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Toute l'actualité du bâtiment

256977 actualités disponibles
Il y a 4 ans et 47 jours

Le gouvernement veut accélérer la vaccination en entreprise

SANTE. Le ministère du Travail a annoncé une série de mesures pour déployer plus massivement la vaccination en milieu professionnel. Différents vaccins seront disponibles pour les salariés.
Il y a 4 ans et 47 jours

Architectes, proposez vos réalisations aux Trophées Eiffel 2021

ConstruirAcier, association de promotion de la filière Acier française, organise chaque année depuis 2015 les Trophées Eiffel, récompensant des projets utilisant ce matériau pour tout ou partie. Pour participer à l’édition 2021 dont le jury sera présidé par Marc Mimram, les dossiers sont à envoyer avant le 30 mai. […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 47 jours

Jeux Olympiques 2024 : une nouvelle étape pour la Colline d’Élancourt

Des travaux d’aménagement de la Colline d’Élancourt, liés aux épreuves de VTT des Jeux Olympiques 2024, seront lancés en septembre 2022.
Il y a 4 ans et 47 jours

Arpajon : les projets ambitieux de la Ville pour 2021

De nombreux projets de modernisation d’infrastructures sont envisagés à Arpajon cette année.
Il y a 4 ans et 47 jours

Le fisc n'est pas tenu de donner certains renseignements

C'est une exception posée par la Cour de cassation à l'obligation faite au fisc, par la loi, de communiquer au contribuable les documents qui fondent le redressement.Cette obligation ne s'étend pas aux documents qui font l'objet d'une publicité légale, parce qu'ils sont accessibles au public, tranchent les juges.L'affaire portait sur un problème d'évaluation des biens immobiliers taxés au titre de l'impôt sur la fortune. Les services fiscaux, considérant que certains biens avaient été déclarés pour une valeur trop faible, notifiaient une procédure de redressement. Le contribuable réclamait la communication des éléments de comparaison et notamment les surfaces des biens invoqués comme similaires par le fisc. Le code général des impôts oblige l'administration à informer le contribuable de la teneur et de l'origine des renseignements et documents obtenus de tiers et sur lesquels il se fonde, rappelait-il.Mais les services fiscaux avaient refusé. Ils répondaient que l'intéressé n'avait qu'à se renseigner auprès du cadastre ou du service de la publicité foncière. Les juges leur ont donné raison puisque, selon eux, les informations demandées étaient "librement accessibles à toute personne intéressée". Ils n'ont rien dit du caractère payant de ces renseignements, pour l'intéressé qui présente une demande.(Cass. Com, 10.4.2019, W 17-15.819).
Il y a 4 ans et 47 jours

En verre et contre tout

Véritables prouesses structurelles, les verrières offrent luminosité et protection contre les intempéries. Constituées de verre, métal, et parfois bois, elles surplombent des espaces qui affirment leur identité.
Cimbat
Il y a 4 ans et 47 jours

Vicat : hausse de près de 15% du chiffre d'affaires au premier trimestre

Le cimentier français a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 14,9% au premier trimestre, à 707 millions d'euros, porté par une reprise de plus de 20% en France, en Asie et autour de la Méditerranée.
Il y a 4 ans et 47 jours

Antibes : modification du plan local d’urbanisme dans le cadre du projet « Ville-Jardin »

La Ville d’Antibes poursuit son projet d’aménagement et de développement durable à travers l’opération « Ville-Jardin ». Une modification du plan local d’urbanisme est prévue à cet effet.
Il y a 4 ans et 47 jours

Le groupe Mirwault étoffe encore un peu plus son activité qofi

Formusson Distribution, la filiale quincaillerie du groupe Mirwault, vient de reprendre ACBAT, un spécialiste en accessoires et ferrures de menuiserie.
Il y a 4 ans et 47 jours

Recours contre un projet d’entrepôt destiné à Amazon près de Rouen

Cette requête vise l'annulation du permis de construire accordé par le maire de Petit-Couronne à la société Gazeley qui, selon l'élu, opère pour Amazon, a précisé l'association les Amis de la terre, à l'origine du recours.Elle a été déposée le 25 avril, selon le greffe du tribunal administratif."La question de la sécurité incendie ne nous semble pas tout à fait élucidée. Si des aménagements ont été prévus par le maître d'ouvrage, cela nous semble encore trop léger", a expliqué Louis, des Amis de la terre et du collectif Stop Amazon 76. Il n'a pas souhaité donner son nom de famille.En octobre, la métropole de Rouen avait voté contre ce projet face à des inquiétudes du SDIS (service départemental d'incendie et de secours). Les pompiers craignaient dans un rapport d'être confrontés à une "impossibilité opérationnelle" et estimaient qu'un incendie de grande ampleur pourrait produire "un volume de fumée supérieur à celui produit lors de l'incendie du 26 septembre 2019" sur le site Seveso de Lubrizol à Rouen.Mais en mars le préfet de Seine-maritime a signé deux arrêtés autorisant le projet.L'exploitant a réalisé "un important travail pour faire évoluer son projet en y intégrant les recommandations du SDIS", avait en effet assuré la préfecture dans un communiqué.Les Amis de la terre expliquent préparer un recours contre l'un des arrêtés préfectoraux, en parallèle à celui déposé contre le permis de construire.Interrogé mardi par l'AFP, le service de presse d'Amazon en France n'a pas confirmé de projet d'implantation à Petit-Couronne. La société confirme en revanche qu'elle en étudie un à Moult (Calvados).Le maire PS de Petit-Couronne, Joël Bigot, a assuré mardi à l'AFP que le projet d'Amazon sur sa commune était "plus que jamais d'actualité". Selon lui, Amazon a promis 1.200 emplois au minimum dans sa commune.Le géant américain, critiqué sur son impact social et environnemental, a par ailleurs annoncé mardi l'ouverture "à l'été 2021" d'un vaste entrepôt dans la métropole de Metz.
Il y a 4 ans et 47 jours

Câbles: le chiffre d'affaires de Nexans profite de la hausse des cours du cuivre

Le fabricant de cables Nexans a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 15,2% au premier trimestre 2021, gonflé notamment par l'explosion des cours du cuivre sur les marchés des matières premières.
Il y a 4 ans et 47 jours

Nouvelle identité visuelle pour RENOVAL Menuiseries

RENOVAL Menuiseries, marque du Groupe RENOVAL, veut asseoir son positionnement de spécialiste, innovant et exclusif. Il se présente désormais avec une image véritablement industrielle et dynamique pour apporter un nouvel écrin à son savoir-faire et à l’accompagnement client. Cette nouvelle identité visuelle illustre également une capacité à proposer un catalogue produits adaptés aux besoins des professionnels et aux marchés de la construction hors-site, des ERP et des bâtiments industriels. Ce changement est accompagné par la transformation des outils marketing et des outils d’aide à la vente. La volonté de la marque est de mettre à disposition des outils efficaces qui facilitent le quotidien des professionnels du bâtiments et des cabinets d’architecture.
Il y a 4 ans et 47 jours

Un portfolio des réalisations les plus représentatives du savoir-faire de Kawneer

Dans le cadre d’une nouvelle stratégie de communication à l’échelle européenne, Kawneer lance sa plaquette PerspeKtives, un portfolio des réalisations les plus représentatives du savoir-faire du groupe dans le monde. Informer, accompagner et inspirer les prescripteurs, les promoteurs et les fabricants de menuiserie. C’est autour de ces 3 axes structurants que ce document s’est développé. Il apporte des informations sur le groupe et les différentes antennes internationales. Il permet aussi de présenter les produits conçus par Kawneer et son savoir-faire. Il permet de découvrir les projets architecturaux réalisés à travers le monde : 8 à 9 projets sont présentés par pays d’implantations. Des réalisations d’envergure de Kawneer France sont présentés, notamment, l’Arbre Blanc à Montpellier, le Palais des congrès au Cap  d’Agde, son siège social à Vendargues etc.  Grâce à un index très précis, il est possible d’identifier rapidement les produits les plus adaptés aux besoins spécifiques des clients. Kawneer publie également un site dédié. MainPage  
Il y a 4 ans et 47 jours

L'activité du géant des Centres commerciaux sévèrement affectée sous l'effet Covid

L'activité du géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a été sévèrement affectée au premier trimestre par la fermeture de ses centres pendant 70 jours.
Il y a 4 ans et 47 jours

Qualité architecturale et environnementale pour l’immeuble FLOW

A Montrouge, Plusieurs éléments architecturaux et constructifs, imaginés par le cabinet d’architecture SCAU, attirent tout de suite le regard sur l’immeuble FLOW, à commencer par le choix de disposer l’immeuble…Cet article Qualité architecturale et environnementale pour l’immeuble FLOW est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 47 jours

Se lancer dans un potager bio

Quel bonheur de pouvoir récolter ses propres fruits et légumes ! Enfant, vous aviez peut être goûté au plaisir de jardiner à l’école et le temps passant, vous avez toujours gardé au fond de votre jardin ou sur votre balcon, un petit coin pour le jour où vous prendriez le taureau par les cornes, pour […]
Il y a 4 ans et 47 jours

À Lisieux, le Palais de Justice s'installe dans une ancienne filature, grâce à Leonard & Weissmann

Appartements traversants ou à double orientation, baies vitrées coulissantes du sol au plafond, prolongement des logements par des jardins d'hiver et des balcons, rideaux thermiques : à Chêne-Bourg, dans la banlieue de Genève, les lauréats du Pritzker 2021, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont développé tout leur vocabulaire […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 48 jours

Avignon : confirmation des travaux de rénovation de la gare centre et du parvis pour 2024

Plusieurs chantiers auront lieu de 2022 à 2024 concernant le parvis et le bâtiment de la gare d’Avignon Centre.
GDA
Il y a 4 ans et 48 jours

Livre : “Le beau, le brut et les truands”

“Le beau, le brut et les truands” met en scène la conversation de Paul Chemetov et Rudy... Cet article Livre : “Le beau, le brut et les truands” est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 48 jours

Recrutement : quels sont les métiers du BTP les plus en tension ?

L’Observatoire des métiers du BTP a publié sa dernière étude relative aux métiers en tension, intégrant un volet dédié au Bâtiment et un volet dédié aux Travaux Publics.
Il y a 4 ans et 48 jours

La Smart Buildings Alliance se dote d'un Advisory Board, un conseil d'orientation stratégique

11 membres experts des métiers de la villeUn important travail de réflexion a été conduit par Emmanuel François, Président de la Smart Buildings Alliance et Marc Daumas, Directeur général d’Aire Nouvelle chez ENGIE, pour choisir le groupe le plus diversifié et représentatif possible. L’idée étant d’élargir le champ d’actions de la SBA à toutes les sphères de l’immobilier et de la ville.« Notre objectif est avant tout d’aider la SBA à tenir sa promesse, celle de combiner transition numérique et transition environnementale au service de tous les usagers »Marc Daumas, Président de l’Advisory Board« C’est dans cette perspective que nous avons sollicité et rassemblé une riche diversité de référents et d’experts parmi les meilleurs acteurs de l’immobilier et de la ville : élu de collectivité territoriale, représentant d’ONG, constructeur, promoteur, établissement financier, aménageur, établissement public d’Etat, foncière, équipementier, architecte urbaniste, énergéticien »Emmanuel FrançoisCe sont au total 11 personnalités reconnues dans leur environnement professionnel - ancien ministre, CEO de grands groupes, président d’organisations professionnelles, élus, représentants de collectivités territoriales ou d’ONG – qui ont été choisies pour faire partie de ce conseil d’orientation stratégique. Elles se sont réunies pour la première fois le 27 janvier dernier, afin de se rencontrer et partager les leviers et les freins à cette ambition.Même si certains membres étaient déjà adhérents de la Smart Buildings Alliance, d’autres ont été choisis afin d’explorer et d’élargir de nouveaux points de vue et visions externes pour massifier le déploiement des solutions Smart au service de l’environnement et des usages. Grâce à cette prise de recul, l’Advisory Board pourra aider la SBA à cadrer son projet si cela est nécessaire, mais également faire face à d’éventuelles difficultés et la guider dans ses choix et sa stratégie.Les missions de la SBA :Imaginer et concevoir les conditions de mise en oeuvre et de développement des smart buildings dans la smart city en relevant les défis posés par : La transformation numériqueLe développement durableLa place des services et des usagers au coeur des bâtiments et de la villeContribuer à faire de l'Europe et de la France une place forte mondiale des smart buildings et de la smart city (équipements, logiciels, usages...)Les missions de l'advisory Board :Conseiller la SBA sur ses orientations et sa stratégieAccompagner la SBA dans l'élargissement de son champ d'action à toutes les sphères de l'immobilier et de la villeÊtre un levier de la massification des solutions smart sur tout le territoireAppuyer le déploiement à l'international de la SBA« Nous voulons constituer un nouveau levier de massification pour développer les solutions Smart sur tous les territoires et soutenir le déploiement de la SBA à l’international. »Marc Daumas
Il y a 4 ans et 48 jours

L’État veut aider les villes à repérer les logements vacants

Bordeaux, Toulouse, Grenoble... Ce plan vise à accompagner les élus locaux pour lutter contre les logements vides ou non occupés et prend la forme de mesures incitatives, avec notamment le déploiement d'une plateforme numérique qui permet de recenser et de localiser les logements vacants. L'aide inclut aussi des crédits complémentaires pour la rénovation des logements.D'ici la fin de l'année 2021, 57 collectivités territoriales sélectionnées - dont les métropoles de Bordeaux et de Lille - bénéficieront d'outils numériques pour "repérer, contacter et convaincre les propriétaires de logements vacants" et suivre la remise des logements sur le marché.La liste inclut aussi la métropole de Grenoble, les communautés d'agglomérations du Puy-en-Velay, du Grand Cahors, du Bassin d'Aurillac, ou encore de Châlons-en-Champagne.Elles seront rejointes par 44 autres territoires pilotes qui obtiendront des crédits d'ingénierie destinés à "remettre ces logements sur le marché"."On estime à 1,1 million le nombre de logements en France aujourd'hui inoccupés depuis plus de 2 ans ; cela représente 3,5 % du parc privé de logements", a déclaré Mme Wargon.Le ministère de la Transition écologique précise vouloir fournir un "accompagnement méthodologique" aux acteurs locaux, notamment à travers la mise à disposition de données fiscales et foncières "sur les logements vacants et leurs propriétaires".
Il y a 4 ans et 48 jours

Covid, pénuries de matières : comment les promoteurs font face aux crises

DÉCRYPTAGE. Entre la crise du coronavirus et la perturbation des chaînes d'approvisionnement en matières premières, le secteur de la construction cherche des solutions pour s'adapter. Batiactu a pris le pouls de la situation, en donnant la parole à plusieurs promoteurs immobiliers français.
Il y a 4 ans et 48 jours

Kiloutou étend sa présence en Auvergne-Rhône-Alpes

ACQUISITION. Le groupe Kiloutou a racheté le groupe Centrale de location spécialisé dans la location de matériels pour le bâtiment et les travaux publics au nord de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 48 jours

Contrats-type de rénovation globale : l'Unsfa et le Cnoa ont chacun leur version

CONTRATS. Les architectes de la rénovation, initiative portée par l'Unsfa avec la Capeb, et le Conseil de l'Ordre des architectes, ont tous deux élaboré des contrats-types pour des marchés globaux de rénovation auprès des particuliers. Avec quelles différences et points communs ? Batiactu fait le point.
Il y a 4 ans et 48 jours

Alkern rachète Become

Le fabricant de produits préfabriqués en béton reprend sa politique d’expansion et annonce l’acquisition, au 1er mai 2021, de la société Become, spécialisée dans les regards, bouches d’engouffrement et les massifs multifonction pour les travaux publics et le drainage agricole.
Il y a 4 ans et 48 jours

Un groupe de réflexion planche déjà sur l'après-RE2020

ENTRETIEN. Alors que la Réglementation environnementale 2020 doit entrer en vigueur au 1er janvier 2022, les acteurs publics et privés du logement planchent d'ores-et-déjà sur la mouture d'après, baptisée "Réflexions bâtiments responsables et territoires", ou RBRT. Derrière ce sigle certes un peu technocratique se cachent pourtant des considérations pertinentes sur les synergies à développer entre bâtiment et mobilité. Explications avec deux membres du groupe de travail dédié à ce sujet.
Il y a 4 ans et 48 jours

LafargeHolcim acquiert l'activité granulat d'Heidelberg Cement en Grèce

RACHAT. Le cimentier suisse LafargeHolcim annonce avoir signé un accord pour acquérir l'activité granulats d'Heidelberg Cement en Grèce.
Il y a 4 ans et 48 jours

Le projet de loi Climat & Résilience adopté en première lecture à l'Assemblée nationale

Ce projet de loi, c’est d’abord l’incarnation d’une nouvelle manière de faire de la politique, de la démocratie participative en acte. Il est, en effet, la traduction fidèle d’une très large partie des propositions des 150 citoyens tirés au sort de la Convention citoyenne pour le climat. La plupart des autres mesures ont déjà été mises en place par le Gouvernement.L'écologie dans notre quotidienLes 110 heures de débats à l’Assemblée ont permis d’enrichir le projet de loi et de le rendre plus ambitieux encore. Ce texte fait rentrer l’écologie dans notre quotidien et agit en matière climatique sur tous ses aspects :diviser par deux le rythme de bétonisation des sols en interdisant la construction de centres commerciaux sur des zones rurales ;arrêt de tous les vols intérieurs pour lesquels il existe une alternative moins émettrice de CO2 en moins de 2h30 ;à partir de 2023, dans les cantines, dans les CROUS ou dans les restaurants des administrations, une option végétarienne quotidienne sera obligatoire ;en 2024, la circulation des véhicules les plus polluants sera limitée en ville, en quadruplant le nombre de zones à faibles émissions (ZFE) ;dès 2025, il ne sera plus possible de louer des logements très énergivores ;en 2040, il ne sera plus possible de commercialiser des poids lourds utilisant des énergies fossiles, diesel ou essence.Une loi pour faire basculer la société française dans l’ère écologiqueDe la même manière que des lois fondatrices sur la liberté de la presse ou la laïcité ont enraciné des principes essentiels dans la République à l'orée du 20e siècle, la loi issue des travaux de la Convention citoyenne pour le climat ancrera durablement l'écologie dans notre société contemporaine.Ce texte a d'ores et déjà innové dans la façon dont les lois peuvent être construites en s'appuyant sur une démocratie plus participative. Elle nous permettra aussi de transformer notre modèle de société et de croissance et à engager des mutations profondes.Avec cette loi, la cause écologique intègrera la vie quotidienne des Français et les accompagnera durablement dans leurs choix de déplacement, de logement, de consommation, de production.C'est une loi qui vise à franchir le « dernier kilomètre » de la transition, le plus crucial : celui qui conduit à changer réellement nos modes de vie. Ce texte vise précisément cela, en faisant pénétrer l'écologie au cœur du modèle français et en irrigant concrètement la société française dans ce qu'elle a de plus fondamental : l'école, les services publics, la vie en entreprise, la Justice, mais aussi le logement et l'urbanisme, la publicité, la mobilité pour se rendre au travail ou en vacances.Cette loi n'agira pas seulement sur les structures de l'économie pour en accélérer la décarbonation, elle innervera notre culture, en favorisant l'éducation à l'environnement, une publicité responsable, une consommation plus sobre.C'est tout à l'honneur de la France de mener ces transformations au moment où nous affrontons une crise sanitaire majeure doublée d'une crise économique et sociale. Au moment où, plus que jamais, nous avons collectivement pris conscience de notre vulnérabilité, nous avons ce devoir de nous préparer à la plus grande menace systémique du siècle à venir. Le devoir d'agir pour une société plus sobre et plus résiliente, dans laquelle nos concitoyens vivront mieux et pourront faire face aux chocs du dérèglement climatique.Ce projet de loi vient compléter et accélérer les grandes lois de ce quinquennat sur l'écologie comme la loi agriculture et alimentation, la loi énergie climat, la loi d'orientation des mobilités ou encore la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire ; ainsi que le plan de relance, qui intègre un montant inédit de 30 milliards d'euros d'investissements verts sur les deux prochaines années. Notre pays prépare désormais une loi de transformation autour de 6 grands thèmes, qui va occuper la vie parlementaire pendant plusieurs semaines et générer des débats de société structurants pour notre avenir.Toutes ces politiques nous mettent sur les rails pour tenir nos objectifs climatiques et poser les bases pour aller encore plus loin dans la transition écologique.Les dispositions présentées dans ce dossier de presse sont un zoom sur certaines mesures-phares des 69 articles qui composent le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, dit « Climat et Résilience ». Après avoir été présenté en Conseil des ministres, le projet sera soumis au Parlement à qui il appartiendra, comme le prévoient nos règles constitutionnelles, d'en valider le contenu au terme d'un processus de plusieurs mois, jusqu'à un adoption probablement à la fin de l'été 2021.Tout cela, nous le devons à une expérience démocratique inédite, voulue par le président de la République : la Convention citoyenne pour le climat. Une expérience pour trouver les réponses à la question de l'urgence climatique, mais aussi pour assurer l'acceptabilité sociale des mesures proposées.Une expérience à laquelle peu croyaient à son lancement il y a 18 mois mais qui, grâce au sérieux et à l'investissement de 150 citoyens tirés au sort, ainsi qu'à l'engagement personnel d'Emmanuel Macron, a créé aujourd'hui les conditions d'un changement profond.Barbara Pompili - Ministre de la Transition écologique Le projet de loi Climat et résilience est attendu au Sénat dans le courant de juin.
Il y a 4 ans et 48 jours

Architectes et entreprises invités à prendre part aux rénovations des HLM parisiens

PARC SOCIAL. La capitale va lancer, dans les deux ans, près de 170 opérations de rénovation du patrimoine social parisien. La Ville invite maîtres d'oeuvre et entreprises à se saisir de ce marché.
Il y a 4 ans et 48 jours

Quand bois et agriculture font bon ménage

Un panneau bois composite lié par colle biosourcée issue de l’agriculture française vient d’être développé. Un premier démonstrateur va permettre de produire 200 000 m3 de panneaux biosourcés avec 25 000 tonnes de résine.
Il y a 4 ans et 48 jours

Le Sénat défend le régime de garantie des salaires lors de faillites d'entreprises

Le texte, qui n'a pas de valeur contraignante, a été voté très largement de la droite à la gauche de l'hémicycle, seul le groupe RDPI à majorité En Marche votant contre."Nous souhaitons envoyer un signal fort de soutien aux salariés de notre pays touchés durement par la crise sanitaire et ses conséquences économiques (...), nous souhaitons également adresser un signal d'alerte au gouvernement pour qu'il ne dénature pas le régime actuel", a déclaré Pascale Gruny (LR).Ce texte "traduit une réelle inquiétude, réaffirme un véritable attachement à un pilier de notre tradition sociale et renouvelle un objectif commun, maintenir cet amortisseur social", a affirmé le centriste Jean-Pierre Moga.L'Association pour la gestion du régime de garantie des créances de salariés (AGS) assure le paiement des salaires d'une entreprise insolvable avant d'être en partie remboursée à l'issue de la procédure collective (redressement ou liquidation judiciaire, etc.).Selon l'AGS et les auteurs de la proposition de résolution, l'avenir de ce régime "unique en Europe", est menacé par un projet de réforme visant à transposer une directive européenne sur la restructuration des entreprises.Ils craignent une rétrogradation de l'AGS dans la liste des créanciers de l'entreprise, qui ferait passer les salariés "après d'autres créanciers et notamment les mandataires de justice et les banques".Matignon a indiqué fin avril qu'il finaliserait d'ici à l'été son projet de réforme "sur la base des recommandations du rapport" remis par l'ancien Commissaire général à l'investissement René Ricol."Le gouvernement suivra largement les recommandations de René Ricol", a confirmé la ministre du Travail Elisabeth Borne devant les sénateurs, soulignant que "tout d'abord, il convient clairement de réaffirmer le super privilège de l'AGS et de maintenir son rang de créance".La proposition de résolution invite également le gouvernement "à envisager l'ouverture d'une protection spécifique de garantie des salaires des indépendants durement éprouvés par la crise".
Il y a 4 ans et 48 jours

68 collectivités pilotes se lancent dans la lutte contre la vacance de logements

IMMOBILIER. Pour réduire le nombre de logements vacants, le gouvernement annonce la sélection d'une soixantaine de collectivités pilotes. Celles-ci seront chargées d'oeuvrer à identifier les habitations inoccupées et à convaincre les propriétaires de remettre leurs biens sur le marché.
Il y a 4 ans et 48 jours

Décarboner le bâtiment: la filière bois doit quadrupler sa part de marché en France en 10 ans

La filière bois française, avec 60 000 entreprises et près de 400 000 emplois, compte quadrupler sa part de marché dans la construction au cours des 10 ans à venir, afin de décarboner le secteur du bâtiment, responsable de près de 19% des émissions carbone du pays.
Il y a 4 ans et 48 jours

Certivéa interroge 14 personnalités sur le bâtiment et les territoires face à l’urgence climatique

Certivéa, qui accompagne depuis 15 ans les professionnels du bâtiment, de l’aménagement et les décideurs territoriaux sur les enjeux du développement durable, a interrogé 14 personnalités pour dresser avec eux un état des lieux et proposer des préconisations pour engager le bâtiment et les territoires dans la lutte contre l’urgence climatique.Députés, dirigeants et responsables RSE du secteur du bâtiment et de l’aménagement livrent leur vision et leurs solutions En ce début d’année 2021, plusieurs acteurs reconnus pour leur expertise et leur engagement au nom de la ville durable ont répondu à l’appel de Certivéa. Parmi eux, des responsables politiques comme la députée et présidente de l’Alliance HQE-GBC Marjolaine Meynier-Millefert, des présidents d’institutions comme Corinne Le Quéré, Présidente du Haut Conseil pour le Climat et climatologue ou Arnaud Leroy, président de l’ADEME ; des dirigeants et responsables RSE d’entreprises du bâtiment et de l'aménagement comme Fabrice Bonnifet, Directeur Développement Durable de Bouygues et Président de C3D ; ou encore des architectes comme Denis Valode. (la liste exhaustive des 14 personnalités est précisée dans la synthèse complète).Un état des lieux à 360° à l’échelle du bâtiment neuf, du parc existant et des territoiresBâtiment neuf : les pratiques vertueuses doivent se démocratiser et la gestion des déchets reste problématiqueLa mesure des émissions de gaz à effet de serre, le pilotage des consommations énergétiques se développent et l’implication des entreprises est bien réelle. Pour Pierre Ducret, Président de l’Institut de l’Économie pour le Climat : « les grandes entreprises multiplient les engagements [liés à l’urgence climatique] et innovent pour saisir les opportunités de marché et limiter leurs risques ». Les grandes sociétés de gestion immobilières, qui utilisent désormais des critères de performance ESG (Environnement Sociétal Gouvernance) pour valoriser leurs actifs immobiliers font aussi bouger les marges.Pour autant, les cahiers des charges des donneurs d’ordre manquent encore d’ambition. Pour Fabrice Bonnifet, « il est inadmissible que le secteur de la construction continue encore des années à produire plus de 220 millions de tonnes par an de déchets ».Parc existant : la priorité face à l’urgence climatique, pourtant des freins systémiques empêchent encore la massification de la rénovationLe parc existant constitue l’essentiel de l’empreinte carbone et énergétique du secteur. On estime qu’en 2050, 70% des bâtiments existants dateront d’avant la règlementation RT 2012. La massification de la rénovation bénéficie d’un soutien politique inédit avec le plan France Relance et d’un appui règlementaire ambitieux avec le décret tertiaire. Pourtant, la révolution n’a pas encore lieu. Si l’on tarde trop, en plus de l’enjeu climatique, les investissements nécessaires pour rénover un parc de plus en plus dégradé pourraient devenir vertigineux.Afin de massifier la rénovation, il faut lever des freins systémiques évoqués par Julien Hans, Directeur Energie-Environnement au CSTB Grenoble : « Nous constatons aujourd’hui : une forte non-qualité des travaux, qui s’ajoute à de longs retours sur investissement, peu de recherche et développement dans le secteur (< à 1 % du chiffre d'affaires de la construction), et enfin une offre de service faible et une main d’œuvre encore mal formée au regard des besoins de massification. »Les territoires : acteurs essentiels pour déployer des stratégies durables mais une gouvernance pas assez transversaleSelon Marjolaine Meynier-Millefert, « les collectivités locales sont naturellement les mieux placées pour ajuster aux réalités du terrain les ambitions en matière de lutte contre le changement climatique, qui, sans elles, restent souvent théoriques ». Cependant, la transformation des territoires se heurte aujourd’hui à des schémas en silo : chaque action dépasse difficilement les limites d’une collectivité ou d’un domaine d’intervention. La gouvernance devrait plus impliquer les différents acteurs des territoires, des secteurs public et privé, sans oublier les habitants, les scientifiques et les acteurs économiques.Des préconisations à toutes les étapes de vie du bâtiment et au niveau des territoiresNeuf : dépasser l’approche énergétique pour appréhender l’impact carbone et le confort des occupantsLa nouvelle règlementation RE2020 est, selon les personnalités interrogées, l’occasion d’impulser un changement de paradigme dans la construction : dépasser l’enjeu de performance énergétique pour appréhender l’impact carbone et le confort d’été des occupants.Cela implique notamment une réflexion sur les matériaux, comme le rappelle Denis Valode, architecte : « le sujet principal est désormais l’énergie grise[1] qui concerne le choix des matériaux et des conditions d’élaboration du bâti. (…). Une seule règle : le bon matériau au bon endroit. »Parc existant : outre la massification de la rénovation, il faut une révolution des usagesLes acteurs interrogés appuient unanimement l’idée d’adosser de manière plus systématique les éco conditionnalités à l’allocation de subventions publiques avec comme condition primordiale le recours à des énergies bas carbone.De nombreux acteurs rappellent la nécessité d’innover en matière d’usage, de réversibilité, de recyclage, de densification, de végétalisation, etc. Christian Brodhag, Président de Construction 21, estime enfin que : « La crise de la Covid et les pratiques de travail à distance vont conduire les entreprises tertiaires à reconsidérer leur organisation, leur patrimoine et leur usage du numérique. Une écoconception de ces solutions est nécessaire, avec notamment la rénovation profonde. »Territoires : le développement durable doit infuser les stratégies territorialesLe développement durable et l’urgence climatique doivent devenir des composantes essentielles de tous projets d’aménagement des territoires. On pense à l’évaluation de l’impact carbone des budgets publics ou à la formalisation d’objectifs de rénovation énergétique. Outre les aides et des dispositifs d’accompagnement des outils pertinents existent comme les boussoles stratégiques, les méthodes de planification, etc. La sobriété des politiques publiques, la préservation de la biodiversité, la lutte contre l’artificialisation des sols sont également évoqués. Pour Dominique Riquier-Sauvage, architecte et membre du Conseil Économique, Social et Environnemental : « Nous devons, en matière d’aménagement, prendre des mesures visant notamment à limiter l’artificialisation des sols pour préserver notre biodiversité, qui joue un rôle de régulateur au niveau du climat et du stockage du carbone. »Un accompagnement indispensable des acteurs pour l’atteinte des objectifsToutes les personnes interviewées ont par ailleurs souligné l’importance de l’innovation collective mais aussi d’un accompagnement, aussi bien financier que méthodologique, pour la montée en compétence des acteurs. Sont attendus notamment : outils, guides, conseils, bonnes pratiques et avis d’experts permettant de définir une bonne stratégie.La certification au service des acteurs pour accélérer la transition environnementaleFace à l’urgence climatique, les certifications et labels en développement durable de Certivéa font partie des outils permettant de faire progresser les acteurs publics et privés. Ils permettent de structurer leur feuille de route, de valoriser leurs engagements et de se différencier en anticipant au mieux les évolutions réglementaires. Les certifications qui prennent spécifiquement en compte les enjeux du changement climatique sont NF HQE bâtiments tertiaires, HQE Bâtiment Durable (thème adaptation au changement climatique, Calcul E+C- préfigurant la RE 2020, LEVELS), le Label E+C- préfigurant la RE 2020, les Labels Effinergie et enfin le Label BBCA, sans parler du Label R2S-4GRIDS et le Label Biodiversity.
Il y a 4 ans et 48 jours

MID Matériels : les enjeux d’aujourd’hui font les engins de demain

Le monde des matériels de construction se donne rendez-vous les 2 et 3 juin 2021 pour l’événement digital MID Matériels. Dédiées à l’innovation, ces deux journées de rencontres et d’échanges regrouperont utilisateurs, loueurs et fabricants autour des enjeux de la transition énergétique et de la révolution numérique.
Il y a 4 ans et 48 jours

Lixol, spécialiste français des résines alkydes, accélère sa croissance

Spécialiste des résines dites alkydes (réalisées à partir d'huiles végétales) destinées aux marchés de l'industrie, du bâtiment, du bois et des encres d'imprimerie, l'entreprise entend ainsi accélérer sa croissance (objectif CA 2021 : 6,8 M€ contre 6 M€ en 2020), et recruter 10 collaborateurs cette année.Laboratoire, production et logistique en Gironde Lixol dispose depuis son intégration dans le Groupe Berkem, spécialiste de la chimie du végétal, d'un laboratoire R&D à Blanquefort (siège du Groupe) près de Bordeaux, d'un espace de stockage et logistique, et d'un site de production à La Teste-de-Buch (6 200 m² dont 1 800 m² de bâtiments couverts sur le Bassin d'Arcachon). Une organisation rendue nécessaire par l'accélération des volumes produits (4 000 tonnes en 2020 contre 3 000 tonnes en 2017) et le développement de nouvelles références : 89 références de résines contre 60 au moment de l'acquisition. Les résines alkydes présentées sous diverses formes - résines sans solvant (gamme haut extrait sec), résines en solutions dans divers solvants (white spirit), résines en émulsions (diluées dans de l'eau) - sont commercialisées en France, en Europe et en Afrique du Nord (15% de la production à l'export). 1 M€ investi dans l'outil industriel C'est pour servir un marché en croissance que le Groupe Berkem a investi sur ce site et lui permet de démultiplier ses capacités de production. Lixol a entrepris une rénovation de son outil industriel (mise à neuf des bâtiments, automatisation des process), et une modernisation de ses équipements : automatisation de la ligne de conditionnement, acquisition de matériels complémentaires. Parmi eux, une chambre chaude pour mise à température (+/- 40°C) des résines afin d'en faciliter la manipulation. Le site dispose désormais de 2 réacteurs de fabrication (10 m3 et 2 m3 ; avec mise en service d'une boucle d'eau froide pour améliorer les performances de l'outil et réduire l'impact sur l'environnement) : un 3ème réacteur de 10 m3 est prévu en 2021. Mais aussi de : 5 dilueurs dont 3 de 5 m3 et 1 de 20 m3, une cuve de dilution/fabrication de 23 m3, 6 citernes de 36 m3 pour le stockage des matières premières liquides et 1 citerne compartimentée de 30 m3 pour les livraisons en vrac. 10 profils techniques devraient rejoindre l'équipe de 12 personnes du site de La-Teste-de-Buch d'ici fin 2021 pour accompagner cette croissance. Toutes les résines sont réalisées à partir d'huiles d'origines végétales, avec un large choix de matières premières : tournesol, soja, lin, ricin, bois de Chine.
Il y a 4 ans et 48 jours

Paulo Mendes Da Rocha, médaille d'or de l'UIA 2021

RÉCOMPENSE. L'Union internationale des architectes a décerné sa médaille d'or à l'architecte brésilien Paulo Mendes Da Rocha. Une récompense qui célèbre ses 70 ans de carrière.
Il y a 4 ans et 48 jours

Le Grand Palais éphémère en bois de l'architecte Wilmotte sur le Champ de mars sera inauguré en juin

Tout près de l'Ecole militaire qui la surplombe de 16 mètres et dans la perspective de la Tour Eiffel au loin, cette structure claire de 10.000 m2, création de l'architecte Jean-Michel Wilmotte, sera inaugurée le 12 juin.En bois d'épicéa, le bâtiment tout en rondeur reproduit en plus petit la forme du Grand Palais désormais fermé de l'autre côté de la Seine. Il le remplace le temps de sa rénovation, soit trois ans.Il fallait inventer une nouvelle nef pour accueillir la Foire internationale d'art contemporain (FIAC), les défilés Chanel, le Saut Hermès (sauts d'obstacles) et autres évènements de prestige.Couvert d'une toile transparente en polymère, le Grand Palais éphémère, "est comme un ovni qui aurait atterri sur le Champ de Mars. C'est de l'architecture aérienne", résume le président de la Réunion des musées nationaux (RMN)-Grand Palais, Chris Dercon."En août dernier on pouvait encore jouer aux boules ici", rappelle Jean-Michel Wilmotte. Après plusieurs mois de travaux préparatoires, 44 arches monumentales ont pu être assemblées sur place en trois mois.L'entrée se fait par un hall en vitres où se reflète la façade de l'Ecole militaire et qui englobe la statue rénovée du maréchal Joffre. Puis s'ouvre une nef au sol en bitume, à la voûte bleu nuit. Aucun poteau ne rompt l'espace de 51 m de largeur et 33 m de profondeur.Au dessus, six couches d'isolation phonique forment un coussin acoustique.La surface d'exposition est de 9.900 m2. Chaque année une structure additionnelle légère s'ajoutera pour offrir à la FIAC et à Paris Photo jusqu'à 18.000 m2. La jauge sera de 9.000 visiteurs maximum.Le comité d'organisation des JO "Paris 2024" a prévu d'y installer des tribunes à partir de juillet 2023 pour accueillir l'année suivante 8.000 spectateurs pour les épreuves de lutte et de judo.Mais un temps de cohabitation entre l'organisation des JO et les évènements organisés par le Grand Palais est envisagé.Ecoresponsable"On est en train de voir dans quelles conditions nous pourrions rester jusqu'au printemps 2024, échéance à laquelle on s'est engagé à rouvrir le Grand Palais", explique Emmanuel Marcovitch, directeur général délégué de la RMN."Ici, la nuit, les arbres, les bâtiments, la Tour Eiffel illuminée rentrent par les baies vitrées. C'est presque comme un palais de vampires!", Chris Dercon se félicite de ce "dialogue avec tout ce qui se passe autour" et aussi "avec tout le passé" de deux siècles de foires industrielles dans ce lieu.Pour sa grande baie vitrée au nord, Wilmotte a choisi la même courbure que l'arrondi sous la Tour Eiffel. Et "la lumière fait la jonction entre Trocadéro, Tour Eiffel, Ecole Militaire. On n'a pas cassé la perspective", souligne-t-il.Le jeu des reflets superpose même de manière nouvelle et étonnante la Tour Eiffel et l'Ecole Militaire.Jean-Michel Wilmotte défend un projet "écoresponsable": "L'épicéa est un bois d'élevage. Dans l'ensemble de la forêt européenne, ce chantier correspond à une heure et demie de pousse, c'est très symbolique!".Le polymère est de source minérale, générant 90% d'énergie en moins dans la fabrication par rapport au verre, et entièrement recyclacle. L'électricité fournie est garantie d'origine 100% renouvelable.En septembre 2024, le démontage commencera. "Le bâtiment a été fait pour être vendu par morceaux", explique l'architecte. Cinq morceaux principaux qui pourront être réutilisées, reconstruits ailleurs. Des SMS de propositions arrivent déjà à l'architecte. Le chantier a été confié à la société GL Events. Son coût est de 40 millions d'euros. Un montant qui sera couvert, assure-t-on, par les revenus de location perçus par la Rmn-Grand Palais et les apports du Comité d'Organisation "Paris 2024".
Il y a 4 ans et 48 jours

Bordeaux : la mairie déroule son plan pour le logement

L’équipe écologiste bordelaise a présenté le mardi 4 mai les orientations de sa politique en matière d’urbanisme, d’habitat et de logement à l’occasion du conseil municipal. Elle s’appuie sur la renaturation, la régulation et la résilience avec la volonté de mieux traiter l’aménagement du diffus, compte tenu de la rareté du foncier bordelais.