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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Evènements et salons

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Il y a 4 ans et 241 jours

L'édition 2020 de Nordbat n'aura finalement pas lieu

EVENEMENTIEL. Le salon Nordbat, qui devait se tenir à Lille du 13 au 15 octobre, a été annulé en raison de la dégradation de la situation sanitaire dans la région des Hauts-de-France.
Il y a 4 ans et 241 jours

En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?

Fruit des accords de Kyoto et de la retranscription dans les lois françaises des engagements européens, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) existe depuis 2007. Au-delà des défaillances très médiatisées qui ont jalonné son existence, le D.P.E. demeure l'un des diagnostics les plus réalisés dans l'immobilier. Aujourd'hui près de 10 millions de D.P.E. ont été enregistrés auprès de l'Ademe en 7 ans. Ce diagnostic joue aujourd'hui un rôle informatif auprès des locataires et des acquéreurs, mais très bientôt, cela va changer en allant vers un durcissement très significatif du D.P.E.Premier serrage de vis : à compter du 1er juillet 2021 (et non comme c’était prévu initialement le 1er janvier 2020, Covid oblige !), le D.P.E. deviendra juridiquement opposable en application de la loi dite ELAN du 23 novembre 2018 portant sur l’évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, visant à réformer en profondeur le droit immobilier. Concrètement, à partir de cette date, le locataire ou le nouvel acquéreur d’un bien pourra se retourner contre le diagnostiqueur en cas d’écart significatif entre les performances constatées à l’usage et les évaluations du D.P.E. fourni lors de l'achat ou de la location d'un bien.Autre tour de vis, le gel d’augmentation du loyer d'un logement qui serait une « passoire énergétique » étiquetée F ou G ; déjà initié dans les zones tendues avec le décret n° 2019-802 du 26 juillet 2019 relatif à l'évolution de certains loyers dans le cadre d'une nouvelle location ou d'un renouvellement de bail.Principaux resserrages conséquents à venir, enfin, ceux instaurés par la Loi énergie-climat du 8 novembre 2019, qui renforceront progressivement les contraintes auprès des propriétaires, des bailleurs ou des acquéreurs de biens étiquetés F ou G. Ces exigences renforcées iront crescendo jusqu'en 2028, avec l'obligation de travaux consécutifs à l'achat d'un bien consommant plus de 331 kWh EP/m².an : un article contraignant de juri les acquéreurs ou propriétaires à rénover les biens les plus énergivores.Une étape nécessaire mais encore très éloignée de la généralisation voulue des Bâtiments Basse Consommation (BBC) à l'horizon 2050(80kWh/m².an en rénovation) pour les bâtiment neufs comme pour les bâtiments anciens. Pour rappel, les logements neufs contribuent à un renouvellement moyen du parc immobilier de 1%/an…Au départ incitatif mais peu écouté, le D.P.E devient un dispositif au centre d'obligations conséquentesRendue nécessaire par le poids pris par ce diagnostic, la réforme du D.P.E permettra de le crédibiliser encore plus. Sa méthode de calcul sera désormais unique et transposable pour tous les types de bâtiments de logement, quel que soit leur âge ; plus question notamment de calcul à partir des factures d'énergie qui permettaient pour un même bien d'aboutir à deux classes énergétiques éloignées selon que ce bien était habité par une personne seule ou par une famille de 6 personnes.La prise en compte des matériaux du bâti, de l'exposition de l'immeuble, des ponts thermiques, etc. font partie des éléments majeurs du D.P.E. depuis sa principale évolution de 2013. Demain, la détermination des parois anciennes exigera des connaissances et une attention plus poussées du diagnostiqueur. L'ajout des consommations d'auxiliaires et d'éclairage, transparent quant à lui, améliorera la compréhension et la qualité de l'information sur le bien, avec une prise en compte des mêmes usages que ceux de la réglementation thermique des constructions neuves ou existantes. Enfin, quelques simplifications vont concerner les masques solaires ainsi que les locaux non chauffés. Pouvant sembler anecdotique, une clarification bienvenue voit le jour quant aux vérandas. Ainsi une véranda chauffée sera désormais incluse dans la surface habitable prise en compte pour le calcul de l'étiquette énergie du D.P.E. et les apports solaires d'une véranda, même non chauffée, seront valorisés.Permettant de recueillir des données plus précises sur le bien, notamment ancien, le nouveau D.P.E. au propriétaire du bien de gagner en lisibilité, en clarté et en utilité. La présentation et l'organisation des informations les rendent plus transparentes : outre une fourchette tarifaire de la consommation rigoureuse, d'autres critères qualitatifs globaux font leur apparition tels que le niveau d'isolation générale, la qualité de la ventilation et le confort d'été… Il y a d'ailleurs fort à parier que la prochaine canicule valorisera encore plus ce dernier critère. Ces éléments permettant une connaissance plus approfondie d'un bien doivent nourrir les échanges sur la consommation énergétique et le confort entre les acteurs de l'immobilier (propriétaires, bailleurs, locataires, acquéreurs, agents immobiliers, notaires…). Elles doivent ainsi encourager la prise en considération des enjeux énergétiques et climatiques dans la valorisation du bien.Une dernière intention louable et souhaitable du point de vue de la transition énergétique. Mais dans bien des métropoles où pourtant les défis climatiques et environnementaux sont plus que jamais d'actualité, rien n'est moins sûr. La flambée continue des prix de l'immobilier et la rareté des biens disponibles rendent les négociations de prix impossibles ou seulement à la marge. Loin d'apaiser le marché immobilier, la crise sanitaire actuelle pourrait au contraire renforcer le rôle de valeur-refuge qu'est la pierre. Toutefois, et dans l'hypothèse d'un exode urbain vers le péri-urbain, l'étiquette énergétique jouera un critère d'attraction prévalent sur un marché soumis à moins de pression.
Il y a 4 ans et 241 jours

Paris sous l’œil d’Albert Kahn…

Une belle mise en lumière de l’exposition « Paris 1910-1937 – Promenades dans les collections d’Albert Kahn » par Gaston Bergeret qui aime se cacher derrière ses célèbres portraits d’architectes et ses photographies d’architecture. Grand Prix de Rome en 1981, Gaston Bergeret n’a jamais cessé de photographier les vieilles rues de Paris qu’il aime tant et pour laquelle il avait quitté son Béarn natal. Il nous livre un premier récit photographique de l’exposition sur Paris...
Il y a 4 ans et 244 jours

Giga tours, méga ponts : dans les entrailles des monuments hors normes

Les tours Burj Khalifa à Dubaï (828 mètres) ou Montparnasse à Paris (210 mètres), le pont suspendu du détroit d'Akashi et ses 1.991 mètres de portée centrale... L'exposition "XXHL, giga tours et méga ponts" présente, jusqu'au 7 mars 2021, un panorama des plus grands édifices monumentaux contemporains (en hauteur comme en largeur), du point de vue de l'ingénieur et non de l'architecte."Ces réalisations monumentales détiennent toutes des records, mais ce n'est pas une exposition sur les records: l'idée est de présenter le génie technique à l'oeuvre, dans notre ligne éditoriale +les mains dans le cambouis+", explique à l'AFP Evanthia Ioannidou, cheffe de projet de cette exposition.Après un coup d'oeil sur une grande fresque démarrant à la pyramide de Gizeh (édifiée il y a 4.500 ans), le public, à partir de la fin du collège, peut déambuler à travers deux grandes salles pour se glisser dans la peau d'un ingénieur au moment de la conception d'un monument, via une muséographie fluide et 80% numérique (écrans géants "immersifs", vidéo projection interactive, réalité augmentée...).Il peut se familiariser avec le "BIM" ("Building information modeling"), cette maquette numérique évolutive en 3D, un incontournable des concepteurs. "Depuis les années 1990, l'outil numérique a transformé la façon de concevoir: on ne peut plus construire ces édifices sans la puissance du calcul numérique, qui permet par exemple d'évaluer la résistance aux vents, ou d'anticiper ce qui est le plus écologiquement vertueux", souligne Evanthia Ioannidou.L'exposition parle aussi de rénovation, avec un focus captivant sur le projet de renaissance de la tour Montparnasse, et sur des constructions "durables" comme la tour en bois Hypérion à Bordeaux.Car l'heure n'est plus seulement à la seule grandeur: le critère de "l'empreinte environnementale gagne en importance dans la course à la plus haute performance", écrit l'ingénieur Jean-Marc Jeager, dans le journal de l'exposition.
Il y a 4 ans et 244 jours

Exposition « La ville-forêt, vers une nouvelle culture urbaine » à Lyon

L’exposition « La ville-forêt, vers une nouvelle culture urbaine » est ouverte au public jusqu’au 18 décembre 2020 à Lyon, au CAUE Rhône Métropole. Elle questionne les relations de l’homme au vivant et la place du végétal dans nos modèles d’aménagement urbain. Elle nous invite à repenser l’urbanisme au prisme de la forêt et de ses bienfaits. Cette exposition propose, en cinq temps, d’initier un parcours à la recherche de cette ville-forêt – Orées. Quand les villes rencontrent les forêts. Témoignages des liens tissés entre villes et forêts, ici et ailleurs, dans notre culture et dans notre histoire. – Regards. La forêt peut-elle transformer l’urbanité ? Lumières sur le monde de la forêt pour mieux le comprendre, pour s’en inspirer et penser la ville autrement. – Synergies. Les 1001 bienfaits de la ville-forêt. Au cœur des multiples atouts d’un fonctionnement commun ville-forêt. – Sentiers. Comment donner corps à la ville-forêt ? Pistes de changement pour faire de la place au vivant, propositions pour un passage à l’action. – Un Laboratoire, un espace pour s’immerger et imaginer ce qu’est la ville-forêt, ensemble, ici et maintenant. Elle s’accompagne de la présentation de trois installations artistiques Partir, refaire, 2020 – Awena Cozannet, sculpture Sangles, éléments manufacturés et chaussures de marche cousues, 125 x 125 x H200 cm Cette sculpture se présente comme un enchevêtrement de branches ou de lianes, sur lesquelles sont fixés des éléments de sac à dos et chaussures de marche qui pourraient être endossés par le regardeur. Elle est une invitation au déplacement, au renouvellement, au mouvement. La Forêt, 2020 – Joël Gangloff, peinture Dix panneaux imprimés recto-verso sur bâche, format 60 x 300 cm Juxtaposition de plusieurs peintures, La Forêt est une installation constituée de panneaux imprimés sur les deux faces, suspendus verticalement de façon à ce que le visiteur pénètre un territoire, rentre dans le souvenir d’une sensation de forêt au cœur de la ville. In a sea of trees, 2017- Laurent Perche, dessin Dessin à la pierre noire sur 324 pages de livres ouverts format poche – 1.60 x 3.90 cm Dans son conte « Le baron perché », Italo Calvino tisse la trame d’un monde possible – une forêt-monde- où le lecteur se trouve littéralement projeté, invité à partager le point de vue de son héros sur son univers. Lorsque j’ai formé cette image In a sea of trees, qui est aussi une réflexion sur notre relation au temps, à la matière et à la culture, j’ai à mon tour pensé le dessin comme un tissage s’appuyant sur une trame écrite, une image jaillie des livres. (Première exposition « ici et maintenant ». En résonance avec la 14ème Biennale d’Art Contemporain de Lyon. Taverne Gutenberg – 2017).
Il y a 4 ans et 244 jours

Connect’Expert : des experts du bois au service des professionnels de la filière bois

Afin d’accompagner les professionnels de l’industrie du bois et de la construction dans l’élaboration de leurs produits et matériaux, FCBA lance Connect’Expert. Ce nouveau service permet de mettre en contact rapidement les professionnels avec des spécialistes FCBA pour un appui technique ciblé sur des thématiques et des domaines d’activité très variés. Cette prestation se présente sous forme d’une ou plusieurs réunions à distance avec la possibilité de solliciter jusqu’à 3 experts différents pendant 3 heures au total. Les experts de FCBA peuvent les accompagner sur des thèmes aussi variés que solidité, sécurité incendie, thermique, hygrothermique, acoustique, transfert de vapeur, environnement, étanchéité, durabilité…, sur tous sur tous les matériaux, produits ou parties d’ouvrages bois ou mixte à base de bois. Le coût de la prestation de base (3 heures de rendez-vous à distance avec 1 à 3 experts) est de 600 euros. FCBA propose aussi la possibilité de réaliser une ou deux prestations associées en options supplémentaires (analyse dossier en amont et/ou rapport suite à ou aux entretien(s)). Un devis personnalisé est à demander soit par téléphone au 05.56.43.64.22 soit par mail sandrine.maillard@fcba.fr  
Il y a 4 ans et 244 jours

Nouveau CHU de Rabat, par AIA Life Designers

D’une surface totale de 130 293 m², le futur CHU de Rabat (Maroc) sera composé de l’hôpital général d’une capacité de 916 lits, de l’Institut de la Ligue cardiovasculaire avec 90 lits, d’un centre d’enseignement et de conférence et d’un internat. Communiqué. Le 7 juillet 2020, le ministère de la Santé du Royaume du Maroc […] L’article Nouveau CHU de Rabat, par AIA Life Designers est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 244 jours

Ciments Calcia et Socli dotent leurs gammes chaux d’une nouvelle signature

Les deux filiales du Groupe HeidelbergCement proposent une gamme complète de chaux naturelles pour répondre à tous les besoins en restauration et rénovation des bâtis. Si à l’occasion des Trophées de la chaux, concours qu’elles organisent conjointement tous les deux ans, lumière est faite sur les techniques de restauration et le savoir-faire des artisans, c’est clairement le matériau lui-même qui est valorisé par ce nouveau packaging des produits, lancé à partir de septembre. La chaux est « Matière » : elle a permis à l’homme de mener à bien ses entreprises architecturales les plus audacieuses (comme les voies romaines ou le célèbre Pont du Gard). Matériau minéral et naturel, elle connaît aujourd’hui un essor important dans le cadre de chantiers anciens et neufs, notamment parce qu’elle permet de conserver l’authenticité des édifices. Ses atouts sont multiples, agréable à mettre en œuvre grâce à sa plasticité, elle peut aussi se retirer facilement sans abîmer le support. Perméable, elle laisse respirer les murs et participe au confort des habitations. La chaux fait également appel aux « Sens » : la vue d’une part, parce que neutre ou teintée (avec des pigments naturels ou des sables locaux propres aux différents terroirs et aux particularités régionales), elle s’avère résolument esthétique. Le toucher d’autre part, car elle offre une multitude de finitions, grattées, lissées, talochées… au gré des envies et grâce, bien sûr, à l’expertise des artisans qui la manient. Outre cette mise en avant de l’ADN de la chaux, la nouvelle charte emballage présente l’avantage d’une lisibilité optimale. Elle repose, en effet, sur une grande sobriété graphique au profit d’informations essentielles pour le compagnon : les applications des produits figurent désormais sur la face du sac. Soulignons que les codes couleurs par produit sont, quant à eux, rester les mêmes, afin que les artisans habitués aux diverses références puissent continuer de les identifier immédiatement. De même, la qualité normative et les propriétés des diverses chaux restent identiques. • Côté Ciments Calcia, la gamme, large et complète, dispose de 5 solutions. La chaux aérienne éteinte CAEB est préconisée pour les finitions d’enduits en restauration, les peintures à la chaux (badigeons, patines) et les stucs. Au rang des chaux hydrauliques naturelles, Rénoblanche se destine à la réalisation d’enduits et de rejointoiement de pierres. Sa blancheur élevée et constante procure aux enduits une luminosité incomparable et met en valeur les sables locaux. Rénobat, quant à elle, offre des résistances mécaniques plus élevées à court terme, pour une utilisation sur des supports plus résistants. C’est une solution idéale en vue de la réalisation de murs et d’enduits extérieurs. Enfin, pour ce qui est des chaux hydrauliques (2/3 de chaux hydraulique naturelle, 1/3 de ciment hautes performances, adjuvants), Renocal (blanche) et Calix (grise) sont recommandées pour les enduits en application manuelle ou mécanique, en neuf comme en rénovation. Ces chaux sont disponibles dans les réseaux de distribution de matériaux de construction du territoire. • Côté Socli, la gamme s’avère encore plus étendue, sachant que rappelons-le, Socli est chaufournier depuis plus de 150 ans. En 2019, elle a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » soulignant son savoir-faire et son expertise de chaufournier. Ainsi les chaux hydrauliques naturelles Chaux Socli et Rénochaux, les chaux hydrauliques Chaulys blanche et Batiliant, les enduits extérieurs Cent%, Rénocolor, et intérieur Monolys, ou encore l’enduit décoratif Taddelakt, pour citer les références les plus emblématiques, incarnent la grande diversité des usages permise par cette large gamme. Précisons que Socli se positionne comme acteur privilégié du Sud-Ouest, rayonnant sur les régions Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et Nouvelle Aquitaine.
Il y a 4 ans et 244 jours

Total annonce l'arrêt du raffinage à Grandpuits et promet une "plateforme zéro pétrole"

"A horizon 2024, grâce à un investissement de plus de 500 millions d'euros, la plateforme s'articulera autour de quatre nouvelles activités industrielles: la production de biocarburants majoritairement destinés au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastiques, l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques", explique le groupe dans un communiqué."Fin 2023 il n'y aura plus une goutte de pétrole sur ce site", a déclaré lors d'une conférence de presse Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de Total. L'arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023.Total assure que ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement, mais des départs à la retraite anticipés et des mobilités internes vers d'autres sites."Il y aura aussi un plan d'accompagnement des entreprises sous-traitantes", selon M. Pinatel.Seront maintenus 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines). Quinze emplois doivent être créés sur le site de Grandpuits dans une unité d'emballage en aval."Le compte n'y est pas", a réagi auprès de l'AFP Thierry Defresne, délégué syndical CGT Total Raffinage Pétrochimie. "Si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants"."Total délocalise le raffinage de Grandpuits et laisse des familles à la rue sous couvert de transition énergétique, mais défonce les parcs naturels au Mozambique pour augmenter les profits", a aussi accusé le délégué CGT à Grandpuits Adrien Cornet sur Twitter.Tuyaux fatiguésCette annonce signe une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe, après celles de la plate-forme pétrochimique de Carling-Saint-Avold en Moselle et la transformation achevée l'an dernier de la raffinerie de La Mède dans les Bouches-du-Rhône en usine de biocarburants à base notamment d'huile de palme.A Grandpuits, le projet prévoit la mise en service en 2024 d'une usine de biocarburants d'une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an, "alimentée majoritairement par des graisses animales en provenance d'Europe et des huiles de cuisson usagées qui seront complétées par des huiles végétales".Une usine de recyclage de plastiques d'une capacité de traitement de 15.000 tonnes par an doit aussi être mise en service en 2023 ainsi que deux centrales photovoltaïques d'une capacité de 28 mégawatts (MW) à Grandpuits et 24 MW à Gargenville.Grâce à ce site, le groupe ambitionne également de devenir "numéro un mondial dans le PLA (acide polylactique)", en construisant "la première usine européenne" de ce bioplastique fabriqué à partir de sucre."C'est la fuite sur le pipe en février 2019 qui quelque part a déclenché tout ce mouvement", a reconnu M. Pinatel, faisant référence au pipeline d'Ile-de-France (PLIF) qui relie sur 260 km Grandpuits au Havre et permet l'approvisionnement en brut de la raffinerie.Les dommages ont forcé à réduire la pression maximale d'utilisation du pipeline, réduisant l'activité de la raffinerie à 70% de sa capacité, menaçant selon le groupe "la pérennité économique" du site.450 millions à DongesTotal assure que l'arrêt de l'activité de la raffinerie n'aura "aucune incidence sur le bon fonctionnement des stations-service et des aéroports de la région Ile-de-France", qui seront approvisionnés par les raffineries de Normandie et de Donges, près de Nantes, dans laquelle le groupe injecte en parallèle 450 millions d'euros.Alors que les unités tournent au ralenti du fait de la baisse des marges sur les produits pétroliers, le groupe n'est toutefois pas prêt à tourner le dos au pétrole."Total a trois raffineries aujourd'hui en France, qui ont toutes leur place, a assuré M. Pinatel. S'il y en a une dans laquelle on investit 450 millions d'euros, c'est qu'on sait que c'est pertinent. On aura toujours besoin demain d'un mix de raffinage de fossiles et de ces nouvelles énergies."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 244 jours

Frugalité heureuse : 12 rendez-vous pour métamorphoser l’acte de construire

« Métamorphoser l’acte de construire » est un cycle de visio-conférences hebdomadaires organisé par les fondateurs du manifeste « Frugalité Heureuse & Créative » qui se tiendra du 29 septembre au 15 décembre 2020. Tous les mardis entre 19h et 21h, ces 12 rendez-vous aborderont la métamorphose des modes de concevoir, de construire et d’habiter. Signé en 2018 par Alain Bornarel (ingénieur), Dominique Gauzin-Müller (architecte et auteure) et Philippe Madec (architecte et urbaniste),...
Il y a 4 ans et 244 jours

Chaire du Louvre : Peindre l’architecture

La 12e édition de la Chaire du Louvre – rendez-vous annuel dédié à la recherche en archéologie et en histoire de l’art – devrait se tenir du 28 septembre au 12 octobre 2020 à l’auditorium du musée du Louvre. Pour cette édition, Sabrine Frommel – architecte et historienne de l’art – propose une réflexion inédite autour de la représentation de l’architecture dans la peinture, le dessin et la sculpture du XIIIe siècle à l’époque moderne. Sabine Frommel convie à porter...
Il y a 4 ans et 244 jours

Ouverture au Burkina Faso de la première usine de panneaux solaires en Afrique de l'ouest

D'un coût de 3,2 milliards de francs CFA (4,9 millions d'euros) et baptisée "Faso Energy", cette usine, construite dans la zone industrielle de Kossodo, en périphérie nord de Ouagadougou, aura une production journalière de 200 panneaux solaires.Selon le promoteur de Faso Energy, Moussa Kouanda, la production annuelle permettra d'installer une puissance de 30 mégawatts, soit 3% de la consommation du pays. Le Premier ministre Christophe Dabiré a souligné l'importance de "l'utilisation des ressources renouvelables, pour éviter de compromettre notre avenir", lors de l'inauguration de l'usine."Nous allons pouvoir offrir à nos concitoyens de l'énergie à bas coût, et faire en sorte qu'ils puissent contribuer au développement économique et social du pays", a-t-il estimé."Aujourd'hui, un rêve devient une réalité", s'est réjoui de son côté le ministre de l'Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, soulignant que la production locale de panneaux solaires favorisera la construction en cours de seize centrales solaires, pour un potentiel de 250 mégawatts.Le Burkina a lancé le programme "Yeleen" (lumière) pour construire une série de centrales solaires, profitant du fort ensoleillement de ce pays sahélien.Dans le cadre de ce programme, la construction de nouvelles centrales solaires de 20 et 10 MW a été lancée il y a deux semaines dans les villes de Koudougou et Kaya.Six autres centrales solaires photovoltaïques d'une puissance cumulée de 176 MW sont en projet.Il est prévu dans le cadre du programme Yeleen l'électrification par des systèmes solaires photovoltaïques de 396 centres de santé, écoles et centres d'alphabétisation, de 18 centres hospitaliers et d'un hôpital de district, de 13 maisons d'arrêt et de 7 universités, selon le gouvernement.L'électricité demeure encore une denrée rare pour plus de 80% de la population du Burkina Faso, qui reste dépendant des importations d'électricité de Côte d'Ivoire et du Ghana, qui atteignent jusqu'à 30% de sa consommation.Le Burkina vise à couvrir d'ici 2030 30% de ses besoins en électricité avec le solaire.
Il y a 4 ans et 244 jours

Louis Aliot instaure un permis de louer à Perpignan pour lutter contre l'habitat indigne

"Des permis de louer seront mis en place pour les primo bailleurs", a indiqué M. Aliot au cours d'une conférence de presse espérant "que cette mesure (soit) étendue à la communauté urbaine".La mesure devrait être effective "dans les six mois", a précisé le directeur de cabinet du maire, Stéphane Babey.Cette autorisation a été instaurée en 2014 par la loi Alur (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) et permet aux communes ou aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de définir des quartiers dans lesquels les bailleurs doivent se plier à cette procédure de contrôle.Les quartiers de Perpignan concernés sont "encore à définir", a expliqué Louis Aliot alors que "le permis de louer" doit être soumis au vote lors du conseil municipal de jeudi après-midi.La municipalité précise dans un communiqué que la mesure concernera "les territoires présentant une proportion importante d'habitat dégradé" et souligne que "contrairement à certaines villes" la procédure sera "gratuite".Les quartiers concernés devraient être les deux quartiers les plus pauvres du centre la ville, le quartier Saint-Jacques, où résident une forte population gitane et maghrébine, et le quartier Saint-Matthieu.En 2018, la décision de l'ancienne équipe municipale de instruire plusieurs habitations du quartier historique Saint-Jacques dans le cadre d'un vaste programme de réhabilitation avait déclenché une vaste polémique."On a peur qu'on nous oblige à partir", s'était inquiété alors Nick Giménez, l'un des patriarches de la communauté gitane, expliquant cependant qu'il était nécessaire de démolir "des immeubles qui sont insalubres".Les communes de Saint-Denis, Aubervilliers, et Stains ont adopté ce dispositif dès janvier 2019, suivies en avril de la même année par 22 communes de la de la métropole lilloise.La métropole Aix-Marseille-Provence a également mis en place ce permis en octobre 2019 dans le quartier de Noailles, dans le centre de Marseille, où l'effondrement de deux immeubles a fait huit morts le 5 novembre 2018.
Il y a 4 ans et 245 jours

L'édition 2020 de Nordbat n'aura pas lieu

Prévu initialement début avril 2020, le salon NordBat devait se tenir mi-octobre. Les dernières annonces gouvernementales empêcheront finalement la tenue de cette manifestation.
Il y a 4 ans et 245 jours

Rockwool lauréat du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale des Marques

Le prix a été remis à Matthieu Biens, Directeur marketing et développement, et Gaetan Fouilhoux, Responsable des affaires publiques.« Toute la filière est en train de s'engager dans le recyclage. Le gouvernement et la réglementation poussent à le développer, mais aussi nos clients, les architectes et les maîtres d'ouvrage qui ont parfaitement compris la nécessité d'intégrer la notion de recyclage. Parmi les chantiers, il y a du neuf et de la démolition, la tâche est énorme, cela va du plus petit appartement jusqu'aux salles de sports de 10 000m2. Un chantier tellement complexe qu'il faut y aller petit à petit, quitte à ne pas couvrir toutes les problématiques en une seule fois, mais aujourd'hui cela fonctionne. »-Matthieu Biens« C'est une mise en avant de la question de l'économie circulaire, pas comme un concept, mais avec des actions concrètes et avec humilité. On a appris à marcher pas à pas avec nos clients et avec nos partenaires pour en faire un projet qui est aujourd'hui viable. »-Gaetan FouilhouxDans toutes les usines ROCKWOOL, les chutes et déchets de laine de roche sont déjà recyclés. Avec Rockcycle, reconnu des experts du BTP et détenteur de 2 autres récompenses, les Trophées de la Construction 2019 et les Trophées du Négoce 2019, ROCKWOOL propose aux entreprises du bâtiment un service complet de recyclage des chutes de laine de roche, emballages plastiques et palettes bois.Pour la seule année 2019, le recyclage concernait 159.000 tonnes de matière dans le monde et plus de 500 tonnes en France.« Actuellement, les produits ROCKWOOL contiennent environ 25% de matière recyclée. Certaines lignes de production au sein du groupe sont déjà montées à 50 %, et on peut même imaginer atteindre 75 % avec quelques adaptations et surtout suffisamment de laine de roche à recycler. »-Michel Soria, chef de projet enveloppe métallique du bâtimentAvec cette solution de recyclage des déchets issus de ses produits, ROCKWOOL s'inscrit dans une démarche responsable et engagée. Les plastiques sont recyclés, les palettes réutilisées en l'état ou réparées pour une seconde utilisation dans un atelier dédié dans l'usine et la laine de roche est recyclable à l'infini sans se détériorer. Ce service de reprise et de traitement des déchets anticipe les règlementations de demain et leurs contraintes logistiques et financières. Rockcycle a aussi été pensé comme un outil de prescription s'inscrivant dans une logique d'avenir durable des métiers industriels.Rockcycle en préparation pour s'ouvrir aux chantiers de déconstructionJusqu'à présent, Rockcycle concernait uniquement les chantiers neufs des gammes Bardage, Etanchéité (Toitures-terrasses acier et bois) et Façade sous enduit et ventilée. Ce service concernera également les chantiers de rénovation. La logistique dédiée permettra de prendre en charge tous les déchets en laine de roche.Une procédure simple respectant les impératifs des chantiersLe service Rockcycle est adapté à la taille du chantier. Il comprend un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement, et des sacs de déchets appelés « big bags ». Il permet ainsi de trier simplement et efficacement sur le chantier les différents déchets liés à l'utilisation des produits. ROCKWOOL vient récupérer les déchets dans un délai de 10 jours après la demande du client. Les chutes de laine de roche sont par la suite directement réintégrées dans le processus de fabrication de nouvelle laine, dans l'usine auvergnate. « Que nous mettions la laine de roche dans des bennes tout-venant ou en big bags, c'est quasiment la même chose. L'avantage, c'est qu'on sait où partent les déchets et comment ils sont retraités », témoigne Olivier Enes, Directeur d'exploitation chez JCP.Pour rappel, le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les-Mines (Auvergne), est détenteur de quatre certifications internationales pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (OHSAS 18001). Elles témoignent de l'engagement du Groupe à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable.
Il y a 4 ans et 245 jours

Culture : le patrimoine toujours plébiscité par les Français

Menée tout au long de l’année 2018 auprès d’un échantillon de plus de 9 200 personnes en France métropolitaine, l’enquête sur les pratiques culturelles est la sixième édition d’une série commencée au début des années 1970 et destinée à mesurer la participation de la population aux loisirs et à la vie culturelle. Selon l’étude, le secteur du patrimoine séduit toujours autant les Français : 44 % des Français âgés de 15 ans et plus ont visité un lieu patrimonial en 2018, que ce soit un musée, une exposition ou un monument historique selon l’enquête sur les « Pratiques culturelles des Français » du ministère de la culture. Depuis 1973, la part des Français ayant déclaré une visite patrimoniale au cours de l’année a progressé de quelques points. L’enquête nous apprend aussi que les visiteurs de sites patrimoniaux ont intensifié la fréquence annuelle de leurs pratiques. On le mesure aussi avec l’augmentation du nombre d’entrées dans les sites patrimoniaux. La fréquentation des lieux patrimoniaux se caractérise par une réduction modérée des écarts d’âge et de lieux de résidence depuis cinquante ans. Elle voit en revanche les écarts sociaux se creuser : ce sont de plus en plus les cadres et les plus diplômés qui fréquentent ces lieux, un constat qui s’applique de la même façon aux musées, aux expositions et aux monuments historiques. Si 80 % des cadres ont visité un site patrimonial en 2018, seuls 32 % des employés et ouvriers déclarent l’avoir fait cette année-là, contre respectivement 75 % et 28 % en 2008, 70 % et 44 % en 1973. Avec l’essor des pratiques numériques qui caractérise en particulier la décennie 2008-2018, la question se pose de savoir comment les opportunités ouvertes par les visites virtuelles ont pu transformer les publics du patrimoine. Premier constat : la visite des sites patrimoniaux est une pratique largement plus fréquente dans sa modalité physique que virtuelle. Deuxième constat : plus de la moitié des publics virtuels se rendent également in situ. Graphique : Fréquentation des sites patrimoniaux selon la catégorie socioprofessionnelle, 1973-2018
Il y a 4 ans et 246 jours

Annulation du salon Expoprotection

EVENEMENT. Le salon Expoprotection, qui devait se dérouler du 3 au 5 novembre prochain à Paris Expo - Porte de Versailles, a été annulé en raison de l'évolution de la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 246 jours

Cité des sciences et de l’industrie : Giga tours et méga ponts, format “XXHL”

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. “XXHL, giga tours et méga ponts”. La construction hors norme investit la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 7 mars 2021. « Un autre type de muséographies est expérimenté dans cette exposition de 1 000 m2 immersive et numérique. Cette dernière sensibilise le public aux prouesses techniques et aux savoir-faire développés par les ingénieurs, les architectes et les constructeurs. Que des prouesses techniques… Cela suscitera peut-être des vocations chez les ados ! », souligne Evanthia Ioannidou, cheffe de projet Universcience. De Dubaï à Millau De la Burj Khalifa, à Dubaï, au viaduc de Millau, dans l’Aveyron, en passant par le projet de rénovation de la tour Montparnasse, à Paris. Chacun des édifices illustre une problématique d’ingénierie. A savoir : la résistance des matériaux et des structures, les techniques des fondations… La Freedom Tower est le principal bâtiment du nouveau complexe World Trade Center dans le Lower Manhattan, à New York. Et le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère Ouest (417 m de haut). Sa construction a nécessité 48 000 t d’acier et plus de 83 500 m3 de béton. [©ACPresse]A Paris, la tour Montparnasse actuelle (209 m de haut) va être rénovée, pour y amener des forêts en hauteur, ainsi que des vitres pour plus de luminosité. [©ACPresse]« Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. [©ACPresse]Le Péloponnèse est relié à la Grèce continentale depuis 2004 grâce au pont Rion-Antirion, le troisième plus long pont à haubans du monde (2,2 km), après Millau (France) et Jia-Shao (Chine). Certaines de ses piles sont immergées de plus de 60 m ! [©Vinci]Burj Khalifa, appelée Burj Dubaï jusqu’à son inauguration, est un gratte-ciel situé à Dubaï, aux Emirats arabes unis, devenu en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. Sa hauteur finale, atteinte le 17 janvier 2009, est de 828 m. [©Pexel]Par son comportement hybride, le pont Yavuz Sultan Selim sur le Bosphore, en Turquie résout l’équation contradictoire d’un ouvrage suspendu et haubané à profil aérodynamique. Conçus par Jean-François Klein avec l’aide de l’architecte Frédéric Zirk, les pylônes sont de section triangulaire variable avec des fûts élancés légèrement convergents réunis par une entretoise en partie supérieure. Ils ont été réalisés jusqu’à 208 m de hauteur avec un coffrage glissant. [©GettyImages]Le siège de la Télévision centrale de Chine est un ensemble d’immeubles situé dans le nouveau quartier d’affaires de l’Est de Pékin, en Chine. Son bâtiment principal, le plus spectaculaire, atteint 234 m et se distingue par sa forme originale. L’ensemble a été conçu par le cabinet d’architecte néerlandais Rem Koolhaas. [©Vesa Niskanen]La Dubaï Marina compte plus de 200 tours, dont la Cayen tower reconnaissable grâce à son architecture atypique, les 73 étages tournant sur eux-mêmes. [©Pexel] Dans cette exposition, les visiteurs découvrent comment s’élèvent au fur et à mesure ces immenses édifices et le secret des architectes. Grandiose… Le béton, l’allié idéal “XXHL, giga tours et méga ponts” permet aux visiteurs de comprendre les enjeux de la réalisation de ces ouvrages exceptionnels. Enfin, une exposition grand public, qui illustre la manière de travailler du secteur de la construction. Cette expérience immersive fera découvrir des savoir-faire uniques. Qui repoussent toujours plus loin les limites du possible, en hauteur comme en longueur. D’où “XXHL”. Les plus jeunes apprendront pourquoi le béton est l’allié idéal des architectes et des ingénieurs. L’histoire par un film Un film inédit ouvre l’exposition. Projeté à 360° sur quatre écrans géants, il passe en revue un ensemble de questions et de solutions techniques en matière d’ingénierie. Composé d’images d’archives et de synthèse, le film offre à voir de nombreuses constructions emblématiques. L’exposition se poursuit avec une série de tables animées en vidéo-mapping1. Avec ses 828 m de haut, la Burj Khalifa est aujourd’hui la tour la plus haute au monde. Une vidéo, projetée sur une maquette de l’édifice, révèle comment cette gigantesque tour peut résister au vent. Et conserver son assise sur un sol aussi meuble que le sable du désert.  Immersion numérique Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Ici, une tour esthétique réalisée dans le laboratoire des Ponts ParisTech. [©A. Robin-EPPDCSI]A l’entrée de l’exposition, un tableau comparatif met en exergue l’évolution des tours, de la pyramide de Gizeh, 139 m de hauteur (3 siècle av-J. C.) en Egypte ou de la tour Eiffel, à Paris (312 m de hauteur) jusqu’à la tour Burj Khalifa, à Dubaï, plus haute tour actuelle de 828 m. [©A. Robin-EPPDCSI]A travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Très interactif. Pour toute la famille. [©A. Robin-EPPDCSI]L’exposition “Giga tours et méga ponts, format “XXHL” est interactive, à destination de toute la famille. Ludique et instructif. [©A. Robin-EPPDCSI] La deuxième table propose un rapide historique des grandes étapes. Qui ont marqué la construction des tours et des ponts depuis l’Antiquité. De plus, à travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. La révolution du BIM Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Mais comment conserver l’historique d’une telle construction ? En ayant recours au BIM, véritable révolution technologique. Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction. Et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Trois ponts exemplaires “XXHL, giga tours et méga ponts” se conclut par une analyse comparative de trois types de ponts – à haubans, suspendu et hybride –. Ceci, en s’appuyant sur le viaduc de Millau, le pont du détroit d’Akashi, au Japon, et le pont Yavuz Sultan Selim, situé en Turquie.  « Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. Enfin, le film projeté sur la dernière table expose les facteurs qui contribuent au choix du type et de la méthode de construction. En complément 1Technique de projeter de la vidéo sur des volumes comme des façades architecturales, des tables, des murs… des décors pour le spectacle vivant ou juste dans son salon. C’est l’idée de la transformation d’un objet réel par le virtuel. Du 1er septembre 2020 au 7 mars 2021, www.cite-sciences.fr. Muriel Carbonnet Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 246 jours

CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovation

ARTIBAT, salon d’affaires des professionnels de la construction de l’Ouest, et NOVABUILD, l’allié solutions climat des acteurs de la construction et de l’immobilier en Pays de la Loire, s’associent une nouvelle fois pour valoriser les solutions innovantes des startups de la construction. Jeudi 22 octobre 2020, relevons ensemble le défi de la décennie le temps d'une journée 100% en ligne 100% rénovation2020 est l'année zéro, celle d'un point de départ où la question de la crise climatique devient centrale. Part du problème, notre filière est donc aussi une part de la solution. ARTIBAT et NOVABUILD se sont donnés comme ambition avec CIRQ 2020 de faciliter la massification de la rénovation, une « solution climat » en réponse à l'atténuation et à l'adaptation au dérèglement climatique aujourd'hui nécessaire pour notre filière construction. Massifier suppose d'innover : une innovation à la fois technique et organisationnelle pour lever les blocages. C'est la raison pour laquelle ils ont lancé un appel à solutions pour faciliter la rénovation auprès de startups.Le jeudi 22 octobre, ARTIBAT et NOVABUILD vous invitent à un événement dédié aux démarches innovantes et aux retours terrain pour une rénovation de qualité, performante, sur les aspects thermiques, environnementaux et prenant en compte les usagers.Toute la journée, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d'expériences autour de : l'innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l'économie circulaire en rénovation.Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats.CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovationSélectionnés par un jury d'experts après un large appel à candidature, le dispositif CIRQ permet d'accroître la visibilité des porteurs de projets et startups qui innovent pour la filière BTP. L'édition 2020 a tenu toutes ses promesses avec une dizaine de dossiers sélectionnés, dont 3 projets particulièrement remarqués pour leur solution en matière de rénovation.« À l'image des startups que nous valorisons, CIRQ doit être agile et s'adapter au contexte qui l'entoure. Ce sera donc, en 2020, une édition 100% en mode virtuel pour parler de préoccupations réelles : Comment innover en rénovation pour des bâtiments plus respectueux de notre environnement ? »-Valérie Sfartz, directrice du salon ARTIBAT« La massification de la rénovation est un élément clé pour la réussite de la stratégie bas carbone du BTP et de l'immobilier. De nombreuses solutions existent et peinent à s'installer sur le marché. CIRQ sera l'occasion de leur donner de la visibilité et permettra à NOVABUILD de commencer à établir un catalogue de « solutions-climat» utiles pour les acteurs de la construction et de l'immobilier. »-Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILDZoom sur les 10 lauréats CIRQ 20201er Prix du jury :Isol'En Paille :ISOL'en Paille produit sur mesure une gamme d'isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l'isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d'épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille.2ème Prix du jury :AIR :Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d'immeubles haussmanniens garantit l'apport d'air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d'écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l'air optimale des différents lots habitat de la copropriété.3ème Prix du jury :MAXEEM :Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d'accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d'étage, année de construction…), d'évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d'ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d'une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d'une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix).ARTICONNEX :Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l'économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi - location d'atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique.BATIRESO :Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d'ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d'appels d'offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction.BIModeler :Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l'accès au processus BIM.FEELBAT :Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l'évolution des fissures et mouvements d'un bâtiment ou ouvrage d'art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d'anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels.L'ASSECHEUR :Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d'un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s'agit d'un traitement naturel de l'humidité du mur : pas de produit chimique, pas d'onde magnétique. L'évolution technologique du syphon atmosphérique par l'utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d'air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l'assécher.MON Artiz :Cette initiative structure un réseau d'artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d'une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d'intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante).We Love Réno :Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu'à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s'organiser, interagir et suivre en temps réel l'évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d'échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l'organisation de rendez-vous BtoB.Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.Au sein d'un espace interactif, l'événement CIRQ donnera la parole aux 10 lauréats 2020 qui présenteront leurs solutions et produits aux professionnels visiteurs pendant les 3 jours du salon.
Il y a 4 ans et 246 jours

Lancement d'une souscription pour la cité d'artistes La Ruche à Paris

Pour ce chantier qui doit démarrer début 2021, 1,9 million d'euros sont quasiment assurés sur les 3 millions nécessaires. La rénovation de l'immeuble Léger, aujourd'hui vétuste, redonnera tout son lustre à ce lieu de rendez-vous des artistes du début du XXe siècle, situé près de la Porte Brancion, dans le sud de Paris.L'immeuble Fernand Léger de 1.600 m2, ainsi nommé parce que le plasticien y a travaillé, compte une vingtaine d'ateliers que louaient des artistes et une salle d'exposition.Vice-président de la Fondation, l'artiste de rue, Ernest Pignon-Ernest, qui vit à la Ruche, a retracé l'histoire de ce site construit en 1902 avec des matériaux récupérés sur le site de l'exposition universelle de 1900 et dont on avait voulu faire "un phalanstère d'artistes".Les peintres ou sculpteurs Ossip Zadkine, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Fernand Léger, Alexander Archipenko, Henri Epstein l'ont fréquenté. De même que des écrivains et des poètes: Max Jacob, Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire...Dans les années 50 et 60, elle est à l'abandon, le sol jonché de carcasses de voitures, avant d'être sauvée in-extremis de la démolition, grâce à une mise de fonds de la famille Seydoux. D'autres cités d'artistes ont été démolies à cette époque.Pour le nouveau chantier de rénovation, 1,7 million vont aller à la restauration du clos couvert, et 1,3 aux réaménagements intérieurs. Une douzaine de nouveaux ateliers devraient être disponibles.La Ruche a déjà été dotée de 300.000 euros par la Mission Bern et de 500.000 euros par l'entreprise Gecina, un des mécènes de la Fondation du patrimoine. Les collectivités (Etat, région, ville) se sont dites prêtes à apporter plus d'un million d'euros.A la tête depuis l'été de la fondation La Ruche-Seydoux, qui gère le site, l'ancien président d'Arte, Jérôme Clément, n'a pas caché des "incertitudes" créées par le Covid, les collectivités étant "extrêmement sollicitées" pour leurs prochains budgets culturels.Un premier chantier en 2010 avait permis la rénovation de sa rotonde.
Il y a 4 ans et 246 jours

Les Coulisses du Bâtiment : 18e édition

Les 8 et 9 octobre prochains, les Coulisses du Bâtiment ouvriront leurs portes partout en France pour la 18e édition. [©Coulisses du Bâtiment] Voilà les informations qui étaient parues en juin 2020. L’optimisme était de rigueur. Les 8 et 9 octobre prochains, les Coulisses du Bâtiment ouvriront leurs portes partout en France pour leur 18e édition. Dans une situation encore incertaine, les professionnels du secteur réaffirment ainsi leur attachement et leur fidélité à ce rendez-vous plébiscité par le milieu scolaire et la profession. Cette 18e édition proposera aux curieux de tout âge de découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier. Ainsi que tous les secrets de fabrication – ou de rénovation – d’un bâtiment. Chantiers de toutes tailles, maisons individuelles, immeubles de bureaux, monuments historiques… Cette année, les visites seront aussi étendues aux centres de formation des apprentis (CFA). De quoi, donner aux jeunes un premier aperçu des métiers du bâtiment, un secteur aux multiples facettes qui recrute ! Rappelons que cette manifestation rassemble 75 000 visiteurs environ chaque année.  Mais ça, c’était avant ! Face aux risques liés à la situation sanitaire, une solution alternative et innovante est proposée aux établissements scolaires : une visite de chantiers en direct sur Youtube. [©Coulisses du Bâtiment] En effet, face aux risques liés à la situation sanitaire, il y aura moins de chantiers ouverts, car moins de personnes pourront se déplacer. De plus, une solution alternative et innovante est proposée aux établissements scolaires. A savoir, pour les scolaires, une visite de chantiers en direct sur Youtube. Un direct en duplex aura lieu le jeudi 8 octobre de 9 h 00 à 10 h 00. Et sera ensuite en replay jusqu’au 16 octobre. Ainsi, si les jeunes ne peuvent pas venir aux Coulisses du Bâtiment, les Coulisses du Bâtiment iront à eux. Quelques chantiers seront toutefois ouverts sur le territoire. Les visites se feront dans le respect des prescriptions sanitaires. Les Coulisses du Bâtiment permettent aux jeunes de découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier et tous les secrets de fabrication – ou de rénovation – d’un bâtiment. Chantiers de toutes tailles, maison individuelle, immeubles de bureaux, monuments historiques… Le spectre est large !
Il y a 4 ans et 246 jours

Les Grand Prix d’architectures, c’est à tout-va pour tout Le Monde

Les Prix d’architectures 10+1, imaginés par le magazine D’A, ont été remis le 17 septembre au soir au Centre Georges Pompidou à Paris. Le Grand Prix d’architectures a été décerné à Simon Teyssou (Atelier du Rouget) pour la station de pleine nature de Mandailles-Saint-Julien, dans le Cantal. Le Grand Prix quoi ? Et que vient faire […] L’article Les Grand Prix d’architectures, c’est à tout-va pour tout Le Monde est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 247 jours

Chronique du Geek – Les applications de septembre 2020

Une partie du travail de l’architecte ne s’effectue pas toujours à l’agence, peu s’en faut. Entre les visites et suivis des chantiers, la reconnaissance des lieux des futurs projets, sans parler des déplacements pour les rendez-vous professionnels, le Geek propose en cette fin septembre cinq applications pour vous accompagner, vous guider et vous détendre lors […] L’article Chronique du Geek – Les applications de septembre 2020 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 247 jours

Expoprotection et Preventica reportés en 2021

Ces deux rendez-vous autour de la santé et de la sécurité au travail, prévus pour l'un en septembre et pour l'autre en novembre, n'auront finalement pas lieu cette année.
Il y a 4 ans et 247 jours

Le réseau Tryba poursuit sa croissance

D'ores et déjà, Tryba a en cours : 14 ouvertures et 7 reprises de fonds de commerce, pour le deuxième semestre 2020. 36 secteurs géographiques sont encore disponibles sur toute la France, en concessions classiques ou en “Carré”.Tryba, marque nationale, stable et pérenne, affiche une dynamique d'expansion forte, depuis sa création, il y a 40 ans. Le réseau, forgé sur les 4 valeurs fondamentales de la marque (l'excellence, la performance, le respect mutuel et l'engagement), compte plus de 300 Espaces-conseil, répartis sur toute la France. S'appuyant sur la puissance industrielle du Groupe Atrya, groupe familial alsacien, qui figure parmi les leaders européens dans le domaine de la fabrication et de la distribution de menuiseries PVC, bois et aluminium, Tryba est la fois concepteur, fabricant, et installateur. Au final, ces 3 métiers constituent bien 3 expertises au service des clients de la marque.Pour répondre davantage encore aux attentes des consommateurs en quête de fabrication française, de durabilité et d'éco-performance, Tryba a continué d'étoffer son maillage territorial en ouvrant 12 Espaces-conseil en France au premier semestre 2020.Très bon démarrage en 2020 : 12 ouvertures au 1er semestre 2020Tryba souhaite être au plus près des consommateurs et rendre ses magasins accessibles à tous. Les 12 ouvertures du premier semestre 2020 viennent donc renforcer la proximité locale de la marque sur des secteurs jusque-là disponibles et trop éloignés des autres magasins du réseau.Répartis sur toute la France, au travers de 10 régions et 12 départements, les 12 ouvertures de ce début d'année, malgré un contexte imprévu dû au confinement de début 2020, sont en parfaite corrélation avec les ambitions de croissance de la marque, et vont permettre de dépasser les objectifs de développement fixés pour l'année 2020. Preuve que l'enseigne Tryba attire toujours et encore de nouveaux chefs d'entreprise !Dorénavant, les clients pourront aller à la rencontre de Tryba dans les villes suivantes : En magasin principal :Vernon (27),Pontivy (56),Saint-Nazaire (44),Vierzon (18),Cannes (06)En magasin secondaire :Dol-de-Bretagne (35),Riom (63),Marignane (13),Fargues-Saint Hilaire (33),Lannemezan (65),Champagne-au-Mont-d'Or (69),Boulogne-sur-Mer (59)En conclusion, pour ce premier semestre 2020, malgré le contexte particulier du début de l'année, Tryba a créé 5 Espaces-conseil à titre de magasin principal, et 7 magasins secondaires. La fin d'année devrait être toute aussi dynamique, puisqu'au total ce seront 25 nouveaux Espaces-conseil qui devraient ouvrir sur la totalité de l'année 2020.36 villes encore disponibles sur toute la France :Cependant, Tryba, en tant que réseau mature comptant le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France, ne souhaite pas s'arrêter là ! Avec 36 secteurs géographiques encore disponibles sur 9 régions, la marque au célèbre Sumo ambitionne de s'implanter, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne.Elle souhaite installer un Espace-conseil dans les zones de chalandise de 150000 à 200000 habitants, comme à Laval ou Nevers, ou un « Carré Tryba », dans des zones de chalandises de 70000 habitants, comme à Aurillac ou Châtellerault.En effet, le modèle de franchise participative, instauré en 2013, dénommé « Carré Tryba », continue de se développer. On en compte aujourd'hui 18, dont 10 sont devenus concessionnaires, en 3 ans maximum.Véritables opportunités, ces secteurs géographiques exclusifs ont pour but de permettre à des entrepreneurs motivés de devenir leur propre patron tout en étant formés et accompagnés par un réseau solide, qui a prouvé sa pérennité, sa rentabilité et sa notoriété.Secteurs exclusifs disponibles pour l'implantation d'espaces-conseil en 2020 – 2021:Hauts-de-France : Lille (59) et Abbeville (80)Normandie : Cherbourg (50), Saint Lô (50), Dieppe (76) et Rouen Sud (76)Bretagne : Rennes (35)Pays de la Loire : Laval (53) et Les Herbiers (85)Nouvelle-Aquitaine : Bressuire (79), Niort (79), Agen (47), Villeneuve sur Lot (47), Mont-de-Marsan (40) et Angoulême (16)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Epinal (88), Chaumont (52) et Bar-le-Duc (55)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03) et Roanne (42)Bourgogne - Franche-Comté : Nevers (58) et Beaune (21)Secteurs disponibles pour l'implantation de "Carré" Tryba :Normandie : Coutances (50)Bretagne : Redon (35)Pays de la Loire : Mayenne (53) et Pornic (44)Centre : Loches (37), Chinon (37) et Châtellerault (86)Nouvelle-Aquitaine : Cognacq (16)Grand Est : Boulay-Moselle (57)Auvergne - Rhône-Alpes : Moulins (03) et Aurillac (15)Bourgogne - Franche-Comté : Fontaine-les-Dijon (21) et Avallon (89)La marque offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l'hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante. En effet, les reprises de fonds de commerce ont le vent en poupe dans le réseau Tryba, avec 11 rachats de concessions ayant eu lieu en 2019, et autant prévues en 2020. Avec 40 ans d'existence pour la marque, certains concessionnaires ont rejoint le réseau il y a longtemps, et la marque trouve alors un repreneur à celui qui quitte le réseau, notamment pour cause de départ à la retraite, après une belle carrière aux côtés de l'enseigne.Des concessions avec une rentabilité de 8 à 10% Un espace-conseil Tryba réalise, au bout de 3 ans, un chiffre d'affaires de 1350000 euros, pour un revenu net à disposition du concessionnaire à hauteur de 8 à 10% du chiffre d'affaires. Les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif et étendu. Chaque nouvelle concession ouvre un magasin ayant pignon sur rue, avec un showroom permettant de mettre en valeur les produits Tryba et de faire la différence sur la qualité de produits proposés et fabriqués sur mesure en France par les usines Tryba.Un accompagnement fort pour se lancer dans une aventure maitriséeGrâce à un accompagnement important et constant, l'un des points forts de Tryba, la marque intègre aujourd'hui 80% d'entrepreneurs qui ne sont pas issu du secteur de la menuiserie. La formation poussée, voulue et dispensée par le franchiseur, est donc essentielle pour que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.La marque accompagne donc les entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d'une concession, au travers de toutes les étapes du projet, que ce soit :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter,Des informations transparentes sur l'enseigne de franchise Tryba, ses méthodes et son expérienceLa découverte du métier avec un stage de découverte « vismavie » en concession pilote,La recherche et la négociation de locaux adaptés,La recherche de financement,La création de la société,La formation du concessionnaire à son nouveau métier.A chaque nouvel arrivant, Tryba dispense dès son arrivée dans le réseau, une formation initiale gratuite de trois semaines sur tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatiques… Il bénéficie également de l'accompagnement soutenu et gratuit sur le terrain de la cellule ouverture, composée de 4 formateurs. Ceux-ci se déplacent sans frais chez le nouvel entrepreneur, pendant 6 mois, avec l'organisation de rendez-vous bi-mensuels en agence, pour lui transmettre dans la durée, tout le savoir-faire de Tryba, et lui permettre de se perfectionner à son rythme. Par la suite, un animateur technico-commercial prend le relais et rend visite toutes les 3 semaines au concessionnaire.L'équipe d'animateurs réseau a été renforcée et en compte désormais 9, répartis par grandes régions. Véritable lien entre Tryba et le terrain, il s'occupe en moyenne de 20 concessionnaires.En parallèle, de nombreux outils permettent également de se former en continu : formations produits et pose chaque année, programmes e-learning …Un réseau qui se digitalise en 20202020 c'est l'année d'une grande dynamique digitale dans le réseau Tryba. Alors que le déploiement de la nouvelle solution intégrée CRM Métier démarre en Septembre, c'est aussi l'occasion pour les équipes de ventes de se digitaliser : Nouveau PC-tablette vendeur intégrant la signature électronique et réunissant tous les outils digitaux en un seul ; nouvelle application mobile pour prendre en photos ses réalisations et les publier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Avec le Pack Digital lancé en début d'année, tout est également fait par Tryba pour booster la visibilité web locale des concessions : gestion du référencement web de la concession, campagnes e-marketing, accompagnement réseaux sociaux. Et les résultats sont au rendez-vous : +30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.
Il y a 4 ans et 247 jours

L’œuvre de Tony Garnier inscrite à l’Unesco? - Table ronde à Lyon

L’exposition «Tony Garnier… et maintenant? L’œuvre bâtie de Tony Garnier à Lyon, photographies Anne-Sophie Clémençon» est la dernière manifestation du cycle célébrant le 150e anniversaire de la naissance de l’architecte. Pour la prolonger a lieu, le 25 septembre 2020, une table ronde sous forme de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 247 jours

Les concertations sociales commenceront par l'assurance chômage fin septembre

Selon ce calendrier, qui décline les thèmes arrêtés lors de la "conférence de dialogue social" tenue à Matignon le 17 juillet (et qui se réunira à nouveau la deuxième quinzaine d'octobre), "trois groupes paritaires thématiques", animés par la ministre Elisabeth Borne ou son cabinet, seront lancés fin septembre/début octobre.L'un d'eux traitera du "suivi des réformes", notamment celle de l'assurance chômage décidée l'année dernière et qui a été suspendue en juillet jusqu'à la fin de l'année par Jean Castex.Quatre points de la réforme sont concernés, dont le durcissement de la période d'affiliation (de quatre à six mois) pour ouvrir des droits et la dégressivité des allocations au bout de six mois pour les hauts revenus. S'y ajoute la modification du calcul de l'indemnisation (le "Salaire journalier de référence, SJR"), rejetée par les syndicats car elle pénaliserait ceux qui alternent contrats courts et chômage, et enfin le bonus-malus, contesté par le patronat, pour inciter les entreprises de certains secteurs à moins recourir à des contrats courts.Dans son courrier, le ministère du Travail indique qu'il présentera "des pistes" aux partenaires sociaux sur ces points, hormis la durée d'affiliation.Ce groupe reviendra aussi sur la réforme de la formation professionnelle, notamment pour traiter des reconversions professionnelles d'une branche à une autre, comme par exemple de l'aéronautique à l'agroalimentaire, complexe actuellement.Un deuxième groupe "sur les nouveaux modes de travail et la reconnaissance des salariés" fera le point sur la concertation en cours sur le télétravail et lancera une concertation sur le partage de la valeur (participation, intéressement...).Enfin un troisième groupe sera chargé du suivi social du plan de relance (plan jeunes notamment), de sa déclinaison territoriale et lancera un travail avec les branches sur les métiers en tension.Trois autres groupes seront constitués plus tard dans l'automne sur les autres sujets de l'agenda social: "formes particulières d'emploi" (droits des travailleurs des plateformes, valorisation des travailleurs de la "deuxième ligne" et diminution du recours au travail détaché); "évaluation de la protection sociale" (travail des seniors et devenir de la réforme des retraites ainsi que création de la branche autonomie) et enfin "financement de la protection sociale" (retraites, assurance chômage, résorption de la dette Covid...).
Il y a 4 ans et 247 jours

Béton[s] le Magazine 90 Réparer plutôt que jeter !

Retrouvez le numéro dans la boutique acpresse.fr Pour protéger, renforcer, rénover, analyser et prévenir la dégradation des ouvrages d’art et des constructions en béton, les ingénieurs, maîtres d’œuvre, chercheurs et fournisseurs de matériaux déploient un ensemble de compétences et de savoir-faire. A travers plusieurs exemples, cette édition traite des solutions mises en œuvre pour prolonger la vie des constructions en béton. Vous découvrirez, entre autres, comment les fabricants de matériaux complètent leur offre, en proposant une analyse des pathologies et les solutions idoines de rénovation. Quels sont les moyens mis en œuvre pour prévenir la corrosion et contrôler l’état chimique des bétons ? Comment les nouvelles technologies participent à la réalisation de l’état des lieux des ouvrages d’art ? Et enfin, le rôle d’un expert en responsabilité civile. Avec ce dossier, nous vous invitons à partager une analyse 360° sur la question de la gestion de la durabilité des ouvrages en béton. Béton[s] le Magazine 90 est disponible en ligne dans la boutique acpresse.fr, pour les abonnés avec votre compte premium. Ou sur simple commande si vous n’êtes pas abonné.   A découvrir également dans ce numéro • Pour les passionnés d’architecture, nous irons visiter le bâtiment des Archives départementales de l’Isère et sa sublime façade constituée de monolithes de béton dans “Techniques et Architecture”. • Pour les inconditionnels de l’innovation, rendez-vous avec trois start-up innovantes : Sekoya, la nouvelle plate-forme de recherche autour du bas carbone, Anomera ou comment une société canadienne améliore la performance du ciment avec de la cellulose. Et enfin, Sonocrete ou l’influence des ultrasons sur les capacités mécaniques du béton.  • Notre focus “Région” avec les entreprises du Grand Ouest. • Un moment aussi pour se pencher sur les chiffres et leurs analyses avec vos indicateurs économiques de la rentrée. • A l’heure des initiatives écologiques, les toupies  adoptent les carburants alternatifs. “Un Zoom sur” consacré au marché des toupies “vertes”. • Pour les experts du matériau béton, “Les laboratoires de la matière”, avec les fissurations thermiques et la valorisation des sédiments dans le béton et le ciment. Portrait d’une architecte hors normes • Nous vous offrons aussi un petit voyage dans le temps avec notre  “Passé simple” consacré à Zaha Hadid, l’architecte-urbaniste, figure incontournable du courant “déconstructiviste”.  Nous vous souhaitons une bonne lecture et une belle rentrée !
Il y a 4 ans et 247 jours

Béton et composites, un accord parfait ?

Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. [©JEC Group] Depuis 1963, le JEC Group s’attache à promouvoir et à accompagner le développement des matériaux composites. D’ailleurs, chaque année, l’association organise le JEC World1, grande messe dédiée aux acteurs du secteur. Quelles sont les caractéristiques de ces matériaux ? Quelles relations entretiennent-ils avec le monde de la construction, et plus particulièrement, avec le béton ? Réponses avec Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. Pouvez-vous nous donner votre définition des matériaux composites ? Que regroupent-ils ? De façon générale, un composite est l’association d’au moins deux matériaux, qui tire parti des meilleures propriétés de ses constituants. Dans notre cas particulier, on associe des fibres de verre, de carbone, de basalte, naturelles comme le lin ou le chanvre, à une matrice plastique. Communément, les matériaux composites sont des plastiques renforcés. Tous les nouveaux avions, les bateaux de plaisance, les raquettes de tennis, les vélos du Tour de France sont faits dans ces matériaux. Dans l’automobile aussi, on retrouve de nombreuses pièces faites en composites. En France, tous les boîtiers extérieurs pour les compteurs électriques sont aussi en composites. Les exemples d’application ne manquent pas. Que peuvent-ils apporter au monde de la construction ? Beaucoup, tant leurs propriétés sont intéressantes. Mais focalisons-nous pour l’instant sur deux très importantes. En premier lieu pour la construction, la résistance à la corrosion. Les composites peuvent être utilisés seuls, mais aussi en substitution des armatures acier pour les bétons armés. Il n’y a plus d’éclatement du béton armé en environnement salin dans ce cas. Ensuite, la légèreté. Par rapport à l’aluminium, on peut espérer des gains de masse de 35 à 40 %. Et jusqu’à 70 % par rapport à de l’acier. Ces deux propriétés s’allient dans un cercle vertueux avec des armatures plus légères et moins de béton. Les structures sont beaucoup plus légères, et donc plus faciles et moins coûteuses à installer. Rouleau d’armature en fibres de verre époxy. [©JEC Group/Foucha-Muyard] On parle beaucoup de développement durable, de respect de l’environnement et de préservation des matières premières… Comment se situent les matériaux composites ? Toute activité humaine cause malheureusement un impact sur l’environnement. Les composites regardés isolément semblent ne pas être toujours les meilleurs élèves. Mais dans la majorité des cas, si l’on regarde à plus grande échelle sur toute la durée d’installation, de vie et de maintenance des édifices, les composites tirent leur épingle du jeu face à la plupart des autres matériaux. Le contexte actuel est aussi en faveur des composites. Il est demandé aux cimentiers de baisser drastiquement leurs émissions de CO2. Nous assistons à une pénurie de sable de qualité pour la fabrication du béton. Et dans de nombreuses zones du globe, il y a raréfaction des ressources d’eau douce. En conséquence, les formulations de béton vont évoluer et il faudra être de plus en plus économe en matière. En tant qu’armature du béton, avec les formulations actuelles ou de nouvelles plus corrosives, les composites vont s’imposer de plus en plus. Le 27 mai dernier, le JEC Group organisait une viso-conférence intitulée “Béton et composite : Le mélange parfait”. En quoi, ces deux matériaux, s’accordent-ils bien ? On tire le meilleur des deux mondes. Le béton est très résistant à la compression, les composites le sont à la traction. Résultat : moins de faiblesse. Parmi les exemples cités lors de cette conférence, la société française TechnoCarbon Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 247 jours

Plus de 85.000 locaux endommagés par l'explosion au Liban

L'explosion tragique survenue le 4 août au port de la capitale libanaise a fait plus de 190 morts et 6.500 blessés et a laissé 300.000 personnes sans logis.L'armée a aussi précisé samedi poursuivre ses efforts pour retrouver les neuf personnes toujours portées disparues (cinq Syriens, trois Libanais et un Égyptien).Concernant les dégâts, elle a précisé que "85.744 unités endommagées ont été recensées" ce qui inclut des locaux individuels (60.818 logements et 962 restaurants) ainsi que des bâtiments plus imposants (19.115 établissements et sociétés commerciales, 12 hôpitaux, 82 établissements d'enseignement).Et 1.137 unités archéologiques, c'est-à-dire des bâtiments classés ou à caractère traditionnel, ont également été affectées.Elle a comptabilisé environ 550.000 mètres carrés de verre brisé et plus de 108.000 portes intérieures endommagées.Cet état des lieux "est suffisant et il n'est pas nécessaire que les donateurs effectuent des enquêtes supplémentaires", a indiqué un responsable militaire lors d'une conférence de presse à Beyrouth.L'aide humanitaire a afflué du monde entier après l'explosion et de nombreux responsables étrangers ont fait le déplacement, notamment le président français Emmanuel Macron les 6 et 31 août.La France a parrainé dès le 9 août une conférence internationale de soutien au Liban, au cours de laquelle les participants se sont engagés à fournir plus de 250 millions d'euros --sous les auspices des Nations unies-- directement au peuple libanais, sans passer par les institutions étatiques accusées de corruption.Lors de sa seconde visite, M. Macron a annoncé son intention d'organiser une autre conférence de soutien à Paris fin octobre.
Il y a 4 ans et 247 jours

ISH renonce à son édition physique en 2021

Frankfurter Messe renonce à tout salon entre janvier et mars 2021.
Il y a 4 ans et 248 jours

Paris 2024: le projet (non retenu) de Groupe 6 et Vincent Lavergne pour l'Arena Porte de la Chapelle

L’exposition «Tony Garnier… et maintenant? L’œuvre bâtie de Tony Garnier à Lyon, photographies Anne-Sophie Clémençon» est la dernière manifestation du cycle célébrant le 150e anniversaire de la naissance de l’architecte. Pour la prolonger a lieu, le 25 septembre 2020, une table ronde sous forme de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 249 jours

Les Usages du Monde, à La Gare Saint-Sauveur de Lille

Au travers de 60 contributions, 13 installations, 12 photographes et 35 projets offrant une solution constructive, l’exposition les usages du monde témoigne de la capacité à construire le meilleur espace habitable possible à l’ère de l’Anthropocène. Jusqu’au 8 novembre 2020. Les usages du monde explore les démarches design au service de l’habiter qui recouvre les […] L’article Les Usages du Monde, à La Gare Saint-Sauveur de Lille est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 249 jours

Prix d’architectures 2020 : Les lauréats

Porté par la revue d’a et décerné par un jury composé exclusivement d’architectes, le Prix d’architectures 10+1 a récompensé onze réalisations architecturales construites en France l’année passée. Pour la deuxième édition de son prix, la rédaction du magazine d’a a révélé son palmarès jeudi 17 septembre au Centre Georges Pompidou. Découvrez les lauréats 2020 ! Grand Prix d’architectures Parmi les onze lauréats, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou a reçu le Grand Prix d’architectures pour la station de pleine nature de Mandailles-Saint-Julien (15). Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés, Station de pleine nature à Mandailles-Saint-Julien (15) Pour la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés a transformé une ancienne école en une station de pleine nature, un espace pluriel voué à accueillir randonneurs et estivants. Les 10 Prix d'architectures Buzzo Spinelli architecture & Antoine Dufour Architectes, le Mantinum à Bastia (20)   CAB ARCHITECTES, Logements de la ZAC du Port à Pantin (93)   Abinal & Ropars, Logements sociaux boulevard Vincent Auriol à Paris (75) Grafton Architects, Toulouse School of Economics à Toulouse (31)   KAAN Architecten & Jean-Pierre Pranlas-Descours, Chambre des Métiers et de l’Artisanat à Lille (59)   Renzo Piano Building Workshop, Maison de l’Ordre des Avocats à Paris (75)   Charles-Henri Tachon, architecture & paysage, Logements de la Caserne de Reuilly à Paris (75)   Atelier Marc Barani, École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles (13)   GENS, Transformation d’une grange en commerce à Avricourt (57)   Sophie Delhay Architecte, 40 logements modulables à Dijon (21)   Pour en savoir plus, visitez le site de d’a et celui Prix d’architectures 10+1. Visuels : 1) © Benoît Alazard2) © Benoît Alazard3) © Corse Aerovision4) © Abinal & Ropars5) © Gilbert Dennis 6) © Fernando Guerra7) © Sergio Grazia8) © Gilles Bretin9) © Serge Demailly10) © Ludmilla Cerveny11) © Bertrand VerneyLa Rédaction
Il y a 4 ans et 250 jours

« From Thonet to Dutch Design » au Stedelijk Museum d’Amsterdam

De renommée internationale, le Stedelijk Museum d’Amsterdam célèbre actuellement son 125e anniversaire et revisite sa collection d’objets design au travers d’une exposition intitulée « From Thonet to Dutch Design ». Jusqu’au 21 mars 2021. À travers les 300 objets exposés, tous des grands classiques du design et des innovations de leur époque, les visiteuses et visiteurs […] L’article « From Thonet to Dutch Design » au Stedelijk Museum d’Amsterdam est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 250 jours

Urgence au Liban pour sauver le patrimoine avant les pluies hivernales

"Nous devons couvrir 100 bâtiments historiques avant la pluie", a indiqué Sarkis el-Khoury en conférence de presse. Faute de quoi, il y "aura beaucoup de dégâts au niveau des plafonds peints et des bâtiments qui peuvent s'effondrer"."On joue contre le temps, il s'agit de quelques jours, quelques semaines au plus, pour faire tous ces travaux, c'est vraiment très difficile", a-t-il souligné.Selon lui, 45 bâtiments nécessitent un étaiement complet et 55 autres un étaiement partiel.L'explosion du 4 août a fait plus de 190 morts et plus de 6.500 blessés. Mais elle a aussi ravagé des quartiers historiques de la capitale libanaise, où sont nichés palais et bâtisses à l'architecture typiquement beyrouthine.D'après M. Khoury, la restauration du patrimoine devrait coûter 300 millions de dollars.Il s'exprimait après avoir rencontré des responsables de trois organisations internationales spécialisées dans la sauvegarde du patrimoine.Valéry Freland, directeur exécutif de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH), a signé un accord de 5 millions de dollars pour des projets de réhabilitation."Il faut travailler assez vite pour protéger ces bâtiments historiques avant la saison des pluies qui arrive très vite", a-t-il souligné en marge de cette rencontre au musée Sursock d'art moderne et contemporain.Ce palais construit en 1912, écrin d'architecture vénitienne et ottomane, a été endommagé par l'explosion --ses vitraux colorés décorant une façade ciselée d'un blanc immaculé ont volé en éclats-- et une cinquantaine de ses 180 oeuvres ont été abimées.Leur restauration devrait coûter environ 3 millions de dollars, selon une estimation provisoire fournie par sa directrice Zeina Arida.Mais des problèmes logistiques compliquent le travail des personnes s'activant pour aider ces quartiers, notamment les volontaires de Live Love Lebanon."On a un problème, il n'y a pas de chaux. Toutes les maisons patrimoniales sont faites de grès. Le grès a besoin de chaux, qui n'existe pas au Liban", a expliqué Edouard Bitar, président de cette ONG, précisant que ce matériau doit être importé d'Italie ou de France.De grands groupes industriels et du BTP ont été contactés pour en obtenir rapidement et à un prix abordable, a-t-il ajouté. "Si on ne retape pas les maisons des gens avec de la chaux, ils le feront avec du ciment et on va gâter tout notre ADN architectural", a-t-il regretté.
Il y a 4 ans et 251 jours

Tunnels et travaux souterrains 2020

Avec le lancement du Grand Paris Express, résolument, les métiers du souterrain ont occupé le devant de la scène. Jamais d’ailleurs, le secteur n’avait connu une telle densité d’activité. Et tant les entreprises de construction que les ingénieries spécialistes du génie civil ont été mises à l’épreuve. Pour le secteur, l’euphorie était bien au rendez-vous ! Mais voilà que le coronavirus a tout bouleversé. Dès le début du confinement, l’activité a donc subi un choc majeur avec de nombreux arrêts de chantiers. Mais des perspectives existent heureusement. Retrouvez dans ce publidossier l’actualité des acteurs en travaux souterrains…
Il y a 4 ans et 251 jours

Jean-Michel Wilmotte présente son Grand Palais Ephémère début novembre

Le 5 novembre au Pavillon de l’Arsenal, l’architecte Jean-Michel Wilmotte présentera son Grand Palais Ephémère à l’occasion d’une conférence de presse de la 10e édition du Forum International Bois Construction. La présentation se fera à la suite de la signature du PACTE Bois Biosourcé Île-de-France, piloté par FiBois Île-de-France, en présence du Préfet de Région, Marc Guillaume et de la Vice-Présidente de la Région Île-de-France, Alexandra Dublanche et de l’ensemble des aménageurs et maîtres d’ouvrage signataires. Le Grand Palais Ephémère offre l’opportunité de mieux faire connaître la construction bois et biosourcée à l’opinion publique et aux relais médiatiques de la capitale. La dixième édition du Forum International Bois Construction, initialement prévue au Grand Palais à Paris du 14 au 17 avril 2020, est reportée aux 15, 16 et 17 juillet 2021, toujours à Paris, sous la voûte en bois du Grand Palais Ephémère. Visuel : Wilmotte & Associés Architectes
Il y a 4 ans et 251 jours

Klai Juba Wald Architecture + Interiors : Pechanga Resort Casino

La conception de l'hospitalité dans les complexes avec casino est un enjeu de taille. Le concept même d'hospitalité signifie « se sentir bien » dans un endroit qui n'est pas votre maison mais qui vous donne l’impression d'être chez vous. Le spectre de l'hospitalité va au-delà des hôtels avec casinos haut de gamme, des restaurants étoilés au Michelin, des boutiques et des grandes marques. De nombreuses agences d'architecture et de design d'intérieur ont en tête cette même idée afin de créer et concevoir des lieux à la fois accueillant et moderne dans lesquels le visiteur se sentira bien accueilli. Pour le Pechanga Resort Casino, Klai Juba Wald Architecture + Interiors a relevé le défi de placer l’hospitalité au centre de ce complexe avec casino. L’incroyable travail de KJWA+ILorsque vous regardez le travail de Klai Juba Wald Architecture + Interiors, vous ne voudrez peut-être jamais quitter cet univers autonome de détente et de jeu que l'on trouve dans les complexes de casino tels que le Pechanga Resort Casino. Le casino a connu une expansion de Klai Juba Wald Architecture + Interiors, et grâce au travail des architectes, sa superficie a doublé. Aujourd’hui, la superficie totale du complexe est de 470 000 mètres carrés : c'est le plus grand complexe de la côte ouest des États-Unis ! L'extension de 68 000 mètres carrés comprend divers espaces pour accueillir les conférences et les événements, deux nouveaux restaurants, un spa autonome, une piscine, ainsi que 568 chambres et suites. En outre, le casino du Pechanga Resort possède le plus grand étage de casino de Californie, soit un total de 188 000 m². Le casino dispose de plus de 5000 machines à sous avec des jeux également disponibles sur des plateformes en ligne comme le casino en ligne Starvegas. En plus des machines à sous, il y a également 158 tables de jeux, une salle de poker non-fumeur de 38 tables et un bingo ultra moderne de 700 places. Le défi pour KJWA+I était de faire fusionner l'ancien avec le nouveau. La pierre naturelle qu'ils ont utilisée pour la façade se présente sous la forme de majestueux piliers monolithiques, et le foyer agrandi dispose désormais d’un sol en marbre, très élégant rapport au béton estampé antérieur. Dans le hall, des sièges flexibles ont également été ajoutés à côté des fenêtres, des changements de niveau et des installations artistiques pour apporter un sentiment d'intimité à cet espace volumineux. L'acajou et le merisier sont les riches finitions de l'ensemble du hall. De plus, dans le hall, un plafond à facettes de 30 mètres de haut comprend plus de 100 panneaux métalliques qui ressemblent au merisier. À l'intérieur et à l'extérieur du complexe, il est possible d'admirer une installation d'éclairage globulaire qui descend dans l'escalier sinueux du spa. Et au milieu de celui-ci, un ensemble de sculptures aux formes organiques se réfèrent à des plantes exotiques. Au-dessus du bar de la piscine, il y a des parapluies aigue-marine et un auvent qui fournit de l'ombre à l'une des quatre piscines du complexe de bien-être de 25 000 m². Dans le foyer, il y a également un ensemble de luminaires qui évoquent les feuilles qui tombent et la pluie. Dans le salon de manucure, des rideaux ont été ajoutés pour apporter un peu d'intimité. Dans l'une des suites d'angle, qui peut accueillir quatre personnes, des fenêtres allant du sol au plafond ont été ajoutées pour offrir une vue sur les montagnes de Temecula.Le développement de la conception du casinoLe travail de Klai Juba Wald Architecture + Interiors ne s'arrête pas là ! Ils ont également collaboré avec l'équipe de "Live !" à la réalisation de la plus grande installation de jeu du Maryland (États-Unis) et qui comprend un nouveau casino Live ! Hotel and Event Center, 310 chambres installées dans une tour de 17 étages, des espaces de conférence et de réception modulables, une salle de concert et une station thermale. Klai Juba Wald Architecture + Interiors a donné aux logements et aux espaces publics de la résidence une touche cosmopolite et un sens de divertissement.Dès l'entrée de Live ! Casino & Hotel, l'atmosphère de l'hôtel est à la fois élégante et animée. Pour obtenir une introduction au Live ! Experience, le hall d'entrée accueille les gens avec un espace haut de plafond qui se caractérise par un bois riche, du marbre ciré et des lustres remarquables. Le café-bar se caractérise par des carreaux avec des motifs classiques d’insectes, un plafond blanc vif, des gants en verre étincelants et des murs jaunes ensoleillés. Le complexe de 4000 places est doté d'une grande salle de bal, d'une scène intégrée et d'une technologie de pointe en matière de son et d'éclairage. Le spa de l'hôtel comprend également cinq salles de soins luxueuses avec des espaces de soins privés qui permettent à ses clients de s'évader et de se détendre. Pour les amateurs d'art et les conservateurs, si jamais ils viennent passer du temps au Live ! Casino & Hotel, ils seront heureux de constater que la propriété présente la collection d’œuvres d'art collectées des propriétaires de l'hôtel, qui compte notamment des œuvres d'Andy Warhol.Pour en savoir plus, visitez le site de Klai Juba Wald Architecture + Interiors.Visuels : DRLa Rédaction
Il y a 4 ans et 251 jours

Prix d’architectures : les lauréats 2020

Les Prix d’architectures 10+1 ont été remis hier soir 17 septembre au Centre Georges Pompidou. Le Grand Prix d’architectures a été décerné à l’Atelier du Rouget Simon Teyssou pour la station de pleine nature de Mandailles-Saint-Julien. Les 10 lauréats du Prix sont : > https://prixdarchitectures.com GRAND PRIX D’ARCHITECTURES   Atelier du Rouget Simon Teyssou et associés – pour la Station de pleine nature à Mandailles-Saint-Julien PRIX D’ARCHITECTURES   ...
Il y a 4 ans et 252 jours

Les promoteurs immobiliers très pessimistes devant une crise du logement neuf qui semble s'installer

"On a une crise du logement qui commence à s'installer: (...) la catastrophe est devant nous", a résumé Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), lors d'une conférence de présentation des chiffres du secteur pour le deuxième trimestre.Celui-ci a été marqué par l'essentiel du confinement décrété en France entre mi-mars et début mai contre le coronavirus. Ces mesures, qui ont mis à l'arrêt l'économie, ont logiquement plombé les ventes des promoteurs, le secteur qui fait construire les immeubles.Entre avril et juin, selon la FPI, ils ont vendu 25.423 logements, soit une chute de 37,8% par rapport à un an plus tôt. C'est un effondrement, mais le secteur est surtout inquiet pour la suite.Il constate que l'octroi des permis de construire, gage de futurs logements, peine à reprendre depuis la fin du confinement."Les perspectives du secteur sont sombres", a prévenu Mme François-Cuxac, annonçant "des mois très très difficiles, voire des années".Les promoteurs estiment que le problème est plus large que la seule crise sanitaire. Certes, celle-ci a provoqué un gel de l'examen des permis mais le secteur souligne que les blocages s'accumulaient déjà avant.La fédération en tient responsable la période des élections municipales, généralement considérée comme défavorable à l'octroi de permis, et, au-delà, une tendance globale des maires à se montrer timides en matière de construction de logements.De nombreuses municipalités, "réduisent tous les espaces constructibles", a insisté Mme François-Cuxac.Conséquence de ces blocages, le secteur réduit considérablement son offre de nouveaux logements. Au deuxième trimestre, elle a chuté de plus de moitié par rapport à un an plus tôt."C'est du jamais vu", a regretté le promoteur Marc Villand. "Il y a un effet élection et un effet ambiance générale qui est impressionnant." Il a évoqué "un certain nombre de permis remis en cause, qu'on nous demande de retirer ou qu'on n'aura jamais".Dans le cadre de son vaste plan de relance annoncé début septembre, le gouvernement a prévu un encouragement financier aux maires facilitant la construction de logements, mais le monde de l'habitat neuf se sent largement oublié par l'Etat au profit des enjeux de rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 252 jours

Pont de Noirmoutier : Des piles de béton et de fibre de verre

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Long de 583 m, le pont de Noirmoutier compte 9 piles, qui sont toutes rénovées. [©Charles Marion/Edycem] Le pont de Noirmoutier date de 1970. C’est un ouvrage fait de voussoirs précontraints en béton. Au fil des années, il a été très abîmé par l’eau de mer, les courants et le vent, nécessitant une réhabilitation complète. Pour ces travaux, le Conseil général de Vendée a mandaté l’entreprise Charier, qui avait proposé une solution de rénovation innovante : l’utilisation de coques en fibre de verre pour protéger les piles et la réalisation de nouvelles semelles en béton pour les deux piles les plus hautes. Pour l’entreprise Charier, le chantier a démarré en mars 2019, avec la mise en place des batardeaux, grâce à un rideau de palplanches, à partir d’un ponton auto-élévateur. Deux batardeaux ont été installés autour des piles numérotées 5 et 6. En raison des forts courants, il a fallu plusieurs mois pour battre les palplanches et créer les hexagones de métal destinés à donner forme aux futures semelles. De forme hexagonale, ils enserrent les batardeaux originels, rectangulaires, qui « étaient remplis de sable et scellés d’un couronnement en béton. Avec le temps, ils se sont abîmés et déchaussés. Le sable a commencé à fuir, formant des cavités et exposant les fûts », décrit Franck Manoury, chef de chantier pour Charier.  2 400 m3 de béton coulés Le travail du pompiste, en l’occurrence Inter Service Pompe (ISP), est de combler ces cavités. Et, en parallèle, de faire monter la nouvelle semelle autour de l’ancienne. Le coulage des semelles est réalisé avec l’aide de plongeurs de la société Romeuf, qui guident la flèche de la pompe à béton. Ces professionnels travaillent à l’intérieur du batardeau. Chaque jour, il n’est possible d’ajouter qu’une hauteur de béton de 1,50 m dans l’ouvrage. Cela correspond à plus ou moins 170 m3de béton, en fonction des cavités rencontrées. « La communication entre Edycem, Charier et ISP est très importante. Ainsi, aujourd’hui, nous pensions pouvoir couler 200 m3de béton. Or, arrivés à 180 m3, la limite de 1,50 m était atteinte. Charier nous a prévenus qu’il fallait stopper la production de béton », explique Bertrand Lebreton, attaché technico-commercial Edycem. Au total, pour les deux piles, environ 2 400 m3 de béton seront coulés… L’ancien batardeau est enserré dans un nouveau, afin de permettre de créer de nouvelles semelles. [©Caroline Kim] Pompé sur 420 m Le béton a été formulé par Edycem pour franchir un circuit peu commun. En effet, il doit être pompé sur plus de 420 m pour la pile 6. Et environ 100 m de plus la pile 5. Ceci, entre la berge de l’île de Noirmoutier et le bout de la flèche. Un parcours compris entre 5 et 10 mn. « Nous avons choisi de faire circuler le béton dans une canalisation de 125 mm de diamètre pour éviter que le tuyau et les pompes ne chauffent », souligne Bertrand Lebreton. En chemin, le béton grimpe sur le tablier du pont, emprunte le chemin piétonnier, redescend le long de la pile du pont. Durant ce parcours, il passe une cinquantaine de coudes. Il traverse deux pompes. L’une de 50 m, au départ, et l’autre, de 40 m, près de l’arrivée. La seconde pompe automotrice est calée à demeure, pour toute la durée, des travaux sur le pont auto-élévateur de Charier.  Edycem a mis au point un béton de consistance S4 pour qu’il puisse ainsi cheminer jusqu’à son point de coulage. Il a travaillé sur la base de sa gamme Duraliss, des bétons destinés à être en immersion permanente. « Nous avons ajouté deux plastifiants, dont un qui assure le maintien de rhéologie », remarque Arnaud Doiteau, technicien de laboratoire d’Edycem.  L’une des pompes automotrices, qui fait circuler le béton de la rive jusqu’à la semelle à réparer, est placée sur un pont auto-élévateur. [©Caroline Kim] Au gré des marées Avant le début du chantier, la performance du béton a été validée par un essai de pompage, en présence de techniciens d’ISP et de Charier. Au programme : un linéaire de 170 m parsemé de coudes, installé sur le parking attenant à la centrale. Un test passé avec brio.  Le chantier se déroule au gré des marées. Lorsque l’eau se retire, les piles du pont ne sont pas tout à fait à sec. Pour des raisons de sécurité, aucune vague ne doit passer au-dessus des palplanches pendant l’intervention. « Ce sont les plongeurs qui donnent le signal du démarrage du travail », indique Franck Manoury. Cela dépend de la marée, mais aussi de l’état de la mer : trop agitée, elle bloque le chantier. Lorsque la mer est haute dans l’après-midi, le coulage peut parfois se prolonger jusqu’en milieu de soirée. « Les piles 5 et 6 sont bétonnées jusqu’à la cote maritime + 1 m. De la cote + 1 m à la cote + 4 m, la pile est protégée par une coque en fibre de verre. Ensuite, de la cote + 4 m à la cote + 6 m, c’est une protection en béton projeté, qui est mise en place », précise Franck Manoury L’innovation principale du chantier réside dans les jackets FX-70 de S&P Reinforcement France, des coques en fibre de verre fabriquée sur mesure. “Coques de bateau” Ces coques ont été développées au début des années 1970 et leur conception est donc aussi ancienne que l’ouvrage lui-même. Mais le pont de Noirmoutier est le premier de ce type, à utiliser cette technologie en France. Quatre plongeurs se relayent pour travailler à l’intérieur du batardeau. Leur rôle est de guider la flèche et de surveiller la montée du béton. [©Charles Marion/Edycem] La coque est en composite ciment verre. Pour les piles ayant une section de 2,50 m x 3,80 m, les jackets ont des dimensions de 2,60 m x 3,90 m. Chaque coque est composée de quatre éléments identiques d’environ 1,30 m x 1,95 m, qui sont ensuite assemblés entre eux. Les longueurs et largeurs sont adaptées à la géométrie réelle de la pile support. Par ailleurs, les hauteurs sont variables, suivant les calepinages des piles. Les jackets ont une épaisseur de 5 mm. Elles créent un vide annulaire de 5 cm en pourtour du fût. Cet interstice accueille un mélange formé d’un coulis époxy et d’un mortier coulable subaquatique de réparation. Le mortier n’est pas miscible dans l’eau. La mise en place est réalisée à l’aide d’une pompe à mortier automatique. Une fois posée, la coque offre d’après Michaël Tixier, responsable régional France de S&P Reinforcement France, « un rendu esthétique de type “coque de bateau” ». Cela s’imposait sur cet ouvrage, qui franchit le détroit de Fromentine pour rejoindre l’île de Noirmoutier… Caroline Kim Repère Maître d'ouvrage : Conseil général de VendéeMaîtrise d’œuvre : Conseil général de VendéeEntreprise : CharierBétons : EdycemPompage : Inter Service PompeDélai : 3 à 4 semaines de coulageCoût total de la réhabilitation : 9,5 M€ Fiche signalétique “Béton” Fournisseur : Edycem/Duraliss Classe de résistance : C30/37 Volume : 2 400 m3 E/C : 0,5 G/S : 1/13 Dmax: 22,4 Chlorures : Cl 0,40 Consistance : S4 Classe d'exposition : XS2 (F) Béton BPS CEM II/A-LL 42,5 R CE PM-CP2 NF Granulats : Granulats éruptifs, sable alluvionnaire Adjuvants : Plastifiants ChrysoPlast Delta CER et ChrysoQuad 630de Chryso Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 252 jours

Les régions appellent l'État à revoir "les faiblesses criantes" de sa réforme de l'apprentissage

"Nous disons très clairement au gouvernement que ce n'est pas parce que l'on reconnaît une erreur que l'on se dégrade", a affirmé François Bonneau, président délégué de Régions de France, lors d'une conférence de presse.Auparavant du ressort des régions, l'apprentissage relève depuis le 1er janvier des branches professionnelles et constitue un point de friction récurrent entre le gouvernement et les collectivités qui craignent la disparition de 700 centres de formation d'apprentis (CFA) sur les 1.200 existants."Nous demandons que ce dossier ne soit pas complètement fermé, que les faiblesses criantes du système puissent être réexaminées", a affirmé le président (PS) de la Région Centre-Val-de-Loire, qui espère que le gouvernement de Jean Castex se montre plus attentif à ses arguments que celui d'Édouard Philippe."Nous avons été sortis par la porte et par la fenêtre par le gouvernement précédent de la responsabilité de l'apprentissage", a-t-il rappelé."Mais nous sommes complètement disponibles pour rediscuter de la place des régions dans l'apprentissage de demain. C'est au niveau des régions que l'on peut mettre les acteurs en réseau", notamment dans les secteurs "indispensables à la reprise", a-t-il argumenté.Le président de Régions de France, Renaud Muselier, et M. Bonneau ont été reçus à Matignon par M. Castex en juillet. "Il y a de l'écoute, mais il y a aussi du bras de fer", a-t-il assuré.M. Bonneau reproche à la réforme d'accorder "aux très grands groupes pour des raisons qui ne sont pas essentiellement de formation, mais de business, la possibilité de peser sur l'organisation de la carte de l'apprentissage pour leurs propres intérêts".Ces groupes, dont le géant des cosmétiques L'Oréal, qu'il a donné en exemple à plusieurs reprises, "n'ont pas la vision de l'aménagement du territoire en matière de formation", a-t-il déploré, rappelant que leurs écoles recrutent des apprentis aux dépens des centres régionaux."Comme le CFA de la ville de l'apprenti est financé par les contrats d'apprentissage, il est privé de jeunes (par les écoles des grands groupes) et donc de moyens", affaiblissant financièrement ces centres.
Il y a 4 ans et 253 jours

Assurance construction : la liquidation d'un assureur étranger entraîne la résiliation de 60.000 contrats français

"Le 15 septembre 2020, les administrateurs de la compagnie (...) ont prononcé la résiliation et la cessation des effets de tous les contrats d'assurance construction souscrits par les assurés français auprès d'Elite Insurance Company LTD", a fait savoir dans un communiqué l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), nom de ce superviseur.Dans le détail, cette décision porte à la fois sur les contrats d'assurance dommages ouvrage, responsabilité civile décennale, responsabilité civile professionnelle, constructeur non réalisateur, tout risque chantier, constructeur de maison individuelle et garanties financières d'achèvement.En février, le cabinet PWC, chargé de l'administration de la société, affirmait qu'Elite Insurance comptait en France quelque 60.000 assurés, ayant principalement des polices d'assurance construction qui ont une période d'exposition de dix ans.En ce qui concerne l'état des indemnisations, les administrateurs ont indiqué à l'ACPR que les sinistres survenus qui ont fait l'objet d'un accord mais n'ont pas été payés avant le 15 septembre 2020 restent éligibles à une indemnisation.Néanmoins, pour ces sinistres comme pour tous ceux qui n'auraient pas été réglés avant le 15 septembre 2020, les administrateurs anticipent des difficultés de paiement en raison de la situation financière d'Elite Insurance.Les sinistres qui surviendraient après le 15 septembre 2020 ne pourront quant à eux "pas faire l'objet d'une indemnisation du fait de la cessation des contrats", relate le communiqué de l'ACPR.Établie à Gibraltar en 2004, Elite Insurance s'est développée en proposant des produits d'assurance à la fois pour les professionnels et les particuliers en Europe.À partir de fin 2018, la société a toutefois subi une détérioration continue de ses réserves dans un certain nombre de lignes commerciales ainsi que des problèmes avec les recouvrements de certaines bases des actifs.Placée sous administration judiciaire en décembre 2019 et déclarée insolvable par les autorités financières de Gibraltar, la société exerçait ses activités en Belgique, en France, en Allemagne, en Grèce, en Irlande, au Luxembourg, à Malte, aux Pays-Bas, en Norvege, au Portugal, en Roumanie, en Espagne et au Royaume-Uni.