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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Immobilier - Logement

(62178 résultats)
Il y a 3 ans et 234 jours

NOMINATION QUINOA GROUP : Romain SALMERON – Nouveau Responsable Marketing de Quinoa Résidentiel

Depuis Septembre 2021, Romain SALMERON a rejoint l’équipe du pôle Résidentiel de Quinoa Group, spécialiste du traitement et de la qualité de l’air, comme Responsable Marketing.   Diplômé d’un double Master en Marketing et en Management obtenu à l’EDHEC Business School de Lille, Romain SALMERON a acquis une solide expérience ces 10 dernières années en BtoB et BtoC, dans des secteurs variés tels que la bureautique, les solutions logicielles ou les biens d’équipement. Avant de rejoindre le pôle Résidentiel de Quinoa, il a notamment occupé les postes d’Account Manager pour les réseaux Plein Ciel/Calipage, puis de Product Manager chez Sharp, et récemment la responsabilité marketing des gammes de colles et d’adhésifs de bricolage UHU au sein du groupe Bolton. Romain SALMERON a pour mission de poursuivre le développement des marques du pôle Résidentiel sur leur secteur d’activité. Il élaborera, mettra en œuvre et contrôlera les actions marketing relatives aux différentes gammes de produits.     Le Groupe Quinoa Basé à Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), Quinoa Group est organisé autour de 2 pôles et 7 marques principales : – Pôle Professionnel : Hydronic (centrale de traitement d’air), Sotis (leader français de la fabrication-pose de gaines rectangulaires et circulaires) et Panol (sécurité incendie, grilles de ventilation, protection solaire). –  Pôle Résidentiel : Autogyre (traitement de l’air), DMO (distribution d’air chaud), Strulik (flexibles) et Panol (traitement de l’air).
Il y a 3 ans et 234 jours

Nicoll renouvelle son partenariat avec Nexity et signe avec Aegide-Domitys

De l’évacuation des eaux aux réseaux de distribution et à la ventilation des bâtiments, l’entreprise a su se distinguer au fil du temps par la qualité, la fiabilité et la durabilité de ses produits et services. Déjà partenaire de Nexity depuis 2019, Nicoll est de nouveau choisi par le premier promoteur immobilier français pour équiper ses logements neufs. De plus, Nicoll va également équiper désormais les résidences seniors d’Aegide-Domitys, leader du secteur.Nicoll, partenaire du premier groupe immobilier français intégréActeur français majeur de l’immobilier, Nexity intervient sur l’ensemble des métiers de la promotion et des services. Le Groupe, qui collabore avec Nicoll depuis 2019, vient de renouveler ce partenariat avec le référencement de produits sanitaires pour équiper ses logements neufs. Pour répondre aux demandes croissantes de WC suspendus, à la fois modernes, hygiéniques et ergonomiques, Nexity a en effet référencé le bâti support Nicoll SOLEMUR®.Laetitia MOUSTIE, Directrice Achats & Process Nexity Immobilier résidentiel précise : «Nexity place de la satisfaction de ses clients au cœur de ses priorités et choisit pour eux les équipements les plus sains et les plus robustes. Nous sommes très heureux de poursuivre aujourd’hui notre partenariat avec Nicoll pour équiper nos logements neufs avec des solutions de gestion des fluides fiables et efficaces ».La fabrication française des solutions Nicoll est également un critère de choix. Nexity privilégie les circuits courts et cette proximité garantit en outre une grande réactivité. Pour des équipements esthétiques et parfaitement personnalisés, les plaques de commande double volume à boutons ronds et Rec viennent compléter cet équipement.Les solutions Nicoll sont exposées au sein des showrooms régionaux, dans lesquels les acquéreurs d’un logement neuf peuvent se projeter et découvrir les collections et notices correspondantes, chaque “notice” se rapportant aux gammes de logements Nexity et à un certain nombre d’options. Les produits Nicoll équipent ainsi les logements haut de gamme de Nexity (“Anthracite” et “Black”) et sont proposés en option premium dans les logements “entrée de gamme” (“White” et “Perle”). Les produits Nicoll participent ainsi pleinement à la montée en gamme de l’offre de logements Nexity.Les solutions Nicoll sont en outre référencées dans l’outil de prévisualisation «Inside» que vient de lancer Nexity. Ce logiciel permet une immersion (en 2D, 3D et en mode piéton) dans les appartements ou lots proposés par Nexity.L’investisseur et/ou l’acquéreur peuvent ainsi personnaliser leur intérieur en choisissant les produits et options et en obtenant un aperçu du rendu final.Nouveauté cette année, Nicoll a été choisi par Nexity pour l’équipement des résidences seniors de sa filiale Aegide Domitys. Les produits référencés sont également le bâti-support SOLEMUR et les plaques de commande REC mais aussi les plaques Sourire.Focus sur Nicoll SOLEMUR®Développé par Nicoll et fabriqué en France, le bâti-support SOLEMUR® s’impose dans de nombreux projets comme une solution universelle technique, grâce à son design et à sa facilité de pose. Côté technique, son châssis autoportant NF et sa pipe orientable de diamètre 100 mm lui permettent de s’adapter à un maximum de configurations de chantiers.De plus, SOLEMUR® allie performance et sécurité feu pour l’installation, avec accès au réservoir par gaine technique : manchon, tube de rinçage et pipe en PVC NFMe. Sa conception a été étudiée pour simplifier l’intervention des installateurs. Muni de deux trappes d’accès, l’équipement permet un raccordement facile à l’alimentation et une bonne visibilité. Le raccordement s’effectue de plus à l’intérieur du réservoir, ce qui réduit les risques de dégât des eaux : en cas de fuite, l’eau s’écoule dans la cuvette par le trop-plein du réservoir.Titulaire de la marque NF017 Appareils Sanitaires, SOLEMUR® peut résister à une charge de 400 kg et répond à la norme NF D12-208, comme l’atteste le CSTB. Le mécanisme à câble préréglé dont dispose SOLEMUR® est gage d’une installation et d’une maintenance aisées. Enfin, la gamme offre une garantie de 10 ans sur les châssis et réservoirs, et de 5 ans sur les mécanismes et robinets flotteurs.
Il y a 3 ans et 234 jours

Calder, Villanueva, le diable et sa chaise

C'est l'Espagnol Josep Lluis Sert, auteur notamment de la Fondation Miro à Barcelone, qui "rend possible la rencontre" entre les deux hommes en 1952, dans l'atelier du sculpteur américain dans le Connecticut, explique à l'AFP la fille de l'architecte, Paulina Villanueva.Spécialisé dans les bâtiments publics au Venezuela, Carlos Raul Villanueva espère convaincre Calder d'être un des artistes qui, comme Arp, Leger ou Vasarely, figureront sur les esplanades de l'Université, aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'Unesco."Quand mon père montre les plans de l'université, Calder est émerveillé, mais il dit que c'est un projet trop ambitieux. Que s'il (Villanueva) réussit à le réaliser, il n'est pas un homme, mais un diable !", raconte Paulina."Calder accepte de participer. Au début, il était prévu qu'il soit un des artistes de la place couverte. Calder dit +Non+, il veut être à l'intérieur. De cette décision naissent +Les nuages+ de l'Aula Magna", dit-elle.Trois ans plus tard, Calder est à Caracas, pour son unique voyage au Venezuela. L'Aula magna est terminée et Calder la découvre : "Il est émerveillé. A partir de ce moment, il a toujours appelé mon père le diable", raconte Paulina.Pendant son séjour, Calder travaille dans un atelier et réalise une chaise typique de son oeuvre qu'il baptise la "chaise du diable" pour l'offrir à son ami.Celle-ci se trouve toujours dans la Villa Caoma, la résidence personnelle de Villanueva qu'il a réalisée lui-même. "Il n'y pas un architecte qui soit venu dans cette maison et qui ne s'y soit pas assis !", dit en riant Paulina Villanueva, elle-même installée sur l'oeuvre aux amples ailes noires.Les deux hommes ont ensuite entretenu une correspondance régulière jusqu'à la mort du Vénézuélien. Dans ses courriers, Calder dessinait toujours un diable ou une queue de diable, souligne Paulina. Dans la maison, plusieurs croquis ou mots signés de "Sandy" (surnom de Calder) sont toujours accrochés aux murs.
Il y a 3 ans et 235 jours

La synagogue de Schirmeck fait partie des lauréats du prix national dédié au patrimoine

Grâce à un prix de la Fondation du patrimoine, plusieurs travaux seront menés à la synagogue de Schirmeck.
Il y a 3 ans et 235 jours

Maison flottante en bois sur portage Bay (Seattle – Usa)

L’une des maisons flottantes emblématiques de Seattle, le 1214E. Hamlin St est une propriété de trois chambres à coucher située dans la baie de l’université de Washington aux États-Unis. On peut retrouver plus précisément la maison flottante dans la communauté très prisée de Hamlin Cove. Remplie de lumière naturelle et de vues panoramiques sur l’eau, […]
Il y a 3 ans et 235 jours

NOMINATION QUINOA GROUP : Romain SALMERON

Depuis Septembre 2021, Romain SALMERON a rejoint l'équipe du pôle Résidentiel de Quinoa Group, spécialiste du traitement et de la qualité de l'air, comme Responsable Marketing.
Il y a 3 ans et 235 jours

En Inde, rentabiliser le désert grâce à l'énergie solaire

Pour l'heure, l'Inde est le troisième plus gros émetteur de carbone du monde. Environ 70% de son électricité provient de centrales à charbon.Mais le Premier ministre Narendra Modi a annoncé lundi que le pays allait porter, d'ici 2030, sa part d'énergies renouvelables de 100 gigawatts (GW) actuellement à 500 GW, soit plus que toute sa production électrique actuelle. A cette date, 50% de l'énergie du pays devra être propre, a-t-il promis, tout en affirmant que l'Inde visait la neutralité carbone à l'horizon 2070.D'une surface équivalente à la République de Saint-Marin, la ferme de Bhadla est située dans l'État désertique du Rajasthan. Avec ses 325 jours d'ensoleillement par an, c'est l'endroit idéal pour entamer cette révolution énergétique indienne.Le projet est présenté par ses promoteurs comme un modèle de haute technologie, d'innovation et de collaboration public-privé.Au Rajasthan, "nous disposons d'énormes espaces où aucune herbe ne pousse. Maintenant on n'y voit plus le sol: on ne voit plus que des panneaux solaires. C'est une transformation gigantesque", se félicite Subodh Agarwal, un des responsables de la politique énergétique de "l'État-désert", tel que le Rajasthan est surnommé."État solaire"Au cours de la prochaine décennie, "ce sera un Rajasthan différent. Ce sera l'État solaire du Rajasthan", s'enthousiasme-t-il.La construction de Bhadla, en plein désert, a eu un impact minimal sur l'habitat humain et l'agriculture. Quelques centaines de personnes veillent sur les installations mais ce sont des robots qui enlèvent la poussière et le sable sur les 10 millions de panneaux photovoltaïques.D'autres méga-projets sont en cours. Au Gujarat, Narendra Modi a lancé l'an dernier, dans un autre désert, la construction d'un parc d'énergies renouvelables de la taille de Singapour. Plusieurs des plus grandes fortunes d'Inde, comme Mukesh Ambani et Gautam Adani, les deux hommes les plus riches d'Asie, commencent à investir lourdement dans le secteur.Il y a urgence: selon un rapport publié en 2019, 21 des 30 villes à l'air le plus pollué du monde se trouvent en Inde. Et le pays de 1,3 milliard d'habitants à l'urbanisation effrénée est de plus en plus vorace en énergie.Au cours des 20 prochaines années, l'Inde devra ajouter à son système de production électrique actuel des capacités équivalentes à celles de l'Europe pour répondre à la hausse vertigineuse de sa demande nationale, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Et si les capacités indiennes en énergies renouvelables ont été multipliées par cinq au cours de la dernière décennie, elles devront encore être quintuplées pour atteindre l'objectif de 500 GW en 2030.Vinay Rustagi, directeur du cabinet de consultants en énergie renouvelable Bridge to India, est sceptique. Selon lui, le gouvernement indien cherche surtout "à montrer au monde que nous sommes sur la bonne voie"."Malheureusement, je crois qu'il n'existe aucune façon pour nous d'atteindre cet objectif", regrette-t-il.Remodeler le système énergétiqueCar même si installer des panneaux solaires est relativement bon marché, remodeler de fond en comble le système énergétique indien nécessitera encore beaucoup de temps et d'efforts, préviennent les experts.Ainsi, pour l'heure, environ 80% des panneaux sont importés de Chine, les capacités de production nationales étant très insuffisantes.Et si les projets d'énergie solaire géants comme celui de Bhadla sont présentés comme des succès, ils pourraient se heurter à terme à des problèmes d'acquisition de terres, et à la multiplication des procès intentés par des propriétaires expropriés.Certains experts estiment donc que l'avenir de l'énergie solaire en Inde passera plutôt par la multiplication des petites unités de production.Comme celles que le médecin et agriculteur Amit Singh a installé dans son village de Bhaloji, au Rajasthan.Alors que le village était frappé par des coupures de courant à répétition et par les pénuries d'eau, le Dr Singh a eu une idée. "Depuis toujours je voyais le soleil et ses rayons, et je me suis demandé: pourquoi ne pas le maîtriser pour générer de l'électricité?" raconte-t-il à l'AFP.Il a commencé par installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de son dispensaire, ce qui a permis de couvrir la moitié des besoins en électricité de l'établissement. Il a ensuite dépensé ses économies pour installer une centrale d'un mégawatt dans sa petite exploitation agricole familiale.Cette mini-centrale solaire a coûté 35 millions de roupies (400.000 euros). Un investissement qui s'avérera rentable dans un délai raisonnable puisque chaque mois, elle rapporte 400.000 roupies (4.600 euros) en ventes au réseau électrique indien. "J'ai l'impression de contribuer au développement de mon village", se félicite M. Singh.Arunabha Ghosh, expert en politique climatique auprès du Conseil de l'énergie, de l'environnement et de l'eau, estime essentiel de faire baisser les coûts de ce type de petite installation."Quand un paysan est capable de générer de l'électricité à l'aide d'une centrale solaire près de sa ferme et de pomper de l'eau, quand un habitant de la campagne peut faire tourner une usine textile grâce à des panneaux solaires placés sur le toit, alors nous pouvons amener la transition énergétique au plus près des gens", estime-t-il.
Il y a 3 ans et 235 jours

Vivre au bord des Grands Lacs américains, un rêve menacé par la crise climatique

Cette fois-ci, les vagues se sont écrasées sur un mur de ciment jusqu'à le briser en deux, et l'eau a emporté une plage non loin du bâtiment de 11 étages."Ils ont parlé d'une tempête telle qu'on n'en voit que tous les 50 ans, mais c'était la deuxième en deux ans", se remémore-t-il, débout sur le nouveau littoral composé d'énormes rochers placés là par le corps des ingénieurs de l'armée américaine pour ralentir l'érosion, qui a dramatiquement empiré dans les Grands Lacs en une décennie.Les cinq lacs de la région, qui représentent plus de 20% de l'eau douce dans le monde, ont toujours vu leur niveau monter ou baisser au cours du temps. Mais le réchauffement climatique a amplifié le phénomène, le rendant plus extrême, selon Drew Gronewold, hydrologue à l'université du Michigan.Les précipitations font monter le niveau tandis que l'évaporation le fait baisser, explique-t-il."On compare désormais cela à un jeu de tir à la corde. Si les deux équipes sont aussi fortes l'une que l'autre, la corde ne bouge pas. Mais si les deux deviennent plus fortes et que l'une glisse, la corde bouge bien plus vite qu'elle ne l'aurait fait autrement."S'adapter à de nouveaux extrêmesLa rive du lac Michigan, le troisième des Grands Lacs en superficie, voit alterner dunes, rochers, plages de sable et zones marécageuses, avec de grandes villes du Midwest américain et de petits bourgs touristiques."Il est important de se rendre compte qu'ils (les Grands Lacs, ndlr) sont tous connectés. Si le niveau d'un lac monte, c'est probablement le cas pour tous", explique M. Gronewold.En 2014, les lacs étaient à un plus bas historique, provoquant l'inquiétude des entreprises de transport par bateau.Mais le niveau des lacs a ensuite monté en flèche, allant jusqu'à menacer les bâtiments et les plages au cours des deux dernières années.Puis le niveau a légèrement baissé depuis l'an dernier, mais la crue reste "considérable, plus importante que tout ce qu'on a pu voir en 100 ans", indique Tomas Hook, professeur de gestion forestière et de ressources naturelles à l'université Purdue.La tempête de 2019 s'est abattue sur le littoral de Chicago "comme la colère de Dieu", se rappelle Todd Rosenthal, scénographe de théâtre de 56 ans et installé sur le rivage depuis 20 ans. Le vent avait alors balloté des blocs de ciments servant de barrières et l'eau s'était infiltrée à travers les murs et les fenêtres de son appartement.Lui et plusieurs voisins ont donc investi dans des portes et volets anti-ouragans, le prix à payer selon lui pour vivre face au lac."On ne peut jamais prévoir. C'est arrivé que le lac soit calme et cristallin, puis qu'il soit couvert de vagues et d'écume cinq minutes plus tard", dit Todd Rosenthal."Certains ont déménagé car ils n'en pouvaient plus du martèlement constant" du ressac, raconte-t-il.450.000 dollars de réparationsCela pourrait bien être le cas de Jera Slaugther, qui vit depuis 44 ans dans le même bâtiment que M. Brandt.Cette retraitée de 71 ans, ex-employée d'une compagnie ferroviaire, craint que son petit budget ne suffise bientôt plus face aux assauts du lac."On adore cet immeuble mais à un moment, on ne pourra plus se permettre d'y vivre", dit-elle.Depuis 2019, les résidents de cette tour de 70 appartements ont dû débourser 450.000 dollars en réparations, ne conservant que peu d'économies pour les dépenses de routine ou les opérations de prévention."On avise au fur et à mesure car impossible de savoir ce que cette année nous réserve", dit-elle.Et les perspectives ne sont guère rassurantes, selon Aaron Packman, le directeur du centre de recherches sur l'eau de l'université Northwestern, dans l'Illinois."L'un des problèmes, surtout avec le lac Michigan, est que l'on observe les effets du changement climatique, avec des tempêtes plus intenses, davantage d'inondations. Il y a beaucoup d'incertitude quant à ce qu'il adviendra des Grands Lacs", dit-il."L'avenir va être différent et, dans une certaine mesure, pire. Nous pouvons, et devons, changer la façon dont on y répond pour être bien plus efficaces qu'on ne l'a été par le passé."
Il y a 3 ans et 235 jours

La présence d'amiante dans l'eau du robinet est-elle dangereuse pour la santé ?

"Les données publiées à ce jour ne permettent pas de se prononcer sur la possibilité ou l'absence d'une association entre ingestion d'amiante et cancers digestifs", explique l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans un communiqué.L'amiante, une fibre utilisée pendant plusieurs décennies au cours du XXe siècle dans la construction de bâtiments, est désormais interdit dans de nombreux pays comme la France, en raison de ses effets dangereux pour la santé.Lorsqu'il est inhalé, il favorise en effet l'apparition de plusieurs types de cancers meurtriers, des voies respiratoires comme des voies digestives.Mais on ne sait pas s'il existe un danger équivalent quand l'amiante est avalé. Or, cette substance peut se retrouver en France dans l'eau du robinet, puisqu'une partie des canalisations --4% selon l'Anses-- en contient.Pour tirer des conclusions, les experts de l'agence ont examiné quelque 80 études sur le sujet. Certaines évaluent les effets de l'inhalation d'amiante chez l'homme, d'autres chez l'animal.Enfin, une troisième catégorie se penche sur les conséquences sanitaires de l'exposition à l'amiante chez des travailleurs, en premier lieu du bâtiment, mais sans distinguer inhalation et ingestion.Au final, il n'est pas possible de conclure à un lien entre l'apparition d'un cancer et le fait d'avoir avalé de l'amiante.L'Anses se montre particulièrement critique pour deux études, publiées dans les années 2010 par la même équipe de recherche italienne, qui avaient estimé que les risques de l'ingestion d'amiante étaient sous-estimés.Elles-mêmes réalisées en compilant d'autres travaux, ces études souffrent d'importants biais méthodologiques et d'imprécisions dans le choix des données recueillies, selon l'Anses qui les qualifie d'"alarmistes".Toutefois, l'agence admet l'existence de "signaux" qui empêchent d'exclure un lien entre l'ingestion d'amiante et certains cancers digestifs.En effet, l'examen des études réalisées auprès des travailleurs exposés à l'amiante confirme le risque plus élevé de cancers digestifs, potentiellement parce qu'ils en ont ingéré.Mais il n'est pas possible de déterminer, à partir de ces études, quelle part des cancers serait liée à une ingestion d'amiante et non à une inhalation.
Il y a 3 ans et 236 jours

Compiègne : le square Vivier-Corax a été rénové

À Compiègne, les logements rénovés du square Vivier-Corax sont désormais habités par 150 familles. 34 autres logements ont été équipés particulièrement pour les seniors.
Il y a 3 ans et 236 jours

En Espagne, un accord au forceps pour enrayer la hausse du prix des loyers

Prévu par l'accord de coalition signé fin 2019 par le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez et le mouvement de gauche radicale Podemos, ce texte de loi, destiné à enrayer la hausse des prix du logement, était initialement annoncé pour le début de l'année.Mais les discussions ont pris du retard, en raison de désaccords sur la question sensible de la régulation des loyers, ardemment défendue par Podemos. Cette formation a finalement obtenu gain de cause, en échange de son soutien au projet de budget 2022, adopté jeudi en conseil des ministres."Ça a été une négociation compliquée", a reconnu la ministre des Droits sociaux et secrétaire générale de Podemos, Ione Belarra. Mais "entre protéger les personnes ou les grands propriétaires et promoteurs, nous avons clairement fait notre choix", a-t-elle ajouté sur Twitter.Les prix des loyers ont fortement augmenté ces dernières années en Espagne, en raison d'une pénurie de logements. Selon le portail spécialisé Idealista, le prix moyen du mètre carré des biens en location a ainsi progressé de 40% entre janvier 2011 et janvier 2021.Cette inflation a mis en difficulté de nombreux locataires, qui ont vu la part de leur budget dédié au logement enfler progressivement: d'après l'OCDE, les 20% de familles les plus modestes consacrent désormais pas moins de 40% de leurs revenus à ce poste de dépense.Incitations fiscalesPour tenter de mettre un frein à cette dynamique, la "loi logement" prévoit un éventail de mesures mêlant incitation et coercition. L'objectif, c'est que l'accès au logement "devienne un droit" et ne fasse plus l'objet de "spéculations", a insisté la ministre du Budget Maria Jesus Montero.La mesure la plus marquante concerne les loyers des "grands propriétaires", qui pourront désormais être plafonnés. Selon les premiers éléments communiqués par l'exécutif, ce dispositif concernera uniquement les bailleurs privés, propriétaires de plus de 10 logementsPour les petits propriétaires, largement majoritaires sur le marché espagnol, les prix resteront libres. Mais de fortes incitations fiscales seront mises en place, avec des réductions d'impôts pouvant aller jusqu'à 90% pour ceux qui accepteront de baisser leurs loyers.Dans les zones "tendues", les collectivités locales auront par ailleurs la possibilité de réguler les loyers, en fonction de critères définis par l'Etat. Elles pourront également décider de majorer la taxe foncière, de l'ordre de 150%, pour favoriser la remise sur le marché de logements vides.Le gouvernement, qui s'est engagé à construire près de 20.000 logements sociaux, prévoit enfin la mise en place de chèques de 250 euros par mois pour favoriser l'accès au logement des jeunes de 18 à 35 ans gagnant moins de 23.725 euros par an."Atteinte à la liberté"La mise en oeuvre de cette loi pourrait cependant se heurter à des difficultés. L'application de plusieurs mesures relèvera en effet des régions et des mairies. Or nombre d'entre elles, dirigées par l'opposition, ont d'ores et déjà fait savoir qu'elles ne les mettraient pas en oeuvre."Nous sommes favorables à ce que les gens fassent ce qu'ils veulent avec ce qui leur appartient", a justifié le chef du Parti populaire (PP, droite), Pablo Casado, en accusant le gouvernement Sanchez de "porter atteinte à la liberté" et "à la propriété privée".Le chef de file de l'opposition, qui dénonce un "interventionnisme suicidaire", a annoncé qu'il contesterait le texte devant la Cour constitutionnelle. Avec cette loi, "les gens vont cesser de mettre leurs appartements en location, il y aura donc moins d'appartements, et les prix vont augmenter", a-t-il mis en garde."On ne peut pas dire non à un projet de loi que l'on n'a pas pu lire et qui n'a pas été débattu au Parlement", a critiqué sur Twitter Pedro Sanchez, dénonçant une opposition de principe du PP.A ce stade, aucune date n'a été donnée pour la présentation du projet de loi.
Il y a 3 ans et 236 jours

Comment limiter les risques d’infiltration d’eau dans votre cave?

En période de forte pluie ou suite à une catastrophe naturelle, votre sous-sol est susceptible d’être inondé en cas d’infiltration d’eau dans la cave. Afin d’y remédier, il est préférable de faire appel à une entreprise d’infiltration cave pour diagnostiquer au préalable l’état de votre maison. Ainsi, en fonction de la source du problème, il sera à même d’effectuer les interventions nécessaires pour réparer votre structure. Il dispose effectivement des compétences spécifiques pour détecter précisément l’origine du sinistre et proposer les solutions adaptées en conséquence. Ce qui vous évitera de vous retrouver avec une pièce pleine d’eau et de devoir agir en urgence pour tout évacuer. Identifier les défaillances susceptibles de causer des problèmes d’inondation Dans la pratique, la montée d’eau dans votre cave peut être causée par les faits suivants : déversement de la nappe phréatique à proximité de votre domicile à travers les dalles ou les murs, écoulement d’humidité continue, mauvais état de la tuyauterie (défectueuse ou percée). Pour agir de façon efficace, il est réellement indispensable d’anticiper comment l’eau peut passer à travers votre sous-sol, afin de prendre les dispositions nécessaires. Si vous ne voulez pas subir des dégâts suite à une infiltration persistante, il est important de vérifier l’étanchéité de votre fondation. Le cas échéant, vous devez appliquer le traitement adéquat, afin de restaurer l’imperméabilité de votre sous-sol et préserver l’intégrité de vos murs. A savoir : décontamination cuvelage S’il s’agit d’un souci avec votre plomberie, le mieux est de remplacer les éléments défaillants en misant sur des pièces plus robustes, sans tarder. Prendre en compte les précautions essentielles Au moindre signe d’infiltration, il est urgent d’assainir votre sous-sol en établissant un diagnostic et réduire ainsi les risques que les sinistres causent des dommages irréversibles. Si vous vous trouvez dans une zone hautement sensible aux catastrophes naturelles, il est judicieux de prévoir des dispositifs de protection pour vos ouvertures. En ce faisant, vous limiterez considérablement d’éventuels impacts engendrés par les dégâts. Autrement, avant même de constater des traces d’humidité ou des écoulements dans votre cave, il est recommandé de faire un entretien systématique de votre maison. Cette précaution vous permettra de : préserver l’étanchéité de votre pièce, renforcer l’intégrité de votre plomberie. De plus, cette démarche vous épargnera les corvées de devoir écoper des trombes d’eau faute d’avoir gardé votre canalisation au bon état. Dans des circonstances plus graves, les avaries engendrées par ces soucis peuvent provoquer d’autres soucis bien plus difficiles à gérer. Malgré toutes ces dispositions, il est toujours utile de souscrire une assurance habitation qui peut couvrir les risques d’inondations, qu’elles soient accidentelles ou naturelles. Dans certains cas, vous devez prévoir d’opter pour un contrat à extension, car les indemnisations ne garantissent que les dommages provoquant des soucis d’étanchéité suite à la défaillance de votre toiture. Bref, si vous souhaitez réussir à protéger votre maison contre les méfaits des problèmes d’infiltration d’eau dans la cave, il ne faut pas attendre d’avoir des sinistres. En effet, il est mieux d’agir au préalable et faire appel à une entreprise d’infiltration cave comme sur ce site : https://www.specialiste-infiltration-35.fr/ pour diagnostiquer/entretenir votre structure. Ainsi, vous aurez l’occasion de maintenir votre maison en bon état et prévenir d’éventuelles sources de détérioration susceptible d’entamer l’intégrité de votre fondation.
Il y a 3 ans et 236 jours

L'Anah fête 50 ans d'action pour mieux vivre demain

Les missions de l’Agence se sont adaptées aux enjeux du parc privé, et ses outils d’intervention ont évolué pour répondre aux besoins des ménages et des collectivités : de l’accès au confort sanitaire en centre ancien dans les années 70 aux questions énergétiques à partir des années 80 jusqu’aux enjeux de transition écologique aujourd’hui, en passant par l’intervention sur les copropriétés dégradées, l’adaptation des logements à la perte d’autonomie ou la lutte contre l’habitat indigne.Depuis sa création, l’Agence œuvre pour l’amélioration de l’habitat privé. En permettant au plus grand nombre, et d’abord aux plus modestes, de vivre dans un logement digne et confortable, elle lutte contre les fractures sociales, territoriales et énergétiques.Pour célébrer cet anniversaire, l’Anah met en place un dispositif digital spécial pour remettre en perspective l’histoire de l’Agence, valoriser l’engagement quotidien de son réseau et illustrer son action dans les territoires. Sur une plateforme dédiée, 50ans.anah.fr, elle propose : Une exposition digitale, qui retrace les missions et les enjeux de l’Agence de 1971 à aujourd’hui ;Une série de portraits vidéo, qui met en avant l’engagement au quotidien des agents pour accompagner les territoires et tou.te.s les Français.e.s ;Une série de podcasts, qui donne la parole au réseau territorial, partenaires et bénéficiaires des aides de l’Agence sur les différents programmes d’intervention (humanisation de centre d’hébergement, intervention sur les copropriétés, revitalisation de centre ancien, rénovation énergétique, etc.).Une BD « Rénover l’habitat pour réparer la ville » qui traduit en dessin l’action de l’agence aux côtés des habitants et des collectivités territoriales.Thierry Repentin, Président de l’Anah : « L’Anah a su s’adapter et évoluer pour répondre aux défis de son temps. En un demi siècle, l’Anah a réussi à concilier ses ambitions, ses valeurs sociales et ses savoir-faire, tout en développant de nouvelles aides et de nouveaux modes de faire, pour répondre à des défis contemporains : Défis sociaux, défi sanitaire, défis climatique et écologique, défi numérique. L’Anah a été au rendez-vous des enjeux de société tout au long de son histoire et l’Anah est devenue l’acteur incontournable de l’amélioration de l’habitat en France. Son histoire est loin de s’achever et demain, elle sera en capacité de déployer le nouveau service public de la rénovation de l’habitat, France Rénov’. C’est un nouveau pas pour l’Agence qui prouve la pertinence de son action ».
Il y a 3 ans et 236 jours

Assurance emprunteur: le Crédit Mutuel met fin au questionnaire de santé pour ses clients

"À compter d'aujourd'hui, nos clients fidèles n'auront plus à remplir de questionnaire de santé pour l'acquisition de leur résidence principale", n'auront donc "plus de formalités médicales" et "ne feront plus l'objet de surprimes ou exclusions liées à leur état de santé", a annoncé le Crédit Mutuel.L'assurance emprunteur couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Mais en cas de grave problème ou antécédent de santé, il peut devenir très compliqué, voire impossible, de s'assurer et donc de souscrire à un crédit immobilier.Cette initiative du Crédit Mutuel concerne toutes les fédérations régionales du groupe, à l'exception d'Arkéa, qui réunit les fédérations Bretagne et Sud-Ouest et qui cherche à prendre son indépendance vis-à-vis de son organe central.Le dispositif s'appliquera aux clients ayant leurs revenus principaux domiciliés au Crédit Mutuel depuis sept ans, pour un montant assuré jusqu'à 500.000 euros par emprunteur pour les assurés de 62 ans au plus, et pour l'achat d'une résidence principale.Cette condition de sept ans d'ancienneté ne devrait pas exclure beaucoup de clients, mais limitera l'afflux de nouveaux emprunteurs.Nicolas Théry, président de Crédit Mutuel, l'a assumé en conférence de presse: ce changement n'est "pas offert à des gens qui font la tournée du marché". "On s'accompagne mutuellement et durablement", a-t-il souligné.Les clients éligibles qui sont déjà titulaires d'une assurance emprunteur au Crédit Mutuel verront leur éventuelle surprime ou exclusions supprimées à compter du 1er décembre.Le coût de cette mesure est estimé à 70 millions d'euros par an, a-t-on précisé au Crédit Mutuel, où l'on souhaite que "cela devienne une nouvelle norme de marché, peu importe son assureur. On veut faire bouger le marché et les pouvoirs publics" pour que la législation évolue."droit à l'oubli"Le président du groupe mutualiste a donc insisté sur son souhait de ne pas être le seul à supprimer les questionnaires de santé, responsables selon lui d'une "double peine" pour les personnes malades, et même pour celles ayant guéri.Aujourd'hui, seuls les anciens malades d'un cancer ont depuis 2017 un "droit à l'oubli" selon certaines conditions.La Fédération Bancaire Française (FBF), dont Nicolas Théry est l'actuel président, n'a pas souhaité commenter l'initiative de l'un de ses adhérents.BNP Paribas Cardif, filiale d'assurance du groupe bancaire, a dit mardi qu'elle travaillait depuis des années à assouplir les conditions de l'assurance emprunteur et qu'elle allait poursuivre dans cette voie. Mais interrogé sur la possibilité de supprimer le questionnaire de santé, l'assureur a seulement répondu que "beaucoup de choses [étaient] à l'étude".Le groupe CNP Assurances, interrogé aussi par l'AFP, a qualifié l'initiative de "positive et intéressante", sans annoncer de décision similaire.L'annonce du Crédit Mutuel survient alors qu'un groupe de député Agir a déposé une proposition de loi pour permettre aux assurés de pouvoir changer à tout moment d'assurance emprunteur, alors que cela est aujourd'hui uniquement possible la première année, puis à chaque date anniversaire.Fustigeant cette mesure, qu'il accuse d'instaurer "une sorte de Far-West" où la renégociation à tout instant favoriserait les clients en bonne santé, au détriment des autres, M. Théry a appelé à la "mutualisation" et à la "solidarité".L'assurance emprunteur est depuis des années sources de tensions entre les banques et les assureurs, qui accusent régulièrement les premières d'obstruction lors des demandes de changement d'assureur de prêt.Il y a un an, un rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), instance de concertation où siègent des représentants d'établissements financiers, d'organisations syndicales, de clients et des parlementaires, avait cependant conclu que "la concurrence" était "en marche".Près de 10 milliards d'euros de cotisations d'assurance emprunteur sont payées chaque année en France.
Il y a 3 ans et 236 jours

Un nouveau directeur juridique, assurances, immobilier pour Frans Bonhomme

CARNET-NOMINATION. Distributeur spécialisé en solutions réseaux et infrastructures, Frans Bonhomme, annonce l'arrivée de Nicolas Marty comme directeur juridique, assurances, immobilier et relations Sociales. Il remplace Cyril Chaudron.
Il y a 3 ans et 236 jours

Le prochain PLU de Paris sera "bioclimatique" et "de transformation"

URBANISME. Le prochain PLU de la capitale, qui doit entrer en vigueur en 2024, sera axé sur la désartificialisation, les îlots de fraîcheur et les commerces de proximité, notamment. Les promoteurs devront démontrer que leurs projets "contribuent à rendre Paris plus résiliente" via un formulaire préalable à toute autorisation. D'ici l'adoption du nouveau document, Paris sursoit aux "plus grands projets immobiliers".
Il y a 3 ans et 236 jours

Patrimoine remarquable : un guide pour désinhiber les collectivités

Avec « Site patrimonial remarquable : mode d’emploi », les praticiens de la procédure d’urbanisme née de la loi relative à la Liberté de création, à l’architecture et au patrimoine (Lcap) ont cherché à débloquer les freins à sa mise en oeuvre. Coordinatrice de l'ouvrage, l’association Sites et Cités remarquables de France a profité du salon international du patrimoine culturel pour en lancer la diffusion, le 28 octobre dernier à Paris.
Il y a 3 ans et 236 jours

Les syndicats prudents suite à l'annonce de Macron sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires

Mardi, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait relancer un programme nucléaire et construire de nouveaux réacteurs sur son sol, en reportant toutefois à plus tard les précisions sur ces futurs EPR.Le renouvellement du parc nucléaire "est un défi industriel et social sans précédent", a estimé auprès de l'AFP Virginie Neumayer, représentante syndicale CGT chez EDF."Le président ne cherche pas à entraîner les salariés avec lui", a-t-elle déploré car dans le même temps, "on a des annonces de régression sociale sans précédent".Chez EDF, "les exigences de rentabilité sur le court terme sont incompatibles avec un engagement d'investissement sur le nucléaire", détaille Mme Neumayer.Le son de cloche est différent chez Nicolas Vincent, secrétaire général CGT de la centrale de Penly (Seine-Maritime), désignée mercredi pour accueillir un futur réacteur EPR. "La nouvelle est très bien perçue", a-t-il relayé.La centrale, âgée de 30 ans, "pouvait envisager une exploitation vers les 60 ans mais là, c'est vraiment prolongé", a-t-il salué, indiquant que le défi résidait désormais dans le besoin de main d'oeuvre pour réaliser les travaux - entre 8 et 10.000 personnes selon M. Vincent."Construire de nouveaux outils nucléaires est incontournable si on veut continuer la transition énergétique", a indiqué Dominique Bousquenaud, secrétaire général de la fédération chimie-énergie à la CFDT. Il a également appelé à "continuer le développement de l'ensemble des énergies décarbonnées" pour limiter la part du nucléaire dans la production d'électricité à "50%".Chez SUD Energie, on se refuse à toute prise de position sur le bien-fondé du nucléaire ou non. Mais "il faudrait que ce soit un choix démocratique", par le biais d'un référendum, plaide Anne Debrégeas, porte-parole du syndicat."Le choix du nucléaire ou non ne peut pas être basé sur un choix économique, c'est un choix politique", estime-t-elle. "Est-ce que les gens préfèrent le risque d'accident et des déchets nucléaires ou bien avoir plein d'éoliennes ou de panneaux solaires ?", interroge-t-elle.D'après Mme Debrégeas, "on a les moyens de mener ce débat grâce aux travaux de RTE" et d'autres, mais "le président s'assoit dessus alors qu'il y a un vrai enjeu à impliquer les gens dans ces choix".
Il y a 3 ans et 236 jours

Nucléaire, emploi : Emmanuel Macron assume "une intervention publique forte"

ÉCONOMIE. Lors d'une allocution télévisée initialement dédiée à l'épidémie de Covid, le président de la République est revenu sur bon nombre d'autres sujets : aides aux entreprises, pénuries de matériaux, difficultés de recrutement, formation et apprentissage... Mais le chef de l'État a surtout annoncé la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, en parallèle d'un développement des énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 236 jours

Saint-Gobain investit dans une start-up du numérique en Inde

Le géant des matériaux a pris une participation minoritaire dans Livspace, plateforme numérique d’intermédiation qui offre des solutions complètes pour le marché de l’aménagement intérieur résidentiel allant de la conception à l’installation.
Il y a 3 ans et 236 jours

Le marché de l'immobilier logistique progresse fortement (+35%) au 3e trimestre 2021

Avec une hausse significative de 35% au troisième trimestre, le secteur connaît une belle évolution. Les terrains dédiés à la logistique se font rares. Les prix ont même été multipliés par 3 en douze mois sur certains secteurs et les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an. Autre fait marquant de ce trimestre : le retour des opérations de très grande taille, supérieures à 50 000m2. Zoom sur un marché qui a su rebondir après la crise sanitaire et qui, selon les régions, annoncent des résultats bien au-delà des prévisions initiales.Le 3ème trimestre confirme une belle année pour le secteur de la logistique en FranceSi le contexte économique est revenu plus ou moins à la normale, il en ressort tout de même quelques spécificités : Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché : ils réalisent à eux seuls plus de 65% des transactions sur les immeubles existants. La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s'accélère : il n'y a plus de terrain de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l'hexagone. Les prix des terrains dédiés à la logistique ont donc été multipliés par 3 sur certains secteurs. Les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an.Les taux de capitalisation prime sont proches de 3,5%.EOL confirme sa place d'acteur de référence du secteur En 2021, EOL comptabilise 2 479 000 m² de surfaces placées pour 93 transactions et ce, en l'espace de 9 mois seulement. Des chiffres à peu près équivalents à 2019 (2 449 000 m² pour 85 transactions) contre 1 818 000 m²pour 65 transactions en 2020.En France, au global, EOL a conclu 570 000 m2 de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110 000 m2 pour le compte de La Redoute à Cambrai (59)En Europe, Après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20ha en Pologne pour y développer un site de plus de 40 000 m2 pour l'un de ses clients français.EOL accélère la décarbonation des entrepôtsEOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd'hui d'accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. Avec l'application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France :La région des Hauts-de-France bat un record historique avec près de 880 000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français) pour seulement 25 transactions (en l'espace de 9 mois).Le choix politique d'accueillir des opérations logistiques de grande taille aboutit à des résultats exceptionnels et la stratégie « logistique friendly » de cette région s'est avérée très pertinente. Cela lui a permis d'attirer des projets d'envergure, notamment 2 opérations de plus de 100 000m2 pour le compte de SEB et de La Redoute.« Nous estimons que la logistique aura créé dans cette région plus de 2500 emplois au cours des 9 premiers mois et généré un investissement privé de plus 500 millions d'euros » indique Laurent Sabatucci - directeur associé, fondateur EOL.Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) :Très forte tension sur l'offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%).Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clefs en main ont été commercialisés.Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) :Un rebond important au 3ème trimestre.Une baisse continue du taux de vacance (4%).Des loyers en hausse.A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) : L'activité reste très soutenue en Centre Val de Loire. Ce secteur est devenu plus important que Marseille ou Lyon.Le nombre d'opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable. Les loyers sont en hausse modéréeLe marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) :Peu de transactions et très peu d'offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées.Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché devenu marginal compte tenu du manque d'offres disponibles et du peu de transactions.Un taux de vacance toujours en baisse.
Il y a 3 ans et 236 jours

Le rachat d'Equans par Bouygues en quatre chiffres

EXPLICATIONS. Le groupe Bouygues vient d'effectuer une acquisition conséquente auprès du groupe Engie, celle d'Equans, pour près de 7 milliards d'euros. Découvrez les enjeux essentiels de cette opération en quatre chiffres.
Il y a 3 ans et 236 jours

Equilibrio, le sèche-serviettes en acier inoxydable, alimenté par énergie électrique à bas voltage

Le sèche-serviettes et/ou sèche-peignoir électrique, en acier inoxydable, est un système modulaire composé par un ou plusieurs éléments, disponibles en deux longueurs (580 mm et 1060 mm), qui peuvent être installés à la fois verticalement et horizontalement, avec ou sans interrupteur d’allumage.Alimenté par énergie électrique à bas voltage (24 Volt), selon les principes d'économie énergétique de la production CEA, EQUILIBRIO s'adapte facilement à n'importe quelle ambiance de la maison, trouvant la bonne configuration en fonction de l'espace disponible et des besoins du projet. Le design épuré et linéaire rend EQUILIBRIO particulièrement transversal : le corps encastré universel et libre détermine sa modularité et/ou répétabilité maximale. Un élément s'ajoute à l'autre avec une liberté de création maximale, donnant vie à un produit capable de combiner de manière exemplaire fonctionnalité, durabilité et design.EQUILIBRIO est disponible dans les variantes satinées et polies et dans toutes les finitions spéciales CEA, écologiques et biocompatibles (Black Diamond, Bronze, Copper et Light Gold).
Il y a 3 ans et 236 jours

Un manuel de chantier vertueux pour la construction de maisons à ossature bois

"Cob le Poche" est conçu comme un recueil des meilleurs savoir-faire pour construire une maisons à ossature bois sur site, du contrôle de la maçonnerie jusqu’à la préparation du lot menuiserie.
Il y a 3 ans et 236 jours

La Façonnerie, laboratoire bas carbone d'un genre nouveau, au sein d'appartements habités

INNOVATION. Le groupe Verrecchia Construction, bâtisseur-promoteur spécialisé dans la construction en pierre de taille, a lancé un laboratoire d'un nouveau genre. L'objectif est, à terme, de massifier l'écoconstruction dans l'Hexagone.
Il y a 3 ans et 236 jours

Restauration de la chapelle Saint-Hubert du château royal d’Amboise

Le programme de restauration de la chapelle Saint-Hubert du château d’amboise porte sur les charpentes et couvertures suivant le dernier état connu et voulu par Ruprich-Robert (architecte en chef des monuments historiques en charge des travaux de restauration à la fin du XIXe), ainsi que sur une reprise de maçonnerie des façades. Une harmonisation des pierres, une restauration des sculptures et des verrières est également prévue. En parallèle, sera menée la reprise de l’étanchéité du parvis. Le chantier a débuté en octobre 2021 pour se terminer en octobre 2023. L’État a pris pleinement mesure du caractère majeur de ce chantier (représentant au total 2,7 millions d’euros), puisqu’il contribuera au budget des différents travaux engagés sur le site (intégrant, donc, ceux sur la chapelle) à hauteur de 2,16 millions d’euros, au titre du Plan de relance économique. Il s’agit là de la dotation la plus importante accordée à un édifice privé, propriété de la Fondation Saint-Louis. Celle-ci intervient opportunément pour cet édifice et dont les charpentes présentaient des fragilités dont il fallait se préoccuper sans délai au moment où le monument subissait de plein fouet les effets de ses fermetures successives et de la raréfaction des visiteurs. Placé sous l’autorité de l’architecte en chef des Monuments historiques, Etienne Barthélémy, ce chantier de restauration de la Chapelle Saint-Hubert revêt un caractère tout à fait exceptionnel puisque les derniers travaux d’une telle ampleur opérés sur la chapelle datent du milieu du XIXème siècle et de l’après-guerre. Il sera fait appel aux savoir-faire régionaux contribuant, ainsi, à mobiliser les entreprises du patrimoine vivant. La DRAC Centre-Val de Loire a initié l’opération : « Une école, un chantier… des métiers » afin de porter de nouvelles ambitions en faveur de la jeunesse autour des métiers et des savoir-faire. L’accueil de 4 classes des collèges du secteur est prévu, pour un suivi tout au long des phases du chantier, avec des visites incluant l’intervention de professionnels des entreprises artisanales (techniciens dédiés), et du patrimoine. Source et photo : Drac Centre-Val-de-Loire
Il y a 3 ans et 236 jours

Une journée consacrée à la restauration d’un pavement au Centre de conservation du Louvre à Liévin

La Drac des Hauts-de-France, le musée du Louvre et le Louvre-Lens organisent une journée consacrée à la restauration du pavement de Saint-Martin-d’Hardinghem mercredi 1er décembre au Centre de conservation du Louvre à Liévin. Le public est invité à découvrir la restauration d’un pavement du Moyen Âge sauvé des eaux de l’Aa. En 2016, des pavements médiévaux de 200 m2 ont été mis au jour au lieu-dit La Cour Lévêque, identifié comme une résidence de campagne des évêques du diocèse de Thérouanne. La restauration d’envergure de cet ensemble patrimonial exceptionnel a débuté en 2021 et se poursuit actuellement. Inscriptions : – au programme de la matinée, dans la limite des places disponibles : laetitia.maggio@culture.gouv.fr – aux ateliers en famille l’après-midi au Louvre-Lens, sur louvrelens.fr Conférences : 9h00 – 11h20 • « Mot d’ouverture » Hilaire Multon, Directeur régional des affaires culturelles des Hauts-de-France Marie-Lys Marguerite, Directrice du Centre de conservation du Louvre Liévin • « De la fouille à l’exposition : le sauvetage d’un ensemble patrimonial majeur » Laetitia Maggio, Conservatrice du patrimoine – DRAC – Service régional de l’archéologie Hauts-de-France • « La fouille d’une résidence de campagne des évêques de Thérouanne à Saint-Martin-d’Hardinghem » Guy Flucher, Responsable d’opération – Institut national de recherches archéologiques préventives • « Les pavements médiévaux de Saint-Martin-d’Hardinghem : l’étude de l’archéologue » Laetitia Dalmau, Archéologue départemental – Direction de l’archéologie du Pas-de-Calais • « Les étapes de la conservation-restauration des pavements de Saint-Martin d’Hardinghem » Natacha Frenkel, Conservatrice -restauratrice – Atelier Art’s du feu • « Une découverte archéologique en 2021 : le pavement de l’abbatiale Notre-Dame à Hénin-Beaumont » Jean-Jules Tronquoy, Archéologue – Direction de l’archéologie de Douaisis Agglo • Visites commentées de l’atelier de restauration : 11h20 – 13h  Pour les participants à la matinée : départ toutes les 20 minutes. Projection de vidéos sur la fouille et la restauration des pavements. Au Louvre-Lens, après-midi pour les familles  • Visites commentées de l’atelier de restauration : 14h – 17h30  par petits groupes pour les individuels et les familles : départ toutes les 30 minutes. Projection de vidéos sur la fouille et la restauration des pavements.     Ateliers pédagogiques pour les enfants accompagnés (6-12 ans)   Source : Ministère de la culture                
Il y a 3 ans et 236 jours

Antique plateforme en bois sur les quais de Rezé

En amont d’un projet immobilier porté par Bati-Nantes, au cœur de la ville de Rezé (Loire-Atlantique), l’Inrap vient de fouiller sur prescription de la Drac des Pays de la Loire, deux emprises, de part et d’autre de l’avenue de Lattre de Tassigny. Les découvertes de nombreux vestiges antiques, médiévaux et modernes s’inscrivent dans un secteur déjà exploré au XIXe siècle. La parcelle fouillée cet été se situe en bordure d’un ancien bras de la Loire aujourd’hui disparu, d’un coteau rocheux et de la plaine alluviale. Les structures portuaires les plus anciennes, datées du courant du Ier siècle après J.-C., renvoient à des aménagements de berges rares en Gaule Lyonnaise. Il s’agit notamment de constructions en terrasse proches de celles déjà reconnues dans la zone portuaire de Saint-Lupien. Elles apparaissent sous la forme de murs et de caissons de poutres de bois et de dalles de schiste qui constituent des plates-formes techniques de chargement et déchargement. La conservation remarquable des matériaux organiques révèle une architecture exceptionnelle. Elle se caractérise par un assemblage de poutres de chêne pouvant atteindre jusqu’à 10 m de longueur et supportant des poteaux et des contre-fiches. Leur démontage minutieux a permis de relever les multiples techniques d’assemblage (tenon et mortaise, mi-bois, clous…), mais également d’observer les nombreuses traces laissées par les charpentiers (traces d’outils, marques, estampilles…). Cette architecture de bois est renforcée par un blocage aménagé de dalles de schiste, ainsi que par la construction d’un mur dans lequel une partie des poutres vient s’insérer. Ce dispositif de caissons est complété en arrière par la construction de murs de terrasses délimitant un espace de circulation. Après de multiples réaménagements, ces constructions sont peu à peu abandonnées vers le IIIe siècle et font place à une vaste cale en pente douce qui témoigne de la continuité de la fréquentation des berges. Au sud des plates-formes, un bâtiment antique chauffé par un système d’hypocauste, un four à chaux et divers creusements témoignent par ailleurs de l’urbanisation et de la vie du quartier. Cette découverte sera suivie d’importantes études et analyses, notamment xylologiques (études des bois), en partenariat avec le CNRS (UMR 7324, « Laboratoire Archéologie et Territoires »), qui apporteront des informations complémentaires sur Rezé et sur les aménagements portuaires en Gaule romaine.   Intervenants : Marie-Laure Hervé Monteil, inrap. Crédit photo : Inrap.    
Il y a 3 ans et 236 jours

Avec le rachat d'Equans, Bouygues change de visage

Dans la nuit de vendredi à samedi, Engie, géant français de l'énergie, a annoncé avoir choisi Bouygues face à deux autres compétiteurs pour lui céder Equans, sa filiale regroupant divers services techniques pour les entreprises et collectivités - gestion de l'énergie dans les bâtiments, ventilation, climatisation, chauffage, numérique, électricité ou encore sécurité incendie.Ce rachat - le plus gros dans l'histoire du groupe créé en 1952 par Francis Bouygues - "est un changement complet et profond de dimension, qui va déplacer son centre de gravité", résume lundi à l'AFP une source proche du dossier.Historiquement connu pour la construction, son premier métier, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1, en passe de fusionner avec M6). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.L'intégration d'Equans - avec pas moins de 74.000 salariés et 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires - va faire quadrupler de taille cette branche et en faire "le premier métier de Bouygues", soulignait ce dernier dans son communiqué samedi.Le groupe présidé par Martin Bouygues insistait notamment sur "le marché porteur des services multi-techniques", qui se trouve "à la convergence des transitions énergétique, numérique et industrielle"."Ces métiers-là sont un bon complément par rapport au BTP classique, et génèrent surtout une marge plus importante, avec des contrats de maintenance sur plusieurs années qui offrent une certaine visibilité. Et dans ce business, Bouygues était en peu en queue de peloton, avec une marge opérationnelle pour Bouygues Energies & Services plutôt modeste, à 2% en 2019", souligne Eric Lemarié, analyste actions chez Bryan, Garnier & Co.Prix "astronomique"Ce rachat "fait sens" également pour Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud, "d'un point de vue géographique car Bouygues s'implante de manière assez importante dans ce business au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique. Et aussi d'un point de vue économique car on connait, notamment avec la transition écologique, les besoins de transformation dans les énergies et on sait qu'une croissance va être là".Il souligne aussi que ces métiers "ont moins de cyclicité. On a vu récemment dans l'immobilier qu'il peut y avoir des gros trous d'air".Cependant, M. Rozier juge qu'il y a également "beaucoup de questions sur la rentabilisation de cette acquisition: le prix est juste astronomique, avec des contraintes de conservation d'emplois et de créations d'emplois".Bouygues s'est en effet "engagé à ne mettre en oeuvre aucun plan de départs contraints en France et en Europe" pendant cinq ans, et à "la création nette de 10.000 emplois" sur la même période."Certes Bouygues n'a pas de dette" mais dans son pôle Energies & Services "le niveau de marge est plutôt inférieur à 3%. Or, le +business plan+ proposé se base sur des marges quasiment à 5%: alors d'accord il y aura peut-être des synergies, mais on se demande comment ils vont opérer pour que l'ensemble arrive à ce modèle de rentabilité jamais atteint jusqu'à présent", estime Frédéric Rozier.Le prix payé pour Equans "est cher, même si ce n'est pas tous les jours qu'on a un deal comme Equans à se mettre sous la main", renchérit Eric Lemarié.Si le titre chutait à la Bourse de Paris lundi (-5,96% à 15H12, à 33,47 euros), c'est parce que "le marché pense que Bouygues a payé un prix trop élevé, qu'il y a des risques d'intégration parce que l'entité est de taille importante et qu'elle est vraisemblablement composée d'une multitude de métiers différents, ce qui peut éventuellement compliquer l'exécution du deal", selon lui.M. Lemarié met aussi en avant le fait que "le deal ne sera finalisé qu'au deuxième semestre 2022 et qu'aujourd'hui on a peu de chiffres officiels, on rentre donc dans une période d'incertitudes, ce qui n'est jamais bon boursièrement parlant".
Il y a 3 ans et 237 jours

La Ville de Paris veut encore durcir son règlement vis-à-vis des locations AirBnB

Marais, Montmartre, Quartier latin, Champs-Elysées et Tour Eiffel: ces quartiers à forte densité de meublés touristiques vont devenir des "secteurs de compensation très renforcée", indique l'adjoint (PCF) au logement Ian Brossat lundi à l'AFP, confirmant une information du Parisien.La Cour de cassation avait validé en février ce principe très contraignant: les propriétaires souhaitant mettre en location une résidence secondaire dans la capitale doivent obtenir une autorisation de changement d'usage avec compensation, qui leur impose de transformer des surfaces commerciales en logements pour compenser mètre carré pour mètre carré - ou au double dans certaines zones - la perte de surface d'habitation.La compensation au triple vise à "dissuader les propriétaires de transformer des logements en AirBnB dans ces quartiers", a dit à l'AFP M. Brossat. "Grace à ce règlement, entre 2012 et 2020, 47.000 m2 de logement ont été créés en compensation", souligne-t-il.La mairie va aussi soumettre à autorisation les transformations de commerce en rez-de-chaussée en meublés touristiques, possibilité offerte aux municipalités depuis la parution d'un décret en juin.Jusqu'ici, les propriétaires de locaux commerciaux n'étaient soumis qu'à une déclaration. Une commission va être créée pour étudier les demandes et la transformation sera sur le principe interdite dans les zones à "forte pression touristique", "dans les rues où le commerce est protégé par le Plan local d'urbanisme (PLU)" ainsi qu'en cas de "risques de nuisances", explique la mairie.Ces mesures visent à "protéger le petit commerce et l'âme de nos quartiers", a commenté M. Brossat. "Ces dernières années", face au durcissement des règles de location dans la capitale, "un petit nombre d'investisseurs se sont reportés sur la transformation de commerces en pied d'immeuble en AirBnB".Présenté mardi lors de l'instauration "d'un observatoire de la location meublée touristique à Paris", le nouveau règlement fera l'objet d'un vote au Conseil de Paris de décembre, pour application dès 2022.Après les logements et les commerces, la mairie de Paris étudie l'extension de sa règlementation aux bureaux et l'instauration de quotas par zones, via le futur PLU en cours d'élaboration.En faisant condamner les propriétaires et les plateformes qui avaient dépassé la limite de 120 nuitées, pour les résidences principales, ou ne s'étaient pas soumis au changement d'usage et au mécanisme de compensation, la Ville dit avoir récupéré plus de 11 millions d'euros d'amende.
Il y a 3 ans et 237 jours

De Jules Verne à Jean-Philippe Zoppini, du rêve au rêve. Et en 2021 ?

Alors que la COP 26 blablablate à l’envi, que même les gamins du monde entier savent qu’on leur raconte depuis Glasgow des histoires à dormir debout, se souvenir de feu l’architecte Jean-Philippe Zoppini, le magicien d’AZ. Depuis le début des années ’80, Jean-Philippe Zoppini réfléchissait à faire de l’océan un espace immobilier, sinon urbain. Dès […] L’article De Jules Verne à Jean-Philippe Zoppini, du rêve au rêve. Et en 2021 ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 237 jours

AJAP 2020 – Un avenir en mâle et blanc ?

Alors qu’étaient dévoilés le 29 janvier 2020 par le ministère de la Culture les noms des lauréats de l’édition 2020 des Albums des jeunes architectes et paysagistes (AJAP), la Cité de l’Architecture et du Patrimoine leur a dédié une exposition*. Un aperçu du futur de la profession : masculin et corseté ? Le 14 janvier 2020, […] L’article AJAP 2020 – Un avenir en mâle et blanc ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 237 jours

Etude des Notaires de France sur la valeur verte des logements en 2020

Une répartition très variable par département de l’étiquette Énergie des logements vendus La part des logements vendus qualifiés de « logements extrêmement peu performants » (classe F-G) est très hétérogène sur le territoire.Elle est la plus faible (3%) dans les départements proches du sud de la façade atlantique et de l’arc méditerranéen tels que le Var, les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde et les Bouches-du-Rhône. À l’inverse, elle est la plus forte dans les départements plus ruraux et/ou montagneux tels que le Cantal (36%), les Hautes-Alpes (34%), la Creuse (30%), les Alpes-de-Haute-Provence (30%) et la Savoie (29%).La part des logements vendus de classe A-B est moins hétérogène sur le territoire, même si ses variations ne sont pas négligeables selon les départements: de 1% dans la Meuse, la Haute-Marne, la Creuse et le Cantal à au moins 12% dans les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde, les Bouches-du-Rhône, l’Ille-et-Vilaine et l’Hérault. La part des logements vendus construits après 2010 est également parmi les plus faibles dans la Meuse, la Haute-Marne, la Creuse et le Cantal (de 3 à 6%) et parmi les plus fortes dans les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde, les Bouches-du-Rhône, l’Ille-et-Vilaine et l’Hérault (de 10 à 13%).Un impact d’autant plus faible que le niveau de « tension immobilière » est importantL’analyse de la valeur verte au niveau des régions montre la faiblesse, voire l’absence, d’un impact de l’étiquette Énergie sur les prix des logements en Île-de-France. Ce constat peut s’expliquer par la spécificité du marché immobilier francilien, caractérisé notamment par une demande supérieure à l’offre et donc une tension sur le marché.Qu’il s’agisse de la plus-value en appartements ou de la moins-value en maisons, l’impact sur les prix engendré par l’étiquette Énergie, comparé à un logement de classe « D », est, en moyenne, d’autant plus faible que le niveau de « tension immobilière » est important. Par exemple, comparés aux appartements de classe D, ceux de classe A-B se sont vendus, en moyenne, de 6 à 9% plus cher dans les zones les plus « tendues » (A et B1) et de 14 à 21% plus cher dans les moins « tendues » (B2 et C).
Il y a 3 ans et 237 jours

A propos de maison individuelle, Bruno Le Maire meilleur ami des constructeurs ?

Quand la langue d’Emmanuel Wargon a fourché en octobre 2021 à propos de la maison individuelle « non-sens écologique, économique et social », c’est probablement aux maisons de constructeur qu’elle pensait. Or, pendant que tous les projecteurs de la polémique se portaient sur elle, personne pour remettre en cause, à propos de maison individuelle justement, un autre […] L’article A propos de maison individuelle, Bruno Le Maire meilleur ami des constructeurs ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 237 jours

Le bureau d’études Construire innove avec la géothermie sur plan d’eau

Descriptif du système de géothermie sur plan d’eauUn lac possède en hiver des températures de 7 à 8 °C au fond. Afin de pouvoir obtenir et exploiter cette chaleur il faut déposer et recouvrir des tubes de graviers pour favoriser l’incrustation de la vase. Au bout de 2 à 3 ans, la vase s’est installée. La température de fond augmente d’année en année de 4 à 5° C au début par la fermentation organique. Pour un coût 5 fois moins élevé que le forage sur les grandes puissances, on obtient des caractéristiques d'échange bien meilleures que celles d’un forage. On peut produire plus d’énergie par mètre de sonde que dans le cas d’un forage.Le PEHD est biocompatible car complètement inerte. Il ne se dégrade pas, ce qui dément le préjugé des plastiques polluants. Étant non biodégradable (la décomposition s’étale sur des millions d'années) une utilisation sur le très long terme est sans aucun risque et totalement respectueuse de l’environnement. Elle ne génère aucun déchet. Pour les zones à température hivernale très faible il peut être nécessaire de glycoler l'eau. Dans ce cas il faut utiliser du MPEG (monopropylène glycol) et non du MEG toxique et cher.Facilité juridique de mise en œuvre La règlementation des lacs est peu contraignante car il s’agit d’espaces favorables à l'environnement. Il n’existe aucune contrainte administrative en dessous de 1.000 m2 de surface. Jusqu’à 20.000 m2, une simple déclaration suffit. Au-delà il faut une autorisation. Pour un système de 80 kW, 1.000 m3 d'eau suffisent.Un exemple de réalisation et son avantage financier Un lac de 1.000 m3 coûte entre 5 et 10 k€ HT. Les échanges thermiques dans un lac ou sur un autre plan d'eau (bras de rivière ...) sont optimisés, si bien que la quantité de tubes à installer est bien moindre que pour des forages ou autres systèmes de captage par sonde. L'eau permet d'obtenir un coefficient d'échange entre les tubes et l’eau bien meilleur que celui issus du contact avec la terre dans le cas des sondes classiques. Seul le plastique du tube est isolant (idem avec les sondes standards). Le coefficient d'échange obtenu est de l'ordre de 14 W/m/K. Pour un cours d'eau ou de l’eau en mouvement ce coefficient est encore plus élevé. Avec une température de 7 à 8° C au fond, la puissance de captage est de plus de 97 W/m alors qu’elle serait de 50W/m avec un forage classique. Un forage par système de sondes verticales est environ 10 fois plus cher qu’un système de captage sur plan d’eau à caractéristiques de captage équivalentes. La seule contrainte est la nécessité d'avoir à minima 500 m2 de terrain. C'est malgré tout beaucoup moins que l’espace nécessaire pour un système de captage par sonde horizontale traditionnel.La société SUNDERMANN & SEYS Géothermie et son bureau d'études CONSTRUIRE rendent rentable la géothermie à partir de 10 k€ HT de dépenses annuelles de chauffage /climatisation. (Retour sur investissement hors subventions en moins de 5 ans). Ce seuil est vite atteint pour une grande majorité de bureaux et de projets particuliers d’envergure. Pour le bureau d’études CONSTRUIRE, les systèmes non rentables dans la durée ne devraient pas être considérés comme écologiques. Le coût hors subventions constitue un indicateur très fiable de l’énergie consommée à la production. Il ne faut pas oublier que les moyens humains ont un coût financier et écologique élevé. La géothermie permet de diviser par 5 la dépense en énergie pour le chauffage / climatisation, soit une réduction de 40% de la dépense énergétique globale. Les Suisses et les Suédois l'on comprit, 15% de leurs systèmes de chauffage fonctionnent selon ce système, contre quelques % en France.Le retour sur investissement (hors taxes et hors subventions) est assuré en moins de 5 ans.Une première mise en œuvre : L’école maternelle, l’école primaire, le collège et des locaux associatifs à Rambouillet ( réalisation en 2022) Le projet des établissements scolaires et locaux associatifs à Rambouillet a la particularité de se faire sur une friche industrielle. Ces bâtiments seront à énergie positive sur un site industriel abandonné pendant plus de 5 ans. Sur ce projet une installation de chauffage / climatisation et eau chaude sanitaire par géothermie sur plan d'eau sera réalisée. Il s'agit d'un système de 80 kW prévu pour chauffer 2.000 m2 de locaux de type ERP catégorie 5 et 400 m2 de locaux de type salle de danse pour les associations de la ville de Rambouillet. Il est prévu d'installer 1.000 mètres de tubes PEHD permettant de capter 97.14W/m dans le bassin pour le chauffage en hivers ou pour la climatisation des locaux en été.. L’utilisation de cette technologie permettra d'économiser au maitre d'ouvrage 180 k€ HT de forage sans aucune perte en qualité du système de chauffage / climatisation et ECS.Le recours à cette technologie alternative est une aubaine car la taille du terrain ne permettait pas l'installation de capteurs horizontaux et les contraintes règlementaires interdisaient l'utilisation de la ressource nappe phréatique. La solution retenue est donc la meilleure en tous points. Le projet permettra également une rénovation généralisée de tout le réseau de chauffage du bâtiment avec le remplacement de l'ancienne tuyauterie et l’installation de radiateurs en nombre suffisant pour assurer un chauffage à eau chaude à moins de 35°C. Cette température de l'eau de chauffage relativement basse permet l’optimisation maximale du rendement des pompes à chaleurs mises en place. Celles-ci fonctionneront avec un COP de 5. Le COP système général est estimé supérieur à 4.5 en moyenne. Le système fonctionnera à plein régime pendant 2.100 heures par an pour une énergie totale utile produite de 160 MWh et une énergie couteuse (l'électricité) consommée de 35 MWh. A moyen terme il est prévu d'améliorer encore les performances thermiques et écologiques du bâti par l'installation de panneaux solaires, d’éoliennes 20kW et de batteries électriques Tesla ou équivalent sur le terrain afin de produire et pouvoir stocker l'électricité nécessaire pour faire fonctionner les pompes et les autres consommateurs du bâtiment (ordinateurs et luminaires). Le développement de la géothermie par plan d’eau permet d’améliorer le rendement énergétique et la rentabilité de l'industrie de la construction. Avec les subventions de l'ADEME pour la géothermie, le retour sur investissement de ce chantier sera obtenu en moins d'un an.
Il y a 3 ans et 237 jours

Le maire du XVe arrondissement de Paris demande le report de la Tour Triangle

Dans un vœu transmis à l'AFP et qui doit être soumis au conseil municipal débutant le 16 novembre, l'élu demande "qu'il soit sursis au projet de Tour Triangle dans l'attente de l'adoption du nouveau PLU (Plan local d'urbanisme) bioclimatique" qui règlementera les constructions dans la capitale, fin 2023.Le bailleur, le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) qui sera propriétaire pendant 80 ans, a annoncé lundi que le chantier démarrerait d'ici 2022, avec le soutien financier de l'assureur Axa, pour s'achever à l'horizon 2026.Mais pour M. Goujon, "les arguments avancés en 2008 pour justifier la construction" de cette tour, qui "obstruera le paysage du sud du XVe et bien au-delà", sont "obsolètes"."Datée", la Tour Triangle "ne répond sans doute plus aux besoins des entreprises que la crise du Covid-19 et le développement du télétravail amènent à repenser", souligne M. Goujon, opposé au projet depuis son lancement en 2008.Autres opposants historiques au projet, les Verts soumettront également un voeu au prochain Conseil de Paris, demandant lui l'abandon d'un projet qu'ils voient comme une "aberration écologique"."Mathématiquement, il y a une majorité contre ce projet. Ce serait dommage qu'on n'arrive pas à la trouver", a réagi Emile Meunier (EELV), interrogé par l'AFP sur la possibilité d'une alliance entre les écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo, et l'opposition de droite et du centre.L'élu écologiste, président de la commission urbanisme et logement, demande à ce que "tous les moyens soient mis en oeuvre, y compris politiques, pour faire tomber cette tour".Le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire a estimé mercredi que la ville de Paris "ne pouvait plus faire obstacle" à la construction de cette tour de 180 mètres de hauteur depuis le feu vert donné par le Conseil de Paris en 2015 et la délivrance du permis de construire en 2017.Le projet définitif pour l'immeuble de 42 étages, qui doit notamment héberger un hôtel quatre étoiles, plus de 2.000 mètres carrés d'espace de travail partagé (coworking), un centre de santé et un espace culturel, n'est "pas totalement arrêté en détails", a indiqué M. Grégoire pour lequel "on a encore beaucoup de temps pour affiner le programme".
Il y a 3 ans et 237 jours

Dans le Centre-Val de Loire, les professionnels adoptent les matériaux biosourcés

RETOUR D'EXPÉRIENCE. Quelques acteurs du monde de la construction ont évoqué les différents projets de réhabilitation sur lesquels ils ont travaillé en Centre-Val de Loire en mettant en avant l'utilisation de matériaux issus de la biomasse. Tour d'horizon de ces rénovations...
Il y a 3 ans et 238 jours

OFF du Développement durable : 8 villes mettent en lumière des ouvrages pionniers et frugaux

La 6e édition du OFF du développement durable se déroulera dans 8 huit villes françaises et montrera des projets de construction et rénovation pionniers en termes de frugalité
Il y a 3 ans et 238 jours

Mur de Berlin, plus de trente ans déjà…

Podcast ACPresse – Le Mur de Berlin, lu par Nadia Zanoun. Coup de théâtre ! Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les forces armées de la République démocratique d’Allemagne déploient des barbelés pour bloquer les rues et les voies ferrées qui mènent à Berlin-Ouest. Des maçons empilent les parpaings, sous la surveillance de policiers et de soldats. Le Mur de Berlin, projet ultra secret du gouvernement Est-allemand, voit le jour. L’allégorique “Rideau de fer” qui sépare le bloc des pays de l’Est de l’Ouest devient ici un mur de béton. D’une longueur de 140 km, dont 43 km à l’intérieur même de Berlin, le Mur coupait près de 193 rues, lignes de tramways y compris… [©ACPresse/Frédéric Gluzicki] « Avec la construction du mur de protection antifasciste, nous avons stabilisé la situation politique en Europe. Nous avons consolidé la paix », déclarait Erich Honecker, secrétaire du comité central pour les questions de sécurité. En réalité, il s’agit de contenir l’exode massif des habitants vers la République fédérale d’Allemagne. Depuis 1949, entre 2,5 à 3,5 millions d’Allemands sont partis à l’Ouest. Maillon faible de dispositif de contrôle ? La frontière urbaine de Berlin. En effet, il suffit de prendre le métro pour passer à l’Ouest. Cette fois-ci, tous les moyens de transport entre les deux Berlin sont interrompus. Et des troupes soviétiques se tiennent prêtes au combat aux postes frontières des Alliés.  De fer et de béton D’une hauteur visible de 3,60 m et épais de 15 cm, les éléments composant le Mur étaient enfuis dans le sol à 2,10 m de profondeur. L’ouvrage, était aussi pourvu d’un système très complet de fils de fer barbelés, de fossés, de chemins de ronde et de miradors. [©ACPresse/Frédéric Gluzicki] Long de 140 km, dont 43 km à l’intérieur même de Berlin, le Mur coupe 193 rues. A partir de 1972, il devient même infranchissable. La dernière génération du Mur est constituée d’éléments préfabriqués en béton ne pouvant plus être enfoncés par des véhicules. D’une hauteur visible de 3,60 m, épais de 15 cm et larges de 1,20 m, ces éléments sont enfouis dans le sol à 2,10 m de profondeur. L’ouvrage est aussi pourvu d’un système très complet de fils de fer barbelés. Mais aussi, de fossés, de chemins de ronde et de miradors. Quelque 14 000 gardes et 600 chiens sont affectés à la surveillance de l’ensemble du dispositif. Seuls vingt-cinq points de passage permettent la circulation. Treize par la route, quatre par voie ferrée et huit par voie d’eau.  Durant vingt-huit ans, la Porte de Brandebourg fut prisonnière du Mur, coincée dans le no man’s land séparant les deux Berlin. [©ACPresse/Frédéric Gluzicki] Plus de 100 000 citoyens de la RDA ont tenté de fuir leur pays par la frontière intra-allemande ou par le Mur de Berlin. Près de 5 043 personnes ont réussi à franchir le Mur et au moins 136 ont été tuées entre 1961 et 1989, lors de tentatives d’évasion. Une chute non annoncée Situé au croisement de Friedrichstrasse et de Zimmerstrasse, le fameux Checkpoint Charlie a vu Soviétiques et Américains se défier durant près de 30 ans. [©ACPresse/Frédéric Gluzicki] Jeudi 9 novembre 1989. Le lendemain de la démission collective des dirigeants du parti, tous les citoyens de la RDA sont autorisés à circuler librement. Et à quitter le pays selon l’annonce faite à la télévision Est-allemande. Information aussitôt relayée par les médias de la République fédérale et de Berlin-Ouest. Des milliers de Berlinois se mettent alors en chemin. Sans ordre concret, mais sous la pression de la foule, le point de passage de la Bornholmer Strasse est ouvert peu après 23 h 00. Dès le lendemain, les habitants entament la destruction du mur à l’aide de pioches et marteaux. Le Mur a disparu du centre-ville en novembre 1990, le reste un an plus tard. Seules, six sections ont été conservées. Aujourd’hui, une double rangée de pavés et des plaques en fonte portant l’inscription Berliner Mauer 1961-1989 immortalisent le tracé historique du Mur. Quelques mois après la chute, les vestiges du Mur étaient encore présents dans Berlin… [©ACPresse/Frédéric Gluzicki] La partie la plus connue, située entre la gare de l’Est et le pont de l’Oberbaum, le long de la Spree, mesure 1,3 km. Appelée East Side Gallery, elle comporte 106 peintures murales, réalisées en 1990, œuvres de 118 artistes du monde entier. La plus longue fresque à ciel ouvert du monde ! Fortement dégradée, elle avait retrouvé ses couleurs et ses inscriptions grâce au projet “Write the Wall”. Ce dernier rassemblait les artistes de l’époque. Mais aussi des créateurs anonymes… Retrouvez aussi l’article sur “Mur(s) de Berlin : Le béton de la liberté” Mariola Gluzicki
Il y a 3 ans et 238 jours

Comment faire pour démousser et nettoyer le toit?

Au fil des années, la toiture de la maison est confrontée à certains problèmes pouvant dégrader son état. L’apparition des mousses figure parmi les problèmes courants rencontrés sur les différents types de toit. Lorsque les conditions de la toiture leur sont favorables, ces végétaux se développent et se prolifèrent sur diverses zones du toit. Leur présence peut causer des dégâts importants, comme le soulèvement des tuiles, altérant l’étanchéité de la toiture. Démousser le toit est donc nécessaire pour prévenir les risques. Pour apporter plus de visibilité sur le sujet, ce billet propose découvrir l’importance de recourir à un prestataire de démoussage et les divers moyens utilisés pour démousser la toiture. Contacter un prestataire de démoussage de toiture Le moyen le plus sûr et le plus rapide pour démousser et nettoyer le toit consiste bien évidemment à faire appel à une entreprise de demoussage de toiture. En effet, ce type de prestataire dispose des compétences et des outils nécessaires pour débarrasser efficacement le toit de ces végétaux indésirables. Par ailleurs, il faut savoir que les travaux de démoussage de toiture s’effectuent en hauteur et présentent donc de forts risques de chutes pour les novices. Pour éviter tout accident, il est plus indiqué de confier la réalisation de cette tâche à des professionnels qualifiés. Les moyens utilisés pour démousser le toit Pour démousser efficacement la toiture, il est donc indiqué de faire appel à une entreprise de demoussage de toiture. Ce type de professionnel dispose de plusieurs moyens permettant de mener à bien cette tâche. Pour ce faire, l’entreprise de démoussage peut : Se servir d’une brosse À l’aide d’une simple brosse dure, le prestataire de démoussage peut éliminer facilement les mousses incrustées sur le toit. Ensuite, il procède au rinçage de la toiture en partant du haut du toit. Durant ce processus, il procède minutieusement pour éviter de boucher la gouttière avec les résidus de mousse. Utiliser un nettoyeur haute pression Le nettoyeur à haute pression est un autre moyen efficace utilisé par l’entreprise de démoussage pour enlever les mousses incrustées sur le toit. Cet appareil de nettoyage est très puissant et doit donc être manipulé avec beaucoup de précautions pour éviter d’abîmer la toiture. Cela vaut surtout pour une toiture en tuiles ou en ardoise, car ces matériaux sont très fragiles. Appliquer des traitements préventifs Il faut savoir que retirer les salissures et les mousses sur le toit ne suffit pas. En effet, pour éviter que les mousses se propagent à nouveau sur la toiture, il est indispensable d’appliquer ensuite des traitements préventifs. Pour ce faire, le prestataire de démoussage peut, notamment, utiliser un produit anti-moussse qui permet de limiter le retour de ces végétaux indésirables. Il est également possible d’opter pour une solution hydrofuge, laquelle est un traitement de prévention anti-humidité. Effectivement, il faut rappeler que l’humidité est une des conditions qui favorisent la prolifération des mousses sur le toit. La pose de fils de cuivre est un autre moyen efficace pour prévenir l’apparition des mousses sur le toit. Pour cela, le professionnel en démoussage place des fils de cuivre au ras et sur le haut de la toiture. Ensuite, la pluie provoque l’oxydation du cuivre et ainsi lutter contre l’apparition des mousses.
Il y a 3 ans et 238 jours

A Paris mais pour la SFL, Biome signé YMA et Jouin Manku

Au cœur du XVe arrondissement résidentiel et commerçant, et sous l’impulsion de Société Foncière Lyonnaise (SFL) maître d’ouvrage, Biome est une opération de 24 000 m² de nouveaux bureaux et services co-signée par les agences Yrieix Martineau Architecture (YMA) et Jouin Manku qui investissent le site unique de l’ex-siège historique de la SMABTP. Livraison attendue : juin […] L’article A Paris mais pour la SFL, Biome signé YMA et Jouin Manku est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 238 jours

Les architectes de la table ronde

Ce mercredi 10 novembre 2021, la Cité de l’Architecture & du patrimoine organise une table ronde avec les lauréats de la session 2020 des Albums des jeunes architectes et paysagistes (AJAP). L’intitulé de l’événement synthétise les préoccupations de cette nouvelle génération : « Réparer, régénérer, recycler ». La table ronde s’inscrit dans la continuité de l’exposition de leurs travaux à la Cité de l’Architecture. À la veille de la clôture de l’exposition ce...
Il y a 3 ans et 238 jours

Travaux de plomberie : Comment réparer votre tuyau d’évacuation?

Dans la pratique, diverses causes peuvent être à l’origine d’un problème de tuyauterie et qui nécessite la réalisation de travaux de plomberie. Dans ce cas, faire appel à un plombier constitue le meilleur réflexe pour vous permettre de réparer votre circuit. En effet, avant de pouvoir intervenir efficacement, il est primordial de détecter la source de vos ennuis. Autrement, il peut s’agir d’un souci engendré par la pente ou un défaut d’installation de la conduite de drainage. Raison pour laquelle, vous devez solliciter un professionnel pour lui permettre d’inspecter l’état de votre dispositif, avant de proposer le traitement adapté. Diagnostic En effet, c’est une étape indispensable pour réussir à détecter le fond de votre problème et trouver les solutions qui s’imposent. Ainsi, le niveau de la pente de votre tuyau d’évacuation permet de déterminer précisément si l’eau arrive à acheminer correctement vos déchets vers l’égout. S’il est trop fort, l’écoulement rapide des eaux usées empêche la vidange des résidus et ces derniers finissent par former un blocage dans votre paroi. Le cas échéant, s’il est trop faible, l’eau ainsi que les dépôts stagneraient dans votre canalisation et leur accumulation obstruera la sortie vers les dalles publiques. De la même manière, il est impératif de procéder à la vérification de l’ouverture de votre tuyau de ventilation donnant sur le toit. Il arrive effectivement que des oiseaux ou divers animaux y élisent domicile, bloquant ainsi le fonctionnement de cette installation. Par la suite, vous devez contrôler la vanne placée sous votre évier qui permet au gaz d’égout de refluer dans votre intérieur tout en laissant passer l’air. Si vous sentez une odeur persistante d’eaux usées dans votre maison, c’est le signe qu’il est indispensable de remplacer immédiatement cet accessoire. Traitements spécifiques Pour éliminer un blocage dû à problème de pente, vous pouvez vous servir d’un serpent de plombier avant de rincer votre canalisation à l’eau. Par la suite, vous devez penser à rectifier le tir en installant de nouvelles plomberies en veillant à ce que l’inclinaison soit correcte. Cette précaution reste indispensable pour assurer une meilleure évacuation des eaux usées. Autrement, la constatation d’une obstruction ou la lenteur des écoulements amènera un professionnel à entreprendre des opérations dédiées, telles que : Assainissement, Débouchage, Dégorgement, Vidange… Si besoin, il peut recourir à un matériel spécifique comme un camion pompe par exemple pour faire quelques tâches, à l’instar de : Inspection avec une caméra de la canalisation, curage et détartrage des parois. Lors d’une panne, en attendant l’intervention de ses spécialistes, il est préférable d’arrêter l’utilisation de votre installation pour ne pas causer davantage de dommages. Dans certains cas, des petites astuces peuvent vous soulager temporairement, mais ces problèmes chroniques peuvent se reproduire sans traitement efficace. C’est pourquoi le concours d’un expert vous sera d’une grande utilité pour réparer une bonne fois pour toutes vos soucis de plomberie. Bref, des travaux de plomberie restent toujours indispensables même si des solutions pratiques peuvent résoudre vite fait les éventuels blocages de votre canalisation. En effet, il vaut mieux faire appel à un expert en plomberie pour détecter la source qui a causé cette panne et appliquer en conséquence le traitement requis. Dans certains cas, des réparations s’imposent pour réussir à remettre votre installation en état de marche.
Il y a 3 ans et 238 jours

Tout savoir sur les travaux de peinture de façade

La peinture est une étape incontournable dans des travaux de façade. Elle vient en finition du support afin d’en améliorer l’esthétique, entre autres. La réalisation des travaux de peinture nécessite des compétences et le choix des couleurs de peinture est soumis à certaines réglementations. Pour apporter plus de visibilité sur le sujet, voici quelques informations utiles à connaître concernant les travaux de peinture de façade. La peinture de façade, indispensable pour une finition esthétique Que ce soit lors d’une construction de maison ou d’une rénovation de façade, les travaux de peinture constituent une étape essentielle permettant de favoriser l’esthétique de l’habitation. Dans cette mesure, il est conseillé de faire appel à un expert en peinture de façade comme sur ce site : https://www.entreprise-batiment.ch/ pour prendre en main sa réalisation. Cela offre l’assurance d’obtenir des résultats de qualité. Il faut savoir qu’avant l’application de la peinture sur les murs extérieurs, ces derniers doivent être préalablement préparés, en particulier dans le cas d’un ravalement de façade. Les fissures doivent être colmatées, les détériorations des enduits réparées, etc. Pour ces diverses raisons, il est plus judicieux de recourir aux services de professionnels pour réaliser les travaux de ravalement et de peinture de façade. Les éléments à considérer pour choisir la couleur et le type de peinture de façade Il est à préciser que le choix de la peinture de façade doit être effectué en fonction du support et du climat de la région, mais également selon l’esthétique finale que l’on souhaite donner aux murs extérieurs. Concrètement, les critères suivants sont à prendre en compte avant de choisir la peinture de façade : La conformité à la règlementation en vigueur Tout d’abord, il faut souligner que les travaux de ravalement sont une obligation légale fixée par le Code de la Construction et de l’Habitat. Ces travaux doivent être effectués au minimum tous les dix ans, sous peine de se voir coller des sanctions comme une forte amende. Le Plan local d’urbanisme (PLU) en vigueur impose en outre un panel précis de couleurs, ceci afin de conserver une cohérence architecturale au sein de la commune ou région concernée. Il est donc conseillé de se rapprocher auprès de la Mairie afin de déterminer les couleurs autorisées au sein de la commune. Le type de support Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de peinture de façade, à l’instar des peintures acryliques et des peintures pliolites. Pour choisir la peinture la plus adaptée, il est important de prendre en compte le type de support. Pour les novices, il est recommandé de faire appel à une entreprise de peinture de façade pour obtenir des conseils pertinents sur le sujet, en plus de la qualité des travaux. Les peintures de types acryliques figurent parmi les plus utilisés. Ces peintures sont adaptées à tous les types de supports à l’exception du métal. Faciles à poser et à entretenir, elles sont à privilégier pour les supports de faible épaisseur et en résine. Les peintures pliolites sont, quant à elles, adaptées à tous les types de supports hormis le ciment. En effet, au contact du ciment, ce type de peinture produit peut provoquer une réaction chimique se traduisant par un décollage de la peinture.