Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35849 résultats)
Il y a 7 ans et 219 jours

Trois investisseurs français rachètent l'immeuble de bureaux Coeur Défense à l'américain Lone Star

Trois investisseurs, Amundi Immobilier, Crédit Agricole Assurances et Primonial REIM annoncent avoir acquis Coeur Défense, un immeuble de bureaux emblématique du quartier d'affaires parisien auprès du fonds américain Lone Star, qui l'avait lui-même racheté il y a trois ans.
Il y a 7 ans et 220 jours

Vos textes officiels du jeudi 2 novembre 2017

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Le concept : du lundi au vendredi, un article d'alerte par jour, avec les textes BTP-centrés, résumés en quelques lignes. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social...
Il y a 7 ans et 220 jours

Paris 3ème au classement des villes les plus durables au monde en matière de mobilité

Arcadis dévoile, ce jour, les résultats d'une étude internationale sur la durabilité des villes au travers de la mobilité urbaine. Deux villes françaises font partie de ce classement. Paris arrive en 3ème position derrière Hong-Kong et Zurich et Lyon se positionne 15ème devant de grandes villes américaines et asiatiques.
Il y a 7 ans et 221 jours

La CLCV dénonce les dérives de la gouvernance des réseaux de chaleur

S'appuyant sur plusieurs cas d'école, l'association de défense des consommateurs critique la gestion défaillante des réseaux de chaleur, le manque de transparence des collectivités territoriales et les tarifs exorbitants pratiqués dans certaines communes.  
Il y a 7 ans et 221 jours

839 logements sociaux livrés par 3 F en août et septembre 2017

En août et septembre derniers, l'Immobilière 3F a livré au total sur le territoire, 29 opérations, ce qui représente l'équivalent d'une production de 839 logements sociaux. Précisions.
Il y a 7 ans et 221 jours

Macron veut un droit des marchés publics et de la construction sur mesure pour l'Outre-mer

A l'occasion de son déplacement en Guyane le 28 octobre dans le cadre des Assises des Outre-mer, Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de développer très rapidement une filière du BTP dans les territoires ultra-marins et d'adapter les règles de la commande publique afin de mieux prendre en compte la spécificité de ces territoires.
Il y a 7 ans et 221 jours

L'hôpital Khovrinski de Moscou : Bienvenue en enfer

D'ici la fin de l'année, un bâtiment hors norme, intrigant, voire effrayant, devrait être (enfin) rasé de la carte de la capitale russe. Effrayant ? Oui ! Lugubre même, l'hôpital Khovrinski, situé au nord-ouest de la ville. Un bâtiment glauque. Petit tour du propriétaire avant qu'il n'en reste qu'un tas de gravats. En janvier 2017, […] L'article L'hôpital Khovrinski de Moscou : Bienvenue en enfer est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.
Il y a 7 ans et 221 jours

Unibail Rodamco relève légèrement ses prévisions après une activité en hausse sur 9 mois

Le groupe Unibail-Rodamco, leader européen de l'immobilier commercial, a légèrement relevé ses prévisions pour 2017 en annonçant une activité des commerçants en hausse dans ses centres commerciaux sur les neuf premiers mois de l'année.
Il y a 7 ans et 221 jours

Mario Cucinella Architects : One Airport Square

À Accra (Ghana), l'agence italienne Mario Cucinella Architects conçoit One Airport Square, une infrastructure de 17 000 mètres carrés rassemblant activités commerciales et administratives. Afin de lutter contre une chaleur étouffante, les maîtres d'"uvres ont recours à un vaste patio et à un plan libre permettant une ventilation naturelle sur l'ensemble des plateaux. Une réalisation exemplaire qui se joue des conditions climatiques extrêmes du pays. Capitale du Ghana, Accra, est en passe de devenir un pôle économique d'importance en Afrique de l'ouest, avec une croissance notamment basé sur les énergies renouvelables grâce à une politique lancée par le gouvernement en 2015. Commissionnés par Laurus Development Partners, un entrepreneur immobilier pour qui le développement durable est au c"ur des préoccupations, les architectes italiens livrent une infrastructure à usage mixte de 17 000 mètres carrés à quelques pas de l'aéroport international de la ville, dans une zone mêlant architecture résidentielle et industrielle. Situé à l'angle sud-ouest d'une parcelle entourée de trois routes, l'ouvrage héberge dans un socle en L un centre commercial de 1 500 mètres carrés, et, au-dessus, une tour de neuf étages de bureaux, déclinés en trois typologies ? mini, midi et maxi, respectivement de 12,13 et 15 mètres carrés. L'appendice du L " où sont disposées les boutiques ", s'étend jusqu'au nord du terrain, en face de l'aire de stationnement, créant ainsi un parvis d'accueil. Au nord-est, un vaste espace en double hauteur d'une superficie de 1 000 mètres carrés reçoit événements et expositions, de jour comme de nuit, participant ainsi activement à la vie du quartier. La forme et l'aspect du bâtiment découlent directement de sa structure en béton brut, mise au service d'un principe de ventilation naturelle. En effet, l'édifice se compose d'une ossature de poteaux et de poutres (droites à l'intérieur, obliques à l'extérieur), permettant la réalisation de plateaux libres entièrement vitrés et traversants, percés en leur centre par une trémie hexagonale de 28 mètres de long et 12 mètres de large. La superposition de ces ouvertures du rez-de-chaussée à l'attique crée un atrium apportant ventilation et lumière naturelles dans les espaces de travail, grâce à des lamelles orientables disposées dans les murs rideaux vitrés des façades et du patio, qui provoquent un effet Venturi. Les utilisateurs peuvent alors engendrer des courants d'air rafraîchissants, sans avoir recours à une aération mécanique. Les dalles, qui se prolongent à l'extérieur, se muent alors en brise-soleil protégeant l'intérieur des surchauffes, et offrent en outre une surface de recueil des eaux de pluie " rare et précieuse en cette partie du globe. Cet exosquelette de béton permet donc de mettre en place une démarche environnementale dans l'immeuble, tout en dessinant des motifs reconnaissables de loin, qui rappellent les palmiers massivement présents dans la région. Une réalisation qui ouvre la voie à de futures constructions durables dans la capitale. Pour en savoir plus, visitez le site de Mario Cucinella Architects Photographies : Fernando GuerraIllustrations : ©Mario Cucinella Architects
Il y a 7 ans et 221 jours

A Aytré, Guinée*Potin joue au Kapla

  Implanté au cœur de la résidence Pierre Loti, le projet de soixante-quatre logements, divisé en deux entités et réalisé par l’agence d’architecture nantaise Guinée*Potin architectes (Anne-Flore Guinée et Hervé Potin) avec Alterlab architectes, a avant tout pour but de compléter le plan du renouvellement urbain lancé par la ville. Finesse et justesse sont au rendez-vous.
Il y a 7 ans et 221 jours

"Mesurer pour prédire et mieux concevoir la ville de demain", Laurent Husson, président de Climate City

Née à Toulouse, la start-up Climate City a décidé de poser, sur la métropole Lilloise, son centre d'opération pour la partie Europe mais aussi son centre de recherche et développement ainsi que son centre technique qui auront, tous deux, un rayonnement mondial. Entretien avec Laurent Husson, cofondateur et président de l'entreprise qui veut accrocher des ballons au-dessus des villes pour prédire leur avenir.
Il y a 7 ans et 221 jours

40 dispositifs innovants bénéficieront d'un financement

Dans le cadre de l'appel à projets "Renforcer les actions territoriales autour de la montée en compétences des professionnels du bâtiment", lancé par le Pacte, en association avec le PTNB, 40 dispositifs bénéficieront d'un financement.
Il y a 7 ans et 221 jours

Des chapelles funéraires mises aux enchères à Roubaix

Pour rénover son patrimoine ou les maisons dégradées, la ville de Roubaix ne manque pas d'idées. Afin de préserver des chapelles funéraires abandonnées de son cimentière, elle a décidé de mettre quatre d'entre elles aux enchères.
Il y a 7 ans et 221 jours

Li Yizhong Interior Design : Hotel Yi Chen

Conçu sur un site exceptionnel situé entre lac et montagne, à Dali (Chine), l'hôtel Yi Chen, agencé par le studio chinois Li Yizhong Interior Design, est un havre de paix à l'esthétique unique alliant éléments rustiques et contemporains. Nommé d'après un poème de Wang Wei datant de la dynastie des Tang (VIe siècle) décrivant une maison d'hôte verte, " couleur de saule nouveau ", le lieu d'une surface de plancher de 560 mètres carrés est le fruit de la réhabilitation d'une villa de quatre niveaux en un lieu d'hébergement de 8 pénates. Dans le rez-de-jardin anciennement purement technique, le studio Li Yizhong Interior Design installe des salles de réunion et une suite ouvertes sur un espace vert imaginé et creusé spécialement pour l'hôtel. Les trois étages supérieurs bénéficient quant à eux chacun d'une quadruple orientation solaire et de deux chambres dont quasiment toutes bénéficient d'un espace extérieur. L'ensemble est organisé autour d'un atrium central qui amène de la lumière naturelle jusqu'au rez-de-chaussée et ses zones de réception (accueil, cuisine et bar). Une mezzanine au dernier étage accueille un bar tamisé surplombant un sas arboré. Mêlant mobilier contemporain et matériaux de revêtement naturels " bois, pierre et ajouts de plantes ", la réalisation répond à son emplacement géographique, où l'on retrouve ces mêmes éléments. La quiétude règne en maître, dans une ambiance rendant ses lettres de noblesse à l'art de vie asiatique. Le décor minimaliste fait de bois, de crépis et de béton brut valorise les vues alentour à couper le souffle, sur le lac Erhai ou sur la montagne Canshan. Une réalisation élégante où chacun rêve de se prélasser afin de prolonger encore un peu l'été indien qui touche à sa fin. Pour en savoir plus, visitez le site de Li Yizhong Interior Design Photographies : Hai Zu
Il y a 7 ans et 221 jours

Li Yizhong Interior Design : Hotel Yi Chen

Conçu sur un site exceptionnel situé entre lac et montagne, l'hôtel Yi Chen de Dali (Chine), agencé par le studio chinois Li Yizhong Interior Design, est un havre de paix à l'esthétique unique alliant éléments rustiques et contemporains. Nommé en référence à un poème de Wang Wei datant de la dynastie des Tang (VIe siècle) et décrivant une maison d'hôte verte " couleur de saule nouveau ", le lieu d'une surface de plancher de 560 mètres carrés consiste en la réhabilitation d'une villa de quatre niveaux en un lieu d'hébergement de huit pénates. Dans le rez-de-jardin, contenant au préalable uniquement des pièces techniques, le studio Li Yizhong Interior Design installe des salles de réunion et une suite ouvertes sur un espace vert creusé spécialement pour elles. Les trois étages supérieurs bénéficient quant à eux chacun d'une quadruple orientation solaire et de deux chambres dont quasiment toutes ont un espace extérieur. L'ensemble est organisé autour d'un atrium central qui amène de la lumière naturelle jusqu'au rez-de-chaussée, dans ses zones de réception (hall, cuisine et bar). Au dernier étage, un bar tamisé en mezzanine complète les dispositifs d'accueil proposés aux clients. Mêlant mobilier contemporain et matériaux de revêtement naturels " bois, pierre et ajouts de plantes ", la réalisation répond à son emplacement géographique, où l'on retrouve ces mêmes éléments. La quiétude règne en maître, dans une ambiance rendant ses lettres de noblesse à l'art de vivre asiatique. Un décor minimaliste fait de bois, de crépis et de béton brut, qui valorise les vues alentour à couper le souffle sur le lac Erhai ou sur la montagne Canshan. Une réalisation élégante où chacun rêve de se prélasser afin de prolonger encore un peu l'été indien qui touche à sa fin. Pour en savoir plus, visitez le site de Li Yizhong Interior Design Photographies : Hai Zu
Il y a 7 ans et 222 jours

Quatre chapelles funéraires au prix d'un euro, la drôle d'initiative de Roubaix pour restaurer son patrimoine

La ville du nord, qui comptabilise 300 chapelles funéraires, a annoncé la mise aux enchères de quatre d'entre elles à partir d'un euro, avec l'obligation pour les particuliers de les restaurer.   
Il y a 7 ans et 222 jours

Vos textes officiels du mardi 31 octobre 2017

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Le concept : du lundi au vendredi, un article d'alerte par jour, avec les textes BTP-centrés, résumés en quelques lignes. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social...
Il y a 7 ans et 222 jours

Le chauffage urbain dans les logements, pas toujours une bonne affaire

Si le chauffage urbain est considéré comme "une solution d'avenir" par la CLCV, cette dernière dresse une série de situations "très problématiques". L'association réclame donc des mesures aux pouvoirs publics pour "un développement plus équilibré".
Il y a 7 ans et 222 jours

Trois investisseurs français rachètent Coeur Défense à l'américain Lone Star

Amundi Immobilier, Crédit Agricole Assurances et Primonial REIM  ont annoncé avoir acquis Coeur Défense, un immeuble de bureaux emblématique du quartier d'affaires parisien.
Il y a 7 ans et 222 jours

Trois investisseurs français rachètent Coeur Défense à l'américain Lone Star

Amundi Immobilier, Crédit Agricole Assurances et Primonial REIM  ont annoncé avoir acquis Coeur Défense, un immeuble de bureaux emblématique du quartier d'affaires parisien.
Il y a 7 ans et 223 jours

Vos textes officiels du lundi 30 octobre 2017

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Le concept : du lundi au vendredi, un article d'alerte par jour, avec les textes BTP-centrés, résumés en quelques lignes. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, règlementation technique, logement, social?
Il y a 7 ans et 225 jours

Les FRTP Auvergne et Rhône-Alpes ne font plus qu'une

A l'occasion de l'assemblée générale qui s'est tenue le jeudi 26 octobre, les représentants des Travaux publics des territoires auvergnats et rhônalpins ont acté la constitution de la Fédération régionale des Travaux Publics Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a 7 ans et 225 jours

MVRDV : (W) ego

Des ouvrages de science-fiction aux films post-apocalyptiques, l'architecture de demain est peu souvent fantasmée de manière colorée. Pourtant, à la question " À quoi ressemble la ville du futur ? " posée lors de la Dutch Design Week (Pays-Bas), l'agence néerlandaise d'architecture MVRDV a répondu par (W) ego, un immeuble aux nuances pop et au discours empreint de positivité. Non, l'avenir ne verra pas forcément l'avènement des robots ou la prolifération d'une épidémie de zombies. Pour Winy Maas, fondateur du studio MVRDV basé à Rotterdam, c'est même tout le contraire. Coloré et modulable, son habitat de demain construit à Eindhoven (Pays-Bas), a ainsi des airs de Tetris. Partant du constat que les difficultés de logement en ville iront crescendo, MVRDV réalise que la maison du futur ne pourra être horizontale, mais verticale et surtout partagée. Cependant, si cette solution a déjà fait pas mal d'adeptes, tout le monde n'est pas prêt à renoncer à son confort personnel pour se plier aux exigences d'un colocataire tatillon. Contraction de We et d'ego, l'édifice de 9 mètres de haut est un logement commun, invitant ses résidents à exister individuellement dans une démarche collective. Chacun vit dans sa couleur " jeune, vert, rose, bleu etc. ", tout en communiquant avec le reste des locataires afin que son nid s'adapte aux besoins spatiaux des autres. En somme, une cohabitation sans obligation de partage d'espaces. L'utopie réside, sur le long terme, dans un principe constructif qui permettrait de modifier à l'infini l'assemblage des modules composant l'ensemble. Une idée positive de ce que pourrait être l'habitat de l'an 3000 qui ravira sans doute les Marty McFly de ce monde. Pour en savoir plus, visitez le site de MVRDV Photographies : Ossip van Duivenbode
Il y a 7 ans et 225 jours

MVRDV : (W) ego

Des ouvrages de science-fiction aux films post-apocalyptiques, l'architecture de demain est peu souvent fantasmée de manière colorée. Pourtant, à la question " À quoi ressemble la ville du futur ? " posée lors de la Dutch Design Week (Pays-Bas), l'agence néerlandaise d'architecture MVRDV a répondu par (W) ego, un immeuble aux nuances pop et au discours empreint de positivité. Non, l'avenir ne verra pas forcément l'avènement des robots ou la prolifération d'une épidémie de zombies. Pour Winy Maas, fondateur du studio MVRDV basé à Rotterdam, c'est même tout le contraire. Coloré et modulable, son habitat de demain construit à Eindhoven (Pays-Bas), a ainsi des airs de Tetris. Partant du constat que les difficultés de logement en ville iront crescendo, MVRDV réalise que la maison du futur ne pourra être horizontale, mais verticale et surtout partagée. Cependant, si cette solution a déjà fait pas mal d'adeptes, tout le monde n'est pas prêt à renoncer à son confort personnel pour se plier aux exigences d'un colocataire tatillon. Contraction de We et d'ego, l'édifice de 9 mètres de haut est un logement commun, invitant ses résidents à exister individuellement dans une démarche collective. Chacun vit dans sa couleur " jeune, vert, rose, bleu etc. ", tout en communiquant avec le reste des locataires afin que son nid s'adapte aux besoins spatiaux des autres. En somme, une cohabitation sans obligation de partage d'espaces. L'utopie réside, sur le long terme, dans un principe constructif qui permettrait de modifier à l'infini l'assemblage des modules composant l'ensemble. Une idée positive de ce que pourrait être l'habitat de l'an 3000 qui ravira sans doute les Marty McFly de ce monde. Pour en savoir plus, visitez le site de MVRDV Photographies : Ossip van Duivenbode
Il y a 7 ans et 225 jours

Studio Maks et Junya Ishigami : Vijversburg Park

Une drôle de structure prend délicatement place dans Vijversburg Park, situé à Tytsjerksteradiel aux Pays-Bas. OVNI tripartite, ce centre d'accueil est le fruit d'un travail à quatre mains incluant le studio néerlandais Maks, et l'agence nippone Junya Ishigami. Composé de trois long corridors, ce nouvel espace suit la topographie du site sans la dénaturer. Ouvert au public depuis 1892, Vijversburg Park est le poumon vert de la de Tytsjerksteradiel et un lieu d'activité et de rencontre essentiel à la vie de la commune, accueillant notamment diverses expositions d'art, des concerts ou des performances. Dans le but de recevoir le nombre croissant de visiteurs lié à la programmation culturelle florissante, le Studio Maks et Junya Ishigami imagine un lieu à même d'héberger les différentes réunions et exhibitions, et ce par tous les temps. " Bien que le pavillon soit un projet architectural, il a été conçu et imaginé dans le cadre du paysage. " Marieke Kums, Studio Maks Répartie sur 270 mètres carrés, la structure entièrement vitrée à la forme de tomoe " symbole antique japonais ", est partiellement enterré à un mètre sous terre, offrant ainsi aux promeneurs une nouvelle perspective sur l'espace vert emblématique de la municpalité. D'un c"ur triangulaire partent trois branches légèrement courbes, englobant arbres, point d'eau et demeure néo-classique présente sur le site depuis le XIXe siècle " également rénovée par le Studio Maks ", permettant ainsi de créer un parcours couvrant une grande partie de Vijversburg Park. Un pavillon valorisant l'environnement verdoyant du parc, tout en apportant un souffle de minimaliste japonais au sein la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Maks et de Junja Ishigami Photographies : Iwan Baan
Il y a 7 ans et 225 jours

Studio Maks et Junya Ishigami : Vijversburg Park

Une drôle de structure prend délicatement place dans Vijversburg Park, situé à Tytsjerksteradiel aux Pays-Bas. OVNI tripartite, ce centre d'accueil est le fruit d'un travail à quatre mains incluant le studio néerlandais Maks, et l'agence nippone Junya Ishigami. Composé de trois long corridors, ce nouvel espace suit la topographie du site sans la dénaturer. Ouvert au public depuis 1892, Vijversburg Park est le poumon vert de la de Tytsjerksteradiel et un lieu d'activité et de rencontre essentiel à la vie de la commune, accueillant notamment diverses expositions d'art, des concerts ou des performances. Dans le but de recevoir le nombre croissant de visiteurs lié à la programmation culturelle florissante, le Studio Maks et Junya Ishigami imagine un lieu à même d'héberger les différentes réunions et exhibitions, et ce par tous les temps. " Bien que le pavillon soit un projet architectural, il a été conçu et imaginé dans le cadre du paysage. " Marieke Kums, Studio Maks Répartie sur 270 mètres carrés, la structure entièrement vitrée à la forme de tomoe " symbole antique japonais ", est partiellement enterré à un mètre sous terre, offrant ainsi aux promeneurs une nouvelle perspective sur l'espace vert emblématique de la municpalité. D'un c"ur triangulaire partent trois branches légèrement courbes, englobant arbres, point d'eau et demeure néo-classique présente sur le site depuis le XIXe siècle " également rénovée par le Studio Maks ", permettant ainsi de créer un parcours couvrant une grande partie de Vijversburg Park. Un pavillon valorisant l'environnement verdoyant du parc, tout en apportant un souffle de minimaliste japonais au sein la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Maks et de Junja Ishigami Photographies : Iwan Baan
Il y a 7 ans et 225 jours

BIG : Lego House

Qui, étant petit, n'a jamais rêvé de donner vie à ses constructions Lego® ? L'architecte Bjarke Ingels, l'a fait ! Grâce au jeune prodige de l'architecture, il est désormais possible de se balader à l'intérieur d'un assemblage de briques grandeur nature, la LegoHouse, dans la ville de naissance de l'illustre parallélépipède en plastique : Billund (Danemark). Billund... Si ce nom ne vous dit probablement rien, il est pourtant au centre de l'industrie danoise mais également de toutes nos caisses de jeu ! En effet, combien de générations n'ont-elles pas été bercées au doux toucher des éléments Lego® ? Combien d'architectes n'ont-ils pas vu naître ainsi leur vocation ? Combien de parents n'ont-ils pas haï leur progéniture après avoir marché sur l'une de ces pièces distraitement laissées par terre ?Pour le meilleur comme pour le pire, nous devons tout cela à Ole Kirk Christiansen, menuisier et fondateur de l'entreprise de jouets (qui ne s'appelait pas encore Lego) en 1934 qui, après avoir développé canards, yoyos et autres objets récréatifs en bois, imagine, en 1955, le système d'assemblage éponyme issu de la contraction de " LEg " et " GOdt ", qui signifie à la fois " joue bien " en danois et " j'assemble " en latin. Un tour de maître pour l'entrepreneur qui, grâce à cette invention aussi simpliste que révolutionnaire, a posé sa brique à l'édifice du marché du jouet mondial et plus largement à celui de notre enfance. Ouverte au public depuis deux semaines, la LegoHouse est décrite par Bjarke Ingels, enfant du pays, comme " une manifestation littérale des possibilités infinies de la brique de Lego ". " Littéral ", c'est peu dire... Les 12 000 mètres carrés du bâtiment sont en effet répartis de manière pyramidale, dans 21 blocs rectangulaires dont la volumétrie se fonde sur celle du module en plastique. Une déclinaison qui se retrouve en 3D, donc, mais aussi en 2D par le biais du bardage omniprésent en carreaux de céramique blanche clipsés sur montants métalliques, disposé à l'intérieur comme à l'extérieur. Si la construction réinterprète le jeu qui a fait le succès de la firme, sa conception n'a pourtant rien d'enfantine. En effet, pour maintenir entre elles les 21 masses géométriques, sans utiliser de colonnes en partie centrale, le maître d'"uvre a recours à la technique de la voûte, à grands renforts de 900 tonnes d'acier. Depuis le vaste hall de 2 000 mètres carrés où l'empilement des parallélépipèdes est clairement revendiqué, aucun élément porteur ne trouble donc la vue et les circulations des 250 000 visiteurs attendus chaque année par l'institution. " Cet assemblage est possible en Lego, mais moins en réalité ", livre, un brin amusée, Trine Nissen, chargée des relations presse de la marque " même si cette bévue structurelle a retardé le chantier d'un an. Implanté à Billund, que l'on pourrait qualifier de Ville Lego® " où l'organisation a même installé un aéroport et un parc d'attraction ", l'équipement ludique se devait d'être en partie ouvert à tous, mais aussi à leurs bourses... avec trois restaurants et une boutique. Dès lors, parmi les douze toit-terrasses aménagés, huit sont publiques et accessibles sans ticket d'entrée " dont deux en gradins ", grâce à des circulations qui s'enchaînent en spirales. Ces belvédères sont accessibles depuis le parvis paysagé qui entoure le bâtiment ou par le biais du vaste hall du rez-de-chaussée où un ascenseur mène au sommet du temple Lego® : la plateforme coiffant la Masterpiece gallery, point culminant, clé de voûte structurelle et lieu de départ d'une expérience immersive dans le monde de la petite brique. Accéder à cette salle constitue en effet un chemin initiatique, qui commence au rez-de-chaussée, au centre du forum (après s'être délesté de 199 couronnes, soit un peu moins de 27 euros), avec un escalier monumental suspendu, s'enroulant autour d'un arbre en Lego qui a nécessité de 6,3 millions de pièces, 24 350 heures de travail et 3 ans de montage par des petites mains. Une fois arrivés en haut, dans cet espace dont les oculi vitrés s'inspirent des huit excroissances rondes du fameux pavé, les visiteurs découvrent les créations les plus déjantées des fans de Lego®, surnommés AFOLs " comprendre Adult Fan Of Lego®. Il dessert ensuite de manière hélicoïdale quatre aires situées en contrebas, surnommées " zones d'expériences ", dont la couleur fait référence aux teintes historiques du jouet et correspond à une qualité humaine à stimuler : rouge pour la créativité, bleu pour les compétences cognitives, vert pour le développement des liens sociaux, et le jaune pour l'émotion. Dans ces surfaces ouvertes et éclairées par des puits de lumière zénithaux, petits et grands peuvent entre autres créer leurs propres cités, inventer des personnages, développer un film en stop-motion, confronter leurs bolides, dans un décor ponctué d'éléments de mobilier en Corian®, résine composite résistant au temps mais surtout aux enfants ! " Toutes les activités sont liées à notre philosophie selon laquelle le jeu créatif favorise l'innovation. La LegoHouse nous permettra d'offrir aux adultes et aux jeunes invités la possibilité de stimuler la créativité et l'apprentissage. " Jesper Vilstrup, directeur général de la LegoHouse Et pour les plus curieux, un espace d'exposition disposé au sous-sol retrace l'histoire de la société et de ses différentes inventions. Finalement, l'illustre système d'assemblage ne mériterait-il pas lui aussi sa place au Panthéon du design, aux côtés des créations de Kaare Klinte, Hans Wegner, Poul Henningsen, ou encore Arne Jacobsen ? Un édifice qui ravira toutes les générations par la qualité de ses espaces et la multitude d'activités qu'elle propose, mais dont la littéralité de composition n'a d'égale que l'omniprésence du marketing. Quand celui-ci dépasse le plaisir de jouer, ce sont une partie de nos souvenirs d'enfance qui s'envolent avec. Pour en savoir plus, visitez le site de BIG et de la LegoHouse Photographies : Iwan Baan (hors photo aérienne ©Kim Christensen)
Il y a 7 ans et 225 jours

BIG : Lego House

Qui, étant petit, n'a jamais rêvé de donner vie à ses constructions Lego® ? L'architecte Bjarke Ingels, l'a fait ! Grâce au jeune prodige de l'architecture, il est désormais possible de se balader à l'intérieur d'un assemblage de briques grandeur nature, la LegoHouse, dans la ville de naissance de l'illustre parallélépipède en plastique : Billund (Danemark). Billund... Si ce nom ne vous dit probablement rien, il est pourtant au centre de l'industrie danoise mais également de toutes nos caisses de jeu ! En effet, combien de générations n'ont-elles pas été bercées au doux toucher des éléments Lego® ? Combien d'architectes n'ont-ils pas vu naître ainsi leur vocation ? Combien de parents n'ont-ils pas haï leur progéniture après avoir marché sur l'une de ces pièces distraitement laissées par terre ?Pour le meilleur comme pour le pire, nous devons tout cela à Ole Kirk Christiansen, menuisier et fondateur de l'entreprise de jouets (qui ne s'appelait pas encore Lego) en 1934 qui, après avoir développé canards, yoyos et autres objets récréatifs en bois, imagine, en 1955, le système d'assemblage éponyme issu de la contraction de " LEg " et " GOdt ", qui signifie à la fois " joue bien " en danois et " j'assemble " en latin. Un tour de maître pour l'entrepreneur qui, grâce à cette invention aussi simpliste que révolutionnaire, a posé sa brique à l'édifice du marché du jouet mondial et plus largement à celui de notre enfance. Ouverte au public depuis deux semaines, la LegoHouse est décrite par Bjarke Ingels, enfant du pays, comme " une manifestation littérale des possibilités infinies de la brique de Lego ". " Littéral ", c'est peu dire... Les 12 000 mètres carrés du bâtiment sont en effet répartis de manière pyramidale, dans 21 blocs rectangulaires dont la volumétrie se fonde sur celle du module en plastique. Une déclinaison qui se retrouve en 3D, donc, mais aussi en 2D par le biais du bardage omniprésent en carreaux de céramique blanche clipsés sur montants métalliques, disposé à l'intérieur comme à l'extérieur. Si la construction réinterprète le jeu qui a fait le succès de la firme, sa conception n'a pourtant rien d'enfantine. En effet, pour maintenir entre elles les 21 masses géométriques, sans utiliser de colonnes en partie centrale, le maître d'"uvre a recours à la technique de la voûte, à grands renforts de 900 tonnes d'acier. Depuis le vaste hall de 2 000 mètres carrés où l'empilement des parallélépipèdes est clairement revendiqué, aucun élément porteur ne trouble donc la vue et les circulations des 250 000 visiteurs attendus chaque année par l'institution. " Cet assemblage est possible en Lego, mais moins en réalité ", livre, un brin amusée, Trine Nissen, chargée des relations presse de la marque " même si cette bévue structurelle a retardé le chantier d'un an. Implanté à Billund, que l'on pourrait qualifier de Ville Lego® " où l'organisation a même installé un aéroport et un parc d'attraction ", l'équipement ludique se devait d'être en partie ouvert à tous, mais aussi à leurs bourses... avec trois restaurants et une boutique. Dès lors, parmi les douze toit-terrasses aménagés, huit sont publiques et accessibles sans ticket d'entrée " dont deux en gradins ", grâce à des circulations qui s'enchaînent en spirales. Ces belvédères sont accessibles depuis le parvis paysagé qui entoure le bâtiment ou par le biais du vaste hall du rez-de-chaussée où un ascenseur mène au sommet du temple Lego® : la plateforme coiffant la Masterpiece gallery, point culminant, clé de voûte structurelle et lieu de départ d'une expérience immersive dans le monde de la petite brique. Accéder à cette salle constitue en effet un chemin initiatique, qui commence au rez-de-chaussée, au centre du forum (après s'être délesté de 199 couronnes, soit un peu moins de 27 euros), avec un escalier monumental suspendu, s'enroulant autour d'un arbre en Lego qui a nécessité de 6,3 millions de pièces, 24 350 heures de travail et 3 ans de montage par des petites mains. Une fois arrivés en haut, dans cet espace dont les oculi vitrés s'inspirent des huit excroissances rondes du fameux pavé, les visiteurs découvrent les créations les plus déjantées des fans de Lego®, surnommés AFOLs " comprendre Adult Fan Of Lego®. Il dessert ensuite de manière hélicoïdale quatre aires situées en contrebas, surnommées " zones d'expériences ", dont la couleur fait référence aux teintes historiques du jouet et correspond à une qualité humaine à stimuler : rouge pour la créativité, bleu pour les compétences cognitives, vert pour le développement des liens sociaux, et le jaune pour l'émotion. Dans ces surfaces ouvertes et éclairées par des puits de lumière zénithaux, petits et grands peuvent entre autres créer leurs propres cités, inventer des personnages, développer un film en stop-motion, confronter leurs bolides, dans un décor ponctué d'éléments de mobilier en Corian®, résine composite résistant au temps mais surtout aux enfants ! " Toutes les activités sont liées à notre philosophie selon laquelle le jeu créatif favorise l'innovation. La LegoHouse nous permettra d'offrir aux adultes et aux jeunes invités la possibilité de stimuler la créativité et l'apprentissage. " Jesper Vilstrup, directeur général de la LegoHouse Et pour les plus curieux, un espace d'exposition disposé au sous-sol retrace l'histoire de la société et de ses différentes inventions. Finalement, l'illustre système d'assemblage ne mériterait-il pas lui aussi sa place au Panthéon du design, aux côtés des créations de Kaare Klinte, Hans Wegner, Poul Henningsen, ou encore Arne Jacobsen ? Un édifice qui ravira toutes les générations par la qualité de ses espaces et la multitude d'activités qu'elle propose, mais dont la littéralité de composition n'a d'égale que l'omniprésence du marketing. Quand celui-ci dépasse le plaisir de jouer, ce sont une partie de nos souvenirs d'enfance qui s'envolent avec. Pour en savoir plus, visitez le site de BIG et de la LegoHouse Photographies : Iwan Baan (hors photo aérienne ©Kim Christensen)
Il y a 7 ans et 225 jours

BIG : Lego House

Qui, étant petit, n'a jamais rêvé de donner vie à ses constructions Lego® ? L'architecte Bjarke Ingels, l'a fait ! Grâce au jeune prodige de l'architecture, il est désormais possible de se balader à l'intérieur d'un assemblage de briques grandeur nature, la LegoHouse, dans la ville de naissance de l'illustre parallélépipède en plastique : Billund (Danemark). Billund... Si ce nom ne vous dit probablement rien, il est pourtant au centre de l'industrie danoise mais également de toutes nos caisses de jeu ! En effet, combien de générations n'ont-elles pas été bercées au doux toucher des éléments Lego® ? Combien d'architectes n'ont-ils pas vu naître ainsi leur vocation ? Combien de parents n'ont-ils pas haï leur progéniture après avoir marché sur l'une de ces pièces distraitement laissées par terre ?Pour le meilleur comme pour le pire, nous devons tout cela à Ole Kirk Christiansen, menuisier et fondateur de l'entreprise de jouets (qui ne s'appelait pas encore Lego) en 1934 qui, après avoir développé canards, yoyos et autres objets récréatifs en bois, imagine, en 1955, le système d'assemblage éponyme issu de la contraction de " LEg " et " GOdt ", qui signifie à la fois " joue bien " en danois et " j'assemble " en latin. Un tour de maître pour l'entrepreneur qui, grâce à cette invention aussi simpliste que révolutionnaire, a posé sa brique à l'édifice du marché du jouet mondial et plus largement à celui de notre enfance. Ouverte au public depuis deux semaines, la LegoHouse est décrite par Bjarke Ingels, enfant du pays, comme " une manifestation littérale des possibilités infinies de la brique de Lego ". " Littéral ", c'est peu dire... Les 12 000 mètres carrés du bâtiment sont en effet répartis de manière pyramidale, dans 21 blocs rectangulaires dont la volumétrie se fonde sur celle du module en plastique. Une déclinaison qui se retrouve en 3D, donc, mais aussi en 2D par le biais du bardage omniprésent en carreaux de céramique blanche clipsés sur montants métalliques, disposé à l'intérieur comme à l'extérieur. Si la construction réinterprète le jeu qui a fait le succès de la firme, sa conception n'a pourtant rien d'enfantine. En effet, pour maintenir entre elles les 21 masses géométriques, sans utiliser de colonnes en partie centrale, le maître d'"uvre a recours à la technique de la voûte, à grands renforts de 900 tonnes d'acier. Depuis le vaste hall de 2 000 mètres carrés où l'empilement des parallélépipèdes est clairement revendiqué, aucun élément porteur ne trouble donc la vue et les circulations des 250 000 visiteurs attendus chaque année par l'institution. " Cet assemblage est possible en Lego, mais moins en réalité ", livre, un brin amusée, Trine Nissen, chargée des relations presse de la marque " même si cette bévue structurelle a retardé le chantier d'un an. Implanté à Billund, que l'on pourrait qualifier de Ville Lego® " où l'organisation a même installé un aéroport et un parc d'attraction ", l'équipement ludique se devait d'être en partie ouvert à tous, mais aussi à leurs bourses... avec trois restaurants et une boutique. Dès lors, parmi les douze toit-terrasses aménagés, huit sont publiques et accessibles sans ticket d'entrée " dont deux en gradins ", grâce à des circulations qui s'enchaînent en spirales. Ces belvédères sont accessibles depuis le parvis paysagé qui entoure le bâtiment ou par le biais du vaste hall du rez-de-chaussée où un ascenseur mène au sommet du temple Lego® : la plateforme coiffant la Masterpiece gallery, point culminant, clé de voûte structurelle et lieu de départ d'une expérience immersive dans le monde de la petite brique. Accéder à cette salle constitue en effet un chemin initiatique, qui commence au rez-de-chaussée, au centre du forum (après s'être délesté de 199 couronnes, soit un peu moins de 27 euros), avec un escalier monumental suspendu, s'enroulant autour d'un arbre en Lego qui a nécessité de 6,3 millions de pièces, 24 350 heures de travail et 3 ans de montage par des petites mains. Une fois arrivés en haut, dans cet espace dont les oculi vitrés s'inspirent des huit excroissances rondes du fameux pavé, les visiteurs découvrent les créations les plus déjantées des fans de Lego®, surnommés AFOLs " comprendre Adult Fan Of Lego®. Il dessert ensuite de manière hélicoïdale quatre aires situées en contrebas, surnommées " zones d'expériences ", dont la couleur fait référence aux teintes historiques du jouet et correspond à une qualité humaine à stimuler : rouge pour la créativité, bleu pour les compétences cognitives, vert pour le développement des liens sociaux, et le jaune pour l'émotion. Dans ces surfaces ouvertes et éclairées par des puits de lumière zénithaux, petits et grands peuvent entre autres créer leurs propres cités, inventer des personnages, développer un film en stop-motion, confronter leurs bolides, dans un décor ponctué d'éléments de mobilier en Corian®, résine composite résistant au temps mais surtout aux enfants ! " Toutes les activités sont liées à notre philosophie selon laquelle le jeu créatif favorise l'innovation. La LegoHouse nous permettra d'offrir aux adultes et aux jeunes invités la possibilité de stimuler la créativité et l'apprentissage. " Jesper Vilstrup, directeur général de la LegoHouse Et pour les plus curieux, un espace d'exposition disposé au sous-sol retrace l'histoire de la société et de ses différentes inventions. Finalement, l'illustre système d'assemblage ne mériterait-il pas lui aussi sa place au Panthéon du design, aux côtés des créations de Kaare Klinte, Hans Wegner, Poul Henningsen, ou encore Arne Jacobsen ? Un édifice qui ravira toutes les générations par la qualité de ses espaces et la multitude d'activités qu'elle propose, mais dont la littéralité de composition n'a d'égale que l'omniprésence du marketing. Quand celui-ci dépasse le plaisir de jouer, ce sont une partie de nos souvenirs d'enfance qui s'envolent avec. Pour en savoir plus, visitez le site de BIG et de la LegoHouse Photographies : Iwan Baan (hors photo aérienne ©Kim Christensen)
Il y a 7 ans et 225 jours

Studio KO : Musée Yves Saint Laurent

À Marrakech (Maroc), le Musée Yves Saint Laurent, imaginé par les jeunes Français du Studio KO, retrace derrière une façade en brique, la carrière du célèbre couturier tombé amoureux de la ville. À deux pas du jardin Majorelle restauré par le créateur et son compagnon Pierre Bergé dans les années 1980, le lieu est le premier édifice du continent africain dédié à la mode. Si l'on pouvait s'attendre à ce qu'un grand nom de l'architecture soit choisi pour l'élaboration du musée, la Fondation Pierre Bergé, à l'origine du projet, a préféré confier cette tâche au Studio KO, jeune agence française composée de Karl Fournier et d'Olivier Marty. Implanté à Marrakech depuis 2001, le binôme discret s'était jusqu'alors illustré dans la conception de résidences privées, notamment pour le compte de Pierre Bergé himself, ou encore de Patrick Guerrand-Hermès, arrière-petit-fils du fondateur de la maison éponyme. Des concepteurs qui réalisent ici leur premier établissement recevant du public. L'édifice de 4 000 mètres carrés est à l'image des créations de Saint Laurent pour lesquelles les maître d'"uvre ont été " frappés par des courbes qui côtoient des lignes droites, par la succession de formes délicates et audacieuses ". Un dessin que l'on retrouve dans le bâtiment aux airs de forteresse, avec un enchaînement de volumes à la fois voluptueux et géométriques. La façade en terrazzo en zone basse et brique en partie haute fait quant à elle référence à la chaîne et à la trame des tissages, ainsi qu'aux moucharabiehs typiques de la région. Ses tons ocre et or évoquent également les modèles qui ont fait la renommée du créateur, notamment la Saharienne, veste camel emblématique imaginée par YSL dans les années 1960. " Quand Yves Saint Laurent a découvert Marrakech en 1966, il a été tellement ému par la ville qu'il a immédiatement décidé d'acheter une maison ici, et est revenu régulièrement. Il me semble parfaitement naturel, 50 ans plus tard, de construire un musée dédié à son "uvre, si inspirée par ce pays. " Pierre Bergé, directeur de la Fondation Pierre Bergé et ancien compagnon d'Yves Saint Laurent L'intérieur aux tons froids et aux textures lisses diffère radicalement de l'enveloppe, à l'image d'une doublure de vêtement. Réalisé à partir d'un plan en U organisé autour d'un patio circulaire, la ballade dans le musée débute par un hall d'entrée orné de vitraux monochromes, baignant l'accueil aux murs blancs d'une lumière tout en nuances de bleu. Au nord, la zone d'accueil mène à une galerie d'exposition permanente, intitulée " salle YSL " puis à la librairie et à un second espace d'exhibition, dédiée aux shows temporaires. La zone sud abrite quant à elle les espaces de recherches " l'auditorium et la bibliothèque ", ainsi qu'un café ouvert sur une terrasse. Conçue par le scénographe français Christophe Martin, la salle YSL présente plus de 50 pièces de haute-couture dans un décor sombre de 400 mètres carrés illuminé par une installation audiovisuelle rassemblant interviews, photographies et extraits de films contextualisant la création des pièces sélectionnées. La seconde galerie de 120 mètres carrés présente par le biais de vitrines et tableaux des expositions aux thèmes plus larges : actuellement une collection de tableaux orientalistes qui appartenait à Jacques Majorelle. Parée de son bleu emblématique , cette zone recevra de multiples expositions axées sur divers thèmes, comme la mode, l'art, l'anthropologie ou la botanique. Tout aussi impressionnant, le grand auditorium de 130 places bardé de fines baguettes de chêne verticales, voué à devenir le nouveau centre culturel de la municipalité. Ici prendront place des concerts, des projections, ou encore des conférences traitant aussi bien des costumes que de la culture berbère. Une réalisation raffinée, à l'image des créations d'Yves Saint Laurent, et qui honore l'amour porté par le créateur à la culture maghrébine. Pour en savoir plus, visitez le site de Studio KO Photographies : Nicolas Mathéus
Il y a 7 ans et 225 jours

Studio KO : Musée Yves Saint Laurent

À Marrakech (Maroc), le Musée Yves Saint Laurent, imaginé par les jeunes Français du Studio KO, retrace derrière une façade en brique, la carrière du célèbre couturier tombé amoureux de la ville. À deux pas du jardin Majorelle restauré par le créateur et son compagnon Pierre Bergé dans les années 1980, il est le premier édifice du continent africain dédié à la mode. Si l'on pouvait s'attendre à ce qu'un grand nom de l'architecture soit choisi pour l'élaboration du musée, la Fondation Pierre Bergé, à l'origine du projet, a préféré confier cette tâche au Studio KO, jeune agence française composée de Karl Fournier et d'Olivier Marty. Implanté à Marrakech depuis 2001, le binôme discret s'était jusqu'alors illustré par la conception de résidences privées, notamment pour le compte de Pierre Bergé himself, ou encore de Patrick Guerrand-Hermès, arrière-petit-fils du fondateur de la maison éponyme. Des concepteurs qui réalisent ici leur premier établissement recevant du public. L'édifice de 4 000 mètres carrés est à l'image des créations de Saint Laurent pour lesquelles les maîtres d'"uvre ont été " frappés par des courbes qui côtoient des lignes droites, par la succession de formes délicates et audacieuses ". Un dessin que l'on retrouve dans le bâtiment aux airs de forteresse, avec un enchaînement de volumes à la fois voluptueux et géométriques. La façade, en terrazzo en zone basse et brique en partie haute, fait quant à elle référence à la chaîne et à la trame des tissages, ainsi qu'aux moucharabiehs typiques de la région. Ses tons ocre et or évoquent également les modèles qui ont fait la renommée du créateur, notamment la Saharienne, veste camel emblématique imaginée par YSL dans les années 1960. " Quand Yves Saint Laurent a découvert Marrakech en 1966, il a été tellement ému par la ville qu'il a immédiatement décidé d'acheter une maison ici, et est revenu régulièrement. Il me semble parfaitement naturel, 50 ans plus tard, de construire un musée dédié à son "uvre, si inspirée par ce pays. " Pierre Bergé, directeur de la Fondation Pierre Bergé et ancien compagnon d'Yves Saint Laurent L'intérieur aux tons froids et aux textures lisses diffère radicalement de l'enveloppe, à l'image d'une doublure de vêtement. Réalisé à partir d'un plan en U organisé autour d'un patio circulaire, la ballade dans le musée débute par un hall d'entrée orné de vitraux monochromes, baignant l'accueil aux murs blancs d'une lumière tout en nuances de bleu. Au nord, la zone d'accueil mène à une galerie d'exposition permanente, intitulée " salle YSL " puis à la librairie et à un second espace d'exhibition, dédiée aux shows temporaires. La zone sud abrite quant à elle les espaces de recherches " l'auditorium et la bibliothèque ", ainsi qu'un café ouvert sur une terrasse. Conçue par le scénographe français Christophe Martin, la salle YSL présente plus de 50 pièces de haute-couture dans un décor sombre de 400 mètres carrés illuminé par une installation audiovisuelle rassemblant interviews, photographies et extraits de films contextualisant la création des pièces sélectionnées. La seconde galerie de 120 mètres carrés présente des expositions aux thèmes plus larges : actuellement une collection de tableaux orientalistes qui appartenait à Jacques Majorelle. Parée de son bleu emblématique , cette zone recevra de multiples expositions axées sur divers thèmes, comme la mode, l'art, l'anthropologie ou la botanique. Tout aussi impressionnant, le grand auditorium de 130 places bardé de fines baguettes de chêne verticales, voué à devenir le nouveau centre culturel de la municipalité. Ici prendront place des concerts, des projections ou encore des conférences traitant aussi bien des costumes que de la culture berbère. Une réalisation raffinée, à l'image des créations d'Yves Saint Laurent, et qui honore l'amour porté par le créateur à la culture maghrébine. Pour en savoir plus, visitez le site de Studio KO Photographies : Nicolas Mathéus
Il y a 7 ans et 226 jours

Nicolas Hulot appelle à faire preuve d'ouverture d'esprit pour les implantations d'Éoliennes

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot souhaite "associer les citoyens" au débat sur les implantations d'éoliennes, notamment en mer, mais il a appelé chacun à faire preuve d'"ouverture d'esprit", mercredi devant les députés.
Il y a 7 ans et 226 jours

Les mises en chantier de logements neufs en hausse de 11,1% de juillet à septembre

Sur ces trois mois, les mises en chantier se sont élevées à 89.100 unités, tandis que le nombre de permis de construire délivrés dans le même temps a été de 135.900, a annoncé le ministère de la Cohésion des territoires vendredi 27 octobre.
Il y a 7 ans et 226 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris.La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes.Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance subtile, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Photographies : Takuji Shimmura  
Il y a 7 ans et 226 jours

Lina Ghotmeh : Restaurant du Palais de Tokyo

Le restaurant du Palais de Tokyo à Paris (16e) a fait peau neuve ! Fruit du travail de l'architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l'établissement accueille les affamés férus d'art dans un cadre alliant raffinement et matériaux bruts. Un régal pour les yeux comme les papilles. Réparti sur 553 mètres carrés, le nouvel espace de restauration du Palais de Tokyo est organisé en trois salles disposées en enfilade, de la plus ouverte à la plus intimiste, dans l'esprit industriel de la réhabilitation du centre d'art réalisée par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal en 2014. Une esthétique brute qui fait également écho à Beyrouth (Liban), ville natale de Lina Ghotmeh, dont les bâtiments portent encore les stigmates de la guerre civile qui a touché le pays de 1975 à 1990. Dans la continuité des "uvres présentées par le musée, la première salle, où se déroule des performances culinaires est nommée Ready-Made, en référence aux "uvres de Marcel Duchamp. Elle donne accès à l'ensemble des galeries et invite les visiteurs à prendre place de façon informelle. Dans ce but, l'endroit est rythmé par différentes hauteurs d'assises : quand des gradins en béton agrémentés de tablettes en laiton appellent à la rencontre entre amis, des canapés et des fauteuils confortables accueillent les clients désireux de s'installer à leurs aises pour déjeuner, tandis que des tabourets placés le long d'un comptoir en marbre permettent aux visiteurs de ne pas perdre une miette des expositions, même pendant leur repas. Modulable, le lieu rappelle la scénographie évolutive du musée, où les parois ont spécialement été conçues pour être déplacées sans contrainte, de façon à s'adapter à tout type d'exhibition, procurant aux spectateurs un sentiment de renouveau à chaque saison. " Dans ce projet, j'ai souhaité souligner les grands volumes de la nef, dialoguer et remontrer autrement sa matière. On ne peut pas intervenir dans le Palais sans le penser comme une "uvre en soi, une "uvre totale. " Lina Ghotmeh, architecte Vient ensuite la pièce maîtresse, Les Grands Verres, aux 300 suspensions lumineuses épurées qui surplombent la surface. Organisé autour d'un long bar en terre compactée réalisé par la société française Quixotic Projets, ce deuxième acte gastronomique est plus intimiste que le précédent. Ici, pas question d'entendre la conversation de ses voisins ! Chaque groupe mange dans des box en bois avec banquettes, tables et chaises dessinées par l'architecte. Un espace unique dans lequel le mobilier aux matériaux naturels se combine avec brio à la brutalité du mythique centre culturel de Paris. La dernière pièce, nommée Glass House est quant à elle réservée aux privatisations. Prévue pour recevoir de grands groupes, cette zone transparente est organisée autour d'une large table tripode en marbre brun. Des courbes que l'on retrouve également dans l'éclairage composé d'un ensemble d'ampoules à la lumière blanche formant un parcours sinueux ainsi que dans l'escalier hélicoïdal menant à une terrasse pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes. Un programme qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit du Palais de Tokyo, mêlant structure décharnée et élégance, à l'image des "uvres contemporaines qui y sont montrées. Pour en savoir plus, visitez le site de Lina Ghotmeh  Photographies : Takuji Shimmura  
Il y a 7 ans et 226 jours

Vos textes officiels du vendredi 27 octobre 2017

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Le concept: du lundi au vendredi, un article d'alerte par jour, avec les textes BTP-centrés, résumés en quelques lignes. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, règlementation technique, logement, social...
Il y a 7 ans et 226 jours

Liu Bolin : Ghost Stories

Si vous ne voyez pas tout de suite Liu Bolin en pénétrant dans l'enceinte de la Maison européenne de la photographie à Paris (4e), ne vous affolez pas. Loin de présenter de simples clichés de paysage, l'exposition Ghost Stories capture des performances de l'artiste chinois, roi du camouflage. Un " Où est Charlie ? " esthétique et politique. Le titre de l'exhibition de la MEP fait référence à la technique caractéristique des travaux du plasticien. Placé devant un décor jamais choisi au hasard, Liu Bolin se fait grossièrement peindre dessus, visage compris, jusqu'à disparaître, comme happé par le lieu devant lequel il posait. Une métaphore de la société de l'Empire du Milieu dont il dénonce la volonté d'homogénéisation du peuple jusqu'à le désindividualiser complètement. À travers une rétrospective rassemblant un corpus étalé sur 10 ans de carrière, Ghost Stories retrace l'engagement et les grands combats menés par l'artiste grâce à ses happening et ses photographies. Apparaissent ainsi quatre catégories de champs d'action : " Tradition et culture chinoise " ; " Politique et censure " ; " Société de consommation " et " Information, médias et liberté de la presse "." J'ai décidé de me fondre dans l'environnement. Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c'est l'environnement qui s'empare de moi. " Liu Bolin, plasticien* Une protestation silencieuse, qui n'en est pourtant pas moins puissante, dans laquelle l'architecture et le paysage urbain tiennent une place prépondérante. Sa série, Hiding in the City (commencée en 2007 et toujours incomplète à ce jour), illustre ce lien fort entre environnement et performance. Un de des premiers travaux de cette collection consiste par exemple à se tenir devant un graffiti gouvernemental clamant " Unifier la pensée pour promouvoir l'éducation ", symbole ultime de l'intervention du régime sur les murs de la villes et sur l'esprit du peuple. Il posera par la suite devant un portrait géant de Mao, la Cité Interdite ou encore une décharge publique au Bengladesh. Des sites lourds de sens qui absorbent non seulement Liu Bolin, mais également toute la société, sans même que celle-ci ne s'en rende compte.À ceux qui criaient " Liu es-tu ? ", même camouflé, l'artiste est plus présent que jamais. Ghost Stories, jusqu'au 29 octobre à la Maison européenne de la photographie de Paris (4e). Pour en savoir plus, visitez le site de Liu BolinPhotographies : Liu Bolin
Il y a 7 ans et 226 jours

Liu Bolin : Ghost Stories

Si vous ne voyez pas tout de suite Liu Bolin en pénétrant dans l'enceinte de la Maison européenne de la photographie à Paris (4e), ne vous affolez pas. Loin de présenter de simples clichés de paysage, l'exposition Ghost Stories capture des performances de l'artiste chinois, roi du camouflage. Un " Où est Charlie ? " esthétique et politique. Le titre de l'exhibition de la MEP fait référence à la technique caractéristique des travaux du plasticien. Placé devant un décor jamais choisi au hasard, Liu Bolin se fait grossièrement peindre dessus, visage compris, jusqu'à disparaître, comme happé par le lieu devant lequel il posait. Une métaphore de la société de l'Empire du Milieu dont il dénonce la volonté d'homogénéisation du peuple jusqu'à le désindividualiser complètement. À travers une rétrospective rassemblant un corpus étalé sur 10 ans de carrière, Ghost Stories retrace l'engagement et les grands combats menés par l'artiste grâce à ses happening et ses photographies. Apparaissent ainsi quatre catégories de champs d'action : " Tradition et culture chinoise " ; " Politique et censure " ; " Société de consommation " et " Information, médias et liberté de la presse ". " J'ai décidé de me fondre dans l'environnement. Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c'est l'environnement qui s'empare de moi. " Liu Bolin, plasticien Une protestation silencieuse, qui n'en est pourtant pas moins puissante, dans laquelle l'architecture et le paysage urbain tiennent une place prépondérante. Sa série, Hiding in the City (commencée en 2007 et toujours incomplète à ce jour), illustre ce lien fort entre environnement et performance. Un des premiers travaux de cette collection consiste par exemple à se tenir devant un graffiti gouvernemental clamant " Unifier la pensée pour promouvoir l'éducation ", symbole ultime de l'intervention du régime sur les murs de la villes et sur l'esprit du peuple. Il posera par la suite devant un portrait géant de Mao, la Cité Interdite ou encore une décharge publique au Bengladesh. Des sites lourds de sens qui absorbent non seulement Liu Bolin, mais également toute la société, sans même que celle-ci ne s'en rende compte. À ceux qui criaient " Liu es-tu ? ", même camouflé, l'artiste est plus présent que jamais. Ghost Stories, jusqu'au 29 octobre à la Maison européenne de la photographie de Paris (4e). Pour en savoir plus, visitez le site de Liu Bolin Photographies : Liu Bolin
Il y a 7 ans et 226 jours

Le Solar Egg atterrit à Paris !

Dans le cadre de Swedish Design Moves Paris, le Solar Egg, venu tout droit de la ville de Kiruna en Laponie, sera installé dans les jardins de l'Institut suédois pour trois week-ends. Le Solar Egg, un sauna en forme d'"uf doré recouvert de miroirs avait déjà fait l'objet d'un " quèsaco " dans le numéro 254 de D'A. (http://www.darchitectures.com/quesaco-q254.html) Le sauna a été conçu par les artistes Bigert & Bergström à Kiruna, en Suède. Haut de 5 mètres et large...
Il y a 7 ans et 226 jours

Le CSTB vous accueille à BATIMAT du 6 au 10 novembre 2017

Le CSTB vous accueille à BATIMAT pour une semaine jalonnée de rendez-vous, de prises de paroles et de démonstrations. Les experts du CSTB seront mobilisés, chaque jour de la semaine, pour informer et orienter l'ensemble des acteurs de la filière. Les grands enjeux de la construction seront ainsi au c"ur des rendez-vous et des thématiques du CSTB : numérique, performance énergétique et environnementale, innovation, santé et confort dans le bâtiment, matériaux et équipements, etc. Rendez-vous sur le stand du CSTB : Hall 6 " Stand G40 Où et quand ? Paris-Nord Villepinte, du 6 au 10 novembre 2017 Commandez gratuitement votre badge en ligne, avec le code invitation : BEE144216 Rendez-vous Les conférences La diffusion et le partage des connaissances sont au c"ur des missions du CSTB. Dans ce contexte, il participera à plusieurs conférences sur BATIMAT, parmi lesquelles : Les grands enjeux de la construction au Maroc : mardi 7 novembre " 12h/12h45 Label E+C- : préparer la future réglementation environnementale : mercredi 8 novembre " 17h/17h45 Impression 3D dans la construction : les nouvelles initiatives : jeudi 9 novembre " 14h/14h45 De la performance énergétique calculée à la performance réelle : vendredi 10 novembre "11h/11h45 Le speed meeting Le jeudi 9 novembre à 14h30, le CSTB organisera sur son stand un speed meeting destiné aux TPE/PME et start-up, en présence de partenaires du Réseau National d'Accompagnement : CoDEM, Fibres-Energivie, KARIBATI, TIPEE... En deux heures, les participants pourront rencontrer une quinzaine d'experts qui répondront à toutes leurs questions pour faciliter l'émergence de leurs innovations, de l'idée au marché. Recherche, évaluation technique, identification des aides financières mobilisables, etc. : toutes les étapes du processus d'innovation pourront être abordées. Inscrivez-vous au speed meeting Les démonstrations Des ateliers thématiques et expériences sensorielles (les mardi 7, mercredi 8 et jeudi 9 novembre) autour de : La qualité acoustique : expériences en immersion autour des différents bruits susceptibles d'impacter l'acoustique des lieux de vie, avec des outils innovants développés par le CSTB tels que AcouBAT ou AcouSYS. La qualité de l'eau : un atelier de dégustation permettant de déguster des échantillons d'eau et d'en juger la qualité, via des capteurs reliés à un boîtier d'analyse et à un ordinateur sur lequel on percevra les évolutions des stimuli. Des démonstrations autour de la plateforme numérique développée par le CSTB pour le PTNB (Plan Transition Numérique dans le Bâtiment), les 9 et 10 novembre : lancé en expérimentation publique sur BATIMAT, ce nouvel outil facilitera la collaboration des TPE/PME de la construction et leur accès au BIM. Thématiques Améliorer la productivité, la qualité et la performance avec le BIM multi-échelles Le CSTB accompagne les acteurs de la construction et de l'aménagement urbain dans la transition numérique. Venez découvrir la présentation de la salle Oscar Niemeyer au CSTB à Paris, le nouvel espace de simulation virtuelle interactive, inauguré en septembre 2017. Un équipement à la disposition de l'ensemble des acteurs du bâtiment pour une expérience BIM inédite. Le CSTB vous propose également une gamme de logiciels métier compatibles avec le BIM, et une offre de formations pour maîtriser l'usage de la maquette numérique. Accélérer la croissance des start-up innovantes dans le domaine Bâtiment & Numérique Venez partager vos idées innovantes avec les responsables du CSTB'Lab, l'accélérateur de start-up du CSTB. Inauguré en octobre 2017, le CSTB'Lab propose un accès à un environnement scientifique dédié au monde de la construction, et à un accompagnement business afin de vous aider à développer produits et services à très forte valeur ajoutée pour le secteur du bâtiment. Découvrez le CSTB'Lab Améliorer la santé dans les bâtiments Le biodétecteur fongique développé par Bioguess, filiale du CSTB, sera exposé à BATIMAT. Il permet de détecter la présence de champignons et de mérule avant même qu'ils ne soient visibles, grâce à des analyses de l'air intérieur, en temps réel. En appui à la rénovation des logements, le CSTB développe des produits innovants dans le cadre du Plan Recherche et Développement Amiante. Venez découvrir deux des prototypes conçus par le CSTB et exposés sur le stand à BATIMAT. Aller vers le bâtiment à faible empreinte carbone Une animation inédite expose l'expérience du CSTB dans le développement de méthodes d'analyse du cycle de vie du bâtiment. Outils, logiciels, bases de données, services : le CSTB propose des réponses aux besoins des professionnels. Libérer la conception tout en fiabilisant les ouvrages Comment, face aux défis de la conception, mêlant créativité, innovations techniques et objectifs de performance, le cadre de la sécurité incendie s'adapte-t-il ? Découvrez l'expertise du CSTB en Ingénierie de Sécurité Incendie grâce à un film inédit, et illustrée par l'accompagnement d'un projet en superstructure bois. Actualités de l'Évaluation et de la Certification Évaluation Afin de répondre aux attentes des professionnels, l'offre d'évaluation du CSTB évolue : Pour faire reconnaître les solutions innovantes bénéficiant d'ouvertures réglementaires en construction : l'Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx) s'étend aujourd'hui aux nouvelles solutions proposées en ayant recours à ces ouvertures réglementaires. Pour disposer d'une évaluation technique tierce partie des procédés qui ne sont plus éligibles à la procédure d'Avis Technique : une nouvelle procédure d'évaluation technique, l'Appréciation Technique de Transition (ATT) a été créée. Certification Le lancement de la marque QB, effectué fin 2015, a été réalisé afin de simplifier le paysage de la certification dans le domaine de la construction. Cette certification de produits associe, depuis la rentrée 2017, son premier classement : UPEC, dédié aux revêtements de sol. Tout sur QB Les services d'accompagnement du CSTB sont à votre disposition sur le stand pour vous orienter dans vos démarches d'évaluation et de certification. Éditions, formations, logiciels et outils numériques au service des professionnels CSTB Editions, CSTB Formations et CSTB Logiciels vous proposent une gamme de logiciels et de services en ligne, ainsi qu'un large panel de formations afin de : > vous permettre de mieux comprendre la réglementation ; > vous former pour répondre aux enjeux des transitions environnementale et numérique ; > optimiser la performance globale de vos projets de construction. Découvrez ces outils à BATIMAT : chaque jour, les experts réalisent des démonstrations sur le stand du CSTB. Une sélection d'ouvrages de CSTB Éditions est disponible sur le stand du CSTB. Pour découvrir et consulter l'ensemble de l'offre Éditions du CSTB, rendez-vous sur le stand Eyrolles : Hall 5 - Stand 5GAL2.
Il y a 7 ans et 226 jours

La construction toujours dynamique, malgré un léger ralentissement au troisième trimestre

Encore un trimestre particulièrement dynamique pour le secteur de la construction ! D'après le ministère de la Cohésion des territoires, le nombre de logements autorisés a encore augmenté de 3,2% au cours des trois derniers mois (par rapport à l'exercice précédent). Même tendance du côté des locaux non résidentiels, où 11,4 millions de m2 ont été autorisés à la construction (+14,3%). Les mises en chantier, en revanche, continuent de baisser.
Il y a 7 ans et 226 jours

NEOM, la zone économique spéciale à 500 milliards du prince saoudien

Certains parlent d'une "ville du futur" mais le projet saoudien NEOM tient plus de la zone de développement économique spéciale. Dévoilé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, ce plan prévoit la création ex-nihilo d'un espace transfrontalier ultra-connecté avec la Jordanie et l'Egypte, sur les côtes de la mer Rouge. Tout est à concevoir.
Il y a 7 ans et 226 jours

Sou Fujimoto Architects : Pavillon Polyhedral

Sur la petite l'île de Naoshima (Japon), bien loin de l'agitation tokyoïte, un nouveau bijou d'art et d'architecture réalisé par Sou Foujimoto est apparu : le Pavillon Polyhedral. Sa structure aérienne et transparente ponctue le paysage verdoyant de l'archipel, dans la lignée des installations déjà présentes sur ce site, réalisées entre autres par Tadao Ando ou Yayoi Kusama. Au sud-ouest de Tokyo, Naoshima, ou l'" île des arts ", est connue pour accueillir depuis une trentaine d'années des installations artistiques et architecturales, et de nombreux événements culturels. Si l'archipel à longtemps fructifiée de son industrie de raffinerie, elle se retrouve désertée à la fin des années 1970. Quelques années plus tard, grâce à mise en place de la fondation Benesse Art Site Naoshima par le mécène Tetsuhiko Fukutake, encourageant la production de l'art contemporain sur les lieux, à permit d'y ramener la vie. À l'occasion de la Triennale de Setouchi en 2016, festival d'art prenant place dans tout le pays, l'architecte japonais Sou Foujimoto réalise une nouvelle sculpture à quelques pas du port principal. Le pavillon, positionné sur un petit promontoire facetté en béton, se compose d'une structure polygonale en acier galvanisé de sept mètres de haut. Une rampe et une étroite ouverture invitent les visiteurs à y entrer afin d'admirer les ombres mouvantes produites par le léger voilage de métal et les oscillations de l'air qui passe à travers le caillebotis. Selon la distance et les points de vue, la perception de l'"uvre change : tantôt objet non identifié transparent, tantôt nuage blanc et dense semblant léviter au-dessus du sol. La blancheur et la géométrie singulière de la composition en font un élément marquant dans le paysage, forçant à l'arrêt et à la contemplation. Un assemblage intrigant, tout en légèreté, apportant un lieu de repos et de méditation aux visiteurs de ce minuscule territoire de 8 kilomètres carrés. Pour en savoir plus, visitez le site de Sou Fujimoto Architects Photographies : Fernanda Castro
Il y a 7 ans et 226 jours

Sou Fujimoto Architects : Pavillon Polyhedral

Sur la petite l'île de Naoshima (Japon), bien loin de l'agitation tokyoïte, un nouveau bijou d'art et d'architecture réalisé par Sou Foujimoto est apparu : le Pavillon Polyhedral. Sa structure aérienne et transparente ponctue le paysage verdoyant de l'archipel, dans la lignée des installations déjà présentes sur le site, réalisées entre autres par Tadao Ando ou Yayoi Kusama. Au sud-ouest de Tokyo, Naoshima, ou l'" île des arts ", est connue pour accueillir depuis une trentaine d'années des installations artistiques et architecturales, et de nombreux événements culturels. Si l'archipel a longtemps prospéré grâce à ses raffineries, il se retrouve déserté à la fin des années 1970. Quelques années plus tard, grâce à mise en place de la Fondation Benesse Art Site Naoshima par le mécène Tetsuhiko Fukutake, encourageant la production de l'art contemporain sur les lieux, a permi d'y ramener la vie. À l'occasion de la Triennale de Setouchi en 2016, festival d'art national, l'architecte japonais Sou Foujimoto réalise une nouvelle sculpture à quelques pas du port principal. Le pavillon, positionné sur un petit promontoire facetté en béton, se compose d'une structure polygonale en acier galvanisé de 7 mètres de haut. Une rampe et une étroite ouverture invitent les visiteurs à y entrer afin d'admirer les ombres mouvantes produites par le léger voilage de métal et les oscillations de l'air qui passent à travers le caillebotis. Selon la distance et les points de vue, la perception de l'"uvre change : tantôt objet non identifié transparent, tantôt nuage blanc et dense semblant léviter au-dessus du sol. La blancheur et la géométrie singulière de la composition en font un élément marquant du paysage, forçant à l'arrêt et à la contemplation. Un assemblage intrigant, tout en légèreté, apportant un lieu de repos et de méditation aux visiteurs de ce minuscule territoire de 8 kilomètres carrés. Pour en savoir plus, visitez le site de Sou Fujimoto Architects Photographies : Fernanda Castro