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Il y a 4 ans et 107 jours

Deux milliards de plus pour la rénovation urbaine

ANRU. Jean Castex a envoyé vendredi un signal aux quartiers prioritaires de la ville, inquiets des répercussions économiques et sociales de la crise sanitaire, en annonçant des fonds supplémentaires pour la rénovation urbaine, lors d'une visite dans un quartier prioritaire.
Il y a 4 ans et 107 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 107 jours

A Bagneux, la rénovation urbaine en pleine action

EN IMAGES. Dans le quartier de la Pierre Plate, au nord de Bagneux (Hauts-de-Seine), un important projet de renouvellement urbain et social (PRUS) est en cours. L'objectif est d'améliorer la vie quotidienne des habitants, mais aussi de favoriser une plus grande mixité sociale et fonctionnelle.
Il y a 4 ans et 107 jours

Isolation par soufflage de combles perdus : quels sont les points de vigilance ?

TECHNIQUE. Quels sont les points de vigilance à avoir lors d'une opération d'isolation par soufflage ? L'Agence qualité construction (AQC) et le ministère de la Transition écologique viennent de publier un mémo à ce sujet.
Il y a 4 ans et 107 jours

2020 : les permis de construire en chute libre

L’année 2020 a vu un recul de 14,7 % des permis de construire. [©ACPresse] Si les logements autorisés à la construction ont progressé de + 15,8 % sur les trois derniers mois de l’année 2020, en comparaison au 3etrimestre, il n’en a pas été de même sur l’ensemble de l’année ! Ainsi, la pandémie de Covid-19 semble aussi avoir infecté les permis de construire, en recul de 14,7 %, par rapport à 2019. En nombre de logements autorisés à la construction, seulement 381 600 ont été enregistrés, soit un recul de 65 800 sur un an… Dans le même temps, on estime que 376 700 logements ont été mis en chantier, soit 28 200 de moins (- 6,9 %) que durant l’année 2019. Et sur le tout dernier trimestre 2020, ceux commencés sont estimés en repli de 8,5 % par rapport au 3etrimestre. Ceci, malgré le redressement continu depuis juillet, qui s’était même accéléré en novembre.  Les logements individuels sauvent la mise D’une manière plus précise, ce sont les logements collectifs ou en résidence qui restent très en dessous de leur niveau d’avant la crise. Soit, respectivement – 20 %, – 11 % et – 20 % en octobre, novembre et décembre, en comparaison à la moyenne de décembre 2019 à février 2020. En revanche, les logements individuels font mieux que leur niveau d’avant-crise. Ceci, depuis novembre, avec un joli + 4 %, suivi d’un + 1 % en décembre (versus la moyenne des trois mois précédant le premier confinement).
Il y a 4 ans et 107 jours

Promoteurs : malgré les mauvais chiffres, une amélioration des perspectives ?

INFOGRAPHIE. Au lendemain de la publication, par les services de l'Etat, des chiffres de la construction de logements en 2020, à quoi s'attendent les promoteurs et autres maîtres d'ouvrage, pour ce début d'année 2021 ? Si les grandes fédérations professionnelles s'alarment, l'enquête trimestrielle de l'Insee sur la promotion immobilière montre un relatif regain d'optimisme du secteur.
Cimbat
Il y a 4 ans et 107 jours

Service, travail hors site et technologie : les grands changements de paradigme pour le secteur de la construction en 2021

La pandémie ayant entrainé une baisse du nombre de projets de construction, l’heure est à la réinvention des business models, étape cruciale pour l’avenir des entreprises.Il est prouvé que de nombreuses entreprises profitent de cette période d'accalmie pour s'armer d'outils qui leur permettront de revenir en force une fois la crise terminée. Une étude récente menée par IFS démontre en effet que 70% des entreprises ont augmenté ou maintenu leurs dépenses liées à la transformation numérique, malgré le contexte sanitaire. Dans les secteurs de l'ingénierie, de la construction et de l'infrastructure, ce chiffre s'élève à plus de 75%.L'année qui s'annonce sera tout aussi imprévisible que 2020 au regard des défis et opportunités qui se présenteront. Voici cependant les tendances qui se dessinent sur le secteur, pour 2021 et au-delà.Constructeurs et services : quand le cycle de vie des ressources devient une prioritéEn 2020, le secteur de la construction a redoublé d'efforts pour assurer des flux de revenus stables et faire face aux difficultés. Plusieurs entreprises de construction traditionnelles se sont ainsi transformées en de véritables fournisseurs de services pour leurs clients, capables de s'adapter à chaque étape du cycle de vie des ressources, mais aussi de gérer les infrastructures et la maintenance.Les coûts sont désormais définis pour le cycle de vie dans son ensemble, et non pour chaque étape séparément. Les entreprises en charge de la construction de ces ressources matérielles font donc face à un réel changement de paradigme car pour assurer un service de bout en bout, il convient de se concentrer davantage sur la qualité, la longévité et la facilité de maintenance.La plupart des acteurs de la construction et de l'ingénierie fonctionnent toujours sur la base de deux contrats distincts : l'un pour la construction, l'autre pour le service. En 2021 cependant, la tendance sera à la fusion de ceux-ci en un seul contrat, reprenant le cycle de vie de la ressource dans son ensemble.Les matériaux et processus opérationnels devront être standardisés pour favoriser la construction hors siteLa construction hors site suscite un intérêt croissant et a acquis de plus en plus d'importance. Traditionnellement, dans le cas de la construction d'une maison, l'ensemble des matériaux étaient disponibles sur le chantier. De plus en plus d'entreprises délocalisent désormais les projets vers des espaces couverts, où différents modules sont fabriqués séparément, puis expédiés et assemblés sur le chantier.Les entreprises de construction étant par conséquent amenées à manier des procédés logistiques de plus en plus complexes pour chaque projet, de bonnes pratiques de gestion de la supply chain verront le jour. La plupart des entreprises traditionnelles admettent en effet avoir très peu d'expérience en matière de références ou d'inventaires, et l'exemple d'entreprises comme Amazon, dont la supply chain est au cœur de la stratégie, ne reflète pas vraiment leur réalité. Elles devront donc s'approprier assez vite certains concepts afin de pouvoir jongler avec les multiples modules préfabriqués à expédier, au bon moment et dans le bon ordre, sur les chantiers.Il y a de fortes chances que nous constations une accélération des investissements réalisés par les entreprises de construction dans des logiciels capables de les accompagner sur le contrôle de la supply chain. Celles-ci vont peu à peu changer d'état d'esprit et adopter cette approche de fabrication standardisée, impliquant le recours à des numéros de série pouvant être réutilisés sur plusieurs projets.En d'autres termes, 2021 sera l'année où la construction hors site entrainera les entreprises traditionnelles dans sa course effrénée, s'appuyant sur un besoin urgent de standardisation des matériaux et processus.Le BIM en 5D ayant atteint son stade de maturité, place à la 6DLa plupart des connaisseurs du secteur savent ce qu'est le BIM et en connaissent les avantages. Cette technologie autonome de conception en 3D facilite considérablement le développement et la construction de ressources complexes. De nombreux acteurs du secteur parlent à présent du BIM en 4D, capable d'assimiler la planification d'un projet, et de fournir une vidéo de simulation détaillant les étapes et la manière par lesquelles une ressource devrait être idéalement construite.Le BIM et l'ERP (Enterprise Ressource Planning), ne forment cependant pas encore un duo gagnant, alors que cette combinaison est pleine de potentiel, la plupart des données importantes pouvant y être stockées. Celle-ci est connue sous le nom de BIM en 5D. Cette cinquième dimension symbolise les revenus, c'est la raison pour laquelle les défis rencontrés en 2020 vont probablement pousser les entreprises à combler le fossé entre BIM et ERP.Sachant que le BIM en 5D est en train de gagner du terrain et dans le but de simplifier les processus, il est fort probable que 2021 soit l'année où les entreprises de construction transféreront, de manière automatisée, leurs modèles BIM vers leur ERP. Cela permettra une circulation libre de la donnée entre les différents systèmes. L'équipe chargée de répondre aux appels d'offre devra cependant être en mesure de trier et structurer la donnée afin d'automatiser le pricing.Les entreprises avant-gardistes, qui en sont déjà au stade d'implémentation de solutions BIM et ERP en 5D, seront assez vite à même d'explorer le BIM sous sa sixième dimension, dédiée à la maintenance des projets.Continuer à aller de l'avantMême dans des conditions optimales, la construction est un secteur exigeant, qui requiert l'exécution et la maîtrise de projets complexes. Investir à long terme dans des technologies adaptées reste le meilleur moyen de s'assurer de la valeur commerciale et de la résilience d'une entreprise.Malgré le lot de surprises qu'elle réserve, 2021 sera une année d'opportunités pour les secteurs de la construction, de l'ingénierie et de l'infrastructure. Cependant, une bonne dose de stratégie et de ténacité, ainsi qu'une vision claire de ce que servicisation et technologie peuvent apporter seront de mise pour pouvoir les saisir.
Il y a 4 ans et 107 jours

Batimat, Idéobain et Interclima préparent leur retour à Paris

ÉVÈNEMENTS. De retour au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima ont décidé de communiquer largement dès 2021 sur les principales nouveautés de la prochaine édition. Les visiteurs pourront cette fois évoluer au sein de six pavillons, totalisant 140.000 m² d'exposition, avec de nouveaux outils digitaux à disposition.
Il y a 4 ans et 107 jours

Le gouvernement annonce 2 milliards d'euros pour la rénovation urbaine des quartiers prioritaires

Cette nouvelle enveloppe, qui porte à 12 milliards d'euros la dotation de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), sera officiellement dévoilée vendredi à l'occasion d'un déplacement du Premier ministre Jean Castex à Grigny (Essonne), où se tiendra un Comité interministériel de la ville. Elle doit notamment servir à "débloquer des projets en attente de financements, notamment des gros quartiers à Marseille ou en Ile-de-France", a précisé Matignon.Elle correspond exactement à la revendication formulée cette semaine par l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui fédère tout le monde HLM, "pour améliorer à court et moyen terme les conditions de vie des habitants".Ces deux milliards d'euros ne seront toutefois pas entièrement déboursés par l'Etat, puisqu'une grande partie des fonds de l'ANRU proviennent d'Action Logement, l'ancien 1% logement géré par le patronat et les syndicats.Mais, alors que le budget de l'ANRU était déjà passé de 5 à 10 milliards d'euros durant le quinquennat, cette accélération entend marquer la considération portée aux quartiers prioritaires de la ville (QPV), durement éprouvés par les conséquences de la crise du coronavirus.Le ministère de la Ville rappelle ainsi que le taux de pauvreté s'y établit à 40%, soit trois fois la moyenne nationale, et le taux de chômage à plus de 22%. Et les remontées de terrain de ces derniers mois sont préoccupantes, avec "un recours accru aux aides sociales".L'exécutif veut aussi répondre à "l'appel au secours" d'une centaine d'élus de tous bords lancé en fin d'année dernière, inquiets de la "détresse sociale et économique" des quartiers.Dans ce cadre, M. Castex avait déjà promis qu'au moins 1% du plan de relance - soit 1 milliard d'euros - serait bien destiné aux quartiers défavorisés, ce qu'il réaffirmera vendredi. En épluchant "ligne par ligne" le plan de relance, le gouvernement a établi que 810 millions d'euros de mesures d'insertion professionnelle bénéficieront aux QPV, ou encore 300 millions pour la rénovation énergétique des bâtiments...En tout, M. Castex dévoilera vendredi 15 mesures, touchant à la sécurité, au logement, à l'éducation ou l'emploi."Promesse d'émancipation"Il s'agira par exemple d'indiquer les noms des communes retenues pour les sept "quartiers de reconquête républicaine" encore en suspens, où 180 policiers et gendarmes arriveront en renfort. Quelque 300 médiateurs et autant d'éducateurs spécialisés seront également envoyés dans les QPV.Sur le volet éducation, le Premier ministre annoncera la reconduction des dispositifs de "vacances apprenantes" et de "quartiers d'été", dont un million de jeunes ont profité en 2020. Et il détaillera la liste de 46 nouvelles "cités éducatives", en plus des 80 existantes, qui visent à améliorer la réussite scolaire dans les quartiers.Par ailleurs, 30 millions d'euros seront consacrés au recrutement de 500 conseillers Pôle emploi dans 66 agences.De même, quelque 100 millions d'euros serviront à améliorer les équipements sportifs de ces communes.Enfin, en matière de logement, le gouvernement souhaite "pousser à la diversification de l'habitat" et "éviter de continuer à concentrer des populations pauvres dans des quartiers pauvres". En ce sens, les préfets seront invités "au cas par cas" à ne pas délivrer d'agréments pour la construction de nouveaux logements parmi les plus sociaux dans les communes en comptant déjà au moins 40%.Ces dispositions ne devraient cependant être que le coup d'envoi du plan plus large pour l'égalité des chances qu'entend égréner l'exécutif dans les prochaines semaines, alors que plusieurs ministères doivent remettre leurs propositions à M. Castex.Ce plan doit permettre de former la "jambe gauche", dixit un conseiller ministériel, du très régalien projet de loi de lutte contre le "séparatisme" actuellement à l'examen au Parlement.En ce sens, sont par exemple attendues des mesures contre les discriminations, sur l'accès aux responsablités dans la fonction publique ou encore la possible généralisation de la "garantie jeunes", à savoir une allocation mensuelle d'un montant maximal de 497 euros, couplée à un parcours d'insertion dans l'emploi.
Il y a 4 ans et 107 jours

Le véritable coût des études d’architecture

En partenariat avec L’Architecture d’Aujourd’hui, l’Union nationale des étudiants en architecture et paysage (UNEAP) prend la ...En savoir plus Cet article Le véritable coût des études d’architecture est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 107 jours

Téléchargez le guide pour améliorer votre efficacité commerciale avec un configurateur de vente Menuiserie, Store, Fermeture

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Il y a 4 ans et 107 jours

MG Lilienfeld : La centrale, mais “Fabriquée en France”

« Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », indique Valentin Mazzocchi, président de MG Lillienfeld. [©MG Lilienfeld] Le “Fabriqué en France” est un peu la marque de qualité de MG Lilienfeld. Installé en Isère, l’industriel est un incontournable de la centrale à béton. A son actif, quelque 175 unités en service sur l’ensemble du territoire. Depuis bientôt trente ans, l’industriel MG Lilienfeld est un incontournable de la centrale à béton. L’entreprise est née en 1992, à Morestel, en Isère. « En tant que telle, la marque Lilienfeld existait déjà, puisque créée dans l’immédiat après-guerre pour construire, justement, des centrales », confie Valentin Mazzocchi, président de MG Lilienfeld. L’héritage et le savoir-faire sont donc très forts dans l’entreprise. Aujourd’hui, la centrale à béton continue à être le cœur de l’activité, dont le montant s’élève 3,4 M€ en 2020. « En moyenne, nous construisons six unités par an, qu’il s’agisse de centrales sur mesure ou d’installations dites “mobiles”. » Car, c’est là une des spécialités connexes de l’entreprise. La particularité de ces outils : une installation rapide avec un génie civil réduit. Sous 15 j, les premiers bétons sortent du malaxeur. A ce niveau, MG Lilienfeld travaille principalement avec Teka ou OMG Sicoma. « Mais toutes les marques sont accessibles, suivant la demande du client », précise Valentin Mazzocchi. Outre le malaxeur, MG Lilienfeld maîtrise l’ensemble de la production de ses centrales. Le process débute au sein du bureau d’études intégré où opèrent trois ingénieurs qualifiés. « Nous disposons d’un logiciel 3D qui permet de visualiser toutes les subtilités des pièces à produire. » C’est l’humain qui fait la qualité Les études sont réalisées en étroite collaboration avec les clients, afin de répondre au plus juste à leurs attentes. « Une centrale est faite pour durer dans le temps, d’où le soin que nous apportons dans sa conception et sa construction », insiste Valentin Mazzocchi. Avec plus de 3 000 m2 d’atelier, complétés par une vaste zone de stockage extérieur d’une superficie de 2,6 ha, l’industriel dispose de toute la place nécessaire pour effectuer un travail de qualité. « Nous bénéficions d’outils de pointe pour assurer la fabrication, telles notre unité plasma HPI ou nos plieuses de 320 t. » L’atelier intègre aussi une cabine de peinture chauffée et ventilée. Mais surtout, c’est l’humain qui fait la qualité de la production. « Dix-neuf collaborateurs constituent les forces vives de l’entreprise. Ce sont toutes des personnes très qualifiées. Et celles travaillant dans l’atelier assurent aussi bien la fabrication des pièces que leur assemblage sur les unités en cours de fabrication. » Côté sous-ensembles, pour l’essentiel, MG Lilienfeld privilégie les industriels français. « Nous défendons le “Fabriqué en France” et nous mettons aussi en avant notre production locale, au cœur de notre territoire », reprend Valentin Mazzocchi. Cela permet une grande réactivité. Un élément qui caractérise l’entreprise, tant au niveau du montage des unités neuves que de la maintenance en cas de panne. Bien connaître la réglementation en vigueur « Nous avons nos propres équipes de montage. Il n’y a pas de sous-traitance. » Toujours le souci du meilleur service possible et l’écoute du client. Et le SAV, chacun est content lorsqu’il répond présent. Et s’il intervient tout de suite, c’est encore mieux. Des centrales à béton, MG Lilienfeld en comptabilise près de 175 en service sur le territoire national. Et quelques-unes aussi en dehors des frontières. « Nous savons accompagner nos clients à l’international. Nous l’avons déjà fait dans le passé. » Ceci, aussi bien pour installer des unités neuves que dans le cadre de réhabilitations. Une activité complémentaire, dont le chiffre d’affaires est variable d’une année à l’autre. « La rénovation peut être un thème complexe, car elle induit une notion de normes. Il est indispensable de bien connaître la réglementation. En tant que constructeur spécialisé, c’est un sujet que nous maîtrisons sur le bout des doigts », conclut Valentin Mazzocchi.
Il y a 4 ans et 107 jours

La crise du coronavirus tuera-t-elle les grandes villes ?

"L'urbanisation généralisée du globe et sa métropolisation planétaire sont le creuset de la crise sanitaire", affirmait en avril l'urbaniste Guillaume Faburel dans une tribune au journal Marianne.C'étaient les premiers mois de la crise du coronavirus. Un strict confinement - le premier - venait d'être décrété en France et de nombreux citadins avaient fui à la campagne pour passer plus à l'aise cet enfermement à domicile.C'était aussi l'époque des premières analyses sur la crise et M. Faburel, porteur d'une vision radicale en faveur du retour à la campagne contre des métropoles jugées "barbares", regrettait que le rôle des villes ne soit pas assez dénoncé.Depuis, il l'a été. Les grandes villes ont d'abord été présentées comme un terreau idéal à l'essor du coronavirus, à commencer par la métropole chinoise de Wuhan où il est apparu."Par leur densité, (les) nouvelles configurations urbaines portent en germe des déflagrations écologiques à haut potentiel de vitalité", assuraient dans Le Monde l'épidémiologiste Didier Sicart et le maire de Neuilly Jean-Christophe Fromantin, peu avant l'été 2020.Mais les mois suivants ont nuancé ce type d'analyse. M. Fromantin, qui envisage un "monde débarrassé des métropoles", et M. Sicart, évoquaient ainsi la supposée transmission du virus du pangolin à l'homme, une hypothèse depuis largement écartée.Surtout, l'épidémie a fini par se développer à grande vitesse hors des métropoles, comme aux Etats-Unis où, après une première vague violente pour les grandes villes comme New York, des Etats très peu habités comme le Dakota du Nord ont connu un automne difficile.Contacts spontanésCette phobie des villes n'a en fait pas attendu la crise actuelle. Elle est aussi vieille que les villes elles-mêmes, comme le souligne l'historien britannique Ben Wilson qui, à rebours de cette tendance, vient de publier un livre vantant les cités comme la "plus belle invention" de l'humanité."A travers l'Histoire, les gens ont toujours prédit la destruction des villes, comme si elles étaient sur le point de s'effondrer parce qu'elles sont trop compliquées, pas assez hygiéniques, gangrenées par le crime...", souligne-t-il auprès de l'AFP, faisant remonter ces craintes jusqu'à la Bible."La Bible a largement été écrite par des prisonniers hébreux que l'on avait emmenés à Babylone, cette ville tentaculaire, et qui la voyaient comme une punition divine et vouée à la destruction", note-t-il.Bien plus récemment, au XIXe siècle, l'essor du Londres pauvre et pollué de la Révolution industrielle, immortalisé par les romans de Charles Dickens, a poussé nombre d'intellectuels de l'époque à imaginer de recouvrir l'Angleterre de "cités-jardins" verdoyantes et au nombre limité d'habitants.La crise actuelle n'est cependant pas sans une nouveauté de taille: l'essor des nouvelles technologies a permis de largement généraliser le travail à domicile pendant les époques de confinement.Faut-il pour autant imaginer, comme M. Fromantin, qu'en donnant à chacun la possibilité de (télé)travailler où il le souhaite, on fera perdre le lustre des immenses cités au profit des villes moyennes?Dans une telle vision, les villes n'ont de l'intérêt que parce qu'elles concentrent beaucoup de gens dans les mêmes bureaux.Mais pour l'urbaniste Alain Bertaud, c'est mal comprendre le véritable attrait des métropoles: elles multiplient par essence les rencontres spontanées."C'est très important dans le marché de l'emploi, cette éducation permanente qui vient de contacts imprévus", note-t-il auprès de l'AFP. "Et la ville y est plus propice.""Cette stimulation peut arriver sans qu'il y ait une très haute densité", nuance M. Bertaud. "Silicon Valley, c'est une banlieue pas très dense, comme la petite couronne parisienne. Mais il faut quand même que les gens se rencontrent face à face."L'urbaniste ne s'inquiète pas pour autant de l'essor des discours anti-villes, même aussi tranchés que chez M. Faburel, car il n'en attend guère d'influence majeure."En Asie, personne ne dit que les villes sont inutiles. Ils se rendent compte que l'urbanisation a créé des richesses extraordinaires", tranche M. Bertaud. "Ils se souviennent de ce qu'étaient l'Inde ou la Chine il y a cinquante ans."
Il y a 4 ans et 107 jours

Vicat crée une filiale de traitement des déchets

Le groupe cimentier a annoncé la création de Circulère, une filiale consacrée au traitement et à la valorisation des déchets énergétiques et minéraux, avec deux plateformes implantées en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il y a 4 ans et 107 jours

SuperPausée, ou la tente réinventée par vous architecture

La macro-tente nommée SuperPausée, conçue à Ploemel (Morbihan) par l’agence nantaise vous architecture pour La Belle Folie, maître d’ouvrage, est lauréate des Trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Innover ». Un projet bien campé dans sa clairière ? SuperPausée est une macro-tente, fruit de la superposition de deux canadiennes dont les piquets de bois ont été […] L’article SuperPausée, ou la tente réinventée par vous architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 107 jours

Eiffage mis en examen dans l'enquête sur l'accident d'un car scolaire à Rochefort, en 2016

JUSTICE. Le major du BTP a été mis en examen à la fin 2020 pour homicides involontaires dans le cadre de l'enquête sur l'accident d'un autocar scolaire en février 2016 à Rochefort, en Charente-Maritime, qui avait tué six adolescents. Le véhicule avait été éventré par la ridelle ouverte d'un camion-benne, propriété du groupe.
Il y a 4 ans et 107 jours

Le Safranier : une future résidence en chantier à Flayosc

Le Safranier, une nouvelle résidence composée de 38 logements et d’un pôle médical, verra le jour à Flayosc en avril 2022.
GDA
Il y a 4 ans et 107 jours

Larceveau : rénovation de la Poste et de la maison mitoyenne

La municipalité de Larceveau s’est engagée dans la rénovation de la Poste et de la maison mitoyenne.
Il y a 4 ans et 107 jours

Podcast #4 – Le rêve naïf du Facteur Cheval

ACPresse – Le Facteur Cheval – Raconté par Mazarine Mazouyer ACPresse · Le rêve naïf du Facteur Cheval Au fin fond de la Drôme, le créateur d’un monde extraordinaire, Joseph Ferdinand Cheval (1836-1924), dit Facteur Cheval, s’est mis à construire un palais, sans aucune formation artistique. Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, il a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. Tour à tour boulanger, ouvrier agricole, il se présente au concours de facteur et entre dans l’administration des Postes en juillet 1867. A sa demande, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, Charmes-sur-l’Herbasse, ayant en charge la “tournée de Tersanne”, une randonnée pédestre quotidienne de 33 km. Sa seconde épouse lui apporte en dot, notamment, une petite propriété, qui lui permet d’acquérir un lopin de terre à Hauterives et de faire vivre son rêve éveillé. Lors de ses longues tournées, Joseph Ferdinand Cheval imagine un « palais féerique ». Selon ses souvenirs, en avril 1879, « son pied bute sur une pierre, manquant de le faire tomber. Son œil est attiré par sa forme curieuse. Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. » Autodidacte loufoque, excentrique, brindezingue ou juste créatif, le Facteur Cheval a réalisé, seul, pendant 33 ans, un édifice issu de ses rêveries. [©Emmanuel Georges] Quand le songe devient réalité… Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien « lui-même se faire architecte, maître d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un “Palais idéal” ». Durant les 33 années qui suivent, le Facteur Cheval ne cesse de ramasser des pierres (surtout des molasses), des coquillages et des fossiles. Il passe ensuite de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Assemblant le tout à l’aide de mortier de chaux et de béton de mâchefer. Il est alors considéré comme un excentrique par ses contemporains, avant d’être célébré par le mouvement surréaliste.Le Facteur Cheval construit ainsi un édifice majestueux inhabitable (12 m de haut sur 23 m de long), peuplé d’un bestiaire incroyable : pieuvres, caïmans, éléphants, ours, oiseaux… Mais aussi de géants, de fées, d’architectures de tous les continents. Car, il ne faut pas oublier que Joseph Ferdinand Cheval est facteur, à une époque où se développent les voyages et la carte postale, apparue en France, en 1873. Retrouvez le film sensible de Nils Tavernier sur le Facteur Cheval et deux grands interprètes : Jacques Gamblin et Laetitia Casta. De bric et de broc Joseph Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade Est du Temple de la Nature, le terme de Palais idéal n’ayant été donné qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. Il commence par creuser un bassin et à former autour une cascade, la Source de vie. Puis, il construit une seconde cascade, la Source de la sagesse. Vient ensuite le Monument égyptien, un grand temple aux colonnes boursouflées décorées de boules de grès et qui deviendra le Temple de la nature. A partir de 1891, le Facteur Cheval s’attaque à l’édification du Temple hindou, qui finira… gardé par trois Géants.En 1969, le Palais idéal a été classé Monument historique par André Malraux, alors ministre de la Culture, qui déclare à l’époque qu’il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l’art naïf ». Il deviendra totalement propriété de la commune de Hauterives, en 1994. Nils Tavernier nous offre la première biographie sur le Facteur Cheval. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas visiter le Palis idéal, le réalisateur et écrivain Nils Tavernier a publié un livre sur le Facteur Cheval et a sorti un film sur son histoire merveilleuse le 16 janvier dernier. L’occasion de découvrir la première biographie à travers les lignes des 345 pages ou sur le grand écran de ce « remarquable homme du terroir, qui se voyait comme un artiste – et agit toujours comme tel« . Jacques Gamblin interprète avec brio et tendresse ce fils de paysan qu’était Ferdinand Cheval, qui ira jusqu’au bout de se rêves artistiques. Autour du Palais Une programmation spéciale, entre art contemporain et hommages artistiques, marque le 50e anniversaire du classement au titre des monuments historiques du palais du Facteur Cheval. Le Palais rêvé du Facteur Cheval ne prendra le nom de Palais idéal qu’après sa rencontre avec le barde alpin Emile Roux Parassac, en 1904. [©Emmanuel Georges] En septembre 2019, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme) a inauguré une nouvelle programmation culturelle, sous l’impulsion de son nouveau directeur Frédéric Legros. Elle s’articule autour de deux axes complémentaires et indissociables : la création contemporaine associée à des hommages d’artistes à la figure créatrice de Ferdinand Cheval. Le contexte de l’inauguration de ce nouveau cycle d’expositions est particulièrement important, puisqu’il s’inscrit dans le 50e anniversaire du classement au titre des Monuments historiques de l’œuvre architecturale du Facteur Cheval (voulu par André Malraux en 1969) – célébrée à partir du 21 septembre 2019 au travers d’une série d’événements pour les Journées européennes du Patrimoine et pour la date anniversaire du classement le 23 septembre 2019. Tout au long de l’année à venir, se succèderont des projets d’exposition qui rendront hommage à l’esprit et à l’œuvre du Facteur Cheval, ce “Temple de la Nature” comme il aimait l’appeler, avec la présence d’œuvres de grandes figures de l’art moderne comme Pablo Picasso, mais également d’artistes contemporain comme Agnès Varda, Aurélien Froment… Toujours présente au Palais Idéal du facteur Cheval, la question du rêve, de la “construction de son rêve” constituera une partie essentielle du programme dédié à la création contemporaine. Carte blanche à Fabrice Hyber : À l’occasion du 50e anniversaire du classement du Palais Idéal du Facteur Cheval au titre des Monuments historiques, l’artiste plasticien Fabrice Hyber (né en 1961) a réalisé une fresque inédite en hommage au Facteur Cheval. Cette nouvelle œuvre a été dévoilée au public le 23 septembre, jour de l’anniversaire du classement. [©Origins-Studio] Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 107 jours

Plan de relance : le bâtiment Maupertuis bénéficie d’aides pour sa rénovation énergétique

Le bâtiment Maupertuis de l’université d’Évry fera l’objet de travaux de rénovation thermique. Un financement de 10 M€ sera engagé dans le cadre du Plan de relance.
Il y a 4 ans et 107 jours

Bertrand Bedel, nouveau président du Cerib

Deux vice-présidents ont été également nommés le 26 janvier au conseil d'administration du Cerib : Philippe Gruat, président de la Filière Béton et président de l'École Supérieure des Ingénieurs des Travaux de la Construction (ESITC) de Caen,Laure Hélard, déléguée générale du Syndicat Français de l'Industrie Cimentière (SFIC) et de l'Association Technique de l'Industrie des Liants Hydrauliques (ATILH.) Après une formation bâtiment et génie civil, Bertrand Bedel a commencé sa carrière en qualité de conducteur de travaux chez Cipec puis a créé sa propre entreprise générale de bâtiment. Après deux années au sein du groupe Point P, c'est en 1983 qu'il débute sa carrière dans l'industrie des produits en béton en rejoignant Premat Yonne, qui intégrera en 1989 le groupe Alkern. Pendant 36 ans, il a occupé plusieurs postes au sein du groupe Alkern, puis sa présidence jusqu'en avril 2019, date à laquelle il a rejoint son conseil de surveillance. Le mot de Bertrand Bedel « Ma très longue expérience industrielle dans le secteur des produits en béton, ma présidence de la FIB depuis un an et demi et ma présence depuis neuf ans au conseil d'administration du Cerib sont autant d'atouts pour aborder la présidence d'un Centre, dont je partage de longue date l'engagement au service de l'industrie du béton. Le Cerib est un formidable outil de progrès technique, de performance et d'innovation environnementale, technologique et numérique pour le secteur de la construction, le matériau béton et les produits préfabriqués en béton. Ses 15.000 m2 de laboratoires, ses équipements de pointe, l'expertise de ses 170 collaborateurs lui permettent d'accompagner l'ensemble des parties prenantes de la construction, d'informer et d'apporter un appui technique aux industriels et prescripteurs du marché. Ma feuille de route pour les trois ans à venir s'inscrit en particulier dans la continuité du Contrat d'objectifs et de performance (COP) 2020-2023 signé en février 2020 entre l'État, la FIB et le Cerib pour accompagner l'industrie du béton vers le futur et accélérer les grandes transitions du secteur de la construction. Ce Contrat repose sur des enjeux stratégiques forts, notamment pour :Accompagner les PME/TPE vers l'industrie du futur par le déploiement de la construction numérique et du BIM, et des outils innovants de maîtrise de la production ;Répondre à l'intérêt général des parties prenantes pour la transition écologique et énergétique ;Accélérer la transition vers une économie circulaire dans la construction.Ce Contrat réaffirme l'engagement du Cerib de rendre les services d'intérêt général, de proximité, les plus efficients et appropriés à l'industrie du béton et d'assurer un développement technologique, économique et harmonieux du Centre. C'est en investissant de nouveaux domaines d'avenir que nous pourrons, collectivement, mieux appréhender les défis de la construction de demain, répondre aux intérêts de l'industrie du béton et plus largement aux enjeux des politiques publiques pour la reconquête industrielle en France. C'est là tout le sens de mon engagement aux côtés des équipes compétentes du Cerib et des membres de sa gouvernance, qui, par leur diversité, permettent de croiser des champs d'expertise industrielle, technique, normative, environnementale ou encore universitaire ».Bertrand Bedel, Président du Cerib
Il y a 4 ans et 107 jours

Béton de chanvre : la construction biosourcée passe avec succès les essais au feu

Une paroi en béton de chanvre avec ossature bois a passé avec succès les essais au feu Lepir 2 (1). De quoi envisager un déploiement de ces systèmes constructifs prometteurs.
Il y a 4 ans et 107 jours

A Voves, une Maison de santé, et son centre dentaire, signée Oglo

Pour Les Villages Vovéens (Eure-et-Loir), une commune nouvelle depuis le 1er janvier 2016, l’agence parisienne Oglo (Emmanuel de France, Arnaud Dambrine) a livré en 2019 une Maison de santé pluridisciplinaire et centre dentaire. Implant contemporain en zone pavillonnaire ? Communiqué. Principalement bordé par des habitations pavillonnaires et ancré dans un tissu urbain peu dense, le projet […] L’article A Voves, une Maison de santé, et son centre dentaire, signée Oglo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 107 jours

WiFi Mesh 2 pour maximiser et sécuriser l’accès internet sans fil

Durant la pandémie, le télétravail s’est fortement développé, révélant le débit insuffisant de bien des réseaux WiFi domestiques. Le nouveau WiFi Mesh 2 de devolo dope les installations WiFi.
Il y a 4 ans et 107 jours

La RATP déploie une solution digitale avec Suez pour améliorer la performance environnementale de son réseau et de son patrimoine

Engagé dans sa transition environnementale, le Groupe RATP s’est fixé d’ambitieux objectifs, en diminuant par 2 ses émissions de gaz à effet de serre, avec l’optimisation de sa consommation d’eau et la réduction de 20% de sa consommation d’énergie d’ici 2025. Dans le cadre de cet engagement, le Groupe RATP déploie le projet OPEN (Outil de Pilotage Eau et Energie), qui comprend la centralisation les données issues de plus de 1.000 compteurs communicants installés sur 115 sites et 369 gares et stations. Ce projet s’appuie sur la solution « ON’connect fluids™ » de SUEZ, une plateforme digitale permettant de collecter de manière automatique, continue et fiable les données relatives aux consommations multi-fluides d’eau et d’énergie. Cette vision centralisée et continue permet une meilleure réactivité dans la détection des anomalies notamment des fuites d’eau, facilite la mise en œuvre d’actions correctives et l’évaluation de leur impact sur la performance énergétique des bâtiments.Une solution digitale innovante pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires en matière de performance énergétique des bâtimentsLa solution « ON’connect™ fluids » s’appuie sur deux expertises clés du Groupe SUEZ, l’IoT à travers les compteurs et objets connectés, et le traitement avancé des données. Elle permet aux acteurs publics et privés de répondre aux nouvelles exigences règlementaires en matière de performance énergétique des bâtiments, (notamment le Décret Tertiaire qui impose d’ici 2050 une diminution de 60% des consommations énergétiques des sites tertiaires dont la superficie est supérieure à 1.000 m², tels que les écoles, bureaux, commerces, complexes sportifs ou hôpitaux).ON’connect™ fluids centralise dans un tableau de bord personnalisable à la fois les données collectées par les compteurs communicants des différents fluides (eau, gaz et électricité), et celles issues de divers capteurs environnementaux (température, CO₂,…). Déployée pour la première fois à grande échelle, cette solution permet aux entreprises de mutualiser leurs besoins autour d’une seule plateforme, favorisant ainsi l’efficacité opérationnelle et la définition de plans d’actions pour réduire l’impact environnemental de leur patrimoine.« Grâce à ce nouvel outil, nous allons pouvoir optimiser la performance environnementale de nos infrastructures. Cette démarche s’inscrit dans notre stratégie plus globale pour bâtir une ville plus connectée et plus durable. Pour concrétiser ses engagements, le Groupe RATP s’est donné des objectifs ambitieux en matière environnementale :réduire de 20% ses consommations d'énergie d'ici 2025 par voyageur-kilomètre par rapport à l’année de référence 2015 et réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. » Marie-Claude Dupuis, Directrice Stratégie, Innovation et Développement du Groupe RATP« Pionnier en matière de déploiement de compteurs connectés, avec plus de 5 millions de compteurs dans le monde, notre Groupe développe un savoir-faire unique dans la conception et l’intégration d’infrastructures communicantes, et le traitement des données environnementales. Nous sommes fiers de mettre cette expertise au service de la RATP pour l’accompagner dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux. Cette collaboration s’inscrit pleinement dans notre plan stratégique Shaping SUEZ 2030, et illustre notre ambition de faire éviter 20 millions de tonnes de CO₂ par an à nos clients en 2030. » Diane Galbe, DGA Groupe - BU Smart & Environmental Solutions et Stratégie de SUEZ
Il y a 4 ans et 107 jours

Filière Béton : « Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… »

  Philippe Gruat, président de le Filière Béton. [©Filière Béton] Avec la pandémie, l’année 2020 a été plus que particulière. Comment la Filière Béton a-t-elle traversé cette période ? Il y a eu une très forte baisse de l’activité durant le premier confinement. Mais toutes les industries de la filière ne se sont pas arrêtées. Les carrières et les cimenteries ont continué à tourner. Quant aux établissements de transformation – à savoir les unités de production de BPE et les industriels de la préfabrication -, leur activité dépendait du nombre de personnes disponibles et des niveaux d’automatisation… Toutefois, il y a eu une demande continue de la part de nos clients dès le début du confinement. A l’issue de cette période, nous avons constaté un très fort rattrapage – supérieur aux pronostics les plus optimistes – durant toute la saison estivale ! Cela nous a permis de compenser une partie du retard. Toutefois, le mois d’octobre a marqué le pas. Sans doute lié aux inquiétudes de la seconde vague et aux incertitudes opérationnelles consécutives à des carnets de commandes assez faibles. Le gouvernement a annoncé un vaste plan de relance, dont le BTP devrait largement profiter. L’année 2021 devrait donc être bonne, malgré une situation sanitaire qui perdure ? L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. [©ACPresse] Ce vaste plan est bienvenu, même si c’est la rénovation énergétique qui profite de l’essentiel. Nous ne critiquerons pas cette initiative, Toutefois, nous déplorons que la construction neuve et les travaux publics soient négligés dans ce plan, sachant que le besoin en logements est toujours là. Pourtant, notre offre correspond très bien aux nécessités de densification des villes. Dans ce contexte, la Filière est plutôt pessimiste quant à l’activité sur l’année 2021. Elle s’annonce difficile, sans doute très en retrait, par rapport à 2019, du fait de l’absence d’une volonté politique de faire bouger les lignes, en matière de construction neuve. De plus, le décalage des élections et l’entrée tardive en fonction des nouvelles équipes municipales ont provoqué un trou d’air dans l’activité. A quoi s’ajoute l’arrêt ou la remise en cause pour réexamens de certains projets par les nouveaux élus. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir… D’une manière globale, que représente la Filière Béton aujourd’hui en France et comment se porte-t-elle dans ce contexte sanitaire particulier ? Le chiffre d’affaires annuel de la Filière Béton dans son ensemble représente un montant de 12 Md€ environ. La Filière compte quelque 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites de production en France. Et est à l’origine de 200 000 emplois indirects… Concernant la période actuelle, on ne devrait pas s’en réjouir, mais l’année 2020 pour la Filière Béton devrait s’achever entre – 5 et – 10 %, comparé à 2019. Compte tenu de la situation actuelle, on s’en sort plutôt bien, même si nombre d’industriels ont été touchés par cette crise. Le chômage partiel a permis de plus ou moins bien amortir les choses… Pour 2021, le carnet de commandes des entreprises du BTP nous inquiète beaucoup. Le programme de construction de logements neufs comme de bureaux n’est pas vraiment au rendez-vous. Les travaux publics sont en retrait, situation aggravée par la remise en cause ou le report de certaines opérations du fait de l’arrivée de nouveaux élus à la tête des communes,. Enfin, la crise sanitaire continue à être présente, sans visibilité réelle quant à sa disparition. Dans ce contexte, l’année 2021 s’annonce pour la profession sans doute en retrait par rapport aux résultats de 2019, voire même un cran en dessous de 2020 ! La RE 2020 se pointe à l’horizon… Comment la Filière Béton se prépare-t-elle à ce changement majeur de la réglementation ? Nous nous préparions à cette évolution, via l’expérimentation E+C–, dont nous étions des acteurs motivés ! Mais l’introduction de la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone – à savoir l’Analyse de cycle de vie dynamique simplifiée – est catastrophique. Nous partageons l’objectif de réduction des gaz à effet de serre, mais pas le chemin pour y parvenir… Nous ne voulons tout simplement pas d’une méthode de calcul, ne reposant sur aucun fondement scientifique et qui va créer une véritable distorsion de concurrence entre les matériaux de construction. Même le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique est contre la nouvelle approche dynamique, à l’unanimité ! L’ACV dynamique simplifiée pénalise les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. On parle de l’acier, du béton, de la terre cuite, de la laine de verre ou de roche, pour ne citer qu’eux. A vrai dire, la presque totalité des matériaux couramment utilisés dans la construction. Cela reste une vision “court-termiste” et contraire au principe d’économie circulaire.  C’est ignorer que le béton capte du CO2 tout au long de sa vie en œuvre et même après la démolition. Sans compter qu’il se recycle très bien et en totalité. En parallèle, l’ACV dynamique simplifiée minore les émissions futures, c’est-à-dire celles qui interviendront en fin de cycle. Après 100 ans pour certains construction, donc au-delà de la limite retenue  pour calculer les émissions d’un bâtiment. Une manière de considérer que le CO2 et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! Comme si le défi climatique s’arrêtait au bout d’un siècle. De plus, les matériaux biosourcés, dont parlent le gouvernement ne sont pas ou peu disponibles en France. Ni les forêts, ni les productions agricoles ne sont en mesure de modifier rapidement leur modèle économique pour répondre aux besoins de la construction dans son ensemble. Il faut 30 ans pour créer une forêt dédiée, bien entendu, au mépris de toute biodiversité, car réalisée dans le cadre d’une monoculture intensive. Une usine à arbres, en quelque sorte ! Quant aux industries de transformation, elles n’existent pas en nombre suffisant. Idem pour les entreprises de mise en œuvre. Et nous ne sommes pas certains que les maîtres d’ouvrage soient prêts à construire en biosourcé. Puis, d’assurer l’entretien que cela induit. La Filière Béton propose plutôt une approche multi-critères sur la base du label E+C–, avec un objectif de neutralité carbone à 2050. Donc en poursuivant selon un calendrier annoncé et établi. Et en s’appuyant sur des méthodes de calculs partagés par tous. Il faut rappeler qu’une telle démarche oblige à des investissements très lourds pour les industriels du ciment. La confiance est donc nécessaire. Nous sommes tous prêts à nous battre pour réduire l’impact carbone de nos industriels, mais pas du jour au lendemain. Le bon matériau au bon endroit doit rester la règle de base. Déclencher une guerre entre matériaux est quelque chose de totalement idiot. Et quel intérêt de détruire une filière bien établie ? Surtout en cette période de crise… La baisse du bilan carbone des produits de la construction reste donc un passage obligé ? Nous partageons à 100 % cet objectif. Il existe beaucoup de chemins pour y parvenir. Mais les choses ne doivent pas être faites n’importe comment. La bonne manière de faire demande un plan d’action, du temps et des investissements. Par exemple, le captage du CO2 parle béton, développé dans le cadre du projet FastCarb, est une réalité. De même, les actions réalisées par les industriels du ciment “vert” sont intelligentes. Valoriser et utiliser des co-produits en économie circulaire ne peuvent être qu’encouragés. La Filière Béton en bref La Filière Béton rassemble tous les acteurs de ce secteur d’activité, de l’extraction des matières premières jusqu’aux produits finaux. Ainsi, elle réunit la Fédération de l’industrie du béton (Fib), le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE), l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) et l’Union nationale des producteurs des granulats (UNPG). Ces syndicats se sont mis en ordre de marche pour proposer d’une seule et même voix les solutions à même de relever les défis et des enjeux en matière de construction.
Il y a 4 ans et 107 jours

Avec Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Anne est au 7e ciel !

Anne et Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social, au sommet de la grue. [©Silver Alliance] « Je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » [©Silver Alliance]Elle l’a fait ! Anne, 66 ans, admire le tout Paris depuis la cabine de la grue à tour. [©Silver Alliance]C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » [©Silver Alliance] Le 16 décembre dernier, Anne Guichard, 66 ans, a grimpé à 58 m de hauteur avec Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social. Et ce, grâce à “Rêves de Seniors”, une opération proposée par Silver Alliance, qui consiste à faire évoluer le regard du grand public sur la vieillesse.  D’aussi loin qu’elle se souvienne, Anne a toujours aimé l’altitude. Quand elle visite une ville, un pays, elle fait en sorte de monter sur le toit des plus hauts bâtiments. « Je rêve de monter au sommet d’une grue dans un site en travaux. » Voilà comment Anne a présenté son vœu lors de ses premiers échanges avec l’équipe de “Rêves de Seniors”. Le rendez-vous a donc donné, le 16 décembre dernier, à 12 h 30 sur l’îlot Fulton. Un chantier mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social pour ICF Habitat La Sablière. Il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, situé dans le XIIIearrondissement parisien. Qui porte sur la construction de 235 logements, de commerces et d’une crèche (Anne-Françoise Jumeau et Ignacio Prego Architectes). Elle l’a fait ! Pour monter en haut de la grue et bénéficier d’un panorama inédit sur Paris, Anne a dû d’abord grimper à l’échelle sur environ 10 m. Et poursuivre ensuite dans l’ascenseur de la grue. Oui, mais voilà, l’ascenseur arrête sa course à 5 m en dessous de la cabine ! Les derniers mètres ont dû être fait à nouveau à l’échelle. Ce qui a été impressionnant, car le sommet de la grue se balance légèrement sous l’effet du vent ! Mais elle l’a fait ! Et là, Anne a vraiment eu conscience de vivre une expérience unique… « C’était vraiment génial. J’ai fait la connaissance de tout un univers. Celui de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Celui du logement social via ICF Habitat La Sablière. Au départ, j’étais fascinée par ce que je voyais. Puis, peu à peu, je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » A bon entendeur… Découvrez la vidéo ici.
Il y a 4 ans et 107 jours

Partenariat entre Everest Echafaudages et Layher France

De gauche à droite, Eric Limasset, président de Layher France, et Frédéric de Saint-Jean, président d’Everest Echafaudages. [©Layher] Everest Echafaudages a signé un partenariat de 5 ans avec Layher France. Ensemble, le spécialiste de la location et du montage d’échafaudages et le fabricant d’échafaudages ont développé le système Uni-Safe. Ce partenariat signifie aussi pour Everest Echafaudages l’acquisition de 1 500 t de matériels Layher Uni-Safe. Soit un renouvellement de 50 % de son parc actuel, réparti sur ses 6 agences du quart Sud-Est de la France. Le système Uni-Safe Le système Uni-Safe se compose de montants comportant deux clips rouges, des lisses, des garde-corps légers d’extrémité et des boîtiers d’angle et à clavette. Le tout permettant de relier les éléments les uns aux autres. Uni-Safe est plus compact qu’un matériel classique. Et nécessite un volume logistique divisé par deux et moins d’espace de stockage sur le chantier. Grâce à des éléments plus légers et plus faciles à monter, il réduit aussi les TMS. Ce système est une évolution de la gamme phare Universel de Layher. Et est compatible avec tous les produits qui la composent. Il permet de concevoir les échafaudages les plus complexes et de facilement les adapter au terrain.
Il y a 4 ans et 107 jours

Wavin enrichit son offre avec le nouveau module de gestion des eaux pluviales AquaCell

La gestion des eaux pluviales constitue l’un des enjeux d’une transition écologique réussie. WAVIN est historiquement connu et reconnu comme précurseur en matière de solutions plastiques en assainissement et de solutions alvéolaires ultra-légères en eaux pluviales (SAUL). En témoignent par exemple des innovations telles que la création de la première SAUL inspectable et hydrocurable sous avis technique en 2006 en France (Q-Bic), ou encore la nouvelle génération de modules d’infiltration haute performance en 2015 (Q-Bic Plus). Il est historiquement engagé dans l’ITSEP, syndicat œuvrant dans une démarche de qualité pour garantir la fiabilité et la pertinence des ouvrages réalisés en SAUL.L’expert franchit un nouveau cap et enrichit son offre Eaux Pluviales avec le module nouvelle génération AquaCell qui vient compléter le Q-Bic Plus. Plus qu’un lancement produit, ce développement confirme la volonté de WAVIN d’apporter une solution personnalisée à chaque projet et son engagement à répondre aux enjeux climatiques auxquels doivent faire face les collectivités locales, architectes, urbanistes, paysagistes, lotisseurs et promoteurs, étancheurs, terrassiers...Faciles à manipuler, installer et entretenir, AquaCell et Q-Bic Plus sont des dispositifs de bassins enterrés qui ont l’avantage de permettre l’utilisation de l’espace foncier pour toutes les applications : parkings, espaces verts, terrains de jeux, etc. Ils se distinguent par leur polyvalence et leur modularité, et s’adaptent quels que soient :les besoins (stocker, infiltrer et réutiliser)la nature du soll’espace foncier disponiblela charge du traficles exigences d’entretien et de maintenanceles règlementations localesLa promesse d'un ouvrage pérenne« Associées à l'imperméabilisation croissante des sols due à l’urbanisation, les fortes précipitations augmentent le risque d’inondations en ville. Les espaces sont de plus en plus limités pour le drainage, les nappes phréatiques s’appauvrissent, les eaux de ruissellement sont de plus en plus polluées. Les villes ont besoin d’eau pour devenir plus vertes et rafraîchir les quartiers. Souvent, l’eau de pluie passe par une solution de stockage temporaire, comme les bassins. En milieu urbain où la pression foncière est forte, la possibilité de pouvoir utiliser le sous-sol mais surtout sa surface (parkings, espaces verts...), avec une solution de bassin enterré, est intéressante. Par la suite, soit on restitue l’eau au milieu naturel par infiltration dans les sols (au plus près de son lieu de collecte) soit au réseau avec un débit régulé. La gestion des eaux pluviales constitue donc un enjeu essentiel. C’est pour cela que WAVIN propose des solutions performantes et durables en matière de collecte, d’infiltration et de rétention des eaux pluviales. ». Coralie Dagieu, Chef produits eaux pluviales WAVIN.AquaCell : Des modules emboîtables pour une solution optimisée écoresponsable WAVIN enrichit son offre avec AquaCell et propose ainsi une solution SAUL démocratisée, permettant de répondre à un plus large panel de projets. Cette solution est inspectable et hydrocurable principalement au niveau de la couche de sédimentation, afin d’assurer une performance durable de l’ouvrage.AquaCell se compose de polypropylène (PP) 100 % recyclé et entièrement recyclable. Sa conception de modules emboîtables (L. 1.200 mm x l. 600 mm x H. 400 mm - volume net 276 litres) constitue un atout gain de place fort : elle permet de transporter dans un camion jusqu’à quatre fois plus de produit qu’une structure de type classique, soit plus de 320 m³, favorisant la réduction des émissions CO2. Un avantage également pour économiser l’espace de stockage sur le chantier.AquaCell s’adapte aux contraintes techniques d’un projet : un seul module qui répond aux différents domaines d’emploi (sous espaces verts, sous voirie légère et sous voirie lourde). Son utilisation sous forme de bassin enterré permet d’utiliser l’espace foncier pour d’autres usages (parc, terrain, parking...). Sa hauteur type demi-module et sa conception modulable constituent d’autres atouts.Synonyme de gain de temps, chaque détail est pensé pour optimiser, sécuriser et faciliter l’installation :rapide grâce aux connecteurs intégrés à emboîtement de type « push fit » et aux accessoires qui se fixent par simple clic. Fini les clips de connexion, les tubulures et les nombreux outils à manipuler ! Les références sont limitées et donc la gamme simplifiéeintuitive grâce à la légèreté des modules (11kg), manuportables par une seule personne et sans engin. Les poignées intégrées et bords arrondis favorisent la prise en main en toute sécurité. Les clips intégrés simplifient la fixation du géotextilesécurisée et durable : les systèmes verrouillés d’emboîtement « push fit » des modules sont plus stables et sécurisés pour la mise en œuvre et la durée de vie. Les modules pleins permettent de marcher dessusQ-Bic Plus : un accès total pour l'entretienCette solution optimale permet de créer des ouvrages pérennes, 100% inspectable, nettoyables et visitables. Q-Bic Plus se distingue par son installation deux fois plus rapide et sécurisée qu’une structure classique. Modularité optimisée, et accessibilité optimum, sa conception polyvalente et inédite sur le marché est adaptée à tous les projets. Les grands volumes de stockage, pouvant atteindre des milliers de m³, sont accessibles pour inspection et hydrocurage sur toutes les hauteurs et dans toutes les directions.Q-Bic Plus garantit un volume net d’eaux pluviales sur le long terme :77 % de surface ouverte avec un accès latéral et vertical pour déployer facilement les équipements d’inspection et de nettoyagela largeur de l’accès, jusqu’à 370 mm, autorise une inspection bidirectionnelle par caméra et un nettoyage par hydrocureusel’inspection et le nettoyage sont effectués sans obstacle, grâce au fond lisse avec cunette intégréeLes conditions de mise en œuvre sont optimisées. Pesant 14 kg pour 416 litres de stockage net, Q-Bic Plus se dote de connecteurs et poignées intégrés. Aucun outil complémentaire n’est requis ! Pratique, l’ensemble des accessoires - plaques latérales, de connexion, connecteurs de tube... - s’emboîtent par simple clic.Sa flexibilité favorise la réalisation de bassins sur-mesure. Le système se décline en cinq dimensions de raccordements, jusqu’au diamètre 500 mm. Les puits d’inspection intégrés et les raccordements directs sur tous les côtés grâce aux accessoires de connexion, offrent une adaptation totale aux contraintes de l’environnement, tels que les réseaux avoisinants existants en ville, les connexions possibles limitées...Le [+] : Une galerie technique pour une solution visitableWAVIN propose en option une galerie 100 % compatible avec Q-Bic Plus, constituée d'éléments modulaires et accessible physiquement grâce à des puits d'accès avec échelle. Conçu sur-mesure, ce dispositif est économique : sa mise en œuvre est rapide et nécessite moins de tampons de voirie, et l'exploitation du bassin de rétention facilitée.L'accompagnement personnalisé à chaque étape : La force WAVINAu-delà de l’offre produits, WAVIN propose un dispositif complet d’accompagnement à chaque étape du projet de gestion des eaux pluviales. Son Technopôle, implanté à Varennes-sur-Allier (03) et certifié organisme de formation, bénéficie de plus de 50 ans de savoir-faire et d’expérience. Son équipe est constituée d’ingénieurs et d’experts issus du terrain qui accompagnent le client à chaque étape clé de son projet :la conception : entretien, pré-études et validation de la faisabilité, optimisation, notes de calcul et aide à la rédaction des documents d’appels d’offres..., WAVIN guide pas à pas l’entreprise. Il propose un espace de 600 m2 pour dispenser des formations théoriques et pratiques. Elles peuvent également s’effectuer sur un autre lieu sollicité par le clientl’exécution : édition de la nomenclature complète, suivi des commandes et coordination des livraisons, suivi de l’exécution, vérification, établissement du dossier technique... Au démarrage et tout au long du chantier, des experts sont présents pour s’assurer du bon fonctionnement des produits mis en œuvrel’exploitation : De l’assistance à la réception de l’ouvrage à la délivrance du carnet d’entretien, en passant par la garantie, le service clients s’engage pour répondre à toute question ou difficulté technique
Il y a 4 ans et 107 jours

EMCI Group : « Nous avons relancé la centrale compacte Amazon »

A gauche, Thibault Castillo, directeur général d’EMCI Group. A droite, Régis Castillo, le président. [©EMCI Group/ACPresse]. EMCI a procédé à l’intégration d’Acom et Atec, en 2016. Quel est le rôle de ces deux structures aujourd’hui au sein d’EMCI Group ? Thibault Castillo : Aujourd’hui Acom et Atec ont été placées sous la direction de Gilles Grosclaude, qui vient de nous rejoindre. Charge à lui de développer leur périmètre de compétences. Chacune de ces marques chapeaute une activité précise. Acom évolue dans la sphère des centrales mobiles et déplaçables standardisées. Des outils auxquels nous croyons beaucoup. Dans ce cadre, nous avons relancé la centrale Amazon, qui existait déjà chez Acom. De son côté, Atec est dédiée à la diffusion des pièces détachées et de rechange. En parallèle, elle assure la conception de petites centrales sur la base de sous-ensembles et d’équipements standards disponibles sur le marché. Pouvez-vous rappeler ce qu’est EMCI Group aujourd’hui ? Régis Castillo : EMCI est une entreprise née en 1990, dans l’Est de la France. Ainsi, elle fête son 30e anniversaire durant l’année 2020 ! EMCI compte six entités. Comme précisé, Acom et Atec constituent nos deux unités commerciales, qui viennent en appui d’EMCI. Ainsi, tous trois sont en mesure d’engager des affaires à confier à nos ateliers de production. L’historique est situé à Ennery, en Moselle, spécialisé en chaudronnerie et assemblage de grosses pièces. Le deuxième est basé à Chavigny, dans la Vienne. Il intervient en mécanique et en mécano-soudure. Il répond à la dénomination Lacelle EMCI. Enfin, notre dernier atelier – Sibi – est localisé à côté de Szczecin, au Nord-Ouest de la Pologne. Il assure la construction des principaux sous-modules de nos centrales. A cet ensemble technico-commercial s’ajoutent nos deux bureaux d’études : l’un rattaché à Acom/Atec et le principal, installé au Luxembourg. T. C. : Afin de fédérer tous ces marques et ateliers, nous venons de procéder à une harmonisation visuelle des logos, qui reprennent la charte graphique et les couleurs rouge, grise et blanche de celui d’EMCI Group. Il est important que chacun de nos collaborateurs sente son appartenance au groupe, en plus de son attachement à telle ou telle marque. EMCI Group, ce ne sont pas que les centrales à béton. Quelles sont ses autres activités ? Et vos ambitions ? Centrale à béton EMCI Amazon installée sur un site de préfabrication, dans le cadre des travaux du Grand Paris. [©EMCI Group] R. C. : Cette année, nous avons constaté un léger recul de notre chiffre d’affaires. Toutefois, nous ambitionnons un retour à une moyenne à 15 M€ dès 2022… Ceci, via notre activité de construction de centrales, qui pèse plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Vient ensuite le “retrofit”, c’est-à-dire l’entretien et la rénovation d’outils industriels existants, voire leur transfert. Là, nous réalisons 25 % de notre activité. Enfin, EMCI Group intervient dans le domaine des équipements mécanosoudés, tels les passerelles piétonnes ou les aménagements de quais ferroviaires. A ce titre, nous sommes agréés SNCF. Nous lançons aussi une nouvelle activité en 2021 : les équipements pour carrières. Une réponse à la demande de nombreux clients aussi bien présents dans le béton que dans le granulat. A terme, nous visons entre 3 et 5 M€ de chiffre d’affaires. C’est pourquoi nous cherchons dès aujourd’hui à étoffer nos équipes de chargés d’affaires, tout comme techniciens de bureaux d’études… Côté centrales, quelles sont les tendances actuelles ? T. C. : Depuis une grosse année, la demande s’oriente de plus en plus sur des outils plus mobiles, plus compacts. Notre centrale standardisée Amazon y répond. Nous venons d’en installer deux, avec malaxeur de 3 m3, en Ile-de-France. Et une 3e est en préparation pour le Sud de la France. Qu’est-ce qui fait la force d’EMCI Group ? R. C. : Nous avons une double culture de constructeur de centrales à béton sur mesure et standardisées. Notre expertise couvre toutes les étapes de la construction, depuis les esquisses préliminaires jusqu’à l’assemblage in situ. Ceci, en passant par toutes les études techniques et la construction en atelier, tout en assurant le suivi après-vente et l’entretien. Cette démarche impose une très grande flexibilité de nos équipes, donc de l’entreprise. Votre filiale polonaise Sibi vous permet-elle de vous développer sur ce territoire particulier, dans vos domaines de compétence ? R. C. : Jusqu’à présent, nous n’avons pas vraiment cherché à nous développer sur ce pays. En effet, notre offre de centrales fixes sur mesure de fortes capacités n’étaiement pas en phase avec les attentes locales. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer grâce à l’évolution de notre offre. La centrale Amazon, tout comme les petites unités Atec semblent bien ciblées. Aussi, nous nous préparons à partir à la conquête de ce territoire. Le salon ICCX Central Europe, fin juin prochain à Varsovie, pourrait être un bon point de départ, si l’événement a lieu… Nous devons aussi trouver un chargé d’affaires parlant polonais. D’une manière plus large, il n’est pas exclu que nous opérions un développement sur l’Europe centrale. Seul ou avec un partenaire industriel qui pourrait, pourquoi pas, entrer au capital d’EMCI Group ! Propos recueillis par Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 107 jours

Poutres en lamellé-collé hors normes

SOFRILOG, spécialiste de la logistique et du transport frigorifique, a entrepris la modernisation de ses sites à travers |’hexagone. Cette stratégie a amené le groupe familial à agrandir l’un de ses entrepôts vendéens : de 3800 m2, le bâtiment atteindra 9 200 m2 grâce à deux larges extensions de 2 700 m2 chacune, implantées de part et d’autre. Faisant du lamellé-collé leur marque de fabrique depuis 1968, les CHARPENTES FOURNIER ont été mandatées pour entreprendre les travaux de la structure bois. Douze poutres jumelées XXL, soit vingt-quatre au total, ont été usinées dans leur atelier au Poiré-sur-Vie (85) : 43 m de longueur, 2,8 m de hauteur, 2 m de largeur et 13 tonnes. Des dimensions et un poids spectaculaires qui ont nécessité une logistique spécifique de la fabrication à la mise en œuvre, en passant par le chargement, le transport et le déchargement sur chantier. Leur expertise de plus de 50 ans sur des programmes ambitieux, leur outil industriel ã la pointe de la technologie et leur proximité avec le chantier ont constitué des critères déterminants pour les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage. Il aura fallu 240 heures de collage et 400 heures de taillage et de colisage pour réaliser l’ensemble des poutres en Épicéa du Nord de l’Europe. Maître d’œuvre : Bexi Ingéniérie   Photo : CHARPENTES FOURNIER  
Il y a 4 ans et 107 jours

Cerema : vers un changement de statut pour l’expert territorial de l’Etat

Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement ambitionne de devenir un établissement public local, sans pour autant abandonner la tutelle de l’Etat. Grâce à ce double statut sans précédent, les collectivités lui commanderaient des prestations sans appels d’offres, selon le modèle « in house » qui s’applique aux sociétés publiques locales ou aux agences d’urbanisme. La loi 4D pourrait servir de vecteur à la transformation annoncée le 28 janvier.
Il y a 4 ans et 107 jours

LCA Construction Bois continue son développement

Au cours d’une année 2020 riche en réalisations, LCA Construction Bois a amélioré son chiffre d’affaires de 11,6 %, atteignant les 9,6 millions d’euros. L’entreprise a recruté dix personnes pour répondre aux besoins des secteurs de l’habitat, des bâtiments professionnels et des bâtiments accueillant du public. Parmi les 10 personnes qui ont rejoint les équipes, 8 sont des jeunes en apprentissage : « c’est à ce jour notre recrutement le plus important en faveur de la jeunesse » souligne Karine Bouhier, directrice générale et financière chez LCA. Cette phase de recrutement transversal, allant du métier de charpentier à celui de chargé d’études de prix en passant par le métier de dessinateur en bureau d’études, a permis à l’entreprise d’étoffer ses trois pôles de compétences : avant-projet, exécution et supports. Pour accompagner la poursuite de sa croissance et répondre à une demande constante de construction durable, l’entreprise prévoit au minimum trois nouveaux recrutements en 2021 et le lancement d’un nouveau robot de taille de charpente, ainsi qu’un dépileur. Ces derniers prennent place dans le nouvel atelier d’usinage de 1750 m2 spécialement conçu pour l’accueillir.   Visuel : Futur lycée général et technologique à Aizenay (85) – CRR Architecture    
Il y a 4 ans et 107 jours

Corbu en jeune dessinateur - Livre

Entre octobre 1902 et mai 1965, Le Corbusier produit plusieurs milliers de dessins, souvent d'une grande beauté. Quelque 5 000 d'entre eux sont conservés à la fondation Le Corbusier et les autres dans des collections privées et publiques. Cet ouvrage est le premier volume du catalogue raisonné en quatre tomes des dessins du maître.  Il couvre […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 107 jours

“La construction par impression 3D est rapide, précise, efficace et durable”

À Wallhausen, en Allemagne, se construit un immeuble résidentiel de trois étages aux murs imprimés en 3D. Réalisé... Cet article “La construction par impression 3D est rapide, précise, efficace et durable” est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 108 jours

Une plate-forme pour gérer les éthylotests connectés

Prévention -
Il y a 4 ans et 108 jours

Quand l'or blanc met le cap sur le vert

Aménagement - Pour la première fois depuis les plans Neige des années De Gaulle et Pompidou, l'Etat prépare une programmation dédiée aux massifs montagneux.
Il y a 4 ans et 108 jours

Eqiom à l'R du bas carbone

Industrie - L'indicateur de performance environnementale créé par le cimentier souligne le besoin de moderniser l'outil de production.
Il y a 4 ans et 108 jours

La Filière Béton salue le vote du CSCEE sur la RE2020

Un avis unanime pour un retour à l’ACV norméeParmi la quinzaine d’amendements listés dans l’avis qui était proposé aux membres du CSCEE, celui qui consiste à revenir à l’ACV normée a fait l’objet, lors des discussions, d’un consensus de toutes les parties. Une unanimité logique, car l’ACV dynamique simplifiée telle qu’elle est proposée, exposerait à un risque environnemental inconsidéré, tout en rendant inutile toute réflexion sur la manière de construire « intelligemment » les bâtiments de demain.La Filière Béton rappelle aussi son attachement à un texte qui ne favoriserait pas une filière ou une solution technologique plus qu’une autre, avec une logique d’obligations de performances et non de moyens, tout en privilégiant l’innovation et la mixité dans le choix des solutions constructives. Des trajectoires bas carbone ambitieuses en accord avec les objectifs de la RE2020Par ailleurs, la Filière Béton soutient les objectifs ambitieux de décarbonation du projet de règlementation et s’inscrira totalement dans les trajectoires proposées, avec des réductions de l’empreinte carbone des bâtiments pour 2030 fixées entre -35 % et -40 %.La Filière réclame également une véritable cohérence, aussi bien avec la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) qu’avec le plan de relance et les actions de décarbonation des filières industrielles. Alors que la nouvelle version du texte issue des arbitrages ministériels est attendue pour février, la Filière Béton, espère qu’un avis unanime pourra marquer le départ de cette ambition partagée par tous les professionnels.Fruit d’un consensus, l'AIMCC émet un vote positif pour le texte de l’avis tel que proposé en séanceL’AIMCC rappelle que de nombreux échanges ont eu lieu entre les acteurs, et même si toutes les réserves formulées ne donnent pas satisfaction, l’Association considère l’avis comme globalement équilibré.L'association signale, également, qu’il ne s’agit pas d’un vote positif au texte actuel de la RE2020 et qu’elle sera particulièrement vigilante sur la demande partagée par tous, d’un retour à l’ACV normalisée telle que pratiquée dans l’expérimentation E+C-. L’AIMCC restera aussi attentive à ce que le texte ne favorise pas une filière ou une technologie face à une autre et au maintien de l’ambition sur le Bbio, sachant que les industriels de la construction sont toujours dans une démarche de progrès et d’ambition pour le secteur.
Il y a 4 ans et 108 jours

La CAPEB dote le bâtiment de 2 nouvelles conventions collectives nationales inter-catégorielles

Ces nouvelles conventions collectives viennent remplacer des dispositions, pour certaines d'entre elles, datant de 1990 et permettent d'offrir aux entreprises du bâtiment un socle commun de règles révisées. Elles assurent aux entreprises sécurité juridique et concurrence sociale loyale sur l'ensemble du territoire, tout en renforçant l'attractivité du secteur dans l'objectif de maintenir l'emploi et d'attirer des salariés compétents dans les métiers du bâtiment.« La CAPEB est fière d'avoir pu mener une telle négociation avec les partenaires sociaux. Il était plus que nécessaire de réviser des dispositions qui, rappelons-le, dataient, pour certaines d'entre elles, d'il y a plus de 30 ans ! Cette négociation a également été l'occasion pour la CAPEB de mettre en pratique sa vision d'un dialogue social moderne, co-construit avec l'ensemble des partenaires sociaux qui partagent cette même vision. Ces 2 conventions collectives apportent plus de simplicité et d'efficacité pour les entreprises, qui, au final selon qu'elles emploient plus ou jusqu'à 10 salariés, n'auront plus qu'une seule convention à leur disposition. Ces conventions, qui répondent aux besoins actuels des employeurs et des salariés, contribuent, par leurs avancées sociales, à renforcer l'attractivité des métiers du bâtiment et permettront aux TPE d'occuper leur juste place dans le mode économique d'aujourd'hui. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB Un vent de modernité dans le dialogue socialAlors que des différends entre les partenaires sociaux avaient mené à la suspension des conventions collectives du 7 mars 2018, celles de 1990 pour les ouvriers, de 2004 pour les cadres, de 2006 pour les ETAM, s'appliquent donc toujours. La conclusion de ces deux conventions collectives nationales permet donc de réviser et d'adapter les dispositions existantes aux attentes et aux besoins actuels des employeurs et des salariés, de clarifier les dispositions des conventions collectives actuelles qui pouvaient être sources d'interprétation au quotidien et de définir, pour chacun des deux seuils d'effectifs, l'ensemble des dispositions applicables aux trois catégories de salariés qui peuvent être employés dans les entreprises du bâtiment.Cette négociation a été l'occasion pour la CAPEB de traduire concrètement sa volonté d'adapter les dispositions conventionnelles à la typologie des entreprises du bâtiment, et notamment aux 95% d'entre elles qui sont des entreprises employant jusqu'à 10 salariés. Parce qu'une entreprise de 5 salariés ne fonctionne pas comme une grande entreprise de 500 salariés, il était primordial d'en tenir compte. La mise en œuvre d'une seule convention collective nationale serait revenue à nier les spécificités de notre secteur et à amoindrir la défense des intérêts de la TPE.Les principales dispositions des nouvelles conventions collectivesLes principales évolutions concernent, pour les 2 seuils d'effectifs :L'augmentation du contingent annuel d'heures supplémentaires (220 heures annuel en substitution des 180 heures ou 145 heures) ;La mise en place du non-cumul, pour les ouvriers non sédentaires, de l'indemnité de trajet et du paiement du trajet en temps de travail ;La fixation du montant des indemnités de licenciement sur les dispositions légales pour les ouvriers ETAM et cadres ;La suppression dans le calcul de l'ancienneté des périodes de maladie non-professionnelle ;Le paiement du travail exceptionnel de nuit à 100% ;La suppression des jours de carence pour les seuls salariés qui comptent un an d'ancienneté dans l'entreprise et uniquement pour le 1er arrêt maladie sur 12 mois glissants ;L'allongement de la durée d'absence pour certains jours pour événements familiauxPour les entreprises jusqu'à 10 salariés, certaines spécificités ont été introduites comme par exemple :La possibilité de renouveler la période d'essai pour les ouvriers ;L'allongement de la période de préavis pour les ouvriers démissionnaires ;Une durée minimale pour les ETAM administratifs à temps partiel (20 heures au lieu de 24 heures) ;L'intégration dans un an de l'augmentation des jours pour évènements familiaux.Dans l'attente de l'extension par le GouvernementAvant leur application effective sur le terrain, ces deux conventions collectives nationales doivent encore être soumises à la procédure d'extension. Elles n'entreront en vigueur en effet pour l'ensemble des entreprises du bâtiment qu'à compter du 1er jour du mois suivant la publication de l'arrêté d'extension au journal officiel. Dans cette attente, restent en vigueur les conventions nationales collectives nationales des ouvriers du 8 octobre 1990, celle des ETAM du 12 juillet 2006 et des cadres du 1er juin 2004.« La CAPEB espère vivement que ces deux conventions collectives nationales, fruit d'un dialogue social moderne, ne feront pas l'objet d'une opposition de la part de certains partenaires sociaux, ce qui conduirait à contraindre le secteur du bâtiment à l'immobilisme. »Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 108 jours

Automne 2021 : livraison du nouveau cimetière de Quincy-Voisins

La ville de Quincy-Voisins se dotera d’un nouveau cimetière.