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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Industrie

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Il y a 3 ans et 77 jours

Futur des entreprises et de leur lieu de travail : 2021 vs 2022, qu’est-ce qui a changé ?

En 2022, Génie des Lieux renouvelle cette enquête auprès de 3 512 personnes qui renforce certaines attitudes ou au contraire qui met en lumière de nouveaux comportements.81 % des entreprises veulent faire revenir leurs collaborateurs au bureau en 2022, elles étaient 77 % en 2021 ! Pas de télétravail dans des espaces de coworking pour 71 % d’entreprises en 2022 (67 % en 2021). 67 % ne prévoient toujours pas de consulter les salariés sur l’évolution du travail (61% en 2021). 57% des sociétés ne laisseront pas aux collaborateurs le choix de leur lieu de travail (52% en 2021).Les incontournables dans le futur qui sont renforcés :Une grande proportion de collaborateurs en télétravail : 72 % en 2022 (contre 64 % en 2021).La possibilité aux collaborateurs de travailler en tiers-lieux : 58 % (contre 61 % en 2021).Une surface de bureau réduite au minimum : 62 % (contre 57 % en 2021).La bonne question à se poser : le retour au bureau oui, mais pour quoi faire ?Pour Romain Millet, Ergonome, directeur New Ways of Working chez Génie des Lieux : « Cette enquête met en évidence les grandes questions des entreprises que nous accompagnons. Le retour au bureau est le sujet principal, mais la question primordiale est : « pour y faire quoi ? ». Car oui, le télétravail a fait son entrée fracassante avec la crise sanitaire et il est aujourd'hui une caractéristique essentielle de la situation. Nous sommes passés de l'adaptation forcée à l'anticipation pour demain. Le Future of Work est bien la question qui taraude les entreprises. Elles sont en demande d'une expertise pour établir une analyse poussée de leurs activités et penser à la meilleure organisation pour un modèle hybride. C'est seulement après ce travail introspectif que l'on pourra adapter les aménagements et les outils à ces nouveaux modes de travail, et cela clairement, au service de la performance du collectif. »2022 : Une adaptation à la crise sanitaire bien meilleure qu’en 2021 Depuis le début de la crise sanitaire, les entreprises françaises ont pu opérer de nombreux changements. Ainsi, en 2021, 41 % des Français estimaient que leur société s’était « moyennement » adaptée à la situation et seulement 28 % que celle-ci était « bonne ». En 2022, il semble que les entreprises se sont bien améliorées puisque 37 % estiment que l’adaptation de leur entreprise est « bonne », 14 % « très bonne » et voir « excellente » pour 7 %. Des évolutions différentes en seulement 1 an Tout comme en 2021, c’est le télétravail qui reste la préoccupation majeure : 46 % en 2021 et 41 % encore en 2022. La communication interne qui enregistrait 19 % de représentativité en 2021 a certainement eu moins de nécessité en 2022 avec seulement 10 % et se trouve remplacée par la mise en place de nouvelles règles de fonctionnement avec 16 % (12 % en 2021) juste devant la formation des managers avec 15 % (13 % en 2021). Les nouvelles grandes réflexions : adaptation des espaces et des outils En 2021, l’adaptation des espaces était déjà envisagée ou en cours pour 61 % des entreprises. En 2022, c’est encore plus une réalité avec 69 % de représentativité (34 % oui et 35 % en cours). Même constat pour l’adaptation du management qui comptabilisait 48 % de « oui » en 2021 et 49 % en 2022. D’autres projets restent encore en cours comme le positionnement de l’entreprise à 51 % en 2021 et 48 % en 2022, ainsi que la mise en place de nouveaux modes d’organisation à 55 % en 2021 et 51 % en 2022. Le développement de nouveaux outils fait également un bon en 2022 avec 45 % « d’en cours » contre 44 % de qui ne l’avait pas envisagé en 2021.Toujours pas de télétravail en coworking Déjà en 2021, très peu d’entreprises (seulement 9 %) proposaient à leurs collaborateurs de télétravailler dans des espaces de coworking à proximité de leur domicile. En 2022, ce taux a baissé pour atteindre 7 % et les réfractaires sont encore plus nombreux aujourd’hui avec 71 % contre 67 % en 2021.Encore moins de concertation A la question « Votre entreprise a-t-elle consulté les collaborateurs sur leur souhait d'évolution des pratiques de travail, du management, des environnements de travail, etc.? », la réponse qui était « non » à 61 % en 2021 l’est toujours en 2022 pour 67 % des personnes interrogées. Choisir son lieu de travail ? Laisser totalement le choix aux salariés du télétravail ou du présentiel n’était pas au goût du jour en 2021… et encore moins en 2022 ! En effet, 52 % des entreprises déclaraient l’année dernière ne pas laisser aux collaborateurs le choix de leur lieu de travail et elles sont aujourd’hui plus de 57 % à le revendiquer. Seulement 24 % sont susceptibles d’accorder cette liberté pour du télétravail de 1 ou 2 jours par semaine (15 % en 2021). Un fort besoin d’accompagnement pour réaménager les espaces ! La question du réaménagement des espaces de travail reste la priorité et surtout le sujet qui nécessite un véritable accompagnement. C’est ce que déclarent 77 % des professionnels interrogés en 2022 et qui étaient déjà 64 % dans ce cas en 2021. L’organisation des modes de travail intéresse également 68% des sociétés (contre 61 % en 2021) ainsi que les nouvelles façons de manager à 62 % (contre 59 % en 2021). Les objectifs pour 2022 ? Les mêmes qu’en 2021 ! Le télétravail c’est bien, mais faire revenir les collaborateurs au bureau reste la préoccupation N°1 de 81 % des entreprises en 2022 (77 % l’année dernière). Le deuxième objectif pour 75 % concerne l’amélioration des espaces afin de mieux gérer l’hybridation quasi inévitable du travail : à distance et en présentiel. A la troisième place, 55 % des entreprises veulent rassurer leurs équipes sur les enjeux sanitaires (61 % en 2021). Retour vers le futur du travail ?Même si les entreprises veulent plus de présentiel, le télétravail fait désormais partie intégrante du quotidien. Ainsi, plus de 72 % des entreprises envisagent une grande proportion de collaborateurs en home office dans le futur et étaient déjà 64 % à le penser en 2021. La possibilité de travailler dans différents lieux ne fait plus partie de leur vision du travail dans l’avenir et enregistre 58 % de votes contre 61 % l’année dernière. En revanche, la réduction des surfaces de bureau à son strict minimum est plus envisagée pour 62 % en 2022 alors qu’ils n’étaient que 57 % en 2021.
Il y a 3 ans et 77 jours

TDF 2022 : reconnaissance de la 13ème étape avec Groupe 6

Pour cette deuxième journée de reconnaissance* au cœur des Alpes, un petit arrêt par la capitale verte 2022 et l’un de ses bâtiments emblématiques : Grenoble (Isère) et le projet IntenCity, nouveau siège social de Schneider Electric réalisé par Groupe 6. La treizième étape, le vendredi 15 juillet permettra au peloton de se décrasser après l’arrivée […] L’article TDF 2022 : reconnaissance de la 13ème étape avec Groupe 6 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 77 jours

Rockwool remporte le trophée de la Relation Commerciale France Matériaux

Chaque année France Matériaux, groupement de négoces en matériaux indépendants, adresse à ses 147 adhérents un formulaire pour évaluer leurs fournisseurs sur trois critères essentiels : relation commerciale, dynamique de l'offre et qualité de service. Véritable reconnaissance par les paires, les fournisseurs les mieux notés sont alors récompensés par le Trophée France Matériaux. Parmi les Lauréats 2022, ROCKWOOL, leader mondial des solutions d’isolation en laine de roche, s’est vu attribuer le Trophée de la Relation Commerciale. En 2020 ROCKWOOL avait déjà reçu une récompense aux Trophées du Négoce dans la catégorie « Service aux négoces » pour sa plateforme intuitive Rockcommerce, une plateforme digitale sur mesure permettant aux clients ROCKWOOL d’harmoniser et d’optimiser la réalisation de l’ensemble des démarches, le tout de manière autonome : consulter l’ensemble des fiches produits, passer une commande de manière simplifiée, effectuer un tracking en temps réel sur les livraisons mais aussi de visualiser et d’archiver les factures.« Nous remercions tous les adhérents de France Matériaux qui à travers ce prix viennent souligner le travail des équipes du service commercial de ROCKWOOL. En effet, ce sont eux qui forment cette dynamique commerciale positive et centrée sur la satisfaction du client. Aujourd’hui c’est l’ensemble de ces efforts pour accompagner et conseiller nos clients qui est récompensé par le Trophée France Matériaux.» commente Sébastien Flament, Directeur Régional Sud Est de ROCKWOOL
Il y a 3 ans et 77 jours

Réalisation Façade

TERREAL dote l’école primaire Jean Zay à Toulouse (31) d’une façade minimaliste et vibrante en briques MAAX  TERREAL, acteur de référence des matériaux de construction en terre cuite, a été sélectionné par la mairie de Toulouse pour habiller de sa brique MAAX la façade de la nouvelle école élémentaire Jean Zay. Première école labellisée E+C- […]
Il y a 3 ans et 77 jours

20 ans d’acoustique avec le bois

Comment une simple demande client est devenue la compétence majeure de Lignotrend   Tout a commencé avec une problématique concrète. Dans les ateliers de production, il était difficile d’entendre jusqu’à ses propres mots, comme l’a désespérément constaté un fabricant badois, acteur mondial dans les tissus techniques, à Murg (Allemagne). À cette époque, l’architecture métallique conventionnelle des […]
Il y a 3 ans et 77 jours

Portes d’entrée, portes de garage sectionnelles et domotique à prix promotionnels, la nouvelle campagne du leader Hörmann est lancée

 Envie de changer de porte d’entrée, de disposer d’une nouvelle porte de garage motorisée et gagner en confort comme en sécurité, le tout à prix résolument attractif ? C’est toute la promesse qu’Hörmann, le leader européen, réitère avec son opération Europa Promotion 2022. Un événement 2022 scindé cette année en deux temps forts : le […]
Il y a 3 ans et 77 jours

Milliken interprète la couleur Pantone 2022 « Very Peri »

Le Pantone Color Institute a désigné la teinte Very Peri comme couleur de l’année 2022. Le fabricant de revêtements de sol Milliken reprend cette couleur inspirée et inspirante au sein de ses produits, la déclinant sous le nom de CMP38 Stipple dans sa collection Colour Compositions. Chaque année, le Pantone Color Institute travaille à la […]
Il y a 3 ans et 77 jours

Menuiseries de l’Atlantique modernise son outil productif

La filiale du Groupe Quéguiner a déménagé son usine de quelques centaines de mètres en septembre dernier. Elle bénéficie désormais d’un équipement dernier cri, où la santé et le confort de travail ont été particulièrement soignés.
Il y a 3 ans et 77 jours

Résultats annuels 2021 de Kaufman & Broad

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a notamment déclaré : « Les résultats de l’exercice 2021 sont en ligne avec les guidances, et mieux qu’anticipé en termes de génération de trésorerie avec un excédent de 35,9 millions d’euros de trésorerie nette (hors dette IFRS 16) et une capacité financière de 439,5 millions d’euros. La demande de Logement, que ce soit de la part des particuliers ou des investisseurs institutionnels, est toujours soutenue. La croissance (+4,8 % des réservations en volume) est toujours limitée par la difficulté d’obtenir des permis de construire dont le rythme de délivrance reste encore lent même si une reprise a été constatée en 2021. Les engagements liés à la transition énergétique, associés aux tendances démographiques et sociologiques, continueront à soutenir la demande de logement. En effet, seul le logement neuf permet d’atteindre la neutralité carbone alors qu’une partie du marché locatif existant ne pourra plus répondre à terme, aux objectifs de performances énergétiques. La réserve foncière Logement s’établit à plus de 35 000 lots à fin novembre, soit environ 8,2 milliards d’euros TTC d’activité potentielle. A cela s’ajoutent les projets de réhabilitation de friches industrielles et tertiaires en cours de développement par notre filiale Aménagement et Territoires, qui représentent environ 700.000 m2 de projets soit un potentiel d’environ 10.000 logements. Kaufman & Broad a acquis 60 % du capital de la société Neoresid, gestionnaire de 13 résidences étudiants dans 11 villes représentant plus de 1 400 logements. La démarche RSE de Kaufman & Broad intégrée au cycle de production des projets est évaluée annuellement par des organismes indépendants (Vigeo, Gaia, CDP,…). Kaufman & Broad s'est engagé à réduire ses émissions de CO2d’ici à 2030, en alignement avec les accords de Paris. Cet engagement est soumis à évaluation et suivi par le SBTi (Science Based Targets initiative). En Immobilier d’entreprise, Kaufman & Broad a été désigné lauréat par le groupe EDF pour la réalisation de son campus tertiaire à Marseille pour une surface d’environ 26 000 m2, à laquelle viennent s’ajouter des surfaces commerciales pour STELLANTIS. Par ailleurs, trois opérations ont fait l’objet d’une vente en VEFA pour un total d’environ 18 000 m2 (Silva à Bordeaux, Wilton à Nantes et Prism à Montpellier). Ces projets démontrent la nécessité de concevoir des opérations adaptées aux nouveaux usages et d’une qualité environnementale élevée. Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Le pourvoi devant le Conseil d'Etat sur le projet de réaménagement de friches du quartier de la gare d’Austerlitz a pour seule conséquence, à ce jour, le décalage du démarrage des travaux à la date du jugement définitif. Les résultats de 2021, la solidité de la structure financière de Kaufman & Broad ainsi que le niveau historiquement élevé de son Backlog ont conduit le Conseil d’Administration à proposer à l’Assemblée Générale des Actionnaires qui se réunira le 5 mai prochain, un dividende de 1,95 euro par action au titre de l’exercice 2021. L’ensemble de ces perspectives repose sur une stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle. »Activité commercialePôle Logement En 2021, les réservations de logements en volume s’établissent à 6 609 logements, en hausse de 4,8 % par rapport à la même période de 2020 (6 305 logements). En valeur, elles s’élèvent à 1 404,5 millions d’euros (TTC), à comparer à 1 490,8 millions d’euros (TTC) en 2020.Répartition de la clientèle En 2021, les réservations en valeur (TTC) des accédants ont progressé de 83 % (primo-accédants) et de 72 % (secundo accédants). Les accédants représentent 20 % des ventes contre 11 % pour la même période de 2020. Les réservations en valeur réalisées auprès des investisseurs représentent 34 % des ventes (26 % pour le seul dispositif Pinel), en augmentation de 41 % par rapport à novembre 2020 où ils représentaient 22 % des ventes. La part des ventes en bloc a représenté 46 % des réservations de logements, soit 651 M€. Elles représentaient 67 % des réservations en 2020.Délai d’écoulement et offre commerciale Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 3,7 mois sur l’année 2021, contre 3,8 mois l’année précédente. L’offre commerciale s’élève à 2 011 logements à fin novembre 2021 (1 999 logements à fin novembre 2020). 93 % de logements concernent des programmes situés en zones tendues (A, Abis et B1).Pôle Tertiaire En 2021, le pôle tertiaire a enregistré des réservations nettes de 53,7 millions d’euros (TTC). Kaufman et Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 342 900 m² de projets tertiaires dont plus de 205 400 m² de surfaces de bureaux et environ 137 500 m² de surfaces logistiques.Par ailleurs, près de 93 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ainsi que plus de 42 100 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste environ de 100 800 m² de surfaces de bureaux dont les contrats sont en attentes de mise en vigueur. À fin novembre 2021, le backlog Tertiaire s’élève à 1 133,4 millions d’euros.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développement Au 30 novembre 2021, le Backlog Logement s’établit à 2 385,3 millions d’euros (HT), soit 25,8 mois d’activité. À la même date, Kaufman & Broad compte 146 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 011 logements (147 programmes pour 1 999 logements à fin 2020). Le Backlog total du groupe s’élève à près de 3,5 Mds€, dont 36,3 % du chiffre d’affaires restant à reconnaître est basé sur des terrains déjà acquis. Dans la part des opérations dont le terrain reste à acquérir, le projet de la gare d’Austerlitz A7/A8 représente à lui seul près de 28,6 % du Backlog global du groupe au 30 novembre 2021. Le portefeuille foncier Logement représente 35 149 lots. Il est stable par rapport à celui de fin novembre 2020 et correspond à un chiffre d’affaires potentiel de près de cinq années d’activité. Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 1.281,8 millions d’euros (HT), en progression de 10,2 % par rapport à la même période de 2020 (soit 1.163,1 millions d’euros (HT)). Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 1.109,1 millions d’euros (HT), contre 963,3 millions d’euros (HT) en 2020 (+15,1 %). Il représente 86,5 % du chiffre d’affaires du groupe. Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements augmente de 20,2 % et s’établit à 1.054,7 millions d’euros (HT) à comparer à 877,1 millions d’euros (HT) à la même période de 2020. Le chiffre d’affaires de l’activité Maisons individuelles en village s’établit à 54,4 millions d’euros (HT) contre 86,1 millions d’euros (HT) sur la même période de 2020. Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire s’établit à 165,5 millions d'euros (HT), à comparer à 194,4 millions d’euros sur la même période de 2020.Eléments de rentabilité Au 30 novembre 2021, la marge brute s’élève à 222,6 millions d’euros, à comparer à 207,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 7,5 %. Le taux de marge brute s’établit à 17,4 %, à comparer à 17,8 % en 2020. Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 124,2 millions d’euros (9,7 % du chiffre d’affaires), contre 127,0 millions d’euros pour la même période en 2020 (10,9 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 98,4 millions d’euros, à comparer à 80,1 millions d’euros en 2020. Le taux de marge opérationnelle courante s’élève à 7,7 % contre 6,9 % à la même période en 2020. En 2021, le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 66,3 millions d'euros (à comparer à 56,5 millions en 2020). Les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts des minoritaires) s'élèvent à 22,5 millions d’euros contre 16,4 millions d’euros en 2020. Le résultat net - part du groupe ressort à 43,9 millions d’euros (vs 40,1 millions d’euros sur l’année 2020).Structure financière et liquidité La trésorerie nette (hors impact dette IFRS 16) s’établit à 35,9 millions d’euros au 30 novembre 2021, à comparer à une trésorerie nette de 62,5 millions d’euros à fin 2020.La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 189,5 millions d’euros, à comparer à 215,2 millions d’euros au 30 novembre 2020.La capacité financière s’élève à 439,5 millions d’euros (465,2 millions d’euros au 30 novembre 2020). Le besoin en fonds de roulement au 30 novembre 2021 s’établit à 113,7 millions d’euros, soit 8,9 % du chiffre d’affaires sur 12 mois glissants, à comparer à 122,1 millions d’euros au 30 novembre 2020 (10,5 % du chiffre d’affaires). Dividendes Le Conseil d’Administration de Kaufman & Broad SA proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires du 5 mai 2022 la mise en paiement d’un dividende de 1,95 € par action. Réduction de capital par l’annulation de titres autodétenus Dans le cadre de l’autorisation conférée lors de l’Assemblée Générale du 6 mai 2021, le Conseil d’Administration du 26 janvier 2022 a procédé à une réduction de son capital par l’annulation de 400 000 titres autodétenus, portant ainsi le nombre de titres composant le capital social de la société de 21.713.023 à 21.313.023 actions. Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.
Il y a 3 ans et 77 jours

Allo Volet service vise 200 artisans-experts en 2023 pour son réseau

Créé en 2009, Allo Volet Service est un réseau de professionnels spécialistes du dépannage et de la modernisation de volets roulants et de fermetures pour l’habitat (portes de garage, stores, portails, menuiseries). Affilié à SOPROFEN, fabricant leader sur le marché de la fermeture, il compte 80 artisans réparateurs qui bénéficient ainsi d’une véritable expertise métier pour assurer des interventions rapides et fiables chez les particuliers et les professionnels. En 2022, Allo Volet Service passe à la vitesse supérieure et dynamise son réseau, avec pour ambition de devenir un acteur incontournable du secteur. A la conquête de nouveaux adhérents Préserver leur indépendance et les aider à développer leur activité, c’est la promesse d’Allo Volet Service vis-à-vis de tous les professionnels qui rejoignent le réseau. Un concept qui a d’ores et déjà séduit près de 80 artisans de tous corps de métiers (poseur, électricien, serrurier…). Répartis sur toute la France, ils s’engagent dans un rayon de 50 km à : – dépanner rapidement au meilleur prix tous types d’installations de fermetures, – trouver une solution adaptée pour les réparer, au lieu de les remplacer, – les moderniser pour apporter plus de confort au quotidien. En plus du quart nord-ouest de la France, de la région Rhône Alpes et de grandes agglomérations (Toulouse, Strasbourg, Nice, Marseille…) déjà bien desservies, Allo Volet Service souhaite aujourd’hui étoffer son réseau pour couvrir toute la France et bénéficier d’un maillage territorial harmonieux. Pour cela, le spécialiste du dépannage recrute de nouveaux adhérents aux profils variés. Tous les artisans déjà installés, désireux de compléter leur activité principale peuvent ainsi rejoindre l’aventure, sans renoncer à leur identité. Seul pré-réquis : être motivé, posséder une philosophie de service et commerciale ainsi que des compétences techniques dans l’univers de la menuiserie et de la fermeture. En échange, Allo Volet Service les accompagne pour réussir sur ce marché du dépannage et de la modernisation. Une panoplie d’avantages attractifs En plus de profiter de la notoriété du réseau national Allo Volet Service, une fois membre, le professionnel accède à tous les services et outils destinés à augmenter sa visibilité et à accélérer son développement parmi lesquels : – des formations techniques régulièrement dispensées en centre de formation ou lors des rencontres régionales, – un référencement sur le nouveau site internet www.allo-volet-service.fr qui lui permet, grâce à une géolocalisation, d’être en contact direct avec le particulier en recherche de dépannage, – l’application Synchroteam® pour gagner du temps dans la gestion et la planification de ses interventions, – des conditions privilégiées pour acheter toutes ses pièces détachées sur la boutique en ligne www.avs-store.fr, – la mise à disposition de supports de communication (objets publicitaires et vêtements logotés), – ou encore l’accès à une hotline technique. Grâce à ce partenariat gagnant-gagnant soutenu par un parc installé de volets roulants à réparer estimé à plus de 4 millions par an, les artisans-experts d’Allo Volet Service bénéficient ainsi d’une belle opportunité de développement. Nul doute que le renouveau du réseau initié cette année devrait permettre à  Allo Volet Service d’atteindre son objectif de 200 adhérents d’ici 2023 et une couverture nationale optimale afin que les particuliers puissent trouver, au plus près de chez eux, un réparateur référent. Une proximité qui, associée à sa volonté de prolonger la durée de vie des équipements, s’inscrit dans une démarche éco-responsable. https://www.allo-volet-service.fr/
Il y a 3 ans et 77 jours

Construction bas carbone et RE2020 : Knauf facilite l’accès aux données

Avec des cahiers thématiques commandables gratuitement en ligne et un mini-site web dédié : bas-carbone-re2020.knauf.fr, Knauf souhaite faciliter l’accès aux données environnementales, donner des repères en proposant un tour d’horizon des réponses les plus adaptées pour la construction bas carbone et la RE2020. Originale et pragmatique, cette approche par type de bâtiment ou mode constructif pointe les solutions les plus adaptées par zone du bâti (sols, murs, toitures, aménagement intérieur…) en mettant en exergue un « best of » de 6 à 8 systèmes Knauf. Chaque solution mise en avant est ainsi présentée sous un angle environnemental avec son impact carbone (kg.CO2), sa contribution à certains objectifs de la RE2020, comme la réduction du BBio ou encore l’optimisation du confort d’été. Pour chacune de ces solutions Knauf, des renvois vers les diverses ressources s’avèrent disponibles (QR codes vers la fiche du produit, vers l’une des 128 FDES Knauf disponibles et le descriptif type pour les CCTP). Ces supports sont déjà disponibles. Ils seront complétés dès avril 2022 par les préconisations pour les « Logements collectifs », et la « Construction bois », en juin par celles relatives aux « Bâtiments non-résidentiels ». https://bas-carbone-re2020.knauf.fr   Cet article Construction bas carbone et RE2020 : Knauf facilite l’accès aux données est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 77 jours

Saint-Gobain Weber et Lhoist, partenaires autour de l’offre Tradical

Pour Saint-Gobain Weber, l’offre Tradicall va permettre d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. [©Saint-Gobain] A compter du 1er mai 2022, Saint-Gobain Weber France va commercialiser, en exclusivité sur le territoire français, les produits de la gamme Tradical. A savoir, des liants à base de chaux aérienne et de bétons de chanvre. En effet, l’industriel a signé avec le groupe belge Lhoist un accord de partenariat concernant l’offre Tradical de sa filiale BCB. Un partenariat gagnant/gagnant Côté Saint-Gobain Weber, il s’agit d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. La gamme Georges Weber, avec sa large palette de solutions au service du bâti ancien, va ainsi s’enrichir des produits à base de chaux aérienne Tradical. Ces derniers conserveront leur patronyme, mais aussi leur formulation. Par ailleurs, la branche “Bétons de chanvre” de BCC va permettre à Weber de continuer à renforcer sa gamme stratégique des produits et services “éco-engagés”, portée par l’hashtag “VertEtFier”, en faveur d’un habitat et de systèmes constructifs respectueux de l’environnement. Côté Lhoist, tout d’abord, c’est l’assurance de la continuité de la commercialisation des références Tradical aux côtés d’un industriel reconnu. Comme le souligne Jacques Chanteclair, vice-président et directeur général de Lhoist Europe du Sud, « la notoriété de la marque Tradical associée à l’expertise de Saint-Gobain Weber France sur ce secteur formeront une association bénéfique aux deux parties ainsi qu’aux clients professionnels du bâtiment ». Ensuite, cet accord s’inscrit en pleine cohérence avec l’engagement du groupe Lhoist à contribuer à la performance environnementale de ses activités et de celles de ses clients.
Il y a 3 ans et 77 jours

Mapei souffle ses 85 bougies

Entreprise italienne spécialisée dans la fabrication d’éléments de construction, Mapei fête cette année ses 85 ans d’existence. [©Mapei] Materiali Ausiliari per l’Edilizia e l’Industria, développé de l’acronyme Mapei, a été créée, en 1937. Ceci, par Rodolfo Squinzi dans la banlieue de Milan, en Italie. Avec seulement 7 employés, l’entreprise est devenue en peu de temps une multinationale, modèle de l’excellence italienne. Trois générations plus tard, Mapei est présente dans 57 pays à la tête de 84 usines de production. Et proposant 20 gammes de produits pour répondre aux différentes demandes. Avec son frère Giorgio, Laura Squinzi, l’actuelle présidente du conseil d’administration, a posé les pierres des piliers de Mapei. A savoir, internationalisation, recherche et développement, expertise et durabilité. Le conseil d’administration est aussi constitué par les enfants de Giorgio Squinzi : Veronica et Marco Squinzi. Tous les deux co-directeurs généraux du groupe. Par ailleurs, le soutien à la culture et au sport a permis d’établir des relations étroites entre Mapei, ses activités et les communautés. Ces liens constituent l’une des forces du groupe dans le monde entier. « Nous sommes prêts à relever de nouveaux défis, en sachant que nous pouvons compter sur une équipe expérimentée et engagée. Mapei est une entreprise, qui a le cœur en Italie et les yeux tournés vers le monde entier », déclare Veronica Squinzi. Tourné vers l’avenir Photo d’époque du premier siège social de Mapei, dans la banlieue de Milan, employant seulement 7 salariés. [©Mapei] La devise de Giorgio Squinzi : “Ne jamais s’arrêter de pédaler” est ancrée chez Mapei. Montrant ainsi le chemin à suivre dans les moments difficiles. En effet, dans le contexte lié à la pandémie de Covid-19, Mapei a prouvé qu’elle était une entreprise solide et agile, capable de s’adapter au changement, tout en restant fidèle à sa stratégie. « Notre engagement profond en faveur de l’innovation et de la recherche reste un élément majeur de la stratégie de Mapei. L’objectif de nos 32 laboratoires de recherche est de fournir des produits d’avant-garde pour rendre le bâtiment de plus en plus durable », indique Marco Squinzi. Dans cette démarche, le groupe s’engage à utiliser de plus en plus de matières premières à faible impact environnemental. De nombreux projets sont en cours de réalisation, comme la construction de 6 nouvelles usines dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis. En fêtant ses 85 années d’existence, Mapei retrace sa propre histoire et se tourne vers l’avenir, choisissant de relever de nouveaux défis. « Toujours en assurant le professionnalisme de ses équipes, l’engagement et la passion », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 78 jours

Hidalgo desserre l'étau pour sa "zone apaisée" du centre de Paris

Ce projet-phare de la deuxième mandature de la maire PS Anne Hidalgo, réélue en 2020 après avoir gagné son bras de fer pour piétonniser les voies sur berge de la Seine, avait été annoncé en mai 2021 pour la mi-2022.Objectif de cette "zone à trafic limité" (ZTL), rebaptisée "zone apaisée" : réduire drastiquement la place de la voiture dans l'hypercentre de la capitale - quatre premiers arrondissements, plus les parties des Ve, VIe et VIIe situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine - via l'interdiction du trafic de transit, qui représente 50% du trafic actuel, a rappelé jeudi David Belliard, l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public.Il y a dans cette zone entre 350.000 et 550.000 déplacements par jour au total, a-t-il souligné.Mais pour "rassurer ceux qui sont inquiets", la majorité de gauche a décidé de reporter la mise en œuvre à début 2024, juste à temps pour les Jeux olympiques que la Ville Lumière doit accueillir, a annoncé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire.Le temps de saisir l'Autorité environnementale, de réaliser une étude d'impact pour éviter "les goulots d'étranglement par effets de report", selon M. Grégoire, et une enquête publique qui doit associer, outre le quidam, les autorités de transports, commerçants et grands magasins.VTC autorisés"Il leur a fallu plus de six mois pour se rendre compte que ce n'est pas faisable" dès 2022, a commenté à l'AFP Aurélien Véron, porte-parole des élus LR de la capitale. Le maire LR du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, a lui salué "une véritable enquête publique" alors que la concertation menée jusqu'ici "était très légère".Si la mairie prend son temps, elle a néanmoins une idée déjà assez précise de sa "zone apaisée" dans laquelle seront toujours autorisés les riverains, commerçants, personnes à mobilité réduite, employés ou personnes "se rendant au théâtre ou chez des amis", véhicules de secours, bus, vélos, taxis, VTC ou véhicules en autopartage, a listé David Belliard.L'acceptation des VTC sera conditionnée à un "engagement de la profession sur le verdissement de la flotte", a souligné M. Belliard. Sur ce point, salué par Uber, comme sur l'autorisation du "trafic de destination" - les véhicules extérieurs qui auront "quelque chose à faire dans la zone", résume David Belliard -, la mairie a finalement choisi "garder un peu d'oxygène dans ce serrage d'étau", estime M. Véron."N'importe qui dans le monde pourra venir dans le centre de Paris pour y venir faire ses courses", a ainsi clarifié le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire. "Il est apparu très clairement que c'était souhaité par une majorité de gens", a expliqué Ariel Weil, maire PS de Paris Centre qui rappelle avoir été élu sur ce projet.Le préfet est contrePour faire respecter cette zone apaisée, la mairie envisage des points de contrôle aléatoires à la sortie, sur justificatif (macarons, tickets de caisse ou de stationnement). M. Grégoire, qui veut "d'abord faire de la pédagogie avant de passer à la verbalisation", souhaite des systèmes de contrôle "les plus simples possibles"."C'est une ZTL light à laquelle je suis assez favorable", a commenté M. Lecoq. Pas le préfet de police Didier Lallement qui, en revanche, a fait immédiatement connaître ses "fortes réserves sur le projet tel qu'envisagé".Le représentant de l'Etat craint "des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone" et un "impact négatif pour l'activité économique de la capitale".Autre pierre d'achoppement : la mise en double sens du boulevard Saint-Germain à laquelle s'opposent les maires de droite concernés par cet axe. Une "hérésie totale", juge M. Lecoq pour qui l'on risque de "récréer un périphérique à l'intérieur de Paris".
Il y a 3 ans et 78 jours

Toiture : le groupe Ondura dans le viseur de Kingspan

ACQUISITION. Le spécialiste de l'isolation et de l'enveloppe du Bâtiment, Kingspan, est en discussions exclusives avec Naxicap Partners et autres pour l'acquisition du groupe Ondura (Onduline, CB, Alwitra).
Il y a 3 ans et 78 jours

France Gaz Liquides adresse six propositions aux candidats à l’élection présidentielle 2022 en faveur de la transition énergétique des territoires

À travers ces 6 mesures, applicables immédiatement, l’objectif est d'accompagner les Français, les industriels et les professionnels dans la réduction de leur impact sur le climat grâce à l’utilisation des gaz liquides sur tout le territoire et au développement des biogaz liquides.Pour aider tous les Français dans leur transition écologiqueProposition 1 : Je soutiens les rénovations performantes au propane et au biopropane pour les particuliers.Proposition 2 : J’encourage les territoires isolés ou insulaires à utiliser les gaz liquides, une énergie moins polluante disponible localement.Moyens d’action : J’établis un outil d’incitation pour les équipements de chauffage à très haute performance énergétique (THPE) alimentés aux gaz liquides, substituables par leur équivalent d’origine renouvelable, comme le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour accompagner les industriels et les professionnels dans la poursuite de leur activitéProposition 3 : Je soutiens les rénovations des bâtiments des entreprises avec les gaz et biogaz liquides.Proposition 4 : Je permets le recours aux équipements qui ne peuvent fonctionner à l’électricité, sauvegardant la compétitivité et limitant l’impact climatique des entreprises grâce à l’utilisation des gaz et biogaz liquides.Moyens d’action : Pour les professionnels sur tout le territoire, j’établis une fiscalité réduite sur les gaz liquides, reflétant leur besoin local d’un recours à une énergie performante et compétitive, moins carbonée (cf. base carbone Ademe), plus propre, et progressivement renouvelable avec le biopropane, sans changement d’infrastructure.Pour soutenir la mobilité propre des personnes, des professionnels et des marchandisesProposition 5 : Je communique largement sur tous les carburants moins carbonés qui ont un effet immédiat sur la qualité de l’air, au premier rang desquels le GPL.Moyens d’action : J’établis une prime à la conversion de véhicules d’occasion vers les véhicules Crit’air 1, qu’ils soient neufs ou en seconde monte, pour permettre l’amélioration immédiate de la qualité de l’air et une réduction des émissions de GES.Je développe des incitations et des communications sur la mobilité qui incluent tous les carburants alternatifs : à côté du véhicule électrique ou, à long terme, à hydrogène, existe une offre de véhicules immédiatement moins polluants grâce au GPL, qui doit continuer d’exister pour intégrer toujours davantage de bioGPL.J’inclus de nouveau le GPL dans les carburants indispensables à mettre à disposition sur les stations d’autoroutes au même titre que les bornes de chargement électrique.Pour soutenir les biogaz liquidesProposition 6 : Je soutiens la filière des Gaz Liquides qui œuvre pour atteindre 100% de gaz liquides d’origine renouvelable sur le marché d’ici à 2050, à un prix compétitif pour le consommateur.Moyens d’action : Je soutiens la production de biogaz liquides et l’innovation industrielle : j’inclus le développement des biogaz liquides dans les appels à projets de France 2030. Je traduis dans la fiscalité la contribution des biogaz liquides à la décarbonation de la société française, et j’incite à leur utilisation par des dispositifs ciblés.L’énergie du gaz au service du mix énergétique français de demainLa filière des gaz et biogaz liquides est déterminée à être partie prenante des énergies qui contribueront à une plus grande décarbonation pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de CO2. Plusieurs scenarios énergétiques corroborent le rôle du renouvelable dans le mix énergétique français, incluant celui des biogaz liquides, qui ne souffrent pas d’intermittence et couvrent tout le territoire.Pour Joël Pedessac, Directeur Général de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable, est à sécuriser au sein d’un mix énergétique diversifié et tourné vers les énergies renouvelables. Déjà présents dans la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, c’est devenu impératif de participer à la transition de la filière des gaz liquides pour lui permettre d’évoluer. »Adaptée à l’impératif d’une transition écologique efficace et réaliste localement, l’énergie butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel, et approvisionnent un total de 11 millions de consommateurs soit autant que le gaz naturel. Les gaz liquides constituent une énergie fondamentale pour l’ensemble des Français, la seule énergie disponible sur 100% du territoire qui peut devenir entièrement renouvelable. Avec le biopropane, les particuliers, artisans, hôteliers, restaurateurs et collectivités ont accès à une énergie performante, sans risque d’intermittence ni d’approvisionnement, et durable.En s’engageant dans une transformation innovante et créatrice d’emplois, implantée dans les territoires, les politiques contribuent au rayonnement de la France grâce à des entreprises sur le territoire mondialement reconnu dans leur domaine.Cette transformation nécessitera d’être appuyée par les pouvoirs publics sous différentes formes : accompagnement sur la reconversion des raffineries, financements pour la R&D et perspectives technico-économiques plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.
Il y a 3 ans et 78 jours

"Les énergies renouvelables ont déjà gagné", pour le patron de Voltalia

Pour Sébastien Clerc, à ce jour, "les renouvelables sont un pari plus que gagné", grâce à l'effondrement des coûts. "Aujourd'hui l'acheteur d'électricité qui s'engage sur un contrat de 10-20 ans, qu'il soit distributeur d'électricité, entreprise, État... choisit à 95% le renouvelable car c'est l'énergie la moins chère quasiment partout", dit le patron de cette entreprise française, rare société à mission cotée, présente en Amérique latine, Afrique, Europe.Sébastien Clerc entrevoit au moins 20 ans d'essor mondial sans obstacle majeur pour le secteur.Les investisseurs se bousculent. Et le sujet de la place n'en est pas vraiment un, dit-il : "Pour répondre aux besoins mondiaux en électricité, couvrir l'équivalent de l'Aquitaine de panneaux photovoltaïques suffit".Il ne nie pas les contestations. "Parce que les installations se voient. C'est le phénomène Nimby (not in my backyard), pas dans mon jardin."L'éolien concentre à ce stade les critiques. Rien ne dit que ce ne sera pas demain le cas du solaire, dont les champs de 30 voire 100 hectares finiront par se voir, note-t-il. "Les oppositions vont finir par arriver."Le président français Emmanuel Macron, qui veut pousser le solaire, a ainsi demandé, "un juste équilibre" entre installations au sol et sur les toits. Sauf que poser sur les toits coûte plus cher, c'est moins efficace (panneaux pas forcément orientés idéalement, non mobiles), note le directeur de Voltalia."Aujourd'hui on fait encore comme si on avait le choix", ajoute-t-il. Mais face au réchauffement climatique et à la nécessité de verdir l'énergie, "in fine, on va faire tout ce qu'on peut. "Et il y aura plein de renouvelable, partout dans le monde", assure-t-il.Préparer les nuits sans ventPour lui, c'est surtout la suite de l'aventure, dans 20 ans, qui porte les grandes inconnues, quand les renouvelables auront atteint une part critique : comment fera-t-on la nuit en l'absence de vent ?"Aujourd'hui les énergies renouvelables avancent toutes seules, et c'est notre job, développeurs, industriels, de faire que cela se passe au mieux. Mais à un certain point, disons au-delà de 50% de parts de marché, les gouvernements auront leur rôle à jouer". Par exemple contribuer à assumer le surcoût du stockage sur batteries, quand ni gaz ni charbon ne seront plus là pour servir de "tampon".Une première réponse, "encore sous le radar", est qu'il faudra adapter l'heure de nos consommations, insiste Sébastien Clerc.Par exemple, faire marcher les ballons d'eau chaude quand il y a du soleil et/ou du vent. Idem pour le chauffage, en faisant monter la température aux bonnes heures pour ensuite stocker la chaleur dans la pièce (ce qui imposera des bâtiments mieux isolés). Moduler aussi les horaires de l'industrie.Quid du stockage à grande échelle? Aujourd'hui le stockage du courant est assuré essentiellement par des "step" ("stations de transfert d'énergie par pompage", installées entre deux retenues d'eau). Une solution mature, mais qui suppose d'avoir des montagnes, note M. Clerc.Pour le moment plus chères, les batteries devront prendre le relais, suggère le développeur, également acteur dans le stockage, qui évoque aussi l'hydrogène, mais son rendement moindre."Quand je mets 100 kWh pour stocker de l'énergie avec de l'hydrogène, j'en récupère environ 30%. Avec la batterie, je récupère plus de 80%, et environ 90% avec la step", décrit-il.Ces sujets ne sont pas forcément les plus urgents pour un pays comme la France, largement adossée au nucléaire, ajoute-t-il. Mais ils le sont par exemple en Grande-Bretagne, lancée dans un vaste programme renouvelable pour échapper à sa dépendance au gaz : le pays a investi l'an dernier plusieurs milliards d'euros dans les batteries."Il faut réfléchir à tout cela, mettre de la recherche-développement... C'est un vrai problème conceptuel : s'approcher du 100% renouvelables, on ne sait pas encore comment on fait. Mais on le fera".
Il y a 3 ans et 78 jours

Eau potable : concilier performance et innocuité

Côté magazine Côté magazine Eau potable : concilier performance et innocuité Les débats de la dernière décennie ont fait avancer le sujet de la qualité de l’eau potable dans les bâtiments. Pour preuve, la directive sur l’eau de décembre 2020. Comme tous les lots techniques du bâtiment, la distribution de l’eau se complexifie. Les raisons sont multiples : meilleure connaissance scientifique, prise en compte de nouveaux paramètres, retours d’expériences sur les installations… Au cours des années 1990, les débats portaient sur le plomb, les nitrates ; dans les années 2000, l’éclairage a été braqué sur les légionelles… Alors que la directive européenne de 1998 (98/83/CE) a connu plusieurs modifications, Parlement et Conseil européens ont refondu les textes dans une nouvelle directive adoptée le 16 décembre 2020. Évolution de la surveillance plomb Pour ce qui concerne l’eau au point de puisage, ce texte demande aux États membres de renforcer dans leur réglementation le contrôle des agents entéropathogènes (zéro germe…) et de la bactérie légionelle. La surveillance du plomb va évoluer : de 10 µg/l, la concentration doit être abaissée à 5 µg/l en 2036. À la suite des débats sur les perturbateurs endocriniens, seul le bisphénol A est retenu ; la limite admissible en 2026 est fixée à 2,5 µg/l. Deux autres devraient suivre dans une liste attendue en 2022 : le nonylphénol et le bêta-œstradiol. En 2024, d’autres listes indiqueront les microplastiques à rechercher, ainsi que des substances toxiques (alkylées, per- et poly-fluorées).  De manière générale, ce texte appelle à une remise à plat de la gestion européenne des aspects techniques, scientifiques et administratifs sur les matériaux entrant en contact avec les eaux destinées à la consommation humaine. Bernard Reinteau Une réglementation renforcée « Le sujet de la qualité de l’eau dans les bâtiments est d’actualité. La directive européenne du 16 décembre 2020 sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine prend en compte de nouveaux paramètres de qualité, renforce les mesures sur le plomb et les légionelles, suit les recommandations de l’OMS sur les perturbateurs endocriniens et souligne que le contact avec les matériaux ne doit pas altérer l’eau, ni compromettre la santé humaine. L’arrêté du 25 juin 2020 sur les matériaux et produits métalliques pour les réseaux de distribution d’eau potable améliore les installations, mais crée des contraintes. En réduisant la part de plomb dans les alliages comme le laiton, il oblige les industriels à travailler des métaux moins ductiles et à adapter les outils de décolletage. Les professionnels ont suivi toutes ces avancées. Le Costic* a rassemblé les spécialistes de l’hydraulique pour rédiger un guide technique sur la conception des réseaux bouclés d’eau chaude sanitaire**. Par ailleurs, se pose la question de la désinfection des réseaux. Avec Patrick Paris, président de Capris, nous avons mis sur pied un comité de travail sur ce sujet. Le but est de produire une annexe au DTU 61.11 sur les installations de plomberie sanitaire. » Roland Meskel physicien, professeur de génie thermique à l’université Claude-Bernard Lyon I, directeur technique , Caleffi France     Solution n° 1 Adoucisseurs : mieux gérer leur fonctionnement Les adoucisseurs réduisent la charge en calcaire et magnésium des eaux de ville afin de maîtriser l’entartrage des réseaux d’eau chaude sanitaire et des circuits de chauffage. Le constat est cependant souvent dressé : leur entretien et leur consommation d’eau peuvent peser sur les charges. Pour réduire ces postes de tâches et de dépenses, le constructeur d’adoucisseurs BWT s’est associé à deux sociétés pour compléter son matériel d’outils de pilotage efficaces : la start-up française Semlink, créée par le bureau d’études thermiques Enera Conseil ; et le développeur suisse de matériels de contrôle et de supervision Sauter. En 2019, BWT et Semlink ont procédé à une démonstration de leurs technologies sur un bâtiment de 69 logements de l’office HLM de Montreuil (93) pour offrir aux exploitants la maîtrise de l’installation. L’adoucisseur – BWT propose sa gamme Perla Pro XL conçue pour réduire les consommations de sel de 70 % et celles d’eau de rinçage de 50 % – est complété de capteurs pour mesurer la présence de sel dans le bac, la température de l’eau de ville et la présence de chlore dans le réseau pour traiter les légionelles. Ces données sont adressées sous protocole radio LoRaWAN (Long Range Wide Area Network) vers une page internet de supervision. Pour le bailleur social et l’exploitant, l’intérêt principal est de caler les interventions techniques au strict nécessaire. L’office HLM de Montreuil va lancer des appels d’offres pour étendre ce mode d’exploitation sur son parc. BWT et Sauter ont aussi proposé une solution similaire aux hôpitaux de Paris (APHP). Les données recueillies sur l’adoucisseur sont affichées en temps réel et stockées pour une analyse ultérieure du fonctionnement de l’équipement de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et de chauffage. Les appareils Perla Pro de BWT ont été conçus pour consommer moins de sel et d’eau de rinçage de la résine.         Solution n° 2 Réacteurs anticalcaire : les adapter aux nouvelles règles Dans la foulée de la publication du rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de janvier 2019 sur les procédés antitartre non conventionnels, Expertima Technologies, entreprise provençale qui fabrique ce type d’équipement depuis 2006, a fait évoluer ses produits. L’analyse des experts a publiquement révélé que le relargage de zinc par les anodes sacrificielles contenues dans ces réacteurs, additionné à celui des réseaux d’eau chaude en acier galvanisé, posait un réel problème de concentration à un niveau qui pouvait modifier le goût de l’eau. Les éléments en zinc ont été remplacés par des disques en matériaux de synthèse aux propriétés électrostatiques. Même s’ils restent controversés, ces systèmes antitartre répondent au besoin de sites où l’on souhaite que les propriétés minérales de l’eau soient respectées. Sans traitement chimique et sans consommation d’énergie, leur technologie est réputée modifier la structure du calcaire pour le rendre non incrustant aux canalisations. Ces solutions sont exploitées par des gestionnaires de parcs immobiliers, des services techniques d’hôpitaux et en industrie. Cependant, à la différence des adoucisseurs qui peuvent être installés par tous les plombiers, la prescription, le dimensionnement et la mise en œuvre des réacteurs demandent une expérience que les fournisseurs conservent jalousement. La pose est généralement accompagnée d’un contrat d’entretien. Ces réacteurs anticalcaire s’installent sur les réseaux sanitaires et de chauffage pour éviter l’entartrage. Leur durée de bon fonctionnement est de 10 à 12 ans. Les nouvelles versions de réacteurs anticalcaire sans zinc sont proposées en capacité de 660 l/h à 500 000 l/h (500 m3/h). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 78 jours

Rénover les copropriétés

Côté magazine Côté magazine Rénover les copropriétés C’est un enjeu d’utilité publique. En rénovant les copropriétés, on répond à toutes les problématiques du moment : réduction des gaz à effet de serre, amélioration du confort, réduction de la facture énergétique, valorisation du patrimoine… Essentiel pour que le projet réussisse : les travaux doivent être parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Sur ce point, les systèmes et équipements choisis devront répondre aux exigences légitimes des copropriétaires : économie, fiabilité, confort. Dossier réalisé par Stéphane Miget Photo : Marteau Apporter une réponse globale La réussite des travaux d’amélioration énergétique d’une copropriété repose sur une proposition globale, résultant d’une étude poussée sur l’ensemble des postes. Objectif : économie d’énergie, confort d’usage et requalification du patrimoine rénové… Sans parler d’une réponse aux enjeux climatiques. Le chantier de la rénovation énergétique des logements est colossal. Rien que pour les copropriétés, cela représente 8 millions de logements, dont les trois quarts ont été construits alors qu’il n’existait pas encore de réglementation thermique. Peu ou pas isolés, beaucoup de ces bâtiments sont aujourd’hui de véritables passoires thermiques. Une situation source d’inconfort et de dévalorisation du patrimoine, qui entraîne inévitablement une augmentation des charges. Et compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, la situation pour de nombreuses copropriétés va devenir intenable. Or, s’ils sont bien menés, les travaux peuvent réduire fortement les consommations d’énergie – jusqu’à 45 %, a-t-on pu entendre lors du dernier Salon de la copropriété en novembre 2021 – et faire bondir, par la même occasion, la valeur du patrimoine ainsi rénové.  Aujourd’hui, tout est en place pour que les copropriétaires se lancent enfin dans des travaux de rénovation de grande ampleur, la carotte et le bâton. Côté « bâton », à partir de 2025, sera obligatoire la rénovation énergétique des logements dont le diagnostic énergétique est classé G (F en 2028). Faute de quoi, ils ne pourront plus être loués. À noter : 15 % des logements collectifs ont une étiquette énergie F ou G. Côté « carotte », des aides et des accompagnements sur mesure existent pour faciliter le passage à l’acte et peuvent concerner directement la copropriété, et plus uniquement chaque copropriétaire. De même, dans le projet de loi de finances 2022, le Gouvernement prévoit une augmentation de 2 milliards d’euros d’aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Absence de stratégie Pourtant, force est de constater que les copropriétaires sont difficiles à mobiliser. L’important dispositif fiscal, juridique et réglementaire, mis en place depuis quelques années par les autorités publiques, n’a pas permis d’accroître significativement le nombre de rénovations globales et d’atteindre les objectifs annuels qui permettraient de porter l’ensemble du parc de logements français au standard BBC. Compte tenu de son mode d’organisation, la copropriété constitue une cible encore plus difficile à mobiliser pour des travaux d’efficacité énergétique. Chaque étape clé du projet (audit, mission de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux) est sanctionnée par un vote en assemblée générale. Trop souvent encore, il n’y a pas de stratégie, la programmation est peu construite. Par exemple cela peut commencer par un simple devis pour une fuite en couverture. Puis on s’aperçoit, après visite de l’entreprise, que la toiture est tellement abîmée qu’il faut tout enlever. Alors l’entreprise propose une nouvelle étanchéité doublée d’un complexe isolant pour améliorer les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment. Mais cela n’est pas suffisant pour être performant. Le mieux pour l’enveloppe serait de proposer une solution, couverture et façade. Outre le fait que cela sera plus efficace sur le plan thermique, notamment dans la gestion des ponts thermiques au niveau des liaisons acrotères et façades, cela permettra également d’optimiser le phasage des travaux, qui sont, la plupart du temps, réalisés en site occupé. Bâtir le projet Bref, on l’aura compris, la première étape, avant même de parler travaux, consiste à bâtir avec les copropriétaires le projet de rénovation. L’objectif est de faire émerger un consensus en répondant à toutes les interrogations. Il s’agit d’entrer dans une stratégie de participation dans la conduite de projet, voire de coconception avec de l’analyse, de l’accompagnement, de l’expertise. Et ce, afin de donner aux copropriétaires une vision de qualité et les amener en assemblée générale à retenir un programme qui fera consensus. Cette étape est indispensable pour que les travaux soient ensuite parfaitement préparés et compris, que ce soit sur le plan financier ou technique. Concrètement, après le diagnostic technique global du bâtiment (DTG), il faut élaborer le projet avec, de préférence, un interlocuteur unique. Le processus repose sur une étude de faisabilité globale d’ingénierie technique et financière. Complétée par une étude thermique et énergétique, elle permet de dessiner un panorama complet de la copropriété, afin de définir la direction à prendre et le programme, ainsi que l’objectif à atteindre. Une chose est sûre, l’augmentation du coût de l’énergie joue en faveur de la rénovation énergétique et accélère le retour sur investissement des travaux.  La seconde étape consiste à recourir à des systèmes et équipements de qualité qui sauront répondre aux exigences légitimes des maîtres d’ouvrage et occupants : économie, fiabilité et confort. Avec une constante : que les travaux soient réalisés par étape ou de façon globale, il est recommandé de traiter en priorité l’enveloppe. L’objectif est d’abord de réduire les besoins par une bonne conception des parois (traitement des ponts thermiques, étanchéité à l’air, gestion des apports solaires…). Ensuite, la réflexion portera sur le choix d’équipements techniques adaptés pour répondre aux nouveaux besoins.  Sans étude thermique et énergétique, sans audit architectural, sans ingénierie financière et donc sans aide, il n’y a pas de déclenchement de travaux d’amélioration énergétique dans une copropriété. Photo : Plurial Novilia « Réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 %. » Tanguy Dupont Directeur des solutions Hellio, L'Habitat Collectif Photo : Hellio   « Les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés sont très hétéroclites. Ils se résument souvent à des travaux isolés ou à des rénovations “geste par geste”, tels le calorifugeage, l’isolation des planchers ou des combles. Certes utiles, ces travaux restent insuffisants compte tenu des déperditions énergétiques importantes générées par le parc résidentiel. Pour aller plus loin, nous nous sommes donné comme objectif d’accompagner les copropriétés, notamment celles de plus de quinze ans, pour réaliser des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35 % : c’est le seuil de déclenchement des principales aides et des bonus comme les bonus “sortie de passoire énergétique” et “bâtiment basse consommation”. Ces copropriétés ont souvent des besoins déjà existants, comme une chaudière collective à rénover, des murs extérieurs qui nécessitent un ravalement, des fuites sur la toiture. Ce sont souvent les déclencheurs d’une rénovation énergétique plus globale. L’atteinte des 35 % n’est pas donnée à toutes les résidences et il est généralement nécessaire d’avoir au moins l’isolation thermique par l’extérieur et de la VMC ou la rénovation de la chaufferie collective, en plus d’autres travaux moins importants. »  Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 78 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 78 jours

Plafond acoustique système plâtre

Côté magazine Côté magazine Plafond acoustique système plâtre Plafonds filants en dalles ou en plaques, baffles et îlots, les solutions plafonds acoustiques à base de plaques de plâtre présentent de nombreuses spécificités techniques à prendre en compte au moment de la prescription et de la pose. Les industriels de la plaque de plâtre ont développé de véritables systèmes de plafonds acoustiques combinant plaque de plâtre et laine minérale. Avec une épaisseur équivalant à celle d’une paroi massive, ils apportent des performances égales ou supérieures, sans la contrainte de poids, donc sans renforcement de la structure. Mais attention, pour assurer les performances de ces parois, il est indispensable de tenir compte des transmissions latérales, qui pourront être plus importantes en présence d’une paroi double légère que dans le cas d’une paroi lourde.   Système global Premier principe à respecter lorsqu’on traite l’acoustique avec la plaque de plâtre : la mise en place d’un système dans sa globalité. C’est important à la fois sur le plan des performances et au niveau juridique. Si cette règle n’a pas été respectée, il y aura peu de possibilités en cas de litiges. Un industriel, quel qu’il soit, refusera de prendre à son compte une paroi qui n’inclut pas la totalité de ses produits, arguant du fait que la solution mise en place ne répond pas à ses préconisations. C’est un principe sur lequel les industriels sont solidaires et intransigeants. Il convient donc de respecter scrupuleusement les recommandations de pose, DTU et autres avis techniques. Il faut savoir que le moindre défaut dans une paroi réputée acoustique agit comme une fuite d’eau. Une microfissure peut entraîner une perte de 3 à 6 dB, ce qui est considérable. Le respect des règles est la garantie d’obtenir un plafond au plus près des performances annoncées par les fabricants. Stéphane Miget   Baffles et îlots flottants Les systèmes de baffles et îlots flottants s’imposent de plus en plus comme une alternative aux plafonds acoustiques. Cela en réponse à la tendance qui consiste, dans les bureaux, à livrer les espaces avec des planchers techniques, mais sans plafonds techniques, et surtout sans plafonds absorbants. Des équipements d’une grande efficacité acoustique résumés par la formule : « Deux fois 1 m2 de surface en plafond ouvert est plus absorbant qu’une fois 2 m2 en plafond filant ». En effet, lorsqu’on ne ferme pas le plafond, les ondes sonores passent sur la face arrière des baffles et îlots flottants, également en matériaux absorbants. Résultat : la perception sonore et le temps de réverbération seront les mêmes que pour un plafond monolithique… à condition que la quantité d’absorbants présents dans la salle, c’est-à-dire la surface multipliée par le coefficient d’absorption du matériau, soit identique.  PLACO RIGITONE DESIGN Chantier Plakotek – Wimille – Septembre 2020 Les solutions baffles et îlots flottants se déclinent y compris avec des solutions plaque de plâtre. Placo Registone design. Photo : Placo Solution 1 Plafond suspendu acoustique Il s’agit d’un plafond doté de suspentes particulières, dites antivibratiles. Ces éléments sont constitués d’un carter métallique et d’un ensemble ressort en acier spécial. Les performances acoustiques de l’ensemble rail-suspente-plaques de plâtre dépend : – de la hauteur du plénum : plus elle est importante, plus les gains sont significatifs ; – du nombre de suspentes : plus il est réduit, plus il est efficace jusqu’au plafond autoportant, qui est le nec plus ultra ; – de l’épaisseur de la laine minérale ainsi que du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain est important. Les solutions de plaques de plâtre haute performance acoustique Creabel de Siniat englobent deux gammes de produits aux univers techniques et esthétiques spécifiques, Createx et Creason, comprenant des collections de plusieurs décors différents. Photo : Siniat Il est possible, en plus, d’utiliser des plaques perforées pour corriger l’ambiance acoustique des locaux. Les montages acoustiques se font sans ossature périphérique. Les premières lignes d’ossature primaire et secondaire sont implantées à 3 mm des murs. Les suspentes sont réglées à l’aide de tendeurs avant la mise en place des profilés. Les plaques sont posées perpendiculairement aux lignes d’ossature secondaire. Dans le cas de plafonds multicouches, les joints longitudinaux et transversaux sont décalés. Avant mise en œuvre, il est important de vérifier la nature des planchers pour éventuellement renforcer l’isolation acoustique (ex. : plancher en bois). Ne pas oublier le traitement en périphérie avec des joints en cueilli (5 mm), à traiter avec des joints souples acryliques de manière à désolidariser les parements du plafond des parements des parois. Ils ne doivent en aucun cas entrer en contact : les performances du plafond en seraient amoindries. Avec Danoline Creative, Knauf va plus loin dans le rendu esthétique des dalles de plâtre perforées Unity 3 (perforations carrées) et Unity 4 (perforations rondes) grâce à un procédé de personnalisation par impression, monochrome ou polychrome. Photo : Knauf Solution 2 Plafond décoratif acoustique Les plafonds acoustiques et décoratifs sont conçus pour l’absorption sur toute la gamme des fréquences audibles sans oublier les basses et moyennes qui peuvent créer un phénomène de masquage si le produit n’est pas performant en basse fréquence. Il ne s’agit donc pas d’isolation à proprement parler, mais de correction. Néanmoins, ils peuvent être montés comme dans le cas d’un plafond suspendu pour assurer un minimum d’isolation acoustique, mais la performance sera moindre. La correction est obtenue avec une plaque de plâtre spécifique, trouée et dotée d’un voile non tissé sur sa face intérieure et éventuellement complétée par une laine minérale. Deux types de montage pour ces ouvrages : plafond plaque de plâtre (2,40 × 1,20 m) ou dalle de plafond (0,60 × 0,60 m). Dans le premier cas, l’ossature primaire est installée avec un entraxe de 1,20 m, autorisant des portées jusqu’à 3 m. La partie inférieure des profilés comporte des découpes qui permettent de clipser l’ossature secondaire. Dans le second cas, deux possibilités : fixation directe sous les structures supports (plafonds à ossature simple) ou fixation indirecte sous les structures supports par un système d’ossature primaire (plafond à ossature secondaire). Les plaques de plâtre perforées ne doivent pas être peintes, notamment au pistolet, car cette méthode bouche les perforations de la plaque. De même, ces plafonds ne sont pas compatibles avec les laines minérales dotées de pare-vapeur : il convient donc de prévoir la première laine de verre sans pare-vapeur, pour respecter les règles thermiques « deux-tiers, un tiers » sur la résistance thermique.     Solution 3 Solution acoustique mince Les solutions minces permettent de réduire les nuisances acoustiques dans les constructions anciennes du secteur résidentiel, et ce, sans modification notable des surfaces habitables. Mises en œuvre en plafond et en cloisons, elles ne font pas plus de 5 cm d’épaisseur, soit la limite généralement admise pour une solution acoustique mince. Le système est constitué de profilés métalliques et de plaques de plâtre dotées d’un isolant en mousse polyester. Les profilés métalliques sont fixés directement sur les parois (sous-face des plafonds ou cloisons séparatives) avec un pas de 550 mm pour les plafonds et de 730 mm pour les cloisons. La distance entre la première ligne d’ossature et la paroi n’excède pas 150 mm et un jeu de 10 mm est ménagé entre les lignes d’ossature et les parois. Les panneaux sont mis en place perpendiculairement aux lignes d’ossature. Il est nécessaire de réserver un jeu de 5 mm d’épaisseur à la périphérie de l’ouvrage (traitement entre parois verticales et plafond) et de le calfeutrer à l’aide d’un mastic acrylique. Avant travaux, il est préférable de procéder à un diagnostic acoustique, afin de déterminer précisément l’origine des nuisances sonores et les parois à traiter, sachant que le bruit se transmet directement par les parois séparatives et indirectement par les parois latérales ou par rayonnement des parois intérieures.     Système Placo Phonique Rénomince composé de panneaux vissés sur des profilés Stil MOB, l’ensemble ayant une épaisseur de seulement 5 cm. Performances acoustiques : ∆RA = + 16 dB (sur briques creuses enduites). Photo : Placo Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 78 jours

Photovoltaïque : la course au rendement

Côté magazine Côté magazine Photovoltaïque : la course au rendement Après des années de développement tous azimuts, les industriels se fixent sur les technologies bien maîtrisées. L’amélioration des solutions passe par la gestion intelligente de la ressource. Si les industriels du secteur photovoltaïque poursuivent leurs recherches et développements sur les panneaux solaires pour en améliorer les rendements, les équipements affichent actuellement un optimum de rendement d’environ 20 % ; il est de 22 % avec des cellules monocristallines, 25 % avec des capteurs de technologie dite d’« hétérojonction ». Les débats se situent désormais sur d’autres terrains. À savoir : comment mieux exploiter l’énergie disponible ? Rendement élevé, performance stable, disponible en versions hybrides, associée à d’autres équipements techniques ou couplée à la mobilité : la solution photovoltaïque s’intègre désormais dans les offres énergétiques innovantes. Panneaux Spring hybrides de DualSun. Photo : DualSun Des produits adaptés aux contraintes des bâtiments   La filière bâtiment connaît les nombreux freins à l’installation d’une toiture photovoltaïque. Les principaux reposent sur les contraintes de structures et d’intégration architecturales. Ce dernier semble bel et bien contourné par la proposition d’Edilians de tuiles solaires de couleur rouge. Certes, il ne s’agit pas d’un produit performant, puisque le changement de teinte lui fait pratiquement perdre 20 % de capacité : 59 Wc pour un grand module de 16 cellules contre 75 Wc pour la version noire. Le concepteur qui augmentera la surface de captage en conséquence sera aussi déçu : leur coût est plus important. Il reste que cette solution était attendue depuis pratiquement quinze ans et permet de la développer sans difficulté. Pour les usagers qui souhaitent produire leur eau chaude sanitaire et leur électricité avec leur toit, la solution hybride de DualSun devient très populaire ; elle est pourtant disponible depuis une dizaine d’années… Elle devrait par ailleurs bénéficier de l’élan fourni par le projet européen Sun Horizon. Depuis plusieurs années, le constructeur automobile américain Tesla développe une offre résidentielle avec tuiles photovoltaïques et batteries de stockage. Ces équipements sont attendus en France en 2022. Photo : Tesla Le tuilier européen Edilians répond à la demande d’installation de toits solaires en neuf et en rénovation dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager en déclinant ses modules solaires dans une version de teinte terre cuite. Photo : Edilians Coupler pour optimiser   Le principe sur lequel il se fonde avait été lancé au milieu des années 2000 par l’entreprise Airwell : associer des capteurs photovoltaïques à une pompe à chaleur pour augmenter son coefficient de performance au regard de l’énergie de réseau consommée. Similaire, Sun Horizon diffère par son ambition : il embarque vingt partenaires – des fournisseurs de capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, de pompes à chaleur, de ballons de stockage, des énergéticiens, des laboratoires et des universités – et s’adapte aux besoins de neuf pays européens, de la Norvège à l’Espagne. Cette recherche vise une optimisation quasi intégrale des solutions mises en œuvre, qu’il s’agisse de chauffage ou de rafraîchissement, et quel que soit le climat : froid, tempéré ou chaud. En France, les principaux acteurs investis dans ce projet sont le CEA, le fabricant de pompes à chaleur gaz BoostHeat et DualSun. Le travail d’ingénierie a d’ores et déjà abouti à la définition de cinq ensembles technologiques qui répondent aux besoins de confort tout au long de l’année. Depuis quelques mois, ils sont mis à l’épreuve dans huit bâtiments (résidentiels, tertiaires, centre de sport), en Allemagne, Belgique, France et Espagne. Les économies de coûts d’exploitation visées sont de 30 à 85 %. L’échéance de la démonstration est fixée à la fin de l’année 2023 (voir le site https://sunhorizon-project.eu).   Rec Solar commercialise depuis 2020 les panneaux Alpha Pure de technologie dite d’« hétérojonction » des cellules, d’une puissance améliorée de 18 % (380 W/m2 contre 320 W/m2 en version classique). Ces matériels répondent au manque d’espace pour produire de l’électricité d’origine renouvelable. Photo : Rec Solar D’un niveau de 375 W/m2, la série Spring de DualSun fait aussi partie des matériels permettant d’optimiser les installations. Vers l’autonomie énergétique   Comment synchroniser efficacement la production solaire et la consommation d’énergie ? Question cruciale quand on sait que, en très peu de temps, la production d’électricité sur site s’accompagnera d’une électrification de la majorité des usages résidentiels et, vente de véhicules électriques oblige, de ceux liés à la mobilité. Cependant, avec les tableaux électriques actuellement installés, difficile de dépasser un ratio d’autoconsommation de plus de 30 %. Pour résoudre cette difficulté, Schneider Electric prépare la sortie, au printemps 2022, d’un gestionnaire d’énergie spécifiquement adapté aux futurs équipements résidentiels. Nommé Wiser Energy Center, cet élément à placer à proximité de la gaine technique logement a pour fonction de recevoir : – les informations de l’ensemble des sources d’énergie du bâtiment (réseau, capteurs photovoltaïques, batteries de stockage, voire générateur d’électricité) ; – et celles des différents équipements à alimenter (pompes à chaleur, chauffe-eau et recharge des véhicules électriques). L’informatique embarquée dans ce tableau électrique a pour but de gérer les usages et de porter l’autoconsommation à un optimum de 80 %. Autre fonction possible : limiter l’appel de puissance sur le réseau à celui fixé par le contrat. Toutes les fonctions de contrôle sont accessibles par smartphone. Ce développement d’une intelligence entre la production d’électricité sur site et les consommations du bâtiment va-t-il engendrer une révolution ? André Joffre, PDG du bureau d’études Tecsol et observateur de la filière solaire, en est convaincu. Selon lui, les signaux forts de ces évolutions sont lisibles à travers les technologies de communication actuellement développées par des fournisseurs tels que Enphase ou Tesla. Enphase s’est imposé comme fabricant de micro-onduleurs à fixer au dos de chaque capteur et dont l’intérêt est d’augmenter la production globale d’électricité sur un site. Son catalogue est complété de batteries et d’une solution de gestion d’énergie connectée qui donne la main pour utiliser l’énergie, la stocker ou la rejeter sur le réseau. Même chose chez Tesla. Avec ses tuiles photovoltaïques et ses batteries Powerwall promises depuis des années, le tout associé aux véhicules électriques, cet industriel promet une quasi-autonomie énergétique des logements. Disponibles dès le printemps 2022, ces composants en rupture totale avec les habitudes de conception prises depuis des décennies semblent pourtant en phase avec les attentes globales en matière de maîtrise de l’énergie et de réduction des émissions de carbone. Bernard Reinteau Vers plus de rendement et de capacité de stockage « Il faut s’attendre à de fortes évolutions des solutions photovoltaïques au cours des prochaines années. Les industriels devraient dépasser le plafond de verre des 30 % de rendement des cellules. Les recherches en cours laissent penser que l’on va régulièrement gagner des points de performance avec les technologies multicouches. Cependant, un travail est encore nécessaire pour les améliorer en termes de pérennité, de stabilité et de coût. Ces efforts sont très importants, car les investisseurs font face à un manque d’espace, notamment en Europe. Il en va de même pour le stockage d’électricité. Les batteries affichent aujourd’hui des capacités de 200 à 300 Wh/kg. L’innovation laisse entrevoir une densité de l’ordre de 1 000 Wh/kg et ouvre de nouvelles perspectives. » Daniel Mugnier responsable de l’agence Tecsol Auvergne-Rhône-Alpes, président., Agence internationale de l’énergie (AIE). Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 78 jours

Equipements techniques et énergie

Côté magazine Côté magazine Equipements techniques et énergie Naturels ou mécaniques, les systèmes de désenfumage des bâtiments cumulent les fonctions. Au désenfumage, il faut désormais ajouter l’éclairage naturel et la ventilation. Une conception à prévoir en intégrant les nombreuses contraintes réglementaires. Désenfumer, éclairer et ventiler Les fumées sont la cause principale de décès lors d’un incendie. Les évacuer vers l’extérieur le plus rapidement possible est donc vital. C’est la fonction dévolue aux systèmes de désenfumage. Appelés « dispositifs d’évacuation naturelle de fumée et de chaleur » (DENFC), ils remplissent trois missions : rendre praticables les circulations pour l’évacuation ; faciliter l’accès des secours ; maintenir un taux d’oxygène correct dans les locaux le temps de l’évacuation. Pour le désenfumage, les options possibles sont de deux natures : naturel ou mécanique. Les deux méthodes étant combinables – naturel/naturel, naturel/mécanique, mécanique/naturel et mécanique/mécanique – en fonction des locaux. En effet, les exigences – et donc les matériels – ne seront pas les mêmes selon qu’il s’agit de désenfumer une gare, une cage d’escalier ou encore un IGH. Il existe, par exemple, une grande diversité d’exutoires : à vantaux pour les toitures à faible pente, dotés de lames à commandes mécanique, pneumatique ou électrique, ou encore ouvrants de façade. Ces deux systèmes étant eux-mêmes liés à deux grands principes de désenfumage : balayage de l’espace sinistré par de l’air neuf pour faciliter l’extraction des fumées et mise en dépression du local sinistré. Réglementation complexe La réglementation relative au désenfumage diffère selon l’utilisation et la fréquentation du bâtiment. Il y a lieu de distinguer les obligations légales – règlement de sécurité dans les ERP, Code du travail, Code de la construction… – et les règles d’ordre privé, comme les règles APSAD R17, qui relèvent d’un accord spécifique entre les parties. Première chose : le marquage des produits. L’arrêté du ministère de l’Équipement et du ministère de l’Industrie, datant du 2 juillet 2004 et publié au JO du 5 août 2004, rend obligatoire le marquage CE des DENFC. Ces derniers, toiture et façade, sont couverts par la norme NF EN 12 101-2. Le marquage « CE » permet de juger des performances et de la qualité du DENFC. En revanche, il ne permet pas de garantir sa capacité à s’intégrer dans le SSI (Système de sécurité incendie) régi par la NF S 61 937-1. La réglementation ERP impose, en effet, au fabricant de prouver la capacité des appareils à s’intégrer au SSI, avec les essais correspondants pour les exutoires et des PV d’essais pour les ouvrants en façade dans le cadre du marquage NF. Cas 1 Lanterneaux et exutoires Avec leur positionnement idéal sur le toit des bâtiments, les lanterneaux et exutoires de fumée dédiés au désenfumage sont les premiers d’entre eux : apportant l’indispensable lumière naturelle à l’intérieur des bâtiments, ils jouent également un rôle important dans le renouvellement d’air, ventilation naturelle. Ces dispositifs permettent de réaliser de 30 à 60 % d’économies d’énergie (éclairage et chauffage), dès lors qu’ils apportent un seuil minimal de 300 lux d’éclairage naturel pendant 50 % du temps d’utilisation du bâtiment, selon le Groupement des fabricants et fabricants-installateurs de matériel coupe-feu et d’évacuation des fumées (GIF). Les exutoires peuvent avoir une triple fonction : désenfumage, apport de lumière naturelle et ventilation. Photo : Bluetek Il n’existe pas de système unique, mais une diversité de matériels, adaptés au cas par cas et en fonction de la configuration des locaux à désenfumer. Photo : Souchier Cas 2 Ouvrants de désenfumage en façade En façade, la principale contrainte consiste à intégrer les ouvrants de désenfumage dans un projet architectural avec des produits réglementaires. Et ce, d’autant plus lorsque l’ouvrant à une double fonction, ventilation naturelle et désenfumage. Dans ce cas, il convient d’utiliser des châssis et des coffrets adaptés, qui permettent de ventiler selon le paramétrage défini à l’avance, mais qui gardent la priorité au risque. Ainsi le pilotage électrique des ouvrants de confort doit pouvoir s’effacer devant l’urgence, en cas d’incendie. Les châssis de désenfumage disposent généralement d’un moteur plus imposant permettant d’ouvrir en grand et rapidement alors que, en ventilation naturelle, ce même moteur peut ouvrir seulement partiellement ou en grand, à vitesse normale. Cas 3 Maintenance prédictive L’obligation de résultat est de rigueur pour le fonctionnement des installations de sécurité incendie. Pour prévenir les pannes se développe, comme avec les ascenseurs, la maintenance prédictive. Laquelle consiste à connecter l’ensemble des objets pour en suivre en direct le fonctionnement. Les outils développés exploitent l’intelligence importée dans les systèmes en surveillance. La maintenance prédictive vise à déterminer les facteurs de défaillance, à analyser l’évolution des installations et à diagnostiquer les besoins. Cela peut se concevoir dès le début avec des solutions « bimisées » qui intègrent dans la maquette numérique les données essentielles et permettent ainsi leur suivi en exploitation avec, comme maître mot, l’anticipation. Avec la maintenance prédictive, tous les éléments d’une installation – sprinkler, détecteur, écran de cantonnement, ouverture en façade, lanterneaux – peuvent être surveillés et analysés. Photo : Kingspan Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 78 jours

268 M€ d’investissements pour les domaines skiables français en 2021

Dans ce contexte, l’hiver 2020-2021, contraint par la fermeture administrative des remontées mécaniques, pouvait laisser craindre le pire. Que nenni ! Avec 268 M€ d’investissements pour l’année 2021, les opérateurs de domaines skiables français affichent leur dynamisme et conservent un solide niveau d’investissements. Cela représente 85 % de la moyenne annuelle à l’échelle de la décennie 2011-2020. C’est l’enseignement premier de l’enquête annuelle menée par le magazine Montagne Leaders, en partenariat avec Atout France et Domaines skiables de France. Ce total doit être principalement associé au secteur des remontées mécaniques, et particulièrement dans les Alpes où se sont concentrées les nouvelles installations. Le poste phare de cette économie totalise plus de la moitié des investissements 2021, bien aidé par plusieurs lignes de télécabines, des appareils structurants dont la réalisation s’est parfois étalée sur deux voire trois exercices. Le haut niveau d’optimisation des appareils existants est l’autre enseignement de cet exercice : ce poste est en progrès (+28 %).Pour Damien Zisswiller, de la délégation Montagne d’Atout France : « Ces indicateurs nationaux témoignent d’un bon dynamisme, compte tenu de la saison blanche 2020-2021 des exploitants de domaines skiables. Pour mémoire, le chiffre d’affaires des domaines skiables français, au cours de la saison hivernale passée, s’est élevé à moins de 1% du CA avant la pandémie. »Le président de Domaines Skiables de France, Alexandre Maulin, voit dans ce bilan d’investissements 2021 le fruit de deux forces conjuguées : « Les efforts des entreprises publiques et privées de domaines skiables d’une part, qui n’ont pas baissé les bras dans l’adversité, et le soutien des collectivités locales d’autre part : Régions, Départements et communes qui veulent consolider l’atout tourisme de leur territoire. »
Il y a 3 ans et 78 jours

Kingspan prêt à acquérir le groupe Ondura

Le fonds Naxicap Capital Partners cédera Ondura (maison-mère d'Onduline) au groupe irlandais Kingspan.
Il y a 3 ans et 78 jours

Carrier achète l’activité climatisation, froid et pompes à chaleur de Toshiba Carrier Corporation

L’annonce du rachat de TCC (Toshiba Carrier Corp) par Carrier clarifie le paysage mondial de l’industrie de la climatisation et du froid. En France, Carrier gère un important portefeuille de marques.
Il y a 3 ans et 78 jours

Le groupe Reynaers Aluminium fait face à la croissance

Le groupe Reynaers Aluminium, fournisseur de systèmes de menuiserie aluminium pour le secteur de la construction au niveau européen, a innauguré fin décembre 2021 une nouvelle extension de 5 400m2 à Brouchy en Picardie.
Il y a 3 ans et 78 jours

Valérie Gourvès, nouvelle Directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu du CSTB

Évoluant dans l’univers de l’habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d’essais et de certification, successivement dans l’industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu’elle met aujourd’hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l’ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l’approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l’opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l’intérêt général.Valérie Gourvès, femme de convictionsIngénieur chimiste, Valérie Gourvès est diplômée de l’École Nationale Supérieure de Chimie (ENSCM) de Montpellier et de l’institut d’administration des entreprises (IAE Paris). En 1996, après une première expérience dans le domaine de la production de peinture dédiée aux artistes, elle rejoint le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement, aujourd’hui devenu FCBA. Elle y pilote plusieurs activités, notamment dès 2003, le laboratoire d’essais de réaction au feu, avant de prendre la direction de l’unité certification, puis du pôle multi-activités « Ameublement et Aménagement des Espaces de vie ».Elle rejoint aujourd’hui le CSTB au poste de Directrice opérationnelle Sécurité, Structures et Feu :Pour Valérie Gourvès, directrice opérationnelle Sécurité - Structures - Feu : « La Direction Sécurité – Structures – Feu travaille sur des enjeux fondamentaux de la construction, notamment la maîtrise des risques, et contribue, avec toutes les équipes du CSTB, à faire progresser les connaissances au service de la filière et de l’intérêt général. Face aux défis environnementaux, démographiques et à l’évolution des modes de vie, l'adaptation du parc de bâtiments au contexte et aux besoins de demain est une nécessité pour les acteurs du bâtiment et de l'immobilier. Avec mon équipe, je suis particulièrement mobilisée pour les accompagner dans l’innovation afin de répondre à ces enjeux clés. Évaluer un nouveau matériau pour son aptitude en structure ne peut plus se faire sans penser aux enjeux environnementaux, à la fin de vie de ce matériau et à sa contribution à d’autres axes comme le confort, l’acoustique, la qualité de l’air… En cela, le CSTB qui a une approche holistique et pluridisciplinaire à l’échelle des composants, du bâtiment et de l’urbain, est pour moi précurseur. Je suis ravie de rejoindre le CSTB et de prendre la direction d’une très belle équipe, qui rassemble des compétences riches et témoigne d’un engagement fort au service de nos clients et partenaires, en vue de contribuer à faire de la construction un secteur à impact positif. »
Il y a 3 ans et 78 jours

AGC investit dans une nouvelle ligne de verre feuilleté à l'usine d'Osterweddingen en Allemagne

Un investissement en accord avec les besoins des clientsLa Division Verres architecturaux d'AGC constate un intérêt croissant pour le bien-être dans les espaces intérieurs des bâtiments. Les usagers sont en demande de sécurité, confort acoustique, lumière naturelle et vitrages à hautes performances. Afin d'accorder ses capacités de production aux besoins de plus en plus exigeants de la part de ses clients, AGC a décidé de procéder à un investissement majeur sur le marché le plus important de l'UE, l'Allemagne, porteur de croissance pour le verre feuilleté de sécurité (grâce notamment à la récente version revue de la norme allemande DIN 18008). L'usine d'Osterweddingen d'AGC est stratégiquement située au cœur de l'Europe, entre les marchés du DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et ceux de l'Europe Centrale (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie).La nouvelle ligne de production de verre feuilleté contribuera également à une rationalisation du transport routier en Europe, réduisant ainsi l'empreinte carbone d'AGC de 1 100 tonnes d'émissions de CO2 par an.Cet investissement fera d'Osterweddingen une usine totalement intégrée, où le verre standard et extra-clair produit sur la ligne de float existante pourra ensuite être transformé en produits à valeur ajoutée dans le coater, sur les lignes de transformation pour les applications solaires, et sous peu sur la nouvelle ligne de verre feuilleté. Avec cette dernière ligne, à grande capacité et moderne, AGC disposera d'un outil flexible qui lui permettra de produire sa gamme complète de verres feuilletés, du DLF à dimensionnement individualisé « Tailor Made Size » au Jumbo « taille XXL », avec ou sans couches à hautes performances.Enrico Ceriani, VP Primary Glass, AGC Glass Europe, précise : « Chez AGC, le client est au cœur de notre démarche, dans laquelle nous nous focalisons sur ses attentes et besoins spécifiques. Notre nouvel investissement stratégique répond à la demande croissante de confort et de bien-être chez soi, au travail et partout ailleurs. Un des atouts imbattables du verre est qu'il s'agit d'une matière où des qualités telles que la sûreté, la sécurité, l'isolation phonique et les économies d'énergie peuvent être intégrées dans des vitrages toujours impeccablement transparents, qui ne font jamais perdre aux occupants et usagers le lien avec l'environnement extérieur ! »La nouvelle ligne de verre feuilleté, dont les travaux préparatoires ont dès à présent commencé sur le site, sera opérationnelle fin 2023.
Il y a 3 ans et 80 jours

Lignotrend : 20 ans d'acoustique avec le bois

Tout a commencé avec une problématique concrète. Dans les ateliers de production, il était difficile d'entendre jusqu'à ses propres mots, comme l'a désespérément constaté un fabricant badois, acteur mondial dans les tissus techniques, à Murg (Allemagne). À cette époque, l'architecture métallique conventionnelle des halls de production peinait à apporter des solutions acoustiques face aux bruits ambiants des machines. Même plusieurs essais pour améliorer la situation des collaborateurs, comme des éléments suspendus sous les toits de tôle conventionnels, n'ont jamais pu suffisamment réduire le niveau de bruit.
Il y a 3 ans et 81 jours

Le Groupe ADP prévoit un retour dans le vert cette année

Contrôlé par l'Etat français, le groupe qui exploite au total 29 aéroports dans le monde a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 30% l'année dernière à 2,78 milliards d'euros, encore loin toutefois des 4,7 milliards de 2019, avant la crise du Covid-19 qui a torpillé l'ensemble du secteur. Ce choc s'est encore fait sentir sur le trafic de passagers du Groupe ADP en 2021 : au total ses installations ont accueilli 160 millions de passagers, une hausse de 37,2% sur un an, mais ne permettant de retrouver que 45,6% du niveau de 2019.Les aéroports de Roissy et Orly desservant la région parisienne se sont moins bien comportés que la moyenne, avec 38,8% du niveau de 2019, malgré une augmentation de 26,8% sur un an à 42 millions de passagers."Les mois de janvier à mai 2021 ont été marqués par une résurgence de la pandémie de Covid-19 qui a affecté l'ensemble des activités du groupe", a remarqué son PDG Augustin de Romanet, cité dans un communiqué. "La reprise de l'activité amorcée à partir de mi-mai s'est poursuivie jusqu'à la fin de l'année", a-t-il ajouté.L'exercice 2021 n'a que peu souffert du variant Omicron du Covid-19, identifié fin novembre et dont la forte contagiosité a temporairement provoqué de nouvelles restrictions de déplacement à travers le monde."Omicron aura produit ses effets entre 15 décembre et le 15 février", a estimé M. de Romanet dans un entretien avec l'AFP. Son impact "a quand même été fort", a-t-il ajouté, évoquant une chute du trafic "d'une douzaine de points" de pourcentage.Mesure préventive sur les actionsMais "janvier est un petit mois" pour la fréquentation des aéroports, "donc cela n'impactera pas trop nos prévisions annuelles", a-t-il affirmé. Pour 2022, le groupe a fait état de son optimisme, comptant retrouver "entre 70% et 80%" du trafic de 2019 pour l'ensemble de ses aéroports, une fourchette qui serait située "entre 65% et 75%" pour les installations parisiennes.Depuis le début de la crise en 2020, ADP a multiplié les mesures d'économies : investissements réduits, fermeture de terminaux et plan de départs volontaires.M. de Romanet a salué "l'effort de solidarité" des employés qui a permis "de faire des économies très substantielles".ADP a pu abaisser son "point mort", c'est-à-dire le volume de passagers à partir duquel il ne perd plus d'argent. L'entreprise estime pouvoir réaliser en 2022 une marge d'excédent brut d'exploitation (EBITDA) "entre 30% et 35% du chiffre d'affaires".ADP compte revenir cette année à un "résultat net positif" pour la première fois depuis 2019. Il avait perdu 1,17 milliard d'euros en 2020. A plus long terme, ADP pense que ses installations parisiennes retrouveront le trafic de 2019 entre 2024 et 2026, tandis que pour l'ensemble des aéroports du groupe, cette échéance arriverait plus tôt, entre 2023 et 2024.Sorti endetté de la crise (8 milliards d'euros de dette nette à fin 2021 contre 5,3 en 2019), ADP juge être en mesure de faire face à ses échéances et de faire passer son ratio de dette sur EBITDA de 6 à 7 en 2022 à une fourchette de 4,5 à 5 en 2025.L'année 2025 est aussi l'horizon du nouveau plan stratégique d'ADP, qui vise une forte progression des dépenses par passager dans les aéroports parisiens via une montée en gamme des services proposés.Enfin, ADP a annoncé avoir approuvé une mesure pour pouvoir contrôler les 8% de son capital que la société gestionnaire de l'aéroport de Schiphol (Pays-Bas) doit céder dans le cadre de la fin de leurs participations croisées, conformément à des accords préexistants.Il s'agit d'une "mesure d'anticipation, de protection éventuelle" pour pouvoir "préempter nos titres si les solutions retenues par Schiphol n'étaient pas complètement en ligne avec les intérêts de l'entreprise", a expliqué Philippe Pascal, directeur général adjoint chargé des finances.ADP, en l'état, ne prévoit pas de racheter ces actions, d'une valeur de quelque 1,3 milliard d'euros, a-t-il poursuivi.
Il y a 3 ans et 81 jours

Valérie Gourvès, Directrice opérationnelle Sécurité – Structures – Feu

Étienne Crépon, Président du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment – CSTB, confie la Direction opérationnelle Sécurité – Structures – Feu à Valérie Gourvès, ingénieur chimiste de formation. Évoluant dans l'univers de l'habitat depuis plus de 20 ans, Valérie Gourvès a piloté des activités de conseil, d'essais et de certification, successivement dans l'industrie et en Centre technique. Une expérience multi-activités et pluridisciplinaire qu'elle met aujourd'hui au service de la Direction Sécurité – Structures – Feu, mobilisant l'ensemble des activités du CSTB. Au-delà de l'approche globale de la sécurité du parc bâti, Valérie Gourvès voit dans ses nouvelles fonctions l'opportunité de contribuer à des enjeux clés pour la filière et plus largement pour l'intérêt général. En savoir plus : Communiqué de presse février 2022
Il y a 3 ans et 81 jours

Barbara Pompili annonce un investissement de près de 100 millions d'euros dans 5 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) déclenche près de 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Il a connu des évolutions importantes depuis 2018, avec la création de programmes d’accompagnement de grande ampleur, notamment sur la rénovation énergétique des bâtiments ou le développement du vélo. Un nouvel appel à programmes d’accompagnement a été lancé en novembre 2021, par le ministère de la Transition écologique. Parmi les programmes d’économies d’énergie lauréats : Le programme SONUM – SObriété NUMérique (15 M€), ayant pour objectif de réduire les consommations d’énergie liées à l’usage du numérique, grâce à des actions de sensibilisation et de formation, ainsi que la création d’un label, d’une base de données publiques, de référentiels et d’outils de mesure, ainsi que d’un code de conduite « sobriété numérique ». Porté par l’ADEME en lien avec le CNRS et l’INRIA, il fédère un grand nombre d’acteurs du numérique. SONUM va former 300 enseignants du supérieur, 2 000 ambassadeurs en entreprises, et 650 ambassadeurs en collectivités. L’objectif est que ceux-ci sensibilisent 400 000 élèves du supérieur, 10 000 personnes en entreprises et 1 000 collectivités. Le numérique est considéré comme étant responsable de 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre et représente 10,3 % de la consommation d’électricité française (données ADEME / Arcep 2021). Le programme Baisse les Watts (26 M€), visant à sensibiliser 700 000 PME et TPE pour réduire leurs consommations d'électricité avec, pour 61 000 d’entre elles, un accompagnement personnalisé et adapté au métier de l’entreprise qui lui permettra de développer sa compétence et son autonomie. Il est porté par La Poste. A l’issue du programme, 245 000 TPE-PME auront ouvert un carnet de bord Energie. Des programmes sur le secteur des transports, qui seront présentés par le ministre délégué en charge des Transports dans les prochains jours. Les projets ont été sélectionnés en fonction de leur degré de maturité, de leur périmètre ainsi que de leur efficience. Par ailleurs, afin d’accompagner les collectivités locales dans la rénovation de l’éclairage public et ainsi de faire des économies d’électricité, Barbara Pompili lance le programme « Lum’ACTE », porté par la FNCCR. Avec un parc avoisinant les 10 millions de points lumineux, l’éclairage public représente plus de 40 % des consommations d’électricité des collectivités, et pèse notamment sur la pointe de demande en électricité lors de l’allumage en début de soirée. Doté de 10 millions d’euros, ce programme permettra de soutenir les collectivités territoriales pour diagnostiquer, d’ici 2 ans, 3 à 4 millions de points d’éclairage répartis dans une zone géographique couvrant la moitié de la population française, et en rénover au moins 70 %. Enfin, à l’aube de la 5ème période d’obligation du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE) qui vient de débuter, un point d’étape complet du dispositif a été publié. Il présente de manière détaillée et illustrée les grandes évolutions opérées depuis 2018 et les principaux résultats obtenus pour ce dispositif qui a déclenché entre 1 et 2 millions d’opérations d’économies d’énergie par an. Un renforcement très fort des aides pour les ménages, notamment à partir de 2019 avec le coup de pouce chauffage, a permis d’engager 1 million de travaux de remplacement de chauffage en 3 ans. Ces travaux permettront aux ménages concernés d’économiser chaque année 600 millions d’euros sur leurs factures énergétiques, et d’éviter chaque année l’émission de près de 3 millions de tonnes de CO2. Des programmes d’accompagnement de grande ampleur ont été déployés sur le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments : FEEBAT qui développe et soutient la formation initiale et continue des professionnels du bâtiment, ACTEE qui accompagne les collectivités pour la massification de la rénovation énergétique et la substitution du fioul dans les bâtiments publics, SARE qui déploie le réseau de guichets France Rénov’, SLIME qui repère et accompagne les ménages en situation de précarité énergétique, etc. Les CEE ont également apporté un accompagnement très fort du développement du transport à vélo, en s’insérant dans le cadre du plan vélo du Gouvernement : ALVEOLE qui cofinance des stationnements sécurisés, Colis Activ’ qui subventionne la livraison décarbonée de colis en zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), Employeur Pro Vélo qui engage les employeurs publics et privés, etc. D’autres évolutions notables ont été apportées, telles que l’ouverture en 2019 du dispositif aux actions réalisées dans l'industrie soumise à quotas carbone, l’accroissement des contrôles avec un nouveau cadre posé en 2019-2020, l’ouverture d’un chantier de simplification en 2020-2021, etc.
Il y a 3 ans et 81 jours

Caméléo, le système plancher dalle modulable et respectueux de l’environnement

La structure plancher dalle préfabriquée et interchangeable Créer un bâtiment qui s’adaptera aux usages de demain, c’est désormais possible avec le système constructif préfabriqué Caméléo ! Caméléo est un système plancher-dalle préfabriqué par Rector qui consiste en un assemblage de poteaux.Grâce à sa structure en béton réduite à minima, profitez de volumes intérieurs ouverts, de plafonds lisses et dites adieu aux contraintes liées aux murs porteurs. Les éléments intégrés dans nos prédalles SPD, notamment les armatures anti-poinçonnement et les points de clefs du ferraillage vous assurent une mise en œuvre qualitative et moins pénible. Ainsi, le bâtiment construit aujourd’hui peut sans difficulté s’adapter à de nouveaux usages demain : la distribution de l’espace au sein du bâtiment est libre et les volumes sont personnalisables en fonction de vos besoins de construction. La structure plancher dalle adaptée aux nouveaux enjeux environnementaux Les prédalles SPD sont les éléments centraux du système plancher dalle : elles intègrent toutes les armatures nécessaires à leur tenue, sans avoir recours à des poutres porteuses. Désormais fabriquées en béton bas carbone, elles permettent de réduire considérablement votre empreinte carbone. Le système plancher dalle Caméléo s’inscrit dans une démarche d’écoconception. Le bâtiment n’est pas construit pour être détruit mais transformé ce qui permet des économies importantes de matériaux et par conséquent des émissions carbone lors de sa reconversion. De plus, le choix d’éléments comme des matériaux biosourcés pour construire les façades non-porteuses ou les cloisons intérieures permet de diminuer davantage votre bilan carbone. La structure plancher dalle qui vous fait gagner du tempsEn liaison avec le maître d’œuvre et/ou l’entreprise de gros œuvre, notre service logistique vous assure une livraison cadencée en fonction de l’avancement de vos travaux. Enfin, la grande adaptabilité de Caméléo vous assure un temps de mise en œuvre réduit de 25% en moyenne.
Il y a 3 ans et 82 jours

Un nouveau directeur d'enseigne pour Brico Dépôt

CARNET-NOMINATION. L'enseigne de magasin de bricolage français de Kingfisher, Brico Dépôt, vient de nommer Laurent Vittoz au poste de directeur d'enseigne.
Il y a 3 ans et 82 jours

Crédit immobilier : quelles sont les évolutions d'un secteur toujours mouvant ?

Cependant, ce secteur est intrinsèquement soumis aux évolutions bancaires et réglementaires. La Centrale de Financement prévient sur les potentielles conséquences des changements à venir en 2022.La remontée des taux d’emprunt : une menace pour le pouvoir d’achat des ménagesAlors que l’année 2021 a été marquée par des taux bas records (1,2% en moyenne au second semestre 2021 enregistré par La Centrale de Financement pour une durée de 20 ans), plusieurs indicateurs montrent que les taux tendent à la hausse, entre 0,20% et 0,30%, pour le début de l’année 2022. La Centrale de Financement alerte les emprunteurs sur la nécessité de bien préparer leurs dossiers d’accession au prêt. Tandis que l’inflation touche tout le monde et plombe déjà le pouvoir d’achat des ménages, que l’on assiste à une augmentation des coûts de l’énergie et à la montée des prix sur le carburant, la bonne négociation d’un taux d’emprunt peut s’avérer primordiale et le différentiel de 35€ par mois n’est pas anodin.La Centrale de Financement, expert du prêt en immobilier, met alors l’accent sur l’importance de bien monter son dossier pour pouvoir négocier les meilleurs taux auprès des banques. Elle entend rappeler qu’une différence de taux, aussi minime soit-elle, peut peser sur le reste à vivre des emprunteurs à la fin de chaque mois. Le nouveau diagnostic de performances énergétique: un critère à prendre en compte avant l’acquisition d’un bienDepuis le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performances énergétique est opposable à tout propriétaire. C’est-à-dire qu’un propriétaire investisseur ayant un logement avec un DPE catastrophique ne pourra, d’ici peu, plus louer son bien. Pourtant, avec un taux d’endettement limité (le Haut Conseil de Stabilité Financière a fixé le taux maximum d’endettement des emprunteurs à 35%), le propriétaire du bien ne sera pas toujours en capacité d’emprunter afin d’y réaliser les travaux de rénovation énergétique. Ne pouvant ni le rénover et ni le louer, sa seule solution sera de le revendre, et ce, probablement à perte en raison des contraintes énoncées. Conseil : Un investisseur doit, avant l’achat du bien qu’il souhaite acquérir, prendre en compte son diagnostic énergétique. Cela lui permet d’envisager l’éventuel coût de sa rénovation énergétique et de pouvoir louer son bien en toute sérénité.Le nouveau diagnostic de performances énergétique permet aux ménages qui achètent leur résidence principale de s’orienter vers des biens sans besoin de rénovation, mais à des prix de marché probablement élevé ou d’anticiper le prix des travaux dans le budget global d’acquisition, ce qui induit une réflexion en amont de l’achat pour valider le plan de financement.Pour Sylvain Lefèvre, directeur général de La Centrale de Financement : « Dans un contexte immobilier tendu, les ménages avec un faible budget ont parfois tendance à se tourner vers des biens moins chers, situés plus loin des centres-villes. Ce type de logement est souvent moins bien isolé, plus énergivore. De plus, si le télétravail permet de travailler de son domicile plusieurs jours par semaine, cela n’est pas toujours le cas. Doit alors s’ajouter aux factures d’énergie une enveloppe dédiée au prix du carburant, toujours plus conséquente. Un ménage qui avait décidé de vivre loin des centres-villes en pensant avoir un reste à vivre plus conséquent grâce à un prêt moins élevé peut finalement se retrouver à payer un prix total énergie et carburant hors budget. Le nouveau DPE peut leur permettre d’éviter une mauvaise surprise en s’orientant vers un choix de logement principal moins énergivore, quitte à le payer un peu plus cher. »
Il y a 3 ans et 82 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation sans précédent pour répondre aux défis actuels et futurs du bâtiment

En phase avec toutes les grandes mutations du secteur, il s’affirme comme un événement incontournable pour tous les acteurs de la filière qui trouvent, au cœur des salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, des sources précieuses d’information et de décryptage des tendances actuelles et futures. Grâce à une stratégie de transformation qui associe salons physiques et outils digitaux inédits, le Mondial du Bâtiment s’annonce déjà comme une édition exceptionnelle. Pour Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment : "Toute la filière s’est plus que jamais mobilisée pour que l’édition 2022 du Mondial du Bâtiment soit une pleine réussite. Nous sommes très heureux de la confiance que les exposants nous accordent et de la présence de nombreux leaders dans tous les secteurs. A huit mois de l’ouverture des salons, nous sommes totalement engagés, avec tous nos partenaires et les exposants, pour apporter aux visiteurs toutes les réponses aux grands défis d’aujourd’hui et de demain auxquels ils sont confrontés. Nous avons hâte de tous nous retrouver à la Porte de Versailles au mois d’octobre. »La mobilisation de toutes les filières du bâtiment et de la construction Organisés par RX France, l’Afisb1 et Uniclima2 , le Mondial du Bâtiment et ses trois salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont le lieu de convergence physique de tous les acteurs du secteur. A huit mois de l’ouverture des salons, ce sont déjà 968 exposants (listes en pièce jointe) qui ont répondu présents pour accueillir les visiteurs et leur apporter des réponses concrètes à toutes leurs interrogations.Le salon BATIMAT, organisé au sein des pavillons 1, 4, 5 et 6, enregistre l’inscription de 711 exposants dont 37 % de nouveaux venus. 70 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon IDÉOBAIN, organisé dans le pavillon 2, enregistre l’inscription de 81 exposants dont 42 % de nouveaux venus. 71 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus.Le salon INTERCLIMA, organisé dans le pavillon 3, enregistre l’inscription de 176 exposants dont 35 % de nouveaux venus. 82 % de la surface d’exposition sont ainsi déjà vendus. À noter que parmi ces exposants figurent 39 adhérents UNICLIMA.Le Mondial du Bâtiment se mobilise pour faire venir et accueillir les professionnelsPlus que jamais, le Mondial du Bâtiment met tout en œuvre pour permettre à l’ensemble des professionnels de participer à cet événement majeur pour la filière.Des services de transport pour les visiteursLes salons INTERCLIMA et BATIMAT organisent des voyages de groupe par train au départ de Marseille, Avignon, Aix en Provence, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Lyon, Strasbourg, Nantes, Rennes, Angers, Le Mans… 1 800 visiteurs pourront bénéficier de ce service. Par ailleurs, des bus sont affrétés depuis les régions (Tours, Blois, Bourges, Vierzon, Orléans, Le Mans, Chartres, Le Havre, Evreux, Dreux, Rouen, Beauvais, Auxerre, Montargis, Troyes, Sens, Reims, Epernay, Lille, Lens, Amiens, Compiègne, Caen) afin de transporter 3 200 visiteurs vers Paris.Des espaces conviviaux pour se retrouverLe Mondial du Bâtiment, ce sont aussi des moments d’échanges riches et de convivialité et des événements dans l’événement. Toute la filière se donne rendez-vous durant ces 4 jours et de nombreux institutionnels ont choisi de profiter de cette occasion unique pour organiser leurs événements à destination de leurs adhérents. Déjà plus de 15 rendez-vous sont programmés dans les deux espaces dédiés : L’Espace 2000 sur le Pavillon 1 et la Salle Océanie sur le Pavillon 4.Des anniversaires40 ans de l’AQC30 ans du Club de l’Amélioration de l’Habitat20 ans de l’AFPACDes réunions privéesFFB UMGCCPFFBDes colloques et des conférencesL’Ecole des Ponts : Programme du Mastère Spécialisée® (conférences traduites et hybrides) - Des sessions de conférences ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carboneJeudi 6 octobre : Industrie de la constructionConférences organisées par OPQIBIGroupe Métallerie Syndicat SFECEDes remises de prixLe Prix National de la Construction BoisLe Trophées des bâtiments résilientsLancement des Green Solutions Awards par CONSTRUCTION 21Trophées de l’installateurTrophées de l’ingénierie performanteUne offre de restauration vertueuseLes exposants et les visiteurs ont à disposition plus de 40 espaces de restauration, à l’intérieur comme à l’extérieur des pavillons. Parmi ceux-ci, une offre de food trucks mais aussi des restaurants tels que Le Perchoir, Mama Paris West ou Pedzouille la Grange. L’ensemble de ces espaces travaillent par ailleurs, avec les équipes du Mondial du Bâtiment, sur des repas préparés sur site, avec des produits locaux. Il est aussi prévu de réduire au maximum l’utilisation des plastiques et PET et de valoriser les déchets issus de la restauration.Le Mondial du Bâtiment à l’internationalLe Mondial du Bâtiment est un événement international qui mobilise de nombreux exposants et visiteurs étrangers. Afin de toucher ces publics en amont des salons, une tournée internationale, Low Carbon Construction Tour sera lancée à partir du mois d’avril. Elle est principalement centrée sur un sujet phare pour le Mondial du Bâtiment, et plus largement pour le monde de la construction, et qui sera incarnée sur le Mondial du Bâtiment dans un espace « Low Carbon Construction » (Pavillon 1).Cette tournée se déroulera sur 5 mois et permettra aux équipes d’aller à la rencontre des organisations professionnelles, des grands donneurs d'ordres, des prescripteurs et des ministères en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc, en Allemagne, en Belgique, en Turquie et en Tunisie.Par ailleurs, un programme inédit d’invitation du Top100 des architectes et influenceurs du bas carbone en Europe et en Afrique complète ce dispositif.
Il y a 3 ans et 82 jours

Les produits Rockwool vendus en 2021 permettront d'économiser la consommation d'énergie de plus d'un million de foyers

Avec la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs RE2020 qui se met progressivement en place et le plan FranceRénov’ lancé par les pouvoirs publics qui souhaitent accélérer la rénovation énergétique, le verdissement de l’économie doit franchir un nouveau cap. Une ambition à laquelle le groupe ROCKWOOL contribue pleinement comme le montre le Rapport sur le Développement Durable 2021 qui décrit en détail la contribution des produits de l’entreprise à la concrétisation des objectifs environnementaux.Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL commente : « Les bâtiments sont responsables de 28 % des émissions mondiales de CO2 et ne serait-ce que dans l’Union Européenne, environ 75 % d’entre eux sont inefficaces sur le plan énergétique. Nos produits jouent donc un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L’isolation vendue en 2021 continuera ainsi à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, et ce pendant toute la durée de vie de l'isolation ».Entreprendre des rénovations profondes pour de meilleures économies d’énergiePour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu plus que n’importe quelle autre solution d’isolation.A propos de rénovations profondes chez ROCKWOOL, Jens Birgersson explique : « En 2021, nous avons bien progressé vers notre objectif d'efficacité énergétique dans nos propres locaux. Nous avons achevé la rénovation de cinq bâtiments supplémentaires, dont notre siège à Gladbeck, en Allemagne, où nous avons réussi à réduire la consommation d'énergie de 83 %. Ce que nous souhaitons prouver, c'est qu'il est possible de rénover des bâtiments existants jusqu'à atteindre les normes d'efficacité énergétique des bâtiments neufs ».Toujours en 2021, ROCKWOOL a pris des mesures importantes pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034. Des objectifs tous vérifiés et validés dans le cadre du projet Science Based Targets initiative (SBTi).Jens Birgersson déclare : « En 2021, nous avons converti trois lignes de production qui utilisent désormais la technologie de fusion et des sources d’énergie à faible intensité de carbone. Nous avons également annoncé les plans pour construire et convertir des lignes supplémentaires à faible émission de carbone. Les effets de réduction des émissions de ces postes et d’autres investissements prévus au cours des prochaines années nous aideront à atteindre nos ambitions de décarbonation ».Le Groupe ROCKWOOL en avance sur ses objectifsEn 2021, ROCKWOOL a atteint quatre de ses objectifs intermédiaires de développement durable avant l'échéance de 2022.L'un de ces objectifs concerne l'offre de valorisation des déchets de ROCKWOOL, Rockcycle. Ce service facilite la reprise des produits en laine de roche ROCKWOOL des chantiers de construction ou de démolition et garantit que le matériau est réutilisé ou recyclé. Ainsi, Rockcycle permet de relever le défi de réduction des déchets de construction qui représentent plus d'un tiers de tous les déchets solides dans le monde. Rockcycle opère désormais dans 17 pays, par rapport à l'objectif intermédiaire de 15 pays, avec un objectif à 2030 d'opérer dans 30 pays.En 2021, la part de ROCKWOOL dans les ventes nettes associées aux activités éligibles à la taxonomie a atteint 85%, soulignant ainsi la contribution positive de l'entreprise au développement durable en EuropeLa laine de roche utilisée dans la serriculture (culture sous serre des végétaux) en 2021 a permis aux producteurs d'utiliser 53% d'eau en moins et de produire 76% de rendement en plus par rapport aux solutions traditionnelles en solToujours en 2021, ROCKWOOL a été l'une des premières entreprises à évaluer ses produits selon la norme pilote Cradle to Cradle certifiée version 4.0. Les solutions acoustiques en laine de roche utilisée ont ainsi notamment permis d’améliorer les conditions d'apprentissage pour 1,7 million d'étudiants en 2021.Sur l’ensemble des sites ROCKWOOL dans le monde, de nombreux autres investissements sont d’ores et déjà prévus pour poursuivre la décarbonation des opérations du groupe et contribuer ainsi aux Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) à l’horizon 2050.Consultez le Rapport Développement Durable 2021 de ROCKWOOL à cette adresse.
Il y a 3 ans et 82 jours

Liebherr enrichit sa gamme de chargeuses Compact

La nouvelle chargeuse Compact L 504 de Liebherr. [©Liebherr] Depuis son lancement en 2013, la gamme de chargeuses Compact, signée Liebherr, sert dans de nombreux secteurs d’activité. Aujourd’hui, l’industriel renforce son offre avec un nouveau modèle complémentaire : la Compact L 504. Parmi les principales évolutions, figure le nouvel aménagement de la cabine. Offrant de grandes surfaces vitrées, qui garantissent une meilleure visibilité pour le conducteur. De plus, le côté arrière dispose d’une vitre arrondie. De quoi améliorer davantage la clarté de la zone de recul pour l’usager. Liebherr a aussi optimisé le guidage parallèle du bras de levage pour un fonctionnement précis avec les outils. Liebherr renouvelle sa gamme Compact De plus, la société allemande a dévoilé les nouvelles innovations des anciens modèles de la gamme Compact. A la demande des clients, les chargeuses L 506 et L 508 sont désormais disponibles dans une version “Speeder”. Elles sont ainsi capables d’atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h. Liebherr propose aussi, sur demande, le bras de levage “High Lift” réservé uniquement pour ces deux modèles. Ce dernier est plus long et offre une meilleure portée, permettant d’utiliser les chargeuses pour le chargement de plus grands véhicules de transport. Enfin, l’industriel propose, pour ses 3 chargeuses, son système d’attache Likufix. Le procédé permet au conducteur de permuter, par simple pression d’un bouton, entre outils de travail mécaniques et hydrauliques. Et ce, sans quitter sa cabine. Cela réduit le risque d’accident et offre un gain de temps.
Il y a 3 ans et 82 jours

Onze toupies électriques Volvo Trucks livrées au Danemark

Le Danois Unicon a passé commande de 11 toupies 100 % électriques Volvo Trucks. [©Volvo Trucks] Le 100 % électrique Volvo Trucks fait son entrée dans le monde du béton… au Danemark. C’est le producteur et fournisseur de BPE Unicon qui vient de franchir de pas. Ceci, en passant la plus grosse commande privée pour des camions électriques circulant sur les routes danoises. « Avec cette commande et notre accord de collaboration ambitieux, nous traduisons en actions concrètes nos objectifs de réduction de nos émissions de CO2 concernant la livraison de béton, explique Christian Elleby, directeur de la chaîne d’approvisionnement et des acquisitions chez Unicon. Cette démarche souligne notre rôle de précurseur dans le secteur de la construction, tant au Danemark que dans le monde. » Faisant partie d’Aalborg Portland Group (filiale de l’Italien Cementir Holding), Unicon attend la livraison à partir de la fin de cette année de 11 porteurs Volvo Trucks FM Electric. Ces véhicules doivent recevoir des toupies Liebherr de type HTM. La commande record l’Unicon est d’autant plus remarquable que les poids lourds de l’industrie du béton comptent parmi les plus difficiles à électrifier ! Vers la distribution de BPE sans carbone « Il s’agit d’une collaboration importante et tournée vers l’avenir, commente Peter Ericson, directeur général de Volvo Trucks au Danemark. Elle nous fait faire un grand pas vers le développement de solutions de distribution sans carburant fossile dans le secteur du béton. Secteur où l’électrification des véhicules de fort tonnage est un défi énorme, à cause du poids élevé du béton à transporter et des exigences de malaxage en continu. » Pour sa part, Unicon estime que les camions-malaxeurs électriques constituent la technologie la plus évidente pour réaliser des objectifs ambitieux de développement durable. Qu’il s’agisse de soutenir la distribution sans émission de béton prêt à l’emploi ou de créer un environnement de travail plus sûr sur les chantiers. Et Christian Elleby, de conclure : « Avec ces nouvelles toupies électriques, nous sommes prêts à faire face aux exigences de la ville de Copenhague et d’un certain nombre d’entrepreneurs et de constructeurs, qui nous demandent de ne pas émettre de CO2 sur les chantiers… » D’autant plus que d’autres villes dans le monde commencent à s’engager sur la même voie, à commencer par Paris !
Il y a 3 ans et 82 jours

Frédéric Guimbal, nouveau vice-président exécutif de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé vice-président exécutif de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé vice-président exécutif de Chryso (groupe Saint-Gobain) [lien article], en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et le développement de nouvelles solutions pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable. Nos technologies additives offrent de hautes performances et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions », a déclaré Frédéric Guimbal. Celui-ci apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.
Il y a 3 ans et 82 jours

Frédéric Guimbal, nouveau directeur général adjoint de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé directeur général adjoint de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé directeur général adjoint de Chryso (groupe Saint-Gobain), en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. Depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et de développement de nouvelles solutions. Ceci, pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable», explique Frédéric Guimbal. Et de poursuivre : « Nos technologies additives offrent de hautes performances. Mais aussi et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions ». Frédéric Guimbal apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.
Il y a 3 ans et 82 jours

Alphi dévoile son coffrage pour dalles HorizontAL

L’HorizontAL, le futur coffrage pour dalles signé Alphi. [©ACPresse] Pour l’industriel du coffrage Alphi, la Suisse constitue l’un de ses levers de croissance. D’autant plus que la frontière est très proche, située à moins de 70 km de son siège social, ce qui facilite les échanges. D’ailleurs, Alphi réalise déjà 15 % de son chiffre d’affaires dans ce pays. C’est donc pour aller plus loin qu’il développe depuis quelques mois déjà un nouvel outil coffrant, qui devrait arriver sur le marché dans les mois qui viennent. Son nom est déjà connu : l’HorizontAL. Lire aussi : Alphi : La maison du “prendre soin” Il s’agit d’un coffrage pour dalles inédit, dont la première particularité est d’être pré-équipé d’une peau coffrante. Alphi avait profité du salon Construction Days, organisé en septembre dernier, à Lyon, pour le dévoiler en avant-première. La seconde particularité de l’HorizontAL est d’intégrer une tête de décintrement. « Le produit est en phase de test, en particulier sur le chantier de l’opération To-Lyon, sous la conduite du groupe Vinci », détaille Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Destiné à remplacer le MaxiDalle L’élément centrale de l’HorizontAL est un panneau coffrant prêt à l’emploi de 150 cm x 100 cm, dont le poids est proche de 24 kg. Celui-ci est en mesure de reprendre une dalle de béton de 30 cm d’épaisseur. Et si l’entreprise veut aller au-delà et jusqu’à 50 cm, elle aura à sa disposition un panneau plus petit, de 100 cm x 75 cm. Destiné à une utilisation en bâtiment, l’HorizontAL pourra travailler jusqu’à une hauteur de 3,80 m. Et Alexandre Souvignet, de conclure : « Ce nouveau coffrage sera officiellement lancé à l’occasion du salon Batimat, tout début octobre prochain. A ce moment-là, nous aurons aussi un beau retour d’expérience… A terme, l’HorizontAl est destiné à remplacer le MaxiDalle. »
Il y a 3 ans et 82 jours

Les pelles Zaxis-7 recevront en usine HCME des solutions géospatiales de Leica Geosystems

(Amsterdam, Pays-Bas, 9 février 2022) Souhaitant étendre son offre de machines connectées, Hitachi Construction Machinery (Europe) NV (HCME) dote désormais ses pelles Zaxis-7 (de 10 à 50 tonnes) de solutions de guidage 2D et 3D de Leica Geosystems, marque du groupe Hexagon. Les applications de Leica Geosystems étant montées à l’usine Hitachi d’Amsterdam, les clients bénéficieront […]