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Il y a 4 ans et 285 jours

BM Assurances : « La garantie du matériel constitue un aspect important de l’assurance »

Pour ce qui est du transport du béton, le risque routier représente la grande part des sinistres. D’autant que certains peuvent avoir des conséquences corporelles très graves. [©ACPresse] Une toupie n’est pas un camion comme les autres. Quelles en sont les particularités ? Y a-t-il des points à surveiller, en termes d’assurance ? Didier Morin : Le risque routier représente la grande part des sinistres. D’autant que certains peuvent avoir des conséquences corporelles très graves. Toutefois, la garantie du matériel constitue un aspect important de l’assurance. En effet, une panne, un bris ou des dommages peuvent entraîner la prise en masse du béton dans la cuve. A ce niveau, il est nécessaire d’assurer tant l’origine – bris d’un réducteur, par exemple -, que ses conséquences – grutage, dépollution, déplombage… Il est nécessaire d’appréhender les pertes financières découlant de l’immobilisation du matériel. Sachant que le préjudice sera subi, par le transporteur et par le producteur de béton ou les clients de celui-ci. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 285 jours

BePOSITIVE 2021 : après la crise, concrétiser l'accélération de la transition énergétique

Lieu d'échanges et de rencontres, l'évènement est un accélérateur de business favorisant la mise en réseau de l'ensemble des professionnels du secteur : prescripteurs, artisans & entreprises générales du bâtiment, distributeurs et négociants, collectivités publiques, etc.La présence de tous les décideurs européens et africains fait du salon un événement également connecté à l'international. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, BePositive offre un tremplin à l'innovation. Il s'organisera cette année autour de 4 secteurs d'exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l'énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie.À 8 mois de l'ouverture de BePOSITIVE 2021, sa directrice Florence Mompo prend la parole pour lancer cette nouvelle édition. L'occasion pour elle de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique.Questions à Florence Mompo, directrice du salonQuelle est votre vision de la période inédite que nous traversons ?Florence Mompo : Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L'incertitude qu'elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l'activité et de la consommation stimulée par des plans d'investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l'économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l'individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. La performance thermique, la qualité de l'air, l'acoustique, et plus basiquement, l'aménagement et le mobilier, sont plus que jamais des éléments à prendre en compte, comme le lien entre le physique et le digital. La généralisation du télétravail en est un exemple criant, c'est d'ailleurs l'un des héritages majeurs de cette période. Et puis humainement, il y a pour chacun, un besoin d'échanges et de convivialité qui est très fort en ce moment !Quels sont les échos qui remontent des acteurs des différentes filières présentes sur le salon BePOSITIVE ?Florence Mompo : C'est assez hétérogène parce qu'en fonction du secteur d'activité, les feedbacks ne sont pas du tout les mêmes. Sur la partie des nouveaux systèmes énergétiques, après les 2 ou 3 premières semaines de sidération que l'on a tous vécues, les entreprises se sont rapidement réorganisées et se sont remises dans des perspectives de développement. On parle beaucoup de la transition énergétique comme levier majeur de la reprise économique, mais elles ont besoin d'actions concrètes et elles sont dans l'expectative de ce que va donner, par exemple, le Green Deal. Les retours que j'ai d'un secteur comme le photovoltaïque me font dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de ralentissement, mais que les inquiétudes des acteurs portent sur les mois à venir dû à l'arrêt de l'activité commerciale pendant près de 3 mois. Et puis, on le sait, le secteur du bâtiment craint de payer un lourd tribut à cette crise. L'ensemble des mesures que les sociétés doivent mettre en œuvre pour pouvoir redémarrer va les freiner pour retrouver le rythme de l'avant-Covid-19. Et à cela s'est ajouté le report des élections municipales alors que de nombreuses entreprises dépendent de la commande publique… Mais je tiens à saluer la façon dont les dirigeants et les entrepreneurs ont géré la situation. Ils ont une nouvelle fois prouvé leur capacité, à la fois, à rester ancrés dans la réalité du moment, tout en se montrant hyper agiles pour prendre les bonnes décisions en faveur de la santé de leurs salariés et de leur entreprise.« Encourager toutes les filières à œuvrer ensemble »Cette situation interroge sur ce que doit être la ville de demain. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?Florence Mompo : Quelle modèle voulons-nous pour demain ? C'est effectivement la vraie question que nous devons collectivement nous poser. Et cette période nous donne l'opportunité de l'imaginer avec un œil différent en prenant vraiment en compte les aspirations des gens. Mais le risque, vu la dynamique de la reprise, est, comme au lendemain de la crise de 2008, de se replier uniquement sur les facteurs économiques et sur la finance, de faire passer la dimension environnementale au second plan, sans tirer les enseignements de ce qui s'est passé. Alors qu'au contraire c'est à chacun : responsables politiques, organisations professionnelles, industriels, entreprises, artisans, salariés, etc., d'avoir la volonté d'en sortir par le haut.Quelle est la place de la transition énergétique dans ce nouveau modèle ?Florence Mompo : Elle est centrale ! Elle correspond aux aspirations actuelles. On sent d'ailleurs une prise de conscience progressive, globale, sur les questions liées à la préservation de l'environnement, au climat, à l'alimentation et aussi au gaspillage de l'énergie. Cette prise de conscience de la population doit être encouragée avec de l'information et de la pédagogie et, sans attendre, les mesures économiques et les aides versées aux entreprises par les pouvoirs publics doivent favoriser la transformation vers un monde durable et résilient. Il faut encourager toutes les filières à œuvrer ensemble, en dialoguant, en développant des innovations et en diffusant des solutions technologiques économes en ressources et en impacts sur l'environnement. Les axes de développement sont identifiés : les infrastructures durables avec les énergies renouvelables et des mobilités propres, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les « passoires thermiques », l'économiecirculaire et les circuits courts, ainsi que le numérique responsable. Ce seront d'ailleurs les enjeux majeurs traités lors de l'édition 2021 du salon BePOSITIVE.Le smart, les matériaux biosourcés et l'emploi-formation en fils rouges du prochain salonJustement quel est le rôle d'un salon comme BePOSITIVE ?Florence Mompo : Je dirais d'abord que les salons, les rencontres professionnelles, les congrès, les évènements auront un rôle prépondérant dans la reprise économique car ils sont des moments uniques qui connectent les entreprises, les organisations, les maîtres d'ouvrages, les prescripteurs, les visiteurs des filières, etc. Et ces acteurs vont avoir dans les mois à venir un besoin capital d'occasions de se rencontrer. Pour la transition énergétique, le salon BePOSITIVE 2021 sera un rendez-vous fondateur à une période, en mars, qui doit voir la concrétisation des conditions d'accélération de ce mouvement. Et grâce à notre connaissance des marchés et de leurs acteurs, nous œuvrons pour que ce soit une nouvelle fois un point de rencontre de toutes les énergies : un événement qui fédère tous les acteurs des filières bâtiment et énergie, qui favorise leur dialogue et leur convergence, qui accompagne leurs projets et leurs développements, et qui pousse leurs innovations. Pour reprendre notre baseline, que ce soit une opportunité pour construire ensemble le monde décarboné de demain !Quels sont les partis pris de cette prochaine édition ?Florence Mompo : Nous avons fait du smart, des matériaux biosourcés et de l'emploi-formation nos fils rouges. En effet, une vraie dynamique est enclenchée autour du numérique et de l'IOT qui entrent de plain-pied dans le monde du bâtiment, avec en ligne de mire des économies d'énergie et le développement des services. Les matériaux biosourcés, eux aussi gagnent en performance. Ils profitent d'une nouvelle attractivité dans le secteur de la construction et d'une industrialisation de leur production. Et puis, je le disais, l'émergence d'un nouveau modèle à travers des approches différentes va imposer une évolution des savoir-faire et de nouveaux métiers. Il y aura des transversalités entre certains secteurs en perte de vitesse et d'autres en plein développement. Cet enjeu place le recrutement et la montée en compétences des salariés au cœur des stratégies des entreprises.« Nouveauté 2021, nous allons encore plus jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et digital »Pouvez-vous dévoiler d'autres éléments du programme de BePOSITIVE 2021 ?Florence Mompo : Les principaux acteurs des nouveaux systèmes énergétiques, du bâtiment durable, de l'énergie dans le bâtiment et du bois énergie, exposeront pour présenter leurs innovations et leurs solutions en faveur de la transition énergétique. Il y aura beaucoup d'animations comme des conférences, des fire camps, des études prospectives, le tout animé par les grandes fédérations. Nous aurons aussi des démonstrations en live, des formations et des retours d'expérience. Mais la nouveauté, c'est que le salon sera plus interactif. En nous appuyant sur les contenus, les services et les produits, nous allons jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et l'événement digital. On proposera par exemple des solutions de webinars. Et nous allons aussi déployer, à destination de l'ensemble de nos publics : exposants, visiteurs et partenaires, des solutions d'intermédiation à distance comme du networking et des rendez-vous d'affaires via une appli mobile. L'occasion pour tous les participants d'être encore plus visibles et de se créer de nouvelles opportunités.A 8 mois de l'événement, que disent les premiers indicateurs ?Florence Mompo : On ne peut pas encore donner de chiffres, mais la tendance est positive. Il y a une belle dynamique autour de cet événement qui est le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique. A l'international, il bénéficie aussi d'une notoriété grandissante, notamment en Europe, au Maghreb et en Afrique. Malgré le contexte, tous les feux sont donc au vert, les partenaires et les entreprises nous font déjà part de leur enthousiasme à l'idée de se retrouver !
Il y a 4 ans et 285 jours

Une reprise réussie pour le bâtiment mais une relance qui reste à confirmer

Ainsi, l'emploi salarié ressort quasi-stable entre la fin 2019 et la fin du deuxième trimestre 2020 et s'inscrit même encore en hausse de 18.000 postes sur le premier semestre 2020 par rapport au premier semestre 2019. Il faut lire cette situation comme une bonne nouvelle pour l'économie française, alors que la construction se rangeait au troisième rang des grands secteurs les plus touchés par la crise sanitaire dans notre pays.Cette situation doit toutefois beaucoup aux mesures d'urgence immédiatement prises par le gouvernement en faveur des entreprises et de l'emploi. Elles ont permis d'amortir le choc, d'en repousser les effets, mais l'activité suspendue pendant le confinement ne sera que très partiellement rattrapée et l'inquiétude sur l'avenir monte, alors qu'on constate d'ores et déjà une chute de l'intérim, avec 39.200 équivalent-emplois à temps plein perdus en glissement annuel sur le premier semestre, mais aussi des trésoreries et des marges divisées par 2,4 par rapport à la fin 2019.Côté activité, la FFB table maintenant sur une chute d'environ 15% de la production en 2020, hors effet prix.Le neuf constituerait le principal facteur de recul, avec 23,6% pour le logement neuf et 23,0% pour le non résidentiel neuf. De fait, on constate que la dégradation de l'activité s'accentue.Pour le logement, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2020, les mises en chantier abandonnent 14,9% et les permis 20,1%. La baisse s'amplifie même sur la période récente, ces mêmes permis s'affichant à 27,3% en glissement annuel sur les trois derniers mois. Et les tendances à l'amont de la filière augurent des jours sombres, puisque les ventes en individuel diffus reculent de 18,1% en glissement annuel sur sept mois et que les ventes des promoteurs s'effondrent de 30,9% entre les premiers semestres 2019 et 2020.Pour le non résidentiel, le recul immédiat ressort encore plus ample. Hors locaux agricoles, en cumul de janvier 2020 à juillet 2020 par rapport à la même période un an auparavant, les surfaces commencées et autorisées abandonnent respectivement 22,1% et 29,8%, sans changements de rythme sur les trois derniers mois. De plus, tous les segments de ce marché participent au mouvement de baisse, y compris les bâtiments administratifs. Les informations qui remontent des commercialisateurs de bureaux, ainsi que les perspectives d'investissement que les industriels déclarent auprès de l'Insee ne laissent guère présager d'une amélioration à l'horizon de la fin 2021.Reste le marché de l'amélioration-entretien, qui semble se contracter moins vite. En glissement annuel sur le deuxième trimestre 2020, l'activité chute néanmoins de 18,1%, après -10,8% au premier trimestre. Mais la fin de l'année ressortirait mieux orientée, du moins pour le logement, notamment du fait du déblocage d'un gros volume de dossiers MaPrimeRénov' pendant l'été.Ce redressement pourrait se poursuivre en 2021, porté par le segment de la rénovation énergétique grâce au plan de relance dévoilé le 3 septembre par le gouvernement. On y retrouve d'ailleurs plusieurs demandes de la FFB, telles l'ouverture de MaPrimeRénov' à l'ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C'est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d'enseignement, hospitaliers et aux EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants. Il conviendra évidemment de s'assurer que les paramètres de ces dispositifs permettent effectivement la reprise du marché, mais l'orientation générale s'annonce positive.Il n'en va pas de même pour le neuf, loin de là, avec une absence quasi-totale de mesure dédiée. Et pourtant, comme déjà signalé, la crise s'y révèle encore plus forte que pour l'amélioration-entretien. La FFB se battra donc, en coordination avec son réseau local, afin que plusieurs dispositions fortes intègrent la loi de finances pour 2021. Sans entrer dans le détail, il s'agit notamment du retour du PTZ neuf à 40% sur tout le territoire et la prorogation du « Pinel » jusqu'en 2022. Pour que ces mesures aient un impact, il faut aussi très rapidement lever le point de blocage initial, soit assouplir les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière relatives au crédit immobilier. Là encore, la FFB continue de se mobiliser. Mais que de temps perdu : l'entrée en vigueur de toutes ces dispositions interviendra, au mieux, dans les premiers mois de 2021, presque un an après l'entrée en crise !Compte tenu de l'urgence, la FFB a aussi répondu à la sollicitation des ministres de l'Économie et des PME pour identifier des mesures de simplification. Il s'agit d'identifier tous les freins à la reprise et de les lever. Nous avons retenu trois propositions, à savoir :supprimer les délais de paiement cachés dans les marchés privés et publics par l'intégration des modalités de règlement des comptes dans les codes concernés ;supprimer ou aménager l'attestation de TVA réduite sur les petits marchés, afin d'éviter les redressements à motif purement formel et non parce que les travaux facturés ne sont pas éligibles ;créer un permis de construire déclaratif dans certaines zones déjà sous autorisations (périmètre sous permis d'aménager ou zone d'aménagement concertée), obtenu après vérification de la complétude du dossier par le service instructeur, pour accélérer la mise en œuvre des travaux.L'enjeu est finalement simple : alors que les besoins restent très forts, qu'ils le resteront d'autant plus que le gouvernement souhaite relocaliser une partie de la production sur le territoire national, et alors que l'épargne des ménages atteint des sommets historiques, il faut tout faire pour que le bâtiment redevienne un moteur pour l'économie et pour l'emploi. Il faut faire vite, avant que la casse de l'appareil de production ne l'empêche de répondre à un rebond de la demande.C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la FFB, avec ses adhérents artisans et entrepreneurs, lance le défi de recruter 150 000 talents à l'horizon 2023, année de la finale internationale de la compétition Worldskills (Olympiades des métiers) à Lyon. Ce défi ne sera possible que si les objectifs de 500.000 logements construits et 500.000 logements rénovés sont atteints.
Il y a 4 ans et 285 jours

La Banque des Territoires et Bpifrance lancent un Plan Climat de 40 milliards d'euros

Continuum de solutions opérationnelles d’accompagnement, transverse aux deux entités, il vise simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires. Ce Plan Climat repose sur trois piliers : Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement, Accompagner le développement des énergies renouvelables (ENR) et contribuer à la croissance de champions internationaux, Financer et accompagner massivement l’innovation dans les « greentechs » et dans les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE. Le déploiement du Plan Climat par Bpifrance et la Banque des Territoires renforce la dynamique engagée par le groupe Caisse des Dépôts suite à l’accord de Paris. Le Plan Climat rassemble de manière opérationnelle des solutions de financement et d’accompagnement à destination des collectivités locales et des entreprises des territoires. L’action conjointe de ces deux acteurs financiers publics complémentaires déclenchera un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi et contribuera ainsi à la relance.« Ce Plan Climat de 40 Md€ vient matérialiser l’engagement de notre Groupe en faveur de la transition écologique et énergétique de l’ensemble des territoires. En complément de financements aux conditions fortement améliorées pour soutenir spécifiquement les investissements des territoires en matière de TEE et de résilience, la Banque des Territoires les accompagnera dans le cadre d’une approche unique de bout en bout, avec des crédits d’ingénierie et des outils numériques pour faciliter la prise de décision des élus locaux. Nous avons l’ambition, par cette approche, de contribuer à créer un véritable effet déclencheur au niveau local sur la décision d’investissements en matière de TEE ».« L’exceptionnelle dotation du Plan Climat va permettre à Bpifrance d’être un agent de transformation et d’entrainement des entreprises vers les technologies de la transition environnementale et écologique. Celle-ci constitue une opportunité majeure de création de valeur et d’emplois. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Bpifrance, investi de longue date dans cette vaste transformation, va renforcer substantiellement son action en démultipliant les financements et l’accompagnement des entreprises vers cette transition. Amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments, accompagnement des développeurs d’énergies renouvelables, soutien à l’innovation, décarbonation de l’industrie… ; les entreprises trouveront dans ce Plan l’ensemble des réponses opérationnelles à leurs besoins, quel que soit leur niveau d’engagement actuel dans cette transition. »-Olivier Sichel, Directeur de la Banque des TerritoiresI. Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement Bpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront 20 Md€ pour aider les entreprises industrielles à se décarboner, développer la mobilité verte et améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments des entreprises et des collectivités dans les territoires. 14,9 Md€ seront déployés par la Banque des Territoires et Bpifrance, pour améliorer l’efficacité thermique de 22 millions de m2 de bâtiments d’entreprises, de collectivités locales ainsi que la rénovation de plus de 500 000 logements sociaux :La Banque des Territoires accordera, sur les 5 prochaines années, 10 Md€ de prêts à la rénovation, principalement énergétique, de logements sociaux.La rénovation thermique des bâtiments publics bénéficiera d’une enveloppe de 2Md€ de prêts de la Banque des Territoires (prêts GPI Ambre aux conditions améliorées avec en particulier un abaissement du taux (Livret A + 0,6 %) ou encore l’augmentation des quotités pouvant être servies) et de 500 M€ de fonds propres, avec un focus sur le bâti scolaire, et complétés par 250 M€ du PIA[1] pour la rénovation des Universités.Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux dans lesquels les entreprises exercent leur activité, Bpifrance déploiera une offre de crédit-bail immobilier pour un montant de 1 Md€, des prêts en faveur des travaux de rénovation énergétique avec une cible de 600 M€ et des financements de contrats de performance énergétique pour 150 M€, pour les bâtiments d’activité commerciale.3,5 Md€ pour développer la mobilité verte et résiliente, avec notamment le financement de 11 000 véhicules verts et 50 000 bornes de rechargeLa Banque des Territoires et Bpifrance vont combiner leurs efforts en matière de financements, en crédits ou en fonds propres, pour contribuer au développement de mobilités douces et de modes alternatifs d’alimentation en énergies (infrastructures de recharge électrique) ou encore pour la résilience des infrastructures de transport dans les territoires (pont et rail) : Bpifrance proposera aux entreprises de transports des conditions d’octroi de crédit-bail « matériel » avec une durée de 10 ans en cas d’achat de véhicules propres.La Banque des Territoires accompagnera ses clients publics dans leurs investissements en bornes de recharge de véhicules électriques pour soutenir l’essor de cette filière industrielle, mais également d’avitaillement en biogaz (près de 250 M€ de fonds propres y seront dédiés, avec un objectif de près de 400 M€ supplémentaires de prêts pour les bornes électriques et d’avitaillement hydrogène).Pour financer des flottes de matériel roulant propre (transport routier, fluvial ou ferroviaire…), la Banque des Territoires proposera également son concours en fonds propres avec une capacité globale d’action portée à plus de 350 M€ ainsi qu’un objectif de 300 M€ de prêts dédiés bénéficiant de l’amélioration des conditions de prêts aux mobilités durables (tarification ou encore quotités).En matière d’adaptation des mobilités post-Covid, la Banque des Territoires financera par ailleurs les plans de transformation des voieries des villes pour répondre aux enjeux des nouvelles mobilités (pistes cyclables, logistique urbaine durable …) et financera l’équipement en outils d’aide à la décision en temps réel. Elle dédiera 70 M€ de fonds propres à cet objectif mêlant adaptation au contexte sanitaire et ambitions de durabilité, avec un objectif de 350 M€ de prêts dédiés.La Banque des Territoires financera les investissements pour des mobilités durables et résilientes, selon des modalités améliorées, participant ainsi à la reprise dans les territoires par les chantiers locaux lancés. Elle se fixe un objectif de 1,3 Md€ de prêts pour financer l’accélération des travaux pour la durabilité et la résilience des infrastructures dans les territoires (notamment en matière de régénération du rail sur certains axes dans le cadre du Plan gouvernemental dédié ou encore la rénovation des ouvrages d’art routier et des ports). Plus globalement, et en supplément, la Banque des Territoires ambitionne d’investir 200 M€ en fonds propres dans des projets d’infrastructures régionales et locales, pour fluidifier et optimiser les flux et ainsi participer à l’ambition de réduction de l’empreinte globale. 1,5 Md€ mobilisé au bénéfice de la décarbonation de plus de 1300 entreprises industriellesBpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront toute leur gamme de financements, et d’outils d’accompagnement, au service de la décarbonation des entreprises industrielles. Bpifrance proposera aux entreprises industrielles le Prêt Vert, à hauteur de 1,5 Md€ via un dispositif de prêt sans garantie s’adressant aux PME et ETI qui investissent pour améliorer la performance environnementale de leur process industriel ou de leurs produits, notamment via des programmes faisant suite à des dispositifs d’accompagnement en partenariat avec l’ADEME, centrés sur la TEE. En complément, le prêt Economies d’Energie de 350 M€ viendra financer via un prêt sans garantie des opérations éligibles au Certificat Economie d’Energie des secteurs « Industrie » et « Bâtiments tertiaires ».La Banque des Territoires mobilisera 250 M€ de fonds propres pour investir dans des actifs nécessaires à la transition écologique et énergétique d’industriels : production d’énergie renouvelable et locale par ces industriels (centrale biomasse, production de chaleur, de froid, hydrogène vert…) ou encore recyclage de leurs déchets.Bpifrance complète sa gamme de dispositifs d’accompagnement, avec des outils dédiés aux entreprises désireuses d’initier ou d’accélérer leur transition écologique et environnementale :Le Climatomètre, en première approche : un autodiagnostic en ligne qui permet à l’entreprise d’établir un premier état des lieux de son empreinte écologique.Le « Diag Eco Flux », en partenariat avec l’ADEME, en dispositif plus intensif pour établir une photographie des flux en matières premières, eau, énergie et déchets afin d’identifier les pistes d’économies d’énergies pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.La création en partenariat avec l’ADEME, de deux nouveaux Accélérateurs d’entreprises. L’un destiné aux entreprises « offreuses de solutions » de la transition verte, et l’autre visant à regrouper les entreprises menant un ambitieux projet de transition de leur mode de production.La création du VTE vert (Volontariat Territorial en Entreprise) pour des jeunes diplômés ou apprentis, cherchant une première expérience professionnelle centrée sur des projets de transition verte au sein de PME et ETI. Le VTE vert permettra à 1000 étudiants et jeunes diplômés de s’engager au sein de PME et ETI françaises pour y mener des projets de transformation en lien avec leur spécialité.La Banque des territoires accompagnera 2 500 projets ou collectivités via un partage de bonnes pratiques (en collaboration avec l’ADEME), un appui en ingénierie des territoires Cœur de ville et Petites villes de demain ainsi que Quartiers Prioritaires de la Ville, l’intermédiation de financements européens et un accompagnement spécifique aux territoires fragiles.II. Doubler les financements dédiés aux ENR et contribuer à la croissance de champions internationaux14,5 Md€ seront déployés pour la croissance des développeurs d’énergies renouvelables (ENR) avec un objectif de 8,8 GW de puissance installée, en France et à l’export, et un soutien aux secteurs nécessaires à l’innovation dans ce domaine :La Banque des Territoires investit dans la production d’ENR à hauteur de 900 M€ d’investissements dans les infrastructures sur 5 ans, dont 40 M€ pour la production d’hydrogène vert dans les territoires.Bpifrance a développé un continuum de financement, d’investissement et d’accompagnement en conseil pour booster la croissance des entreprises de la filière de 2020 à 2024 :L’activité historique de Bpifrance sur le cofinancement[1] des ENR sera doublée et complétée avec la création d’une offre spécifique pour le préfinancement de projets pour un total de 12,7 Md€ sur la période.Bpifrance renouvellera son fonds d’investissement dédié aux développeurs d’ENR (Fonds France Investissement Energie Environnement – FIEE) à hauteur de 150 M€. Les développeurs d’ENR pourront par ailleurs solliciter des crédits export pour financer leur internationalisation sur une enveloppe cible de 275 M€ d’ici à 2024.Bpifrance accompagnera la structuration de la filière Biogaz avec une enveloppe de 350 M€ de prêts, financés par le ministère de l’Agriculture et l’ADEME. En complément, Bpifrance mettra à disposition des entreprises tous les dispositifs d’Accompagnement Bpifrance, notamment les missions de conseil et la possibilité de rejoindre l’accélérateur TEE, en partenariat avec l’ADEME, ainsi que les accélérateurs transverses.Enfin, le financement de solutions techniques visant à l’autoconsommation des collectivités et des entreprises bénéficiera également de financements à hauteur de 100 M€ de prêts. III. Financer massivement l’innovation dans les « greentechs » et les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE La France a tous les atouts nécessaires pour faire émerger un écosystème d’offreurs de solutions et devenir un des leaders mondiaux en la matière : recherche publique et privée de qualité dans les secteurs concernés, grands groupes leaders au niveau mondial, communauté entrepreneuriale dynamique, fonds de capital-risque de plus en plus puissants et financements publics importants.Pour contribuer à cette dynamique, Bpifrance et la Banque Territoires déploieront 5 Md€ :2,5 Md€ mobilisés par Bpifrance pour soutenir l’émergence et la croissance des « greentechs » (i.e. toute solution, principalement technologique, permettant de lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol et contribuant à la préservation des ressources naturelles). Près de 9 000 projets portés par des « greentechs » seront ainsi accompagnés, notamment via un continuum de financement renforcé à toutes les étapes de leur développement :Doublement des aides à l’innovation de Bpifrance, qui passent de 150 M€ par an en 2019, à 300 M€ par an à partir de 2021. Elles financeront davantage de « greentechs » et les aideront à franchir des étapes souvent plus capitalistiques de leur développement.Bpifrance va également doubler ses investissements en capital-risque (plus de 300 M€ de fonds propres injectés) et doubler ses prêts sans garantie innovation à destination des « greentechs ». Ceux-ci représenteront 600 M€ de financements sur la période.300 M€ seront confiés en gestion par Bpifrance à des fonds privés, pour créer de nouveaux véhicules d’investissements en capacité d’accompagner la montée en puissance d’offreurs de solutions favorisant la TEE.3 Md€ de soutien aux filières et aux dispositifs innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires seront engagés par la Banque des TerritoiresLa Banque des Territoires prend un engagement fort en faveur des dispositifs innovants locaux participant à l’émergence de nouveaux modèles pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Concrètement, ce sont près de 2,8 Md€ de prêts et 200 M€ de fonds propres qui sont prévus sur la période 2020-2024 pour financer :la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement avec l’Aqua Prêt,le traitement des déchets,les réseaux de chaleur,le portage foncier, qui le cas échéant permettrait notamment le recyclage de surfaces, dans le cadre par exemple de grandes opérations d’intérêt national, évitant ainsi de l’artificialisation supplémentaire,la préservation de la biodiversité, par exemple pour la promotion de Sites Naturels de Compensation.[1] Programme d’investissements d’avenir [2] Les prêts de Bpifrance sont réalisés en cofinancement avec les banques privées. Les montants indiqués s’entendent hors effet de levier.
Il y a 4 ans et 285 jours

Le gouvernement veut faire des villes moyennes "la figure de proue" du plan de relance

"Nos villes moyennes ont été très actives durant la crise de la Covid et nos compatriotes se reconnaissent de plus en plus dans ces villes à taille humaine", a affirmé Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires, au terme des troisièmes rencontres d'Action coeur de ville (ACV).Lancé à la fin 2017 et doté d'une enveloppe de cinq milliards sur cinq ans, ce programme a pour objectif de revitaliser les centres des villes intermédiaires qui comptent entre 10.000 et 100.000 habitants, désertés pour beaucoup d'entre elles depuis des décennies.Face à des maires qui s'inquiètent des pertes de revenus avec la baisse prévue des taxes sur les entreprises, le gouvernement a envoyé pas moins de cinq ministres aux rencontres d'ACV pour expliquer que le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans "faisait la part belle aux collectivités", comme l'a assuré Mme Gourault."Aujourd'hui, non seulement les villes dites moyennes ne sont plus les oubliées des politiques d'aménagement, mais je dirais qu'elles en sont les figures de proue", a-t-elle souligné."Il y a une très grande opportunité: on redécouvre que notre pays a un très grand atout grâce aux villes moyennes," a affirmé à l'AFP Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme ACV.Selon ses chiffres, plus de 1.200 projets sont "prêts à démarrer" et peuvent bénéficier des différents dispositifs prévus dans le plan de relance.D'autant que le confinement a suscité un regain d'intérêt pour les villes intermédiaires, comme l'a confirmé un sondage Ifop, publié à l'occasion des rencontres d'ACV, qui révèle que 50% des Français choisiraient de vivre dans une ville moyenne s'ils en avaient le choix.Selon cette enquête, ces villes sont aussi devenues attractives pour les jeunes actifs de moins de 35 ans qui vivent dans les métropoles, dont 36% souhaiteraient y déménager."Le sondage montre un nouveau regard porté par nos compatriotes sur ces villes qu'ils avaient eu tendance à négliger un peu", a commenté M.Mouchel-Blaisot."Attractivité culturelle"A Senlis (Oise), ville de 15.000 habitants, qui en a perdu un millier depuis dix ans, la maire (sans étiquette) Pascale Loiseleur, a perçu ce regain d'intérêt depuis le déconfinement."Les habitants des métropoles et des grandes villes se rendent compte que l'on vit probablement mieux dans une petite ville où l'on peut tout faire à pied", a-t-elle affirmé à l'AFP.Même tendance à Douai, ville du Nord de près de 40.000 habitants: "Il y a une fenêtre de tir pour les villes qui sont prêtes avec un projet cohérent", a expliqué à l'AFP le maire (PS) Frédéric Chéreau, reconduit lors des municipales à la tête d'une majorité rose-verte.Il n'écarte pas la possibilité d'attirer des Lillois à Douai, "qui n'est distante que de 20 minutes, mais où les appartements sont deux fois plus grands pour le même prix".Au cours des rencontres auxquelles a participé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, M. Mouchel-Blaisot a aussi exprimé sa volonté de "renforcer la contribution ACV à la transition écologique"."Le programme vise à remettre des habitants, des commerces, des services et des équipements dans le coeur de nos villes qui étaient désertées, à lutter contre l'étalement urbain et à mieux maîtriser l'urbanisme commercial périphérique", a-t-il indiqué.Pour sa part, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a annoncé le prochain lancement d'un nouveau label qui sera attribué tous les deux ans à des villes moyennes ou un groupement de collectivités pour "distinguer" leur "attractivité culturelle".
Il y a 4 ans et 285 jours

BPI France et la Banque des Territoires consacrent 40Mds€ à la transition énergétique

RELANCE. Le BTP devrait être bien servi. Rénovation du parc de logement social, des bâtiments publics ou des industries, développement des ENR, transformation des infrastructures de mobilité et des réseaux, font partie des priorités sur lesquels les deux entités souhaitent accélérer, à travers un plan climat sur cinq années.
Il y a 4 ans et 285 jours

Eqiom enregistre une réduction de 2.700 tonnes d'émissions de CO² de ses transports

Dès 2017, EQIOM fût le premier groupe de matériaux de construction à s'être engagé à la démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent » initiée par l'ADEME et l'AUTF. EQIOM affiche un bilan d'une réduction de 5% des émissions de gaz à effet de serre soit, 2.700 tonnes de C02 évitées, après 3 ans d'actions concrètes. Cette année, l'industriel continue son engagement sur les 3 prochaines années en renouvelant l'intégration de la démarche « FRET21 » dans sa stratégie de développement durable.Une source concrète d'engagement durable« FRET21 – les chargeurs s'engagent » a pour objectif d'inciter les entreprises, agissant en tant que donneurs d'ordres des transporteurs, à intégrer l'impact des transports dans leur stratégie de développement durable. Près d'une cinquantaine d'entre elles sont à l'heure actuelle engagées dans la lutte contre l'impact des transports sur le climat.De nos jours, 92% des émissions de CO² du transport sont émis par le transport routier, qui représente plus de 80% de la consommation du secteur des transports. L'initiative de l'ADEME et de l'AUTF challenge les entreprises investies au travers de différentes actions mises en place autour de quatre axes pour réduire les émissions de CO² :Taux de chargementDistance parcourueMoyen de transportAchats responsablesEn intégrant le programme, EQIOM illustre de façon concrète son engagement en matière de développement durable, cœur de sa stratégie RSE. Ainsi 5 projets EQIOM ont été initiés durant la période janvier 2017/décembre 2019 permettant une baisse de 5% des émissions annuelles de CO² et de gaz à effet de serre.80% des objectifs atteints dans un contexte pas toujours propiceL'engagement portait sur une période de 36 mois durant laquelle EQIOM s'est investit pour réduire l'impact des émissions de CO² et de gaz à effet de serre liées aux transports dans ses branches Ciments et Granulats. Pour ce faire, diverses actions ont été menées par l'industriel dont certaines ont obtenu d'excellents résultats sur la période :Mise en place du double fret pour limiter les transports à vide de nos marchandises ensachées en augmentant les retours en charge : sur 2019 en global 72% des retours à charge soit, 9% d'émissions évitéesAugmentation de la part du transport ferroviaire afin de doubler les volumes transportés : sur 2019, malgré les grèves, 89% de transports ferroviaires soit 24% d'émissions évitéesRéduction du tonnage transporté entre les différents sites en modes routiers en impliquant les usines par la réduction les distances parcourues et l'utilisation du rail et du fluvial maritime dès que possible soit, 10% d'émissions évitéesExploitation de véhicules consommant des carburants verts (GNL, GNC, Ethanol…) en nouant de nouveaux partenariats (mise en service de 4 camions à motorisation verte par gaz naturel et bioéthanol il y a un an) qui, malgré des retards de livraison, ont permis d'enregistrer une baisse des émissions de 5%Sensibilisation, challenge, incitation des transporteurs EQIOM sont autant d'actions à mettre en œuvre pour réduire des émissions pour l'obtention de Labels Eco-responsables (Charte Objectif CO², Label CO²…). Par ailleurs, EQIOM est également engagé avec l'agence de notation TK Blue pour les émissions de gaz à effet de serre.« Comme sur l'ensemble du territoire, notre activité de transports a été impactée par la situation sociale et notamment les mouvements de grèves sur les routes et dans le ferroviaire. Cependant, nous nous réjouissons des résultats obtenus pour ce premier challenge même si nous n'avons pu atteindre nos ambitions à 100%. Nous n'en sommes que plus motivés et nous impliquerons d'autant sur ces trois prochaines années. » - Jérôme Becamel, Responsable logistique chez EQIOMUne initiative reconduite et intensifiéeConscient des enjeux actuels et des nouvelles préoccupations engendrées par la crise du coronavirus (baisse de la pollution durant le confinement, reprise et accélération des grands chantiers - Jeux Olympiques, Grand Paris…), et qui vont intégrer les engagements européens déjà pris, EQIOM continue son implication dans cette démarche « FRET21 - les chargeurs s'engagent », afin de limiter l'impact de ses transports.Au plus près des mesures de celui-ci, l'industriel projette déjà, dans le cadre de son nouvel engagement « FRET21 » de nouveaux investissements et le renfort de ses actions sur les 3 années à venir notamment par l'utilisation d'un plus grand nombre de camions verts, l'exploitation de plus de trains électriques ou encore l'emploi d'énergies alternatives.Ainsi, c'est plein d'ambitions qu'EQIOM réitère sa volonté de réduire l'impact de son activité de transports sur le climat et de contribuer à la sauvegarde de notre planète.
Il y a 4 ans et 286 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage »

La catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage » met à l’honneur des projets architecturaux divers qui valorisent le paysage urbain ou naturel. Découvrez le lauréat 2020 de cette catégorie ! Catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage » Prix « Aménagements extérieurs & Paysage » : Capitainerie, Piriac-sur-Mec (44) – THE architectesLa capitainerie de Piriac-sur-Mer (44) fait peau neuve ! L’agence parisienne THE architectes restructure cet équipement portuaire installé dans une villa balnéaire fin-de-siècle et construit un nouveau volume : « un socle habité », qui se fond harmonieusement dans le paysage urbain. Une rénovation réussie qui valorise à la fois le patrimoine architectural et le bâti existant. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Aménagements extérieurs & Paysage ».La Rédaction
Il y a 4 ans et 286 jours

Le redressement de l'économie française sera moins rapide en fin d'année

Après le rebond de l'activité permis par le déconfinement, la reprise de l'économie française sera "moins rapide" en fin d'année et le chômage devrait grimper autour de 9,5%, selon l'Insee, certains secteurs restant affectés par les contraintes liées à l'épidémie.Ainsi, si l'économie devrait retrouver 95% de son niveau d'avant crise au troisième trimestre, elle "aborde la rentrée comme un moteur qui serait tout à la fois bridé et dopé", souligne l'Institut national de la statistique dans un nouveau point de conjoncture publié mardi."Il est bridé par le contexte sanitaire avec un virus qui circule toujours activement, impose des restrictions et crée de l'incertitude même si l'on espère pouvoir mieux cohabiter avec lui, mais dopé par les politiques économiques mises en place avec des soutiens massifs d'urgence et le plan de relance", a souligné à l'AFP Julien Pouget responsable du département de la conjoncture à l'Insee.La chute historique de 13,8% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre devrait donner lieu à un rebond mécanique au troisième de +17%, un peu inférieur au +19% auparavant anticipé.Ensuite, la croissance ne sera que de 1% au quatrième trimestre, "reflétant la divergence entre des secteurs presque revenus à la normale et d'autres restant déprimés".L'Insee a toutefois confirmé sa prévision d'une contraction du PIB d'environ 9% sur l'ensemble de l'année 2020, prévoyant qu'"à la fin de l'année, l'activité économique resterait toujours en deçà de son niveau d'avant-crise", d'environ -4%.Le gouvernement table lui toujours sur une récession de -11%, mais le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a déjà indiqué qu'il reverrait sans doute à la baisse cette estimation d'ici la présentation du budget 2021 fin septembre.Les chiffres de l'Insee montrent que "nous avons su amortir le choc de la crise et que nous avons mis les moyens nécessaires pour (...) préserver l'emploi et le pouvoir d'achat" des Français. "Nous sommes dans la bonne direction", a réagi Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse de présentation d'un plan de soutien à l'hydrogène.Pour Julien Pouget, "le plus gros du chemin a été fait pour ceux des secteurs qui ont pu redémarrer quasi normalement leur activité". "Il reste le plus dur, c'est-à-dire les secteurs qui sont très affectés, car ils pâtissent du contexte sanitaire, par exemple la fabrication de matériels de transport, les services de transport, l'hébergement-restauration, l'évènementiel", analyse-t-il.715.000 emplois déjà perdusConséquence, le redressement de l'économie sera "moins rapide" d'ici la fin de l'année et le taux de chômage devrait grimper "autour de 9,5%" fin 2020, soit 1,4 point de plus qu'un an plus tôt, après une perte de 715.000 emplois sur le seul premier semestre.L'incertitude liée à l'évolution de l'épidémie de Covid-19 qui connait un regain important de contaminations en France depuis plusieurs semaines incite ménages et entreprises à la prudence.L'Insee souligne aussi "le risque d'un choc significatif de demande", avec une consommation qui resterait atone du fait d'une confiance des ménages toujours inférieure à son niveau d'avant crise.A l'inverse, le soutien d'urgence massif mis en place par le gouvernement depuis le début de la crise, ainsi que les premiers effets à venir du plan de relance - même si l'Insee les attend surtout en 2021 - vont contribuer au dynamisme de la reprise.Le gouvernement compte notamment sur le plan de relance de 100 milliards d'euros pour insuffler un message de confiance aux ménages et aux entreprises, les incitant à consommer et investir.Il inclut notamment une baisse massive des impôts pour les entreprises, des mesures d'aides à l'embauche, en particulier de jeunes, et un soutien aux investissements dans la transition écologique ou aux capacités de production industrielles."Ça restera long, ça restera difficile (...) il y a beaucoup d'incertitudes devant nous", a reconnu M. Le Maire ajoutant que "maintenant il faut accélérer et c'est tout l'objectif du plan de relance".
Il y a 4 ans et 286 jours

Budget, superficie, les chiffres-clés de la construction des maisons au 2ème trimestre 2020

La crise sanitaire a-t-elle rebattu les cartes ? Si le quatrième trimestre 2019 avait été marqué par une hausse notable du budget global consacré à une construction neuve, pour atteindre 321.830 €, cette nouvelle édition du baromètre indique cette fois une nette tendance à la baisse de cet indicateur. Mais c'est un autre indicateur clé qui connaît une chute sans précédent : la superficie terrain moyenne atteint en effet son point le plus bas depuis la création du baromètre, en 2012.Le budget globalFig. 1 : Évolution du budget global dédié à la construction - Source : ForumConstruire.comEn ce deuxième trimestre 2020, l'indicateur phare du baromètre marque nettement le pas, en baisse de 1,8% par rapport au quatrième trimestre 2019, soit juste avant la crise sanitaire. Le budget global consacré à la construction d'une maison passe ainsi de 321.830 € fin 2019, à 315.950 € au second trimestre 2020. Toujours en comparaison avec le T4 2019, ce sont cette fois les trois composantes du budget (le terrain, la construction brute et les finitions) qui suivent cette tendance à la baisse.« Nous voyons là possiblement l'un des effets de la crise sanitaire. Avec les diminutions, voire les pertes d'activité liées au confinement et les baisses de revenu qui en découlent, les particuliers ont sans doute été contraints de faire des choix, et de revoir leur projet de construction afin que celui-ci ne mette pas en danger leur santé financière. Des répercussions économiques qui pourraient bien se poursuivre dans les prochains mois… »-Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.comLa superficie terrainFig. 2 : Évolution de la superficie terrain - Source : ForumConstruire.com L'autre chiffre-clé de cette édition, c'est celui de la superficie moyenne des terrains. Avec 826 m2, cet indicateur est sans conteste à son plus bas niveau depuis la création du baromètre ForumConstruire.com – QuelConstructeur.com, en 2012.« La courbe le montre clairement : si cet indicateur a connu, depuis 2012, des évolutions fluctuantes, il n'a toutefois jamais connu une chute aussi drastique. 826 m2 de superficie moyenne terrain, c'est du jamais vu pour nous depuis le lancement de notre baromètre. Ce chiffre est dans doute le résultat d'une combinaison de deux facteurs : d'une part la raréfaction des terrains, qui favorise le phénomène de division des parcelles, mais aussi, d'autre part, la hausse du coût des terrains au mètre carré, qui n'est pas sans conséquence sur l'enveloppe budgétaire d'un tel projet. »-Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.comEn effet, avec l'urbanisation galopante de ces dernières années, le phénomène de division des terrains a pris de plus en plus d'ampleur. Les zones en périphérie des villes qui comportent encore des terrains d'une superficie avoisinant les 1 000 m2 sont fréquemment divisés à la vente suivante, pour être revendus en plusieurs parcelles.« Dans les mois à venir, il sera intéressant d'étudier l'évolution de cet indicateur. Deux tendances opposées peuvent en effet se dessiner. La première hypothèse est que ce phénomène de division des terrains va se poursuivre, entraînant a minima le maintien de ce chiffre-clé à un bas niveau. Mais, avec la Covid-19, une seconde hypothèse semble désormais tout aussi probable : confinés à leur domicile pendant de longues semaines, nombre de Français ont pris conscience de leur besoin d'espace, et de l'utilité, voire de la nécessité de disposer d'un extérieur pour pouvoir s'aérer… Le confinement a ainsi donné à certains des envies de grands espaces, et d'exodes à la campagne. L'avenir nous dira laquelle de ces deux hypothèses se vérifiera ! »-Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.comMéthodologie :Budget de construction : chaque visiteur de ForumConstruire.com peut préciser, s'il le désire, à titre indicatif et anonyme, le budget de sa construction lors de son inscription. 1.027 personnes ont participé à cette étude au cours du 2ème trimestre 2020.Superficie des terrains : données recueillies lors de la création d'un projet de construction par un membre de ForumConstruire.com. Les chiffres de cette étude proviennent de 1.027 projets, répartis sur tout le territoire national.
Il y a 4 ans et 286 jours

Colas rail construira les voies du métro léger de Toronto

Une première pour Colas: la filiale ferroviaire du groupe annonce la signature d’un contrat pour réaliser près de 11 km de voies ferrées qui permettront de desservir 18 stations de métro.
Il y a 4 ans et 286 jours

Teralta rejoint le groupe familial Audemard

Sur l’île de La Réunion, le terminal cimentier Teralta offre une capacité de stockage de 17 800 t de ciments en vrac. Et intègre une unité d’ensachage. [©ACPresse] Teralta rejoint le groupe familial niçois Audemard. Acteur majeur des matériaux de construction – ciment, granulat, béton et préfabrication – , il est présent sur l’île de La Réunion depuis plus de 50 ans. En 2015, cette entité avait rejoint le groupe irlandais CRH, dans le cadre de la fusion entre les cimentiers Holcim et Lafarge. Teralta est d’ailleurs l’héritier de ce qui fut Lafarge Réunion. Aujourd’hui, deux pôles composent Teralta : Teralta Granulat Béton Réunion (TGBR) et Teralta Ciment Réunion (TCR). Et compte treize sites de production répartis sur toute l’île. A savoir, une installation d’importation de ciments, quatre carrières, trois unités de concassage, quatre centrales à béton et une unité de préfabrication. En 2020, Teralta avait racheté au groupe LafargeHolcim son site de concassage de Bras-Panon, situé sur la façade Est de l’île. Audemard, leader ultra marin Implanté sur la zone portuaire du Port (Ouest de l’île), le terminal cimentier Teralta assure l’importation de ciments. Ceci, à raison de 12 000 t par livraison. Il bénéficie aussi d’une unité d’ensachage permettant la commercialisation de ses ciments en sacs. Ces derniers sont distribués en direct ou via un important réseau de distributeurs et revendeurs locaux. Les produits sont proposés sous les noms de Terakaz (CEM II/B-P 32,5 N CE NF). Mais aussi de Terabat (CEM II/A-P 42,5 N CE CP 2 PM NF) et Teratech (CEM I 52,5 N CE CP1 NF). L’industriel compte 160 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 75 M€.  Avec cette acquisition majeure – dont le montant de la transaction reste confidentiel -, Audemard renforce sa position de leader des matériaux de construction sur les territoires ultra marins français. En effet, dirigé par Daniel et Philippe Audemard, le groupe opérait déjà dans cinq métiers. Par ordre alphabétique : béton prêt à l’emploi, enfouissement de déchets inertes, granulat, préfabrication et travaux publics. Ceci, au travers de dix-sept sociétés réparties dans le monde, dont quatre en France métropolitaine et Monaco. Ces dernières s’appellent Audemard, bien entendu, Provence Granulats, Socat, Somat ou encore Les Bétons Niçois. En dehors des frontières, Audemard a développé ses activités en Guadeloupe et Martinique, en Guyane française, en Nouvelle-Calédonie. Mais aussi en République de Guinée. Un groupe de près de 350 personnes, auxquelles viennent de s’ajouter les collaborateurs Teralta et ses deux sociétés ! Soit 500 salariés et dix-neuf sociétés aujourd’hui. Une nouvelle histoire pour Teralta La marque Teralta est conservée, mais présente un nouveau look pour s’inscrire dans la charte graphique de sa maison-mère Audemard. [©Audemard] Teralta s’intègre en totalité dans ce dispositif, ouvrant un territoire vierge pour Audemard. Tout en lui apportant un nouveau métier, celui d’importateur de ciments. Conscient du savoir-faire des équipes en place à La Réunion, Audemard a choisi de lui confirmer sa confiance pour continuer à diriger la filiale. Et permettre ainsi de mettre en œuvre, plus que jamais, la devise de Teralta : “Le meilleur reste à bâtir”. En parfaite adéquation avec celle d’Audemard : “L’humain au cœur de l’entreprise”. Pour Teralta, c’est tout de même une nouvelle page de son histoire qui va s’écrire. Après celles de Lafarge et de CRH. Mais la marque reste, si ce n’est qu’elle vient d’être relookée pour s’inscrire dans la charte graphique de sa nouvelle maison-mère Audemard. 
Il y a 4 ans et 286 jours

La Caisse des dépôts va investir 26 milliards d'euros pour les transports, le logement et les terriroires

"L'épargne supplémentaire sur le Livret A depuis janvier équivaut à 27 milliards d'euros" et "servira par exemple à la réfection des ponts ou au financement des pistes cyclables, des réseaux de bus propres", a-t-il dit au Journal du Dimanche.L'épargne du Livret A collectée par l'institution doit servir à "accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive".Au total, la CDC, bras financier de l'État, va investir "26 milliards d'euros sur tous les territoires, dont 80% alloués dans les deux ans".Parmi les chantiers du plan de relance de l'État que prévoit de financer la CDC, "la rénovation thermique des bâtiments publics et des HLM", avec pour objectif la rénovation de "22 millions de mètres carrés en métropole et en outre-mer".Au chapitre des "nouvelles mobilités", la CDC prévoit d'investir dans des "infrastructures de recharge de véhicules électriques" très demandées par les constructeurs automobiles, avec "50.000 bornes de recharge" installées "rapidement"."Nous allons aussi accélérer le développement des nouvelles énergies (hydrogène, gaz, électricité) dans les transports publics et financer 11.000 véhicules propres dans les collectivités locales " et investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique) pour "alimenter 4,5 millions de foyers", explique M. Lombard.La CDC confirme la création d'une "Banque du climat", tout en soulignant qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle structure: elle résulte "de l'action coordonnée de la Banque des territoires et de Bpifrance dont la CDC détient 50% avec l'État": "À eux deux, ces organismes vont investir et prêter 40 milliards d'euros pour la transition écologique".Côté logement, la CDC veut financer "170.000 logements sociaux", "dont 40.000" construits sur fonds propres.Elle a déjà contractualisé avec des promoteurs pour la construction de 30.000 logements, dont 5.000 seront réservés aux personnels de santé, policiers.M. Lombard annonce la création de "15.000 nouvelles places en Ehpad" en deux ans."Enjeu majeur" pour les élus, la CDC prévoit aussi de financer "100 foncières spécialisées en commerces de centres-villes"."Si on veut des points de vente modernes, il faut faire un remembrement, c'est-à-dire regrouper les magasins et engager des travaux" avec le soutien des pouvoirs publics pour que "le loyer reste attractif".Par ailleurs, la CDC compte investir 1,3 milliard d'euros pour soutenir le tourisme et financer 100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans.
Il y a 4 ans et 287 jours

La région Paca et SNCF Réseau s’engagent sur un contrat de performance

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Luc Lallemand, président-directeur général de SNCF Réseau, ont signé, le 7 septembre, un projet de contrat de performance. Une convention inédite qui prévoit un système de bonus-malus pour veiller au respect des échéanciers des chantiers sur le réseau ferré.
Il y a 4 ans et 287 jours

Colas Rail décroche un marché au Canada

CONTRAT. La filiale ferroviaire du groupe Colas construira les voies d'une ligne de métro léger à Toronto.
Il y a 4 ans et 287 jours

La ligne nouvelle Roissy-Picardie obtient le feu vert du Gouvernement

FERROVIAIRE. Une décision ministérielle vient d'acter la réalisation de cette ligne ferroviaire, qui fait partie des projets prioritaires intégrés dans la loi d'orientation des mobilités. Prochaine étape : l'enquête d'utilité publique.
Il y a 4 ans et 287 jours

Au-delà de l'urgence, un plan de relance pour préparer la France de 2030

"La France a tenu mais elle est incontestablement affaiblie", a souligné le Premier ministre lors de la présentation à Paris de ce plan d'une "ambition et d'une ampleur historique".Baptisé "France relance", le plan, qui devrait avoir un "effet d'entraînement sur le reste de l'économie", "produira des effets concrets et perceptibles pour le plus grand nombre", a promis Jean Castex. Avec une "priorité absolue": l'emploi, alors que 800.000 suppressions sont attendues en 2020, et un objectif "ambitieux mais à notre portée": retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise".M. Castex avait fixé jeudi matin sur RTL l'objectif de créer 160.000 emplois en 2021.Devant la presse, le Premier ministre en a appelé "au sens des responsabilités de tous les acteurs pour que les entreprises embauchent, à commencer par les jeunes, pour que les partenaires sociaux dialoguent et trouvent des accords, pour que les collectivités investissent aux côtés de l'État (...) et pour que les ménages investissent et consomment au lieu d'épargner".Au total, 100 milliards d'euros sur deux ans seront injectés dans l'économie, qui devrait se contracter de 11% cette année à cause de l'épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps.L'exécutif promet une exécution rapide, à moins de deux ans de l'élection présidentielle, avec un comité de pilotage, présidé par le Premier ministre.Après les 460 milliards d'euros de soutien d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance est un plan d'investissement sur le moyen terme, autour de trois priorités: la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale, défend Matignon.Trente milliards d'euros seront ainsi consacrés au verdissement de l'économie, "un pas de géant", a vanté la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Mais les ONG dénoncent l'absence de conditions fermes aux aides versées aux entreprises.Le transport bénéficiera notamment de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards pour la SNCF afin de financer le fret ferroviaire, les petites lignes et le train de nuit. Mais le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a prévenu qu'elle devra envisager de céder des filiales pour retrouver sa trajectoire financière.Près de 7 milliards seront aussi alloués à la rénovation énergétique des bâtiments, serpent de mer des politiques écologiques, dont 4 milliards pour le parc public (écoles, universités, etc.) et 2 milliards dédiés aux ménages.Dans l'après-midi, M. Castex s'est rendu dans les Vosges pour montrer des effets concrets du plan lors d'une visite de l'usine Pavatex. "On va encourager ce que nous voyons ici, à savoir des matériaux biosourcés, issus du bois ou du recyclage", a-t-il affirmé.Pour réindustrialiser les territoires, le plan mise sur l'amélioration de la compétitivité des entreprises, avec 35 milliards d'euros mobilisés, dont 20 milliards pour baisser les impôts de production payés par les entreprises, malgré les protestations des maires qui en sont les principaux bénéficiaires.Le reste de l'enveloppe soutiendra les fonds propres des entreprises que la crise a mis à mal, ou encore subventionnera la relocalisation d'activités et l'innovation dans des secteurs d'avenir, comme l'intelligence artificielle ou le calcul quantique.Mais dans l'opposition, les patrons de LR Christian Jacob et du PS Olivier Faure regrettent que ce plan arrive "tard", près de quatre mois après la fin du confinement.Le Medef, en revanche, a "salué les choix du plan de relance". Pour la CGT, Philippe Martinez a regretté l'absence de contreparties pour les entreprises bénéficiaires. Résorber la detteFace à cette débauche de moyens pour les entreprises, le gouvernement veut montrer qu'il n'a pas oublié les plus modestes et tous ceux menacés de perdre ou ne pas trouver d'emploi.Si toute mesure de relance de la consommation est écartée car les revenus des ménages ont été préservés par le chômage partiel, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que ce dernier serait prolongé après la fin de l'année si cela était nécessaire, même si "pour l'instant ce n'est pas prévu".Et dans le plan de relance, 35 milliards d'euros sont dédiés à la cohésion sociale et territoriale, incluant 15 milliards pour l'emploi, dont 6,7 milliards déjà annoncés cet été pour les jeunes ou encore 6,6 milliards pour le dispositif d'activité partielle de longue durée.S'y ajoutent les 6 milliards d'investissement dans l'hôpital, ou encore la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire et les aides aux collectivités.Sur l'ensemble du plan, 80 milliards pèseront directement sur le budget de l'Etat et viendront alourdir à court terme la dette publique, attendue déjà à près de 121% du PIB cette année.L'impact du plan sur cette dette sera "presque entièrement résorbé à partir de 2025" s'il atteint son objectif de réactivation de l'activité, a fait valoir M. Castex, en confirmant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts.La moitié des 80 milliards sera toutefois financée par les subventions issues du plan de relance européen et, à l'exception de la baisse des impôts de production, les dépenses engagées ne seront pas pérennes, tempère-t-on au gouvernement, même si on assume cette stratégie dépensière.
Il y a 4 ans et 287 jours

Les syndicats du rail sceptiques devant le plan du gouvernement pour la relance du ferroviaire

Si l'Unsa ferroviaire "se félicite" que le chemin de fer soit devenu un moyen de transport "apprécié et attendu", le syndicat "ne va pas se contenter d'un hochet médiatique", a souligné son secrétaire général adjoint, Florent Monteilhet.Inclus dans le plan national de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans, dévoilé jeudi par le gouvernement, le plan de soutien au transport ferroviaire totalise pour lui seul 4,7 milliards d'euros."On est ravi de la prise en compte enfin du fret ferroviaire et des trains du quotidien mais ce plan reste assez flou, assez imprécis. On ne peut que regretter le manque de perspectives. Ça sent le réchauffé et ça nous inquiète", a ajouté M. Monteilhet.Pour Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail, avec "l'essentiel" de son plan de relance du rail, "le gouvernement ne fait que payer la facture des décisions prises en 2018 avec la réforme ferroviaire", quand il avait notamment "abandonné les petites lignes"."Aujourd'hui, on se rend compte de l'utilité du ferroviaire", qui nécessite un "vrai" plan, "sérieux, avec des moyens, sur le long terme", a-t-il souhaité.Qualifiant de "symbolique" le traitement du fret dans le plan gouvernemental, M. Meyer a estimé qu'"on n'arrivera jamais à développer le fret ferroviaire s'il n'y a pas un plan étatique pour contraindre les chargeurs à prendre le rail".La CFDT Cheminots a "pris acte des annonces" du gouvernement sur le fret, les petites lignes et les trains de nuit, qui "répondent en partie à ce qu'on demande depuis un moment", a indiqué son secrétaire général, Thomas Cavel."Mais on sera très vigilant sur la mise en oeuvre opérationnelle de ce plan et sur le maintien des emplois et des compétences", a-t-il averti, en notant que le secteur ferroviaire "a besoin d'investissements importants". Or "les 4,7 milliards d'euros annoncés ne couvrent pas l'intégralité des pertes subies par la SNCF pendant la crise", a-t-il noté.En outre, "la question de l'ouverture à la concurrence devrait être interrogée", a relevé M. Cavel. "Si on veut solidifier le système ferroviaire et sa partie sociale, l'ouverture à la concurrence n'est pas un dispositif qui le facilitera", a-t-il dit.Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, s'était demandé jeudi sur France 2 "avec qui" allait être relancé le transport ferroviaire. "Avec la SNCF, c'est-à-dire un service public, ou avec de la concurrence?", avait-il fait remarquer."Est-ce qu'on va embaucher des cheminots pour permettre que les trains puissent rouler dans de bonnes conditions?", avait aussi questionné M. Martinez, en estimant qu'"on devrait tous saluer les cheminots qui, en 2018, se sont battus pour le développement de leur entreprise".
Il y a 4 ans et 287 jours

Sur la Côte d'Opale, le combat des écologistes contre "la plus grande serre tropicale du monde"

"L'image de marque de ce littoral ne peut pas être un élevage d'animaux exotiques sous une serre en plastique !", soupire Marc Éverard, représentant du groupement de défense de l'environnement de l'arrondissement de Montreuil (GDEAM), scrutant le "Champ de Gretz" en compagnie de trois militants écologistes.Planté entre les communes de Verton et Rang-du-Fliers, près d'un hôpital et d'une clinique, ce terrain en friche balayé par le vent côtoie plusieurs sites classés, dont le "marais de Balançon", à 1 km, ou encore des bocages et prairies humides protégés.Longtemps utilisé comme terre agricole, il a été transformé en 2010 en "zone d'aménagement concerté" (ZAC) pour accueillir des logements et activités économiques.C'est ici que Cédric Guérin, vétérinaire et chef d'entreprise, a prévu d'ériger "Tropicalia" sur une parcelle de 9,3 hectares: un dôme transparent de 20.000 m2 et plus de 30 mètres de haut, abritant papillons, colibris, poissons, reptiles, ou encore "forêt d'arbres" exotiques...Le parcours pédestre "immersif", de plus d'un kilomètre, serpentera entre étendues d'eau, bassins, montagne et cascade, sous une verrière d'éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE).M. Guérin promet de créer une cinquantaine d'emplois directs, autant en sous-traitance, et espère attirer quelque 500.000 visiteurs annuels, régionaux mais aussi belges, britanniques, néerlandais... Estimé à 73 millions d'euros, le projet est en partie subventionné par la région (2 millions d'euros de prêt) la communauté d'agglomération (400.000 euros) et des fonds européens (10 millions). Investisseurs privés et prêts bancaires complètent le montage.Artificialisation des terresPour l'entrepreneur, cette serre "pédagogique" vise à "rendre accessible la biodiversité tropicale", et "sensibiliser au respect de la nature par l'émerveillement", s'adressant notamment aux personnes n'ayant pas les moyens de voyager.Maintenue à 26-28°C, elle "sera autonome en chauffage", grâce à une "technologie innovante" qui "capte et stocke l'énergie générée par l'effet de serre pour la réutiliser" lors des périodes froides. "Surproductrice" la moitié de l'année, la structure offrira de l'énergie à ses voisins, assure M. Guérin à l'AFP.Mais s'il espérait débuter les travaux en 2019, le terrain en pente douce est toujours vierge. Accordé fin 2019, le permis de construire est contesté par le GDEAM, qui a déposé en mars dernier un recours - non suspensif - devant le tribunal administratif de Lille. Le collectif "Non à Tropicalia" compte désormais 32 associations."A l'heure d'une crise écologique, où l'on demande aux gens de la sobriété par rapport à la nature, cette serre une aberration !", juge Hélène, militante d'Extinction Rebellion.Le collectif dénonce "la bétonisation d'une terre qui n'a reçu aucun produit chimique depuis des années et pourrait servir à l'agriculture bio", alors que les surfaces artificialisées du département "atteignent déjà 15%, contre 10% au niveau national", explique Jean-Michel Jedraszak (association AIVES).Et si les pouvoirs publics ont choisi d'en faire une ZAC, "elle pourrait au moins servir à relocaliser des industries essentielles", plaide Hélène. Tous pointent également le risque de "dispersion" d'espèces exotiques potentiellement invasives dans l'écosystème local."Projet vertueux" contre "greenwashing""Des serres, il y en a pléthore, jusqu'à présent il n'y a jamais eu d'évasion !", réplique M. Guérin. L'étude d'impact déposée par le promoteur précise que les "espèces envahissantes" seront "stérilisées", certains oiseaux "éjointés" (ailes partiellement coupées), et les issues équipées de sas et grillages.Les opposants craignent enfin "l'accroissement du trafic routier", l'impact paysager, et déplorent l'absence d'enquête publique, le projet ayant seulement fait l'objet d'une consultation en ligne.Dans un avis d'août 2019, l'autorité environnementale épinglait l'étude d'impact: "s'agissant du paysage, elle ne démontre pas l'absence d'impact sur les sites classés" alentours, regrettait-elle, la jugeant "incomplète" sur les "milieux naturels et la biodiversité" ou encore la pollution lumineuse.Le bureau d'études mandaté par le promoteur a depuis produit une "note complémentaire" de 80 pages, jugée "insuffisante" par les écologistes.Bruno Cousein, maire de Berck (DVD) et président de la communauté d'agglomération (CA2BM, 46 communes), dénonce "l'acharnement" d'un "groupuscule jusqu'auboutiste", contre un "projet particulièrement vertueux, innovant (...) qui s'inscrit dans le cadre du développement économique et touristique" de la Côte d'Opale."Ce projet prend place dans une ZAC arrêtée, à l'endroit où auraient du se trouver normalement une quinzaine de petites entreprises", souligne-t-il. Il espère que les travaux pourront "débuter bientôt", malgré la procédure judiciaire qui pourrait durer 18 mois."Ces terres ont été achetées à des agriculteurs et compensées largement", renchérit le maire de Rang-du-Fliers, Claude Coin (DVG). Il prête une "dimension écologique" au projet, qui prévoit d'intégrer un centre de recherches universitaires, et se dit "confiant" sur l'issue du contentieux."C'est un parc d'attraction, dans un bel emballage", tranche au contraire le secrétaire régional d'EELV Yannick Brohard, considérant "qu'aucune innovation ne rendra écolo-compatible ce type de structure"."La biodiversité se protège là où elle se trouve, pas à des milliers de kilomètres", juge Hélène depuis le Champ de Gretz. Et si une ZAD (zone à défendre) se crée, "il ne faudra pas s'étonner..."
Il y a 4 ans et 288 jours

Freyssinet renforce une buse par Bfup projeté

Projection du Bfup Ductal sur les piédroits et le radier de la buse à rénover. [©Vinci] En langage ornithologique, une buse est un petit rapace, d’un poids pouvant atteindre 1,40 kg pour une envergure de 1,30 m. En langage populaire, on nomme ainsi une personne stupide et ignorante. Et en langage autoroutier, il s’agit d’un passage inférieur. Ouvrage, qui garantit les continuités écologiques et hydrauliques de part et d’autre d’une infrastructure. Le concessionnaire Vinci Autoroutes Ouest en gère quelque 470 sur son réseau, allant d’Angers à Toulouse, dont 341 sont métalliques. Toutes bénéficient d’un programme de surveillance continue. Ce dernier a ainsi identifié 45 buses à rénover en priorité… Principe de fonctionnement d’une buse sous autoroute. [©Vinci] Conçues pour une durée de vie de 50 à 70 ans, les buses ont beaucoup été utilisées dans les années 1970/1980. De par leur positionnement dans le sol, sous autoroute, elles sont exposées et sensibles aux agressions de leur environnement. Et peuvent présenter des désordres structuraux (déformations longitudinales comme transversales, aplatissement, corrosion) dès l’âge de 35/45 ans.  Le Bfup : une technique innovante A côté de Tarbes, au niveau de la commune de Barbazan-Debat, sur l’autoroute A64, prend place la buse de passage agricole n° 1474. Plus de 40 ans après sa construction, elle fait aujourd’hui l’objet d’une rénovation totale, profitant d’une approche technique innovante.  L’utilisation du Bfup permet de limiter à 6 cm la surépaisseur contre près 30 cm dans le cas d’un béton classique. [©Vinci] Pour cette opération, l’entreprise Freyssinet a proposé un confortement par projection du Bfup Ductal de LafargeHolcim. Cette solution permet de conserver presque à l’identique le gabarit de la buse. A contrario, un renforcement classique en béton armé amènerait une surépaisseur de l’ordre de 15 à 40 cm [voir schéma]. L’avantage de la projection de Bfup est de limiter cet apport à tout juste 6 cm ! Seule limite, la technique est adaptée aux ouvrages d’un diamètre minimum de 2 m. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 288 jours

Modernisation de la LGV Paris-Lyon : un chantier hors du commun

Le dernier TGV Paris-Lyon vient de passer et la nuit s'est abattue sur les immenses champs du tonnerrois, en pleine campagne bourguignonne, mais le silence sera de courte durée. Dans un vacarme assourdissant, un mastodonte des rails de plus de 700 mètres de long avance lentement, faisant trembler le sol de ses milliers de tonnes.Avec une facilité déconcertante, il soulève devant lui les rails comme des plumes, tout en les écartant. Tels des spaghettis, ils pendent dans le vide, tenus par des crochets, pendant qu'une "chaîne de dégarnissage", sorte de serpent formé de mini-pelles, passe sous les rails pour retirer des tonnes de ballast.Ainsi dégagées, les traverses de 320 kg chacune sont alors soulevées comme des jouets par d'immenses griffes, avant d'être hissées dans le ventre du "train-usine", tandis que, sur un autre tapis, de nouvelles traverses descendent et sont posées sur la voie. Ne reste alors plus qu'à remettre les rails, les fixer et recouvrir de ballast."On fait environ 500 mètres de rail par nuit", explique Richard Lopez, responsable de l'unité opérationnelle des travaux, qui ne cache pas sa fierté face au "P95", comme les cheminots l'appellent dans leur jargon. D'un coût de 18 millions d'euros, cette usine ambulante a été spécialement conçue pour le chantier par Colas, "une première en France et dans le monde", selon SNCF Réseau, gestionnaire des 30.000 km du réseau ferré national.C'est également "la première fois dans le monde ferroviaire à grande vitesse qu'on remplace autant de traverses", s'enorgueillit Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance de la ligne.Une marge de 15 minutesChaque nuit jusqu'en 2023, le P95 a pour mission de mener à bien un chantier pharaonique sans perturber le trafic et en respectant un coût supérieur à 300 millions d'euros."C'est la LGV plus circulée d'Europe", rappelle Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance. La ligne, qui représente un tiers du trafic national, transporte "52 millions de voyageurs en 2019" et fait circuler jusqu'à 300 TGV par jour, précise-t-il à l'AFP lors d'une visite de chantier.Pour éviter d'interrompre le trafic, les travaux ne démarrent qu'une fois le dernier TGV passé et doivent impérativement se terminer avant la circulation du premier train matinal. "Nous n'avons que huit heures, avec une marge de seulement 15 minutes", ajoute M. Bertholet.C'est une mauvaise surprise qui a rendu le chantier nécessaire. "En 2009, on a eu un incident de traverse qui nous a obligé à ralentir la ligne pendant plusieurs semaines. On a remplacé les traverses défectueuses mais le risque existe toujours, d'où ce chantier", explique le responsable.La modernisation de la LGV Paris-Lyon, qui a débuté en mai, vise ainsi à remplacer ballast et traverses sur 166 km de voie, sur les 790 de la ligne Paris-Marseille."Il s'agit de nos premiers travaux sur les LGV qui commencent à dater un petit peu", explique Jérôme Grand, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté, rappelant que la LGV Paris-Lyon a été inaugurée en 1981, voilà bientôt 40 ans."C'est une étape importante pour la garantie de la pérennisation de la LGV", souligne le préfet de l'Yonne, Henri Prévost.Mais, outre la maintenance, la modernisation s'inscrit dans le cadre de la construction du "réseau haute performance", un projet de 700 millions d'euros qui vise à accroître la circulation et la régularité sur les axes les plus empruntés, en passant en 2025 de 13 à 14 trains par heure puis en 2030 à 16 sur la LGV Paris-Lyon.
Il y a 4 ans et 288 jours

Ville et Bâtiments : accompagner la sortie de crise et se préparer aux crises sanitaires futures

Photo : Bertrand Rieger / hemis.frLa crise sanitaire liée au Covid-19 a profondément modifié notre mode de vie pendant quatre mois. Nous avons passé pratiquement 100 % de ce temps dans notre logement ou à moins d'1 km de celui-ci. Cette situation inédite a souvent mis en évidence que les espaces où nous vivons peuvent autant être des refuges que des vecteurs de la pandémie. La pandémie associée au virus SARS-CoV-2, repose, du fait de son impact à l'échelle internationale, une question essentielle : quel rôle le bâtiment et l'environnement construit peuvent-ils jouer dans la gestion d'une crise en termes de qualification de l'aléa (qu'il soit sanitaire, écologique, associé aux évènements climatiques, sismique, etc.) ou de caractérisation de la vulnérabilité induite (qu'elle soit sanitaire, économique, écologique, structurelle) ? Le CSTB développe au travers de ses différentes approches disciplinaires, une méthodologie d'analyse structurée des phénomènes de crise, permettant ainsi d'apporter, avec ses partenaires scientifiques, des réponses systémiques et opérationnelles aux différents acteurs socio-économiques et décideurs politiques, et non une simple réponse disciplinaire. Les crises se déclinent [toujours] suivant une même temporalité pré-crise / crise / post-crise, avec deux modulations spécifiques par les échelles des temps long et court : l'anticipation et la prévention pour la pré-crise au temps long résultant de l'apprentissage de la post-crise à la même échelle. Ainsi la problématique initiale se déclinera-t-elle dans une analyse de la contribution du bâtiment et de l'urbain à une résilience multifactorielle face aux crises, quelle qu'en soit la nature. La césure du temps court quant à elle ouvre la voie aux crises résultantes qu'elles soient sanitaires, économiques, sociales ou environnementales, qui se surajoutent à la sortie de crise dans un processus d'amplification des effets. La crise de la maladie Covid-19 n'échappe pas à cette réalité. Si la pré-crise a été mondialement sous-estimée, malgré des foyers épidémiques récents (coronavirus : SRAS en 2003, MERS en 2012, grippe H5N1 en 1997-2003, H1N1 en 2009) et des réalités plus explicites de pandémies mondiales (grippe espagnole en 1918, grippe asiatique en 1957, grippe de Hong Kong en 1969), l'évolution en pandémie, exacerbée par les mobilités inter-régionales et l'absence de protection organisée, nous a conduits à la crise actuelle, sans que nous n'y soyons réellement préparés. Au vu des 80 % du temps quotidien passé par chacun d'entre nous dans un bâtiment, que ce soit logement, tertiaire, commerce, la mise en place d'un confinement place ainsi le bâtiment et l'espace urbain au cœur des questionnements, ici sanitaires, avec plus de 95 % de temps contraint, même si jusqu'à présent cela n'a pas été explicite. Au-delà des sujets « bâtiment » versus crise, le révélateur du confinement a été de remettre sur le devant de la scène la problématique sociale, du fait ici de la crise économique découlant de la crise sanitaire. Mais cela pourrait tout autant s'appliquer aux autres crises ou phénomènes d'ampleur comme par exemple la surmortalité à la suite des vagues de chaleur du fait de la « crise » environnementale (même si le terme crise ne s'applique pas précisément du fait de sa non-finitude), de la paupérisation des plus faibles à la suite de la « crise » environnementale encore, mais cette fois-ci liée aux extrêmes orages, tornades, inondations, etc. Ce point est très important car comme on l'a remarqué au niveau international (USA notamment) la fracture sociale est exacerbée par ce type de crise qui révèle des disfonctionnements majeurs, récurrents, mais sous évalués par le politique (exemple de la politique de la santé vs. hôpital notamment, mais aussi le déficit d'équipement de certains foyers en termes d'outil numérique (PC) pour l'éducation des enfants). La question que le CSTB aborde – quel est le rôle du bâtiment et de l'environnement construit dans la gestion d'une crise – s'inscrit dans chacune de ces phases, dans une logique scientifique, mais doit répondre aux attentes des différents acteurs dans des délais et des niveaux de complexité variables. Elle nécessite une réponse collective, tant au niveau du CSTB que de ses partenaires scientifiques et des acteurs socio-économiques du secteur. Dans la phase actuelle de la gestion de cette crise si particulière, l'expertise du CSTB, issue de travaux de recherche menés depuis de nombreuses années, permet d'ores et déjà de répondre à certaines problématiques de ses donneurs d'ordres : caractériser les sources du Covid-19, les facteurs déterminant son transport dans le bâtiment et l'exposition des occupants ; proposer des moyens de gestion, des conditions d'occupation et de fonctionnement du bâtiment et ses équipements (par exemple sur ventilation, la réduction du taux d'occupation des locaux) au regard de la contamination biologique ; comparer par simulation les solutions de circulation les unes aux autres, en évaluant l'influence sur le reste du bâtiment, et identifier les zones de congestion potentielle susceptibles de provoquer des lieux à risque ne permettant pas de garantir les distances sanitaires ; identifier si les solutions de gestion sont en adéquation avec les règles existantes, notamment en termes de sécurité incendie, de ventilation et traitement d'air, de sécurité de fonctionnement des appareils à combustion et d'accessibilité ; analyser l'impact de stratégies de ventilation (type de système, niveau de renouvellement d'air) vis à vis de l'efficacité du renouvellement d'air et du transfert de contaminant et du niveau de concentration intérieure ; déterminer des stratégies de nettoyage des surfaces et des réseaux et de mise en œuvre des équipements spécifiques de traitement d'air (par exemple épurateurs autonomes, dispositifs en CTA). Au-delà de ces expertises directement disponibles, le CSTB a décidé de mobiliser ses compétences scientifiques pour conduire des travaux de recherche, pour améliorer les connaissances et les réponses à apporter sur les enjeux de circulation et de traitement d'un virus à l'intérieur d'un bâtiment ou en milieu urbain. Plus précisément, le premier projet se penchera sur la circulation des virus dans les espaces bâtis, leur interaction avec les revêtements ou les meubles et l'élaboration de protocole d'évaluation des systèmes de traitement de surface et de leur impact tant sanitaire que physique. Le second projet étudiera la prise en compte des enjeux sanitaires dans la conception des espaces publics et dans leur réalisation, de leur géométrie jusqu'au choix des matériaux les plus adaptés en termes notamment de capacité à être nettoyés, et de résistance aux agressions chimiques. La crise sanitaire et le confinement ont par ailleurs profondément modifié notre rapport à notre lieu de vie et plus largement à notre environnement. L'espace public urbain, hier réservé aux fonctions de déplacements automobiles et alternatifs a parfois retrouvé pendant le confinement sa dimension de lieu de villégiature. Cette transformation est-elle durable ou sera-t-elle purement ponctuelle ? C'est un enjeu majeur pour les collectivités locales et les aménageurs pour l'exercice de leur responsabilité. Cela nécessitera de mobiliser une capacité de recherche sur ces modifications potentielles de nos comportements. Le CSTB souhaite se mobiliser et participer à des travaux de recherche de plus grande ampleur sur les évolutions sociologiques voire sociétales induites par la crise sanitaire. La Corée du Sud nous a montré l'exemple. Touchée par les précédentes pandémies du SRAS et du MERS, elle a su investir pour préparer les crises sanitaires futures et notamment développer leurs connaissances des facteurs qui permettent d'en limiter l'impact. Nous ne partons donc pas de rien. Le CSTB se mobilisera avec tous les partenaires scientifiques et économiques de bonne volonté sur ces domaines d'excellence pour participer à l'effort collectif indispensable pour préparer la prochaine crise, qu'elle soit sanitaire ou environnementale.
Il y a 4 ans et 290 jours

Premier coup de pioche pour la LGV britannique HS2

Le chantier colossal de train à grande vitesse HS2 qui doit relier Londres au nord de l'Angleterre a démarré vendredi 4 septembre.Le budget avoisine les 115 Mds €. Nos majors nationales, Vinci, Bouygues et Eiffage sont parties prenantes.
Il y a 4 ans et 290 jours

France Relance, un plan en trois volets

Jean Castex présente France Relance, le plan de relance économique. [DR] Après avoir mis la « considération sanitaire au-dessus de l’économie », selon les mots du Premier ministre Jean Castex, le gouvernement présente son plan de relance pour le pays. Baptisé France Relance, ce plan dispose d’une enveloppe de 100 Md€. « Nous passons à une consolidation offensive de l’économie », poursuit le Premier ministre. L’objectif ici est de retrouver d’ici 2022 le niveau de richesse d’avant la crise sanitaire. France Relance repose sur 3 leviers : atténuer les effets de la récession pour les entreprises et les salariés, combattre et réduire les morsures de la crise dans le pacte social et territorial. Et enfin, accélérer la transformation “verte” de l’économie. Concernant le 1er volet de ce plan, le gouvernement prévoit, d’une part, pour un budget de 34 Md€, de soutenir les entreprises « pour 74 % des TPE, PME et ETI », précise Jean Castex. Via des baisses d’impôts de production ou encore, en renforçant les fonds propres. Et d’autre part, en engageant une politique de relocalisation industrielle. Une transformation verte La recherche sera encouragée avec un renforcement des moyens de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Et des aides à l’innovation Projets d’innovation des filières stratégiques (PIA). L’objectif “cohésion” sociale et territoriale disposerait d’une enveloppe de 36 Md€. Maintien de l’activité partielle de longue durée pour les secteurs en difficulté, formation des jeunes, développement du numérique sur le territoire… Le plan s’intéresse à plusieurs thématiques. Le gouvernement attribue aussi 3 Md€ dans un plan de relance de la Banque des territoires pour la construction de logement social et de fonciers pour les petits commerces. L’écologie se verra octroyer 30 Md€. « C’est un pas de géant pour la transition écologique, explique Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Nous avons fait le choix de la relance “verte”. » Comme Emmanuelle Wargon l’avait dévoilé [Lire notre article], 6,7 Md€ seront départis à la rénovation énergétique. Dont 4 Md€ pour la rénovation des bâtiments publics, 500 M€ pour les logements sociaux et 200 M€ pour les TPE et PME. Enfin, 2 Md€ seront prévus pour le dispositif MaPrimeRénov’. Une aide qui sera désormais accessible à tous. A travers la rénovation, le gouvernement entend accélérer le développement des filières matériaux locaux et biosourcés. Booster la rénovation énergétique des bâtiments Avec la Stratégie bas carbone et l’objectif de neutralité carbone, l’Etat prend des mesures pour « une économie décarbonée », selon les mots de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. Ainsi, France Relance prévoit de renforcer l’industrie ferroviaire et notamment, le fret. Le développement des technologies vertes a aussi sa place. « Nous comptons investir 2 Md€ dans l’hydrogène vert », complète Barbara Pompili. Pour développer et être indépendant dans cette technologie. Le gouvernement compte opérer une « décarbonation de notre industrie », reprend Bruno Le Maire. Ainsi, l’Etat pourrait prendre en charge les coûts de transformation industrielle pour les sites, qui émettraient le plus de CO2 sur le territoire. Par ailleurs, 2 Md€ seront impartis au développement de l’économie circulaire. Sont concernés le traitement des déchets, le renforcement et la modernisation des centres de tri, le recyclage et la valorisation des déchets… Enfin, 650 M€ seront attribués pour la densification et le renouvellement urbain. Avec notamment la réhabilitation des friches et une aide aux maires pour la densification de l’habitat. Des annonces accueillies de façon nuancée Dans le monde du bâtiment, les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour la FFB, ces annonces sont à nuancer. « L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué, déclare Olivier Salleron, président de la fédération. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées. Ainsi que de leur entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort. Et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans France Relance. Cela passe notamment par un retour au Prêt à taux zéro à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur, qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » Quid de la construction neuve ? Même son de cloche pour la LCA-FFB, qui s’étonne du manque de soutien pour le logement neuf. « La crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, explique Grégory Monod, président de la LCA-FFB. [Une situation], dont le gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des solutions immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour “solvabiliser” les ménages. Mais aussi, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur. A l’image du Prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, du rétablissement de l’APL Accession, du renforcement et de la prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé. Et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion. » En attente du projet de loi Finance 2021 De son côté, la FNTP félicite « une grande ambition pour les infrastructures vertes ». Mais reste « suspendu à son [le plan] exécution rapide ». Pour la fédération, deux conditions doivent être nécessaires pour l’application de ce plan pour les travaux publics. D’une part, que la majorité des crédits soient dédiés à l’investissement. D’autre part, que les crédits affichés soient consommés dans les deux années à venir. Enfin, la FNTP attend la présentation du projet de loi de finances pour 2021 pour s’assurer de la juste retranscription de l’ensemble des postes budgétaires supplémentaires annoncés hier. « Nos entreprises sont prêtes à relever le défi », affirme Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le Cinov déplore un plan insuffisant pour les TPE/PME et regrette le déséquilibre qui semble s’instaurer entre les aides fiscales accordées aux grands groupes et la timidité des mesures en leur faveur. Dont « la valeur ajoutée induite par leur ancrage territorial constitue un atout majeur pour l’économie ». La fédération Cinov met en garde sur les mesures fiscales. Si la baisse des impôts de production est une bonne chose, il ne faut pas qu’elle impacte les collectivités, principales bénéficiaires. Comment et quand ? Ni qu’elle ne joue en défaveur des dépenses d’investissements. « Nous appelons à revoir en profondeur la méthode avec laquelle seront appliquées les différentes mesures, déclare Frédéric Lafage, président du Cinov. On ne saurait obtenir des résultats différents, en appliquant les recettes du passé ! Il faudra s’assurer de la pérennité des investissements engagés. De la viabilité des contreparties exigées. Et réclamer une garantie de résultats. Notamment, en ce qui concerne la rénovation énergétique. Via des indicateurs de performance pour lesquels Cinov s’engage à être force de proposition. » Enfin, pendant son allocution, le Premier ministre a insisté sur le caractère exceptionnel du montant de France Relance. Reste à savoir comment ce plan va se traduire dans les faits et surtout à quel moment ? Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 290 jours

La visioconférence arrive sur Archipad

Après avoir fourni en premier les fiches d'intervention covid-19 au format digital, Archipad innove à nouveau en livrant un tout nouveau système de visioconférence intégré à ses solutions, App et Cloud. Comment la visioconférence Archipad fonctionne ?Le principe de la fonction de visioconférence d'Archipad est de vous proposer des salles de conversation afin de permettre à plusieurs utilisateurs de collaborer sur un projet de construction commun.Grâce au nouveau système de visioconférence, vous pouvez mettre en place en un clic, votre réunion en ligne et accueillir jusqu'à 9 participants sur Archipad Cloud et sur Archipad App.Vous visualisez les différents participants de votre réunion sous forme de mosaïque : Zoomer sur un participant Avec la fonction zoom, vous pouvez agrandir la fenêtre d'un participant pour qu'elle occupe entièrement votre écran. Cette fonctionnalité est particulièrement pratique pour présenter des détails de construction aux autres participants de la réunion et-ce en temps réel. Partage d'écrans pour réaliser des présentations La fonction visio vous permet de partager votre écran sur Archipad Cloud : vous avez la possibilité de projeter à l'ensemble de la réunion vos différents documents (word, doc, présentations powerpoint, excel…).Cette fonction de partage n'est pas limitée à l'environnement Archipad, vous pouvez présenter n'importe quel élément sur votre ordinateur.Sécurité des donnéesVous bénéficiez d'un centre de données et d'une architecture réseau conçus pour répondre aux exigences des clients les plus pointilleux en matière de sécurité. Les réunions sont hébergées en France afin de garantir une qualité optimale et une gestion des données localisée et sécurisée. Tous les éléments du visio, vidéo et son, sont chiffrés en utilisant le chiffrement 256 bits AES.Qui peut utiliser le module de visioconférence Archipad ?La nouvelle fonctionnalité de visioconférence est disponible pour tous les utilisateurs d'Archipad Premium et PromoImmo, sur Archipad Cloud et App.
Il y a 4 ans et 290 jours

France relance : le ministère des Transports détaille la répartition des enveloppes

INFRASTRUCTURES. A la suite de la présentation générale du plan de relance, le 3 septembre, le ministère a communiqué sur les priorités que serviront les 11,5Mds€ du volet dédié aux transports.
Il y a 4 ans et 290 jours

1,5 milliard d'euros pour la déclinaison Outre-mer du plan de relance

"Ce 1,5 milliard, c'est le socle de ce qu'on peut identifier pour les Outre-mer", précise le ministère des Outre-mer, mais les territoires ultramarins pourront également "émarger à l'ensemble des mesures nationales du plan de relance".Pas de chiffrage par territoire, mais plusieurs axes identifiés comme prioritaires pour les Départements et régions d'Outre-mer (DROM), pour des résultats qui doivent être "rapidement visibles".Environ 600 millions sont ciblés pour des mesures sociales (soutien à l'emploi et à la formation, augmentation -non chiffrée pour l'instant- du nombre de "Parcours emploi compétence", ces contrats aidés dont les Outre-mer sont déjà les plus grands consommateurs).Le deuxième axe concerne la rénovation des réseaux d'eau et d'assainissement, particulièrement défaillants aux Antilles, à Mayotte et en Guyane. 50 millions y sont affectés.50 millions d'euros sont aussi ciblés sur la mise aux normes des bâtiments publics (établissements scolaires, hôpitaux), dans le cadre du "Plan séismes Antilles", qui sera accéléré.Le 4e axe concerne la transformation de l'agriculture, avec 80 millions destinés à la diversification des cultures, la modernisation des abattoirs, le renouvellement des équipements, avec pour objectif d'atteindre d'ici 2030 la souveraineté alimentaire des Outre-mer.Une enveloppe encore non chiffrée est destinée à l'accélération des infrastructures routières en Outre-mer, et concernera notamment la Guyane et la Nouvelle route du littoral à La Réunion, un chantier gigantesque d'une route en mer devant relier le Nord à l'Ouest quasiment à l'arrêt depuis plusieurs mois.50 millions sont aussi prévus pour soutenir le développement local (accélération des programmes "Coeur de ville", par exemple).Les collectivités ultramarines bénéficient également de la garantie des recettes fiscales qui ont fondu avec la crise Covid, pour 200 millions d'euros.Enfin, les Collectivités d'Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna), compétentes en matière économique, bénéficient elles du volet de rénovation des bâtiments public de l'Etat, (45 millions ciblés pour l'hôpital de Wallis et Futuna), et de l'accompagnement aux collectivités locales, via des prêts de l'Agence française de développement.Le gouvernement a déjà accordé 3,8 Mds d'euros aux Outre-mer, dans le cadre des mesures d'urgence liées à la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 290 jours

Plan de relance : Routes de France entre satisfaction et interrogation

L’organisation professionnelle se réjouit de l’importance du plan présenté par le gouvernement, mais se questionne sur la part attribuée aux projets de travaux publics, hors ferroviaire.
Il y a 4 ans et 291 jours

Le SNBPE renouvelle sa participation à la journée de prévention à destination des piétons, cyclistes et mobilités douces

Cinq ateliers pédagogiques se dérouleront sur le parvis de l'IMA, 1 rue des Fossés Saint-Bernard (75005), de 9h00 à 17h00, dans le but de sensibiliser le grand public et le personnel de l'IMA aux bonnes pratiques du déplacement sur la voie publique, pour un partage harmonieux de la route en toute sécurité, par l'ensemble des usagers.Le SNBPE mobilisé avec le PSR 75 suivant les principes portés par la Délégation interministérielle à la sécurité routière "Sécurité routière Vivre, Ensemble"Le SNBPE a été sollicité par les services du PSR 75 afin que celui-ci se joigne à un « Village mobilités douces » et anime un atelier de sensibilisation aux angles morts des camions.Une approche pédagogique du déplacement en sécurité autour des nouvelles mobilités 5 ateliers seront proposés au public à partir de 9h00 :Un atelier EDPM (trottinettes électriques) portant sur les mobilités douces et leurs bonnes pratiques sera animé par des policiers préventeurs ;un autre atelier EDPM (Vélo à Assistance Electrique) animé par l'association Wimoov ;un atelier aura pour thème : l'équipement des vélos, co-animé par des policiers préventeurs et l'association « Mieux se Déplacer à Bicyclette » ;un atelier parcours "fauteuil" et des témoignages sur les conséquences des accidents de la route animé par l'association ODAAS (Objectif Diversification Autour d'Actions de Sensibilisation) ;enfin, le dispositif animé par le SNBPE sera composé d'un camion de dernière génération roulant au gaz naturel, positionné en stationnaire avec un marquage au sol matérialisant les angles morts, mais également d'un camion Mercedes ECONIC, modèle développé pour limiter les angles morts et offrir une meilleure visibilité au conducteur par une cabine surbaissée et dotée d'une importante surface de vitrage. Un formateur invitera le public à reconnaître ces zones et informera des bonnes pratiques à adopter sur la voie publique en présence d'un poids lourd. Le participant pourra, également, prendre la place du conducteur dans la cabine de pilotage tout en respectant les consignes sanitaires et gestes barrières, afin d'appréhender la vision du conducteur.Par ailleurs des IDSR (Intervenants Départementaux de Sécurité Routière) se relaieront dans la journée en renforçant les différents ateliers "police" et/ou associatifs.Un concours sous forme de quizz permettra, aussi, à la fin de l'atelier, de récapituler les bonnes pratiques du partage de la route, et de gagner un sac à dos lumineux à LED pour être bien visible lors de vos déplacements à vélo. De nombreux goodies et flyers de sensibilisation seront remis par le PSR 75 et le SNBPE.
Il y a 4 ans et 291 jours

Le réseau Glastetik s'offre une cure de jouvence sur le web

Simplicité et efficacitéDès la rentrée prochaine, les internautes pourront s'informer facilement sur les produits proposés par les partenaires du réseau, les avantages du verre, l'actualité du réseau, mais aussi obtenir des conseils d'installation en images et même un blog. Le site offre en outre la possibilité de se faire rappeler par un professionnel du verre ainsi que de recevoir des échantillons. Plus ergonomique et didactique que sa précédente version, il séduira aussi le grand public à la recherche de matériaux originaux et durables.Mise en avant des membres du réseauLe nouveau site internet renseigne bien-entendu les coordonnées des transformateurs verriers partenaires. Ces derniers guident les maîtres d’œuvre et les maîtres d'ouvrage vers le choix du verre le mieux approprié à leur projet et répondent aux demandent de devis. Les particuliers y trouvent un large éventail de solutions tendances et peuvent compter sur l'expertise d'un professionnel pour la transformation et l'installation des verres. Les installateurs et maîtres d'œuvre qui le souhaitent peuvent également figurer sur la carte du site à condition de signer une charte avec AGC.Glastetik est une initiative d'AGC, producteur verrier.Lancé en 2012, le réseau Glastetik réunit les meilleurs professionnels qualifiés en matière de transformation et d'installation de verres décoratifs. Ils proposent la Glastetik Glass Collection produite par AGC. Son site internet www.glastetik.fr les met en relation avec les différents acteurs de l'aménagement intérieur jusqu'au particulier.
Il y a 4 ans et 291 jours

Plan France relance : les travaux publics sont aussi servis

DÉCRYPTAGE. Parmi les 100 milliards d'euros du plan France relance, annoncé ce 3 septembre par le Gouvernement, plusieurs enveloppes concernent directement les infrastructures. Transports, eau, numérique... Batiactu fait le point avec les fédérations du secteur et leurs présidents.
Il y a 4 ans et 291 jours

Le gouvernement présente les mesures de son plan de relance de 100 milliards d'euros, le bâtiment est prêt !

Les principales mesures en détailCompétitivité - 35 milliards d'eurosBaisse pérenne de 10 milliards d'euros des impôts de production (soit 20 milliards sur les deux ans du plan de relance), via notamment une réduction de moitié de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (soit 7 milliards) et la baisse de moitié des impôts fonciers pesant sur les sites industriels.Cette baisse des impôts de production bénéficiera à 42% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), à 32% aux PME et à 26% aux grandes entreprises selon le gouvernement.3 milliards d'euros de soutien aux fonds propres des entreprises, via une garantie publique associée aux prêts participatifs accordés par les banques ou à des fonds qui seraient labellisés par l'Etat. Le gouvernement espère ainsi créer un effet de levier et mobiliser le secteur bancaire entre 10 et 15 milliards d'euros.L'État subventionnera à hauteur d'1 milliard d'euros le développement industriel sur les territoires, soit 400 millions d'euros pour le dispositif existant des territoires d'industrie et 600 millions pour un appel à projet sur la relocalisation de productions en France.11 milliards d'euros prévus dans le prochain Programme d'investissements d'avenir (PIA) seront fléchés vers le plan de relance et concerneront notamment des aides à l'innovation de Bpifrance.385 millions d'euros seront alloués à la transition numérique des TPE et PME.Le gouvernement a également évoqué ces dernières semaines des aides à l'export et des simplifications administratives pour accélérer la reprise de l'activité.Transition écologique - 30 milliardsLes transports bénéficieront de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards d'euros affectés à la SNCF afin de redévelopper le fret ferroviaire, en particulier la ligne Perpignan-Rungis, les petites lignes et deux lignes de trains de nuit. Le reste ira à un plan vélo et aux transports publics.Près de 7 milliards d'euros sont mobilisés pour la rénovation énergétique des bâtiments: 4 milliards pour les bâtiments publics (écoles, université, etc.) et 2 milliards pour les ménages via la prime Maprimerénov' qui sera accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement veut notamment viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher.9 milliards seront affectés à l'accompagnement des entreprises dans leur transition énergétique, notamment via la recherche et l'innovation, dont 2 milliards pour développer l'hydrogène +vert+, c'est-à-dire non issu des hydrocarbures.Le développement d'une agriculture plus durable et d'une alimentation plus saine bénéficiera d'aides de 1,2 milliard d'euros.300 millions d'euros iront à l'accélération de la rénovation des réseaux d'eau, en particulier outremer.Cohésion sociale et territoriale - 35 milliardsUn plan pour l'emploi des jeunes, doté de 6,5 milliards d'euros déjà votés cet été, comprend notamment l'aide de 4.000 euros pour toute embauche d'un jeune de moins de 26 ans pour un contrat de trois mois minimum, les primes pour l'embauche de jeunes en alternance, les contrats d'insertion ou le service civique étendu.Un "bouclier anti-chômage" sera déployé via l'activité partielle de longue durée (6,6 milliards) et un renforcement des moyens du dispositif FNE-Formation, axé notamment sur les secteurs d'avenir (1 milliard).5,2 milliards d'euros iront soutenir l'investissement des collectivités.Environ 6 milliards d'euros pour le soutien à l'investissement des hôpitaux.L'augmentation de 100 euros de l'allocation de rentrée scolaire représente environ 500 millions d'euros.Le plan pauvreté et anti-exclusion sera doté de 200 millions d'euros supplémentaires.350 millions iront financer la rénovation de ponts en danger sur les territoires.Le bâtiment est prêt pour le plan de relance, selon la FFBLa FFB se réjouit de trouver le bâtiment à sa juste place dans le plan « France relance » du gouvernement, avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant.Sous réserve des barèmes à préciser dans la loi de finances pour 2021, la FFB se félicite d’y retrouver plusieurs de ses demandes. C’est notamment le cas de l’ouverture confirmée de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C’est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d’enseignement, hospitaliers et les EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants, bien que pour un montant assez faible (200 millions d’euros sur deux ans).En revanche, la FFB déplore l’absence inquiétantes de mesures fortes en soutien au logement neuf. Sur ce segment, le décrochage, amorcé dès le début 2020 sous l’effet des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière, ne cesse de s’accélérer. L’accompagnement à la réhabilitation des friches, pour important qu’il soit (650 millions d’euros sur deux ans), ne permettra pas la relance à court terme de l’accession sociale et de l’investissement locatif. Il y a là de nombreux emplois en jeu.« L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées, ainsi que de leur rapide entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans "France relance". Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. »- Olivier Salleron, Président de la FFBLCA-FFB déplore que le logement neuf soit aux abonnées absents du plan de relanceEn dépit de la place accordée au Bâtiment et à la rénovation énergétique dans le plan « France relance » de 100 milliards d’euros annoncé aujourd’hui par le Gouvernement, LCA-FFB déplore l’absence étonnante de mesures de soutien à court terme pour le logement neuf. Depuis le début de l’année 2020, la chute du logement neuf s’accélère : -22,4 % sur six mois pour les ventes de maisons et -31 % pour les logements collectifs. Sur un an à fin juillet, la production de crédits immobiliers pour le neuf a reculé de 16 %. Et plus de 100 000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si rien n’est fait, si aucune mesure ne vient rapidement stimuler la demande, soutenir l’offre et booster la reprise du secteur, le scénario du pire est à craindre.Pour Grégory Monod, Président de LCA-FFB, « la crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, dont le Gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des mesures immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour solvabiliser les ménages, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur : prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, rétablissement de l’APL Accession, renforcement et prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion.»La CPME vigilante sur l'exécution et le soutien aux plus petites entreprisesLe succès du plan de relance tiendra beaucoup à sa bonne "exécution", a jugé jeudi François Asselin, le président de la CPME, qui sera "vigilant" sur le fléchage effectif des aides aux petites et moyennes entreprises (PME)."Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a indiqué le président de la CPME à l'AFP.De son côté, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui considère que les mesures du plan "vont dans la bonne direction", souhaite qu'un "comité de suivi" soit instauré afin de vérifier leur "efficacité" et de "s'assurer que l'ensemble des catégories d'entreprises, notamment les 3 millions d'entreprises de proximité, soient bien associées à la relance".Alors que le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance seront destinés aux PME et aux très petites entreprises (TPE), François Asselin rappelle que les PME "représentent près de 50% de l'emploi salarié en France et plus de 90% des entreprises"."Cela remet en perspective les annonces par rapport au poids réel des PME dans l'économie", a-t-il ajouté.La CPME est globalement satisfaite des moyens débloqués dans le plan de relance. Elle se réjouit en particulier de la baisse pérenne des impôts de production, qui va améliorer la compétitivité des entreprises.Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a également salué dans un communiqué l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production. Mais elle demande que cet effort soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne"."Ce dont ont besoin les entreprises, c'est de l'activité, de la compétitivité, de l'efficacité et de la simplicité", a prévenu le président de la CPME."La baisse des impôts de production, c'est important. Mais si les entreprises n'ont pas de boulot, ce ne va servir à rien", a-t-il insisté. Il a notamment cité le cas des traiteurs, qui à l'image de nombreux professionnels de l'évènementiel n'ont pas pu reprendre une activité normale du fait de la persistance de l'épidémie de Covid-19.Par ailleurs, si le plan de relance vise à préparer la France de 2030, le président de la CPME estime qu"on ne pourra pas relancer (l'économie) avec des entreprises moribondes".Et il demande au gouvernement de poursuivre le soutien aux entreprises mis en place durant le confinement, par exemple via un étalement sur 7 ou 10 ans du remboursement des dettes contractées depuis le début de la crise.
Il y a 4 ans et 292 jours

Colas remporte un contrat pour l'extension de l'aéroport de Bangkok

"La société Thanomwongse, détenue conjointement par Colas et ses partenaires thaïlandais, a remporté en groupement avec l'entreprise thaïlandaise Nawarat Patanakarn un contrat pour la construction de la piste 3, l'extension du taxiway D et du taxiway périphérique de l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok", précise un communiqué de cette filiale du géant du BTP Bouygues."Le montant total du contrat s'élève à 9.700 millions de bahts (environ 280 millions d'euros), dont 52% (environ 145 millions d'euros) pour Thanomwongse, mandataire du groupement", est-il précisé.Les travaux, qui visent à accroître la capacité de cet aéroport pour en faire un hub en Asie du Sud-Est, devraient débuter en octobre et durer environ 25 mois, selon le communiqué.
Il y a 4 ans et 292 jours

Du tourisme au logement, premier état des lieux post-catastrophe au Liban

LogementL'explosion a affecté 351.000 habitants de Beyrouth. Sur les 171.887 logements passés en revue par l'étude, 8% ont été complètement détruits, 15% en partie mais 49% ont été épargnés.Les pertes sont estimées entre 1 et 1,2 milliard de dollars, "ce qui reflète la forte proportion de locataires dans la population et les loyers élevés de la ville", selon la Banque mondiale. Les besoins liés à l'hébergement d'urgence et à la reconstruction sont, eux, chiffrés entre 220 et 265 millions.ÉducationDix établissements scolaires ont été entièrement détruits, et 10 millions de dollars sont nécessaires pour rouvrir au plus tôt les écoles, mais le principal défi réside dans l'accélération du transfert, déjà massif avant l'explosion, d'élèves de l'enseignement privé vers l'enseignement public, sans parler des risques de décrochage.Culture et patrimoineL'explosion a dévasté le centre historique de Beyrouth, endommageant 240 édifices religieux, 11 monuments nationaux, 9 théâtres et cinémas, 6 musées, 24 des 25 bibliothèques et archives, 64 galeries d'art... Au total, 652 des 755 immeubles classés ("heritage building") ont été endommagés.En outre, 713 entreprises (sur les 850 évaluées) liées au secteur de la culture ont été affectées à des degrés divers, au risque d'un "exode permanent". En effet, "chaque entreprise, galerie et lieu culturel (...) fournissait en moyenne cinq emplois à temps plein, principalement à des jeunes", note le rapport.Les dégâts matériels sont évalués entre 1 et 1,2 milliard, et les pertes économiques entre 250 et 310 millions de dollars. A très court terme, la Banque mondiale chiffre les besoins de reconstruction à 250-310 millions, mais ce montant devrait être "multiplié par cinq" au bout du compte.Port et transportsL'explosion au port de Beyrouth a provoqué "sept naufrages" et d'importants dommages, dont la destruction d'un "silo de 120.000 tonnes qui contenait 15.000 tonnes de grains au moment de l'explosion", 157.000 m2 d'entrepôts, 373 conteneurs pleins. La destruction des silos, "utilisés pour stocker les réserves de céréales", met en danger la "sécurité alimentaire", note le rapport.Cependant, "alors que le terminal cargo a été fortement endommagé, le terminal à conteneurs (...) est déjà de nouveau en service, et deux navires ont pu accoster à peine une semaine après l'accident".Enfin, 40 bus du réseau de transport public ont été détruits, ainsi que 430 voitures et 1,5 km de routes.Si les dommages et pertes sont estimées à 1,55 milliard, la Banque mondiale chiffre à 520 millions de dollars les sommes nécessaires à la remise en état de l'infrastructure portuaire, tout en appelant à un "changement profond" afin de bâtir un "secteur portuaire moderne, efficace et transparent, susceptible d'être un moteur" de la future croissance libanaise.Énergie, eauL'explosion a mis à mal le réseau électrique et détruit de nombreux bâtiments de la compagnie Électricité du Liban, ainsi que le siège du ministère de l'Énergie. En revanche, le réseau d'eau et d'assainissement a été "touché, mais les installations fonctionnent encore dans une certaine mesure".Commerce et industriePlus de la moitié (56%) des commerces et industries ont été endommagés, pour moitié des magasins de vêtements ou d'ameublement, pour un montant évalué à 125 millions de dollars, auxquels s'ajoutent jusqu'à 345 millions d'euros de pertes d'exploitation.La déflagration s'est produite "à un moment où les conditions financières des entreprises étaient déjà très tendues, et les moyens de subsistance des employés menacés".En revanche, seules 12% des agences bancaires de la ville ont été détruites, et le service bancaire n'a pas été très perturbé.TourismeLe secteur accuse 440 millions de dommages et pertes, selon l'estimation haute. Près de la moitié (49%) des entreprises touristiques ont été affectées, soit 2.540 établissements, dont des bars, hôtels, restaurants, agences de voyage, locations meublées. Sur ce total, 15% ont été anéantis.Les restaurants paient le prix le plus élevé en valeur mais 80% des bars, des pâtisseries et des boîtes de nuit ont été pulvérisés. "On estime qu'un employé sur cinq a perdu son travail", note la Banque mondiale, pour qui "relancer le tourisme est une priorité pour la relance de l'économie locale".
Il y a 4 ans et 292 jours

Transpod reçoit le soutien officiel de l'Alberta pour développer son système hyperloop

TRANSPORTS. La société canadienne Transpod, qui construit un site d'essai pour son système hyperloop, a signé un protocole d'entente avec le gouvernement de l'Alberta afin d'accélérer le développement de sa solution de transport à très grande vitesse, et attirer des investisseurs.
Il y a 4 ans et 292 jours

DuPont Sustainable Solutions célèbre son 1er anniversaire en tant que conseil indépendant

DuPont Sustainable Solutions célèbre son 1er anniversaire en tant que conseil indépendant La société présente une solide performance pour sa 1ère année d’activité et élargir son expertise digitale pour nourrir sa croissance future GENÈVE, Suisse – 1er septembre 2020 – Dupont Sustainable Solutions (DSS) célèbre son premier anniversaire en tant que cabinet de conseil indépendant spécialisé en sécurité industrielle, excellence opérationnelle et gestion des risques suite à sa séparation de DuPont. Toujours plus agile et mieux positionnée pour fournir à ses clients des solutions innovantes, DSS s’appuie sur une solide réputation d’excellence depuis 1968 pour aider ses clients à toujours mieux protéger leurs employés et leurs infrastructures, améliorer l’efficacité de leurs opérations, innover plus rapidement et faire progresser les capacités de leurs équipes, grâce aux nouvelles technologies. « Je suis très fier de tout ce que DSS a accompli au cours de l’année passée pour nos clients et nos collaborateurs en tant qu’entreprise indépendante » a déclaré Davide Vassalo, CEO de DuPont Sustainable Solutions. « Malgré les difficultés liées à la pandémie de COVID-19, DSS a prospéré, innové, résolu avec succès les défis rencontrés par ses clients et s’est positionnée de façon à leur offrir des résultats durables dans le futur. Je suis enthousiaste par ce que l’avenir nous réserve, et au nom des employés de DSS présents dans le monde entier, je voudrais remercier nos clients pour leur confiance durant cette première année ». Durant l’année passée, DSS a réalisé : • Une solide croissance et performance financière DSS a enregistré une augmentation de 8% de ses revenus en glissement annuel au cours de ses six premiers mois d’activité en tant qu’entreprise indépendante et a augmenté le nombre total d’employés dans le monde de 7%. DSS compte aujourd’hui plus de 900 salariés répartis dans 38 bureaux à travers le monde. • Des acquisitions stratégiques pour accroître son expertise sectorielle DSS a renforcé ses capacités et ses offres de service dans des secteurs à fort potentiel comme les industries extractives, l’agro-alimentaire et la production et distribution d’eau et d’électricité. Pour renforcer son expertise dans le secteur de l’industrie minière, DSS a acquis, en février, Lodestone Partners, une société de conseil reconnue sur le marché pour aider les entreprises à améliorer leur performance opérationnelle. • Des offres adaptées à la COVID-19 et la reprise d’activité DSS a rapidement élaboré une série de solutions pour permettre aux chefs d’entreprise de prévenir la propagation de la COVID-19 et d’atténuer son impact économique. DSS a proposé ses conseils en management pour les aider à protéger leur personnel et à réduire leur risque d’exposition au travail, à gérer efficacement un effectif en télétravail, à améliorer les capacités et les compétences en matière de leadership, à redémarrer avec succès les opérations après un arrêt prolongé et à planifier la reprise et la pérennité des activités. • De nouvelles capacités en digital et analyse de données Les opérations étant de plus en plus numériques, DSS a massivement investi dans le développement de solutions digitales qui permettent aux clients d’obtenir plus rapidement et plus efficacement des résultats en matière de sécurité et de gestion des risques. Elles reposent sur des méthodes d’apprentissage innovantes pour développer des compétences clés afin de garantir l’acceptation, l’intégration et l’utilisation correcte des nouvelles technologies ; www.SafetyTech.ai, une nouvelle plateforme pour identifier et utiliser des nouvelles technologies qui apportent une meilleure protection aux employés ; DSS Transform, une application qui permet de numériser les processus et les procédures, ainsi qu’analyser les données – tout cela pour permettre aux organisations d’obtenir les informations nécessaires pour accélérer les améliorations en matière de gestion des risques et d’excellence opérationnelle. • Une reconnaissance renouvelée de son expertise et de son impact clients DSS a continué à être reconnu pour son expertise au cours de sa première année en tant qu’entreprise indépendante. En septembre 2019, le rapport ALM Vanguard of Asset Performance Management Consulting Providers du cabinet de recherche indépendant ALM Intelligence a désigné DSS comme l’un des meilleurs cabinets de conseil en opérations en milieu industriel. En octobre 2019, le cabinet d’études indépendant Verdantix a classé DSS au premier rang des cabinets de conseil EHS (Environnement, Santé et Sécurité), et ce pour la troisième année consécutive. Et en juillet dernier, DSS a été reconnu parmi les 20 leaders mondiaux de la formation en ligne dans le 2020 Training Industry Top 20 Online Learning Library Companies Watch List par Training Industry, Inc., le centre mondial de recherche et d’information pour les leaders de la formation en entreprise. http://bit.ly/about-dss
Il y a 4 ans et 292 jours

Rafraîchissement : la VMC double flux Zehnder ComfoAir Q, une solution alternative pour limiter la surchauffe des bâtiments

Aujourd’hui, les saisons sont totalement perturbées par le réchauffement climatique. Chaque année, les étés sont de plus en plus chauds et la chaleur se maintient pendant des périodes de plus en plus longues. Les températures sont souvent plus importantes à l’intérieur d’un bâtiment qu’à l’extérieur, provoquant un inconfort pour les occupants. VMC double flux Zehnder ComfoAir Q La climatisation, fortement consommatrice d’énergie et cause d’affections respiratoires, ne peut pas être la solution à cette problématique de surchauffe. Avoir une approche différente s’avère nécessaire. Les solutions de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q et leurs modules complémentaires présentent de nombreux atouts pour rafraîchir, en neuf comme en rénovation, les bâtiments performants (maisons individuelles, petits logements collectifs ou bâtiments de bureaux) tout en respectant la santé des résidents. A ce titre, la machine Zehnder ComfoAir Q 350 est la première unité de VMC double flux à être certifiée dans la catégorie « Climat très chaud » selon le PassivHaus Institut. Zehnder ComfoAir Q, 1ère unité de VMC double flux certifiée « climat très chaud » (PHI) Avec un taux de récupération de fraîcheur de 87%, Zehnder ComfoAir Q 350 est la première unité de VMC double flux à être certifiée dans la catégorie « Climat très chaud » selon le PassivHaus Institut. Une vraie alternative à la climatisation pour réduire la surchauffe des bâtiments Au-delà de ses bénéfices sur la qualité d’air intérieure et les performances énergétiques, les solutions de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q se présentent comme une véritable alternative à la climatisation. – Rafraîchir en été Tout comme elle récupère les calories l’hiver, la VMC double flux récupère la fraîcheur l’été. Les flux d’air entrant et extrait sont séparés, mais en se croisant à travers de très fins canaux dans un système d’échangeur, l’air frais sortant rafraîchit l’air entrant. Il s’agit de la récupération de fraîcheur. Cette solution permet de maintenir une température confortable dans l’habitat, même en période de fortes chaleurs. – Récupérer la chaleur en hiver En hiver, les systèmes de VMC double flux Zehnder récupèrent la chaleur grâce au système d’échangeur de chaleur. Les flux d’air entrant et extrait sont séparés, mais en se croisant à travers de très fins canaux, l’air froid entrant récupère les calories de l’air sortant (jusqu’à 97% selon NF 205 de récupération thermique). Les déperditions thermiques sont ainsi considérablement limitées garantissant à la fois des économies d’énergie, et la réduction des émissions de CO2. Ce système est particulièrement efficace pour les maisons neuves performantes ou rénovées. – Adapter la chaleur ou la fraîcheur en mi-saison Avec le réchauffement climatique, les températures peuvent varier profondément pendant les périodes de mi-saison. Besoin de frais ou de chaud, avec les systèmes de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q, le choix est laissé à l’occupant : il règle lui-même la température de confort selon 3 profils. Le by-pass modulant s’ajuste alors sur celle-ci. Il régule au degré près la récupération de chaleur et influe ainsi sur la température de l’air neuf en fonction des conditions extérieures. • « Profil Chaud », pour des températures d’air neuf plus chaudes (autour de 20°, en fonction des besoins), • « Profil Moyen», • « Profil Frais », pour des températures d’air neuf plus fraîches (18°). Zehnder ComfoAir Q, des équipements modulaires pour un rafraîchissement adapté à chaque besoin – L’échangeur de chaleur enthalpique pour lutter contre la sensation de chaleur En été, l’humidité de l’air donne un ressenti de chaleur supérieur à la réalité. Proposé en option, l’échangeur de chaleur enthalpique Zehnder permet de lutter contre l’humidité en été, sachant que le taux d’humidité idéal recommandé par les experts se situe entre 40 et 60%. Les échangeurs enthalpiques Zehnder sont réalisés à partir d’une technologie de membrane brevetée en polymère qui permet de transférer à la fois la chaleur et l’humidité d’un flux d’air à l’autre. Le niveau de récupération de chaleur, de fraîcheur et d’humidité est piloté par le choix initial du profil de température. – Le puit canadien Zehnder ComfoFond L-Q pour utiliser l’inertie du sol comme une énergie renouvelable Le puit canadien Zehnder ComfoFond L-Q utilise la température constante du sol via un circuit d’eau glycolée pour préchauffer l’air extérieur en hiver, le tempérer et le déshumidifier. Cette ressource durable permet de se passer de préchauffeur électrique en hiver et fournit en même temps de l’air neuf frais en été. Zehnder ComfoFond L-Q est placé et régulé à côté de l’appareil de ventilation Zehnder ComfoAir Q. Il fonctionne en augmentant très faiblement la consommation d’énergie, avec des performances importantes : Production de chaleur : pour 600m3/h 2,8kW Production de fraîcheur : pour 600m3/h 2,9kW – L’unité de rafraîchissement Zehnder ComfoCool-LQ (pompe à chaleur) pour augmenter les capacités de rafraîchissement Zehnder ComfoCool L-Q est une pompe à chaleur qui permet de rafraîchir l’air intérieur. Sa combinaison avec l’appareil de VMC double flux Zehnder ComfoAir Q 600 permet de diffuser l’air frais à l’ensemble de l’habitat, et de gagner de la place au niveau de l’installation. Point de référence : Air extérieur 35°C – humidité 40% Air intérieur 27°C – humidité 47% . ComfoCool L-Q – production de fraîcheur : pour 550m3/h, 150 Pa 2,5kW . ComfoCool L-Q+ échangeur enthalpique – production de fraîcheur : pour 550m3/h, 150 Pa 3,6kW Rafraîchir l’habitat en été, maintenir la chaleur en hiver tout en respectant la santé des occupants et la planète, les systèmes de ventilation double flux Zehnder ont tous les atouts pour répondre aux nouvelles exigences.   https://www.zehnder.fr/
Il y a 4 ans et 292 jours

Emmanuel Macron va charger François Bayrou de préparer l'avenir

En annonçant début juillet son intention de recréer un Haut-commissariat au plan, en vigueur de 1946 à 2006, pour "rééclairer l'action publique d'une vision de long terme", le Premier ministre Jean Castex n'avait pas exclu d'en confier les rênes au patron du MoDem. "Pourquoi pas!" avait-il lancé en souriant.Deux mois plus tard, sa nomination doit être entérinée par décret jeudi en Conseil des ministres. Emmanuel Macron l'a confirmée vendredi dernier, saluant "l'expérience" de l'ancien ministre, "grand responsable politique" et "européen convaincu".Quelques jours plus tôt, François Bayrou, 69 ans, s'était déjà dit "prêt" dans une interview accordée à la République des Pyrénées, dans laquelle il avait esquissé ses objectifs."Ce qui est vital doit être protégé. Encore faut-il déterminer ce qui est vital et imposer aux décideurs et à l'opinion publique de se saisir des problèmes qui méritent une réponse à 10, 20 ou 30 ans et non pour 10, 20 ou 30 jours", a expliqué le maire de Pau qui sera finalement rattaché à Matignon, et non à l'Elysée, sachant que c'est Emmanuel Macron qui signera sa lettre de mission.Il est "la bonne personne pour analyser les faiblesses du pays et le projeter dans l'avenir", assure le chef de file du groupe MoDem de l'Assemblée Patrick Mignola selon qui "la planification" est l'un des combats du leader centriste qui en parlait déjà avec Michel Rocard, ministre du Plan entre 1981 et 1983.La nomination de François Bayrou intervient après sa mise en examen le 6 décembre dernier dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son parti, qui semblait sonner le glas d'un retour au premier plan pour un homme longtemps présenté comme premier-ministrable.Au début du quinquennat, le leader centriste avait dû jeter l'éponge après 34 jours au gouvernement comme garde des Sceaux en raison de l'ouverture d'une enquête préliminaire dans cette même affaire."Utiliser ses compétences""Cette nomination, c'est une façon d'utiliser ses compétences, sa vision en dehors du gouvernement" où il est "empêché", estime Patrick Mignola. "C'est une façon de l'impliquer dans la marche du pays et, parce qu'il a une surface politique, ses observations seront plus entendues".Cette fois, il n'était pas question pour lui de rester sur le quai, dans la dernière ligne droite du quinquennat.Car entre-temps, le MoDem, autrefois force d'appoint, est devenu un allié incontournable de La République en marche qui a perdu la majorité absolue à l'Assemblée.Depuis la présidentielle, où François Bayrou a apporté un soutien décisif à la victoire du candidat Macron, le leader centriste n'est jamais revenu sur son engagement, même s'il s'est parfois montré critique sur certains choix gouvernementaux.Fils d'agriculteur, natif de Bordères (Pyrénées-Atlantiques), catholique et laïc, fin lettré et auteur d'une biographie remarquée d'Henri IV, François Bayrou est entré en politique après son agrégation de lettres dans les années 70.Certains de ses compagnons de route lui reprochent son manque d'esprit d'équipe, son ambition et son orgueil. Beaucoup lui reconnaissent son obstination, comme celle d'ailleurs qu'il a mise à vaincre son bégaiement survenu enfant.Une gifle administrée à un enfant de Strasbourg qui tentait de lui faire les poches avait valu un regain de popularité à l'ex-ministre de l'Éducation (1993-1997) lors de sa première tentative élyséenne en 2002 (6,8%). Mais son meilleur score (18,6%), le leader centriste l'a réalisé en 2007, sans toutefois se qualifier pour le second tour.Son refus de soutenir Nicolas Sarkozy a entraîné alors le départ de la plupart de ses soutiens. M. Bayrou n'a ensuite eu de cesse de pourfendre cet "enfant barbare", au point d'annoncer son soutien à François Hollande dans l'entre-deux-tours de 2012, après un score décevant au premier (9,1%).Il a ensuite confié sa déception vis-à-vis du président socialiste ressentie "dès la première seconde de son investiture".
Il y a 4 ans et 292 jours

Pont de Gênes : moins de deux ans pour déconstruire et rebâtir

Le 14 Août 2018, le pont Morandi à Gênes s’écroulait partiellement. Le 5 Août 2020, le nouveau viaduc de San Giorgio sera ouvert à la circulation. Photo d’ouverture ©Andrea Botto.
Il y a 4 ans et 292 jours

Partenariat CCCA-BTP et WorldSkills France : Cap sur la génération française 2023 de la construction

Signature du partenariat CCCA-BTP / WorldSkills France le 31 août Éric Routier, président du CCCA-BTP, et Armel Le Compagnon, président de WorldSkills France, ont signé le 31 août à Paris une convention de partenariat, dans la perspective des Finales Nationales WorldSkills, qui se tiendront à Lyon du 14 au 17 décembre 2020. En vue des finales mondiales WorldSkills, organisées à Lyon en 2023, cette coopération s’inscrit aussi dans une démarche au long cours d’excellence des métiers du BTP, pour mobiliser l’ensemble des acteurs de la formation aux métiers du BTP et de la construction et préparer la génération 2023 des jeunes français à se hisser sur les plus hautes marches du podium international.1re étape : une forte visibilité des métiers du BTP aux Finales Nationales à Lyon en décembre 2020La WorldSkills Competition, concours international de haut niveau qui s’apparente aux Jeux Olympiques, représente une vitrine exceptionnelle pour promouvoir auprès du grand public l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du bâtiment et des travaux publics, mais aussi l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite. C’est pourquoi, le CCCA-BTP, dans le cadre de son partenariat avec WorldSkills France, y sera présent en force avec un espace de 100 m², connexe au pôle des épreuves des métiers du BTP, et aux couleurs de la campagne de communication (saison 2020-2021) « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP. Le secteur du BTP qui, avec 16 métiers représentés, constitue le pôle le plus important en compétition, sera ainsi à l’honneur au cœur des Finales Nationales WorldSkills, événement majeur de valorisation des métiers et de la formation professionnelle, tant il est vital de promouvoir les métiers et l’apprentissage BTP auprès des jeunes, pour susciter de nouvelles vocations et attirer les talents. C’est tout l’objectif de la campagne « La Construction. Demain s’invente avec nous », qui vise à valoriser les atouts d’un secteur dynamique et innovant, en première ligne des grandes mutations sociétales qui façonnent le monde de demain et qui offre de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de la vie professionnelle et la garantie d’un emploi hautement qualifié à long terme. Portée par le fort investissement et l’expertise des entreprises du BTP, des partenaires sociaux des branches du bâtiment et des travaux publics et des organismes de formation aux métiers du BTP, la signature de la convention de partenariat entre le CCCA-BTP et WorldSkills France est une première étape symbolique, qui permet de valoriser la qualité des parcours français de formation professionnelle par l’apprentissage, leur capacité d’innovation et d’adaptation aux fortes évolutions des métiers du BTP, ainsi qu’aux besoins en compétences et qualifications professionnelles des entreprises, dans un contexte de reprise économique. Un continuum en 2020 et 2021 : l’appel à projets du CCCA-BTP « Excellence des métiers »Le CCCA-BTP a lancé en 2020 un appel à projets sur le thème « Comment mieux identifier, former et accompagner les apprentis à la préparation des concours, tels que les compétitions WorldSkillset EuroSkills, Un des Meilleurs Apprentis de France, etc. pour les métiers du BTP ? ».Son objectif est d’accompagner et de soutenir l’émergence d’expérimentations et de projets innovants, en vue de favoriser, développer et promouvoir l’excellence des jeunes en formation aux métiers du BTP, inscrits dans des concours sectoriels, régionaux, nationaux et internationaux. Les projets présentés s’inscrivent dans des démarches d’excellence pérennes pour identifier les talents, sensibiliser les potentiels candidats et les inciter à participer aux concours, accompagner les équipes pédagogiques et éducatives des organismes de formation pour favoriser et développer leur investissement dans l’identification, la formation et l’accompagnement des apprentis, optimiser les performances et la montée en compétences des jeunes compétiteurs, en renforçant leur préparation technique, physique et mentale. Plus globalement, il s’agit ainsi d’associer l’ensemble des acteurs autour des jeunes, notamment les formateurs des centres de formation, leur entreprise formatrice et des partenaires, dans une dynamique vertueuse ayant un objectif commun tendre ensemble vers l’excellence et le faire savoir.Cap sur 2023 : lancement du projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France Les projets « Excellence des métiers » éligibles à un financement dans le cadre de l’appel à projets organisé par le CCCA-BTP, sont portés par des organismes de formation aux métiers du BTP et par des organisateurs de concours. Parmi les neuf projets sélectionnés par le CCCA-BTP, le projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France, qui bénéficie d’un financement du CCCA-BTP de 1 125 000 €.À l’issue de la signature du partenariat le 31 août, un comité de pilotage de lancement du projet « Excellence BTP » réunira, autour de WorldSkills France, les partenaires du projet (réseau régional des CFA du BTP à gouvernance paritaire, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, ainsi que le réseau des Maisons familiales et rurales). Le projet national animé et conduit par WorldSkills France ambitionne de renforcer l’excellence des filières du bâtiment et des travaux publics et de hisser la France au 5e rang des pays en compétition lors des finales internationales à Lyon en 2023. Mobiliser l’ensemble des acteurs pour recruter, préparer et former la génération Lyon 2023 Bien au-delà des compétitions, le projet « Excellence BTP » piloté par WorldSkills France vise à inscrire les organismes de formation aux métiers du BTP dans une dynamique de performance et d’excellence, pour répondre aux besoins en compétences des entreprises du secteur, favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, promouvoir les métiers du bâtiment et des travaux publics et les voies de formation professionnelle initiale qui y conduisent, en particulier l’apprentissage, auprès d’un large public, notamment les jeunes en recherche d’une orientation professionnelle. « Excellence BTP » est un projet novateur, qui intègre l’ensemble de l’écosystème autour des jeunes compétiteurs, en impliquant le centre de formation, avec les formateurs et l’ensemble des équipes pédagogiques et éducatives, les entreprises formatrices d’apprentis et la famille des jeunes. Il s’appuie sur les méthodologies et expertises de préparation et d’évaluation aux concours, ainsi que sur la mobilisation des ressources de WorldSkills France (outils et supports pédagogiques et de communication, modules d’entraînements par métier, etc.) pour détecter les potentiels, partager les bonnes pratiques et former aux bons gestes les jeunes, leurs formateurs et maîtres d’apprentissage.
Il y a 4 ans et 292 jours

Colas décroche un contrat de 280 M€ pour l’aéroport de Bangkok

Thanomwongse, filiale de Colas, remporte un contrat en Thaïlande pour la construction d’une piste de l’aéroport Suvarnabhumi à Bangkok, ainsi que l’extension de deux de ses taxiway. Objectif : Faire de la ville un hub aérien pour toute la région.
Il y a 4 ans et 292 jours

Des objets paysages pour les enfants japonais - Livre

A la croisée de l’architecture, du design, de l’urbanisme, de la pédagogie, voire de l’art, les aires de jeux constituent un sujet dont l’intérêt va grandissant tant il recèle d’inventivité constructive et formes, de magie liée au monde de l’enfance. Accompagnée d’une iconographie foisonnante avec de […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 293 jours

A Bangkok, un marché de travaux aéroportuaires confié à Colas

CONTRAT. Le groupe, via la société Thanomwongse, remporte en groupement l'un des projets importants du plan d'extension de l'aéroport international de Suvarnabhumi.
Il y a 4 ans et 293 jours

Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique"

"C'est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve", s'est émue la maire socialiste de la capitale en partageant sur Twitter l'information révélée par Europe 1.Selon la radio, une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que des inspecteurs de son ministère allaient se rendre sur place et que les "responsables seraient poursuivis".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Selon le cimentier, "l'écoulement a été stoppé" et les actions de contrôles sur les centrales vont être renforcées.Le parquet a confié fin août à l'OFB et à la brigade fluviale une enquête judiciaire pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".La mairie de Paris a demandé à son tour mardi la saisine du procureur de la République, "y compris sur l'auto-saisine du procureur, pour un constat d'infraction pénale et une enquête préliminaire", a précisé Emmanuel Grégoire, premier adjoint, lors d'une conférence de presse."Nous sommes très en colère", a lancé l'élu, qui reproche au cimentier de n'avoir pas suffisamment surveillé le site en question et d'avoir informé trop tardivement la mairie, prévenue qu'"hier soir autour de 23H00", alors que l'enquête a débuté le 27. Ce qui "laisse douter de l'explication avancée", a ajouté M. Grégoire, ajoutant que cet incident "ne sera pas sans conséquence sur notre regard au global sur ce type de site".Maîtrise des bergesL'adjoint au maire a demandé par ailleurs à l'établissement public Ports de Paris, qui concède les sites, "de mettre en place des mesures de surveillance", menaçant de "reprendre la maîtrise des berges" de la Seine.L'élu a également dit recevoir depuis ce mardi des témoignages de riverains "qui font état pour l'ensemble des groupes qui produisent du ciment de pratiques douteuses", comme des déversements directs dans la Seine ou des vidanges pirates.Plus tôt dans l'année, Lafarge-Holcim avait déjà été accusé de polluer la Seine par les militants d'Extinction Rebellion.Visée par une série d'actions du groupe écologiste sur plusieurs de ses sites parisiens, l'entreprise avait alors assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales et qu'aucune pollution de la Seine n'avait été causée" par leur exploitation.En avril 2019, le groupe Vinci avait lui aussi été accusé de déverser des résidus de béton dans la Seine sur le site d'une de ses filiales, situé à Nanterre. Il avait ensuite été condamné à une amende de 50.000 euros."Nous déplorons la trop grande faiblesse des sanctions" qui ne sont pas assez dissuasives, a insisté Emmanuel Grégoire.