Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

En matière d'urbanisme, simplifier par (toutes) petites touches est devenu un art à part entière. La preuve avec un nouveau décret publié au "Journal officiel" de ce 5 octobre, visant à mieux articuler autorisations d'urbanisme et de travaux, lorsqu'il s'agit de créer plusieurs logements dans un immeuble existant. 

Surplombant les toits de Beyrouth (Liban), le 13e consiste en la surélévation d'un niveau d'une tour de douze étages par l'agence belge Notan Office. La construction monolithique et brute héberge un logement de 250 mètres carrés, parfaitement intégré dans le paysage urbain de la capitale libanaise. Ajouter un étage à un immeuble de logements comportait de nombreux défis pour les maîtres d'"uvre bruxellois. Le projet devait en effet s'adapter à l'organisation du bâtiment d'origine, avec notamment la présence centrale d'un bloc de circulations verticales et de gaines techniques, sans compter sur un réservoir d'eau présent sur le toit, qu'il a fallu déplacer. Ainsi, la construction est-elle divisée par les parties communes de l'immeuble qui desservent les différents logements de cette tour de 13 étages. Celles-ci sont l'occasion pour les architectes de créer une partition jour/nuit, avec à l'est, l'unique pièce de vie " rassemblant salon, salle à manger et cuisine ", et à l'ouest, les deux chambres et leur pièce d'eau. Cette résidence de plain-pied se fond avec le bâtiment existant mais aussi l'architecture de Beyrouth, par l'alliance du béton massif en structure et de matériaux locaux plus nobles, tels que le marbre blanc omniprésent au sol, le verre et le bois en habillage. Traversante, l'habitation est baignée de lumière naturelle, notamment grâce à un intérieur décloisonné et deux grandes baies vitrées ouvertes sur une terrasse au sud et un balcon au nord. Un projet culotté qui s'incorpore à merveille dans le paysage urbain stratifié du Paris de l'Orient. Pour en savoir plus, visitez le site de Notan Office Photographies : Ieva Saudargaité

L’équipe pluridisciplinaire composée de BOM Architecture, HAME et Atelier FUSO (en collaboration avec LS2, paysage / Ingérop / ECIC / Atelier Colin & Poli… Cet article BOM, HAME, FUSO & co remporte le concours EDF Bas Carbone 2017 est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.

Un conseil d'évaluation du Grand Paris Express a été mis en place pour "apprécier les effets du projet dans ses aspects économiques, urbains, sociologiques et territoriaux".

Un troisième plan Bois a été signé par le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, France Bois Forêt et le Codifab, pour la période 2017-2020. 

Plus grand établissement de santé d'Amérique du Nord, le Centre Hospitalier Universitaire de Montréal (Canada), CHUM, ouvre les portes. Fruit de la collaboration entre le cabinet d'architecture et d'ingénierie américain CannonDesign, et l'agence canadienne NEUF architect(e)s, il est un lieu de grande envergure mêlant défi programmatique et approche humaniste. Né de la fusion de trois hôpitaux " l'Hôtel-Dieu, l'Hôpital Notre-Dame et l'Hôpital Saint-Luc ", dont les installations étaient devenues obsolètes, le vaste projet se compose de trois tours principales de 22 étages, liés par deux bâtiments plus petits, d'une superficie totale de 275 000 mètres carrés. Pour favoriser son intégration au c"ur du centre-ville de Montréal et en faire profiter ses habitants, trois places publiques, dont une vaste esplanade arborée constituant l'entrée principale, ont été créées aux abords du site. Positionné dans le bien nommé Quartier de la santé, dédié à la recherche et à l'enseignement supérieur, l'institution comptabilise au total 400 salles d'examen, 40 salles d'opération et plus de 770 chambres dont les larges fenêtres offrent une vue sur les toits de Montréal. Afin d'apporter une atmosphère réconfortante, treize "uvres d'art d'envergure ont été intégrées à l'intérieur de l'ensemble, dont une recouvrant 2 500 mètres carrés d'un mur. Cette initiative constitue ainsi la plus grande concentration d'art public dans la mégalopole, depuis l'Exposition universelle de 1967.Par ailleurs, si l'ancien et vétuste hôpital Saint-Luc qui se trouvait sur la parcelle a été détruit, son patrimoine architectural, tel que le clocher de l'église Saint-Sauveur ou les vestiges de la maison Garth, datant de 1865 et 1871, ont été conservés et font dorénavant partie intégrante de cet ensemble largement vitré.   "?Nous avons intégré les "uvres de façon à estomper la frontière entre l'art et l'architecture, afin d'offrir aux patients, aux visiteurs et aux employés une expérience plus humaine.?" Azad Chichmanian, architecte associé chez NEUF architect(e)s Si la construction a été livrée cette année, d'autres éléments viendront la compléter en 2021, à l'exemple d'un amphithéâtre d'une capacité de 500 places. Cette opération titanesque permet ainsi de consolider l'excellente position de la ville dans les domaines de la santé et des sciences, tout en procurant à ses habitants des services de santé en plein c"ur de la ville. Pour en savoir plus, visitez le site de CannonDesign et de NEUF architect(e)sPhotographies : Adrien Williams

À l'occasion du 375e anniversaire de la ville de Montréal (Canada), le Quartier des spectacles s'anime au rythme de l'événement KM3, prononcé " kilomètres cube ", un parcours artistique rassemblant arts visuels et numériques, design interactif, mode, danse ou encore architecture. À l'initiative du Partenariat du quartier des spectacles de Montréal " organisme à but non lucratif en charge du développement des manifestations culturelles du secteur ", la capitale québécoise se réinvente jusqu'au 15 octobre grâce à l'intervention de multiples plasticiens, vidéastes ou designers, sélectionnés par les commissaires de la manifestation : Melissa Mongiat et Mouna Andreaos, du studio de design Daily tous les jours ; Julie Bélisle, du Musée d'art contemporain de Montréal ; et Pascale Daigle, directrice de la programmation du Partenariat. Ensemble, les membres de ce comité ont imaginé une promenade instructive et esthétique organisée autour du thème du " bon voisinage ", pour laquelle des jeunes talents ont été invités à imaginer diverses façons de vivre ensemble. " Le parcours offre des moments d'arrêt et autant d'"uvres engageantes qui amènent les participants à éveiller leurs sens : à sourire, à entrer en contact avec les autres, à se questionner, à réfléchir sur la ville. " Pascale Daigle, directrice de la programmation du Partenariat du Quartier des spectacles Interactifs, ludiques ou immersifs, les vingt travaux d'artistes locaux et étrangers dispersés au c"ur de cette partie de la Cité lumière permettent aux visiteurs de redécouvrir le paysage urbain, que ce soit par le biais d'installations détournant des éléments symboliques de la ville aux mille clochers, comme Notre ADN, réalisation de Patrick mettant en scène un escalier en colimaçon suspendu dans les airs, omniprésent dans le paysage montréalais et incarnant la culture de voisinage ; ou à l'aide de créations lumineuses éclairant les promeneurs une fois la nuit tombée, à l'exemple de Prrr réalisé par le collectif ATOMIC3, invitant les passants à emprunter une rue discrète menant à une petite maison typique. D'autres interventions, comme Avançons Ensemble de Them Games et Lebleu Denastas, qui investissent les escaliers de la Place des Arts, amusent les petits et grands grâce à des couleurs vibrantes et des jeux collaboratifs. Un itinéraire léger et coloré qui questionne le rapport de nos cousins du Grand Nord à leur environnement urbain tout en animant le quartier culturel la capitale québécoise. Pour en savoir plus, visitez le site de KM3 Photographies : DR KM3

Pour la ville au bord du lac Michigan, une biennale d'architecture, la CAB deuxième du nom, est affaire sérieuse. Sur le thème ?Make new history' (Faites la nouvelle histoire), l'évènement, qui se poursuit jusqu'au 7 janvier 2018, se donne l'objectif d'une vaste réflexion collective au service d'une action locale. Une vision prospective qui défie les […] L'article A Chicago, discours autour du ?state of the art of architecture' est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

L'évolution sociétale est un des paramètres de la génétique urbaine. Chronique de François Scali. Il faut imaginer les chats du Père Lachaise, les soldats de Vigipirate stationnés sur les Champs Elysées, ou les cyclistes de Deliveroo, avec leurs gros sacs verts et leurs clients affamés attendant leur venue, les péniches sur le canal de l'Ourcq […] L'article Génétique architecturale, source d'hybridation créative ? est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Après deux ans de travaux, l'Institut Catholique de Paris (ICP) a inauguré le 3 octobre 2017 son nouveau campus réalisé par l'agence Duthilleul. A l'heure où les établissements s'éloignent des centres villes, l'ICP a fait le choix de transformer son campus historique au c"ur de Paris avec 4 000 m² d'espaces rénovés et 1 000 […] L'article L'agence Duthilleul signe la restructuration du campus de l'ICP est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

À Stockholm (Suède), l'artiste et designer local David Svensson installe Life Line dans la station de métro d'Odenplan. Une "uvre lumineuse inspirée des électrocardiogrammes, et plus largement de la vie, qui questionne le rôle du réseau ferroviaire dans l'activité et le dynamisme de la ville. Fasciné par les électrocardiogrammes, qu'il a découverts à l'occasion de la naissance de son fils, David Svensson s'inspire de cette métaphore de la vie pour habiller le plafond de la gare d'Odenplan, l'un des centres névralgiques de la capitale suédoise. Pour le créateur, le métro représente en effet plus qu'un simple moyen de transport, une part du quotidien des citadins, un intermédiaire entre différentes étapes de leur journée. Le tracé des variations cardiaques constitue un mouvement ininterrompu, à l'image de celui des wagons : l'usager bouge avec lui,  selon une oscillation naturelle, et est en perpétuel déplacement lorsqu'il l'emprunte. Afin de représenter la relation forte existante entre la population citadine et ses transports en commun, l'artiste imagine un ensemble de néons de lumière blanche de près de 400 mètres de longueur au total, répartis en 32 profils. " Les différentes lignes qui sont reliées les unes aux autres deviennent une sorte de paysage topographique, un énorme objet lumineux de 350 mètres carrés. " David Svensson, designer Une "uvre qui n'est pas sans rappeler le dessin au sol du parc Superkilen réalisé par l'agence BIG. Comme quoi, l'art linéaire inspire les Scandinaves ! Pour en savoir plus, visitez le site de David Svensson Photographies : David Svensson

Le programme de la nouvelle gare Saint-Jean de Bordeaux, livré par AREP en juillet 2017, consistait en le réaménagement des halls historiques " Hall 1 et Hall 2 " et la construction de l'extension " Hall 3 " et d'un parking de 860 places. Communiqué. Réaménagement des halls historiques " Hall 1 et Hall 2 […] L'article La gare Saint-Jean brille de nouveaux feux est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

A l'été 2017, la Compagnie des Alpes et SAS développement ont pris possession des bureaux conçus par Archigroup dans un écoquartier d'affaires à Chambéry (Savoie). Le bâtiment de 2 500 m² de bureaux s'inscrit dans la nouvelle Zac du Grand Verger, un "écoquartier d'affaires" développé sur d'anciennes friches industrielles. Communiqué. Pour cette opération lauréate d'un […] L'article En Savoie, bureaux avec vues sur les sommets est apparu en premier sur Chroniques d'Architecture.

Suite à sa destruction par un incendie en 2010, la jetée d'Hastings (Royaume-Uni) a été rénovée l'année dernière par l'agence Londonienne de Rijke Marsh Morgan Architects, plus connue sous le nom de dRMM. L'occasion pour la ville de redéfinir usages et appropriations de cet embarcadère majestueux de 11 200 mètres carrés et de ses deux pavillons. L'intervention de l'agence de Rijke Marsh Morgan Architects consistait en la réhabilitation de ce vaste môle d'une longueur de 280 mètres et de sa maison victorienne ayant résisté aux flammes ; mais également en la réalisation d'un nouveau pavillon, installé dans la continuité de la bâtisse historique, à l'entrée de la jetée. Ces deux lieux de réception avec vue sur La Manche sont organisés selon un plan entièrement, adaptable à de nombreux programmes, allant du cirque à la salle de concerts en passant par la halle de marché. Le nouvel édifice, positionné au centre de la digue, est quant à lui un foyer d'information construit en ossature bois, bardé de planches de récupération issues de l'ancien ponton et disposées en arête-de-poisson, apportant ainsi un peu de dynamisme dans un lieu caractérisé par l'horizontalité de sa structure et de son paysage. Son toit-terrasse en gradin sert en outre de belvédère public accessible depuis l'extérieur, procurant aux visiteurs assises et points de vue sur la ville et l'océan. Le tablier métallique couvert de bois est par ailleurs ponctué de stands aux allures de cabines de plage, mis à disposition des exposants durant les événements. La rénovation du pier s'inscrit dans un projet plus large d'amélioration de la Promenade du bord de mer et sera bientôt intégralement recouvert par une toiture en bois mobile pouvant abriter l'intégralité de la plateforme, de manière à recevoir de nouveaux événements. Une rénovation exemplaire prenant en compte l'échelle de la construction autant que son impact urbain. Pour en savoir plus, visitez le site de De Rijke Marsh Morgan Architects Photographies : Alex De Rijke  

Conçu par l'architecte Andreas Martin-Löf, cet ensemble de logements sociaux situé dans le quartier de Västberga, au sud-ouest de Stockholm (Suède), où la pénurie de logements est grandissante, se démarque des habituelles constructions destinées aux locataires les plus défavorisés par une approche esthétique et humaniste. Cet ensemble de six bâtiments " de 8 étages chacun " uni par des coursives ajourées et imaginé par Andreas Martin-Löf, répond à deux problématiques : permettre aux populations défavorisées de la capitale suédoise de se loger à moindre coût, tout en leur procurant un lieu de vie agréable. Pour réduire coûts et temps de montage, l'architecte scandinave a eu recours à des éléments préfabriqués en béton. Malgré un budget faible, le concepteur procure aux locataires de ces 280 appartements une habitation digne, belle et baignée de lumière. Pourquoi l'esthétique serait-elle finalement l'apanage des plus aisés ? De cette réflexion résulte un groupement d'immeubles de taille intermédiaire disposés en U et reliés par des passerelles en béton positionnées sur les façades extérieures camouflées par un habillage en damier, où alternent polycarbonate translucide et lattes verticales en aluminium. Ces dispositifs simples rompent la monotonie et la linéarité qu'aurait procurée une implantation en une unique barre. Côté cour intérieure, les habitations profitent de la lumière naturelle grâce à de grandes baies vitrées tous ouvert sur un balcon privé. Un complexe qui se démarque du stéréotype des bâtiments sociaux bas de gamme grâce à une recherche sur l'esthétique et le bien-être des habitants ne mettant pas en cause les limites financières du projet. Pour en savoir plus, visitez le site d'Andreas Martin-Löf Photographies : Johan Fowelin

Sentiers, lignes de fuites La ville de demain n’est pas encore construite qu’elle nous semble déjà familière. Dégoulinante de verdure,… Cet article Architectures CREE 383 est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.

Un troisième plan bois a été signé par le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, France Bois Forêt et le Codifab, pour la période 2017-2020. Le but ? Accompagner la maîtrise d'ouvrage et mettre en avant les performances environnementales de ce matériau de construction. Détails.

La cour administrative d'appel n'a pas retenu les arguments de plusieurs associations contre l'implantation d'un parc de 75 éoliennes en mer, à une dizaine de kilomètres au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados) et des plages normandes du Débarquement. C'est la troisième affaire de ce type qu'examinait la cour nantaise, qui avait déjà validé deux autres projets.  

À l'occasion de ses 200 ans, la célèbre Dulwich Picture Gallery de Londres (Royaume-Uni) confie à l'agence britannique IF_DO le soin de réaliser un pavillon connectant son architecture à son paysage, grâce à une structure aérienne et réfléchissante. Conçu en 1817 par l'architecte anglais John Soane, la Dulwich Picture Gallery est connue pour être la première galerie d'art publique du pays. Sa stricte volumétrie, ses façades en brique et ses linteaux en pierre, typiques de l'époque georgienne lui confèrent une allure majestueuse, que souligne un jardin anglais verdoyant. C'est cette connexion entre la galerie et son environnement qu'ont cherché à développer les concepteurs du pavillon, vainqueurs du concours organisé en partenariat avec le Festival d'Architecture de Londres. Ce trait d'union architectural prend la forme d'une plateforme en bois de 200 mètres carrés, installée sur la pelouse et sur laquelle sont fixés trois panneaux en miroir supportant le toit constitué de poutres treillis en bois habillées d'un léger voilage métallique suspendu. Trois autres planches, cette fois-ci mobiles, sont également disposées, et trouble le rapport à l'environnement qu'elles reflètent. " Les fragments du bâtiment apparaissent dans le paysage et les fragments du paysage dans le bâtiment, tandis que la translucidité des écrans crée une superposition d'images en mouvement. " ID_DO L'utilisation de l'aluminium réfléchissant sur les trumeaux, ajoutée au style éthéré de la toiture, contribue à insérer la construction dans le site végétal qui s'y réverbère, et permet d'intégrer à l'environnement georgien de la construction d'origine un élément contemporain sans pour autant le dénaturer. Un moyen original et actuel de célébrer l'anniversaire d'une construction iconique vieille de 200 ans. Pour en savoir plus, visitez le site de IF_DO Photographies : Joakim Boren

Entre 2.300 et 3.000 personnes ont défilé à Strasbourg contre un projet de contournement autoroutier de la ville, dont la construction doit débuter au 1er trimestre 2018.

Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a été chahuté par des associations de locataires et les bailleurs sociaux réunis en congrès à Strasbourg.