travailler sur les scénarios de levée de restrictions sanitaires" et "trouver le bon calendrier, le bon dosage" pour "travailler au débranchement progressif des aides".Le moment peut sembler paradoxal, alors que la situation sanitaire extrêmement tendue en Île-de-France fait la Une.Mais pour Laurent Berger (CFDT), il est important d'"anticiper" alors "qu'on est tous aujourd'hui encore le nez dans le guidon". Dans Les Echos, il suggère de demander à des personnalités "de dresser un panorama de la situation afin de construire des scénarios de sortie de crise"."Attention à ce qu'on ne ferme pas trop rapidement les robinets d'aide publique", prévient cependant Yves Veyrier (FO). Philippe Martinez (CGT), qui n'attend "pas grand chose" de la conférence, va insister sur "la conditionnalité des aides". "On ne peut pas supprimer d'emplois quand on touche des aides", a-t-il plaidé sur RMC.Elisabeth Borne a déjà annoncé la tenue de "concertations sectorielles".Concrètement, le gouvernement devrait faire connaître lundi son arbitrage sur la durée et les conditions de la prolongation au-delà de fin mars des aides exceptionnelles à l'embauche des jeunes et au recrutement d'alternants qui ont permis d'éviter un effondrement de l'emploi des jeunes.Selon le ministère, près de 1,3 million de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, avec 340.000 demandes de prime (1.000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum un an). Côté alternance, il y a eu 495.000 demandes d'aide (5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur).Prime Macron bis ?Autre point à l'ordre du jour: les travailleurs de la "deuxième ligne", particulièrement exposés à la pandémie, notamment dans le commerce de détail, la propreté, le bâtiment, le transport routier, essentiels pour la continuité économique et dont les salaires et conditions de travail sont pour la plupart peu enviables.La ministre du Travail a lancé une mission passant par la rédaction d'un rapport détaillé censé guider les discussions dans les 15 branches les plus concernées.Mais elle ne devrait pas aboutir avant plusieurs mois et le gouvernement réfléchit à un geste de plus court terme, comme une prime exonérée de cotisations sociales que les entreprises auraient la possibilité de verser, sur le modèle de la prime Macron après la crise des gilets jaunes.Selon Geoffroy Roux de Bézieux, le gouvernement va annoncer un dispositif à deux étages: la possibilité de verser une prime défiscalisée de 1.000 euros maximum, portée à 2.000 euros pour ceux identifiés comme "deuxième ligne". Il n'a pas précisé jusqu'à quel niveau de salaire pourrait être versée cette prime."Ça va être difficile", a prévenu cependant le patron du Medef sur Franceinfo "alors que la plupart des entreprises - il y a des exceptions - seront dans une situation difficile"."S'il n'y a pas d'accord de branche, l'Etat doit imposer un montant et conditionner les aides sectorielles à son octroi", tranche Laurent Berger. Philippe Martinez insiste lui sur la nécessité d'une "augmentation immédiate des salaires". "Le risque d'une prime, c'est un effet de substitution à des augmentations pérennes de salaires", alerte Yves Veyrier.Pour cette conférence, le gouvernement a mis de côté les sujets qui fâchent: la réforme de l'assurance chômage a été décidée en amont même si les syndicats comptent à nouveau demander son report. Et ni la réforme des retraites, "morte et enterrée" selon M. Roux de Bézieux, ni les déficits sociaux ne sont à l'ordre du jour.
Il y a 4 ans et 81 jours

Spie annonce un bénéfice 2020 divisé par trois sous l'effet de la crise sanitaire

Son chiffre d'affaires a reculé de 4,7% à 6,6 milliards d'euros, pour un bénéfice net de 53 millions (-64,7%).Il avait fait un plongeon de 17,1% au deuxième trimestre lié aux mesures de confinement en particulier en France, Belgique et Royaume-Uni, tandis que l'Allemagne et l'Europe du nord-ouest (Pays-Bas) résistaient mieux. L'activité a repris ensuite, malgré un durcissement des restrictions en fin de période dans la plupart des pays d'implantation du groupe (Europe).Le bénéfice opérationnel (Ebita) est à 339 millions d'euros, en repli de 18,9%. La marge est in fine maintenue à 5,1% de l'activité (6% en 2019), grâce à des mesures de réduction des coûts et la progressive répercussion sur les clients des dépenses engendrées par la situation sanitaire, indique Spie.Le PDG Gauthier Louette met en avant "la remarquable résilience" des résultats, grâce aux "atouts du modèle": "le caractère essentiel de nos services, l'équilibre de notre répartition géographique, notre gestion rigoureuse en matière de santé et sécurité, et l'engagement sans faille de nos équipes"."Spie ressort de 2020 avec des fondamentaux intacts, une situation financière renforcée, des relations encore plus solides avec ses clients, et est bien positionnée pour accompagner la transition énergétique et la transformation numérique. Nous abordons 2021 avec confiance", a ajouté le patron lors d'une conférence de presse.Après cette "année très chahutée", Spie prévoit en 2021 un "fort rebond" du chiffre d'affaires et de la marge d'Ebita, attendus "très proches des niveaux de 2019".Le groupe va aussi "renouer avec les acquisitions", en particulier en Allemagne où il se développe depuis 2013 et où il occupe désormais la 2e place dans son secteur, selon le PDG: il fallait "avoir une présence forte dans la première économie d'Europe. L'industrie allemande c'est trois fois l'industrie française, donc le champ des possibles y est considérable. On a encore la place pour y doubler notre activité"Selon M. Louette, globalement, "les acquisitions, petites et moyennes, ont contribué chaque année depuis 2006 à environ 3,5% de croissance du chiffre d'affaires".Ce groupe de 45.000 salariés fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, les technologies de la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...Spie s'estime notamment "bien positionné pour bénéficier des futurs investissements de relance" verts.Du côté des collectivités, le groupe constate une forte demande notamment pour l'installation de la fibre optique, de bornes de recharge des véhicules électriques (Spie a remporté un contrat auprès du Grand Paris, pour rééquiper l'ancien réseau Autolib), ou encore d'équipement informatique de collèges-lycées.Selon la taxonomie européenne des activités durables, la part verte de son activité est de 41%.
Il y a 4 ans et 84 jours

Paf atelier : Abbaye de Fontevraud

Bien que les derniers mois soient marqués par la fermeture des lieux culturels, des audacieuses scénographies, restées à l’état de projet ou réalisées, parviennent tout de même à se démarquer. Celui imaginé par Paf atelier pour l’Abbaye de Fontevraud (49) a particulièrement retenu notre attention par son esthétique pop et son agencement singulier. En collaboration avec Countach Studio, Paf atelier a créé une scénographie minimaliste et efficace pour une exposition de l’Abbaye de Fontevraud qui a malheureusement été annulée. Pour ce projet, Paf atelier a souhaité métamorphoser l'abbaye en un espace d’exposition contemporain, détournant ainsi sa fonction première. Pour ce projet, le studio a fait le choix d'aborder le thème de la nativité de manière singulière. Inspiré par le thème, les designers imaginent un dispositif coloré et pop pour exposer les sculptures. Cet ensemble se compose de plusieurs volumes géométriques, illustrant chacun les différentes sous-parties de la thématique. Le tout est complété par un tapis et une signalétique lumineuse originale faite de néons. L’intérêt de cette scénographie réside surtout dans le fait que les designers aient choisi de dynamiser l’espace par des couleurs et des formes épurées. Au-delà de s’intégrer harmonieusement à l’édifice, la scénographie avait pour ambition de plonger les spectateurs dans une expérience esthétique inédite. Pour en savoir plus, visitez les sites de Paf atelier et Countach Studio.Visuels : © Simon Geringer La rédaction
Il y a 4 ans et 84 jours

Règlementation para-cyclonique dans la construction en outre-mer

En effet, les départements et régions d'Outre-mer sont particulièrement exposés au risque cyclonique qui peut causer d'importants dégâts humains, matériels et environnementaux. Une étude portant sur l'évolution du risque cyclonique en Outre-mer à l'horizon 2050 (Caisse Centrale de Réassurance/Météo-France et RiskWeatherTech) a été publiée en juin 2020. Elle montre la très grande exposition de ces territoires (temps de retour pour un cyclone de catégorie 4 de 20 ans aux Antilles et de 25 ans à La Réunion) et l'importance des dégâts prévisibles (plusieurs milliards d'euros pour la Guadeloupe ou la Martinique, et plus de 10 milliards pour La Réunion).Pour prévenir les effets du risque cyclonique et améliorer la résilience des territoires de la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et Mayotte, le Gouvernement a décidé d'apporter une réponse structurelle en inscrivant des exigences pour la prévention para-cyclonique dans la réglementation. En effet, ce n'est qu'en améliorant la qualité et la résistance des nouvelles constructions aux cyclones qu'il sera possible de réduire la vulnérabilité des territoires de manière efficace et d'assurer un retour rapide à la vie économique, culturelle et sociale locale. Cette concertation sera menée sous l'égide des préfets jusqu'à l'été. Elle fait suite à plusieurs études scientifiques et techniques et à une première concertation menée fin 2019 par la délégation interministérielle aux risques majeurs outre-mer dans les territoires concernés. L'objectif est d'aboutir à une règlementation sur le risque cyclonique différenciée et proportionnée afin de s'adapter à chaque territoire concerné. La phase de travail collectif qui s'engage vise à présenter cette règlementation aux maîtres d'ouvrages et professionnels locaux dont l'expertise est reconnue, afin qu'ils y apportent leur contribution et se l'approprient.En effet, ce sont les acteurs des territoires ultra-marins, qui seront au cœur de cet ambitieux projet d'amélioration de la résilience face au risque de vents cycloniques.
Il y a 4 ans et 84 jours

Costa Lima Arquitectos : Campo Alegre

À Porto, au Portugal, l’agence Costa Lima Arquitectos vient de livrer un appartement de 181 mètres carrés qui se démarque par son agencement atypique.  Situé dans un immeuble de logements collectifs datant du début des années 1970 et bien orienté, l’appartement Campo Alegre bénéficie d'une remarquable exposition et offre des vues imprenables sur le fleuve Douro. Pour des propriétaires exigeants, les architectes ont porté un projet de rénovation ambitieux. Ils ont introduit des changements dans la configuration de l'espace intérieur, valorisant ainsi un agencement atypique. L'espace intérieur, désormais ouvert et lumineux, se compose de trois chambres, de deux salles de bain, d’une pièce à vivre spacieuse et d’une cuisine fonctionnelle. En portant leur attention sur les matériaux, les architectes ont repensé entièrement l'espace intérieur pour lui apporter la fonctionnalité et la contemporanéité dont il avait besoin. La rénovation privilégie ainsi la luminosité ainsi que la circulation de sorte que l'appartement devienne un espace accueillant adapté aux modes de vie d'une famille. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Costa Lima Arquitectos. Visuels : © Ivo Tavares StudioLa rédaction
Il y a 4 ans et 84 jours

Le gouvernement envisage une prime pour les travailleurs de la deuxième ligne

Selon une information du quotidien Les Echos jeudi soir, le Premier ministre "Jean Castex va demander aux branches professionnelles concernées de définir par accord les conditions de versement d'une prime sans charges qui pourrait être versée à certains salariés", à l'occasion de la troisième conférence du dialogue social prévue lundi.Interrogé par l'AFP vendredi, Matignon affirme que rien n'est "acté".Une autre source gouvernementale convient que cela fait partie des pistes de réflexion, mais qu'il "appartient au Premier ministre de décider".La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a lancé début novembre une mission, confiée à Sophie Moreau-Follenfant, dirigeante du gestionnaire du réseau à haute tension RTE, et Christine Erhel, économiste (Cnam), sur ces travailleurs particulièrement exposés pendant la crise sanitaire et dont le rôle s'est avéré crucial pour la continuité économique (travailleurs du bâtiment, aides à domicile, vendeurs, gardiens...).Les deux femmes ont produit un rapport permettant de définir plus précisément les métiers concernés et d'enquêter sur les conditions de travail de ces salariés.Ce rapport, qui a été présenté vendredi matin aux partenaires sociaux, doit servir de base pour l'ouverture dans les branches de négociations devant aboutir à une amélioration de la rémunération ou de la formation de ces travailleurs.Un séminaire "début mai"Les auteurs ont croisé deux critères, l'exposition au risque Covid-19 (contact direct avec le public, les collègues, exposition aux risques infectieux) et la présence sur site pendant le premier confinement, qui ont permis d'établir une liste de 17 métiers.Quinze branches, qui "comprennent au moins 50% de ces métiers et pour lesquels l'effectif de salariés dits de deuxième ligne est supérieur à 30.000", ont été identifiées, a détaillé Mme Moreau-Follenfant.Elles totalisent un peu plus de trois millions de salariés de deuxième ligne, les plus gros effectifs se trouvant dans le bâtiment, les transports routiers, le commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire, les entreprises de propreté.Les représentants de ces quinze branches seront conviés à un séminaire a priori "début mai", pour déterminer les sujets pouvant faire l'objet d'accords ou de concertations.Fin janvier, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s'était agacé d'un processus traînant en longueur. "Ça a trop duré, maintenant il faut accélérer. On veut des solutions concrètes", avait-il tonné.Début novembre, Mme Borne avait évoqué une revalorisation au long cours de ces métiers, affirmant que l'ambition n'était "pas d'aller sur des primes +one shot+", même s'il n'était pas question "d'écarter les primes"."Ce sont des métiers qu'on ne fait pas évoluer d'un claquement de doigt. C'est un travail de long cours qui a avancé assez vite en réalité", a souligné vendredi son entourage.La prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite prime Macron, avait été décidée après la crise des "gilets jaunes" fin 2018. Cette prime, exonérée de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu, pouvait aller jusque 1.000 euros.Plus de quatre millions de personnes en avaient bénéficié entre le 1er janvier et la fin juillet 2020, selon un point effectué par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, fin septembre.
Il y a 4 ans et 84 jours

"Fonds friches" : un engouement qui confirme la pertinence des dispositifs

RECYCLAGE FONCIER. Le premier appel à projets lancé dans le cadre du "Fonds Friches", piloté par l'Ademe et dédié à la reconversion de friches polluées issues d'anciens sites industriels ou miniers, vient de se clôturer et a recueilli de nombreuses candidatures. Sur le volet "autres friches", où les appels à projets sont toujours en cours, l'engouement est également au rendez-vous.
Il y a 4 ans et 84 jours

AC Environnement lance son offre hygiène industrielle diversifiant ainsi ses activités

Historiquement spécialiste du diagnostic amiante, le groupe AC Environnement a engagé en 2020, une démarche de diversification de son offre globale afin de poursuivre son développement. L’année a été consacrée entre-autre à la structuration de son offre « polluants de l’air » dont fait partie l’hygiène industrielle. En effet, après la mesure amiante dans l’air, la qualité de l’air intérieur et le radon, le groupe complète son expertise avec le lancement de l’activité hygiène industrielle pour laquelle il est accrédité COFRAC (Comité français d’accréditation)[1]. Désormais il propose de réaliser des campagnes de mesure dans les entreprises dont les salariés peuvent être exposés à des agents chimiques dangereux.Des réglementations de plus en plus fortes pour protéger la santé des salariésParmi les polluants présents dans le bâti se trouvent les composés chimiques dangereux dans l’air des lieux de travail. Selon le code du travail (articles…), l’employeur est tenu d’effectuer des mesures de prévention dès lors qu’il y a un risque d’exposition des salariés à un ou plusieurs agents chimiques dangereux. Il se doit de protéger ses salariés et de vérifier le respect des valeurs limites d’exposition professionnelle. Au regard de l’arrêté du 15 décembre 2009, qui encadre techniquement ces mesures, AC Environnement est accrédité hygiène industrielle sur une centaine de composés dans laquelle se trouve les polluants qui disposent d’une valeur limite réglementaire et qui en général sont les plus dangereux : le plomb, les poussières de bois, la silice cristalline ou des composés gazeux comme le benzène, le xylène, etc.Cette accréditation permet ainsi à AC Environnement d’effectuer des prestations de mesure de l’exposition professionnelle des salariés sur les lieux de travail et la comparer aux valeurs limites établies dans le code du travail, afin de statuer s’il y a un risque sur la santé.L’hygiène industrielle est un marché porteur qui touche tous les secteurs dans lesquels on peut retrouver des composés chimiques et un risque d’exposition des salariés : industrie, bâtiment, cosmétologie, pressing… Ces dernières années, le législateur s’est penché sur la qualité de l’air jusqu’ici peu prise en compte en durcissant la règlementation et en imposant des obligations plus fortes aux employeurs. Pour preuve, depuis le 1er janvier 2021, si l’entreprise a recours à des substances, préparations ou procédés classés Cancérogène Mutagène Reprotoxique (CMR) tel que la silice cristalline, il y a obligation de contrôle périodique annuel.AC Environnement intervient dès-à-présent auprès d’acteurs historiques du bâtiment tels que les désamianteurs, les démolisseurs… et prévoient à l’avenir de développer ses prestations en direction de l’industrie, des laboratoires d’analyse et des responsables HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) des entreprises.« Il était important de se positionner sur les polluants atmosphériques, l’hygiène industrielle est une diversification essentielle pour continuer d’avancer dans ce métier. La réglementation a tendance à se durcir, les contraintes réglementaires d’aujourd’hui pour l’employeur seront forcément renforcées demain. Nous avons des dizaines d’années devant nous pour garantir à nos travailleurs des conditions de travail satisfaisantes. » explique Julien GUILBAUD, directeur polluants FranceUne prestation sur-mesureDepuis sa création, les équipes d’AC Environnement se sont employés à proposer des prestations alliant qualité technique, respect des délais, réactivité et relation humaine. Et l’offre hygiène industrielle s’inscrit dans cette continuité. Accrédité COFRAC, le groupe déploie une offre en 4 étapes :La stratégie d’échantillonnage : analyse de l’évaluation du risque et établissement d’un protocole de mesure ;Les prélèvements sur site ;L’analyse, qui peut être sous-traitée à un laboratoire accrédité. Dans ce cas, AC Environnement sous-traite cette étape à 3 laboratoires partenaires accrédités ;Le diagnostic et le rapport final.La durée de la prestation varie selon l’activité du site qui peut impliquer de réaliser une campagne de mesures dans les conditions réelles sur le terrain et s’échelonner sur plusieurs mois. La durée s’en trouvant impacter pouvant aller d’un mois à plusieurs mois (entre la prise de contact et le rendu du rapport final).Au cours de l’année 2020, le groupe a formé des équipes et investit dans du matériel pour répondre au déploiement de l’offre. 3 personnes sont aujourd’hui formées sur cette partie hygiène industrielle et pourront à l‘avenir superviser et habiliter le personnel sur d’autres projets. Le groupe a pour objectif de former 15 collaborateurs d’ici la fin de l’année. Pour dispenser cette prestation, AC Environnement s’est équipé de 20 pompes pour tout type de prélèvement ; 15 pompes spécialisées pour la mesure de la silice cristalline ; 5 débitmètres qui sont suivis de manière centralisée par un responsable métrologue.« Notre réactivité, notre suivi d’une année sur l’autre et notre accompagnement personnalisé sont de véritables atouts pour nos clients quant à ce type de prestation. Cette diversification hygiène industrielle fait partie d’une offre globale pouvant répondre à l’intégralité des problématiques que les agents du bâtiment par exemple peuvent rencontrer. » rappelle Julien GUILBAUD[1]Accréditation Cofrac Essai n°1-6001. Portées disponibles sur www.Cofrac.fr
Il y a 4 ans et 85 jours

Artibat vous donne rendez-vous en octobre 2021 à Rennes

À quelques mois de cet événement incontournable de la filière, qui sera d'ailleurs probablement le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie, ARTIBAT constitue, pour les exposants, une véritable valeur sûre, tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels que pour le business qu'il génère.Du côté des visiteurs (entreprises, artisans, prescripteurs), ARTIBAT s'annonce comme LE rendez-vous très attendu par la profession, surtout après cette année si particulière. Les visiteurs (40 000 attendus) connaissent bien le salon, savent et apprécient ce qu'ils viennent y trouver : le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés.Comme de coutume, ARTIBAT 2021 éditera son catalogue millésime des nouveautés et proposera une véritable vitrine technologique des produits de la filière. Ce guide des nouveautés, distribué gratuitement aux visiteurs, leur permettra de poursuivre l'expérience « Nouveautés vues sur ARTIBAT » après le salon.ARTIBAT, lieu d'échanges sur les sujets qui font l'actualitéARTIBAT, c'est aussi des temps forts dédiés à des sujets en phase avec l'actualité, tels que la rénovation énergétique et ses enjeux. Rappelons d'ailleurs qu'il sera possible de découvrir, sous la marque CIRQ* hébergée au cœur du salon, les innovations des 15 startups sélectionnées par un jury de professionnels. La Scène de CIRQ donnera également, pendant 3 jours, la parole à des architectes, des fabricants et institutions afin d'éclairer les visiteurs sur les bonnes pratiques en matière de rénovation énergétique et de débattre sur les moyens pour lutter activement contre le réchauffement climatique.L'édition d'ARTIBAT 2021 permettra également de vivre une expérience aussi unique qu'immersive grâce au partenariat engagé avec HB Développement**. Les organisateurs font le pari d'une approche sensorielle pour cette installation temporaire, déployée sur 130 m².Ce projet d'envergure a pour ambition d'inviter à innover, repenser et/ou apporter des aménagements et solutions qui permettraient d'améliorer ou d'adapter le quotidien des personnes âgées ou en situation de handicap.Concrètement, les visiteurs, vêtus de simulateurs de vieillissement, d'équipements 3D et autres dispositifs de simulation pourront tester des installations afin d'appréhender et ressentir les obstacles auxquels les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap doivent faire face dans leur quotidien.ARTIBAT oblige, les visiteurs pourront également tester les nouveaux matériaux et nouvelles solutions améliorant les conditions de vie des usagers.« C'est grâce à la confiance de nos exposants que nous gardons le cap et l'envie de préparer un salon exceptionnel pour la fin de cette année. L'éclaircie se devine sur le second semestre et l'équipe est pleinement mobilisée afin d'accompagner les exposants dans leurs préparatifs, organiser les projets ambitieux qui font l'actualité du bâtiment et évidemment, veiller au respect des mesures sanitaires indispensables au rassemblement de plus de 40 000 professionnels. Nous avons hâte de tous vous retrouver. Rendez-vous en octobre 2021 à Rennes ! »Valérie Sfartz, Directrice du Salon ARTIBAT* Une marque co-déposée par ARTIBAT et Novabuild.** HB Développement : détenteur de marques qui garantissent l'expertise des artisans du bâtiment pour tous types de travaux liés au confort d'usage, le maintien à domicile et l'accessibilité de l'habitat. Tous les projets ainsi que le salon seront évidemment organisés dans le strict respect des consignes sanitaires qui seront en vigueur en octobre 2021.
Il y a 4 ans et 85 jours

Les aides à l'embauche prolongées au minimum jusque fin mai

Avec comme principe conducteur "de la visibilité pour l'employeur et de la dégressivité pour préparer l'après", le ministère du Travail a présenté plusieurs options aux syndicats sur la prolongation de ces aides. L'arbitrage final sera annoncé lors de la conférence de dialogue social le 15 mars à Matignon.Pour l'aide à l'embauche de jeunes de moins de 26 ans (1.000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum un an), le ministère a soumis deux hypothèses.Dans l'hypothèse "haute", le dispositif est prolongé jusque fin mai selon les mêmes modalités (jusqu'à une rémunération de 2 Smic), puis jusque fin octobre aux jeunes dont la rémunération est inférieure à 1,6 Smic (90% des jeunes). Le surcoût après mars serait alors de 750 millions d'euros. Dans l'hypothèse basse, le dispositif s'arrête fin mai et le seuil d'1,6 Smic est retenu après mars. Le surcoût n'est alors plus que de 150 millions d'euros.Selon le ministère, près de 1,3 million de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, dont 340.000 ont fait l'objet pour l'instant d'une demande d'aide. Le coût entre juillet 2020 et le 31 mars 2021 est évalué à 803 millions d'euros.Pour les aides à l'apprentissage et aux contrats de professionnalisation (8.000 euros pour un majeur, 5.000 pour un mineur), l'hypothèse haute serait de les prolonger à l'identique jusque fin mai, puis, entre mai et décembre d'exclure les bac +5 et de réduire l'aide à 4.000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. Le surcoût après mars serait de l'ordre de 1,7 milliard d'euros.Dans l'hypothèse basse, le dispositif s'arrête fin mai, et le surcoût n'est que de 70 millions d'euros.Le ministère a enregistré jusqu'ici 495.000 demandes d'aides pour un coût évalué entre juillet 2020 et le 31 mars 2021 à 2,3 milliards d'euros.La conférence de dialogue devrait être axée sur "la préparation de la sortie de crise". La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a indiqué mardi que "des concertations sectorielles seraient menées dès la semaine prochaine pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires et adapter de manière pertinente le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allégements".
Il y a 4 ans et 85 jours

Le Mipim finalement reporté à septembre... en présentiel

SALONS. Le Mipim, rendez-vous mondial des professionnels de l'immobilier, sera de retour en présentiel à Cannes les 7 et 8 septembre, a annoncé le 11 mars son organisateur, qui espère accueillir en personne entre 5.000 et 10.000 participants, si la situation sanitaire le permet.
Il y a 4 ans et 86 jours

L'indemnisation pour le chômage partiel reste inchangée jusqu'à fin avril

La ministre, Elisabeth Borne, a annoncé aux partenaires sociaux "la prolongation des règles actuelles de prise en charge au titre de l'activité partielle jusqu'à fin avril", ont indiqué ses services dans un communiqué.Ces règles prévoient le maintien de l'indemnité à 84% du salaire net pour les salariés, et un reste à charge nul pour les employeurs des secteurs les plus touchés par la crise (tourisme, culture, sport et loisirs, hôtellerie-restauration, transport... et les activités en dépendant).Pour les entreprises des autres secteurs, le reste à charge est de 15%.Le gouvernement a déjà repoussé à plusieurs reprises, à chaque fois pour un mois, un éventuel durcissement des règles, qui verrait le reste à charge passer à 40% (avec une indemnisation du salarié baissant à 60%).Lors de sa visioconférence mardi avec les organisations syndicales et patronales, Elisabeth Borne a également annoncé que "des concertations sectorielles seraient menées dès la semaine prochaine pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires et adapter de manière pertinente le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allégements".La ministre a aussi "présenté pour discussion différents scénarios d'évolution (arrêt, dégressivité ou prolongation en l'état)" des aides à l'embauche du plan "1 jeune, 1 solution", qui ont permis de recruter près d'1,3 million de moins de 26 ans en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, selon le communiqué.Ces pistes seront "tranchées lundi lors de la Conférence de dialogue social autour du Premier ministre", indique le ministère.
Il y a 4 ans et 86 jours

L’Afpa encourage les femmes qui osent !

Les 7 lauréates de gauche à droite : Cécile Dubois, Harmony Delacour, Marine Montin, Lisa Marteau, Florbela Loureiro Da Rocha Gil, Denitsa Hristova, Sylvie Linxe. [©Johanne Goudstikker] L’agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) se mobilise pour l’égalité professionnelle et la mixité des métiers. Opérateur majeur de la formation en Europe, l’Afpa a lancé un concours destiné à valoriser les femmes ayant choisi une formation dans un métier accueillant moins de 30 % de la gent féminine. Intitulé les “Trophées Afpa Métiers pour ELLES”, cet évènement est l’occasion d’inciter et d’encourager les femmes à s’ouvrir à des métiers encore stéréotypés. Les deux seules conditions pour participer étaient de suivre une formation dans des secteurs comme le BTP, l’industrie, les transports, la logistique ou encore l’informatique. Et d’être en stage à l’Afpa à la date de candidature. Un engagement pour l’évolution des genres dans les métiers Quelque 250 candidatures ont été examinées par un jury composé de 11 experts de l’entreprise, du sport ou encore de l’université. Mais seulement 7 femmes ont été désignées lauréates. « Cet évènement spécial met en valeur des femmes qui osent surmonter les préjugés et les difficultés. Et qui choisissent de se former à un métier dit “masculin” », déclare Pascale Gérard, directrice innovation sociale à l’Afpa. L’un des objectifs du gouvernement est de faire passer de 12 % à 30 %, d’ici 2025, la part des métiers considérés comme mixtes. Aujourd’hui, il existe 87 familles professionnelles. Et pourtant dans seulement 12 d’entre elles se trouvent 50 % de femmes. Aujourd’hui, leur présence reste concentrée dans les métiers du service, de l’éducation et du social. « Ces femmes font bouger les lignes, aussi bien chez nos formateurs, leurs collègues et leurs employeurs, indique Pascale Gérard. Dans cette ambiance de crise, nous avons voulu, avec cette première édition des Trophées, apporter une touche d’espoir aux femmes qui, on le sait, sont aussi les plus pénalisées en période de crise. » 7 trophées pour 7 femmes lauréates Quelque 7 femmes ont été honorées à travers 7 trophées : • Le trophée Sensation’Elle récompense une femme « bien dans ses baskets et dans sa formation ». Il a été attribué à Lisa Marteau, âgée de 33 ans et habitant en Nouvelle-Aquitaine. Elle suit une formation d’agent d’entretien du bâtiment. • Le trophée Passion’Elle récompense une femme, « qui sait ce qu’elle veut, s’y tient et ne lâche rien ». Il a été attribué à Denitsa Hristova, âgée de 28 ans et habitant en Ile-de-France. Elle suit une formation de technicienne électro-mécanicienne automobile. • Le trophée Pluri’Elle récompense une femme en reconversion. Il a été attribué à Sylvie Linxe, âgée de 53 ans et habitant en Occitanie. Elle suit une formation de développeuse web. • Le trophée Essenti’Elle récompense une femme « qui a confiance en elle et qui devenue indispensable au groupe de travail ». Il a été attribué à Cécile Dubois, âgée de 33 ans et habitant en Nouvelle-Aquitaine. Elle suit une formation de peintre en bâtiment. • Le trophée Profession’Elle récompense une femme « au grand potentiel professionnel brillant par ses réalisations et son investissement ». Il a été attribué à Harmony Delacour, âgée de 33 ans et habitant dans le Centre – Val de Loire. Elle suit une formation d’agente de sûreté sécurité privée. • Le trophée Exception’Elle récompense une femme pionnière, « qui ouvre la voie dans un métier où la place des femmes est particulièrement rare ». Il a été attribué à Florbela Loureiro da Rocha Gil, âgée de 43 ans et habitant en Provence – Alpes – Côte d’Azur. Elle suit une formation d’installatrice thermique et sanitaire. • La mention Univer’Elle correspond au prix spécial du jury. Elle a été attribuée à Marine Montin, âgée de 31 ans et habitant dans le Grand Est. Elle suit une formation de conductrice de transport routier de marchandises sur tous véhicules. Chacune de ces lauréates recevra une dotation de 1 000 €.
Il y a 4 ans et 86 jours

Plusieurs députés dénoncent un débat tronqué sur le projet de loi climat

Ce texte est passé en revue en commission spéciale depuis lundi et pour deux semaines, avant son passage dans l'hémicycle à compter du 29 mars.L'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho (non inscrite) a dénoncé devant la presse des conditions de travail "surréalistes" en commission avec un nombre de places limitées en raison des règles anti-Covid."Il y a un problème très concret de places: la commission a 71 membres, il y a 51 places dans la commission (...). Il y a des députés qui ne peuvent pas venir siéger", a abondé Damien Abad, chef de file des députés LR, lors d'une conférence de presse.Mme Batho ainsi que Matthieu Orphelin, autre député de sensibilité écolo, s'alarment en outre de "l'interprétation brutale des dispositions de l'article 45 de la Constitution" qui permet de retoquer des amendements jugés hors sujet. Ils affirment que 55% des amendements jusqu'ici traités par les services de l'Assemblée ont été jugés irrecevables."L'écoprêt pour changer de véhicule, la régulation de la publicité, la rénovation énergétique, la consommation durable: tous ces sujets, nous ne pourrons pas en débattre", a regretté M. Orphelin.Pour sa part, la présidente de la commission spéciale Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM) regrette une position "polémique" sur l'irrecevabilité. Et concernant les places, c'est aux groupes politiques de "définir les jauges" et "nous sommes tous soumis à cette contrainte", a-t-elle déclaré lundi soir en commission.En outre, pour l'examen dans l'hémicycle, un temps législatif programmé de 45 heures a été fixé mardi en conférence des présidents de l'Assemblée. Ce temps, réparti entre les groupes politiques, va réduire à la portion congrue les interventions des députés non-inscrits comme Mme Batho et M. Orphelin."C'est une manipulation de plus pour tenter de museler ceux qui veulent porter haut l'écologie", a regretté M. Orphelin, ex-député LREM.Les deux députés donnent rendez-vous le 28 mars dans les manifestations à l'appel de membres de la Convention citoyenne pour le climat mécontents du texte présenté par le gouvernement.
Il y a 4 ans et 86 jours

effeff France renforce sa présence dans l’environnement de la fermeture et du bâtiment

Proximité et modernitéPour répondre à de tels enjeux, à partir du 1er avril 2021, la société effeff, basée en Alsace va renforcer sa présence en France et sa proximité géographique, en disposant d’un ESPACE SHOWROOM implanté à PARIS.Cet espace d’exposition permanent, destiné à promouvoir les solutions de fermeture sera intégré dans un espace coworking spacieux, moderne et connecté, sur deux niveaux, pouvant accueillir les clients, les donneurs d’ordres, les prescripteurs et les partenaires sécurité de la société.Collaboration et innovationSitué dans le 11ème arrondissement de Paris, dans un environnement où les métiers de l’architecture sont très présents, cet ESPACE COWORKING facilitera les rencontres avec les partenaires sur le territoire national et contribuera à augmenter les manifestions et rencontres.Un espace collaboratif avec des espaces dédiés, des salles de réunions, un espace d’exposition permanente sur les solutions de fermeture, permettra de vous faire bénéficier de l’expertise d’effeff France mais aussi des compétences des spécialistes de la fermeture et de l’enveloppe du bâtiment dans un lieu unique et dans un environnement collaboratif agréable.En effet, la synergie et l’expérience apportée par la présence d’autres acteurs importants et reconnus dans l’univers du bâtiment : FORSTER, REYNAERS ALUMINIUM, sera porteur de nouveaux projets ambitieux et de nouvelles solutions globales de sécurité.Rencontre et échangesCet espace ouvert est un lieu de vie agréable et pouvant accueillir tous types d’évènements (formations, réunions, petit déjeuner, afterworks…) dans une ambiance conviviale et chaleureuse.Ces rencontres seront également facilitées par la proximité des transports en commun, un parking visiteurs et la proximité des restaurants, hôtels et bars…Si vous souhaitez découvrir CE SHOWROOM et les dernières innovations produits de effeff France, n’hésitez pas à prendre contact avec un interlocuteur pour convenir d’une date de rencontre sur PARIS en suivant ce lien.
Il y a 4 ans et 86 jours

Artibat, un rendez-vous très attendu

Le très attendu salon Artibat prend ses marques et attend encore des exposants. [©Artibat] Avec déjà plus de 700 inscrits, soit 85 % des 65 000 m2de surface d’exposition, le salon Artibat 2021 prend ses marques. Il se tiendra les 13, 14 et 15 octobre prochains au Parc des expositions de Rennes. D’autres exposants sont encore attendus ! A chacun de faire ses choix… Cet évènement incontournable de la filière sera le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie. Il est donc très attendu par les exposants, tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels de la construction que pour le business qu’il génère. Pareil du côté des visiteurs ! Artibat s’annonce comme LE rendez-vous très attendu par la profession, surtout après cette année si particulière.  Un lieu d’échanges  Les visiteurs (40 000 espérés) connaissent bien le salon et apprécient ce qu’ils viennent y trouver. A savoir le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés. Le programme prévoit aussi les innovations de 15 start-up sélectionnées, des prises de parole d’architectes, de fabricants et d’institutions. Mais aussi une expérience immersive dans une installation temporaire, déployée sur 130 m², grâce au partenariat engagé avec HB Développement… « C’est grâce à la confiance de nos exposants que nous gardons le cap et l’envie de préparer un salon exceptionnel pour la fin de cette année. L’éclaircie se devine sur le second semestre et l’équipe est pleinement mobilisée. Ceci, afin d’accompagner les exposants dans leurs préparatifs, organiser les projets ambitieux qui font l’actualité du bâtiment. Et bien sûr, veiller au respect des mesures sanitaires indispensables au rassemblement de plus de 40 000 professionnels. Nous avons hâte de tous vous retrouver. Rendez-vous en octobre 2021 à Rennes ! », a déclaré Valérie Sfartz, directrice du salon Artibat.
Il y a 4 ans et 86 jours

Début des travaux de raccordement du parc éolien marin du Calvados

Il s'agira du 4e parc offshore à entrer en France, en retard dans ce domaine. Le premier doit être mis en service en 2022 au large de Saint-Nazaire. Suivront, en 2023, ceux de Fécamp et de Saint-Brieuc.Dans le Calvados, le chantier a démarré la semaine dernière. Il prévoit notamment l'installation de 15 km de liaison sous-marine à haute tension (creusée pour les deux tiers dans un fond rocailleux) et 24 km de liaison terrestre souterraine, afin de relier le parc au poste électrique de Ranville, agrandi pour l'occasion.Le budget de ce chantier de raccordement s'élève à 210 millions d'euros, a indiqué Jacques Frémaux, le directeur du projet, lors d'une conférence de presse.Fourniture de béton (1.600 camions toupies), aménagements paysagers, terrassement... RTE souligne les retombées économiques pour les entreprises de la région: 25 millions d'euros (12% du budget).Le gestionnaire du réseau insiste sur la concertation avec les riverains, pêcheurs, agriculteurs, tant sur le tracé que sur le planning: pas de chantier pendant la saison touristique ni pendant la période de pêche à la coquille Saint-Jacques et un tracé terrestre le plus court, suivant des chemins agricoles.In fine, le parc de 64 éoliennes, porté par EDF Renouvelables et l'européen wpd, aura une puissance installée de 450 mégawatts (MW), ce qui est l'équivalent approximatif de la moitié d'un réacteur nucléaire, ou l'équivalent de la consommation domestique de 630.000 personnes.En dépit de sa vaste façade maritime, la France accuse du retard dans l'éolien marin, lié à un mélange de difficultés réglementaires et de recours juridiques: sept projets offshore "posés" (sur le plancher marin) ont été attribués, certains depuis 2012, mais aucun encore réalisé.En Normandie, outre le Calvados et Fécamp, un 3e site est prévu au large de Dieppe. Un 4e, dans le Cotentin, doit être attribué en 2022.La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili doit annoncer prochainement la localisation du premier parc flottant, au sud de la Bretagne.La France prévoit 40% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2030. Mais le rythme d'installation reste insuffisant.
Il y a 4 ans et 86 jours

RÉSEAU LORENOVE, BILAN DE LA 1ÈRE CONVENTION DIGITALE DES CONCESSIONNAIRES LORENOVE

CETTE CONVENTION 2021 EST TOUT À FAIT INÉDITE PUISQUE POUR LA 1ÈRE FOIS DE SON HISTOIRE LE RÉSEAU A PARTAGÉ CE MOMENT À DISTANCE. DANS LA CONTINUITÉ DE L’ANNÉE 2020, LE RÉSEAU LORENOVE S’ADAPTE AU CONTEXTE ET SE FAÇONNE AU GRÉ DES CONTRAINTES. AINSI, C’EST UNE CONVENTION DIGITALE, TOURNÉE DANS LE STUDIO BY CM’IN À CHARTRES, ET DIFFUSÉE SUR LA WEB TV DE CM’IN CHARTRES.LIVE, À LAQUELLE LES CONCESSIONNAIRES ET AGENCES INTÉGRÉES LORENOVE ONT ASSISTÉ LE 2 FÉVRIER DERNIER. 2020 a été marquée par la crise sanitaire qui a bousculé l’ensemble du marché de la fenêtre. Pour le réseau Lorenove, elle a été synonyme de responsabilité, d’engagement, et de professionnalisation. De responsabilité parce que la tête de réseau et le Groupe Lorillard ont mis en œuvre tous les moyens pour soutenir et assister les concessionnaires, auprès desquels ils ont mené un gros travail d’accompagnement. L’appartenance au Groupe a permis aux membres du réseau de bénéficier d’un soutien renforcé avec notamment des conseils de gestion et un suivi de trésorerie. D’un point de vue réglementaire, le Groupe a également tout mis en œuvre – avec les équipes internes et notamment le service HSE – pour instaurer et organiser les mesures barrières indispensables afin de garantir la sécurité des collaborateurs et celle des clients. Et, fort de cet accompagnement, le réseau n’a pas perdu un seul membre. Le chiffre d’affaires a même été maintenu, et la performance globale du réseau est bien meilleure que celle du marché. L’année 2020 a également été synonyme d’engagement pour la croissance du réseau, avec la mise en place de solutions inédites ou moins utilisées jusqu’à présent : investissement supplémentaire sur des leviers de communication digitale, formations en e-learning, communication intra-réseau au moyen de l’application MyLorenove, organisation de rencontres digitales, campagnes de marketing direct par e-mailing, sms ou messages vocaux, création de vidéos tutorielles, etc. Enfin, l’année 2020 a été synonyme de professionnalisation, avec une montée en compétences des membres du réseau par une offre de formations commerciales et techniques largement renforcée, et un accès à ces formations simplifié pour tous.   UN RÉSEAU CONFIANT Le bon démarrage de ce début d’année fait écho aux enquêtes de l’Observatoire Cetelem et Opinion Way qui traduisent une tendance des particuliers à aménager et rénover leur habitat. En effet, selon l’observatoire Cetelem, suite au confinement et à l’augmentation du télétravail, 63 % des clients estiment accorder plus de temps à leur confort, 72 % à l’aménagement de leur domicile, et 83 % font plus attention à l’achat de produit « Made in France ». De son côté, Opinion Way annonce que 85 % des français souhaitent faire baisser leur facture énergétique. Et, 1 français sur 2, estime que le changement de ses menuiseries est le premier élément de rénovation qu’il engagerait. Fortuitement, ces enquêtes reflètent le climat positif et serein qui règne au sein du réseau Lorenove, avec des clients enclins à rénover leurs menuiseries. Une tendance déjà engagée sur les derniers mois de l’année 2020 avec une très belle progression commerciale du réseau sur novembre et décembre : + 55 % de ventes par rapport à N-1. La sérénité c’est aussi le mot d’ordre du réseau qui, on peut le dire, enregistre une croissance prometteuse. 3 nouveaux arrivants (Aveyron nord, Loire et Pyrénées Atlantique) ont rejoint le réseau en 2020, et une nouvelle concession a déjà ouvert au Mans le 25 janvier dernier. Également, le directeur du réseau Gérard Coron-Dall’o recrute actuellement pour son équipe un développeur réseau et un animateur pour la région ouest. En 2021, le développement reste la priorité du réseau, tant au niveau de l’ouverture de nouveaux points de vente, qu’au niveau de la croissance des concessions en place. Lorenove a des objectifs à la hauteur de ses ambitions, et met en oeuvre des moyens adaptés en matière de formations et d’accompagnement des nouveaux entrants. Des projets sont bien avancés pour ce premier semestre avec 2 contrats signés pour des ouvertures dans les prochains mois et 3 DIP (Documents d’Information Précontractuels) signés par des candidats ayant manifesté un fort intérêt pour le modèle Lorenove. Et, la première participation de l’enseigne aux Rencontres Digitales de la Franchise le 11 mars prochain, lui permettra d’intensifier les potentiels contacts. De gauche à droite Thierry Luce, Président du Groupe Lorillard et Gérard Coron-Dall’o Directeur du réseau Lorenove. De gauche à droite, Paul Moriaud, animateur réseau région Sud, Nathalie Careaux, animatrice réseau région Nord-Ile de France et Gérard Coron-Dall’o Directeur du réseau Lorenove.   UNE OFFRE DE FORMATIONS RENFORCÉE Le 2ème axe prioritaire de l’enseigne est la formation. Des formateurs internes assurent une partie des modules proposés, et Lorenove s’est adjoint l’expertise d’un institut de formation pour les autres modules. En 2020, l’enseigne a consacré d’importants moyens à ce sujet, et proposait une offre de formations déjà très complète sur des sujets variés : commerce, pose, technique, finance, etc. Miser sur les compétences, faire performer les équipes, les faire évoluer et les challenger, tels sont les mots clé du management Lorenove. Ses efforts se poursuivent donc en 2021 avec 4 nouveaux modules de formations, soit 9 modules au total, pour s’adresser à tous les types de profil rencontrés dans le réseau : – LoreVente niveau expert : cette formation commerciale spécifique à l’enseigne Lorenove se dote d’une nouvelle version pour les commerciaux plus chevronnés. – Management : destinée aux dirigeants des concessions et à leurs salariés ayant une fonction d’encadrement, elle se focalise sur le leadership et la communication managériale. – Communication verbale et non verbale : sur la base de tests et d’exercices pratiques, cette formation permet aux profils commerciaux de maîtriser les techniques de communication. – Gestion des contacts entrant et qualification : ce module, qui s’adresse aux assistants commerciaux, est proposé en distanciel. En outre, 4 modules de formation e-learning, développés en 2020 et portant sur les gammes Twinéa 2, Khelys, et Evasion, et sur le dispositif d’aide financière MaPrimeRénov, sont également disponibles. Les modules relatifs aux gammes de menuiseries proposent une formation commerciale sur les produits, la présentation des gammes, les options, les bénéfices clients, un benchmark concurrentiel, mais offrent surtout la possibilité d’une mise à niveau pour les nouveaux arrivants. En 2020, les résultats ont été très satisfaisants : plus de 70 participants ont pris part aux 5 modules de formations présentielles. En 2021, 16 sessions de formations présentielles sont d’ores et déjà planifiées, et pourront accueillir 6 à 9 personnes, selon les modules.   GARANTIR L’OPTIMISATION DU RÉSEAU, TANT SUR L’ANIMATION QUE SUR LE DÉVELOPPEMENT La philosophie du réseau Lorenove c’est aussi des méthodes partagées par tous, une intelligence collective, la transmission des bonnes pratiques. En ce sens, l’enseigne favorise l’utilisation de nouveaux outils pour optimiser la croissance des concessions existantes et le développement du réseau, en ayant intégré en juin dernier la solution de géomarketing Easy Retail. Chaque animateur de région a pris en main cet outil, et va le mettre en place auprès des concessionnaires dont il a la charge. Ils pourront ainsi analyser leur secteur commercial pour exploiter au mieux leur territoire en croisant les performances commerciales réalisées avec des informations démographiques, les revenus, le type d’habitat, le nombre de propriétaires par commune, la tranche CSP, etc. La Convention annuelle Lorenove a également été l’occasion d’élire les représentants du Comité de pilotage interne H2E « Humain Enviable et Engagé ». Composé de concessionnaires, d’un représentant des agences intégrées et du Directeur du réseau, il fait l’objet d’élections tous les 2 ans. Cette année, 3 concessionnaires déjà membres durant le précédent mandat ont été réélus, et 2 nouveaux représentants ont fait leur entrée au sein du Comité. Autre temps fort de cette convention digitale, la traditionnelle remise des Trophées de la Performance a récompensé les membres du réseau dans 6 catégories différentes : – Trophée du meilleur chiffre d’affaires concessions : Sevestre Menuiseries à Bourges (18) – Trophée du meilleur chiffre d’affaires agences intégrées : Agence de Luisant (28) – Trophée de la meilleure progression des achats Lorenove : N’Co à Dreux (28) – Trophée du dynamisme sur les réseaux sociaux : AixPert Menuiseries à Venelles (13) – Trophée du meilleur taux de transformation sur les contacts web : Le Menuisier Alpin à Gap (05) – Trophée coup de cœur : Bati Menuiseries Fermetures à Moissy Cramayel (77). La campagne promotionnelle « Un début d’année serein » qui a eu lieu entre le 16 et 30 janvier dernier, a donné le coup de d’envoi d’une année 2021 avec une forte dynamique commerciale. Le dynamisme du réseau s’illustre aussi au travers de ses adhérents. Chez Lorenove, ils ne sont pas en reste : nombreux sont ceux à entreprendre cette année la rénovation de leur point de vente, ou à le déménager dans un emplacement à plus fort potentiel. Ainsi, c’est l’ensemble du réseau qui adopte une dynamique commune et volontaire, en s’adaptant au contexte, en innovant, et en se réinventant, pour relever les prochains défis qui s’annoncent et proposer la meilleure expérience client aux particuliers qui font appel à eux.
Il y a 4 ans et 87 jours

Destruction à Mayotte de 230 habitations dans un bidonville en application de la loi Elan

"Cette opération loi Élan à Koungou est la plus importante depuis octobre dans le sens où c'est aussi la plus difficile, et elle est emblématique, tant nous connaissons les troubles à l'ordre public qui agitent cette commune", a déclaré le préfet, Jean-François Colombet, lundi lors d'une conférence de presse.Cette opération réunit deux critères demandés par la loi Elan à savoir des "risques pour la sécurité des occupants" et aussi "pour la sécurité et ordre public", a souligné le préfet en faisant référence au fait que le bidonville a été construit sur une zone instable, alors que la la saison des pluies bat son plein à Mayotte. C'est dans ce quartier qu'une coulée de boue avait provoqué la mort d'une mère et de ses quatre enfants en janvier 2018.Selon la préfecture, 230 cases doivent être rasées entre lundi et mercredi dans ce quartier dit de la "Jamaïque", ce qui concerne un total d'environ 450 personnes. Et 184 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés en amont de l'opération, grâce à l'important dispositif de gendarmerie et de police déployé depuis une semaine: chaque jour, une centaine de gendarmes et une quarantaine de policiers du Groupe d'appui opérationnel (GAO) quadrillent la zone.Le 26 février dernier, une opération d'interpellation d'étrangers en situation irrégulière dans ce quartier informel, prévue en amont de la destruction, avait provoqué un déferlement de violences. En représailles, des bandes de jeunes s'étaient attaquées aux résidences situées à l'entrée du bidonville, brûlant les maisons et provoquant le départ de plusieurs habitants.Prévue initialement le 9 mars, dans le respect du délai d'un mois et huit jours fixé par la loi, l'opération de "la Jamaïque" a finalement eu lieu dès ce lundi, prenant de court certains habitants, occupés à déménager leurs meubles dans la boue ce lundi dès l'aube, a constaté une journaliste de l'AFP.Votée en novembre 2018, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) permet au représentant de l'Etat d'ordonner par arrêté aux occupants de locaux illégaux et indignes d'évacuer les lieux afin de lutter contre l'habitat insalubre.
Il y a 4 ans et 87 jours

Les multinationales françaises n'ont pas amélioré leur action pour le climat

Pour la deuxième édition de ce classement, Notre affaire à tous a voulu "évaluer la transparence et la suffisance des engagements des entreprises soumises à la loi relative au devoir de vigilance en matière climatique".Elle s'est intéressée à des multinationales dans les secteurs de l'énergie (Total, EDF...), financier (BNP Paribas, Société générale...), industriel (Air liquide, Suez...), des transports (Air France, ADP, Renault...), de la construction (Bouygues...) et agro-alimentaire (Carrefour, Danone...)"L'empreinte carbone cumulée des vingt-sept multinationales analysées s'élève à 1.854,82 Mt CO2e, soit plus de quatre fois les émissions territoriales de la France", selon Notre affaire à tous.La loi sur le devoir de vigilance du 27 mars 2017 oblige les entreprises de plus de 5.000 salariés en France à établir un plan de vigilance pour prévenir les risques en matière d'environnement, de droits humains et de corruption liées à leurs activités et chez leurs sous-traitants et fournisseurs."Le réchauffement climatique faisant peser des dangers considérables sur les humains et les écosystèmes, il peut être raisonnablement déduit des exigences de cette loi l'obligation pour les entreprises de réduire leur impact climatique", fait valoir l'association.Pour autant, "sept entreprises sur 27 n'intègrent toujours pas le climat à leur plan de vigilance: Engie, Suez, Eiffage Bouygues, Danone, Veolia et la Société Générale", selon un communiqué. Plus généralement, l'impact climatique des entreprises est "insuffisamment retracé" et "l'évaluation des émissions indirectes est souvent négligée". Ces émissions indirectes sont celles générées par la production des produits vendus par ces entreprises et leur utilisation."Il y a eu très peu de changement sur le fond" comparé à 2020, a indiqué Laure Barbé, de Notre affaire à tous, lors d'une conférence de presse. "Seulement cinq entreprises s'engagent sur une trajectoire 1,5°C" de limitation du réchauffement climatique, visé par l'Accord de Paris, a-t-elle souligné.Selon ce classement, qui repose sur un système de notes, aucune entreprise n'obtient la moyenne. Total, Natixis et Casino se classent parmi les plus mauvais élèves, tandis que Danone, EDF et Schneider Electric sont les mieux notées.
Il y a 4 ans et 87 jours

Les Blobs attaquent la plage

Le Blob ne serait que le détournement par les architectes des outils informatiques utilisés par l’industrie cinématographique. Entre horreur et science-fiction, esthétique post-humanisme ? Le « Blob » est bien connu des cinéphiles de films d’horreur de série B ou des fans de l’acteur Steve McQueen. En 1958, The Blob envahit les cinémas américains et le jeune McQueen […] L’article Les Blobs attaquent la plage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 88 jours

Henri Gaudin (1933-2021)

Henri Gaudin est décédé le 5 mars 2021, à l'âge de 87 ans. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, a salué dans un communiqué "l'œuvre et l'influence" de l'architecte qui cultiva la discrétion, tout en marquant le paysage français de réalisations manifestes qui lui valurent deux […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 88 jours

L'Unsfa organise son "Printemps" sur le thème "Bâtiment et Santé"

RENDEZ-VOUS. L'Union des Architectes (Unsfa) organise le 18 mars prochain en format distanciel, une journée de conférences et ateliers autour du thème "Bâtiment et Santé", baptisée le "Printemps de l'Unsfa."
Il y a 4 ans et 88 jours

Les travaux d'Hercule démarrent au Grand Palais pour rétablir la lumière et l'espace

L'ensemble classé monument historique, formé de trois bâtiments construits pour l'exposition universelle de 1900, rouvrira partiellement au printemps 2024 (pour la nef et les galeries attenantes) et complètement au printemps 2025.Décidé il y a dix ans en raison de profondes dégradations, le chantier a été révisé fin 2020 pour un concept "plus sobre et écologique", à la requête du ministère de la Culture.Abattage de murs et cloisons, sécurité incendie, accessibilité, restauration des toitures engagée depuis 2016 (20.000 m² sur 35.000 m²), climatisation, nouveaux parcours... tout cela doit être fait avec une enveloppe approuvée en 2016: 466 millions d'euros financés par des subventions, un emprunt et du mécénat.Le Grand Palais, c'est 72.000 m², un km de circonférence, 200.000 tonnes de pierre, plus de fer que pour la tour Eiffel, 280 tonnes de verre...Parmi les plus coûteux travaux d'Hercule du plan initial, l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef a été abandonnée. "Il y avait des risques très forts en creusant dans une zone inondable. Le projet précédent cassait beaucoup de choses. En maintenant l'existant, on pouvait garder la même surface", explique Emmanuel Marcovitch, directeur-général délégué de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, affectataire de l'ensemble des bâtiments.Un "Grand Palais éphémère" est édifié par l'architecte Jean-Michel Wilmotte au Champ de Mars, jusqu'à ce que la nef puisse accueillir en 2024 des épreuves des Jeux olympiques, foires et défilés sous la plus grande verrière d'Europe aux élégantes armatures vert réséda.Pour les expositions au Palais d'Antin qui abrite depuis 1937 le Palais de la Découverte, une autre structure éphémère, "les Etincelles", va ouvrir dans le XVe arrondissement.Retrouver une "architecture de lumière"Symbole d'un compartimentage aussi absurde que rudimentaire, une chaîne de vélo verrouillait encore récemment une porte oubliée, séparant les galeries nationales du Grand Palais des espaces du Palais de la découverte, établissement public dépendant d'Universcience. "On pourrait exposer cette vieille chaîne en souvenir", plaisante l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la RMN-Grand Palais depuis 2019.Les deux entités muséales subsisteront mais "une plus grande porosité sera établie entre arts et sciences, et leurs publics respectifs", espère François Quéré, directeur-général délégué adjoint d'Universcience.Un espace libre de 5.000 m² reliera Champs-Elysées et bords de Seine: une entrée unique permettra au visiteur de déambuler gratuitement, profitant d'évènements culturels sans acheter de billet."On va enlever tout ce qui n'est pas intéressant. Ce bâtiment avait été cloisonné avec, dans les années 1960, jusqu'à seize occupants" qui y avaient des bureaux, souligne Chris Dercon.Le projet permettra aussi de retrouver son "architecture de lumière", ajoute-t-il.Désignant au journaliste de l'AFP venu sur place les voûtes du palais d'Antin, Christelle Linck, responsable de la communication d'Universcience, montre les usures du temps: "elles sont sous filet, des éléments de maçonnerie tombent. Les parements sont tachés. L'eau s'infiltre par les verrières".Partout, des espaces d'expositions vont être regagnés. Une Galerie des enfants, ludique, sera aménagée sous la Rotonde d'Antin, à l'emplacement de l'ancien manège à chevaux.Autour de la nef, ce sont 3.700 m² de balcons restaurés qui seront rendus au public. Et une dalle thermique et des filtres sous la verrière vont éviter le froid et le chaud excessifs.Une capacité d'accueil augmentée de 60%, grâce à l'aménagement d'issues de secours, c'est ce que gagnera la nef de 13.500 m²: 9.000 personnes pourront s'y croiser contre 5.600 avant la pandémie. Une nécessité en prévision de l'affluence pour les JO de 2024.A l'extérieur aussi, le Grand Palais a engagé son lifting. Les jardins aux abords seront réaménagés. Alors que des statues avaient disparu, volées, et que d'autres tombaient en morceaux au risque de blesser des passants, l'ensemble, sous un filet depuis 2018, sera restauré. Il sera fait appel à des créateurs contemporains pour restaurer celles manquantes.Chris Dercon: rétablir la lumière et l'espace au Grand PalaisLe projet de rénovation du Grand Palais a pour but de pousser les murs intérieurs et de rétablir lumière et espace, souligne l'historien d'art belge Chris Dercon, à la tête de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais depuis 2019.Q: Un bâtiment de 120 ans va être rénové. Sera-ce une transformation audacieuse ou une rénovation-mise aux normes classique ?R: On ne va rien réinventer. Tout était là mais il faut tout redécouvrir. Le Grand Palais, c'est un îlot, un quartier... Est-ce qu'il fallait jeter toutes les interventions du passé? Pas du tout! A nous de trouver les moments intéressants, décisifs, à garder.Cloisonné, compartimenté, ce grand palais était de plus en plus petit, c'était devenu une black box !On a suivi son voyage pendant tout le XXe siècle. Ca a été aussi un travail d'archéologie. Parfois des objets de 3 ou 4 centimètres nous ont amenés à dire: non, là il faut trouver d'autres solutions !Pendant le premier confinement, j'ai eu le temps de l'explorer, jour et nuit. On a redécouvert des choses magnifiques, des couches de couleurs disparues, d'anciens graffitis, par exemple un du désigner Jean-Charles de Castelbajac.Certains lieux étaient perdus, espaces mal aimés, parfois introuvables, souvent inutilisables.On va donc enlever ce qui n'est pas intéressant. Ce n'est pas une simple mise aux normes, on est en train de retravailler les idées du début qui étaient complètement perdues.Q: Quelle vision portez-vous pour ce lieu que vous définissez comme un îlot culturel ?R: Raynold Arnould, ce visionnaire, ancien directeur des Galeries nationales du Grand Palais nommé dans les années 1960 par André Malraux, disait qu'il fallait créer une maison de la culture pour le XXe siècle, il voulait aussi créer une bibliothèque pédagogique.Ce furent les idées fondatrices aussi pour le Centre Pompidou: un forum, une piazza...Dès les débuts du Grand Palais il a offert un mix: le salon artistique, des évènements, le salon de l'industrie. On a eu ici bien plus que des expos: par exemple Peer Gynt, de la Comédie Française, les Radio City Rockettes, Prince en concert...On appelle cela le Zeitgeist, l'esprit du temps. Dans les musées du monde entier, on demande de faire tout: des évènements, y compris commerciaux, des expos pas seulement d'arts plastiques, mais aussi de l'architecture, de la danse, de la performance...Une autre dimension est de retrouver la lumière verticale et horizontale. C'est une architecture de lumière: pendant la nuit aussi, la lumière de la ville entre dans le Grand Palais et c'est magnifique. C'est aussi un bâtiment de couleurs qu'il faut retrouver.Q: Comment faire communiquer les galeries d'expositions du Grand Palais et le Palais de la découverte, faire dialoguer l'art et la science ?R: Notre situation est presque unique, depuis l'ouverture du Palais de la découverte en 1937 dans l'aile ouest.C'est une opportunité fantastique car aujourd'hui les deux pôles de la démocratie sont les arts et la science. Et beaucoup d'artistes parlent de leur intérêt pour la science. Chez Arnault et chez Pinault, de plus en plus d'expositions tournent d'ailleurs autour de l'art et de la science. Propos recueillis par Jean-Louis de la Vaissiere
Il y a 4 ans et 89 jours

Un 8 mars à l'échelle européenne avec cette conférence de l'Arvha

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, l'Arvha, association à qui l'on doit chaque année le prix Femme Architecte, organise, lundi 8 mars 2021 à 15h, une conférence en ligne sur la place des femmes dans l'architecture en Europe. L'Arvha (Association pour la recherche sur la ville et l’habitat), organise chaque […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 91 jours

Décès de Henri Gaudin, architecte du stade Charléty

Diplômé de l'école des Beaux-Arts, il fut deux fois lauréat de la prestigieuse Equerre d'argent (prix français d'architecture), médaille d'or de l'Académie d'architecture 1994, et avait refusé le Grand prix d'architecture en 1989.Son œuvre, de la Cité de la musique et de la danse de Strasbourg au stade Charléty qu'il avait conçu avec son fils Bruno, en passant par Normale Sup Lyon et le Musée national des arts asiatiques - Guimet offre un équilibre plaisant entre sens de la tradition, respect de la fonction et formes libres.Une synthèse symbolisée par le grand escalier du musée Guimet, tout en béton mais dont les formes rendent hommage à la période baroque.Il avait également signé d'autres bâtiments d'envergure à travers la France, comme les archives du Quai d'Orsay à La Courneuve ou le Théâtre de Lorient, reconnaissables pour ce mélange entre lignes droites et courbes douces.
Il y a 4 ans et 91 jours

Les « Construction Days», salon des TP en septembre, sont avancés d’une semaine

Bousculades et effets dominos sont les conséquences de la crise sanitaire sur les salons et congrès. Comme d’autres événements, ce nouveau rendez-vous des TP subit un réajustement de calendrier.
Il y a 4 ans et 91 jours

Atelier Starzak Strebicki : Appartement Jacko II

En Pologne, l’Atelier Starzak Strebicki a transformé un appartement des années 1950 en un logement contemporain coloré. Visite. Situé dans un immeuble datant des années 1950, l’appartement Jacko II de 55 mètres carrés résulte de la réunion de deux petits logements. Grâce à l’intervention des architectes de l’Atelier Starzak Strebicki, le nouvel espace est désormais lumineux et ouvert.L’appartement Jacko II se donne comme un espace ouvert, pop et chaleureux. Il se caractérise par un mobilier mural multifonctionnel qui définit son organisation spatiale tout en longueur. Des pièces fonctionnelles et colorées – une entrée, un salon, une cuisine, une chambre, une salle de bain – se succèdent en enfilade dans cet appartement repensé pour un couple sans enfants. La cuisine, avec ses rangements couleur pastel et son carrelage blanc, donne sur la pièce à vivre qui fait office de salon et de salle à manger. Dans la salle de bains, on retrouve cette alternance de rangements colorés et de carrelages blancs. Dans la chambre, les architectes ont conçu un système de placards très pratique et une porte coulissante permettant d’ouvrir la pièce ou de créer son intimité. En plus d’être astucieusement agencé, l’appartement, doté de six fenêtres, est baigné de lumière tout au long de la journée. L’Atelier Starzak Strebicki signe un cocon lumineux et fonctionnel. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Starzak Strebicki. Visuels : © Danil DaneliukLa rédaction
Il y a 4 ans et 92 jours

Le biomimétisme, source d'inspiration pour les bétons et la ville du futur

Biomimétisme, béton et futur urbain Le concept du biomimétisme vise à s’inspirer de la nature et des organismes vivants en observant leur fonctionnement pour faire évoluer les technologies vers plus de sobriété, d’efficacité, d’économie de ressources, de respect de l’environnement et de la biodiversité. Le biomimétisme doit permettre d’exploiter la connaissance du vivant pour concevoir de nouveaux matériaux de construction et imaginer de nouvelles solutions architecturales et urbanistiques, en parfaite adéquation avec les attentes actuelles, les besoins des générations futures et les défis à relever dans les prochaines décennies. Incontournable en raison de ses performances physiques et de sa durabilité, le béton est un matériau de prédilection dans le domaine de la construction, sachant s’ajuster aux contraintes et exigences techniques, économiques et environnementales des concepteurs et constructeurs mais aussi des utilisateurs finaux des infrastructures. La ville est l’exemple idéal pour exploiter le concept du biomimétisme. Elle doit être aménagée comme un écosystème assurant des fonctions biologiques et offrir des services écosystémiques. Elle devra se développer et se densifier en harmonie avec la nature, offrir un cadre de vie agréable, produire son énergie, valoriser ses déchets, accueillir la biodiversité, purifier l’air et l’eau… Un concours récompensant la réflexion et l’inventivité des futurs ingénieurs En renouvelant, pour cette 7ème fois, leur concours d’idées auprès des écoles d’ingénieurs et des IUT Génie Civil, le SNBPE et CIMbéton réaffirment leur engagement pour la valorisation des bétons et l’optimisation des méthodes constructives tout en suscitant l’inventivité des futurs professionnels du secteur. Les candidats, par équipe de 2 à 6 élèves, sont invités à concevoir leur dossier autour d’une double réflexion, au choix : dresser un panorama d’innovations exploitant la logique de biomimétisme pour concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton mettant en symbiose l’humain et la nature ; imaginer des méthodes de construction et des solutions en béton innovantes, vertueuses et réalistes basées sur le biomimétisme qui pourraient être développées au cours des prochaines décennies pour créer la ville du futur.Les projets pourront couvrir aussi bien la construction, neuve que la maintenance, la réparation ou la restructuration d’ouvrages en béton. Le jury, composé de professionnels adhérents au SNBPE et de CIMbéton, ainsi que de représentants de l’enseignement du Génie Civil, s’attachera à noter l’inventivité des candidats, leur capacité à établir un projet qualitatif répondant à un socle technique réaliste, innovant et environnemental, tout en mettant en lumière la dimension universelle du béton dans une logique du mariage béton et biomimétisme. A l’issue des délibérations du jury, deux équipes lauréates seront désignées, l’une dans la catégorie IUT Génie Civil, l’autre pour les écoles d’ingénieurs. La clôture de remise des dossiers est fixée au 3 septembre 2021 pour une remise des Trophées prévue fin septembre lors du Colloque Le Pont, lieu de rencontre incontournable du secteur Génie Civil… sous réserve de conditions sanitaires ! Au-delà d’une gratification de 1 500 euros, les lauréats bénéficieront d’une visibilité auprès de plus de 300 professionnels attendus au colloque et via la presse spécialisée. Calendrier 2021*L’édition 2021 du concours SNBPE / CIMbéton se déroulera suivant ce calendrier : Mars 2021 : lancement et appel à candidature 3 septembre 2021 : Clôture des dossiers 10 septembre 2021 : annonce des résultats 28/29 septembre 2021* : remise des trophées aux lauréats à l’occasion du Colloque Le Pont (Toulouse) * Sous réserve des conditions sanitaires
Il y a 4 ans et 92 jours

Les promoteurs alertent l’État après une baisse de près d'un quart de leurs ventes de logements neufs en 2020

En 2020, les promoteurs ont vendu 128.000 logements, soit près de 40.000 de moins qu'en 2019, selon la Fédération des promoteurs immobiliers.Pour l'organisation, la baisse est liée à la fermeture des bureaux de vente pendant les quatre mois de confinement. Elle pointe aussi, au niveau national, les contraintes règlementaires imposées par l'Etat et leurs facteurs de surcoûts et, au niveau local, la frilosité des élus à délivrer des permis de construire."Il faut revenir cinq ans en arrière pour trouver un niveau aussi faible", note la FPI.Cette "violente contraction" des ventes en 2020 atteint même une baisse d'un tiers pour les seules ventes aux particuliers.Des résultats "préoccupants", selon la FPI, car ils interviennent malgré la hausse de 7,2% des ventes en bloc, notamment aux investisseurs institutionnels.Et au dernier trimestre, "aucun effet de rattrapage, et encore moins de reprise", n'a été constaté par la fédération."La crise est là, elle est violente, structurelle et durable. Et rien aujourd'hui ne permet d'espérer la sortie à court terme", a estimé au cours d'une conférence de presse la présidente de la FPI Alexandra François-Cuxac.En trois ans, le nombre de permis de construire a baissé d'un quart, a expliqué Alexis Roux, délégué général de la FPI, estimant que ce recul "démontre que la crise est antérieure à la crise Covid et au confinement", qui n'ont fait "que l'accélérer et l'accentuer".Pour Pascal Boulanger, vice-président de l'organisation, le "verrou" principal à lever est celui mis par des "maires écologistes" élus en 2020, "qui ont freiné" la délivrance des permis, et par d'autres élus qui "anticipent" une attitude de rejet de l'électorat et ont suivi le mouvement.Quant aux réservations, gages de revenus à venir, sur l'année 2020, elles ont baissé de 31,5% par rapport à 2019, selon la FPI.Cette dernière appelle l'Etat, les collectivité locales et les professionnels à travailler ensemble pour faire redémarrer la construction."Sinon, dans moins d'un an, on va constater un marché très atone, avec des prix très élevés, élitiste et avec un mouvement HLM qui sera toujours plus à la peine et des élus qui seront au pied de mur", faute de planification et de programmation, a ajouté Mme François-Cuxac.