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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Industrie

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Il y a 3 ans et 4 jours

Cyrkl : Le “Vinted” tchèque des déchets débarque en France

Cyrkl propose une plate-forme de revente des déchets pour mieux les valoriser. [©Cyrkl] Dans son dernier rapport, le Giec rappelle la nécessaire lutte contre le gaspillage à tous les niveaux, notamment ceux des déchets. En effet, ces derniers représentent 4 % des émissions de CO2 en France. « Il faut en finir avec le gaspillage de tous les produits qu’on achète et entrer dans une économie circulaire », déclare Bertrand Piccard, fondateur de Solar Impulse C’est pour aider les entreprises à réduire leur impact environnemental que la start-up tchèque Cyrkl a été créée il y a 3 ans. Cette plate-forme, basée sur l’économie circulaire, mixe marketplace et expertise. Cela, afin de trouver des solutions de valorisation des déchets et faciliter les synergies entre les acteurs industriels. Mais aussi d’augmenter l’utilisation de matières recyclées dans les processus de production. Solide d’une communauté de plus de 12 000 clients (Siemens, Saint-Gobain…), Cyrkl débarque en France. Cyrkl aide à la valorisation des déchets La start-up aide les industriels à transformer tous leurs déchets en ressources. Elle peut se comparer à la plate-forme de revente “Vinted”, qui permet de publier des annonces gratuitement. Et dans ce cas de figure, il s’agit de vendre des déchets. Ces derniers sont achetés par d’autres entreprises, à la recherche de matières secondaires, afin de les réutiliser ou de les recycler. L’idée est de bénéficier des meilleurs tarifs de vente et d’achat, en circuit court, le plus local possible. Actuellement, 12 catégories sont disponibles, avec notamment le bois, les matériaux de construction, les métaux, le plastique ou encore le verre. Lire aussi : Tri’n’Collect : La simplicité au service du recyclage des déchets De plus, Cyrkl propose plusieurs filtres de recherche dans lesquels se retrouvent le type et la localisation du déchet, la distance, le volume et la solution de transport. L’inscription est gratuite et donne accès au forfait “Cyrkl Free”, afin de pouvoir répondre à 5 offres et publier des annonces en illimité. Une offre premium (24€/mois) est également disponible. Elle permet d’accéder à un support d’experts. Elle garantit aussi un accès au numéro du vendeur, aux identités des partenaires commerciaux ou des clients possédant le badge “client vérifié”. La direction française de Cyrkl Par ailleurs, Cyrkl aide les entreprises à vérifier leur conformité réglementaire et les prix du marché pour mieux monétiser leurs déchets. Cet accompagnement permettrait des économies d’argent, allant de 15 à 45 % par an et une baisse de 200 à 700 t de CO2 à l’année. En ce qui concerne la direction, Alexandre Fembach a été désigné directeur de Cyrkl France. Après 7 ans dans le secteur du retail, il souhaite aider les entreprises à construire de nouveaux modèles d’affaires, plus en phase avec les enjeux environnementaux actuels. « La raréfaction des matières premières couplée à l’impact environnemental de leur extraction nous oblige à révolutionner notre modèle économique, déclare Alexandre Fembach. La force de notre start-up réside en notre capacité à trouver la valeur et l’usage qui se cachent derrière chaque déchet industriel pour nous préserver au maximum de l’extraction de ressources nouvelles. »
Il y a 3 ans et 4 jours

LAFARGE et MAZAUD annoncent la réalisation du premier chantier 100% bétons bas carbone en Auvergne , Rhône , Alpes.

L’ensemble immobilier Interface (Lyon, 8ème), actuellement en cours de construction pour le compte de Nexity, utilise 100% de bétons bas carbone. Une première pour un chantier de 11 000 m3 de bétons, portée par les entreprises Lafarge et le groupe Mazaud, qui confirme ici son engagement en faveur des solutions bas carbone.   Interface, un chantier […]
Il y a 3 ans et 4 jours

GLASSPRO LIVE : un outil développé par SAINT GOBAIN qui permet aux architectes de simuler le rendu esthétique des vitrages selon les caractéristiques spécifiques du projet.

Saint-Gobain met à disposition des architectes un service permettant d’affiner le choix de leurs vitrages grâce à l’outil numérique GLASSPRO LIVE.  Ce simulateur scientifique prend en compte les spécificités de l’environnement du bâtiment ainsi que les performances mesurées des vitrages choisis pour obtenir une image numérique précise du rendu esthétique du projet.  Ce service a […]
Il y a 3 ans et 5 jours

Dans le Morbihan, des sans-abri construisent des "tiny houses" pour y habiter

Pascal, 52 ans, n'est pas peu fier. Il va désormais habiter une "tiny" qu'il a lui même en partie aménagée. "C'est parfait. J'ai déjà habité en caravane. Là c'est mieux", dit-il de sa voix timide en dévoilant sa nouvelle "maison" d'une vingtaine de m2, avec douche, toilettes, cuisine, mezzanine et table dépliante, où l'on sent les effluves du bois de hêtre. "C'est un changement total. Ici, on est plus libre (que dans un immeuble), on sort tout de suite dehors".A l'origine de cette initiative, un appel à projet de la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) fin 2020. L'objectif est de proposer "une forme d'habitat pour des personnes très désocialisées et en grande marginalité", explique Simon Robitaille, qui pilote le projet des "tiny" à l'Amisep, association bretonne de lutte contre la précarité. "L'idée a été de combiner le logement et une activité sur site. On est ainsi parti sur cette idée originale de faire de l'auto-construction de tiny house".En cette journée de printemps, non loin de l'hippodrome et face à une rangée de maisons aux haies bien taillées, une poignée d'hommes s'activent sous le hangar appartenant à l'Amisep, où est accroché un drapeau de Bob Marley. Du lundi au vendredi, de 8H30 à 16H30, ils peuvent venir travailler bénévolement à la construction d'une tiny, avec l'objectif d'en construire huit en trois ans.Le cadre est volontairement souple et accueillant, avec repas offert le midi. "Certains sont tous les jours là tandis que d'autres arrivent tout feu tout flamme et ne reviennent pas. C'est un dispositif qui doit permettre d'accueillir des gens qui ne trouvent leur place nulle part", rappelle M. Robitaille.Alors qu'un vieux transistor crache du Dire Straits, ils sont plusieurs à couper des panneaux de bois et à les plaquer en dessous de la charpente, sous le regard de Bastien, l'éducateur technique. "J'essaye d'évaluer chaque personne et de répartir les tâches selon les capacités de chacun", explique-t-il."Une reconstruction"La tiny, déjà bien avancée, devrait être habitable début juillet, après quatre mois de travaux, pour un coût avoisinant les 25.000 euros.Une facture défiant toute concurrence dans une région prisée où "le foncier est en tension", note Frédéric Le Poul, directeur du pôle précarité à l'Amisep. "C'est à la fois une construction mais aussi une reconstruction pour eux", analyse-t-il.Ainsi certains, emballés par ces adorables petites maisons mobiles, ont retrouvé l'envie de se lever. "J'ai eu une phase difficile et une addiction... Les tiny m'ont permis de me remettre dans le bain physiquement et mentalement", analyse Benoit, qui a même obtenu un contrat d'insertion.Alister, visage marqué par les épreuves de la vie, se sent à l'aise dans cette ambiance. "Je préfère être ici et participer à ce projet et ça me fait des horaires. Pendant ce temps je fais pas de bêtise...Sinon je serais à Vannes en train de zoner", admet-il.Certes, d'autres n'ont pas souhaité s'investir dans le projet, rechignant à travailler bénévolement et sans avoir l'assurance d'occuper la "tiny". Car le choix de l'heureux locataire, qui devra s'acquitter d'une participation financière modique, sera fait in fine par le Service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO) de Vannes. Conditions sine qua non: avoir participé au chantier et ne pas trouver de solution d'hébergement "classique". Benoit la contemple déjà avec envie et fera une demande pour l'occuper. "Car je l'aime bien, elle a un côté un peu cabane sauvage, j'espère que l'une des huit sera pour moi!", glisse-t-il, soulignant que ce type d'habitat correspondait au profil de gens comme lui.
Il y a 3 ans et 5 jours

Un collaborateur-influenceur pour découvrir les métiers de la distribution de Saint-Gobain

RECRUTEMENT. Afin de séduire les talents, la Distribution de Saint-Gobain souhaite faire découvrir ses métiers. Pour cela, elle mise sur un collaborateur influenceur qui partira à la rencontre des équipes sur le terrain. Une opération qui durera un an.
Il y a 3 ans et 5 jours

Le Conseil d’administration a élu un nouveau Bureau autour du Président de la CAPEB

La composition du nouveau Bureau confédéral Corine Postel a été réélue au poste de 1ère Vice-Présidente en charge des questions sociales.Christophe Bellanger est élu au poste de Trésorier confédéral. Laure Vial est élue au poste de Secrétaire confédéral et Thierry Ravon a été réélu au poste de Secrétaire adjoint.Bio express des nouveaux élus au Bureau et au Conseil d'administrationLaure VIALLaure Vial intègre le Bureau confédéral au poste de Secrétaire. Entrée au Conseil d'administration en 2020 en tant que membre individuel, elle est devenue cheffe de file des questions Compétences et formation en 2021 et conduit à ce titre les négociations sur ce champ au nom de la CAPEB. Elle gère une entreprise de plomberie chauffage avec son fils dans les Alpes de Haute-Provence. Son entreprise familiale adhère à la CAPEB depuis 1986. Elle a présidé la CAPEB de son département de 2011 à 2020 et en est vice-présidente tout comme à l’Union régionale CAPEB PACA Corse. Elle a également assuré la présidence de la Chambre de Métiers des Alpes de Haute-Provence de 2016 à 2021.Hervé PRUVOTHervé Pruvot est élu au sein du Conseil d'administration en tant que délégué de la 2ème circonscription élective qui regroupe les départements des Hauts-de-France et de Normandie. Plombier chauffagiste, il est chef d’entreprise depuis 2002 et s’est installé à Aisonville et Bernoville dans l’Aisne. Il emploie 4 salariés. Hervé Pruvot adhère à la CAPEB de son département en 2003 où il prend les responsabilités de trésorier adjoint. Il siège au service de santé au travail du BTP, à la commission départementale de Qualibat, au CPSTI et il est membre de la commission territoriale de la Chambre de Métiers des Hauts-de-France.Christelle ROZIERChristelle Rozier est élue au sein du Conseil d'administration au titre de la 8ème circonscription élective qui couvre tous les départements de la région Auvergne Rhône-Alpes. Gestionnaire d’une entreprise artisanale de maçonnerie spécialisée dans la restauration du bâti ancien et installée à Claveyson dans la Drôme, elle assure la comptabilité, le secrétariat et des missions de géomètre-topographe pour son entreprise qui emploie 3 salariés et 1 apprenti en Taille de Pierre. Elle est inscrite à la CAPEB depuis 1992 et conjointe associée depuis 2006. Christelle Rozier est 1ère vice-présidente de la CAPEB Drôme. Dans la région AURA, elle est Présidente de la commission emploi formation et de la CPREF, Trésorière d’ACORA BTP et membre du CREFOP et a assuré la présidence du BTP CFA de 2019 à 2022.Gilles MAILETGilles Mailet est élu au Conseil d’administration Confédéral au titre de Président de l’UNA Équipement Électrique et Électro-Domotique. Électricien à Doué la Fontaine, spécialisé dans les Énergies Renouvelables, l’électricité, l’éclairage et la domotique, il emploie 14 salariés. En 2000, il reprend une entreprise qui était adhérente à la CAPEB depuis 1970. Conseiller professionnel de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique depuis avril 2014, il siège notamment à Promotelec où il apporte ses astuces métier et des propositions d’articles. Il est administrateur du Crédit Agricole de Montreuil Bellay où il siège au comité des prêts professionnels et de la vie locale.Maurice KAROTSCHMaurice Karostch entre au Conseil d'administration confédéral en tant que membre individuel. Il a repris en 1984 l'entreprise familiale créée en 1870 pour la 5ème génération. Il la dirige avec le soutien de ses 2 filles et une vingtaine de collaborateurs pour effectuer tous les travaux intérieurs et extérieurs en peinture et isolation. Chef d’entreprise depuis 2002, il est adhérent depuis 2006. Président de la CAPEB Bas-Rhin et de la CAPEB Grand Est, il est également élu à la Chambre de Métiers Alsace et 1er vice-président de l’U2P du Grand Est. Il est, depuis 2017, conseiller technique au sein de l’UNIEP (Union internationale des entrepreneurs en peinture) et en a intégré le comité exécutif en 2018 pour prolonger son engagement à l’échelon européen.Liste alphabétique complète du Conseil d’Administration après renouvellement du tiers de ses membres lors de l’Assemblée Générale des 21 et 22 avril 2022BEAUDONNAT Cécile > Puy-de-Dôme (63210 Vernines)Conjoint collaborateur : Charpente CouverturePrésidente de la CNFA - RéélueBELLANGER Christophe > Maine et Loire (49000 Angers)ÉlectricienTrésorierDélégué de la 3ème circonscription élective (Bretagne - Pays-de-la-Loire) - éluBERGERE Nathalie > Mayenne (53000 Laval)Co-gérante entreprise de plomberie-chauffage-électricitéMembre individuelBOUNHOL Patrick > Aveyron (12120 Arvieu)Couvreur-ZingueurDélégué de la 5ème circonscription élective (Occitanie) - RééluCHATRAS Gilles > Puy-de-Dôme (63830 Nohanent)Plâtrier Peintre DécorateurVice-Président en charge du RéseauDEJOIE Vincent > Côte d’Armor (22490 Pleslin Trigavou)PeintreMembre individuelFORNES Sylvain > Rhône (69250 Montanay)PeintrePrésident de l’UNA Peinture-Vitrerie-RevêtementsGASPAR Dominique > Meuse (55800 Revigny-sur-Ornain)MenuisierDélégué de la 6ème circonscription élective (Grand Est)GAUTHIER Benoit > Ardèche (07340 Saint Desirat)MaçonMembre individuelHADJIPANAYOTOU Antony > Hauts-de-Seine (92140 Clamart)Plombier ChauffagisteDélégué de la 1ère circonscription élective (Ile-de-France)HATTON Bruno > Sarthe (72650 Trange)Serrurier MétallierPrésident de l’UNA Serrurerie-MétallerieKAROTSCH Maurice > Bas-Rhin (67230 Benfeld)PeintreMembre individuel - EluLABAT Jean-Yves > Landes (40180 Saugnac et Cambran)PlâtrierPrésident de l’UNA Métiers et Techniques du Plâtre et de l’Isolation - RééluLE DEVEHAT Éric > Ille-et-Vilaine (35600 Redon)Tailleur de pierrePrésident de l’UNA Métiers de la PierreMAILET Gilles > Maine et Loire (49260 VAUDELNAY)ÉlectricienPrésident de l’UNA Equipement Électrique et Électro-Domotique - EluMARMONIER Laurent > Isère (38140 Poliénas)MaçonMembre individuelMARTIN Jean-Michel > Maine et Loire (49310 Montilliers)Charpentier MenuisierPrésident de l’UNA Charpente-Menuiserie-AgencementMATHIEU Francis > Creuse (23300 St Agnant de Versillat)Couvreur Charpentier ZingueurTrésorier adjointMORALES David > Haute-Garonne (31160 Encausse les Thermes)Plaquiste PlâtrierVice-Président en charge des questions économiquesPOSTEL Corine > Yvelines (78270 Chaufour les Bonnières)Conjointe collaboratrice (Couvreur)1ere Vice-Présidente en charge des questions sociales - RééluePRUVOT Hervé > Aisne (Saint Quentin)Plombier ChauffagisteDélégué de la 2ème circonscription élective (Hauts-de-France et Normandie) - EluRANCUREL Jean-Claude > Vaucluse (84150 Violes)Plombier-ChauffagistePrésident de l’UNA Couverture-Plomberie-Chauffage - RééluRAVON Thierry > Charente (16430 Balzac)CarreleurMembre individuelREPON Jean-Christophe > Var (83000 Toulon)ÉlectricienPrésident confédéralRICHARD Jean-Pierre > Yonne (89470 Moneteau)ÉlectricienDélégué de la 7ème circonscription élective (Bourgogne Franche-Comté)ROZIER Christelle > Drôme (26240 CLAVEYSON)Gestionnaire d'une entreprise de maçonnerie restauration du bâti ancienDéléguée de la 8ème circonscription élective (Auvergne - Rhône-Alpes) - ElueTOFFOLI Thierry > Haute-Garonne (31840 Aussonne)CarreleurPrésident de l’UNA Maçonnerie CarrelageVIAL Laure > Alpes de Haute-Provence (04300 Mane)Gestionnaire d'une entreprise de plomberie-chauffageMembre individuel
Il y a 3 ans et 5 jours

Revêtement de façades : Holcim achève l'acquisition de PRB

ACQUISITION. Holcim a finalisé l'acquisition de PRB Group, une entreprise dédiée aux revêtements de façades, solutions adhésives, mortiers techniques, solutions pour les sols.
Il y a 3 ans et 5 jours

Pourquoi des éoliennes flottantes en Méditerranée ?

Pour lutter contre le réchauffement climatique et répondre à ses besoins, la France doit accroître fortement sa production électrique décarbonée d'ici 2050, ce qui implique, nucléaire ou pas, un déploiement massif des énergies renouvelables, soulignent tous les scénarios récents.Le pays, très en retard dans l'éolien en mer, compte à ce stade sept parcs "posés" dans les tuyaux, dont quatre en construction. Le premier doit démarrer en mai pour mise en service complète fin 2022, face à Saint-Nazaire.Dans le flottant, technologie non mature et donc plus chère, un premier appel d'offres commercial a été lancé mi-2021 par l'Etat, pour un parc au large de Belle-Ile-en-Mer et Groix : 250 mégawatts (MW), avant un autre de 500. En grandes profondeursA partir de 60 mètres de fond, au moins pour des raisons économiques, il faut passer au flottant. Cela permet de s'installer à plus grande distance des côtes, à moindre impact visuel, et en zones plus ventées, ce qui améliore la capacité de production.En Méditerranée, cette technique s'impose car le plancher marin descend vite.Chaque éolienne est fixée sur un flotteur maintenu par des lignes d'ancrage reliées au fond, plus ou moins tendues. La stabilité est garantie par la taille du flotteur ou par un centre de gravité très bas, expliquent les industriels.Les flotteurs des fermes pilotes vont jusqu'à 100 m de long. Ils dépendront aussi de la taille des éoliennes choisies.Car plus le diamètre de l'éolienne est grand, plus elle produit d'électricité : par exemple, un parc de 250 MW nécessite 42 éoliennes de 6 MW, mais 17 suffisent avec des modèles de 15 MW.Boom attenduAu niveau mondial, 80% du potentiel de l'éolien en mer repose sur des technologies flottantes, selon l'Agence internationale de l'énergie. En France, l'Ademe a évalué le potentiel à 16 gigawatts (GW) accessibles pour l'éolien posé et 33 GW pour le flottant.L'Europe fait figure de pionnière. Un premier parc commercial, "Hywind", a été inauguré en Ecosse en 2017, pour plus de 30 MW. Au Portugal, WindFloat Atlantic a été mis en service mi-2020: les trois plus grandes turbines au monde sur flotteur, pour 25 MW au total.Des parcs commerciaux bien plus grands s'annoncent: au large de la Corée du Sud, en face des Canaries, de l'Ecosse, dans la baie de Rosas (nord de la Catalogne)... Un autre, 7SeasMed, porté par des développeurs danois, est évoqué entre Sicile et Tunisie, où les fonds atteignent 300 m.En Méditerranée française, on attend dans l'immédiat des fermes pilotes, avec 3 éoliennes à chaque fois. C'est le projet EolMed, 30 MW à 18 km de Gruissan (Aude), attendu cette année. En 2023, ce sera les éoliennes du golfe du Lion, au large de Leucate, et Provence Grand Large face à Port Saint-Louis du Rhône.Questions environnementalesObjectif de ces sites pilotes : tester flotteurs et impacts. Mais l'Autorité environnementale, sollicitée sur Provence Grand Large, avait rendu un avis prudent : quel impact sur la biodiversité ? Ces pilotes suffiront-ils à répondre ?De nombreux participants au débat public sur l'installation d'éoliennes flottantes en Méditerranée, mer particulièrement fragile, ont pour leur part demandé un report, le temps d'étudier les effets sur l'environnement.Lundi le gouvernement a maintenu son calendrier. Tout en promettant de revoir la localisation au large de Fos en fonction d'études environnementales en cours, notamment sur les oiseaux migrateurs.Avantage industrielLa France compte plusieurs "flottoristes", comme Ideol à La Ciotat ou Eolink en Bretagne. C'était en 2020 plus de 600 emplois (5.000 pour les énergies marines dans leur ensemble), selon l'Observatoire des énergies de la mer.Les énergéticiens y voient aussi un débouché. Comme TotalEnergies qui, pour le projet pilote EolMed, a fait appel à une trentaine d'ingénieurs pétroliers experts des plateformes offshore.Lundi, le gouvernement a lancé deux appels à manifestation d'intérêt pour le développement de la filière industrielle et d'infrastructures portuaires dédiées. Objectif : "que la France devienne une nation clef" dans ce secteur, dit Matignon.Dans le cadre de France 2030, quelque 300 millions d'euros lui auront été consacrés, ajoute-t-on.EnvironnementLe développement de l’éolien ne pourra se faire que dans le plus grand respect de l’environnement. A cet effet, la création de l’Observatoire national de l’éolien en mer, annoncé par le Premier ministre en août dernier et doté de 50 millions d’euros sur trois ans, a vocation à nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique. Ses objectifs sont doubles : valoriser les connaissances existantes et lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer.Les travaux pour mettre en place l’Observatoire ont débuté dès l’automne 2021 et ont associé les conseils scientifiques des comités de façade. Le travail réalisé a permis d’établir un premier programme d’études pour l’Observatoire et des premières études seront menées dès 2022. Le Premier ministre a notamment annoncé le lancement d’un programme de grande ampleur sur les migrations de l’avifaune et des chiroptères sur l’arc Atlantique. Il est également prévu que l’Ifremer lance un travail de cartographie des frayères en Méditerranée.Afin de se prononcer sur l’intérêt et la qualité scientifique des études, un conseil scientifique national va être mis en place. Ce conseil sera épaulé dans son action par un comité des parties prenantes regroupant des représentants des principales ONG environnementales, de la pêche, des industriels, des énergéticiens, des élus littoraux, des associations de riverains, des services de l’Etat, etc.La filière s’engage : sur la base des premiers projets attribués, depuis 2011, une filière de l’éolien en mer s’est structurée en France, comptant déjà des implantations industrielles de premier plan et plus de 5 000 emplois à la fin de l’année 2020.Afin de favoriser la création d’emplois dans l’éolien en mer en France, il est nécessaire que soit donnée de la visibilité sur les volumes qui seront attribués dans les années à venir. Cette visibilité doit permettre aux industriels d’investir massivement en France en offrant des perspectives fortes de débouchés.L’Etat et la filière de l’éolien en mer en France s’engagent donc collectivement pour un développement massif de l’éolien en mer et de l’industrie afférente par la signature d’un Pacte éolien en mer.Dans ce pacte, l’Etat confirme son engagement pour un déploiement ambitieux de l’éolien en mer au large des côtes françaises avec un objectif d’attribution d’environ 2GW/an dès 2025 et 40 GW installés en 2050. La filière s’engage quant à elle à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des 15 prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50 % sur les projets.
Il y a 3 ans et 5 jours

WICONA met à jour INERTIE V4, son logiciel de dimensionnement et de vérification des ouvrages aluminium

Le logiciel INERTIE V4 permet la réalisation d’études de dimensionnement et vérification complète des éléments composant un ouvrage aluminium selon l’ensemble des normes Eurocodes et ce, quel que soit le niveau de complexité de la structure concernée. Avec INERTIE V4, WICONA propose à ses clients une nouvelle version de l’outil simple et profondément axé sur l’expérience utilisateur, pour une prise en main intuitive. Dimensionner et vérifier ses ouvrages aluminium INERTIE V4 convient aussi bien à la vérification de structures simples comme celle de constructions aluminium complexes. Le logiciel embarque différents types d’ouvrages prédéfinis qui permettent de dimensionner et vérifier les menuiseries aluminium en toute simplicité. Cela inclut notamment les ouvrants, ossatures composées, façades, verrières, toitures ainsi que des éléments divers comme les poutres. Le logiciel permet ensuite d’éditer et communiquer des notes de calculs à tous les professionnels concernés, des bureaux d’études aux architectes, en passant par les organismes de contrôle. Conformité Avec le logiciel INERTIE V4, le dimensionnement s’effectue en fonction des normes en vigueur applicables aux différents types de structures traitées : Charges climatiques calculées selon les règlements Eurocode 1 – NF EN 1991-1-4 : 2005 (actions sur les structures : action du vent) Combinaisons des charges conformes aux règles AL76 (règles de conception et de calcul des charpentes en alliages d’aluminium) Inerties nécessaires déterminées à partir des règles AL76 et normes XP P 28-004 (performances de l’ouvrage fini) Définition du calage du vitrage selon DTU39 (travaux de vitrerie-miroiterie)  Simplicité Comme tout projet engagé par WICONA, INERTIE V4 s’appuie sur une vision globale. Il est intuitif et permet une prise en main rapide grâce à : Prédétermination de 7 types d’ouvrages (façades et menuiseries) Aide à la conception Visualisation de la déformation des profilés en trois dimensions. Ouverture En plus de la base des profilés WICONA intégrés, INERTIE V4 autorise l’enrichissement de la base de données via les propres séries de profilés en aluminium ou en acier du client. Sécurité INERTIE V4 détermine l’inertie réglementaire minimum de chaque type d’éléments (montant, traverse, etc..) composant un ouvrage aluminium. La géométrie et les charges appliquées interviennent dans le dimensionnement. Pour cela, il suffit de choisir le profilé adapté par type d’élément, le logiciel se charge ensuite de le vérifier pour une expérience utilisateur facilitée.
Il y a 3 ans et 5 jours

Holcim finalise le rachat du groupe vendéen PRB

Le cimentier suisse a finalisé le rachat du fabricant de revêtements de façades notamment pour l'isolation thermique, accélérant la diversification de ses activités.
Il y a 3 ans et 5 jours

Eldo lève 6 millions d’euros pour devenir le leader du SaaS marketing du BTP en Europe

La start-up ambitionne de devenir la première plateforme européenne de solutions digitales à destination des professionnels, marques et consommateurs du secteur de l’amélioration de l’habitat. Grâce à cette opération, Eldo renforce ses projets de R&D autour de sa solution SaaS marketing.Devenir leader sur le marché européen d’ici 5 ansAvec plus de 100.000 avis et photos de particuliers certifiés AFNOR sur son site, Eldo est devenu leader des avis clients du BTP en France. Ce qui était l’objectif de la précédente levée de fonds, réalisée en 2019, pour un montant de 3 millions d’euros.Aujourd’hui la start-up achève un second tour de table pour 6 millions d’euros levés auprès des investisseurs historiques IRDI et M Capital, ainsi qu’auprès de nouveaux partenaires Sofiouest et Grand Sud-Ouest Capital. Deux clients industriels d’Eldo participent également : le Groupe WECK et Unikalo.Patrice Hutin, Directeur Général de la société d’investissement Sofiouest explique son choix d’investir dans Eldo : “Le secteur de la rénovation énergétique et de l’amélioration de l’habitat sont des enjeux clés en France et en Europe. Eldo est un acteur majeur sur le marché et fait partie des partenaires qui accompagnent la transition digitale des professionnels du BTP, permettant de répondre aux nouvelles attentes des marques et des particuliers”.Avec cette nouvelle levée de fonds Eldo souhaite accélérer la création de sa super-app pour les professionnels et marques en dynamisant 2 axes :Continuer d’enrichir sa solution en développant de nouvelles fonctionnalités, la création de partenariats et connexions avec les principaux logiciels du secteur pour améliorer le quotidien des professionnels et des marques accompagnés.Poursuivre et étendre sa croissance Européenne. Déjà présente en Belgique et Suisse avec son partenaire Murprotec, Eldo porte l’ambition pour les 5 prochaines années de poursuivre son développement sur l’Europe en s'ouvrant àses voisins limitrophes, afin de devenir l’outil de référence des professionnels du BTP.Fort de 55 collaborateurs partout en France, Eldo collabore avec plus de 2500 professionnels et 60 industriels et marques, nationales et internationales du secteur, tels que SOMFY, Schneider Electric, Ariston, Treppenmeister, Veka, SEGUIN ou encore Profils Systèmes.Jean-Bernard Melet, CEO d’Eldo, témoigne : “Grâce à cette nouvelle levée de fonds nous souhaitons confirmer notre place de leader en France mais aussi et surtout poser les bases de nos ambitions futures : conquérir les marchés européens. Ce qui passera certainement, dans les prochains mois, par de beaux projets de croissance externe."Participer à accélérer la rénovation énergétiqueLa rénovation résidentielle présente un enjeu clé en Europe sur le plan écologique. D’ici 2050 l’Europe devra être neutre sur le plan climatique, or le logement utilise 40 % de l’énergie produite et génère 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Les bâtiments sont le premier consommateur d'énergie en Europe et plus de 30 millions d'unités de bâtiment dans l'UE ont une consommation d'énergie excessive (au moins 2,5 fois supérieure à celle des bâtiments moyens - source Commission européenne, pacte vert pour l’Europe). Si aujourd’hui Eldo souhaite accélérer son développement c’est aussi pour accompagner les 3,5 millions d’entreprises et 5000 industriels à faire face à une demande toujours grandissante et complexe à gérer autour de cette thématique de la rénovation énergétique.« Ce qui nous anime c’est de permettre d’accélérer le déploiement de cette rénovation énergétique globale chez les particuliers, en fournissant les meilleurs outils possibles aux artisans et industriels pour qu’ils puissent répondre mieux et plus vite aux demandes. Car celles-ci restent très fortes en dépit des multiples crises auxquelles est confronté le secteur », commente Jean-Bernard Melet.
Il y a 3 ans et 5 jours

Bétocib publie son glossaire des bétons apparents

Signé Bétocib, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. [©DR] Sous la direction de Claire Barbou, architecte et secrétaire générale de Bétocib, et Roland Merling, ingénieur et président de la commission technique Ciments Calcia, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. Il est issu d’une première version figurant dans le livre “Peaux de béton”, édité aux éditions Dunod en 2013, auquel avait participé Bernard Delabrèche, fidèle adhèrent de Bétocib, aujourd’hui disparu. Cette nouvelle version, toujours élaborée par les adhérents de Bétocib, complète et actualise la précédente. Plus de 300 définitions techniques et pratiques y sont recensées. Ce document a pour but d’aider les architectes, économistes et bureaux d’études devant rédiger un CCTP relatif aux bétons apparents. Il vient compléter les publications de Bétocib existantes et consultables gratuitement sur le site betocib.net. A savoir : le “Guide pour la protection des bétons apparents, coulés en place et préfabriquées”, le “Guide CCTP pour bétons apparents coulés en place” et les “Prescriptions techniques”. Téléchargeable gratuitement ici
Il y a 3 ans et 5 jours

Exclusivité AURO France ,La première peinture blanche sans dioxyde de titane

AURO, le fabricant allemand, pionnier des peintures écologiques et responsables présente sa dernière innovation, une peinture murale blanche sans dioxyde de titane à la composition clean et au fort pouvoir couvrant.  Née dans les laboratoires de recherche AURO, la peinture N°321-20 sans dioxyde de titane a de quoi séduire. Sans solvants, sans conservateurs, sans odeurs […]
Il y a 3 ans et 5 jours

Guide KNAUF ISOLATION sous enduit : une lecture simplifiée de la réglementation pour prescrire et poser en toute sérénité

Fidèle à sa volonté d’accompagner au quotidien les acteurs de la construction notamment dans l’évolution des réglementations, Knauf vient d’éditer un tout nouveau guide technique pour l’isolation par l’extérieur sous enduit des façades. Ce document de 60 pages facilite la compréhension des récentes évolutions règlementaires pour la protection des personnes contre les risques d’incendie dans […]
Il y a 3 ans et 5 jours

EASY CONTROL : le contrôle de l’étanchéité même pour les architectures les plus audacieuses

Pour répondre aux contraintes et exigences du nouvel ensemble immobilier Network 1, situé dans le nouvel éco-quartier Victor Hugo aux portes de Paris à Bagneux (92), HAURATON France a fourni 58 mètres linéaires de caniveaux EASY CONTROL Lucas Ruellan, conducteur de travaux chez Urban TP, souligne l’exceptionnelle simplicité de mise en œuvre pour le contrôle de l’étanchéité sans […]
Il y a 3 ans et 5 jours

Un matériau qui rafraîchit les toitures à base de papier

Cette invention de Yi Zheng, professeur agrégé de génie mécanique et industriel à l’université de Northeastern, Usa, pourrait réduire l’impact climatique de nos bâtiments tout en améliorant le confort d’été ! Le soleil tape fort, ce qui fait que tout ce que vous touchez dégage une chaleur brûlante. Des perles de sueur se forment sur tout […]
Il y a 3 ans et 5 jours

Solutions pour la pose et la fixation de terrasse en bois : Terradec

Le marché de la terrasse bois et ses dérivés est un marché dynamique, avec une progression de 34 % entre 2019 et 2021*. Il a bénéficié d'un contexte favorable ces 2 dernières années avec l'envie de s'approprier son extérieur ou de réaliser des travaux d'aménagement. En outre, le bois a une image environnementale très positive.
Il y a 3 ans et 5 jours

Convention Nationale du réseau Proxeo

Du 9 au 11 mars 2022 a eu lieu la 7ème convention nationale du réseau Proxeo. Quatre ans après la dernière édition, cet évènement tant attendu de tous, a permis de réunir les agents Proxeo, les partenaires du réseau et les parties prenantes de la marque Daitem soit 265 personnes !
Il y a 3 ans et 8 jours

L'attraction de l'Ile-de-France a pesé sur la croissance par habitant des régions limitrophes

L'Institut national de la statistique a étudié l'évolution du PIB (produit intérieur brut) par habitant dans les différentes régions françaises entre 2000 et 2020.Sur la période 2000-2019, qui écarte les effets exceptionnels de la crise du Covid, le PIB par habitant a augmenté en moyenne de 0,7% par an en France (hors Mayotte).Mais les écarts sont grands entre les régions, avec une croissance de plus de 1% par an pour l'Ile-de-France, en tête des régions métropolitaines, quand elle atteint seulement entre 0,2% et 0,3% par an en Normandie, dans le Grand Est, en Bourgogne-Franche Comté et en Centre-Val de Loire.L'Insee explique cette différence par une moindre progression du PIB par emploi, qui représente la richesse créée par emploi et qui rapporte le PIB de la région considérée au nombre d'emplois sur ce même territoire.Selon l'institut, on observe depuis vingt ans dans ces régions "une intensification des déplacements domicile-travail vers l'Ile-de-France", notamment pour la Bourgogne-Franche Comté, ainsi qu'un "vieillissement de la population sur la période, relativement plus marqué en Normandie".Plus globalement le taux d'emploi (le rapport entre le nombre de personnes en emploi et le nombre total d'habitants) a aussi connu une "croissance modérée" dans ces régions.Autre enseignement de cette note: depuis 20 ans, les territoires d'outre-mer, à l'exception notable de la Guyane, ont aussi vu l'écart se resserrer avec la métropole.La croissance du PIB par habitant y a été bien plus forte, avec +1,8% par an en Guadeloupe, +1,7% en Martinique et +1,4% à La Réunion."Dans ces trois régions, l'augmentation de l'emploi par habitant sur la période, contribue relativement plus qu'en France métropolitaine à la croissance du PIB par habitant", en particulier à La Réunion, explique l'Insee.En 2020, le PIB par habitant était ainsi de 34.100 euros en moyenne en France. Il atteint 57.600 euros en Ile-de-France, et est le seul à être supérieur à la moyenne nationale, contre 20.200 euros dans les régions d'outre-mer.La crise sanitaire a pénalisé toutes les régions, mais le PIB par habitant est même retombé sous son niveau de 2000 en Bourgogne-Franche Comté, Grand Est, Normandie et Centre-Val de Loire.
Il y a 3 ans et 8 jours

Résultat net en hausse au premier trimestre 2022 pour Legrand

RÉSULTATS. Le spécialiste de l'éclairage, Legrand, annonce une hausse de son chiffre d'affaires et de son bénéfice net au premier trimestre 2022. Les objectifs pour l'année sont confirmés et inchangés.
Il y a 3 ans et 8 jours

Construction bas carbone : quand les pouvoirs publics appuient sur le frein et l’accélérateur en même temps

Pour poursuivre l’objectif louable de la construction durable, la réversibilité est devenue un enjeu majeur : tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est inconcevable aujourd’hui de bâtir des immeubles monovalents, dont l’usage est figé pour toujours ; pour ne prendre que l’exemple des immeubles de bureaux, les (r)évolutions rapides dans les manières de travailler peuvent rendre obsolètes des constructions en parfait état, les condamnant à une démolition précoce. Le législateur s’est donc emparé du sujet : la loi Climat et Résilience de l’été 2021 prévoit une « étude de réversibilité » qui devra, on l’imagine, démontrer la possibilité de reconvertir un immeuble dans un autre usage. On attend avec une certaine fébrilité les modalités d’application de cette loi… Surgit toutefois une autre traduction de cet objectif de réversibilité : selon le bon vieux principe « qui peut le plus, peut le moins », la réglementation incendie (en cours de révision) aurait bien envie d’adopter, pour le cas général, la plus contraignante des exigences. On a identifié depuis longtemps que les risques sont différents dans des logements où une population d’âges variés est susceptible de dormir, et dans des locaux professionnels où les usagers ne connaissent pas forcément les lieux. Les différents pays européens ont d’ailleurs sur ce point des approches différentes : certains ayant une réglementation plus stricte en matière de logements, d’autres en matière de locaux professionnels.Nous espérons ardemment que la bonne idée de la réversibilité ne va pas accoucher d’un monstre réglementaire cumulant, sans analyse critique, les contraintes du logement et des bureaux. La raison prêcherait pour une refonte pragmatique et analytique des normes, prenant en compte les nouveaux enjeux. Un autre aspect de la lutte contre les émissions de carbone est le recours aux matériaux bio-sourcés, qui constituent, grâce à la photosynthèse, des stocks pérennes de carbone biogénique. Cet intérêt a été reconnu par la nouvelle réglementation environnementale, la RE 2020. Cela donne à l’industrie des matériaux bio-sourcés, encore peu développée mais prometteuse, un léger coup de pouce…. qui pourrait contrarier les positions installées.Alors à l’occasion d’une révision des règles de sécurité incendie, qui doivent évidemment prendre en compte la présence de bois, de façon significative, dans ce nouveau type de constructions, apparaissent des études du Centre Etudes et Recherches de l’Industrie du Béton qui préconisent l’encapsulage généralisé de toutes les structure en bois, par des plaques de plâtre ce qui menace d’augmenter considérablement, et de façon prohibitive, le coût de la construction bois. La France est vraiment le seul pays au monde où l’on choisit officiellement les ingénieurs du béton pour évaluer les risques liés à la construction en bois.La voie vers la construction durable et la sobriété carbone est semée d’embûches ; elle remet en cause des décennies de pratique, des positions confortablement installées. Espérons que les pouvoirs publics sauront trouver l’équilibre et ne pas tuer dans l’oeuf toutes les initiatives de diversification dans le choix des matériaux.
Il y a 3 ans et 8 jours

Sebico présente une nouvelle boîte EPERS

Cette unité permet de traiter les déchets, de les transformer et de les valoriser pour les réintroduire dans sa production.Depuis et lorsque c’est possible, Sebico utilise cette matière recyclée dans la fabrication ou l’équipement de ses produits.C’est pourquoi Sebico a décidé de remplacer l’opercule de ses boîtes EPERS par un opercule en matière 100 % recyclée.Points fortspour réseaux secs ou réseaux humides3 tailles3 opercules plastique5 diamètres de raccordementconformité avec les opérateurs téléphoniques
Il y a 3 ans et 8 jours

Sergic annonce le développement de son activité d’administrations de biens au Maroc

Après un développement réussi au Canada, le groupe SERGIC franchit une étape supplémentaire dans son développement à l’international avec la création d’une joint-venture spécialisée dans l’administration de biens au Maroc.Accompagner le développement du secteur immobilier marocain, c’est dans cette perspective que Biben est né.Pour Emilie d’Avout, Partner et Co-Head de Yamed Promotion au sein de Yamed Group : « En tant qu'investisseur et promoteur immobilier, nous sommes très sensibles à l’importance des métiers de l’administration de biens et à leur impact sur la qualité de vie de nos clients et sur la valorisation de leur patrimoine. La création de Biben traduit ainsi la volonté de Yamed Group de contribuer au développement de ces métiers cruciaux dans la chaîne de valeur immobilière. Avec l’appui d’un partenaire international, Biben propose un service de syndic professionnel aux meilleurs standards. En complément, Biben assure également des services de gestion locative pour accompagner nos clients dans la gestion de leur investissement s’ils ne souhaitent pas occuper leur bien. »Une équipe d’experts dédiéeS’appuyant sur l’expertise métier de Sergic et sur le savoir-faire de Yamed Group sur l’ensemble de la chaîne de création de valeur immobilière, Biben entend redéfinir les codes de la gestion de copropriétés en y apportant proximité, transparence et innovation. L’entreprise bénéficiera ainsi de l’expérience de 60 ans de Sergic dans l’administration de biens, doublée de la compétence de près de 1.000 collaboratrices et collaborateurs et de solutions technologiques de pointe.Nicolas Milhe, Directeur Général Délégué du groupe Sergic, et notamment en charge du développement de Sergic à l’international, assurera la direction générale de Biben. Ce professionnel de plus de 25 ans d’expérience dans le digital et l’immobilier, ancien dirigeant d’IBM Services Center et diplômé de Télécom Paris Sud et de Sciences Po Paris ; déclare que « les synergies avec Yamed Group, de par sa maîtrise de l’ensemble de la chaine de valeur immobilière, permettront de pérenniser le développement à l’étranger de Sergic, tout en plaçant les usagers des services de Biben au cœur de son approche, à travers la création d’une offre de premier plan. » La direction générale déléguée de Biben a été confiée à Dalila Ennaciri, fondatrice de la société de syndic professionnel Gestis, acteur majeur du secteur au Maroc. En intégrant Biben, Dalila apportera, en plus de sa maîtrise du métier, une grande connaissance du marché marocain et de son contexte économique, social et juridique. Camal Adda Ali, directeur opérationnel de Biben complète l’équipe de direction et apportera son expertise de plus de 15 ans dans l’administration de biens en France, où il gérait près de 120 immeubles et plus de 8.000 logements.Une gestion sur mesure, moderne et innovanteEn complément de la gestion de copropriété, Biben propose également une offre de gestion locative et un accompagnement sur mesure, allant de la recherche de locataires à l’optimisation de la rentabilité locative, en passant par l’entretien des biens, le recouvrement des loyers et la gestion des impayés et des contentieux. L’entreprise mise sur l’innovation pour offrir une prestation aux meilleurs standards et met un accent particulier sur le digital pour garantir l’optimisation de l’expérience client, notamment à travers une application mobile offrant une gestion transparente et autonome et une communication efficace et en temps réel. Le lancement de Biben fait suite à l’annonce de Yamed Group en novembre 2021 de restructurer ses activités autour de quatre pôles métiers distincts et complémentaires, à savoir l’Investment Management, la Promotion Immobilière, une plateforme de services (articulée autour d’une branche « Design & Construction Services » et d’une branche « Sales & Property Management Services ») et de l’investissement et la gestion dans l’industrie hôtelière (« Hospitality »).
Il y a 3 ans et 8 jours

Legrand annonce une hausse à deux chiffres pour ses ventes et son bénéfice au 1er trimestre

Cette croissance "traduit à la fois des succès commerciaux et une bonne gestion des tensions sur les approvisionnements", a estimé Benoît Coquard, directeur général de Legrand, lors d'une conférence téléphonique."L'ensemble de nos trois zones, Europe, Amérique du Nord et centrale, et reste du monde, sont en forte croissance sur la période", s'est-il félicité.Ces résultats sont au-dessus des attentes des analystes interrogés par l'agence Factset, dont le consensus était de 1,849 milliard d'euros de chiffre d'affaires et de 229 millions d'euros de bénéfice net. Le consensus, du côté des analystes interrogés par Bloomberg, s'élevait à 1,837 milliard d'euros pour le chiffre d'affaires et 248,7 millions d'euros pour le bénéfice net."Malgré un environnement très incertain", des marchés, comme les centres de données, les offres connectées, l'efficacité énergétique, "continuent à être porteurs pour le groupe", a commenté M. Coquard.Le directeur général a également souligné un "effet prix significatif, de 7,8% sur le premier trimestre", pour compenser au moins partiellement l'inflation. Pour les matières premières et composants, elle s'est élevée à "environ +18% sur ce trimestre par rapport au 1er trimestre 2021", a-t-il indiqué.Malgré ces très bons résultats, le groupe n'a fait que maintenir ses objectifs de croissance des ventes, hors effet de change, comprise entre 5 et 11% en 2022, en raison d'un "certain nombre d'incertitudes", s'agissant de la croissance mondiale, de la politique zéro-Covid en Chine qui pourrait perturber la chaîne logistique, ou de l'impact sur le moral des ménages de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Ce conflit n'a pas eu d'impact significatif sur les ventes au premier trimestre de Legrand, qui n'avait réalisé qu'environ 2% de son chiffre d'affaires dans ces deux pays en 2021.Lors de son assemblée générale annuelle, prévue le 25 mai prochain, le groupe proposera aux actionnaires la candidature en qualité d'administrateur indépendant du PDG de Michelin Florent Menegaux.
Il y a 3 ans et 8 jours

Saint-Gobain, porté par le marché de l'isolation des logements, craint de manquer de gaz

Saint-Gobain annonce 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires au premier trimestre 2022, un nouveau record, et une croissance interne très dynamique de 16,4 % sur des marchés sous-jacents porteurs.
Il y a 3 ans et 8 jours

« La France doit être autonome dans ses capacités de recyclage », Dominique Mignon, présidente d'Eco-mobilier

Industrie - Alors que l'arrêté relatif au cahier des charges des éco-organismes agréés dans le cadre de la REP pour le bâtiment est en consultation, Eco-mobilier dévoile ses ambitions.
Il y a 3 ans et 9 jours

La Courneuve veut faire peau neuve

Commune populaire de deuxième ligne de la banlieue nord parisienne, l'ancien village maraîcher s'est développé au fil des décennies par une accumulation de constructions disparates, qui se sont agglomérées pour former une ville sans cohérence globale, ni véritable centralité.Aux gigantesques usines nées depuis la fin du XIXe siècle attirées par la disponibilité de terres et la proximité d'une gare du chemin de fer Paris-Soissons, les pouvoirs publics du milieu du XXe ont juxtaposé les immenses barres d'immeubles de la cité des 4.000, projet emblématique de l'échec de la politique des grands ensembles.À cela s'ajoutent les balafres de deux autoroutes - l'A1 et A86 - et de voies ferrées qui traversent la ville de part en part, une grande zone d'activité et un parc départemental qui mangent près des deux tiers du territoire de la commune de 45.000 habitants.Mais avec la désindustrialisation et les fermetures d'usines, des emprises se libèrent désormais en plein coeur de ville et offrent à La Courneuve l'opportunité d'un relooking."Pendant trente ans, nous avons été dans la réparation de la ville", déclare à l'AFP son maire (PCF) Gilles Poux, aux commandes de La Courneuve depuis 1996, "là nous avons la possibilité de la penser, de la projeter, avec la volonté de s'appuyer sur ses racines".Projet le plus notable: la création d'un centre-ville, entre la mairie et la gare du RER B. Celui-ci était rendu jusqu'ici impossible par une usine métallurgique de cinq hectares, accolée à l'hôtel de ville, et dont la présence entravait le développement urbain depuis plus d'un siècle.Or cette dernière a fermé ses portes en 2018. Elle a laissé derrière elle d'impressionnantes halles-cathédrales désaffectées, aux ponts roulants encore en place, dont la destruction doit débuter sous peu.Nouveau visageD'ici le début de la prochaine décennie devraient notamment s'élever à cet emplacement un millier de logements, des ateliers d'artistes, un lieu de culte, un mail piéton et une école. L'investissement est estimé à 30-35 millions d'euros, indique le maire.Il y a "une volonté de faire de la ville avec tout ce que cela comporte: de l'habitat, des espaces de respiration, mais aussi de la petite activité, du commerce et de la connexion entre les quartiers pour sortir de ces ruptures urbaines", décrit Gilles Poux.Autre friche monumentale, autre chantier. Usine incontournable de La Courneuve, dont sont issus plusieurs de ses maires, Babcok fabriquait des chaudières sur un grand site du sud de la ville, jusqu'à son arrêt d'activité il y a quelques années.Le départ de l'entreprise a laissé à l'abandon d'immenses halles industrielles en briques, qui servent aujourd'hui principalement aux amateurs d'exploration urbaine et aux graffeurs. Celles-ci vont désormais être réhabilitées pour convertir l'ancienne usine en lieu de vie et de culture.Y sont prévus un cinéma, une halle événementielle, des galeries d'art, une école des métiers de la culture, un espace d'activités sportives, du coworking, etc. L'ensemble devrait voir le jour autour de 2025."La culture et la valorisation du patrimoine doivent être au centre du projet. Il faut ancrer ce site dans son environnement proche (...) et en même temps il a le potentiel pour avoir un rayonnement métropolitain", estime Emmanuelle Pouchard, directrice du développement urbain et du logement de la municipalité.En parallèle, La Courneuve doit achever au cours des prochaines années la rénovation urbaine de la cité des 4.000, débutée... au mitan des années 1980.Les destructions d'immeubles permettent un réaménagement des espaces, avec la création d'allées, de terrains de sport ou l'installation d'échoppes, afin de créer des quartiers davantage à taille humaine. Le dernier des "monstres", ces interminables barres de logements qui symbolisaient les "4.000", doit tomber autour de 2025-2026."D'ici dix ans ou quinze ans, la ville aura en partie changé de visage et a priori la situation sera vraiment améliorée"", prédit Emmanuelle Pouchard. Mais "il faut se battre pour que ces améliorations bénéficient bien aux habitants du territoire", et non ne les excluent, prévient-elle.
Il y a 3 ans et 9 jours

10ème Championnats de France des Cordistes à Lyon, les 19 et 20 mai

Ivan Muscat est cordiste et grimpeur depuis plus de 20 ans. Et formateur !Né en 1979, père d’un petit garçon de 5 ans, Ivan Habite à Millau. Indépendant, il est cordiste (formation, en jury et sur chantier) ainsi que moniteur escalade, Canyoning et via-ferrata en saison. Sa petite entreprise se nomme Accro Nature.Il a fait ses premières armes sur plusieurs types de chantiers : travaux publics, urbains et industries. Ayant la Certification de Qualification Professionnelle niveau 2 et l’OTC (Technicien en Organisation de Travaux sur Cordes) ainsi que le Brevet d'État d'escalade, Ivan s’est dirigé vers les formations de cordistes depuis 7 ans.« Pourtant je ne me destinais pas aux métiers de la verticalité. Cela a été plus fort que moi. Ma région natale est la Bretagne, il a fallu que je me déplace vers des contrées un peu plus dotées en cailloux, rochers et falaises de toutes sortes - même si la Bretagne en possède aussi ! Je participe aux championnats de France des Cordistes depuis 2014. Ils allient techniques et puissance physique et j’adore l’ambiance ! C’est l’unique rendez-vous ou toute la profession se retrouve !Ayant de bons résultats, toujours sur les podiums en individuel et en équipe, j'ai été convié à participer au Petzl RopeTrip de Salt Lake City en 2016 (Championnats du monde). Avec Antoine Quidoz et Yohan Garcia, nous avons remporté le trophée - des magnifiques cornes de bovin Texan ! - face aux tenants du titre, l'équipe des Russes.Je serai évidemment présent sur cette dixième édition. 2ème en classement individuel lors des deux dernières éditions, j’ai à cœur d’être Champion de France cette année ! »Travaux sur monument historique avec la société Adrenaline et le cordiste Jean-Baptiste Bunlet, basés à BordeauxLa Flèche Saint-Michel (Bordeaux) avec ses 114 mètres de hauteur, est le deuxième clocher le plus élevé de France.Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, il détient la particularité d'être séparé de l'édifice principal de la Basilique du même nom.Édifiée au XVème siècle, la Flèche Saint-Michel a été restaurée au XIXème siècle par l'architecte Paul Abadie à qui Bordeaux doit la rénovation de plusieurs églises.La Flèche est régulièrement inspectée (depuis plus de 14 ans) par les équipes d’Adrenaline, car elle montre des dégradations importantes, constatées au fil du temps. De gros travaux vont être réalisés dans quelques mois. Pour cela Adrénaline a déjà dû sécuriser le monument et vérifier que la mise en sécurité est bien en place. Jean-Baptiste Bunlet et 4 autres cordistes ont donc réalisé, courant mars à plus de 100 mètres du sol une véritable ceinture de consolidation. Leur travail consiste aussi à vérifier les accéléromètres qui mesurent les mouvements de la flèche ainsi que des fissuromètres qui mesurent au 100ème de mm de la taille des fissures.Adrenaline présente une équipe de 3 cordistes pour participer au championnat de France par équipe avec deux techniciens de l’agence de Bretagne. Le troisième est Jean-Baptiste (29 ans) qui va participer pour la première fois au championnat de France, fier de représenter son entreprise et heureux de découvrir l’ambiance et le stress de la compétition. A 29 ans, il est cordiste depuis 6 ans après un CAP et bac professionnel en électrotechnique. « Ce métier est passionnant, il est très varié, en hauteur, et j’aime beaucoup cela. J’effectue principalement des travaux sur des monuments historiques ou bâtiments urbains, et dans l’industrie comme dans des silos.»Travaux Public, chantier des Écouges avec Hydrokarst, et François Bonnaire champion de France par équipes lors des deux dernières éditions ;Créee 1977, par trois amis grenoblois passionnés de spéléologie, la société Hydrokarst est spécialiste des travaux sur cordes et des travaux subaquatiques. Basé, près de Grenoble, la société est spécialisée dans les travaux en milieux confinés, inspection, la maintenance de barrages et structures hydroélectriques et portuaires et dans les travaux contre les risques naturels.Les falaises des Écouges dans le Vercors sont actuellement le théâtre d’impressionnants travaux depuis 2016. Chaque automne et chaque printemps la route touristique est fermée pour permettre à environ une quinzaine de cordistes de travailler à sa sécurité et assurer les accès pour les saisons d’hiver et d’été : Remise en état, poses de grillages au-dessus de la route touristique.La RD 35 ou route des Écouges est un héritage du XIXème siècle qui déssert le petit village de Rencurel, le domaine skiable de Coulmes et le site naturel des Écouges. Elle est aussi la porte d’entrée vers les gorges de la Bourne et ses points touristiques majeurs comme Pont-en-Royans ou les grottes de Choranche.Chef de chantier jusqu’en 2020, François Bonnaire est aujourd’hui conducteur de travaux (Visite de chantiers, organisation des moyens et coordination).Né en 1976, François, Champion de France par équipe lors des deux dernières éditions, espère bien afficher un troisième titre en équipe avec Hydrokarst !ProgrammeTable ronde « Les fondamentaux des travaux sur cordes & Préserver sa santé », en partenariat avec l’OPPBTPVendredi 20 mai : 10h00 à 12h30 Compétitions Jeudi 19 mai 8h-9h : Accueil des équipes 9h-10h : Présentation des épreuves 10h - 20h : Qualifications Vendredi 20 mai 8h30 - 10h30 : Huitièmes de finale 11h - 12h : Quarts de finale 13h -15h30 : Demi-finales15H30 – 16h15 : Finales16h : Remise des prix Entrée Libre - ouvert au publicPlus d’infos : https://www.championnat-cordistes.com/
Il y a 3 ans et 9 jours

Pose de fenêtres : une formation qualifiante destinée aux demandeurs d'emploi

Le CSTB a mis en place une formation opérationnelle de technicien poseur de fenêtres à destination des demandeurs d'emploi. Pour la deuxième année consécutive, l'équipe « Formation par le geste » du CSTB propose une formation certifiante de technicien poseur de fenêtres au sein de son établissement à Grenoble. Organisée en partenariat avec les Compagnons du Tour de France d'Echirolles, avec le concours de la Maison de l'Emploi du Pays Voironnais, et financée par Pôle Emploi et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette formation permet d'obtenir le CCP n°1 « Installer et équiper des menuiseries et fermetures extérieures » du Titre Professionnel « Menuisier poseur-installateur » et diverses habilitations (électrique, SST, échafaudage, geste et posture). Depuis le 7 mars, onze demandeurs d'emploi de 20 à 45 ans suivent cette formation axée sur le métier d'une durée de deux mois et demi. Au programme : apports théoriques, formation pratique (lecture de plans, moyens de fixation, mise en œuvre de fenêtres, volets roulants et portes de garage), sensibilisation commerciale et savoir-être, ainsi qu'un stage de trois semaines en entreprise préalable à leur embauche. Au total, neuf entreprises de la région grenobloise participent à cette initiative, dont l'objectif est de faciliter le recrutement de personnel formé dans un secteur en tension et permettre un retour à l'emploi durable. Lors d'un job dating organisé avant le démarrage de la formation, chacune d'entre elles a pu rencontrer et sélectionner ses futurs collaborateurs. Ces derniers disposeront ainsi d'un contrat de travail pour une durée minimale de douze mois à l'issue de leur apprentissage.
Il y a 3 ans et 9 jours

A la Cité des sciences, Disnovation de Grégory Chatonsky

La Cité des sciences et de l’industrie à Paris (XIXe) présente sa première résidence art et science avec l’artiste – chercheur Grégory Chatonsky avec l’exposition Disnovation. Une dystopie ? Jusqu’au 9 octobre 2022. Disnovation est une installation évolutive composée de trois volets distincts où l’artiste raconte une dystopie, celle d’un futur proche pris entre les progrès […] L’article A la Cité des sciences, Disnovation de Grégory Chatonsky est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 9 jours

Les 21 points de vente Bernard Philibert deviennent Point.P

CHANGEMENT DE NOM. Intégrée à Saint-Gobain Distribution Bâtiment France depuis 1998, les points de vente de l'enseigne Bernard Philibert prennent le nom de Point.P.
Il y a 3 ans et 9 jours

Vicat prévoit une hausse des prix de +15% dans l'activité ciments en 2022

RÉSULTATS. Le cimentier, Vicat, annonce un chiffre d'affaires en hausse de 12,4% sur le premier trimestre 2022. Face à la hausse des coûts de l'énergie, il anticipe une hausse globale des prix sur son activité ciment de +15%.
Il y a 3 ans et 9 jours

Manchons orientables pour murs-rideaux inclinés

Spécialiste des systèmes d’ancrage pour la pose de murs-rideaux, le fabricant français LOUINEAU collabore étroitement avec les gammistes afin de développer des sabots et manchons dédiés à chacun de leurs profils. Sa gamme de Manchons Orientables pour façades légères inclinées ou en forme originale, adaptable à toutes les séries et références de profils, confirme cette expertise. Brevetée, elle est la seule du marché à garantir une flexibilité maximale sur le chantier grâce à son système d’orientation dans tous les axes (avant/arrière et gauche/droite) intégré. Pas besoin de calculer les cotes en amont, de redécouper les épines sur place, le manchon orientable s’ajuste totalement à l’environnement du bâtiment lors de sa mise en œuvre. Deux modèles sont possibles selon la configuration du mur-rideau : « MDPVOT » avec une inclinaison angulaire avant/arrière et « MDPVOR » avec une orientation dans les quatre directions, avant/arrière et droite/gauche, afin de créer des formes en trapèze, triangulaire avec pointe… L’axe de rotation et la platine sont des éléments identiques quel que soit le gammiste. Seul le corps est adapté à chaque profil. Le Manchon Orientable permet la fixation d’épines en partie haute ou basse. Sa conception, avec un dégagement latéral et à l’avant, facilite l’intégration des pions anti-dévers et des vis en face avant, sans risque d’interférence avec le corps du manchon. Il dispose également d’une découpe en partie basse qui laisse l’espace nécessaire pour réaliser l’étanchéité du mur-rideau.
Il y a 3 ans et 9 jours

Maison Empreinte : bilan et retour d’expérience d’un chantier pas comme les autres

Pour réinventer la construction, la force de l’innovation collectiveEmpreinte a été lancé par ERB, Entreprise Générale du Bâtiment située à Chalones (49), en septembre 2020. Dès les premiers mois, le collectif a bousculé les codes du secteur.« Pour repenser l’habitat, Empreinte a misé dès la conception sur le collectif : les partenaires se sont réunis pour questionner les processus traditionnels du secteur et faire gagner en performance le déploiement des expertises de chacun. Une étape décisive qui reste aujourd’hui une innovation méthodologique inédite » relève Michel Ballarini - DG d’Alter, aménageur de l’écoquartier des Echats III de Beaucouzé, dans lequel a été construite la maison.Le chantier a été lancé au printemps 2021 et a été ouvert aux professionnels du secteur comme au grand public, pour permettre une appropriation la plus large possible et de la démarche. Plus de 1000 visiteurs s’y sont rendus.« Empreinte a voulu réunir les acteurs qui partagent l’envie de repenser les impacts de la construction et de l’habitat. Ce premier chantier a été un démonstrateur, un test grandeur réelle de méthodologies, de technologies et de déploiement de matériaux. Il nous a montré que changer nos manières de construire était possible, et qu’ensemble ces changements nous font gagner en performances » explique Thomas Grenouilleau, président d’ERB et porteur du projet Empreinte.Le chantier s’est terminé en mars 2022, permettant de partager un premier retour d’expérience.Penser l’empreinte globale de l’habitatLe projet Empreinte s’est concentré sur quatre grands axes de travail : l’innovation collective, l’intégration du numérique, l’économie circulaire et la place de l’habitant. C’est ainsi l’empreinte globale de la construction, des chantiers et de l’habitat sur l’environnement qui a été repensée« L’innovation pour l’innovation n’a pas d’intérêt en soi. Nous avons fait en sorte que les différentes opportunités ouvertes par le numérique, comme la réalité 3D ou l’impression additive, ou par les matériaux sélectionnés permettent d’arriver à une amélioration globale de l’empreinte de la maison sur l’environnement, tant sur le plan de la gestion des déchets, que de la consommation énergétique ou que de son insertion dans l’écosystème du quartier » poursuit Thomas Grenouilleau.Par exemple, le chantier a permis de tester l’industrialisation sur site : au lieu de fabriquer en usine et d’assembler ailleurs, les robots sont venus sur le chantier pour monter les murs en impression additive (impression 3D). Une technique qui permet aussi de limiter le gaspillage de matière, calculée au plus près des besoins.L’étape de sélection des matériaux a cherché à privilégier les propositions qui répondaient à la fois à la démarche d’innovation durable et aux besoins établis par les études d’ingénierie. Une sélection pragmatique qui a permi de rassembler des matériaux biosourcés (argile, liège, bois…) mais aussi issus de l’économie circulaire (granulats, peinture…). La structure est faite en mousse PET issus de bouteilles recyclées, dans laquelle a été coulé du béton bas carbone.Une nouvelle étape pour la révolution de la constructionCe chantier hors norme a d’abord été un laboratoire, un terrain dédié à la révolution que doit opérer le secteur de la construction pour rester en phase avec les enjeux qui s’imposent à elle. 20% des émissions de carbone proviennent en effet du secteur, qui doit faire face à une demande sans cesse croissante.« ERB a proposé de mettre à notre disposition la maison Empreinte. Nous réfléchissons à en faire un espace dédié à la transition écologique et à toutes les questions que celle-ci soulève. Cela nous semble être dans la continuité de la dynamique lancée par le collectif » avance Yves Colliot, Maire de Beaucouzé.Les solutions validées par ce premier chantier peuvent dès aujourd’hui être isolées, pour fournir des briques technologiques répondant aux problématiques de chantiers plus conventionnels.Pour Empreinte, le défi est maintenant de poursuivre l’expérimentation collective.« Commercialiser la maison ou la refaire ne nous intéresse pas. Ce que nous cherchons c’est continuer à faire encore mieux, à trouver de nouvelles pistes de solutions pour proposer des modes de construction toujours plus positifs pour l’environnement, tout en étant raisonnable économiquement. Le prochain objectif que nous avons est de déployer une solution d’impression additive des murs à base de terre crue, excavée sur le chantier ; potentiellement, cela permettrait de réunir en une étape technologie numérique, industrialisation sur site, matériaux biosourcés et économie circulaire tout en validant les standards d’isolation thermique » s’enthousiasme Thomas Grenouilleau.Une innovation qui demanderait environ deux ans de R&D, pour laquelle les ouvertures potentielles sont déjà prometteuses.
Il y a 3 ans et 9 jours

Korian France certifié Top Employeur en 2022

Korian France obtient la note globale de 70,12%, dépassant les 60 % requis pour obtenir la norme. Les résultats présentent des scores particulièrement élevés en matière de pilotage et d’organisation de sa politique RH de Korian France mais aussi concernant ses pratiques en tant que marque employeur et d’inclusion.L’audit très complet qui a précédé à cette certification a couvert 400 pratiques RH réparties en six grands domaines (Piloter, Organiser, Attirer, Développer, Engager et Rassembler) recouvrant au total 20 thématiques parmi lesquelles la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, l’acquisition des talents, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.Pour Sophie Boissard, directrice générale du groupe Korian : « Après la certification obtenue par Korian Allemagne en 2021, cette certification nous encourage à poursuivre le travail de fond engagé depuis six ans pour faire de Korian l’employeur de référence du secteur du Grand Age et des fragilités à l’échelle européenne. La santé et la sécurité de nos collaborateurs, le développement de leurs compétences, l’engagement en faveur de l’alternance sont au cœur de notre mission et de notre projet d’entreprise Le Soin à Cœur. »Le « Top Employers Institute » est l'autorité internationale qui certifie l'excellence des pratiques RH. Créé il y a plus de 30 ans, il a certifié plus de 1 857 organisations dans 123 pays.
Il y a 3 ans et 9 jours

Vicat estime à +15% la hausse du prix de ses ciments en 2022 pour faire face au coût de l'énergie

Le cimentier qui a réalisé un chiffre d'affaires de 789 millions d’euros au premier trimestre, en hausse de 12,4% par rapport à la même période de 2021, annonce des "hausses de prix additionnelles" en France, en Suisse, au Sénégal et au Brésil.
Il y a 3 ans et 9 jours

Politique environnementale : Une approche globale pour des résultats probants

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine KP1 affiche ses ambitions à l’horizon 2031 : réduire de moitié son impact carbone. [©KP1] Lorsque l’on découvre la dernière unité de production de KP1, située à Vernouillet, à proximité de Dreux (28), on est d’abord frappé par la netteté, la lisibilité et la propreté des lieux. L’implantation des différentes zones : coffrage, armature, coulage, étuvage, stockage… est conçue pour optimiser les circulations, les approvisionnements et la maintenance. Le tout dans une suite logique d’enclenchement des diverses tâches. Sur ce site comme sur les autres unités du groupe, la question environnementale est au cœur des préoccupations. Un travail de fond engagé depuis plusieurs années et à différents niveaux. En toute logique, KP1 tient à communiquer sur ces sujets, à une époque où il est de bon ton de dénigrer le matériau “béton”. Le fait de proposer des systèmes préfabriqués en béton précontraint représente déjà, à la base, un argument fort : moins de béton et moins d’acier impliquent donc moins de carbone. L’ambition affichée par KP1 est de réduire de 50 % son impact CO2 à l’horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone. Et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’implantation géographique des différentes unités, qui assure des parcours de livraison réduits, va aussi dans le bon sens. Le site KP1 de Vernouillet (28) se distingue par sa netteté, sa lisibilité et sa propreté. [©ACPresse] « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020 », annonce Florent Goumarre, directeur marketing de KP1. Pour anticiper les exigences de la RE 2020, qui se déploie par paliers réguliers depuis le 1er janvier 2022, les équipes de KP1 travaillent sur le développement de systèmes préfabriqués bas carbone. Leur ambition : accompagner les prescripteurs et les entreprises de gros œuvre, en proposant pour leurs chantiers des solutions à la fois concrètes, performantes, économiques et ne bousculant pas les habitudes de mises en œuvre. Quelques exemples, parmi une gamme très fournie, démontrent de manière concrète ce défi. L’atout du recyclage Le recyclage et la préservation des ressources est aujourd’hui au centre de chaque stratégie de développement. Ceci est très vrai chez KP1, comme le rappelle Florent Goumarre, commençant sa démonstration avec les aciers. « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées. Notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons aussi à limiter et à réemployer nos rebuts, ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergie… » L’entrevous EMR est issu des travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’entreprise CPA Recyclage. [©KP1] Autre exemple, le plancher “Silence”, constitué de poutrelles, d’entrevous et de rupteurs, est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Dans la même veine, le nouvel entrevous EMR, constitué à 100 % de matière issue du recyclage et destiné aux planchers sur vide sanitaire, est le fruit de travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’industriel CPA Recyclage. Cette solution affiche un poids carbone de 1,76 kgeqCO2/m2 de plancher, soit trois fois moins qu’un système traditionnel. Elle vient compléter la gamme EcoVS actuelle, qui intégré déjà une part de matière recyclée… Ainsi, entre l’EMR et l’EcoVS, ce sont 40 M de bouteilles plastiques qui sont recyclés chaque année. Pour diminuer au maximum son impact carbone, KP1 a fait aussi le choix du circuit court, car 30 km séparent le lieu de recyclage situé à Pont-d’Ain, dans l’Ain, du site de production des entrevous EMR. Enfin, la plupart des chutes peuvent être réutilisées. Ce qui aide à fortement limiter les déchets de chantier. Une démarche globale Toujours dans cette logique de réduction de l’empreinte carbone, la gamme baptisée “Impakt” est composée d’entrevous 100 % en matière recyclée, d’une prédalle à impact réduit et, prochainement, d’un prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement. « Nous allons plus loin aujourd’hui, en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales », reprend Florent Goumarre. La prédalle Impakt, un des produits phares de la gamme éponyme. Elle présente un poids carbone de 16 kgeqCO2/m2, soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard. [©KP1] Cette gamme présente comme atout premier de réduire l’empreinte environnementale de tous les types de bâtiments, qu’ils soient résidentiels collectifs, tertiaires, établissements scolaires et de santé, équipements publics… Les prédalles atteignent un poids carbone de 16 kgeqCO2/m², soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard évaluée à 24 kgeqCO2/m². Ce résultat est obtenu par la technologie du béton précontraint, qui permet d’utiliser la juste quantité de matière (acier et béton), tout en garantissant des caractéristiques techniques performantes. De plus, ce résultat est lié à l’emploi du ciment CEM II à plus faible teneur en clinker (environ 80 %), comparativement au ciment CEM I (> 95 %) utilisé d’habitude en préfabrication.  Des sites en constante évolution Fort de plusieurs années de travaux, KP1 a des rejets neutres dans les sols, l’air et l’eau. Située en banlieue lyonnaise, l’usine de Grigny est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle, déclinée sur l’ensemble des sites du groupe. Cette unité vient de se doter d’un nouveau silo, qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle prédalle. De plus, elle vient d’optimiser son système de traitement des eaux usées. Responsable sécurité/qualité/environnement du site de Grigny, Adeline Ravaux détaille cette installation nouvelle : « cet investissement d’environ 50 000 € est l’un des éléments de la démarche environnementale engagée à tous les niveaux ». Ce projet a permis de rénover en profondeur les équipements : filtres-presses, armoire de commande, station pH, canalisations souterraines. Station de traitement des eaux de process du site KP1 de Grigny (69). [©KP1] Après avoir nettoyé les machines qui ont servi à fabriquer les différents produits de la gamme, les eaux usées sont récupérées directement via un canal. Dans un premier temps, les eaux sont séparées des granulats grâce à une vis sans fin. Elles sont ensuite collectées dans une piscine sous agitation permanente, afin d’en améliorer le retraitement. Etape suivante, les eaux sont pompées vers un filtre-presse, qui a pour fonction d’éliminer les matières en suspension. Pouvant être chargées en hydrocarbure, les boues sont récupérées sous l’installation dans une benne étanche, qui est acheminée chez un sous-traitant à des fins de traitement. Les eaux enfin clarifiées sont dirigées vers une cuve à traitement pH, l’injection d’acide sulfurique permettant de ramener le pH 12 à un pH neutre (de l’ordre de 7). Et la responsable QSE de conclure : « les eaux ainsi neutralisées sont renvoyées dans le milieu naturel, en l’occurrence le Rhône situé à proximité de l’usine ». Gérard Guérit Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 9 jours

Achères-sur-Seine Aval : Minutieux pétales

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Capremib a été mandaté pour préfabriquer 638 pétales pour couvrir les 11 nouveaux digesteurs anaérobiques de la station d’épuration d’Achères-sur-Seine Aval. [©Capremib] La station d’épuration d’Achères-sur-Seine Aval, située à Saint-Germain-en-Laye (78), fait peau neuve. Installé sur 800 ha, le site gère les eaux usées de près de 6 M d’habitants, avec une capacité de traitement de 1,5 Mm3/j. Orchestrée par le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), la station a été mise en service au début des années 1940. Afin de répondre à l’accroissement des besoins, mais aussi de rendre plus conforme le site d’un point de vue environnemental, un plan de modernisation est en cours sur une période d’une dizaine d’années. Ainsi, le projet couvre l’extension des ouvrages de biofiltration existants et la création de nouveaux équipements de traitement. Avec notamment deux unités de production de biogaz, sous la houlette du groupement de génie civil Demathieu-Bard, Chantiers Modernes et Sogea. Cette nouvelle production permettra de couvrir 60 % des besoins énergétiques de l’usine grâce au biogaz généré. A savoir, le chauffage des locaux, le conditionnement thermique des boues, la production d’air pour la file bio et le chauffage des digesteurs. Il se compose de l’unité Nord avec cinq digesteurs anaérobiques [Lire encadré] et l’unité Sud qui en compte six. Ces 11 réservoirs de 32 m de diamètre et 25 m de hauteur sont recouverts d’une coupole constituée de 58 pétales en béton armé. Pour une meilleure gestion du triptyque économique/stockage/mise en œuvre, le groupement a opté pour la préfabrication des 638 pétales et 11 vasques de trop-plein (soit 220 t d’acier et 1 850 m3de béton). Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 9 jours

Eqiom lance le premier CEM II/C-M marqué NF

Broyeur à clinker du centre de broyage Eqiom de La Rochelle. [©ACPresse] Eqiom met sur le marché son premier ciment CEM II/C. Un matériau qui s’inscrit dans la continuité directe de l’entrée en application de la norme ciment NF EN 197-5. A empreinte carbone réduite et marqué NF, il permet à l’industriel de poursuivre son engagement en faveur de la transition environnementale du secteur. Ce CEM II/C-M (S-L) 42,5 N NF résulte d’un mélange ternaire constitué de clinker. Mais aussi de filler calcaire et de laitier moulu de hauts fourneaux. Il est produit au sein du centre de broyage de La Rochelle. Il est surtout le premier ciment de cette famille présent sur le marché à être normalisé NF. Ceci, dans le cadre de la nouvelle norme NF EN 197-5. Cette dernière autorise la commercialisation de ciments moins riches en clinker en comparaison aux compositions admises par la NF EN 197-1. Un ciment produit à La Rochelle Le nouveau CEM II/C est issu du savoir-faire des laboratoires et des usines d’Eqiom. Il développe ainsi une formule à taux de clinker réduit. Ce qui permet de diminuer les émissions de CO2 issues de la fabrication du ciment. C’est-à-dire du résultat combiné de la combustion et de la décarbonation des matières premières que sont l’argile et le calcaire. Ce lancement est l’occasion pour Eqiom de compléter son offre de ciments à empreinte carbone réduite.« Nous sommes fiers de ce résultat, qui est le fruit d’une étroite collaboration entre les différentes équipes d’Eqiom, déclare Ahmed Mansouri, responsable d’exploitation du site de La Rochelle. Cet engagement permet d’apporter à nos clients une solution à faible émission de CO2, tout en garantissant des performances suffisantes pour ne pas impacter les pratiques sur les chantiers. »Dès la fin du premier semestre 2022, le CEM II/C d’Eqiom pourra être utilisé dans les bétons structurels. Ceci, grâce à la prise en compte de la norme NF EN 197-5 dans le cadre de la mise à jour la norme béton NF EN 206/CN.
Il y a 3 ans et 9 jours

La solution KI FIT 035 utilisée dans une réalisation biosourcée exemplaire

LA SOLUTION KI FIT 035 DE KNAUF INSULATION PRÉSENTE DANS LA CONSTRUCTION INNOVANTE D’UNE ÉCOLE À OSSATURE BOIS ET ISOLÉE EN BOTTES DE PAILLE Un projet exceptionnel a été réalisé en Aquitaine avec la construction d’une école en bois et paille, qui a nécessité une mise en œuvre et un savoir-faire innovants, dans laquelle l’expertise […]
Il y a 3 ans et 10 jours

La biomasse à l'honneur d'Interclima 2022

Pour la deuxième édition consécutive, un « Espace Chaudières Biomasse » rassemble la plupart des marques de chaudières bois présentes sur le marché français, pour différents types de combustibles : granulés, bois buches, plaquettes… Cette vitrine inédite et incontournable, pour tous les installateurs les plus militants de la chaleur renouvelable en général et des chaudières bois en particulier, s’accompagnera également de nombreux temps forts et animations.La biomasse, appelée à jouer un rôle important au moment d’accroître l’indépendance aux énergies fossiles et de réussir la transition énergétique !Deuxième source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie joue un rôle clé pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques français et réduire la dépendance aux énergies fossiles. Première source d’énergie renouvelable en France, la biomasse énergie s’inscrit dans la trajectoire nationale bas carbone qui permettra d’atteindre les objectifs 2030 en matière de chaleur renouvelable. Alors qu’il s’intallait 17 300 chaudières bois en France en 2019 et 2020, le marché a doublé en 2021. Ainsi, quatre millions de tonnes de CO2 seront économisées dans les 20 prochaines années, grâce aux 36 400 chaudières bois installées en 2021. Le marché poursuit sa croissance, avec deux moteurs : en construction neuve, la nouvelle réglementation environnementale RE2020 favorise l’utilisation de la chaleur renouvelable ; en rénovation, il s’agit à la fois de subsituer aux énergies fossiles comme le fioul ou le gaz, et d’accélérer le renouvellement d’un parc vieillissant d’appareils.INTERCLIMA est devenu l’un des rendez-vous les plus représentatifs en France de l’offre de chaudières biomasse sur le marchéLors de son édition 2022, INTERCLIMA réserve à la biomasse énergie une place toute particulière :Un Espace Chaudières BiomasseSitué dans au coeur du Pavillon 3, cet espace est entièrement dédié aux chaudières bois sur la fameuse boucle à eau chaude, chère aux chauffagistes. Il est réalisé en partenariat avec le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), avec la participation de Propellet et l’appui d’Uniclima. Cet espace accueille 14 stands de fabricants dont les principales marques de chaudières bois-énergie du marché : Windhager (Biomassterre), Compte R, Fröling France, Hargassner France, Herz Energietechnik, HKS Lazar, HS France, Laudevco, Okofen, Heizomat (Saelen Energie), Self Climat Morvan, Thermoflux, Zaegel Held. L’offre débordera même littéralement de cet espace spécialisé puisqu’elle sera visible également chez De Dietrich et Oertli, Domusa Teknik, Grant, Perge et Viessmann.Le salon sera également l’occasion de souligner l’existence du label Flamme Verte porté par le Syndicat des énergies renouvelables pour pomouvoir la performance des matériels.Des temps forts et animations au quotidienAnimé par le SFCB, l’Espace Chaudières Biomasse proposera différents événements parmi lesquels une conférence de presse sur l’évolution de la filière et des combustibles. Au sein de l’Espace conférence, une thématique sera entièrement dédiée au bois-énergie le mercredi 5 octobre de 16H30 à 18H00. Elle passera en revue les sujets d’actualités de la filière à travers une série d’interventions courtes de 15 minutes chacunes par des spécialistes : disponibilité des différents combustibles avec un focus sur les granulés de feuillus, évolution technologique des matériels pour les différents marchés (résidentiel individuel, collectivités), les points clés pour réussir l’installation d’une chaudière bois-énergie…En rapport avec le bois-énergie, l’édition 2022 d’Interclima s’est considérablement renforcée dans le domaines des conduits de fumées et du ramonage avec la présence de spécialistes comme : Cheminées Poujoulat, Joncoux, Ten, Ubbink, M&G, Progalva…
Il y a 3 ans et 10 jours

La transition énergétique doit être au cœur de l’avenir économique de l’Afrique selon un rapport

Un cadre politique intégré construit autour de la transition énergétique pourrait apporter une vague de nouveaux investissements dans l’énergie durable en Afrique, et ainsi générer une amélioration de l’économie de 6,4 % dans la région d’ici 2050, selon les résultats d’une analyse publiée il y a quelques jours par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD).Le rapport Renewable Energy Market Analysis: Africa and Its Regions (Analyse du marché des énergies renouvelables : Afrique et ses régions) montre que l’Afrique prospère de manière significative grâce au développement permis par les énergies renouvelables, tout en améliorant considérablement l’accès à l’énergie et en offrant de puissants avantages sociaux et environnementaux aux personnes présentes sur le continent.Cette vision d’une transition énergétique en Afrique alignée sur les projets climatiques à l’échelle mondiale, montre que le continent créera 26 millions d’emplois de plus pour l’ensemble de l’économie d’ici 2050 que ne le prévoient les scénarios habituels. Le nombre d’emplois créés grâce à la transition énergétique en Afrique serait quatre fois supérieur à celui des pertes d’emploi liées aux combustibles fossiles, ce qui représenterait un profit net conséquent pour les économies régionales. Environ deux millions de personnes travaillent actuellement dans l’industrie des combustibles fossiles en Afrique.« On demande trop souvent aux gouvernements et aux peuples africains de s’appuyer sur des combustibles fossiles non durables pour alimenter leur développement alors que les solutions d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique offrent d’intéressantes alternatives économiques socialement avantageuses », a déclaré Francesco La Camera. « La transition offre une opportunité unique à l’Afrique de respecter ses exigences en matière de développement. Grâce à des ensembles de politiques créées sur mesure, les pays africains peuvent exploiter leurs forces et leurs ressources pour surmonter les dépendances structurelles établies depuis longtemps. »« L’Afrique a d’abondantes sources d’énergies renouvelables, sur lesquelles elle peut durablement fonder son ambitieux développement socio-économique. Toutefois, un engagement politique fort, un cadre de transition énergétique juste et équitable, et des investissements massifs sont nécessaires. La Banque africaine de développement s’engage à soutenir la transition énergétique du continent, en facilitant la hausse des investissements du secteur privé grâce à sa vaste gamme d’instruments de financement vert, notamment le Fonds pour l’énergie durable en Afrique », explique le Dr Kevin Kariuki, Banque africaine de développement, vice-président de l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.Le charbon, le gaz naturel et le pétrole représentent ensemble actuellement environ 70 % de la production totale d’électricité en Afrique et l’énergie conventionnelle attire beaucoup plus de financement que les énergies renouvelables, en raison d’un processus établi qui favorise une production thermique à moins forte intensité de capital, note le rapport. Le financement de la transition énergétique doit devenir plus accessible. Des efforts coordonnés doivent être déployés pour garantir que les dépenses publiques, principale source de financement de la transition énergétique en Afrique, se concentrent clairement sur les énergies renouvelables.Sur les 2,8 milliards d’USD investis dans les énergies renouvelables dans le monde entre 2000 et 2020, seulement 2 % sont allés à l’Afrique, malgré l’énorme potentiel d’énergie renouvelable du continent et la nécessité d’apporter de l’énergie moderne à des milliards de citoyens qui n’y ont toujours pas accès. Alors que le taux d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne est passé de 33 % à 46 % au cours de la dernière décennie, dû à une croissance démographique rapide, 570 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité en 2019, soit 20 millions de plus qu’il y a 10 ans. Environ 160 millions de personnes de plus n’avaient pas accès à un mode de cuisson propre à cette même période. « Il est impératif de permettre aux pays africains, qui ont peu contribué aux émissions historiques de gaz à effet de serre, de se développer, tout en reconnaissant la nécessité de faire face à l’urgence climatique », a déclaré le directeur général La Camera. « La coopération internationale, y compris la coopération Sud-Sud, sera essentielle pour mobiliser des ressources et un savoir-faire à une échelle et à une vitesse proportionnelles aux besoins des économies d’Afrique, de ses communautés et de sa population. »
Il y a 3 ans et 10 jours

Hager lance sa nouvelle borne de charge communicante witty, prête pour le futur !

Pionnier de la mobilité électrique depuis plus de dix ans, Hager lance sa première borne de charge witty compatible avec la norme ISO 15-118, qui s’appuie sur le protocole de communication OCPP. Ce protocole normé a pour vocation d’enrichir et de simplifier considérablement les échanges entre le véhicule électrique et la borne de recharge, pour rendre les opérations de recharge plus optimales, efficaces et fiables. Alors que les constructeurs automobiles commencent à proposer les premiers véhicules répondant à cette norme, Hager prépare déjà le futur de la mobilité électrique avec sa nouvelle borne communicante witty, incluant ce nouveau protocole de communication. Les nouvelles bornes communicantes compatibles ISO 15-118 reprennent le design épuré, caractéristique de la gamme witty. Réglables de 4 à 22kW, en monophasé comme en triphasé, elles sont adaptées pour recharger l’ensemble des véhicules du marché. Elles répondent principalement aux besoins du secteur tertiaire, où l’utilisation des bornes est partagée : commerces, collectivités, parkings publics… Les deux références sont certifiées ZE et EV ready 1.4. Selon les configurations, les bornes peuvent communiquer en Ethernet et wifi. Faciliter la recharge des véhicules Faciles à installer et intuitives à utiliser, les bornes de recharge witty communicante intègrent l’ISO 15-118, qui facilite la recharge des véhicules (Plug and Charge). Ce protocole de communication établit une communication bidirectionnelle entre la borne d’un côté, et le véhicule branché de l’autre. Il permet à la borne de reconnaître la voiture branchée ainsi que son utilisateur et d’autoriser la charge de son véhicule. Grâce à ce protocole, l’identification par badge n’est plus nécessaire et la reconnaissance du véhicule est immédiate. Normé, l’OCPP permet de garantir la confidentialité et l’authenticité des transactions effectuées entre la station de recharge et l’opérateur de paiement. Automatiser les stratégies de recharge Ce nouveau protocole ISO 15-118 permettra d’automatiser les stratégies de charge, en déployant une quantité d’énergie adaptée aux besoins de la voiture branchée. Par exemple, si deux voitures sont branchées à une borne certifiée ISO 15-118, avec un véhicule chargé à 80%, et l’autre à 20%, la borne ajustera automatiquement la puissance de recharge pour que le véhicule le plus chargé reçoive une quantité d’énergie moindre, en priorisant la transmission d’énergie vers le véhicule en ayant le plus besoin. Faciles à installer et intuitives à utiliser, les bornes de recharge witty permettent de recharger les véhicules électriques ou hybrides en toute sécurité et de manière intuitive. Disposer de statistiques de recharge Pour les installateurs et les exploitants, les nouvelles bornes OCPP ISO 15-118 ont accès à une plus large palette de données, via un serveur web intégré. En phase d’installation, cette interface permet de configurer le matériel, de paramétrer le protocole. Après la mise en service, elle donne accès en temps réel à toutes les données de fonctionnement de la borne, mais aussi aux journaux d’événements.
Il y a 3 ans et 10 jours

Herige en hausse au premier trimestre 2022

RÉSULTATS. Herige, qui s'illustre dans le négoce, le béton et la menuiserie, à travers VM, Edycem et Atlantem, annonce un chiffre d'affaires en hausse sur le premier trimestre 2022, et ce sur ses trois secteurs d'activités.