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Toute l'actualité du bâtiment

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Il y a 3 ans et 49 jours

La Fédération des SCOP du BTP et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat pour la prévention des risques

Les résultats obtenus soulignent tout l’intérêt de leur démarche conjointe menée sur l’ensemble du territoire. Les deux partenaires ont donc décidé de poursuivre leurs actions communes en renouvelant leur accord national de partenariat. Leur objectif partagé est de mobiliser encore davantage les entreprises afin de faire progresser la prévention et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance.Des actions menées sur le plan national et régional pour faire avancer la préventionDepuis 2015, la Fédération SCOP BTP et l’OPPBTP se sont engagés dans une démarche commune visant à faire progresser la prévention au sein de l’ensemble des entreprises adhérentes de la Fédération des SCOP BTP. Ainsi, de nombreuses actions ont pu être menées ces dernières années :Au niveau national, le partenariat a notamment permis de promouvoir des outils et solutions de l’OPPBTP, dont monDocUnique et l’agence en ligne PréventionBTP En Direct, de créer les pages prévention du site internet de la Fédération des SCOP BTP ou encore d’organiser chaque année un séminaire des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP.Des conventions régionales ont également été signées dans toutes les régions, permettant notamment d’accompagner de nouvelles SCOP BTP dans la réalisation de leur DU, dans le cadre d’ateliers dédiés. Les actions ont régulièrement été ajustées en fonction des besoins identifiés et priorités fixées, notamment dans le but de faire face à la situation exceptionnelle engendrée par la crise sanitaire de la Covid-19.Dans le même temps, ces actions ont permis de renforcer les relations entre les partenaires, pour une présence renforcée aux côtés des SCOP BTP.Une mobilisation continueAinsi et afin de renouveler cette dynamique opérationnelle et partenariale, la Fédération des SCOP BTP et l’OPPBTP souhaitent continuer à faire évoluer les comportements et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance économique, technique et humaine. Les partenaires se sont ainsi fixés de nouveaux objectifs :Poursuivre l’accompagnement des SCOP BTP dans l’évaluation des risques professionnels afin d’atteindre 100% des SCOP BTP avec un DUER et un plan d’action opérationnelL’évaluation des risques professionnels reste la pierre angulaire de toute démarche de prévention. Il s’agit donc de renforcer l’accompagnement des SCOP BTP, notamment les plus petites ou les plus éloignées du sujet prévention, afin que toutes disposent d’un Document unique et d’un plan d’action à jour.Pour cela, une nouvelle enquête relative au DU sera réalisée auprès de l’ensemble des adhérents de la Fédération des SCOP BTP afin d’identifier et pouvoir accompagner les SCOP BTP sans DU. La promotion des outils et solutions conçus par l’OPPBTP (MonDocUnique Prem’s, Mon DocUnique...) sera poursuivie de manière soutenue, avec un relai d’information dans les Fédérations SCOP régionales et les agences régionales de l’OPPBTP.Promouvoir et développer la culture prévention de tous les acteurs au sein de la Fédération des SCOP BTPPlusieurs enjeux seront poursuivis afin de promouvoir la prévention des risques professionnels :Identifier et prévenir les risques liés au métier, grâce à la poursuite d’études métiers déjà engagées (couvreur, électricien) et la mise en œuvre de nouvelles études afin de développer des solutions qui répondent aux besoins exprimés par les professionnels. Les résultats de ces études et travaux techniques feront l’objet de communications de la part des partenaires.Informer et proposer des solutions adaptées, selon des risques, des métiers ou des populations ciblés, en lien avec les priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’OPPBTP. Ainsi, ces actions porteront prioritairement sur les TMS, chutes de hauteur, l’hygiène, l’intérim, le risque routier professionnel, le risque chimique et le risque heurt engin-piéton. Les Fédérations régionales des SCOP BTP assureront un large relais d’information en contribuant à faire connaître les outils de l’OPPBTP pouvant aider les professionnels sur ces thèmes.Faire gagner en performance les SCOP BTP et les opérations sur lesquelles elles interviennent, en menant des études de cas Prévention & Performance.Mobiliser et davantage impliquer dans la promotion de la prévention les permanents et mandataires des Fédérations des SCOP BTPLa connaissance des enjeux liés à la prévention, des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP et leur implication dans la mise en œuvre effective de chaque action, sont des leviers essentiels pour développer la culture prévention des SCOP BTP.Pour y parvenir, les partenaires animeront conjointement des rencontres annuelles. Des formations issues de l’offre de l’OPPBTP ou spécifiquement adaptées leur seront également proposées pour les aider à s’approprier les messages de prévention, à s’engager dans les actions de l’OPPBTP ou à utiliser les ressources mises à leur disposition.
Il y a 3 ans et 49 jours

A Neuilly, 168 avenue Charles-de-Gaulle, nouveau rythme de vie selon LBB

L’agence boulonnaise Lobjoy-Bouvier-Boisseau architecture (LBB) a livré en juin 2021 à Neuilly (Hauts-de-Seine) la restructuration et extension d’un bâtiment tertiaire (9 000 m² sdp) au 168 avenue Charles-de-Gaulle. Avec vue sur La Défense. Communiqué. Une nouvelle construction réalisée sur l’axe historique de l’avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine est toujours l’occasion, pour l’agence LBB, de remises en […] L’article A Neuilly, 168 avenue Charles-de-Gaulle, nouveau rythme de vie selon LBB est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 49 jours

TP 35 signe la Charte de l'Arbre avec la ville de Rennes

Quelques éléments de contexte… Le conseil municipal de Rennes a adopté, le 6 décembre 2021, une "Charte de l'Arbre" avec 33 engagements, visant à préserver et renforcer la place de l'arbre en ville. Les partenaires (groupements d’entreprises, aménageurs, propriétaires fonciers, associations, promoteurs et bailleurs sociaux) ont été invités à signer cette charte afin de s’engager ensemble dans la démarche. La charte de l’arbre entend répondre à trois objectifs principaux : Promouvoir l'arbre en ville et accroître sa présence Prendre des engagements quantifiables (par exemple la volonté de planter 30.000 arbres en six ans) Apaiser le débat lors des interventions nécessaires sur les arbres Actrice de la transition écologique, la profession a décidé de s’engager en faveur de la préservation des arbresCes engagements concernent le périmètre de la ville de RennesEngagement n°1 : Sensibiliser les entreprises de Travaux Publics sur le thème de l’arbre en ville et de sa préservation en phase de chantierEngagement n°2 : Concevoir un mode de faire conciliant la présence de l’arbre avec les travaux VRD en commençant par un état des lieux du patrimoineEngagement n°3 : Préserver les arbres lors des interventions à proximité en respectant le protocole
Il y a 3 ans et 49 jours

Knauf Insulation ouvre son usine de recyclage de laine de verre

Le fabricant vient d'inaugurer une usine belge dédiée à l'économie circulaire.
Il y a 3 ans et 49 jours

Coviflex, l'application pour aider les entreprises à optimiser leur empreinte immobilière

Dans le cadre du recours massif au télétravail ces 2 dernières années, la Banque de France a profité de ce contexte pour analyser l’impact de la charge immobilière sur les entreprises.Voici ce que l'on peut retenir de l'analyse de la Banque de France :les dépenses immobilières expliquent une part importante et croissante des coûts de fonctionnement des entreprises.Les salariés accordent de la valeur au télétravail au moment de l’embauche et sont prêts, en moyenne, à renoncer à 8% de leur salaire pour pouvoir travailler à domicile.L’étude conclut que le développement massif du télétravail et d’autres types d’organisation flexible du travail pourraient atténuer ces contraintes, la complémentarité entre immobilier et travailleurs se réduisant considérablement.Ce constat de nombreuses entreprises l’ont déjà fait et se tournent de plus en plus vers la mise en place d’un mode de travail hybrides ou du flex office et cela de manière pérenne. En effet, ce modèle de flex office et de rotation des utilisateurs est amené à s’étendre dans un contexte de recherche de réduction des coûts immobiliers et de réduction du temps passé dans les transports par les collaborateurs. Pour ce faire, elles sont de plus en plus nombreuses à employer de nouvelles solutions pour les accompagner dans la mise en place de ces nouveaux modes de travail.Coviflex est une solution digitale clef en main qui rassure les employés tout en facilitant la vie des employeurs qui peuvent ainsi gérer leurs obligations sereinement.Elle permet aux collaborateurs de continuer leur activité dans les meilleures conditions possibles en signalant au quotidien leurs besoins et leurs contraintes de lieu de travail. Elle permet aux Ressources Humaines de communiquer facilement et d’assurer du lien social.Coviflex est une application accessible par mobile ou sur ordinateur. Simple d’utilisation et ergonomique, elle est gage d’un gain d’efficacité. L'application Coviflex, éditée par Polyconseil, entreprise française experte de la transition digitale, permet donc aux responsables immobiliers des entreprises de contrôler et mesurer l’utilisation des locaux pour optimiser l’empreinte immobilière et gérer les services annexes (cantines, parkings). Elle est utilisée aujourd'hui par plus 140.000 utilisateurs dans 11 pays du monde.
Il y a 3 ans et 49 jours

Biodiversité : la méthode Colas pour tenter de la préserver

Sur ses chantiers et plus encore sur ses carrières, le groupe se doit d’agir pour la pérennité des écosystèmes locaux. Focus sur une recette que le groupe entend désormais étendre à l’ensemble de ses sites fixes.
Cimbat
Il y a 3 ans et 49 jours

Dossier détails : filtres minéraux

    La généralisation de l'isolation par l'extérieur, le besoin de protection solaire, la recherche d'une plus grande durabilité des matériaux, associés à la volonté fréquente d'afficher en façade une image signifiante, concourent à faire du travail sur l'enveloppe du bâtiment un sujet […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 49 jours

Une magnifique maison flottante contemporaine en bois à Seattle

Cette maison flottante dénommée « Water Cabin » a été conçue par Olson Kundig en 2020. Elle est située dans une communauté de maisons flottantes à Seattle dans l’État de Washington. [De l’architecte] Située sur la baie Portage, juste au sud de l’université de Washington, la « Water Cabin » se présente comme une cabane dans un environnement urbain. Basse […]
Il y a 3 ans et 49 jours

Yséis digitalise sur toute la ligne

Prévention - La société de conseil développe de nouveaux outils de formation et d'accompagnement de ses clients sur les chantiers.
Il y a 3 ans et 49 jours

Montpellier : une nouvelle usine d'eau potable jaillira en 2024

La régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole va lancer, courant mai, la construction d'une usine de production d'eau potable sur le site de Valédeau, à l'est de Montpellier (Hérault).
Il y a 3 ans et 49 jours

Encore Heureux remporte le bâtiment des Ateliers Médicis

Le 15 mars 2022, l’agence Encore heureux est désignée lauréate du concours lancé en 2018 pour concevoir le futur bâtiment des Ateliers Médicis. Le premier lieu d’installation avait été construit en 2018 par cette même agence à Clichy-sous-Bois. La livraison de cette construction de 5000 m2 est annoncée pour 2025. Elle prendra place face à la future gare du Grand Paris Express de Montfermeil. Ce projet a été établit en cohérence avec celui des habitants et des partenaires des...
Il y a 3 ans et 49 jours

Une démonstration vaut tous les discours : Solarlux et Warema montrent grâce au show room qu’ils ont lancé à la Garenne Colombes (92) toutes leurs possibilités pour les architectes.

Nous avons été invités à une visite privée du  show room  Solarlux et Warema, Il y a quelques jours. Leader des systèmes de vitrages en mouvement pour balcons et façades, créateur de grandes baies vitrées et innovateur d’extensions d’habitat, Solarlux propose des systèmes alliant performance et esthétisme qui répondent aux exigences architecturales les plus élevées du marché. […]
Il y a 3 ans et 49 jours

Nucléaire ou EnR : un débat de société qui oppose jeunes et séniors

Dans un contexte de hausse des prix du gaz et de l’électricité, vers quel camp penchent-ils ?« Le monde de demain sera plus électrique (...) Nous devons être en mesure de produire jusqu'à 60% d'électricité en plus qu'aujourd'hui. Et la clé, pour faire cela de la manière la plus sûre, c'est de développer les énergies renouvelables et le nucléaire", déclarait Emmanuel Macron le 10 février dernier à Belfort, dévoilant à cette occasion son ambition de construire 14 nouveaux réacteurs d’ici à 2050, dont 6 d’ici à 2035.Développer le nucléaire : oui mais pas en prioritéConstituant un témoignage de l'évolution des mentalités, si le pouvoir d'achat reste la principale préoccupation des Français en termes de consommation énergétique (92%), leur confort thermique ainsi que la réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre sont pour eux des points d’attention quasiment aussi importants (90% ex æquo).Ainsi, le trio des principales mesures à mettre en œuvre pour faire face aux augmentations du prix de l’énergie sont pour eux :Assurer la souveraineté énergétique de la France (89%),Réduire notre consommation d'énergie grâce à la rénovation énergétique des bâtiments ou le renforcement des transports en commun (88%),Développer les énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien et l’hydraulique (82%).Au pied du podium semblant moins stratégique en comparaison, la relance du nucléaire n’est une priorité que pour 66% des Français. S’ils sont globalement d’accords pour affirmer qu’il est essentiel de ne pas dépendre totalement du nucléaire (85%), dans le détail sont observées quelques divergences de points de vue entre les générations quant au recours à cette source d’énergie. Moins enthousiastes que les séniors, les jeunes font montre d’une méfiance globale plus importante, mettant en lumière une certaine inquiétude vis-à-vis des risques sur la santé humaine et l'environnement, aujourd'hui et pour les générations futures.A noter, les écarts de perception entre les jeunes et les séniors se retrouvent également sur d’autres aspects. Ainsi, les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus nombreuses (64%) que celles de 18-24 ans (52%) à considérer qu’il y a aujourd’hui des sujets plus importants que la transition énergétique, comme l'emploi, la sécurité, le pouvoir d'achat ou la santé.De même, elles se montrent également plus pessimistes quant à nos chances de concilier lutte pour le climat, croissance économique et modes de vie modernes (65% des 50-64 et 52% des 65 ans et + versus 44% des 18- 24 ans).Méthodologie : étude et analyse réalisée au 1er trimestre 2022 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1022 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 3 ans et 49 jours

Le champ des possibles, micro-architectures à expérimenter

Le site Le Corbusier, Église Saint-Pierre, à Firminy (Loire), propose une exposition intitulée Le champ des possibles, micro-architectures à expérimenter. Jusqu’au 15 janvier 2023. En 2022, en écho au thème Bifurcations de la XIIe Biennale Internationale Design Saint-Étienne et dans la continuité de l’exposition Manuelle Gautrand Architecture en 2021, le Site Le Corbusier poursuit son […] L’article Le champ des possibles, micro-architectures à expérimenter est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 50 jours

« Soutenir – Ville, architecture et soin », selon SCAU et Cynthia Fleury

L’agence d’architecture et d’urbanisme SCAU et la philosophe Cynthia Fleury sont co-commissaires de l’exposition « Soutenir – Ville, architecture et soin ». Au Pavillon de l’Arsenal à Paris. Jusqu’au 28 août 2022. Début 2020, l’épidémie de Covid fige soudainement l’humanité et vide les villes. En Île-de-France, plus d’un million de personnes choisissent de quitter la métropole pour […] L’article « Soutenir – Ville, architecture et soin », selon SCAU et Cynthia Fleury est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 50 jours

Amélioration des délais de paiement des entreprises en 2021 mais l'impact de la crise sanitaire n'est pas encore neutralisé

Dans le détail, le secteur de la restauration et les grandes entreprises affichent aujourd’hui les délais les plus longs. Tandis qu’à l’échelle des territoires, les entreprises de Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comté forment le top 3 des « meilleurs payeurs ».Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le vaste plan de soutien aux entreprises de 230 milliards d’euros déployé pour faire face à la crise Covid a permis de maintenir les activités et les emplois. Il a aussi soulagé les trésoreries des entreprises qui ont pu continuer à régler leurs factures à temps. Si le pic d’activité de l’été 2020 au lendemain du premier confinement a fait flamber les délais de paiement, la solidarité entre les entreprises et le travail du comité de crise - mis en place dès mars 2020 pour dénouer les cas les plus difficiles - ont contribué à un retour rapide à des comportements de paiement plus vertueux. Un sentiment de soulagement prévalait donc à l’issue de 2021 après avoir surmonté une crise inédite, révélant au passage l’extraordinaire résilience de nos entreprises. Mais l’enthousiasme doit aujourd’hui laisser place à la sobriété et la prudence au regard de ce début d’année 2022 et du contexte de la guerre en Ukraine. Au drame humain qui se noue à nos portes s’ajoutent les conséquences économiques indirectes pesant sur les capacités de production, les chiffres d’affaires, les marges et donc les trésoreries et les délais de paiement. L’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, la confiance érodée des consommateurs pourraient aussi fragiliser la reprise des secteurs le plus durement fragilisés par la crise sanitaire comme la restauration et le commerce. Il est donc encore trop tôt pour savoir si dans ce contexte, les factures pourront être réglées à l’échéance des 60 jours de délais maximum. » L’impact de la crise sanitaire pas encore neutralisé mais la France rejoint les bons élèves européens Après un bond des retards à l’été 2020 (14 jours) lorsque l’économie connaissait un très fort rebond post confinement, la situation des délais de paiement s’est améliorée tout au long de 2021 pour atteindre 12,5 jours de retard en moyenne. Si la France ne renoue pas encore avec ses niveaux d’avant crise sanitaire, elle se détache de nouveau très nettement de la moyenne européenne (13,6 jours). Les délais s’améliorent dans tous les secteurs, à l’exception de la restauration durement touchée par la crise et les confinements successifs L’industrie et la construction étaient parvenues à contenir la flambée des délais de paiement en 2020 en dépit du contexte sanitaire. En 2021, les deux secteurs se démarquent avec des retards moyens qui touchent la barre symbolique des 10 jours, et passent même en deçà pour la construction. Le commerce affiche des retards de règlement sous 14 jours en 2021 après avoir dépassé 15 jours au cours de l’été 2020, voire 20 jours pour les ETI du secteur. Le secteur des services aux entreprises, qui présentait un retard de paiement moyen de plus de 18 jours à l’été 2020 s’améliore très nettement tout au long de 2021 pour repasser sous la barre des 15 jours (14,6 jours). La branche information-communication a franchi la barre des 20 jours de retard en été 2020. En 2021, le délai moyen retombe sous 15 jours. Une dynamique portée en particulier par les activités d’édition et de services informatiques. Les transports logistiques, qui affichaient plus de 18 jours de retard en moyenne en été 2020 ont amélioré leurs délais de plus de deux jours en 2021. Le secteur hébergement-restauration a sans conteste été le plus impacté par la crise sanitaire. Alors qu’on y observe traditionnellement des retards supérieurs de 3 à 4 jours à la moyenne de l’ensemble des activités, l’écart s’est encore creusé pendant la crise. A l’été 2020, alors que les retards moyens dépassent 14 jours à l’échelle nationale, ils grimpent à 21 jours dans le secteur. La situation s’améliore progressivement mais les délais de paiement dépassent toujours 20 jours au terme de 2021. Le secteur des services aux particuliers présentait des retards tout juste sous le seuil de 20 jours durant l’été 2020. Grâce aux bonnes performances des activités coiffeurs, soins de beauté et corporels, le secteur revient à des retards moyens inférieurs à 16 jours au terme de 2021. A échelle régionale, la Bretagne meilleure élève, l’Ile-de-France ferme la marche Au pic des difficultés à l’été 2020, les comportements de paiement d’une région à l’autre étaient très hétérogènes avec des retards moyens pouvant varier du simple au double. La Bretagne maintenait ainsi des délais de report de règlement aux alentours de 11 jours tandis que l’Ile de France affichait un retard moyen de plus de 20 jours. En 2021, caractérisée par une dynamique générale d’amélioration, les comportements tendent à s’homogénéiser. La Bretagne reste la « meilleure élève » avec un retard moyen qui passe sous la barre des 10 jours. Elle est suivie des régions Pays de la Loire, Bourgogne Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire, qui présentent toutes des seuils inférieurs à 11 jours. L’Ile-de-France ferme la marche avec 17,5 jours de retard en moyenne, précédée de près par la Corse (16 jours). La région PACA (13 jours) et les Hauts-de-France (12,4 jours) restent également au-dessus de la moyenne nationale. Des délais de plus en plus contrastés entre petites et grandes entreprisesA l’été 2020, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, ont vu leurs délais de paiement s’emballer. Amorcée dès l’automne 2020, l’amélioration de ces délais s’est poursuivie en 2021, à des rythmes cependant variables. Sur l’année, les retards reculent dans les entreprises de moins de 200 salariés, se stabilisent pour celles de 200 à 999 salariés, mais augmentent chez les plus grandes. Dans ces conditions, les délais de paiement sont de plus en plus contrastés selon la taille des entreprises. On observe ainsi un écart de 5 jours de retard en 2021 entre les structures de moins de 50 salariés et celles de plus de 1000 salariés (vs. 4,4 en 2020).Comment la facturation électronique pourrait diminuer les retards de paiement, en particulier chez les grandes entreprises ? Traditionnellement, le respect des délais de paiement est inversement proportionnel à la taille de l’entreprise. Entre une structure de moins de 3 salariés et une organisation de plus de 1000 salariés, on observera généralement un écart de retard de paiement de 4 à 5 jours. Ces comportements sont cependant liés à des réalités différentes. Un retard de 3 à 4 semaines est a fortiori le signe de tensions de trésorerie pour une petite entreprise. A l’inverse, pour les entreprises de grandes tailles, il pourrait être lié à des process de facturation excluant des anomalies d’écritures ou des documents incomplets. L’obligation de passer à la facturation électronique – qui concernera l’ensemble des acteurs économiques à l’horizon 2026 - pourrait donc en réalité permettre de réduire ces délais. Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises traitant avec le secteur public, quelle que soit leur taille, doivent transmettre leurs factures sous format électronique ; une exigence bientôt généralisée au secteur privé. A partir de juillet 2024, la facturation électronique s'imposera à l’ensemble des échanges B2B. Toutes les entreprises devront alors être en mesure de recevoir une facture électronique. Les grandes entreprises auront également obligation d'émettre des factures électroniques. Cette obligation sera étendue aux ETI à partir du 1er janvier 2025 et aux TPE-PME au 1er janvier 2026. Outre une réduction des coûts, cette mesure devrait aussi permettre de fluidifier les échanges et potentiellement de réduire les retards de paiement. »Note de contexte : la mesure des retards de paiement par AltaresAltares et les membres du réseau mondial Dun & Bradstreet ont initié un programme exclusif de collecte et d’analyse des retards de paiement des clients. Depuis près de 50 ans aux États-Unis et 40 ans en France et en Europe, le programme DunTrade® s’alimente des informations provenant directement de la comptabilité-client de 15 000 sociétés participantes.Il s’appuie sur une observation factuelle de la réalité des paiements par une analyse en permanence des retards de paiement par rapport aux conditions contractuelles. Le périmètre international compte plus de 650 millions d’expériences commerciales réelles par an (relations fournisseur client). En France, chaque année, plus de 35 millions d'expériences commerciales sont analysées couvrant ainsi les comportements de paiement de plus de 2 millions d'entreprises. Altares est contributeur du Rapport de l’Observatoire des délais de paiement édité par la Banque de France et qui dresse chaque année un état des lieux de l’évolution des conditions de paiement des entreprises et acteurs publics.
GDA
Il y a 3 ans et 50 jours

Bouyer Leroux renonce au rachat de Riaux

Le groupe industriel avait annoncé en février 2022 l’acquisition du premier fabricant d’escalier sur-mesure en France.
Il y a 3 ans et 50 jours

Impacté par des crises successives depuis 2 ans, le Bâtiment demande un soutien renforcé du secteur

Dans un contexte de crise des matériaux et de guerre en Ukraine, l’élection présidentielle à venir doit permettre de traiter la question de l’aménagement des territoires et de la construction en général en intégrant les questions du cadre de vie, du logement et des mobilités.La FFB relève notamment que les ventes de maisons individuelles abandonnent 15 % en glissement annuel sur le cumul décembre 2021-février 2022. Un fléchissement de l'activité bâtiment s'en suivra dans les prochains mois. Ce constat résulte très certainement du contrecoup de l’anticipation de la RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, peut-être aussi de la réglementation du Haut Conseil de stabilité financière sur le crédit immobilier.S’y ajoutent également les premiers effets du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), certaines collectivités traduisant l’objectif en arrêt immédiat de toute construction. Il faut bien dire que l’hyper-technicité des échanges autour de la définition même de l’artificialisation incite aux raccourcis, certes parfois abusifs, mais au moins compréhensibles. De fait, comment expliquer que le potager attenant à la maison de monsieur tout le monde est une surface artificialisée alors que le champ de pleine culture de l’autre côté du chemin ne l’est pas ? On peut d'ailleurs craindre que le législateur ne s’y retrouve pas non plus, lui qui avait mis en avant son intention claire d’exclure des espaces artificialisés les parcs, jardins de maisons individuelles ou espaces végétalisés à proximité des bâtiments d’habitation, parce qu’ils se révèlent souvent source d’une grande biodiversité. Alors que la mise en œuvre du ZAN appuyée sur la nouvelle définition claire de l’artificialisation des sols interviendra en 2031, la FFB demande à ce qu’on prenne le temps d’un débat serein pour déboucher sur un mécanisme opérationnel parce que compréhensible par tous. A contrario, la précipitation conduit irrémédiablement vers un système inapplicable et contestable, ce qu’il faut à tout prix éviter.La conjoncture à fin mars 2022En 2021, sur deux ans, les mises en chantier de logements se stabilisent quasiment, à 390.000 unités. Plus récemment, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, la situation se dégrade côté mises en chantier (-3,9 %) mais reste bien orientée côté autorisations (+6,8 %) grâce à l’individuel (+28,9 %), conséquence de l’afflux des dépôts de permis avant l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1er janvier 2022. Toutefois, la contrepartie de ce mouvement s’observe d’ores et déjà dans l’effondrement des ventes de près de 15 % en cumul de décembre 2021 à février 2022 par rapport à la même période deux ans auparavant.Les surfaces commencées de bâtiments non résidentiels neufs chutent, quant à elles, de 11,8 % entre 2019 et 2021, pour tomber à 25,1 millions de m², un niveau inférieur de près de 7 millions à la moyenne de long terme. Sur la période récente, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, les surfaces commencées et autorisées abandonnent encore 3,8 % et 11,9 %. Seuls les bâtiments industriels et assimilés, ainsi que les commerces tirent leur épingle du jeu, avec des niveaux en hausse.Quant à l’activité en amélioration-entretien, elle recule de 2,5 % entre 2019 et 2021. La rénovation énergétique continue toutefois de porter ce marché, à +1,0 %, et plus particulièrement dans le logement, à +3,9 %.Au global, l’activité bâtiment abandonne 4,9 % en volume entre 2019 et 2021, soit une évolution très proche de notre prévision de décembre 2020 (-5,6 %).Paradoxalement, sur la même période, l’emploi progresse de 55.700 unités, malgré la destruction de 6.500 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Le décalage entre évolutions de l’activité et de l’emploi reste donc de pleine actualité et s’explique pour une bonne part au moins par des carnets de commandes toujours pleins.Par ailleurs, les marges opérationnelles continuent de se dégrader dans la construction entre les troisième et quatrième trimestres 2021. Il en va de même des trésoreries des artisans, alors qu’elles se sont maintenues chez les plus de dix salariés, après la baisse de l’automne. Or, les problèmes d’approvisionnement se renforcent et les prix des matériaux s’envolent à nouveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, alors même que le bâtiment doit faire face à une progression substantielle du poste salaires, du fait d’une accélération de l’inflation et de difficultés de recrutement toujours prégnantes. Sans solidarité de filière renforcée, la situation financière des entreprises risque donc de se fragiliser rapidement.Un durcissement récent lié à la guerre en Ukraine Le rebond qui avait suivi les premiers confinements peinait à se transformer en véritable reprise, le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le paysage et sans doute cassé la dynamique. Aux premières annonces de pénuries chez les fournisseurs, pas véritablement confirmées depuis, ont rapidement succédé des hausses de prix vertigineuses et parfois répétées. En un mois, les membres de la FBB collectent régulièrement des progressions annoncées à deux chiffres. Et la quasi-totalité des matériaux se trouve concernée, soit parce que leur production nécessite beaucoup d’énergie, facteur dont les prix connaissent des variations erratiques autour d’une tendance nettement haussière, soit parce qu’ils dépendent eux-mêmes de matières premières ou de demi-produits pénalisés par la guerre.La FFB appelle à la solidarité de la filière depuis plus d’un an pour qu’un véritable partage des surcoûts se mette en place. Le mouvement s’est révélé trop timide l’année dernière et se solde sur une hausse de coûts bâtiment de 5,4 % sur un an à fin décembre 2021 tous marchés et toutes tailles d’entreprises confondues, selon l’index BT01. C’est deux fois plus que l’inflation générale. Ce partage devient totalement indispensable aujourd’hui. À défaut, l’envolée se révèle telle que nombre des acteurs du secteur de l'immobilier et de la construction ne pourront plus honorer les contrats signés ou aller chercher de nouveaux marchés dont ils savent qu’ils finiront à perte. Les artisans et entreprises du bâtiment ont impérativement besoin de fournisseurs qui donnent un peu de visibilité et prennent leur part de l’effort, d’une part. D’autre part, dans un monde qui redevient inflationniste, ils ont aussi besoin de clients qui, jusqu’au bout de la chaîne, réintègrent des clauses de variations de prix sur tous les marchés. Enfin, la FFB demande aussi au gouvernement un soutien renforcé au secteur. Le BTP a été intégré au « Plan résilience », ce qui donne un cadre d’action ; en revanche, la case bâtiment reste largement à compléter. Dans l’immédiat, cela passe par deux mesures fortes, mais transitoires : le gel des pénalités de retard jusqu’en bout de chaîne sur tous les marchés et la prise en charge intégrale de l’activité partielle. Il s’agit de mesures indispensables pour permettre le retour à un peu de sérénité. En complément, pour soutenir les artisans et entreprises dans la tempête, la FFB réitère sa demande relative au versement immédiat des créances de carry back ou de toute autre aide à la trésorerie qui ne passe pas par du crédit, déjà largement mobilisé avec le PGE.Un ministère pour la filière Ce contexte rebat les cartes de la campagne présidentielle.C’est la raison pour laquelle les acteurs clés de la filière souhaitent appeler l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité de faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir.En effet, les constats sont aujourd’hui posés et les enjeux sont clairs pour :permettre à nos concitoyens, en particulier les plus démunis d’entre eux, de se loger dans les meilleures conditions, de confort, de sécurité et de santé. Le logement, premier poste de dépenses des ménages, doit être un outil en faveur du pouvoir d’achat ;répondre positivement aux enjeux prioritaires de la transition écologique qui ne pourra pas être réalisée sans une stratégie forte en partenariat avec tous les acteurs de la filière. La construction et la rénovation, en particulier énergétique et environnementale, doivent être des outils centraux de lutte contre le réchauffement climatique ;reconnaître et accompagner la dynamique d’une filière stratégique qui contribue au bien commun de la nation, sur le plan économique, industriel et social avec la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur tous les territoires ;veiller à la cohérence et la lisibilité des règlementations, promouvoir l’emploi durable et lutter contre la fraudeCes enjeux imposent une mesure forte pour inscrire dans la durée une véritable stratégie sur la construction, la rénovation, la lutte contre la fracture territoriale, la mise en œuvre concrète des projets de renouvellement urbain comme de revitalisation des centres villes et bourgs, ainsi que l’aménagement des territoires. Cette approche doit se développer en concertation étroite avec tous les acteurs de la filière, pour répondre à l’ensemble des besoins et aux mutations en cours, tel que le lien emploi-logement, par exemple.C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière construction-immobilier demandent aux candidats à l’élection présidentielle de créer, pour le prochain quinquennat, un ministère, de plein exercice, dédié à « la construction durable et à l'aménagement du territoire ».Un tel ministère permettrait de regrouper l'actuel ministère du Logement, de la Ville et de la Cohésion des territoires pour dégager une vision d'ensemble et une stratégie dans le domaine de la construction, de l’habitat, des mobilités, des infrastructures et de l'aménagement des territoires.Les acteurs de la filière construction-immobilier, signataires de cet engagement, représentent une :force de frappe économique de premier ordre avec plusieurs centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel sur l’ensemble du territoire national, réalisés par des centaines de milliers d’entreprises de toutes tailles ;filière d’excellence avec un nombre d’emplois en France de l’ordre de 4 millions, gage de la cohésion sociale de la nation.C’est en effet ensemble que l’activité et les emplois pourront être maintenus et développés par la filière, qui œuvre au quotidien pour le maintien de l’activité économique, la préservation de la biodiversité, le développement de l’économie circulaire, des compétences, la cohésion sociale et l’attractivité des territoires en France.
Il y a 3 ans et 50 jours

Les producteurs de matériaux minéraux présentent leurs propositions pour maintenir une industrie locale et durable

1er axe : favoriser les filières localesLes sites de l’UNICEM (carrières, usines de transformation, unités de production de béton prêt à l’emploi, ateliers de taille de pierres…), répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, permettent une grande réactivité, favorisent les circuits courts et contribuent de façon positive à diminuer l’empreinte carbone liée au transport. Ce maillage de proximité participe également à la création et au maintien de l’emploi dans de nombreux territoires ruraux. La crise sanitaire a mis en évidence les limites de la mondialisation et le conflit actuel en Europe montre, tragiquement, la nécessité d’assurer un approvisionnement en matières premières locales, y compris en matériaux.Afin de maintenir la capacité de la France à s’approvisionner localement et durablement, la filière demande que des mesures soient prises pour :Valoriser davantage, dans les appels d’offres, les productions en boucles courtes et nationales ainsi que les entreprises fortement engagées dans une démarche RSE ;Utiliser le levier de la commande publique qui représente 10% du PIB, soit environ 200 milliards d’euros, pour atteindre ces objectifs.2ème axe : soutenir une industrie mobilisée et engagée pour la transition écologiqueLa lutte contre le changement climatique nécessite de favoriser l’emploi du bon matériau au bon endroit et à la juste quantité en ayant notamment recours à la mixité des matériaux.L’UNICEM souhaite que soit reconsidérée la méthode de l’ACV dynamique simplifiée qui sert de base aux calculs du poids carbone des ouvrages. Cette méthode, imposée contre l’avis du secteur du bâtiment, de la société et des experts scientifiques, minore les émissions prévues dans 50 ans, et donne ainsi un avantage aux produits biosourcés et au bois en particulier.Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, la filière développe le béton « bas carbone » qui offre des performances de qualités d’usage et de durabilité équivalentes au matériau classique, tout en émettant moins de gaz à effet de serre, avec pour objectif de concourir avec les autres matériaux de construction, et l’ensemble des acteurs de la construction, à l’offre d’ouvrages décarbonés.Par ailleurs, la filière poursuivra les efforts engagés depuis de nombreuses années en matière de recyclage des déchets inertes issus de la déconstruction. L’objectif est d’atteindre 90% des déchets inertes recyclés en 2028 (contre 76% aujourd’hui). Néanmoins, ni le recours à des matériaux alternatifs, ni le recours aux matériaux recyclés ne permettra de couvrir la totalité des besoins de la construction et des travaux publics dans les années à venir. Il sera toujours nécessaire d’avoir dans l’ensemble des territoires des carrières pour assurer leurs approvisionnements en matériaux. Les carrières sont des installations classées pour la protection de l’environnement, soumis à un régime particulier puisque la durée de leurs autorisations d’activités est limitée à 30 ans par le code de l’environnement et, concrètement dans la majorité des cas, à 15 ans par les DREAL. Afin d’apporter aux entreprises davantage de sécurité juridique, de permettre une optimisation des investissements et un allègement des contraintes administratives, la filière demande que les autorisations de carrières soient accordées pour la durée nécessaire à la complète exploitation des gisements, sans préjudice pour les autorités préfectorales d’adapter les prescriptions.3ème axe : accompagner la modernisation de l'industrie de la pierre de constructionLa France est riche d’un sous-sol très varié qui permet à près de 500 carrières d’extraire des roches ornementales et de construction sur l’ensemble du territoire : pierres calcaires, granits, schistes, marbres, grès, laves, gneiss… La filière extractive et de transformation de la pierre, constituée essentiellement de TPE de PME, alimente tous les secteurs du bâtiment, de la voirie, de l’aménagement urbain, du funéraire et aussi du patrimoine. Elle a permis, à travers le temps, la construction d’un patrimoine architectural riche et propre à chaque région, un patrimoine qui contribue à l’attrait touristique de la France. Tout ceci avec un impact climatique et environnemental très réduit : peu de consommations énergétiques, des qualités environnementales intrinsèques, la possibilité d’un recyclage ou d’une réutilisation quasi infinie.Or, pour de nombreux chantiers, ce sont des produits d’importation qui sont choisis pour des raisons de coûts et de délais. Les importations ont entraîné entre 2010 et 2018, la disparition de 20 % des entreprises de la profession de la pierre.Pour la survie de l’industrie française, l’UNICEM demande la mise en place d’un grand plan d’investissement au niveau national, qui permettra aux PME et TPE de la filière, de se doter d’usines de transformation au meilleur état de l’art. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : « A l’occasion des élections présidentielles, l’UNICEM interpelle les candidates et candidats sur la nécessité de maintenir une industrie française des matériaux minéraux forte, dans une double perspective économique et écologique. Notre objectif est de sensibiliser les futurs exécutifs. Le soutien à l’industrie des matériaux minéraux est déterminant pour maintenir la capacité de la France à s’approvisionner en matériaux locaux et durables. »
Il y a 3 ans et 50 jours

Alkern en forme

Sur son exercice 2021, le fabricant de béton préfabriqué a enregistré une croissance de 11 % de son chiffre d’affaires à 247 M€. Pour 202, il prévoit une augmentation de prix mais pas de pénurie.
Il y a 3 ans et 50 jours

Début des envois des chèques énergie pour l’année 2022 aux 5,8 millions de ménages bénéficiaires

Il est envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles selon leurs revenus et la composition de leur ménage. Aucune démarche n’est nécessaire pour le recevoir, il suffit d’avoir déclaré ses revenus l’année précédente. Le montant moyen de ce chèque s’élève à 150 euros en moyenne, et peut atteindre 277 euros selon les revenus et la composition du ménage en question. Cette année, les chèques énergie seront envoyés au domicile des bénéficiaires entre le 30 mars et le 30 avril 2022. Le calendrier d’envoi des chèques par département est disponible ici, les délais entre l’envoi et la réception étant en général compris entre 2 et 4 jours. S’ils sont toujours bénéficiaires, les ménages qui ont déjà choisi d’attribuer automatiquement leur chèque énergie à leur fournisseur d’électricité ou de gaz naturel recevront une confirmation de la transmission de leur chèque 2022 entre le 11 et le 22 avril 2022. Par ailleurs, un espace « bénéficiaire » sera disponible dès le début du mois d’avril sur le site internet dédié au chèque énergie. Il permettra aux bénéficiaires de mieux gérer leurs démarches liées au chèque énergie :Utiliser le chèque énergie en ligne ;Gérer les protections associées (vérification des contrats protégés, activation, modification) ;Gérer la pré-affectation (synthèse de situation, création, modification, suppression) ;Suivre le statut de son chèque énergie et de ses réclamations ;Déclarer une perte ou un vol. Que peuvent régler les ménages bénéficiaires avec leur chèque énergie ? Les factures des fournisseurs d’électricité, de gaz naturel, d’autres combustibles de chauffage (bois, fioul domestique, etc.) ; Les charges de chauffage incluses dans les redevances de logements-foyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL), ainsi que dans les EHPAD, les EHPA, les résidences autonomie, les établissements et les unités de soins de longue durée (USLD) ; Certaines dépenses liées à la rénovation énergétique du logement, réalisées par un professionnel certifié « Reconnu garant de l’environnement » (RGE). Tous les professionnels des secteurs concernés sont tenus d’accepter le chèque énergie. Pour l’utiliser, les bénéficiaires peuvent le présenter à leurs fournisseurs d’énergie en ligne ou par courrier, jusqu’au 31 mars 2023.
Il y a 3 ans et 50 jours

Il reste des opportunités CEE à saisir pour les industriels

Une transition en faveur d’économies d’énergie réellesLa 5ème période des CEE a été articulée autour d’objectifs importants pour les acteurs industriels. L’enjeu majeur est de favoriser les opérations avec de réelles économies d’énergie même si ces opérations peuvent être plus complexes. Dans l’industrie, cela se traduit notamment par la volonté de développer davantage les opérations dites spécifiques. Cela se traduit aussi par une montée en puissance des contrôles CEE sur des opérations standardisées. Par exemple, dès 2022, la récupération de chaleur sur groupes froids et sur tours aéroréfrigérantes sera soumise à des contrôles sur site. Maintien et renforcement des opérations standardiséesLe changement de période n’implique pas une remise en cause de l’ensemble du dispositif. La majorité des opérations standardisées reste en vigueur. C’est par exemple le cas des fiches sur les moteurs, sur l’isolation ou encore sur le suivi des usages énergétiques significatifs. Autant d’opportunités que peuvent saisir les industriels lorsqu’ils souhaitent renouveler leurs équipements ou réduire les déperditions thermiques sur leurs sites. Pour compléter le catalogue, de nouvelles fiches d’opportunités sont également en réflexion. Récupération de chaleur fatale, groupe froid à haute performance énergétique, pompe à chaleur haute température… De nouvelles aides pourraient arriver en cours de période et se révéler intéressantes pour les acteurs industriels.Une complémentarité forte avec d’autres dispositifsComme l’ont montré les différentes aides lancées dans le cadre du Plan France Relance, le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie n’est pas le seul dispositif pour les industriels qui souhaitent réduire leurs factures énergétiques ou diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec France 2030, cette logique semble continuer. Les industriels peuvent saisir les opportunités pour décarboner leurs sites et utiliser le CEE comme un complément pour pouvoir lancer effectivement leurs projets. Nous sommes convaincus chez CertiNergy & Solutions que cette complémentarité entre les différents mécanismes est un véritable atout pour les industriels et que ces prochaines années seront propices au lancement de projets ambitieux et performants. Tribune d’Aurélien Giraud, Directeur du Pôle Industrie chez CertiNergy & Solutions (LinkedIn)
Il y a 3 ans et 50 jours

Un projet de bâtiment bioclimatique confié à Demathieu Bard

CONTRAT. Dans le cadre du projet de construction d'un nouveau bâtiment sur le site du Commissariat à l'énergie atomique de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône, le groupe Demathieu Bard a remporté un marché global de performance.
Il y a 3 ans et 50 jours

«Haerens ouvre de nombreuses opportunités à Pyrométal et VD-Industry», Olivier Schaal (Haerens)

Le spécialiste français des menuiseries vitrées résistant au feu VD-Industry et sa filiale de pose Pyrométal entrent dans le giron du belge Haerens. Olivier Schaal, ancien directeur général de Pyrométal, prend les rênes de l’entité française basée à Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges).
Il y a 3 ans et 50 jours

L'AQC présente 28 enseignements sur les équipements techniques en rénovation

TECHNIQUE. L'Agence qualité construction (AQC) vient de publier les résultats d'une étude portant sur la conception et le dimensionnement des équipements techniques en rénovation. Elle en tire 28 enseignements.
Il y a 3 ans et 50 jours

L'architecture d'urgence de Shigeru Ban, prix Pritzker 2014, mise au service des réfugiés à Paris

L'architecte japonais Shigeru Ban a fait aménager ses célèbres structures d'hébergement d'urgence faites de tubes de carton dans deux gymnases parisiens accueillant des réfugiés ukrainiens en transit.
Il y a 3 ans et 50 jours

Signature du nouveau contrat de service public entre l'Etat et RTE

Ce nouveau contrat de service public s’inscrit dans un contexte de profonde transformation du système énergétique, dans lequel RTE fait face à la nécessité d’accélérer le renouvellement du réseau de transport d’électricité et de l’adapter aux évolutions du mix énergétique, dans la perspective de l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone que la France s’est fixé.Ce contrat de service public fixe des objectifs stratégiques importants, comme le raccordement le plus rapide possible des installations éoliennes en mer et celui des sites industriels, le développement des flexibilités de consommation, la limitation de l’impact environnemental des activités de RTE et la sécurité d’approvisionnement électrique à court et long termes.Les 40 objectifs stratégiques définis dans le contrat sont répartis selon trois grands axes, correspondant aux défis principaux que RTE doit relever.D’une part, rendre possible la transition énergétique par la transformation du réseau de transport d’électricité, en favorisant l’acceptabilité sociétale et le développement des territoires, avec, par exemple : La mise en place d’une planification à long terme des futurs projets d’énergies renouvelables en mer,La création d’un fonds d’accompagnement, le FAREMER, financé par RTE, qui accompagnera la réalisation de chaque projet de création d’infrastructures de réseau en mer,L’accompagnement de la décarbonation des processus industriels,La poursuite de la limitation de l’empreinte carbone et environnementale du réseau.D’autre part, exploiter le réseau et garantir sa résilience, en s’adaptant aux mutations du système électrique, avec, notamment :L’élargissement de l’éventail des flexibilités de consommation en cas de déséquilibre du système,La mise à jour des instruments de gestion de crise,La participation au développement des interconnexions électriques avec nos voisins européens.Enfin, le contrat de service public rappelle également le rôle central de RTE dans la modélisation du mix électrique et de l’équilibre offre-demande de moyen et long termes, permettant d’éclairer les choix de politique énergétique des pouvoirs publics, à travers deux objectifs :Assurer un rôle d’expert et d'aide à la décision auprès de l’Etat,Mettre à disposition des territoires et des citoyens les informations et les outils facilitant la compréhension de leur contexte énergétique.
Il y a 3 ans et 50 jours

Feuille de route de décarbonation du bâtiment : les travaux sont lancés

ANNONCE. Le secteur du bâtiment va devoir rédiger sa propre feuille de route de décarbonation. Le gouvernement a demandé au Plan bâtiment durable et au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) de s'y pencher.
Il y a 3 ans et 50 jours

2021, l'année des records pour Egis

Avec 1,16 milliard d'euros de chiffre d'affaires et un résultat net de 40 millions d'euros, le groupe Egis a réalisé une année 2021 record. Son EBITDA s'élève d'ailleurs à 144 millions d'euros, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2020.
Il y a 3 ans et 50 jours

Nouveau joint de dilatation T26 VMZinc : un seul accessoire pour les gouttières et chéneaux, durable et facile à mettre en œuvre

Une double application en un unique accessoire, pratique pour les installateurs et les entreprises de couverture. Le Joint de dilatation T26 vient compléter la version T39.Composé d’une partie centrale étirable en EPDM (60 mm) et de deux bandes de zinc laminé (0,7 mm d’épaisseur), cet élément de jonction absorbe les mouvements d’origine thermique du zinc (dilatation et retrait). L’étanchéité à l’eau est optimale, garantissant la pérennité de la collecte des eaux de pluie. Un gage de sérénité pour les propriétaires de maisons, d’immeubles de logements ou de bâtiments.Le Joint de dilatation T26 se distingue également par la vulcanisation à chaud de l’EPDM sur les deux faces des bandes de zinc, qui assure une adhérence performante, même dans les milieux les plus agressifs comme en bord de mer. Matériau inerte, l’EPDM permet la récupération des eaux pluviales à des fins domestiques (lavage du linge, arrosage du potager...).Le Joint de dilatation T26 est facile à mettre en œuvre. Il suffit de couper une bande à la longueur souhaitée, de la positionner sur le recouvrement des deux gouttières puis de réaliser les soudures. Cette solution est disponible en rouleau de 3 000 mm, dans une largeur de 260 mm. Pour gagner du temps sur le chantier, VMZINC® propose également deux versions pré-découpées : en 218 mm de largeur pour les gouttières de 250 mm et en 300 mm de largeur pour les gouttières de 330 mm.
Il y a 3 ans et 50 jours

L'architecte, pivot de la politique de rénovation de l'habitat

ENERJ-MEETING. En articulation avec le rôle d'Accompagnateur rénov' des architectes, l'Unsfa a lancé trois initiatives avec des partenaires pour faciliter et massifier les opérations de rénovation à l'échelle de la maison individuelle, de la copropriété, et à l'ilot.
Il y a 3 ans et 50 jours

TotalEnergies annonce un renforcement de ses objectifs climat

TotalEnergies a dévoilé le 24 mars les nouvelles contraintes d'émissions de gaz à effet de serre qu'il s'est fixé dans l'espoir de parvenir à son objectif de zéro émission nette en 2050.
Il y a 3 ans et 50 jours

La tarification du carbone met en jeu la "survie" de certaines industries en Europe, selon une étude

La tarification future des émissions de CO2 en France et en Europe menacerait la survie de certains secteurs industriels, notamment liés aux métaux (acier) et aux minéraux (ciment, verre), qui doivent donc investir rapidement pour faire baisser leurs émissions, analyse une étude du cabinet Deloitte et de La Fabrique de l'Industrie.
Il y a 3 ans et 50 jours

Vaucluse : la cathédrale d’Orange restaure ses façades et ses chapelles intérieures

Le chantier de rénovation des façades et des chapelles intérieures de la cathédrale d’Orange va durer dix-neuf mois.
Il y a 3 ans et 50 jours

Pas de permis de construire pour un projet controversé de lotissement catholique en Touraine

Le projet de Monasphère, situé à proximité d'un lieu de pèlerinage géré par la Communauté de l'Emmanuel dans cette commune d'environ 1.500 habitants, devait initialement accueillir 17 pavillons. Il avait créé la polémique, soulevant des accusations de communautarisme.Les promoteurs s'en étaient défendus en janvier, avançant que leur "offre d'habitat thématique auprès de lieux spirituels chrétiens est universelle et ouverte à tous". Ils n'avaient pas répondu aux sollicitations de l'AFP mercredi matin.La maire de la commune, Nathalie Vigneau, indique dans un communiqué que sa décision suit un avis défavorable du Service départemental d'incendie et de secours d'Indre-et-Loire.Dans cet avis du 25 février 2022, le SDIS estime, en effet, que "les moyens de lutte contre l'incendie sont insuffisants dans le secteur pour assurer la sécurité des biens et des personnes", selon la maire."Le projet a donc été jugé (...) de nature à porter atteinte à la sécurité publique et ne pouvant, de ce fait, être réalisé", poursuit-elle. "Dans le cadre de la construction d'un lotissement, il appartient à l'aménageur de réaliser les travaux nécessaires à la desserte de la défense incendie. Cela n'ayant pas été prévu dans le dossier du permis de construire de Monasphère, qui n'a pas non plus répondu à la demande de cette pièce complémentaire avant la date butoir du délai d'instruction, un refus de ce permis a dû être opéré", conclut l'élue.Un collectif contre ce projet avait rassemblé une centaine de personnes lundi soir lors d'une réunion publique dans le village.
Il y a 3 ans et 50 jours

Val-de-Marne : Demathieu Bard remporte le marché d’aménagement de la gare du Vert-de-Maisons

La gare du Vert-de-Maisons, dans le département du Val-de-Marne, sera mise en service en 2025.
Il y a 3 ans et 50 jours

Val-de-Marne : aménagement de 822 logements à Thiais

Près de vingt-huit mois de travaux seront nécessaires pour construire le nouveau complexe immobilier de Thiais. Celui-ci comprendra des logements, des commerces et plusieurs places de stationnement.
Il y a 3 ans et 50 jours

Sur la future ligne 16, un tunnelier achève une mission, un autre prépare son entrée

GRAND PARIS EXPRESS. Le creusement de la ligne 16 a franchi deux étapes importantes en deux jours. En effet, alors qu'un tunnelier a terminé sa course à Clichy-Montfermeil le 29 mars 2022, un autre a été baptisé à Noisy-Champs.
Il y a 3 ans et 50 jours

Seine-et-Marne : l’ancienne bibliothèque d’Avon laissera bientôt place à un centre de musique

À l’issue de sa reconversion, la bibliothèque d’Avon, qui deviendra un lieu dédié à la musique, proposera plusieurs studios répartis sur deux étages.