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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

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Il y a 3 ans et 194 jours

VILLE DURABLE

En 2050, près de 80% de la population mondiale habitera en ville. Sobre, résiliente, inclusive, productive : la ville durable doit se réinventer chaque jour pour répondre à ces multiples enjeux.
Il y a 3 ans et 194 jours

Quel avenir pour le quartier d'affaires de Paris La Défense ?

« Paris La Défense : Should I stay or should I go ? »En essayant de répondre à la question malicieuse que posent les Clash, ULI France invite à confronter points de vue et expériences des plus grands acteurs de l’immobilier et de la ville face au grand défi de la réinvention des quartiers d’affaires dans le monde, et notamment celui de Paris La Défense, premier quartier d’affaires en Europe.Des axes d’amélioration pour augmenter l’attractivitéUnique en son genre par sa verticalité, son urbanisme et la densité de ses réseaux de transports, Paris La Défense est également un étonnant musée d’art contemporain à ciel ouvert et un espace urbain beaucoup plus divers et évolutif qu’il n’y parait. Malgré tout, le ralentissement de l’activité transactionnelle se fait sentir depuis plusieurs mois avec environ 15 % de taux de vacance (soit le triple de celui enregistré avant 2020). Même si Pierre-Yves Guice, Directeur Général Paris La Défense dit avoir constaté « un retour rapide de performances locatives dans la moyenne d’avant-crise », la crise COVID met en exergue les défauts structurels du quartier, peu compatibles avec les enjeux contemporains, et révèle de profondes mutations interrogeant les entreprises. La Défense, lieu central des activités des entreprises, bouscule les certitudes des aménageurs, promoteurs, investisseurs ou architectes qui conçoivent et gèrent les espaces : « Il faut donner envie aux utilisateurs de rester dans le quartier le soir pour accroître son attractivité » affirme François Trausch, CEO d’Allianz Real Estate. Il détaille ainsi cinq grand axes d’amélioration pour «se mettre à niveau» face à ses concurrents internationaux (Hudson Yards à New York, Marina Bay à Singapour, Shinjuku à Tokyo ou encore Canary Wharf à Londres) : créer un axe pour les vélos et les piétons afin de privilégier les mobilités douces ; verdir le quartier ; proposer davantage de mixité d’usages des bâtiments ; mettre en avant la culture et l’art et enfin, penser une nouvelle gouvernance privée des lieux.Des axes qui semblent faire écho chez les autres acteurs : « Nous souhaitons mettre les enjeux sociaux et environnementaux au cœur du développement du quartier. » confirme Pierre-Yves Guice, Directeur Général de Paris La Défense afin de « devenir le premier quartier d’affaires post-carbone ». Un avis partagé par Jade Francine, Co-fondatrice et Directrice des Opérations de WeMaintain : « D’ici 5 à 10 ans, La Défense aura opéré une transformation profonde centrée sur les démarches environnementales et les besoins des usagers ».Paris La Défense et les investisseurs : la mixité au cœur des futurs projetsTous les intervenants présents s’accordent à dire que les usages des bureaux vont évoluer, notamment sous l’effet d’une demande plus accrue en flex office venue de la jeune génération. « La prise à bail traditionnelle, dite 3-6-9, pourrait devenir obsolète » avance Christophe Burckart, Directeur Général d’IWG. Des surfaces plus petites, réduisant ainsi les coûts de loyers des entreprises locataires, pourraient être privilégiées dans le cas où le télétravail se généraliserait et les présences sur site s’échelonneraient afin de réduire la présence de l’ensemble des collaborateurs en simultanée simultanée : « Le télétravail est devenu une lame de fond qui nous oblige à revoir l’utilisation de nos surfaces tertiaires. Les usages par les utilisateurs guident nos réflexions et nous conduiront à réduire ces surfaces de 30% » ajoute Katayoune Panahi, Directrice SNCF Immobilier.D’où l’intérêt d’une plus grande mixité au sein des immeubles, associant le tertiaire à d’autres types de services : « Un immeuble vertical, c’est pertinent quand on sait y ajouter les bons services, qu’il y ait 5 ou 15 plateaux. » explique Xavier Musseau, Président de Hines. C’est le cas des Tours Sisters, ou encore du projet « Odyssey » emporté par le groupe Primonial REIM France : « Ce sont 3 bâtiments : 60% de bureaux et 40% d’usages mixtes. La mixité va s’exprimer également dans les commerces en pied d’immeubles et avec un rooftop » détaille Grégory Frapet, CEO Primonial REIM France.Pour Victor Carreau, Co-fondateur et Dirigeant de Comet Meeting : « Je pense qu’il faut prendre en compte trois éléments lorsqu’on parle de l’avenir de La Défense : il faut thésauriser sur ses forces (l’hyperconnectivité, la renommée mondiale), gommer ses faiblesses (côté déshumanisé, très minéral) et l’adapter aux nouveaux modes de travail afin de passer d’une zone rigide à une zone de collaboration intense. »La jeune génération, clé de la transformation ?Au moment où la vie reprend son cours, Paris La Défense et l’ensemble des quartiers d’affaires mondiaux prêtent à réfléchir sur les certitudes et les alternatives de leurs avenirs, tant au niveau inspirationnel, technologique, managériale ou même financier qui marqueront une nouvelle ère auprès de la génération à venir : « Il faut continuer à anticiper les besoins des travailleurs de la nouvelle génération, voir ce qui compose leur quotidien et les implanter dans les immeuble qui sont construits à Paris La Défense. » explique Tamara Brisk, Fondatrice et Directrice de Mökki. Si tous les intervenants durant la conférence ULI France ont consenti à la pérennité du quartier d’affaires national, il n’en ont pas moins insistés sur le besoin de transformer le quartier en portant de l’attention à cette génération montante : « Le plus important pour moi » confie Grégory Frapet, « c’est l’attractivité de ce territoire pour les jeunes actifs ».Un quartier et un territoire en devenir, Paris La Défense prône définitivement le « I should stay ».
Il y a 3 ans et 194 jours

Le réaménagement intérieur de Notre-Dame présenté le 9 décembre

Le réaménagement intérieur et liturgique de Notre-Dame sera présenté par le diocèse le 9 décembre à la commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA).
Il y a 3 ans et 194 jours

Saint-Gobain s’offre GCP Applied Technologies pour 2 Md€

« L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape », explique Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain.[©Saint-Gobain] L’adjuvantation pour bétons semble bel et bien au cœur de la stratégie des grands groupes industriels du secteur de la construction. Ainsi, quelques jours seulement après l’annonce du rachat de MBCC Group (ex-BASF Construction Chemicals) par Sika, c’est au tour de Saint-Gobain de reprendre l’initiative. Et d’annoncer avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). Et ce, pour une valeur d’entreprise d’environ 2 Md€ (soit près de 2,3 Md$). Saint-Gobain financera l’opération avec la trésorerie, dont elle dispose. Cette acquisition potentielle répond aux critères d’investissement stratégiques et financiers du groupe français. Ceci, formulés lors de la journée “Investisseurs” du 6 octobre 2021 :• Renforcement de position de leader, notamment en Amérique du Nord et en Asie, et enrichissement de l’offre de construction durable ;• Création de valeur dès la troisième année après finalisation de la transaction et effet relutif sur le résultat net par action dès la première année (+ 4 % avant synergies) ;• Maintien d’un bilan solide et d’une note de crédit élevée avec un impact limité à + 0,3 x dette nette sur Ebitda. Une présence dans 38 pays L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’administration de Saint-Gobain et de GCP. La finalisation de la transaction est soumise à l’accord des actionnaires de GCP. Ainsi qu’à l’autorisation des autorités de concurrence et à la satisfaction d’autres conditions d’usage. Elle devrait avoir lieu d’ici fin 2022.GCP est un acteur mondial majeur de la chimie de la construction, avec environ 890 M€ de chiffre d’affaires, 50 usines de production dans 38 pays et environ 1 800 employés.L’industriel apporte une plate-forme mondiale reconnue dans les additifs pour ciments, adjuvants pour bétons et solutions d’imperméabilisation pour les infrastructures, le tertiaire et le résidentiel.La mise en commun des plates-formes de Chryso, de GCP et de Weber offrira aux clients un portefeuille complet de solutions dans la chimie de la construction. Avec des empreintes géographiques très complémentaires. Intégré à Chryso Une très grand complémentarité géographique entre Chryso, GCP et Weber. [©Saint-Gobain] Après l’acquisition réussie de Chryso, celle de GCP constitue l’étape suivante logique permettant à Saint-Gobain d’étendre sa présence dans les adjuvants et additifs. Solutions qui jouent un rôle clef dans la décarbonation de l’industrie de la construction. Chryso et GCP sont présents dans toutes les principales régions et bénéficient d’empreintes géographiques très complémentaires. Chryso a des positions fortes surtout en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. De son côté, GCP est très implanté en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Asie-Pacifique.Par ailleurs, cette opération permet à Saint-Gobain d’élargir son offre commerciale dans les adjuvants et additifs. Le groupe dispose désormais de 75 sites de production. De cette manière, il double son implantation industrielle pour être présent dans 38 pays. D’un point de vue stratégique, l’activité “matériaux de construction de spécialités” en Amérique du Nord (CA de 250 M$) sera intégrée au sein de l’activité de CertainTeed qui sert les clients locaux dans la région des Amériques.Quant aux autres activités, en particulier les adjuvants pour béton et les additifs pour ciment (CA de 750 M$), elles seront rattachées à Chryso. Et feront partie du segment des “Solutions de haute performance”. Un renforcement sur le marché de la chimie de la construction Saint-Gobain annonce avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). [©ACPresse] « Aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle ère prometteuse de la riche histoire de GCP. Nous sommes ravis de rejoindre Saint-Gobain, parfaitement positionné pour assurer le succès des activités de GCP et de ses équipes sur le long terme », déclare Simon Bates, Pdg de GCP. Et Peter Feld, président indépendant du conseil d’administration de GCP, d’ajouter : « Le conseil d’administration de GCP soutient cette transaction, et est convaincu de sa pleine et juste valeur pour l’ensemble des actionnaires de GCP. Saint-Gobain est un excellent partenaire pour GCP ». Ce que confirme Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain : « L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape. Cela permet à Saint-Gobain de renforcer sa position de leader mondial sur le marché de la chimie de la construction. Et sa présence géographique en Amérique du Nord et dans les pays émergents. Nous sommes convaincus que ce rapprochement fera naître une plate-forme de premier plan. Offrant une plus grande offre commerciale ainsi que des solutions et services à valeur ajoutée pour nos clients ». Et de conclure : « Quand nous avons fait l’acquisition de Chryso, nous avions déjà à l’esprit cette seconde étape stratégique… Elle sera sans doute suivie d’autres opérations, plus petites et plus locales pour poursuivre notre développement dans le domaine de la chimie de la construction ».
Il y a 3 ans et 194 jours

Julien Beaucourt : “Art_iculateur” de projets artistiques, mais pas que…

Depuis 12 ans maintenant, Julien Beaucourt travaille pour les artistes et le milieu créatif dans la réalisation de leur projets artistiques. [©Julien Beaucourt] Au lycée, Julien Beaucourt choisit la voie qui le mène au tournage-fraisage, puis au soudage. Il prend ensuite un virage avec l’Ecole des arts de Clermont-Ferrand. Son diplôme obtenu, il part en Australie qu’il entrevoit comme un eldorado. Il devient soudeur pour des architectes et des artistes. Et collabore même à un projet de rivière artificielle en béton signée de l’artiste australien Dave Machen. Puis, il revient en France, animé par l’envie de faire, d’expérimenter, de fabriquer… Il devient l’assistant de l’artiste allemand Anselm Kiefer. Il travaille pour le sculpteur français Xavier Veilhan… « J’ai eu la chance d’avoir collaboré avec des personnalités comme Anselm Kiefer ou Tatiana Trouvé. J’ai participé à la réalisation d’œuvres importantes comme la Monumenta au Grand Palais en 2016 avec Huang Yong Pin ou la sculpture des arbres en béton de la gare de Nantes avec la société AAB pour l’architecte Rudy Ricciotti, en 2019. » Un cheminement personnel Chantier 2019 du vallon Obscur, mis en oeuvre par AAB pour atelier Jean Nouvel. Mur végétal dans parking souterrain. [©Julien Beaucourt] Chantier 2019 à la Gare de Nantes, mis en oeuvre par AAB pour un projet de Rudy Ricciotti. Habillage de poteaux et camouflage en arbre béton. [©Julien Beaucourt] Chantier 2019 au camping Californie à Vias, mis en oeuvre par AAB. Jeux aquatiques. [©Julien Beaucourt]Chantier 2021 de DinosaurLand, mis en oeuvre par PetroArt pour Djurs sommerland. Rochers artificiels. [©Julien Beaucourt]Chantier 2020, prototype en cour. [©Julien Beaucourt] L’aspect technique prime, mais Julien Beaucourt, 36 ans, est très à l’écoute du vocabulaire artistique des créateurs qu’il croise. « Cela fait 12 ans que je me dévoue pour les artistes et le milieu créatif dans la “fabrication” de leurs œuvres d’art, performances diverses, expérimentations… Mes lignes de conduite : faire de l’art et l’art de faire. » Après ces années dans l’art contemporain, le jeune homme craignait de perdre son identité. Il a alors l’opportunité de sculpter des façades en béton au Puy-du-Fou. Et découvre le béton projeté, une approche totalement différente de la sculpture coffrée et éditée. Julien Beaucourt travaille alors la matière comme un alchimiste.  « Je trouve du plaisir dans le travail de la sculpture en béton. Cela a été une grande rencontre pour moi. Je façonne cette matière comme de l’argile. J’aime obtenir des effets de texture, la teinter dans la masse, la vernir, la résiner, la lasurer… » A la question de savoir s’il se considère comme un artiste ou un artisan, il répond sobrement :« Les deux, mon capitaine ! » Et de conclure:« J’ai beaucoup trop d’idées en tête pour me résumer à n’exécuter que celles des autres. Je cherche désormais des terrains de jeu où je puisse les exprimer ». A bon entendeur… Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 194 jours

Sereine Systèmes : une application innovante pour évaluer la performance des systèmes énergétiques à la réception des travaux

Les opérateurs d’audit mais aussi les installateurs ou les concepteurs pourront y accéder gratuitement via leur tablette, leur ordinateur ou leur smartphone et procéder à leurs évaluations en seulement deux demi-journées. Innovante et intuitive, elle est actuellement testée en conditions réelles pour améliorer sa pertinence technique et son ergonomie. Pour finaliser cette campagne l’équipe projet lance un appel aux maîtres d’ouvrage. Ils peuvent proposer leur(s) maison(s) et bénéficier ainsi d’une évaluation gratuite.Une évaluation en 2 temps grâce à une application mobilePour évaluer la performance énergétique des systèmes d’un bâtiment, l’équipe SEREINE a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Contrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, il s’agit d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents.Répartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel l’opérateur met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures. Une fois l’évaluation terminée, l’application génère automatiquement un rapport qui comprend une synthèse visuelle et les résultats détaillés, avec les éléments relevés, les éventuels défauts, ainsi que des recommandations de correction.Une application innovante et intuitive, à télécharger dès fin 2021Disponible dès la fin de l’année, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ainsi, l’application est utilisable sur tablette, comme sur smartphone ou ordinateur et peut fonctionner hors ligne. Les vérifications peuvent être réalisées dans n’importe quel ordre. L’opérateur dispose d’une aide intégrée sous forme de textes et d’illustrations pour chaque vérification. Il peut s’interrompre quand il veut et revenir en arrière ; l’application lui indique en permanence où il en est et ce qu’il lui reste à faire. Le rapport est généré automatiquement.Pour Jean-Jacques Grain, opérateur d’audit chez C.réf Bâti-Contrôle : "Maître d’œuvre depuis 30 ans, j’attends un outil comme SEREINE Systèmes depuis longtemps. Cette application, à la fois exhaustive et ciblée, que j’ai eu la chance d’utiliser, vous guide de bout en bout pour procéder aux évaluations à votre rythme et dans l’ordre que vous souhaitez. Il est impossible de passer à côté de quoi que ce soit. A l’heure où les DPE vont devenir opposables, elle va vite devenir indispensable à toute la filière. Pour la 1ère fois, elle inscrit la profession dans une obligation de résultats.»Une solution éprouvée sur le terrainPour mettre au point l’application SEREINE Systèmes, améliorer sa pertinence technique et ajuster son ergonomie, l’équipe projet l’a confrontée au terrain. Avec des tests internes mais aussi des expérimentations sur site. Des opérateurs de mesure, sélectionnés et formés, l’ont utilisée et ont formalisé des retours d’expérience. Ils seront les premiers ambassadeurs de son déploiement. Ces tests se poursuivent jusqu’à fin 2021. Les maîtres d’ouvrages qui souhaitent y participer peuvent candidater en contactant : sereine@qualiteconstruction.com.De multiples usages possiblesLes premiers utilisateurs de SEREINE Systèmes sont bien entendu les opérateurs d’audits qui évaluent la performance énergétique du bâtiment au moment de la réception des travaux. Mais l’application s’adresse aussi aux concepteurs, artisans installateurs ou metteurs au point qui peuvent en l’utiliser en autocontrôle. Enfin, la solution SEREINE Systèmes déploiera également une plateforme de données ouvertes afin de collecter les résultats anonymisés des audits, pour aider les professionnels du bâtiment et de l’énergie en faisant progresser la connaissance en matière de configurations rencontrées, de qualité et de sinistralité.Plus d'informations sur SEREINE et le programme Profeel sur le site web : programmeprofeel.fr
Il y a 3 ans et 194 jours

LGV Sud-Ouest: la métropole de Bordeaux vote sa participation au financement

La métropole de Bordeaux, dirigée par une alliance EELV/PS, a voté sa participation au financement du projet de LGV Sud-Ouest (GPSO), avec les voix des élus de gauche et de l'opposition de droite.
Il y a 3 ans et 194 jours

Le Groupe GSCM renforce ses positions dans le bâtiment modulaire de réemploi avec l’acquisition de Deltamod

Acteur engagé de l’économie circulaire depuis sa création en 2013, Deltamod redonne une seconde vie aux bâtiments modulaires par leur reconditionnent et la vente d’occasion. Un savoir-faire opérationnel qui s’associe à des services complémentaires tels que le démontage, le transport, la réinstallation et la reprise des anciens modulaires, preuve d’une maturité unique sur ce marché du réemploi. Face aux nombreux défis de la filière ‘construction’ pour appréhender la fin de vie du bâtiment, l’offre de Deltamod, fondée sur la réutilisation de modules, en fait un acteur pionnier et incontournable de l’économie circulaire et du développement durable. A titre illustratif, Deltamod vient ainsi de livrer à un établissement public d’Ile de France, en seulement dix mois, un bâtiment de 1 700m² de bureaux modulaires issus du reconditionnement de deux bâtiments modulaires en provenance de PSA et Sanofi.Basé à Nort-sur-Erdre, le groupe est principalement actif dans l’Ouest et le Nord de la France. Le succès de l’entreprise repose sur l’esprit entrepreneurial de ses fondateurs Pierre Visonneau et James Moutaouadhia qui demeurent investis capitalistiquement et opérationnellement dans le groupe. Ils sont accompagnés d’une équipe fidèle d’environ 30 collaborateurs qui conçoivent et réalisent des bâtiments sur-mesure en combinant des modules existants, garantissant donc une qualité de service et des délais de livraison exceptionnels. Preuve de son développement, Deltamod vient de finaliser la construction de sa nouvelle usine de 3000m² qui sera inaugurée en mai 2022. Cet outil industriel devrait lui permettre de réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 8 millions d’euros au titre de l’exercice 2021/2022.Avec ce rapprochement industriel, le Groupe GSCM continue de renforcer sa position sur le marché dynamique du bâtiment modulaire en offrant des services complémentaires à ses clients, y compris ceux de rachat, de remplacement et d’entretien d’installations. Dans le cadre de la règlementation RE 2020, de la loi sur l’économie circulaire et la REP, cette acquisition élargit la palette des solutions durables proposées par le groupe. L’implantation géographique nationale de GSCM et sa taille critique représentent autant d’atouts pour prolonger le développement rapide de Deltamod.Eric Aurenche, Président du Groupe GSCM, a déclaré : "L’acquisition de Deltamod est un signal fort de nos ambitions en matière de réemploi et de développement durable pour les années à venir."Pierre Visonneau et James Moutaouadhia, co-fondateurs de Deltamod, ont déclaré : "Cette opportunité de rejoindre le Groupe GSCM signe une nouvelle étape dans le développement de Deltamod et positionne l’économie circulaire modulaire à l’échelle nationale."Stanislas Gaillard, Partner chez Equistone, a déclaré : "Nous sommes fiers d’accompagner et de soutenir GSCM dans cette acquisition lui permettant de renforcer ses positions sur un marché porteur."Cette acquisition marque la poursuite de la politique de croissance externe volontariste et ambitieuse conduite par le Président Eric Aurenche et soutenue par Equistone Partners Europe depuis l’entrée au capital du Groupe en juillet 2021.
Il y a 3 ans et 196 jours

Vertuose, à Torcy, 178 logements par Petitdidier Prioux

L’agence Petitdidier Prioux construira Vertuose, un projet résidentiel de 178 logements neufs dans huit bâtiments à Torcy (Seine-et-Marne), lesquels seront commercialisés entre 3 680 € TTC/m² et 4 190 € TTC/m² (hors parking). Livraison prévue, selon les bâtiments, en 2023 et 2024. Communiqué du promoteur. BNP Paribas Immobilier a lancé à Torcy, situé cours de […] L’article Vertuose, à Torcy, 178 logements par Petitdidier Prioux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 197 jours

90% des Franciliens contre la "suppression" d'une voie du périphérique parisien, selon la région

La consultation en ligne lancée le 10 novembre s'est clôturée mardi, recueillant près de 79.000 réponses à la question suivante: "Pour ou contre la suppression d'une voie pour tous du périphérique ?", géré par la mairie de Paris.Une participation "très élevée" qui "témoigne de l'intérêt fort des Franciliens pour le devenir" de cette autoroute urbaine, estime la région dans un communiqué.La mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, envisage de réserver cette voie au covoiturage, transports en commun voire véhicules électriques, afin d'en faire "une voie plus rapide" pour ces transports moins polluants, à l'issue des Jeux olympiques 2024 pendant lesquels elle sera réservée aux participants (athlètes, officiels, personnel médical).L'adjoint (EELV) aux transports David Belliard considère donc qu'elle ne sera pas "supprimée" mais "transformée", accusant Mme Pécresse de "mensonge".Les résultats de la consultation - 90,2% contre - "montrent un rejet massif du projet de la ville de Paris", affirme la région, les commentaires défavorables pointant "le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques" ou encore "le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée".Mme Pécresse, candidate à la présidentielle comme Mme Hidalgo, redemande à l'Etat de reconsidérer le périphérique parisien "comme une infrastructure régionale" et demande "des études d'impact" avant que le projet ne soit lancé.Sur le périphérique, "40% de trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers sont non-parisiens", rappelle-t-elle.La mairie a annoncé jeudi assigner au tribunal administratif la région, jugeant ce projet de consultation illégal. Pour Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, "cette annonce de consultation est l'annonce de la candidate Valérie Pécresse" à la primaire interne LR.Sur le fond, M. Grégoire avait souligné que la Région et Ile-de-France Mobilités avaient "financé, avec Paris, de nombreuses études" sur la transformation des axes routiers, et que certaines d'entre elles "proposaient la création de voies réservées aux transports en commun", et donc aux covoiturages, entre autres.Selon une enquête réalisée fin 2020 par la mairie auprès de 4.000 usagers du périph', une voie réservée aux véhicules propres entraîne un "rejet très majoritaire", notamment parce qu'elle est vue comme "discriminante sur le plan social", tandis qu'une mesure similaire pour le covoiturage est perçue avec "une certaine légitimité de principe malgré les interrogations sur la mise en œuvre".
Il y a 3 ans et 197 jours

Le nouveau DPE opérationnel depuis le 1er novembre 2021 ne présente plus d'anomalies selon les professionnels

Depuis le 1er novembre 2021, les diagnostiqueurs peuvent éditer les DPE selon la nouvelle méthode de calcul intégrant les corrections nécessaires qui avaient fait l’objet d’un consensus avec les professionnels. Les nouveaux DPE réalisés depuis cette date, environ 160.000, ne présentent plus d'anomalies. Les représentants des diagnostiqueurs ont confirmé que cela correspondait à leur retour du terrain.L’analyse des nouveaux DPE édités selon la méthode corrigée fera l’objet d’une communication régulière auprès des différents professionnels afin de s’assurer qu’aucune nouvelle anomalie n’apparaisse.Les diagnostiqueurs se sont engagés à rééditer, sans frais pour les propriétaires, avant le 28 février 2022 :Les DPE réalisés sur des bâtiments avant 1975 entre le 1er juillet et le 1er novembre 2021 qui avaient été classés F ou G, de façon automatique, avec la nouvelle méthode. Le nombre de DPE concernés est de 94 000 ;Les DPE réalisés sur des bâtiments avant 1975 entre le 1er juillet et le 1er novembre 2021 qui avaient été classés D ou E, à la demande des propriétaires, avec la nouvelle méthode. Le nombre de DPE concernés est de 129 000.La ministre a confirmé que les diagnostiqueurs qui auront réédités des DPE classés D, E, F ou G sur des bâtiments avant 1975 seront indemnisés à hauteur de 60€ par DPE, sur la base du nombre de DPE réédités.Les diagnostiqueurs concernés pourront demander l’indemnisation une fois la période de réédition passée, soit après le 28 février 2022.
Il y a 3 ans et 197 jours

BOSCH PROFESSIONAL – Nouvelle gamme d’accessoires EXPERT : Des technologies avancées pour une longue durée de vie, une plus grande résistance et plus de rapidité

La gamme d’accessoires EXPERT : Des performances Optimales Les professionnels du bâtiment obtiennent de meilleurs résultats lorsqu’ils associent des outils performants à des accessoires innovants. Mais de nombreux utilisateurs ne savent pas toujours à quel point ils peuvent augmenter leur productivité grâce aux accessoires qu’ils choisissent. Les nouveaux accessoires Bosch de la gamme EXPERT offrent aux professionnels des performances maximales, quels que soient leurs travaux, et durent plus longtemps. Bénéficiant des dernières technologies avancées, ils garantissent le meilleur, même pour des applications difficiles. Parmi les dernières nouveautés, Bosch lance le foret Expert HEX-9 HardCeramic pour les carrelages durs, la lame de scie sabre Expert Thick Tough Metal pour la découpe de métal épais, la lame de scie sauteuse Expert Hardwood fast pour le travail du bois et le disque à tronçonner X-Lock Expert Diamond Metal Wheel pour la coupe de métal. Nouveau Foret Expert HEX-9 HardCeramic Une nouvelle façon de percer les carrelages durs L’augmentation de la taille et de la dureté des carrelages rend leur perçage très délicat. C’est pourquoi Bosch a développé le foret Expert HEX-9 HardCeramic. Il a été spécialement conçu pour percer les carrelages durs, tels que le grès cérame, mais aussi les tuiles, les tuiles en pierre naturelle et le verre non trempé, sans lubrifiant, ni refroidissement. Bénéficiant de la technologie au carbure, le foret est  extrêmement résistant. Il offre une durée de vie jusqu’à 10 fois plus longue que les forets pour carrelage actuels à pointe carbure, et une progression de forage beaucoup plus rapide. Issu du savoir-faire Bosch, la pointe en carbure haute performance à facettes multiples (brevet) coupe la céramique dure plus efficacement que les arêtes de coupe plates. Une conception asymétrique des angles permet de pénétrer à l’intérieur des matériaux durs plus facilement. Cette pointe de centrage permet ainsi une amorce de perçage précise, minimise les frottements et la chaleur, et augmente la progression du perçage. L’emmanchement hexagonal du foret Expert HEX-9 HardCeramic permet un transfert de puissance maximal sur les mandrins à trois mors standards. Il peut être utilisé avec une perceuse-visseuse mais aussi une perceuse-visseuse à percussion. La gamme comprend 8 tailles de forets avec des diamètres de 3 à 12 mm pour couvrir toutes les applications courantes. Nouvelle Lame de scie sabre Expert Thick Tough Metal Une durée de vie jusqu’à 100 fois plus longue   La lame de scie sabre EXPERT Thick Tough Metal Bosch est parfaite pour couper le métal épais, comme des profilés en acier ou des tuyaux en fonte lourds. Elle bénéficie de la technologie carbure Bosch et d’un nouveau revêtement supplémentaire qui lui confère une longévité exceptionnelle même pour les applications les plus exigeantes telles que le démantèlement de voitures, de navires, d’usines… En effet, chacune des dents en carbure, soudées individuellement sur un corps épais et robuste, est revêtue de PVD (Physical Vapor Deposition). Ce revêtement rend le carbure encore plus résistant, double la durée de vie de la lame et apporte aux dents encore plus de dureté et de résistance à l’usure. Endurante, la lame dure ainsi jusqu’à 100 fois plus longtemps qu’une lame bimétal traditionnelle. La lame de scie sabre EXPERT Thick Tough Metal reste flexible et résiste aux forces de flexion et de torsion, typiques des applications de démolition. Enfin, de grande largeur, elle permet des coupes précises et droites, et son épaisseur assure plus de stabilité. La lame EXPERT Thick Tough Metal est disponible en longueurs 100, 150, 225 et 300 mm et convient à toutes les scies sabres avec des emmanchements S. Nouvelle Lame de scie sauteuse Expert Hardwood Fast Une coupe encore plus rapide Haute performance, la nouvelle lame de scie sauteuse EXPERT Hardwood Fast Bosch assure des coupes nettes et précises sur les bois durs et les bois composite, mais aussi les panneaux agglomérés, les plaques de plâtres et les panneaux de fibres. Grâce à la technologie carbure Bosch, elle profite d’une longévité jusqu’à 50 fois plus élevée qu’une lame en acier HCS. De plus, sa conception a été optimisée. Ses dents tranchantes en carbure, produites par un meulage en biseau supérieur, et son corps de lame conique assurent une coupe encore plus rapide. Par ailleurs, son pas de denture progressif permet de couper des matériaux de toutes épaisseurs. La lame EXPERT Hardwood Fast convient à toutes les scies sauteuses à emmanchement T. Nouveau disque à tronçonner X-LOCK Expert Diamond Metal Wheel Incassable, indéformable et ultra résistant   Bosch a révolutionné le changement d’accessoires sur les meuleuses angulaires avec son système X-LOCK, le plus simple du marché. Ce support de fixation innovant permet de changer en 2 secondes le disque, sans outil, en actionnant simplement un levier situé à l’avant de la machine. Celui-ci déverrouille le disque en un clic. Il suffit ensuite de replacer un nouveau disque, d’appuyer sur le support X-Lock pour l’enclipser. Parmi les nombreux accessoires X-LOCK, Bosch lance un nouveau disque à tronçonner l’EXPERT Diamond Metal Wheel, pour optimiser le travail dans le métal, la fonte, l’acier inoxydable ou encore le cuivre. Parfait pour les petites meuleuses angulaires, ce nouveau disque X-LOCK offre une durée de vie jusqu’à 100 fois plus longue grâce à la technologie Diamant de Bosch. Le corps en acier du disque a été optimisé pour assurer une vitesse et une profondeur de coupe constantes. Doté d’ouvertures de refroidissement, il ne se déforme pas avec la chaleur. La combinaison de ce corps et de grains de diamants, de haute qualité brasés sur le corps, offre une résistance maximale à l’usure et augmente les performances de coupe. Le disque EXPERT Diamond Metal Wheel permet de travailler dans un environnement plus sain, car avec la technologie Diamant, le disque ne dégage pas d’odeur et ne brûle pas pendant la découpe, contrairement aux disques agglomérés. Enfin, d’une grande robustesse, le disque est incassable et résiste parfaitement aux chutes. Le disque à tronçonner X-LOCK EXPERT Diamond Metal Wheel existe en diamètre 115 et 125 mm et se monte aussi sur les meuleuses classiques à emmanchement M14.
Il y a 3 ans et 197 jours

Hyères : lancement d’un appel à projets 2022

Un appel à projets dans le cadre du contrat de la ville d’Hyères est en cours.
Il y a 3 ans et 197 jours

Boom du paysage : la preuve par les clôtures

Jamais le salon Paysalia n’avait accueilli autant de fabricants et distributeurs de clôtures. Essentiellement destiné aux petites entreprises de paysage et de TP, ce marché de niche révèle l’essor historique qui a donné son allant à l’événement biennal majeur de la filière, du 30 novembre au 2 décembre à Eurexpo Lyon. L'immersion illustre le réveil industriel de la France rurale.
Il y a 3 ans et 197 jours

Construire sans artificialiser les sols, le nouveau dilemme des zones commerciales

Sur le principe, tout le monde ou presque est d'accord qu'il faut arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. "D'un point de vue citoyen, on sait qu'il faut bien se calmer un peu", assure auprès de l'AFP Jean-Michel Pacaud, président du conseil de surveillance du promoteur JMP Expansion.Avec l'abandon de grands projets comme Europacity en banlieue parisienne ou Val Tolosa près de Toulouse, après de longs recours en justice, les promoteurs ont aussi bien compris que ce type d'installations risquait d'être mal accueilli par le public.Il n'empêche que la loi Climat est restée en travers de la gorge de nombreux professionnels de l'immobilier commercial. Pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette d'ici 2050", elle a interdit la construction de nouveaux ensembles commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés et soumis à une dérogation du préfet les constructions de plus de 3.000 mètres carrés.En pratique, il devient donc difficile de construire de nouveaux centres commerciaux sur des terres non-artificialisées.Est-ce vraiment si grave, dans un pays où la plupart des villes moyennes ont déjà au moins un centre commercial ?Pour les professionnels de l'immobilier commercial, la réponse est oui. D'abord parce que le marché des "retail parks", les espaces commerciaux à ciel ouvert, est en pleine expansion: c'est un modèle qui fonctionne bien en périphérie des villes. Mais surtout parce que jusqu'à présent, beaucoup de centres commerciaux finançaient leurs rénovations par des agrandissements: en mettant plus de magasins, on s'assurait d'une rentrée d'argent pour les travaux de modernisation du bâtiment existant.Construire sur des lieux déjà artificialisésPour continuer sur ce modèle, les promoteurs doivent se tourner vers d'autres solutions. Certains construisent par exemple sur leurs parkings. Mais supprimer le parking comprend un risque, estime Pierre Rochard, du cabinet Arthur Lloyd: celui de voir la fréquentation chuter.Une autre solution consiste à s'implanter sur des friches, à l'image par exemple du Shopping Promenade d'Arles: un centre commercial d'environ 20.000 mètres carrés ouvert en octobre 2019 et géré par Frey, qui s'est installé sur le site d'une ancienne usine de pâtes Lustucru."Sur les friches industrielles, il y a quand même une grosse problématique liée à la dépollution. Il y a plus de potentiel aujourd'hui sur la restructuration de zones commerciales", commente auprès de l'AFP Antoine Frey, PDG de la foncière du même nom, qui développe aussi un projet de ce type à Strasbourg.Avec l'étalement urbain, de nombreux centres commerciaux de périphérie ont notamment été rattrapés par la ville et peuvent être transformés en y ajoutant des logements collectifs, des bureaux ou des espaces de loisirs, qui permettent de financer le projet. Altarea construit par exemple un écoquartier à Bobigny, avec une trentaine de commerces, sur le site de l'ancien centre Bobigny 2, démoli cette année."Ce type de projet ne peut se faire que dans de grandes agglomérations", nuance Pierre Rochard.Car dans des zones moins denses, les habitants ne verront pas forcément l'intérêt à s'installer en périphérie dans des logements collectifs, alors que des maisons individuelles ou des logements plus proches des villes sont disponibles.Malgré ces solutions, un sentiment d'injustice demeure pour de nombreux professionnels de l'immobilier commercial qui estiment que les entrepôts d'e-commerce auraient aussi dû être visés par la loi.
Il y a 3 ans et 197 jours

Kremlin-Bicêtre : bientôt un nouveau commissariat

La Ville a fait l’acquisition des parcelles voisines de l’actuel commissariat pour réaliser une extension.
Il y a 3 ans et 197 jours

Aubervilliers : des travaux sur les réseaux d’assainissement de la station de Mairie d’Aubervilliers

Les travaux sur les réseaux d’assainissement de la station de Mairie d’Aubervilliers devraient être achevés en 2022.
Il y a 3 ans et 197 jours

Signature d'un premier Contrat d’Objectifs et de Performance entre l'Etat et le Cerema

Ce Contrat d’Objectifs et de Performance dote le Cerema d’un outil de pilotage partagé entre l’État et le Cerema au service de l’amélioration de la performance de l’établissement et de la qualité de service rendu. Il est constitué de 7 axes déclinés en objectifs clairs, et son suivi sera réalisé à l’aide de 31 indicateurs.Par ce COP et par son nouveau projet stratégique 2021-2023 adopté en avril 2021, le Cerema travaille à :renforcer ses relations avec les territoires ; le projet d’établissement Cerem’avenir met en œuvre une organisation efficace pour un accès partout en France à l’expertise de haut niveau de l’établissement reposant sur 26 implantations en métropole et dans les Outremer ;agir résolument pour adapter les territoires au changement climatique ;positionner l'établissement à l'interface entre les politiques publiques portées par l'État, les collectivités locales et leur ingénierie locale et le champ concurrentiel ; placer la recherche et l'innovation au cœur de son activité, ressource indispensable à une expertise de référence.Ce COP 2021-2024 fixe ainsi des objectifs opérationnels, mesurables pour répondre aux engagements du gouvernement en matière d'expertise de haut niveau nécessaire pour répondre aux enjeux du changement climatique. Il porte en particulier des objectifs ambitieux en matière de compétences, de numérique ou encore de pilotage budgétaire et comptable de l'établissement.
Il y a 3 ans et 197 jours

Travaux d’aménagement et nouvelle pelouse naturelle au stade Bauer

La Tribune Ouest a également bénéficié de travaux d’aménagement pour améliorer et sécuriser ses accès. Pour donner toujours plus d’ampleur aux événements, le stade Bauer a été équipé de trois plateformes caméra.Un planning serré mais tenuNouveau propriétaire du stade, le Groupe REALITES est fier de pouvoir permettre au club à l’étoile rouge de poursuivre son épopée sportive à Bauer pendant tout le temps des travaux. En mobilisant ses équipes sur place, le groupe démontre une nouvelle fois sa capacité à tenir ses engagements et à répondre aux besoins du club, de ses supporters et de la ville de Saint-Ouen pour réaliser un stade écologique et accessible à tous. REALITES compte bien poursuivre le projet de rénovation du stade BAUER sur le même rythme et avec la même exigence de qualité et de respect des délais.Les travaux se poursuiventLes travaux de construction de nouveaux locaux sportifs entre le gymnase Juliot-Curie et le terrain ont débuté depuis quelques semaines. Cette nouvelle construction, livrée au printemps 2022 permettra au club de maintenir son activité d’école de foot et d’installer son staff dans des locaux à proximité immédiate du stade Bauer pendant toute la durée de l’opération. Les travaux d’aménagement de la Tribune Sud ont débuté à l’automne avec, entre autres, le remplacement des mâts d’éclairage sud, prévu en fin d’année 2021. L’année 2022 verra le démarrage des travaux de reconstruction de la Tribune Est puis viendra le tour de la Tribune Ouest de connaître une réhabilitation importante en 2023. L’opération se terminera par la mise en œuvre de la Tribune Nord et de la Bauer Box, 30.000 m² d’espaces mixtes qui accueilleront des commerces, des restaurants, des services de santé, des bureaux et espaces collaboratifs ou encore des équipements culturels pour faire vivre et vibrer le quartier.
Il y a 3 ans et 198 jours

Le territoire "dans l'impasse financière" avec la fermeture de Fessenheim dénoncent les élus

"Stop au hold-up", ont dénoncé les élus de la communauté de communes de Pays Rhin-Brisach, réclamant la fin du versement à l'Etat d'une contribution financière annuelle de 2 millions d'euros, liée aux revenus fiscaux obtenus auprès de la centrale nucléaire de Fessenheim, désormais à l'arrêt."Rien ne bouge, le gouvernement laisse délibérément pourrir la situation", a déclaré Gérard Hug, le président de la communauté de communes, devant la préfecture.Pour Claude Brender, maire de Fessenheim : "Le président Macron avait dit qu'il suivait le dossier de Fessenheim de près, mais je n'y crois pas une seconde, si c'était le cas il ne nous laisserait pas dans une telle situation.""Fessenheim devait être une fermeture exemplaire, ici nous avons l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire", a encore taclé le député du Haut-Rhin Yves Hemedinger (LR).La critique porte sur le fonctionnement du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR), né en 2010 de la suppression de la taxe professionnelle pour instaurer une compensation entre les collectivités bénéficiaires de la réforme et les perdantes.La communauté de communes et la commune de Fessenheim contribuaient chaque année à ce fonds à hauteur de 2,9 millions d'euros, un montant ramené à 2 millions d'euros en 2021, après plusieurs manifestations.Cette contribution était financée par les recettes fiscales perçues auprès de la centrale nucléaire jusqu'en 2020, soit 6,4 millions d'euros annuels. La perte de ces recette fiscales est intégralement compensée par l'Etat jusqu'en 2023, puis de manière dégressive jusqu'en 2030.Mais pour les élus locaux, le maintient de la contribution au titre du FNGIR est synonyme, à terme, d'"asphyxie" financière du territoire."Sur les 20 prochaines années, les collectivités seront prélevées de 40 millions d'euros", a souligné Gérard Hug. "A long terme, la centrale nucléaire coûtera plus cher au territoire que ce qu'elle a pu rapporter durant sa période d'exploitation !", selon lui.La "neutralisation des effets du FNGIR" avait été promise à ces élus dès 2018 par Sébastien Lecornu, alors secrétaire d'Etat à la Transition écologique.
Il y a 3 ans et 198 jours

Neuf villes supplémentaires encadrent les loyers en Seine-Saint-Denis

Pour les baux signés à partir du 1er décembre, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, le Pré-Saint-Gervais, les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville plafonnent les loyers des locations meublées et non-meublées, afin de "mettre fin à une hausse trop importante des loyers sur le territoire", a indiqué Est-Ensemble, territoire où vivent plus de 418.000 personnes.Pour Est-Ensemble : "En 2017, le loyer moyen sur le marché privé du territoire d'Est-Ensemble atteignait par exemple 16,50 EUR par mètre carré hors charges, soit plus que celui de grandes métropoles (13 EUR par mètre carré à Nice, 10 à 11 EUR à Rennes, Toulouse, Lyon ou Lille).""Après plus de deux ans de mobilisation, il s'agit d'une très bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui, face à la hausse continue des loyers, ont de plus en plus de mal à se loger", s'est félicité l'établissement public.Les différents projets d'aménagement en banlieue parisienne - dont le Grand Paris Express et les infrastructures liées aux JO-2024 - entraînent une pression accrue sur le parc immobilier et une augmentation des loyers dans le privé.L'encadrement des loyers interdit aux propriétaires de demander aux locataires un montant supérieur à une somme donnée, celle-ci variant selon les quartiers en fonction de l'état du marché. Il s'applique dans des zones de plus de 50.000 habitants "où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements".Prévu par la loi Elan de 2018, le plafonnement des loyers ne concernait, jusqu'au 1er juin, que Paris et Lille.Il a été étendu à cette date à neuf villes de Seine-Saint-Denis situées au nord de Paris et regroupées dans l'établissement public Plaine Commune. Depuis septembre, les métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon appliquent également cette mesure.Une carte interactive permet de connaître le loyer de référence d'un logement, en fonction notamment de son ancienneté et de son emplacement.
Il y a 3 ans et 198 jours

"Les quartiers fertiles" récompensent 100 fermes urbaines en France

AGRICULTURE URBAINE. Le dispositif gouvernemental promet de transformer des quartiers de métropole et d'outre-mer en profondeur grâce à des fermes urbaines, créatrices de lien social et environnemental. L'Etat a débloqué pour cela 34 millions d'euros.
Il y a 3 ans et 198 jours

Immobilier commercial : les attentes des collectivités

Les collectivités françaises présentes au Mapic 2021 ont exposé leurs attentes en matière d'immobilier commercial. Mixité des usages oblige, des opportunités s'offrent aux loisirs. L'enjeu des logements à rénover en centre-ville est aussi mis en avant.
Il y a 3 ans et 198 jours

Les architectures japonaises s'entremêlent dans une exposition unique à Paris

CULTURE. Dans la capitale, une exposition met en lumière plusieurs mouvements architecturaux japonais contemporains, à travers le travail de 35 agences. Un projet étonnant de réaménagement d'une péniche parisienne par Le Corbusier est également exposé.
Il y a 3 ans et 198 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 198 jours

Marché public et nouveaux CCAG : Syntec-Ingénierie dénonce un guide qui contredit l’esprit initial de la réforme

Plus particulièrement, la Direction des Affaires Juridiques avait validé dans son article 15.3.5 la nécessaire adaptation de la rémunération du maître d’œuvre, en cas d’allongement des délais de chantier. La fédération professionnelle de l’ingénierie, qui représente 73 000 entreprises, générant 42,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour partie dans le secteur de la construction, s’était félicitée de ce rééquilibrage contractuel historique, qui permettait une répartition plus juste des droits et obligations entre les parties.Pour accompagner et faciliter la mise en œuvre de cette réforme, la Direction des Affaires Juridiques de Bercy vient de publier sans concertation un guide d’utilisation composé de dix fiches concernant spécifiquement les CCAG MOE et travaux. Si l’initiative est louable, l’interprétation donnée au sujet de la rémunération du maître d’œuvre lorsque la durée du chantier est plus longue que celle initialement prévue dans le contrat, vient totalement contredire l’esprit initial de la réforme. En fixant une liste prédéfinie de critères ouvrant droit à une rémunération complémentaire ou à une indemnisation du maître d’œuvre, la fiche n° 20 « Examen des causes et des conséquences sur le marché de maîtrise d’œuvre d’une augmentation de la durée du chantier supérieure à 10% » annule purement et simplement les avancées obtenues lors de la réforme. Alors que le CCAG Maître d’œuvre rendait possible la libre négociation entre les parties prenantes, le guide restreint les possibilités de rémunération complémentaire pour le maître d’œuvre aux seuls cas déjà acceptés par la jurisprudence. Cette lecture restrictive du dispositif n’apporte aucun bénéfice et aggrave un peu plus la situation des maîtres d’œuvre. Syntec-Ingénierie, qui a alerté à plusieurs reprises l’administration et le gouvernement, dénonce un document inadapté aux réalités du terrain qui vient rétablir un déséquilibre contractuel entre les parties, au désavantage du maître d’œuvre. Les entreprises d’ingénierie, qui accompagnent leurs clients publics depuis la conception jusqu’à la maintenance des ponts, routes, infrastructures, métros, bâtiments, hôpitaux, etc. appellent à une révision du guide, qui permette d’utiliser les nouveaux CCAG dans le respect des textes publiés et de l’esprit de la réforme.
Il y a 3 ans et 198 jours

Béton[s] le Magazine n° 97 invite aux voyages

Les voyages forment la jeunesse. Une citation devenue dicton, souvent attribuée à Michel de Montaigne, même si tout le monde n’est pas d’accord à ce propos… Toujours est-il que les voyages éveillent la curiosité, poussent à la découverte d’autres façons de vivre, de penser.  Le béton est aujourd’hui universel, disponible sur l’ensemble des continents. Aussi, invite-t-il aux voyages. Cette pérégrination débute à la frontière sénégalo-mauritanienne, en mer, à 10 km des côtes. Là, se construit, en ce moment, le terminal gazier de Grand Tortue. La partie #1 de ce reportage est à découvrir en exclusivité en p. 30 du présent numéro. Puis, rendez-vous en janvier pour la suite…  Retrouvez le n° 97 dans la boutique En p. 40, le voyage se poursuit et nous emmène au cœur des centrales à béton. L’occasion de découvrir les acteurs qui animent ce secteur d’activité et qui assurent la fourniture des équipements dédiés.  Un autre voyage nous entraîne vers le monde de la conservation et de la réparation des bétons. Après l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, l’administration française s’est inquiétée de la situation de ses propres ponts. Un rapport sénatorial a même été diligenté sur ce sujet…  Toujours à propos de pont, celui du château de Chazelet, dans l’Indre, reste exceptionnel. Toujours debout, il n’est autre que le premier pont en béton du monde. Et il est à découvrir, en exclusivité, en dernière page de n° 97. Mais l’aventure ne s’arrêtera pas là. Tout au long de l’année 2022, Béton[s] le Magazine a prévu de poursuivre le voyage vers d’autres chantiers, d’autres contrées, proches ou lointaines. Avec une idée directrice : montrer la diversité d’utilisations des bétons dans la construction. Dévoiler les techniques, les solutions choisies ailleurs. De beaux périples en préparation… Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 3 ans et 198 jours

Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii

L’Ademe propose quatre scénarii pour la neutralité carbone. [©Ademe] La question de la transition environnementale est plus que d’actualité et bien des secteurs doivent s’en saisir. Malgré la crise du Covid et les bouleversements économiques actuels, l’écologie fait partie des premières préoccupations des Français. Et ce, depuis plusieurs années. Surtout que selon le dernier rapport du Giec, nous n’allons pas dans la bonne direction pour juguler le réchauffement climatique. Sachant qu’à ce rythme, ce dernier pourrait atteindre les + 4°C en 2100. A l’aube d’une nouvelle échéance électorale, la trajectoire climatique que la France va emprunter peut évoluer et pèsera, si la question n’est pas trop éclipsée par d’autres thématiques dans les futurs débats. Pour accompagner la réflexion collective, l’Ademe vient de mettre en ligne le rapport “Transitions 2050 – Choisir maintenant, agir pour le climat”. Ce document de 687 pages dresse 4 scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (il existe bien sûr des notes de synthèse plus digestes pour les moins courageux !). Et ce, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) établis suite aux Accords de Paris et inscrits dans la loi française en 2019. Les quatre scénarii (S1, S2, S3 et S4) vont du plus ambitieux au moins contraignant. En effet, le S4 suit une trajectoire tendancielle, relative aux ambitions actuelles. Ils mettent en exergue des situations et des solutions concrètes. Et l’Ademe compte bien compléter son travail avec de nouveaux éléments sur le mix énergétique fin janvier 2022 et sur les impacts macro-économiques, fin mars prochain. L’écologie, une préoccupation majeure Dans ce rapport, aux côtés de l’alimentation, le mode de vie ou encore la mobilité et l’industrie, le bâtiment tient une place importante. En effet, ce secteur est un grand consommateur d’énergie (40 %) et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Le S1, baptisé “génération frugale” mise sur une frugalité choisie, mais aussi contrainte. Ici, place à la préférence locale et à la sanctuarisation de la nature. « Les grandes villes sont délaissées pour les moyennes et les zones rurales pour plus de proximité, explique Valérie Quiniou, directrice exécutive, prospective et recherche à l’Ademe. Le bâti existant est optimisé. » Dans ce scénario, les logements vacants sont investis, les résidences secondaires sont converties en principales, et les locaux et anciens bureaux sont transformés en logements. Lire aussi :Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales « De fait, la construction neuve chute. Mais quand en 2015, il y a moins de 1 % de rénovations BBC, elles sont de l’ordre de 80 % en 2050. Et ce, en une seule étape, c’est-à-dire, un chantier. » Ici, la rénovation énergétique tient une place importante. Elle est massive et rapide. Côté industrie, une politique d’emploi devra être menée pour répondre à la notion de proximité. Le “made in France” et la low tech seront les axes d’investissement. Ce S1 permettrait, de façon générale, de diviser par plus de deux la demande énergétique. En développement les puits naturels (ou puits biologiques comprenant des espaces de biodiversités, de forêts…), la France atteindrait ainsi – 42 MteqCO2 en 2050. Et avec de nouveaux indicateurs, comme la qualité de vie et la prospérité prendraient le pas sur la notion de croissance. Le bâtiment et la rénovation énergétique au cœur de la transition environnementale Pour le S2, nommé “coopérations territoriales”, les villes moyennes sont à l’honneur et transformées de façon radicale. « Nous parlons de ville du “quart d’heure”, où l’usage du vélo et de la marche se fait facilement. Il y a un changement d’usage du bâti et une accélération de la rénovation énergétique pour atteindre 80 % de BBC, mais cette fois-ci par geste. C’est-à-dire, plus adaptée au rythme des ménages. » Aussi, les équipements sont mutualisés au sein des logements. Par exemple, l’électroménager est partagé entre les voisins. A l’échelle industrielle, ce scénario prévoit un fort accompagnement dans la décarbonation des sites, mais aussi pour le recyclage et la revalorisation des matériaux. Il y a ainsi moins de transport de marchandises. « Dans ce cas de figure, 80 % de l’acier, du plastique, du verre et du papier-carton viennent du recyclage. Il y a aussi un effort de réindustrialisation ciblée en lien avec les territoires. » Le S2 permettrait une réduction de 50 % des consommations énergétiques. Et en mixant, puits biologiques et technologie de captage de CO2 pour certaines industries, comme celle du ciment, la France atteindrait – 28 MteqCO2 en 2050. Entre frugalité et innovations technologiques Dans tous les secteurs, le S3 “technologies vertes” s’appuie plutôt sur de nouvelles technologies, le numérique et les innovations que sur un changement de vie. La biomasse est davantage exploitée pour la méthanisation, le bois énergie ou encore pour la fabrication de biocarburant. L’industrie a plus recours aux énergies décarbonées comme l’hydrogène en grande partie importé. Et 60 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques viennent du recyclage. Au niveau de l’habitat, les Français favorisent les métropoles. « Nous sommes dans une logique haussmannienne de déconstruction/reconstruction à grande échelle. » Lire aussi :Dossier : Comment les industriels s’emparent du bas carbone ? L’accent est mis sur la rénovation énergétique, mais de façon moins ambitieuse. Seuls 50 % des chantiers sont équivalents à un BBC. Avec cette trajectoire, la consommation énergétique diminuerait de 40 %. L’aspect numérique étant ainsi plus important et donc plus gourmand en énergie. En 2050, comme les puits biologiques sont plus sollicités, la France atteindrait – 9 MteqCO2. Le S4, “pari réparateur” est un prolongement de notre mode de vie actuel. « Dans l’habitat, la rénovation énergétique est industrialisée par la préfabrication quand cela est possible. La moitié atteindrait des niveaux BBC ou passifs. » Le recours aux nouvelles technologies et à la domotique sert à la diminution de l’impact environnemental du bâti et la construction neuve est maintenue, tout comme l’étalement urbain. La décarbonation de l’industrie passe par le captage et le stockage de CO2 (CCS). Quel degré de désirabilité ? Ainsi, ce scénario mise tout sur ces technologies plus que sur les puits biologiques et la sobriété pour réparer l’impact environnemental. Selon les estimations de l’Ademe, elles consommeraient près de 6 % de l’énergie. En termes de ressources, 45 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques sont issus du recyclage. Dans cet équilibre, en 2050, la France serait autour des 1MteqCO2. Avec ces différents “plans d’attaque”, plusieurs questions se posent. Dans les scénarii les plus en rupture, quel est le degré d’acceptabilité, voire de désirabilité de la société ? Comment articuler la transition écologique et la justice sociale ? Pour les S3 et S4, quel coût engendrent ces transitions technologiques ? Quand seront-elles assez matures ? Quid des émissions cumulées entre le moment où ces innovations sont démocratisées et aujourd’hui ? Chaque scénario comporte son lot de risques. Qu’ils soient sociétaux ou d’ordre environnemental. Mais suite à ces deux ans de travaux qui ont mobilisé plus de 100 personnes, l’Ademe rappelle qu’il y a des incontournables : la nécessaire accélération des choses. « Nous avons encore le choix, mais il faut choisir vite », explique Valérie Quiniou. Et Arnaud Leroy, Pdg de l’Ademe de conclure : « Plus nous prendrons des mesures tardives, plus elles coûteront cher. Les années 2020-2030 seront cruciales et la France doit rester à l’avant-garde de la question climatique ».
Il y a 3 ans et 198 jours

Chaleur Renouvelable : le solaire thermique est loin d'avoir dit son dernier mot

Dans l’industrie et pour le chauffage urbain, il est possible de couvrir 100% des besoins de chaleur annuel en associant solaire thermique et stockage saisonnier.
Il y a 3 ans et 198 jours

S’emparer des lieux – Nouvelles architectures en Haute-Savoie

L’îlot-S, le CAUE de Haute-Savoie à Annecy propose d’observer les mutations de l’architecture dans le département. Jusqu’au 2 avril 2022. Cette exposition invite à découvrir la manière dont l’architecture contemporaine de Haute-Savoie est modelée par l’histoire, le site et les défis auxquels elle est confrontée. Territoire apprécié pour ses paysages et son cadre de vie […] L’article S’emparer des lieux – Nouvelles architectures en Haute-Savoie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 198 jours

Grande Porte des Alpes – Consultation internationale d’urbanisme

Afin d’imaginer le territoire de la Porte des Alpes demain, la Métropole de Lyon a lancé une démarche innovante de prospective territoriale en lien avec l’État, les villes de Bron, Chassieu et Saint-Priest, ainsi que le Sytral et le Sepal. Jusqu’au 7 février 2022. Cette consultation internationale d’urbanisme vise à définir trois scénarios contrastés de […] L’article Grande Porte des Alpes – Consultation internationale d’urbanisme est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 198 jours

Combs-la-Ville : début de la démolition de la résidence Les Brandons mi-décembre

Les travaux de démolition de la résidence Les Brandons entrent dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier des Brandons.
Il y a 3 ans et 198 jours

Toulouse : poursuite des aménagements autour de la place Marcel-Bouilloux-Lafont en 2023

Les travaux d’aménagement autour de la place Marcel-Bouilloux-Lafont entrent dans le cadre d’un projet de réaménagement global du quartier Montaudran.
Il y a 3 ans et 198 jours

FAIRE 2021 : les douze lauréats de l'appel à projet du Pavillon de l'arsenal

Mercredi 1er décembre 2021, le Pavillon de l’Arsenal a dévoilé les douze projets lauréats de FAIRE 2021, son appel à projets urbains innovants ouvert aux architectes, créatrices et créateurs, designers, ingénieurs, paysagistes, urbanistes, qui souhaitent interroger les process de fabrication de la ville. Pour sa cinquième […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 198 jours

Alphi : La maison du “prendre soin”

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, Alexandre et Philippe Souvignet, respectivement Pdg et directeur général d’Alphi. [©ACPresse] “Prendre soin”. Pour Alexandre Souvignet, Pdg de la société Alphi, ces deux mots constituent une véritable philosophie d’entreprise. Ils en sont même à l’origine. « Quand mon père, Edmond, a fondé Alphi, en 1995, il avait une idée très précise en tête. Il voulait créer des outils qui protègent les compagnons sur les chantiers. » C’est-à-dire des coffrages pour dalles, dont le poids reste acceptable, sans pénibilité dans leur mise en œuvre, qui ne provoquent pas de TMS sur le long terme… Mais aussi des coffrages fabriqués en France, avec une matière première française. Si Pechiney, le champion national de l’aluminium, a disparu depuis cette époque, la doctrine n’a pas bougé. Le “prendre soin” – ou “Care Management”, en anglais – continue à guider Alphi dans ses choix comme dans ses décisions stratégiques.  Inauguré mi-octobre dernier, le tout nouveau siège de l’entreprise en est une parfaite illustration. « Nous commencions à être quelque peu à l’étroit dans nos anciens bureaux,reprend Alexandre Souvignet. Nous avions besoin de locaux plus spacieux, très identifiables, en adéquation avec notre développement et nos ambitions. »Le cahier des charges a été défini sur cette base. S’y est ajoutée une volonté d’être en phase avec son temps, d’où une réalisation HQE.  Comment bien vivre ensemble ? Si la conception avançait bon train, un petit grain de sable faisait grincer les rouages.« Quelque chose me gênait, manquait à ce projet… »Une réalisation, aussi belle soit-elle, ne peut pas être une fin en soi. « Nous nous sommes posé une question simple : comment – bien – vivre ensemble dans ce bâtiment ? » Alphi existe par et pour ses clients. Mais aussi à travers ses collaborateurs. « Nous avons alors associé l’ensemble du personnel à ce projet. Ceux qui travailleront au siège comme ceux basés sur nos autres sites. »Des visites ont été organisées au sein d’entreprises innovantes, pour voir comme y est appliquée la notion du “vivre ensemble”. Les collaborateurs ont beaucoup échangé, imaginé des choses, donné leurs avis, leurs idées…  Lire aussi : Alphi inaugure son futur Pour Alphi, le résultat – son nouveau siège – est opérationnel depuis quelques mois, implanté sur la commune de Méry, juste à côté d’Aix-les-Bains, en Savoie. « La localisation du nouveau siège de l’entreprise est très proche de l’ancienne adresse, insiste Alexandre Souvignet. Il était important que nos collaborateurs ne perdent pas en confort et en habitudes d’accès. »Le “prendre soin”, toujours, qui permet de garder intact la motivation de chacun. Une coach est même présente dans les locaux, à mi-temps. Elle aide les collaborateurs à exprimer leur potentiel, à développer leur talent. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Adresse*Code postal*Ville*Pays*Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"12":{"price":false,"value":false},"13":{"price":false,"value":false},"14":{"price":false,"value":false},"15":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"12":[],"13":[],"14":[],"15":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 3 ans et 198 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.  I – Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le “principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l’allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs, “d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d’application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II – Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.  La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ou recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.  Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l’environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4. 3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Paris : Structuration des structures…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Sébastien Dupont est à la tête du pôle “structures” de LD Contrôles Paris. [©LD Contrôles] LD Contrôles transforme son organisation en départements “métiers” : LD Contrôles, LD Geotech, LD Expertises, LD Structures, LD Métrologie et LD Formations. Première conséquence de cette transformation : la création d’un pôle “structures” dans chacune de ses agences. Sébastien Dupont dirigera notamment le pôle “structures” parisien. « L’idée est d’assister les experts et ingénieurs en charge des études de structure des bâtiments, explique Fabrice Lapié, dirigeant de l’entreprise. Nous réalisions déjà quelques interventions sur demandes des majors du secteur. Désormais, chacune de nos agences compte parmi son équipe un spécialiste, disposant du matériel de carottages, d’arrachements, pour la cartographie des aciers, les tests des usures des aciers et des bétons. Et bien plus encore… » Lire aussi les autres actualités en région En effet, « en interne, un de nos salariés avait ces compétences. Nous avons donc fait le choix de la montée en compétence de nos équipes pour proposer une offre complète. Nous avons travaillé cette dernière dès le début de l’année. Le déploiement national nous permet aujourd’hui de prétendre à des contrats sur tout le territoire avec les majors. »  L’avenir de la construction passant par la rénovation, LD Contrôles pose aussi les jalons de son futur. « Permettre de pérenniser des bâtiments ou de les rénover, après un incendie, après des dégradations majeures, suite à des catastrophes naturelles ou juste avant de débuter les travaux, c’est participer à l’économie des matériaux. D’autant que nous accompagnons les entreprises de démolition dans le tri et la valorisation des déchets de construction et dans leurs réutilisations dans la construction nouvelle. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Strres : Dégradation des ponts : une histoire sans fin…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Christian Tridon est le président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. [©ACPresse] Parfois, il faut un choc pour déclencher une réaction. Celui qu’a connu le monde des ouvrages d’art fut très rude : 43 morts et 16 blessés lors de l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, le 14 août 2018… « Tout le monde a eu peur », raconte Christian Tridon, président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. Très vite, en France, Hervé Maurey, sénateur de l’Eure, a pris les choses en main, en qualité de président de commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Et de commander un rapport d’informations intitulé “Sécurité des ponts : éviter un drame”.  Les conclusions ont révélé de nombreuses failles. A commencer par la méconnaissance du nombre de ponts en service en France… Quant à leur état, le mystère est tout aussi grand ! « Nous n’en sommes pas encore à la situation du pont Morandi,rassure Christian Tridon. Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place. » Le résultat des politiques de décentralisation En France, la surveillance et l’entretien des ponts et autres ouvrages de franchissement sont placés sous la responsabilité de différentes entités publiques. Les très grands ouvrages, tels le pont de Normandie, celui de l’ile de Ré ou encore le viaduc de Millau, sont dévolus à l’Etat. Les départements héritent de ce qu’on peut appeler les “grands ponts”. Enfin, les autres ponts, plus petits, “appartiennent” aux communes. A cela s’ajoutent tous les ouvrages concédés – autoroutiers principalement -, qui « sont les mieux entretenus », souligne Christian Tridon. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Saint-Jean-de-Luz : le chantier de l’avenue de Verdun se poursuit

Les travaux préalables à l’aménagement des futurs îlot et parking Foch entrent dans leur deuxième phase.
Il y a 3 ans et 198 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Opération de transport d’un caisson à l’aide de barges submersibles BOA33 en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km [©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim… Ce n’est pas le nom d’une nouvelle espèce de chéloniens ou de tortues, mais celui d’un vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer. Opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, ce port se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique. La première étape de sa réalisation est la mise en place d’un brise-lame protecteur de 1 150 m. Celui-ci prend appui sur une couche en enrochements sur laquelle sont déposés d’immenses caissons préfabriqués.  Ce port est créé pour permettre l’exploitation de champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim. Projet binational, sa construction est partagée entre la Mauritanie et le Sénégal. A la première, la fourniture des enrochements. Au second, la préfabrication des caissons en béton armé. L’ensemble de la réalisation est confié au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem, dans le cadre d’un contrat de conception, fourniture, construction et installation.  Une piste de 36 km pour contourner Nouakchott Deux remorqueurs de haute mer acheminant un caisson vers le site de Grand Tortue, situé à 220 km au Nord de Dakar. [©bp-Eiffage] La carrière Hajar Dakhen permettant l’extraction des enrochements se situe à Akjoujt, à 275 km au Nord-Est de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Elle assure la production de trois “coupures”. Un tout-venant 1/500 kg destiné à la couche de fondation. Puis, un ballast 40/80 mm (126 000 t), constituant la couche d’assise. Enfin, un 500/1 500 t (206 000 t), pour créer la carapace de protection du pied des caissons et de la pente du talus sous-marin. En totalité, les enrochements représentent un poids cumulé de 2,14 Mt ou un peu moins de 1,1 Mm3de matériaux.  Quelque 150 poids lourds ont été affectés au transport entre la carrière et le port. « Nous avons construit une piste de 36 km permettant de contourner, par le Nord, le centre-ville de Nouakchott, explique Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. C’était une exigence du maître d’ouvrage, pour des questions évidentes de sécurité. Cette route sera rétrocédée gracieusement à l’Etat mauritanien, une fois les opérations logistiques achevées. » Un port construit en haute mer Transfert d’un caisson de la station n° 7 sur la barge submersible BOA 33. [©bp-Eiffage] Une fois livrés, les matériaux sont stockés à proximité du Port autonome de Nouakchott – Port de l’Amitié, sur une aire aménagée à cet effet. A quoi s’ajoute une zone-tampon en bord à quai pour permettre le remplissage des bateaux sans temps d’attente. Pour ce faire, le fond marin a dû être approfondi à – 12,50 m, au niveau des postes de chargement. La première opération sur le site de construction du terminal en haute mer consiste au dragage du fond marin, de faible portance. Quelque 185 000 m3de matériaux sont ainsi évacués, remplacés par des enrochements transportés par des navires de forte capacité. Ceux-ci sont pourvus d’un tube plongeur pour assurer une mise en place précise de la couche de ballast. Des pelles hydrauliques embarquées assurent, elles, la dépose des autres matériaux. En coupe verticale, l’assise du brise-lame prend la forme d’un trapèze, d’une hauteur de 10 m et dont la base inférieure mesure 75 m de large. Quant à la base supérieure – celle sur laquelle sont posés les caissons -, elle est large de 39 m.  A 220 km au Sud de la zone de construction du futur terminal gazier est implantée l’aire de préfabrication des caissons [à découvrir en exclusivité dans le prochain Béton[s] le Magazine n° 98 – Janvier/février 2022]. Une zone accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 16 ha et comporte un quai de 200 ml et un tirant d’eau de 7,50 m. La station n° 7 constitue la dernière position de la ligne de construction des caissons. C’est aussi et surtout une zone de stockage provisoire avant leur mise à l’eau. Ou plutôt avant le transfert sur la barge submersible BOA 33. Mouillage dans la baie de Dakar L’assise sous-marine de la digue protectrice est constituée d’enrochements. [©bp-Eiffage] « Cette barge n’a pas été construite pour nous, mais a été customisée en Norvège pour répondre à nos besoins,explique Antoine Bidault. Elle a été élargie et munie de colonnes stabilisatrices. »La mission de la barge BOA33 est de transporter chaque caisson en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km, dans un secteur présentant une profondeur minimale de 30 m. Celle-ci est indispensable pour la mise en flottaison autonome du caisson. Une fois l’opération effectuée, la barge peut retourner au port et le caisson, être acheminé vers un des sept mouillages temporaires identifiés au cœur de la baie. Ces positions permettent d’attendre les fenêtres météorologiques propices au remorquage jusqu’à la zone d’installation finale. Le jour venu, deux remorqueurs de haute mer prennent le relai et assurent le transfert du caisson vers le site de Grand Tortue, à 220 km au Nord. Sur place, trois positions de stockage sont de nouveau disponibles pour attendre les conditions météorologiques idéales pour l’installation finale. La pose des caissons débute par l’élément central pour offrir deux fronts de pose potentiels. Pour cette opération, le caisson est maintenu et guidé par six lignes de mouillage reliées à des treuils et/ou des remorqueurs de haute mer. Une fois sécurisé sur ces lignes et positionné, le caisson est rempli d’eau de mer pour le faire reposer sur son assise en enrochements.  Une digue protectrice pour le terminal C’est à l’abri de la digue protectrice que prend place le terminal gazier en tant que tel. [©bp-Eiffage] La dernière étape de la construction du dispositif brise-lame voit le remplacement de l’eau de mer présente dans le caisson par du sable. Dragué à proximité (635 000 m3en totalité), celui-ci apporte une importante charge pondérale pour stabiliser le caisson de manière définitive et lui permettre de résister à la houle et aux tempêtes qu’il pourra rencontrer tout au long de sa vie. C’est à l’abri de cette digue protectrice que doit être érigé le terminal gazier en tant que tel. Ce hub permettra en premier lieu l’appontement permanent de l’unité flottante de gaz naturel liquide (GNL), c’est-à-dire le navire “FLNG”. Ce dernier recevra le GNL à partir d’une plate-forme flottante d’extraction, de stockage et de déchargement – le navire FPSO – positionnée en haute mer, à environ 125 km du site d’extraction de Grand Tortue, situé à 2 850 m de profondeur. Le second rôle du hub est d’accueillir les méthaniers assurant l’enlèvement des cargaisons de GNL. La construction du terminal débutera par la pose de pieux métalliques, à partir d’une plate-forme. Quelque 286 unités de 1,52 cm (60’’), de 1,83 m (72’’) et de 2,18 m (86’’) de diamètre devront être fichées dans le fond marin. S’en suivra l’installation de toute la superstructure, réalisée à partir de sous-ensembles préfabriqués en Asie. Un total de 84 caissons treillis en acier, d’un poids unitaire de 210 t, seront ainsi mis en place. Les équipements techniques et une base-vie achèveront cette installation, dont la mise en service se fera entre 2022 et 2023.  Frédéric Gluzicki Repère Maître d'ouvrage : BP, Kosmos, Petrosen et SMHPM Groupement d’entreprises : Eiffage Génie Civil Marine - Saipem Bétons :   - Conception et mise en œuvre : Eiffage Génie Civil Marine - Production : Eiffage Infrastructuras Mobile Equipment Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

La centrale à béton, autrement

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine D’un point de vue technique, le malaxeur mobile à matériaux constitue une véritable petite centrale autonome sur porteur. Celle-ci intègre l’ensemble des équipements et les matières premières nécessaires à la production du béton. Un certain nombre de producteurs de BPE ont vu l’intérêt d’un tel système pour proposer des bétons en petite quantité, sur site. Ceci, de quelques litres à 10 m3environ, voire plus, après réapprovisionnement. Aujourd’hui, une nouvelle tendance se dessine dans le monde des centrales avec l’apparition d’unités ultra compactes délivrant des bétons en libre-service. Dans ce jeu, le malaxeur mobile à matériaux a sans doute une belle carte à jouer, car il peut être sédentarisé sans aucune difficulté… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Château de Chazelet : Le premier pont en béton armé du monde

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le château de Chazelet et son pont en béton armé, premier de son genre au monde. [©François Houssin] Lorsqu’il y a trois ans, François Houssin rachète le château de Chazelet, dans l’Indre, il sait déjà que son pont est célèbre à l’étranger. « Le gardien du château m’avait prévenu que des touristes allemands, anglais, autrichiens… venaient visiter le pont et le photographiaient »,se souvient François Houssin. Le château comme son pont sont inscrits aux Monuments historiques. Le château se distingue par son allure médiévale revisitée en 1540 et restée intacte malgré les siècles passés. Etson pont ? Bien que connu des universitaires du monde entier, il semble qu’il se soit un peu perdu dans les méandres de l’histoire française, tout comme Joseph Monier (1823-1906), son concepteur. On en retrouve quelques mentions discrètes, notamment dans l’ouvrage “Les 500 plus beaux ponts de France”2,où il est référencé en quelques lignes seulement… Mais revenons au commencement. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Adresse*Code postal*Ville*Pays*Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 3 ans et 198 jours

Pont de Noirmoutier : Réparer et protéger pour plus de durabilité

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le pont de Noirmoutier reliant l’île éponyme et le reste de la Bretagne fait peau neuve. [©PCI] Sur le littoral vendéen, l’île de Noirmoutier s’étend avec ses 40 km de plage. Depuis le continent, pour découvrir ses marais salants, le Bois de la Chaise ou encore profiter des plaisirs de la ville insulaire, il existe désormais plusieurs solutions. En 1971, l’île aux mimosas s’ouvre par la route avec l’édification d’un pont reliant la commune de Barbâtre, la plus méridionale de Noirmoutier, et Barre-de-Monts. Imaginé par Dumez et Sacer, l’impressionnant ouvrage de 33,50 m de haut, se déployant sur 583 m de long et 13,50 m de large, soit 258 voussoirs, tient le cap depuis 50 ans. Il dispose d’un ouvrage d’accès (4 travées de 55 m, côté continent), de 3 principales travées de 55, 88 et 55 m, surplombant la mer et d’un dernier accès (3 travées de 55 m) sur l’île. Aujourd’hui, la traversée cumule plus de 20 000 visiteurs par jour de pointe et 2,8 M de passages en 2020. Avec toute cette circulation, les vents ou encore les marées, le pont est exposé à de nombreuses contraintes pouvant favoriser l’apparition de pathologies. L’environnement maritime et l’exposition aux embruns de l’ouvrage peuvent remettre en cause sa qualité structurelle, et notamment la durabilité des aciers des bétons. Pour en surveiller la fonctionnalité, une inspection détaillée est réalisée tous les six ans et en 2016, le Cerema rend son verdict. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Master Builders Solutions : Bien plus qu’une ventre de fibres

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Maxime Julliot, chef de marché préfabrication, et Basma Zouhny, ingénieure produits fibres de MBCC France. [©MBCC France] La fibre est un sujet de forte actualité chez Master Builders Solutions… Qu’en est-il exactement ?  Maxime Julliot : Aujourd’hui, les fibres s’inscrivent sur un marché porteur. Elles constituent des solutions permettant la substitution de tout ou partie des armatures conventionnelles. Et, à l’heure des discours autour de l’empreinte carbone du béton, il ne faut pas oublier celle de l’armature, qui oscille entre 500 et 1 800 kg de CO2/t d’acier produit1, là où le ciment est à environ 700 kg de CO2/t… En introduisant des fibres en lieu et place des aciers, on modifie le bilan carbone de l’élément fini. Certes, le polypropylène – matière première de certaines fibres synthétiques – génère 2 300 kg de CO2/t, mais on introduit que quelques kilogrammes de fibres, contre plusieurs dizaines d’acier…  Dans ce contexte, que développe MBS France exactement ? M. J. :Depuis quelque temps déjà, nous proposons les fibres macro-synthétiques MasterFiber. Ceci, en plus de nos microfibres. Pour aller plus loin, le groupe a choisi de proposer une offre de services autour de ces produits.  En France, ce dispositif est en place depuis le début de l’année, piloté par Basma Zouhny, ingénieure produits fibres et par moi-même. Sur le terrain, c’est la force de vente MBS France qui assure le lien avec les entreprises.  Plusieurs éléments composent notre offre. Le premier est l’accompagnement de nos clients par la fourniture de notes de calculs. Pour cela, nous travaillons avec un bureau d’études partenaire. Un choix primordial, car l’entreprise bénéficie ainsi d’une assurance. Sans compter la garantie de résultat. Bien entendu, l’offre peut être modulée, en fonction de la demande : remplacement de seulement une partie des armatures, de la totalité… Ensuite, nous l’accompagnons dans la concrétisation du projet en proposant des solutions de formulation, si besoin. Mais aussi une assistance technique et/ou en organisant des rendez-vous pour sensibiliser les bureaux de contrôle, qui n’ont pas forcément une connaissance fine de l’utilisation des fibres dans les bétons. Nous avançons pas à pas avec eux et assurons ainsi un suivi complet.  Vous avez parlé de plusieurs offres… Basma Zouhny :En plus des notes de calculs et du suivi sur chantiers, nous avons mis en place D-Carbon, un outil d’évaluation du bilan carbone des bétons. Un module consacré aux renforcements y est intégré. On peut ainsi comparer un béton armé classique à une variante fibrée. Il s’agit d’un logiciel interne de MBS, accessible via notre force de vente. C’est une façon d’aller plus loin dans notre démarche fibre et bas carbone, tout en proposant un accompagnement supplémentaire d’aide à la décision pour nos clients. Tous les éléments en béton armé sont-ils concernés ?  B. Z. :Il n’est pas possible, aujourd’hui, de remplacer les armatures dans la totalité des éléments fabriqués en béton… Notre travail ne concerne donc, pour le moment, qu’une partie des solutions du marché, comme certains cadres en béton, les murs en “L” ou en “T”, ou encore les panneaux d’habillage de façade. Nous travaillons aussi sur des dalles ou des radiers pour le bâtiment.  Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Source : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.