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Il y a 2 ans et 293 jours

L'AFIL présente une étude inédite pour alerter l'État sur l'avenir du logement locatif intermédiaire

L’objectif de cette étude, co-financée par plusieurs associations parties prenantes du logement, est de définir de manière quantitative l’attractivité des deux dispositifs : « Particulier » via le PINEL et « institutionnels » via le LLI puis de comparer les coûts pour l’État de l’une et l’autre de ces deux options et évaluer l’efficacité des dispositifs de soutien à l’immobilier locatif neuf en France et de son attractivité pour l’investisseur final. Malgré l’importance primordiale du Pinel dans la construction de logements depuis 20 ans, certaines voix au sein des pouvoirs publics, cherchent à remplacer les investisseurs particuliers par des institutionnels privés et à faire disparaître de façon progressive le dispositif Pinel dont la fin est déjà programmée en 2024.Bien que maintes fois décrié, le dispositif Pinel reste pourtant le principal pourvoyeur de logements intermédiaires en France, avec près de 200.000 logements en cours. Du côté du LLI, produit d’investissement à destination des seuls acteurs institutionnels, les avantages fiscaux qui consistaient initialement à un taux de TVA réduit à 10% et une exonération de taxe foncière sur la propriété bâtie (TFPB) durant 20 ans, ont été récemment quelque peu modifiés par le Projet de Loi de Finance (PLF) 2022 : désormais, l’exonération de TFPB est remplacée par un crédit d’impôt sur les sociétés (IS) pour une durée équivalente.Renaud Cormier, Président de L’AFIL explique : « Depuis sa création en 2018, nous souhaitons que l'AFIL joue un rôle majeur pour fédérer les acteurs du logement intermédiaire. Au travers de cette étude, nous désirons une nouvelle fois contribuer de manière constructive aux débats autour de la problématique du logement qui concerne une grande majorité des ménages français. Grâce à cette étude, nous voulons surtout arrêter d'opposer les idées aux convictions et d’apporter des réponses factuelles sur les conséquences de cette nouvelle orientation pour notre pays et pour le secteur. »Le contexte : Les aides à l’investissement locatif neuf en zone tendue ayant d’ores et déjà fait l’objet d’études permettant de démontrer leur efficacité, le débat se déporte maintenant, vers une éventuelle optimisation des sommes allouées. L’idée est que les budgets alloués aux mécanismes de soutien à l’investissement locatif intermédiaire via les dispositifs actuels (Pinel, LLI, PLI et Loc’ Avantage) seraient plus efficaces s’ils étaient redirigés vers les acteurs dits institutionnels du logement via des fonds immobiliers de type OPCI. Dans un contexte souvent hostile aux mécanismes de soutien à l’immobilier neuf dans le logement intermédiaire, la volonté d’une intervention plus forte d’investisseurs institutionnels privés revient de manière récurrente dans les débats.Pierre Sabatier, président fondateur de PrimeView explique : « Cette étude permet de factualiser et objectiver un débat qui mérite que l'on s'y intéresse en raison du rôle sociétal et de l'importance économique du logement intermédiaire pour les citoyens français, qui ont besoin de ce type de logement pour accéder à leur lieu de travail. »« Logements intermédiaires » : vocation sociale & dispositifs incitatifs efficaces Les logements intermédiaires s’adressent surtout aux classes moyennes et aux jeunes ménages qui sortent du champ du logement social en raison de leurs revenus et qui souhaitent résider dans les zones géographiques où le marché immobilier est tendu. La volonté politique de mettre à disposition des logements intermédiaires dans des zones tendues a poussé les autorités publiques à mettre en œuvre des dispositifs incitatifs d’investissement depuis de nombreuses années. Les trois principaux sont le PLI, l’incitation fiscale (aujourd’hui correspondant au Pinel) et le LLI. Il faut noter que jusqu’à présent, les dispositifs d’incitation à destination des particuliers (avec 900.000 logements construits depuis 20 ans, dont près de 200.000 pour le Pinel) se sont montrés plus efficaces que les financements aidés (145.000 logements pour le PLI et le LLI) pour développer l’offre intermédiaire.Malgré les dispositifs existants, le marché est menacé : Renaud Cormier lance l’alerte ! « Le choc de l’offre attendu n’a pas eu lieu. A fin avril 2022, 392.600 logements ont été mis en chantier en France sur 12 mois, soit un volume équivalent à celui de fin mars 2017. Pire encore, ces faibles niveaux d’autorisations et de mises en chantier ne sont atteints que grâce au soutien de la demande pour des logements individuels, vraisemblablement en réaction aux épisodes de confinement. Les chiffres de production de logements collectifs sont, eux, alarmants : le volume de permis de construire pour des appartements n’a toujours pas retrouvé son niveau de février 2020 (avant le 1er confinement) et les mises en chantier de collectifs stagnent depuis 1 an. Face à une demande croissante dans les zones tendues et plus récemment dans les villes moyennes, la création insuffisante de nouveaux logements entretient une pénurie qui entraîne une hausse inéluctable des prix de vente. Cette hausse des prix se répercute essentiellement sur le marché de l’ancien qui représente l’écrasante majorité des transactions. En 20 ans, les prix du neuf ont augmenté de 117% et ceux de l’ancien de 137%. Aujourd’hui, le logement représente plus de 26% de la dépense de consommation finale des ménages. Aujourd’hui, le marché locatif privé est menacé. La décorrélation entre l’évolution des loyers et celle du prix des logements a durablement affaibli les rendements locatifs : en 30 ans, le prix réel (i.e. corrigé de l’inflation) des logements anciens a été multiplié par 2 tandis que les loyers réels ont progressé de 30%. Ces rendements vont encore chuter dans le neuf avec l’inflation et la hausse des coûts de construction. Un éventuel blocage des loyers porterait un coup fatal à l’investissement locatif, dans un marché où le rapport bailleurs-locataires est déjà fortement déséquilibré au profit de ces derniers. L’urgence est là : au 1er trimestre 2022, les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de -18,2% sur 12 mois glissants[1] et ce recul s’accélère, avec -23,6% sur le trimestre. »[1]FPI, Les chiffres du logement neuf, 1er trimestre 2022.Présentation des principaux résultats de l'étudeDispositif « Pinel » : plus rentable pour les particuliers !Les premiers résultats de cette étude, démontrent que parmi les trois principaux dispositifs mis en place pour inciter la construction de logements intermédiaires (PLI, LLI, défiscalisation), seule la défiscalisation (correspondant aujourd’hui au Pinel) s’est montrée véritablement efficace et reste le pilier de la construction de logements intermédiaires en France. Le crédit d’impôt Pinel rend d’ailleurs le fléchage fiscal convaincant : il reste plus intéressant d’investir dans un logement intermédiaire neuf via du Pinel (entre 1,4% et 1,6% de rentabilité hors effet de levier et revente du bien selon les scénarii étudiés) que dans du droit commun (0,6%).L’étude affirme également avec force que l’essentiel de la rentabilité d’un investissement immobilier repose par ailleurs sur l’effet de levier : deux tiers pour un investissement Pinel (entre 4,7% et 4,8% annuels de rentabilité) et même 80% pour du droit commun (4,3% de rentabilité finale).Enfin, l’étude insiste clairement sur le fait que l’attractivité du Pinel va se dégrader avec les nouvelles mesures votées dans le cadre du PLF 2022. Dans un contexte où les marchés actions ont affiché un rendement total de 5,4% par an au cours des 20 dernières années, la baisse prévisible des rendements futurs du Pinel pourrait donc entraîner un recul substantiel dans la production de logements intermédiaires dès les deux prochaines années.Renaud Cormier, Président de L’AFIL affirme : « La Pinel sans recours au crédit a beaucoup moins de sens et concerne une minorité d’investisseurs disposant de suffisamment de liquidités. Dans un contexte de hausse de taux et de taux d’usures bas, il ne faut pas selon moi durcir les conditions d’octrois de crédits. Les statistiques de taux de défaut sur le financement de l’investissement locatif sont extrêmement faibles. Le modèle Pinel est robuste et reste rentable à tout point de vue ».Mise en danger de la production du logement intermédiaire.Cette étude affirme également que le retrait du dispositif Pinel au profit du dispositif LLI tel qu’envisagé par les derniers rapports serait susceptible de mettre en très grande difficulté le logement intermédiaire en France du fait du manque de rentabilité de ce secteur pour les investisseurs institutionnels en comparaison des autres actifs existants, en dépit de l’incitation fiscale qui leur est dédiée. De fait, le retrait du dispositif Pinel diminuera drastiquement le nombre de logements intermédiaires construits (estimé 40.000 et 50.000 logements créés par an au cours des 20 années précédant le Covid).Cumul des intermédiaires pour le LLI : Rendement négatif et rentabilité insuffisanteSelon les résultats de cette étude, le rendement annuel d’un OPCI investissant dans un logement intermédiaire atteindrait -1,4% annuel à périmètre constant, hors plus-value éventuelle associée à la revente : la somme des charges inhérentes à l’accumulation des intermédiaires intervenant dans le dispositif LLI dépasserait systématiquement les recettes générées par les loyers et le crédit d’impôt, entrainant un rendement locatif négatif pour l’investisseur final. Il faudrait baisser de 60% les frais de gestion (de 1,8% initialement à 0,75% de l’actif brut) pratiqués par les sociétés de gestion pour que les loyers et le crédit d’impôt compensent simplement les charges. Même sans prendre de charges pour la société de gestion, la rentabilité locative n’atteindrait que 0,7% annuelle contre entre 1,4% et 1,6% pour le Pinel selon les scénarii étudiés.Cette enquête révèle également que la seule source de rentabilité dans ce mécanisme serait issue de la plus-value encaissée à la revente, ce qui constituerait un mauvais signal pour le stock de logements intermédiaires à louer et pousserait à la hausse les prix de transactions. Selon nos calculs, il faudrait plus d’un an pour que les revenus locatifs sans aucun frais de gestion compensent les frais d’entrée dans l’OPCI.LLI ou Pinel : Conséquences et recettes fiscales pour l’Etat ?Pour un logement intermédiaire construit, nous n’avons pas identifié de différences notables en termes de recettes fiscales générées par l’Etat entre le Pinel et le LLI : la construction d’un logement Pinel pour l’Etat atteindrait entre 40k€ et 46k€ selon les scénarii étudiés, contre 42k€ pour un logement construit via du LLI.L’enquête révèle cependant que la suppression de la taxe d’habitation entraînera pour les communes une perte de revenus qui devra être compensée d’une manière ou d’une autre. Cette compensation prendra très certainement la forme d’une augmentation de la TFPB dans les années à venir. De fait, là où le dispositif Pinel n’exonère que pendant deux ans de payer la TFPB, et donc « coûte » à l’État la compensation de cet impayé auprès des communes, il est probable que le dispositif LLI qui exonère pendant 20 ans de TFPB coûtera massivement plus à l’État en cas d’augmentation de cette taxe.Les principales observations en découlantAu regard de la trop grande faiblesse des revenus générés par le plafonnement des loyers dans l’intermédiaire pour un OPCI, il faudrait pour que le dispositif LLI soit réellement en capacité de prendre le relais des dispositifs de défiscalisation en faveur des particuliers :Moins d’investissement dans les travaux pour réduire les charges supportées par l’OPCI. Cette mesure serait, bien entendu, contre-productive à l’heure de l’accélération de la transition énergétique en cours.Plus de risques pris sur la part d’actifs non immobiliers détenus par l’OPCI. Cela entraînerait une distorsion dans le risque acheté par l’investisseur final, qui s’oriente la plupart du temps vers l’immobilier pour son statut de valeur refuge et de bon levier pour se constituer un patrimoine en préparation de la retraite.Plus de coûts pour les finances publiques pour compenser la faiblesse structurelle du rendement locatif pour l’OPCI : nous évaluons la prise en charge supplémentaire par l’Etat par rapport au dispositif LLI actuel à 80% du prix du logement, pour que la rentabilité de l’OPCI soit équivalente à celle du Pinel hors levier… contre seulement 21% maximum du prix du bien dans le cadre du dispositif Pinel actuel.Même en faisant l’hypothèse de l’activation des leviers précédents permettant de rétablir une rentabilité hors effet de levier et revente du bien équivalente au Pinel, cela ne devrait pas être suffisant pour inciter le particulier à souscrire. En effet, une partie substantielle de la rentabilité des investissements dans le logement intermédiaire via du Pinel provient de la possibilité de les réaliser via un emprunt conséquent (la proportion de dette atteignait 88% du montant investi ; cf. étude publiée en 2019 sur le sujet). L’effet de levier ainsi mobilisé permet de maximiser la rentabilité structurellement faible du fait du plafonnement des loyers rendant l’investissement Pinel concurrentiel avec les autres actifs traditionnels. Or, les difficultés d’acquérir une part d’OPCI via un emprunt rendront quasiment impossible pour l’investisseur final la possibilité de faire jouer autant l’effet de levier pour maximiser sa rentabilité.Ce constat rend les objectifs de rentabilité brute pour un OPCI d’autant plus élevés : le rendement proposé par ce type de produits devra être structurellement plus élevé que celui d’un investissement Pinel hors effet de levier, pour être aussi attractif pour un investisseur final. Si ce n’est pas le cas, il est probable que les investisseurs finaux se détourneront de ce type de produits, amenant à une réduction du nombre de logements intermédiaires construits.Enfin, il existe une différence structurelle en termes de « produit » acheté par l’investisseur final : un investissement via un OPCI est fondamentalement différent d’un investissement immobilier pur (donc d’un investissement dans un logement Pinel en direct ou via une SCPI Pinel), que ce soit en termes de sous-jacents pour le particulier, mais aussi de risque. En effet, un OPCI de type SPICAV est un produit hybride, constitué en moyenne de 60 à 65% d’actifs immobiliers, mais aussi de 30% d’actifs financiers (actions et obligations essentiellement) et 5% de liquidités obligatoires. La moindre lisibilité de ce type de produits par rapport à un investissement immobilier en direct rendra de fait la commercialisation plus difficile de ce type de véhicule par rapport au Pinel.Si aucun de ces leviers cités précédemment (baisse des frais de travaux et des charges de gestion, et hausse du niveau de risque pour les actifs hors immobilier et du crédit d’impôt associé au LLI) n’est activé pour rétablir une rentabilité minimum pour l’OPCI dans un contexte de disparition du dispositif Pinel, nous estimons hautement probable un effondrement de la construction de logements intermédiaires en France, contribuant à l’accélération de la tension sur les prix de l’immobilier dans les zones tendues et excluant de fait les populations à revenus médians.Les solutions étudiées :Réduire les charges des intermédiaires.L’étude démontre que même en réduisant les charges des intermédiaires, cela reste insuffisant. Même à 0%, le rendement de l’OPCI n’atteindrait que 0.8% annuel, soit moitié moins que le rendement Pinel hors effet de levier et revente du bien.L’État doit augmenter l’incitation fiscale.L’étude démontre également que pour que le rendement du LLI soit équivalent au Pinel, il faudrait que l’État rajoute 80% du prix du bien sous forme d’incitation supplémentaire contre 21% maximum pour du Pinel aujourd’hui. Augmenter l’incitation fiscale réalisée par l’État parait anachronique et allant à l’encontre de l’un des objectifs initiaux, à savoir le bon usage des deniers publics.Générer une performance supplémentaireL’étude affirme qu’il faudrait que les actifs autres qu’immobilier de l’OPCI génèrent une performance d’au moins 7% annuelle pour compenser le rendement locatif du logement intermédiaire et atteindre la même rentabilité hors effet de levier que le Pinel. Le risque que le gestionnaire devrait prendre dans son allocation de portefeuille serait bien entendu bien trop élevé (sans obligation de résultats) et rendrait ce produit, déjà hybride, littéralement Invendable.
Il y a 2 ans et 294 jours

Cemex investit dans l'impression 3D

TECHNOLOGIE. Cemex a annoncé avoir investi dans Cobod, un spécialiste des imprimantes 3D dans la construction.
Il y a 2 ans et 294 jours

Daikin Europe va construire une usine de pompes à chaleur en Pologne

INVESTISSEMENT. Daikin Europe va investir 300 millions d'euros dans la construction d'un site de production dédié à la fabrication de pompes à chaleur résidentielles en Pologne.
Il y a 2 ans et 294 jours

Le fabricant de nacelles Haulotte obtient un PGE

PRÊT. Le fabricant de nacelles élévatrices, Haulotte, a obtenu un Prêt Garanti par l'Etat d'un montant de 96 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 294 jours

La France promet un effort sans précédent depuis vingt ans sur la dépense publique

"Nous réaffirmons le sérieux budgétaire de la France", avec "un redressement des comptes publiques qui fait partie des priorités de notre majorité", a défendu le ministre de l'Economie Bruno Le Maire en présentant à la presse les perspectives économiques et financières de la France durant le quinquennat.Il a notamment confirmé l'ambition affichée par Emmanuel Macron d'une "baisse de la dette publique à compter de 2025" et de revenir "sous les 3% de déficit en 2027", contre 5% attendu en 2022.Ces prévisions sont contenues dans le programme de stabilité (pstab) que l'exécutif transmet chaque année à la Commission européenne, habituellement au printemps mais avec quelques mois de retard cette année.L'exécutif prévoit ainsi de réduire fortement le rythme d'augmentation de la dépense publique en volume à 0,6% par an en moyenne sur la durée du quinquennat.Un objectif ambitieux, comme le reconnaît Bruno Le Maire qui constate que ce serait "le taux d'augmentation le plus faible depuis vingt ans", puisque selon les chiffres de Bercy la progression des dépenses publiques a atteint 2% par an sur les vingt dernières années et 1,2% par an sur les dix dernières.D'autant plus que l'argent public coule à flot depuis deux ans pour faire face à la crise sanitaire et maintenant aux conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier l'inflation.Pour atteindre son objectif, le gouvernement veut concentrer l'effort sur l'Etat, avec une baisse de 0,4% de dépenses sur le quinquennat en moyenne par an, et sur les collectivités locales qui devront réduire leurs dépenses de fonctionnement de 0,5% sur la période.A l'inverse, afin de financer les promesses du président de la République en faveur de l'hôpital et de la santé, les dépenses sociales augmenteront de 0,6% sur le quinquennat en moyenne par an."Au total, ce pstab présente des choix politiques clairs: maîtriser la dépense publique (et) refus d'une politique d'austérité, puisque nous ne baissons pas la dépense publique de manière drastique", défend Bruno Le Maire.1,4% de croissance en 2023La nouvelle réalité à l'Assemblée nationale, avec une majorité relative pour le camp présidentiel, pourrait toutefois rendre difficile l'atteinte de ces objectifs, en particulier l'effort demandé aux collectivité locales, au moment où les députés tentent déjà de faire compenser par l'Etat l'augmentation de la rémunération des fonctionnaires."Il faudra que chacun soit placé devant ses responsabilités", répond-on à Bercy, où on ironise sur ceux qui prétendent vouloir réduire les déficits simplement en luttant contre la fraude sociale ou fiscale."Il nous semble qu'au regard des attentes de la population, ce sont l'Etat et les collectivités locales qui doivent contribuer" à cet effort de rétablissement des comptes publics, argue-t-on à Bercy.En février dernier, la Cour des comptes jugeait que la volonté de ramener le déficit sous les 3% en 2027 était "incertaine", mais à Bercy on continue de défendre un scénario "réaliste et volontariste" et promet de détailler les pistes d'économies à l'automne dans la loi de programmation des finances publiques.Outre cet effort sur les dépenses et des baisses d'impôts bien moins importantes que les plus de 50 milliards du précédent quinquennat, l'exécutif compte aussi sur les réformes à venir (retraites, assurance-chômage, formation professionnelle) et sur le plan d'investissement France 2030 pour stimuler l'économie et atteindre le "plein emploi", soit 5% de chômage en 2027."Un des fils directeurs du pstab est la valorisation du travail, dénominateur commun de toutes les réformes", insiste M. Le Maire. Mais à court terme, le gouvernement s'attend tout de même à un ralentissement de l'économie l'an prochain, avec une croissance prévue à 1,4%, après 2,5% en 2022, une inflation toujours élevée à 3,3% et un déficit public qui stagnerait à 5% du PIB, du fait du contexte "incertain", lié notamment à la guerre en Ukraine et à la situation aux Etats-Unis et en Chine.La croissance devrait ensuite accélérer à 1,6% en 2024, puis 1,7% en 2025 et 2026, et enfin 1,8% en 2027.
Il y a 2 ans et 294 jours

Clestra demande sa mise en redressement

En dépit d'un carnet de commandes rempli jusqu'à la fin d'année, le fabricant de cloisons de bureaux et de salles blanches a besoin de financements - entre 10 et 15 M€ - notamment après la cyberattaque "massive" subie par l'entreprise en avril, qui lui a coûté entre "2 et 3 millions d'euros" et a longuement perturbé son activité, selon les syndicats du groupe.
Il y a 2 ans et 295 jours

En Savoie, Sika atteint les sommets avec ses solutions d'étanchéité de toitures

Pour assurer une étanchéité hautes performances des toitures-terrasses, le choix de la membrane d’étanchéité synthétique Sika Sarnafil TS 77, à base de polyoléfines souples (FPO), permet d’assurer une haute résistance au climat de montagne.Des conditions climatiques extrêmesAu cœur du domaine des Trois Vallées (73), le village d’Orelle, situé à 850m d’altitude et la Cime Caron, qui culmine à 3.200m sont désormais reliés par une nouvelle ligne de télécabines. Par ce sommet, skieurs et promeneurs pourront ensuite passer sur l’autre versant de la montagne via un second téléphérique et rejoindre Val Thorens, le tout en gardant les pieds secs. Deux fois vingt minutes de trajet avec, au sommet, une vue à 360° sur les Alpes...La liaison, baptisée Orelle-Cime Caron, comprend trois nouvelles gares : celle de départ ( 850m ), une intermédiaire ( 2.500 m) et d’arrivée (3.200 m). En raison de l’altitude exceptionnelle, les deux dernières relèvent du climat de montagne et sont soumises à des sollicitations extrêmes : écarts journaliers des températures, vent extrême jusqu’à 250 km/h, érosion et arrachements provoqués par la neige ou la glace.Un système d’étanchéité hautes performancesRelevant de préconisations constructives particulières, les toitures terrasses des gares du téléphérique reliant Orelle à la Cime Caron ont fait l’objet d’une attention particulière de la part de tous les intervenants (Maître d’Ouvrage, Maître d’œuvre, Entreprise d’Étanchéité et fournisseur de membranes) :Surcharge de neige pour le dimensionnement.Résistance aux basses températures ;Effet vent extrême ayant nécessité une densité fixation élevée.Pour répondre à ces exigences, l’entreprise Tissot Étanchéité, mandatée par la société des Téléphériques d’Orelle, a mis en œuvre la membrane d’étanchéité synthétique Sika Sarnafil TS 77 en FPO.Le service Études Sika a participé à la conception du système d’étanchéité en réalisant les notes de calcul pour déterminer la densité de fixations nécessaires à la bonne tenue du complexe.L’ensemble est garanti 20 ans.Maître d’ouvrage : société des Téléphériques d’Orelle (STOR)Maître d’œuvre : HV ConseilEntreprise d’étanchéité : Tissot étanchéité (groupe Face)
Il y a 2 ans et 295 jours

La production de tuiles à son plus haut niveau depuis 2014

CONJONCTURE. L'industrie des tuiles et accessoires a enregistré de bons chiffres pour les six premiers mois de l'exercice 2022. Le contexte global et les craintes autour de l'approvisionnement énergétique suscitent néanmoins des tensions dans l'outil de production.
Il y a 2 ans et 295 jours

eBay et StockPro œuvrent ensemble pour le réemploi des matériaux neufs de construction

Créatrice d’une solution digitale de pilotage de stock connectée à une place de marché, la start-up StockPro s’est donnée pour mission de supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le secteur du BTP. Elle inaugure sur eBay, l’un des leaders mondiaux du commerce en ligne, sa boutique de matériaux de bricolage et de construction de réemploi. Ainsi, depuis le mois de mars 2022, les 5 millions d’utilisateurs d’eBay en France ont accès à des milliers de références disponibles sur la plateforme StockPro en marque blanche et, par là-même, à du matériel professionnel neuf à des prix accessibles.Un engagement commun pour la consommation raisonnée« Notre présence sur eBay, très investi en faveur du réemploi, s’inscrit en totale cohérence avec la mission d'anti-gaspillage que nous portons depuis la création de StockPro. Stratégiquement, nous préférons en effet nous appuyer sur des places de marché existantes et déjà très visibles : notre valeur ajoutée se concentre avant tout sur le sourcing des matériaux, plutôt que sur leur vente, pour laquelle de nombreuses solutions existent déjà. », déclare Romain de Garsignies, CEO de StockPro.Les co-fondateurs de StockPro, Romain de Garsignies et Stéphane Renou, se sont donc rapprochés des équipes eBay pour rapidement mettre en place leur boutique en ligne, aujourd’hui visible par toute la communauté d’utilisateurs eBay en France.«eBay est le partenaire de dizaines de milliers d’entreprises françaises qui se développent en ligne en France et à l’international. En tant qu’acteur majeur du e-commerce, eBay a un rôle important à jouer sur la consommation et son impact sur l’environnement. La boutique StockPro sur eBay permet aux consommateurs d’accéder à des objets de réemploi et de limiter leur impact sur la société et l'environnement. », commente Sarah Tayeb, Directrice du Pôle Vendeurs, eBay en France.StockPro, un modèle inédit d’économie circulaire adapté aux bricoleursEn France, le marché du bricolage connaît actuellement une belle dynamique : il a dépassé en 2021 les 34 milliards d’euros1, tous circuits de distribution confondus. Avec l’effet des différents confinements puis du recours massif au télétravail, les Français sont restés chez eux, ce qui a multiplié les envies de bricolage, de rénovation ou d’aménagement de leur habitat. Mais ces dernières années, que ce soit par conscience écologique ou par souci de mettre le moins à mal possible son compte en banque, les habitudes de consommation des bricoleurs ont évolué, pour se tourner davantage vers l’économie circulaire et la seconde main.StockPro s’inscrit dans cette tendance en sauvant des matériaux neufs que les acteurs du BTP gaspillent à travers des surplus de chantier, des renouvellements des gammes de produits, ou encore la surproduction industrielle. La startup favorise le réemploi de ces matériaux provenant de stocks dormants ou dépréciés de fabricants et distributeurs leaders du marché en les proposant à la vente.Via la plateforme, les bricoleurs ont accès à un catalogue de produits de qualité professionnelle ainsi qu’à des matériaux validés et utilisés quotidiennement par les acteurs du secteur, qui bénéficient encore pour la plupart de la garantie fabricant. Sur la marketplace, ils sont accessibles à des prix extrêmement bas, avec en moyenne une remise de 50 % par rapport au prix public conseillé du même objet neuf. En se fournissant par le biais de la boutique StockPro sur eBay, le particulier bricoleur a donc la satisfaction d’avoir contribué, par son achat d’un produit voué au départ à la destruction, à la lutte contre le gaspillage des ressources naturelles.Ces deux premiers mois de présence de StockPro sur eBay permettent d’ores et déjà de dresser un premier bilan positif et encourageant pour la suite. « Notre présence sur eBay nous permet d’intégrer des centaines de milliers d’articles en vente. De mars à mai 2022, nous avons constaté une forte croissance des ventes : +76 % d’augmentation de transactions en moyenne en deux mois et un montant global de 5 750 000 € de produits en vente », conclut Romain de Garsignies.1 Selon l’étude réalisée par la FMB / Fédération des Magasins de Bricolage et INOHA / les Industriels du Nouvel Habitat, le marché du bricolage atteint en 2021 un chiffre d’affaires de 34 milliards d’euros, soit une croissance de 10,2% en valeur par rapport à 2020, qui déjà avait augmenté de +13% par rapport à 2019
Il y a 2 ans et 297 jours

Hellio préconise de doubler voire tripler le volume d'obligation pour la 5e période des CEE

En effet, ce stock fait suite à une surproduction due initialement à la crainte de ne pas atteindre les objectifs fixés et à la mise en place de dispositifs supplémentaires (bonifications types Coups de pouce, doublement du volume CEE en grande précarité énergétique, prolongement de la durée de la 4ème période) décorrélés des économies d'énergie réelles.Depuis plusieurs mois, les acteurs du secteur tirent la sonnette d'alarme auprès des pouvoirs publics pour demander une augmentation du volume d'obligation pour la 5ème période afin de relancer le dispositif. Un message qui pourrait avoir été entendu par le ministère de la Transition écologique puisque une annonce en ce sens semble se profiler dans les semaines à venir. Parmi ces acteurs, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, appelle à doubler voire tripler le niveau d'obligation pour relancer la rénovation énergétique en faveur de l'efficacité énergétique afin d'arriver à l'indépendance énergétique, notamment dans les secteurs non résidentiels (industrie, tertiaire, transport, agriculture). Ces secteurs représentent 70% de la consommation énergétique en France mais ne touchent que 30% du dispositif CEE, tandis que le résidentiel ne représente que 30% de la consommation d'énergie en France, mais bénéficie de 70% des Certificats d'Économies d'Énergie.Les aides pour la rénovation énergétique divisées par plus de 2 en moins d'un anAlors que les ambitions affichées par la France en termes d'objectifs environnementaux sont très ambitieuses et font du pays un leader affiché au niveau européen, la réalité sur le terrain est bien différente.Avec un budget de 5 milliards d'euros en 2021, le principal dispositif d'aides est celui des Certificats d'Économies d'Énergie, devant l'aide publique MaPrimeRénov' qui pèse pour 2 milliards. Sur le principe des pollueurs payeurs, les fournisseurs d'énergie en France (Engie, Total, EDF, etc.) ont une obligation d'inciter financièrement les Français à réaliser des travaux de rénovation énergétique.Or en moins d'un an, pour les mêmes travaux dans une même rue, entre deux foyers à la composition similaire (revenus et composition familiale équivalents), les aides à la rénovation énergétique ont été divisées par deux pour celui qui lance ses travaux en 2022 au lieu de 2021. Le reste à charge peut ainsi être multiplié par plus de dix sur des opérations, comme par exemple le changement de chaudière ou l'isolation de combles.En 2021, il était très intéressant pour un ménage de se lancer dans des travaux de rénovation énergétique. Il l'est donc deux fois moins en 2022.Un volume d'obligation jugé insuffisantCette diminution des aides s'explique par deux principales causes :Une baisse du volume de Certificats d'Économies d'Énergie obtenus par chantier ;Un prix unitaire de ces CEE qui a perdu 30% de sa valeur en 2 ans, dû à un volume insuffisant d'obligations d'incitations financières à verser par les énergéticiens aux Français.Ces deux effets provoquent ainsi une baisse de l'aide financière versée de plus de 50% pour un même chantier.Pour Pierre Maillard, président directeur général de Hellio : « Le dispositif des CEE est un dispositif vertueux pour tous les acteurs de la chaîne de valeur ! Aucun acteur n'a intérêt à minimiser une hausse du volume d'incitations financières. Soyons proactifs pour l'efficacité énergétique et la rénovation énergétique. L'énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l'on arrête de consommer inutilement. Soyons ambitieux pour accélérer ces objectifs de réduction de consommation énergétique, pour atteindre au plus vite une indépendance énergétique. Nous pourrons ainsi ne plus être dépendant de pays producteurs comme la Russie et faire face au plus vite à la hausse des prix de l'énergie pour ainsi protéger le pouvoir d'achat des ménages français. Le dispositif CEE doit être la locomotive de la sobriété et de l'efficacité énergétique. » Pour rappel, le volume d'obligation sur la période 2022-2025 demandé aux énergéticiens est actuellement de 2.500 TWhc. Hellio et plusieurs acteurs de la filière, comme la Fedene , ont émis une recommandation de triplement des économies d'énergie, tout en renforçant le dispositif et les prises de responsabilité des acteurs dans l'atteinte des économies d'énergie réelles. De son côté, la Convention Citoyenne pour le Climat a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à bien plus de 6.000 TWhc.L'effort financier des particuliers pour la transition énergétique moins valoriséLes Français contribuent tous à l'effort pour la sobriété énergétique et la rénovation énergétique. Selon l'analyse de Hellio, jusqu'en 2021, l'effort moyen versé par chaque foyer français pour la transition énergétique représentait 5% de ses dépenses énergétiques, soit environ 170 € par foyer par an. En 2019, les ménages ont dépensé 1.602 € en énergie pour leur logement et 1.542 € en carburants en moyenne , soit un total de 3.144 €.Pour tout foyer ayant lancé des travaux de rénovation énergétique avec Hellio, une incitation financière moyenne de 1.815 € a été perçue, pour une réduction de consommation estimée à 21% en moyenne, soit un gain financier de 336 € sur les factures d'énergie. Ainsi, pour avoir contribué à hauteur de 170 €, un foyer aura perçu un gain financier dès la première année de près de 2.000 €, et une économie de 170 à plus de 200 € sur les factures annuelles à venir, suivant l'évolution des prix de l'énergie. En parallèle, les prix de l'énergie ont explosé, d'une intensité sans précédent.Entre l'été 2020 et mars 2022, les augmentations ont été les suivantes : + 75% pour le gazole, + 55% pour l'essence. Sans le bouclier tarifaire, elles auraient été de + 45% pour l'électricité et + 78% pour le gaz. Ainsi, en pondérant les parts de chaque type d'énergie dans la consommation totale en France, Hellio précise que les Français pourraient subir en moyenne une hausse de 61%. Face à cette hausse des prix et à l'effondrement du cours des CEE de 30%, la contribution des Français sur leurs achats d'énergie a mécaniquement chuté en pourcentage, passant de 5% à 2,3%, renforçant l'acceptabilité des Français dans l'effort à faire pour la sobriété énergétique.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent nécessaire, Hellio insiste sur l'importance de conserver un taux identique et non réhaussé de la part précarité de l'obligation. En effet, une réhausse de l'obligation précarité uniquement ne stimulera les travaux d'efficacité énergétique que dans le secteur résidentiel et laissera de côté les secteurs industriels, tertiaires, agricoles, transport et commerciaux, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique). Ces secteurs déjà très peu incités à l'efficacité énergétique ne bénéficient que de 30% des aides financières du dispositif CEE, alors qu'ils représentent pourtant 70% de la consommation totale d'énergie en France.
Il y a 2 ans et 297 jours

Poujoulat accélère encore sur le marché du bois-énergie

ACQUISITIONS. Le spécialiste des conduits de cheminées, Poujoulat, annonce avoir racheté deux sociétés sur le marché du bois-énergie dans la Sarthe.
Il y a 2 ans et 297 jours

Les 264 lauréats de la 3ème édition des fonds friches dévoilés

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a déployé un fonds exceptionnel pour le financement des opérations de recyclage des friches. En effet, la reconquête des friches constitue un enjeu majeur d'aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l'étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.L’enveloppe dédiée à ce fonds s’élevait initialement à 300 M€ et a été abondée une première fois de 350M€ en mai 2021, puis de 100M€ supplémentaires en janvier 2022 compte tenu du très grand succès des deux premières éditions et des besoins exprimés par les territoires. Les deux premières éditions du fonds friches ont en effet permis de financer 1.118 projets pour 650M€, qui permettront de recycler environ 2.700 ha de friches et générer près de 5.700.000 m² de surfaces de logements (dont un tiers de logements sociaux), plus de 4.100.000 m² de surfaces économiques (bureaux, commerces, industrie…) et plus de 3.900.000 m² d'équipements publics.La 3e édition du fonds friches a été lancée le 15 février 2022 par l’ADEME (pour les friches industrielles et minières polluées) et les Préfets de région (pour les autres friches de toute nature).Cette 3e édition a suscité 1.210 candidatures pour 431 M€ de subventions demandées. Les Préfets de région et l’ADEME ont sélectionné 264 lauréats dont 4 dossiers communs pour 121 M€ de subventions attribuées après redéploiement des crédits des premières éditions.Ces lauréats contribuent à recycler près de 675 ha de friches, et à générer de l’ordre d’1 M de m² de logements - dont près de 50% seront des logements sociaux –, 179.000 m² d’équipements publics et 750.000 m² de surfaces économiques dont près de 200.000 m² de surfaces industrielles.Près de 40% des projets lauréats sont inscrits dans les dispositifs « Petites villes de demain » ou « Action cœur de ville ». Ces réalisations feront également preuve d’une grande ambition de qualité environnementale au travers de labels ou certifications en ce sens.Les modalités de la pérennisation du fonds friches, annoncée par le Président de la République, seront débattues dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2023. La Première Ministre a annoncé le 14 juin dernier la création d’un fonds complémentaires dédié à la renaturation des villes et doté de 500M€.Pour consulter les projets lauréats, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 298 jours

ICF Habitat La Sablière et l'association Aurore signent un partenariat visant à apporter des solutions concrètes au mal-logement

Cette coopération entre une association et un bailleur social s’inscrit dans le cadre de la politique promue par l’AFFIL (Association francilienne pour favoriser l’insertion par le logement).Elle va permettre de poursuivre les actions déjà réalisées, notamment les opérations d’habitat intercalaire, mais aussi de produire des résidences thématiques pouvant accueillir différents publics, de développer l’habitat modulaire, d’imaginer des solutions innovantes… ICF Habitat La Sablière et l’Association Aurore ont développé depuis 2009 plus de 15 opérations d’occupation temporaire d’immeubles voués à restructuration ou démolition, pendant les années de montage des projets. Les logements sont mis à la disposition de l’association qui en assure la gestion et y loge des personnes en situation de précarité.5 opérations sont en cours à Chelles, Ivry-sur-Seine, Suresnes et Paris (au total 411 logements ou chambres). Certaines peuvent déboucher sur des solutions pérennes, telle l’intégration d’un CSAPA dans un programme de construction neuve, après un temps de mise à disposition de pavillons devant être démolis. Ces opérations rencontrent le soutien de l’État et l’intérêt des collectivités locales par le caractère concret des solutions qu’elles apportent et la qualité de la gestion.Le contrat de partenariat signé ce jour, permet de renforcer les relations entre les 2 signataires en fixant les objectifs partagés : Développer les résidences thématiques (pensions de famille, résidences sociales, …) en proposant des projets de qualité et une réponse globale construite entre bailleur et gestionnaire. Poursuivre les opérations d’habitat intercalaire Partager les bonnes pratiques entre les équipes d’ICF Habitat La Sablière et d’Aurore de façon à travailler ensemble sur des solutions innovantes, telles que l’habitat modulaire. Il s’agit d’inciter les équipes à étudier et développer de nouveaux projets pouvant faire sens pour les deux parties dans le cadre de leurs missions respectives. La convention de partenariat est signée pour une durée indéterminée, un retour d’expérience sera réalisé tous les 3 ans. Pour Florian GUYOT, directeur général de l’association Aurore, « c’est par la mobilisation de tous que nous parviendrons à trouver des solutions pour venir en aide aux plus démunis. A travers ce partenariat, Aurore et ICF Habitat La Sablière montrent combien le lien entre les associations et les bailleurs sociaux a du sens pour construire un monde plus fraternel. »Pour Jean-Luc Vidon, directeur général d’ICF Habitat La Sablière « cette convention conforte notre relation de longue date avec l’association Aurore et traduit la volonté commune du bailleur social que nous sommes de contribuer à mieux répondre au mal-logement avec un partenaire associatif reconnu et de confiance »
Il y a 2 ans et 298 jours

NF évolue ses référentiels de certification des produits de voirie en béton

La certification NF distingue désormais les pavés et les dalles de voirie en béton. [© Cérib] Les référentiels de certification NF évoluent pour répondre aux enjeux liés au dérèglement climatique. Désormais, les distinctions “NF pavés de voirie en béton” et “NF dalles de voirie et toitures en béton” intègrent, dans leur domaine d’application, les différents types de produits drainants proposés par l’industrie du béton. Ainsi, les dalles à joints larges, engazonnées ou gravillonnées peuvent être certifiées. Les pavés en béton poreux et à joints larges sont aussi tout autant éligibles. L’utilisation de ces produits permet de maîtriser l’écoulement des eaux pluviales et des ruissellements. Et donc de limiter les risques d’inondation. La certification NF à travers un document technique Par ailleurs, afin de mieux faire connaître les garanties qu’apporte la certification NF de ces différentes solutions, la Fib, la CNATP, les Entreprises du Paysage et le Cérib publient “La certification des produits de voirie et des revêtements drainants en béton.” Lire aussi : Cérib : Journées Expertise & Construction 100 % digitales Ce document technique permet d’identifier l’ensemble des caractéristiques couvertes par cette règlementation. Il est destiné aux maîtres d’œuvre, bureaux d’études et entreprises de pose. Et constitue une aide au choix du produit à installer en fonction des différentes contraintes. A savoir, les conditions climatiques ou de circulation. Le document est disponible ici
Il y a 2 ans et 299 jours

Viessmann jette les bases d’une accélération de la production de pompes à chaleur en Europe et investit 200 millions d’euros dans un nouveau site technologique à Legnica, en Pologne.

• Pose solennelle de la première pierre avec le premier ministre polonais : Mateusz Morawiecki salue le partenariat étroit et durable avec Viessmann en Pologne depuis 30 ans  • L’investissement de plus de 200 millions d’euros dans le nouveau site est un élément clé de l’offensive climatique verte d’un milliard d’euros de Viessmann  • L’entreprise […]
Il y a 2 ans et 299 jours

Une nouvelle usine de semi-conducteurs de 5,7 mds euros doit naître près de Grenoble

Afin de répondre à la pénurie actuelle, les fabricants GlobalFoundries et STMicroelectronics vont construire une usine de semi-conducteurs en Isère, un investissement estimé à 5,7 milliards d'euros.
Il y a 2 ans et 299 jours

Viessmann va construire un nouveau site dédié au PAC en Europe

INVESTISSEMENT. Viessmann continue d'accélérer sur le marché des pompes à chaleur et annonce la construction d'un nouveau site dédié au secteur en Pologne. L'industriel a débloqué une enveloppe de 200 millions d'euros.
Il y a 2 ans et 299 jours

Vicat lance un liant carbo-négatif

Le cimentier français a intégré du biochar (du carbone physique issu de la pyrolyse du CO2 des plantes) dans la formulation de ce liant pour maximiser la réduction du taux de clinker dans le ciment. Avec Carat le ciment se comporte comme un véritable puits de carbone.
Il y a 2 ans et 300 jours

Rockfeu Therm RsD, une nouvelle gamme pour améliorer l’excellence thermique de l’isolation des planchers en rapporté sous dalle

En plus d’être très énergivores ces logements sont des glacières en hiver et des fours en été. La cause trop souvent ignorée : l’existence de ponts thermiques accentués en ville par les parkings en sous-sols qui créent des déperditions de chaleur non négligeable à travers les planchers.Pour répondre aux impératifs de rénovation du parc de logement, ROCKWOOL, leader mondial des solutions d’isolation en laine de roche, fait évoluer la gamme d’isolant Rockfeu avec Rockfeu Therm RsD, spécialement conçu pour l’isolation des planchers en rapporté sous dalle.Accélérer la rénovation énergétique des logementsPlus efficient, Rockfeu Therm RsD garantit d’excellentes performances thermiques grâce à une conductivité thermique de 0,033 W/m.K. Cette nouvelle gamme d’isolant permet ainsi de conserver la chaleur en hiver et de réduire les pics de chaleur en été dans les logements situés au-dessus de parkings en sous-sols. Avec une durée de vie supérieure à 55 ans, les performances de Rockfeu Therm RsD ne subissent aucune modification dans le temps. Sa robustesse et sa stabilité dimensionnelle permettant au panneau de ne pas se déformer pour garantir un confort d’été à court et long terme.Avec des épaisseurs allant de 60 à 200 mm, la nouvelle gamme Rockfeu Therm RsD permet une isolation thermique mais aussi acoustique plus performante. Les parkings ont tendance à être des espaces particulièrement bruyants. Il est donc essentiel de les protéger du bruit des niveaux de circulation intenses tout au long de la journée. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le bruit d’une circulation excessive peut avoir un effet nocif sur la santé des personnes.Lutter contre la propagation des incendiesOutre le bruit, le risque de propagation du feu via le parking et dans les logements situés au-dessus peut être considérablement réduit par l’utilisation d’une isolation résistante au feu selon les normes les plus élevées. L’isolation par plancher en rapporté constitue la technique de sécurité incendie la plus performante à destination des commerces et des logements ou pour les établissements recevant du public. Bénéficiant des qualités intrinsèques de la laine de roche ROCKWOOL (7 forces de la roche), Rockfeu Therm RsD offre une solution incombustible (classé Euroclasse A1).
Il y a 2 ans et 300 jours

La climatisation réversible au service de votre confort

Avec des températures chaque année plus élevées, nous avons besoin de profiter d’un environnement frais, en particulier durant l’été. Sachez qu’il existe une solution qui peut vous rafraîchir, tout comme vous réchauffer, lorsque vous en avez besoin. La climatisation réversible séduit les Français grâce à sa technologie, qui permet de faire des économies d’énergie. Nous allons voir dans cet article son mode de fonctionnement et les différents modèles que vous pouvez choisir en fonction de votre situation. Comment fonctionne une climatisation réversible ? Connaissez-vous le système d’une pompe à chaleur air-air ? Le principe de la climatisation réversible est plutôt comparable à ce dernier. En effet, elle prend la fonction de chauffage lorsqu’il fait froid et se transforme en climatiseur lorsqu’il fait chaud. Ainsi, elle vous assure un confort thermique quelle que soit la température qu’il fait à l’extérieur. Pour cela, la climatisation réversible est composée d’un module placé à l’extérieur, et d’un autre à l’intérieur de l’habitation. Ces deux unités sont reliées par un liquide frigorigène qui a toute son importance : Lorsque la température extérieure est élevée comme en été, le module extérieur se charge de rejeter l’air chaud qui se trouve à l’intérieur de la pièce, par le biais du liquide frigorigène. L’unité intérieure aura pour fonction de rafraîchir la pièce en y diffusant de l’air frais. En hiver, l’appareil inverse son mode de fonctionnement pour chauffer votre intérieur. Le module extérieur va cette fois-ci transformer l’air froid pour permettre au module intérieur de diffuser de l’air chaud dans la pièce où il se trouve. C’est un investissement rentable mais n’hésitez surtout pas à demander plusieurs devis pour connaître le prix d’une clim réversible. Les différents modèles de climatisation réversible La technologie dont bénéficient les systèmes de climatisation réversible disponibles sur le marché ne cesse de se développer pour vous proposer des solutions toujours plus performantes. Parmi ces nombreux modèles, on peut distinguer deux grandes catégories : Les climatiseurs split : monosplit, bi split, tri split, climatiseur mural ou gainable… Les climatiseurs monobloc : fixes ou mobiles La climatisation réversible monosplit Il s’agit du modèle qui rencontre le plus de succès sur le marché français. Le modèle monosplit est particulièrement prisé par les propriétaires en quête de solutions pour réduire leur facture énergétique. Grâce à ses deux unités, il permet de tempérer une pièce de votre maison qui est généralement le salon. Si vous souhaitez climatiser ou chauffer plusieurs pièces de votre habitation, il vous faudra un modèle multisplit. La climatisation réversible multisplit Grâce à ce modèle de climatisation réversible, il vous est possible d’agir sur la température de plusieurs pièces de votre maison de manière simultanée. Il vous suffit pour cela de disposer plusieurs unités intérieures au sein des pièces de votre habitation que vous souhaitez chauffer ou refroidir. En effet, la clim réversible multisplit est constituée d’une unité extérieure et vous permet de placer jusqu’à 5 unités intérieures. Par ailleurs, chacune des unités présentes dans vos différentes pièces peut être réglée indépendamment. Vous pourrez donc programmer les programmer différemment en fonction de vos besoins. La climatisation réversible gainable Une climatisation réversible gainable est véritablement intégrée à votre lieu de vie, de manière plus discrète que le traditionnel modèle monosplit. En effet, elle a le même fonctionnement mais est installée dans un faux-plafond ou bien dans des combles. Ainsi, seules quelques grilles de soufflage seront visibles. C’est un type d’installation surtout réservé aux hôtels et des constructions neuves haut de gamme. Dans une habitation existante c’est difficilement envisageable à moins d’avoir des combles perdus accessibles. Si le résultat est clairement esthétique, le budget est conséquent car les travaux sont assez lourds. La climatisation réversible monobloc Ce système de climatisation réversible est composé d’une seule unité permettant de rafraîchir ou chauffer un espace. Vous pouvez retrouver ce modèle sous la forme d’une clim monobloc fixe ou d’une clim mobile. La modèle de climatisation monobloc fixe comprend seulement une unité intérieure et peut s’accrocher sous une fenêtre ou bien s’encastrer dans un mur. Cette solution qui a le format d’un radiateur peut facilement se fondre dans le décor sans déranger le passage, ni impacter l’aspect global d’une pièce. Pour les adeptes de la décoration d’intérieur, vous n’aurez donc aucun souci à vous faire ! La climatisation réversible mobile La clim réversible mobile existe en version monobloc ou split. La clim monobloc mobile ne nécessite aucuns travaux puisqu’il s’agit d’un bloc, généralement placé sur des roulettes pour faciliter son déplacement. Vous n’aurez plus qu’à la brancher pour pouvoir en profiter. En ce qui concerne le modèle split, vous devrez malgré tout créer une sortie pour la gaine d’évacuation de l’air. Et ce n’est pas une mince affaire que de créer cette sortie étanche de façon pérenne et efficace. La climatisation réversible Inverter Initialement commercialisé au Japon, le modèle de climatisation réversible Inverter connaît un succès grandissant auprès des Français, jusqu’à devenir un choix presque systématique. Cette clim réversible qui fonctionne de manière continue doit sa popularité à son mode d’usage optimisé et simplifié. Si elle reste plus chère que les systèmes de climatisation classiques, il faut tout de même savoir que la technologie Inverter fait des heureux sur le plan énergétique. Pour installer votre climatisation réversible, vous pourriez bénéficier d’aides financières car il s’agit d’un projet de rénovation énergétique. Ces nombreuses versions de climatisation réversible permettent de répondre à des besoins bien précis. Quelle que soit votre situation et la superficie de votre habitation, vous pourrez donc trouver l’équipement qui vous convient, pour vous sentir bien en toutes saisons.
Il y a 2 ans et 300 jours

Le réseau Maisons de Lumière by Technal inaugure un nouveau magasin de menuiseries aluminium à Frejus

L’occasion pour le Président de l’établissement Philippe RAISON, et son Directeur Général David BEAULANDE, de réunir près d’une cinquantaine de clients architectes et professionnels du bâtiment lors d’une soirée conviviale. Ce showroom-point de vente MAISONS DE LUMIERE BY TECHNAL est implanté à proximité du centre historique de Fréjus, dans la ZA Lou Gabian, facilitant l’accès des visiteurs. Il constitue le 3ème** établissement du Réseau en PACA, confirmant le maillage progressif dans cette région. L’équipe intervient dans un rayon de 100 km autour de Fréjus, dans le Var et également dans les Alpes-Maritimes. Pour David BEAULANDE, Fondateur du Maison de Lumière de Fréjus : « Nous rencontrons un excellent démarrage depuis l’ouverture en début d’année. Notre expertise dans le secteur de la menuiserie extérieure depuis plus de 15 ans est une réelle force. Elle nous a permis d’acquérir au fil des années un beau carnet d’adresses côté architectes qui réalisent de grandes villas. L’objectif aujourd’hui est de développer également notre clientèle de particuliers, aussi bien dans le neuf que sur le marché de la rénovation haut de gamme. » D’une surface totale de 200 m2, le magasin est inspiré d’un atelier d’architecte. Il est pensé tel un espace cocooning, design et chaleureux, en symbiose avec l’ADN de la marque « Vivre en TECHNAL, Vivre en harmonie ». Il présente un large choix de fenêtres, baies coulissantes, portes, vérandas, pergolas, portails, garde-corps, volets... Chaque visiteur, particulier ou architecte, peut les manipuler et se projeter à travers des mises en situation dans différents univers. Au-delà des menuiseries exposées, le showroom met en lumière la multitude de matières, de couleurs et de poignées proposées par TECHNAL, pour démultiplier l’imaginaire des clients. Besoin de rénover ses ouvertures pour renforcer le confort intérieur et réduire ses factures énergétiques ? Envie de créer une extension mais en réalisant peu de travaux ? Quel type de portail pour s’accorder harmonieusement au style de ma maison ? Puis-je bénéficier d’aides de l’état ? Est-ce possible de construire avec une empreinte carbone réduite ? L’équipe de professionnels est à l’écoute des visiteurs. Elle prodigue des conseils avisés et les accompagne à chaque étape de leur projet. Entreprise et date de création : NALTECH SAS – JANVIER 2021Dirigeants : PHILIPPE RAISON, PRESIDENTDAVID BEAULANDE, DIRECTEUR GENERAL Responsable du point de vente : DAVID BEAULANDEEffectifs :57 en fin d’année 2022 Surface du point de vente : 200 m2Adresse du point de vente : 298 avenue Lou Gabian – 83600 Fréjus Téléphone du point de vente : 04 84 81 60 87Horaires d’ouverture :Du lundi au vendredi : 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00Samedi : sur rendez-vous * Liste des établissements MAISONS DE LUMIERE BY TECHNAL : Toulouse (31), Bourg-lès-Valence (26), Paris (15ème), Noisy-le-Grand (93), Saint-Maur-des-Fossés (94), Brive-la-Gaillarde (19), Lille (59), Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (83), Montrouge (92), Dijon (21), Chantilly (60), Vannes (56), Vaires-sur-Marne (77), Sainte-Geneviève-des-Bois (91), Rennes-Est (35), Nantes-Sud (44), Roanne (42), Orsay (91), Montpellier (34), Appoigny-Auxerre (89), La Teste-de-Buch (33), Montgeron (91) Bordeaux (33) et Canohès (66). ** Deux autres magasins à Cannes (06) et Sainte-Maxime (83).
Il y a 2 ans et 300 jours

Firestone building products enrichit sa gamme EPDM SA et investit le marché des façades avec la nouvelle membrane d’étanchéité auto- adhésive RUBBERWALL(TM) EPDM SA

PRÉ-BATIMAT 2022 HALL 1 – STAND R 86 L’ÉTANCHEITE A L’EAU ET A L’AIR DES FAÇADES VENTILEES SOUS BARDAGE FACILITEE, ESTHETIQUE ET DURABLE L’année 2022 constitue un tournant historique pour Firestone Building Products, qui a dévoilé en juin dernier sa future nouvelle identité, ElevateTM, division de Holcim’s Building Envelope, qui seront effectives au 3 octobre […]
Il y a 2 ans et 300 jours

Avec 22.000 visiteurs, l’édition 2022 de Rexel Expo est un succès

Les visiteurs ont pu découvrir toutes les dernières innovations Rexel, et celles de ses 200 partenaires fabricants, en matière d’efficacité énergétique, de mobilité électrique, de bâtiments intelligents et de solutions connectées, destinées aux marchés résidentiel, tertiaire et industriel.De l’amélioration du parcours sur le webshop client, au showroom digital, de l’assistance à distance aux conférences autour de thèmes essentiels pour les acteurs de l’énergie tels que : l’autoconsommation solaire ou la décarbonation des bâtiments, en passant par le lancement de « So Watt » le premier réseau d’artisans experts de l’électricité et du génie climatique, la semaine a été riche en évènements !Les clients professionnels ont pu être acteurs du salon en testant et en donnant leur avis sur les innovations présentées en avant-première. Leurs retours sont précieux car ils vont permettre aux équipes Rexel France de travailler sur le développement et d’éventuels axes d’amélioration dans les semaines et mois à venir. Cette notion de « co-construction » AVEC et POUR les clients étant un élément constitutif de l’ADN de Rexel.Thomas Moreau, Président de Rexel France, fait part de sa satisfaction : « Rexel Expo c’est un peu notre « défilé de mode », l’occasion pour nos équipes de présenter nos dernières innovations. Nous avons eu d’excellents retours clients et une fréquentation exceptionnelle, avec 22 000 visites ! Nous avons présenté, entre autres, en avant-première notre nouvel outil le « Carbon Tracker » qui permet à nos clients de mesurer l’impact carbone d’un chantier sur toutes les étapes du cycle de vies de produit et avons eu la belle surprise de remporter le 28 juin dernier avec cet outil « Le Prix énergie climat décarbonation » dans le cadre des « Trophées Industrie durable 2022 » organisés par l’Usine Nouvelle. Une belle récompense pour les équipes qui travaillent sur des solutions innovantes et durables pour répondre aux enjeux écologiques de demain. »Fidèle aux engagements de responsabilité sociale et environnementale de Rexel France, le salon a été organisé dans une démarche de minimisation de son empreinte écologique (mise en place du tri sélectif, utilisation d’une moquette 100% recyclable, 100% des gobelets utilisés sur le salon étaient recyclés etc.). Rexel France a également décidé de financer une association via la Fondation Rexel pour le progrès énergétique afin de compenser l’empreinte écologique tout de même générée par le salon.Les partenaires exposant sur le salon étaient eux aussi engagés dans cette démarche sociétale. En attestent les 75 % des stands partenaires qui affichaient un macaron EcoVadis (une certification mondiale qui évalue la performance RSE des entreprises) Bronze, Silver, Gold, ou Platinium.
Il y a 2 ans et 300 jours

Les défaillances d'entreprises s’accélèrent avec une hausse de 49% sur un an

Avec 9.826 procédures collectives ouvertes entre le 1er avril et le 30 juin, le niveau des défaillances augmente de 49% par rapport au 2ème trimestre 2021, après avoir atteint +35% au 1er trimestre. La hausse s’accélère. Sur 12 mois glissés, on enregistre une augmentation générale de 15% pour 34.200 jugements. Les niveaux sont au plus haut depuis octobre 2020. S’ils restent inférieurs à ceux de 2019, année de référence pré Covid, l’écart se resserre. Avec 800 entreprises qui tombent en défaut chaque semaine, les courbes laissent présager un total de 37.000 défauts sur l’année 2022.Les secteurs d’activité B2C (service à la personne, restauration, commerce) sont les plus fragilisés et les jeunes structures créées juste avant ou pendant la crise sont en souffrance (+136%). Les PME, avec 731 procédures ouvertes en 3 mois, dépassent les seuils de 2019. Dans les territoires, la hausse concerne toutes les régions. La tendance est particulièrement marquée dans les Hauts de France, où le nombre de procédures double, et en Centre Val-de-Loire, qui dépasse ses niveaux d’avant crise.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Les chiffres de fin 2021 et du premier trimestre 2022 démontraient un retour à la réalité sur le front des défaillances. Depuis février, la tendance à la hausse s’accélère nettement avec une augmentation mensuelle moyenne de 45%. Nous approchons désormais des niveaux observés en 2019, période de référence d’avant crise. Les plus petites entreprises de moins de 3 salariés sont les plus touchées, en particulier les plus jeunes, qui présentent des taux de liquidation identiques à 2019. Autre signal d’inquiétude, les PME sont aussi de plus en plus nombreuses à faire défaut et retrouvent des seuils identiques à l’avant crise. »En hausse de 49,2% au 2ème trimestre 2022, le nombre de défaillances d’entreprises se rapproche des niveaux d’avant crise Covid9.826 entreprises sont tombées en défaillance entre le 1er avril et le 30 juin 2022, soit une hausse de 49,2% par rapport à la même période de 2021. L’augmentation est nette et de plus en plus rapide mais les niveaux restent encore très inférieurs à ceux du printemps 2019 et ses 12.300 procédures.Sur 12 mois glissés, 34.200 entreprises ont fait défaut. La hausse générale est «seulement» de 15% en raison des niveaux de juillet à octobre 2021 qui étaient encore à la baisse (-16%). En tendance annuelle, les volumes de défaillances sont donc plutôt similaires à la situation de fin 2020. (35.500 en octobre 2020 et 34.000 en novembre 2020 sur 12 mois glissés). Avec 289 dossiers enregistrés ce trimestre, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut depuis 2018 et augmente de 75%. Ce dispositif représente cependant seulement 3% de l’ensemble des procédures. Les procédures de redressement judiciaire (RJ) sont en hausse rapide de 55,5% pour 2325 jugements prononcés. Elles représentent moins d’un jugement sur quatre (24%), un taux très en-dessous des 30% relevés au 2e trimestre 2019. 73% des jugements se concluent sur des liquidations judiciaires directes (LJ), un taux très supérieur aux niveaux observés traditionnellement (68%). Elles ont visé 7212 entreprises, soit une augmentation de 46,4%.La détresse des jeunes entreprises « Covid »La création d’entreprises n’a jamais été aussi dynamique. Alors que l’Insee annonçait un record de près d’1 million de nouvelles immatriculations pour la seule année 2021, 2,6 millions d’entreprises ont vu le jour en 3 ans, dont 700.000 sociétés commerciales. Mais ces structures commerciales sont aussi les plus fragiles. Elles représentent 85% des défaillances et même 93% des défaillances d’entreprises de moins de 3 ans. Certes, on crée plus d’entreprises mais on en perd plus.Un des indicateurs les plus marquants de ce trimestre concerne justement les jeunes structures dont les niveaux de défaillances explosent de 136%, avec 1750 procédures ouvertes. 1411 d’entre-elles ont été directement liquidées, un nombre très proche de celui du 2e trimestre 2019 (1431). Les jeunes restaurateurs (272), particulièrement fragilisés, sont quasi cinq fois plus nombreux qu’un an plus tôt à faire défaut.Les PME défaillantes quasi aussi nombreuses qu’avant la crise93% des entreprises en cessation de paiement sont des TPE, une part relativement constante. Avec 9095 procédures enregistrées, leur nombre augmente de 47% sur un an.Du côté des PME, la hausse s’accélère bien plus nettement. Avec 731 cessations contre 420 un an plus tôt, le niveau des défaillances augmente de 74%. In fine, les PME affichent des volumes similaires à la période d’avant crise.Une tendance d’autant plus marquée dans les PME des services informatiques (+100%) et du transport routier de marchandises (+200%).Les défaillances en hausse dans quasi tous les secteursPour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Ce premier semestre se termine sur une tendance sans équivoque : la remontée des défaillances amorcée en fin d’année dernière est très nette. Pourtant le climat des affaires ne s’effondre pas, en dépit d’un alignement de facteurs géopolitiques et macroéconomiques qui inciteraient à l’attentisme. L’inflation, la flambée des prix de l’énergie, les ruptures de chaînes d’approvisionnement, la fermeture de certains marchés ralentissent la croissance mais l’économie tient et les entreprises résistent. Sur ces 12 derniers mois, plus de 34.000 sociétés sont tombées mais nous sommes encore loin des pics de la crise financière de 2008 qui dépassaient les 64.000, ni même les 52.000 procédures enregistrées en 2019. Notre tissu d’entreprises résiste donc mais les courbes que nous observons doivent nous préparer à enregistrer entre 35.000 et 40.000 défauts à la fin de l’année. Car le spectre de la récession plane et les entreprises ne pourront continuer à piocher éternellement dans leur trésorerie en attendant la reprise de la consommation des ménages. L’épargne des Français continue toujours d’augmenter. La Banque de France estime l’épargne totale à 319 milliards d’euros au 1er trimestre 2022, dont 151 milliards sont dus au « surplus Covid ». Pour aider les entreprises à faire face, l’exécutif déploie de nouveaux dispositifs de soutien comme l’ouverture d’un guichet d’aide « gaz & électricité » ou le maintien du plan d’accompagnement de sortie de crise (cf. encadré ci-dessous). Pour l’heure, Altares observe que les retards de paiement sont encore globalement maitrisés. Un signal d’autant plus important alors que la relation fournisseur et la résilience des chaines d’approvisionnement ont été particulièrement malmenées au gré des confinements successifs et de la guerre en Ukraine. Le Gouverneur de la Banque de France écarte pour le moment l’hypothèse d’une récession pour ces prochaines années. L’incertitude commande donc à la prudence. La vigilance et le pilotage au plus près de ses portefeuilles d’entreprises clientes et fournisseurs est de mise. Mais in fine, la résilience pourrait bien se confirmer cette année encore comme le maître mot de nos entreprises. »
Il y a 2 ans et 300 jours

Hager investit 15 millions d'euros dans son site de Bischwiller

CAPACITÉ DE PRODUCTION. Le fournisseur de solutions électriques, Hager, a débloqué 15 millions d'euros pour améliorer son outil de production à Bischwiller en Alsace. Au programme : nouvelles presses à injection plastique, recrutement et rénovation de bâtiment.
Il y a 2 ans et 301 jours

« Le Square » : nouveau lieu de référence pour les solutions « menuiserie métal » signé Reynaers Aluminium et Forster

Un showroom unique en plein centre de ParisSitué en plein centre de Paris, au 46 rue Chanzy dans le 11ème, ce lieu de découvertes et d’échanges est une vitrine ouverte sur les gammes de Reynaers Aluminium, de Forster et de celles de marques partenaires qui ont fait le choix de s’associer à la démarche.Plus de 300m2 ouverts aux Architectes et aux Professionnels Situé à proximité des plus grands cabinets d’architecture, « LE SQUARE » est un lieu d’exposition, de conception et d’échange de plus de 300m2 dédié aux architectes, bureaux d’études, et autres professionnels de la construction. Dès son arrivée, le visiteur est plongé dans un espace lumineux, structuré, chaleureux et rassurant qui invite à la découverte. L’espace organisé autour de circuits de visite clairs où la mise en scène des produits garantit une excellente compréhension de l’offre. Spacieux et convivial ce showroom permet d’orienter les visiteurs vers deux zones dédiées, l’une pour les menuiseries en aluminium et l’autre vers les menuiseries acier. Maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études, économistes et professionnels découvriront tout un univers de solutions constructives et d’aide à la décision pour le bâtiment tertiaire, le commerce, l’habitat individuel et collectif, en neuf comme en rénovation. « LE SQUARE » met en valeur le savoir-faire des deux sociétés à travers de menuiseries exposées en configuration réelle valorisant les tendances actuelles en termes de clair de vitrage, de finesse des structures, de fonctionnalité et de sécurité. Au croisement des tendances architecturales et des solutions techniques Conscient que l’exigence est multiple, le SQUARE a été conçu dans l’objectif de proposer un large panel de solutions qui répondent en tous points aux exigences architecturales actuelles et à venir. Les visiteurs pourront profiter des conseils et des solutions présentées pour obtenir les réponses adéquates en termes de clair de vitrage, de grande dimension, de performances thermique et acoustique, de réglementation énergétique 2020, de protection des biens et des personnes, de retardement au feu et de protection contre les incendies.Lieu d’échanges et de travail Pensé pour faciliter la découverte des produits et en réponse aux besoins des architectes, « LE SQUARE » comprend différentes zones telles que des espaces de présentation, un atelier de conception et des salles de réunion permettant d’échanger et de travailler sur les projets architecturaux les plus variés. Le bâtiment combine expression du savoir-faire et exposition des produits, en toute subtilité et élégance. Ces différents espaces permettent d’offrir une totale polyvalence de configuration pour l’organisation de différents événements.Lieu dédié à un univers de solutions techniques et de services multi dimensionnel Afin d’apporter une réponse complète aux différents intervenants dans l’acte de construire, Reynaers Aluminium et Forster ont pensé et ouvert les portes de cet espace à des industriels complémentaires. Sur simple demande de rendez-vous, les prescripteurs et les professionnels pourront venir à la rencontre des spécialistes de Reynaers Aluminium, de Forster et des partenaires associés, tous spécialistes de leur domaine d’activité. Que ce soit pour le vitrage, les finitions, la protection solaire et la sécurité, les architectes, les bureaux d’études, les économistes de la construction et les maitres d’ouvrage peuvent bénéficier d’un espace de démonstration et d’échanges permettant d’étudier les projets les plus audacieux.Liste des partenaires avec leurs spécialités :AGC – vitrages résistants au feu Assa Abloy – solutions d’ouvertures de portesAxalta – technologie de peintures hautes performancesBandalux – solutions de contrôle solairedormakaba – solutions pour sécuriser l’accès aux bâtimentseffeff Assa Abloy – solutions de verrouillage et de gestion de portesRiou Glass – vitrages design et de sécuritéSonolaque – solutions de traitement de surface des métauxVitrumGlass – vitrages chauffants et intelligentsVetrotech – vitrages de sécuritéLieu de vie et de partage Outre sa fonction primaire, « le Square » ambitionne également de créer une certaine dynamique au travers de manifestations et d’événements sur des thématiques telles que l’art, le sport, la gastronomie, l’environnement ou encore la musique.L’idée sous-jacente à cette approche est d’associer le monde de la construction à différents univers culturels afin de positionner Reynaers Aluminium et Forster en tant qu’acteurs engagés et éclectiques.
Il y a 2 ans et 301 jours

Holcim, partenaire de Norman Foster et d’Habitat for Humanity

La Norman Foster Foundation et Holcim s’allie pour des abris d’urgences plus pérennes. [©Holcim] Le groupe cimentier Holcim s’est associé avec la Norman Foster Foundation. Ce partenariat vise à repenser les habitats d’urgence. L’idée est d’être capable de déployer 1000 abris et un centre médical en une seule journée. Le tout de façon plus pérenne, puisque conçu en béton. « Actuellement, 80 M de personnes ont été obligés de quitter leurs foyers dans le monde, explique Jan Jenisch, Pdg d’Holcim. Les habitats d’urgence peuvent être plus qu’un simple toit au-dessus d’une tête. Ils doivent redonner aux personnes la sécurité d’un foyer et la dignité qui va avec. Nous sommes très heureux de collaborer avec la Norman Foster Foundation. Pour mettre nos solutions et notre expertise au service pour atteindre ce but. » Des propos confirmés par Lord Norman Foster, président de la fondation éponyme. « Nous sommes excités de travailler avec Holcim à explorer la voie vers des abris d’urgence pérenne et réutilisables ». Un accès durable au logement Le partenariat a vu une première concrétisation début juin dernier, dans la capitale espagnole Madrid. Avec un campus de travail justement conscré à cette question. Le compte-rendu de ces échanges n’a pas encore été publié, mais les discussions ont tourné autour des questions de réutilisation, de recyclage, de béton bas carbone. Mais aussi de préfabrication foraine et de ciments “verts”. Dans le même temps, le cimentier a lancé un accord avec Habitat for Humanity. Une ONG qui lutte pour l’accès des populations à un habitat durable et abordable. Pour cela, les partenaires proposent l’accès à la plate-forme digitale iBuild. Une start-up qui a récemment rejoint les 800 entreprises du même type, membres de la galaxie Holcim. Un circuit court Cet outil permet aux familles d’avoir accès en un même endroit et ce, de manière intuitive, à des institutions de micro-finance. Des entreprises de construction, des fournisseurs de matériels et des distributeurs. Le tout en circuit court. Une première expérience a été lancée dans les régions de Bajio et Veracruz au Mexique. « L’un des piliers de l’impact social positif d’Holcim est d’accélérer l’accès à des logements abordables, a précisé Jan Jenisch. Avec l’urbanisation rapide actuelle, nous avons un rôle central à jouer pour construire plus, avec moins. Ceci, afin d’améliorer le minimum standard de vie. Avec plus de trois milliards de personnes en recherche de logements durables à l’horizon 2030, je suis très heureux du partenariat lié avec Habitat for Humanity. Dans le but de déployer des solutions digitales et innovantes en réponse à ce besoin sociétal. »
Il y a 2 ans et 301 jours

Bluetek équipe les Caves Richemer

Une cave mondialement connueHistoriquement basées à Marseillan (34) entre la Méditerranée, le Canal du Midi et la Lagune de Thau, les Caves Richemer sont une coopérative agricole depuis les années 1930. La coopérative réunit 200 vignerons dont les cépages représentent une surface totale de 1 000 hectares. Réputée sur le territoire et au-delà de nos frontières, la cave coopérative est connue pour la qualité de ses vins blancs (65 % de sa production) rosés et rouges régulièrement primés.L’œil avisé d’un architecte spécialiséFort de cette réussite commune qui ne cesse de croître depuis plus de 90 ans, la coopérative a décidé d’optimiser son flux de production par la construction d’un nouveau bâtiment au sein de la même commune. La coopérative s’est appuyée sur les compétences de David Sabourdy, fondateur du cabinet SBY Architecture situé à Jacou (34), spécialisé dans les projets d’immobiliers d’entreprise, de santé et d’éducation, mais également dans l’activité vinicole depuis plus de 15 ans. Le regard avisé de l’architecte, l’a conduit à imaginer une construction respectant l’ordre de la production des vins Richemer par la forme circulaire de l’édifice.Un bardage partiel en parements compositeTout en rondeur, la forme extérieure du bâtiment a été pensée à l’image de vins de la cave coopérative. Le bâtiment a bénéficié d’une ITE sur ses 4 000 m2 de façades. Ces dernières ont été revêtues de bardage dont la moitié de la surface totale (soit 2 000 m2) avec les Parements Composite Aluminium de BLUETEK fixés sur ossature métallique.Les parements de bardage BLUETEK se composent de deux plaques en aluminium unis (ou avec effets de matières) solidarisées par une âme en résine thermoplastique (disponibles en différentes dimensions avec une épaisseur unique de 4 mm). Le chantier a nécessité des parements d’une largeur unique de 1 500 mm et de trois longueurs de 4 000, 4 100 et 4 300 mm. Parti pris de l’architecte, le choix du gris (référence coloris BLUETEK : DECOR9006) qui enveloppe plus de 90% du bâtiment et du rouge (référence coloris BLUETEK : DECOR3004).Des lanterneaux avec une isolation renforcée en toitureLe toit terrasse de la nouvelle construction est également équipé de 29 lanterneaux de désenfumage Bluesteel Therm Pneu et Bluesteel Therm DV Pneu de BLUETEK. Répartis sur les 7 000 m2 du toit, les lanterneaux apportent la luminosité naturelle intérieure nécessaire à l’exploitation du site tout en complétant efficacement son isolation, indispensable au maintien de la température de la cave tout au long de l’année. Les lanterneaux offrent un URC moyen de 1,5 W/m2K selon les modèles. Actionnés par un système de vérins, ils disposent également d’une commande manuelle déportée et de capteurs qui déclenchent automatiquement leur ouverture dès que la température intérieure atteint 93°C en cas d’incendie.Une cave à bonne température+ L’isolation de la nouvelle cave Richemer combinée aux groupes froids qui équipent chacune des cuves permet de maintenir la température idéale dans l’édifice, toute l’année, sans faire appel à un système de climatisation rapportée.Une sécurité incendie complétée par des écrans de cantonnementQuant à l’équipement intérieur relatif à la sécurité incendie, la nouvelle cave a été dotée de deux écrans de cantonnement Smoke Fix de Bluetek, L30 et L40, (dimensions en ml : 30 X 2 et 20 X 2) en toile souple et résistante (densité : 0,4450 KG/m2), à base de fibre de verre, affichant une réaction au feu classée A2 s1 d0. C’est au total 80 m2 de surface qui ont été installés pour contenir les fumées.
Il y a 2 ans et 301 jours

Le béton, grand oublié de la transition écologique

Ingénieur Arts et Métiers Paris Tech, Florent Dubois est aujourd’hui responsable Construction Durable chez Lafarge France. [©Lafarge France] Deux ans après le forfait “Ma Prime Rénov”, les législateurs se penchent sur les standards des nouveaux bâtiments. Entrée en vigueur début 2022, la RE 2020 est pensée pour donner la primauté à la sobriété énergétique et à la décarbonation de la construction. En particulier, via l’utilisation de matériaux biosourcés… Pour beaucoup, ce contexte invite à faire plus vert que vert et donc à renier le béton qui reste associé à des représentations peu flatteuses. Bien qu’en théorie le béton ait toute sa place dans les nouveaux mix de matériaux, certains décideurs auront tendance à lui préférer le bois, même s’il ne s’agit pas toujours du matériau le plus adapté. Or, la question de la qualité de vie est trop importante – et trop complexe ! – pour se contenter d’une solution simple, voire simpliste. Sur le volet écologique et économique, le béton a de beaux arguments à faire valoir. D’autant qu’il a entamé sa mue bas carbone. Alors pourquoi le reléguer d’office au “monde d’hier”, sans lui donner une chance d’aller au bout de sa propre transition ? Le fantasme d’un urbanisme sans béton Enterrer le béton, c’est renoncer à une ressource utile et pleine de potentiel, qui a déjà beaucoup évolué depuis trente ans. [©Lafarge France] La question du mieux-vivre n’a jamais été aussi prégnante que depuis que nous avons été contraints de rester confinés à domicile. Pour beaucoup, la crise du Covid a mis en exergue des besoins jusque-là sous-estimés : plus d’espace, meilleur aménagement et ouverture sur l’extérieur. Conséquence directe : le “monde d’après” fait la part belle aux régions et aux villes dites “cathédrale” (situées à 2 h de Paris et dotées d’un patrimoine culturel riche). Ces aspirations individuelles sont loin d’être incompatibles avec une quête de mieux-être collectif. En un sens, les citoyens d’aujourd’hui renouent avec l’idéal aristotélicien de la tempérance et avec le dogme stoïcien qui consiste à vivre en accord avec la nature. L’heure semble être aux mobilités douces et à la sobriété, dont s’imprègne la nouvelle génération d’architectes et de promoteurs. De fait, les “éco-quartiers” et les bâtiments “éco-conçus” n’ont jamais autant été en vogue ! Alors que le rééquilibrage territorial qui se dessine met au jour de nouveaux besoins, en termes de logement, on attend de l’urbanisme contemporain qu’il s’intègre harmonieusement à la nature. Et dans cette vision idéalisée, le béton tel qu’on se le représente habituellement n’a pas sa place. Qui voudrait encore d’un matériau réputé polluant et non recyclable ? Le citoyen et la planète, grands perdants d’un débat qui n’en est pas un Il faut néanmoins rappeler que, comme toutes les images d’Epinal, celle-ci ne correspond à aucun art de vivre réel. D’une part, parce que peu de gens sont prêts à assumer un modèle de développement qui ne repose pas sur la métropolisation et l’augmentation des infrastructures de mobilité. D’autre part, parce que l’objectif impérieux de décarbonation impose des solutions complexes : jusqu’à preuve du contraire, le matériau miracle n’existe pas ! Pourtant, l’Etat a fait le choix d’investir des milliards d’euros dans la filière du bois et pousse à son utilisation massive… au détriment d’autres matériaux. Lire aussi : Shift Project, réduire son empreinte carbone Or, en fonction des territoires et de leur spécificité, ce parti-pris n’est pas toujours pertinent. Il peut même s’avérer contre-productif dans la mesure où le bois de construction répond mal à l’injonction du “vite et massif”, voire provoque, en cas de sylviculture intensive, des conséquences nocives sur l’environnement. Bien sûr, on ne peut qu’applaudir la volonté d’accélérer la transition vers une économie décarbonée. Mais il est dommage que le débat public se retrouve caricaturé et surtout perde de vue le principal intéressé : le citoyen lui-même. Celui-ci est tributaire de politiques qui le dépassent, mais qui le concernent au premier chef. Et pour cause : le logement représente en moyenne 20 % de ses revenus. Il est donc une bombe sociale latente. Nous avons trop tendance à oublier que les Français sont fortement contraints en termes de pouvoir d’achat. Et qu’avec la pénurie de logements, aggravée par la baisse de constructions neuves, la situation n’est pas près de s’arranger. Le béton est beaucoup moins cher que la plupart des matériaux existants. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, pas nécessairement plus polluant. L’évacuer du débat public au détriment de l’habitant et, in fine, de la planète, n’a tout simplement pas de sens. Oser le béton pour construire demain ! Le béton est beaucoup moins cher que la plupart des matériaux de construction existants. [©Lafarge France] L’enjeu dépasse la question du matériau A ou B, puisque c’est toute l’industrie qu’il faut transformer. Gardons-nous simplement d’être trop expéditifs dans les choix qui vont être faits. Enterrer le béton, c’est renoncer à une ressource utile et pleine de potentiel, qui a déjà beaucoup évolué depuis trente ans. Pour l’avenir, nous pouvons encore miser sur deux axes de technologies de rupture. Celles qui permettent de formuler des bétons bas carbone, recyclés ou encore biosourcés, et celles qui permettent de capter et de réutiliser les émissions résiduelles de CO2. Sans compter toutes les émissions que nous pouvons éviter, en utilisant tout simplement des bétons plus performants, en moindre quantité. Alors pourquoi nous en priver ? En s’appuyant sur ces leviers, la filière du béton pourra devenir neutre en carbone et largement moins consommatrice de ressources minérales non renouvelables. Mais ce chantier collectif est aussi une affaire de volonté politique. Nous ne manquons pas de données, ni sur les besoins de construction ni sur les ressources disponibles dans les différents territoires. Il est grand temps de quitter les postures idéologiques et de mettre toutes ces expertises au service d’une meilleure qualité de vie. Pour la nouvelle génération d’architectes, de techniciens et d’ingénieurs, le défi est passionnant. Il s’agit, ni plus ni moins, de construire un vivre-ensemble enfin durable. Florent DuboisIngénieur Arts et Métiers Paris Tech et responsable Construction Durable chez Lafarge France.
Il y a 2 ans et 301 jours

Un été archi cultivé : les livres choisis par l'Académie

Le programme lecture de l'été sera dense pour les architectes, confirmés et apprentis. L'Académie d'architecture a dévoilé les nommés 2022 au prix du livre d'architecture et au prix du livre d'architecture pour la jeunesse. Au total, 11 ouvrages concourent au palmarès. De l'enquête documentaire, du […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 301 jours

L’usine Bosch Thermotechnologie de Saint-Thégonnec opère une complète mutation

Exit, les chaudières fioul ou gaz, l’usine finistérienne de Bosch Thermotechnologie se consacre désormais aux ballons Inox, dont la production monte en flèche, grâce à un investissement de 4,4 M€ sur trois ans.
Il y a 2 ans et 301 jours

Le fabricant de fermetures Provélis célèbre ses 20 ans !

Marque du groupe Estémi, Provélis concepteur et fabricant depuis 2002 de volets roulants mais également de portes de garage et de B.S.O. sur-mesure, fête aujourd’hui ses 20 ans ! Aux côtés de ses salariés, partenaires, fournisseurs et clients, Provélis a organisé une journée de festivités sur son site de Saint-Jean-Bonnefonds. L’occasion de revenir sur les […]
Il y a 2 ans et 301 jours

Ouvêo Fenêtres Aluminium : Baies au design minimaliste et Luminosité XXL

L’alliance d’un design épuré et de la luminosité grand format est au rendez-vous avec les baies coulissantes en aluminium signées Ouvêo. Acteur national de la rénovation et construction de l’habitat individuel, Ouvêo est fabricant français de menuiseries sur-mesure multi-matériaux et personnalisables ! Depuis plusieurs décennies, Ouvêo propose de larges gammes de fenêtres, portes-fenêtres coulissants et […]
Il y a 2 ans et 301 jours

Benoît COQUART réélu Président d’IGNES, l’Alliance des solutions électriques et numériques du bâtiment

A l’occasion de son Assemblée Générale, les administrateurs d’IGNES ont renouvelé toute leur confiance à l’actuelle gouvernance. Benoît COQUART, Directeur Général du groupe Legrand et les membres du Bureau ont été réélus pour une durée de trois ans.  Benoît COQUART, 48 ans, diplômé de Sciences Po Paris et de l’Essec, a fait toute sa carrière […]
Il y a 2 ans et 301 jours

Tri’n’Collect à la conquête de l’Ouest

Tri’n’Collect possède désormais 12 agences réparties sur la côte Ouest de la France. [© Tri’n’Collect] Expert dans les solutions de tri à la source sur chantier, Tri’n’Collect poursuit son développement partant à la conquête de l’Ouest. La start-up vient d’ouvrir six nouvelles agences, à Bayonne (64), Brest (29), Caen (14), La Rochelle (17), Tours (37) et Vannes (56). Désormais, elle compte un total de 12 sites. La stratégie de développement territorial s’inscrit dans une logique de proximité. Cela, afin de limiter le transport de déchets entre les chantiers, les lieux de massification, de traitement et de valorisation des matériaux. Chaque agence a été implantée pour une raison précise. A l’image de l’agence de La Rochelle où l’opération “Zac de la Gare” du Crédit Mutuel Aménagement Foncier a été confiée à Tri’n’Collect. Celle-ci représente le plus grand projet d’aménagement de la start-up. Elle permettra l’économie de plus de 80 t de CO2. Vers un développement national A ce jour, Tri’n’Collect a évité l’enfouissement de plus de 4 300 t de matériaux qui ont pu être valorisés localement dans le respect de hiérarchie des modes de traitement des déchets. De plus en plus d’acteurs du bâtiment s’engagent pour une construction durable avec les nouvelles obligations réglementaires et la pression inflationniste des coûts de gestion des déchets. Lire aussi : Soclova et Tri’n’Collect renouvellent leur partenariat C’est pourquoi Tri’n’Collect a accueilli 20 nouveaux collaborateurs en 2022, permettant de franchir le cap des 50 partenaires. D’ici septembre, trois autres agences seront ouvertes. Le Morbihan sera renforcé avec un site annexe à Vannes. Tandis que celles de Tours et de Bayonne couvriront respectivement les départements de l’Indre-et-Loire et des Landes. Pour 2025, Tri’n’Collect vise à déployer une quarantaine d’agences. Et ainsi, occuper le territoire national.
Il y a 2 ans et 301 jours

Nouvelle Pompe à chaleur aérothermique (air/eau) Split Inverter Réversible Compress 3400 AWS

Une fois n’est pas coutume, Bosch Thermotechnologie fait évoluer son offre de Pompes à chaleur aérothermiques avec la nouvelle gamme Split Inverter Réversible Compress 3400 AWS. Ses atouts : optimiser le confort du foyer comme celui de l’installateur et de l’entreprise de maintenance. Dédiée à la maison individuelle, la Compress 3400 AWS est développée pour […]
Il y a 2 ans et 301 jours

Mondial du bâtiment 2022 : KAWNEER dévoilera ses dernières innovations sur son stand au salon BATIMAT

Spécialiste des solutions architecturales en aluminium, KAWNEER propose une offre de menuiseries et de services complète et pertinente, au plus près des attentes des professionnels. Au salon Batimat, du 3 au 6 octobre 2022 à Paris Expo, l’entreprise présentera en exclusivité ses derniers développements. Que ce soit pour le neuf ou la rénovation, pour le […]
Il y a 2 ans et 301 jours

Knauf Ceiling Solutions lève le voile sur Adagio, sa nouvelle gamme minérale de plafonds

Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline sous quatre solutions, à poser seules ou à combiner selon les effets escomptés, afin d’offrir un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace :ADAGIO ACOUSTIC+ADAGIO ALPHA+ADAGIO dB+ADAGIO HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm).Dans une salle de classe, une cafétéria, une bibliothèque, un open-space ou encore une salle de réunion, les besoins convergent vers un même objectif : le confort des occupants pour leur rendre le quotidien agréable. Dotés des plafonds ADAGIO, ils permettent de vivre une nouvelle expérience.Avec une finition plus lumineuse et plus blanche, ADAGIO maximise la réflexion de la lumière et inonde les espaces de lumière naturelle et de chaleur. Un gage de bien-être et une source d’économie d'énergie. La flexibilité créative au service de l’émotion reste l’une des priorités de KNAUF CEILING SOLUTIONS pour permettre aux architectes, designers d’intérieur et agenceurs de signer des espaces uniques et emblématiques. Hautement résistant, ADAGIO est conçu pour des intérieurs durables.Des solutions blanches et lumineuses : sérénité et économiesSynonyme d’espaces épurés, la gamme ADAGIO permet de créer de beaux espaces grâce à sa surface blanche lisse. Sa finition blanche et brillante réfléchit 90 % de la lumière, illuminant ainsi les espaces d’une lumière naturelle et chaleureuse, porteuse de bonne humeur. Le faible taux de brillance renforce la sensation d’uniformité et procure une atmosphère élégante. L’optimisation de la réflexion de la lumière participe également à la réduction de l’usage de lumière artificielle, offrant jusqu’à 16 % d’économies d’énergie.De hautes performances acoustiques pour une atmosphère paisibleA l’instar de la lumière, le son participe pleinement à la réalisation d’un environnement sain et agréable. La gamme ADAGIO se distingue par une absorption acoustique de classe A (0,90 αw) avec des niveaux d‘atténuation latérale à 42 dB afin d’améliorer la confidentialité entre les espaces adjacents. ADAGIO offre une acoustique optimale pour chaque zone d’application, garantissant la confidentialité d’un échange dans un bureau privé ou améliorant l’intelligibilité et la concentration dans les open-spaces ou les salles de classe.Des choix esthétiques pour nourrir l’imaginationVisuellement saisissante, ADAGIO s’adapte, se configure, se combine, pour aider à imaginer de nouvelles possibilités et donner vie à la vision des architectes. Large choix de formes et de dimensions…, la gamme se caractérise également par une riche palette de détails de bords apparents, semi-cachés ou entièrement cachés, afin de créer des plafonds toujours plus contemporains.Des surfaces qui résistent à l’épreuve du tempsQualité, fiabilité et durabilité, tels sont les maîtres-mots des plafonds ADAGIO qui font face aux exigences du quotidien. Leur surface, plus résistante aux rayures, se nettoie aisément et offre une utilisation prolongée. Les bords renforcés, entièrement peints, facilitent le montage et réduisent le risque d’endommagement. Les poseurs de dalles n’appréhenderont plus la casse de matériel !
Il y a 2 ans et 301 jours

Holcim continue son expansion sur la rénovation et l'efficacité énergétique

ACQUISITION. Le cimentier suisse, Holcim, qui vise les 30% de chiffre d'affaires pour sa division Solutions & Products d'ici à 2025, annonce avoir fait l'acquisition de Cantillana, un expert belge spécialisé dans les produits pour façades et systèmes d'isolation thermique.
Il y a 2 ans et 301 jours

Aldes se renforce dans la ventilation des Bâtiments

ACQUISITION. Le groupe Aldes, spécialisé dans la qualité de l'air intérieur, a racheté l'expert de la ventilation, Aereco.
Il y a 2 ans et 301 jours

La hausse du taux du Livret A pourrait mettre en difficulté les HLM

Comment le Livret A finance le logement social ?Une partie importante du Livret A est confiée, avec d'autres produits d'épargne (Livret de développement durable et solidaire, Livret d'épargne populaire), à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).Celle-ci est tenue par la loi de dédier ces ressources en priorité à des prêts finançant le logement social et la politique de la ville, via sa filiale la Banque des territoires.Ces prêts sont octroyés pour des durées très longues, qui peuvent aller jusqu'à 80 ans.Au total, près de 80% de la dette des bailleurs sociaux est détenue par la CDC.Fin 2021, 170,7 milliards d'euros étaient affectés par la CDC au financement du logement social et de la politique de la ville, dont 11,8 milliards débloqués dans l'année.Cette somme a permis de construire 85.300 logements sociaux en 2021, et d'en réhabiliter 81.600.Que se passe-t-il si le taux augmente ?"L'impact de la hausse du Livret A est non négligeable", glisse-t-on dans l'entourage du ministre délégué au Logement, Olivier Klein.Le gros des prêts contractés par les bailleurs sociaux est en effet à taux variable, c'est-à-dire que les intérêts qu'ils doivent rembourser augmentent ou baissent en fonction du taux du Livret A."Cependant, nous avons des garde-fous", assure-t-on au ministère. "Le modèle français de financement du logement social par le Livret A va protéger (les bailleurs sociaux, NDLR) d'un impact direct de la hausse des taux, puisque les prêts de la Banque des Territoires vont rester attractifs.""A très court terme, l'impact va être limité; à plus long terme, cela dépend du temps que durera cette augmentation", assure Clément Lecuivre, directeur général de CDC Habitat, bailleur social filiale de la CDC.Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, y voit un risque d'autant plus grand que les bailleurs sociaux ont beaucoup emprunté ces dernières années."Quand le taux était bas, ça a permis aux bailleurs sociaux de s'endetter à bas coût, donc c'était quelque chose d'assez intéressant pendant des années, et là, la remontée des taux a des effets assez coûteux pour les bailleurs sociaux, et ce n'est sûrement que le début", ajoute M. Domergue.Comment les bailleurs sociaux s'adaptent ?Ils vont fatalement devoir faire des arbitrages."Si le taux continue d'augmenter, ça va limiter les capacités d'investissements nouveaux des bailleurs", prévient Marianne Louis, directrice générale de l'Union sociale pour l'habitat (USH) qui représente les bailleurs sociaux."Moins de capacité d'investissement, c'est moins de constructions, moins de rénovations... c'est un peu ça, le sujet", dit-elle.Avec les obligations de rénover les passoires thermiques sous peine de ne plus pouvoir les louer, c'est plutôt sur la construction que vont se faire les économies, prévient-elle.Autant d'embûches supplémentaires pour les quelque 2,3 millions de personnes en attente d'un logement social.Avec un passage de 1% à 2%, "on a 1,5 milliard (de charges par an, NDLR) de plus. Et là, c'est, en gros, 70.000 réhabilitations perdues", calcule de son côté Didier Poussou, directeur général de la Fédération des entreprises sociales pour l'habitat, les bailleurs sociaux privés.Que peuvent faire les pouvoirs publics ? Ils sont face à un dilemme. En période d'inflation, augmenter trop peu le taux du livret A, prisé des petits épargnants, risquerait de les en détourner, et donc d'assécher la manne qui finance le logement social.Mais l'augmenter alourdit les coûts de fonctionnement des bailleurs sociaux.Pour éviter de choisir, il faudrait que l'Etat mette la main à la poche."La solution, c'est d'assumer qu'avoir un parc HLM qui répond à tout ce qu'on lui demande, (...) ça coûte de l'argent public", cingle Manuel Domergue, rappelant les économies imposées aux bailleurs sociaux lors du premier mandat d'Emmanuel Macron."C'est comme quand vous achetez un appartement: si les taux d'intérêt sont élevés, il faut augmenter votre apport", détaille Marianne Louis. "Donc la part +argent gratuit+. Est-ce qu'on est capables, demain, d'augmenter les aides à la pierre? C'est ça, la question."
Il y a 2 ans et 301 jours

Le recul d’activité dans les matériaux se modère en mai

La flambée des coûts de l’énergie, rajoutée aux tensions sur l’offre déjà attisées par le rebond d’activité post COVID, a eu pour conséquence de faire bondir les coûts de production dans le bâtiment et les travaux publics. Même si les carnets demeurent bien remplis, plus dans le gros œuvre que dans les TP d’ailleurs, les chantiers peinent à se réaliser, faute de facteurs de production disponibles côté entrepreneurs et/ou faute de financements suffisants côté clients, qu’ils soient publics ou privés. Cette complexité à boucler l’équation coûts-prix-devis pèse sur la demande de matériaux qui pourrait au final afficher un repli en 2022, prolongeant ainsi la tendance observée au cours des trois derniers mois sur le marché du granulat et du BPE. Mai, meilleur qu'avril, mais moins bon qu'en 2021 Selon les résultats encore provisoires pour le mois de mai, la production de matériaux se serait redressée par rapport à avril, un mois marqué par un repli sensible de l’activité. Ainsi, la production de granulats aurait augmenté de +1,6% mais demeure en retrait de -4% par rapport à celle de mai 2021 (données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, l’activité des granulats observe un repli de -4,9% comparé aux trois mois précédents et de -4,6% au regard de la même période d’il y a un an. En cumul sur les cinq mois de l’année, la tendance s’inscrit sur une pente négative de -1,5%, soit un rythme un peu moins élevé que celui de la tendance calculée sur les douze derniers mois (-1,8%). Du côté du BPE, les livraisons de mai ont également grimpé par rapport à avril (+3,1%) mais s’affichent en deçà de celles de mai 2021 (-2%). Au cours du trimestre mars-avril-mai, les volumes de BPE livrés ont cédé -3,8% par rapport aux trois mois précédents et -5,4% par rapport au même trimestre de l’année 2021. En cumul sur les douze derniers mois, l’activité du béton se replie désormais de -3,2% sur un an, tandis que sur les cinq premiers mois de l’année, le recul atteint -1,8%. L'indicateur matériaux de l'UNICEM connaît lui aussi un fléchissement en mai plus modéré qu’en avril, avec, respectivement, un recul de -2,7% contre -8,7% sur un an (données CJO). Après un premier trimestre en hausse de +1,4% en glissement annuel, l’activité du panier de matériaux de l'UNICEM se contracte désormais de -1,6% sur un an pour les cinq premiers mois de l’année, seul le segment des tuiles et briques demeurant haussier sur la période, sans doute porté par la dynamique constructive de la maison individuelle. Chiffres clés Perspectives 2020/2021 (production) Granulats : - 4% BPE : - 3% Bâtiment et TP : Tensions sur l'offre et les coûts Interrogés en juin par l’INSEE, les professionnels du bâtiment se sont montrés un peu moins optimistes sur leur activité future mais leur opinion sur l’activité passée s’est à nouveau améliorée, maintenant ainsi l’indicateur du climat des affaires à haut niveau. Les carnets de commandes se situent toujours à un point historiquement élevé dans le gros œuvre (9,8 mois) et le ressenti des professionnels quant à ces carnets demeure très favorable et largement au-dessus de la moyenne de long terme, ce qui écarte l’hypothèse de carnets artificiellement gonflés par des retards et difficultés de réalisation des chantiers. Pour autant, ces dernières restent prégnantes et près de la moitié des entreprises de gros œuvre (48,6%) sont encore dans l’incapacité d’accroître leur production (une part en léger repli par rapport au mois de mai à 57,4%) tandis que 72% d’entre elles sont confrontées à des obstacles qui limitent leur activité (personnel, approvisionnement...). On notera toutefois que la part des entreprises du bâtiment faisant face à des difficultés d’offre se stabilise en juin, voire se modère, à l’inverse de celles faisant face à des difficultés de demande dont la part, après avoir atteint un point bas, tend à se redresser. Il faut peut-être y voir les premiers signes des effets du renchérissement du coût des chantiers et des difficultés à conclure le démarrage de travaux. L’inflexion récente des mises en chantier de logements pourrait confirmer cette assertion. En effet, sur les trois derniers mois allant de mars à mai, les logements commencés ont stagné par rapport aux trois mois précédents, déjà en recul (CVS-CJO), laissant la tendance à -5% sur un an. C’est le segment du collectif qui marque le plus le pas (-16% sur le trimestre) tandis que, du côté de l’individuel, la dynamique reste enclenchée (+12%). Au total, à fin mai et en cumul sur un an, un peu plus de 388.000 logements ont été commencés, soit +0,5% en glissement annuel. En revanche, la vigueur des permis ne se dément pas même si depuis avril le flux se modère nettement : en effet, l’anticipation de la RE2020 a généré une abondance de dépôts fin 2021 qui, compte tenu des délais d’instruction (d’environ trois mois pour l’individuel) a boosté les autorisations au premier trimestre. A fin mai, 502.800 logements étaient autorisés sur un an (dont 46% en collectifs), soit +16,4% par rapport à l’année précédente. Mais sur les trois derniers mois (mars à mai), le rythme fléchit sensiblement sur l’individuel par effet de contrecoup (-11,9% par rapport au trimestre précédent) à la différence du collectif encore soutenu (+16,6%). Ce stock de permis, qui préfigure les futurs chantiers, devrait alimenter la demande de matériaux au moins sur 2022-début 2023 sauf si les pesanteurs actuelles continuent de limiter l’ouverture des travaux et d’en freiner les délais de réalisation. Côté non résidentiel, le rebond des permis et mises en chantier reste quant à lui bien engagé et constitue un facteur de soutien plutôt encourageant. Avec 27 millions de m2 de locaux commencés à fin mai sur un an (+8,3%), le rythme de progression s’est accéléré sur les trois derniers mois (+20,2%), permettant de renouer avec les niveaux d’avant la pandémie. Quant aux surfaces autorisées, elles s’inscrivent sur une tendance de +10% sur les trois derniers mois, les ouvrages commerciaux (+66,7%), industriels (+32,1%) ou encore les bureaux (+22,4%) affichant les plus fortes accélérations. Le tableau apparaît un peu plus sombre côté travaux publics où l’activité a également connu un freinage depuis mars. En dépit d’un mois de mai mieux orienté, les travaux réalisés en cumul depuis janvier se stabilisent sur un an en valeur mais ressortent en repli de -8,6% en volume. De même, les prises de commandes, bien qu’en hausse de +4,6% en valeur sur la même période, basculent en baisse de -4,8% en volume, une fois corrigées de l’inflation des coûts (par l’indice TP01). Alors que les conditions étaient réunies pour un réveil des carnets (cycle électoral, Plan de relance...), l’atonie de la commande publique éloigne encore la perspective de redémarrage des travaux. Perspectives matériaux 2022 Dans le bâtiment comme dans les TP, les contraintes d’offre, l’inflation des coûts, des prix et des devis pèsent donc sur le volume des chantiers en cours ou à réaliser ce d’autant que le stock de commandes peine à s’étoffer, comme pour les travaux publics. Ce faisant, l’ajustement de la demande de matériaux devrait être plus marqué côté granulats que BPE : initialement attendue autour de +1% en 2022, l’activité des granulats pourrait se replier de - 4% tandis que les volumes de BPE, qui devaient se stabiliser à leur haut niveau de 2021, enregistreraient un recul de -3%.
Il y a 2 ans et 302 jours

La nouvelle laine Isover est de retour et s'étend aux solutions d'isolation des cloisons

LA nouvelle laine : 10 brevets et des qualités inéditesCette laine est fabriquée en France à partir de verre recyclé (a minima 40 %), de matières premières minérales et d’un liant 100 % biosourcé. Eco-conçue, elle est recyclable à 100 % et à l’infini, et contribue ainsi à la qualité de l’air intérieur aussi bien pour les poseurs que pour les occupants. Elle est étiquetée A+, le meilleur classement sanitaire pour un produit de construction destiné à un usage intérieur.Sa fibre, plus longue, plus souple, plus fine et plus résistante du point de vue mécanique, est également plus agréable au toucher et confortable lors de la pose. Elle est également reconnaissable à sa couleur crème.Son bilan écologique est incomparable et permet d’améliorer deux grands indicateurs environnementaux : la pollution de l’air, l’acidification des sols et de l’eau.LA nouvelle laine en PAR PHONIC possède des performances phoniques garanties.Les isolants de la gamme PAR PHONIC : 3 solutions pour les cloisons en distribution (au sein du logement) ou séparation (entre deux logements) de locaux.Loin d’être une fatalité, le bruit nécessite d’être apprivoisé. Une conception du bâtiment et de son acoustique bien pensée permet de maîtriser la qualité sonore, le confort et le bien-être de ceux qui y vivent ou y travaillent.Pour les cloisons simple ossature, le gain d’affaiblissement pouvant être obtenu grâce à la présence des laines de verre de la gamme PAR PHONIC est de 6 à 8 dB. Les cloisons “72/48” et “72/36” conviennent pour toutes applications en particulier les logements en neuf et rénovation.PAR PHONIC PROPAR PHONIC PRO permet une productivité et un confort de pose améliorés sur les chantiers intensifs de cloisons grâce à sa semi-rigidité. Il est conditionné en rouleau.Pour les cloisons à double ossature, grâce au découplage entre les parements et grâce à la double épaisseur décalée de laine de verre PAR PHONIC PRO, le gain d’affaiblissement obtenu peut aller jusqu’à 15 dB.PAR PHONIC : un véritable amortisseur acoustiqueLe PAR PHONIC joue un rôle d’amortisseur en absorbant et en réduisant l’amplitude des ondes dans les cloisons en distribution ou en séparation de locaux.Il permet de lutter contre les nuisances sonores de façon préventive.Une seule solution pour réduire les transmissions directe et indirecte du bruit à travers les parois : l’isolation acoustique. Son efficacité est assurée si les propriétés acoustiques des produits et systèmes reposent sur le principe de “masse-ressort-masse”. Il consiste à utiliser des parois doubles, comme des plaques de plâtre, séparées par un espace rempli avec un isolant souple tel que la laine de verre qui absorbe et dissipe l’énergie.Le PAR PHONIC est adapté pour la construction ou la rénovation des logements individuels et collectifs, mais aussi des bureaux, hôpitaux, écoles, Établissements Recevant du Public (ERP), locaux industriels et commerciaux.La gamme PAR PHONIC se décline dans un choix d’épaisseurs et de largeurs adaptées à tous les types de cloisons:PAR PHONIC : la référence pour tous les projets d’isolation acoustique des cloisons AvantagesLes cloisons dotées de LA nouvelle laine de verre ISOVER en PAR PHONIC peuvent répondre à toutes les exigences en termes d’incombustibilité et d’humidité.Elles sont adaptées aux zones sismiques et permettent également de viser des hauteurs importantes d’aménagement.Les isolants PAR PHONIC peuvent être associés à tous types de plaques et répondre ainsi à de nombreuses applications : celles-ci peuvent être pré-peintes ; hydrofuges, elles conviennent aux pièces humides ; extra-dures, elles sont idéales pour les pièces très sollicitées.RéglementationLA nouvelle laine en PAR PHONIC permet d’atteindre la conformité à toutes les exigences réglementaires quel que soit le type de bâtiment et d’offrir le confort aux usagers, au-delà des réglementations en vigueur.Elle dispose de toutes les certifications et déclarations - ACERMI, marquage CE, déclaration de performances (DoP) et rapports d’essais acoustiques. Les solutions cloisons en PAR PHONIC disposent d’objets BIM disponibles sur le site isover.fr dans l’espace personnalisé My Isover.Des performances économiques appréciables pour les professionnelsLes performances des solutions cloisons ISOVER avec LA nouvelle laine de verre en PAR PHONIC s’apprécient à différents niveaux :Par rapport à des cloisons traditionnelles en maçonnerie, les cloisons sur ossature métallique offrent, sans égal, le meilleur rapport gain d’affaiblissement sonore du marché/prix,La mise en oeuvre est rapide permettant une meilleure productivité sur les chantiers,Les produits PAR PHONIC sont disponibles sans délai, ne pénalisant pas la réalisation des travaux,La forte compression des produits dans leur emballage facilite le stockage, le transport et la logistique. Le principe de mise en œuvre des cloisons acoustiques légères Mise en place de l’ossatureAprès repérage d’alignement, fixation des rails hauts et bas.Coupe des montants verticaux à la hauteur solplafond minorée de 5 mm.Engagement des montants dans les rails (entraxe de 60 ou 40 cm ou 90 cm) en les clipsant par rotation d’un quart de tour. Fixation du parement de la 1ère faceDécoupe des plaques de plâtre à la hauteur solplafond minorée de 1 cm.Positionnement en butée du plafond.Vissage des plaques sur les montants verticaux tous les 30 cm, à 1 cm des bords. Pose de l’isolant gamme PAR PHONICDécoupe de l’isolant à la hauteur sol-plafond majorée de 1 cm.Calage de l’isolant entre les montants.Fixation du parement seconde faceVissage des plaques sur les montants verticaux et en quinconce par rapport à la première face de la cloison. Jointage et finition des plaques de plâtre, fixation tous les 30 cm, à 1 cm des bords.
Il y a 2 ans et 302 jours

Cosentino face aux défis de la performance environnementale

Le géant espagnol des surfaces en pierre, qui opère un site industriel de près de 4 millions de m² en Andalousie, multiplie les efforts en matière de réduction de ses consommations en eau et en énergie ainsi que les initiatives d'économie circulaire pour compenser un bilan carbone défavorable.