Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment

255529 actualités disponibles
Il y a 3 ans et 51 jours

La neutralité carbone selon EDF

Il y a 3 ans et 51 jours

Le loueur de matériel Kiloutou réalise sa plus grosse acquisition en rachetant GSV

La société de location de matériel Kiloutou a annoncé mardi le rachat de GSV, leader du marché au Danemark, soit sa "plus grosse acquisition" et une nouvelle étape de son développement à l'international.
Il y a 3 ans et 51 jours

FO ProBTP dénonce le minutage des pauses pipi d'employés de la caisse de retraite

Le syndicat a déploré la limitation à dix minutes par jour des "pauses physiologiques" des employés de ProBTP, temps au-delà duquel les pauses sont décomptées du temps de travail.
Il y a 3 ans et 51 jours

Mesures de soutien aux travaux publics : un geste salué par le secteur, bien qu'imparfait

HAUSSE DES COÛTS. Le Gouvernement a annoncé, le 29 mars 2022, 5 mesures exceptionnelles pour permettre au BTP de mieux faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur leur activité. Les travaux publics se satisfont de la prise en compte directe de certaines de leurs spécificités, reconnaissant la difficulté de l'exercice dans le contexte électoral actuel. Mais cela peut toujours être mieux...
Il y a 3 ans et 51 jours

Aco Showerdrain S+ : la solution idéale pour une douche à l’italienne raffinée en toute simplicité

Purement élégant« ACO Showerdrain S+, c’est une autre façon de concevoir le caniveau de douche. En effet, c’est son profilé haute qualité en inox AISI 304 et finition brossée, qui sublime la salle de bains avec élégance » précise Joëlle TSHIBANGU, Chef de Marché Marketing Building Drainage.En effet, ACO Showerdrain S+ se distingue par son design novateur et discret. La finesse du profilé et son esthétique pure séduisent dès le premier regard. Sa surface en acier inoxydable ultra moderne et intemporelle, se marie à merveille avec les salles de bains épurées.L’élégance de ce caniveau impressionne aussi grâce sa finition brossée et électropolie qui lui donne un éclat particulier et une grande durabilité.Deux design de grilles, aux lignes épurées, viennent subtilement habiller le profilé de caniveau et lui confèrent encore plus de raffinement.La couverture Stripe se distingue par ses fentes galbées qui vont charmer tous ceux qui recherchent un côté cosy et chaleureux, son débit d’écoulement s’élève à 36 l/min.Avec son design minimaliste, la couverture Plate s’invite dans les salles de bains à la décoration plus classique et insuffle une ambiance toute en sobriété. Une fente de 7 mm de largeur et de 13 mm de longueur favorise le ruissellement de l’eau en toute fluidité (débit d’écoulement : 30 l/min).Étonnamment simple à installerPlus facile à installer et à nettoyer, ACO Showerdrain S+ se révèle l’allié confort pour les poseurs.Un emballage pratique pour une pose en deux tempsL’emballage est composé de deux colis avec tous les éléments nécessaires pour installer le caniveau en deux temps. La boîte avec le profilé de caniveau contient également la grille, le filtre à cheveux et la rehausse ajustable. Une seconde boîte comprend le boîtier siphon, la cloche siphoïde et la protection de chantier.Le plombier installe le corps de l’avaloir, puis le carreleur réalise les finitions de la douche et positionne le profilé du caniveau avec la couverture pour une parfaite intégration avec le design du carrelage.Des pieds ajustables pour un réglage aisé de la hauteurUn kit de fixation est prévu il comprend notamment 3 pieds sécables qui facilitent la mise à niveau et l’ancrage dans le sol du boitier siphon et assurent un gain de temps pour l’installateur. ACO Showerdrain S+ s’accorde à tous les types de carrelage notamment la pierre naturelle. En effet pour les sols d’une hauteur supérieure à 10 mm, une rehausse ajustable sur chantier est fournie avec le profilé de caniveau (hauteur ajustable de 12 à 35 mm).Une natte d’étanchéité fiable collée en usineAvec une douche à l’italienne, l’écoulement de l’eau et l’étanchéité doivent être parfaites sous peine d’inonder toute la salle de bain. ACO Showerdrain S+ est proposé avec une natte d’étanchéité pré-montée en usine sur le boîtier siphon en PVC DN 50. Elle garantit un raccordement parfaitement étanche du caniveau à la douche italienne et offre plus de flexibilité à l’installateur.Protection de chantier astucieuseLe boîtier siphon est livré avec une protection sur laquelle apparait des points de centrage, cette même protection de chantier fait office de gabarit de positionnement afin d’aligner et installer aisément le caniveau de façon centrale ou directement contre la cloison du mur.Une solution modulaire pour un nettoyage aisé et une hygiène parfaiteACO ShowerDrain+ se révèle très facile d’entretien. Les différents composants sont démontables pour un nettoyage tout en confort.La cuve à triple pente intégrée en acier inoxydable et en pleine matière favorise un drainage optimal de l’eau vers la grille, sa finition électropolie donne un effet perlant élégant et réduit l’apparition de tâches d’eau séchées.Plus besoin d’outillages supplémentaires, grâce à l’ingénieux système « Tip & Flip », une simple pression du doigt suffit pour retirer la grille et accéder au filtre à cheveux pour une bonne évacuation après chaque utilisation.Pratique, la cloche siphoïde située à l’intérieur du boîtier siphon, est extractible en un tour de main et démontable en deux parties grâce à deux poignées.ACO Showerdrain S+, c’est l’assurance d’une hygiène irréprochable.Autres points forts du caniveau ACO Showerdrain S+4 longueurs sont proposées - 800 mm, 900 mm, 1 000 mm et 1 200 mm.Les longueurs 1 000 mm et 1 200 mm sont particulièrement recommandées dans le cadre d’installation pour les personnes à mobilité réduite.Afin de bloquer la remontée d’odeurs indésirables, deux tailles de gardes d’eau sont disponibles : 50 mm pour les douches normées (conformément à la norme EN 1253) et 30 mm pour la rénovation basse hauteur.La surface extra-plate et anti-dérapante du profilé de caniveau permet de marcher pieds nus en toute sécurité (classe de charge K3).« Une attention particulière fut accordée à la conception du caniveau. ACO Showerdrain S+ est une solution intelligente qui offre une grande flexibilité lors de l’installation, il permet de répondre à toutes les configurations et s’adapte à tous les types de carrelage grâce à la rehausse ajustable. Il a été conçu en tenant compte de toutes les phases de mise en oeuvre, de sorte que le processus est sûr et simple du début à la fin ». Stéphane Savary, Coordinateur Technique ACO France.
Il y a 3 ans et 51 jours

Tensions sur les prix : la théorie de l'imprévision au secours du Bâtiment

SOLUTION. Dans un contexte chaotique d'inflation des coûts, le secteur du Bâtiment compte notamment s'appuyer sur la prise de position "historique" du gouvernement en faveur de la renégociation des marchés publics déjà contractualisés, et pourquoi pas privés.
Cimbat
Il y a 3 ans et 51 jours

Les adjuvants pour bétons

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Plus que jamais, la réduction de l’empreinte carbone est la tendance lourde dans le secteur de la construction. Premier visé : le béton, qui recourt de plus en plus aux ciments à plus faible teneur en clinker et aux substitutions de matières. Une démarche qui peut conduire à des pertes de performances. Mais les adjuvantiers veillent au grain. Entre services d’accompagnement, aide à la formulation et lancement de nouvelles chimies, la réponse est complète pour continuer de garantir aux bétons durabilité et résistance attendues. Cemex : Une pour le BPE et l’autre pour la préfa Cemex met sur le marché deux nouvelles familles de superplastifiants. [©Cemex] BPE, d’un côté. Préfabrication, de l’autre. Et au centre, la réduction de l’empreinte carbone du béton. Cemex vient de mettre sur le marché deux nouvelles gammes de superplastifants développées de manière spécifique pour cet usage. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

GSE engage la construction d'une usine de 2.875m² pour Biotech Dental

Avec 300 salariés, elle produira des gouttières orthodontiques SMILERS pour le leader français dans le domaine des implants dentaires, des prothèses dentaires et des dispositifs médicaux dédiés à l'orthodontie.Un bâtiment mixte au design soignéD’une surface totale de 2.875 m², sur un terrain de 10.000 m², ce nouvel ensemble immobilier de trois étages intégrera un atelier de 1.000 m², dédié à la production, ainsi que 1.875 m² d’espaces de bureaux.Bénéficiant d’un design soigné signé par le cabinet EMH ARCHITECTES, le bâtiment verra son atelier et une partie des bureaux équipés de bardages translucides pour permettre un apport lumineux optimal. Une verrière de 60 m² assurera également un apport de lumière naturelle au centre de l’atelier, créant un espace ouvert et lumineux, propice au bien-être. Pour compléter l’ensemble, cette usine sera dotée d’une vaste terrasse en bois de 300 m², d’un aménagement paysager au niveau de l’accueil, deux cafétérias dédiées aux salariés et une salle de formation. L’atelier devra maintenir une température constante afin de conserver le calibrage des imprimantes 3D, avec une distribution uniforme par gaines textiles.« C’est une grande fierté pour GSE d’accompagner dans son développement une pépite provençale qui rayonne à l’international » déclare Patrice Tachouaft, directeur de région PACA chez GSE.La plus grande usine d’aligneurs d’Europe Le nouveau site de BIOTECH DENTAL accueillera 4 lignes de production composées d’imprimantes 3D et d’outils de thermoformage et de finitions : il s’agira de la plus grande usine de production d’aligneurs en Europe, par une entreprise européenne. Cet investissement, de l’ordre de 15 millions d’euros, permettra de produire sur ce site jusqu’à 10.000 aligneurs de dents transparents par jour et de multiplier par 7 la production d’aligneurs de la marque SMILERS, pour répondre au développement national et international du groupe, désormais présent aux Etats-Unis. Cette implantation permettra de créer 300 emplois à terme et fera preuve de la plus grande exigence en matière de respect des enjeux environnementaux. Ainsi, la consommation d’encre, de packaging et de plastique sera scrutée et le système d’impression utilisé permettra de récupérer une grande partie de la résine qui aurait été jetée, permettant un gain de consommation de l’ordre de 10 à 20%. Un système d’auto-régulation thermique et un usage d’imprimantes 3D dix fois plus économiques en énergie complètent le volet écologique.Pour Philippe Véran, Président Fondateur de BIOTECH DENTAL : « Nous sommes très heureux de compter une troisième usine de production pour Biotech Dental. La construction de ce nouvel outil de production s’inscrit dans la stratégie de notre groupe de continuer à servir l’excellence française ; ce nouveau site vient par ailleurs renforcer le développement de notre filiale Smilers qui existe depuis 2014 et réaffirme notre position de leader chez les dentistes omnipraticiens en France ». Il ajoute « Biotech Dental est le seul fabricant proposant une offre globale dans le dentaire à bénéficier d’une certification officielle pour l’ensemble de ses produits : le label Origine France Garantie. »
Il y a 3 ans et 51 jours

Nouveau plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction de Nancy !

À l’occasion du Forum Bois Construction qui se tiendra à Nancy, les 7 & 8 avril prochain, les équipes de Bati-Journal seront présentes avec une nouvelle édition de son plateau TV. Cet événement est organisé par Wood Surfer et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’Interprofession national France Bois Forêt. Plateau TV Bati-Journal Pendant les deux jours de l’événement, vous pourrez retrouver des émissions dédiées aux grands thèmes abordés pendant le Forum. Une occasion unique de porter un regard original sur la filière forêt-bois-construction. Les thématiques du plateau pour la journée du 7 avril : • les métiers du bois : attractivité, formation, emploi et mise en action avec Pascal Triboulot (Fibois Grand-Est) et Mélanie Collin (Maison de l’emploi Grand Nancy) • la neutralité carbone avec David Bruchon (Icade Promotion) et Thomas Martal (Stock Co2) • mise en œuvre de la RE 2020 avec Rodrigue Leclech (Pouget Consultants) et Yves Hustache (Karibati) • Densification biosourcée avec Adrien Henocq (Belus et Henocq) • Construire en feuillus avec Johann Maître (Timbatec) et Simon Himpens (Simon&Capucine Architectes) • Réhabilitation avec Sébastien Eymard (Encore Heureux) et Axel Schoenert (Axel Schoenert Architectes) • Cadre de vie avec Eva Cojean (FNB) et Marie-Cécile Pinson • Intégrer le réemploi avec Sandrine Voranger (ICS Bois) et Benoît Legouge (Ebb) Les thématiques du plateau pour la journée du 8 avril : • Le biosourcé vecteur d’identité visuelle et sociétale avec Alexandre Maneval (Arte Charpentier) • Logistique et transport avec Nicolas Nectoux (REI Habitat) et Victor Fraboulet (Poulingue) • Logement social et neutralité carbone avec Antoine Pagnoux (ASP Architecture) et Jacques Felix-Faure (Atelier 17c Architecture) • Scolaire haute performance avec Christian Hackel (Agence M’Cub) et Damien Gallet (Damien Architectes) • Préfabrication biosourcée avec Arthur Cordelier (Wall Up Prefa) et Benjamin Nass (Briques Technic Concept) • Architecture avec Vincent Lavergne (Vincent Lavergne Architecture) > Le programme peut être modifié jusqu’au 8 avril Toutes les vidéos seront à retrouver dès le 7 avril sur bati-journal, woodsurfer.com et sur le site de franceboisforet.fr Cet article Nouveau plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction de Nancy ! est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 51 jours

Remettre le béton dans le béton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine SBM Mineral Processing a monté une centrale à béton stationnaire à haute performance pour Béton Granulats Ouest Lausannois (BGO). L’outil industriel s’ancre dans une démarche d’économie circulaire, notamment avec l’utilisation de granulats recyclés. [©SBM] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. Les thématiques du recyclage et de la valorisation des matériaux sont intimement liées à l’économie circulaire. Ainsi, de 2012 à 2018, le Projet national Recybéton a rassemblé quelque 47 partenaires autour du sujet “Recycler le béton dans le béton”. Car, la très grande majorité des granulats issus des bétons de démolition est utilisée dans le secteur de la route. « Recybéton a permis d’évaluer à 38 Mt le gisement potentiel de granulats valorisés dans la fabrication des bétons, détaille Florent Dubois, responsable construction durable chez Lafarge France. Soit environ le tiers des besoins actuels. » Si le gain carbone n’est pas probant, leur utilisation répond à la préservation des ressources naturelles, mais aussi à la limitation des transports. Les bétons de démolition étant pour l’essentiel urbains et proches des chantiers de construction. Dans ses recherches, Recybéton a mis en exergue les possibilités, les conditions, mais aussi les limites de l’utilisation des bétons de démolition pour la fabrication des granulats recyclés. Ces derniers matériaux présenteraient une plus grande porosité, une absorption d’eau et une petite baisse des performances mécaniques. Partant de cette observation, un nouveau projet est né pour corriger cette problématique et augmenter l’utilisation de recyclés dans la formulation des bétons. Baptisé FastCarb, le projet s’intéresse au stockage du carbone dans ces granulats de manière accélérée. Comme expliqué plus tôt, la capture, la séquestration (CCS) et l’utilisation (CCU) de carbone font partie de la feuille de route bas carbone de l’industrie du ciment… Hydrostop : Une gestion performante des eaux « Nous ne pouvons pas puiser l’eau et les ressources naturelles de façon indéfinie ! », déclare Thomas Gaborieau, directeur général d’Hydrostop. Spécialisé dans la mesure et dans la gestion des eaux, Hydrostop conçoit des solutions complètes pour les industriels du béton. « Nous proposons un système global de traitements des eaux adapté à tous les outils. Le but ? Réinjecter un maximum d’éléments vertueux dans la production. » Hydrostop propose des solutions permettant la gestion des eaux en centrales à béton. [©Hydrostop] Hydrostop veut garantir un rejet conforme. « Avant, il y avait beaucoup de solutions hétérogènes qui ne réglaient qu’un problème. Aujourd’hui, nous regardons du début à la fin du process. Nous nous positionnons comme des apporteurs de solutions. L’objectif est de qualifier l’eau pour la production, tout en simplifiant l’exploitation. » Pour Thomas Gaborieau, il y a une vraie prise de conscience autour de cette thématique. Et il n’y a plus d’usines de préfabrication ou de centrales à béton qui n’utilisent pas de système de traitement des eaux. « Il y a eu une nette évolution autour de l’économie circulaire et du recyclage. C’est devenu une évidence avant tout. Pour y répondre, nous avons conçu des machines plus simples, favorisant l’autonomisation et la maintenance. » Les granulats recyclés comme condition Par ailleurs, de plus en plus de maîtres d’ouvrage prennent part au débat. « Nous voyons bien l’évolution dans les CCTP, explique Guillaume Chauche, responsable secteur Eqiom Granulats Ile-de-France. Nous sommes aux prémices de la demande, avec l’impulsion des maîtres d’ouvrage, d’œuvre et des collectivités. » Aujourd’hui, la norme béton limite l’utilisation des matériaux recyclés en fonction des classes d’exposition. « La NF EN 206/CN concède un maximum de 30 % de gravillons et 0 % de sable, souligne Stéphane Poullard, gérant de l’entreprise Granudem. L’évolution pourrait aller jusqu’à 60 % de gravillons et 20 % de sable. Nous sommes déjà capables de faire beaucoup mieux ! » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération : réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale : les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur – première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI : Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés… Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre : protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…  Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple : assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 51 jours

3B Bétons se positionne sur le bas carbone, sans surcoût

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Emmanuel Garcia, directeur technique de 3B Bétons. [©ACPresse] L’Isère. La Savoie. La Haute-Savoie. Trois départements couvrant ce que l’on peut définir comme l’arc alpin. Le béton prêt à l’emploi comme spécialité. Le décor est planté, expliquant le nom de la start-up industrielle 3B Bétons. On peut y voir aussi un clin d’œil aux trois fondateurs : Eric Garcia, Laurent Morniroli et Patrick Sallemand. Des hommes du sérail, car, respectivement des ex-Lafarge, ex-Vicat et Ex-Cemex. Le premier est directeur technique, le second, directeur administratif et financier, et le dernier, directeur commercial et président aussi. Ses deux associés occupant aussi les fonctions de directeurs généraux. L’aventure a commencé mi-2020 et la première unité inaugurée moins d’un an plus tard. Depuis, elles sont au nombre de quatre, pour un total de dix visées. « Dix, c’est le bon nombre, car nous pouvons encore les gérer en direct », explique Laurent Morniroli. Et puis dix, ça répond bien au besoin local, dans un esprit de service et de proximité. « Nous sommes sur un modèle de start-up, poursuit Emmanuel Garcia. Nous n’avons ni la volonté ni la vocation à devenir une grosse compagnie industrielle. Ce qui nous motive est de bien faire notre travail sur notre zone de chalandise. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

Capter, stocker ou utiliser le carbone

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Démonstrateur FastCarb installé sur le site de Vicat de Créchy (03). [©Vicat] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. Plusieurs entreprises et projets se sont emparés de la problématique du captage, du stockage et du réemploi du carbone pour l’appliquer au monde du ciment et du béton. « Le stockage de CO2 est un volet sur lequel le monde de la construction se penche », explique Jonathan Mai-Nhu, responsable du département durabilité des ouvrages au Cérib. D’autant plus, qu’économiquement parlant, il n’est pas bon d’être soumis aux quotas d’émissions de nos jours, le prix du carbone ne faisant qu’augmenter. En comparaison, le 4 février 2022 dernier, il a frôlé les 100 €/t (96,43 €/t), alors qu’il était à 23,75 €/t le 5 février 2020. Dans le cadre du Projet national FastCarb, le CO2 est piégé dans les granulats issus des bétons de démolition par des procédés de carbonatation accélérée. Le Cérib a co-piloté la modélisation de la carbonatation et contribué aux travaux visant à évaluer les performances des bétons formulés avec ces granulats, dont la porosité est réduite (réalisations d’éléments à échelle 1). Plusieurs démonstrateurs ont été mis en place. Au sein des cimenteries Lafarge France de Val d’Azergues (69) et Vicat de Créchy (03), des systèmes semi-industriels captent les fumées dégagées par les cheminées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

Des liants nouvelles générations

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Hoffmann Green Cement a obtenu un Avis technique de type A pour son liant H-UKR. La start-up industrielle poursuit son développement avec plusieurs usines à venir… [©ACPresse] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Depuis plusieurs années, des start-up industrielles ou des acteurs spécialisés explorent les alternatives aux ciments intégrant du clinker. Sans s’opposer aux cimentiers “classiques” qui, eux aussi, développent des liants sans ou avec moins de clinker, ils proposent une nouvelle vision. Ecocem France est né en 2007. Si à l’origine l’industriel se consacrait aux laitiers moulus de hauts fourneaux, aujourd’hui, il ne se considère plus comme spécialiste du mono-matériau, mais plutôt comme un apporteur de solutions. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

Matthieu Degioannini, nouveau président de l’Unicem La Réunion

Portrait de Matthieu Degioannini, nouveau président de l’Unicem La Réunion [©Unicem] Le 4 mars dernier, le conseil d’administration de l’Unicem La Réunion a élu son nouveau président. Succédant à Xavier Legrand, Matthieu Degioannini s’est vu nommé ce titre. Sa fonction première sera de continuer les missions mises en place par son prédécesseur. « Je souhaite promouvoir la filière béton et ses engagements, en termes de sécurité et d’environnement. Ceci, dans le cadre, notamment, de la gestion de l’eau et des déchets, et de la mise en œuvre des réglementations Rep et RE 2020. Je m’attacherais aussi à fédérer les acteurs régionaux sur les sujets du pompage et de la production de béton sur chantier », témoigne Matthieu Degioannini. Son parcours Matthieu Degioannini est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en physique-chimie obtenue à l’ENSCBP Bordeaux INP. Il entrera ensuite Suivi d’une formation en management des achats internationaux à Kedge Business School. Il débute sa carrière, en intégrant Lafarge en tant qu’acheteur industriel de la branche plâtres au Royaume-Uni. Evoluant au sein du groupe, il se voit vu confier, en 2008, la fonction d’acheteur France. En 2012, il déménage à La Réunion et prend le poste de chef de projet de la Nouvelle route du littoral pour Lafarge, et en 2014, il devient directeur performance, achats et chaîne d’approvisionnement, toujours sur l’île. En 2015, Matthieu Degioannini intègre le groupe CRH et devient rapidement directeur des activités BPE. Depuis 2018, il est directeur des activités BPE chez Teralta, aujourd’hui filière de Audemard.
Il y a 3 ans et 51 jours

Seine-Saint-Denis : Saint-Denis entamera sa métamorphose à l’été 2022

Le projet de rénovation du centre-ville de Saint-Denis devrait commencer cet été.
Il y a 3 ans et 51 jours

Pyrénées-Atlantiques : mise en service de plusieurs pistes cyclables en 2022

La Ville de Bayonne engage un plan de développement du vélo. Plusieurs pistes cyclables seront aménagées cette année 2022.
Il y a 3 ans et 51 jours

Benoît Bazzocchi nommé Président de Fundimmo

Pour Benoît Bazzocchi, Président de Fundimmo : « Je suis très heureux de rejoindre Fundimmo, et de succéder à Jérémie Benmoussa qui a souhaité s’engager dans une aventure entrepreneuriale différente. Fundimmo est devenue, en quelques années, une référence en matière de crowdfunding immobilier sur le marché national. Nous allons, avec le soutien du Groupe ATLAND, capitaliser sur les forces de la plateforme et renforcer encore davantage l’expérience client notamment au travers de l’élargissement et de la structuration de l’offre proposée. Nous enclenchons une nouvelle phase de développement avec l’ensemble de l’équipe et c’est une perspective particulièrement exaltante. »Pour Georges Rocchietta, Président et fondateur d’ATLAND : « Nous sommes ravis d’accueillir Benoît en tant que Président de Fundimmo, nos équipes vont bénéficier de son expertise en matière d’investissement et de son excellente connaissance de l’écosystème Fintech. Son arrivée, qui s’inscrit dans un contexte de croissance et d’élargissement des activités de Fundimmo, témoigne de nos fortes ambitions de développement. »Diplômé de l'EM Lyon en 2006 et du CEFA (Certified European Financial Analyst) en 2008, Benoît Bazzocchi, 41 ans, débute sa carrière comme chargé d’affaires au sein du Groupe Natixis Private Equity. En 2009, il fonde Y Capital, société de conseil spécialisée en ingénierie financière et levées de fonds, puis lance en 2012 SmartAngels, acteur pionnier du crowdfunding spécialisé dans le financement de startups et PME de croissance. Benoît Bazzocchi est également co-fondateur d’un Family Office, et Board Advisor de France FinTech.
GDA
Il y a 3 ans et 51 jours

Puy-de-Dôme : livraison de la future maison de santé pluridisciplinaire d’Ambert en 2023

À Ambert, dans le Puy-de-Dôme, le chantier de la maison de santé se poursuit. L’objectif est d’y attirer les jeunes praticiens.
Il y a 3 ans et 51 jours

Pompes à béton : Pour que le béton coule à flots

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Malgré les nombreuses complications induites par la pénurie des matières premières, le marché des pompes à béton se porte plutôt bien en France. Grâce en particulier aux constructeurs qui rivalisent d’innovations. Détails marque après marque… Quoi de neuf ? Liebherr propose sa 36 XXT, alimentée par un bloc pompage développé en interne. Mecbo s’appuie désormais sur les Aut 25-RZ et Aut Z-22. Putzmeister a fait évoluer ses modèles M24 et M28. Connexe au monde du pompage, SoPump propose de digitaliser la profession. Cifa : Une 36 m polyvalente La K 36L-5 fait partie des fers de lance de la marque Cifa. [©Cifa] Pour l’Italien Cifa, les modèles de pompes à béton les plus vendus sont les K42L, K47H et K36L-5. Ce dernier modèle, aussi appelé K36 Agility, est le plus récent au niveau technologique. « Cette nouvelle pompe a remplacé dans notre gamme la pompe à béton de 35 m, précise Xavier Jean, Dg de Cifa France. Il s’agit d’une machine à cinq bras, avec rotation totale sur la dernière section. La première de ses qualités est sa construction compacte. Rien ne dépasse devant et derrière lors de la phase de déploiement. Surtout, avec l’ultime section en rotation totale, nous pouvons venir délivrer le béton à travers une fenêtre classique ou même une fenêtre de toit. Ce qui offre à nos clients un gain de temps et une facilité de mise en œuvre. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

Chantiers à l’international – Côte d’Ivoire : Sept ponts contre l’isolement

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine NGE doit réaliser sept ponts mixtes routiers sur le territoire ivoirien, dans le cadre d’un contrat de sous-traitance (illustration issue d’un projet précédent). [©NGE] Ce n’est pas un, ni deux, mais bien la construction de sept ponts qui vient d’être lancée en Côte d’Ivoire. En soi, les ouvrages ne sont pas spectaculaires, ni d’une technicité exceptionnelle. Ils sont juste indispensables aux populations locales. « Le but est de relier des villages entre eux, d’en désenclaver d’autres, isolés durant la saison des pluies. Ou simplement d’assurer un franchissement de rivière en toute sécurité », explique Ranime El Nabouch, référente technique béton pour NGE en Côte d’Ivoire. Rien d’anormal dans la démarche. La zone de travaux reste vaste, car, pour ainsi dire, s’étalant entre Abidjan, principal centre économique du pays, et Korhogo, dans le Nord. Il faut compter entre 8 et 9 h de voiture pour relier les deux points, distants de 560 km ! Même si les ouvrages présentent des lignes similaires – piles en béton et tablier mixte -, ils s’inscrivent à chaque fois dans un contexte qui leur est propre. « On peut considérer chaque projet comme individuel et unique, d’autant qu’ils vont être réalisés les uns à la suite des autres. » Même si, à l’heure actuelle, deux ouvrages sont construits en parallèle. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

Oise : requalification des abords du parc Joséphine-Baker à Compiègne

Les voies entourant le nouveau parc Joséphine-Baker, à Compiègne, font l’objet d’une requalification en zones de circulation apaisée.
Il y a 3 ans et 51 jours

Little Island : Un bouquet de 132 tulipes en béton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Little Island est un parc créé sur une île artificielle baignant dans le fleuve Hudson, à New York. Il se situe à proximité de l’intersection entre la 12e Avenue (West Street) et de la 13 e Rue dans les quartiers de Meatpacking District et de Chelsea, à Manhattan. Conçu par le cabinet d’architecture Heatherwick Studio (Thomas Heatherwick), ce parc aérien de près de 1 ha est constitué de 132 tulipes de béton comme suspendues au-dessus de l’eau. Qui, elles-mêmes, reposent sur 280 pilotis en béton ancrés dans le lit du fleuve. Les structures culminent à des hauteurs différentes (de 4,60 à 18,90 m) au-dessus de la ligne de flottaison moyenne, afin d’apporter du relief au parc. De 68 t chacune, les tulipes ont été remplies de terre, telles des jardinières géantes. Plus de 350 espèces différentes de fleurs, d’arbustes et d’arbres ont été installés sur le site. Ce lieu flottant comporte aussi divers sentiers, qui ont été aménagés par l’architecte-paysagiste Signe Nielsen. Les plantations et le sol ont été conçus pour réduire l’érosion et ont été agencés de manière esthétique. De plus, Little Island possède une petite scène et trois petits commerces, ainsi qu’un amphithéâtre de 687 places. Pour la petite histoire : accessible par deux passerelles piétonnes, Little Island a été construite là où se trouvait jadis le quai de la compagnie maritime White Star, où débarquèrent, en avril 1912, les 705 survivants du naufrage du Titanic… Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 51 jours

Ecocem travaille déjà sur les liants bas carbone de demain

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Rory McNeill est le directeur commercial et développement de marché d’Ecocem France. [©Ecocem] Ecocem France est né en 2007. Mais qui se cache derrière cette filiale ? Rory McNeill : Ecocem France est une filiale d’Ecocem Materials, qui détient 51 % des parts et d’ArcelorMittal. Ceci, dans le cadre d’un joint-venture. L’entité produit chaque année 1,5 Mt de liants à destination du marché français, à partir de ses deux usines de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. En tant que tel, outre la France, le groupe est présent en Irlande, avec son usine historique de Dublin, et aux Pays-Bas où il a inauguré un site de production dès 2002. Enfin, en 2013, ce sont deux silos de stockage qui ont vu le jour au Royaume-Uni, un premier sur la côte Ouest près de Manchester et un second sur la côte Est, à proximité de Londres. A l’origine, Ecocem était seulement fournisseur de laitiers moulus de hauts fourneaux. Mais l’offre s’est bien étoffée depuis… Dès le départ, Ecocem proposait des laitiers de classe A, caractérisés par une finesse Blaine de 4 500. Depuis l’offre s’est élargie, en particulier vers les ciments bas carbone, car s’inscrivant dans le sens de notre stratégie. En 2018, nous avons mis sur le marché un CEM III/C, marqué NF et CE. Ce produit est le fruit des travaux de notre R&D centrale, mise en service à partir de 2013, et caractérisé par l’ouverture, en 2021, de notre laboratoire à Champlan, en Essonne. Aujourd’hui, cette cellule travaille sur les liants bas carbone de demain… Des offres qui devraient arriver peu à peu sur le marché à partir de 2022/23. A ce propos, Breakthrough Energy Venture, un fonds d’investissement fondé par Bill Gates, est entré au capital d’Ecocem Materials, à hauteur de 10 %. Son objectif est de lutter contre le réchauffement climatique et d’apporter un aide à la recherche de solutions bas carbone. En effet, il est temps d’aller au-delà des techniques du clinker. Mais aussi de faire bouger les ciments vis-à-vis de la normalisation et aussi de faire évoluer les normes… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? var gform;gform||(document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",function(){gform.scriptsLoaded=!0}),window.addEventListener("DOMContentLoaded",function(){gform.domLoaded=!0}),gform={domLoaded:!1,scriptsLoaded:!1,initializeOnLoaded:function(o){gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?o():!gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?window.addEventListener("DOMContentLoaded",o):document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",o)},hooks:{action:{},filter:{}},addAction:function(o,n,r,t){gform.addHook("action",o,n,r,t)},addFilter:function(o,n,r,t){gform.addHook("filter",o,n,r,t)},doAction:function(o){gform.doHook("action",o,arguments)},applyFilters:function(o){return gform.doHook("filter",o,arguments)},removeAction:function(o,n){gform.removeHook("action",o,n)},removeFilter:function(o,n,r){gform.removeHook("filter",o,n,r)},addHook:function(o,n,r,t,i){null==gform.hooks[o][n]&&(gform.hooks[o][n]=[]);var e=gform.hooks[o][n];null==i&&(i=n+"_"+e.length),gform.hooks[o][n].push({tag:i,callable:r,priority:t=null==t?10:t})},doHook:function(n,o,r){var t;if(r=Array.prototype.slice.call(r,1),null!=gform.hooks[n][o]&&((o=gform.hooks[n][o]).sort(function(o,n){return o.priority-n.priority}),o.forEach(function(o){"function"!=typeof(t=o.callable)&&(t=window[t]),"action"==n?t.apply(null,r):r[0]=t.apply(null,r)})),"filter"==n)return r[0]},removeHook:function(o,n,t,i){var r;null!=gform.hooks[o][n]&&(r=(r=gform.hooks[o][n]).filter(function(o,n,r){return!!(null!=i&&i!=o.tag||null!=t&&t!=o.priority)}),gform.hooks[o][n]=r)}}); M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr gform.initializeOnLoaded( function() {gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;wp.a11y.speak(jQuery('#gform_confirmation_message_3').text());}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} );
Il y a 3 ans et 51 jours

Morgan Malecotte, directeur “Construction & Grand Public” de Bostik France

Portrait de Morgan Malecotte, nouveau directeur de l’unité “Construction & Grand Public” de Bostik. [©Bostik] Spécialiste dans les solutions adhésives, Bostik France annonce la nomination de Morgan Malecotte au poste de directeur de l’unité “Construction & Grand Public”. Grâce à 20 ans d’expérience à l’international dans le secteur des adhésifs, Morgan Malecotte saura répondre aux demandes des clients. Dans le cadre de cette nouvelle fonction, il souhaite développer la position de Bostik sur le marché. « Je suis très heureux de relever ce nouveau challenge au service de nos clients. Ceux-ci pourront compter sur des solutions et des services. Répondant aux enjeux de performance environnementale et de formation », souligne Morgane Malecotte. Le parcours de Morgan Malecotte Après l’obtention d’un MBA à l’Insead, Morgan Malecotte intègre, en 2002, la division “Adhésive Technologies” de l’Allemand Henkel (détergents et produits d’entretien domestique). Il y réalisera une grande partie de sa carrière, dans des fonctions commerciales et marketing, en France et en Afrique. En 2014, il rejoint Den Braven, spécialisé dans la production de mastics d’étanchéité, d’adhésifs, de mousses expansives et d’aérosols. Et y occupe le poste de directeur pour le Moyen-Orient et l’Afrique. En 2016, Den Braven est racheté par Arkema, dont Bostik deviendra, en 2017, une filiale. Ainsi, Morgan Malecotte prend la direction de l’activité Moyen-Orient et Afrique de Bostik.
Il y a 3 ans et 51 jours

Essonne : les locaux des Grands Moulins à Corbeil-Essonnes seront transformés en logements

À Corbeil-Essonnes, l’ancienne minoterie industrielle des Grands Moulins va laisser place à un nouveau quartier avec des logements et des restaurants.
Il y a 3 ans et 51 jours

Materials & Light 2022

Materials & Light est une exposition qui rassemble architectes, urbanistes, paysagistes, architectes d'intérieur, décorateurs ou designers. Elle permet de découvrir une sélection de nouveaux produits et matériaux.
Il y a 3 ans et 51 jours

Big 5 Construct Western Cape

Big 5 Construct Western Cape est un salon consacré exclusivement à l'industrie du bâtiment et de la construction d'Afrique du Sud. Cet évènement offre une occasion aux fabricants et distributeurs de produits, ainsi qu'aux prestataires de service de nouer des contacts avec les principaux acheteurs du secteur.
Il y a 3 ans et 51 jours

Les bétons se mettent au vert

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine La start-up Materrup a conçu un process de valorisation des ciments et des bétons à base d’argile crue non calcinée. [©Materrup] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. De bois, de terre, de coquillage ou encore de chanvre, le béton se décline de mille manières. Ces matières utilisant des bases issues du végétal et/ou du recyclage intéressent de plus en plus, surtout au regard des nouvelles réglementations dans la construction. Une tendance qui s’observe jusque chez les majors du béton comme Vicat qui a annoncé, il y a deux ans, l’arrivée de son premier BPE biosourcé à base de granulats de bois. « L’inclusion du bois comme une charge minérale donne naissance à un nouveau matériau qu’il est possible de produire sur tout le territoire, disait alors Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat. Ce béton complète notre offre de matériaux biosourcés initialement destinés à la préfabrication. Ce développement est une réponse aux exigences de la RE 2020. Et accompagne les filières de la construction vers la neutralité carbone. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

Le coliving, modèle résidentiel d'avenir?

Une série de workshops ouverts aux étudiants en école d'architecture et au grand public accompagneront l'exposition "Visible, invisible" présentée à l'Ensa Versailles dans le cadre de la Bap!, du 13 mai au 13 juillet 2022. Les inscriptions sont ouvertes. Dans le cadre de l’exposition "Visible, Invisible", […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 51 jours

Yvelines : Houdan s’offre un parking de 130 places

Les travaux du nouveau parking de Houdan prendront fin en octobre 2022.
Il y a 3 ans et 51 jours

Puy-de-Dôme : l’ancienne caserne Vercingétorix, à Riom, poursuit sa transformation

Six millions d’euros seront nécessaires au projet de transformation de la caserne Vercingétorix en logements.
Il y a 3 ans et 51 jours

Viva Technology 2022

Viva Technology est un évènement qui rassemble l'ensemble de la scène technologique internationale. Le salon permet aux différentes start-up de faire découvrir leurs projets et de rencontrer de potentiels investisseurs. Par ailleurs, plusieurs conférences seront organisées avec des intervenants connus mondialement (Mark Zuckerberg, Tim Cook ou encore JustinTrudeau).
Il y a 3 ans et 51 jours

Ille-et-Vilaine : le collège Le Chêne-Vert, à Bain-de-Bretagne, poursuit sa métamorphose

Plus de 6,5 millions d’euros sont mobilisés dans le projet de rénovation du collège Le Chêne-Vert, à Bain-de-Bretagne.
Il y a 3 ans et 51 jours

Incroyable système de toiture enterrée à l’abbaye de Sorde

C’est dans le cadre d’un projet de restauration du cryptoportique de l’abbaye de Sorde dans les Landes, porté par la Communauté de communes du Pays d’Orthe et Arrigans et réalisé sous le contrôle de la Conservation régionale des Monuments historiques que le Service régional de l’archéologie a prescrit une fouille archéologique préventive réalisée par la société Eveha. L’objectif, en amont des travaux, était d’acquérir de nouvelles connaissances sur l’architecture du cryptoportique construit au XVIIIe siècle, en surplomb du Gave d’Oloron, ainsi que sur les bâtiments antérieurs. L’équipe d’archéologues a mis au jour un insoupçonnable système de toitures complexe en tuiles. A priori enterré dès l’origine, le dispositif est installé directement sur l’ensemble des voûtes de la galerie du cryptoportique afin d’assurer l’étanchéité de ce dernier via un système de drains chargé d’évacuer les eaux pluviales vers le Gave. La rareté même de ces vestiges, dont on ne connaît pas d’autre exemple sur le territoire national, leur confère un caractère exceptionnel. La fouille, encore partielle, doit être poursuivie dans les prochains mois. Les observations futures permettront d’apporter des informations complémentaires et éventuellement d’affiner les premières conclusions des archéologues. Au terme des travaux, la terrasse sera à nouveau recouverte de terre afin d’assurer la conservation des vestiges. Une exposition prolongée de ces derniers aux aléas climatiques risquerait en effet de menacer leur pérennité ainsi que la structure du cryptoportique. Si des modélisations 3D permettront de conserver et de présenter l’aspect et le fonctionnement des toitures, des visites proposées le 1er avril 2022 conjointement par la Communauté de communes du Pays d’Orthe et Arrigans et la société Eveha constituent l’unique occasion de découvrir ces vestiges. Photo : Drac Nouvelle Aquitaine
Il y a 3 ans et 51 jours

Dossier : Bétons et éco-construction #1

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Tour de production de l’unité H2, en cours de construction à l’aide du ciment H-UKR, sur le site Hoffmann Green Cement de Bournezeau, en Vendée. [©HGCT] Mini Sommaire : Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone.   Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. N’en déplaise aux climato-septiques, les dégâts du réchauffement climatique sont déjà visibles. Dans son dernier rapport diffusé le 28 février dernier, le Giec1 estime qu’il y aurait déjà entre 3,3 et 3,6 Md d’humains impactés par ce dérèglement. Près de la moitié de la population mondiale… Si les différentes COP et politiques d’Etats s’activent sur le sujet, l’objectif est surtout de sauver les meubles (et, par la même occasion, les humains, la faune et la flore…). Et ainsi, de rester en dessous des + 4 °C en 2100. Parmi les secteurs les plus émetteurs, la construction (bâtiment et industrie) figure parmi les mauvais élèves. Dans la quête de la neutralité carbone et de la ville frugale, l’éco-construction prend donc tout son sens. Dans ce contexte, comment l’industrie du béton s’adapte-t-elle ? Quelles sont les nouvelles technologies ? Les nouvelles pratiques sur le chantier ? Et les acteurs moteurs ? Dans ce dossier, traité en deux parties, nous avons essayé de cartographier des éléments de réponses, en interrogeant un secteur engagé dans une mutation plus que nécessaire. Vers des technologies d’avenir Depuis quelques années, un bon nombre de Français consomment davantage, voire même de manière exclusive, des produits issus de l’agriculture biologique. Un mode de vie qui répond à des revendications environnementales et sanitaires. Cependant, dans les enseignes spécialisées, nous pouvons trouver des produits estampillés avec la fameuse certification “bio”, mais cultivés à plus de 7 000 km du consommateur. Ou encore des fruits ou légumes “bio” d’été vendus en plein hiver… D’un point de vue environnemental, on peut se poser la question, de manière légitime, de la pertinence de cette situation. L’appellation “bio” efface-t-elle les émissions de gaz à effet de serre des kilomètres parcourus ? En décembre dernier, l’Ademe a diffusé quatre scenarii pour atteindre la neutralité carbone. Si chacun aborde le sujet de façon plus ou moins ambitieuse, ces trajectoires démontrent bien l’interconnexion des problématiques et des activités : l’agro-alimentaire, la mobilité, l’industrie ou encore le bâtiment… La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Dans le bâtiment, est-ce qu’il serait vraiment réaliste de dire que seule, la suppression du béton dans l’acte de construire résoudrait la transition écologique du secteur ? Une vision globale de la transition écologique Eqiom a fourni les bétons du chantier de l’îlot Fertile, à Paris. L’utilisation de CEM III/A 42,5 N (en lieu et place d’un CEM II/A 42,5) a permis d’économiser 40 % de CO2, soit près de 1 300 t. [©Eqiom] En discutant avec les professionnels du domaine, il devient assez évident que de nombreux paramètres entrent en jeu. La façon de concevoir, l’interprétation de la ville et la place des citoyens ont leur importance. Il ne faut pas oublier que l’acceptabilité de la transition par la société doit être prise en compte. Les changements de paradigme opérés par la réglementation, mais aussi par les maîtres d’ouvrage, les constructeurs et les industriels poussent à repenser le bâtiment. De plus, la notion de circularité de l’économie commence à se greffer à la réflexion collective. Où et comment est extraite et exploitée la matière première ? Quel type de process de production est utilisé ? Quel moyen constructif est mis en œuvre ? Pour quelle performance et pour combien de temps ? Quel est le taux de recyclabilité ou de réutilisation d’un produit ? L’ensemble de ces questions est cruciale dans l’éco-construction. Mettant ainsi en place une logique plus responsable et économe en émissions de CO2. Car il est bon de rappeler que le carbone a tout de même une durée de vie bien supérieure aux 100 ans réglementaires dans l’atmosphère. Et que les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles et vouées à s’intensifier. Au-delà de l’addition d’indicateurs carbone. Mais tout ne devrait pas se résumer à une simple addition d’indicateurs carbone. D’autant plus qu’ils peuvent être différents d’un fabricant de matériaux à un autre, selon le calcul, la temporalité, l’interprétation, comme nous avons pu le constater, par exemple, pour les laitiers de hauts fourneaux [Lire BLM 96 p.34]. On peut même trouver des matériaux émetteurs dotés d’un impact carbone négatif après une compensation d’impact environnemental. A l’image de certaines enseignes BtoC vous proposant de planter un arbre pour contrebalancer l’achat d’un T-shirt venu d’Asie. Lire aussi : Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales D’autres notions d’économie circulaire, mais aussi de durabilité, de confort, de réglementation feu, d’acoustique ou encore de thermique, ne sauraient être lésées. L’heure devrait être à la recherche de sens. Dans cette quête, l’innovation constitue un levier majeur. Chacun explore, teste, met en œuvre dans la limite imposée par la réglementation, ou en prévision de l’évolution des normes, de nouvelles techniques et solutions. Le monde du béton n’est pas en reste. Et ce, à toutes les étapes de sa vie. Dossier réalisé par Sivagami Casimir 1Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 51 jours

Groupe Lhotellier : « Notre objectif est de nous adapter aux besoins de nos clients. »

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Depuis 2003, Paul Lhotellier est à la tête du groupe éponyme. [©Lhotellier] Lhotellier est un groupe familial centenaire aujourd’hui. Quels sont les métiers sur lesquels vous êtes présent et comment se répartit le chiffre d’affaires ? Paul Lhotellier : En effet, le groupe Lhotellier est un opérateur global en construction, patrimonial et très implanté sur ses territoires, avec 55 sites locaux. Nous sommes présents en Normandie, dans les Hauts-de-France et sur le Nord de l’Ile-de-France. Mais aussi au Canada, depuis quelques années… Lhotellier réalise un chiffre d’affaires de 300 M€, dont 50 % sont issus de son activité de travaux publics. Quelque 50 M€ proviennent du bâtiment, 15 M€, de l’activité “eau” et 10 M€ sont issus des métiers de la démolition et du désamiantage. A cela s’ajoutent 50 M€ générés par la vente de matériaux, tels les bétons, les granulats de carrière ou valorisés ou encore les produits de préfabrication. Chaque année, Lhotellier annonce intégrer de nouveaux métiers et de nouvelles prestations de service. Le BPE est le dernier en date ? Tout à fait, le BPE constitue l’une de nos dernières cartouches, mais ce n’est pas la seule. Nous avons aussi choisi de revaloriser des métiers-supports, comme ceux du commerce, du marketing, du contrôle de gestion, de l’administration ou de l’informatique. Des services utilisés en interne, tout en étant proposés en direction de l’externe. Pourquoi avoir voulu créer une activité BPE ? La seconde unité de production de BPE Révobéton vient d’être inaugurée à à Saint-Etienne-du-Rouvray (76). [©Lhotellier] A travers notre activité des travaux publics, nous sommes des utilisateurs de liants hydrauliques de longue date. Ceux-ci interviennent dans les opérations de stabilisation et de traitement de sols à la chaux ou au ciment. Nous avions donc une certaine expertise en ce qui concerne la formulation. Nos clients étaient aussi très demandeurs de solutions alternatives en matière de bétons. Des produits à base de granulats locaux, issus de recyclage, de la valorisation de terres polluées, à base de composants biosourcés. Des produits moins disponibles dans les centrales de réseau. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 51 jours

EDA Annual Convention

EDA Annual Convention est un évènement de référence pour le secteur de la démolition, de la décontamination et du recyclage, où se rencontreront à la fois les fournisseurs et les entrepreneurs. La convention est organisée en collaboration avec le Syndicat français de la démolition (SEDDRe), et l'Institut européen de la décontamination (EDI).
Il y a 3 ans et 51 jours

Vendée : des travaux sur les bâtiments et équipements communaux en 2022 à Jard-sur-Mer

À Jard-sur-Mer, la mairie, le moulin de Conchette, le poste de secours de la plage de la Mine, et le complexe Madoreau font l’objet de travaux.
Il y a 3 ans et 51 jours

Quelles sont les aides disponibles pour les pompes à chaleur en 2022 ?

L’installation d’une pompe à chaleur (PAC) s’inscrit généralement dans le cadre de la rénovation énergétique d’un logement. L’objectif, c’est de vous permettre de réduire votre consommation énergétique et donc, votre facture de chauffage. Le bémol, c’est le coût souvent onéreux d’une telle installation. Il faut en effet, prévoir un budget assez important pour installer une pompe à chaleur à domicile. Rien que pour l’achat, il faut disposer d’un montant minimum variant entre 6 000 et 20 000 euros selon le modèle. Heureusement que les aides de l’État sont disponibles pour vous aider à alléger ce coût. Il faudra cependant chercher à connaître ces aides et les conditions qui vous permettent d’en profiter. Voici donc pour vous aider, une présentation des aides disponibles pour les pompes à chaleur en 2022. MaPrimeRenov’ En 2022, les aides disponibles pour l’achat et l’installation d’une pompe à chaleur ne sont pas très faciles à comprendre. Notez toutefois qu’au nombre des aides pompe a chaleur 2022, il y a en bonne place, MaPrimeRenov’. Cette subvention est particulièrement recommandée pour l’achat du dispositif de chauffage. C’est un forfait que met à disposition l’État par le biais de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat). MaPrimeRenov’ prend en compte aussi bien l’aide « Habiter Mieux Agilité » que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Pour 2022, quelques modifications ont été apportées à cette aide de l’État. Entre autres, notez que la subvention sert à financer des travaux de rénovation globale et/ou énergétique. C’est dans ce lot que l’on inscrit l’installation de pompe à chaleur. Aussi, le logement sur lequel portent les travaux doit idéalement être vieux d’au moins 15 ans, être situé en France et servir de résidence principale. Tous les ménages peuvent profiter de cette subvention, mais vous devez d’abord créer un compte sur le site dédié : maprimerenov.gouv.fr. Idéalement, il faudra le faire avant d’entamer les travaux. En suivant tout le processus à la lettre, vous pourrez obtenir une subvention dont le montant dépendra de vos revenus, de la pompe à chaleur que vous avez installée et de la situation géographique du logement. La Prime Energie Monexpert Pour une installation PAC en 2022, vous pouvez aussi compter sur la Prime Energie Monexpert. C’est le nouveau nom de la Prime CEE (Certificats d’Economies d’Energie).  La couverture de cette aide varie généralement entre 2500 euros et 4000 euros. Cette variation est fonction des travaux engagés et du niveau de vie du ménage, c’est-à-dire de vos revenus. Avec un tel montant, vous pourrez financer une partie des travaux d’installation de votre pompe à chaleur. Pour bénéficier d’un tel accompagnement, vous pouvez choisir soit d’installer une pompe à chaleur air/air ou une pompe à chaleur air/eau ou encore un modèle eau/eau. Choisir d’installer une pompe à chaleur géothermique vous donne aussi droit à cette aide. L’un des plus gros avantages de la Prime Énergie Monexpert, c’est qu’elle peut être offerte pour des travaux de rénovation sur une résidence principale ou secondaire. La seule exigence, c’est qu’elle soit localisée en France et construite depuis plus de deux ans. L’Eco prêt taux à zéro Pour les rénovations énergétiques, Eco-PTZ est une aide que l’on ne présente plus. Vous pouvez aussi vous en servir pour financer votre installation de pompe à chaleur. Contrairement aux autres aides, il ne s’agit pas ici d’une subvention. L’Eco-PTZ est en effet, un emprunt bancaire. Son avantage est lié au taux d’intérêt. Il est totalement pris en charge par l’État. Ainsi, le taux d’intérêt revient à 0% pour l’emprunteur. Pour bénéficier de l’Eco-PTZ, il faut que le logement sur lequel portent les travaux ait été construit avant le 1er janvier 1990. Vous devez également l’utiliser comme résidence principale. Toutefois, pour cet emprunt bancaire, vous ne pourrez pas excéder le montant de 30 000 euros. De même, le remboursement ne peut pas s’étendre sur une période allant au-delà de 15 ans.  Vous pourrez toutefois obtenir un montant plus élevé, soit 50 000 euros et rembourser sur 20 ans au maximum. L’Eco Prêt à taux zéro peut aussi être renouvelé pour l’achèvement de vos travaux de rénovation. Par ailleurs, il importe de préciser que le montant à obtenir pour votre Eco Prêt à taux zéro est généralement fonction des travaux à effectuer. S’il s’agit simplement d’une installation de PAC, la banque prêteuse peut vous accompagner à hauteur de 7 000 euros. Pour le choix de l’institution de prêt, assurez-vous toutefois qu’elle est bien partenaire de cette aide de l’État. Cela vous évitera les mauvaises surprises. La Prime Coup de Pouce Chauffage La Prime Coup de Pouce Chauffage est encore appelée prime à la conversion des chaudières. Pour 2022, vous pouvez compter sur cette aide pour compléter la Prime Energie Monexpert. Bien entendu, ce financement s’inscrit aussi dans la dynamique d’accompagnement des travaux de rénovation énergétique. De façon spécifique, la Prime Coup de Pouce Chauffage est utile pour le remplacement de chaudière. Si vous avez pour objectif de remplacer votre vieille chaudière par un équipement écologique, cette aide est recommandée. Pour ce qui est des conditions, notez que n’importe quel ménage peut bénéficier de la Prime Coup de Pouce Chauffage. Mieux, si vous êtes dans un foyer aux revenus modestes (ou même très modestes), vous avez plus de chances de bénéficier de cette aide. Comme pour les autres aides de l’Etat, la Prime Coup de Pouce Chauffage est d’un montant variable. Il sera donc fixé en fonction du niveau de revenu du ménage. Pour illustrer, un ménage modeste bénéficiera de 4 000 euros pour l’installation d’une pompe à chaleur air/eau. Dans le même temps, les autres ménages n’auront droit qu’à 2 500 euros pour le même projet. Il en est de même pour l’installation d’une pompe à chaleur air/air ou d’une pompe à chaleur hybride. En définitive, retenez que les aides de l’État disponibles en 2022 pour accompagner votre projet d’installation de pompe à chaleur sont nombreuses. D’ailleurs, la liste présentée ici n’est pas complète. Il vous revient simplement de choisir l’aide qui vous convient en vous référant aux conditions qui y sont rattachées. Ensuite, suivez simplement le processus établi par l’État.
Il y a 3 ans et 51 jours

La Ferme radieuse : La néo-ruralité imaginée par Le Corbusier

Paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Le Corbusier imagine une “Ferme radieuse” et un village coopératif à Piacé, dont Norbert Bézard est natif. Sur 20 ha : une ferme modèle, avec une cours fermée bétonnée, les silos qui remplacent l’église du village… : « Très radical pour l’époque, rappelle Nicolas Hérisson. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier] A l’heure de la néo-ruralité, il est intéressant de se (re)plonger dans l’histoire du village de Piacé, dans la Sarthe. Dans les années 1930, le lieu a fait l’objet d’un projet architectural de Le Corbusier (1887 – 1965) et de Norbert Bézard (1896 – 1956). « Vous avez le devoir de mettre debout la “Ferme radieuse”, juste et nécessaire pendant de la “Ville radieuse”. […] Les campagnes doivent changer. Il faut les réaménager », lance l’ouvrier agricole Norbert Bézard à Le Corbusier. L’architecte, dont la réflexion s’appuie sur la question sociale, est sensible au sujet. « Il avait déjà cette idée dans ses cartons », insiste Nicolas Hérisson, directeur de l’Espace Bézard – Le Corbusier, à Piacé. « Nous, paysans, nous disons : Non ! Nous réclamons des “fermes-outils-de-civilisations”, sorties du romantisme… et du fumier. C’est clair, c’est net », affirme Norbert Bézard. Et de poursuivre : « Si vous rencontrez encore des paysans qui s’extasient devant le romantisme, c’est que personne encore ne leur a montré ou expliqué les bienfaits de la ferme-outil, de la ferme radieuse, fonctionnelle – qu’ils sont incapables de réclamer faute de connaître les possibilités apportées par les techniques modernes ». L’association Piacé-le-Radieux, Bézard – Le Corbusier Ainsi, Le Corbusier imagine une “Ferme radieuse” et un village coopératif à Piacé, dont Norbert Bézard est natif. Sur 20 ha : une ferme modèle, avec une cour fermée bétonnée, les silos qui remplacent l’église du village… : « Très radical pour l’époque, rappelle Nicolas Hérisson. Le Corbusier, ne restez pas qu’en ville ». Et l’architecte, de promettre : « La campagne se réveillera », faisant naître un logis du paysan moderne, construit sur pilotis pour éviter l’humidité, disposant d’une toiture végétalisée et de cloisons coulissantes… Malgré la belle amitié nouée entre les deux hommes et la fécondité de leurs échanges, ce projet ne verra pas le jour. Mais il en reste des centaines de plans et de croquis, des correspondances et quelques textes théoriques. Autant d’archives que Nicolas Hérisson, directeur de l’Espace Bézard – Le Corbusier, remet en lumière. Installé à Piacé, ce dernier a fondé, en 2008, l’association Piacé-le-Radieux, Bézard – Le Corbusier. « Mon objectif est de faire revivre cette mémoire. Nous invitons des architectes, des designers pour travailler autour de la ruralité. » L’Espace Bézard – Le Corbusier est dédié à ce projet utopique. Plans, maquettes, archives… en retracent l’histoire. L’espace présente aussi des céramiques, des dessins et des peintures signés Norbert Bézard. Oubliée par le Modernisme architectural Par ailleurs, “La ferme radieuse et le centre coopératif” est un livre écrit à l’époque à deux mains provenant d’une déclaration commune de faire quelque chose pour la campagne. Qui semblait, pour Nobert Bézard, oubliée par le Modernisme architectural. Resté dans les cartons, le manuscrit décrit le projet d’aménagement des campagnes imaginé par les deux hommes. Le Corbusier explique, sur un ton autobiographique, comment il est venu à s’intéresser aux campagnes. Puis, décrit la construction de la Ferme Radieuse et du Centre coopératif. Norbert Bézard expose, quant à lui, une synthèse de son projet de « reconstruction de la campagne française ». Sur la couverture, un dessin de Le Corbusier montre un ouvrier agricole en sabots serrant la main d’un ouvrier. Ces mains jointes en disent très long sur la réalité de la pensée de Le Corbusier. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier]Sur la couverture, un dessin de Le Corbusier montre un ouvrier agricole en sabots serrant la main d’un ouvrier. Ces mains jointes en disent très long sur la réalité de la pensée de Le Corbusier. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier]L’Espace Bézard – Le Corbusier est dédié au projet utopique de la “Ferme radieuse”. Plans, maquettes, archives… en retracent l’histoire. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier][©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier] Association Piacé le Radieux, Bézard – Le Corbusier Moulin de Blaireau 72170 Piacé Tél : + 33 2 43 33 47 97 / + 33 6 81 30 45 48 Mail : contact@piaceleradieux.com Site : www.piaceleradieux.com Paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 51 jours

Travaux sur l’église Saint-Christophe de Claix

L’église Saint-Christophe de Claix en Charente appartient à la commune. Elle est affectée par des désordres structurels et pathologiques déjà identifiés antérieurement mais non résolus en totalité. Les travaux d’urgence portent sur la mise hors d’eau et la stabilité de la nef et du chœur, problématiques prioritaires. Denis Dodeman, Architecte en chef des monuments historiques (ACMH) de l’agence Dodeman architecture et patrimoine, assure la maîtrise d’œuvre des travaux de restauration. Cette première opération de travaux est lancée pour un montant subventionnable de 125 000 € HT. La Drac de Nouvelle-Aquitaine apporte son soutien à hauteur de 43 750 € (soit 35 %) du total des travaux auxquels s’ajoutent 21 250 € du fond incitatif et partenarial pour les petites communes (soit 25 %). Ces travaux sont suivis dans le cadre du contrôle scientifique et technique par la Conservation régionale des monuments historiques – site de Poitiers et l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine de Charente.