Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment

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Il y a 3 ans et 55 jours

Un programme de webinaires variés pour la Semaine de la prévention

Cette opération est destinée aux chefs d'entreprise, encadrants, compagnons, intérimaires voire apprentis qui, face aux risques professionnels présents dans le BTP, veulent renforcer leurs connaissances en matière de prévention et acquérir de bonnes pratiques afin d’améliorer la sécurité et les conditions de travail sur les chantiers.Elle reposera sur un programme varié de webinaires répartis sur une semaine avec 3 thèmes au choix :Risque de chutes de hauteur et plain-piedRisque chimique et poussièresRisque de troubles musculosquelettiques (TMS) et manutentions manuellesLa sensibilisation est renforcée cette année avec la possibilité, pour les chefs d’entreprise et encadrants, de suivre un webinaire faisant le focus sur un point clé pour chacun des thèmes:Risque de chutes de hauteur et plain-pied : quel échafaudage pour quel usage ?Risque chimique et poussières : comment mieux prévenir les risques liés à la silice cristalline alvéolaire ?Risques de troubles musculosquelettiques : quelle méthode d'analyse pour mieux maîtriser les TMS ?Action de prévention à part entière, la Semaine de la prévention s’inscrit pleinement dans la démarche de prévention de l’entreprise. Elle est une opportunité pour chaque chef d’entreprise de fédérer ses équipes ainsi que pour la FFB et ses partenaires, de promouvoir la prévention des risques professionnels.La Semaine de la prévention est organisée par la FFB et ses partenaires historiques, l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics), les SIST BTP (Services interentreprises de santé au travail du bâtiment et des travaux publics) et la CNAM (Caisse nationale de l’assurance maladie).
Il y a 3 ans et 55 jours

Réhabilitation responsable : 3ème colloque du CREBA

Le Centre de ressource sur la réhabilitation responsable du bâti ancien, CREBA, tiendra son 3ème colloque annuel le 29 mars de 9h à 17h à l’auditorium du musée des Abattoirs à Toulouse. Le bâti ancien, datant d’avant 1948, recouvre 1/3 du parc résidentiel existant, soit plus de dix millions de logements. Cette partie du parc résidentiel, construit en matériaux traditionnels (pierre, pan de bois, terre crue…), consomme en moyenne 200 kWh/m2/an. Les gisements d’économies d’énergie sont donc énormes au regard de la cible de 80 kWh/m2/an des labels et réglementations actuelles. Le CREBA est un outil destiné aux acteurs de la construction pour une approche globale et responsable de la réhabilitation du bâti ancien, associant la recherche équilibrée de la performance environnementale, du respect des valeurs patrimoniales et architecturales, par la mise à disposition de ressources techniques et scientifiques et de retours d’expériences existant sur ce sujet. Il rassemble une communauté de professionnels de la construction et des acteurs publics de l’aménagement des territoires. L’objectif du colloque 2022 est de présenter les conditions de réussites de projet de rénovation du bâti ancien. L’architecte enseignante Dominique Gauzin-Müller, reconnue pour son engagement pour une architecture écoresponsable, sera le grand témoin de cet évènement qui se déroulera à Toulouse. Plusieurs retours d’expériences seront partagés par les acteurs porteurs des politiques publiques, les maîtres d’ouvrages, les maîtres d’œuvre, les artisans, les entreprises du bâtiment et les usagers… avec des exemples locaux mais aussi un projet européen en Italie.. Le CREBA signera à cette occasion une convention avec Envirobat Occitanie. Cet article Réhabilitation responsable : 3ème colloque du CREBA est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 55 jours

Sto présente AimS : sa première ligne de produits vertueux à base d’huile de pin

À l’occasion de l’édition 2022 d’EnerJ-meeting qui aura lieu à Paris le 31 mars 2022, Sto présentera sa nouvelle gamme AimS® fabriquée à base de matières premières renouvelables et/ou disponibles en abondance. En remplaçant 30 % du liant hydrocarboné de ses produits par de l’huile de pin, le spécialiste de la façade contribue à préserver les ressources avec à la clé moins de consommation de pétrole, tout en maintenant la qualité reconnue de ses produits d’ITE. Disponible depuis février 2022, la nouvelle gamme AimS® intègre un sous-enduit, un enduit de finition taloché et une peinture d’entretien intégrant la technologie Lotus-Effect®, qui, ensemble, constituent le premier système ITE complet du marché respectueux de l’environnement.
Il y a 3 ans et 55 jours

#SaccageParis, de paria à interlocuteur de la mairie de Paris

Mardi 22 mars, Quentin Divernois, l'un des animateurs de ce qui est désormais communément qualifié de "mouvement", publie sur Twitter la photo d'un banc historique réduit en pièces sur un trottoir, victime apparente de travaux de voirie.La réponse d'Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, ne traîne pas. "C'est évidemment totalement inacceptable", répond-il, et "le prestataire va être rappelé à l'ordre".Le poids des 140 caractères, le choc des photos : la tendance #saccageparis, qui avait embrasé le réseau social début avril 2021, ne s'est jamais éteinte, régulièrement ravivée par les polémiques.Tout commence par le tronçonnage par les services municipaux, mi-mars 2021, de la glycine centenaire qui magnifiait la terrasse d'un restaurant de Montmartre.La mairie a eu beau réaffirmer que la plante grimpante était déjà morte, pour l'association FNE (France Nature Environnement) Paris, les services ont confondu mort et repos végétatif.Le 21 mars, le profil PanamePropre, tenu par un cinquantenaire qui tient depuis à rester anonyme, lance le hashtag #saccageparis. Le succès d'un contre-questionnaire sur l'esthétique parisienne, qui réunit quatre fois plus de participants que la consultation officielle de la mairie, et les photos d'une vague de déchets flottant dans le bassin de La Villette servent d'élément fédérateur, et de détonateur, aux opposants d'Anne Hidalgo : le 2 avril, le mot-clé surgit sur la twittosphère."Une campagne de dénigrement de la droite et de l'extrême-droite revancharde", commente un adjoint d'Anne Hidalgo qui accuse elle Pierre Liscia, proche de Valérie Pécresse, d'être derrière une "campagne très orchestrée"."Toutes les semaines, 10.000 signalements sont traités" via l'application Dans Ma Rue, se défend alors la mairie.En vain : selon le cabinet de conseil en relations publiques Saper Vedere, avec 2,3 millions de tweets, #SaccageParis a été la plus grosse crise numérique de 2021 en France.Si la mairie a d'abord parlé "d'astroturfing", une technique de marketing donnant l'impression d'un mouvement spontané et populaire, elle s'est ensuite "rétractée", dit ce cabinet belge qui observe autour du hashtag "une vraie diversité des bords politiques, une actualité renouvelée, de vraies images et surtout une volumétrie qui ne faiblit pas", avec plus de 100.000 tweets en janvier."Utile dans le repérage"Si les manifestations organisées par le mouvement informel, qui s'est structuré avec un site internet et une fédération de collectifs, l'Union Parisienne, ont peu mobilisé, l'Hôtel de Ville a donc dû changer de ton, reconnaissant une "prise de conscience" vis-à-vis de "lanceurs d'alerte"."Le mouvement a été utile dans le repérage" de certains dysfonctionnements, dit désormais Emmanuel Grégoire pour qui "SaccageParis a donné un écho plus large au manifeste sur l'esthétique".Restauration et protection des bancs historiques Davioud, fin des bancs modernes dits "Mikado" et des pieds d'arbre dits "parcs à cochons", des glissières en béton armé et des plots jaunes sur les pistes cyclables provisoires : toutes les mesures annoncées dans le cadre de ce manifeste par le premier adjoint correspondent à des revendications des "saccagistes".Mais pour l'adjoint à l'urbanisme, si le mouvement comprend des "gens de bonne foi", il subit aussi une "part d'instrumentalisation politique". "Dire que nous sacrifions le mobilier urbain historique, ce n'est pas vrai", assure l'élu socialiste, selon qui la moitié des bancs Mikado a déjà été retirée.Pour le conseiller LR Rudolph Granier, le succès de SaccageParis "met à mal tous les mécanismes de démocratie participative de la ville, tous les comités Théodule". L'exécutif n'a "rien vu venir", dit l'élu d'opposition."Parfois (les "saccagistes") sont excessifs et outranciers, parfois ils ont raison", pèse Ariel Weil, le maire PS de Paris Centre qui encourage les protestataires "à faire de la politique".Auteur du livre "La disparition de Paris", Didier Rykner, fondateur du magazine La Tribune de l'art, qui a rejoint la tendance en marche, rêve lui "d'une liste apolitique qui dise: +on va restaurer, entretenir, gérer Paris+".
Il y a 3 ans et 55 jours

À Paris, l'architecte Shigeru Ban redonne un peu d'intimité aux réfugiés ukrainiens en transit

Les femmes et enfants défilant dans le gymnase Marie-Paradis situé près de la gare de l'Est, réquisitionné par la mairie de Paris début mars, peuvent désormais se reposer à l'abri des regards sur les 80 lits de camp: mercredi en seulement une heure et demie, une poignée d'élèves d'une école d'architecture de Versailles ont dressé 42 espaces privatifs à l'aide de tubes de cartons imbriqués et de tissus offerts par les fabricants.L'opération se répète jeudi dans le gymnase situé près de la gare de Lyon d'où les réfugiés ukrainiens quittent la capitale française pour le sud de l'Europe, afin de dresser une vingtaine de cellules."L'intimité est un droit humain fondamental", estime Shigeru Ban, 64 ans, inventeur de ces structures temporaires qu'il déploie dans le monde entier depuis le milieu des années 1990, au gré des catastrophes naturelles et des crises humanitaires.Conseiller du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), il a ainsi œuvré à l'hébergement d'urgence des victimes du génocide de 1994 au Rwanda, du séisme de 1995 à Kobe et des suivants qui ont eu lieu au Japon, celui de 1999 en Turquie, 2001 en Inde, 2016 en Italie...A Chelm, ville polonaise à la frontière de l'Ukraine qui accueille de nombreux réfugiés, il a fait construire 1.200 structures de ce genre, dont 880 pour être envoyées dans le pays en proie à l'invasion de l'armée russe.Certains déplacés lui ont témoigné "vraiment apprécier avoir de l'intimité", dit-il. "Une femme a arrêté de pleurer une fois qu'elle a intégré cet espace personnel."A Paris, où l'architecte de la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt et du centre Pompidou de Metz possède un bureau, il a proposé cet aménagement à la mairie.Ces chambres permettent aux réfugiés venus d'Ukraine de passer "deux-trois jours dans des conditions acceptables", sachant qu'"en général, ils restent entre 24 et 48 heures", estime Léa Filoche, adjointe (Générations) en charge des solidarités.Mercredi soir à Marie-Paradis, quasiment tous les lits étaient occupés, selon l'association Aurore qui gère l'accueil. La mairie "se prépare à ouvrir d'autres" gymnases en fonction des besoins formulés par l'Etat, a aussi indiqué Léa Filoche.
Il y a 3 ans et 55 jours

"Le Bâtiment doit s'attaquer au carbone et au carbone incorporé", Cradle to Cradle

INTERVIEW. Cradle to Cradle est une démarche visant l'éco-conception, mais pas uniquement. Dans le Bâtiment, plus de 10.000 produits sont certifiés. Nouvellement nommée, à la tête du Cradle to Cradle Products Innovation Institute, Christina Raab nous parle de la nouvelle version de la certification ainsi que des défis pour le Bâtiment.
Cimbat
Il y a 3 ans et 55 jours

La filière du chauffage à eau chaude propose des mesures pour l'indépendance énergétique

APPROVISIONNEMENT. Après que le Gouvernement ait annoncé une hausse de Ma prime rénov' pour l'installation d'un équipement à énergie renouvelable ou hybride, mais dans le même temps aussi la fin de l'aide aux chaudières gaz, les professionnels du chauffage à eau chaude mettent en garde sur les conséquences de ces mesures. Ils présentent leurs propres propositions pour réduire la dépendance de la France au gaz russe dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Il y a 3 ans et 55 jours

Densifier les zones pavillonnaires pour financer la rénovation du bâti ?

MAISON INDIVIDUELLE. Le programme Profeel, financé via les CEE, publie, avec l'Ordre des architectes, un guide à destination des collectivités, visant à financer les opérations de rénovation des maisons individuelles, par la valorisation foncière des zones pavillonnaires.
Il y a 3 ans et 55 jours

Devant "l'urgence" à agir, le Cnoa positionne "l'architecture comme solution"

PRÉSIDENTIELLE 2022. Le Conseil national de l'Ordre des architectes publie, à quelques semaines du premier tour, un plaidoyer pour rappeler que "la création architecturale apporte des solutions indispensables pour mieux vivre ensemble, réussir la transition écologique et sociale de notre pays".
Il y a 3 ans et 55 jours

Guerre en Ukraine et inflation : l'inquiétude monte chez les artisans et dirigeants des TPE du BTP

Ils sont 90% à constater un impact négatif sur leur activité. Avec l’inflation, la hausse du coûts des énergies et des matières premières et le début de la crise en Ukraine, on constate une baisse d’activité chez 54% des répondants, qui indiquent constater chez les consommateurs, un frein aux achats plaisir.Le constat est le pire pour les professionnels du BTP, particulièrement touchés : 88% des répondants de ce secteur, se retrouvent actuellement avec des bons de commandes signés sur la base d’un prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels ce qui entraîne une baisse massive de leur marge et pour certains, de leur rémunération…Pour compenser l’impact de ces hausses et maintenir leur activité et l’emploi de leurs salariés, les dirigeants ont réagi. Ils sont 83% à avoir dû augmenter leurs prix de vente (mais faiblement pour ne pas perdre de clientèle, elle aussi impactée) tout en baissant leurs marges (51% d’entre eux) et parfois même en baissant leur rémunération pour maintenir viable leur outil de travail (26%). Enfin, pour ceux n’ayant pas encore pris de mesures, 64% d’entre eux prévoient d’agir en conséquence et 87% comptent augmenter leur prix de vente dans les prochaines semaines si la situation reste tendue.Si la remise de 15 centimes par litre sur les prix du carburant est un premier geste, le Syndicat des Indépendants appuie pour la construction d’un véritable bouclier, protecteur des entreprises et respectueux des consommateurs.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Ce que nous enseigne cette étude est qu’il est devenu illusoire de compter sur la seule croissance pour absorber les charges nées pendant la crise sanitaire dans les délais requis. Des mesures pérennes et globales doivent être prises. Six millions d’entreprises, mobilisées et debout malgré le COVID, souffrent depuis deux ans et demandent de la part de l’État des dispositifs concrets pour que ni l’inflation, ni la crise ukrainienne ne signent l’arrêt de leur activité et entrainent la perte d’emploi de leurs salariés. Ces nouveaux dispositifs ne coûteraient pas un centime à l’État : -un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années -le renouvellement du dispositif d’étalement du paiement des charges sociales personnelles du chef d’entreprise sur 12 à 36 mois. »De plus, les défaillances d’entreprises sont systématiquement supérieures à 2021 depuis le début de l’année 2022, selon les statistiques hebdomadaires de la Banque de France. Une nette augmentation a été remarquée la dernière semaine.Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : « Nous alertons les pouvoirs publics depuis plusieurs mois sur la forte dégradation des conditions d’exercice de leur activité par les petites entreprises. A la cinquième vague de Covid a succédé la guerre en Ukraine qui a renforcé la restriction de consommation dans les commerces physiques selon notre dernière enquête. La reprise des défaillances d’entreprises n'est que la partie émergée de l’iceberg. Depuis le début de l’année, nous constatons une augmentation de 35% des cessations volontaires d’activité avec près de 76.000 chefs d’entreprise qui ont baissé les bras au constat qu’ils n’auraient aucun soutien de la part des pouvoirs publics comme l’a démontré le Plan de résilience.Pour préserver l’avenir, nous demandons un allongement de droit de la durée de remboursement du PGE d’au moins deux années ainsi qu’un nouvel étalement des charges sociales et fiscales sur 12 à 36 mois. Ces mesures ne coûtent rien à l’État et lui éviterait même de devoir rehausser fortement ses projections de défaillances sur les PGE alors que 45% des entreprises n’ont pas encore entamé le remboursement de ce prêt. »Principaux enseignementsPour Marc Sanchez, Secrétaire général du SDI : «Enfin, au nom du pouvoir d’achat dont dépend la pérennité de leurs activités, nombre des participants à notre enquête indiquent que la baisse des charges sociales serait intégralement répercutée sur la rémunération nette de leurs salariés. Preuve que leur objectif est bien de vivre de leur travail et non de demander des subventions. Les candidats à l’élection présidentielle devraient s’inspirer de ces préconisations, eux qui semblent ignorer 98% des employeurs de France ».Remboursement du PGE et plan de résilienceIls sont aujourd’hui près de la moitié (45%) à avoir entamé des démarches ou envisager de le faire, pour obtenir un allongement de la durée de remboursement de leur PGE. Force est toutefois de constater que le dispositif actuellement en vigueur dans le prolongement des annonces de Bruno Le Maire du mois de janvier dernier est totalement inadapté et dénué d’intérêt : l’entreprise doit être au bord de la faillite, inscrite en rouge en Banque de France et doit ainsi renoncer à tout investissement à court et moyen terme. Quant au Plan de résilience, le constat est partagé : 41% des indépendants et TPE estiment que des mesures pour l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages dynamiseraient leur activité contre 31% qui pensent le contraire.L'impact de la hausse des matières premières sur le bâtiment Uniquement pour les travailleurs du BTP Avez-vous des chantiers en cours ou futurs dont les bons de commande ont été signés sur la base de prix des matières premières très inférieurs aux prix actuels de vos fournisseurs ?Oui : 88%Non : 12%Ces chantiers représentent quelle proportion de votre chiffre d’affaires prévu sur le 1er semestre 2022 ?Moins de 10% : 7%De 10% à moins de 20% : 16%De 20% à moins de 30% : 23%De 30% à moins de 40% : 18%De 40% à moins de 50% : 13%De 50% à moins de 60% : 9%De 60% à moins de 70% : 5%De 70% à moins de 80% : 2%De 80% et plus : 7%Santé financière de l'entrepriseLa situation géopolitique actuelle vous inquiète-t-elle quant à votre capacité à poursuivre votre activité ?Oui tout à fait : 31%Oui plutôt : 46%Non pas vraiment : 18%Non pas du tout : 4%Je ne me sens pas concerné(e) : 1%Faites-vous face actuellement à des problèmes de trésorerie au sein de votre entreprise ?Oui : 35%Non : 65%Commentaires « Non mais ça ne va pas tarder avec la chute de fréquentation des centres-villes. » « Nous payons actuellement le retard des cotisations urssaf dû au COVID, et maintenant on se fait prendre le peu de trésorerie que nous avons avec les hausses de carburant. »« J'ai du reprendre le PGE que j'avais mis de côté. »Impact de la hausse des prix La hausse des prix des énergies (électricité, gaz, essence) et/ou des matières premières a-t-elle un impact négatif sur votre activité ?Oui : 90%Non : 10%Commentaires « On ne peut pas répercuter la baisse de marges sur nos clients qui souffrent déjà de la hausse des matières premières. »« Il est de plus en plus difficile de valider des devis qui explosent. »« La forte hausse des prix du textile et la hausse de tous les matériaux en général rendent nos ventes difficiles à cause de leur prix. Baisser nos marges comme nous l'avions fait durant la période Covid n'est pas envisageable. En plus de ça, notre recherche de nouveaux clients est impactée par l'augmentation du prix de l'essence qui nous empêche d'aller à la rencontre de nouveaux clients. »Avez-vous d’ores et déjà pris des mesures pour amortir ou compenser les conséquences de ces hausses sur votre marge ?Oui : 44%Non : 56%Quelle(s) mesure(s) avez-vous prise pour compenser l’impact des conséquences de la hausse des prix des énergies et/ou des matières sur votre activité (plusieurs réponses possibles) ?Hausse des prix de vente : 83%Baisse de votre marge : 51%Renonciation à un recrutement : 21%Licenciement : 5%Baisse de votre rémunération : 26%Autre : 9%Parmi les réponses « Autres » « On n'exclut pas le licenciement, car un grand nombre de nos clients s'opposent à une hausse des prix. »La dette PGE Avez-vous contracté un PGE non encore remboursé auprès de votre établissement bancaire ? Oui : 47%Non : 53%Pour les personnes ayant contracté un PGEAvez-vous entamé des démarches pour solliciter l’allongement de la durée de remboursement de votre PGE ?Oui : 17%Non : 55%Pas encore : 28%Pour les personnes n'ayant pas sollicité un allongement de remboursement du PGE. Pour quelle raison ?Absence de besoin : 33%Refus par principe : 21%Estime ne pas être éligible : 29%Autre : 17%Parmi les réponses « Autres » « Pour le moment la question ne se pose pas mais cela pourrait arriver. »« Je comptais le rembourser intégralement cette année. »« J'ai vraiment peur d'envoyer un mauvais signal aux banques et établissement de couverture de crédit qui risque de diminuer mes encours autorisés ce qui me bloquerait dans mon activité. »État d'esprit Quel est votre état d’esprit actuel ?Inquiet(e) : 57%En colère : 9%Désabusé(e) : 19%Optimiste : 3%Serein(e) : 3%Confiant(e) : 1%Déprimé(e) : 5%Autre : 3%Le gouvernement proposera prochainement un «plan résilience» à destination des entreprises et des particuliers. De votre point de vue de chef d’entreprise, quelle(s) mesure(s) devrait comporter ce plan pour les TPE ?« Prise en charge par le gouvernement des remboursements du PGE, des charges URSSAF 2021 que je paye avec un plan d'apurement en plus des cotisations 2022. Mon conjoint et moi-même sommes des TNS et pas du secteur S1 S1bis donc aucune aide depuis mai 2021 alors que le CA a baissé tout au long de 2021 à cause du Covid. »« Il faut bloquer le prix des carburants et des matières premières. »« Baisser les charges sociales quitte à les reverser au salarié pour augmenter leur pouvoir d'achat, et l'État gagne en contrepartie sur la collecte de TVA , aide sur les factures d'énergie. »« Remettre en place le chômage partiel. »
Il y a 3 ans et 55 jours

Foncia et Nexity s'engagent auprès du Plan bâtiment durable pour la rénovation du parc

PARTENARIAT. La rénovation énergétique des logements privés fait l'objet d'un partenariat entre des grands noms de l'immobilier et l'organisation Plan bâtiment durable. L'objectif ? Réduire le nombre de passoires thermiques et lutter contre le réchauffement climatique.
Il y a 3 ans et 55 jours

Le CESE formule des préconisations pour une transition énergétique choisie et non pas subie

Face à l’urgence climatique à nouveau soulignée par le dernier rapport du GIEC, la nécessité d’accélérer la transition énergétique en renforçant les investissements dans les énergies renouvelables semble partagée par le plus grand nombre. Et ce, à plus forte raison alors que la guerre en Ukraine met en évidence le problème de la dépendance aux énergies fossiles de l’Europe et de la France.Il apparaît néanmoins que la mise en œuvre de la transition énergétique s’accompagne de contestations locales. Plusieurs facteurs les sous-tendent : tout d’abord, un manque de coordination et de territorialisation de ces infrastructures qui sont pourtant très visibles et qui modifient l’équilibre d’un territoire et son paysage, notamment dans les espaces ruraux du fait de leur faible densité. Ensuite, un sentiment d’injustice entre des centres urbains qui consomment davantage d’énergie et des zones rurales dont la population peut avoir le sentiment de subir les inconvénients de la transition énergétique, sans y voir de bénéfices directs. Apparaît aussi un flou sur la compréhension des enjeux de la transition énergétique, sur la légitimité des projets d’EnR et la répartition équitable des efforts et des retombées.C’est pourquoi le Premier ministre a saisi le CESE de la question de l’acceptabilité des nouvelles infrastructures de transition énergétique. Dans son avis, le CESE formule 23 préconisations pour favoriser l’expression éclairée de tous les publics sur l’acceptabilité locale des projets, permettre leur appropriation éventuelle et engager une réflexion collective sur les choix nationaux et territoriaux de la transition énergétique, parmi lesquelles :Se doter d’une trajectoire lisible et partagée Le CESE recommande de planifier davantage le développement des EnR en amplifiant le rôle de stratège et planificateur de l’Etat sur les EnR via un programme national d’aménagement du territoire, garantissant l’intérêt général et la dimension de service public des EnR.Pointant un manque préjudiciable de concertation avec le public sur les orientations majeures de la transition énergétique et de lisibilité sur les évolutions du quotidien en 2030 puis 2050, le CESE préconise d’organiser un grand débat public national sur le sujet, en abordant concrètement le récit global de la transition énergétique et les évolutions possibles des modes de vie.Le CESE préconise de développer les filières industrielles et l’emploi, via des clauses d’appels d’offres par exemple, et de mesurer l’emploi correspondant.Favoriser une dynamique territorialeLe CESE recommande d’organiser à l’échelle des départements, de parcs naturels régionaux ou d’intercommunalités, des concertations volontaires énergie-climat-paysage, permettant aux parties prenantes du territoire d’orienter leurs choix entre les possibilités d’EnR et les efforts de sobriété.Le CESE préconise de systématiser une concertation préalable aux projets d’EnR quand aucun processus n’est imposé par le code de l’environnement. Une fois que celle-ci a trouvé un consensus, le CESE recommande de mettre en œuvre une procédure accélérée d’autorisation des projets.Le CESE demande la mise en place effective d’un médiateur de l’éolien et plus largement des EnR, s’inspirant des médiateurs de la consommation.Le CESE réitère sa recommandation aux pouvoirs publics de renforcer les moyens humains et financiers des services centraux et déconcentrés du ministère de la Transition écologique avec des délais suffisants pour exercer leur mission d’expertise, d’instruction et de contrôle.Définir un nouveau contrat social territorialLe CESE préconise de clarifier, dans les PPE régionalisées et la PPE nationale, la contribution des territoires aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone. Les nouveaux déséquilibres entre territoires induits par le développement des EnR dans des zones peu denses au bénéfice de la consommation nationale devraient faire l’objet de contrat de réciprocité.Le CESE recommande de consacrer une part du coût des chantiers des projets d’EnR à des entreprises et emplois locaux, de rééquilibrer les retombées fiscales par rapport aux impacts, de diversifier les modes de financement des projets et d’inciter à des cobénéfices environnementauxLe CESE préconise enfin de renforcer l’éducation à la transition écologique pour sensibiliser le plus grand nombre.
Il y a 3 ans et 55 jours

« Limite(s), Système(s), Transformations(s). La poétique de la matière dans l’architecture du XXIe siècle »

A l’ENSA Paris Val-de-Seine, cette exposition rassemble et organise une partie des travaux théoriques et pédagogiques menés par Anna Maria Bordas, associée de l’agence bordas+peiro, à l’ENSAPVS et au laboratoire CERILAC où elle est chercheuse depuis 2018 sur la question de la matière. Jusqu’au 9 avril 2022. A la recherche d’une nouvelle poétique de la […] L’article « Limite(s), Système(s), Transformations(s). La poétique de la matière dans l’architecture du XXIe siècle » est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 55 jours

Acquisition de la start-up lyonnaise Warmango.fr, Marketplace pour les professionnels du bâtiment, par le groupe Belge Van Marcke

Le digital est au cœur de la croissance de tous les secteurs, sawiday.fr et vanmarcke.fr avec Blue, plateforme e-commerce (blue.vanmarcke.com), sont des bons exemples de l’excellence du groupe dans cet enjeu stratégique. Mais il fallait aller plus loin. Avec l’apparition d’une nouvelle concurrence, les pure players, il fallait que notre groupe réagisse et c’est pourquoi que je suis très heureuse de vous annoncer l’arrivée de Warmango dans la famille Van Marcke. Warmango.fr est la seule marketplace BtoB réservée aux professionnels du bâtiment au service des industriels. Nous référençons la plus large sélection de produits des fabricants européens et français en direct, au meilleur prix et livrés rapidement sur chantier. Fondée par Maxime Augiat et ses co-fondateurs qui l’ont rejoint, Lucas Maisse et Thibaud Dubouchet, warmango.fr doit sa réussite à une exécution très rapide de ses équipes au sein d’un marché à forte complexité opérationnelle et concurrentielle. Ce partenariat est une étape très importante dans le développement de la start-up.Maxime Augiat déclare : « Rejoindre le groupe Van Marcke, c’est une validation de la solidité de notre modèle dans un marché BtoB qui connaît de profonds bouleversements. C’est une grande satisfaction et une immense fierté du travail réalisé par les équipes. Nous avions besoin de trouver le bon partenaire pour atteindre plus rapidement une taille critique. Nous avons trouvé mieux, car avec le groupe Van Marcke nous avons des synergies extrêmement fortes. »Caroline Van Marcke conclut : « Je suis confiante dans notre capacité à rentrer dans le groupe de tête de l’équipement de sanitaire et de chauffage pour professionnel et grand public dans les trois prochaines années en France. Nous sommes leaders dans plusieurs pays européens, et nous sommes très dynamiques aussi sur le continent américain. Notre modèle d’entreprise familiale, prospère depuis 90 ans et notre gouvernance basée sur l’estime et la confiance, sont pleins d’avenir ! ».Warmango en chiffres :Une croissance exponentielle du chiffre d’affaires : +2024 de croissance de 2020 à 2021Une market place BtoB qui livre en 24 heures sur chantierPrès de 400 marques référencées+ de 50.000 références, en plomberie-chauffage-sanitaire, électricité et outillage1,4M de stock financé par les fournisseurs+ de 5000 clients pros dans toute la France30 Collaborateurs15.000 artisans inscrits sur la plateforme60 partenaires vendeurs
Il y a 3 ans et 55 jours

Dépendance au gaz : "Baissons les thermostats de 1°C", P. Portelli (Ignes)

ENTRETIEN. Dans les dernières annonces des pouvoirs publics pour diminuer la dépendance française au gaz russe, nulle mention du rôle que pourraient jouer les outils de pilotage de l'énergie. Un manque regrettable, assure Pascal Portelli, vice-président d'Ignes, organisation réunissant les industriels de solutions électriques et numériques du bâtiment.
Il y a 3 ans et 55 jours

Les bâtiments résilients aux risques naturels rempilent pour leur trophée

L’association Mission des risques naturels et ses partenaires lancent jusqu’à début mai la seconde édition du concours qu’ils ont initié il y a deux ans sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique de constructions tout au long de leur cycle de vie.
Il y a 3 ans et 55 jours

Milliken présente sa nouvelle collection : Modern Movement

La nouvelle collection Modern Movement s’inspire de formes géométriques, de compositions asymétriques, de structures simples et angulaires et d’une esthétique minimaliste. Elle se décline en cinq versions monochromes ou colorées, imaginées par deux designers.Kathryn Tyms a d’abord imaginé le design « Crossing Lines », qui rappelle les principes de l’art moderne du milieu du siècle dernier. Mêlant lignes graphiques et texture organique, ce revêtement se caractérise par un jeu de superposition à dominante claire surmontée de lignes plus sombres ou inversement (Dark ou Light). Le second design, « Simple Lines », est signé par Helen Lloyd. Les inspirations sont similaires, mais les lames se distinguent par des lignes texturées et épurées continues, des tons neutres et des surfaces douces. Elles créent une continuité sur le sol qui contribue à ouvrir l’espace et élargir les perspectives. « Simple Lines » existe également en deux versions colorées, « Colour Pops » et « Light Colour Pops », qui utilisent la technologie d’impression Millitron.La collection Modern Movement apporte une nouvelle dynamique aux espaces. Chaque configuration est unique. Les lames intègrent une sous couche acoustique développée par Milliken, qui diminue considérablement les nuisances sonores, favorisant le bien-être et la concentration. Cette technologie réduit également la fatigue musculaire et prolonge la durée de vie de la moquette.Modern Movement est disponible avec TractionBack 2.0, une solution autoadhésive appliquée au dos des lames Milliken qui permet une pose propre, rapide et sans colle, améliorant la qualité de l’air intérieur et favorisant le réemploi futur. La collection Modern Movement est fabriquée au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001. Elle est certifiée TUV, CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur et fait l’objet d’une Environmental Product Declaration et FDES. Elle est également neutre en carbone comme l’ensemble des collections Milliken.Milliken est un des leaders mondiaux spécialisé dans la conception et la fabrication de revêtements de sol. Depuis ses studios de création et son site de production de Wigan au Royaume-Uni, Milliken développe des solutions modulaires de dalles textiles et vinyles. Sa vision globale, associée à une expertise locale et au développement de technologies exclusives, permet à Milliken de proposer des produits hautement performants, conçus par des experts, à la pointe de l'innovation et du design. Fondée en 1865, Milliken développe son savoir-faire depuis plus de 150 ans dans le secteur du textile et est aujourd'hui l'une des plus grandes sociétés privées au monde, fournissant des solutions innovantes dans différents domaines, notamment la chimie, les revêtements de sol et les matériaux spécialisés. Fort de sa politique de gestion environnementale menée depuis plus de 100 ans, le groupe Milliken fait aujourd’hui figure d’exemple en matière de responsabilité environnementale.Notre priorité est de concevoir des produits innovants pour nos clients. Des designs inspirants, des technologies de pointe et des concepts uniques, nous permettent de développer des solutions à la fois performantes et respectueuses de notre environnement : nous réduisons l’impact environnemental de l’ensemble de nos gammes de produits. L'approche holistique de Milliken et sa gestion énergétique concerne toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'approvisionnement en matières premières à la gestion de la fin de vie des produits, en passant par les procédés de fabrication. De par notre engagement en matière de transparence, de santé, de sécurité, de qualité et de durabilité, nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations : nos clients et partenaires comme nos collaborateurs. En 2021, Milliken a été désigné comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde par l'Institut Ethisphere pour la quinzième année consécutive.
GDA
Il y a 3 ans et 55 jours

A Saclay, résidence sociale pour étudiants signée Dietrich-Untertrifaller

En mars 2022 ont été lancés les travaux d’une résidence sociale pour étudiants de 9 974 m² dessinée Dietrich-Untertrifaller. Le projet, situé au sein du quartier de l’Ecole polytechnique du Campus urbain de Paris-Saclay, compte 312 logements répartis en six bâtiments. Maître d’ouvrage : CDC Habitat. Livraison prévue : 2024. Communiqué de l’aménageur. L’EPA Paris-Saclay signe […] L’article A Saclay, résidence sociale pour étudiants signée Dietrich-Untertrifaller est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 55 jours

BATP 44 rejoint Spie batignolles vallia

Dans ce cadre, elle est devenue en décembre dernier le nouvel actionnaire majoritaire de BATP 44, aux côtés de Laurent Blanloeil, associé et directeur d’exploitation de la société.BATP 44, basée à Carquefou, est une entreprise de travaux publics qui intervient dans les domaines du terrassement, de l’assainissement et des aménagements de voirie. En 2021, BATP 44 a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4.5 M€ et emploie 29 collaboratrices et collaborateurs.Cette opération vient confirmer la stratégie du groupe Spie batignolles, qui mise sur une alliance innovante des métiers du paysage et des travaux publics pour répondre au mieux aux évolutions des besoins et des marchés liés à l’aménagement durable des territoires.Pour Julien Chappaz, directeur général délégué de Spie batignolles vallia et directeur général de BATP 44 : « Spie batignolles vallia était déjà présente à Nantes en tant qu’entreprise du paysage au travers de sa filiale Vallois. Les savoir-faire complémentaires de BATP 44 vont nous permettre d’élargir localement notre offre de travaux, en matière d’aménagements urbains, paysagers et environnementaux. »
Il y a 3 ans et 55 jours

Vente aux enchères de machines de production suite à la fermeture d'une usine

Des machines de production bien entretenues sont proposées à la vente jusqu'au 30 mars par l'opérateur de ventes aux enchères industrielles Surplex.com.
Il y a 3 ans et 55 jours

Velux verdit ses emballages

Le premier fabricant mondial de fenêtres de toit a décidé de supprimer les composants plastiques de ses emballages. Un choix qui simplifiera le tri des déchets des négoces et des artisans.
Il y a 3 ans et 55 jours

Pressions sur l'approvisionnement en acier et PVC

Tandis que le groupe Bacacier a annoncé le 16 mars une augmentation des prix de 8 à 15 % en raison de la conjoncture, l'EPPPA a annoncé le 17 mars des pressions sur l'approvisionnement en PVC.
Il y a 3 ans et 55 jours

De nouvelles conditions pour bénéficier du dispositif Pinel en 2023 et 2024

Le décret du 17 mars 2022, publié au journal officiel, précise les conditions à respecter afin de pouvoir bénéficier du dispositif d'aide à l'investissement locatif "Pinel +" en 2023 et 2024.
Il y a 3 ans et 55 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 55 jours

Trois projets de rénovations esthétiques et durables avec Résineo

Pour chaque projet, le choix du coloris permet à Résineo de s’intégrer parfaitement dans l’environnement du lieu, tout en offrant aux propriétaires une solution durable, favorisant la perméabilité des sols.Effet de perspective pour une villa CorseDes lignes épurées qui soulignent une vue imprenable sur la Méditerranée : en Corse, ce projet de rénovation de 300m² sublime des espaces extérieurs grandioses. L’alliance de deux coloris Résineo marbre (nacré et gris volcan) permet la création de margelles à plat plus confortables, de pochoirs décoratifs sur-mesure, ainsi que la création d’une perspective unique dans les escaliers.Informations techniques : rénovation, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 300m².Piscine privée en nuances de grisA proximité de Limoges, pour la rénovation des extérieurs de cette maison moderne aux lignes simples et épurées, les propriétaires ont fait le choix de marier plusieurs coloris de Résineo marbre (coquillage et nuances de gris) pour sublimer l’olivier en bordure de piscine, pièce maitresse de la terrasse.Informations techniques : rénovation, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 140m², dont 37mL (ou 3,7m²) à la verticale (plinthes)Rénovation d’un ancien relai de Poste à Ussel (46)Dans le Lot, à Ussel, cet ancien relai de poste transformé en restaurant a fait le choix d’un revêtement Résineo coloris marbre coquillage pour la création de sa plage de piscine.Dans un esprit de bassin naturel, le projet s’intègre parfaitement dans son environnement tout en conservant le charme de ce lieu paisible.Informations techniques : création, pose sur sol béton, épaisseur 1 cm. Surface d’application 70m².
Il y a 3 ans et 55 jours

La construction modulaire a rendez-vous à Nantes

L’Acim, le syndicat professionnel des acteurs de la construction Industrialisée et modulaire, organise à Nantes le 30 mars prochain son 3ème colloque national, en partenariat avec le magazine Hors-Site.
Il y a 3 ans et 55 jours

Extension bois : cuisine et séjour pour cette maison de ville anglaise

SE24 est un projet conçu par Turner Architects en Angleterre pour une famille qui s’agrandissait et avait besoin d’une cuisine plus grande et une salle familiale qui s’ouvrait sur le jardin. Il y avait cependant, un grand arbre qui se trouvait directement à côté de la cuisine existante. La famille l’aimait beaucoup, elle aimait s’asseoir […]
Il y a 3 ans et 55 jours

Le Frac Centre met à l'honneur les créatrices du domaine de Boisbuchet

L’European Centre for Architecture Art Design and Urban Studies et le Chicago Athenaeum ont dévoilé les lauréats de l’édition 2021/2022 du programme « Europe 40 Under 40 ». Dans cette sélection de jeunes professionnels prometteurs de l’architecture et du design, 24 français parmi lesquels EGR, Vincent Eschalier, Tautem, Bond […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 55 jours

À Rennes, l'hôtel Pasteur poursuit sa mue avec Encore Heureux

L’European Centre for Architecture Art Design and Urban Studies et le Chicago Athenaeum ont dévoilé les lauréats de l’édition 2021/2022 du programme « Europe 40 Under 40 ». Dans cette sélection de jeunes professionnels prometteurs de l’architecture et du design, 24 français parmi lesquels EGR, Vincent Eschalier, Tautem, Bond […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 56 jours

Métropole de Bordeaux : « Nous pouvons faire de la Vefa inversée pour porter le foncier », Entretien avec Muriel Boulmier

Entretien avec Muriel Boulmier, présidente de l'Union régionale HLM en Nouvelle-Aquitaine.
Il y a 3 ans et 56 jours

Domofrance (Bordeaux, 33)

Le maître d'ouvrage de la semaine -
Il y a 3 ans et 56 jours

Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme

Après 3 ans de recherche, Arcora présente Héméra, un nouveau système silencieux, compact et autonome, développé avec les chercheurs du laboratoire Navier de l’Ecole des Ponts ParisTech. Il s’agit du premier système de protection solaire actionné par un fil en alliage à mémoire de forme. Composés d’un alliage nickel-titane (NiTi), les Alliages à Mémoire de Forme sont fréquemment utilisés dans l’industrie biomédicale ou l’horlogerie. Ils possèdent deux propriétés exceptionnelles : la super-élasticité, qui peut atteindre dix fois celle de l’acier, et la mémoire de forme, car ils présentent la capacité de retrouver leur forme initiale, c’est-à-dire de se souvenir des traitements thermomécaniques qu’ils ont subis. Leurs propriétés exceptionnelles ont été le sujet d’étude de la thèse menée depuis 2015 par Philippe Hannequart, docteur et chargé de R&D chez Arcora, qui a abouti à Héméra, un système de protection solaire mobile avec des ventelles actionnées à la seule force du fil en alliage à mémoire de forme, stimulé par les températures extérieures. Le système est autonome en énergie grâce aux ventelles équipées de films photovoltaïques ASCA® composés de polymères organiques. Emmanuel Viglino précise : « Nous sommes convaincus que la mise en place de systèmes de protection solaire vertueux est une condition essentielle pour limiter l’empreinte carbone, tout en garantissantun confort aux utilisateurs. L’ajout de ventelles photovoltaïques est un atout considérable pour l’autonomie énergétique du système. ». Cet article Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 56 jours

David Macdonald remplace Henk Bassie à la direction générale de Kingspan Insulation

Henk Bassie, directeur général de Kingspan Insulation Europe continentale, a annoncé qu’il avait accepté une nouvelle mission chez Kingspan Insulation. À compter du 1er avril, il occupera le poste de directeur général de Kingspan Insulation pour la région Afrique, Moyen-Orient, Asie-Pacifique. David Macdonald lui succède, il prendra ses fonctions le 1er avril 2022. David connait très bien l’industrie des matériaux du bâtiment, il a de nombreuses années d’expérience chez Kingspan et y a occupé diverses fonctions. En plus de son rôle de directeur général de Kingspan Insulation Continental Europe, il sera toujours responsable des produits de l’ensemble de la gamme Kingspan Unidek .  
Il y a 3 ans et 56 jours

Sika au chevet de la corniche Kennedy

La corniche Kennedy, qui longe le littoral de la rade de Marseille retrouvera en mai prochain, sa célèbre promenade, et notamment son banc long de 4 km, après 4 années de travaux de rénovation menés par le groupement d’entreprises conduit par GTM et Eiffage Génie Civil, mandaté par la métropole Aix-Marseille-Provence. Sur une longueur totale d’environ 1,7 km, l’opération a consisté à réhabiliter les dalles, les bancs, les parapets et les trottoirs de la corniche Kennedy. Les travaux de réparation et de renforcement permettront à la promenade de retrouver son aspect initial. Seul le profil du parapet, désormais en BFUHP (béton fibré à ultra hautes performances), a été légèrement modifié. L’un des enjeux était de sceller le parapet et les dalles, et de réaliser le jointement des éléments préfabriqués (banc, parapet…) de la corniche, offrant une vue imprenable sur la mer mais exposée à un environnement marin agressif. Pour garantir la longévité de l’ouvrage, le choix s’est porté sur deux solutions Sika, dont les volumes nécessaires affichent des chiffres records : 4 660 sacs, soit 116 tonnes, soit 2 km, de Sikagrout®, 234 ont été nécessaires pour sceller les parapets préfabriqués et le clavetage de dalles et 3 000 cartouches, soit 2 km, de SikaHyflex® , 160, de couleur beige, ont été utilisées à ce jour pour réaliser les joints d’étanchéité de tous les éléments préfabriqués. En outre, l’ouvrage en béton armé construit, dans les années 60, en encorbellement au-dessus de la mer avait fini par être particulièrement dégradé. Pour mener à bien certaines réparations des bétons, deux solutions Sika ont également été utilisées : le système Sikadur Combiflex®, et le Sika MonoTop® -410 R.
Il y a 3 ans et 56 jours

Décision sur la "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge en Syrie le 18 mai

L'audience à la chambre de l'instruction, présidée par le juge Eric Halphen, a duré environ trois heures, en présence de très nombreux avocats. Dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en juin 2017, Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes dont l'EI ainsi qu'à des intermédiaires afin de maintenir l'activité d'une cimenterie en Syrie alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.Le groupe avait investi 680 millions d'euros dans la construction de ce site, achevé en 2010.Le groupe avait obtenu de la cour d'appel de Paris en novembre 2019 l'annulation sa mise en examen en 2018 pour "complicité de crimes contre l'humanité".Mais en septembre 2021, la Cour de cassation, plus haute juridiction judiciaire française, avait cassé cette décision de la cour d'appel, ainsi que le maintien de la mise en examen du groupe pour "mise en danger de la vie d'autrui".Elle avait renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction, dans une composition différente.Dans ses réquisitions dont l'AFP a eu connaissance, le parquet général demandait le maintien de la mise en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité" de Lafarge : il estime que l'entreprise "a financé, via des filiales, les activités de l'EI à hauteur de plusieurs millions de dollars, en connaissance précise des agissements".Le parquet a également requis l'annulation de la mise en examen de Lafarge pour "mise en danger de la vie d'autrui". A l'issue de l'audience, Me Christophe Ingrain, Rémi Lorrain et Paul Mallet, avocats du groupe Lafarge, n'ont pas souhaité faire de commentaires. Le groupe Lafarge avait estimé en septembre que la décision en cassation "ne présumait en aucun cas d'une éventuelle culpabilité de Lafarge SA"."Nous avons pris des mesures immédiates et fermes pour nous assurer que des événements similaires ne puissent plus se reproduire", avait-il assuré, précisant que Lafarge n'exerçait "plus aucune activité en Syrie depuis plus de six ans".La Cour de cassation avait par ailleurs confirmé la mise en examen du cimentier pour "financement du terrorisme".Pour Joseph Breham, avocat d'une centaine d'ex-salariés syriens, les avocats de Lafarge "ont nié l'existence de crimes contre l'humanité en Syrie" à la date des faits voire même "le concept de crimes contre l'humanité tel que défini en France depuis 50 ans".C'est selon lui "une défense sans subtilité", qualifiée également par l'avocat de la Ligue des droits de l'Homme Arié Alimi de "défense Robert Faurisson", en référence à l'universitaire négationniste mort en 2018.Si la cour suit les réquisitions du parquet général et la volonté des parties civiles, "plus rien ne s'opposera à ce que soit démontré de manière incontestable que le groupe Lafarge a en connaissance de cause financé l'Etat islamique et le Front Al Nosra alors qu'(ils) commettaient les pires exactions", a estimé de son côté Emmanuel Daoud, avocat de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).
Il y a 3 ans et 56 jours

La guerre en Ukraine assombrit les perspectives de l'économie française

Selon deux indicateurs qui mesurent la confiance des entreprises, le conflit a pour l'instant surtout affecté l'industrie, avec des chaînes d'approvisionnement perturbées, tandis que les services et encore davantage le bâtiment, moins exposés à l'international, ont continué en mars à bénéficier de la reprise de l'activité avec la sortie de la pandémie."Globalement la dégradation de la confiance des entreprises pour l'instant n'a pas été très forte", constate Charlotte de Montpellier, économiste à la banque ING.Le cabinet IHS Markit a même mesuré une accélération de la croissance du secteur privé au mois de mars, après deux mois de tassement liés à la progression du variant Omicron.Une accélération qui a "exclusivement reposé sur les performances des prestataires de services". La hausse de la production manufacturière, elle, a "fortement ralenti sous l'effet du maintien des perturbations sur les chaînes d'approvisionnement et, selon certaines entreprises interrogées, de la crise en Ukraine", détaille le cabinet dans un communiqué.En dehors de l'industrie, le secteur du commerce, et particulièrement du commerce de détail, a ainsi vu selon l'Insee la confiance des chefs d'entreprise chuter fortement, traduisant l'inquiétude des consommateurs. D'une manière générale, le climat des affaires s'est nettement détérioré par rapport à février, tout en restant encore à des niveaux historiquement élevés.Incertitude et inflationContrairement à Markit, l'Insee, dont l'échantillon d'entreprises interrogées est plus large, a mesuré un fléchissement du climat des affaires également dans les services."Les entreprises sont attentistes en observant une inflexion de la demande", analyse Philippe Waechter, économiste chez Ostrum Asset Management.La semaine dernière, l'Insee avait déjà constaté dans sa note de conjoncture que la guerre provoquait un choc de prix, d'incertitude et de confiance.La situation "risque de se détériorer dans les prochains mois si le conflit continue", selon Charlotte de Montpellier pour qui, à l'inverse, "si le conflit s'arrête, on aura un redressement des indicateurs".Pour l'instant, le marché du travail reste solide mais il "réagit toujours avec retard", prévient cette économiste.Si la guerre "s'inscrit dans la durée, on aura une inflexion de l'activité, mais la vraie rupture, ce sera si les entreprises commencent à réduire l'emploi", analyse Philippe Waechter pour lequel un tel retournement serait alors "vraiment préoccupant".L'inflation qui s'accélère pourrait dans un premier temps entraîner une hausse des commandes des entreprises, celles-ci craignant que les prix n'augmentent encore davantage à l'avenir.Dans un second temps, "d'ici quelques mois", le risque est de "conduire à une détérioration forte de l'activité économique" lorsque ces achats anticipés cesseront, prévient Charlotte de Montpellier.Craintes pour l'emploiPhilippe Waechter ne croit pas à une telle hausse des achats à court terme, ni pour les entreprises ni pour les ménages."Quand on regarde la confiance des ménages à l'échelle de l'Union européenne, on voit qu'elle baisse déjà de façon significative", ce qui va entraîner un ralentissement de la consommation, estime-t-il.L'inflation "commence manifestement à avoir un impact sur le comportement d'achat des entreprises donc aussi sur les perspectives économiques globales pour les prochains trimestres", met en garde Charlotte de Montpellier, selon laquelle "on ne peut exclure" d'avoir un PIB en baisse au deuxième trimestre.Les statistiques du moral des ménages et de l'inflation pour le mois de mars, qui seront publiées la semaine prochaine par l'Insee, sont très attendues par les économistes.
Il y a 3 ans et 56 jours

Guerre en Ukraine : face à la flambée des prix, l'inquiétude monte dans le BTP

CONJONCTURE. Les conséquences du conflit russo-ukrainien sur les approvisionnements en matières premières suscitent de plus en plus de craintes chez les entrepreneurs de la construction : leurs carnets de commandes signés il y a quelques mois sur la base de prix qui ont considérablement augmenté depuis, rogne d'autant leur marge aujourd'hui et, par répercussion, leur trésorerie.
Il y a 3 ans et 56 jours

Chatillon Architectes imagine la restructuration du Quadrilatère de Beauvais

ARCHITECTURE. Un ancien site industriel typique du XXe siècle, oeuvre d'André Hermant, va bénéficier d'un grand chantier de modernisation. Le bâtiment devrait être inauguré en 2024.
Il y a 3 ans et 56 jours

Téréva rachète un distributeur spécialisé en solaire photovoltaïque résidentiel

ACQUISITION. Le spécialiste de la distribution plomberie, sanitaire, chauffage, Téréva, annonce avoir mis la main sur Ned, distributeur français spécialisé en solaire photovoltaïque résidentiel.
Il y a 3 ans et 56 jours

"Des chantiers de maisons individuelles sont à l'arrêt", Sylvain Massonneau (Pôle Habitat de la FFB)

Pour le vice-président du Pôle Habitat de la FFB, la crise des matériaux pourrait contraindre les constructeurs de maisons individuelles à retirer des programmes de la phase de commercialisation. Les patrons d'entreprises doivent s'attendre à réaliser des marges nulles en 2022.