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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35889 résultats)
Il y a 3 ans et 205 jours

En 2021, la ville rêvée des enfants est en bois

Plus de 3 200 élèves de maternelles et primaires du 10ème et 13ème arrondissement de Paris, accompagnés par leurs enseignants et des architectes de la Maison de l’architecture Ile-de-France réalisent, en deux mois, une oeuvre géante et collective en bois, matériau écologique et recyclable. Elle sera exposée dès le 11 décembre 2021 dans la chapelle du couvent des Récollets. Après le papier, la terre cuite, le plâtre, « La ville rêvée des enfants », sera en bois, matériau fourni gracieusement par Fibois Ile-de-France, Manubois (Groupe Lefebvre) et le Groupe Rubner pour les 124 classes de cette 5ème édition. En partenariat avec l’académie de Paris, la Maison de l’architecture Ile-de-France initie chaque année le regard des écoliers à l’architecture, apprend aux enfants à lire les différentes composantes de l’espace urbain et à imaginer les usages nouveaux de leur ville idéale. Après le papier, la terre cuite, le plâtre, « La ville rêvée des enfants », sera en bois, matériau fourni gracieusement par Fibois Ile-de-France, Manubois (Groupe Lefebvre) et le Groupe Rubner pour les 124 classes de cette 5ème édition.
Il y a 3 ans et 205 jours

La métropole de Bordeaux vote sa participation au financement de la LGV Sud-Ouest

Les élus socialistes, communistes, LREM et LR ont quasiment tous voté une participation de 354 millions d'euros au financement de ce projet qui prévoit la création de deux nouvelles lignes à grande vitesse.Elles doivent permettre de gagner une heure de trajet entre Bordeaux et Toulouse et 20 minutes entre Bordeaux et Dax, et, selon la SNCF, de faire transiter davantage de fret sur les lignes classiques.La métropole bordelaise a décidé que sa participation serait "fléchée" vers l'aménagement de 12 km de lignes ferroviaires au sud de Bordeaux, une composante du projet qui servirait aussi à la création d'un RER local.Pour le président PS de la métropole Alain Anziani, les nouvelles voies permettront de "faire sauter" un bouchon ferroviaire au sud de Bordeaux, comme pour le nord de la ville à l'arrivée de la LGV Paris-Bordeaux en 2017.Les écologistes, qui veulent privilégier les voies existantes et dénoncent les "coûts exorbitants" du projet, y sont très hostiles.Le maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic a ainsi fustigé jeudi un plan de financement "approximatif". Pour le maire EELV de Bègles, Clément Rossignol-Puech, "l'histoire récente en France nous montre que plus il y a de LGV, moins il y a de fret et de trains du quotidien".Au total, le projet est estimé à 14,3 milliards d'euros, dont 40% pris en charge par l'État (qui débloquera 4,1 milliards pour la ligne Bordeaux-Toulouse mais ne s'est pas encore engagé sur Bordeaux-Dax), 40% par les collectivités locales des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, et 20% par l'Union européenne.L'Occitanie a bouclé son financement (16 collectivités contributrices) mais pas la Nouvelle-Aquitaine (11 collectivités).Les départements du Lot-et-Garonne et de la Gironde ont déjà acté leur refus de participer au financement, ce dernier préférant investir dans une amélioration du réseau ferroviaire local.La région Nouvelle-Aquitaine, les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et les agglomérations du Pays-basque, de Pau, d'Agen, de Dax et de Mont-de-Marsan, se prononcent d'ici fin décembre.Parmi elles, à ce jour, seules la région et les collectivités landaises sont favorables au projet.
Il y a 3 ans et 205 jours

Cette maison bois japonaise reflète l’image d’une grande tente

La maison « Hara House » est située dans un village agricole de la ville de Nagaoka, dans la préfecture de Niigata au Japon. Elle a été conçue par Takeru Shoji Architects. [De l’architecte] La plupart des fonctions requises dans une maison entièrement autonome étaient déjà présentes sur le site, dans la maison des parents, avec les […]
Il y a 3 ans et 205 jours

Les trottinettes limitées à 10 km/h dans tout Paris avant Noël

Dans toutes les "rues adjacentes", les trottinettes seront bridées automatiquement à 10 km/h, tandis que les axes majeurs, notamment ceux disposant de pistes cyclables sécurisées, conserveront leur limitation à 20 km/h, a indiqué à l'AFP l'écologiste David Belliard, adjoint à la maire Anne Hidalgo (PS) en charge notamment des mobilités.Outre les pistes cyclables, les voies "structurantes inter-quartiers" seront également exemptées de limitation, tout comme les rues où la circulation automobile reste autorisée à 50 km/h, et les voies de bus où les vélos sont autorisés.Cette "commande" a été passée mercredi par la Ville aux trois opérateurs présents dans la capitale, qui avaient annoncé il y a quelques jours la mise en place dans 700 zones de limitation de la vitesse à Paris.Pour M. Belliard, un tel zonage ne serait pas satisfaisant car il crée "un Paris dalmatien", et serait difficilement compréhensible des usagers de trottinettes.Concernant les trottinettes personnelles, David Belliard a souligné lors d'une conférence de presse que la mairie n'avait "pas de moyens coercitifs d'agir" puisqu'elles n'étaient pas régies par les opérateurs.En simplifiant les règles, la mairie souhaite assurer une "meilleure régulation de l'espace public", décrit par les élus comme "tendu".Les trottinettes ont été responsables de 298 accidents depuis le début de l'année, causant deux décès et 329 blessés. 375 accidents avaient été recensés en 2020, dont un mortel.Fin juin, après la mort d'une Italienne de 32 ans, percutée par une trottinette électrique sur une allée piétonne, la mairie de Paris avait menacé les trois opérateurs privés autorisés de ne pas renouveler leur contrat s'ils ne faisaient pas des progrès sur la limitation de la vitesse et le stationnement.A ce jour, M. Belliard confirme la prolongation "de cinq mois" de ces contrats.Réguler les scooters aussiLa "promesse de liberté totale" des usagers des trottinettes en libre-service "n'est pas tenable", souligne David Belliard qui affirme sa volonté "d'apaiser" le partage de l'espace public à l'approche des fêtes de fin d'année, où les rues de la capitale s'emplissent.Les Parisiens rencontrés jeudi par l'AFP sont partagés. "Cela ne suffit toujours pas", déplore une retraitée, qui estime que les trottinettes sont "hyper dangereuses" pour les piétons, "les rues sont déjà remplies, avec les vélos et les voitures électriques silencieuses".Marjorie, employée d'une maison de luxe, estime quant à elle que cette décision est "une bonne nouvelle pour la sécurité des piétons".Côté opposition municipale, le maire LR du XVe arrondissement, Philippe Goujon, salue auprès de l'AFP la mise en place de cette nouvelle limitation, qu'il affirme avoir proposé il y a plusieurs semaines. "Je ne souhaitais pas découper le XVe en tronçons", explique l'élu.Il souhaite néanmoins aller plus loin, "que la Ville travaille avec les opérateurs", à la création notamment d'un "Code de la rue, ou code du piéton" et que ces derniers, particulièrement vulnérables, "soient protégés".Dans cette même volonté de réguler les moyens de transport en libre-service, la Mairie a également annoncé réaliser un appel à concurrence auprès des opérateurs de deux-roues motorisés, à partir du 13 décembre. L'idée est d'"anticiper", avant que la situation ne devienne ingérable, comme elle l'a été pour les trottinettes.Cinq opérateurs sont actuellement présents dans la capitale, mais l'appel d'offres n'en retiendra que deux ou trois. Les lauréats seront annoncés en juin, pour un début de contrat en septembre.Les critères de sélection seront divers, et liés "aux types d'engins, au respect de leurs critères environnementaux", à la qualité des services, leur capacité à se déployer "et à assurer le service", résume M. Belliard, tout en précisant le souhait de la municipalité de travailler avec des entreprises suivant une démarche "d'amélioration sociale" du cadre de travail de ses salariés.Ce modèle a déjà été suivi en 2020, pour réduire le nombre d'opérateurs de trottinettes à trois dans la capitale (Dott, Lime et Tier).
Il y a 3 ans et 205 jours

Le CCCA-BTP lance "Destination BTP"

Destination BTP est une nouvelle solution qui vise à accompagner les jeunes en recherche d’une formation à un métier du bâtiment et des travaux publics en apprentissage et les jeunes diplômés dans leur insertion professionnelle au sein des entreprises du secteur. Il s’agit aussi, plus largement, d’accompagner et de conseiller celles et ceux qui ont un projet professionnel dans le secteur du BTP, y compris les personnes en reconversion professionnelle. Avec Destination BTP, la nouvelle solution proposée par le CCCA-BTP vise aussi à :accompagner les jeunes sans affectation scolaire (collégiens, lycéens et étudiants), ou en désaccord avec la filière professionnelle qu’il leur est proposée, dans leurs démarches pour trouver une solution via la voie de l’apprentissage BTP ;faciliter la rencontre entre le projet professionnel d’un candidat et un besoin de recrutement d’une entreprise du BTP.Trois outils pour un parcours d’accompagnement intuitif et personnaliséQu’ils aient besoin d’un accompagnement dans la définition de leur orientation, de conforter leur projet professionnel dans le secteur du BTP, de découvrir un métier du bâtiment ou des travaux publics, de dynamiser leur recherche d’une entreprise formatrice par la rédaction d’un CV, ou encore d’accéder à des offres d’emploi sur l’ensemble du territoire à l’issue de leur formation, Destination BTP propose aux jeunes et, plus généralement, aux personnes ayant un projet professionnel dans le secteur du BTP, un parcours d’accompagnement et des solutions sur mesure pour répondre concrètement à leurs besoins. 1. Définis ton projet professionnelAvec « Ton parcours de découverte », un test d’orientation est proposé aux jeunes pour leur faire découvrir les métiers du BTP. Intuitif, simple et personnalisé aux besoins de chacun, les jeunes sont guidés par un compagnon numérique, conçu avec la solution Avenria, qui permet de leur donner toutes les cartes pour trouver leur voie dans un métier du BTP, révéler leurs talents et préparer leur avenir. Cette solution aide ainsi les jeunes à identifier leurs compétences d’une manière générale, et pas seulement au niveau scolaire. Le compagnon numérique accompagne les jeunes pas à pas pour sélectionner le métier et la formation qui leur correspond vraiment, répond à leurs questions, les conseille et les oriente.2. Conforte ton projet professionnelLa solution MyFuture BTP propose des « lives métiers » sur les métiers du BTP, au cours desquels les jeunes peuvent échanger avec des professionnels du secteur et bénéficier de visites virtuelles d’entreprises ou de centres de formation. Des stages de découverte au sein d’entreprises, pour permettre aux jeunes de conforter leur projet professionnel, peuvent également être proposés. 3. Crée ton CVAfin de favoriser et faciliter la mise en relation directe d’un jeune avec une entreprise qui souhaite recruter un apprenti ou par l’intermédiaire d’un centre de formation, Destination BTP propose, avec la solution Hellowork, un outil simple et facile de rédaction de CV. La solution permet aussi aux jeunes formés à un métier du BTP, en entrée ou en sortie de formation, mais aussi à toute personne en recherche d’emploi ou en reconversion professionnelle d’accéder à des offres d’emploi dans le secteur. Plus de 156 300 offres d’emploi dans le BTP sont déjà proposées, en contrat d’apprentissage ou professionnalisation, en CDD et CDI.Accompagner les organismes de formation aux métiers du BTP pour favoriser l’adéquation besoin en compétences de l’entreprise et projet du jeuneDestination BTP s’inscrit aussi dans l’offre de services que le CCCA-BTP propose aux organismes de formation aux métiers du BTP, pour les accompagner dans la mise en place de solutions favorisant la montée en compétences des jeunes, avant leur intégration en entreprise et contribuer ainsi à réduire le nombre d’abandons de jeunes en cours de formation.Dans ce cadre, le CCCA-BTP organise un appel à candidatures à l’attention des organismes de formation aux métiers du BTP, pour les faire bénéficier de conseils et d’un service sur mesure dédié à l’accompagnement des jeunes.Ce sont déjà 40 organismes de formation qui bénéficient de ce dispositif inédit, avec un financement de 20 K€, pour la mise en place d’animations en face à face ou à distance avec des jeunes sur les thématiques de la rédaction de CV, de la lettre de motivation, de la recherche d’entreprise, mais aussi avec l’organisation d’ateliers, comme la simulation d’entretiens de recrutement, etc.Pour en savoir plus : https://www.destination-cap-btp.fr/
Il y a 3 ans et 205 jours

Des matériaux recyclés pour des canalisations d'assainissement durables

Photo : CSTBL'emploi de canalisations d'assainissement en polymères intégrant des matériaux recyclés est encouragé par la réglementation. Pour évaluer leur durée de vie, le CSTB crée une méthode d'essai adaptée à ces matériaux spécifiques. La réglementation impose à présent d'introduire dans les ouvrages de construction un certain pourcentage de matériaux recyclés. Le secteur de l'assainissement n'échappe pas à cette contrainte et les industriels du secteur s'emploient depuis plusieurs années à augmenter la proportion de matières premières recyclées dans leurs produits. Cette part peut aller jusqu'à 30 % dans les canalisations d'assainissement. Mais encore faut-il s'assurer que ces produits présentent les mêmes caractéristiques que les produits à base de matières vierges. Aujourd'hui, ils ne peuvent pas accéder à l'Avis Technique et restent en dehors des règles de l'art, faute de justification de leurs performances, notamment de leur durée de vie. Problématique à laquelle le CSTB souhaite contribuer aux côtés des territoires et collectivités. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 205 jours

Numérisation des démarches d'urbanisme : l'État veut accompagner, pas remplacer

URBANISME. Le ministère du Logement vient de détailler la mise en place du programme de dématérialisation des demandes d'autorisation d'urbanisme, institué par la loi Elan, et qui concerne en premier lieu le dépôt des permis de construire en ligne. Si l'État ne se substituera pas aux services instructeurs des collectivités, il veut néanmoins simplifier et accélérer les démarches grâce à ce "hub logistique".
Il y a 3 ans et 205 jours

Chessy : la ferme des Tournelles transformée en espace culturel

La ferme des Tournelles est en cours de réaménagement pour accueillir des équipements culturels.
Il y a 3 ans et 205 jours

Intensifier le maillage des points de collecte des menuiseries

Le maillage territorial des points de collecte et de démantèlement FERVAM (Filière Engagée pour le Recyclage et la VAlorisation des Menuiseries) s’élargit au fil des mois. En un an, l’UFME en compte déjà 84. Alors, elle met en place des actions ciblées sur les régions à développer afin de garantir plus de proximité et de pérenniser son action. L’indicateur de traçabilité en lien avec la Charte FERVAM, affiche au 1er semestre 2021, une augmentation forte des volumes de menuiseries déposées, des entrées de déchets ainsi que des sorties de matières recyclées. L’objectif pour 2022 est de maintenir cette croissance quasi exponentielle de la quantité des volumes collectés et démantelés.
Il y a 3 ans et 205 jours

Au Mapic de Cannes, l'immobilier commercial met le lien social au centre de sa stratégie

Le rendez-vous revient en version physique après une édition 2020 exclusivement numérique, confinement oblige. 4.000 participants de 42 pays sont attendus au Palais des festivals et des congrès - soit un peu moins de la moitié de l'édition 2019 - et les conférences pourront aussi être suivies en ligne.Pendant trois jours, 1.000 représentants d'enseignes et de marques rencontreront des promoteurs immobiliers et investisseurs et se pencheront sur les tendances du secteur grâce au programme de conférences.Elles s'articuleront autour du thème "People and places: a new chapter" ("Personnes et lieux: un nouveau chapitre")."Le besoin de socialiser, de vivre une émotion, n'a jamais été plus fort que depuis qu'on a vécu ce moment difficile des confinements", analyse Nathalie Depetro, directrice du Mapic, auprès de l'AFP.Les commerces physiques doivent donc selon elle appuyer sur cette dimension de lien social, difficile à retrouver en achetant devant un écran, pour attirer à nouveau du public. "Et qui dit lien social dit loisirs, restauration et événementiel", ajoute Mme Depetro.La pandémie a ainsi renforcé une tendance déjà existante: celle de mélanger le commerce avec ces activités, en créant par exemple des installations sportives ou des espaces jeux et en augmentant la surface occupée par les restaurants.Cette année, la moitié de la surface d'exposition du salon sera dédiée à des enseignes de loisirs, de restauration ou de culture, désireuses de s'installer dans des espaces commerciaux.Se réinventer pour retrouver les clients"Revisiter la façon dont a été imaginé l'aménagement des lieux commerciaux, c'est obligatoire, sinon il n'y aura pas de trafic", estime Mme Depetro.En effet, avec la crise sanitaire, le commerce spécialisé a perdu 10% de son activité en magasins entre les dix premiers mois de 2021 et la même période en 2019, selon les chiffres de la fédération Procos. La fréquentation peine à reprendre, en particulier dans les centres commerciaux, qui ont dû fermer entre février et mai et imposer le passe sanitaire dans certaines zones en fonction du risque épidémique.Certains secteurs comme la beauté ou l'habillement ont plus souffert que les autres. "Tous les promoteurs s'accordent à dire qu'il faut limiter la part du textile", explique à l'AFP Gontran Thuring, délégué général du Comité national des centres commerciaux (CNCC).Pour reconquérir les clients, les professionnels de l'immobilier commercial n'ont qu'un mot à la bouche: "l'omnicanalité", le fait de pouvoir vendre et communiquer de manière à la fois physique et numérique.Plutôt que de voir le numérique comme l'ennemi à abattre, ils tentent d'en faire un outil complémentaire, en s'aidant par exemple des réseaux sociaux et des données collectées en ligne pour mieux connaître les clients, et personnaliser l'expérience d'achat."Un des enjeux très importants, c'est la capacité des enseignes et des lieux de commerce d'échanger ces données", assure Mme Depetero.Ce passage au e-commerce permet aussi aux enseignes de réduire la taille de leurs magasins, pour en faire des vitrines de la marque ou des boutiques éphémères, dans lesquelles on peut aussi récupérer des articles en "click and collect".Mais au-delà de la "complémentarité" affichée entre vente en magasins et vente en ligne, quelques rivalités subsistent. Les professionnels de l'immobilier commercial n'ont notamment pas tous digéré l'interdiction dans la loi Climat de construire de centres commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés pour limiter l'artificialisation des sols, alors que les entrepôts de e-commerce y ont échappé.
Il y a 3 ans et 205 jours

Union gauche/droite à la métropole de Bordeaux pour prolonger la LGV vers Toulouse et Dax

FERROVIAIRE. Contre l'avis de ses alliés écologistes, les élus socialistes de la majorité siégeant à la métropole bordelaise ont trouvé un accord avec l'opposition de droite pour faire avancer le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), comprenant la construction des lignes à grande vitesse entre Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Il y a 3 ans et 206 jours

Nouvelle édition de "Profession Architecte" aux éditions Eyrolles

Mutations actuelles et avancées du droit de l'environnement sont au sommaire de ce volume actualisé et enrichi. Un manuel de synthèse et de référence, pour accompagner formation et entrée dans le métier.Pour répondre aux questions que se posent sur le métier d'architecte tous ceux qui sont concernés par le vaste secteur de la construction, Isabelle Chesneau a réuni 38 professionnels exerçant leur activité dans ce domaine, et qui pour la plupart contribuent à former les futurs architectes, notamment au sein de l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Malaquais.De l'insertion des diplômés dans le secteur de la maîtrise d'œuvre à la réception de l'ouvrage en passant par les règles de la profession libérale, les pratiques contractuelles, l'influence de l'environnement réglementaire, les enjeux économiques du projet, de l'agence et de la direction de chantier, les différentes facettes théoriques et pratiques de l'exercice du métier y sont précisément décrites, documentées et illustrées de témoignages. C'est tout l'écosystème professionnel auquel appartient l'architecte qui est ainsi reconstitué. Sans exclure les apports de l'histoire, de la philosophie, de la sociologie, du droit, de l'économie et des sciences politiques, savoirs et savoir-faire complexes - patiemment analysés - sont ici directement accessibles.De fait, l'architecte dispose d'une importante marge de manœuvre dans l'exercice de son métier, à condition d'en bien connaître le périmètre et d'en maîtriser les fondements théoriques. On prendra enfin toute la mesure d'une notion centrale, la responsabilité, corollaire de la liberté des architectes qui bâtissent.publics : étudiants des écoles d'architecture, candidats à l'habilitation à la maîtrise d'œuvre en son nom propre, futurs diplômés des filières de formation aux métiers de la construction, professionnels de la construction et de l'urbanisme collaborant avec les architectes.Au sommaire :L'insertion dans le secteur de la maîtrise d'œuvre architecturale et urbaineL'exercice de la profession d'architecteLes pratiques contractuellesL'environnement réglementaireL'économie du projet et de l'agence d'architectureL'organisation et le suivi de chantier
Il y a 3 ans et 206 jours

Le futur CHU de Nantes sera construit sur une île, un choix contesté

"Les travaux sont loin d'être très très avancés", indique Bernard Le Mével, ancien directeur du Centre régional de lutte contre le cancer de Nantes, mais le permis de construire a été délivré en juillet 2019 et la direction du CHU annonce la pose d'une première pierre "fin novembre, début décembre"."Le choix du site va entraîner des surcoûts absolument incroyables, qui pourraient être consacrés à l'achat de matériel", regrette M. Le Mével, membre du "Collectif Stop Transfert", un groupe hétérogène d'anciens médecins, de représentants de la CGT, d'Attac ou encore d'élus LR et LFI.En juillet, ils ont publié une tribune "Nous accusons!", dans laquelle ils dénoncent l'implantation du CHU sur l'île de Nantes, au détriment de Laënnec, un site plus spacieux, à une dizaine de km au nord du centre-ville. Ils assurent que l'hôpital sera "saturé dès le départ, interdisant toute possibilité d'expansion", ou encore que le budget du projet "est largement sous-estimé".Le manque de parkings, les risques d'inondations, les nuisances sonores des avions atterrissant à l'aéroport Nantes Atlantique, ou encore la découverte de bombes non explosées de la Seconde guerre mondiale lors du terrassement, figurent aussi parmi leurs griefs.Toutes ces inquiétudes "se sont exprimées au moment de l'enquête publique, au moment de l'élaboration du permis de construire. C'est derrière nous, le permis de construire est signé, il n'y a pas eu de recours (...) le projet va se faire", tranche de son côté Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l'Agence régionale de santé des Pays de la Loire."Tout a été prévu""Il n'y a aucun risque", abonde Philippe El Saïr, directeur général du CHU, où travaillent quelque 12.000 salariés."Toutes les réponses ont été apportées (...) les installations techniques de l'hôpital, par exemple, ne seront pas en sous-sol, seront à des niveaux supérieurs, même si une crue millénaire se produit, tout a été prévu", poursuit-il.Ce projet "a du sens, parce que ce projet va améliorer les conditions de travail des soignants, parce que ce projet va permettre de continuer à avoir des médecins de grande qualité", explique pour sa part la maire PS de la ville, Johanna Rolland.Selon les porteurs du projet, l'installation en centre-ville sera un facteur d'attractivité pour ce "quartier de la santé", qui réunira au même endroit plusieurs sites de l'actuel CHU vieillissant et sera constitué de l'hôpital, d'un pôle d'enseignement, d'instituts de recherche et d'entreprises.Le projet "a maturé dès 2006", insiste M. Coiplet, soulignant que s'il fallait "repartir à zéro, alors là, on se retrouve dans 30 ans!".Mais les rebondissements se multiplient, montrant selon les opposants, que le projet est mal engagé.L'Etat a augmenté sa participation de 175 millions d'euros l'hiver dernier, portant son financement à 400 millions pour ce projet désormais chiffré à 1,2 milliard d'euros, et plusieurs surcoûts sont liés au choix du terrain, estiment les opposants."Il faut revoir toutes les lignes de tramway parce qu'en voiture, c'est très compliqué de circuler parce que vous êtes sur une île tout simplement, et du fait des caractéristiques du sous-sol, on est obligés de mettre des pieux à trente mètres de profondeur pour soutenir" le bâtiment, explique Laurence Garnier, sénatrice et chef de file de l'opposition LR au conseil municipal.Le triple vitrage pour limiter le bruit des avions, ou encore la dépollution liée aux bombes non explosées sont aussi citées en exemple de coûts supplémentaires.Par ailleurs, contrairement à ce qui avait été annoncé, la totalité des activités ne seront pas sur l'île de Nantes, mais un "pôle de longévité" sera créé à Laënnec. Enfin, il y a quelques semaines, le quotidien Presse Océan révélait que le contrat de maîtrise d'oeuvre du futur CHU avait été résilié en mars, faisant craindre aux opposants des retards de livraison.
Il y a 3 ans et 206 jours

Appel de candidatures – Jardins de Grand-Métis, le Festival international de jardins

Le Festival international de jardins Grand-Métis, Canada, a lancé un appel de candidatures aux architectes paysagistes, architectes, artistes et équipes multidisciplinaires canadiens et internationaux pour participer à sa 23ème édition, ayant pour thème : ADAPTATION. Jusqu’au 11 janvier 2022. Adaptation Les événements liés au changement climatique dans les climats nordiques affectent notre jardin plus que […] L’article Appel de candidatures – Jardins de Grand-Métis, le Festival international de jardins est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 206 jours

La pérennisation des coronapistes à Paris, un chantier au long cours

Entre les célèbres places de la Bastille et de la Nation, la rue du faubourg Saint-Antoine flambant neuve compte désormais une large (2 m) piste cyclable de chaque côté, séparée du reste de la chaussée par une bordure en pierre.Le calme qui en découle est un "bonheur absolu" pour Douchka, 39 ans, serveuse du Café Pierre qui a souffert des travaux. Mi-septembre, alors que les terrasses étaient pleines ailleurs, le bruit des marteaux-piqueurs lui donnait "l'impression d'avoir un aéroport dans la tête", et le bistro perdait "pas mal de monde".Sur l'autre trottoir, le Bidule n'a souffert du bruit "que quelques jours en septembre", dit Vincent, son responsable. "Mais après, c'est nous qui allons morfler", craint-il en désignant la rue perpendiculaire dans laquelle les blocs de béton, synonymes de piste cyclable provisoire, laissent deviner un futur chantier."Montée en puissance"Avenue de la République, les travaux ont débuté et ceux de l'axe gare Saint-Lazare - Porte de Saint-Ouen ne devraient pas tarder: avec les 80 millions d'euros provisionnés par David Belliard, l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public, pour la pérennisation des pistes provisoires, "on va avoir beaucoup de chantiers vélo en même temps d'ici 2024", anticipe Jacques Baudrier (PCF), son collègue chargé de la construction publique."La montée en puissance des chantiers, c'est en ce moment, début 2022 ils seront beaucoup plus importants", insiste l'élu communiste en réponse aux associations de cyclistes qui auraient aimé, comme Jean-Sébastien Catier, président de Paris en selle, "que ça embraye un peu plus rapidement après l'élection" municipale de juin 2020.C'est à cette période que les coronapistes, créées dès le début de la crise sanitaire pour désengorger les transports en commun, surgissaient presque du jour au lendemain dans la capitale. Depuis, "il ne s'est pas passé grand-chose en termes de travaux", déplore M. Catier.M. Baudrier rétorque que "les pistes provisoires ont été installées jusqu'à fin 2020" et 2021 a servi à attribuer les appels d'offre avec "des lots beaucoup plus importants" pour les entreprises retenues. Et que l'augmentation en moyens humains de la mission aménagement cyclable (Macy), forte d'une dizaine d'agents, permet déjà d'aller plus vite."Pour se mettre au vélo, les Parisiens n'attendaient que la création d'aménagements sécurisés", estime la mairie. David Belliard présentera jeudi en conseil municipal le plan vélo pour la mandature (2021-2026), doté de 250 millions d'euros, soit bien plus que le précédent (environ 150 millions), pour faire de la capitale "une ville 100% cyclable".En 1995, 5 petits kilomètresSelon la mairie, l'Ile-de-France compte actuellement environ 800.000 déplacements cyclistes par jour, et la part des déplacements à vélo dans la capitale s'élève désormais à 5,6%, quand celle de la voiture individuelle ne représente plus qu'environ 9%.Et dans un rapport d'avril 2020, l'Ademe prévoit une explosion de la pratique entre 20 et 28% à l'horizon 2030... une révolution en l'espace d'un quart de siècle, au cours duquel la Ville Lumière est passée de 5 km de voies cyclables à près de 1.100!Comme la grève de 1995, lorsque "les gens se sont mis à faire du vélo" faute de transports en commun, la crise sanitaire a donné "un coup d'accélérateur" à cette "tendance de fond", souligne Patricia Pelloux, directrice adjointe de l'Apur, l'agence d'urbanisme sur laquelle s'appuie la Ville.Les coronapistes ne font pas que des heureux. Ainsi, le maire (LR) du XVe arrondissement, Philippe Goujon, estime que depuis l'aménagement d'une piste "au mois d'août sans prévenir les habitants", la rue Vaugirard "vit un enfer", avec des "conflits d'usage à tous les carrefours".Alexis Frémeaux, président de l'association Mieux se déplacer à bicyclette, relativise: si "ces coronapistes ont été très utiles, elles ont été faites rapidement et on voit bien qu'elles ont certains défauts". Pour ce cycliste, "la pérennisation va permettre d'améliorer la visibilité et le confort pour tous les usagers, cyclistes et autres".
Il y a 3 ans et 206 jours

Le nouvel office de tourisme de Versailles, "trait d'union" entre classicisme et modernité

PROJET. Le nouvel office de tourisme de la préfecture des Yvelines se fixe deux objectifs : renforcer l'axe stratégique reliant le Nord au Sud de la ville, en valorisant notamment l'arrivée des touristes, mais également rappeler aux visiteurs que le château du Roi-Soleil n'est peut-être pas la seule attraction, et que la cité qui l'environne mérite aussi un détour.
Il y a 3 ans et 206 jours

Potentiel du recyclage et du réemploi

Alexandra Lebert - Photo : Raphaël DautignyL'ambition du CSTB est de montrer le potentiel du recyclage et du réemploi et d'être un facilitateur. Il s'agit, par exemple, de permettre aux collectivités d'anticiper les flux de déchets à venir et les filières à accompagner, d'aider à lever les freins sur la contractualisation pour les aménageurs, de diffuser des guides de bonnes pratiques et des outils numériques pour optimiser la phase de déconstruction, qui a un rôle pivot dans la valorisation des déchets. Toujours en tant qu'évaluateur, nous devons sécuriser les pratiques : que ce soit à l'étape du diagnostic dans le bâtiment en fin de vie en vue du réemploi de ses constituants, en centre de reconditionnement avant la remise sur le marché, ou en permettant une plus forte intégration de matières recyclées dans les nouveaux produits. Et, en tant qu'accompagnateur de l'innovation, nous devons jouer un rôle de tiers de confiance dans la caractérisation des performances dans l'écoconception, aider à l'identification de débouchés pour les gisements de matières recyclées, accompagner les filières de réemploi dans l'identification des performances à justifier et des moyens de le faire. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 206 jours

Grand Paris Express : la SGP opte pour la co-promotion systématique sur son foncier

DÉVELOPPEMENT URBAIN. La stratégie urbaine de la Société du Grand Paris, dévoilée le 24 novembre, implique de garder autant que possible la maîtrise du million de mètres carrés de projets immobiliers qui doivent être réalisés sur le foncier qu'elle détient. Une filiale va être créée pour monter, projet par projet, des opérations de co-promotion. Le budget pour 2022 de l'établissement public a par ailleurs été adopté.
Il y a 3 ans et 206 jours

Le Together World Tour d’Ideal Standard atterrit à Dubai : l’occasion de mettre en avant Intellemix et Conca

Ideal Standard s’est rendu à Dubaï pour le dernier rendez-vous de l’année de sa série unique d’événements, le Together World Tour. Mettant l’accent sur l’innovation en matière de design, l’événement du 22 novembre a été inspiré par la dynamique « ville du futur » et a été l’occasion de mettre l’accent sur le robinet intelligent sans contact Intellimix et la collection de céramiques, meubles, robinetteries et baignoires Conca. Le Together World Tour, la série d’événements cinématographiques d’Ideal Standard, s’est récemment arrêté à Dubaï pour le cinquième des six événements qui se déroulent à travers le monde. Fusion innovante de contenus numériques, ce voyage vise à inspirer la communauté internationale de l’architecture et du design en présentant le meilleur de la culture du design de chacune de ces six villes. Après le succès des événements précédents ayant pris place à travers 4 grandes villes d’Europe, l’avant- dernier événement de la série – intitulé Un moment d’innovation – s’est tourné vers l’avenir de l’architecture et du design, en utilisant l’une des destinations les plus modernes au monde comme toile de fond pour partager les tous derniers développements produits d’Ideal Standard. Le co-Directeur Général d’Ideal Standard, Jan Peter Tewes, a déclaré : « Dubaï est une ville qui symbolise la transformation, le progrès et un avenir radieux. C’est un endroit où le passé est encore visible, mais qui est devenu célèbre pour son développement urbain rapide, son paysage de gratte-ciel et ses centres culturels emblématiques. C’est un incroyable exemple de comment combiner une vision moderne avec le patrimoine et la culture. Cette ville nous montre que l’impossible est possible grâce à un design, une architecture et une ingénierie innovants. En ce sens, Ideal Standard a des similitudes avec Dubaï. Nous travaillons depuis plus de 100 ans avec les maîtres designers de leur époque et nous réinventons maintenant certains de nos designs les plus emblématiques du passé en utilisant les dernières technologies et matériaux de fabrication pour créer des collections qui répondent aux besoins de la vie moderne. » L’événement s’articulait autour de 3 temps forts : • la découverte de la culture et du patrimoine via la visite des quartiers historiques de la ville, avec un coup de projecteur sur la nouvelle collection primée d’Ideal Standard, Conca, qui s’inspire de la collection originelle du même nom, conçue en 1972, et qui inclut de la céramique, de la robinetterie, des meubles et des baignoires. Intégrant Atelier Collections, les produits contemporains sont le résultat du partenariat exclusif d’Ideal Standard avec le célèbre studio de design italien Palomba Serafini Associati et représentent l’engagement de la marque à façonner l’avenir de la vie moderne à travers le design, • des entretiens exclusifs avec certains des plus grands esprits de l’architecture et du design, dont Janus Rostock et Ahmed Al Salami, • la visite de l’Expo 2020, exposition universelle qui se déroule à Dubaï du 1/10/2021 au 31/03/2022 et qui présente des solutions innovantes aux problèmes mondiaux et encourage la collaboration pour assurer un avenir meilleur. Toujours sur le thème de l’innovation, le Chief Design Officer d’Ideal Standard, Roberto Palomba, a présenté Intellimix, le produit pionnier d’Ideal Standard. Intellimix est un robinet intelligent sans contact qui permet une hygiène supérieure sans effort avec une distribution programmée d’eau et de savon à partir du même appareil. Son cycle de lavage optimisé réduit la propagation des bactéries et virus nocifs ainsi que la consommation d’eau. En parlant d’Intellimix, Roberto a déclaré : « Les événements de l’année dernière ont renforcé l’importance de l’hygiène à travers le monde, ce qui a non seulement un impact sur le comportement humain, mais a également modifié de manière permanente les exigences en matière de conception des sanitaires collectifs. Il est plus important que jamais que ces espaces partagés et la technologie qu’ils contiennent soient conçus en tenant compte de la santé et de la protection de l’utilisateur final. Intellimix a été introduit pour répondre à ces exigences en améliorant l’hygiène et en garantissant plus que jamais que le lavage des mains soit réalisé efficacement et facilement par tous les utilisateurs d’un bâtiment. Cela contribue également à atteindre les objectifs de développement durable, tout en aidant les entreprises à réduire leurs coûts de maintenance et de fonctionnement. » Rappelons que depuis son lancement en avril, le Together World Tour a visité Milan, Berlin, Londres, Paris et maintenant Dubaï, plongeant dans la culture dynamique de chaque ville et explorant leur impact sur le monde de la conception de salles de bain. Jan Peter Tewes a conclu : « Le Together World Tour vise à faire voyager nos clients et partenaires dans le monde du design et de l’architecture. Chacune des villes a été sélectionnée précisément car elle reflète des philosophies similaires aux perspectives de conception d’Ideal Standard, y compris les qualités trouvées dans nos gammes de produits. Ce voyage a été un grand succès jusqu’à présent, mais il ne touche pas encore à sa fin. Nous avons un dernier arrêt prévu pour 2022 dans un endroit magnifique – alors restez à l’écoute pour plus d’informations. » Pour vous inscrire à l’événement final, revoir les précédents et accéder à du contenu supplémentaire exclusif : visitez https://www.togetherworldtour.com/fr/ https://www.idealstandard.fr/
Il y a 3 ans et 206 jours

La logistique s'installe en ville, et promet de se mettre au vert

A première vue, difficile d'imaginer un entrepôt ici, au milieu des bus et des piétons pressés de la porte de Pantin. Mais en s'approchant des grandes baies vitrées, on aperçoit les livreurs s'activer autour des cartons de marchandises."On a vraiment voulu un lieu ouvert, pour permettre de redécouvrir la réalité matérielle derrière le fonctionnement des livraisons à Paris", indique Achille Bourdon, architecte de l'entrepôt développé par le promoteur Sogaris et exploité par la société Ecolotrans, spécialisée dans la livraison dite "du dernier kilomètre".A l'intérieur, la température se situe entre 2 et 4 degrés, car on y conserve des denrées alimentaires. Arrivées par camion, elles sont placées dans des vélos cargo ou des camionnettes électriques pour être livrées de manière "décarbonée" à des restaurants ou à des particuliers qui commandent à domicile leurs courses auprès de Carrefour, Naturalia ou encore Biocoop.L'objectif est ainsi de mutualiser les commandes, pour limiter les transports polluants et sources de nuisances dans la capitale.Lancé en novembre 2020, le petit entrepôt de 1.000 mètres carrés est présenté comme "pionnier" par l'association Afilog, qui regroupe les acteurs de la logistique. Avec le soutien de l'État et de l'organisation France Logistique, elle a lancé jeudi, et jusqu'à samedi, une Semaine de la Logistique pour ouvrir les portes de 40 entrepôts, dont P4, au grand public.De grands projets, gourmands en terres"Il est important que nous ayons une communication beaucoup plus offensive, beaucoup plus positive", a expliqué jeudi Claude Samson, président d'Afilog.A travers cette semaine, le secteur veut appuyer sur son engagement environnemental, après la signature en juillet d'une charte d'engagements réciproques avec le gouvernement pour réduire son empreinte carbone.Avec l'entrepôt P4 sont mis en avant des projets récents comme la plateforme "carbone neutre" de Monoprix à Moissy-Cramayel, ou le centre de distribution d'Ikea et Leroy Merlin à Gennevilliers, construit sur deux étages pour limiter la surface au sol."Aujourd'hui, c'est encore très difficile d'avoir des entrepôts en hauteur pour des raisons d'urbanisme et de sécurité, mais la charte doit favoriser ce type de constructions", explique à l'AFP Diana Diziain, directrice déléguée d'Afilog.L'artificialisation des sols est en effet un sujet sensible pour la logistique, qui repose sur des entrepôts de plusieurs milliers de mètres carrés. Sans compter la pollution liée aux transports de marchandises, jusqu'au consommateur final.Au moment du vote de la loi Climat, le secteur a ainsi échappé à un moratoire sur la construction des entrepôts du e-commerce, demandé par la Convention citoyenne. Au grand dam des promoteurs de centres commerciaux, dont les constructions de plus de 10.000 mètres carrés ont été interdites.Si les grands projets suscitent la critique, le secteur met en avant leur importance pour l'économie française, en particulier pour la réindustrialisation du pays. La Semaine de la Logistique a ainsi été organisée à quelques jours seulement de la Semaine de l'Industrie."La compétitivité de la logistique, c'est un combat", a confirmé Geoffroy Cailloux, directeur services marchands à la direction générale des entreprises, rattachée au ministère de l'Economie.Le gouvernement a ainsi lancé en décembre un plan d'action de 1,7 milliard d'euros pour la logistique, dans le cadre du plan de relance, qui promet de soutenir à la fois de l'attractivité de la France dans ce domaine, et la décarbonation du secteur.
Il y a 3 ans et 206 jours

Alkern : Entre performance et durabilité

Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. [©Alkern] Dossier : Systèmes constructifs et isolants Interview - Ytong : Le béton cellulaire a sa carte à jouer Rencontre - Bio’bric : En pole position Interview - L’Etics, un marché important pour Edilteco Réalisation - Des produits et une usine bas carbone Savoir - Monomur : Comment isoler…sans isolant Pratique - Comment réaliser un mur en blocs béton isolants ? Il existe plusieurs solutions qui revêtent la double casquette de système constructif et isolant. Et à l’aube de la nouvelle réglementation environnementale, chacun n’hésite pas à mettre en avant ses avantages. Construire et isoler en même temps, c’est la promesse que fait Ytong avec ses solutions en béton cellulaire. Un matériau qui a une carte à jouer dans la future réglementation environnementale. A travers sa marque Bio’bric, le groupe Bouyer Leroux s’est bien implanté sur le marché de la maison individuelle et du logement collectif. L’industriel propose des solutions en briques de terre cuite pour le mur et la cloison. Depuis 20 ans, Edilteco France propose différentes solutions constructives avec notamment des Etics, des systèmes complets d’isolation thermique par l’extérieur. A Fontenay-le-Comte, Soriba a investi dans la création d’une usine pour son offre d’escaliers bas carbone. L’industriel a fait le choix de réaliser un outil industriel en adéquation avec sa solution responsable. Le principe du Monomur est ancien. Dès la fin des années 1970, plusieurs fabricants de briques commercialisent déjà des produits alvéolaires de forte épaisseur. Il faudra pourtant attendre le début des années 2000, pour que le Momomur, dans sa définition actuelle, connaisse une vraie notoriété. Pour à la fois réaliser la construction d’un bâtiment et éliminer les ponts thermiques sans ajouts d’isolants extérieurs, les blocs isolants sont souvent choisis par les promoteurs, architectes ou bailleurs sociaux. Selon leur composition, les méthodes de mise en œuvre divergent et ne nécessitent pas les mêmes attentions pour les points singuliers. Tour d’horizon avec Eric Agostini, directeur de Cogetherm. Avec ses 55 usines (53 en France et 2 en Belgique), Alkern mise sur la proximité avec ses clients. Mais pas que… Spécialisé dans la préfabrication de blocs béton, et notamment de blocs béton isolants, l’industriel développe des solutions en adéquation avec les enjeux actuels de la performance thermique, du bas carbone et de l’économie circulaire. « Notre “base line” est : Innover durablement ensemble », déclare Christophe Lagrange, directeur de l’offre d’Alkern. Avec près de 1 000 collaborateurs et 200 M€ de chiffre d’affaires, la société se focalise sur la construction verticale et horizontale (mobiliers urbains, assainissement…). « Notre chiffre d’affaires se répartit à 40 % sur le bâtiment et particulièrement la maison individuelle, à 30 % sur l’aménagement extérieur et moins de 30 % sur les travaux. » Avec ses blocs béton isolants, l’industriel estime avoir une carte à jouer en réponse à la RE 2020. « La nouvelle réglementation aura deux impacts majeurs pour nous. Elle implique une augmentation de la performance du Bbio et la prise en compte de l’impact carbone dans les calculs. Il y a différents leviers pour atteindre ces objectifs et les blocs béton sont des solutions qui permettent de traiter la performance thermique du bâtiment et qui sont par essence bas carbone. » Un bloc béton rectifié plus responsable En effet, la gamme de produits d’Alkern couvre des R allant de 0,3 à 2,11 m2.K/W, sachant que le R = 1 m2.K/W est le plus courant au niveau de la paroi. Puis, ces produits sont composés de 50 à 60 % d’air, un argument non négligeable dans la quête du bas carbone. Lire aussi : R+MuR d’Alkern : La solution de parois complète « Les blocs béton demandent peu de matière et la préfabrication permet de l’optimiser. Leur bilan carbone est alors quatre fois moins élevé qu’un mur en béton. Ils ont pratiquement le même bilan que le bois. De façon générale, les blocs maçonnés assemblés sur chantier avec une couche de mortier disposent d’un bilan carbone de 14 kg/CO2/m2. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 207 jours

Hyères : travaux en cours sur la place Daviddi et ses abords

Le projet de réaménagement de la place Daviddi et du boulevard des Girelles dans le quartier de L’Ayguade avance.
Il y a 3 ans et 207 jours

Rénovation et FLJ : efficacité d’une simulation

Le site de la société PL Maître héberge 70 collaborateurs, tous œuvrant dans l'étude et la production de structures métalliques pour la rénovation, ou entrant dans la conception des bâtiments de demain. Aujourd'hui, en fonction depuis un bon nombre d'années, le site vosgien lui-même est sujet à des mises en conformité. En octobre 2019, c'est d'ailleurs dans l'optique d'une rénovation des appareils de toiture qu'il a été fait appel aux services de Bluetek, via notre client et partenaire ; l'agence travaux Soprema Nancy.Les produits aujourd'huiLes appareils posés pour la première phase des travaux, aujourd'hui finalisés, sont :4 Bluevoûte Therm de 3 m X 12 m remplissage en polycarbonate épaisseur 16 mm intégrant la technologie de microbilles en verre Pearl Inside.17 Bluevoûte identiques dimensions 3 m X 9 m.Ces lanterneaux filants sont dotés de 30 modules de désenfumage Exuplus Pneu, soit des DENFC pneumatiques dont chaque unité est associé à un vérin électrique course 500 mm permettant l'aération quotidienne du bâtiment. Les appareils remplacent d'anciennes voûtes en polyester.Même si le fait d'utiliser les trémies existantes n'a pas suffit à homogénéiser l'éclairage naturel intérieur de façon optimale, et donc de répondre à 100% aux différents critères de la norme EN 17037, les lanterneaux apportent aujourd'hui sécurité et confort de travail aux utilisateurs. Précisons qu'une construction neuve aurait permis un autre choix en dimensions d'appareils et une implantation différente.En attendant, le résultat est là et cohérent. L'implantation, telle qu'elle est réalisée aujourd'hui, apporte 300 lux pendant 50% du temps de travail (tranche horaire 8/18 heures), soit un éclairement de qualité sur l'intégralité du temps d'occupation du bâtiment.Respect des normes et du bon sens Cette rénovation répond donc à une conformité du désenfumage en cas d'incendie du bâtiment par le biais de la conformité des DENFC à la norme EN 12101-2 (les lanterneaux filants répondent à la norme NF EN 14963).Le bon sens a tenu dans le choix du polycarbonate entrant dans la composition des lanterneaux filants. En effet, les voûtes sont toutes équipées d'un PCA alvéolaire 16 mm Pearl Inside. Ce remplissage permet une amélioration de l'isolationphonique, thermique, du facteur solaire et une diffusion de la lumièredujour homogène à l'intérieur du bâtiment. Il permet aussi un meilleur confort visuel aux utilisateurs car il limite les risques d'éblouissements.Ce choix rejoint donc aussi la norme RE2020 dans 3 de ses exigences de résultats, soitLa limitation de la consommation d'énergie primaire.La limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations.La limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale d'été.Au centre du propos : l'outil lumière naturelle Au-delà d'un constat réglementaire, cette rénovation de bâtiment a été un très bon sujet d'étude pour la Direction Technique Bluetek. Le service a pu confirmer l'efficacité de son outil de calcul en lumière naturelle.Le résultat au FLJ-mètre Daniele Mariotti, Ingénieur Recherche et Innovation Bluetek, a été amené à réaliser différents essais afin d'assurer la cohérence de l'outil lumière naturelle Bluetek avec la réalité du terrain. C'est donc au bureau et sur site qu'il a effectué cette étude.Il a réalisé les mesures FLJ (Facteur Lumière du Jour) selon les prérogatives de la norme EN 17037. Sur une surface de 360 m², 40 points de lumière ont été relevés de 3 X 3 m.Après travaux de rénovation, le résultat est un FLJ moyen de 1,4%.La simulation Archiwizard "avant / après"Commençons par préciser que les simulations standards ne tiennent pas compte de l'encombrement du volume (charpente, pont roulant, poste de travail, écrans ce cantonnement, etc.).Sur le site PL Maître, les calculs ont été réalisés en tenant compte de facteurs de réflexion les plus en adéquation possible avec la réalité du terrain (soit du bardage gris en toiture et en façade), à savoir 0,4 pour la toiture et 0,4 pour la façade. Normativement, ce ratio est respectivement de 0,7 et 0,5. Sur le terrain ou normativement, il est de 0,2 pour les sols.Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 0,6%.(Résultat simulation Archiwizard avant rénovation) Le résultat de cette simulation est un FLJ moyen de 1,5%.(Résultat simulation Archiwizard après rénovation)En conclusionPassant de 0,6% à 1,4% en résultat réel, le Facteur Lumière du Jour a plus que doublé.Avec un résultat de 1,5%, la simulation Archiwizard, soit notre outil lumière naturelle, est cohérente.Même si elle reste bien sûr perfectible, cette méthode, grâce à notre outil de simulation, est donc une aide précieuse dans le cadre d'études pour tous projets, que ce soit en neuf ou pour la rénovation.Ici, la synergie Bluetek/Soprema a permis encore une fois de concrétiser sur le terrain les résultats des simulations.PL Maître : une suite à venirCes travaux en lumière naturelle ont été réalisés sur la première tranche de cette rénovation. Les actions à suivre sont l'optimisation de l'association en lumière naturelle et artificielle, la ventilation et la possibilité de rafraîchissement des bâtiments par solution adiabatique Bluetek.
Il y a 3 ans et 207 jours

Humidité : l’église Notre-Dame de la Chaussée traitée

L’église Notre-Dame de La Chaussée dans la Vienne a fait l’objet de plusieurs campagnes de travaux : les façades et la structure du clocher ont été restaurées et un drainage partiel a été réalisé en 2000, les maçonneries du clocher et la couverture de la nef en 2002 et la mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite a été réalisée avec la modification de la porte sud en 2014. La dernière campagne de restauration, engagée en 2018, concerne la restauration des deux premières travées de la nef. Une campagne de sondages réalisée en 2016, par Brice Mouliniers – restaurateur, a révélé des décors datant du XIIIe siècle dans celle-ci. Le fort encaissement de l’église a généré d’importants problèmes d’humidité et notamment le décollement des enduits et le développement de micro-organismes sur les murs et le sol. Le traitement de l’humidité est devenu urgent pour préserver ces décors gothiques exceptionnels. Un programme de travaux a été élaboré par M. Quintrie-Lamothe – architecte du patrimoine, prévoyant la réalisation en 3 phases : assainissement extérieur de l’église avec la création d’un drainage,  restauration du porche d’entrée et dégagement et restauration des décors peints intérieurs. Le suivi de chantier, dans le cadre du contrôle scientifique et technique a été assuré par la Conservation régionale des monuments historiques (Poitiers). Cette campagne de travaux a été programmée avec un budget de 92 787,20 € HT. La part État – ministère de la Culture de 37 114,88 € représente 40 % du montant des travaux, soutien financier du Fonds incitatif et partenarial pour les petites communes.
Il y a 3 ans et 207 jours

Gaz à effet de serre... Vos textes officiels du mercredi 24 novembre 2021

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social…
Il y a 3 ans et 207 jours

Nouvelle démission pour l'ancien adjoint à l'urbanisme de la maire de Paris, Jean-Louis Missika, cette fois d'un comité de Gecina

Il s'agit de la deuxième démission de M. Missika en quelques jours. La semaine passée, il avait quitté le comité de mission du groupe immobilier Novaxia. Précédemment, il avait été adjoint à l'innovation lors du second mandat de Bertrand Delanoë (2008-2014), puis à l'urbanisme lors du premier mandat d'Anne Hidalgo (2014-2020).Le président de la commission de déontologie de la Ville de Paris, Yves Charpenel, avait expliqué à l'AFP qu'il existait un "problème déontologique majeur" après la première démission.La commission, qui a rendu son avis les 3 et 5 novembre, avait été saisie "toute fin octobre" par Anne Hidalgo "à la suite d'informations parues", avait ajouté M. Charpenel.Dans son communiqué, Gecina fait valoir qu'il n'a "jamais bénéficié de décisions favorables susceptibles de relever d'une situation de conflit d'intérêts", ni n'a " jamais remporté d'appels à concours de la Mairie de Paris lorsque Jean-Louis Missika était en fonction".La loi prévoit un "droit de suite" obligeant tout agent public, pendant les trois années qui suivent la fin de ses fonctions, à signaler à la commission de déontologie ses projets professionnels afin qu'il puisse être vérifié qu'ils ne contreviennent pas aux principes déontologiques.Après sa première démission, Jean-Louis Missika avait affirmé à l'AFP se sentir "sali", reconnaissant avoir commis "une erreur" dans une "zone grise" mais pas de "faute" sur le plan légal."J'ai eu tort, j'aurais dû consulter la commission de déontologie et je me suis retiré instantanément de ce comité", avait-il poursuivi.
Il y a 3 ans et 207 jours

Contre le réchauffement, l'agriculture française expérimente des "parasols" mobiles

"Une ombrière c'est comme quand un humain a chaud et qu'il prend un parasol pour s'abriter de la chaleur. Donc la vigne on la protège d'une grosse partie des gros coups de chaud" pour garder le même cycle de mâturation du raisin qu'il y a dix ans, explique Gautier Hugues au milieu de ses vignes, dans la terre rouge des collines provençales, à Rians (Var)."Depuis dix ans, chaque année est pire. Aussi bien au niveau du froid de printemps que des périodes de forte chaleur sans pluie", raconte ce fils d'agriculteur.Le constat du vigneron rejoint celui des scientifiques. Le bassin méditerranéen dans son ensemble se réchauffe 20% plus vite que le reste du monde, selon un rapport du réseau des experts méditerranéens sur le climat et le changement environnemental (MedECC)."Les extrêmes climatiques sont une menace pour le secteur agricole. Le rendement des récoltes devrait baisser dans les décennies à venir dans la plupart des zones actuelles de production (...) si aucune adaptation n'a lieu", souligne le rapport.Gautier Hugues a donc décidé de placer des panneaux photovoltaïques coulissants au-dessus d'une petite parcelle de vigne et s'en montre satisfait. A côté, une parcelle témoin sans ombrière montre une vigne moins vigoureuse.L'électricité produite par les panneaux est revendue au réseau, ce qui assure le paiement de l'installation. L'équilibre à trouver est complexe car une plante a besoin du soleil pour produire fleurs et fruits."Si vous donnez de l'ombre à une plante qui n'en n'a pas besoin c'est la catastrophe", relève Christian Davico-Pahin, un horticulteur qui a fondé Ombrea fin 2016 après avoir perdu un quart de sa récolte sur un "coup de chaud".L'entreprise, qui emploie une quarantaine de salariés à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a placé des capteurs dans la vigne pour mesurer humidité, vitesse du vent, luminosité, état du sol... Toutes les 15 à 20 secondes, ces masses de données - 16 millions sur un an - sont transmises à un logiciel "qui, en les analysant, va piloter à distance les panneaux de manière à recréer un microclimat idéal", affirme M. Davico-Pahin.Raisins, pommes et tomatesToujours en Provence, au coeur d'un des principaux bassins de production de pommes et poires en France, la station d'expérimentation agricole La Pugère teste depuis 2019 des ombrières mobiles sur un verger de pommiers de 700 m2 avec la société de production d'énergie Sun'R."Lors des périodes caniculaires, on a jusqu'à quatre degrés de moins sur le feuillage, donc on réduit le risque de brûlure sur la feuille et le fruit", relève Vincent Lesniak, chargé d'étude à La Pugère."On étudie d'abord le comportement que ça peut avoir sur le végétal avant de se dire que ça devient un modèle économique viable, aussi bien pour le producteur d'énergie que pour le producteur agricole", souligne M. Lesniak.Car si les ombrières mobiles permettent de limiter l'évaporation des eaux de pluie et de réduire les besoins en irrigation, l'humidité supplémentaire peut aussi parfois augmenter les risques de champignons.Sur la dizaine d'expérimentations actuellement menées en France, pays dans "le peloton de tête sur les ombrières mobiles, il y a encore des inconnues et nous ne sommes pas sûrs de tous les bénéfices", relève Nicolas Tonnet, spécialiste énergie et innovation à l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'établissement public encadrant ces développements.D'où le lancement de quelque 70 nouveaux projets qui devraient être suivis sur plusieurs années par l'Ademe."Dans des zones où l'ensoleillement est de plus en plus fort, cet ombrage peut être intéressant pour la vigne, pour les tomates ou en arboriculture", relève Nicolas Tonnet, mais dans d'autres, manquant de luminosité, cela peut avoir des conséquences "négatives".D'où la vigilance de l'Ademe pour que la course à l'énergie renouvelable ne grignote pas des terrains agricoles, déjà mités par l'urbanisation.
Il y a 3 ans et 207 jours

Agent immobilier, négociateur et mandataire : quelle différence ?

Particularités de l’agent immobilierL’agent immobilier est titulaire d’une carte professionnelle, remise par le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie territoriale (CCI). Il agit pour le compte du propriétaire ou du bailleur et dispose pour cela d’un mandat écrit, l’autorisant à négocier et à s'engager au nom de son client.Les négociateurs, agents commerciaux et mandataires immobiliersLes professionnels de l’immobilier non encartés peuvent réaliser la plupart des démarches qui accompagnent la transaction, à condition qu’ils aient eux même été mandatés par un agent titulaire de la carte professionnelle. Concrètement, cela leur laisse deux possibilités :offrir leurs services à une agence immobilière classiqueou rejoindre un réseau de mandatairesLa première solution est aussi la plus historique. Les agences bien établies continuent à faire appel à des agents commerciaux pour compléter leur force de vente. Mais l'attractivité de la manœuvre auprès des travailleurs non salariés (TNS) tend à décroître au profit des réseaux.En plein essor, les réseaux de mandataires s'organisent autour d’un dirigeant titulaire de la carte professionnelle. Ces professionnels indépendants deviennent alors les mandataires du porteur et sont autorisés à réaliser les missions qui auraient pu leur être confiées en agence (plus d'information sur le salaire mandataire immobilier).Concurrence ou complémentarité ?Les agents immobiliers encartés et les mandataires ont un positionnement légèrement différent sur le marché. L’agent immobilier tire sa légitimité de son parcours lui conférant une expertise ciblée sur les aspects techniques et juridiques du métier. Si le mandataire n’est pas nécessairement issu d’une formation spécifique au secteur de l'immobilier, il est généralement un professionnel aguerri de la vente, comme le sous-entend le terme « agent commercial immobilier ».
Il y a 3 ans et 207 jours

Jean-Louis Missika voulait se réinventer. Caramba, encore raté !

Un mot d’actualité aujourd’hui car c’est peu dire que l’article du Canard enchaîné du 17 novembre 2021 a mis le feu aux bétonnières et que les réactions pleines de fiel à l’endroit de Jean-Louis Missika ne manquent pas depuis cette publication. Pour résumer. Jean-Louis Missika a œuvré en tant qu’adjoint à l’urbanisme de Paris d’avril […] L’article Jean-Louis Missika voulait se réinventer. Caramba, encore raté ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 207 jours

Les prix des logements anciens continuent de grimper

En région, les prix ont augmenté de 8,8%. Le prix des maisons a particulièrement grimpé (+9,4%) en un an, mais les appartements ont suivi la même tendance (+7,5%).En Île-de-France, par rapport au troisième trimestre 2020, la hausse est de 4%. Les maisons sont davantage marquées par l'augmentation, en hausse de 7% sur un an, contre 2,5% pour les appartements, une première pour la région depuis 2016.Concrètement, pour acheter un bien ancien en Île-de-France, il faut débourser en moyenne 6.840 euros par mètre carré, soit +2,5% de plus qu'il y a un an. A Paris, le prix au mètre carré reste quant à lui stable à 10.790 euros. Les prix s'échelonnent entre 9.250 euros dans le 20e arrondissement et 14.540 euros dans le 6e."Paris reste à l'écart de la dynamique de hausse des prix", ont souligné les Notaires du Grand Paris dans un communiqué, qui estiment que cette tendance pourrait "se prolonger d'ici janvier 2022".En parallèle, "l'engouement pour La Grande Couronne s'est amplifié", notamment grâce à la "pérennisation du télé-travail", a expliqué Yann Pezeron, notaire à Montfort-L'Amaury, lors de la conférence de presse des Notaires du Grand Paris."Il y a un goût plus fort des franciliens pour les zones plus éloignées en Île-de-France, aussi parce que les maisons coûtent moins cher, mais c'est une situation inédite", a souligné Thierry Delesalle, notaire à Paris et président de la commission statistiques immobilières.En septembre 2021, l'Insee estime que 1,2 million de logements anciens ont été vendus sur les douze derniers mois, un chiffre qui ne cesse d'augmenter depuis le quatrième trimestre 2020.Toutefois, "les premiers indicateurs avancés font état d'un tassement des volumes des avant-contrats à l'automne", ont indiqué les Notaires du Grand Paris, qui tablent sur un retour dans les prochains mois à "des volumes de ventes encore très élevés, mais moins exceptionnels".Pour les Notaires du Grand Paris, les défis majeurs à relever dans les mois à venir sont clairs : dépasser le "manque chronique de renouvellement de l'offre et le déficit de construction dans la région" et réussir à s'adapter aux "exigences réglementaires" environnementales du gouvernement.
Il y a 3 ans et 207 jours

Les prix continuent d'augmenter pour les logements anciens, en régions comme à Paris

IMMOBILIER. Tous les prix sont à la hausse au troisième trimestre 2021, dans les appartements anciens comme les maisons sur le territoire français. Un indice de l'Insee et des notaires explique cette tendance marquée.
Il y a 3 ans et 207 jours

RE 2020 : la FFB lance « Réunion de chantier », une web-série pour accompagner les professionnels

Applicable dès le 1er janvier 2022 pour le résidentiel neuf, la réglementation environnementale est un enjeu majeur pour les dix prochaines années.Six épisodes, consultables sur la chaîne YouTube de la FFB abordent de façon très pédagogique les thèmes suivants : Les bases de la RE 2020 ; La performance énergétique ; La réduction des émissions carbone ; Le confort d'été ; Les grandes étapes de la conception à l'achèvement du chantier ; La RE 2020 en pratique. La FFB complètera son accompagnement par un guide technique pédagogique, réservé à ses adhérents, ainsi que l'organisation de réunions d'information au plus près du terrain.Pour Olivier SALLERON, président de la FFB : « La RE2020 est le défi majeur de ces prochaines années pour la construction neuve. Nous avons un rôle central à jouer pour réussir ce challenge tout en maîtrisant les coûts. La FFB est là pour accompagner les professionnels du bâtiment afin d'appréhender au mieux cette nouvelle réglementation et réussir ensemble la transition écologique de notre secteur. »
Il y a 3 ans et 207 jours

RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier”

La web-série “Réunion de chantier” de la FFB décrypte les objectifs de la RE 2020 pour les artisans et entrepreneurs. [©DR] Applicable, dès le 1erjanvier 2022, pour le résidentiel neuf, la réglementation environnementale RE 2020 est un enjeu majeur pour les dix prochaines années. Ainsi, la FFB s’engage pour réussir les défis de la transition écologique, en mettant en ligne “Réunion de chantier”. Cette web-série décrypte, de façon pédagogique, les objectifs de la RE 2020 pour les artisans et entrepreneurs. Six épisodes sont consultables sur la chaîne YouTube de la FFB. Ils abordent les bases de la RE 2020, la performance énergétique, la réduction des émissions carbone… La FFB complètera son accompagnement par un guide technique, réservé à ses adhérents. Ainsi que par l’organisation de réunions d’information au plus près du terrain. «  La RE 2020 est le défi majeur de ces prochaines années pour la construction neuve. Nous avons un rôle central à jouer pour réussir ce challenge. Tout en maîtrisant les coûts, conclut Olivier Salleron, président de la fédération. La FFB est là pour accompagner les professionnels du bâtiment. Afin d’appréhender au mieux cette nouvelle réglementation et de réussir ensemble la transition écologique de notre secteur. »
Il y a 3 ans et 207 jours

Le géant belge de la brique, Vandersanden, veut doubler ses ventes en France

L’entreprise a inauguré ce mardi 23 novembre 2021, dans la métropole lilloise, sa nouvelle salle d’exposition. Objectif : y présenter produits et innovations pour mieux s’étendre sur le marché français.
Il y a 3 ans et 207 jours

L’aménagement de la digue de Montesson est officiellement achevé

La ville de Montesson dispose maintenant d’une nouvelle digue le long de la Seine.
Il y a 3 ans et 208 jours

Hyères : coup de jeune pour le parking de La Capte

La Ville d’Hyères, via l’antenne de la métropole, se lance dans la rénovation du parc de stationnement rue de La Darse.
Il y a 3 ans et 208 jours

Rénovation du stade Bauer à Saint-Ouen, un équilibre entre foot populaire et rentabilité

Construite en 1909, l'enceinte n'a pas bougé depuis l'agrandissement de 1975 et se trouve dans un état de "vétusté indigne", déplore le maire PS de Saint-Ouen (48.000 habitants au nord de Paris) Karim Bouamrane.Faute d'argent, les différentes municipalités ont laissé dans les cartons les nombreux projets de rénovation.Si bien qu'en 2018, lorsque le Red Star accède en Ligue 2, le club est contraint de s'exiler à Beauvais (Oise) pour jouer ses matches car le stade ne répond pas aux exigences professionnelles. Loin de ses supporteurs, le Red Star, l'un des plus vieux clubs français (1897), est relégué en National (3e niveau) dès l'année suivante.La goutte de trop pour le président du club Patrice Haddad, qui menace de plier bagages tandis que l'influent Collectif "Red Star Bauer" milite pour rester à Saint-Ouen.Une rénovation est finalement décidée et, "pour avoir un projet qui n'altère pas les finances de la ville, il fallait vendre", explique M. Bouamrane qui a cédé le stade le 18 mai au groupe immobilier Réalités pour 26,5 millions d'euros.Destination de loisirsUne enceinte de 10.000 places verra le jour, surplombée par la "Bauer Box", un ensemble immobilier de 30.000 m2 composés de bureaux, commerces et services.Les travaux (35 millions d'euros) se font par phases pour permettre à l'équipe de jouer. Entamés l'été dernier, ils s'achèveront au printemps 2024."Notre objectif est d'ouvrir le stade sur la ville, d'en faire un équipement utile aux habitants", a mis en avant Yoann Choin-Joubert, PDG du groupe Réalités, lors de la présentation du projet."Avec la Bauer Box nous créons l'opportunité d'avoir sur ce territoire une nouvelle destination unique de loisirs vivant 7 jours sur 7", se réjouit le nouveau bailleur. Une "vision" qui agace les supporteurs historiques: ils ont claqué la porte du comité de pilotage. "C'est l'enfouissement du stade sous un centre commercial", grince l'un d'eux."On aurait souhaité une rénovation simple mais on est réaliste, ce n'est pas gratuit de faire un stade. Le nouveau propriétaire n'est pas un philanthrope", temporise le responsable du groupe des ultras Vincent Chutet-Mezence.Dans l'impasse, la municipalité a organisé une médiation pour obtenir une adhésion populaire."Le stade fait partie de notre patrimoine et notre histoire. Nous sommes engagés auprès des supporteurs pour qu'il n'y ait pas de naming (adosser un sponsor au nom du stade), qu'on respecte une architecture à l'anglaise", explique l'édile de Saint-Ouen qui se décrit comme "un supporteur passionné et raisonné".Le groupe Réalités, qui a dû abandonner le projet du Yellopark de Nantes, a accepté d'amender son projet en augmentant la tribune Nord où se trouve le kop et surtout d'occulter la baie vitrée du restaurant donnant sur cette tribune.GentrificationPour le président du Red Star Patrice Haddad, "la nouvelle enceinte permettra de grandir, rayonner et accéder à la L2".Selon le publicitaire, le club défend toujours "une vision d'un football humaniste et accessible. Le nouveau stade Bauer sera une locomotive d'un territoire en croissance".Le nouveau public du stade calque celui de Saint-Ouen, estime Nicolas Maisetti, politologue et observateur de l'évolution de la tribune depuis 10 ans. "On voit des gens de classe moyenne supérieure blanche trentenaire et très école de commerce", affirme-t-il.Loin de l'image du bastion communiste et des chants antifascistes qui émanent des gradins depuis des décennies."Aujourd'hui, je suis mal à l'aise quand on me demande qui est Rino Della Negra", attaquant des années 40, engagé dans la Résistance et fusillé par l'occupant allemand à 21 ans, confie le chercheur et membre du kop qui porte le nom du footballeur."Il n'y a plus de respect pour l'histoire du club mais l'idée que c'est hype (tendance) d'aller au Stade Bauer, c'est de l'encanaillement facile, c'est triste pour le foot populaire", se désole M. Maisetti. Néanmoins, "il reste le noyau dur qui est dans une logique de partage et de transmission de l'histoire et qui a permis d'obtenir des modifications du projet auprès du nouveau propriétaire", tempère cet amoureux du Red Star.
Il y a 3 ans et 208 jours

Résultats des prix de l’innovation territoriale 2021

Du 16 au 18 novembre 2021, s’est tenu le salon des maires et des collectivités locales aux parc des expositions de Paris. Pendant le salon, les prix de l’innovation territoriale 2020 – 2021 ont été décernés. Voici la liste des lauréats dans chacune des catégories : Transition énergétique : Qarnot Computing (Chaudière numérique) La chaudière Qarnot utilise des microprocesseurs comme source de chaleur. La chaleur produite lors de l’exécution de calculs informatiques permet de chauffer gratuitement et durablement des bâtiments. Une fois les QB•1 installés, Qarnot prend en charge l’électricité consommée par les chaudières, la maintenance et le remplacement. Transition environnementale : So Ethic ! (Pots de plantation biodégradable) Infrastructures et mobilité : Macauto One (Maucato One) Transition numérique : Maïa (Masterchef) Modes de vie – Loisirs et solidarité : Foodles Développement et Management territoriaux : Cerema (Urban Vitaliz) Beta.Gouv (Le marché de l’inclusion) Coup de coeur du Jury : Fédération Nationale des Conseils de Chevaux France Energie Animale (Label Cheval Territorial)
Il y a 3 ans et 208 jours

Le label "Bois de France" lance un outil unique pour optimiser l’empreinte carbone de la construction publique

Le label BOIS DE FRANCE, qui œuvre depuis janvier 2020 au développement et à la pérennité de la filière française du bois, présente aujourd’hui le Guide d’utilisation du label BOIS DE FRANCE dans les marchés publics. S’inscrivant pleinement dans la stratégie nationale bas carbone, cet outil unique dédié aux maîtres d’ouvrage s’appuie sur l’analyse du cycle de vie des produits pour offrir une garantie élevée de résultat, dans le respect du code des marchés publics.Un outil unique au service des maîtres d’ouvrage publicsDans le cadre de la passation et de l’exécution de marchés publics, les maîtres d’ouvrage souhaitant construire en bois doivent répondre à des enjeux économiques et environnementaux. C’est pour les accompagner de façon optimale qu’a été conçu le Guide d’utilisation du Label BOIS DE FRANCE dans les marchés publics.Le guide a pour objectif de fournir aux acheteurs soumis au Code de la commande publique un contenu pratique et directement utilisable leur permettant l’intégration dans leurs marchés des engagements et exigences liés aux critères « empreinte carbone » et « traçabilité des bois et objectifs de gestion durable des forêts » pour concourir pleinement à la Stratégie Nationale Bas Carbone et à l'atteinte de la neutralité carbone d'ici 2050.Il s'appuie sur l’analyse de cycle de vie dynamique introduite dans la réglementation française par la RE 2020, une solution technique qui apporte une garantie élevée de résultat.Ce guide est le fruit d’un partenariat avec l’interprofession régionale de la forêt et du bois, FIBOIS Île-de-France, qui s’est engagée dans cette même démarche avec le pacte Bois-Biosourcés signé en 2020 avec plus de 30 maîtres d’ouvrage.“Co-construit avec des acteurs publics et privés de la région IDF, le pacte Bois Biosourcés vise à massifier l’utilisation du bois dans la construction en Île-de-France à travers des engagements chiffrés. C’est cet objectif que nous partageons avec le label BOIS DE FRANCE. Nous souhaitons contribuer ensemble à un véritable changement systémique du secteur de la construction” explique Paul JARQUIN, Président de Fibois Île-de-France.Pour la rédaction de ce guide, les partenaires ont également bénéficié de l’accompagnement du cabinet juridique FIDAL et du bureau d’étude ESTEANA.En pratique, le guide apporte aux acheteurs publics des clés pour :les guider en matière de sourcing, ce qui leur permet notamment d’évaluer la capacité des entreprises à répondre à leurs besoins, en termes de conditions de délais et de coûts ; de qualité, de process ou d’innovation ; d’exigences environnementales ;intégrer les exigences et les engagements en matière d’empreinte carbone, de traçabilité et de gestion forestière durable au stade de la définition des besoins et de l’élaboration du programme, étape essentielle de la passation d’un marché public ;insérer des objectifs environnementaux dans l’objet du marché et l’avis d’appel public à concurrence ;sélectionner les candidatures : l’acheteur pourra privilégier des critères fondés sur des capacités et des références, notamment techniques, en rapport avec les exigences environnementales du marché et en particulier la capacité pour les candidats à fournir les FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) adaptées au marché ;prendre en compte l’empreinte carbone, la traçabilité et la gestion forestière durable dans le cadre des critères de notation prévues par le règlement de la consultation (RC). Dans ce cadre, les acheteurs doivent privilégier une évaluation de ces émissions fondée sur l’ensemble du cycle de vie des produits, ce que propose la méthodologie développée par la RE2020 et reprise par le label BOIS DE FRANCE.Un label pour accélérer le développement du bois français dans la constructionLancé en janvier 2020 à l’initiative de professionnels de la Fédération Nationale du Bois, le label Bois de France défend un marché en plein essor et fédère des acteurs ayant choisi de s’engager collectivement afin de créer un écosystème vertueux qui favorise les circuits courts, valorise la matière première et soutient l’ensemble des acteurs de la filière. En offrant l’assurance d’un bois produit et transformé en France, le label illustre son engagement environnemental et social ; il permet en effet de valoriser la ressource forestière française, le savoir-faire des professionnels de la transformation du bois, tout en contribuant positivement à la réduction de l’empreinte carbone de la construction et au maintien des emplois locaux.Repères : Les exigences du label BOIS DE FRANCELe label BOIS DE FRANCE s’appuie sur deux grands principes :Des bois issus des forêts françaises certifiées PEFC ou FSC, ou récoltés en appliquant les principes du Règlement Bois de l’Union Européenne ;Une transformation de ces bois à proximité de leur lieu de récolte sur le territoire national afin de limiter les transports et leur émission de GES.Grâce à un référentiel de traçabilité et des audits réalisés annuellement, le label garantit qu’un produit fini, identifié BOIS DE FRANCE, contient au minimum 80% de bois des forêts françaises et une transformation de ce bois à 100% en France.Près de 100 entreprises françaises sont déjà engagées depuis la création du label en janvier 2020. Parmi elles, REI Habitat, premier promoteur immobilier labellisé BOIS DE FRANCE. “Nous sommes spécialisés depuis la création de l’entreprise dans la construction bois. La labellisation BOIS DE FRANCE s’inscrit donc dans cette continuité. Nous sommes certifiés à l’échelle de l’entreprise, cela se traduit par un engagement à utiliser du bois de France sur chacun de nos projets. Ce référentiel permet de sensibiliser l’ensemble des acteurs de la chaîne à s’engager pour développer la notion de circuits courts, une nécessité notamment dans les consultations des collectivités” précise Sophie RAMASWAMI, responsable technique REI Habitat.Cruard Charpente, Concepteur, fabricant et poseur de charpente et structure bois depuis 60 ans, fait également partie des premières entreprises engagées dans la démarche de labellisation BOIS DE FRANCE. Christophe TRAVERS, Responsable Achats / QSE, explique : “Travailler avec des fournisseurs français et locaux a toujours été pour nous une priorité. Nous sommes d’ailleurs fiers du fait que sur ces deux dernières années, 100% du lamellé-collé que nous utilisons provient d’entreprises françaises. Le label BOIS DE FRANCE fait écho à notre démarche. C’est en fédérant ainsi l’ensemble des acteurs de la chaîne, que nous développer la filière. En ce qui concerne les marchés publics, qui représentent 60% de notre activité, on commence à observer des demandes de bois français, et le label permet de garantir que les engagements en matière d’origine et de lieu de transformation du bois seront respectés”.
Il y a 3 ans et 208 jours

Solution Bas Carbone

Salon national de la constriction et de l'amménagement urbain en cohérence avec la stratégie bas carbonne de l'état.
Il y a 3 ans et 208 jours

Les Green Solutions Awards 2020-2021

Les « Green Solutions Awards » ont mis en lumière plus de vingt projets venant de 9 pays différents. Ce concours se révèle être un outil très efficace pour pouvoir identifier des projets exemplaires. 192 bâtiments au départ mais seulement 24 ont été remarqués au niveau international.  Ils ont été remarqués grâce à la mise en oeuvre des enjeux clés de la construction durable qui sont : la sobriété des matériaux, l’efficacité énergétique, le confort et la santé des usagers, la fabrication hors-site, la préservation de la biodiversité et l’économie circulaire. Les lauréats ont également été choisis pour leur potentiel d’inspiration des professionnels et de réplicabilité à grande échelle. Grand Prix Construction Durable Lauréat : Turo de la Peira (en photo) Barcelone, Espagne Maîtres d’ouvrage : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Maîtres d’œuvre : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Architectes : Anna Noguera ; Javier Fernández Responsable du site : Dídac Dalmau Mesures et budgets : Salvador Segura ; Cristina Carmona (Ardèvols Consultors Associats) Architectes paysagers : Anna Zahonero, Pepa Morán, Víctor Adorno Bureau d’études structures : Manel Fernández ; Ton Coll (Bernuz-Fernández-SLP) Bureau d’études environnement : Xavier Saltó. Caba Sostenibilidad ; Oliver Style Bureau d’études thermiques : Micheel Wassouf – Energiehaus Arquitectos ©Eric Duch Mention ex-aequo : Centre de Service Client de la State Grid Corporation de Chine Tianjin, Chine Maître d’œuvre : Customer Service Center of State Grid Corporation of China Maître d’ouvrage : Tianjin Scientific Academy of Residential Building Mention ex-aequo : Écocampus Provence Sainte-Tulle (04), France Maître d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération (DLVA) Maîtres d’œuvre : R+4 Architectes Forcalquier ; Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme associé Marseille Bureau d’études thermiques : ADRET Embrun Bureau d’études structures : Gaujard Technologie Scop Avignon Entreprise : ARBONIS Certificateur : Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM) Exploitant : Ecocampus Provence Mention ex-aequo : Humanscapes Habitat Auroville, Inde Maître d’ouvrage : Auropriya construction Maître d’oeuvre : Auroville Design Consultants Concepteur : Auroville Design Consultants Bureau d’études autres : Sunlit future Promoteur : Auroville Housing Service   Grand Prix Rénovation Durable Lauréat : Green Factory Lyon (69), France Maître d’ouvrage : Arioste Maître d’œuvre : Diagonale Concept – design global Assistance à Maîtrise d’ouvrage : Ressources Green Building RGB Bureaux d’études thermiques : Sequoia ; Emcon Architecte du patrimoine : Cecile Rémond Entreprises : Industherm ; JLC Menuiserie ; DDSG ; CJL Electricité ; AS Plomberie ; Mimenta Joao Mention ex-aequo : Triple Space Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Anomalia Business Design Maître d’œuvre : sAtt Triple Balance Bureau d’études thermiques : Alter Technica Ingenieros Bureau d’études environnement : Fundacion para la Salud Geoambiental Conception de l’éclairage : María Gil de Montes Mention ex-aequo : Rénovation Verte du Kunshan Civic Ethics Hall Kunshan, China Maître d’œuvre : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Maître d’ouvrage : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Bureau d’études thermiques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd Mention : Lycée Bréquigny Rennes (35), France Maître d’ouvrage : Région Bretagne Maître d’œuvre : Egis Architecte : Anthracite Architecture Constructeur : Legendre Construction Entreprise : CCL Constructions Maitre d’ouvrage délégué : Sembreizh AMO : Alterea   Grand Prix Quartier Durable Lauréat : Nanterre Cœur Université Nanterre (92), France Porteurs de projet : Bouygues Immobilier / Urban Era Aménageur : EPA Paris La Défense Opérateur du double Smart Grid : Dalkia Smart Building Initiateur du projet : Ville de Nanterre Mention : Parc Industriel de Suzhou Suqian Suqian, Chine Porteur de projet : Suzhou Sugian Industrial Park Planning and Construction Bureau Bureaux d’études techniques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd.   Grand Prix Infrastructure Durable Lauréat : Mehr.Wert.Pavillon Heilbronn, Allemagne Porteur de projet : Regionalverwaltung Planning d’exécution : 2hs architects and engineer PartGmbB Hebel Heisel Schlesier with Lisa Krämer and Simon Sommer Concept et design : Lisa Krämer ; Simon Sommer ; Philipp Staab ; Sophie Welter ; Katna Wiese ; Karsten Schlesier ; Felix Heisel ; Dirk E. Hebel ; Professorship for Sustainable Building ; KIT Karlsruhe Recherche de formes structurelles : Prof. Rosemarie Wagner ; Professorship of Building Technology ; KIT Karlsruhe Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Maîtres d’œuvre : AMF Theaterbauten GmbH ; Udo Rehm / FC -planung GmbH ; Gebr. A. & F. Hinderthür GmbH ; Kaufmann carpentry and joinery GmbH ; GrünRaum GmbH Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Parrains du projet : Waste Management Companies of the City of Heilbronn ; Ministry for the Environment ; Climate Protection and Energy Sector Baden-Württemberg ; Bundesgartenschau Heilbronn 2019 Gmb Partenaires du projet : AMF Theaterbauten GmbH ; Deutsche Foamglas GmbH ; Glas Trösch GmbH ; Hagedorn GmbH ; Heinrich Feess GmbH & Co. KG ; Magna Naturstein GmbH ; Schröder Bauzentrum GmbH ; DeFries ; Smile Plastics ; SPITZER-Rohstoffhandelsgesellschaft ; StoneCycling ; Studio Dirk van der Kooij Financement : GreenCycle GmbH ; Der Grüne Punkt – Duales System Deutschland GmbH (DSD) ; SER GmbH Mention ex-aequo : Ferme Urbaine de l’Arche Végétale Paris XXe (75), France Porteur de projet : Cueillette Urbaine ; Cuisine mode d’emploi ; Urban Leaf Entreprises : Cueillette Urbaine ; Urban Leaf Gestionnaire/Concessionnaire : Cueillette Urbaine Mention ex-aequo : Plan Lumières 4.0 Wallonie, Belgique Porteur de projet : Entreprise publique régionale SOFICO Assistance technique : Public Service of Wallonia Mobility and Infrastructures (SPW MI) Autre : Consortium LuWa (Citelum, DIF, Luminus, CFE)   Prix Énergie & Climats Tempérés Lauréat : Antonio Brancati Middle School Pesaro, Italie Maître d’ouvrage : Pesaro Municipality Maître d’œuvre : Architecte Margherita Finamore Certificateur : MDS MacroDesignStudio Entreprises de construction : CONSCOOP – Formula Servizi ; Forlì ; Idrotermica Coop ; Siem Impianti ; Cesena (FC) Mention ex-aequo : ArroyoFresno nZEB Passivhaus Plus Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Landevel S.L. Maître d’œuvre : Construcciones Amenabar S.A. Architectes : Daniel Diedrich + Talia Dombriz Arquitectos. Estudio DMDV Arquitectos SLP Bureau d’études thermiques : Daniel Diedrich Certificateur : Energiehaus arquitectos SLP (Micheel Wassouf) Mention ex-aequo : Bâtiments Neutres en Carbone Männedorf, Suisse Maîtres d’ouvrage : René Schmid AG ; Solaxess Maître d’œuvre : Umweltarena Mention ex-aequo : Rénovation Biosourcée de 24 Logements Sociaux Raon-l’Étape (88), France Maître d’ouvrage : Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Entreprises : Bielhmann ; Sertelet ; Isoleco ; MCV ; Watt Automation ; Eury ; PPE ; Laugel et Renouard ; Lenoir ; Captespace   Prix Énergie & Climats Chauds Lauréat : Centre Médico-Social de Rivière-Salée Nouméa (988), Nouvelle-Calédonie (France) Maître d’ouvrage : CAFAT Maître d’œuvre : Atelier d’architecture KASO Maître d’ouvrage délégué : SECAL Architecte : LAB Réunion Bureaux d’études : Laboratoire d’Écologie Urbaine ; ECEP ; SIGMA ; ES2 Autre : LFJ design paysage   Prix Bas Carbone Lauréat : 4 Logements Sociaux Passifs en Bois-Paille Plainfaing (88), France Maître d’ouvrage : SA HLM Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Mention : Entrepatios Las Carolinas Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Maître d’œuvre : GEOH Architecte : sAtt Arquitectura Triple Balance Bureau d’études structures : enmadera Facility manager: danielpascual.com Bureau d’études environnement : Técnica ECO Promoteur : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Mention : Erweiterung Eisbärhaus, Neubau Bauteil C Kirchheim unter Teck, Allemagne Maître d’œuvre : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH Maître d’ouvrage : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH   Prix Santé & Confort Lauréat : Schroeder 2020 Kockelscheuer, Luxembourg Maître d’ouvrage : Schroeder & Associés Maître d’œuvre : AU21 Architecte : Architecture & Urbanisme 21 Bureau d’études autres : Goblet Lavandier & Associés Autres : BCR ; NEOBUILD ; äResto ; ERNST & PARTNER ; BIM CONSULT ; SECOLUX ; Service Incendie de Roeser ; SL – Sandra Leidner ; Virtual Rangers Mention : Passive House for the Elderly Camarzana de Tera, Espagne > Maître d’œuvre : Construcciones P. Sanchez Rodríguez S.L. Maître d’ouvrage : Cajimir, S.L. Architecte : CSO Arquitectura Bureau d’études structures : Fernando San Hipólito Certificateur : Energiehaus SLP Chef de projet : Javier Vega de Paz Mention : Bord’Ha Bordeaux (33), France Maître d’ouvrage : SCI BORD’HA Maîtres d’œuvre : Brachard De Tourdonnet (phase PC), Hobo (phase PRO et chantier) Bureau d’études thermiques : CAP INGELEC Bureaux d’études structures : AEC Ingénierie ; C.E.S.M.A Entreprises : DL Océan ; CIR PREFA ; Abside
Il y a 3 ans et 208 jours

Dans la région des Trois Gorges, un pont de verre dans le ciel signé UAD

A Huangchuan, en Chine, sur le site touristique des Trois gorges, UAD (Architectural Design & Research Institute of Zhejiang University) a livré en 2020 un pont en verre de 520 m de long à 200 m de haut. Vertigineux ? Communiqué. Un pont est une infrastructure construite en fonction du terrain et aussi un ouvrage d’art […] L’article Dans la région des Trois Gorges, un pont de verre dans le ciel signé UAD est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 208 jours

Télécabine à Lyon: trois mois de concertation pour un projet controversé

Une campagne de concertation de trois mois est lancée autour de son projet controversé de télécabine qui pourrait desservir d'ici 2026 plusieurs communes de l'ouest lyonnais.
Il y a 3 ans et 208 jours

Nouvelle mise en examen dans l’enquête sur l'enfouissement illégal de déchets du chantier du Grand Paris

Il s'agit de la huitième personne mise en examen dans cette affaire, qui vise notamment l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole sur la commune de Vaujours (Seine-Saint-Denis).Poursuivi pour extorsion en bande organisée et blanchiment en bande organisée, il a été placé sous contrôle judiciaire.Mardi, le journal Le Parisien avait révélé le placement en garde à vue de trois hommes.Le chef de police municipale de Vaujours et l'ex-directeur des services de la ville ont déjà été mis en examen en décembre 2020 et placés sous contrôle judiciaire, poursuivis pour extorsion en bande organisée et tentative, associations de malfaiteurs, trafic d'influence et différentes atteintes à l'environnement.Ils sont soupçonnés d'avoir permis l'enfouissement de terres polluées dans un terrain agricole de cette commune de 7.000 habitants.D'autres terrains situés à Villeparisis, Liverdy-en-Brie (Seine-et-Marne) ou en Essonne ont subi le même sort.Une société de terrassement, qui appartiendrait à des personnes liées au grand banditisme, y aurait déposé des déchets bruts pendant deux ans, avait rapporté une source proche de l'enquête, ajoutant que les camions de gravats déversés sur les différents terrains pouvaient lui rapporter jusqu'à 60.000 euros par jour.Cette enquête de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris a été ouverte en 2018.