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Il y a 2 ans et 310 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 310 jours

Un marché associé au bois d’œuvre en pleine expansion à Eurobois

Le salon Eurobois, exceptionnellement replacé à cause de la pandémie du 14 au 17 juin 2022, a réuni selon l’organisateur GL Events 480 exposants (+ 15%, 34% internationaux) et 23 000 professionnels.
Il y a 2 ans et 310 jours

Des textes règlementaires pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables

Le gouvernement, qui veut accélérer dès cet été le déploiement des énergies renouvelables, a préparé plusieurs mesures règlementaires devant être mises en œuvre d'ici la fin juillet.
Il y a 2 ans et 310 jours

Purlogic Zéro de Würth France reçoit un award d'argent au BAT'E-NNOV

25 créateurs de contenus, parmi les plus experts ont évalué et récompensé les innovations les plus remarquables de leur catégorie. Le palmarès a été présenté à la communauté lors de la cérémonie de remise de prix, le 23 juin 2022, à Paris. Würth France a été récompensé dans la catégorie Matériaux de Construction.Award d’argent pour le Purlogic Zéro de Würth FranceLa mousse expansive hybride monocomposant Purlogic Zéro (Art. N° 0892 142 810) s'est vu attribuée l’award d'argent lors de la cérémonie de remise des prix des BAT'E-NNOV dans la catégorie Matériaux de Construction. Un jury composé de 3 influenceurs a pu tester et voter pour les meilleurs produits de la catégorie lors des dernières semaines. Le Purlogic Zéro est une mousse isolante multiusage qui a été conçue sans isocyanate et sans composés CMR (Cancérogènes, Mutagènes et reprotoxiques), elle adhère sur tous les matériaux de construction classiques. Elle est semi-rigide, imputrescible et résistante au vieillissement.
Il y a 2 ans et 310 jours

Tout savoir pour bien choisir un constructeur de maisons individuelles

La mise en œuvre d’un projet de construction nécessite le recours à un professionnel. Sur le marché, plusieurs constructeurs proposent leurs services aux populations, avec des offres aussi flatteuses les unes que les autres. Compte tenu de la sensibilité de l’opération, il vous revient d’identifier un professionnel capable de vous offrir une habitation sure et économique. Pour réussir votre choix, nous vous invitons à découvrir dans ce billet tout ce que vous devez savoir pour bien choisir un constructeur de maisons individuelles. Analyser les offres disponibles Tout projet pour construire une maison en Rhône-Alpes avec un terrain doit commencer par une analyse minutieuse des offres disponibles. Nous vous conseillons donc de contacter plusieurs entreprises de construction de maisons individuelles, pour voir les différentes possibilités qui s’offrent à vous. Que ce soit une maison contemporaine ou traditionnelle, n’hésitez pas à demander des catalogues de réalisation mentionnant le coût global de chaque projet. En général, la plupart des propositions sont des modèles en 3D issus de logiciels de conception assistés par ordinateur. Pour un choix judicieux, vous devez pouvoir décoder les illustrations en les comparant à des photos non retouchées d’une construction réelle, ou à des souvenirs de maisons que vous avez vues par le passé. Ceci est très important, si vous ne voulez pas vous retrouver avec une maison qui ne ressemble en rien au modèle pour lequel vous avez opté. Par ailleurs, en fonction du budget requis pour la réalisation des différents projets, vous pourrez sélectionner les constructeurs à qui vous pouvez confier votre chantier. Enfin, si vous souhaitez des ajustements particuliers pour disposer de la maison de vos rêves, veuillez discuter avec les professionnels, pour identifier ceux qui sont capables de vous satisfaire véritablement. Ceci dit, un bon constructeur doit pouvoir vous dire non et s’expliquer, si vos exigences ne respectent pas les normes en matière de construction. Opter pour un constructeur de proximité Pour une mise en œuvre efficace, vous ne pouvez vous contenter du contact virtuel avec votre constructeur. Pour cela, nous vous conseillons de privilégier un professionnel de votre région avec qui vous pourrez régulièrement échanger sur les détails de l’opération. Par ailleurs, cette option vous permettra d’effectuer un suivi plus efficace de votre chantier. Enfin, le choix d’un prestataire de proximité vous permettra de gagner du temps, et d’économiser les frais de déplacement. Ce dernier point pourrait vous paraître anodin, mais n’oubliez pas que vous devrez effectuer de nombreux aller-retour entre votre maison et le bureau du constructeur d’une part, et visiter régulièrement votre chantier pour vous assurer d’une mise en œuvre conforme à vos attentes d’autre part. Opter pour un contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI) En raison des nombreux abus constatés, la législation française prévoit depuis 1990 le recours à un contrat de construction d’une maison individuelle, appelé CCMI. Contrairement au permis de construire, et aux normes thermiques qui sont imposées, l’adoption de ce type de contrat est facultative. Ceci dit, pour être à l’abri des dépenses inutiles, le choix de ce contrat qui est devenu l’un des standards du secteur de la construction de maison serait une option judicieuse. En adoptant le CCMI, vous bénéficierez des garanties de bon achèvement des travaux, et de protection financière. Il s’agit notamment : D’une garantie de parfait achèvement et de bon fonctionnement qui oblige le constructeur d’une maison à prendre en charge la réparation ou le remplacement des éléments défectueux sur une période minimale d’un an après la livraison du chantier. Que ce soit donc pour des travaux d’envergure ou non, vous avez le droit de contacter le professionnel à qui vous avez confié votre projet de construction ; D’une garantie décennale qui obligera votre constructeur à intervenir en cas de malfaçons constatées, sur une période de dix ans, à partir de la date de livraison de votre maison ; D’une caution solidaire obtenue par votre constructeur auprès d’une maison d’assurance ou d’une banque. Ainsi, même si l’entreprise de construction tombe en faillite, elle pourra s’assurer de l’achèvement de votre projet via d’autres artisans ; Des garanties financières telles que les modalités de versement, les pénalités à appliquer en cas de retard ; Du droit de rétractation si le constructeur ne respecte pas les exigences du contrat. Toutefois, bien que le constructeur soit assuré, votre responsabilité pourrait être mise en cause dans certaines situations. En effet, le CCMI prévoit une assurance dommages-ouvrages qui protège le maître d’ouvrage vis-à-vis de tout accident ou incident se produisant sur le chantier. Tenir compte de la réputation du constructeur La réputation est un critère déterminant dans le choix de tout prestataire. Nous vous conseillons donc de contacter vos proches qui ont réalisé un projet de construction, pour avoir une idée de la qualité de prestation offerte par l’entreprise qui s’est occupée de l’exécution de leur projet. En fonction des retours, vous pourrez identifier le constructeur à qui vous pouvez faire confiance. L’autre alternative de vérification de la réputation consiste à visiter des plateformes spécialisées en ligne. En effet, que ce soit la durabilité des matériaux utilisés, la qualité de la prestation, ou le respect des prix convenus, vous pourrez repérer sur ces sites des commentaires d’usagers qui vous permettront d’identifier une entreprise capable de prendre en charge convenablement la mise en œuvre de votre projet de construction. Pour finir, toujours pour vous assurer d’une exécution impeccable, n’hésitez pas à demander à l’entreprise de construction un catalogue des projets qu’elle a exécutés ces dernières années. Vous pourrez donc vous déplacer pour voir ce à quoi ressemblent leurs réalisations, et contacter directement les propriétaires pour avoir plus de précisions sur la qualité des travaux exécutés, et le dérouler de la collaboration avec l’entreprise. S’assurer de la compétence du constructeur La réalisation d’un projet de construction ne doit pas être prise à la légère, car c’est un secteur régi par une règlementation stricte. En effet, en dehors des contraintes environnementales, la RE 2020 a renforcé les obligations en termes de consommation énergétique. Des plafonds en matière de chauffage, d’éclairage, d’eau chaude sanitaire, de ventilation ou de refroidissement doivent désormais être respectés. Vous devez donc vous assurer que votre constructeur dispose d’une équipe d’artisans compétente et rompue à la tâche.
Il y a 2 ans et 310 jours

Bardage fibrociment : le nouvel allié des architectes pour la construction

Le revêtement extérieur de votre maison fait-il grise mine ? Si oui, pourquoi ne pas lui donner un coup de neuf avec le bardage fibrociment ? Esthétique, il vous permet en effet de donner du caractère à vos murs en les habillant avec style. Durable, il représente la nouvelle trouvaille des architectes pour donner de l’allure et de la résistance aux nouvelles constructions. Pour mieux appréhender ces avantages, suivez-nous pour un tour d’horizon complet de ces caractéristiques et formes d’utilisations. Le bardage fibrociment, qu’est-ce que c’est ? Le bardage est un revêtement utilisé en construction pour fixer la façade extérieure des résidences. Généralement utilisé sous forme de seconde couche, il permet de fixer l’ossature des constructions. Les professionnels de Copanel, Expert du bardage fibrociment, rappellent d’ailleurs que le bardage en fibre et ciment confère aux constructions un double avantage. En plus de l’imitation exceptionnelle du bois, il leur permet aussi de profiter de la solidité et la résistance des constructions en ciment. Ce qui explique le regain d’intérêt qu’il connaît ces dernières années dans le domaine de la construction. Quels sont les différents types de bardage fibrociment ? Le bardage fibrociment offre une marge de manœuvre impressionnante. Qu’il soit utilisé en revêtement extérieur ou en bardage simple, il offre un large éventail de poses. Voilà pourquoi on le retrouve généralement sous forme de clins pour : Une facilité de pose hors pair ; Un rendu esthétique fascinant ; Une régulation thermique exceptionnelle ; Une protection renforcée contre les agressions extérieures ; Etc. Retenons toutefois que ce type de bardage peut également se retrouver sous forme de panneaux ou de planches. De plus en plus d’architectes les utilisent pour apporter du style et de l’originalité à leurs constructions. Quels avantages présente-t-il ? Dans la longue liste des avantages du bardage fibrociment, leur touche esthétique vient en première position. En effet, il est aisé de retrouver sur le marché une palette impressionnante de coloris capable de sublimer le revêtement des maisons. Et, ce n’est pas tout. La grande diversité des modèles présentés et leur finition permettent de donner par ailleurs du cachet et de la prestance aux résidences. Que vous soyez donc un passionné du style rustique ou un adepte de l’art contemporain, ce bardage a tout pour vous plaire tant au plan esthétique que technique. De bonnes performances techniques Comme mentionné plus haut, les performances des bardages fibrociments ne se limitent pas seulement à leur apport esthétique. En plus de cet aspect, ils présentent aussi de bonnes performances en matière d’isolation. Pour preuve, leur enchevêtrement sur la façade extérieure des maisons contribue à les protéger des agressions extérieures. Ce qui contribue à renforcer la résistance de ces bâtiments : Au gel ; À l’eau ; Au vent ; Aux moisissures ; Etc. De quoi fournir aux constructions de bonnes performances thermiques et phoniques, n’est-ce pas ! Une résistance exceptionnelle La résistance au temps et aux intempéries, voilà l’autre raison pour laquelle le bardage fibrociment est prisé par les architectes. Solide, il offre en effet aux constructions une robustesse hors pair. Tenace, il dispose d’une durabilité exceptionnelle même dans des conditions climatiques drastiques. De quoi devenir le nouvel allié des architectes pour la construction, n’est-ce pas !
Cimbat
Il y a 2 ans et 310 jours

L'atmosphère de plus en plus ouatée de la Villa Cavrois

La Villa Cavrois de Mallet-Stevens retrouve peu à peu son mobilier, grâce au patient travail de restitution, porté par le Centre des monuments nationaux. A Croix (Nord), la célèbre demeure conçue en 1932 par Mallet-Stevens, sauvée de justesse, restaurée et ouverte au public depuis 2015, ne cesse au fil des années de se rapprocher de ses […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 311 jours

Les maisons saoudiennes se mettent aux tendances architecturales

Mais en 2020, en plein confinement, ce Saoudien de 52 ans a décidé de donner un coup de jeune à sa demeure : un patio donnant sur la rue, des murs en travertin gris et des fleurs dans le jardin."Nous avions deux choix : construire une nouvelle maison ou rénover l'ancienne", confie ce responsable des ressources humaines, en faisant visiter sa maison."Nous avons fait un pas vers l'amélioration de notre mode de vie", se réjouit-il.Ce père de famille a également égayé son jardin avec une piscine, un hamac et des amandiers importés de Thaïlande : un nouveau lieu de détente pour sa femme et ses sept enfants."Maintenant, il y a une utilisation optimale de l'espace", se félicite M. Madini.Selon des architectes et ingénieurs locaux, ces nouvelles tendances sont devenues l'archétype des projets de rénovation et de construction en cours à Ryad, avec des Saoudiens en quête de maisons chaleureuses plutôt qu'imposantes."Grand impact social"Dans un contexte de réformes sociales ces dernières années, l'Arabie saoudite a ainsi connu une "ouverture architecturale", constate Abdallah al-Jasser, propriétaire de l'agence de design qui s'est occupée de la maison de M. Madini."Les gens sont plus ouverts au changement et aux tendances", observe M. Jasser, ajoutant qu'ils y sont d'autant plus incités que l'achat de terres pour construire de nouvelles maisons est devenu très coûteux à Ryad.A l'image du pays, l'architecture de la capitale reste très austère avec pour seule fantaisie de minuscules fenêtres triangulaires typiques du Najd, la région centrale du royaume.La petite taille de ces fenêtres s'explique par le besoin de s'isoler du soleil, dans un pays où les températures tournent autour des 40 degrés Celsius une grande partie de l'année.Ces petites fenêtres offrent également "une plus grande intimité aux familles", ajoute Ali al-Luhidan, un architecte saoudien.Mais selon lui, et d'autres défenseurs d'une architecture plus moderne, ces espaces de vie mal éclairés et mal ventilés ont eu "un grand impact social" en contribuant à "une culture de fermeture sur soi".En 2018, les autorités ont rendu obligatoire, pour les nouveaux bâtiments, la présence de fenêtres plus grandes, en partie au nom de la santé publique, le soleil étant jugé essentiel au bon fonctionnement de l'organisme.De plus en plus de salons disposent ainsi de "baies vitrées donnant sur l'extérieur", se réjouit M. Luhidan : "tout est ouvert et c'est une nouvelle culture en Arabie saoudite"."Sans restriction"D'autres évolutions viennent aussi avec l'assouplissement des normes sociales promu par le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto qui, depuis cinq ans, tient son royaume d'une main de fer.Auparavant, la plupart des maisons comportaient des entrées et salons séparés pour les hommes et les femmes. Alors que la mixité se banalise dans les lieux publics, les villas n'abritent qu'une seule salle de réception pour optimiser l'espace, observe l'architecte M. Luhaidan.Et les nouvelles tendances ne se limitent pas qu'aux quartiers résidentiels, les grands centres commerciaux et d'autres espaces publics s'y mettent aussi.L'une des principales causes du changement : la fin, depuis 2019, de l'obligation de la ségrégation sexuelle, qui imposait aux restaurants d'avoir des entrées et espaces strictement séparés entre les familles et les hommes seuls."Les anciens designs répondaient à une culture de la séparation et de la ségrégation", explique Mohammed Abdelmoneim, chargé du design professionnel au sein d'une société de développement immobilier. Pour lui, la réforme a provoqué un "changement radical".Le Riyadh Front, un complexe commercial et gastronomique haut de gamme doté de fontaines et d'une promenade bordée d'arbres, rassemble ainsi des clients de tous âges, hommes et femmes, surtout après le coucher du soleil."Ces espaces ouverts connaissent un grand succès", assure M. Abdelmoneim, car "les gens y communiquent tous entre eux sans aucune restriction".
Il y a 2 ans et 313 jours

En Seine-Saint-Denis, les JO-2024 dopent la transformation urbaine

En bords de Seine, des dizaines de grues zèbrent le ciel lourd de juillet. Etalé sur une cinquantaine d'hectares à cheval sur les villes de l'Ile-Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le chantier du futur village des athlètes bat son plein, à deux ans de la cérémonie d'ouverture des prochains Jeux.Dans le fracas de marteaux-piqueurs et le crissement des scies sauteuses, les structures de bâtiments commencent déjà à s'élever. Une fois les sportifs du monde entier repartis et les clameurs retombées, le tout nouveau quartier accueillera 6.000 habitants.Quelques centaines de mètres plus loin, une avenue est coupée pour la construction d'un échangeur autoroutier controversé, destiné à faciliter le transport des délégations et améliorer la desserte du secteur.Trois pas de plus et le promeneur arrive au pied des travaux de la tour Pleyel, édifice emblématique du "93". A moitié désossée à l'heure actuelle, cette ancienne tour de bureau doit achever sa mue en hôtel de luxe pile à l'heure pour les Jeux olympiques. A travers la Seine-Saint-Denis, ces norias d'ouvriers et de pelleteuses sont devenues familières, au point que le département donne parfois l'impression d'être un vaste chantier à ciel ouvert."Opportunité exceptionnelle""Les JO sont une opportunité exceptionnelle qui ne se représente pas deux fois dans une vie", déclare Adrien Delacroix, maire-adjoint de Saint-Denis. "Accueillir les JO, c'est des investissements qu'on n'aurait pas eus autrement, cela permet d'accompagner plus rapidement la transformation du territoire".Avec les chantiers olympiques eux-mêmes ou les projets afférents, l'octroi de la compétition à la France a donné un coup d'accélérateur à la revitalisation urbaine que connaît actuellement la Seine-Saint-Denis."Dans la décennie qui vient, il va y avoir plusieurs milliards d'investissements publics et privés en Seine-Saint-Denis. Les JO sont un peu le catalyseur de tout cela", analyse pour l'AFP Stéphane Troussel, le président du conseil départemental.La dynamique portée par les Jeux et le vote en 2018 d'une loi olympique, qui facilite pour l'occasion les chantiers d'aménagement en simplifiant certaines procédures d'urbanisme, ont permis la mise en œuvre de projets qui, pour certains, patientaient depuis des années dans les cartons.Ainsi du village des médias, qui émerge actuellement dans un parc de la ville de Dugny. Jugé par ses opposants comme d'une utilité très relative dans l'organisation des Jeux, son sort a été longtemps incertain.LiftingS'il n'hébergera que 1.500 journalistes et techniciens sur les 25.000 annoncés, son chantier permet incidemment la création d'un nouveau quartier de 1.400 logements dans cette petite commune de 10.000 habitants, et répond ainsi à une demande de longue date du département.À Saint-Denis, les Jeux se manifestent aussi à travers le lifting des berges de Seine ou la construction de passerelles autour du Stade de France. Eux aussi réclamés depuis des années, ces ponts piétons vont relier entre eux des quartiers aujourd'hui séparés par des obstacles rendus infranchissables par un développement urbain chaotique."Il s'agit de recoudre un territoire qui a été fracturé par des infrastructures de transports, l'autoroute, le faisceau ferroviaire...", explique Adrien Delacroix, en charge de l'urbanisme et de l'aménagement durable pour la ville.Ajoutés aux importants programmes de rénovation urbaine, au Grand Paris Express et à l'installation croissante d'entreprises et organismes publics à la recherche de locaux plus abordables, les JO s'inscrivent dans un mouvement plus large de redécollage d'un département sinistré par la désindustrialisation et l'échec de la politique des grands ensembles.Cette renaissance urbaine, dont beaucoup reste à faire, les acteurs locaux en datent généralement le début symbolique à une autre compétition sportive : la Coupe du monde de football 1998 et la décision d'installer le Stade de France à Saint-Denis."Au-delà des trente jours de compétition, c'est surtout trente ans d'héritage que les Jeux vont laisser à la Seine-Saint-Denis", souligne Stéphane Troussel.
Il y a 2 ans et 313 jours

Le Livret A est resté plébiscité au premier semestre

Si cette somme est légèrement inférieure aux 16,74 milliards d'euros net collectés sur les six premiers mois de l'année 2021, alors que la France vivait encore des épisodes de confinement et de couvre-feu, c'est bien plus que les 11,57 milliards d'euros de 2019.L'année 2020 avait quant à elle été exceptionnelle avec 20,41 milliards engrangés au premier semestre, conséquence directe de la pandémie et des confinements.Selon une analyse du groupe bancaire mutualiste BPCE, le taux d'épargne des ménages, tous produits confondus, est certes retombé autour de 16%, après un pic à 27% lors du premier confinement, mais n'est pas revenu à son niveau pré-Covid, à 15%.Si la pandémie avait fait office de catalyseur pour ce livret détenu par près de 55 millions de Français, il semble bien désormais que ce soit la revalorisation du taux du Livret A, remonté à 1% au 1er février (contre 0,5% auparavant, un plancher historique), qui ait poussé les Français vers ce moyen d'épargne au premier semestre. Et une nouvelle revalorisation est à venir au 1er août, à 2%.En février et en mars, la collecte nette engrangée par le Livret A (c'est-à-dire la différence entre les dépôts et les retraits) a été plus importante que l'année dernière à la même période. A contrario, les mois d'avril à mai ont ensuite fait moins bien qu'en 2021. Enfin, juin s'est bien tenu, avec 1,04 milliard d'euros encaissés.Rendement réel négatifOutre la revalorisation du Livret A, la hausse des prix, qui a atteint 5,8% sur un an en juin, un niveau plus vu depuis les années 1980, pourrait également jouer un rôle, selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, qui parle d'un "semestre en or pour le Livret A"."Les ménages ont continué à placer une partie de leurs liquidités sur le Livret A malgré l'inflation voire à cause de l'inflation", estime-t-il. "Ils mettent de l'argent de côté afin de se constituer un matelas de précaution. La crainte d'une dégradation de la situation économique les conduit au maintien d'un effort important d'épargne", ajoute M. Crevel. D'ailleurs, même avec un taux qui passera à 2%, au vu de la hausse des prix, le rendement réel du Livret A restera négatif, c'est-à-dire que la valeur du montant du capital avec les intérêts s'amenuise au fil du temps.En ajoutant le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), ce sont 19,06 milliards d'euros net que les Français ont placés au premier semestre.Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social, tandis que le LDDS est dédié à l'économie sociale et solidaire ainsi qu'aux économies d'énergie dans les logements.Au début de la crise du Covid-19, le Livret A et le LDDS ont connu une très forte hausse des placements, bénéficiant de leur statut de valeur refuge, au détriment de l'assurance vie qui avait alors connu une chute de ses cotisations.
Il y a 2 ans et 313 jours

A Paris, les écologistes demandent l'arrêt des travaux de la Tour Triangle

"Sans préjuger des suites de l'information judiciaire, il apparaît urgent de suspendre préventivement les travaux de construction avant que ceux-ci ne soient trop avancés", estiment-ils dans deux lettres adressées jeudi à Mme Hidalgo et au procureur national financier Jean-François Bohnert.Menée jusque dans le bureau de la maire, alors absente, la perquisition fait suite à l'information judiciaire ouverte en mars par le parquet national financier (PNF) pour des soupçons de favoritisme dans le contrat d'exploitation du Parc des expositions, dans le sud de Paris.La Ville de Paris avait résilié le contrat de concession attribué à la société Viparis, puis lui avait à nouveau confié l'exploitation du complexe événementiel via un bail emphytéotique d'une durée de cinquante ans."Si la justice devait conclure à l'illégalité du marché public d'exploitation et prononcer sa nullité, cela voudrait dire que la Tour Triangle aurait été construite sur le fondement d'une infraction pénale", estiment les écologistes, qui s'opposent à cette tour controversée dont la construction a débuté en février, sept ans après le feu vert du Conseil de Paris.Fin 2021, les Verts s'étaient alliés à l'opposition de droite et du centre pour tenter d'empêcher le début des travaux, mais les textes votés à la majorité du Conseil n'étaient pas contraignants.La cheffe de l'opposition LR, Rachida Dati, avait signalé à la justice en juillet 2020 le projet de construction de la tour, qui doit s'étirer sur 42 étages et 180 m de haut, dans le périmètre du Parc des expositions.L'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021.Personne à la mairie n'est à ce stade "mis en cause, encore moins mis en examen", avait souligné mercredi le cabinet de la maire, dans ce dossier qui remonte aux années 2010.A cette époque, Bertrand Delanoë était maire de Paris, Anne Hidalgo sa première adjointe en charge de l'urbanisme et la Première ministre Elisabeth Borne directrice à l'urbanisme.
Il y a 2 ans et 313 jours

Impression 3D : Un béton à base de verre recyclé

Le verre peut être utilisé pour l’impression 3D. [©Nanyang Technological University] Fabriquer du béton de nos jours commence à devenir problématique. Le sable est une matière première qui s’épuise. C’est pourquoi, la Nanyang Technological University (NTU) de Singapour effectue des recherches pour remplacer le sable par du verre recyclé. Et cela, pour en faire un béton dédié à l’impression 3D. En effet, de nombreux produits en verre sont stockés dans des décharges ou incinérés. Sachant que ce matériau est composé en majorité de silice, le composant majeur du sable, les chercheurs ont broyé les déchets de verre en plusieurs tailles, allant de moyen à très fin. Pour ensuite le mélanger à de l’eau, du ciment et des additifs. « Le verre peut être utilisé pour l’impression 3D » « Le principal défi de la formulation de béton imprimable en 3D est de déterminer la quantité de chaque composant à ajouter pour obtenir une structure solide, déclare Tan Ming Jen, professeur de l’école d’ingénierie mécanique et aérospatiale de NTU. Notre équipe est parvenue à une formule réalisable. Démontrant pour la première fois que le verre peut être utilisé pour l’impression 3D avec un banc en forme de “L” de 40 cm de haut présentant une excellente résistance. » D’ailleurs, lors de la conception, le mélange a été modélisé par une imprimante robotisée à portique à quatre axes. Et le résultat montre que le béton à base de verre recyclé peut répondre aux contraintes de l’impression 3D. Lire aussi : Vicat lance la marque Lithosys dédiée à l’impression 3D béton Il est suffisamment fluide pour s’écouler et offre une résistance adaptée pour supporter les superpositions de couches. De plus, il bénéficie d’un atout de taille pour la préservation d’une ressource naturelle. En effet, le verre est hydrophobe. Cela signifie que contrairement au sable, il nécessite très peu d’eau pour fabriquer du béton. La prochaine étape pour les chercheurs du NTU consistera à affiner leurs études pour vérifier la pérennité du béton. Une collaboration serait prévue avec Soda Lemon, une start-up spécialisée dans le verre recyclé. L’objectif étant de créer des structures encore plus grandes à partir du procédé d’impression 3D.
Il y a 2 ans et 313 jours

Les pistes de l'OCDE pour une réforme de la fiscalité du logement

"Les pays disposent d'une marge de manoeuvre considérable pour améliorer la conception et le fonctionnement des taxes sur l'immobilier", note Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE, cité dans un communiqué.D'après cette étude, "l'efficience, l'équité et le potentiel de recettes des taxes sur l'immobilier sont souvent limités par la façon dont ces taxes sont conçues".Premier exemple cité par l'organisation regroupant des pays développés : de nombreux États prélèvent toujours des impôts périodiques sur la propriété immobilière reposant sur des valeurs cadastrales obsolètes.Or, cela affaiblit considérablement le potentiel de mobilisation des recettes, puisqu'elles "n'ont pas augmenté au même rythme que la valeur des biens immobiliers", affirme l'OCDE, citant toutefois des réformes allant dans le bon sens en Irlande et au Danemark.L'étude s'intéresse aussi à l'absence fréquente de taxation des plus-values sur la vente de la résidence principale. Celle-ci "peut se justifier à certains égards, mais il n'en reste pas moins que les exonérations non plafonnées procurent des avantages nettement plus importants aux ménages les plus riches", affirme l'OCDE.Un plafonnement des exonérations aurait pour avantage de renforcer la progressivité et d'atténuer une partie des pressions à la hausse qui s'exercent sur les prix des logements, tout en continuant d'exonérer les plus-values réalisées sur la vente de la résidence principale pour la majorité des ménages, estime l'organisation basée à Paris.Les incitations à la rénovation énergétique des bâtiments - élément-clé de la transition écologique- "pourraient être mieux ciblées afin d'assurer qu'elles atteignent les foyers à faibles revenus", souligne l'OCDE.Sur la taxation des héritages, l'organisation reconnaît que le sujet est sensible politiquement, "car les gens ont un lien émotionnel avec leur logement et souhaitent le transmettre à leurs héritiers sans être grevés par l'impôt". Elle recommande néanmoins d'"éviter les exonérations qui concentrent les bénéfices au sein des foyers les plus riches".Pour éviter que les droits de succession ne mettent des ménages en difficulté au décès d'un proche, elle préconise d'étaler et de décaler leur versement dans le temps.La question de la fiscalité immobilière est rendue d'autant plus actuelle que, selon l'institution, les ménages à haut revenu, haut patrimoine et plus âgés détiennent une part disproportionnée du patrimoine immobilier.
Il y a 2 ans et 313 jours

Hellio préconise de doubler voire tripler le volume d'obligation pour la 5e période des CEE

En effet, ce stock fait suite à une surproduction due initialement à la crainte de ne pas atteindre les objectifs fixés et à la mise en place de dispositifs supplémentaires (bonifications types Coups de pouce, doublement du volume CEE en grande précarité énergétique, prolongement de la durée de la 4ème période) décorrélés des économies d'énergie réelles.Depuis plusieurs mois, les acteurs du secteur tirent la sonnette d'alarme auprès des pouvoirs publics pour demander une augmentation du volume d'obligation pour la 5ème période afin de relancer le dispositif. Un message qui pourrait avoir été entendu par le ministère de la Transition écologique puisque une annonce en ce sens semble se profiler dans les semaines à venir. Parmi ces acteurs, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, appelle à doubler voire tripler le niveau d'obligation pour relancer la rénovation énergétique en faveur de l'efficacité énergétique afin d'arriver à l'indépendance énergétique, notamment dans les secteurs non résidentiels (industrie, tertiaire, transport, agriculture). Ces secteurs représentent 70% de la consommation énergétique en France mais ne touchent que 30% du dispositif CEE, tandis que le résidentiel ne représente que 30% de la consommation d'énergie en France, mais bénéficie de 70% des Certificats d'Économies d'Énergie.Les aides pour la rénovation énergétique divisées par plus de 2 en moins d'un anAlors que les ambitions affichées par la France en termes d'objectifs environnementaux sont très ambitieuses et font du pays un leader affiché au niveau européen, la réalité sur le terrain est bien différente.Avec un budget de 5 milliards d'euros en 2021, le principal dispositif d'aides est celui des Certificats d'Économies d'Énergie, devant l'aide publique MaPrimeRénov' qui pèse pour 2 milliards. Sur le principe des pollueurs payeurs, les fournisseurs d'énergie en France (Engie, Total, EDF, etc.) ont une obligation d'inciter financièrement les Français à réaliser des travaux de rénovation énergétique.Or en moins d'un an, pour les mêmes travaux dans une même rue, entre deux foyers à la composition similaire (revenus et composition familiale équivalents), les aides à la rénovation énergétique ont été divisées par deux pour celui qui lance ses travaux en 2022 au lieu de 2021. Le reste à charge peut ainsi être multiplié par plus de dix sur des opérations, comme par exemple le changement de chaudière ou l'isolation de combles.En 2021, il était très intéressant pour un ménage de se lancer dans des travaux de rénovation énergétique. Il l'est donc deux fois moins en 2022.Un volume d'obligation jugé insuffisantCette diminution des aides s'explique par deux principales causes :Une baisse du volume de Certificats d'Économies d'Énergie obtenus par chantier ;Un prix unitaire de ces CEE qui a perdu 30% de sa valeur en 2 ans, dû à un volume insuffisant d'obligations d'incitations financières à verser par les énergéticiens aux Français.Ces deux effets provoquent ainsi une baisse de l'aide financière versée de plus de 50% pour un même chantier.Pour Pierre Maillard, président directeur général de Hellio : « Le dispositif des CEE est un dispositif vertueux pour tous les acteurs de la chaîne de valeur ! Aucun acteur n'a intérêt à minimiser une hausse du volume d'incitations financières. Soyons proactifs pour l'efficacité énergétique et la rénovation énergétique. L'énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l'on arrête de consommer inutilement. Soyons ambitieux pour accélérer ces objectifs de réduction de consommation énergétique, pour atteindre au plus vite une indépendance énergétique. Nous pourrons ainsi ne plus être dépendant de pays producteurs comme la Russie et faire face au plus vite à la hausse des prix de l'énergie pour ainsi protéger le pouvoir d'achat des ménages français. Le dispositif CEE doit être la locomotive de la sobriété et de l'efficacité énergétique. » Pour rappel, le volume d'obligation sur la période 2022-2025 demandé aux énergéticiens est actuellement de 2.500 TWhc. Hellio et plusieurs acteurs de la filière, comme la Fedene , ont émis une recommandation de triplement des économies d'énergie, tout en renforçant le dispositif et les prises de responsabilité des acteurs dans l'atteinte des économies d'énergie réelles. De son côté, la Convention Citoyenne pour le Climat a proposé de quadrupler l'objectif (3 à 4 fois), ce qui porterait l'obligation à bien plus de 6.000 TWhc.L'effort financier des particuliers pour la transition énergétique moins valoriséLes Français contribuent tous à l'effort pour la sobriété énergétique et la rénovation énergétique. Selon l'analyse de Hellio, jusqu'en 2021, l'effort moyen versé par chaque foyer français pour la transition énergétique représentait 5% de ses dépenses énergétiques, soit environ 170 € par foyer par an. En 2019, les ménages ont dépensé 1.602 € en énergie pour leur logement et 1.542 € en carburants en moyenne , soit un total de 3.144 €.Pour tout foyer ayant lancé des travaux de rénovation énergétique avec Hellio, une incitation financière moyenne de 1.815 € a été perçue, pour une réduction de consommation estimée à 21% en moyenne, soit un gain financier de 336 € sur les factures d'énergie. Ainsi, pour avoir contribué à hauteur de 170 €, un foyer aura perçu un gain financier dès la première année de près de 2.000 €, et une économie de 170 à plus de 200 € sur les factures annuelles à venir, suivant l'évolution des prix de l'énergie. En parallèle, les prix de l'énergie ont explosé, d'une intensité sans précédent.Entre l'été 2020 et mars 2022, les augmentations ont été les suivantes : + 75% pour le gazole, + 55% pour l'essence. Sans le bouclier tarifaire, elles auraient été de + 45% pour l'électricité et + 78% pour le gaz. Ainsi, en pondérant les parts de chaque type d'énergie dans la consommation totale en France, Hellio précise que les Français pourraient subir en moyenne une hausse de 61%. Face à cette hausse des prix et à l'effondrement du cours des CEE de 30%, la contribution des Français sur leurs achats d'énergie a mécaniquement chuté en pourcentage, passant de 5% à 2,3%, renforçant l'acceptabilité des Français dans l'effort à faire pour la sobriété énergétique.Au-delà du volume d'obligation additionnel conséquent nécessaire, Hellio insiste sur l'importance de conserver un taux identique et non réhaussé de la part précarité de l'obligation. En effet, une réhausse de l'obligation précarité uniquement ne stimulera les travaux d'efficacité énergétique que dans le secteur résidentiel et laissera de côté les secteurs industriels, tertiaires, agricoles, transport et commerciaux, notamment à cause de la fongibilité des CEE précarité (un CEE précarité peut remplir l'obligation classique). Ces secteurs déjà très peu incités à l'efficacité énergétique ne bénéficient que de 30% des aides financières du dispositif CEE, alors qu'ils représentent pourtant 70% de la consommation totale d'énergie en France.
Il y a 2 ans et 313 jours

Quelles sont les tendances du marché de l'immobilier neuf ?

Une demande de logements neufs toujours soutenueIl ressort en premier lieu de cette étude que malgré la baisse de mise à l’offre, la demande d’investissement immobilier reste soutenue dans le neuf. En effet, Valorissimo constate une augmentation des recherches de +32% entre Septembre / Décembre 2021 et Janvier / Avril 2022.Si le volume a augmenté, le classement des régions en termes de volume de recherche reste quant à lui inchangé :L’Ile de France, l’Auvergne Rhône Alpes (AURA) et la Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) concentrent à eux seuls 68% du volume de recherches.Autre constat dressé par Valorissimo : des régions historiquement très en demandes de logements neufs ont pourtant connu une baisse des recherches. C’est le cas de l’Ile-de-France qui, en passant de 29,5% à 27,3%, connaît une diminution de -7%. La Bretagne est la région qui connaît la plus forte baisse des demandes : -18%. Les trois régions ayant en revanche le plus fortement progressé sont l’Occitanie (+18%), les Hauts-de-France (+31%) et la Bourgogne France Comté (+46%). Les Franciliens continuent à chercher en majorité dans leur régionValorissimo a également analysé les recherches d’investissement des franciliens. 50% des recherches se font en Ile-de-France, 12% en AURA, et 8% en PACA. Deux autres régions connaissent une augmentation du volume de recherche : les Hauts-de-France (+33%) et la région Grand Est (+25%).Pour Sylvain Banon, Key account manager Grand Est : “Chaque mois, nous notons une hausse constante de la demande de nos partenaires franciliens sur les programmes immobiliers neufs de la région Grand Est. En effet, il s’avère que de nombreux experts en investissement immobilier se penchent sur la région car elle bénéficie d’une position géographique stratégique, des prix qui restent abordables et offre un dynamisme économique important."Valorissimo a souhaité analyser la répartition par région des investisseurs. 30,4% d’entre eux sont des franciliens suivi par l’AURA : 15,6%.La tendance d’investissement sur les villes moyennes se dessineDernier point intéressant, Valorissimo est allé regarder le top 10 des villes les plus recherchées. La tendance sur les villes moyennes se confirme : Aix-les Bains et Hyères arrivent en tête de classement avec 5,2 k recherches. Thonon les Bains est quant à elle la 3ème ville la plus recherchée (4,7k).
Il y a 2 ans et 313 jours

Sans accord avec l'Etat, les projets d'infrastructures franciliens compromis à court terme

DANS LA PRESSE. Interrogée par Le Parisien, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a établi un état des lieux des projets d'infrastructures et des moyens financiers nécessaires à leur réalisation dans les cinq prochaines années. Elle compte sur un soutien majeur du Gouvernement, avec qui les discussions à ce sujet débutent.
Il y a 2 ans et 313 jours

Confort d'été : le syndicat des Filmm propose des solutions dans une brochure

PRATIQUE. Le syndicat des Fabricants d'isolants en laines minérales manufacturées détaille des solutions efficaces pour un confort d'été, dans un document disponible gratuitement en ligne.
Il y a 2 ans et 313 jours

Pourquoi il est intéressant d'emprunter en période d'inflation

CRÉDITS IMMOBILIERS. Même si les taux sont remontés fortement ces derniers mois, ils restent à des niveaux très inférieurs à l'inflation, rappelle un courtier en ligne. Il reste donc intéressant d'emprunter.
GDA
Il y a 2 ans et 313 jours

Poujoulat accélère encore sur le marché du bois-énergie

ACQUISITIONS. Le spécialiste des conduits de cheminées, Poujoulat, annonce avoir racheté deux sociétés sur le marché du bois-énergie dans la Sarthe.
Il y a 2 ans et 313 jours

Les 264 lauréats de la 3ème édition des fonds friches dévoilés

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a déployé un fonds exceptionnel pour le financement des opérations de recyclage des friches. En effet, la reconquête des friches constitue un enjeu majeur d'aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l'étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.L’enveloppe dédiée à ce fonds s’élevait initialement à 300 M€ et a été abondée une première fois de 350M€ en mai 2021, puis de 100M€ supplémentaires en janvier 2022 compte tenu du très grand succès des deux premières éditions et des besoins exprimés par les territoires. Les deux premières éditions du fonds friches ont en effet permis de financer 1.118 projets pour 650M€, qui permettront de recycler environ 2.700 ha de friches et générer près de 5.700.000 m² de surfaces de logements (dont un tiers de logements sociaux), plus de 4.100.000 m² de surfaces économiques (bureaux, commerces, industrie…) et plus de 3.900.000 m² d'équipements publics.La 3e édition du fonds friches a été lancée le 15 février 2022 par l’ADEME (pour les friches industrielles et minières polluées) et les Préfets de région (pour les autres friches de toute nature).Cette 3e édition a suscité 1.210 candidatures pour 431 M€ de subventions demandées. Les Préfets de région et l’ADEME ont sélectionné 264 lauréats dont 4 dossiers communs pour 121 M€ de subventions attribuées après redéploiement des crédits des premières éditions.Ces lauréats contribuent à recycler près de 675 ha de friches, et à générer de l’ordre d’1 M de m² de logements - dont près de 50% seront des logements sociaux –, 179.000 m² d’équipements publics et 750.000 m² de surfaces économiques dont près de 200.000 m² de surfaces industrielles.Près de 40% des projets lauréats sont inscrits dans les dispositifs « Petites villes de demain » ou « Action cœur de ville ». Ces réalisations feront également preuve d’une grande ambition de qualité environnementale au travers de labels ou certifications en ce sens.Les modalités de la pérennisation du fonds friches, annoncée par le Président de la République, seront débattues dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2023. La Première Ministre a annoncé le 14 juin dernier la création d’un fonds complémentaires dédié à la renaturation des villes et doté de 500M€.Pour consulter les projets lauréats, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 313 jours

Sika : vers une année 2022 record ?

RÉSULTATS. Le spécialiste suisse de la chimie, Sika, annonce un premier semestre 2022 record avec un chiffre d'affaires et un bénéfice net en forte hausse, et ce dans un contexte difficile.
Il y a 2 ans et 313 jours

VR 90 et VR 70 – les BSO SCHENKER STORES pour les baies XXL

Les BSO VR 90 (90 mm de large) et VR 70 (70 mm de large) sont des stores à lames aluminium qui se différencient par leur élégante apparence et leurs dimensions. Pouvant couvrir jusqu’à 11m² de surface, ces brise-soleil orientables sont aussi bien adaptés aux maisons individuelles qu’aux bâtiments tertiaires.  Ils s’ajustent de manière optimale […]
Il y a 2 ans et 313 jours

DesignLab - Visir, le témoin virtuel

Il y a 2 ans et 313 jours

ICF Habitat La Sablière et l'association Aurore signent un partenariat visant à apporter des solutions concrètes au mal-logement

Cette coopération entre une association et un bailleur social s’inscrit dans le cadre de la politique promue par l’AFFIL (Association francilienne pour favoriser l’insertion par le logement).Elle va permettre de poursuivre les actions déjà réalisées, notamment les opérations d’habitat intercalaire, mais aussi de produire des résidences thématiques pouvant accueillir différents publics, de développer l’habitat modulaire, d’imaginer des solutions innovantes… ICF Habitat La Sablière et l’Association Aurore ont développé depuis 2009 plus de 15 opérations d’occupation temporaire d’immeubles voués à restructuration ou démolition, pendant les années de montage des projets. Les logements sont mis à la disposition de l’association qui en assure la gestion et y loge des personnes en situation de précarité.5 opérations sont en cours à Chelles, Ivry-sur-Seine, Suresnes et Paris (au total 411 logements ou chambres). Certaines peuvent déboucher sur des solutions pérennes, telle l’intégration d’un CSAPA dans un programme de construction neuve, après un temps de mise à disposition de pavillons devant être démolis. Ces opérations rencontrent le soutien de l’État et l’intérêt des collectivités locales par le caractère concret des solutions qu’elles apportent et la qualité de la gestion.Le contrat de partenariat signé ce jour, permet de renforcer les relations entre les 2 signataires en fixant les objectifs partagés : Développer les résidences thématiques (pensions de famille, résidences sociales, …) en proposant des projets de qualité et une réponse globale construite entre bailleur et gestionnaire. Poursuivre les opérations d’habitat intercalaire Partager les bonnes pratiques entre les équipes d’ICF Habitat La Sablière et d’Aurore de façon à travailler ensemble sur des solutions innovantes, telles que l’habitat modulaire. Il s’agit d’inciter les équipes à étudier et développer de nouveaux projets pouvant faire sens pour les deux parties dans le cadre de leurs missions respectives. La convention de partenariat est signée pour une durée indéterminée, un retour d’expérience sera réalisé tous les 3 ans. Pour Florian GUYOT, directeur général de l’association Aurore, « c’est par la mobilisation de tous que nous parviendrons à trouver des solutions pour venir en aide aux plus démunis. A travers ce partenariat, Aurore et ICF Habitat La Sablière montrent combien le lien entre les associations et les bailleurs sociaux a du sens pour construire un monde plus fraternel. »Pour Jean-Luc Vidon, directeur général d’ICF Habitat La Sablière « cette convention conforte notre relation de longue date avec l’association Aurore et traduit la volonté commune du bailleur social que nous sommes de contribuer à mieux répondre au mal-logement avec un partenaire associatif reconnu et de confiance »
Il y a 2 ans et 313 jours

Eolien en mer : Vinci décroche un gros lot en Allemagne

CONTRAT. Le groupe Vinci, via Cobra IS, vient de se voir attribuer un important marché de conception-construction-installation de plateformes de conversion d'énergie éolienne offshore en mer du Nord.
Il y a 2 ans et 313 jours

Les obligations de l'employeur sur le lieu de travail face aux fortes chaleurs

C'est à l'employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés, notamment en cas de canicule.
Il y a 2 ans et 313 jours

Après la sobriété énergétique, l'heure est-elle aussi à la sobriété immobilière ?

PROSPECTIVE. Rattaché au Plan bâtiment durable, le groupe de travail "Réflexion bâtiments responsables et territoires (RBRT)" publie une nouvelle note consacrée à la "sobriété immobilière et solidaire". Le texte veut se pencher sur la manière de mieux utiliser le parc de bâtiments existants, qui s'avère selon ces spécialistes "largement sous-occupé".
Il y a 2 ans et 313 jours

L'architecte Manuelle Gautrand signe deux hôtels Marriott, tout en couleurs

EN IMAGES. La célèbre architecte française propose, en région parisienne, un bâtiment multicolore aux teintes dégradées abritant deux hôtels Marriott. Avec, comme priorité, de les intégrer à leur milieu urbain.
Il y a 2 ans et 313 jours

Bureaux : Marseille continue de battre des records

CONJONCTURE. La cité phocéenne continue sur sa très bonne lancée de 2021 en termes d'immobilier de bureaux, qu'il s'agisse des transactions ou de l'investissement. Les meilleurs segments du marché se situe toujours sur Euroméditerranée.
Il y a 2 ans et 313 jours

Ford E-Transit : un Vul qui se veut électrique et performant

LE RENDEZ-VOUS UTILITAIRES. La nouvelle version électrique du Ford Transit 2T arrive un peu après ses principaux concurrents. Cependant, ses performances sont au top et classent ce gros utilitaire électrique devant tout le monde.
Il y a 2 ans et 313 jours

Dans la construction, la garantie de dix ans ne se prolonge jamais

Quelle que soit l'attitude de cette entreprise, qu'elle reconnaisse ou non sa responsabilité sur un mauvais travail et qu'elle y remédie, ce délai de garantie de dix ans ne sera pas relancé.La Cour avait été saisie par un assureur qui avait été condamné à payer des reprises de travaux défectueux plus de dix ans après la construction d'une terrasse réalisée par son assuré maçon.La terrasse avait présenté des fissures cinq ans après sa construction et les propriétaires de la maison, invoquant cette garantie décennale, lui avaient demandé de réparer. Le maçon avait accepté, reconnaissant les défauts, et les avait réparés gratuitement. Mais quelques années plus tard encore, les propriétaires avaient formulé encore la même demande, les défauts étant réapparus.Cette fois, le délai de dix ans est écoulé, disait l'assureur pour refuser de garantir. Mais le maçon a reconnu sa responsabilité en reprenant les travaux il y a moins de dix ans, répliquaient les propriétaires, et il a ainsi relancé le délai, comme le veut la règle de toute prescription.La Cour de cassation a écarté cet argument et a donné raison à l'assureur au terme d'une explication très juridique. La garantie décennale n'est pas un délai de "prescription" mais un délai de "forclusion", dit-elle. La différence c'est que si le premier peut être interrompu, relancé ou prolongé, le second ne le peut pas. La garantie décennale est un délai qui commence le jour de la réunion de réception des travaux et qui se termine dix ans plus tard, quoi qu'il arrive.La raison, expliquent les juges, est qu'il s'agit d'un "délai d'épreuve", ou de mise à l'épreuve du travail réalisé, qui ne doit pas durer plus que la loi ne prévoit. Le travail de reprise des travaux initiaux n'est donc pas couvert par une nouvelle garantie de dix ans mais seulement par la durée restante de la garantie initiale. Les discussions et les arrangements entre le client et l'entrepreneur ne modifient pas ce délai de garantie.(Cass. Civ 3, 10.6.2021, Q 20-16.837).
Il y a 2 ans et 313 jours

Argan relève ses objectifs pour 2022

"Compte tenu des résultats semestriels exceptionnels et de l'acquisition en cours d'un entrepôt de 153.000 m2, Argan rehausse ses objectifs 2022", a indiqué le groupe dans un communiqué.Il vise désormais un dividende de 3 euros par action au titre de 2022, contre 2,75 euros auparavant. Les revenus locatifs et le résultat net récurrent attendus à la fin de l'année ont également été revus à la hausse, de 5% chacun.Argan, qui possède 3,3 millions de mètres carrés d'entrepôts en France notamment pour Carrefour, a dégagé un résultat net de 321,7 millions d'euros au premier semestre, une baisse de 4,9% par rapport à 2021 due selon le groupe à une variation dans la valeur de son patrimoine.Mais son bénéfice net récurrent, indicateur de référence dans l'immobilier, est en hausse de 5,1% à 323,1 millions d'euros, tout comme ses revenus locatifs, qui ont grimpé de 7,2% à 81,7 millions d'euros.Argan anticipe une augmentation de 4% de ses loyers pour 2023, celle-ci étant réglementée par un indice national (ILAN) indexé sur l'inflation et la croissance du PIB.La forte demande pour les entrepôts logistiques, dopée par l'e-commerce, devrait en outre entraîner une augmentation des loyers sur le marché, soutient le groupe, dont le taux d'occupation est de 99%.
Il y a 2 ans et 313 jours

La filiale américaine de Vicat inaugure un four sans combustible fossile

Le nouveau four de National Cement Company à Ragland (Alabama) a nécessité plus de deux ans de travaux et 300 millions de dollars d’investissement
Il y a 2 ans et 313 jours

Lionel Linger, nouveau président du Comité des affaires internationales de l’AFGC

A 46 ans, Lionel Linger prend les rênes du Comité des affaires internationales de l’AFGC. [©AFGC] Actuellement directeur du pôle matériaux bétons de Vinci Construction Grands Projets, Lionel Linger vient d’être nommé président du Comité des affaires internationales de l’AFGC. Expert du béton, habitué des grands projets à l’étranger et de la présidence de commissions internationales, il a été pressenti par Michel Moussard pour lui succéder. « Je devais certainement avoir la tête de l’emploi ! », sourit Lionel Linger. Ses missions au sein du comité Le nouveau président souhaite ainsi redynamiser le comité, a la volonté de rendre plus visible à l’étranger le génie civil français. Et d’impliquer davantage les jeunes ingénieurs français dans des activités (commissions et groupes de travail) internationales. Ceci, pour “grandir”, gagner une réputation auprès de leurs pairs et assurer une présence française en amont de la préparation des futurs règlements. « De plus, je m’attacherai à coordonner la présence française dans les organisations internationales, à promouvoir la représentation dans les groupes de travail de l’AFGC et la présence française dans les congrès internationaux. Ainsi, bien sûr, que la promotion de symposiums en France. » Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? var gform;gform||(document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",function(){gform.scriptsLoaded=!0}),window.addEventListener("DOMContentLoaded",function(){gform.domLoaded=!0}),gform={domLoaded:!1,scriptsLoaded:!1,initializeOnLoaded:function(o){gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?o():!gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?window.addEventListener("DOMContentLoaded",o):document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",o)},hooks:{action:{},filter:{}},addAction:function(o,n,r,t){gform.addHook("action",o,n,r,t)},addFilter:function(o,n,r,t){gform.addHook("filter",o,n,r,t)},doAction:function(o){gform.doHook("action",o,arguments)},applyFilters:function(o){return gform.doHook("filter",o,arguments)},removeAction:function(o,n){gform.removeHook("action",o,n)},removeFilter:function(o,n,r){gform.removeHook("filter",o,n,r)},addHook:function(o,n,r,t,i){null==gform.hooks[o][n]&&(gform.hooks[o][n]=[]);var e=gform.hooks[o][n];null==i&&(i=n+"_"+e.length),gform.hooks[o][n].push({tag:i,callable:r,priority:t=null==t?10:t})},doHook:function(n,o,r){var t;if(r=Array.prototype.slice.call(r,1),null!=gform.hooks[n][o]&&((o=gform.hooks[n][o]).sort(function(o,n){return o.priority-n.priority}),o.forEach(function(o){"function"!=typeof(t=o.callable)&&(t=window[t]),"action"==n?t.apply(null,r):r[0]=t.apply(null,r)})),"filter"==n)return r[0]},removeHook:function(o,n,t,i){var r;null!=gform.hooks[o][n]&&(r=(r=gform.hooks[o][n]).filter(function(o,n,r){return!!(null!=i&&i!=o.tag||null!=t&&t!=o.priority)}),gform.hooks[o][n]=r)}}); M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 2 ans et 313 jours

Que devriez-vous savoir à propos de la pose de maison en bois ?

Dans le secteur de la construction de maison, l’on remarque de plus en plus que de nombreuses personnes font l’option de la pose de maison en bois. Quelles que soient les raisons des uns et des autres pour ce choix, il est important d’avoir des informations nécessaires sur ce style de construction. Que doit-on savoir sur la pose de maison en bois ? Le coût de la maison en bois Pour connaître le prix d’une maison en bois, il faut d’abord déterminer le type de maison en bois que vous désirez poser et l’envergure de votre projet de pose. Sachez qu’il y a plusieurs types de maisons en bois à savoir : les maisons à ossature bois (MOB) ; les maisons à poteau et poutres en bois ; les maisons en bois massif empilé ; les maisons en rondins de bois ; les maisons à panneaux massifs. Ainsi, le prix d’une maison en bois est fixé par mètre carré et varie en moyenne entre 600 euros à 2200 euros par mètre carré selon le modèle. Toutefois, il peut varier selon la technique de construction utilisée et les professionnels engagés pour les travaux. Les étapes de la pose de la maison en bois Avant d’installer les fondations de votre maison en bois qui constituent le gros œuvre, il faut au préalable que votre constructeur fasse fabriquer tous les pans des fondations dans un atelier approprié à travers les plans de l’ossature qu’il aura envoyé. Une fois que les fondations sont installées, les murs et la charpente sont montés avant l’installation du bardage au niveau des murs extérieurs et du toit. Après cette étape, on procède à l’isolation par l’intérieur ou par l’extérieur de la maison en bois selon vos besoins pour ensuite entamer le second œuvre. Le second œuvre concerne la menuiserie, les réseaux électriques, la plomberie, le revêtement des murs et des sols, la ventilation et le chauffage. Ce n’est qu’après tous ces travaux que vous pourriez décorer votre maison en bois et y emménager. Les atouts et inconvénients de la maison en bois Comme avantages, sachez que la maison en bois est faite de matériau sain et naturel avec un temps de construction réduit de moitié par rapport à une construction classique. Le bois est un matériau d’isolation thermique et phonique par excellence six fois supérieur à la brique. Il est durable dans le temps et très écologique avec une faible consommation d’énergie au cours de sa production. Il absorbe l’humidité et permet de faire des économies d’énergie. L’un des inconvénients de la maison en bois est le traitement à base de produits chimiques fait directement dans le bois afin de le protéger des parasites et insectes malgré la réduction de leur toxicité à travers des techniques bien précises. L’autre inconvénient est la flambée des prix de certaines maisons en bois positionnées sur le marché comme produit de luxe. La pose d’une maison en bois est un choix qui nécessite la connaissance du type de maison souhaitée, de l’essence de bois à choisir, du coût de la maison choisie et des avantages et inconvénients d’une telle construction.
Il y a 2 ans et 313 jours

NF évolue ses référentiels de certification des produits de voirie en béton

La certification NF distingue désormais les pavés et les dalles de voirie en béton. [© Cérib] Les référentiels de certification NF évoluent pour répondre aux enjeux liés au dérèglement climatique. Désormais, les distinctions “NF pavés de voirie en béton” et “NF dalles de voirie et toitures en béton” intègrent, dans leur domaine d’application, les différents types de produits drainants proposés par l’industrie du béton. Ainsi, les dalles à joints larges, engazonnées ou gravillonnées peuvent être certifiées. Les pavés en béton poreux et à joints larges sont aussi tout autant éligibles. L’utilisation de ces produits permet de maîtriser l’écoulement des eaux pluviales et des ruissellements. Et donc de limiter les risques d’inondation. La certification NF à travers un document technique Par ailleurs, afin de mieux faire connaître les garanties qu’apporte la certification NF de ces différentes solutions, la Fib, la CNATP, les Entreprises du Paysage et le Cérib publient “La certification des produits de voirie et des revêtements drainants en béton.” Lire aussi : Cérib : Journées Expertise & Construction 100 % digitales Ce document technique permet d’identifier l’ensemble des caractéristiques couvertes par cette règlementation. Il est destiné aux maîtres d’œuvre, bureaux d’études et entreprises de pose. Et constitue une aide au choix du produit à installer en fonction des différentes contraintes. A savoir, les conditions climatiques ou de circulation. Le document est disponible ici
Il y a 2 ans et 313 jours

Le Groupe Nadia rachète les Fermetures Voltech et 2B2F

Les Fermetures VOLTECH, basée aux Sablesd’Olonne (85), est spécialisée dans la fabrication de volets roulants (réno, tradi, coffre tunnel) et portes de garage enroulables. Ses produits sont distribués via un réseau d’artisans. Elle emploie une cinquantaine de personnes pour un CA de 17,3M €.2B2F est basée à Saint-Christophe-du-Bois (49) et compte 5 personnes pour un CA de 1,8 M €. Elle fabrique des volets roulants et blocs baies demi-linteaux à destination d’industriels de la fenêtre.Grâce à ces deux acquisitions, le Groupe NADIA conforte et complète son pôle menuiserie aluminium (SIB, ALUCLOS, ABS), qui offre déjà plusieurs gammes de portails, de clôtures, de volets battants et coulissants, de portes de garage ou autres gardes corps et pergolas.Ce rapprochement va ainsi permettre de proposer une offre large de fermetures, innovante et différenciée sur l’ensemble du territoire. Comme le précise Eric de PONTBRIAND, Président du Groupe NADIA. « Les Fermetures VOLTECH et 2B2F vont bénéficier de la présence nationale du Groupe NADIA pour étendre leur champ d’action sur l’ensemble du territoire, alors qu’elles étaient jusqu’à présent surtout implantées dans le grand Ouest »David POUZET, qui a fondé Les Fermetures VOLTECH en 2006, désormais Directeur Général des deux sociétés, va accompagner cette transition. Il a à ses côtés Guillaume SAVIDAN en tant que Directeur Général Délégué ; ce dernier a rejoint l’entreprise en 2015.Pour rappel, le Groupe NADIA a acquis NGV électronique, spécialisée dans l’étude et la fabrication de cartes et modules électroniques, ainsi que la start-up WIRESTONE spécialisée dans les objets connectés, en juin 2022.
Il y a 2 ans et 313 jours

Socomec, l’entreprise familiale alsacienne, s’engage dans le stockage d’électricité

Socomec est connue pour la coupure de l’arc électrique, la mesure et la conversion de l’électricité. De plus en plus, l’entreprise ajoute le stockage de l’électricité en batteries.
Il y a 2 ans et 313 jours

La nouvelle gamme de radiateurs CALDERA donne un coup de jeune à la marque NOIROT

Pour la rentrée, NOIROT, dont 80% de l’offre est certifiée Origine France Garantie, présente sa nouvelle ligne de radiateurs – CALDERA, disponible dans les grandes surfaces de bricolage. Cette nouvelle ligne de radiateurs électriques et la communication qui lui est associée valorisent avec humour et gaîté l’ancrage citoyen de la marque NOIROT, et de sa […]
Il y a 2 ans et 313 jours

Mycélium : un matériau qui ne demande qu’à croître

Les champignons sont presque partout – dans l’air que vous respirez, le sol sur lequel vous marchez, nous les mangeons et oui, ils vivent aussi à l’intérieur de nous. Pourtant, les champignons sont capables de plus. Et notamment de fabriquer des matériaux de construction  à base de mycelium ! Pour la biotechnologie industrielle, les champignons comme […]
Il y a 2 ans et 313 jours

Dossier détails : charpentes triangulées

    Si les charpentes triangulées se définissent traditionnellement par la figure élémentaire du toit à deux pentes, en opposition aux couvertures plates, cet archétype se décline dans de nombreuses combinaisons. Les fermes ne se décomposent plus seulement en arbalétriers, poinçon et entrait. L'angle des versants […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 313 jours

Recyclage - REP, les devoirs de vacances

Le cahier des charges des éco-organismes de la filière à responsabilité élargie du producteur des matériaux et produits de construction du secteur du bâtiment a enfin été publié. Place à la mise en œuvre.